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Quiproquo

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2446 commentaires

Le 01/11/2020 à 08h 01


Jarodd a dit:


Et puis ce n’est pas un confinement général. Ou alors, il faut l’appeler “confinement pour les inactifs”, car seuls ceux qui n’ont pas de boulot, et les retraités, sont réellement confinés. Les jeunes vont à l’école, les autres travaillent, que ce soit en TT ou sur site. Il n’y a que les petits commerces qui ne peuvent pas (certes ça fait du monde). L’attestation est toujours aussi inutile puisqu’on coche ce qu’on veut.


J’ai déjà entendu cette rengaine il y a six mois (” Toi tu n’es pas vraiment confiné, tu vas bosser”). Je trouve ce raisonnement plutôt étrange. Je suis peut-être un extra-terrestre à avoir une vie en dehors du boulot, mais je peux t’assurer que je l’ai bien senti, le confinement, même en allant bosser tous les jours. J’ai passé l’intégralité de mon premier jour de repos post confinement à me balader et ça m’a fait le plus grand bien.

Le 18/07/2020 à 06h 43







Winderly a écrit :



Tu différencies les causes (pénurie ou pas pénurie) là où je me contente de constater un résultat (pénurie) identique.





Je dois être dans un territoire privilégié. Dans mon hôpital, il ne manque pas de médecins. Quand des lits sont fermés, c’est toujours parce qu’il n’y a pas assez d’infirmières ou d’aides soignantes pour les maintenir ouverts, jamais par manque de médecins. Si on souhaitait augmenter certaines capacités, ça serait très difficile car on a beaucoup de mal à recruter les soignants non médicaux. On a ouvert un service de huit lit il y a quelques années, il a fallu trois mois pour être pleinement opérationnels (alors que les postes médicaux étaient pourvus avant l’ouverture), et il est partiellement ou totalement fermé un gros tiers du temps depuis, faute de personnel non médical. Et c’est pareil pour les blocs, il y a une pénurie d’IADE et d’IBODE depuis des années qui limite l’augmentation d’activité de chirurgie (en partie compensée par l’amélioration des techniques qui raccourcit la durée opératoire).



Je ne dis pas que l’hôpital ne fonctionnerait pas mieux avec plus de médecins, je dis juste qu’actuellement c’est une question qu’on n’a même plus le loisir de se poser, tellement la dégradation de la situation des autres professions de santé plombe le fonctionnement.



Le seul secteur où on peut augmenter l’activité médicale sans augmenter parallèlement l’activité paramédicale, c’est celui des consultations externes (et encore, ça dépend des spécialités).


Le 17/07/2020 à 16h 30

Je ne comprends pas le sens de ton commentaire. Le constat que je fais permet de dire qu’il suffirait d’ouvrir des postes pour avoir plus de médecins si nécessaire, puisqu’il y a des candidats. À l’inverse d’autres professions de santé, où il y a une pénurie de praticiens (les postes ne sont pas pourvus, donc il est illusoire d’en ouvrir plus).



Ce qui explique qu’une des principales revendications des médecins hospitaliers soit l’augmentation du salaire des soignants non médicaux, pour endiguer cette pénurie qui asphyxie les services.

Le 17/07/2020 à 10h 53

Du coup, c’est qui ces gens qui passent leur temps à faire de l’administratif inutile dans les hôpitaux ? Ça représente quoi en pourcentage ?



À part les médecins qui font du codage pour la T2A, et quelques clampins qui font des powerpoint dans les équipes de direction pour enfumer l’ARS, je ne vois pas. Et il n’y a pas de pénurie de médecins dans les hôpitaux, il y a plus de candidats que de postes. Je suis d’accord pour dire que c’est inutile, mais ça m’étonnerait que ça représente quoi que ce soit de significatif en masse salariale.



Les ARS ont trop de poids sur la gestion des hôpitaux publics, qui est de ce fait quasi entièrement tournée vers le respect d’objectifs financiers souvent inatteignables. Les métiers paramédicaux sont sous-valorisés en France (les salaires sont en grande partie pilotés par les grilles de la FPH) par rapport au revenu médian, ce qui fait qu’il y a une inadéquation entre les moyens et les besoins (nombre de postes insuffisants et mal pourvus).



Il est assez symptomatique qu’il y ait un mouvement social piloté par les médecins (qui sont traditionnellement peut enclins à descendre dans la rue) pour exiger l’augmentation du salaire des paramédicaux. L’hôpital public a survécu à la mise en place des ARS et de la T2A, mais il est en train de mourir de son incapacité à recruter et à fidéliser ses personnels non médicaux.

Le 17/07/2020 à 10h 25

En 1996, 8,9 millions de français avaient plus de 65 ans. En 2018, ils sont 13 millions. Je ne suis pas sûr qu’aligner des chiffres de l’offre de soin sans mettre en face les chiffres de la demande soit très pertinent. Mais c’est un avis qui n’engage que moi.



Pour ce qui est des parasites dans les hôpitaux publics, je ne sais pas où ils se cachent, je ne les vois pas.

Le 16/07/2020 à 08h 10

Je reformule : tu dis qu’il y a trop de fonctionnaires dans les hôpitaux, je réponds que ça tombe bien puisque Macron veut supprimer un maximum de postes. Vous êtes faits pour vous entendre. J’ai fait un raccourci qui prend en compte que les fonctionnaires non soignants dont le poste est supprimé sont en général remplacés par des sous-traitants (étonnamment, un hôpital ne peut pas fonctionner sans plombier, électricien, ascensoriste, informaticien, sécurité incendie, service du personnel, service des achats, service bio-médical, service des travaux…).



Pour ce qui est de l’ARS, nous somme d’accord. Pas besoin d’être plus d’un et demi pour répéter en boucle qu’il faut supprimer des postes dans les hôpitaux, surtout qu’il y a plein de bénévoles qui relaient le message. <img data-src=" />

Le 16/07/2020 à 07h 48

C’est vrai, il faudrait externaliser tous les métiers hors soin dans les hôpitaux, ça fonctionnerait bien mieux !



Ça tombe bien, c’est un peu le programme des différents gouvernements depuis trente ans, on est sauvés. <img data-src=" />

Le 15/07/2020 à 16h 52







Ramaloke a écrit :



Ce qui est faux.

Il y a deux type de masque :

les chirurgicaux : Qui protègent les autres et non soi-même (ce sont les bonnes pratiques asiatiques de porter un masque “quand on est malade”, pour éviter de contaminer les autres).



Les masques FFP2 ou assimilés : Ils filtrent surtout l’air entrant pour se protéger soi-même mais pas/peu l’air sortant selon les cas/le type de masque (tu as parfois dessus des soupapes qui s’ouvrent pour faciliter l’expiration, donc l’air sort non-filtré).







C’est plus nuancé. Les vrais masques chirurgicaux (EN 14683 Type II-R) protègent le porteur contre la transmission gouttelettes dans les deux sens (protège le porteur des autres, et les autres du porteur).



Les masques FFP2 protègent le porteur contre la transmission air (rougeole, varicelle, lèpre, tuberculose). Dans la pratique, en usage médical on utilise des masques FFP2 répondant en même temps à la norme EN 14683 pour avoir la protection gouttelettes en plus (dans les deux sens, donc).


Le 08/07/2020 à 05h 58







OlivierJ a écrit :



C’est assez minable comme commentaire





Je n’ai pas tes compétences de community manager , mais je te remercie néanmoins pour le tien, qui me flatte.


Le 07/07/2020 à 09h 31







inextenza a écrit :



(en fait, à la Santé, je n’arrive même pas à citer UN nom de ministre qui ait tenu la route. Ma mémoire ne commençant que à Fabius. Peut-être l’actuel, remarque, pour le moment je n’ai pas l’impression qu’il y ait grand chose à lui reprocher, vu dans quel état on lui a laissé ses dossiers).





Ta mémoire te joue des tours, Fabius n’a pas été ministre de la Santé (il était premier ministre au moment de l’affaire du sang contaminé, ça peut expliquer la méprise).



C’est normal que tu aies du mal a te souvenir d’un ministre de la Santé qui tienne la route. On n’a eu que des intérimaires, des cost-killers ou des bras cassés depuis quarante ans (Simone Veil en 74-79).







  • Edmond Hervé : intérimaire puis bras cassé (sang contaminé)

  • Michèle Barzach : bras cassé (Tchernobyl), passable pour la gestion du SIDA

  • Claude Évin : L’inventeur de l’hôpital Low-Cost

  • Bernard Kouchner : star du Showbiz

  • Philippe Douste-Blazy : Cost-killer

  • Hervé Gaymard : agent immobilier et cost-killer

  • Jean-François Mattei : bras cassé (rottisseur de vieux) et cost-killer

  • Xavier Bertrand : bras cassé (Mediator) et cost-killer

  • Roselyne Bachelot : bras cassé et cost-killer

  • Marisol Touraine : cost-killer affectueusement surnommée « Marisolde » par les hôspitaliers




Le 05/07/2020 à 12h 04

La fréquence en elle même n’influe pas sur le cœur (c’est une idée très répandue ceci dit). La fréquence intervient dans la facilité à pénétrer dans le corps (mes souvenirs de physique sont trop lointains pour pouvoir expliquer le phénomène). N’importe quel muscle, soumis à un courant de faible tension (de l’ordre du dixième de volt) et de faible intensité, alternatif ou continu, se contracte tant que ce courant le parcourt. La tension, la fréquence, l’intensité et la durée n’entrent en ligne de compte que pour lutter contre la résistance du corps.

Le 05/07/2020 à 08h 03







OlivierJ a écrit :



Mais ça n’a rien à voir, le courant alternatif d’une certaine fréquence est effectivement plus dangereux pour le coeur, justement vers 50-60 Hz (ça crée de la fibrilation ou bien ça empêche le coeur de battre, j’ai oublié l’effet précis). Si notre courant domestique était à une fréquence bien différente, le 220 V resterait dangereux (mais pas mortel, plutôt très désagréable, j’en ai déjà pris dans les doigts), mais n’aurait pas cet effet sur le coeur (et d’autres muscles peut-être).





N’importe quel courant, qu’il soit alternatif ou continu, a la capacité de provoquer une fibrillation ventriculaire, pourvu que son intensité soit suffisamment élevée par rapport à sa fréquence, et que son trajet passe par le cœur suffisamment longtemps. Plus la fréquence est basse, plus le seuil de fibrillation est bas.



Le 05/07/2020 à 07h 46







js2082 a écrit :



Sachant que le courant alternatif est plus dangereux pour le corps humain que le courant continu, il n’est pas illégitime de penser qu’un champ électrique AC sera plus dangereux que le champ DC pour une même intensité.





Le postulat de départ est faux. Le courant continu est plus dangereux. Le seuil de fibrillation ventriculaire environ deux fois plus faible, l’effet Joule plus important, et il y a un effet plus marqué sur la perméabilisation des cellules.


Le 05/07/2020 à 06h 54

Vu qu’il a participé à la sape de l’hôpital public, on est à peu près sûrs que ça ne va pas s’arranger de ce côté là (et en même temps, qui a cru une seconde à la promesse de changer le cap sur ce sujet ?)

Le 05/07/2020 à 06h 48

Rien que sur le volant financier, ça doit pouvoir faire mal.

Le 03/07/2020 à 07h 29

Bon sang, mais c’est bien sûr !





Merci, une fois expliqué c’est évident.

Le 03/07/2020 à 07h 19

Oui, ça j’aurai deviné tout seul, je me doutais bien que ce n’était pas un truc pour broder les félins <img data-src=" />.



Il y a une fonctionnalité EncroTalk qui « Encrypts all Voice over IP (VoIP) conversations using the ZRTP protocol and transmits them over a closed loop network. »

Le 03/07/2020 à 07h 12







Tetedeiench a écrit :



d’un point de vue utilisateur lambda, c’est pas si déconnant !





Oui, mais là les utilisateurs n’étaient pas franchement lambda.


Le 03/07/2020 à 07h 11

Merci pour ce passionnant article !



Deux remarques :



Encrochat propose une fonction VOIP, mais il n’y a pas de microphone sur le terminal. Comment est-ce possible.





Mettre en place un système que ne sera utilisé que par des criminels, ça n’est pas très discret. Je suppose que c’était pour pouvoir facturer au long cours, mais du coup ça facilite énormément le travail des enquêteurs. Un criminel caché dans une foule d’utilisateurs légitimes, c’est quand même plus difficile à remarquer.

Le 04/07/2020 à 15h 18

Ça va crescendo cette semaine !

Le 03/07/2020 à 20h 01







David_L a écrit :



Si tu as un bon angle,





Il avait un bon angle étant jeune, mais tout se perd…


Le 01/07/2020 à 04h 55

L’infographiste qui a fait l’illustration sur Didymos a mal orthographié le nom <img data-src=" />.

Le 01/07/2020 à 04h 38

Tiens, les réseaux s’activent, on va pas tarder à voir arriver les bas du front par autocars entiers.



#whitelivesmatter <img data-src=" />

Le 29/06/2020 à 19h 29







Cumbalero a écrit :



Ce n’est certainement pas en déshumanisant les soins qu’on va améliorer quoi que ce soit.





Je ne réponds que pour ça, pour le reste la mauvaise foi est suffisamment flagrante.



L’auto-surveillance n’est en rien une déshumanisation des soins. Elle permet une meilleure prise en charge. Je pense que c’est une évidence pour tous les patients qui la pratiquent. Pour ce qui est de la télétransmission, je pense que tu te trompes. Pour reprendre l’exemple bien réel de la glycémie, le fait de recevoir le carnet glycémique dématérialisé (plus facilement exhaustif que le carnet manuscrit) permet de préparer la consultation avec toutes les informations en main, et donc de consacrer plus de temps au patient.


Le 29/06/2020 à 12h 35







jeje07bis a écrit :



Tu parlais de taux de graisse et là je te le dis clairement : sur une montre ou une balance : c’est complètement bidon





Tu te bases sur des études récentes ? La notion que j’avais, mais qui date un peu, c’est que la bio-impédance pied-pied ne fonctionnait pas trop mal, à condition d’utiliser un modèle statistique adapté.


Le 26/06/2020 à 17h 39

Le fiable ne vient pas d’une erreur dans le recopiage, mais d’oublis de retranscription. Dans la pratique, certaines personnes ne pensent pas systématiquement à noter après la mesure. C’est pour ça que les glucomètres modernes ont une mémoire, les carnets de glycémie étant souvent plein de trous. Les balances connectées sont sans doute des gadgets pour la majorité des gens, et potentiellement un bon allié pour une petite minorité (et, manifestement, un bon déclencheur de débats stériles, ce que j’ignorais jusqu’alors).

Le 25/06/2020 à 21h 06







Cumbalero a écrit :



Ben non, Carbier en second, je dis simplement que dans mon expérience, ce n’est pas le cas. Comme c’est toi le professionnel, j’attends des précisions. Tu as certainement un article d’un code qui décrit ce qui doit être mentionné sur une ordonnance. Moi, ignare, je suis obligé de me référer à des articles de l’ordre des médecins qui à aucun endroit indique que la pathologie doit être mentionnée. Mais c’est toi le pro, c’est à toi que je demande.





Je n’ai pas dit qu’elle devait l’être, mais qu’elle pouvait l’être. C’est toi qui prétends que ce n’est jamais le cas (tu l’as même écrit en majuscule, je n’invente rien), pas moi qui prétend que ça l’est toujours.







Cumbalero a écrit :



Épistémologie, chapitre 1, cours 1. Donne-moi au moins un exemple d’un cygne noir.





Le premier truc qui me soit passé par la tête. J’espère qu’il n’est pas trop noir, ça serait mauvais signe. C’est une ordonnance type issue du premier résultat d’une recherche sur internet, pas une vraie ordonnance signée par un vrai diabétologue. J’espère que ça suffira (on est partis loin dans le HS là).







Cumbalero a écrit :



Mais bon, vu ta réponse “il y a des cas”… on va rester dans le flou alors je te demande des précisions, que je pose une question.







Je ne vois pas ce qui est flou. Je t’ai donné un exemple concret d’un cas ou la pesée n’est pas aussi compliquée que tu le prétendais.







Cumbalero a écrit :



Et donc tu as une application à citer qui est utilisée couramment, qui est reconnue par les autorités compétentes… Non.







J’ai bien précisé que je donnais un exemple fictif d’utilisation possible (et selon moi pertinente, mais c’est parfaitement subjectif) de balance connectée, je n’ai pas prétendu que c’était utilisé en pratique courante. Tu m’as répondu que c’était farfelu parce que les patients ne pouvaient pas se peser eux-même, et quand je te précise que c’est parfois le cas, tu me dis que c’est farfelu parce que personne n’utilise de balance connectée.



Je te laisse libre de penser qu’un papier et un crayon font aussi bien. Ce n’est peut-être pas l’avis des services de soin qui utilisent des appareils connectés (l’usage du spiromètre connecté que je prends en exemple dans un message précédent est, lui, bien réel).





Pour finir, je ne comprends même pas ta véhémence à ce sujet. L’auto-soin n’est jamais imposé au patient, mais proposé, et la finalité est l’amélioration de la qualité des soins et de la qualité de vie. Je ne vois pas en quoi c’est quelque chose qu’il faudrait combattre. L’usage des technologies de l’information pour améliorer et fiabiliser l’auto-soin est une tendance de fond (il me semble avoir donné quelques exemples, que je peux dévelloper), qui certes doit être encadrée pour préserver la confidentialité, mais je ne vois pas en quoi c’est foncièrement un mauvaise chose.


Le 25/06/2020 à 19h 59

J’ai honte, je vais me cacher dans la fosse !

Le 25/06/2020 à 19h 34







Cumbalero a écrit :



Je suis un ingénieur en informatique qui soigne sa mère depuis 6 ans, c’est ma seule qualification, je n’ai jamais prétendu autre chose. Et à chaque fois je ne fais qu’énoncer des faits tirés de mon expérience. Comme quand je dis que JAMAIS la pathologie n’est indiquée sur une ordonnance qui est le seul document liant les soignants “au quotidien” au service hospitalier en charge de sa pathologie (j’attends toujours que tu me montres le contraire).







Tu es ingénieur, et tu déduis que parce que dans un cas d’espèce la pathologie n’était pas notée sur les ordonnances, ça n’est jamais le cas. J’espère que tous les ingénieurs ne sont pas comme toi. Moi j’ai vu passer des centaines d’ordonnances sur lesquelles la pathologie du patient était indiquée, mais je ma garderais bien de dire qu’elle l’est toujours.







Cumbalero a écrit :



Je t’invite juste à relire et éventuellement reprendre l’exemple que tu as donné, et qui est délirant ou grotesque. Pépère, qu’il ait 20 ans ou 90 ans, ne saura produire une donnée pertinente si le chiffre donné par sa balance n’est pas mis en relation avec les entrants (sa consommation) et les sortants (ses excrétions). Quand ma mère était à l’hosto et qu’elle avait un suivi de son poids, on mesurait le volume de ses urines, on pesait ses selles, on comptait les bouteilles d’eau qu’on lui donnait, elle avait interdiction de boire ou manger ce qui ne venait pas des services hospitaliers sans le signaler. Et tu sais comment c’était traité? Une feuille au bout de son lit + une saisie dans le logiciel de l’hosto.







Là encore, tu utilise un argument d’autorité basé sur un exemple unique. Il y a des situations ou la prise de poids n’a pas besoin de tenir compte des entrées et des sorties. Dans le cas du suivi de l’état nutritionnel des insuffisants respiratoires par exemple, le fait de faire la pesée sur la même balance en sous-vêtements est suffisant (le faire à heure fixe est éventuellement pertinent à domicile).









Cumbalero a écrit :



Et là, tu me sors de ton chapeau un moyen permettant de se passer de tout ce protocole? Tu me permettras d’être sceptique. Est-ce qu’au moins cet exemple est réaliste? Tu connais des patients qui ont ce type de relation avec leur médecin?





Je te permets tout à fait d’être septique, c’est une attitude parfaitement saine. Mais oui, cet exemple est réaliste (voir supra pour les modalités de pesée ayant court dans le contexte de mon exemple). Ce qui se pratique à l’heure actuelle pour certains patients, c’est de se peser, de faire sa propre courbe de poids, et de contacter le pneumologue en cas de cassure. Mon exemple ne fait que remplacer une partie de l’action d’auto-soin par un automatisme, le patient n’a plus besoin de décider s’il doit appeler ou non (et éventuellement prendre la mauvaise décision). Mon chapeau n’était pas très profond. Je n’ai fait qu’appliquer l’évolution technologique de la spirométrie à domicile à la pesée à domicile, sans grande originalité.


Le 25/06/2020 à 18h 30

Si tu veux mettre tous les patients chroniques à l’hôpital 365 jours par ans, c’est encore pire que ce que je croyais.



Pour ce qui est du réalisme, je te laisse seul juge du haut de ta science infuse. En tout cas pépère* il est capable de faire sa spirométrie tout seul et d’envoyer le résultat à son pneumologue, mais ça doit être plus facile que de se peser au lever.





* pépère, il a éventuellement 20 ans, pas besoin d’avoir 90 ans pour être insuffisant respiratoire.



mais il va quand même en consultation à l’hôpital, au même rythme qu’avant l’invention du spiromètre connecté. Il est juste mieux suivi qu’avant, avec une détection plus précoce des exacerbations.





Bref, j’arrête là les frais, parce que tu vas encore me dire que je n’y connais rien, comme à chaque fois qu’il est question de santé dans les commentaires.

Le 25/06/2020 à 17h 52

Je t’invente un exemple tiré de mon chapeau, puisque tu sembles manquer cruellement d’imagination. Un insuffisant respiratoire à un stade avancé de sa maladie pulmonaire peut perdre insidieusement du poids en phase de surinfection. Détecter précocement cette perte de poids pourrait permettre de réagir plus vite, donc de diminuer l’impact de l’exacerbation sur la qualité de vie du patient. Vu que c’est un exemple plus ou moins fictif, je n’ai pas la fréquence optimale de prise de mesure.



Il existe déjà des spiromètres connectés, des tensiomètres connectés, des saturomètres connectés… Le poids étant une donnée médicale de base, je ne vois pas ce qui vous choque dans la balance connectée.

Le 25/06/2020 à 17h 13

Avoir un suivi de poids précis, fiable et régulier peut être utile à certaines personnes et pas à d’autres. Et si c’est pas une balance, ça peut être un saturomètre, un tensiomètre, un glucomètre*, un tapis de marche… Les capteurs connectés offrent un gros potentiel d’amélioration du suivi des pathologies chroniques (et aussi un gros potentiel d’abus, bien évidemment).



Il peut être enrichissant de sortir de temps en temps de la posture « je n’en ai pas besoin donc les gens qui l’utilisent sont des pigeons ». Nous sommes tous différents, avec des besoins différents.







* la seule chose qui empêche la généralisation de la remontée automatique des glycémies directement vers les diabétologues, ce qui serait un grand pas vers l’amélioration de la prise en charge, c’est la disparité des règlementations et le retard dans la mise en place des dossiers médicaux numériques. Au niveau de la mesure, tout est prêt.

Le 29/06/2020 à 17h 51

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Le 29/06/2020 à 17h 51







yvan a écrit :



Parce que je doute que des amendes changent quoi que ce soit. De base pas grand monde ne peut encaisser 30000 euros d’amende.





J’imagine qu’en plus le remboursement des dommages ne doit pas être négligeable.



Non, ce qui serait bien comme peine complémentaire, ça serait de leur faire tirer de la fibre <img data-src=" />.


Le 29/06/2020 à 09h 33

Rappelons pour la millième fois que la liberté d’expression, aux USA, signifie qu’on peut sortir dans la rue et crier à peu près n’importe quoi sans être inquiété par la justice. Ça ne signifie pas que Facebook (ou le n’importe quel journal américain) a l’obligation de publier tout ce qu’on lui soumet. La liberté d’entreprendre signifie que Facebook mène son commerce comme il l’entend, dans le respect des lois en vigueur. Facebook peut donc modérer ou non n’importe quel contenu sans enfreindre la loi. Ses clients sont libres de ne pas acheter ses espaces publicitaires, avec ou sans bonne raison.

Le 26/06/2020 à 18h 17

Là, c’est même une popcorne…

Le 26/06/2020 à 05h 53

Tout le monde n’est pas de ton avis. Mais l’Histoire est bien partie pour te donner raison, en France en tout cas.

Le 25/06/2020 à 16h 20







fofo9012 a écrit :



on est sous linux, tout a toujours été disponible en 64b





À part Steam <img data-src=" /> .


Le 22/06/2020 à 18h 51

Ça n’altère en rien la potion !

Le 20/06/2020 à 06h 44

Si maintenant il faut prendre du recul et regarder le passé pour comprendre le présent, on n’est pas sortis de l’auberge !

Le 20/06/2020 à 06h 40

Je n’ai pas du tout la compétence pour comprendre comment ça fonctionne, mais je vois bien l’intérêt du truc. Pouvoir en quelque clics construire puis détruire une infrastructure de traitement de données en respectant les obligation légales ne me semble pas du tout un gadget.

Le 20/06/2020 à 06h 32

C’est une fonctionnalité sympa pour qui veut personnalisé son identité en ligne sans mettre les mains dans le cambouis. J’ai mes domaines chez Gandi, et je n’avais pas vu que ça existait (je n’en ai pas l’usage, donc je n’ai pas cherché non plus).





Je confesse que moi aussi j’ai cru que c’était une fonctionnalité magique du DNS, jusqu’à ce que David nous explique la tambouille dans le paragraphe Comprendre le résultat.

Le 19/06/2020 à 16h 05

JMM a encore frappé !



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Le 18/06/2020 à 19h 02

Vu qu’il semble établi qu’elle a les portugaises ensablées, c’est bien probable.

Le 18/06/2020 à 18h 30

Quel honte pour tous les godillots qui ont voté cette loi ridicule, et pour les ministres qui l’ont portée à bout de bras ! Et ça prétend nous donner des leçons…

Le 16/06/2020 à 14h 18

Ça tombe bien, le sujet de la russophobie a été abordé dans le numéro de mai du Diplo, ça fait moins de boulot pour NXI.

Le 15/06/2020 à 16h 53

Ça tombe bien, c’est le cas. La question ne se pose que pour les cookies de tracking et de publicité. Les cookies techniques ne sont pas concernés (7e paragraphe de la brève).

Le 14/06/2020 à 18h 12

Ce sont les demandes de l’UFC. Elles n’ont pas été acceptées.

Le 14/06/2020 à 09h 24

Ça serait petit joueur. La situation, c’est plus :







  • L’équipe est financée par de l’argent public

  • Elsevier est payé avec de l’argent public pour publier les résultats

  • Les relecteurs sont payés avec de l’argent public pour travailler pour Elsevier

  • Elsevier facture l’accès (y compris aux chercheurs du secteur public)









    Le tout avec des tarifs exhorbitants.

Le 13/06/2020 à 16h 38

Les “gros” respirateurs savent travailler avec des pressions aussi faibles que les “petits”. Ils faut se méfier des articles de presse qui mélangent un peu tout.