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ragoutoutou

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3766 commentaires

Le 07/11/2024 à 15h 22

On sent bien dans ce genre de discours l'influence de la culture catho (porter toute la misère du monde sur ses épaules et vouloir être châtié).

Mais le monde ne marche pas comme ça. Déjà les européens aujourd'hui sont loin d'être les premiers pollueurs (même en cumulant les émissions historiques, et même en prenant en compte les imports-exports).

Par ailleurs les personnes touchées par le réchauffement ont rarement tendance à en vouloir aux pollueurs, la responsabilité est bien trop diluée, trop indirecte, trop intellectuelle.

Par exemple, aux US, des victimes des ouragans, ayant tout perdu, blâment les démocrates pour avoir "contrôlé le climat" dans le but de les exproprier pour exploiter une mine de lithium, écoutant notamment les délires complotistes de Marjorie Taylor Greene & co.

Lors de ce genre de catastrophe, les gourous locaux ont des choses plus importantes à faire que de tenter de diriger la colère populaire contre l'ensemble des vrais responsables à travers le monde, sachant que ça ne servirait pas à grand chose.

Ils visent en général des avantages bien plus concret en racontant aux gens les mensonges qu'ils veulent entendre, aussi absurdes soient-ils.

Loin de moi l'idée d'une vision catho du problème. C'est juste qu'objectivement, après plus de trois décennies à voir le problème être traité comme il a été traité, il est évident que le problème ne sera traité correctement par les européens et encore moins par les américains.

Comme tu le montre si bien, on trouvera plein de raisons pour ne pas bouger avec des théories du complot livrées par caisses de 50 par les médias de certains milliardaires et les partis politiques qu'ils promeuvent.

Notre société occidentale est vraisemblablement systémiquement incapable de gérer ce problème.

Maintenant, il faut bien réaliser que si les "gourous locaux" sont tout à fait susceptibles de pointer du doigt nos pays pour éviter qu'un ne regarde pas leurs propres torts.

Le 07/11/2024 à 13h 53

Un peu de respect, je ne te connais ni d'eve ni d'adam, ensuite puisque tu y tiens rappelle nous tous ces éléments.

J'ai déjà répondu au dessus : mots =/= actes, donc va boire un coup et redescends.

Le jour où trump organisera un coup de force anticonstitutionnel, je pourrais adhérer à ces propos mais pour l'instant tout ceci n'est que de de la rhétorique théâtrale dans laquelle tous les naifs tombent.

Par ailleurs, cela ne doit pas l'exonérer d'être sanctionné pour les autres affaires pour lesquelles ils seraient condamnés mais à ce sujet nous n'avons aucune leçon à donner en tant que français vu le palmarès de nos politiques.

Le naïf c'est toi: on a eu l'occasion de voir tout un mandat de Trump et son apothéose le 6 janvier.

Un des travaux de sape de la démocratie que Trump a conduit pendant son mandat précédent était de nommer un très grand nombre de juges MAGA à différèrent niveaux (y compris la cour suprême) pour réorienter la justice, et ça a largement payé. Par exemple, la juge Aileen Cannon qui a torpillé par tous les moyens à sa disposition les poursuites pour vol et recel de documents classifiés par l'ex-président.

Le 07/11/2024 à 13h 40

Tu suggères donc que ces puissances nucléaires nous fassent disparaître dans un éclair de chaleur et lumière, qui leur reviendra instantanément en mode seconde frappe...
Il y a un moment ou la fixette climatique, a laquelle personne ne semble comprendre grand chose et traitée à coups de remèdes souvent pires que le mal, ressemble de plus en plus à un problème mental.

Je suggère que nous ne sommes pas seuls sur cette planète et qu'il est possible que tous les peuples touchés par le réchauffement climatique ne vont pas se contenter de disparaître sans bruit.

Nous nous dirigeons de fait vers un génocide climatique où un réchauffement majoritairement provoqué par l'occident et ses colonies va provoquer des famines, migrations et des décès en masse. A défaut de mesures proactives, quand la situation deviendra désespérée, nous risquons des réactions désespérées.

Le 07/11/2024 à 01h 30

La dette est en dollar, ils n'en ont rien à faire, c'est incomparable, le dollar vaudra toujours quelque chose, monnaie internationalle.
La dette UE est beaucoup plus problématique, puisque les pays se tirent dans le dos (Irlande, pays-bas, Luxembourg) et que l'argent ne reviendra jamais : Contrairement aux USA où les boites attendent juste une nouvelle baisse des taxes pour réimporter le cash qu'elles spolient à l'UE...

Notons que dans ses meetings, Trump faisait miroiter la possibilité de payer la dette US en (Donald)TrumpCoin (abbréviation bien choisie: DTC) ...

Le 06/11/2024 à 23h 11

Ça en devient complètement ridicule ce genre de commentaire, à vous lire on croirait qu'il y a eu une junte militaire qui a pris le pouvoir.

Si on en croit Tump et ses éminences grises, oui, c'est une prise de pouvoir radicale qui va changer la structure profonde de l'état pour l'amener à un modèle autocratique dur. On parle de démantèlement de nombreuses structures étatiques, de licenciement massif des fonctionnaires pour les remplacer par "des guerriers fiers et 100% maga" prêts à pousser le système dans ces limites pour servir le leader suprême choisi par dieu ...

ah oui, l'emprisonnement des opposants, critiques et journalistes fait aussi partie du plan...

Bref, un programme digne d'une junte militaire pour en revenir à ton analogie.

Le 06/11/2024 à 22h 32

Pour le climat, je pense qu'il faut surtout bien faire comprendre aux pays comme l'Inde, le Pakistan et autres puissances nucléaires que l'occident n'en a en fait rien à battre et qu'ils sont foutus s'ils ne prennent pas eux-même action contre nous...
Pardon, pour être sûr d'être aligné avec ce que tu as écris, tu viens clairement d'évoquer qu'il faut faire comprendre à des nations (qui ne sont pas à la pointe de l'écologie) qu'ils doivent nous attaquer pour nous forcer à faire encore plus d'"écologie" ?

Edit : ajout du commentaire quoté, à des fins de compréhension.

Désolé, c'est vrai que ma remarque fait un peu paternalisme colonial: ces nations sont tout à fait capables de comprendre le problème d'elles-mêmes. Il est clair qu'il va falloir s'attendre, dans le meilleur des cas, à des pressions, des menaces et des sanctions si nous continuons car nous nous positionnons plus comme problème que comme solution.

5 milliards d'humains ont vécu dans des températures extrêmes cet été, la surmortalité liée à ces vagues de chaleur est juste catastrophique, ça va finir par déclencher des réactions. Pour couronner le tout, j'ai dans l'idée que les USA et l'UE doivent vraiment être à un niveau sans précédent d'impopularité dans les pays musulmans.

Le 06/11/2024 à 21h 34

Amha, le climat ne sera pas le principal souci. Au pire on va mettre un bémol pendant 4 ans a tout ce qui prétend le sauver.
Il y a de bonnes chances d'avoir des problèmes bien plus immédiats avant hélas.
J'aimerais voir la tronche des dirigeants européens qui ont acheté du matos US contre protectorat s'entendre dire une Chirac: Les promesses n'engagent que ceux qui y croient...

Pour le climat, je pense qu'il faut surtout bien faire comprendre aux pays comme l'Inde, le Pakistan et autres puissances nucléaires que l'occident n'en a en fait rien à battre et qu'ils sont foutus s'ils ne prennent pas eux-même action contre nous...

La seule promesse sincère que l'occident peut faire est celle de l'inaction climatique.

Le 07/11/2024 à 01h 37

Au passage, pour 2024Q3, les revenus datacenter d'AMD ont dépassé ceux d'Intel pour la première fois...

Le 06/11/2024 à 13h 50

"Ce n'est pas le président dons les USA ont besoin, mais c'est celui qu'ils méritent."
- Batman

Le 01/11/2024 à 00h 43

La photo dans l'article montre un cpu qui n'est pas un 9800x3d mais un 79?0x3d: il y a deux ccd et la vcache est au dessus d'un seul des deux ccd.

Le 25/10/2024 à 22h 11

Spécule sur Ariane 6 et Falcon 9 si tu veux, mais l'article parle de Starship, quand même, au départ.

Effectivement, on se demande ce qu'Ariane 6 est venue faire dans tout ça, la pauvre...

Le 15/10/2024 à 14h 25

Ok. Tu t'es rendu compte que la comparaison des coûts de développement d'Ariane 6 vs Starship était foireuse, donc tu pars sur autre chose pour faire diversion. Bien joué.

Non, je m'en fous de ces chiffres éperduement... je m'étonne juste de cette histoire de comparer Ariane 6 et l'autre saucisse qui a encore au moins deux ans de r&d avant d'avoir une réelle existence. Ariane 6 tombe déjà dans la catégorie "too little too late" face à Falcon 9 (avec un too late toujours en inflation), alors il n'est vraiment pas pertinent de tenter de comparer Ariane 6 avec le substitut de pénis de Musk.

Les chiffres de Schismatrice sont évidemment à prendre avec une pincette format mechazilla, mais franchement, dans la mesure où ni Ariane 6 ni Starship ne sont en ordre de marche pour une activité commerciale, c'est pas la peine de spéculer plus. Jusqu'à preuve du contraire, Ariane 6 et Spaceship sont deux fusées qui ne sont pas encore prêtes, on sait très bien laquelle des deux a la plus grande chance d'être disponible en premier et on sait très bien qu'elle n'entrera pas en concurrence avec la seconde, et qu'elle ne tiendra généralement pas la comparaison avec la Falcon 9...

Au final, Ariane 6 et les modèles suivants doivent exister en premier lieu pour une question de souveraineté européenne, les logiques de marché doivent être exclues de toute question relative à la survie d'Ariane.

Le 15/10/2024 à 11h 44

Il y a une petite différence, quand même : le programme Ariane 6 est prêt, le développement est terminé. Alors que du côté de Starship, ce n'est pas encore vraiment prêt à emporter une charge utile. Attendons de voir le coût final quand ils seront prêts à prendre les bons de commande.

C'est vrai, Ariane 6 est prête pour concurrencer .... la Falcon 9 dont le développement est non-seulement terminé, mais largement amorti... et le produit est leader sur le marché... Tremblez panzers, le char B1 Renault arrive....

Le 11/10/2024 à 09h 04

C'était le plan de Musk depuis le début, rendre X tellement minable, ruineux et insignifiant qu'il pourrait éviter cette qualification... Quel génie.

Le 10/10/2024 à 18h 41

Vieux refrain traditionnel européen:

t'inquiète pas,
tout est bien,
démerde toi
avec les ricains

Le 10/10/2024 à 01h 12

dans un monde ou le pognon prime sur tout le reste, je pense que je vais chercher le popcorn car la bataille pour la survie et le contrôle de .io en tant que gTLD risque d'être épique...

Le 09/10/2024 à 20h 19

LOL, juste LOL...

Le 08/10/2024 à 22h 15

Les SSD QLC (nvme) de 61,44To existent déjà (Solidigm D5-P5336), avec une endurance de 0,58DWPD sur 5 ans, ce qui reste plutôt correct !

Mais c'est du matos pro, moi je parlais de la version grand public "Made For Recall" :)

Le 08/10/2024 à 10h 34

bientôt des ssd de 50To inscriptibles deux fois. #noatime

Le 08/10/2024 à 15h 26

Ce que l'on sait est que les renseignements militaires avaient averti à plusieurs reprises le gouvernement israélien, qui a choisi à priori d'ignorer ces alertes. Pourquoi par contre, aucune idée ...

Il y a eu des démissions à la tête des renseignements suite à cela d'ailleurs ...

Ce n'est jamais la faute du patron qui regardait son fil tiktok au lieu d'écouter en réunion de crise, c'est toujours la faute de l'employé qui n'a pas su se rendre plus intéressant que la vidéo de chats mignons.

Le 08/10/2024 à 11h 35

Ou, en laissant faire, afin d'avoir un prétexte.

C'est effectivement une possibilité. Il a été dit et répété que le renseignement israélien a fait remonter ce risque avec des preuves de l'existence d'une phase préparatoire plusieurs fois dans l'année avant les événements du 7 octobre. Est-ce que le gouvernement israélien a été simplement incompétent, trop occupé à diriger les opérations de spoliation en Cisjordanie pour lesquelles des troupes assignées à la sécurité autour de Gaza avaient été réassignées, ou est-ce un complot machiavélique d'un gouvernement d'extrémistes suprémacistes souhaitant sauver la peau de son premier ministre pour lequel le risque-prison était occupé à se matérialiser avec les affaires occupées à le rattraper... difficile de savoir... peut-être un peu des deux?

Le 08/10/2024 à 11h 26

Un rasoir électrique qui maintient une connexion réseau pour pilotage à distance de l'explosion il va rapidement ne plus avoir de batterie...

Avec la mode des objets connectés, ça finira par ne plus étonner personne. Maintenant il est probable qu'Israël cherche d'abord à décapiter les utilisateurs de tondeuses à barbes.

Le 08/10/2024 à 08h 29

C'est moi ou tous les mois ce problème est définitivement corrigé?

Le 03/10/2024 à 18h 25

Telsa utilise un Ryzen Embded custom dans certaines de leur voiture

Le besoin de puissance de calcul ne doit pas être anodin dans la mesure où Tesla a bazardé de nombreux capteurs spécialisés au profit d'une détection optique. Il n'y a rien à faire, un radar donnera toujours une information sur les distances plus efficace énergétiquement que de corréler plusieurs caméras pour essayer de reconstruire l'information.

Le 03/10/2024 à 11h 30

Il paraît qu'elles ont jusqu'à 25% d'autonomie de plus que celles équipées de Core i9 de 14è génération, pour une raison inconnue.

Le 02/10/2024 à 01h 27

ça fait des années que les produits IBM suivent scrupuleusement le principe de l'incertitude.

Le 01/10/2024 à 10h 34

Et du coté des aliens chinois du FBI lémurien ? :reflechis:

Je sais pas, c'est toi qui as dit que tu te chargeais de les surveiller... pfff on ne peut plus compter sur le petit personnel.

Le 01/10/2024 à 09h 37

Du coup, comme aucun journaliste n'est mort dans cette attaque, on peut écarter la piste israélienne?

Le 30/09/2024 à 15h 44

Je suis d'accord sur le retour de bâton pour Intel qui a enterré par sa comm et souvent de la désinformation (parfois en trafiquant les outils comme les compilateurs): Cyrix, Transmeta, VIA, AMD, ..., et aussi sur le fait que plusieurs de leurs produits n'étaient pas mal du tout, ils auraient dû en faire plus (les StrongARM, le i740 début 2000 pour les GPU, les Atom, les core-m, ...)

Par contre, l'abandon de Intel risque de faire mal à AMD: Intel reste LA marque (et je pense que ces annonces de rachat sont surtout pour abaisser cette perception), et si Intel disparaît, il n'est pas sûr que AMD soit reconnu pour reprendre le flambeau (à tort ou à raison)

La question est de savoir si suite au rachat, Intel passerait immédiatement de 86 à arm en cas de rachat ou si un racheteur va continuer le x86 sous l'étiquette Intel ou une étiquette propre.

Quelle serait aussi l'impact pour l'exploitation des licences de brevets, des accords de licence croisée entre AMD et Intel. Si le racheteur casse les accords, AMD pourrait se retrouver sans droit de continuer ses activités x86.

Le 29/09/2024 à 01h 03

Merci de la réponse détaillée. Je faisais naïvement une différence entre l'accès aux sources, qui faisait d'un logiciel un logiciel open source et le logiciel libre.
Par exp, pour moi, Red Hat était Open Source parce que les sources étaient accessibles, mais pas libre, puisqu'il n'y avait pas de liberté d'obtention ni de redistribution. J'ai l'impression que même les sources sont de plus en plus difficiles à obtenir.

Techniquement, ce que RedHat/IBM distribue est absolument sous licence libre... RedHat ne vend pas de licences d'utilisation car les logiciels en question sont déjà couverts par des licences libres, par contre RedHat/IBM vend des contrats de support et les utilise pour sanctionner ses utilisateurs dans le cas où ils exerceraient certaines libertés conférées par les licences libres. C'est très, très tordu. Ils donnent d'une main et reprennent de l'autre en jouant les vertueux.

Le 28/09/2024 à 21h 41

Dans les faits, aucune.

En l'état actuel de mes connaissances :
- toute licence libre est open-source (autrement dit, je n'ai pas connaissance d'une licence dite libre par la FSF mais non open-source par l'OSI).
- la très très grande majorité des licences open source par l'OSI sont libres pour la FSF. Je ne connais que 2 exceptions à ce jour (mais il peut y en avoir d'autre) : la Reciprocal Public Licence et la Artistic Licence. Et encore, pour la seconde, seule la première version n'était pas libre pour la FSF.

Les raisons pour lesquelles la FSF considère la RPL comme privatrice (= non libre) sont :
- elle impose un prix maximum qui peut être demandé pour la fourniture d'une copie
- chaque version modifiée doit être notifié au développeur initial
- chaque version modifiée doit être publiée, y compris si la version modifiée est utilisée à des fins privées uniquement

La licence respecte donc les 4 libertés fondamentales, mais ce sont plus pour des raisons philosophiques que la FSF refuse de considérer cette licence comme libre. La FSF considère que cela est trop contraignant pour parler de libre diffusion.

En fait, les 4 libertés des licences libres et les 10 règles de l'OSI pour l'open source se recoupent. Ce qui peut faire qu'une licence soit open source et non libre sont uniquement des questions philosophiques. L'OSI se fichant de ces aspects contrairement à la FSF, il n'y a, en théorie, pas de licence libre non open source.

Et histoire d'avoir un point de vue autre que le mien, je propose celui de Richard Stallman, père de la FSF et des logiciels libres :

En pratique, l'open source défend des critères un peu moins stricts que ceux du logiciel libre. À notre connaissance, le code source de tous les logiciels libres publiés existants répond aux critères de l'open source. Presque tous les logiciels open source sont des logiciels libres, mais il y a des exceptions.

Clairement, la RPL subordonne l'exercice des libertés de modifier et de redistribuer à des contraintes qui ne sont pas dans l'esprit du libre et nécessitent des interactions pouvant être difficiles à remplir. On passe de liberté à obligation un peu trop agressivement.

Aussi, peut-on encore modifier un logiciel RPL si son auteur est décédé? Le spiritisme, ça compte pour le notifier des changements?

Le 27/09/2024 à 10h 32

Je pense que c'était pour le Dolby

Whow... donc en fait:

- comm pourrie,
- publication du code bâclée et légallement dangereuse

On est sûr qu'ils n'étaient pas bourrés quand ils ont fait cette mise à disposition?

Le 27/09/2024 à 10h 30

Juste histoire de compléter un petit point, puisqu'il est question de choix de licence. En fonction du type de projet, faire attention aussi à l'aspect contaminant des logiciels à copyleft strict.

Par exemple, l'inclusion d'une bibliothèque sous licence GPL dans un programme impose la GPL pour ledit programme (car ledit programme est alors considéré comme un dérivé de la bibliothèque).

De ce fait, la GPL et assimilés sont rarement utilisés pour les bibliothèques, mais plutôt à destination des programmes. Ce n'est pas simplement un problème de licences incompatibles, c'est un problème de relicensing (si on me permet cet anglicisme).

A noter aussi la possibilité d'inclure des clauses d'exclusion. Par exemple, c'est le cas du noyau Linux, sous GPLv2, où les syscall sont exclus de la GPL (sinon, tout code s'exécutant sous Linux devrait être sous GPL), ainsi que pour les modules (les modules proprio existent, le plus célèbre étant sans doute nvidia).

sinon, +1 pour le reste :)

C'est bien ce que j'ai dit "elles imposent strictement la préservation de la licence est des libertés sur tout dérivé de l'application"

Donc pas de problème pour de la bidouille sur son propre système ou son propre serveur, pas contre si on compte redistribuer, c'est un autre problème.

D'ailleurs pour les modules propriétaires du noyau, c'est exactement cette situation qui s'applique: personne ne peut redistribuer directement des modules noyau propriétaires nvidia sous forme binaire, donc il est nécessaire d'avoir une transformation/compilation pour finaliser l'installation. (vive dkms pour ça)

Le 27/09/2024 à 10h 19

Le problème vient du terme open-source. Et ce n'est pas nouveau.

Richard Stallman (père de la FSF et des logiciels libres) le disait déjà il y a de nombreuses années (je ne sais pas de quand date précisément ses propos, mais l'Internet Archive a une version de cet URL depuis 2012).

Cependant, la signification évidente de « logiciel open source » est « vous pouvez regarder le code source. » C'est apparemment ce que comprennent la plupart des gens, à tort (l'expression « source disponible » serait plus explicite si c'était le cas). Ce critère est beaucoup beaucoup plus faible que celui du logiciel libre, et aussi beaucoup plus faible que la définition officielle de l'open source. Il inclut beaucoup de programmes qui ne sont ni libres, ni open source.
Pourquoi les gens font-ils cette erreur d'interprétation ? Parce que c'est la signification naturelle des mots « open source » (source ouverte). Mais le concept pour lequel les défenseurs de l'open source cherchaient un autre nom était une variante de celui de logiciel libre.
La signification évidente d'« open source » n'étant pas celle qu'entendent ses défenseurs, la plupart des gens comprennent mal cette expression. Selon Neal Stephenson, « “Linux est un logiciel open source” signifie simplement que n'importe qui peut obtenir des copies de son code source ». Je ne pense pas qu'il ait délibérément cherché à rejeter ou à remettre en cause la définition officielle. Je pense plutôt qu'il s'est simplement basé sur les conventions de la langue anglaise pour trouver un sens à cette expression. L'état du Kansas a publié une définition similaire : « Utiliser des logiciels open source (OSS). Les logiciels open source sont des logiciels pour lesquels le code est librement et publiquement disponible, bien que les accords de licence spécifiques varient sur ce que l'on peut faire avec ce code. »

Je suis d'accord avec toi que le terme open source est problématique, maintenant ça n'exonère pas le choix des mots de Winamp.

Le 27/09/2024 à 09h 50

L'histoire rappelle surtout combien le choix d'une licence n'est pas anodin. La MIT est une licence très permissive qui autorise parfaitement la récupération du code à titre commercial
sans contrepartie.

Par contre, supprimer le crédit de l'auteur est bien une violation de celle-ci.

Effectivement, le choix de la licence est extrêmement important, il va conditionner pas mal d'aspects du cycle de vie et des contributions à un logiciel. C'est un choix à bien peser avant d'envoyer son code sur un dépôt public.

Petit résumé perso pour ceux que ça intéresse:

- Les non-copyleft ont comme (dés)avantage de ne quasi rien imposer aux intermédiaires, ce qui leur permet de refermer le code et de l'intégrer à tout et n'importe quoi. On retrouve énormément de code sous MIT dans des produits commerciaux non-libres publiés pas de grandes entreprises comme IBM, ou même dans les consoles de jeu. C'est approche en fait assez pertinente pour des librairies dont le but est de promouvoir un standard ou un protocole, tant qu'une entité suffisamment lourde ne se met pas à faire de l'embrace&extend.

Un exemple de logiciel qui se porte très bien sous une telle licence: Kubernetes (Licence Apache) . Le simple fait que ce logiciel évolue extrêmement vite rend toute tentative d'embrace&extend propriétaire beaucoup trop risquée et onéreuse.

- les licences copyleft 'permissives' comme la LGPL essayent de pallier à ce problème d'embrace&extend sur les librairies en gardant l'obligation de préserver la licence sur le code de la librairie et que de la librairie, permettant toujours l'inclusion du code dans un logiciel non-libre tant que les modifications du code sous licence libre sont traitées correctement. Le principe est de ne pas permettre à un intermédiaire de retirer les libertés aux futurs utilisateurs.

Un exemple de logiciel qui se porte très bien sous une telle licence: 7-Zip, une librairie de compression/décompression

- les licences copyleft strictes comme la GPL: plus difficiles à manipuler, elles imposent strictement la préservation de la licence est des libertés sur tout dérivé de l'application. On pourrait voir ça comme freedom in - freedom out. L'inconvénient est que l'assemblage de code sous une telle licence avec du code sous une autre licence est souvent problématique si on désire redistribuer le résultat. A donc éviter si on désire développer des librairies ayant vocation à promouvoir un format ou un standard.

Un exemple de logiciel libre qui se porte très bien sous une telle licence: Blender, un logiciel de modélisation 3D, d'animation et d'édition video, ...

- les licences copyleft strictes dans le réseau, comme l'AGPL. ... je ne vais pas mentir, j'ai milité contre lorsque l'AGPL3 était en cours d'écriture ... et je sais maintenant que j'avais tort car elle adresse le problème du SAAS. Donc pour résumer c'est une licence copyleft stricte qui confère le statu d'utilisateur du logiciel non-pas uniquement à la personne ou entité qui tourne le logiciel sur son serveur, mais aussi à celle qui l'utilise via un client. Un logiciel sous une licence de ce type devra permettre à toute personne accédant au logiciel à distance de pouvoir obtenir le code source sous cette même licence. Cela pose généralement peu de problème si on utilise le logiciel tel quel sans faire de changements qu'on veut ou doit garder pour sois.

Un exemple de logiciel libre qui se porte très bien sous une telle licence: ownCloud, une plateforme très populaire de services de stockage et d'outils.

Le 27/09/2024 à 08h 56

"The Winamp source code is now open"... Difficile de ne pas penser à de l'open source avec une telle déclaration, non?

C'est clair, dans la mesure où opensource est un terme déjà établi, ce genre de phrase peut légitimement être considérée comme trompeuse.

Le 26/09/2024 à 18h 36

:troll:
Je ne tomberai pas dans le piège.

Et pourtant, si on regarde les évolutions, l'AGPL est devenue la licence libre de choix pour les logiciels server, afin de ne pas se faire complètement piller son boulot par Amazon et le reste tout en restant libre. C'est par exemple le choix fait par ElasticSearch qui s'était refermé après un pillage en règle.

Le 27/09/2024 à 11h 15

On peut garder les clients captifs sans être en position dominante (ce qui me semble être le cas ici)

ça dépend de quelle position dominante on parle... Microsoft n'est pas en position dominante du cloud, mais si microsoft utilise une position dominante sur un autre domaine pour pousser ses utilisateurs à aller sur son cloud, c'est un abus de position dominante aussi.

C'est toute la question de l'approche "j'utilise ma position dominante sur un marché pour obtenir une position dominante sur un marché pour obtenir une position dominante sur un marché pour obtenir une position dominante sur un marché ... ", pour laquelle Microsoft est passé maître. Deux de mes clients voulaient avoir accès à Copilot pour leurs devs, et les voilà occupé à migrer tout sur Azure avec un engagement explicite à emploi de technologies propriétaires pour remplacer des standards ouverts.

Le 27/09/2024 à 10h 47

L'étape suivante sera de retirer l'onglet "abonnements" et de ne garder que "pour vous"...

Le 27/09/2024 à 10h 41

C'est bien, il faut que la Mozilla Foundation fasse les choses correctement. Il faut que Firefox soit tenu aux plus hauts standards.

Le 25/09/2024 à 13h 41

L'opensource permet dans une certaine mesure d'organiser un cercle vertueux, ce cercle se fragilise au fur et à mesure que l'équilibre des forces bascule franchement vers l'éditeur du logiciel avec des licences comme le BSL ou le fair-source.
Justement, sur ce point, je ne suis pas spécialement d'accord (mais, ça, je pense que tu l'as compris ;) ).

Pour moi, l'open-source / libre, en ne s'intéressant qu'à celui qui reçoit le logiciel, ne donne pas les bases nécessaires pour avoir un équilibre des forces et pouvoir obtenir un cercle vertueux (ce qui ne signifie pas que ce n'est pas possible, juste, très difficile).

Les licences comme BSL ou le fair-source sont justement là pour essayer de rétablir un peu l'équilibre. Comment ? En gros, en limitant seulement l'exploitation commerciale (j'ose espérer d'ailleurs que cette notion sera bien définie dans la licence, car cela peut vite être flou).

Le libre met l'accent sur les droits des utilisateurs, pas l'opensource.

Le BSL n'est pas "rétablir l'équilibre" il fait pencher franchement la balance du côté de l'éditeur au détriment et des utilisateurs et des contributeurs. Le BSL ne crée ni un contexte pour la collaboration ni un contexte où une communauté peut maintenir la solution après un changement drastique chez l'éditeur. C'est juste du propriétaire avec des jolies couleurs.

Prenons un cas simple, imaginons à quoi ressemblerait l'écosystème Java si au lieu de choisir la licence GPL, Sun Microsystems avait pris BSL ... à ton avis, quel aurait été l'impact?

Le 25/09/2024 à 11h 54

Bien que les faits que tu relates soient vrais, je trouve que tu les présentes de manière très biaisées.

Déjà, en niant les apports que peuvent faire les entreprises en libérant un projet complet, et en mettant en avant les contributions d'un projet. Qu'un projet reçoive 80% de contributions (plutot rare) ou juste 0,01% (très courant), c'est loin d'être la même chose.

Et ça me fait toujours rire quand je lis qu'il s'agit d'une attaque à la communauté, alors que la communauté ne voit pas le pied de nez qu'elle fait à l'entreprise en l'exploitant sans contrepartie, alors que l'entreprise gère 99,9% des coûts, que l'entreprise comptait effectivement sur les contributions (notamment financière) pour pouvoir vivre, et que l'absence d'un modèle viable parce que 99% des utilisateurs profites sans quasiment rien donner en retour l'oblige à changer son business modèle.

Attention : je ne dis pas qu'il n'existe pas des acteurs vertueux dans la communauté, car c'est le cas (et heureusement !). Ils sont juste trop peu nombreux. Je ne dis pas non plus que l'entreprise n'a pas fait d'erreur dans sa stratégie initiale et qu'elle n'attendait pas "trop" de la communauté. Non, je dis que c'est du donnant-donnant, et s'il l'équilibre est rompu ou n'est pas trouvé, il est normal de changer les conditions pour essayer de (re)trouver cet équilibre. Et c'est un peu le souci, ai-je envie de dire, avec les licences libres/open source, qui s'intéressent uniquement à ceux qui reçoivent. Il est, dès lors, difficile de trouver un équilibre, notamment financier, pour les entreprises (mais pas que, c'est vrai aussi pour les développeurs indépendants comme celui de XZ par exemple, qui n'a pas trouvé de business model pour ne serait-ce qu'avoir un salaire pour lui alors que son projet est utilisé sur des centaines de millions de système)

De plus, les attaques que tu mentionnes en donnant Hashicorp en exemple, ne sont pas juste l'apanage des entreprises. Tout projet, avec une licence permissive, peut subir le même sort ! Par exemple, curl (avec sa licence très permissive) pourrait tout à fait subir suivre le même chemin. Cela dépend du bon vouloir de son créateur et mainteneur.

On a vu des développeurs retirer des paquets sur un coup de tête, ou suite en représailles à un conflit (exemple de left-pad sur npm si ma mémoire est bonne), provoquant une mini-paralysie pendant quelques heures de tout un écosystème.

Dans ce que tu décris, tu rejettes entièrement la responsabilité sur l'entreprise et la communauté n'est qu'une pauvre victime, donc il faut se protéger des entreprises. C'est extrêmement réducteur. En fait, dès qu'on utilise des produits open-source, édités par des entreprises ou non, il faut prendre un minimum de précautions, à commencer par faire une copie du code (soit directement, soit disponible via des miroirs. C'est peut être de la parano, mais c'est ce que je fais !)

Pour terminer, je rajouterai qu'on a déjà vu par le passé des forks à cause de changement de licence, même d'une licence libre à licence libre (j'ai en tête X.org / XFree86)

Je ne nie pas les apports des entreprises, loin de là, je signale juste le risque que certaines entreprises partent avec le boulot des contributeurs sans aucune contrepartie.

Au passage, dans la grande majorité des cas, les contributeurs sont des entreprises qui payent des devs pour améliorer des fonctions spécifiques d'un programme opensource.

Que les entreprises éditrices veuillent protéger leur travail et leurs revenus, c'est légitime, que les contributeurs veuillent aussi pérenniser leur investissement dans l'amélioration d'un produit tiers, c'est aussi légitime, c'est tout.

L'opensource permet dans une certaine mesure d'organiser un cercle vertueux, ce cercle se fragilise au fur et à mesure que l'équilibre des forces bascule franchement vers l'éditeur du logiciel avec des licences comme le BSL ou le fair-source.

Le 25/09/2024 à 08h 39

Donc, en gros, ni opensource ni libre, le C dans le nom de la licence est intéressant: avec une licence aussi fermée, où se trouverait la collaboration? Qui aurait envie de contribuer?

Si les termes Fair-Source, BSL et autres n'ont pas une bonne aura dans la communauté, c'est aussi à cause de cette question de la collaboration. Si par exemple on prend MongoDB, ElS, et assez récemment tous les produits hashicorp, on a vu des entreprises qui ont décidé de refermer leurs applications afin de maximiser temporairement leurs profits, mais s'aliénant les contributeurs qui avaient contribué à un bien commun dont soudain on essayait de les déposséder.

Dans le cas de Hashicorp, l'attaque contre la communauté a été particulièrement sournoise: hashicorp a fait disparaître toute trace de son historique opensource: tous les dépôts publics de cette entreprise sur github ont été purgés de leur historique pour que le contenu donne l'impression que la version précédente sous licence opensource n'avait jamais existé et empêcher tout nouveau fork d'être créé depuis leur historique.
Et lorsque la communauté à tout de même remonté un fork de Terraform, Hashicorp a commencé à crier au vol de propriété intellectuelle sous prétexte que des nouvelles fonctionnalités de la version BSL avaient été volées et intégrées dans la version opensource (les mainteneurs de la version opensource soutiennent que le contenu en question était déjà dans une autre branche sous licence opensource avant la grande purge, ce qui semble plausible puisque toute référence à ce code et à son cycle de vie ont été purgés par hashicorp)

La leçon générale que la communauté opensource/libre est occupée à tirer de tout ça est que, en tant que contributeur:
- il faut se protéger des entreprises qui font du libre ou qui font de l'erzats de libre: ne pas accepter de contributor agreement donnant à l'entreprise le droit de redistribuer les contributions sous une licence non-libre, et si ce n'est pas possible,
- il faut garder des preuves concernant le cycle de vie des contributions pour pouvoir faire face à des agressions comme celle de Hashicorp.
- si on ne veut pas être traité comme main d’œuvre gratuite, il faut éviter de contribuer à des projets qui ne sont pas basés sur une licences validée par l'OSI et/ou la FSF.
- En tant qu'employeur/OSPO , ne pas engager de ressources pour contribuer à des projets sous BSL et autres, c'est de l'investissement perdu.

En tant qu'utilisateur, il faut aussi se protéger, si on va vers de l'opensource, il est important de regarder la communauté des solutions visées: une bonne communauté permettra de retomber sur ses pattes si l'entreprise à l'origine d'un projet provoque volontairement ou involontairement un changement drastique des conditions d'utilisation.

Le 24/09/2024 à 16h 38

En quoi ici l'usage de fair source fait semblant d'être ce qu'elle n'est pas ?

La communication tout autour sur le site?

Le 24/09/2024 à 16h 37

Je comprends ton point de vue, mais je suis comme @fdorin : si Sentry a une autre dénomination qui se démarque (et si ils se mettent à être cohérents et honnêtes dans leur communication), ça permet d'être plus clair.

Sinon, on se retrouve avec de l'open source avec un modèle d'IA au coeur du bousin .

si ça se démarque et que dans leur communication ils ne jouent pas l’ambiguïté, pas de problème. Mais ils feraient bien de travailler pour lever les dites ambiguïtés.

Le 24/09/2024 à 15h 34

on est d'accord. Open source n'aurait jamais du s'appeler open source. Trop de confusion :troll:

Ils auraient dû rester dans la FSF, ça aurait peut-être un peu tempéré RMS tout en poussant mieux les libertés... :dent:

Le 24/09/2024 à 15h 13

Merci pour la reprise. Il s'agit bien évidemment de MongoDB, pas de MariaDB (j'ai édité mon commentaire en conséquence).

Quelques précisions :

ElasticSearch est à nouveau sous licence libre grâce à l'AGPL
Tout à fait. De ce que j'ai lu (mais sans vraiment creuser pour recouper), c'est qu'ElasticSearch a été forké par les cloud providers (notamment AWS) pour le faire évoluer en fonction de leurs besoins propres, et donc fournissent maintenant une solution compatible ElasticSearch, mais qui n'est pas ElasticSearch.

ElasticSearch aurait cherché à faire prendre des licences aux clouds provider (d'où l'usage de la SSPL) via un premier changement de licence. Mais cela n'a pas marché, car la solution a été forkée. Du coup, maintenant que le fork a été fait, et que les cloud providers utilisent leur propre solution, ils ont de nouveau changé de stratégie pour repasser sur une licence libre, adaptée aux spécificités du Web (et donc des SAAS).
une de ces licences paraît-il d'extrémistes de la FSF
Précision : c'est toi qui a employé le terme d'extrémiste (et je l'ai repris dans un de mes commentaires pour te répondre, j'avoue). Je me contente de dire que la vision de la FSF est très binaire : ou la licence est libre, ou la licence est privatrice. Aucune nuance entre les deux.

Les nuances peuvent exister, juste elles devraient ne pas commencer à faire semblant d'être ce qu'elles n'ont pas. Il y a des fondations qui ont des principes, des chartes de qualité, il n'est pas correct de faire de la fumée pour faire croire qu'on joue le jeu.

Le 24/09/2024 à 15h 10

Ceux qui jouent avec les mots pour se prévaloir de qualités qu'ils n'ont pas méritent de se faire dénonce pour imposture.
Je pense que c'est là que nous sommes en désaccord. C'est un peu comme le débat chiffrer/crypter qui n'a de sens que pour les "initiés". La confrontation langage courant / langage spécialisé, le lambda moyen n'en a cure.

Pour beaucoup de non informaticiens (en tout cas, autour de moi) :
- logiciel libre = gratuit
- logiciel open source = source disponible
- logiciel libre != logiciel open source

Et le prosecco c'est du champagne...

à mal nommer les choses...

Le 24/09/2024 à 12h 56

Je les trouve "fair": des projets opensource qui n'en sont pas vraiment car il est trop compliqué de monter l'environnement de compilation du soft (le bon node js, le bon python non annoncé, les bon requirements dans l'ordre, les versions disparues des librairies de base à retrouver ou l'environnement linux avec l'ancienne libxxxx ...), j'en ai rencontré pas mal...
Donc on vous dit "c'est open source" mais je ne peux rien en faire, et c'est livré en VM ou en conteneur.

Enfin si, je peux en faire autant que du "fair code": espérer que le code fourni correspond au binaire que j'ai.

Tant qu'ils ouvrent vraiment, c'est pas un très gros problème. Je peux accepter qu'un développeur n'ait pas l'énergie de mettre les formes ou des tutoriels, tant que ce qui est partagé l'est de bonne foi. J'ai plus de problèmes avec IBM-Redhat qui lui prend activement des mesures pour rendre l'exercice des libertés plus difficile en saccageant la transparence.

Le 25/09/2024 à 02h 44

Je confirme que tu n'as pas mis à jour ton logiciel.
Dans une vraie démocratie parlementaire, le premier groupe parlementaire est le RN, suivi par Ensemble et LFI qui arrive troisième

Le NFP est une coalition pré électorale qui n'est pas un groupe parlementaire.

D'ailleurs la répartition correspond pour une fois a peu près aux européennes qui est une élection à la proportionnelle. LFI est même sur représenté par rapport aux européennes.

Pour finir un gouvernement illégitime tomberait à la 1ère motion de censure. Donc attend et peut être que ton voeu sera exaucé. Si ce n'est pas le cas, cela veut dire que le gouvernement est soutenu (ou non rejeté) par une majorité de députés.

C'est intéressant ce que tu dis, mais du coup, pourquoi les documents de l'assemblée nationale font référence au NFP et non à ses composantes individuelles? Un coup le NFP existe, un coup il n'existe pas, on peut voter pour lui mais on ne le décompte pas en tant que tel, ... je sais bien que les fêtes de fin d'années arrivent mais la démocratie clignotante n'est peut-être pas la décoration de noël qu'on souhaitait.

Donc en toute logique, le RN aurait dû être appelé à former un gouvernement (puisque la NFP n'existe pas)... avec un peu de chance, il n'aurait pas réussi, mais là, à la place, vous avez un gouvernement de façade inféodé complètement au RN, avec la problématique que s'il se plante, ce n'est pas le RN qui se plante mais juste les pantins mis en place par Emmanuel et Marine... Comme manœuvre pour ménager l’extrême droite, c'est fantastique.