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ragoutoutou

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Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?

3400 commentaires

Un crâne ouvert au sommet sert de piscine à un homme qui se baigne dans une bouée canard, le tout sur fond rouge tirant vers le noir.

Le 25/04/2024 à 16h 25

Pourtant n'importe quel psy(chologue/chiatre) sérieux te dira que le QI ne représente rien de vraiment viable car l'intelligence, au sens large, est bien difficile à définir. On parle même d'intelligenceS avec un S, car il n'y a aucune forme d'intelligence standard.
Une personne avec un QI bas peut tout à faire surprendre dans d'autres domaines que ceux des tests, révélant une autre forme d'intelligence.

Le QI a été conçu pour mettre les gens dans des cases à une époque où nos connaissance en neurosciences et psychologie étaient moindre.

Cette volonté de mettre des gens dans des cases était surtout liée à la volonté de justifier des biais racistes ou sociaux... ça a toujours été de la pseudo-science au service de l'idéologie pour pouver l'inferiorité des noirs, des mexicains, des natifs,... il y a toujours eu l'obsession d'amener une preuve irréfutable de leur infériorité.

Le 18/04/2024 à 22h 02

Et blablabla et blablabla... Vous n'en avez pas marre de répéter toujours les mêmes lieux communs éculés ? À vous encore moins l'histoire n'apprend rien. On a l'impression d'entendre le même discours creux et pleurnichard depuis des siècles.

Si les politiques vous déçoivent prenez leur place. Il y a des élections municipales dans 2 ans avec plein de places qui vont se libérer. Les communes sont les endroits parfaits pour montrer comment faire de la politique autrement. Allez-y, vous n'aurez aucun mal à trouver une liste compatible avec vos idées.

L'histoire nous apprend pas mal de choses sur les démocraties quand elles fonctionnent, mais elle nous apprend aussi énormément de choses sur les démocraties qui s'effondrent, et là, ça sent le sapin hongrois pour la démocratie française. Le système est occupé à se casser complètement, il y a un grave problème de pluralité des médias, et comme c'est parti, je suis presque prêt à parier que la France Insoumise aura été dissoute par Darmanin d'ici les municipales dont tu parles.

Reste que j'ai des élections européennes et législatives dans mon pays cette année, et je ne manquerai pas de faire un truc inconnu pour plus d'un Français sur deux: aller voter.

Le 18/04/2024 à 11h 29

Ah la gueule de l'avenir !! :mdr2::mdr2:

Ah, je n'ai pas dit que c'était un bon avenir, ni un avenir souhaitable, c'est carrément affreux, indigne ...
Mais bon, les français semblent décidés, donc il faut bien reconnaître que c'est cette idéologie qu'ils vont pousser aux européennes, puis à la présidentielle.

Bref, en dehors de ça, je soulignais juste c'est que si Mélenchon est à la botte du Kremlin, c'est sans-doutes alors celui qui a le moins bien négocié le deal avec Poutine puisqu'à part se faire engueuler et insulter, il ne sert pas à grand-chose.

Pour le reste, le niveau du débat politique dans la presse en France est de toutes façons complètement hallucinant vu de l'extérieur, on dirait un croisement de l'Italie Berluscolienne mélangée à la Hongrie actuelle, en encore plus méchant, saupoudré d'une couche haineuse décomplexée...

Vous faites peur les gars

Le 18/04/2024 à 09h 29

Non, Mélenchon le fait gratos par idéologie... c'est juste du bénévolat imbécile. Il n'a même pas été reçu par Poutine comme MLP, ce clodo... et puis il a zéro impact en politique alors que MLP, c'est l'avenir de la France.

Nuage (pour le cloud) avec de la foudre

Le 17/04/2024 à 21h 01

Quand je parles de HA, je ne parle pas du fait de relancer les VMs sur un autre host quand y en a un qui plante. Je parle de soft métier installé sur une seule VM, en se disant que si "ca" plante, "ca" sera relancé tout seul par VMware, sans jamais se poser la question de ce qu'est "ca".

Pour ta seconde partie, je suis d'accord avec toi. VMware, Proxmox, OVirt, ... tout ça se pilote plutôt bien via Terraform/Tofu.
Si dans le process d'automatisation, on génère de la conf PXE + template d'installation lié à l'OS, alors ca devient très simple de changer de système de virtualisation.
A l'inverse, si on succombe au full stack VMware, qu'on installe des OS sans savoir ce qu'on fait, qu'on se dit que HA VMware rendra mon software HA, alors la douche peut être très froide en ce moment.

Ah oui, si tu vas par là le HA 'relance de la VM' n'est effectivement pas du HA du point de vue applicatif s'il est employé seul. Sans HA sur la couche de service, le HA vm n'empèche pas les interruptions de service.

Notons qu'il y a aussi un HA possible sur quelques solutions où la mémoire est copiée de manière semi-synchrone voir asynchrone, mais le RPO est rarement isochrone, donc plutôt bof.

Le 17/04/2024 à 19h 22

C'est ce que je dis plus haut, si tu prends le full package auto magique avec un chèque, t'es dans la merde le jour où tu dois t'en séparer.

Beaucoup de boîtes base leur HA et leur déploiement avec les outils VMware. Bah je pense que c'est une grosse erreur. Le déploiement doit être indépendant de la solution de virtualisation, et la HA doit être réfléchie bien plus haut niveau. Ce n'est pas le rôle de l'hyperviseur.

Euh, il faut tout de même raison garder. Le HA est une fonctionnalité de base de toute solution de virtualisation sérieuse. Le DR, c'est un peu différent, mais j'ai trop souvent vu des entreprise qui ne savent pas la différence avec HA...

Le déploiement des vm doit être indépendant de la solution? Oui et non. On préférera toujours une solution proposant une API, mais on essayera toujours d'exploiter cette API via des couches d'abstraction (TF, Ansible, salt-cloud, ...), après, l'absence de pilotes/logiciel propriétaires dans les VM est pour moi essentielle.

Le 17/04/2024 à 14h 01

Sinon, il y a RHV (Redhat) , basé sur oVirt, et qui propose un support assez correct.

En plus, il incorpore une sécurisation sVirt pour renforcer l'isolation des VM's

Le 17/04/2024 à 00h 19

Mais ... Ce n'est pas permis. Devant la plupart des juridictions du monde occidental, un contrat commercial doit être honoré.
Je ne connais pas les conditions contractuelles des licences VMWare, mais le terme de "licences perpétuelles", consacré pour nombre de leurs produits, est assez explicite.
Broadcom ne doit pas pouvoir légalement refuser d'honorer les engagements commerciaux pris par VMWare.
Ils comptent certainement sur le fait que les clients vont hésiter à aller devant les tribunaux pour faire valoir leurs droits, ce qui peut prendre de nombreuses années, et pendant ce temps, lesdits clients n'auront pas le support promis pour les produits à "licence perpétuelle" (et ne l'auront probablement pas plus à l'issue d'un éventuel procès).

Après, c'est facile pour les crypto-prophètes de dire "ah mais évidemment qu'il faut être prêt à migrer toute son infra en 6 mois".
Mais une entreprise choisit ses investissements en fonction des conditions contractuelles de ses fournisseurs, il me semble donc normal et sain qu'elle se tourne vers le régulateur si l'un d'entre eux ne respecte as ses engagements et semble profiter de la situation pour la mettre dans une situation de non-choix.

Migrer en 6 mois, non, migrer en deux ans, oui. Si un fournisseur fait saigner ta boîte, il faut pouvoir s'en dégager. Cela fait partie d'un art malheureusement trop oublié qu'on appelle la gestion de risque. Quand c'est fait correctement, tout engagement dans une technologie est mesuré au regard de l'effort nécessaire pour s'en dégager, et on utilise ce risque quantifié tant au moment de l'engagement que dans le traitement récurrent de la dette technique.

Le 17/04/2024 à 00h 13

Non, c’est un raisonnement simpliste. Le fondement du capitalisme (ou plutôt libéralisme) c’est le libre marché qui permet comme tu le dis de faire se rencontrer les biens et les services. Hors pour que cela fonctionne il faut qu’il n’y ait pas d’abus de position dominante car cela conduit au monopole. Hors le monopole sur un secteur signe la fin du libre marché sur ce secteur, et donc l’échec du système capitaliste.

Et dans l’idéologie libérale, c’est justement un des rares rôles de la puissance publique que de réguler les monopoles afin de les empêcher de naître ou de les casser.

Donc il est normal, même dans un monde capitaliste, que les autorités s’intéressent à une entreprise qui devient subitement du jour au lendemain en position d’imposer ses conditions à tout un tas d’autres entreprises.

VMware n'est pas en situation de monopole, il y a plein d'autres options, par exemple RHV (basé sur oVirt), que j'ai déjà vu dans pas mal d'entreprises, XenServer, OpenStack, ... et même maintenant KubeVirt que je vois gagner du terrain (au détriment d'Openstack il faut bien l'avouer) ...

Le problème principal n'est pas le monopole mais le manque de robustesse des clients qui s'imaginent que tout est éternel aux mêmes conditions.

Le 16/04/2024 à 19h 56

Moi c'est vraiment un truc qui m'échappe, ce coup où des entreprises peuvent racheter d'autres entreprises même pas en faillite et rompre tous les engagements préexistants des entreprises achetées. Cela ne devrait juste pas être permis, et malheureusement on voit cela dans de trop nombreux cas.

Le 16/04/2024 à 19h 52

Le rachat devait avoir l'aval des différentes autorités de la concurrence, dont celle de l'UE. Cet aval s'appuyait sur des assurances de Broadcom. Il est normal que l'UE intervienne au minimum pour vérifier si ces assurances sont trahies et s'il n'y a pas abus de position dominante puis pour sévir si c'est le cas.

Quand tu as une organisation un peu important qui s'appuie sur VMware, tu ne changes pas de solution rapidement et sans être sûr que ça soit nécessaire. Le rachat a duré 18 mois et a été finalisé fin novembre 2023.

Rien que pour la rapidité du changement de tarif, il y a une bonne présomption d'abus de position dominante.

La question est de savoir quelles assurances ont été données... J'ai l'impression en lisant les annonces de la commission que les assurances données par broadcom concernaient surtout le fait qu'ils n'allaient pas utiliser vmware pour créer une distorsion à la concurrence en pénalisant les produits des concurrents.

Donc si ça se limite à ça, broadcom reste irréprochable. En plus, ce n'est pas comme si VMware n'avait pas déjà aussi essayé de booster ses prix de manière folle bien avant ce rachat...

Le 16/04/2024 à 18h 21

Le fondement du capitalisme, c'est la rencontre entre un producteur de biens et de services et un consommateur, les deux s'arrangent sur les prix. Tant que broadcom ne fait rien d'illégal, je ne vois pas pourquoi l’Europe interviendrait, si les clients ne sont pas content, ils achèteront autre-chose, ou mieux, ils feront un investissement humain dans des technologies libres qui les affranchiront de la captivité.

Depuis le rachat, j'ai vu des entreprises prévoyantes qui avaient déjà vu les ravages de broadcom sur d'autres rachats, et les autres qui restaient incrédules. Cela mériterait plus une fable de Lafontaine plutôt que de l'interventionnisme.

Le 12/04/2024 à 13h 51

Je rêve où cette imbécilité d'imposer aux navigateurs d'afficher des messages d'avertissement sur injonction est toujours présente dans le texte?

The Human Machine Couverture du livre Team

Le 10/04/2024 à 23h 55

Pas la peine de reprocher à ajevorsu de faire de la propagande/de troller si c'est pour faire pareil : on ne touche pas aux civils, mais il y a une énorme différence (juridique tant que morale) entre cibler spécifiquement des civils et mener la guerre par le viol, et la torture, et faire des morts collatéraux en ciblant avant tout des combattants cachés dans la population civile. Ça s'appelle l'intentionnalité, et c'est un des piliers de base de la justice.

La question ne se pose pas pour les actes du Hamas le 7 octobre. Elle se pose (parce que le bourrinage sans stratégie de l'armée israélienne semble assez grossier pour qu'on s'interroge sérieusement sur l'intention) pour la riposte d'Israël.

Pour l'intentionnalité, il y en a assez de preuves dans le dossier de la CIJ, il y a aussi des éléments crédibles à charge d'Israël pour les viols et la torture, les exécutions sommaires, ... Si on décide de faire du bénéfice du doute à géométrie variable alors que l'on voit des exactions de part et d'autres, il y a un problème grave d'objectivité.

On a assez d'ONG fiables sur le terrain pour rapporter ces crimes, ne pas accepter les témoignages émanant de ces observateurs et prendre la les informations israéliennes sans pincettes comme la presse française l'a beaucoup trop fait ces derniers mois, c'est du parti-pris.

Quid de la famine organisée, c'est difficilement qualifiable de bourrinage.

Au passage, des membres du gouvernement israélien et de l'armée israélienne ont dit qu'ils allaient éradiquer les palestiniens, l'armée israélienne est effectivement occupée à le faire, quel est le sens du bénéfice du doute?

Le 10/04/2024 à 15h 51

"L'armée la plus morale au monde" bien sûûûûûûûr


Le sarcasme, c'est quand on a pas d'arguments ? ;)

Alors il y a toujours plus ou moins de propagande, dans toute guerre. Le Hamas ne fait pas mieux à ce sujet là.

Mais en dehors de la poignée de militaires israéliens qu'il faudra juger pour les exactions qu'ils ont commises et filmées, ils font ce qu'ils peuvent quand on voit comment se comporte le Hamas (qui se cache derrière la population civile, il faut le rappeler, c'est largement documenté).

Si on considère que c'est une guerre (donc moche), et tout considéré (on rappelle que le Hamas s'est déjà caché dans des convois humanitaires dans le passé, par exemple ?), je trouve qu'Israël se débrouille pas si mal, oui, pour éviter les dégâts collatéraux.

Vous jugez très facilement la propagande militaire d'Israël, mais vous êtes n'avez aucune critique sur la possibilité d'avoir été légèrement endoctriné par la propagande du Hamas (et de certains médias ou personnes propalestiniennes).

La guerre c'est moche, les crimes de guerre, c'est pire, les génocides c'est carrément le fond.

- On ne touche pas aux civiles (on a peine eu le temps de le dire aux crapules du Hamas que les bouchers Israéliens s'y sont mis aussi et avec un enthousiasme tout aussi féroce)
- Si vous avez un problème et que vous pensez le résoudre en pratiquant le génocide, c'est vous le problème.
- Si vous préparez ouvertement le réaménagement du territoire avec des appels à candidature une fois tous les habitants chassés ou tués, et que vous passez à la télé pour en faire la promo, ça met un peu à mal le narratif que vous ne voulez pas faire de génocide.

Pour le reste je ne vois qu'un pion de propagande ici et c'est vous.

Le 10/04/2024 à 15h 34

Le problème est que la riposte israélienne n'est pas une quête de justice, mais un carnage, une succession de massacres, et la cour internationale de justice a bien caractérisé le risque de génocide.


Heu, la justice ça passe par la capture des personnes du Hamas (ou en tout cas leur élimination, à défaut) et par la libération des otages. Et c'est exactement ce qu'ils cherchent à faire. Par tous les moyens.

Ils ne peuvent pas se permettre de continuer comme avant, avec un voisin qui viendrait à n'importe quel moment tuer des civils à la pelle.

Si le Hamas refuse de se rendre (quitte à se sacrifier pour évider les dégâts collatéraux), et continue de se cacher dans la population civile (incluant les hôpitaux et les écoles), je ne vois pas en quoi Israël peut être tenu responsable de ça.

et la cour internationale de justice a bien caractérisé le risque de génocide.


Ils le qualifient de risque, parce que, comme vous, ils n'ont rien pour le qualifier de génocide aujourd'hui. Encore une fois, les tribunaux jugeront de ça.

Il ne suffit pas de l'affirmer avec aplomb pour en faire une vérité.

Les preuves, elles s'empilent, il y en a tellement, les soldats israéliens se filment sans honte et postent tout sur les réseaux sociaux... et ne parlons pas des membres du gouvernement, de la majorité et de l'armée qui s'expriment. Il y a aussi tous les témoignages des journalistes, membres des ong, ...



Ce n’est pas des preuves de génocide, ça, non. D'exactions oui, et il faudra qu'ils soient punis pour ça. Mais encore une fois, une guerre sans exaction, je n’ai jamais vu. Ça ne justifie rien, mais ce n’est pas propre aux Israéliens.

Non, des preuves, il y en a plus que de nécessaire pour pouvoir parler de génocide. Ce qui me laisse penser que soit tu es vraiment très mal informé (mais bon, la presse française a un gros problème avec ce qui se passe, cfr https://www.youtube.com/watch?v=e5WwkBARVPA ), soit tu fais de la désinformation volontaire...


Eh non. Perdu.

"Si le Hamas refuse de se rendre (quitte à se sacrifier pour évider les dégâts collatéraux), et continue de se cacher dans la population civile (incluant les hôpitaux et les écoles), je ne vois pas en quoi Israël peut être tenu responsable de ça."

Au moins, cela indique clairement où tu places la vie des palestiniens sur ton échelle de priorité et de responsabilités.

Ils le qualifient de risque, parce que, comme vous, ils n'ont rien pour le qualifier de génocide aujourd'hui. Encore une fois, les tribunaux jugeront de ça.


Non, le qualifient de "risque" car la procédure qui s'est déroulée jusqu'à présent consistait à évaluer un risque de génocide avec comme objectif d'ordonner des mesures conservatoires d'urgence légalement contraignantes pour tenter de l'éviter. Un jugement pour génocide prendra de toutes façons plus de temps.

Le risque est en tout cas que d'ici quelques années, quand on parlera d'Israël et de génocide, ce n'est plus systématiquement à la Shoah qu'on pensera.
Eh non. Perdu.


On va dire mal informé, ou endoctriné du coup?

Le 09/04/2024 à 23h 07

Bon, je me permets de relever que d'une, je ne suis pas milliardaire, et que beaucoup d'autres patrons de presse non plus (et que pour ma part c'est déjà assez scandaleux comme ça), et de deux, si l'on exclut les médias de la galaxie Boloré, j'ai l'impression que les journalistes sont globalement libres d'écrire ce qu'ils veulent aujourd'hui en France, et que lorsque ça coince, ça se sait rapidement.

Il y a de bonnes raisons qui peuvent expliquer en Occident l'inéquité du traitement médiatique entre un mort arabe et un mort juif.
La longueur interminable du conflit israélo-palestinien et la lassitude associée par exemple, tout comme notre capacité plus naturelle à nous identifier à des gens qui nous "ressemblent", ou encore la culpabilité que l'on peut encore éprouver envers les juifs, le rapprochement que l'on fait inévitablement avec un terrorisme qui nous a touché en France plus directement, ou la différence entre un meurtre sadique personnel généralisé et celui, différent, et plus meurtrier, d'un tapis de bombes.
Et je suis certain que j'en oublie.

On a tous tellement de biais personnels dans le rapport qu'on a à cette guerre qui se suffisent à eux-mêmes, pourquoi invoquer une machination médiatique (sans même d'ailleurs développer un tant soit peu la thèse) ?

Devant un monceau d'horreurs insoutenable, lancinant et interminable, une haine monumentale, indiscriminée et réciproque, j'ai le sentiment qu'on essaye d'y mettre un peu de sens, de juger les choses au chausse pied sur la base de notre propre expérience du monde, sans jamais avoir vécu palestiniens, sans avoir fait l'expérience d'être juifs en Israël, au risque de l'inévitable auto-contradiction.
Contradiction que l'on refuse même de s'avouer, tant la folie de cette guerre-là peut nous terrifier.

Pour les questions de deux poids deux mesures sur le plan médiatique, il y a le travail de l'acrimed qui donne un éclairage su le déséquilibre catastrophique de la presse française concernant la couverture du conflit.

C'est un peu long mais ça remet le rôle de la presse en perspective
https://www.youtube.com/watch?v=e5WwkBARVPA

Le 09/04/2024 à 20h 27

De la bouche d'un soldat israélien déployé à Gaza (Zecharia Deutsch):

"Quand on connaît la véritable histoire de ce qui s'est passé ici en Israël au cours des derniers milliers d'années et au cours des derniers siècles, personne ne peut nier qu'Israël s'occupe de cette guerre avec la plus haute moralité et la plus grande éthique. Et c'est ce que je pense est que les nations ici et là peuvent apprendre de de ce fait. Il y a tant de confusion alors qu'il est tellement évident qu'il y a le mal et il y a le bien. Et ce qu'Israël essaye de faire, c'est de détruire le mal, ce qui est la chose la plus morale possible. Tout en s'occupant des civils à Gaza de la meilleure manière possible."


Le 09/04/2024 à 00h 01

L'algo précédent était déjà assez violent

try:
if member_of("Hamas"):
bomb()
elsif member_of("Palestinians"):
bomb()
else:
say("Hamas is hiding underneath")
bomb()
except (Warcrime, Genevaconvention, Genocide, Crimeagainsthumanity):
say("It's a baseless antisemitic accusation")
finally:
bomb()

Le 08/04/2024 à 19h 49

Chinois, de très loin...

Le 08/04/2024 à 14h 04

Tout aussi détestable que soit l'extrême droite dans tous les pays, je ne vois vraiment pas le rapport.

Le Hamas, qui a déclenché cette guerre, est considéré d'extrême droite ?

Oui, parce qu'avant les attaques du Hamas, tout allait bien... bonjour le révisionnisme...

Cette guerre contre les palestiniens dure depuis plus de 7 décennies, le seul moment où une paix crédible aurait pu être atteint a été écourté par l’extrême droite qui a assassiné le premier ministre Yitzhak Rabin, pris le pouvoir et détruit les accords de paix qu'il avait signé.

Cette extrême droite est encore au pouvoir, et elle est occupée à commettre un génocide qu'aucun attentat du Hamas ne pourrait justifier.

quandela OVHcloud MosaiQ

Le 19/03/2024 à 13h 58

En dehors de la R&D: "OVHcloud utilise par ailleurs l’ordinateur quantique en interne, pour générer des nombres aléatoires pour des clés de chiffremen" à la fin de l'article...

Sinon, plus généralement, les débouchés possibles pour les ordinateurs quantiques sont multiples mais les différentes technos manquent encore de maturité pour de réelles applications pratiques à échelle intéressante.

Mais tout ça est évoqué dans les différents articles de Next sur le sujet ;)

Mwais, générer de l'entropie via un dispositif quantique, ce n'est pas nouveau... il y a des appliances pour ça... là ça a un côté couper son pain avec un sabre laser pour faire des toasts...

Le 19/03/2024 à 00h 00

En gros, de la recherche et uniquement de la recherche.

StarShip en orbite avec l'image de la Terre.

Le 15/03/2024 à 12h 07

j'imagine qu'il y a un peu de cynisme, vu que la version 6 n'a toujours pas été lancée :D

Non, de manière réaliste, si la version 6 est en cours de finalisation, vu l'évolution du marché depuis sa conception, il est important d'avoir déja bien avancé pour le modèle suivant.

Si l'idée est d'être compétitif, ariane 6 devrait avir une durée de vie beaucoup plus courte qu'ariane 5

Le 15/03/2024 à 09h 42

Comme c'est parti, je pense qu'ils ne vont plus trop tarder à être opérationnels avec cette fusée. Il va falloir bosser dur sur Ariane 7.

Le 13/03/2024 à 23h 19

Il y a la piste d'un mode débug laissé activé sur le site de production (!), et l'utilisation d'un framework pas mis à jour depuis 2016 (!!) https://twitter.com/bluetouff/status/1762087262873858522

Oui bien sûr, mais l'idée ici est que France Travail ait des comptes à rendre au public... Il serait temps de pousser la transparence parce que quand France Famille et France Patrie se feront aussi hacker, ça sera peut-être encore pire.

Le 13/03/2024 à 20h 50

Et ils expliquent la root cause du leak? Je sais bien que la transparence n'est pas une valeur française, mais dans la mesure où c'est un service public qui utilise des fonds publics, le public a le droit de savoir, surtout ceux qui risquent l'usurpation d'identité.

Qu'est ce qui a merdé? l'infra? le logiciel? la configuration? le suivi des mises à jour sécurité? ...

Starship

Le 11/03/2024 à 23h 21

Et à votre avis, pourquoi il a pris le temps d'avoir déjà 11 gamins ?

Moi je pense qu'il veut coloniser Mars avec un équipage "Musk Only On Board".

:fumer:

Il a fondé une académie pour officiers de vol dédiée à sa progéniture, on les appelle les Musk Cadets...

:oops:

Le 11/03/2024 à 19h 47

Il voudrait personnellement y aller ?
Vite, qu'ils réussissent au plus vite la mise au point alors :D

Oui, il a déjà dit à plusieurs reprises que son but était d'y arriver rapidement mais sans mourir à l'impact.

Le 11/03/2024 à 16h 53

Le problème d'Elon Musk est qu'il veut aller sur Mars en fusée, mais à chaque fois qu'il réussi à faire une fusée capable de le faire, son égo s'alourdit et il lui faut faire une nouvelle fusée plus puissante pour l'emporter vers mars...

TikTok

Le 11/03/2024 à 11h 35

Le choix entre être alstomisé ou atomisé...

Une femme travaille face à trois écrans d'ordinateurs.

Le 06/03/2024 à 15h 18

Notons qu'il y aurait un moyen simple de clore le débat au lieu de pleurnicher:

ouvrir le code

Maintenant, si la qualité du code en question est si mauvaise qu'il ne peut être ouvert, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait un débat.

Le 05/03/2024 à 18h 12

Le Comité éthique et scientifique de Parcoursup aimerait qu'on cesse de questionner l'opacité de la plateforme et qu'on les croie un peu plus sur parole... "Je vous jure on fait bien notre boulot mais cessez de vouloir vérifier"

Ferris the crab, unofficial mascot for Rust

Le 06/03/2024 à 12h 04

On peut aussi juste respecter la langue francaise, qui est déjà adaptée pour inclure TOUT LE MONDE, sans faire d'exception (contrairement à l'écriture inclusive excluante) et qui est parfaitement lisible, au lieu de tout faire pour la détruire connement.

Il ne suffit pas d'écrire en majuscule un truc pour qu'il devienne vrai... la grammaire française invisibilise de fait le féminin, ce qui montre plus un irrespect de la langue pour celles qui la pratiquent.

et puis bon, directement les grands mots, comme "détruire la langue" ... que de balivernes. On est dans un monde qui bouge et change, et s'efforcer de garder la langue au 17è siècle n'est pas lui faire honneur, et ce n'est pas non-plus faire confiance à celleux qui la pratiquent.

Le 05/03/2024 à 17h 49

Je ne supporte pas cette écriture aussi débile qu'imprononçable... Ce qui est dingue, c'est que même l'EFS s'y était mis une fois aux appels au don du sang. Apparemment, ça avait été la douche pour en avoir parlé au médecin par lequel on passe avant: Au mieux les gens venaient et demandaient quelle mouche les avait piqué au pire ils ne venaient pas. Le plus cocasse étant que ceux a qui cela s'adressait et qui a qui il était enfin permis de donner sans devoir mentir ne venaient pas plus: Ça demande des "droits" mais quand il s'agit de donner de sa personne pour les exercer y'a plus personne.

Depuis l'EFS écrit de nouveau en français. Un bilan qui vaut sans doute bien des sondages.

Personnellement, je ne vois pas trop le problème, il me semble plus important que tou·te·s puissent se sentir représenté·e·s quand on s'exprime, le tout en gardant le texte compact, oralement c'est bien entendu une autre paire de manches, mais on s'en contentera pour l'écrit.

Le 04/03/2024 à 19h 13

Les deux premiers critères ne portent pas sur le langage lui-même, mais son implémentation. Il est possible de compiler nativement du Js ou du Java. Et rien n’empêche d'implémenter le Java sans un garbage collector, mais avec mécanisme similaire au Rust. D'ailleurs, il existait (ou existe encore) des bidouilles pour gérer la mémoire soit-même en Java.

Même la 3è pourrait être réglée au niveau de l'implémentation.

Pour le GC de Java il y a Epsilon, mais je n'ai pas encore pu me faire une opinion...

Faire des mécanismes similaires à Rust en Java? non, impossible, la notion de borrow qui est cruciale dans le modèle Rust et qui oblige les devs à explicitement gérer le cycle de vie des variables quand elles sont passées à des fonctions casserait tout.

Pour le reste l'objectif n'est pas de gérer la mémoire sois-même, c'est même tout le contraire.

Le 04/03/2024 à 15h 27

Et les recommandations techniques du rapport US sont sérieuses, alors que pour le CRA européen, elles seront écrites par CEN/CENELEC, qui n'y connait rien en programmation.

C'est clair, sur le plan réglementaire, l'U.E. est une faillite intellectuelle sur le côté cyber sécurité.

Aussi le coup de l'EIDAS où on oblige les navigateurs à faire confiance aux les autorités de certification étatique en mode "tu nous fais confiance, sinon...", au lieu de laisser les navigateurs gérer le sujet avec des critères qualitatifs objectifs, ça ne rassure pas. Ils sont occupés à changer l'U.E. en république ex-soviétique.

Et les projections concernant les votes pour les élections européennes tendent à montrer qu'on ne va pas vers une amélioration de l'intelligence des gens qui nous dirigent... bien au contraire...

Le 04/03/2024 à 14h 47

Le contraignant est déjà prévu : "L'un des objectifs du rapport de l’ONCD serait de « transférer la responsabilité de la cybersécurité des particuliers et des petites entreprises vers les grands groupes, les entreprises IT et le gouvernement américain »."

Particuliers et PME pouvant se retourner contre leurs fournisseurs... Le pb historique Liability => Foolproof des USA. Et ils sont capables d'y aller très vite, ce ne serait pas une première fois. Seule de grosses faillites induites par une légalité douteuse pouvant alors les arrêter.

Il faudrait vraiment que tu jettes un œil au "cyber resilience act" de l'U.E. ...parceque la responsabilisation des "fabricants", distributeurs et importateurs de logiciels atteint des sommets, en permettant à toute entreprise de poursuivre un de ces acteurs en justice en cas de dégâts liés à une vulnérabilité, et ce même si l'entreprise plaignante utilise le logiciel en question à titre gracieux.

En U.E. la mozilla foundation, ou dans certains cas des contributeurs, pourraient se faire poursuivre par les utilisateurs lésés par une vulnérabilité.

Il ne sera plus possible de s'abriter derrière une clause de type "ce logiciel est mis à votre disposition tel quel, utilisez-le à vos risques et périls"

De ce que j'ai lu de l'approche US sur la question, on reste dans un cadre moins dangereux pour les petits acteurs, les contributeurs du libre, ...

Le 04/03/2024 à 12h 48

Pour moi, c'est légitime que des organismes gouvernementaux chargés de la cybersécurité donnent des avis sur les technologies à utiliser. Ce serait une gestion désastreuse de leur part que de ne pas s'intéresser aux éléments qualitatifs de ces investissements qui se font aux frais du contribuable et qui peuvent impacter la sécurité de la nation.

Le 04/03/2024 à 12h 34

Ce n'est pas le législateur qui s'exprime ici mais un organisme fédéral en charge de guider l'exécutif sur les questions de cyber sécurité. Il s'agit de recommandations et aucunement d'une directive contraignante à ce stade.

En partant de là, ce genre de recommandation pourrait avancer et venir influencer le cadre décisionnel pour par exemple

- s'intégrer aux critères d'appel d'offre de l'état fédéral
- s'appliquer aux développements faits par des agences fédérales (p.ex. Nasa, les services postaux, ...)

Le 04/03/2024 à 10h 13

Disons que statistiquement, avec le C, il est probable de se couper les doigts en l'utilisant sur un gros projet.

Le 04/03/2024 à 10h 08

Il faut bien regarder le rapport de l'ONCD, et du contexte dans lequel Rust est évoqué qui est assez précis puisqu'ils évoquent le matériel sécurisé de l'aérospatial. Ils énumèrent les critères suivants concernant les besoins des langages de programmation pour ce contexte:

- langage proche du matériel
- délais exécution à timing déterministe (adapté au temps-réel, pas de garbage collector)
- gestion sécurisée de la mémoire

On peut considérer que:

Le premier critère disqualifie les langages interprétés comme Js, Python, Java, ...
Le second exclue C#, go, V, et tous les langages utilisant impérativement un garbage collector
Le troisième exclue l'assembleur, c et c++

Rust est juste cité comme un exemple de langage correspondant à ces trois critères mais n'ayant pas encore fait ses preuves dans l'aérospatial.

D'autres alternatives intéressantes, correspondant à ces critères mais non citées sont par exemple ADA (vénérable langage très implanté dans l'aérospatiale), D (si on désactive le GC) , Zig, Swift, Ordin

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Le 05/03/2024 à 17h 16

Un peu trop simplifié comme état des lieux. Il y a bien 2 entités mais un seul État (État d'Israël) dont font partie les territoires occupés palestiniens.

C'est un peu comme les réserves amérindiennes en Amérique du Nord ou comme les ghettos noirs en Afrique du Sud ou comme la collectivité territoriale de Corse en France. Même si l'État d'Israël a été créé seulement en 1946 sur 55% du territoire de la Palestine britannique (ancienne colonie britannique).

Depuis la guerre des Six Jours, Israël occupe les territoires palestiniens et installe des colonies juives pour reprendre des territoires. Un peu comme la Chine qui installe des bases militaires sur des rochers en pleine mer de Chine pour augmenter la surface de ses eaux territoriales et prendre le contrôle de la mer de Chine face au Japon, aux Philippines et à Taïwan («province» revendiquée par la République populaire de Chine).

Pour revenir à la censure de Meta sur le conflit actuel qui vise factuellement à réduire l'installation de populations palestiennes et arabes (exils de populations, massacres de civils), c'est la même chose sur les chaînes TV généralistes de la TNT française. C'est une guerre, dont fait partie la guerre d'image et d'intox.

D'ailleurs, pour le conflit en Ukraine, la guerre d'intox est largement consommée entre l'UE et la fédération de Russie (si jamais on avait l'illusion que la guerre n'avait pas commencé en Europe).

Petite précision: au regard du droit international les territoires occupés sont occupés, et non annexés.

Le fait qu'Israël les traite comme annexés de fait et continue à s'étendre en détruisant toute continuité territoriale pour les palestiniens est encore une démonstration de le volonté israélienne de détruire le peuple palestinien.

La CIJ est actuellement occupée à travailler sur ce dossier, plusieurs jours d'auditions ayant eu lieu fin février, mais il y a fort à parier que quelque soient les conclusions, comme pour les autres décisions de la CIJ, Israël continuera à ignorer ses obligations, protégé par les USA et leur infaillible veto.

Le 05/03/2024 à 16h 46

Que le Hamas ne soit pas considéré comme une organisation terroriste par la totalité de la planète, je ne peux que le constater. L'Iran par exemple ne le pense pas.
De là à dire que le Hamas n'est pas un mouvement terroriste, parce que ce serait une vue ethno-biaisée...

Pour clarifier mes propos ci dessus je parlais de la mécanique d'une moderation automatisée.
Si on doit faire intervenir le contexte géopolitique et historique d'une région ainsi qu'une analyse humaine en plus, la modération ne peut plus fonctionner.

Quant au reste de votre message.
La seule opinion que j'ai exprimée est que, dans le contexte décrit, la modération avait fait ce qu'on lui demandait de faire.
Juger de ce qu'Israel ou le Hamas font sur place en ce moment n'a jamais été le but de mon post car je n'ai justement pas les éléments non discutables ou reconnus par tous pour porter des jugements.

Mais puisque vous semblez tenir à évoquer certains points, êtes vous sur de ne pas avoir, vous aussi, un point de vue un tant soi peu biaisé par votre propre conviction ?
Si Israel et les pays qui l'aident semblent être, à vos yeux, coupables, qu'en est il du Hamas et des pays et organisations qui l'aident ?

Ah , mais à titre personnel, je suis convaincu que le Hamas est un mouvement terroriste, par contre de là à clamer que toute la communauté internationale en est convaincue, il y a un pas, et ce n'est pas juste l'Iran qu'il faut convaincre. De même, "terrorisme" n'a pas de signification unifiée en droit international et la CPI n'est pas compétente pour s'en occuper.

Pour le reste, je suis effectivement biaisé, je dois assumer en effet un profond biais anti-génocide et anti déshumanisation des peuples. J'ai peu de tolérance pour les discours incitant à l'extermination, et pour les discours négationnistes relatifs aux génocides.

Si Israël pense que le génocide est une réponse acceptable face au terrorisme, je ne vais pas être dans son camp, à cause, en grande partie, de ce stupide biais.

J'ai aussi certainement un biais contre le gouvernement Netanyahu car il est l'artisan de la destruction du processus de paix et des accords d'Oslo. Il a fait tout en son pouvoir pour détruire la pais, et il porte une lourde responsabilité pour toutes les morts, israéliennes ou palestiniennes, qui ont accompagné ou suivi son entreprise de destruction de la paix.

Le 05/03/2024 à 14h 00

"Laissez moi espérer que les points listés ci dessus sont factuels, n'expriment pas d'opinion/biais."

Malheureusement, ils sont en sois un peu biaisés car ils essayent d'apporter une réponse simple à un problème complexe en ne tenant pas compte des facteurs politiques et historiques de la région. Il y a également un côté ethnocentré dans ton approche qui fait fi de la possibilité que la communauté internationale ne soit pas unanime sur le Hamas.

Il ne tient pas non-plus compte de la réalité du droit international qui pourtant devrait être le point de départ dans la modération des propos.

A l'heure actuelle, la modération devrait tourner autour de deux axes:
- collecte des preuves: collecte des preuves publiées par les intervenants sur place, les propos du monde politique, les images, vidéos et photos prises sur place.
- masquage des propos appelant à la violence ou la haine (on les masque mais on les garde comme preuves).
- masquage des propos négationnistes, par exemple on bloque les colporteurs systémiques de fake news (on les masque mais on les garde comme preuves).

Concernant les propos appelant à la violence ou la haine, on devrait strictement les modérer non sur base d'un effet présumé, mais sur base de la teneur exacte des propos. Une accusation contre une partie ou l'autre n'est pas forcément un appel à la haine ou à la violence.

Rappelons qu'Israël semble en délinquance complète par rapport aux mesures provisoires (légalement obligatoires) imposées par la CIJ, et qu'il y a une forte probabilité que le génocide présumé devienne une vérité juridique ( Israël n'a rien fait de ce qui était demandé et a même accéléré sur certains points comme la mise en place d'une famine à Gaza )

Les pays et organisations qui aident Israël à commettre des violations de la "Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide" peuvent eux-mêmes être poursuivis pour violation de ladite convention (l’Allemagne vient d'ailleurs de voir une procédure ouverte à la CIJ à son encontre pour ce dossier spécifique)

Le 05/03/2024 à 09h 42

Pas totalement d'accord avec @ragoutoutou pour dire qu'il y ait un parti pris ou un biais dans le titre de l'article présent, Next et Mathilde on simplement repris les éléments de langages largement répondus et acceptés depuis le 7 octobre 2023 (au moins).

Mais je pense bien voir où est-ce qu'il veut en venir, c'est la différence dans la presse généraliste mainstream entre ces deux titres :

a) X civils israéliens ont été tués/massacrés par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre
b) X palestiniens sont morts dans la nuit dans la bande Gaza

Avec en bonus le "selon le Hamas" dans le titre B, alors que toutes les ONG humanitaires s'accordent à dire que si les chiffres fournis par le Hamas sont faux c'est qu'ils sont minimisés et pas exagérés.

Finalement, dans les deux titres l'info en tant que tel est correcte et transmise au lecteur, mais le biais dans la formulation est évident et cela amène un déséquilibre dans la perception de ce qu'il se passe réellement sur place.

J'ai bien spécifié que je n'accusais pas Next de parti pris, je ne pense pas qu'il y ait un cadrage éditorial des éléments de langage, par contre je regrette l'élément de langage "Israël-Hamas" car il ne représente pas ce qui se passe réellement et est utilisé dans les médias mainstream pour invisibiliser ce qui se passe à l'encontre des populations civiles.



Le 05/03/2024 à 01h 53

Je ne suis pas d'accord pour dire qu'il y a un biais, non pas parce qu'il n'y aurait pas génocide ou au minimum crime de guerre (je suis assez d'accord qu'il y en a probablement un), mais ce n'est pas à la presse de le décider mais aux politiques, à l'ONU et surtout à la justice internationale.
Les journalistes doivent rester assez neutres dans les termes utilisés, surtout quand comme ici, ils sont spécialisés dans un autre domaine

Minimiser un fait ou le dépeindre incorrectement n'est pas forcément un gage de neutralité, c'est souvent jute prendre le chemin de la moindre résistance. En lieu et place de dire "Israël - Hamas", on peut tout à fait dire "Israël - Gaza", ce qui colle plus aux faits sans pour autant aller directement à la conclusion du génocide (même si elle est hautement probable)

Pour le reste, le travail d'un journaliste est de rapporter les faits, de les analyser, de les contextualiser, ... pas d'attendre l'autorisation de la justice ou d'un commissaire politique pour décrire les choses avec un vocabulaire autorisé. Si un journaliste voit des crimes de guerre, des violences, de la fraude, et les rapporte comme tels, c'est son boulot.

Pour prendre un exemple récent, si un journaliste rapporte un massacre, pourtant filmé et documenté, avec tellement de pincettes que son vocabulaire est le même que si tous les civils assassinés par les militaires étaient morts d'insolation, ce n'est pas de la neutralité.

Le 05/03/2024 à 00h 39

Comment parler de biais quand la formulation du titre de l'article contient déjà un biais: le titre de l'article parle de "Israël-Hamas" alors qu'on en est pas "simplement" dans un conflit armé entre Israël et le Hamas. Réduire la situation à un conflit entre ces deux factions armées, dans un contexte de génocide probable (cfr la CIJ), c'est l'invisibiliser.
Attention, je n'accuse pas Next d'un biais intentionnel, je dis juste qu'on est parfois plus biaisés qu'on ne le voudrait (et puis on peut se faire contaminer par les éléments de langage d'organes réellement biaisés)

De nombreuses personnes qui se sont fait censurer sur les RS l'ont été non-pas à cause d'un soutien au terroristes du Hamas, ou de vrais propos antisémites, mais pour avoir dénoncé les crimes horribles de l'armée Israélienne.

Conteneurs

Le 23/02/2024 à 15h 06

Donc si je comprends bien un conteneur est très proche d'une vm en fait sauf que c'est une vm utilisant le même OS au lieu d'être séparé.
ok je crois avoir compris, merci pour le détail.

La VM simule une machine complète là où le container simule un environnement d'exécution pour un processus. Tous les mécanismes d'isolation que j'ai cité précédemment sont juste des outils de contrôle pour réduire l'horizon du container, découpler les ressources communes, rendre l'environnement général de l'OS invisible et intangible.

En fait tout ça, ça a commencé il y a longtemps:

- On a d'abord eu chroot en 1979 => pendant très longtemps, les sysadmins étaient incités à tourner les systèmes critiques comme bind, apache http server, les serveurs dangereux comme ftpd, ... dans des chroots.

- Puis 20 ans après, sous BSD, on a eu les "jails" qui amélioraient l'isolation en rajoutant la dimension réseau
- Puis les Containers/Zones sous Solaris qui ajoutaient en plus une meilleure intégration des ressources et des priorités
- Puis les LXC sous linux en 2008, qui posèrent les bases de l'isolation moderne des containers sous linux
- Puis enfin Docker qui, par rapport à LXC, a surtout changé la manière de générer et de consommer les containers.

Après on est passé à la vitesse supérieure avec la standardisation OCI, la refonte des runtimes et les technologies d'orchestration comme Kubernetes.

Mais on est toujours dans une évolution du chroot de 79, juste en beaucoup plus pratique et sécurisé.

Le 23/02/2024 à 00h 55

ok je crois dans ce cas avoir une mauvaise compréhension et l'article n'aide pas du tout.
peux tu prendre un exemple histoire que je comprenne ?
comment se comporte une archive lancé dans docker sur windows et la même lancé sur docker sur linux par exemple ? et comment se comporte plusieurs archive lancé sur un même docker ? elles ont le même environnent d'exécution du coup ?
c'est quoi du coup la différence de lancer plusieurs app sur une même vm ? si je te suis ça reviens au même non ?

Quand tu lances un container oci sous linux, selon le runtime utilisé (docker/containerd, podman, cri-o) tu as les phases suivantes:

- un composant prend en charge le processus... ça semble anodin, mais par exemple docker/containerd fonctionne avec un client et un daemon tournant comme root (argh), là où un podman peut exécuter le container dans un environnement moins privilégié si nécessaire.



Le composant inspecte les paramètres de fonctionnement qui lui sont donnés: identification de l'image à utiliser, contraintes à mettre en place un contexte d'exécution,

Le composant va essayer d'obtenir l'image soit depuis la cache locale, soit depuis un dépôt et va l'installer dans un répertoire. L'image étant composée de plusieurs couches encapsulées chacune dans une archive, elles vont être décompressées chronologiquement pour obtenir la structure finale.

En général il crée aussi des namespaces au niveau du noyeau linux de type
- pid (process id, pour fournir une vue des processus limitée au container et en renuméroter les pid dans ce contexte)
- net, pour restreindre la visibilité des interfaces réseau
- ipc, pour créer un contexte spécifique pour les communications inter-processus
- mnt, pour les points de montage
- uts contextualisation des info noyau, y compris le timesharing
- user, renumérotage du uid exécutant le container, un container peut avoir l'impression d'être root (uid 0) tout en faisant tourner ses processus sous un uid aléatoire genre 150005

Le composant va aussi créer un c(ontext)group pour y assigner le futur container ou assigner directement le container à un cgroup existant, afin de pouvoir limiter la quantité de ressources utilisables par un ou plusieurs containers
- sur les plateformes type redhat le composant va aussi préparer un contexte d'exécution MCS/MLS pour SElinux

Le composant va enfin préparer et contextualiser les dépendances (réseau, points de montage, ... ), et étiqueter toutes les ressources (fichiers, ports, ...) avec les contextes SElinux correspondants si nécessaire.

Il va aussi préparer un dispositif de récupération du standard output (fichier ou pipe), car si le container ne peut écrire son stdout quelque-part, il ne pourra pas démarrer.

Une fois tout l'environnement prêt, il ne reste plus qu'à démarrer le container avec son contenu.

Sous linux, pour les containers oci, le container démarre généralement avec runc (il y a d'autres outils mais ils sont plutôt peu utilisés). Ce composant est utilisé tant par docker que containerd, podman, cri-o, ... il est la dernière marche de l'escalier avant le processus interne du container qui aura le pid 1 vu de l'intérieur du container. ce processus est démarré soit sur base des métadonnées du container (correspondant à la directive CMD dans le dockerbuild), soit sur base d'une commande spécifiée explicitement. La commande est passée à runc et runc démarre le processus ainsi containérisé.

Pour la petite histoire, quand on lance docker sous windows, docker utilise en arrière plan WSL2 pour faire tourner un environnement linux avec containerd, dockerd et runc...

A côté de ça, sous windows, il y a les "windows containers", mais je n'ai jamais pris le temps de regarder les détails de cette technologie.