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fred42

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Bio

Je n'ai rien à cacher, mais ce n'est pas une raison pour m'exposer.

Le 42 n'est ni mon âge, ni mon année de naissance, ni mon département.

17635 commentaires

Aujourd'hui à 00h 06

J'ai du mal à voir comment le fait d'avoir utilisé ces morceaux de texte qui ne veulent rien dire ,et donc pas copyrithables à mon avis, va prouver que le texte que l'on veut protéger et qui lui est bien copyrigthable a lui aussi été intégré dans l'apprentissage de l'IA.

Hier à 13h 22

tu considères qu'ils ont perdu d'avance

J'avais écrit :
L'expérimentation devait se faire ... Pendant les JO.
L'audience de fond, susceptible d'interdire l'expérimentation, se tiendra ... Après les JO.

Alors je réexplique :
La mairie de Paris a fait procédure pour empêcher l'expérimentation, pas recevoir des dédommagements.
Que la procédure soit gagnée ou perdue n'a que peu d'intérêt dès lors que l'expérimentation aura été malgré tout menée. Dès lors, c'est de la mauvaise gestion que de continuer de dépenser l'argent des contribuables en procédure : quel serait le gain si ce n'est vraiment d'avoir le droit de dire "ah ben on avait raison c'est nous les meilleurs !"

Errare humanum est, perseverare diabolicum ...

La mairie de Paris a fait procédure pour empêcher l'expérimentation


Je pense que c'est là que tu te trompes. Elle a fait la procédure sur le fond pour faire de la politique. Elle montre ainsi qu'elle est contre ces taxis volants.
La procédure en référé, elle a été faite pour essayer d'empêcher l’expérimentation.

Le 25/07/2024 à 09h 52

Dis toi, qu'après, tu seras tranquille pour 100 ans ! :8

Le 24/07/2024 à 17h 13

Si vous voulez des infos sur les raisons du rejet du référé, lisez l'article de Libé en lien. Elles y sont.

Hier à 10h 07

Sur le site de l’Assemblée nationale, quand tu affiches la liste des députés par groupe, il y un groupe NFP avec ceux de LFI et des communistes, un groupe écolo et un groupe socialiste. Que te faut-il de plus ?

J'avais bien suivi ton lien et je maintiens ce que j'ai dit.
Les communistes sont dans un quatrième groupe : Gauche Démocrate et Républicaine. Ils tenaient à être dans un groupe différent de LFI (alors qu'ils sont 8 communistes et qu'il faut être 10 pour faire un groupe). Tu peux voir sa composition actuelle sur Wikipédia. Ils se sont donc alliés essentiellement avec des partis d'outre mer, plus un député du Val-d'Oise qu'ils soutenaient.

Quant au groupe LFI-NFP, il n'y a pas de communistes comme tu peux le voir sur Wikipédia.

Ils ont juste remplacé NUPES par NFP entre 2022 et 2024 comme on peut le voir toujours sur Wikipédia.

Le 25/07/2024 à 23h 21

Apparemment : c'est noir sur blanc sur le site de l'Assemblée nationale, cf. le lien que j'ai fourni.

Je pense que tu surinterprètes ce que tu lis. Seul LFI a mis NFP dans le nom de son groupe et ça se retrouve sur le site de l'AN. Si le PS et les écologistes ne faisaient plus partie du NFP, on en aurait entendu parler un peu partout.

Le 25/07/2024 à 20h 23

Sur les bulletins de vote, il était écrit NFP, c'est tout, sur les bulletins RN, c'était écrit Bardella, qui n'était pas candidat.

Ils auraient écrit Mélenchon à la place de NFP, ils auraient eu moins de voix. :fumer:

Sinon, tu peux lire le reste de la discussion avant de continuer à commenter : tu y verras que le NFP n'est pas un parti, ni un groupe de l'AN ni même un intergroupe. Mon commentaire reposait là-dessus.

Le 25/07/2024 à 14h 20

Oui et? Il m'arrive parfois de me demander si des personnes nous ayant si bien fait rire dans un passé pas si lointain ne seraient pas actuellement mise au bûcher par le crétinisme profond des réseaux associaux:
https://compagnieaffable.com/2017/08/11/femme-definition-du-dictionnaire-superflu-de-pierre-desproges/

Desproges est toujours un plaisir à lire. Mais, attention, il ne faut pas le prendre au premier degré. En fait, il se moque ici bien plus de l'homme que de la femme.

Tandis que le commentaire ici était déplacé. Un homme qui ne sourit pas sur ses photos n'aurait pas posé de problème : au contraire, cela aurait signe de sérieux ce qui est bien vu en politique.

Le 24/07/2024 à 16h 39

Ta source me semble mauvaise. Elle pointe vers une page différente de celle qui est finalement créée et qui elle n'existe que depuis hier à 19h03.
La différence entre les 2 URL est la majuscule à Castets sur la vraie page. La tentative de création de la page sans majuscule au nom était postérieure : 19h42. La création de cette page alors qu'il y avait discussion sur la première page a été bloquée ce qui me semble logique.

Donc, sauf si tu peux me montrer une création de page plus ancienne qu'hier pour cette personne, ton affirmation me semble fausse.

Le 24/07/2024 à 16h 26

En 1997, la gauche plurielle cela te dit quelque chose ?

J'aime ton cours sur la constitution: personne ne nie que c'est le président qui nomme le 1er ministre, mais avant cette nomination, il y avait un entretien avec le ou les partis majoritaires pour s'accorder sur un nom.

Tu sais, la différence subtile entre la lettre et l'esprit de la loi (ou de la constitution).

Il ne t'a pas échappé que nous vivions une période extraordinaire, dans le sens où la Ve République n'a jamais connu cette configuration à l'Assemblée Nationale.

Donc à moins de nommer un 1er ministre et un gouvernement qui sera démis à la 1ère motion de censure, il va bien falloir que le président s'appuie sur les propositions des uns et des autres.

personne ne nie que c'est le président qui nomme le 1er ministre, mais avant cette nomination, il y avait un entretien avec le ou les partis majoritaires pour s'accorder sur un nom.


Et bien si, toi :
Conclusion c'est au RN qu'il convient de proposer le nom d'un nouveau premier ministre.


Tu aurais pu dire : le Président doit s'entretenir avec le RN pour s'accorder sur un nom, mais tu n'as pas dit cela.

Je suis d'accord avec toi sur la période qui sort de l'ordinaire pour la Vềme République. On n'a jamais eu 3 blocs importants qui s'opposent avec en plus un quatrième plus petit (les LR) qui peuvent faire changer un peu les positions. Le Président joue sur ce dernier point, mais il l'a redit hier, il cherche un truc impossible : une coalition stable.

Pour la Gauche plurielle, il faudrait expliquer ce que tu veux en tirer, je ne comprends pas. Par contre, il y avait plusieurs différences avec aujourd'hui : cette gauche avait une majorité nette à l'AN (319/577), Jospin a été nommé dès le lendemain premier ministre parce qu'il était le premier secrétaire du parti socialiste qui était lui-même nettement majoritaire (242) dans cette coalition.

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par :
il va bien falloir que le président s'appuie sur les propositions des uns et des autres.


Les propositions de quoi ? De programmes, de premier ministre, d'autre chose ?

Aujourd'hui, il cherche un truc impossible à atteindre : une coalition de LR à la gauche hors LFI. Je te le dis, on est mal barré, d'autant plus que le NFP ne veut pas non plus s'allier plus largement quitte à renoncer à une partie de son programme.

Si personne ne change de position, on va battre le record de la Belgique sur l'absence de gouvernement, mais ça sera plus préjudiciable pour la France parce que l'on n'est pas un état fédéral avec des entités avec une certaine autonomie en dessous.

Le 24/07/2024 à 16h 02

Il y a eu le même problème avec Alice Recoque qui avait une forte notoriété dans son milieu professionnel, mais pas dans les revues People, il faut bien l'admettre. Bizarrement ça gêne moins quand c'est un homme.

Et, quand on voit le parcours de Castets, on se dit que l'on consacrer une page Wikipédia ne nuit nullement à l'encyclopédie, où il y a des tas de pages, notamment sur des individus masculins, qui ne lui arrivent pas à la cheville.

Rappelons que Wikipédia n'est pas un truc "People" qui ne devraient accueillir que des célébrités.

Je ne nie pas le fait qu'elle ait sa place dans Wikipédia, je nie l'argument utilisé "elle est déjà connue". Avant hier soir, personne n'avait envisagé de lui consacrer une page malgré sa notoriété utilisée en argument.

Merci de ne pas introduire un aspect genre où je n'en ai pas mis. Ça aurait été un homme déjà connu mais sans page Wikipédia, j'aurais dit exactement la même chose.

Le 24/07/2024 à 13h 21

Sur mon Larousse 2011 : parti = "association de personnes constituées en vu d'une association politique." Le NFP correspond exactement à cette définition, d'autant qu'il y a eu qu'un bulletin de vote NFP possible pour les électeurs, sans nuances possibles. Le résultat officiel des élections est très clair d'un point de vue administratif et regroupe le NFP comme une seule entité. Vous niez le résultat officiel des élections et propagez des fausses nouvelles.

Larousse en ligne :
Organisation structurée dont les membres mènent une action collective dans la société aux fins de réaliser un programme politique : Les partis représentés au Parlement. Un régime de parti unique.


On est bien d'accord qu'il y a plusieurs partis représentés au Parlement dans la coalition du NFP ? LFI, PC, PS, Les Écologistes (EELV), ça fait 4 partis et je ne compte pas les partis d'outremer qui sont souvent différents mais qui se rattachent à un autre parti pour former un groupe.

Je ne propage pas de fausse nouvelle, c'est un fait : le Président a dit exactement la même chose que moi hier.
C'est vous qui utilisez de mauvais mots et qui ne le reconnaissez pas. En utilisant le mot entité, vous êtes plus dans le vrai, mais ce n'est pas un terme utilisé à l'Assemblée Nationale.

Les 2 entités reconnues par celle-ci sont les groupes et les intergroupes. Le NFP n'est ni l'un ni l'autre.

Je ne nie pas le résultat des élections, je dis juste que vous utilisez de mauvais termes. Et, c'est très important d'utiliser les bons termes pour ne pas propager de fausses nouvelles, justement.

Sur le fond, aucune coalition prévisible actuellement (NFP, Ensemble pour la république + LR(+ RIOT ?), RN+LR de Ciotti) n'a la majorité et tombera probablement à la première motion de censure. C'est tout le problème pour le Président pour nommer un premier ministre, mais tant pis pour lui, c'est lui qui a créé cette situation.

Le 24/07/2024 à 13h 04

Conclusion c'est au RN qu'il convient de proposer le nom d'un nouveau premier ministre.

A non c'est vrai, le RN est une victime et seule une coalition pourra y arriver: on retourne au point de départ de cette conversation.

Petit rappel de la Constitution : c'est le Président de la République qui nomme le Premier Ministre. Ce ne sont pas les partis ou autres coalitions qui le proposent. Ta conclusion est donc erronée.

Et aujourd'hui, le Président fait tout pour qu'il y ait un rassemblement large hors RN et LFI pour que le gouvernement ait une majorité.

Comme les membres du NFP non LFI ne veulent pas en entendre parler (pour le moment), c'est mal parti. D'où l'utilisation des JO pour repousser la nomination, mais c'est une connerie, comme l'était la dissolution à ce moment-là.

Moi, à sa place (:D), j'aurai nommé très rapidement quelqu'un issu du NFP et convoqué une session extraordinaire. Le gouvernement serait tombé à la première motion de censure, ce qui pouvait être très rapide. Faire une large coalition aurait été plus facile après. Là, on va perdre du temps et ça va être le bordel pour voter un budget car s'il nomme un ministre qui s'appuie ensuite sur Ensemble pour la république et les LR à l'AN, ce gouvernement risque bien d'être censuré au premier vote du budget, donc au pire moment.

Le 24/07/2024 à 12h 48

Il a raison. Tu parles de parti politique, le NFP n'en est pas un, c'est une coalition de partis.
Le parti vainqueur en nombre, c'est le RN. Si on parle de coalition, c'est effectivement le NFP le vainqueur.

En terme de coalition, je ne suis pas sûr que le NFP soit le vainqueur : l'élection de la Présidente de l'AN a émontré qu'ils n'étaient pas majoritaire. Il y a eu une coalition (au moins temporaire, mais qui à mon avis va durer : on parle de plus en plus de pacte législatif en particulier côté LR) contre eux.

Ils sont majoritaires (toujours une majorité relative) en tant qu'intergroupe mais je ne suis pas sûr qu'ils aient déclarer en être un alors que c'était le cas pour la NUPES en 2022.
Édit : Confirmation qu'il n'y a pas d'intergroupe NFP :
Nous n’avons pas reconstitué la Nupes. Il n’y a pas d’intergroupe par exemple, les présidents se voyant en tant que de besoin.

Le 24/07/2024 à 12h 41

NFP n'est pas un parti mais un ensemble de partis, une coalition pour reprendre le terme utilisé par Le Monde.
Ce n'est même pas un groupe politique au sens de l'Assemblée Nationale mais un intergroupe.

Le président a d'ailleurs rappelé le point que je soulevais hier lors de son interview.

Édit : NFP n'est pas un intergroupe (voir mon autre commentaire plus haut pour la source).

Le 24/07/2024 à 12h 12

Le parti majoritaire (majorité relative) de l'Assemblée Nationale est le Rassemblement National. C'est lui qui a le plus de députés.

Le 24/07/2024 à 11h 38

Sauf que la personne est déjà connue : énarque, co créatrice d'une association de défense des services publiques ("Nos Services Publics" de mémoire). Donc, non, Lucie CASTETS est tout sauf une inconnue.

Sa notoriété passée (avant sa mise en avant d'hier soir) n'avait pas suffit à ce qu'elle ait une page. Ton argument ne tient donc pas trop la route.

Le 24/07/2024 à 11h 16

On ne "mérite" pas une page sur Wikipédia. C'est un site d'information, c'est tout... mais il semble que ce ne soit plus le cas en effet

C'est un site d'information


Non.

Hier à 09h 41

L'Irlande est un paradis fiscal pour tous les GAFAM, grâce à leur politique de dumping sur l'impôt sur les sociétés.
Du coup, fort logiquement, ils localisent leurs activités là-bas, et refacturent à leurs entités européennes en ne laissant le bénéfice qu'au strict minimum dans les autres pays de l'UE.
Pour que ce soit moins "grillé" vis-à-vis des juridictions fiscales, ils foutent tous leurs services en Irlande, call center, ingés, et quand c'est possible, datacentres.

L'Irlande a une politique qui va à l'encontre de l'intérêt collectif de l'UE, et ça paye pour eux, très bien d'ailleurs, ils sont un des états qui génèrent le plus de PIB par habitant, alors qu'ils n'avaient pas beaucoup d'atouts dans leur jeu il y a 40 ans.
Cool pour eux, mais entièrement contraire à l'intérêt général, qui est de taxer la richesse là où elle est produite, et à un taux compatible avec une société bien financée.
Si la dette française se creuse un peu plus tous les ans, c'est un peu grâce à l'Irlande quoi.

N'oubliez pas de fêter la Saint Patrick le 17 Mars prochain.

N'oubliez pas de fêter la Saint Patrick le 17 Mars prochain.


:kimouss:

Le 25/07/2024 à 17h 41

Elle va répondre qu'il faut éteindre les serveurs et s'auto-saborder. :D

Le 25/07/2024 à 17h 10

Pour ceux qui comme moi ne connaissent pas EirGrid, c'est l'équivalent de RTE en France.

Le 25/07/2024 à 17h 39

La redirection se fait sur le GET. J'ai fait un wget de la page pour en voir le code source et j'ai été redirigé directement.

Je pense qu'ils s'appuient quand même sur le user agent.
En l'ajoutant à mon wget, je ne suis pas redirigé.
J'ai utilisé :

Mozilla/5.0 (Macintosh; Intel Mac OS X 14_5) AppleWebKit/605.1.15 (KHTML, like Gecko) Version/17.5 Safari/605.1.15

que j'ai trouvé en ligne.
J'ai ensuite un index.html difficile à lire (au moins pour moi) mais qui semble pouvoir dire lui aussi que ce n'est pas supporté (je trouve la chaine unsupported). Je laisse ceux qui lisent mieux le javascript que moi continuer.

J'ai installé un user agent switcher sur chromium et firefox ESR sur ma debian. Sous Firefox, ça passe le contrôle du user agent et ça affiche un début de page mais qui ne répond pas aux clics.

Par contre sur Chromium, ça a l'air de marcher. J'ai pu avoir un itinéraire. Je n'ai pas fait beaucoup de tests. Évidement, sans le changement de user agent, ça ne marche pas.

Je pense que le contrôle se fait donc sur le user agent et ensuite, ça fonctionne plus ou moins suivant le navigateur.

Le 25/07/2024 à 16h 59

tu demande au navigateur de dessiner une forme (invisible), et le degré de précision de la figure permet de détecter la famille du navigateur

La redirection se fait sur le GET. J'ai fait un wget de la page pour en voir le code source et j'ai été redirigé directement.

Je pense qu'ils s'appuient quand même sur le user agent.
En l'ajoutant à mon wget, je ne suis pas redirigé.
J'ai utilisé :
Mozilla/5.0 (Macintosh; Intel Mac OS X 14_5) AppleWebKit/605.1.15 (KHTML, like Gecko) Version/17.5 Safari/605.1.15

que j'ai trouvé en ligne.
J'ai ensuite un index.html difficile à lire (au moins pour moi) mais qui semble pouvoir dire lui aussi que ce n'est pas supporté (je trouve la chaine unsupported). Je laisse ceux qui lisent mieux le javascript que moi continuer.

Le 25/07/2024 à 10h 20

Ce n'est pas disponible non plus sous Android ! :D

Le 25/07/2024 à 17h 13

La brève dit :
la société spécialisée dans la cybersécurité du cloud


De rien.

Le 25/07/2024 à 14h 08

#HS
la notif est envoyée seulement au premier mentionné dans le message, et même en édition ça renotifie pas si on ajoute un @
ça avait été remonté dans le poingdev (12 je crois) lors de la mise en place

Merci. J'avais un doute en écrivant mon commentaire, donc j'ai préféré signaler.
@fred42 : test en édition du commentaire.

Édit2 : pas reçu la notification ajoutée lors de l'édit précédent.

Le 24/07/2024 à 10h 57

Alors je vais essayer d'éclaircir.

L'espace noyau, c'est, comme son nom l'indique, l'espace noyau (je sais, Lapalisse n'aurait pas fait mieux). C'est le coeur du kernel de l'OS. C'est le truc qui doit impérativement être hyper stable, sous peine de créer des BSOD ou kernel panic (pour prendre l'équivalent Linux)

L'espace utilisateur, c'est ce qui est externe à l'espace noyau, et que potentiellement, un utilisateur peut modifier. Un fichier sur disque par exemple, c'est de l'espace utilisateur. Le fichier de configuration fait partie de l'espace utilisateur, car réside sur un espace de stockage externe au noyau.

Un driver, avant d'être chargé, est en espace utilisateur. Maintenant, il existe des mécanismes pour assurer l'intégrité du driver entre son chargement et son activation effective au sein de l'espace noyau, pour éviter qu'un driver modifié (=fichier modifié sur le système de fichier) par un utilisateur quelconque ne soit chargé.

L'UEFI, décrié par certains, est un mécanisme qui permet justement d'assurer l'intégrité de l'espace noyau dès le démarrage du système.


Maintenant, que la lecture du fichier de configuration se fasse directement par le noyau ou par un programme utilisateur qui transmet ensuite l'information au driver, qu'importe, le résultat est le même : la configuration est transmise depuis l'espace utilisateur vers l'espace noyau, et doit donc, à ce titre, est (re)validé côté noyau. C'est une règle de base de la sécurité : ne jamais accepter sans vérification une entrée utilisateur (le bogue classique en contexte applicatif "classique" de cette règle étant l'injection SQL).


J'espère avoir été plus clair ;)

Mon incompréhension était sur ce que tu nommes espace utilisateur.

Quand on oppose espace noyau (kernel tout court en anglais) et espace utilisateur (user space), il ne s'agit que du mode dans lequel tournent les programmes, pas du système de fichiers.

Même si les articles Wikipédia sont assez sommaires, surtout en français, mais ils sont assez clairs sur ce point.

Le 24/07/2024 à 10h 15

A mon avis, c'est loin d'être aussi simple. Pour créer une API spécifique :
- il faut que tout les besoins soient clairement identifiés (ce qui est difficile dans ce genre de situation)
- très certainement remodelé une partie du coeur même du noyau (opération hautement critique).

Sans compter qu'un des points forts de Microsoft reste la rétrocompatibilité. Faire un tel changement aurait sans doute cassé quelques trucs. Je ne connais pas beaucoup d'OS qui permettent de prendre un programme vieux de 25 ans (par ex. sous Windows 98) et de le faire tourner sur un Windows 10 ou 11 juste en cliquant dessus (et non, Linux ne rentre pas dans cette catégorie, il faudra au mieux recompiler le programme si tant est que l'opération reste possible).

Faire en sorte que sa solution soit au même niveau que les autres, c'est potentiellement abaisser la sécurité globale du système. Pas vraiment souhaitable donc.

Rendre les solutions plugables dans Hyper-V n'aurait pas résolu les problèmes. Pour ce qui est virtualisé, sans doute. Pour le reste non.

Là, on est dans une situation qui est un bel exemple de la Loi de Murphy. La situation a été catastrophique, car :
- le driver est un driver noyau
- la solution est très répandue
- la solution est utilisée dans des infrastructures visibles (aéroports, hopitaux, etc.)
- la gestion de la mise à jour est faite par l'éditeur
- un driver en espace noyau lit un fichier de configuration en espace utilisateur
- l'éditeur pousse une mise à jour d'un fichier de configuration chez tous ses clients en même temps
- les clients n'ont pas vraiment de moyen de contrôler la mise à jour de ce fichier de configuration
- la mise à jour faisait planter quasi-systématiquement le système (au point qu'on se demande si elle a été testé !)

Enlève ne serait-ce qu'un de ces points, et la situation critique que nous avons connu il y a quelques jours n'aurait pas eu lieu.

L'argument avancé par Microsoft peut tout à fait tenir la route (je n'ai pas suffisamment d'éléments pour dire si c'est effectivement le cas ou non). Je dis juste qu'il est tout à fait plausible, et le démonter ne sera pas si facile que ça.

[edit]
Par contre, un truc qu'aurait pu faire Microsoft, et cela, sans nécessiter a priori de modification profonde, c'est de détecter ce genre de redémarrages intempestifs pour proposer un démarrage en mode sans échec. Ce qui ne semble pas être le cas ici.

Je suppose que c'est parce que le système avait le temps de booter entièrement.

- un driver en espace noyau lit un fichier de configuration en espace utilisateur


2 points :
- je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire : tu parles en même temps d'espace noyau et espace utilisateur.
- je ne suis pas sûr que la lecture du fichier de configuration se fasse en espace noyau. On n'a pas l'info, mais je pense que ce n'est pas une pratique habituelle qu'un driver (Windows ou autre) qui tourne en espace noyau lise un fichier (de configuration ici). L'architecture habituelle est qu'un logiciel dans l'espace utilisateur (un service de pilote , si j'ai bien compris le vocabulaire Microsoft) lise le fichier de conf, le décode et fasse un appel au driver pour passer la (nouvelle) configuration. J'ai tendance à penser que c'est plutôt cela qui s'est passé, mais que la nouvelle configuration était mauvaise et que le module l'a utilisée sans de contrôle.

Ça ne changer rien au résultat final quel que soit l'endroit où s'est fait le décodage du fichier.

Le 23/07/2024 à 14h 23

Une actu arrive sur Next :) (avec une confirmation de Microsoft)

màj : J’en profite puisque @fdorin et @fred42 sont là tous les deux pour un message perso. Si vous voulez toujours qu’on se fasse une petite rencontre sur LR (ou les environs) on peut se programmer ça en aout (je vous laisse me contacter par email ? Sebastien at nom du site, ou nom de l’ancien site comme vous voulez :D)

Je n'ai pas eu de notif (suite à ta modification de commentaire). Peut-être à signaler aux devs.

J'ai bien lu grâce à @fdorin, faites moi signe, je suis en théorie le plus disponible. :D (Tu peux utiliser mon e-mail connu de Next à cet effet, tu dois l'avoir dans mes signalements d'erreurs :D)

Le 23/07/2024 à 10h 06

Je ne dis pas que tout est blanc ou tout est noir. Maintenant, qu'une décision vienne amoindrir la sécurité mise en place, c'est tout à fait possible (pour l'avoir vécu, cf. anecdote).

Après, est-ce qu'il ne manque pas de culot ? Je ne dirai pas ça. Vu la couverture médiatique et le manque de professionnel d'un grand nombre de journaliste sur le sujet, qui ont titré, à tord, que la faute incombait à une mise à jour de Windows, j'ai presque envie de dire que c'est normal que Microsoft se défende.

Ils se prennent des critiques de toute part, notamment sur le soi-disant manque de sécurité de Windows (il n'y a qu'à regarder les commentaires sur les articles parlant de Crowdstrike sur Next ces derniers jours pour s'en convaincre).

Si fermer le coeur du noyau implique de se prendre un procès pour abus de position dominante, la société est sensée faire quoi ? On peut ne pas être d'accord, mais je trouve que rappeler que la solution n'est pas qu'un problème technique fait tout à fait sens, surtout dans le contexte actuel.



Anecdote : un client me demandait une fois de mettre en place une fonctionnalité. En tant que consultant externe, je suis "aux ordres" de mon client. Mais je l'ai prévenu : s'il voulait cette fonctionnalité à tout prix, je lui ferai signer une décharge comme quoi je l'avais prévenu que la sécurité de la solution serait amoindri, que je l'avais prévenu, qu'il avait décidé de passer outre mon avertissement et d'en assumer ainsi l'entière responsabilité. Bizarrement, j'ai jamais eu ce papier signé et jamais eu à mettre en place cette fonctionnalité ^^

Alors, d'abord, c'est un accord entre Microsoft et la Commission européenne pour éviter une enquête de celle-ci.
Microsoft était donc partie prenante de l'accord et avait accepté les termes.
Ils auraient pu soit refuser simplement l'accord et subir l'enquête en se défendant lors de celle-ci en expliquant que donner l'accès au noyau pouvait entraîner des plantages. Si la Commission leur avait quand-même imposé l'accès au noyau sans contrôle, là, leur discours sur le sujet aurait été entendable.

Ils auraient aussi pu proposer à la Commission une autre solution permettant la concurrence tout en gardant le contrôle de ce qui se passe dans le noyau : soit en offrant des API en userspace permettant de surveiller tout ce qui est nécessaire pour ce genre d'outil et évidement utiliser les mêmes interfaces pour ses propres outils ; ils pouvaient aussi probablement limiter ce qui tournait dans le noyau en reportant la plus grosse partie du code de ces outils là aussi en userspace en imposant un audit (éventuellement indépendant) du code des concurrents.

Ils ont largement amélioré la situation des écrans bleus en imposant des règles et certifications pour les drivers (WHQL), ils pouvaient à mon avis faire la même chose sur ce sujet.

Le 25/07/2024 à 14h 05

oui j'ai parlé d'app, mais plutôt les sites de générations d'image.
genre Dall.e & co, qu'il y ait un DRM prouvant leur génération.

Rien n'empêcherait d'enlever ce marquage. Ceux qui veulent nuire avec ces deepfake le feraient évidement.

Le 25/07/2024 à 11h 43

C'est le résultat de MultiPL-E. De ce que j'ai lu en diagonal sur leur page, ils demandent au modèle de générer une fonction, et applique des tests unitaire dessus. Le pourcentage étant alors le nombre de fonctions générées passant les tests unitaires.

Merci.

C'est quand même pas brillant comme résultat (tout système confondu). 75 % de moyenne au maximum.

Donc, ceci
Pour montrer les performances de la nouvelle version de son plus important modèle de langage qui a trois fois moins de paramètres que Llama 3.1, Mistral met en avant les comparaisons d'utilisation de Large 2 concernant la génération de code.


a peu de sens. En effet, on compare des résultats dans un domaine très spécialisé (la génération de code) en mettant en avant la quantité de paramètres (tout domaine confondu) que comprennent les modèles. Rien ne dit que le nombre de paramètres servant à la génération de code ait le même rapport de 3 entre les modèles.

Le 25/07/2024 à 10h 25

Ce sont des pourcentages de quoi dans le tableau ? Sans explication, autant ne pas mettre ce tableau. Performance sans précision ne veut rien dire.

Le 25/07/2024 à 10h 30

Si même Ariane 6 s’y met…


On a fait le maximum pour retarder ce soucis. :fumer:

Le 25/07/2024 à 10h 10

N'oubliez pas que toute surcouche type api, sandbox etc. induit d'office une perte de perfs, c'est entre autre pour ça que les drivers graphiques tournent au niveau kernel. Je ne sais pas quel est le degré d'impact mais visiblement c'est suffisamment significatif pour qu'on garde cette possibilité, je pense.

Attention à ce que l'on met derrière le mot perfs.

Dans le cas d'un driver graphique, c'est du temps de réaction qu'il s'agit : il faut éviter de repasser en user space pour faire une partie des traitements suite à un événement qui est reçu dans le noyau, donc on choisit de rester dans le noyau pour enchaîner les traitements, mais au prix d'un risque accru pour la stabilité de l'OS. Le passage en user space puis ensuite à nouveau en mode noyau pour attaquer le matériel ferait bien des pertes de performance.

Dans le cas d'un outil comme celui-ci, il faut qu'il tourne dans noyau pour récupérer des infos de l'OS non disponibles ailleurs. Par contre, ces infos sont ensuite traitées et remontées aux serveurs par du logiciel en user space. La perte de perf liée au passage noyau user space existe de toute façon. Il n'y aurait pas de perte de perf supplémentaire. Remarque : dans une architecture de type eBPF, la recherche des paterns à surveiller serait faite dans le noyau par du code Windows (donc sans que tout soit passé en user space avant filtrage) commun à toutes les applications l'utilisant.

Le 24/07/2024 à 20h 24

Pourtant, l'entreprise vise le RGPD, texte pourtant adopté il y a maintenant huit ans et non des textes plus récents comme l'AI Act.


À chaque actualité sur META et le RGPD, on voit qu'ils ne l'ont toujours pas compris. Bon, il s'agit d'incompréhension et pas d'imprévisibilité, mais pour eux, le résultat est le même. :D

Le 24/07/2024 à 17h 19

Au total, 78 sites ont été, par une procédure au civil, neutralisés ». Le Figaro ne précise pas s'ils ont été saisis ou bloqués.


Je doute qu'une saisie soit une procédure au civil, mais je peux me tromper.

Le 24/07/2024 à 11h 11

J'ai l'impression que le sujet est plus large que le "politique", en fait, tout traitement d'info qui n'est pas du hardware interroge une partie du lectorat, en exagérant un peu.

Next n'est pas face à un dilemme nouveau, NXI était déjà en plein dedans les 5 dernières années.
J'aimerais qu'on revienne à un traitement plus satisfaisant de la partie hard dès qu'on le peut, mais il faut aussi souligner que Next est utile quand il déborde, et qu'il traite des sujets transverses.
Ce n'est pas faire insulte à l'intellect de nos lecteurs historiques que d'y aller, et c'est aussi amener un public nouveau à nous lire.

Et pour répondre directement à ton propos, personnellement - et même si je n'ai aucune influence sur le choix ou le traitement des articles - je trouve que c'est intéressant, c'est un personnage de la tech FR (il y en a peu), il est un gros investisseur, et il a une mission politique. Son profil est un peu hors normes, il vient tout juste d'émerger dans la conscience collective, l'information est digne d'intérêt.
Que vous ne souhaitiez pas lire ce genre d'infos je peux très bien le comprendre, mais je pense qu'une partie de notre lectorat y est sensible.

Mais promis on va renforcer le reste dans les mois qui arrivent, avec pour commencer une annonce à la rentrée.

Je pense que si le problème revient régulièrement (depuis le changement (partiel) de l'équipe encore sous NXI je dirais), c'est qu'on est un certain nombre à avoir demandé à l'équipe de rédaction (donc pas à toi qui reste à l'écart de ces sujets) de clarifier la ligne éditoriale. Cela n'a jamais été fait. Personnellement, je le regrette et j'ai l'impression que je ne suis pas le seul.

Je suis tombé là-dessus en vérifiant que le terme que j'utilisais était le bon et c'est bien ce genre d'informations que j'attends.

Je pense que faire l'exercice de définition de cette ligne éditoriale au sein de la rédaction de manière formelle et de nous restituer le résultat serait utile pour tout le monde.

Le 23/07/2024 à 17h 00

A partir du moment où c'est une activité d'état, que ce soit rentable ou non, c'est le bien commun, tu peux enlever le "je considère" si ça t'aide à comprendre la fermeté de ma conviction 😊

Nous sommes bien d'accord, si c'est l'ensemble de la société qui a été vendu, alors l'ensemble appartient à l'actionnaire de plein droit, mon point se situe juste avant cette vente.
Si on décide de libéraliser le secteur, pourquoi un asset aussi central est-il toujours aux mains de l'acteur historique et monopolistique, et ce, avec un contrôle qui a manifestement failli à bien des égards ?
Question subisdiaire, qui a décidé de privatiser ainsi une infrastructure aussi stratégique en même temps que le reste, sans se dire que c'était un problème majeur en devenir, l'influence et le contrôle étant toujours consanguins 30 ans après ?
La régulation est une blague, quand on voit à quel point Orange nous impose des conditions déloyales à sa guise dans toutes les dimensions possibles, dans le silence (complice?) de l'ARCEP.

Accessoirement, il faut aussi préciser que le GC appartenait aux communes dans de nombreux cas, et qu'ils ont été forcés de céder à FT pour des sommes symboliques, ces mêmes collectivités qui se retrouvent étranglées par les augmentations aujourd'hui.

Bref, je n'ai pas l'indignation facile habituellement, et je nous tiens à distance des projecteurs (le rachat de Next en est la seule et notable exception), contrairement à quelques confrères plus volontairement médiatiques sur Twitter et dans les cercles autorisés.
Je joue dans les règles, et je n'aboie pas avec la meute.
Mais nous sommes nous aussi assez directement concernés par cette situation, et depuis longtemps, et ça me file des boutons, du coup, je laisse ici échapper un peu de ma vapeur orageuse, avec toutes mes excuses.

Au-delà du cas des opérateurs alternatifs, c'est également un gros problème pour la libre concurrence (rappelons ici que l'Internet accessible que nous connaissons tous est à mettre au crédit de cette libéralisation).

Je comprends parfaitement le problème et le faussement de la concurrence. C'est à l'ARCEP et à l'AdlC de faire respecter la concurrence non faussée et au Conseil d'État si appel.

Par contre, ces décisions on été prises il y a longtemps, suite à une directive européenne, la loi dont je parlais plus haut est de juillet 1990 votée sous un gouvernement de gauche (Rocard), tu n'avais pas encore 4 ans et moi je bossais depuis 5 ans (Je maîtrisais bien X25 mais je connaissais rien en TCP/IP) !

L'état des télécoms était très différent de maintenant. Il n'y avait pas d'Internet en France (au moins pour le grand public), encore moins d'ADSL (apparu en France en 1999) et la fibre pour les particuliers était inenvisageable. Donc, ceux qui ont pris cette décision à l'époque ne pouvaient pas penser aux conséquences telles qu'on les voit actuellement. On ne peut pas leur reprocher ces choix.

Le 23/07/2024 à 14h 10

Avant qu'Orange n'émerge, l'opérateur France Telecom étant nationalisé, je considère que le service rendu ainsi que les infras crées (ou celles cédées par les collectivités) relevaient du bien commun, et qu'ils ont été financés avec de l'argent public.

Depuis qu'Orange est un acteur privé et que l'ouverture à la concurrence a eu lieu, à quel moment est-ce juste de considérer que l'infrastructure de génie civil appartient toujours de facto à Orange, et qu'il a dessus un pouvoir disproportionné ?
Qu'Orange conserve ses câbles et ses équipements, c'est normal, mais que les fourreaux utilisés par tous aussi, c'est beaucoup plus discutable, cela crée un biais qui déforme grandement la libre concurrence - on peut aussi étendre le débat aux NRAs/NROs d'ailleurs, et plus généralement à tout ce dont la logique commande que ce soit proprement mutualisé (on ne va pas demander à chaque opérateur de creuser son GC à chaque fois, ça limiterait drastiquement la capacité d'entrée sur le marché, et ça transformerait nos rues en gruyère).

Avant qu'Orange n'émerge, l'opérateur France Telecom étant nationalisé, je considère que le service rendu ainsi que les infras crées (ou celles cédées par les collectivités) relevaient du bien commun, et qu'ils ont été financés avec de l'argent public.


On passe donc d'un "rappelons ici que ces infras ont été financées avec de l'argent public" à "je considère que".
Comme je te l'ai dit, les PTT puis France Telecom ont financé leurs investissements et cela a été payé par les usagés. L'argent n'allait pas dans le sens budget de l'État vers les PTT/France Telecom mais c'était le contraire : France Telecom rapportait (significativement) à l'État.
Depuis qu'Orange est un acteur privé et que l'ouverture à la concurrence a eu lieu, à quel moment est-ce juste de considérer que l'infrastructure de génie civil appartient toujours de facto à Orange ?


J'ai viré la fin parce qu'il y a débat sur ce pouvoir disproportionné, en effet et que ma réponse est sur ce que j'ai cité.

Je rappelle que France Telecom a été privatisé, c'est-à-dire vendu à des actionnaires privés sur ce périmètre. En plus, c'était logique puisque c'est bien France Telecom qui a payé. Depuis le premier janvier 1991, France Telecom est une société qui a son propre budget (loi du 2 juillet 1990).
En plus, la loi citée ci-dessus disait dans son article 22 :
L'ensemble des biens immobiliers du domaine public ou privé de l'Etat attachés aux services relevant de la direction générale de la poste et de la direction générale des télécommunications, ainsi que les biens mobiliers de ces services, sont transférés de plein droit et en pleine propriété à La Poste et à France Télécom.


Décider autre chose serait de la spoliation sauf indemnisation.

Par contre, oui, ce monopole de fait sur le GC doit être fortement encadré et les coûts facturés justifiés et ils doivent être comptés de façon identique en interne d'Orange. L'ARCEP ne joue peut-être pas suffisamment son rôle sur ce point.

Le 23/07/2024 à 10h 47

Alors, voyant midi à ma porte, je vais parler de ce que je connais, c'est-à-dire l'accès aux réseaux de fourreaux enterrés et appuis aériens via la convention GC BLO.

Les acteurs qui déploient des réseaux entreprise utilisent massivement les passages de réseaux dont Orange a hérité la gestion au moment de l'ouverture du marché à la concurrence (rappelons ici que ces infras ont été financées avec de l'argent public).
Orange est donc juge et partie sur l'exploitation de cette infrastructure critique, et c'est un réel problème, avant même ce sujet d'augmentation.

Ce que nous voyons nous, depuis 10 ans, c'est qu'Orange :

- Nous facture des accompagnements hors de prix par ses techniciens sur les chambres de son choix (généralement celles qui sont incontournables), alors qu'elle ne se les impose pas elle-même.
Ca rajoute des coûts importants, et des délais importants alors que nous avons besoin d'intervenir le plus rapidement possible sur notre marché entreprise.
Elle pose de plus en plus de verrous sur les chambres, sans toujours nous en donner les clés (alors que c'est notre métier d'y intervenir, et qu'un registre d'intervention suffirait à assurer une forme de contrôle).

- N'entretient pas vraiment le GC, qui est dans un sale état.
Les signalements que nous faisons sur les défauts ne sont pas souvent pris en compte, ou au bout de plusieurs années.
Certaines réparations sont à nos frais.

- Nous colle des modifications de contrat sans contrôle réel, change les règles comme elle l'entend.
Nous sommes complètement pieds et poings liés à ces modifications sans concertation, vaguement encadrées par l'ARCEP, peut-être, lol, on ne sait pas.

- C'est presque un détail mais l'accès aux plans du génie civil (PIT) via un extranet coûte 1000 balles par mois.
On s'en fout des 1000 balles, c'est juste une logique de cons, c'est un outil qui est nécessaire pour bosser et l'exploitant devrait nous les communiquer gratuitement.
Il y a pleins d'autres détails à l'avenant, mes confrères ont des milliards d'anecdotes de ce bullying de classe internationale.

Si cette situation était imposée par un opérateur d'infra neutre, ça serait déjà problématique.
Là, c'est un concurrent tout-puissant et très bien écouté aux plus hauts niveaux de l'état, et si nous ne sommes pas d'accord, la justice française ne nous a pas beaucoup protégés depuis que nous râlons.
Entre nous, opérateurs, nous sommes TOUS d'accord pour constater l'abus, et nous avons une forme de fatalisme impuissant, parfois réveillé par des décisions aussi brutales qu'une augmentation de 100% du droit d'usage.
Nous n'avons pas associé notre voix (nous moji) à ces procédures car nous avons estimé que l'injure était telle que les gros iraient se battre avec des moyens autrement plus importants que les nôtres, et c'est ce qu'il s'est effectivement passé, on prie fort pour un succès, voir une remise en cause du modèle en place.

Pour finir sur ce dernier point qu'est l'augmentation, pour vous donner une valeur de référence, nous payons au mètre linéaire à l'année en fonction du diamètre du câble (et du nombre de boites).
Si un tronçon de 10km qui nous coûtait 500 euros par mois coûte maintenant 1 000 du jour au lendemain, ça change beaucoup pour les équilibres d'exploitation des opérateurs FTTO, et tout particulièrement sur les extrémités de réseaux moins denses.
Sur le FTTH où les marges sont beaucoup plus ténues, je n'ose même pas imaginer ce que les 60 centimes par mois en plus viennent bouffer aux concurrents d'Orange.

A noter, je n'ai pas l'info, mais je n'ai jamais vraiment su ce qu'Orange payait à Orange pour le passage de ses propres câbles. Ni eu de documentation détaillée sur les investissements consentis par Orange sur le GC. Peut-être que ça existe, il y a des confrères mieux renseignés que moi sur ces sujets.

Ce qu'il nous faudrait, c'est un homme à poigne, comme Ben-Hur Marcel, c'est une vraie indépendance de l'opérateur de génie civil, et dont les recettes serviraient sans l'ombre d'un doute à financer l'entretien du réseau. Et qui nous traiterait comme des clients, soyons fous.
Pas de problème à estimer le juste prix dans ces conditions en tant que client, et à s'en acquitter religieusement.

Les acteurs qui déploient des réseaux entreprise utilisent massivement les passages de réseaux dont Orange a hérité la gestion au moment de l'ouverture du marché à la concurrence (rappelons ici que ces infras ont été financées avec de l'argent public).


Juste sur ce point là (l'argent public), tu peux expliquer de quoi tu parles ?
Les PTT, France Telecom puis Orange ont financé à ma connaissance leurs investissements et cela a été payé au final par les usagés.

Si tu parles de financement d'infrastructures par les collectivités territoriales avant la privatisation (1997), la Cour de Cassation a expliqué que c'est à ces collectivités de prouver qu'elles sont propriétaires en montrant qu'elles ont été maître d'ouvrage.

Rien à redire sur le reste de ton témoignage.

Le 22/07/2024 à 19h 26

Ce ne sont pas des contrôleurs d’accès (au sens de la commission européenne) il me semble que c’est la raison ?

Non, pas ici. Ce n'est pas lié au DMA dont a parlé un autre article sur la même pratique de Méta. Ici, il s'agit de protection des droits du consommateur pour rester général.

Le 22/07/2024 à 16h 10

Le 3e extrait indique clairement leurs priorités

Non, c'est assez normal que ça ne soit pas de la sécurité des systèmes d'IA. Ce n'est pas une histoire de sécurité et d'autres mesures servent à se prémunir de ces points.

Le 22/07/2024 à 14h 13

J'ai eu un peu de mal à trouver ce qu'englobait le mot sécurité pour eux. J'ai trouvé ça (il faut cliquer sur Read More) :
The scope of this project is broad by design and is intended to include topics related to securely building, integrating, deploying and operating AI systems, with the goal of mitigating security risks specific to AI systems.

Examples of these risks include stealing the model, data poisoning of the training data, injecting malicious inputs through prompt injection, scaled abuse prevention, membership inference attacks, model inversion attacks or gradient inversion attacks to infer private information, and extracting confidential information from the training data.

The project does not envision the following topics as being in scope: misinformation, hallucinations, hateful or abusive content, bias, malware generation, phishing content generation or other topics in the domain of content safety.

Le 22/07/2024 à 16h 03

Plusieurs ISS?
Le plus gros risque annoncé est la dislocation de l'ISS.

Non, plusieurs USDV pour mettre au point l'engin.

Le 22/07/2024 à 15h 59

Ce n'est pas un antivirus.

Le 22/07/2024 à 15h 57

Votre exemple ne dit rien du tout. Votre exemple dit que l'entier 0x9C est différent de 0 (et je dis bien entier, pas pointeur). Ce qui est d'une évidence qu'il n'est même pas besoin de souligner.

Partez de "if (v!=null)" qui est l'exemple donné plus haut par Wogien que j'ai contredis.


Cf. mon commentaire #12.5

Laisse tomber, il ne comprend rien à ce que tu dis.

Que 156 ne soit pas un entier nul, on le sait tous depuis longtemps.
Comme tu le dis, il ne teste pas un pointeur mais un entier.

Et pour finir, il est désagréable. Il a failli être le premier mis en liste noire depuis que la fonction existe sur le nouveau site.

Le 22/07/2024 à 14h 36

Le sens de mon premier commentaire était de dire que les langages C et C++ ne génèrent pas les mêmes exceptions en fonction de la configuration mémoire dans laquelle on se trouve à cause du laxisme des deux langages dans la gestion de la mémoire


Il sera bon de ne pas tenter de réécrire l'histoire. C et C++ ne sont pas laxistes. Ils permettent des choses que d'autres ne permettent pas. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.

Certains langages proposent effectivement des mécanismes pour éviter les problèmes de gestion de mémoire, et utilisent plusieurs mécanismes, parfois complémentaire, à cette fin.

Maintenant, nous parlons ici d'un cas particulier, qui est de la programmation système, nécessitant un très bas niveau d'abstraction, ce qu'offre le C et dans une moindre mesure, le C++. Pour de la programmation système, on oublie tous les langages qui dépendent d'un runtime et/ou d'une machine virtuelle.

Ne pas oublier non plus que le C a été initialement inventé pour réécrire de manière "portable" Unix. La gestion de la mémoire se devait donc d'offrir un contrôle important au développeur. Ce n'est pas du laxisme, mais une volonté forte.

Avant son invention, le seul moyen utilisable pour écrire un OS était l'assembleur. Ce qui n'était absolument pas portable, puisqu'on devait alors réécrire entièrement les OS pour chaque architecture et chaque processeur.

A ma connaissance, il n'y a que très peu de langages qui permettent aujourd'hui de faire de la programmation système :
- le C
- le C++ (privé de certaines fonctionnalités comme la gestion des exceptions)
- l'Ada
- le Rust
- l'assembleur

Il en existe surement d'autres, mais dans les plus connus/répandus, je ne pense pas en oublier.

Pour terminer, le coup de la remonté des erreurs par le programme jusqu'à le faire crasher, c'est effectivement plutôt une bonne pratique (pour les exceptions, ça va dépendre du type d'exception et de la robustesse que l'on souhaite donner à son applicatif). Mais ça, c'est possible pour les programmes justement, pas lorsqu'on fait de la programmation système.

Si on faisait ça en programmation système, les BSOD ou les kernel panic seraient légions. Un OS ne doit pas planter. Et on le voit bien aujourd'hui, Windows, Linux, MacOS, FreeBSD, etc. sont très stable et fiable. Un programme qui plante ne fera pas planter le système.

Par contre, lorsque le problème est dans un driver / module noyau... les choses se corsent.

Dans les langages permettant la programmation système j'ajouterai PL/1 et ses variantes (dont le PL/M d'Intel). Multics dont la complexité a poussé Ken Thompson et Dennis Ritchie à écrire UNIX (d'abord appelé UNICS) était écrit en PL/1 et assembleur.

Le 20/07/2024 à 17h 46

Même si je n'aime pas ce langage, je pense que Rust est une réponse possible. Et peut-être prochainement ZigBee.

Je pense que c'est encore prématuré pour Rust pour que ça soit réellement opérationnel pour un produit de ce type.
Ça démarre à peine pour Linux pour de vrais drivers et encore plus récemment pour Windows. Je n'ai rien trouvé concernant MacOS (mais je n'ai peut-être pas assez cherché).
Donc, oui, ça va venir, mais c'est encore trop récent en particulier pour porter des modules/pilotes/drivers existants comme celui-ci.

Le 22/07/2024 à 12h 16

L'outil s'installe sur une clé USB et il faut booter dessus et si besoin entrer la clé bitlocker pour déchiffrer le disque. Ça aide un peu : ça évite de lancer l'explorateur de fichier pour détruire le fichier .sys après l'avoir trouvé, mais ça reste très manuel comme outil.