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Khalev

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Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?

5278 commentaires

Notepad++ 7.8.1 s'appelle « Free Uyghur » et s'attire les foudres d'utilisateurs chinois

Le 31/10/2019 à 11h 03






DoGg a écrit :

 certains commentaires ont le mérite de remettre les pendules à l’heure en rappelant que les occidentaux sont loin d’être tout blanc et qu’il est très facile de faire la leçon aux autres.


Vu que le monsieur n’en est pas à son premier essai et qu’il a déjà passé 2 messages politiques en lien avec l’actualité Française, je pense que cet argument, en plus d’être un argument fallacieux (whataboutism), n’est vraiment pas applicable dans ce cas.



Interdiction de la reconnaissance faciale : Muselier, Estrosi et Ciotti furieux contre la CNIL

Le 29/10/2019 à 16h 55

Réponse A : Pour qu’ils s’habituent à être constamment surveillés et identifiés, comme ça ils seront mûrs pour vivre dans la société orwellienne que veulent ces messieurs.

Réponse B : Pour qu’ils apprennent des abus inévitables qu’il y aura si telle technologie est mise en place pour assurer la “sécurité” des lycées.

Je vois que ça.


L’Assemblée adopte de nouvelles mesures visant les trottinettes électriques

Le 13/06/2019 à 22h 09

Ça se passe pas si mal que ça :
https://www.youtube.com/watch?v=pqQSwQLDIK8

Faut pas oublier que en vélo t’as zéro protection, c’est beaucoup plus maniable et la plupart des gens ne roulent pas à 30+km/h surtout en ville. On est très loin de la manœuvrabilité limitée de la voiture ou du peloton du tour de France, dans la réalité c’est plutôt le pragmatisme qui prime.

Le circulation à vélo en ville avec une majorité de vélo, il faut plutôt la comparer à  la circulation des piétons plutôt que la circulation auto/moto.


Droit d’auteur : le point sur l’article 13, entre lobbying et désinformation

Le 27/11/2018 à 16h 14

Ça dépend quel est la valeur du service. Mais ouai la différence est assez ténue, même si bien démarqué je trouve. Un cloud service tu loues ton espace, il ne sert à rien si tu n’y fais pas des modifs toi-même. Une plateforme le service est fourni à partir du moment où tu y accèdes, que tu fasses quelque chose ou non.


Le 27/11/2018 à 11h 00






BlueTemplar a écrit :

Par contre, j’aurais bien aimé connaitre la définition de “plate-forme” que tout le monde semble utiliser, et en quoi YouTube, par exemple, n’est pas un “prestataire de cloud” ?
(P.S.: Megaupload s’en retrouverait protégé tout d’un coup?! <img data-src=" /> )


Prestataire de cloud: AWS, OVH, Azure, etc. Ils vendent des machines dans le cloud, tu fais ce que tu veux avec.
Plateforme: Google, Youtube, Facebook, Uber, Twitter, NextInpact, etc : Ils proposent des services accessibles par le web.



Karoutchi redépose sa proposition de loi couplant vidéosurveillance et reconnaissance faciale

Le 27/11/2018 à 11h 08

<img data-src=" />Ta gueule c’est l’IA c’est magique.


Vote par Internet et machines à voter : le Sénat met la pression au gouvernement

Le 26/10/2018 à 10h 30






choukky a écrit :

Et ils ont tous la même afinité politique pour truander tranquillou. <img data-src=" />


Si le soucis c’est le manque de représentativité politique de ceux qui tiennent le bureau et font les décompte, alors c’est un problème d’engagement citoyen au processus démocratique. Et dans ce cas là la solution n’est pas technologique, c’est un problème d’éducation, de système politique, de représentativité, etc.
C’est pas en cachant le fonctionnement de la démocratie qu’on augmente la démocratie.



Le 25/10/2018 à 12h 39


Patch a écrit :

Toujours le problème de savoir ce qui est injecté, et des puces (c’est bien, elles sont sur mesure. Et? Je ne comprendrai pas leur fonctionnement, pas plus que 99,9% des gens. Donc toujours contraire à une méthode démocratique claire). Et reste toujours le problème du piratage et des ondes cosmiques, que tu n’as toujours pas dit comment tu règles ce problème.

De toute façon c’est toute la chaîne qu’il faut pouvoir vérifier : code source, compilateur, code binaire, circuit, puce, porte logique, dopant, etc.
J’aime bien pointer vers ce papier quand on dit que c’est facile de savoir ce qu’il se passe dans un ordinateur. C’est un trojan hardware au niveau de la chimie des transistors qui est capable de tromper les tests NIST sur la génération d’aléatoire.


Le 25/10/2018 à 11h 22






Toorist a écrit :

Comme je le disait, ce n’est pas parce que tu comptes, ou que tu vérifies ceux qui comptent que ca ne va pas se passer dans ton dos. Et même si tu le fais, tu vérifies quoi ? une table de dépouillement sur les 4 que comptent ton bureau de vote alors qu’il y a 4 bureaux de votes dans ta ville et qu’il y a 69 000 bureaux de vote en France?
C’est clair qu’on a pas le même point de vue, mais pour moi c’est plus invraisemblable de ne pas faire confiance à une machine vérifiée que de se dire qu’on a contrôlé 0.01% de l’élection.


Le truc avec le dépouillement manuel c’est qu’effectivement toi en local tu ne peux vérifier que ton petit lopin de vote. Par contre il y a 69 000 bureaux de vote en France, pour avoir un impact significatif sur une élection ça en demande des ressources. Si tu demandes à des milliers de personnes d’aller trafiquer les résultats de vote, il y a de forte chance que certains vont se foirer, que ça va fuiter, etc.

&nbsp;


Toorist a écrit :

Dans tout les cas notre système est basé sur la confiance.


Une confiance distribuée sur des milliers d’individus dans le cas du vote papier. Une poignée dans le cadre du vote électronique. Tu vois la différence?



Le 25/10/2018 à 11h 15






Toorist a écrit :

Je ne suis pas aussi obtus que tu le penses ^^
Un électeur “basique” qui fait son devoir citoyen n’est effectivement pas fraudeur en puissance. Mais la majorité de ceux qui veulent dépouiller ou être assesseurs sont des mordus de politiques qui sont en général encarté. La preuve avec la dernière élection présidentielle ou il n’y avait pas assez d’assesseurs car ni le PS ni LR n’étaient au deuxième tour.

&nbsp;
Ça je pense que c’est plus dû à un problème d’éducation civique / responsabilisation citoyenne. Tous les problèmes n’ont pas une solution technique. Le problème de l’absentéisme, du manque d’assesseurs devrait se résoudre en trouvant des moyens d’impliquer les gens plus dans la vie publique, qu’elle soit locale ou nationale.
Pas en leur enlevant des droits.



Satellite Planck : les données héritage confirment un Univers « presque parfait »

Le 19/07/2018 à 15h 30

Valider que nos modèles de physique ne sont pas déconnant c’est un bon début. Quand tu vois comment on pousse nos modèles dans leurs limites pour les centrales nucléaires, LHC, réacteur à fusion par exemple, c’est rassurant de savoir qu’a priori on sait ce qu’on fait.


Abus de position dominante : Bruxelles inflige 4,3 milliards d'euros d'amende à Google

Le 19/07/2018 à 15h 03

Ah oui c’est une idée mais c’est pas forcément facile à mettre en place. Quand tu vois que le gouvernement actuel propose aux start-ups de pouvoir demander une dérogation pour ne pas avoir à respecter certaines lois au noms de l’innovation, anticiper les abus&nbsp; que peuvent engendrer des méthodes de “growth hacking” me semble bien loin d’être leur préoccupation.


Le 19/07/2018 à 07h 34

Apple n’est pas dans un position dominante sur le marché des PC/téléphones.


Le 19/07/2018 à 07h 02






Kiroha a écrit :

Une licence Windows Home OEM coute 17$ environ au Fabricant


Source?



Big Data de la tranquillité : le Minority Report de Marseille

Le 22/03/2018 à 16h 24






hellmut a écrit :

c’est bien gentil de vouloir monter une formidable usine à gaz de la surveillance avec de l’anticipation basée sur du big data historique et en temps réel (manque plus que le digital disruptif et c’est bingo).
Tout ce bouzin, comme le dit la CNIL (véritable repère de gauchistes cosmopolites capitulards), se base justement sur les données =&gt; si les données sont biaisées, incomplètes ou totalement farfelues, le système ne pourra faire autrement que de donner des indications biaisées, incomplètes ou totalement farfelues.


Le livre “Weapons of Math destruction” parle justement de ça et donne pleins d’example concrets (US) de cas où justement l’AI donne des décisions biaisées parce que les données sont biaisées. Je n’ai plus livre sous la main donc je ne donnerai pas d’exmple tiré du livre mais j’ai trouvé ça :

http://statewatch.org/news/2016/aug/usa-pred-pol.htm
https://mic.com/articles/156286/crime-prediction-tool-pred-pol-only-amplifies-ra…



Blockchain et état-civil : la députée Laure de La Raudière peine à convaincre

Le 06/02/2018 à 16h 55






kzwix a écrit :

Mais tu sembles ignorer le fait qu’on puisse avoir besoin de corriger une info. Par exemple, le 1er Janvier 1970, je déclare la naissance du petit EPOC. Puis, un peu plus tard, je me rends compte qu’en fait il devrait s’appeler EPOCH. Je fais comment ?

Si il faut lire, chaque fois, l’ensemble de la blockchain, pour être capable de vérifier que les infos concernant une personne n’ont pas été amendées, annulées, etc, depuis, on est quand même sérieusement dans la merde - puisque les index n’auraient aucune valeur réelle (étant donné que, si ils ont omis - volontairement, ou par erreur, une partie de l’information, cette information peut être totalement fausse). Donc, la seule véritable preuve serait de relire chaque fois la blockchain. Laquelle serait, nécessairement, phénoménale en volume.


Tu as juste besoin de lire une fois la Blockchain, après tu stockes ça dans une BDD et tu fais en sorte que la BDD soit à jour en fonction des règles. C’est ce que fait Ethereum où il y a une machine à état qui accompagne chaque noeud et qui stocke l’état de chaque variable après chaque transaction. C’est pas si lourd que ça en fonctionnement.
Voyons voir le volume… un sha256 c’est 256bits. La population française est de 70millions de personnes. 1 enregistrement par personne = 2568*70 000 000 = 2,2 Go. En utilisant la structure que je propose plus bas, ça fait 8,8Go.
Disons qu’en moyenne chaque personne change 10 fois son état civil et en arrondissant… 90Go. (ça va c’est pas trop cher)

&nbsp;


kzwix a écrit :

De plus, comment retrouver les modifications d’un état civil particulier, si on ne stocke que des hashes dans la blockchain ?

contract Gestion_etat_civil{

uint256 id_individu;
struct info{
uint256 hash;
uint256 hash_sender;
uint256 date;
}

info [] public infos;
&nbsp;
function updateEtatCivil(uint265 hash) public {
info memory tmp_info = info(hash, msg.sender, now);
infos.push(tmp_info);
}
}

Voilà, à chaque update tu stockes le nouveau hash généré par les informations modifiées et tu stockes l’historique de tous les hashes associés à l’historique de toutes les personnes qui ont envoyé des hash associé à la date de chaque mise à jour.
Pour connaître le contenu du hash il te faut trouver la personne qui puisse te fournir ces infos, mais tu pourras vérifier indépendamment et par toi-même si ça match un des hash stocké et qui a envoyé ce hash et à quelle date.

&nbsp;


kzwix a écrit :

Si l’Etat devient défaillant “demain”, eh bien, la solution sera de retrouver une autorité “de confiance” (un autre gouvernement, une mégacorpo, une association, un groupe de potes dans un garage, un “Chaton” - FramaEtatCivil, ça sonne pas si mal - ou que sais-je encore).


Sauf que le moment où tu te rends compte que l’état est défaillant, c’est déjà trop tard.



Le 03/02/2018 à 10h 32






Faith a écrit :

&nbsp;
Tu as parlé essentiellement falsification ou usurpation.
Rappelle nous quel pourrait être l’intérêt pour l’état de modifier le nom de tes parents ou ta date de naissance ?


La falsification ou usurpation c’est pas pour l’état, c’est pour les criminels qui utilise le fait que l’état ne mets pas d’outil à disposition pour facilement vérifier si un passeport/acte d’état civil et bien légitime.

&nbsp;


Faith a écrit :

Et puis accessoirement, il y a un problème à ce que tu racontes: si le méchant état (ou un hackeur) te déclare mort, ou s’il y a une erreur de saisie (ou un changement de photo/d’empreintes/etc). Il faut obligatoirement une procédure d’annulation, sinon c’est totalement ingérable.


L’information de ta mort sera indiquée comme venant d’un état auquel on ne fait pas confiance, donc il est facile de savoir la confiance à accorder à cette information. En attendant toutes les informations précédentes de confiance sont toujours disponible.&nbsp; Et si la dernière information n’est pas crédible, il est aussi facile de l’ignorer.

La Blockchain c’est vraiment juste un registre distribué et “immuable” (ou en tout cas très cher en ressources à modifier) où chaque information reste disponible à vie avec l’origine de cette information. Dès lors il est facile de reconstruire une suite d’évènement en attachant un score de confiance à chaque information en fonction de la source de cette information:




  • source inconnue : pas de confiance

  • source identifiée : confiance associée à sa source au moment de la publication de l’information

  • source inconnue mais associé à un système de réputation résistant aux attaques de type Sybil: confiance telle que attribué par le système de réputation.

    Ça n’est pas un outil magique qui va résoudre tous les problèmes de fake news, manipulation de l’information, hacking, etc.

    Depuis le début tu me parles de soucis dans la façon dont l’information est créé. Alors que moi je te parle des avantages dont l’information est stockée, parce que là que la Blockchain a du sens.



Le 02/02/2018 à 23h 04






Faith a écrit :

Ce n’est pas un autre problème: tu nous fais l’apologie d’un truc en cas de déficience de l’état mais… on ne peut pas s’en servir sans état… SUPER !


Je te décris un truc qui te permet de t’assurer que l’état ne pourra pas modifier les infos une fois qu’elles ont été soumises au système. J’ai jamais dit que ça allait remplacer toutes les fonctions de l’état. Là je parlais de la partie -&gt; tu es né, tu as été déclaré dans une structure reconnue comme étant de confiance, une fois que cette structure de confiance à soumis l’information de ta naissance elle ne peut plus la modifier ni la supprimer.

C’est toi qui extrapole à -&gt; ça peut remplacer toutes les fonctions de l’état. Je n’ai jamais dit ça, et pour remplacer un état complet il faut plus qu’une blockchain, c’est un ensemble de processus à mettre en place. Mais la Blockchain serait une excellente solution pour stocker les informations ou preuves d’existence de ces informations pour l’exécution de ces processus.

Si tu veux discuter la forme que pourrait prendre ces processus et qui serait légitime pour les exécuter, je serais ravi de discuter de ça, mais là on s’éloigne du sujet Blockchain pure dont il est question ici.



Le 02/02/2018 à 20h 26






Faith a écrit :

Tu le fais vraiment exprès…
&nbsp;
Nous sommes en 2025, l’état français est défaillant.
&nbsp;Comment inscris-tu les nouvelles naissances ? Qui s’en occupe, avec quelle légitimité ?


Ah ça c’est un autre problème. On ne parlait pas de la même chose.

Je ne connais pas le futur. Mais si un autre tiers de confiance est trouvé, c’est lui qui s’en occupera, sinon les gens pourrait enregistrer les naissances eux-même (ce qui sera tracé par la Blockchain, la personne récupérant l’information pourra donc juger sur pièce de la fiabilité de l’information en fonction de la source d’origine).

La Blockchain ne sert qu’à contenir de l’information et la source de cette information. La qualité de l’information dépend de la façon dont elle a été obtenu et de la confiance de la source. Grâce à la Blockchain chacun peut accéder à la confiance de la source d’une information donc se forger sa propre opinion sur la confiance à accorder sur la façon dont elle a été obtenue.

Avec un système centralisé tu dois faire confiance à la personne qui gère l’accès à l’information. Qu’une information fiable ait été écrite 10 ans auparavant n’a pas d’importance, puisque ce qui compte c’est que le tiers qui gère l’information maintenant soit de confiance.

En gros depuis tout à l’heure tu me parles d’un cas que la Blockchain ne peut pas résoudre parce que la Blockchain garantie la conservation de l’information une fois qu’elle a été inscrite et la façon dont elle a été inscrite, elle ne se préoccupe pas de la création de cette information (sauf pour les informations qui naissent sur la Blockchain directement comme les transferts de crypto-monnaies).
Si l’information qui rentre est pourrie, alors la Blockchain ou n’importe quel service centralisé stockera une information pourrie, c’est un problème qui se situe en amont de la conservation d’information.
Pour faire une analogie, tu me parles de mettre un morceau de viande avariée dans un congélateur et me demande comment le congélateur peut rendre la viande saine. Hors moi je te dis que le congélateur va conserver la viande dans l’état où elle a été stockée, si la viande est pourrie à l’entrée elle sera pourrie à la sortie, si elle est bonne à l’entrée elle sera bonne à la sortie (l’analogie touche à ses limites là puisqu’une viande congelée peut tout de même devenir avariée dans un congélo, mais l’information n’est pas soumis aux même lois de conservation que la viande).



Le 02/02/2018 à 18h 49






Faith a écrit :

Tu fais exprès de ne pas comprendre ?
“Demain” voulait évidemment dire “le jour où l’état français ne serait plus considéré comme de confiance…”
&nbsp;


Mais on s’en fiche. Ce qui compte c’est qu’au moment où l’état Français a inscrit le truc dans la chaîne il était de confiance.

Quoi qu’il arrive par la suite ça ne change rien que l’information entrée par l’état français en 2018 est de confiance. Cette confiance continuera à&nbsp; travers le temps puisqu’il n’est pas possible de modifier un Blockchain. Si l’état Français perd sa confiance, il ne pourrait pas changer l’enregistrement.



Le 02/02/2018 à 18h 19






Faith a écrit :

Et comment tu gères ta blockchain sans acteur central de confiance ?
La blockchain est en place avec tous les états civils de la Terre. Demain un enfant nait, comment est-il ajouté à la blockchain, par qui ?&nbsp; Qui s’assure qu’il n’est ajouté qu’une seule fois ?
Le lendemain un vieux meurt, qui mentionne sa mort dans la blockchain ?
&nbsp;


La Blockchain, pour les évènements hors Blockchain, permet de remonter à l’origine de l’information et donc d’associer la confiance de l’entité au moment de l’enregistrement à l’enregistrement lui-même. Si aujourd’hui la société fait confiance à l’état Français, quand mon enfant naît, je vais aller voir l’état Français, celui-ci l’inscrit dans la chaîne, et ainsi c’est marqué à vie (de la Blockchain) que le 02/02/2018 l’état Français à déclaré que Khalevson est né.
Si moi j’ai envie d’inscrire moi-même que j’ai un nouvel enfant, très bien, mais ça sera marqué à vie que le 02/02/2018 Khalev a déclaré que Khalevson est né.

Du coup si dans 40 ans Khalevson doit produire son acte de naissance, il va montrer l’enregistrement Blockchain où sa naissance est déclarée par l’état Français, vu qu’en 2018 on fait confiance à l’état Français, le fait que l’état Français ait inscrit sa naissance dans la Blockchain a de la valeur. Et ça c’est valide quelque soit la confiance en l’état Français en 2058.
&nbsp;Par contre s’il pointe vers l’enregistrement de Khalev, ça n’a aucune valeur en 2018, et ça n’en a aucune valeur non plus en 2058.

&nbsp;


Faith a écrit :

Le surlendemain un couple kidnappe mon nouveau né et le déclare comme le sien, comment s’y oppose-t-on ?


Là on entre plus sur des questions d’identification; ce qui est un problème aujourd’hui aussi. Comment identifier de façon unique et sûr un être humain? La blockchain n’a pas vocation à résoudre ces problèmes. Par contre le jour où on trouve comment le faire, la Blockchain peut servir à stocker les informations d’identifications (ou la preuve de leur existence).



Le 02/02/2018 à 13h 02






Faith a écrit :

&nbsp;
Non.
Le problème que tu cites n’est pas un pas un problème technologique: ce que tu décris se fait facilement avec une base de donnée conventionnelle.
Ce que tu décris est une fonctionnalité qui n’est volontairement pas ouverte au public pour diverses raisons.
&nbsp;&nbsp;
“Si l’identité est gérée sur une Blockchain publique” le mot important dans ta phrase n’est pas “blockchain”, mais “publique”. On peut remplacer “blockchain” pour “base de données” et elle reste vraie:

&nbsp;“Si l’identité est gérée sur une base de données publique, n’importe qui peut écrire une petite librairie……..” &nbsp; &nbsp;

Dans les posts précédent j’ai bien précisé que la Blockchain n’a de sens que si on se passe dans le cas où on ne fait pas confiance à un acteur central. Tu la gère comment ta base de donnée sans acteur central?

&nbsp;


Khalev a écrit :

Du coup on en revient toujours à la question du: Mais si je fais confiance à cette autorité à la base, pourquoi j’ai besoin d’utiliser une Blockchain?

Là où ça devient intéressant par contre c’est quand la blockchain est utilisé par plusieurs parties ne se faisant pas confiance et que l’information est ajoutée à la Blockchain le plus rapidement possible après sa production.

C’est pour ça que la Blockchain fonctionne très bien pour les cryptomonnaies, l’information naît sur la chaîne elle-même et n’a d’existence que parce qu’elle est sur la chaîne. Pour tout ce qui est information venant du monde “hors Blockchain” il faut :
Soit un tiers de confiance qui mets l’information sur la chaîne (ce qui compte c’est qu’il soit de confiance au moment où il pousse l’information, ensuite on s’en tape de ce qu’il devient, c’est pour ça que c’est intéressant pour l’état civil, tu fais confiance à ton administration aujourd’hui, mais quid de dans 20 ans ou 50 ans?)Soit un système permettant de prouver que l’information est de confiance (on peut imaginer des systèmes à base de Zero Knowledge Proof par exemple)En dehors de ça, la Blockchain peut tout à fait se remplacer par un serveur central hébergé chez un tiers de confiance.


Du coup dans mes posts je me place dans ce contexte où un serveur unique de confiance n’est pas une solution acceptable ou acceptée (pour des raisons de confiance/gouvernance/etc.).



Le 02/02/2018 à 09h 45






kzwix a écrit :

Oui, évidemment, mais tu as raison de le rappeler.

Maintenant, si tu sais générer des collisions “à volonté”, et pas juste réussir à en créer une par-ci, par-là (parce que tu sais, grosso modo, quelles équations résoudre pour ça), tu peux te fixer des invariants, et te débrouiller pour que le reste ne se voie pas (ou, du moins, ne semble pas trop suspect).



Ouai enfin si il y a un template bien défini de comment tu dois renseigner les différentes informations avec du texte. Du coup c’est pas facile de cacher des infos.

Genre la chaîne à hasher c’est :
Nom: DUPONT
Prénm:GEORGES
Ville de naissance:PARIS
Date:17/05/1957
Nom du père: DUPONT
Prénom du père:GERARD
Nom de la mère: DUPONT
Prénom de la mère:Martine

Voilà donc maintenant avec ton équation pour casser sha3 essaie de modifier un champ pour que ça :




  • soit crédible

  • ne tombe pas parmis les 2^256-1 autres possibilités de sorties de la fonction.

    C’est beaucoup plus facile de trouver une collision plausible dans des informations non structrées (doc, image, musique, etc.) que dans des informations structurées comme là. D’ailleurs je pense que même prenant toutes les combinaisons possible de noms, prénoms,villes et date de naissance (pour les personnes agés de 0 à 150 ans, pour que ça reste plausible) on ne trouve aucune collision avec sha3. À partir de là tu peux avoir toutes les équations que tu veux, si tu dois commencer à créer des prénoms ou des villes ou avoir des personnes qui ont des âges négatifs ou qui ont plus de 150 ans, ça va commencer à se voir <img data-src=" />



Le 02/02/2018 à 09h 11






kzwix a écrit :

Ah, non, si tu passes en BlockChain, l’idée est bien que tu n’as pas confiance en l’Etat pour maintenir un registre centralisé. Sinon, autant taper directement sur le registre centralisé, beaucoup plus efficace, bien moins cher, bref, mieux.

Donc dire que l’Etat, tel Zorro, arrive sur son cheval (noir) pour corriger le problème de la blockchain devenue non-fiable, c’est dire que cette blockchain était inutile depuis le début. Sinon, on peut juste fournir des copies régulières “de sauvegarde” de l’Etat Civil (centralisé), et en cas d’incapacité de l’Etat (grosse crise, incompétence, mauvaise volonté, ou autre), là, avoir des acteurs qui se concertent pour reprendre un rôle centralisé, quitte à avoir du “polling” pour savoir ce qu’en pensent diverses versions, et garder l’opinion majoritaire. Si on a 200.000 miroirs en “polling”, on est sur un équivalent de la blockchain, si on en a 3, on est plus sur du quasi-centralisé, mais on a pas besoin d’une techno comme la “blockchain” pour avoir cet effet.


La question c’est de savoir à qui on fait confiance au moment où la donnée est mise sur la Blockchain. Au moment de ma naissance mes parents ont confiance à l’état pour enregistrer des infos corrects et c’est le cas de la majorité de la population. Il est donc marqué à vie dans la blockchain que l’État “de confiance” de 2018 a inscrit mes données dans la Blockchain.
2040 arrive et la confiance dans l’État s’est perdue, SuperOuf2018 commence à être déprécié, ça va devenir la merde.
T’as même pas besoin de l’État en fait, chacun recalcule son propre hash en 2040 avec SuperOuf2040 et le fout sur la Blockchain.&nbsp; Tu peux ensuite vérifier que les données reçues matchent le hash2040 créé en 2040 et le hash2018 créé en 2018.
&nbsp;Il faut juste que le hash2018 ne soit pas totalement cassé au moment de l’enregistrement, c’est à dire que l’hypothèse de dire qu’un individu est capable de produire en 2040 une collision sur l’algo de 2018 n’est pas réaliste.

Si je prends l’exemple de sha1. Ça fait bien depuis 2005 que des attaques sont connues dessus et qu’il est déconseillé de l’utilisé. Il a fallut attendre Google et 2017 pour qu’on est enfin la première collision publiée. Ça laisse quand même le temps de voir venir. Dans notre cas ça veut dire que si en 2003 j’ai publié un document avec un hash sha1 associé, et qu’en 2010 j’ai publié le sha3 associé au même document. Il semble raisonnable de dire que j’ai pas été capable produire une collision sha1 en 2010, et que donc le document que j’ai hashé en sha3 en 2010 est le même que celui qui a été hashé sha1 en 2003.

&nbsp;


kzwix a écrit :

Au fait, tu sais que sur certaines blockchain, tu as autour de 50% des noeuds possédés par un seul acteur, ou par plusieurs acteurs “proches” et capables de s’entendre pour faire un truc ensemble… Dans ce cas de figure, qu’est-ce qui va te garantir que ces capacités ne seront pas utilisées pour falsifier ta blockchain ?&nbsp; De même, avec les botnets, qui te garantit qu’au lieu de miner du bitcoin (trop volatile), ou de spammer pour du viagra ou d’autres conneries, ils vont pas se mettre à pondre de fausses identités à la pelle ?&nbsp; Après tout, une fausse identité, ça a une valeur intrinsèque, pour tous les criminels (et ça peut valoir CHER).

N’oublie pas que, sur une blockchain, tu considères la chaine la plus longue comme étant la vraie. Si un réseau de tricheurs (volontaires, ou parce que “zombies”) réussit à avoir assez de puissance de calcul, toute ta blockchaine sera compromise. Et là, pour savoir à partir de quand ça a été compromis, bon courage, surtout si l’Etat ne joue plus son rôle de garant des infos.


https://blockchain.info/pools

Si tu veux stocker des données aussi importantes que ton état civil, tu n’es pas obligé d’utiliser une seule Blockchain. Beaucoup de Blockchains plus petites par exemple vont créer des “anchors” dans la Blockchain Bitcoin, c’est à dire stocker leur état actuel dans la Blockchain Bitcoin pour éviter la modifications ultérieures de leur Blockchain.

Si il y a un état qui issue une identité sur une Blockchain, l’état sera clairement identifié par sa signature cryptographique. Tu peux créer autant d’identité que tu veux, si elles ne sont pas signées par un état ou autre tiers de confiance ou n’importe quel autre système accepté par la société, ça ne vaut rien. Et l’avantage de la Blockchain c’est que même 70 ans&nbsp; après, tu peux savoir qui a mis l’information à l’époque.

&nbsp;


kzwix a écrit :

N’oublie pas que, sur une blockchain, tu considères la chaine la plus longue comme étant la vraie. Si un réseau de tricheurs (volontaires, ou parce que “zombies”) réussit à avoir assez de puissance de calcul, toute ta blockchaine sera compromise. Et là, pour savoir à partir de quand ça a été compromis, bon courage, surtout si l’Etat ne joue plus son rôle de garant des infos.

&nbsp;
Ça dépend du type de consensus utilisé ça. Il y a des solutions de consensus plus complexes que de choisir la chaîne la plus longue.
De plus pour prendre l’exemple du Bitcoin, même si tu as 70% de la puissance du réseau et que tu veux modifier les données de 2009, il te faut un recalculer le reste de la chaîne, et plus c’est long plus ça prend du temps.
Si la difficulté était constante il faudrait prêt de 7 ans pour rattraper la main chain et pouvoir poster une chaîne plus longue avec des données de 2009 modifiées (comme la difficulté n’est pas constante on est plutôt aux alentours de 4ans, mais plus le temps passe plus la difficulté pourra être assimilée à une constante quand le réseau se stabilisera). Ça demande pas mal de préparation tout de même. Je pense que si un groupe de personnes est capable de planifier une falsification d’identité à cette échelle, c’est pas un simple registre d’état civil qui les arrêtera.

&nbsp;


kzwix a écrit :

Dans tous les cas, tu resteras en “best effort”. Maintenant, honnêtement, qu’est-ce qui est le plus probable ?&nbsp; Que des criminels investissent de fortes sommes pour obtenir une capacité de calcul suffisante pour falsifier l’Etat Civil à volonté ?&nbsp; Ou que ces mêmes criminels obtiennent les moyens de fabriquer de fausses pièces d’identité “à volonté” mais sans que ça se voie trop ? (et donc, tout en ne modifiant pas massivement les registres de l’Etat) ?
Et quels faux seront les plus simples à repérer (en comparant, par exemple, avec les données de l’Etat ?)


L’avantage de la Blockchain dans le cas où les criminels peuvent falsifier des identités c’est que c’est très facile de vérifier si l’identité est fiable. Le problème de la falsification d’identité c’est que c’est difficile de pouvoir instantanément vérifier l’identité d’une personne. La police peut le faire parce qu’ils ont un accès direct à la base de donnée correspondante. Mais ce n’est pas accessible au commun des mortels et entreprises.
Si l’identité est gérée sur une Blockchain publique, n’importe qui peut écrire une petite librairie qui formate les infos entrées dans le système, calcul le hash, compare avec ce qui est enregistré sur la Blockchain et retourne un ok ou un nok. Ça peut s’intégrer facilement dans n’importe quel système de banque, hotel, assurance, etc. Et du coup ça à le potentiel d’éliminer une bonne partie de la falsification d’identité.



Le 01/02/2018 à 15h 02






le podoclaste a écrit :

J’ai tendance à penser que le jour à la confiance en l’Etat est perdue sera le jour où tu auras le moins envie d’avoir ton état civil dans une blockchain.


Juste le hash :-)



Le 01/02/2018 à 15h 02






kzwix a écrit :

Mouais… Mais un hash, par définition, n’offre pas de garantie d’absence de collisions. Il garantit juste qu’il soit “difficile” (mathématiquement) de générer le hash avec des infos arbitraires. Et cette “difficulté”, même si elle est considérée comme impossible à un instant T, rien ne te garantit que ce sera toujours le cas 40 ans plus tard. Or, ta blockchain, avec tes hashes générés via l’algo “SuperOuf2018”, considéré comme sûr (2^1600 opérations à craquer en bruteforce, un truc de malade !) en 2018, ben, peut-être qu’en 2025, on aura trouvé une faille dedans, qui réduit la difficulté à 2^60 opérations pour du bruteforce.

https://www.youtube.com/watch?v=S9JGmA5_unY

Le jour où l’algo de hashage est considéré comme non sûr, l’état recalcul le hash des données avec l’algo SuperOuf2040 et pointe vers l’enregistrement du hash d’origine.
Du coup tu as un enregistrement en 2040 (moment où l’algo de 2018 est encore valable mais plus recommandé, c’est rare un algo de crypto qui tombe du jour au lendemain). Avec un algo secure en 2040 qui pointe toujours vers l’enregistrement d’origine. Du coup ton enregistrement d”origine est protégé et tes données sont encore signées.

&nbsp;


kzwix a écrit :

Bon, et sinon, le fait d’avoir tous des copies le la blockchain, oui, ok, c’est bon pour la redondance, mais on a pensé aux excès de redondance ? Faut pas oublier que ça bouffe de l’énergie et d’autres ressources naturelles (pour traiter les infos, pour fabriquer les disques et autres supports de stockage, etc.), et que ces ressources pourraient être mieux utilisées à autre chose. &nbsp;

&nbsp;
Ce qui a de bien avec les techno modernes c’est que tu peux optimiser les utilisations des ressources d’un réseau pour garantir la pérennité des données (jusqu’à une certaine probabilité, ça ne survivra pas à une destruction de la planète pas exemple). C’est à dire que tu n’a pas besoin que tout les noeuds du réseau conserve toutes les données, juste que suffisamment de nœuds le fassent. Et tu peux garantir à chaque instant que ça soit le cas.

Un état doit de toute façon garantir la redondance des informations, et chaque état fait ça et est limité géographiquement pour le faire. Autant utilisé un réseau international pour le faire.

&nbsp;


kzwix a écrit :

Franchement, pour de l’état civil, je vois assez mal quel intérêt un gouvernement, même facho, aurait à falsifier les registres. Sans dire que c’est totalement inimaginable (par exemple, pour rendre “apatrides” des opposants politiques), ça resterait quand même assez visibles, et le gouvernement en question perdrait rapidement toute crédibilité. Tu n’as pas besoin d’une “blockchain” pour que des dizaines, voire centaines de personnes, puissent témoigner du fait que tu avais bien telle ou telle nationalité, avant, et qu’il y a un problème dans le système.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Apatride#Quelques_situations
Sinon j’ai eu droit à une petite blague récemment d’un pays “démocratique” qui ne veut plus distribuer d’acte de naissance. T’en a un à ta naissance et c’est tout, tu dois le garder toute ta vie. Je te laisse imaginer comment c’est marrant quand en France on te demande un certificat de naissance de moins de 6 mois <img data-src=" /> .
Cette notion de 6 mois n’aurait plus de raison d’exister puisque que tu pourrais certifier à tout moment de l’authenticité des informations transmises.



Le 01/02/2018 à 14h 13






kzwix a écrit :

L’état civil, c’est, déjà, un truc qui n’est pas “public”, dans le sens où tout le monde n’a pas le droit d’accéder à toutes les infos.

Ensuite, l’état civil, c’est quand même une certaine somme de données. On doit enregistrer l’identité des parents (ou le fait que ce soit sous X), la date, le nom, prénom, etc. Même si on ne compte que quelques milliers de naissances par jour, il faut voir le volume que ça représente, tout de même, à terme. Et TOUT LE MONDE (enfin, tous les noeuds) doivent avoir l’ensemble de la chaîne.

Au final, ça ferait une consommation assez importante d’espace, pour des performances plus faibles qu’un enregistrement “centralisé”, et pour un intérêt nul, puisqu’on a déjà un tiers de confiance, qu’on appelle communément l’Etat. &nbsp;

&nbsp;
Tu ne stockes pas les données en clair. Tu définis le format standrad des données, tu remplis le truc, tu calcules le hash et tu stockes le hash.

Les données brutes sont stockées ailleurs. Par contre il n’est plus possible de les modifier, sinon ça ne matchera plus le hash. Du coup quand on te demande ton acte de naissance, tu peux donner les données que toi tu as, ou tu peux donner l’adresse du serveur où trouver les données ou autre. Au final le personne qui reçoit les données peut recalculer le hash et vérifier si ça correspond bien au hash qui a été stocké sur la Blockchain 40 ans auparavant.

Pour le tiers de confiance, je ne suis pas sûr que tout le monde soit d’accord là dessus. En état ça change et la confiance dans l’état peut diminuer voir disparaître. Ton état civil c’est pour la vie (et la vie ça peut être long), et c’est aussi ce qui garantit ton identité. Si il y a une solution qui permet de ne pas avoir à dépendre d’un tiers unique de confiance, c’est pas forcément un mal.

&nbsp;


kzwix a écrit :

De plus, l’organisation par blocs rend le truc moins adapté pour l’indexation (puisque tu ne peux pas organiser les données en fonction des valeurs intéressantes - donc, il faudrait des indexs externes), et même le classement par date/heure n’est pas “garanti” par la blockchain, puisque quand un bloc est refusé, à cause d’un autre bloc, tu peux avoir des soucis de classement temporel.


Tu ne requêtes pas la Blockchain. Tu utilises la blockchain comme infrastructure pour assurer la réconciliation d’informations. Tu synchronises ensuite de manière régulière ta BDD ou autre et tu fais des requêtes sur ta BDD. L’avantage c’est que tu as chez toi une copie de l’historique de toutes les informations qui est garanti d’être à jour et exact (dans tous les cas il te faut de la duplication pour conserver les données, la Blockchain fournie cette copie garantie “saine”)



Le 01/02/2018 à 13h 42






Faith a écrit :

Mais de quelle blockchain parle-t-on ? &nbsp;
une blockchain dédiée à cela (et à d’autres données du même genre), ou une blockchain déjà existante, dont la pérennité n’est pas garantie ?


Si tu prends une blockchain dédiée tu auras X noeuds. Si tu prends une blockchain déjà existante tu auras X (les noeuds que l’état fera tourner de toute façon) + Y (les autres noeuds de la blockchain). Du coup même si les Y noeuds meurent, tu te retrouves dans le pire des cas avec X noeuds, comme dans la Blockchain dédiée.



Le 01/02/2018 à 13h 38






le podoclaste a écrit :

En fait, je n’arrive pas à cerner l’intérêt d’un proof of work/stake/whatever complexe pour une blockchain utilisée à cet effet. Il n’y aurait (pifométriquement) que quelques milliers d’entrées quotidiennes et on n’a pas vraiment besoin de contrôle similaire à celui de la double dépense comme dans une crypto-monnaie, ni d’authentifier des transactions. On n’a pas d’algorithme qui peut empêcher un attaquant d’entrée une naissance ou un mariage fictif dans le système, comme on peut empêcher un attaquant de créer un bitcoin ex-nihilo ou une transaction sans l’aval du donneur.


Sur une blockchain chaque enregistrement est signé cryptographiquement. Donc non, n’importe qui ne pourrait pas se faire passer pour l’état et publier des infos.

Par contre c’est utile de savoir que les informations liées à ta naissance ont été créées le jour même de ta naissance et qu’une entité possédant une clé sensé être en unique possession de l’état a signé l’enregistrement.

Ça ça a de la valeur même 50 ans plus tard (si la Blockchain survit jusque là <img data-src=" /> )



Le 01/02/2018 à 10h 11






kzwix a écrit :

&nbsp;Mais au vu de l’efficacité de ces dernières (ou du manque d’efficacité, plutôt), je pense que ce serait une très, TRES mauvaise idée.


Pourquoi ça? Les fichiers d’états civils ne sont pas des infos qui sont mises à jour souvent. Ce qui prend du temps sur les Blockchains c’est l’écriture et la modifications de la machine à état,&nbsp; la lecture seule est instantanée et gratuite.

Dans le pire des cas s’il faut attendre 1h pour que l’inscription de l’acte de naissance dans la Blockchain soit confirmée et accessible à vie (vie de la Blockchain), je pense pas que ça soit si gênant que ça non plus.



Le 31/01/2018 à 11h 58






Faith a écrit :

J’en ai ouvert deux au pif.
Je n’ai pas vu en quoi ce qui est proposé est infaisable avec les technologies “traditionnelles”.


Ah mais tout ce que tu peux faire sur la Blockchain tu peux le faire sur une techno traditionnelle. Ce qui est intéressant avec la Blockchain c’est les cas où une solution avec une technologie traditionnelle n’existe pas ou est bancale parce que regrouper un certains nombres d’acteurs autour d’une même technologie “traditionnelle” demande une gestion et gouvernance particulière difficile à mettre en place.
Les blockchains de type bitcoin et Ethereum sont intéressantes parce que chacun des acteurs gagne plus à agir dans son propre intérêt que dans l’intérêt de la communauté. Ou plutôt le fait d’agir dans son propre intérêt et aussi l’intérêt de la communauté d’utilisateurs.
C’est quand même un changement de paradigme intéressant, tu n’as plus besoin d’avoir des gens qui travaillent ensemble pour obtenir un système distribué fonctionnel.

Maintenant faut identifier les cas où cette absence de confiance est réellement bloquante.



Le 31/01/2018 à 11h 37

https://en.wikipedia.org/wiki/Nxt
https://en.wikipedia.org/wiki/BlackCoin

Il va y avoir d’autres Blockchain basées sur la proof of stake en 2018 (par exemple :https://www.rchain.coop/)

Donc ça tourne dans certaines Blockchain, mais la proof of stake est plus difficile à implémenter que les autres type de preuves, donc c’est normal qu’il y ait moins d’exemples. Cependant la recherche a bien progressée sur ce point, donc l’usage devrait se généraliser.


Le 31/01/2018 à 10h 21






crocodudule a écrit :

Ca résume bien l’engouement pour cette techno (et va dans le sens de l’article que tu citais): ça n’apporte rien sinon au mieux une étape supplémentaire.


Pas forcément, le problème de base c’est que la Blockchain ne sert en réalité qu’à stocker de l’information. Or cette information il faut bien la produire à un moment, et c’est là que le bât blesse.
Qui fournit les informations d’identité? Un tiers de confiance, l’état.
Qui fournit les informations sur les paiments en fiat? Un tiers de confiance, les banques.
Qui fournit les informations d’extraction d’un nouveau diamant? Un tiers de confiance, la boite qui a extrait le diamant.
Etc.

Du coup on en revient toujours à la question du: Mais si je fais confiance à cette autorité à la base, pourquoi j’ai besoin d’utiliser une Blockchain?

Là où ça devient intéressant par contre c’est quand la blockchain est utilisé par plusieurs parties ne se faisant pas confiance et que l’information est ajoutée à la Blockchain le plus rapidement possible après sa production.

C’est pour ça que la Blockchain fonctionne très bien pour les cryptomonnaies, l’information naît sur la chaîne elle-même et n’a d’existence que parce qu’elle est sur la chaîne. Pour tout ce qui est information venant du monde “hors Blockchain” il faut :




  • Soit un tiers de confiance qui mets l’information sur la chaîne (ce qui compte c’est qu’il soit de confiance au moment où il pousse l’information, ensuite on s’en tape de ce qu’il devient, c’est pour ça que c’est intéressant pour l’état civil, tu fais confiance à ton administration aujourd’hui, mais quid de dans 20 ans ou 50 ans?)

  • Soit un système permettant de prouver que l’information est de confiance (on peut imaginer des systèmes à base de Zero Knowledge Proof par exemple)

    En dehors de ça, la Blockchain peut tout à fait se remplacer par un serveur central hébergé chez un tiers de confiance.



Le 31/01/2018 à 10h 10






Milvus a écrit :

J’avoue que je vois pas trop non plus l’utilité de la blockchain ici non plus. Un état civil numérisé, oui, ça sera sans doute utile. Une signature numérique sur cet état civil, pourquoi pas. Mais de la blockchain, je vois pas du tout la valeur ajoutée.


L’avantage de la Blockchain ici serait que n’importe qui puisse remonter à l’origine de l’enregistrement et de sa signature. Il y a aussi l’intérêt que&nbsp; ton acte d’état civil n’est plus dépendant du bon fonctionnement de l’état (en fonction de la Blockchain utilisée).
&nbsp;Ayant déjà eu droit à des petites blagues avec certains états dans ma famille. Je peux comprendre l’intérêt d’avoir mes actes de naissance & co&nbsp; (ou au moins la preuve d’existence), avec la signature d’authenticité au moment où le papier a été émis la première fois, disponibles sur un registre publique, immuable et décentralisé.



Le 31/01/2018 à 10h 00






js2082 a écrit :

Mais dans ce cas, la blockchain n’a plus d’intérêt?
L’augmentation des puissances de calcul requises a été mise en place pour sécuriser au maximum les transactions, éviter toute fraude ou erreur, ce qui permet de lui donner sa réputation d’inviolabilité.

S’il n’y a plus ceci, la blockchain est bien moins sécurisée et n’importe quel malin qui rentre dans la chaine pourra alors perturber voir falsifier ces données.
&nbsp;


Il y a d’autres moyens de sécuriser la Blockchain que la preuve de travail.

L’objectif du système de preuve (quel qu’il soit) est de faire en sorte que pour qu’un acteur obtienne un rôle majeur dans la sélection des transactions et la générations des blocs, ça lui coûte une somme prohibitive.





  • Pour la preuve de travail cela s’obtient par le besoin d’avoir une puissance de calcul très importante.

  • Pour la preuve d’enjeu cela s’obtient par le besoin de pouvoir mettre en jeu de grande sommes d’argents (en gros tu engages un montant conséquent d’argent qui te permet d’être tiré au sort pour avoir le droit de valider un bloc, tu peux récupérer ton argent à n’importe quel moment, mais dans ce cas tu perds aussi le droit de vote, un acteur qui se comporte mal perd la somme mise en jeu, il faut que la somme en jeu minimal soit suffisamment importante pour que ça ne soit jamais rentable de tricher selon ce modèle).

  • Pour la preuve de stockage tu dois prouver que tu as une certaine quantité de stockage sur ta machine qui est dédiée au noeud Blockchain (et le jour où tu récupère cet espace tu perds aussi le droit de valider des blocs).

  • etc.


    Et il y a aussi la preuve d’autorité où là seuls les noeuds étant désigné “de confiance” ont l’autorité de valider des blocs et se mettent d’accord entre eux sur l’ordre dans lequel ils le font.

    Donc l’énorme puissance de calcul nécessaire par Bitcoin n’est pas une fatalité.



L’expérimentation des pubs sur les trottoirs suspendue à Bordeaux et Nantes

Le 10/01/2018 à 08h 42






KP2 a écrit :

Y’a le nom de la boite qui fait ça sur le “tag” (c’est un “tag” à l’eau) donc si ça avait été interdit, ils ne l’auraient pas fait aussi souvent.
Peut-être qu’ils avaient une autorisation spéciale de la mairie ?


C’est la fameuse “zone grise” des Start-ups où si tu ne te fais pas tomber dessus directement par les flics c’est que c’est autorisé et donc tu peux te permettre de lancer ton business comme si c’était légal. Quand la justice te rattrape ensuite tu peux gueuler que la France est un pays rétrograde qui rejette l’innovation et tue les emplois.

Mais ça ne veut pas dire que le business était légal dans ses premiers jours. Juste que les flics ont d’autres choses à faire que chasser les “tagueurs de trottoir” la nuit (je te rappelle que les policiers se plaignent d’être en sous-effectif et surchargés à cause de Vigipirate).



Le 09/01/2018 à 22h 35

C’est pas parce que ça se fait que c’est légal.


Ethereum : des bourses pour développer une blockchain fragmentée et Raiden Network

Le 09/01/2018 à 13h 53






Easy37 a écrit :

Je pense que teddyalbina voulais simplement dire que d’autres cryptos sont bien plus avancées en terme d’evolutivité et de capacité.

Ethereum essaie de rattraper un retard conséquent. Par exemple, Cardano ou Stellar sont bien plus prometteurs


En même temps Stellar n’a pas la même vocation qu’Ethereum. Donc encore heureux qu’il est meilleur qu’Ethereum dans ce qu’il fait (Ethereum c’est l’exemple même du couteau suisse, tu peux tout faire, mais c’est pas forcément le meilleur à des tâches spécifiques).

&nbsp;


Easy37 a écrit :

Pour completer ma réponse:

Why are ICO tokens moving to Stellar


Du coup ça semble être un bon choix.&nbsp; Moins cher, plus rapide, plus pratique, plus sûr(?). Et ça laisse de la bande passante pour les applications qui ont besoin des spécificités d’Ethereum.<img data-src=" />



Le 07/01/2018 à 14h 10






teddyalbina a écrit :

Ethereum est dépassé ces problématiques sont déjà résolus par le co-fondateur d’eth avec Cardano


On parle de sharding et de concurrency programming ici. Je ne retrouve ces deux termes ni dans le whitepaper d’Ouroboros ni dans la doc de Cardano https://cardanodocs.com/).
Tu aurais des détails comment ces problématiques sont gérées par Cardano? Ça m’intéresse.



Des chats bouchent les tuyaux de la blockchain Ethereum

Le 11/12/2017 à 09h 15






CryoGen a écrit :

Je peux avancer une réponse ici : les mots-clés sont “chargeback” et bien sur “carte volée”. A noter qu’il existe une carte de paiement visa ou master reliée à votre portefeuille bitcoin.

La plus part des paiements par VISA ou MASTER permettent la rétractation mais aussi (à travers le vol de la carte, identifiants d’un compte etc.) le vol de bien.
Dans ces cas là, le commerçant perd de l’argent vu que celui ci est rendu à son propriétaire. Évidemment je ne prend pas en compte les assurances. Quand on veut ouvrir un compte commercial en banque, ou des lignes de crédit fournisseurs, il n’est pas rare qu’on demande le taux de chargeback, justement comme indicateur de risque de solvabilité.


<img data-src=" /><img data-src=" />



Le 10/12/2017 à 13h 53






skankhunt42 a écrit :

Tout ce que je déteste et que “nous détestons en gros” &gt; cancer le de planète :/


C’est un point de vue, mais je suis plutôt d’accord <img data-src=" />.



Le 09/12/2017 à 11h 19






skankhunt42 a écrit :

L’or à une utilisation bien réelle via les bijoux et pour lier certains composant électronique entre eux ( 0.2g d’or dans un pc ). Donc oui dans l’absolu les lingots dans les banque peuvent avoir une utilisation réelle.


Ce que je voulais mettre en avant c’est que l’or sert aussi comme moyen de stocker de la valeur. Bitcoin est juste un autre outil de stockage de valeur.
Et quand on regarde la courbe de l’or sur les dernières 10 années, ça rappelle quelque chose :http://www.numbersleuth.org/worlds-gold/ (faut scroller un peu)
Moins la hype associée au truc, parce que l’or existe depuis des milliers d’années, donc il n’y a pas de rush de demande comme pour Bitcoin. On retrouve la même tendance pour les produits de luxe, l’immobilier, etc. Toutes les valeurs qui permettent de conserver l’argent sous une forme autre que l’argent on vu leur valeur augmenter fortement :





Le 09/12/2017 à 00h 21






skankhunt42 a écrit :

Et si je paye par cb c’est instantané ou alors ils prennent le risque d’avancer l’argent ?
&nbsp;


Ils prennent un risque. Surtout lors des paiements internationaux. Après je ne suis pas spécialiste dans ce domaine donc je ne connais pas le niveau de risque.

&nbsp;


skankhunt42 a écrit :

&nbsp;

Sauf que l’or à une utilisation réelle et c’est ça qui le rend rare…


Tu veux dire que tous les lingots d’or dans les banques et les coffres ont une utilisation réelle? Ce qui compte pour les gens qui achète de l’or pour le stocker, c’est que quand ils auront besoin de récupérer leur argent, sa valeur sera garantie. La technologie Blockchain permet de garantir ça aussi. C’est pas physique, mais du coup ça le rend beaucoup plus facile et pratique à stocker/échanger.

&nbsp;


skankhunt42 a écrit :

Sauf que l’or à une utilisation réelle et c’est ça qui le rend rare… Bon globalement je me suis pas trop gouré dans ma visions des choses la dessus avant tes explications ce qui me renvois donc à cette “question” : C’est un peu hors de propos que les sites à la nxi et compagnie prônent ouvertement ce genre de truc ?

A moins d’avoir bien sur quelques chose à y gagner en faisant de l’argent sur les dos des nouveaux, un peu à l’instar d’une pyramide de ponzi… D’ou ma “haine” pour le bitcoin.


Je ne trouve pas anormal que des sites comme NXI couvre la technologie. Ce sont des sites de news qui doivent parler des news tech, vu l’importance qu’à pris Bitcoin et le fait que ça soit 100% de la tech, c’est normal que ça apparaisse ici. Surtout que NXI propose plutôt un décryptage de la situation sans forcément encourager les gens à investir.

Il faut aussi déconnecter la monnaie de la technologie. La technologie Blockchain a un réel intérêt en tant que telle, est c’est important d’en parler et de la faire se confronter au monde réel, d’où l’intérêt de parler de ça sur les sites et d’essayer de l’expliquer (c’est quand même pas la techno la plus évidente à appréhender). L’aspect monnaie a un intérêt du point de vue technique pour assurer la sécurité de la Blockchain. Mais les propriétés de la Blockchain lui donne aussi des caractéristiques particulières (décentralisé, international, difficilement régularisable, pseudonymisé voir anonymisé) qui attire un certain profil de personne, ajoute à cela la spéculation qui accompagne tout monnaie non régulée, la peur de manquer le coche (FOMO) et les “faibles” volumes qui permet à des gens avec les poches un peu profondes de facilement manipuler les cours et tu obtiens le cocktail détonnant que l’on voit sur Bitcoin.
Mais à partir du moment où ça commence à devenir populaire, le mieux que puissent faire les sites de news, c’est de décrypter le truc pour que les gens comprennent la techno et la hype et investissent (ou pas) en connaissance de cause.



Le 08/12/2017 à 13h 30






WereWindle a écrit :

Une petite pensée pour le mec qui avait acheté une pizza 10 000 BTC
Elle avait intérêt à être putain de bonne à ce prix là <img data-src=" />


https://twitter.com/bitcoin_pizza



Le 08/12/2017 à 13h 30






skankhunt42 a écrit :

Tu veut dire que si je veut acheter ma chocolatine en bitcoin je vais devoir attendre 10 minutes ? &nbsp;


Si tu veux être sûr à 100% que la transaction a bien eu lieu, même plus que ça. Il faut attendre trois ou quatre blocs pour s’assurer que notre bloc est bien intégré à la Blockchain. Parce que parfois il arrive que 2 blocs soient trouvés au même moment, et le temps que les blocs se propagent sur le réseau, le réseau se retrouvera divisé en 2 , ceux qui travaillent à trouver le bloc après le bloc 1 et ceux qui travaillent à trouver le bloc après le bloc 2. Après quelques blocs une chaîne deviendra plus longue que l’autre et deviendra la chaîne canonique. Mais en attendant il reste une incertitude, et la boulangerie n’a aucun moyen de savoir si sa transaction qui vient d’être ajoutée à un bloc miné fera partie de la chaîne canonique dans 3-4-10 blocs.

Cependant il y des boites qui propose un service qui va prendre sur lui le risque que les transactions qui semble valide ne soient pas validées. L’avantage de ces services c’est qu’avec un bon modèle de risque, ils peuvent se permettre de valider instantanément le paiement, payer la boulangerie immédiatement, et attendre un certain que la transaction soit vraiment validé.
En gros une assurance pour gérer l’incertitude liée à la différence entre la volonté de payer immédiatement et le fonctionnement de la Blockchain qui demande un peu de temps pour valider une transaction.

Et si Bitcoin prend 10 minutes pour valider un bloc, ce n’est pas le cas d’Ethereum qui prend 15sec par exemple, et d’autres chaînes peuvent être plus rapides. Et ce temps est identique pour n’importe quelle transaction. Que tu transfère 0,01€ ou 1Milliards d’euro, ta transaction sera considéré totalement valide, 30-40 min après avoir été ajoutée dans un bloc. C’est pour ça qu’il y a une tendance à vouloir dire que le Bitcoin se comporte plus comme de l’or, une monnaie de stockage de valeur, plutôt qu’une vraie monnaie pour la vie de tous les jours. Si tu utilises bitcoin pour mettre de côté 1 000 000€, que ta transaction soit totalement accepté au bout de 40 min est très rapide, si tu paies ta chocolatine 1€ et que tu dois patienter 40min dans la boulangerie, c’est super lent. Question de cas d’usage. En plus avec l’histoire de la congestion, si ça se trouve pour payer ta chocolatine à 1€ tu vas payer 8€ de frais de transaction, idem là: payer 8€ de frais pour une chocolatine c’est impensable, payer 8€ pour transférer n’importe où dans le monde 1 000 000€ c’est plutôt pas mal.

&nbsp;


skankhunt42 a écrit :

Ce qui par conséquent rend le côté monnaie complètement bancale ?


Ça rend difficile l’utilisation de la monnaie pour des petits montants tels que ce que l’on fait tous les jours.

Il y a par contre des solutions en train d’être mises en place pour gérer les cas de petits montants récurrents. L’une d’entre elle s’appelle le réseau Lightning. Ça se base sur le principe de “state channel”. Pour faire simple: si je sais que je vais faire pleins de petites transactions avec toi, on l’indique tous les deux à la blockchain. La Blockchain est donc au courant qu’on vient d’ouvrir un state channel, state channel qu’on devra fermer à un moment ou un autre. Mais tant que le channel est ouvert on va s’échanger des transactions, et on va chacun signer chaque transaction. On peut faire ça autant de fois qu’on veut, pas besoin de stocker ces échanges sur la Blockchain, ça ne coûte rien. Par contre à moment il faudra fermer le state channel, et à ce moment là un de nous deux pourra soumettre le résultats des transactions qui a été signé par nous deux (si la transaction n’est pas signé par nous 2 elle est refusée). Si l’autre ne soumet pas de transaction ultérieures signées par nous deux, ou un autre état signé par nous deux, alors la Blockchain considère que l’état soumis est le bon, sinon il prend en compte l’état le plus récent signé par nous deux. Il existe aussi des states channels avec plus que 2 parties prenantes.

Du coup pour le réseau lightning l’idée est d’ouvrir des channels entre pleins de comptes, et ces comptes serviront de relais pour atteindre le destinataire de la transaction.
Ça veut dire que si je veux t’envoyer des Bitcoins, et qu’on a jamais fait de transactions entre nous, on va peut-être pouvoir trouver un set de state channel qui nous permettront de communiquer, sans avoir à envoyer la transaction directement entre nous. Ce qui permet de totalement éviter les frais de transaction. Le truc c’est que si le Bitcoin commence à être utilisé régulièrement, il y aura un sacré maillage de state channels qui fera que les comptes devraient quasiment toujours être en contact. Dans le principe en tout cas, à voir ce qu’il se passe quand le système sera déployé.

J’ai un peu simplifié l’explication, mais dans les grandes lignes ça y est.



Le 08/12/2017 à 10h 36






skankhunt42 a écrit :

&nbsp;
C’était surtout au niveau de l’aspect monétaire vu que par exemple ont peu payer l’abo de nxi en btc. Si le bitcoin est à 200.000 ça sera toujours aussi rapide d’acheter pour ensuite payer mon abo ? J’ai lu que des mecs son milliardaires à cause du btc car ils ont investis 12 millions à l’époque ou le cours était à plus ou moins 200\(, si demain ils veulent convertir tout ça en \), c’est possible ? Si oui quel influence sur le cours ?


S’ils veulent convertir tout ça en Dollars, oui c’est possible, en le répartissant sur plusieurs échange, par contre ça ne sera pas neutre sur les cours. Pour voir le volume trader par les échanges par jour :https://coinmarketcap.com/currencies/volume/24-hour/. Quelqu’un qui retire pour l’équivalent de 10% du volume journalier d’un coup, ça va se sentir.

Par rapport à la vitesse de paiement, le protocole Bitcoin fait en sorte qu’un bloc soit trouvé en moyenne en 10 minutes, donc ça, hors cas extrème de disparation ou d’ajouts de puissance de calcul, restera stable. Par contre rien ne garanti que ta transaction sera prise en compte dans le premier bloc. Et si il y a beaucoup plus de transactions que ce que le réseau peut traiter, il faudra payer assez cher pour que les mineurs fasse passer certaines transactions devant les autres. Mais au final que Bitcoin soit à \(1 ou à \)1Million, ça reste identique de transférer 100 Bitcoins ou 0,00000001 Bitcoin (qu’on appelle 1 Satoshi).

Si tu regardes sur ce site :&nbsp;https://jochen-hoenicke.de/queue/#24h, tu peux voir l’état de la mempool, c’est à dire des transactions en attentes. Les strates de couleurs représentent les différentes valeurs de récompense associées aux transaction.s Les tranches du haut sont celles qui paient le plus, et qui donc sont validées en premiers (on voit bien que les mineurs piochent dedans, ça donne ce petit effet dentelé), et celle d’en bas doivent attendre, soit que les autres transactions soient toutes éliminées, soit qu’un mineur bienveillant s’amuse à piocher dans ce pool de transactions, au détriment de ses gains.



Le 08/12/2017 à 00h 41






BTCKnight a écrit :

Merci infiniment pour tes conseils…


De rien. Extra conseil: si tu veux investir, investit à long terme, n’essaie pas de jouer sur du court terme. Il y a des groupes de gros investisseurs qui se synchronisent via telegram pour faitre du pump and dump, le court terme c’est leur terrain de jeux (il sont capable de faire du 30-40% de profits en quelques minutes grâce à leurs techniques), le long terme reste plus sage.



Le 07/12/2017 à 23h 31

Désolé pour les pavés <img data-src=" />


Le 07/12/2017 à 23h 29






skankhunt42 a écrit :

Surtout avec des mecs comme toi qui prennent bien le temps d’expliquer les choses… J’ai cependant une question : imaginons que le bitcoin monte à 50.000$ à cause de la difficulté, l’engin pourra toujours tourner ? Et si il monte à 100.000 ? Quel est la limite ?


Pas sûr de bien comprendre la question, alors une petite explication de la difficulté :
&nbsp;
La difficulté s’ajuste en fonction de la puissance disponible sur le réseau. Tous les 2600 blocs il y a une réévaluation du temps moyen pour trouver des blocs et réajustement de la difficulté pour s’assurer qu’on trouve un bloc toutes les 10 min. Tu peux suivre ça ici :https://fork.lol/pow/retarget. Le seul risque c’est une chute brutale de la puissance de calcul qui ferait que les 2600 blocs mettront 10 ans à être trouvés, on pourra donc considéré bitcoin comme “mort” (enfin… l’historique sera toujours existant et aussi sécurisé qu’auparavant, mais on ne pourra plus s’échanger de bitcoin, quelle est la valeur d’un asset qui existe mais qui n’est pas échangeable… ça dépend <img data-src=" /> ).

En théorie la seule limite de difficulté avec le système actuel c’est de trouver un hash avec uniquement des zéros, sachant que le hash fait 2^256 bit de long, et qu’actuellement il faut trouver 72 bit à zéro, on peut encore multiplier la difficulté par 2^180. Donc si le prix actuel est uniquement lié à la difficulté et qu’il continue à monter proportionnellement à elle, la valeur d’un bitcoin sera de 10000*2^180. Ce qui est beaucoup, vraiment beaucoup. Et si jamais on arrive à ce niveau là, rien n’empêche de forker Bitcoin pour ajouter des hash plus grands.
Donc a priori il n’y a pas de difficulté maximale qui rendrait Bitcoin inutilisable. Par contre c’est le rapport difficulté/hashrate qui peut poser problème en cas de chute brutale de la puissance de calcul. C’est ce qu’il s’était passé au moment de la création de bitcoin cash, ce dernier utilise le même algo de minage que bitcoin, donc la puissance de calcul peut être changé de l’un à l’autre en fonction de celui qui est le plus rentable et donc de temps en temps Bitcoin cash récupérait plus de 50% de la puissance et ralentissait Bitcoin. Ce qui se traduisait par:&nbsp; moins de blocs minés, donc moins de transactions validées, donc une augmentation des frais payés pour les transactions. Simple loi de l’offre et de la demande, il y a plus de transactions (demande) que de place dans les blocs (offre), donc les demandeurs paient plus les offrants (via les frais de transactions, des (parties de)bitcoins que tu peux rajouter dans tes transactions qui reviendront aux mineurs, les mineurs vont donc prioriser les transactions avec les plus gros frais de transaction).

Ce qui est intéressant c’est qu’on voit maintenant que le Bitcoin monte en valeur, et qu’il est donc beaucoup plus rentable à miner que Bitcoin cash (cf :https://fork.lol/). On pourrait donc se demander si l’augmentation de Bitcoin n’a pas été initialisée par des gens qui voulait renforçait la sécurité de Bitcoin. Plus de valeur = plus de mineurs = plus de difficulté = plus de sécurité, et tant que ça monte Bitcoin reste rentable à miner et donc reste sécurisé.
C’est une interprétation de la hausse récente, plutôt naïve je dirais, mais qui se tient d’un point de vue cryptoéconomie.



Le 07/12/2017 à 23h 01






BTCKnight a écrit :

Très intéressant tout ça…
Un article DE BASE et de vulgarisation intéressant qui explique l’intérêt de la blockchain sur un cas bien précis (la crise des oeufs)…
http://datanews.levif.be/ict/actualite/comment-la-technologie-de-la-chaine-de-bl…
Sinon, plus prosaïquement, à propos de blockchain et de smart contracts (puisque tu sembles très calé sur le sujet), quelle est d’après toi la crypto qui aura le plus d’avenir : Ethereum,EOS, Tezos … ???
Merci d’avance de ta réponse.


Le problème de la Blockchain sur les projets comme ça c’est que si tu ne captures pas toute la chaîne de fournisseurs sur la blockchain, ça ne sert pas à grand chose. Donc faut trouver le moyen de cracker le truc pour générer de l’adoption.

Concernant les blockchains et les smart-contracts, je n’ai pas de boule de cristal donc pour l’instant j’étudie chacune d’entre elle et j’utilise la plus adaptée au projet sur lequel je travaille.
Pour l’instant les demandes que j’ai vu sont principalement pour Ethereum (pour des projet de start-ups/open-source), Hyperledger (beaucoup de projets orientés entreprise sur celle-là), Corda.
EOS et Tezos, rien de bien concret pour l’instant. Il y a aussi Rchain qui à l’air pas mal (j’accorche totalement au concept, j’attends de voir ce qui sort de concret, pour l’instant c’est encore en phase alpha).

Je ne donne aucun conseil d’investissement, je n’ai investit aucun euro dans la Blockchain, ce que je possède en crypto je l’ai uniquement obtenu en minant au début des différents réseau, le seul réel engagement que j’ai fait c’est au niveau de ma carrière pro parce que je pense que la techno en général peu changer pas mal de chose. L’aspect économique m’intéresse pour le côté cryptoéconomique, pas pour le côté spéculatif.

Si vraiment je devais conseiller un truc, voilà ce que je dirai: vu les retours
que font les cryptos, je conseillerais de diviser ce que tu veux
investir par 10, tu mets 3 dans bitcoin, 2 dans Ethereum et les 5 dernier tu les partages dans 5 autres monnaies : Tezos, Eos, Rchain, neo, bcash, dash, zcash, etc .
Un conseil si tu
investis en crypto: n’investis jamais plus que ce que tu es prêt à
perdre. Et considère que ce que tu as investi est perdu jusqu’à ce que
tu sois capable de le convertir en Euro à la fin (ou une cryptomonnaie
avec suffisamment d’adoption que tu peux payer dans la vie de tous les
jours avec). Ce qu’il faut se rendre compte c’est que vu la montée des
cryptos, il n’y a clairement pas suffisamment de devises pour toutes les
convertir, ce qui veut dire que si trop de monde veut convertir ses
cryptos, les échanges ne vont pas pouvoir fournir le volume demandé et
vont bloquer les retraits (suffit de voir Bitfinex en ce moment la
galère que c’est).