Application SAIP : quand l’avocat de Deveryware nous adresse une mise en demeure
SAIP à moi
Le 24 avril 2017 à 16h08
5 min
Droit
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L’avocat de la société ayant développé l’application SAIP (pour Système d’alerte et d’information des populations) a visiblement peu apprécié certains de nos tweets. Il nous menace de saisir la justice, en raison d’un dénigrement parait-il systématique du fameux outil développé par Deveryware.
Le 20 avril, vers 21 heures, un homme a donc tiré sur des policiers sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris. Un policier a été tué, deux autres blessés. Les faits seront revendiqués par l’État islamique.
Mais revenons quelques instants après les coups de feu. À 21h20, un tweet de la Préfecture de police de Paris alertait les internautes qui suivent ce compte : « Intervention de police en cours sur le secteur des #ChampsElysees. Évitez le secteur et respectez les consignes des forces de police ». À 21h26, nous répondions à ce message par un simple constat : sur l’application d’alerte SAIP, configurée sur le 8e arrondissement parisien, c'est le calme plat : « aucun incident en cours ». Notre tweet a été repris par plusieurs médias : Le Journal du Geek, FranceInfo, le Huffingtonpost, BuzzFeed ou encore Europe 1.
@prefpolice Et pendant ce temps, SAIP : "aucun incident en cours" (configuré sur Paris 8e) pic.twitter.com/guZkxjDC6M
— marc rees (@reesmarc) 20 avril 2017
Au fil des évènements, quelques minutes plus tard, nous faisions part de notre incompréhension en l’état des maigres informations disponibles : la Préfecture de police demande aux personnes d’éviter le secteur. Mais cette demande n’est postée que sur Twitter, non en utilisant SAIP, pourtant qualifiée par l’Intérieur d’« application d'alerte et d'information des populations en cas de crise », utilisée plus exactement « en cas d’événements exceptionnels de sécurité publique mobilisant l’intervention de la police et de la gendarmerie, ou de sécurité civile nécessitant l’intervention de secours (Sapeurs-pompiers) » dixit l’Intérieur.
On en arrivait donc à une question simple : quelle est la hiérarchie entre ces deux modes d’information des populations ?
Une mise en demeure adressée par le conseil de Deveryware
Bref des interrogations que nous pensions légitimes, dénuées d’un quelconque désir de nuire à Deveryware, la société qui a développé cette application à la demande du Gouvernement. Mais tel n’a visiblement pas été l’analyse faite par Me Cyril Fergon, avocat associé au cabinet Arco Legal, conseil de cette société.
Dans un courrier électronique adressé le 21 avril, celui-ci se plaint du « lourd préjudice » subi par sa cliente « à raison des allégations erronées que vous publiez ou relayez sur votre compte tweeter, sinon votre site, au sujet de l'application SAIP dont elle est l'éditeur ».
Et ce juriste de nous demander de retirer fissa « les publications mettant en cause SAIP consistant à prétendre que cette application ne fonctionnerait pas », au motif que « ce sont les autorités publiques qui ont choisi de ne pas avoir recours à l’application SAIP pendant les premières heures de l’événement dramatique d'hier soir ».
« La vérité impose que vous ne laissiez pas entendre un problème de fonctionnement technique de l'application, poursuit Me Cyril Fergon. S'agissant de la décision de faire usage ou non de cette application, la décision appartenant aux seuls pouvoirs publics ne regarde pas ma cliente ». Avons-nous dit le contraire ? Aucunement : nous nous sommes limités à une simple prise photographique à un instant T alors qu'au sol, les douilles étaient encore chaudes.
Un préjudice d'image, un préjudice commercial
Mais ce cabinet d’avocats fulmine, nos publications personnelles auraient malgré tout généré un « préjudice d’image et donc commercial dont [sa cliente] serait fondée à demander réparation ». Et le mail de se conclure par cette douce formule : « Vous voudrez bien considérer le présent message comme une mise en demeure avec les effets y attachés par la loi. Je suis à la disposition de celui de mes Confrères que vous désignerez pour assurer la défense de vos intérêts ».
Seul détail : nous avons sollicité de ce spécialiste en contentieux la localisation des messages litigieux, où nous aurions dit voire simplement suggéré que l’application SAIP a été techniquement défaillante. En vain. Finalement, la société, toujours par la voix de son conseil, nous accuse d’une entreprise systématique de dénigrement quant aux performances techniques de son fleuron technologique. Et, plutôt que d’effacer les messages litigieux (toujours non identifiés), il nous demande désormais de ne plus diffuser de message public qui mettrait en cause la fiabilité technique de l’application d’alerte. Sinon ? Il saisira la justice. Un vrai message d’alerte.
Pour notre part, nous considérons que le vrai préjudice, si préjudice il y a, ne réside pas dans nos messages, mais dans le choix du gouvernement de ne pas avoir activé cet outil. Nous débouchons en effet sur une situation paradoxale où la Préfecture déconseille chaudement sur Twitter de se rendre dans une zone où SAIP nous indique qu’aucun incident n’est « en cours ».
Enfin, que le ministère de l'Intérieur ait choisi de ne pas activer SAIP pour des raisons qui lui sont propres n'empêchera jamais que l'on puisse s'interroger sur les raisons de cette décision. Un constat qui ne signifie en rien un quelconque dysfonctionnement de l'application.
Commentaires (203)
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Abonnez-vousLe 25/04/2017 à 14h08
Haha, pareil " />
Le 25/04/2017 à 14h20
Ah, carbier, le défenseur des opprimés…
Le 25/04/2017 à 14h21
Le 25/04/2017 à 14h28
Au contraire merci pour la remarque car effectivement c’est moche de ma part " />
malheureusement je ne sais pas comment éditer le message pour le corriger " />
Le 25/04/2017 à 14h38
Tu ne peux éditer que qques minutes après envoi.
Parfois frustrant, mais c’est pas plus mal poru eviter les dérives et autres malhonnêtetés…
Le 25/04/2017 à 14h44
Tu fait la même manip que pour citer ou répondre à un commentaire pour faire apparaître les boutons (passer la souris sur ton commentaire), mais tu va plutôt sur l’icône qui ressemble à un crayon. Par contre l’édition de commentaire est désactiver au bout d’une courte durée (quelques heures pas plus).
Le 25/04/2017 à 14h48
Le 25/04/2017 à 15h20
Rien. Et pas besoin d’un compte : Twitter
Le 25/04/2017 à 16h03
5min ou 1heure c’est pas très différent le plus important c’est la motivation que tu y mets.
Signé : un impuissant.
Le 25/04/2017 à 16h25
Le 25/04/2017 à 18h00
Le 25/04/2017 à 18h20
Après, faut aussi voir si cette action est à l’initiative de l’éditeur ou de l’avocat….
Le 25/04/2017 à 19h06
Toujours dangereux d’attaquer un journaliste doublé d’un juriste, un homme averti en vaut deux … MR en vaut 4 ! well done !
Le 25/04/2017 à 19h15
L’avocat qui ferait ca sans consulter son client ? Gratos ?
Le 25/04/2017 à 19h44
Le 25/04/2017 à 20h12
Barbara Streisand
Le 24/04/2017 à 18h01
Le 24/04/2017 à 18h03
Si tu l’as vraiment fait, je te tire mon chapeau pour cette riche idée…
Les gars ont un contrat avec l’État et se plaigne qu’on leur fasse une “mauvaise pub”? Ce serait plutôt à nous de les attaquer pour un contrat non rempli (encore faut-il avoir accès au marché initial !) car leur appli est foireuse… Tout ceci avec l’argent du contribuable. J’ai loupé ma vocation mais en même temps j’ai pas d’amis à l’Élysée.
Remarque, je ne connaissais même pas cette appli.
Ils ont peur de rien les types…
Le 24/04/2017 à 18h03
Le 24/04/2017 à 18h04
Le 24/04/2017 à 18h08
Aller pour le fun j’ai “installé” l’application puis annuler juste pour pouvoir lui mettre une étoile
Le 24/04/2017 à 18h10
Et dire que j’aurais pu bosser pour eux, quoique le directeur technique m’avait fait en entretien fort mauvaise impression. Le gars qui répond à un appel en plein entretien et raccroche sans même s’excuser…
Je suis bien content de n’y être finalement jamais allé !!!
Le 24/04/2017 à 18h11
les mecs sont des tocards depuis le début… et se retranchent derrière la justice…
" />
Le 24/04/2017 à 18h19
bien pointilleux ce cabinet d’avocats. ils auraient pu prendre un peu de ce temps pour relire leur site web.
“émail” de contact : c’est moche
Le 24/04/2017 à 18h39
Le 24/04/2017 à 18h49
Pour notre part, nous considérons que le vrai préjudice, si préjudice il y a, ne réside pas dans nos messages, mais dans le choix du gouvernement de ne pas avoir activé cet outil.
C’était ma première réflexion à la lecture du début de l’article. " />
Le 24/04/2017 à 18h57
Le 24/04/2017 à 18h57
Même pas peur :-)
Le 24/04/2017 à 18h57
Le 24/04/2017 à 19h19
Foncez, Pourrissez les … Vous avez tout le soutien de la communauté (je pense) …
Le 24/04/2017 à 19h25
Le 24/04/2017 à 19h31
" />
Le 26/04/2017 à 05h58
A quoi ça sert de pointer l’avocat du doigt ?
En faisant ça, vous faîtes exactement comme lui : vous vous trompez de cible.
Le 26/04/2017 à 06h30
Bien stupide pour le long terme, l’avocat qui jouerait a ce jeu…
Le 26/04/2017 à 07h23
Vraiment, c’est abusé la dépense d’argent public pour mettre en place une application qu’ils ne souhaitent pas utiliser.
Ca se trouve, il n’y à aucune procédure claire pour le déclenchement de SAIP suivant les services/lieux concernés…
Je la désinstalle de suite.
Le 26/04/2017 à 07h29
Mais LawL quoi … business is business … à gerber " />
Le 26/04/2017 à 07h39
Après une petite recherche, on remarque qu’il y a eu une défaillance technique pour l’attaque de Nice et une volonté de non-utilisation du SAIP par l’état pour l’attaque des champs Elysées…
Donc merci encore une fois à l’état d’avoir jeter par la fenêtre des dizaines de millions d’euros pour un projet utile mais non efficace et non utilisé…
Je ne pointe pas l’éditeur du logiciel car il a surement été choisi via un appel d’offre au moins cher ! " />
Le 26/04/2017 à 07h47
Le 26/04/2017 à 07h48
Le 26/04/2017 à 08h41
Ces gens doivent vraiment être désespérés pour avoir une réaction aussi épidermique…
Le 26/04/2017 à 08h56
Pas vraiment. C’est le cabinet d’avocat qui a contacté NXi. Le cabinet représente la société, et accessoirement la conseil.
Donc le contact et la tentative de dialogue se font à travers le cabinet d’avocat. On peut même imaginer que la société a donné carte blanche à son cabinet pour traquer les incivilités à son égard sans être averti à chaque fois…
Je trouve l’article bien équilibré du coup…
Le 26/04/2017 à 14h16
Curieuse démarche, entre l’effet barbra streisand inévitable et votre légitime droit d’information du public…
C’est sur le plan de la communication une catastrophe et juridiquement très hasardeux.
J’ajoute que j’ai le souvenir d’articles de votre part qui ne mettaient pas en cause le fonctionnement de l’application, mais la pertinence du concept ainsi que la difficulté du choix de l’activer ou non au bon moment. Par conséquent des articles qui ne visaient pas l’éditeur mais l’intérêt de la décision politique qui est à l’origine de cet outil.
Le 26/04/2017 à 18h57
Pas tant que ça. J’en connais qui tiennent comme ça depuis 20 ans avec la même entreprise.
Tu gagnes c’est grave à lui, tu perd c’est la faute des autres (juges, avocat adverse, ….). En contre partie faut avoir qquelques victoire (même minimes).
Le 27/04/2017 à 22h04
C’est pas l’appli qui est foireuse, c’est la préfecture de police qui n’a pas déclenché l’alerte par l’appli. L’appli ne peut pas deviner toute seule, il faut que quelqu’un lui dise. Là, personne ne lui a rien dit.
Le 28/04/2017 à 09h02
Bon, ca confirme bien que le SAIP ne sert à rien si le gouvernement ne l’utilise pas, je viens de le désinstaller.
Et pour l’avocat, enfin plutôt le dirigeant de Deveryware, je ne suis pas certain que votre stratégie soit la plus adaptée pour promouvoir la solution SAIP.
Le 28/04/2017 à 17h16
Pour ceux qui n’ont ni SAIP parce que sur WindowsPhone ni Twiter par choix, sont donc “sacrifiables”, alors que le SMS est universel sur un téléphone portable.
Le 29/04/2017 à 14h45
Ils n’ont pas honte ? Vu les ratés à répétition de leur application développée avec NOS deniers ils feraient mieux de faire profil bas !
Je ne crois pas une seule seconde que NI puisse être condamné. Triste société où le tout judiciaire prend le pas sur le dialogue. Il n’aurait pas été plus simple pour eux de vous accorder une interview au lieu de passer pour des branquignoles ?
Le 24/04/2017 à 17h23
Le 24/04/2017 à 17h26
Le 24/04/2017 à 17h27
Le 24/04/2017 à 17h31
Cherche pas il vont le tour du Web car il doivent essayer de vendre leur application a d’autre pays, donc donc eux il considere que c’est une mauvaise pub pour vendre leur bouzin ( qui n’est d’ailleur pas installer sur aucun de mes telephone)
Le 24/04/2017 à 17h31
Comment faire un bad buzz s01e01
Le 24/04/2017 à 17h35
Le 24/04/2017 à 17h37
C’est pas le candidat à la présidentielle le plus jeune qui s’y connaissait le mieux en numérique hein, loin de là (c’est même consternant). C’est simplement qu’on n’écoute pas les gens compétents.
Le 24/04/2017 à 17h37
En tous cas, j’ai gentiment partagé cet article partout.
Le 24/04/2017 à 17h39
Et Marc Rees quoi… Le journaliste Tech le moins virulent de la tweetosphere quoi… " />
Le 24/04/2017 à 17h39
C’est le principe de Peter :https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Peter
Toute personne évolue dans sa carrière professionnelle jusqu’à être à un poste quelle est incapable de satisfaire :)
Le 24/04/2017 à 17h40
Le 24/04/2017 à 17h42
Le 24/04/2017 à 17h44
Bon c’est le moment de partager ce tweet un peu partout…
Le 24/04/2017 à 17h44
SAIP étant financé sur fonds publics, je ne vois pas le préjudice qu’ils subissent.
Au fait, qu’est ce qui a amené l’Etat à commander une application qui, au final, ne se trouve pas utilisée ? De mauvais conseils, de mauvaises relations … ? " />
Le 24/04/2017 à 17h53
Ils n’ont pas que l État français comme client (presents et futurs). Enfin j’imagine
Leur application n’a pas été utilisée c’est un fait pas un denigrement
Le 24/04/2017 à 18h01
Je pige pas, un avocat est pas sensé être bien informé ?
On dirait que le gars envois une lettre au hasard en espérant que ca passe.
Le 25/04/2017 à 07h19
Le 25/04/2017 à 07h21
Le 25/04/2017 à 07h21
En fait, cet avocat ne fait que son métier :
DeveryWare “Bonjour Maitre, j’ai un probleme avec un vilain monsieur !”
Avocat la classe “Bonjour, asseyez-vous, 500€ svp !”
DW “Le journaliste il a dit des vilains mots sur nous " />”
Av “Vous inquiétez pas, je m’en occupe, un pti courrier pour commencer, ca va les calmer, 1500€ svp !”
Le 25/04/2017 à 07h23
.
L’expéditeur a demande une confirmation de lecture !
Oui - Non - Ignorer
M.R. : Maaaaarde, j’aurai du faire ignorer, l’habitude, pas fait gaffe " />
" />
Le 25/04/2017 à 07h35
Le 25/04/2017 à 07h41
Le 25/04/2017 à 07h47
Oui, mais sur le plan juridique, pas sur que ce mail soit reconnu comme une mise en demeure officielle….
Le 25/04/2017 à 07h58
Le 25/04/2017 à 07h58
Les autres pays ne nous ont pas attendu pour avoir des patents trolls et autres entreprises aux services juridiques très désireux de prouver qu’ils sont utiles.
Le 25/04/2017 à 08h01
Le 25/04/2017 à 08h08
Si la rédaction de cet article. SI Marc n’a avait pas reçu le courriel, il n’aurait pas écrit l’article.
CQFD
Le 25/04/2017 à 08h10
Ce qui s’avère logique.
Le 25/04/2017 à 08h13
Le 25/04/2017 à 08h19
Juste une question, pourquoi il parle de “cliente” (donc au féminin) ? J’ai regardé leur entreprise, et je ne vois pas de femme dans les dirigent. Est-ce que la cliente est par exemple la responsable du service juridique de l’entreprise ?
Le 25/04/2017 à 08h19
Le 25/04/2017 à 08h20
Disons que Marc met en lumière plusieurs choses :
Perso, je n’ai pas hésité à taper sur la société en question sur Twitter. Le MI ne fait pas que des choix pertinents, loin s’en faut, mais la ils ont eu raison de ne pas activer une app redondante quand tout était sous cotnrôle et la principale (et seule) menace neutralisée. Les avocats conseil de Deveryware sont des idiots.
Le 24/04/2017 à 16h30
“Vous voudrez bien considérer le présent message comme une mise en demeure avec les effets y attachés par la loi”-> Non, affaire suivante
Le 24/04/2017 à 16h31
Tiens, on fait des mises en demeure par mail maintenant???
Le 24/04/2017 à 16h31
J’ai oublié de mettre le smileys " /> , désolé.
Me demande la tête que l’équipe de nxi à fait en lisant le mail." />
Le 24/04/2017 à 16h32
Non mais faut bien comprendre que le cabinet est payé à l’heure et l’acte, donc un petit excès dans l’absurde n’est pas anormal. " />
C’est çà, ou bien on va devoir faire comme dans les pubs et ajouter des “*” partout pour éviter une potentielle attaque dès qu’on écrit un truc pour être sûr que personne l’interprète de travers. " />
Le 24/04/2017 à 16h33
leur avocat n’aura se payer un abonnement premium NI pour lire cet article. Bien joué la rédaction :)
Le 24/04/2017 à 16h33
3, 2, 1 …
A vos tweet " />
Le 24/04/2017 à 16h36
Faut les comprendre les mecs, ils ont bricolé une application qu’ils ont vendus à un gouvernement et celui-ci ne l’utilise pas… Ça doit leur foutre les boules. Et y a des gens sur Twitter qui le font remarquer et eux, du coup, ben ça leur fou encore plus les boules. Parmi les twittos il se trouve qu’il y a un organe de presse indépendant dans le lot. De rage et les larmes aux yeux, ils passent leur nerf sur ces manants qui osent leur rappeler le fait qu’il y a déjà des solutions équivalentes qui existent, qui font aussi bien le taf et qui sont déjà largement utilisées dans les chaumières…
Le 24/04/2017 à 16h39
Montrer les gros muscles c’est facile.
Démontrer en justice un préjudice commercial, sur une situation comme celle-là… ah ah ah. Bonne chance.
Le 24/04/2017 à 16h41
Ouch, vu que ça n’a aucune chance de donner quelque chose… C’est uniquement pour mettre un coup de pression, histoire de vous mettre le doute vis-à-vis de vos prochaines publications?
Bref, une méthode pas jolie-jolie.
En même temps ça serait marrant que ça pousse un responsable du ministère à dire publiquement qu’ils ne l’utilisent pas trop cette app, pour diverses raisons " />
(ou qu’ils ont perdu le mot de passe pour lancer une alerte)
(ou que Twitter c’est quand même plus classe qu’une app dédiée)
Le 24/04/2017 à 16h41
Le 24/04/2017 à 16h41
Connaissais pas cette application mais après une rapide (très rapide même) recherche sur google en cherchant : “deveryware SAIP”
Le troisième lien est un article de Libération relatant les évènements de Nice et la “paresse” de cette application. Il serait intéressant de savoir si ils ont reçu eux aussi une mise en demeure " />
http://www.liberation.fr/futurs/2016/07/15/saip-l-appli-d-alerte-aux-attentats-q…
Le 24/04/2017 à 16h42
.http://arco-legal.fr/index.html
Pas mal l’avocate de gauche avec son chemisier transparent qui montre ses dessous affriolants
Je voudrais bien qu’elle vienne plaider ma cause " />
Le 24/04/2017 à 16h42
sans compter sur le fait que pour que leur appli “fonctionne”, il faut qu’elle soit installée sur les téléphone… et perso, je m’en balek de leur machin
il me semble que c’est largement faisable d’envoyer des messages d’alerte nativement sur Android/iOS/WP(?) et au moins ca serait reçu par (presque) tout le monde…
je suis curieux de savoir la suite
sors le popcorn, qui n’en veux ? XD
Le 24/04/2017 à 16h43
Ils touchent de l’argent publique GRACE au terrorisme et menacent de poursuites les citoyens qui questionnent leurs performances… mentalité de mafia proche du pouvoir, on peut avoir une copie de l’appel d’offre? Les liens entre les propriétaires de cette entreprise et l’exécutif? " />
Le 24/04/2017 à 16h45
400 000 roros pour ça…
Le 24/04/2017 à 16h45
Si on tweet un message indiquant de ne pas utiliser cette application car leurs créateurs font des mises en demeures abusives, pensez-vous qu’on risque quelque chose ?
Le 25/04/2017 à 06h13
Le tweet accuse juste un disfonctionnement de l’apps elle peut être technique ou politique, le résultat est que l’apps qui est censé dire si la zone n’est pas sûre, elle ne le fait pas.
C’est apres a l’entreprise ou a l’état de le justifié.
Apres l’intérêt de cette app peut être remis en cause ce qu’a fait nxi.
Le 25/04/2017 à 06h32
Soutien à Next Inpact.
Cet avocat ne fait que contester la liberté d’informer d’une société de presse, et comme dit plus haut cette mise en demeure ne semble pas respecter les codes du droit tant la description de l’objet du litige est imprécise.
Qu’il apprenne son métier avant de vous apprendre le votre !
Le 25/04/2017 à 06h34
Une mise en demeure ne devrais pas être donnée en lettre RAR ?
Est-ce qu’une mise en demeure via email à une validité judiciaire réelle ?
Le 25/04/2017 à 06h40
Il accuse le mec qui poste le tweet et non la société c’est qu’apres qu’il regarde le profil du mec et voit que c’est un journaliste qui a pondu plusieurs articles (3 sur 10 qui concerne des articles sur la géolocalisation et la prevention) en rapport avec l’app du coup le mec a décidé de mettre ça en plus pour faire peur.
Le 25/04/2017 à 06h46
Hier on était pas vendredi. Ou alors je n’ai pas vue ma semaine passé. :/
PS: j’espère que cette histoire n’ira pas plus loin
Le 25/04/2017 à 06h46
Envoyer une mise en demeure par mail … ils sont sérieux ??
Sauf erreur de ma part, rien ne prouve qu’un mail est arrivé a destination … " />
Le 25/04/2017 à 06h52
Moi j’ai fait un peu pareil en allant voir ton profil…
Next INpactSans commentaire…
Le 25/04/2017 à 06h58
Perso, je ne pensais pas que leur “fleuron” était buggé ou autre, juste qu’il n’était pas utilisé par les pouvoirs publics. Que c’était au final un objet de communication de la part de ceux (gouvernement, ministère ?) qui ont demandé la mise en place d’un tel outil.
Mais M Deveryware, aurais-je des raisons de penser que vous éditez des solutions ayant “un problème de fonctionnement technique” ? Vous un avez un passif sur ce sujet ? J’ai des doutes désormais.
Le 25/04/2017 à 06h59
Puisque je suis quelqu’un de sérieux, et d’un peu curieux, je suis allé voir, et effectivement, sauf que sur sa page FB, tu tombes immédiatement sur des rillettes qui puent, et du mauvais vin.
Et finalement, je suis meme pas étonné.
Le 25/04/2017 à 07h04
Le 25/04/2017 à 07h05
Je ne dis pas ça, je parle de son attitude qui fait que de toute je n’aurais pas bossé pour lui. Décrocher le téléphone en entretien sans même un mot d’excuse, c’est un manque de savoir vivre tant du côté candidat que recruteur.
Le 25/04/2017 à 07h07
C’est une tentative ridicule de censure. C’est comme si on menaçait un piéton de twitter qu’une voiture est en excès de vitesse, sous prétexte que ça porte atteinte à la marque de la voiture. " />
Le 25/04/2017 à 07h08
Le 25/04/2017 à 07h11
Le 25/04/2017 à 07h11
Donc des promotions menant des mecs a un niveau où ils font preuve de leur incompétence…
La promotion est pas toujours à la verticale " />
Le 25/04/2017 à 07h18