Next est un service de presse en ligne, animé par une rédaction indépendante, dont la mission est d’éclairer l’actualité générale sous l’angle du numérique.
Né au tournant des années 2000, Next se donne pour mission de découvrir, comprendre, analyser et investiguer la façon dont le numérique et les technologies de l’information influencent et transforment la société.
Notre rédaction est composée de journalistes qui, tous - chacun, chacune, à sa façon - ont développé une connaissance experte des technologies et des problématiques qui sous-tendent notre ligne éditoriale. Notre modèle économique repose aujourd’hui sur les abonnements souscrits par nos lecteurs. C’est, pour l’équipe comme pour les dizaines de milliers d’internautes qui consultent chaque jour notre média, la garantie d’une information indépendante, équilibrée et vérifiée.
Du fait de ce choix structurant, Next n’affiche pas la moindre publicité, n’utilise aucun outil de suivi ou de ciblage publicitaire et se protège de toutes les dérives liées à la recherche d’audience en volumes ou à l’envoi de trafic vers des sites marchands. Loin du buzz ou des communications tapageuses, ce sont notre mission d’information générale et votre intérêt qui nous guident dans nos choix de sujets, d’angles et d’interlocuteurs. Depuis plus de vingt ans, Next reste ainsi fidèle à sa devise historique : « Si tu ne sais pas, demande ; si tu sais, partage ! »
Fondé en 2000 et professionnalisé à partir de 2003 sous sa forme historique, Next, notre média autrefois connu sous les noms de INpact Hardware, PC INpact et Next INpact, a connu de nombreuses vies et de multiples difficultés qui n’ont pu être surmontées qu’avec le soutien d’une communauté de lecteurs aussi fidèles qu’exigeants. Depuis septembre 2023, Next bénéficie du soutien d’un nouvel actionnaire majoritaire : oui.do, holding de moji, un opérateur d'infrastructure et de services IT & télécoms pour entreprises.
Cette reprise, les chantiers techniques qui ont suivi et les synergies qui ont émergé entre Next et moji permettent aujourd’hui aux sept membres de la rédaction de se concentrer exclusivement sur leur mission d’information, d’analyse et d’éclairage. Avec rigueur et honnêteté, mais pas sans une once de légèreté ou de second degré. Après tout, nous sommes probablement le seul média en ligne à consonance tech au monde à pouvoir nous targuer d’employer à plein temps un dessinateur de presse…
Sébastien Gavois (rédacteur en chef)
« Je suis arrivé chez Next il y a maintenant 15 ans, avec quelques piges sur le hardware pour commencer, mon sujet de prédilection. J’ai grandi avec l’évolution de l’informatique et du numérique de la bidouille des premiers 8086, aux dernières générations de CPU et GPU, c’est une longue histoire d’amour. J’ai aussi connu et vécu la création et la formidable évolution d’Internet, le début du dégroupage, l’arrivée d’un quatrième opérateur, les folles évolutions du stockage… IWH comme disent les anciens d’HFR !
Ma formation scientifique (maitrise de mathématiques pures) me permet de bien comprendre les algorithmes de chiffrement (et donc toute la cybersécurité) ainsi que les évolutions technologiques, quantique en tête.
Sur Next, j’ai élargi mes horizons au fil des années, affuté mon esprit critique et surtout côtoyé des journalistes qui m’ont énormément appris. J’ai toujours eu le bonheur d’avoir la plus grande liberté de ton et de sujets, mais aussi maintenant la lourde tâche de contribuer à maintenir cette ligne.
Et je continue encore et toujours à apprendre. Quel que soit le sujet, on trouve toujours sur Next des lecteurs avec de meilleures connaissances que nous ; c’est à la fois un défis et un honneur de les compter parmi nous, de lire leurs commentaires et d’échanger avec eux.
Next ce n’est pas une personne, ce n’est pas juste une rédaction, c’est une philosophie, un état d’esprit. C’est même plus encore, c’est une communauté qui s’aime, se déchire, se retrouve… bref une communauté vivante pour comprendre le numérique et s’approprier les connaissances nécessaires pour en décrypter les enjeux, dont les conséquences rayonnent dans tous les domaines de la vie quotidienne. »
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Mathilde Saliou
« Produit de la dernière génération à avoir grandi sans (trop) d’internet, ni de smartphone, les innovations technologiques que j’ai découvertes à l’adolescence m’ont tellement fascinée que je me suis spécialisée dans le numérique dès mes premières piges, en 2014. Formée à Sciences Po, j’ai développé un tropisme pour les enjeux sociopolitiques de la tech, que j’ai traités pour des médias tantôt généralistes (RFI, 20 Minutes, The Guardian), tantôt spécialisés (mind Fintech… ou Next). En 2023, j’ai publié mon premier livre : Technoféminisme, comment le numérique aggrave les inégalités (Grasset). »
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Vincent Hermann
« Journaliste depuis 20 ans, j’ai fait partie des premiers membres de Next, à l’époque PC INpact. Fasciné par le numérique depuis que mon père a reçu un ZX80, j’ai désossé et assemblé une multitude de PC.
J’ai un goût particulier pour le logiciel, la cybersécurité, tout ce qui touche aux interfaces et plus généralement à la manière dont l’information est présentée et consommée.
Formé dans les sciences et l’administration réseau, l’apprentissage est resté continu chez Next, avec toujours cette prise de hauteur qui nous caractérise. Je suis également le secrétaire de rédaction, faisant régner une terreur grammaticale. Mais ne croyez pas trop les racontars. »
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Martin Clavey
« Journaliste scientifique allant fouiner autant dans les articles des chercheuses et chercheurs en intelligence artificielle qu’en humanités numériques en passant par l'étude des logiciels et l'astronomie. Je passe aussi pas mal de temps à essayer de comprendre les politiques et lois qui concernent la recherche et le numérique. Je me penche notamment sur les politiques d’« open » science, access, source, data, whatever. J'ai commencé le journalisme en 2010 en intégrant la rédaction d'OWNI.fr. J'ai ensuite travaillé pour diverses rédactions en tant que pigiste jusqu'à intégrer celle de Next fin 2022 (à l’époque Next INpact) pour poursuivre l'analyse au quotidien de la vie du numérique ».
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Jean-Marc Manach
Journaliste d'investigation sur Internet, en mode OSINT et fact-checking, depuis 1999. A écrit pour ZDNet.fr, Transfert.net, InternetActu.net, LeMonde.fr, OWNI.fr, Arrêt sur images, le Canard Enchaîné, l'hebdo Vendredi, et Next depuis 2019.
Il a aussi beaucoup travaillé avec WikiLeaks, été rédac' chef d'une émission de télévision de vulgarisation des internets (Le Vinvinteur), chroniqueur pour L'autre JT sur France 4, animateur du 14h42 de PCInpact et Arrêt sur images, co-écrit un documentaire pour Arte (Une contre-histoire de l'Internet) et un Cash Investigation sur le « Business de la peur ».
Il a également écrit un livre (La vie privée, un problème de vieux cons ?), une BD (Grandes oreilles et bras cassés) et un ebook (Au pays de Candy) au sujet d'une PME française, Amesys, qui avait conçu et vendu un système de surveillance de masse pour Abdallah Senoussi, beau-frère et chef du service de renseignements militaires de Mouammar Kadhafi.
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Flock
« Dessinateur de presse, illustrateur et dessinateur BD depuis 2006 aussi bien sur internet que dans la presse papier. J’ai contribué à de nombreux journaux, tels Psikopat Bandes dessinées, Fluide Glacial, L’Echo des Savanes, Zélium…
C’est sur Next que se situe le cœur de mon office : à coup d’humour noir et de dérision sur les illustrations d’articles ou par le biais de ma rubrique ».
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Alexandre Laurent (directeur de la rédaction)
« Journaliste depuis plus de vingt ans, j'ai toujours officié autour des sujets liés à la tech, à l'innovation et à l'économie, avec l'ambition de découvrir, comprendre, analyser puis vulgariser les différentes composantes d'un monde en pleine transformation. Après avoir piloté plusieurs rédactions et géré des enjeux stratégiques très divers, dans des médias allant du site d'info tech grand public à très fort trafic aux médias de niche B2B sur abonnement, je trouve, chez Next, un projet dont l'ambition touche à l'épure : structurer un média capable de délivrer chaque jour la meilleure info tech possible. »
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Ferd (lecteur assidu)
« Lecteur de Next depuis 2008, contributeur occasionnel de l'espace commentaires depuis la reprise, et entrepreneur le reste du temps dans le groupe oui.do, spécialisé dans les technologies de l'information à destination des entreprises.
Nous avons racheté Next INpact en Octobre 2023 en l'extirpant in extremis d'un dépôt de bilan annoncé, et avons réinvesti dans le nouveau Next pour l'amener vers toujours plus d'excellence journalistique en toute éthique, de succès d'audience et de gloire numérique internationale.
Maintenant que c'est fait, il ne nous reste plus qu'à atteindre l'équilibre financier pour rembourser le sourire que nous avons emprunté à notre banquier ».
(par Jean-Marc Manach)
C'est l'histoire d'une page perso lancée par un passionné, et qui est depuis devenue le site d'information de référence pour ce qui est des questions liées au Net en particulier (& entre autres). À défaut de revenir sur l'ensemble cette saga, permettez-moi de revenir sur ses principales étapes.
INpact Hardware a été créé par Christophe Neau (Teuf) un jour de juillet 2000, sous la forme d'une "page perso", mais n'a commencé à être archivé par la Wayback Machine qu'à partir de février 2001.
Nil Sanyas commence à y écrire en décembre 2001, David Legrand en juin 2002. Le 5 mai 2003, INpact-Hardware devenait une SARL de presse, changeait de nom pour PC INpact, et arborait un nouveau look.
En 2005 arrivent Marc Rees et Vincent Hermann, qui avait déjà commencé à y contribuer bénévolement auparavant. À l'époque, les brèves sont courtes, et PC Inpact peut en pondre plusieurs dizaines par jour. Ce qui n'empêche pas Yahoo! de les reprendre afin d'étoffer son contenu d'Actualités Multimédia, aux côtés de références telles que Reuters, AFP, 01Net et ZDNet ("Puisque que Vincent_H, Bruno_C et Marc Rees font parfois quelques news INtéressantes voire décalées", dixit David).
Je passe les détails des nombreuses mises à jour. En septembre 2009, Teuf annonce des difficultés financières suite à des déréférencements Google, et 3 licenciements, mais également l'arrivée, un an après le lancement d’Arrêt sur images et de Mediapart, de comptes premium, afin de permettre à la communauté de financer PC Inpact, et d'effacer les publicités.
En 2010, David Legrand qualifie Sébastien Gavois de « pire babe du Computex ».
La V5 est lancée en octobre 2011, PC Inpact annonce être bénéficiaire en 2012, avec... 1 000 abonnés environ, ce qui ne lui suffit pas à être rentable. En 2013, l'équipe explique que « 30 000 à 35 000 abonnés à 25 € par an suffiraient à faire vivre PC INpact ».
Juillet 2013 : PC Inpact dénombre près de 2 500 abonnés (soit 9,9 % de la jauge escomptée) et annonce opter pour du contenu en priorité réservé à ses abonnés (pendant 1 mois).
Septembre 2013, NextInpact affiche près de 2 800 abonnés, et annonce le lancement du #14h42, une émission télé que j'eus l'heur de présenter jusqu'en avril 2015, en partenariat avec Arrêts sur images.
Le 1er avril 2014, PC Inpact annonce la nomination de Jérémie Zimmermann à la tête de la Hadopi, mais également son nouveau nom (de domaine) : Next INpact, parce que le site, depuis longtemps, parlait de beaucoup d'autres choses que des seuls PC. La Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) venait en outre de lui accorder le statut de service de presse en ligne. Le site compte 3 500 abonnés.
En février 2015, Next INpact dénombre plus de 4 400 abonnés ou membres Premium, & travaille au lancement de La presse libre, un portail visant à permettre de bénéficier de réductions pour ceux qui s'abonneraient à plusieurs médias indépendants.
En juillet 2015, Next INpact dénombre près de 5 700 abonnés, annonce un retour aux bénéfices en 2014, le recrutement de Guénaël Pépin et de nouveaux développeurs.
Le 1er avril 2017, Next INpact frôle les 6 700 abonnés, annonce une version papier pour fêter ses 15 ans. Dans la foulée, Next lance #LeBrief, sa lettre d'information quotidienne sur l'actu numérique en accès libre, annonce que Flock débarque, avec une chronique dessinée hebdo financée par les abonnés, et repense son modèle économique avec des contenus majoritairement réservés aux abonnés, pour un mois maximum.
Le 12 avril, Next INpact, qui a franchi le cap des 7 000 abonnés, répond à ses lecteurs qu'ils sont 60 à 70 % à bloquer les publicités, & que ce nouvel équilibre financier repose sur trois piliers :
- Les abonnements et les dons défiscalisés
- Des formats publicitaires raisonnables et sans tracking
- Les développements assurés par son équipe technique pour des tiers.
En décembre 2018, Next INpact, qui a dépassé le cap des 8 000 abonnés, relance INpact Hardware.
En septembre 2019, La Correspondance de la presse annonce mon recrutement (en me présentant comme un "journaliste d'investigation et ancien de France Télévisions"), que Next INpact vise les 20 000 abonnés et que Qwant "lui a déjà versé 50 000 euros". Pour le coup, c'est faux, le PDG Qwant ayant mené Christophe Neau en bateau, avant qu'il ne me menace de mort suite à mes enquêtes. Une "pige" qui coûtera à Next INpact entre 30 et 40 000 €, que Qwant refusa de lui verser. Ce que Teuf commenta avec un SMS expliquant que "nous étions le Mediapart des nouvelles technologies" et que "l'information est prioritaire sur le business".
En Janvier 2022, David Legrand quitte la rédaction. En juillet, Christophe Neau annonce que "Next INpact est en réel danger de mort". Dans la foulée, la communauté lui envoie 120 000 euros de dons et d'abonnements, "de quoi nous mettre à l'abri durant plusieurs mois". En septembre, Marc Rees annonce qu'il a été débauché par L'Informé, La Presse Libre ferme définitivement ses portes.
Le soutien (énorme, encore merci !) dont Next INpact a fait l'objet suite à l'annonce de ses difficultés financières lui permet de recruter Mathilde Saliou (une femme, enfin !), puis Martin Clavey, et donc de rebondir... mais pas suffisamment. En juin 2023, Christophe Neau déclare que "Next INpact vit ses dernières semaines… sauf miracle". Puis, en septembre, qu'il revend ses parts à Ferdinand, par l'intermédiaire du groupe IT et télécoms piloté par ce dernier, au sein duquel figure l'opérateur B2B moji.
Sans trahir de secret, notre première rencontre avec lui fut... renversante : Ferd, en tant que lecteur, ne peut se résoudre à voir Next INpact disparaître. Il affiche non seulement l'intention de sauver le navire, mais aussi et surtout de le remettre à flots en développant notre média et sa rédaction. Avec l'objectif de franchir le plafond de verre auquel ils sont confrontés. Et ainsi d'assurer que Next continue à être le média de référence du Web francophone en matière de tech, de numérique et d'enjeux associés... et même plus, si affinités !