PC INpact avait révélé la signature par la Défense d’un contrat « open bar » avec Microsoft Irlande permettant au ministère de puiser dans tout le catalogue de l’éditeur pour s’équiper en logiciels. Un contrat sans appel d’offres qui fait tiquer jusque chez les députés. En pleine affaire Prism, où le nom de Microsoft circule, des députés ont questionné des représentants du ministère sur le choix de l’éditeur américain lors d'un échange organisé le 12 juin à l'Assemblée nationale.
Grâce à cet accord-cadre, la Défense s’offre les logiciels Microsoft pour un forfait de 100 euros par poste. La commission des marchés publics avait donné un joli feu vert à sa signature... malgré quelques couacs. Le contrat repose en effet sur un droit d’usage, non un transfert de propriété. Au bout des 4 ans, si l’accord n’est pas renouvelé, les machines doivent être purgées.
Le contrat avait de plus subi les foudres du rapporteur de la commission des marchés publics de l'État qui soulevait différents soucis comme les risques concurrentiels ou un coût final difficilement quantifiable. S’appuyant sur travaux d’experts du ministère, Le Canard Enchaîné évoquait quant à lui un risque d’intrusion de la NSA via des backdoors placés dans les logiciels exportés. Voilà pourquoi la députée Isabelle Attard a demandé récemment quelques explications, d'autant que « ce choix fait peser sur un ministère régalien de lourds soupçons de participation aux mesures d'optimisation fiscale d'une société américaine ».
Sous le prisme du code source
Toutefois, le scandale Prism relance la question de la dépendance technologique et celle, épineuse, de l'accès aux codes sources. 6 jours après la révélation de ce programme, le député Sylvain Berrios a soulevé le couvercle en Commission de la Défense : « L’actualité récente montre que le gouvernement américain s’est octroyé un pouvoir d’espionnage très large des données personnelles par l’intermédiaire de grandes firmes américaines opérant dans le secteur de l’Internet. Cela pose naturellement la question de la protection de nos données personnelles et de l’architecture de nos systèmes » introduit-il, avant de mettre l’index sur l’accord-cadre signé avec Microsoft.
« En 2009, une de ces grandes compagnies américaines a bénéficié d’un accord-cadre avec le ministère de la Défense, à l’issue duquel devait normalement être mise en place en 2011-2012 une solution basée sur l’utilisation de logiciels libres, permettant ainsi d’avoir un meilleur accès aux codes sources et conférer ainsi d’une capacité préventive accrue ». Et le député de réclamer le point de vue de l’officier général, en charge de la cyberdéfense à l’état-major des armées, présent en Commission.
Pour la défense, les grands éditeurs deviennent des normes
La réponse du contre-amiral Arnaud Coustillière est intéressante. Il souligne d'abord un petit paradoxe, teinté d'une pointe de jalousie. Voilà des utilisateurs qui confient leurs données personnelles à de grands acteurs, alors « qu’en France l’État ne peut accéder à ces données que de manière extrêmement encadrée, sous le contrôle étroit de la CNIL ».
Sur le choix Microsoft, les réponses seront plus claires encore : « les grands éditeurs de logiciels, dont les produits ont tendance à devenir des normes, ne sont pas forcément moins bons en matière de sécurité de leurs produits que les développeurs de logiciels libres ». Le militaire voit un autre avantage à choisir la « norme » propriétaire plutôt que des produits libres : ces éditeurs de solutions propriétaires « ont en effet tout intérêt à faire évoluer leur produit commercial et à en assurer la fiabilité dans la durée. Inversement, le logiciel libre est développé par une communauté, parfois à géométrie variable. En tout état de cause, le débat entre logiciel commercial et logiciel libre tourne parfois à la « guerre de religion » ».
Le risque Microsoft et la question de l'OTAN
Quid de la sécurité ? Pour le contre-amiral, pas d'inquiétude. Le choix de l’accord-cadre avec Microsoft, « ne présente pas un risque de sécurité supérieur par rapport à l’utilisation de logiciels libres ». Pourquoi ? Simple : « Dans ce dernier cas, il aurait fallu développer une capacité forte de suivi et de contrôle pour se garantir effectivement contre les risques éventuels. En la matière, il convient d’adopter une approche mesurée et pragmatique, tenant compte à la fois du coût, des risques et de contraintes opérationnelles, dont notamment le lien avec l’OTAN. »
Lien avec l’OTAN, contraintes opérationnelles ? L'hebdomadaire satirique avait déjà cité les réponses de Patrick Bazin. Le directeur central de la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI) prône lui aussi ce contrat pour des questions d'« interopérabilité entre alliés », dans la mesure où « l'OTAN a fait le choix des solutions Microsoft pour ses postes de travail »... OTAN faire de même, donc.
Le libre, aiguillon pour baisser les prix des logiciels propriétaires
À l’Assemblée nationale, le contre-amiral Arnaud Coustillière décèlera un autre bonus. Le prix. « Ce débat sur les logiciels libres a permis d’engager une baisse tendancielle des prix pratiqués par les grands éditeurs de logiciels et, parallèlement, à une décroissance du recours aux logiciels libres ». Ce type de réponse est connu. En janvier 2007, par exemple le ministre de l’Éducation nationale l’avait déjà opposé à un député sensible à l’usage des solutions libres : « le poids du logiciel libre au sein de l'éducation nationale reste un argument de négociation avec les éditeurs permettant de tirer les prix des licences commerciales vers le bas ».
En somme, le libre aurait coûté trop cher à la Défense. Le libre a permis à ce même ministère de négocier à la baisse des licences avec Microsoft. Enfin, le choix Microsoft a permis de mieux répondre aux contraintes opérationnelles pour échanger avec l’OTAN. Et finalement le choix Microsoft n’ouvre pas de plus de risque particulier. Des filtres sont placés sur les passerelles vers les réseaux extérieurs. De plus, précisent les militaires, « les attaques d’espionnage utilisent moins les failles éventuelles de produits Microsoft que celles de documents en format PDF ou de logiciels de développements de sites ». Enfin, sur les « réseaux classifiés », qui n’ont pas de contact avec l’extérieur, c’est surtout l’usage des clefs USB qui pose problème. De toute façon, « l’espionnage industriel a toujours existé. »
Cette mitraille d’arguments pro Microsoft n’aura pas séduit le député Jean-Yves Le Déaut. « Je ne partage votre optimisme sur la question des codes sources. Nous n’avons jamais rien obtenu de Microsoft. Je pense que l’utilisation de logiciels libres offre plus de garanties. » Réponse du contre-amiral : « Je ne sais pas si le débat se situe toujours là aujourd’hui en termes de sécurité. Ce qui pousse la technologie vers le haut désormais, ce sont les smartphones, les informations que l’on trouve sur les clouds. Ces systèmes sont extrêmement complexes et les codes sources n’en constituent qu’un élément ».
S'inquiéter du matériel (asiatique) plus que du code source (américain)
Le commandant Hervé Mermod, chef du centre d’analyse en lutte informatique défensive du ministère de la Défense (CALID) épaulera son collègue, avec la même arme à l'épaule : « les matériels sont aujourd’hui également concernés par les attaques informatiques et l’enjeu se situe davantage sur ce point que dans la maîtrise des codes sources », même donc lorsqu’on travaille au cœur de la défense française. Selon lui « les risques se situent dans les nombreux périphériques de systèmes d’information globaux dont le logiciel ne constitue qu’une brique ». Une brique, pas un trou et encore moins une fenêtre constituant le maillon faible d’une chaîne de sécurité.
Plutôt que de pérorer sur l’inaccessibilité des codes-sources et la question de Prism, ce représentant de la Défense préfère inviter les députés à s’inquiéter des fabricants de matériel (essentiellement asiatiques) : « On a en effet pu constater des attaques par des portes dérobées installées sur des cartes réseaux ou des clés 3G de fabrication étrangère. »
« Il n’y a rien à ajouter sur l’état de dépendance de la Défénse avec Microsoft et l’OTAN. Ils ne voient le libre que comme un seul levier de pression sur le prix des logiciels privateurs, commente Frédéric Couchet, de l'April, l'association pour la promotion du libre. Nous attendons d'ailleurs toujours la réponse du ministre de la Défense sur cet accord Open Bar. »
Commentaires (373)
Cet Arnaud Coustillière est mur pour sa retraite : il aura un poste assure au marketing MS
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PRISM, all your data, in one place
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« les matériels sont aujourd’hui également concernés par les attaques informatiques et l’enjeu se situe davantage sur ce point que dans la maîtrise des codes sources »
Interessant.
Ca pourrait se traduire par : “il y a des risques à la fois sur les logiciels et sur les matériels, donc on ne se preoccupe en ce moment que du materiel”. Ce qui n’est pas cohérent.
S’il y a du risque sur le soft et le hard, il faut s’occupe de ces risques à la fois sur le soft et sur le hard…
Je sais pas ce qu’ils fument à la Défonce, mais je veux la même !
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Tout ce scandale ne serait pas l’occasion de faire naître un OS européen ? Un genre de projet comme pour l’eurofighter, avec un module développé en Suède, un autre en Allemagne …
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PC INpact avait révélé la signature par la Défense d’un contrat « open bar » avec Microsoft Irlande permettant au ministère de puiser dans tout le catalogue de l’éditeur pour s’équiper en logiciels.
En ce presque début de grandes vacances, vivement que PCI aborde le scandale des contrats “ukulélé” et “macramé”
Franchement, je pense qu’ils n’ont pas tort à la défense. Le matériel est beaucoup plus important que le logiciel dans le sens où l’isolation du réseau est bien plus basé sur le matériel que le logiciel. Un OS avec une backdoor ne sert à rien si le réseau est isolé. Et le code source du matériel est rarement libre (même si basé sur Linux !).
Donc il ne faut pas croire qu’avoir le code source permettrait d’être en sécurité. Ça peut aider un peu (mais à quel coût ?) mais pas être LA solution.
Windows recense 5000 à 15000 failels annuelles, qui sont corrigées à la traine.
BSD recense 2 à 5 failles annuelles… qui sont corrigées dans l’heure.
Il aurait été bien moins cher de développer une interface graphique pour BSD (et encore, il en existe des libres et open source), et d’équiper les ordis de la défense avec.
Toutes les salades du contre-amiral ne sont que du bourrage de mou de commercial envers un gros ignorant.
Toute cette merde cache une histoire de gros-sous avec Microsoft, et c’est une catastrophe pour notre sécurité.
En terme de sécurité, de toute façon, Windows et Linux, c’est poubelle (certes moins Linux que Windows, mais là je parle de sécurité absolue, vitale)
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Si tu veux sécurité, tu prends BSD, c’est LA référence.
Linux, c’est plutôt pour les serveurs, super-ordis et les réseaux, Windows c’est pour le particulier qui veut jouer aux JV et faire du multimédia, et les entreprises qui ne peuvent se passer de exchange.
(Et mac, c’est pour les noobs qui ont bien trop de fric et qui veulent frimer pour tirer de la salope avide de thune (troll inside
Chacun son système. Windows pour la défense, c’est tout simplement ridicule.
Ça confirme bien ce qu’à dit un directeur de service (je ne me rappel plus du nom de ce service) dans c’est dans l’air, le danger vient de l’intérieur et plus de l’extérieur car les postes qui ont des données sensibles sont isolés du réseau.
Vous me faites rire à chaque fois avec vos discours pro-libre… Vous mettez systématiquement de côté tout le cpoté utilisation et formation des utilisateurs ! Tout le monde n’est pas Geek, et ça a un coût monumental pour l’entreprise ou l’Etat de former !
Ce qui pousse la technologie vers le haut désormais, ce sont les smartphones, les informations que l’on trouve sur les clouds.
Sans vouloir croire un à complot ,je dirais que c’est une porte ouverte pour la France ( l’Europe ) de nous mettre un système aussi intrusif que Prism si ce n’est pas déjà fait et ce de manière plus ou moins officielle.
Sans forcément citer Prism , mais je me doutais bien qu’un équivalent existait et pareil pour la France je suis sur qu’un système similaire est présent.
je mettrais hors de cause les pays nordiques pour des agissement de ce type et encore avec des pincettes bref …
Continuons à manger des OGM, c’est pas gratuit et au moins, on sait à qui ça appartient
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Dans une armée ou il faut désosser deux hélicos pour en faire voler un troisième, il ne faut plus s’étonner de rien.
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Selon lui « les risques se situent dans les nombreux périphériques de systèmes d’information globaux dont le logiciel ne constitue qu’une brique ». Une brique, pas un trou et encore moins une fenêtre constituant le maillon faible d’une chaîne de sécurité.
D’un autre côté tant que tu n’as rien à cacher, et surtout à te reprocher, ce n’est pas bien grave d’être surveillé.
Je sais pas vous mais moi, je suis assez déçu de la qualité d’argumentation de ses (hauts ?) responsables/décisionnaires….
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Pour le contre-amiral, pas d’inquiétude. Le choix de l’accord-cadre avec Microsoft, « ne présente pas un risque de sécurité supérieur par rapport à l’utilisation de logiciels libres ».
Pourquoi ? Simple : « Dans ce dernier cas, il aurait fallu développer une capacité forte de suivi et de contrôle pour se garantir effectivement contre les risques éventuels. En la matière, il convient d’adopter une approche mesurée et pragmatique, tenant compte à la fois du coût, des risques et de contraintes opérationnelles, dont notamment le lien avec l’OTAN. »
En quoi la seconde partie de cette intervention vient démontrer que le choix de l’accord-cadre avec Microsoft « ne présente pas un risque de sécurité supérieur par rapport à l’utilisation de logiciels libres » ?!
C’est moi qui ne pige pas ?!
Et pourquoi pas une Distrib GNU/Linux FreeBSD d’Etat ?
Sur Windows, il n’y a pas de backdoor ! L’entrée se fait par la fenêtre
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Aux modérateurs / rédacteur :
Ce serait sympa de mettre sous la photo ce qu’elle représente, parce que là ça laisse dans l’expectative.
C’est quoi ? Une infrastructure de fibre optique pour les autoroutes ?
Quel rapport avec l’article ?
ces éditeurs de solutions propriétaires « ont en effet tout intérêt à faire évoluer leur produit commercial et à en assurer la fiabilité dans la durée.
Faut lui rappeler le nombre d’années entre la sortie d’ie6 et ie7 ou l’Operation Aurora possible parce qu’MS a laisser une faille de sécu ouverte alors qu’ils en avaient connaissance depuis des mois ?
En même temps ils étaient probablement déjà au courant à propos de PRISM.
Soit ils s’en contre foutent, soit c’est compris dans le contrat de sodomisation par les américain.
Le commandant Hervé Mermod, chef du centre d’analyse en lutte informatique défensive du ministère de la Défense (CALID) épaulera son collègue, avec la même arme à l’épaule : « les matériels sont aujourd’hui également concernés par les attaques informatiques et l’enjeu se situe davantage sur ce point que dans la maîtrise des codes sources »
Quand on est certain de ce qui tourne côté host, on peut gérer le chiffrement à ce niveau et le matos faisant tuyau-à-bits percé ne laissera fuiter que des données inexploitables si bien chiffrées host à host.
Quand ce sont les host qui ne sont pas sûrs, on ne peut absolument plus rien garantir.
J’espère que ceux qui ont auditionné ce mec sont moins clown que lui. Certes il pointe un danger réel, mais dont il est possible de se prémunir contrairement à celui qu’il semble vouloir minimiser de cette pirouette absolument calamiteuse.
Bêtise ou incompétence? Dans tous les cas, le choix de microsoft est absolument irresponsable. Surtout que les casseroles au cul de la Bill’s company ne sont pas vraiment une nouveauté!
Les preuves datent de 1999 voire 1997. Mais le clown doit pas savoir lire ou y’a une marge arrière (en liquide) qui avait joué le rôle de fluidifiant pour que l’open-bar coule à flots?
Bein oui c’est la Défense quoi.. on préfère aller au “moins cher” et prendre un bon contrat juteux..
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Quelle bande de cons.. c’est pourtant pas dur de prendre un OS libre et d’utiliser des programmes où on sait ce qui se passe sur la machine ^^
Soit le logiciel contrôle l’utilisateur, soit c’est l’inverse; et là j’avoue que ça fait peur quand même
La Défense avec un contrat qui les lient à Microsoft c’est un peu comme un hétéro qui va à un bar gay avec de la vaseline au cul
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La Défense a baissé ses défenses par rapport à l’indépendance nationale (OTAN oblige) alors un peu plus un peu moins…
Cette décision est finalement cohérente avec l’état d’esprit entourant la mission de l’armée française (de même que pour la diplomatie) qui est de suivre…
Ce haut fonctionnaire a la défense parle comme un fanboy Microsoft.
Peut importe l’argument choisis il trouvera toujours un truc pour défendre Microsoft malgré les gros défaut qu’on lui met devant les yeux.
Pour moi, c’est justement parce que c’est la défense. Qu’ils sont sensé protéger leurs données coûte que coûte. Même si la france fait partie de l’OTAN et que les USA sont des amis ça ne les autorise pas a mette leurs nez dans les affairées des français et c’est ce pourquoi on paye nos impôts.
Par exemple : on peut être amis avec sont colocataire, mais ça n’est pas pour autant que ce dernier a le droit de lire votre courrier.
Windows recense 5000 à 15000 failels annuelles, qui sont corrigées à la traine.
BSD recense 2 à 5 failles annuelles… qui sont corrigées dans l’heure.
les betises qu’on peut lire ici….
Chiffres complement inventés.
En réalité, ces dernières années il y a moins de failles de sécurité dans tous les produits MS réunis que dans Google chrome à lui seul. (en moyenne 200 pour MS, contre 250 pour chrome).
pour IE seul, on en est à 41 failles contre 250 pour la concurrence.
http://www.neowin.net/news/microsoft-talks-more-about-ie10-security-features
Quant à BSD, une fois que tu lui ajoutes tous les composants nécessaires pour le rendre utilisable sur un poste de travail (services de partage de fichiers, gestion des imprimantes, naviguateur, …) au final tu te retrouves avec bien plus de faille que dans Windows.
D’où la débilité de comparer un simple noyau avec un OS complet.
À ce train là comparons le noyau windows CE à BSD, et tu seras choqué d’aoprendre qu’il y a d’avantage de faille dans le noyau BSD que celui de Windows CE. Pourtant Windows CE est en source ouverte, comme BSD.
Ce haut fonctionnaire a la défense parle comme un fanboy Microsoft.
Peut importe l’argument choisis il trouvera toujours un truc pour défendre Microsoft malgré les gros défaut qu’on lui met devant les yeux.
Pour moi, c’est justement parce que c’est la défense. Qu’ils sont sensé protéger leurs données coûte que coûte
en passant à BSD peut être?
http://m.pcinpact.com/news/60876-openbsd-backdoors-fbi-gregory-perry-theo-de-raa…
Certains oublient vite que dans un projet open source il est tout à fait possible de placer des backdoors sous forme de failles de sécurité difficiles à détecter.
Je suis pas expert réseaux mais les ingénieur réseaux argumentent souvent que la force de Windows est son intégration avec Active Directory et bien qu’il existe de très bon OS alternatifs, ils n’ont pas d’intégration aussi forte avec un annuaire LDAP aussi fiable qu’AD. BSD est peut être un bon OS mais comment s’intègre t’il dans un réseau complexe.
Cette mitraille d’arguments pro Microsoft n’aura pas séduit le député Jean-Yves Le Déaut. « Je ne partage votre optimisme sur la question des codes sources. Nous n’avons jamais rien obtenu de Microsoft. Je pense que l’utilisation de logiciels libres offre plus de garanties. »
Le code source de Windows est accessible aux gouvernements qui utilisent Windows.
si il y avait des backdoors évidentes, ça se serait rapidement remarqué.
Quant aux failles de sécurité qui peuvent servir de backdoor discrète, il y en a d’avantage dans les concurrents open source.
Donc c’est vraiment de l’ignorance de dire que l’Open source offre plus de sécurité que les produits MS.
il n’y a qu’à voir les serveurs apache qui se font hacker depuis 2007 sans qu’on arrive à comprendre comment les hackers arrivent à en prendre le controle
http://arstechnica.com/security/2013/05/attack-hitting-apache-sites-goes-mainstr…
En comparaison ça fait très longtemps qu’il n’y a pas eu de on de sécurité majeur sur IIS.
De toute façon les postes de la défense était déjà majoritairement sous windows depuis longtemps, avec parfois des petites appli en java sur des machines connectés au net et le tout pas maj depuis la mise en service du pc
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Niveau sécurité de toute façon difficile de faire pire
Sinon il y a les feuilles et stylo impiratable par internet.
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oue enfin la formation des utilisateur c’est pareil avec chaque version de windows
oue des chose change pour le paramétrage réseau entre (xp et vista/7 notamment )
et c’est encore plus vrai à partir du moment ou tu sort un os qui enlève pas mal de repères visuel comme window 8
donc l’argument du il faut formé au logiciel libre et biaisé il faut reformé de toute manière au logiciel proprio car si on change de machine dans le temps la version est forcement obsolète
du fait du supports du système d’exploitation
donc il faut acheter la nouvel version et la nouvel version a des différence notable avec l’ancienne version assez pour justifier une formation
si l’État avait le contrôle de ses logiciels ou du moins de l’OS
en faisant une interface et en la travaillant de façon à la faire tenir dans le temps
l’utilisateur ne serait pas en formation 1 semaine des qu’ on change son ordinateur
les modification ne serait que visuel et additionnel ajout d’un bouton … par exemple sans changer toute les habitudes de l’utilisateur
croire que Microsoft développe ses OS avec des ajouts d’interfaces juste pour le coté pratique c’est être un brin naïf …
si mes souvenir son bon il on tout un système de validation de compétence et de certification pour les utilisateurs et les société de formation qu’il font bien sur payer à pris d’or
Foutez leur la paix à la défense! Ils utilisent ce qu’ils veulent.
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Il va falloir le rappeler toutes les semaines que c’était du FUD cette rumeur
http://m.pcinpact.com/news/60953-theo-raadt-fbi-openbsd-faille-securite-audit-ba…
C’est pas du FUD, il est raisonnable de penser que la NSA “contribue” anonymement a certains projets open source majeurs pour s’assurer d’avoir le moyen de surveiller les gens qui les utilisent.
Qu’un audit n’ait rien donné de concluant ne garantie en rien l’absence de faille, laissées volontairement ou non, dans ce composant ou un autre qui n’aura pas fait l’objet d’un audit aussi poussé.
De toutes manières, les sociétés spécialisées dans la recherche de failles vendent leurs exploits 0day à des clients comme la NSA.
Donc que la faille ait été laissée volontairement ou non par la NSA ne change pas grand chose. En fin de compte la NSA a le moyen d’acheter les informations des chercheurs indépendants.
Il est raisonnable de penser qu’ils ont des exploits 0day pour tous les naviguateurs sur n’importe quelle plateforme.
ceux qui s’imaginent qu’un Firefox sur freebsd est moins vulnérable qu’un IE10 sur Windows sont loins du compte.
meme si bsd avait peu de faille (vu ses faibles PDM, je doute qu’il ait subi le même audit que linux ou Windows) au final une faille dans un logiciel tournant en mode utilisateur suffit à compromettre les données de l’utilisateur et fournir une porte d’entrée sur le réseau de l’entreprise, et intégrer la machine à un botnet.
Un BSD n’offre aucune protection miracle, malgré ce que certains s’imaginent ici en le glorifiant à tout va à coup de statistiques complément bidons.
Je comprends pas pourquoi l’armée ne sous-traite pas des pilotes d’Air France pour piloter ses avions plutôt que de créer un système indépendant où ils doivent former eux-même leurs propres pilotes. Piloter un avion, c’est super compliqué, mieux vaut laisser ça aux gens qui ont réellement été formé pour ça.
Avoir le code source ne sert a rien si il utilise les binaire précompilé microsoft comme tout le monde …
Je pense pas que la defense compile leur propre windows ?
Je ne pense pas que pour 100€/poste on puisse s’offrir assez d’ingénieurs pour analyser/maintenir/adapter l’ensemble des softs nécessaires pour tout le ministère de la défense que Microsoft pourrait fournir.
L’open-source c’est bien, mais bon lorsque l’on a besoin d’en ensemble de services et que l’on doit aller piocher à droite à gauche les logiciels, ça peut rapidement devenir compliqué…
Alors que Microsoft propose un pack/service qui est un minimum fonctionnel et sécurisé
=> Microsoft ne fournit pas que l’OS, il y a une multitude de services et logiciels annexes. Allez faire de l’audit sur BSD, OpenOffice etc… tout cela en même temps… Vous avez vu le nombre de personnes qu’il faudrait ?! On pourrait renommer le ministère en : French Defense Software Foundation
Moi je me demande, si le code source est fourni aux Eta,t pourquoi y’a jamais eu de fuite?
il y a déjà eu une fuite d’une partie du code source de Windows 2000, en 2005 il me semble.
Apres, c’est pas tout le monde qui y a accès au service info de la défense hein!
en limitant à une dizaine de personnes par pays ça limite les risques de leak.
Le militaire voit un autre avantage à choisir la « norme » propriétaire plutôt que des produits libres : ces éditeurs de solutions propriétaires « ont en effet tout intérêt à faire évoluer leur produit commercial et à en assurer la fiabilité dans la durée.
Visiblement le contre-amiral Arnaud Coustillière ne sait pas de quoi il parle.
Il n’a jamais essayé d’ouvir un fichier Excel 97 avec Excel 2010…
Alors de trois choses l’une :
Dans les trois cas, c’est très grave et il devrait prendre très rapidement sa retraite.
Une honte pour la marine.
Il n’y a strictement aucune certitude que le vecteur d’attaque soit apache (il semblerait que ce ne soit d’ailleurs pas le cas), la comparaison avec IIS me semble un peu légère, je doute qu’il s’en sorte mieux sur un système possédé. Qu’est ce qui te dit que le vecteur d’attaque ne sont pas les postes windows utilisés pour administrer les serveurs
Possible, mais ces attaques apparentées ne s’en prennent jamais à des serveurs iis, ce qui réduit la probabilité que les sites soient hackés du fait de l’infection d’un poste de travail d’un admin.
entre 2007 et début 2013 apache/linux semblait être le seul point commun à ces infections. Une faille dans des outils d’administration coté serveur est aussi possible.
Oh et puis bon, on sait aussi que des gouvernements et services de renseignement vont directement chercher les informations dans les lignes de fibre et dans les câbles, alors à quoi bon se protéger et se compliquer la tâche … Il y aura toujours des informations qui seront interceptées, que l’on soit sous Windows, BSD, Linux ou autre…
Y a des chocolats suisses?
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Pour moi une solution serait la mise en place d’un projet européen de certification des OS et des applications pour l’utilisation dans un environnement secret défense.
Que se soit du Microsoft ou du libre, j’ai envie de dire peut importe. Même si le libre permettrait une plus grande flexibilité et une indépendance vis à vis des Etats Unis.
De plus, le passage au libre permettrait le développement d’une distribution certifiée, intégrant des mécanismes automatiques tels que le partage de fichiers sécurisés, l’échange de mails cryptés, le cryptage des données sur clé USB, etc… Des choses qui permettrait une utilisation transparente pour madame la députée Michu, tout en étant sécurisé.
Cette distribution mise à jour régulièrement, rendrait le système plus hermétique aux attaques et une évolution plus douce pour les utilisateurs finaux.
Le fait que le projet soit européen répartirait l’ensemble des dépenses sur l’ensemble des états collaborant, et établirait une nouvelle norme.
De plus, les corrections de failles, le développement de nouveau logiciels conférerait une place plus important, des pays Européens, dans la contribution aux logiciels libres.
Je comprends pas pourquoi l’armée ne sous-traite pas des pilotes d’Air France pour piloter ses avions plutôt que de créer un système indépendant où ils doivent former eux-même leurs propres pilotes. Piloter un avion, c’est super compliqué, mieux vaut laisser ça aux gens qui ont réellement été formé pour ça.
Peut être est ce dû au fait que la conduite et l’usage d’engins militaires fait partie du coeur de métier de l’armée et que l’administration de systèmes d’information n’en fait pas partie…
conduire un avion au dessus d’un champ de bataille releve de l’opération militaire.
concevoir un OS et les logiciels releve du civil. Les militaires ne sont pas payés pour réinventer la roue.
ces éditeurs de solutions propriétaires « ont en effet tout intérêt à faire évoluer leur produit commercial et à en assurer la fiabilité dans la durée. Inversement, le logiciel libre est développé par une communauté, parfois à géométrie variable. ».
C’te foutage de gueule !
On dirait le discours d’un cadre de Microsoft !
La France ne dispose évidemment pas d’informaticiens, de développeurs, de programmeurs !
Hallucinant comme on se couche devant les USA…
La France ne dispose évidemment pas d’informaticiens, de développeurs, de programmeurs !
Si, ils bossent sur Hadopi.