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Toulouse économise un million d’euros en basculant d’Office à LibreOffice

Il est liiiiiiiiiiibre Max

Toulouse économise un million d'euros en basculant d'Office à LibreOffice

Le 28 juillet 2014 à 17h00

Toulouse est depuis peu l’une des villes de France les plus fournies en solutions libres pour son administration. Elle a ainsi annoncé la semaine dernière avoir économisé un million d’euros en basculant l’ensemble des postes de son administration vers LibreOffice. Mais ce mouvement est simplement le dernier en date d’une longue série de travaux.

toulouse
Crédits : Pierre-Selim (licence: CC by SA 2.0)

Un million d'euros d'économies 

Toulouse Métropole, la communauté urbaine qui regroupe la ville elle-même ainsi que 37 municipalités voisines, compte environ 714 000 habitants. Les 10 000 employés qui composent son administration utilisent tous depuis peu LibreOffice, une suite bureautique libre et gratuite, en remplacement d’Office de Microsoft. Une bascule qui a permis d’économiser un million d’euros. Un chiffre obtenu en comparant ce qu’auraient couté les licences propriétaires, soit 1,8 million d’euros, au coût de la migration, chiffrée à 800 000 euros.

 

Il s’agit d’une nouvelle étape dans un plan beaucoup plus général de mise en avant des logiciels libres pour les rouages de l’administration toulousaine. Interrogée à ce sujet par la Commission européenne, Erwane Monthubert, responsable de l’application des politiques sur les technologies  de l’information, a indiqué que la ville ne possédait pas vraiment de gestion unifiée dans ce domaine. Les infrastructures telles que les hôpitaux et les écoles étaient donc plus ou moins libres d’adopter les outils qu’ils souhaitent. Il fallait donc un coup de pouce pour déclencher tout le processus d’harmonisation.

Toulouse Métropole et l'harmonisation des pratiques 

Cet accélérateur est arrivé avec la mise en place de Toulouse Métropole en décembre 2008. La structure a créé de profonds changements dans l’administration de la ville et de ses voisines, avec une mise en commun d’un certain nombre de ressources et une harmonisation forte des pratiques, outils et ainsi de suite. Le département informatique de Toulouse a donc été fondu dans un nouveau département, plus large, qui regroupait tous ceux des communes voisines.

 

La nouvelle structure a alors changé d’optique : « L’ancien directeur de l’information pour la banlieue est devenu directeur adjoint du nouveau département agrandi, et le [nouveau] directeur a commencé à prendre une approche plus active de l’open source. L’utilisation de l’open source est donc montée d’un cran, bien qu’elle se soit faite de manière très graduelle. Au niveau politique, elle est régulièrement débattue » a indiqué Erwane Monthubert.

 

Toujours selon elle, l’approche de Toulouse et de sa communauté urbaine a toujours été pragmatique quand il s’agissait de choisir des solutions logicielles. Il n’existait tout simplement pas de courant porteur pour unifier le système d’information. Quand la problématique s’est posée, l’open source a été mis en avant comme le moyen d’unifier les échanges d’informations tout en économisant.

L'open source présent dans une bonne partie des outils et services 

Mais quels sont au juste les domaines dans lesquels l’open source s’est répandu ? Bertrand Serp, qui a repris le poste d’Erwane Monthubert après les dernières élections municipales, explique que désormais, tous les sites et applications web, les portails des intranets, les outils de collaboration et les solutions de gestion des documents électroniques sont désormais tous basés sur des solutions libres. Joomla est parfois utilisé pour le développement de petits sites, et LibreOffice est maintenant présent sur l’ensemble des postes informatiques. Notons aussi que les systèmes NFC utilisés pour les transports en commun ou les piscines sont basés sur des solutions libres.

 

Cependant, toute la machinerie de l’administration toulousaine n’est pas nécessairement sur des solutions open source. Bertrand Serp précise en effet que « le cœur stratégique des applications professionnelles demeure sur des systèmes UNIX, AIX d’IBM ou Windows, ainsi que des bases de données Oracle pour leur usabilité et leur maturité, ainsi que leur faculté à gérer de vastes quantités d’informations sur des systèmes hautement sécurisés ». Les services d’e-administration n’utilisent pas encore non plus de solutions open source. Au total, Linux représente la moitié des systèmes d’exploitation présents sur les machines.

Une ville « modèle »

Cependant, même si l’open source a très largement envahi l’administration toulousaine, son utilisation n’est pas encore systématique. Serp précise à ce sujet que l’agglomération est tout de même en état de mettre en application la circulaire Ayrault de 2012, qui porte justement sur une utilisation favorable de l’open source. Mais il s’agirait d’une étape logique, car Toulouse est la première grande ville de France par exemple à avoir adhéré à l’April (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre) en 2011, et elle est membre depuis quatre ans de l’Adullact, une association qui certifie les solutions open source pour les gouvernements et les administrations locales.

 

Pour Erwane Monthubert, la situation de Toulouse reste un reflet de la situation dans l’Hexagone : « Le logiciel libre est un bon moteur pour le développement économique et l’emploi. La France a une grande valeur à l’international dans ce domaine. Tout dirigeant devrait le savoir. La France a le plus grand nombre de développeurs et d’entreprises impliqués dans ce secteur ». Mais Toulouse reste selon elle une référence : « Toulouse a été le principal moteur de la création de l’Association Française des Collectivités Open Data », dont Bertrand Serp est d’ailleurs le président. Cependant, même si elle estime que le logiciel libre devrait être intégré dans tous les politiques numériques, elle souhaite qu’il ne soit pas vecteur d’exclusions. De fait, un travail en partenariat avec des associations permet par exemple de mettre en place des formations pour les séniors.

Commentaires (215)

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yoda_testeur a écrit :



Surtout que seulement 10% des fonctions sont utilisées dans le cas d’un word et/ou excel , et au final, l’utilisation journalière est minime pour certainement une grande majorité d’ employés (boîtes publique ou privées).



Il faut laisser à ceux qui pensent qu’ils vont être meilleurs, (et ceux qui peuvent payer) et surtout qu’en ayant les dernières fonctionnalités (qu’ils ne vont pas utiliser) va leur faire devenir sur performant, alors que c’est pas la question de centaines de possibilités qui va contribuer à aller plus vite, déjà il faut apprivoiser le programme avant d’en vouloir plus.



Toujours plus ne rime à rien <img data-src=" />



10%? tu es bien généreux, c’est encore nettement moins pour la plupart <img data-src=" />


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pinkyrose a écrit :



Et combien cela coûtera-t-il quand ils décideront de revenir chez MS, quand ils auront vu tous les manques/problèmes/bugs avec LibreOffice ?



LibreOffice n’est pas à la hauteur d’un usage pro, tout au plus pour du travail basique pour un particulier





Ça, c’est un troll. J’utilise Libre Office dans mon cadre professionnel, de même que beaucoup de gens, et de même que la Gendarmerie Nationale par exemple.


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xillibit a écrit :



Ce n’est pas une mairie mais une communauté urbaine c’est pas la même chose







Pour la précision, ici c’est la mairie ET la métropole qui ont été migré. Pour une question de coûts et d’économies, lorsque la Métropole a été créé (assez récemment), les services ont été mutualisés. La DSI qui pilote la ville de Toulouse est la même que celle de Toulouse Métropole



C’était pour la précision ;)


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aerith a écrit :



Ils économiserais une fortune en passant au papier, pas besoin de formation, ni de maintenant et coup d’achat dérisoire.



Oui, c’est un troll gratuit.





Ah non alors, il coûte un arbre. <img data-src=" />


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pinkyrose a écrit :



Et combien cela coûtera-t-il quand ils décideront de revenir chez MS, quand ils auront vu tous les manques/problèmes/bugs avec LibreOffice ?



LibreOffice n’est pas à la hauteur d’un usage pro, tout au plus pour du travail basique pour un particulier





Tu parles du bug d’Office 2010 qui m’a fait perdre mon travail aujourd’hui ou celui qui me l’a fait perdre Vendredi?<img data-src=" />


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Alucard63 a écrit :



Tu parles du bug d’Office 2010 qui m’a fait perdre mon travail aujourd’hui ou celui qui me l’a fait perdre Vendredi?<img data-src=" />





utilise la dernière version <img data-src=" /> et sauvegarde plus régulièrement.


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DDReaper a écrit :



utilise la dernière version <img data-src=" /> et sauvegarde plus régulièrement.





<img data-src=" />


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CR_B7 a écrit :



Les formats office (ms) meme si ils ne sont pas au sens open-sources du terme, ne sont un mistere pour personne.

La preuvre en est que quasi toutes les suites concurrentes les ouvres.





Oui, en effet …



Sauf que pas plus tard qu’aujourd’hui, j’ai eu l’exemple de ce que je déteste chez cette notion d’ouverture propriétaire.



Je réécrit pour une connaissance (chère) son CV.

Je le colle en format DOC, compatibilité généralisée et lisisble proprement par n’importe quel chasseur de tête.

Sauf que la dite personne candidate pour une administration qui emploie les logiciels suivants (dixit petite annonce) : Writer, Calc, Impress, Internet (SIC gag <img data-src=" /> ).

J’ouvre mon beau CV DOC que je me suis cassé la tête 2 heures à peaufiner sous LibreOffice … ah que c’est heuuuu bêeêêêêêêêêê. (pas bôôô quoi).

C’est vrai quoi, j’ai commis le crime abominable d’insérer 3 tableaux en fond gris pâle.

Même la lettre de motivation bien cadrée dans 1 page en DOC dépasse sur le haut de la seconde page sur Writer !

Pour le moment, l’ ouverture / compatibilité permet au mieux d’avoir accès au contenu. A un point tel de dégueulassement que l’on préfèrerait un export en fichiet TXT ! (à ceux qui me connaissent sur AMerDé/ATI, attention, je vais partir en live sur µ$oft).



Tu parles d’une compatibilité !

Tu parles d’une ouverture du format DOC si c’est autant la merde à convertir et reprendre !







A-snowboard a écrit :



Je crois que tu as mal compris ce que je voulais dire.

Je parlais des projets futurs de la vile, des prochains objectifs etc…





Ah, oui, en relisant il y avait bien une interprétation plus terre-à-terre à avoir.

millexcuz


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luxian a écrit :



Oui, en effet …



Sauf que pas plus tard qu’aujourd’hui, j’ai eu l’exemple de ce que je déteste chez cette notion d’ouverture propriétaire.



Je réécrit pour une connaissance (chère) son CV.

Je le colle en format DOC, compatibilité généralisée et lisisble proprement par n’importe quel chasseur de tête.

Sauf que la dite personne candidate pour une administration qui emploie les logiciels suivants (dixit petite annonce) : Writer, Calc, Impress, Internet (SIC gag <img data-src=" /> ).

J’ouvre mon beau CV DOC que je me suis cassé la tête 2 heures à peaufiner sous LibreOffice … ah que c’est heuuuu bêeêêêêêêêêê. (pas bôôô quoi).

C’est vrai quoi, j’ai commis le crime abominable d’insérer 3 tableaux en fond gris pâle.



Tu parles d’une compatibilité !

Tu parles d’une ouverture du format DOC si c’est autant la merde à convertir et reprendre !





Ah, oui, en relisant il y avait bien une interprétation plus terre-à-terre à avoir.

millexcuz







Quand on envoi un doc, on l’envoi en PDF… comme ça tu es sur qu’en face ils peuvent l’ouvrir… C’est pourtant une règle de base ça…



Sans compté que tu parles du format .doc et non .docx…


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Ewil a écrit :



Quand on envoi un doc, on l’envoi en PDF… comme ça tu es sur qu’en face ils peuvent l’ouvrir… C’est pourtant une règle de base ça…



Sans compté que tu parles du format .doc et non .docx…







Ouiiiiii, bravo.

C’est la raison pour laquelle les commerciaux de SSII chez qui je propose d’être sous-traitant me rappellent systématiquement en me demandant de leur renvoyer mon CV au format ……. devnie quoi …. ?



Mais sinon tu as raison, par défaut j’envoie du ODT convertit en PDF, ça les oblige à rappeler et ainsi je maîtrise qui emploie mon CV <img data-src=" />, ils ne peuvent pas envoyer mon CV direct à leur client en me bypassant (j’ai toujours le logo de ma boîte sur mon dossier de compétence).

Ce n’est qu’ensuite que je refais un DOC dégueu pour le commercial.


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luxian a écrit :



Ouiiiiii, bravo.

C’est la raison pour laquelle les commerciaux de SSII chez qui je propose d’être sous-traitant me rappellent systématiquement en me demandant de leur renvoyer mon CV au format ……. devnie quoi …. ?



Mais sinon tu as raison, par défaut j’envoie du ODT convertit en PDF, ça les oblige à rappeler et ainsi je maîtrise qui emploie mon CV <img data-src=" />, ils ne peuvent pas envoyer mon CV direct à leur client en me bypassant (j’ai toujours le logo de ma boîte sur mon dossier de compétence).

Ce n’est qu’ensuite que je refais un DOC dégueu pour le commercial.







C’est sur que leur “dossier de compétence” est souvent dans un triste état…


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Ça serait bien qu’un petite partie des économies soient versées sous forme de dons a LibreOffice, on utilise du libre on le paye pour le soutenir, ça me parait normal :-)

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Y’a encore des gens (fous ?) qui utilise VisiCalc et MultiPlan sur la planète ?



Parce que bon, comme vieilleries, on ne fait pas mieux … <img data-src=" />

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Ewil a écrit :



Quand on envoi un doc, on l’envoi en PDF… comme ça tu es sur qu’en face ils peuvent l’ouvrir… C’est pourtant une règle de base ça…



Sans compté que tu parles du format .doc et non .docx…





Non, c’est pas toujours le cas. Bcp de RH demandent les CV en .doc (souvent à uploader sur leurs serveurs) parce qu’ils ont des applis de gestion des CV pour rechercher des candidats selon des mots-clés (ex: “ingénieur chimiste”), et c’est sans doute plus simple pour eux de parser du .doc pour leurs applis que du PDF…


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KissFC a écrit :



J’vais arrêter certaines véléïtés et casser des mythes :

Les formats de MS Office (.*x) sont basés sur le format ouvert Office Open XMLfr.wikipedia.org WikipediaLe container utilisé par Libre Office c’est de l’ODF.



Les deux sont normés, se qui veux dire que Microsoft ne peut pas faire n’importe quoi avec son .docx par exemple …

De plus, même Microsoft est en train de migrer vers l’ODF … Donc au final, hormis le VBA intégré pour les macros (olol ?) et les présentations ben … Y’a plus grand intérêt a avoir une suite ou l’autre, vue que l’interopérabilité sera totale.









Je m’auto quote : je ne parle que des .*x (docx xlsx etc …) mais des windows media foundation (WMF) soit les nouveaux formats a fonctionnalités/génération de logiciels équivalentes entre Libre Office et MS Office.

Actuellement en “vendu” de toute façon le 2003 existe plus reste le 2007 (grands comptes only), le 2010 et le 2012, soit des versions interopérables. A noté également, pour ceux qui aiment quoter que j’ai bien écrit SERA, pas est ou était, les deux formats SERONT dans l’avenir interopérables (quand il n’y aura plus les reliques que sont 2003 et 2007, se qui ne saurait tarder).


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Patch a écrit :



si on ne peut même plus troller tranquille… <img data-src=" />









J’avais bien compris, mais mon post est tout ce qu”il y a de plus amical … <img data-src=" />


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blob741 a écrit :



Quel politique tu as vu venir te dire :

Ahh ouais putain, j’ai fait une connerie !





Certes, mais comme je viens de le dire à Toulouse il y a eu changement de majorité. Là on aurait pu entendre : «Ahh putain, le maire d’avant a fait une connerie !». À la place, ce qu’on entend c’est que le plan de migration fait faire des économies…


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seblutfr a écrit :



Certes, mais est-ce encore vrai aujourd’hui ? Depuis l’arrivée d’Office 2007, il s’est écouté 7 ans et 3 versions. Le ruban se généralise, Office est fourni en démo avec pas mal de PC, et après le côté rebutant du changement, les onglets restent somme toute assez intuitifs, à quelques fonctions cachées près.







J’aime le ruban et trouve qu’il s’agit d’une avancé ergonomique majeure dans les suites bureautiques.



Ceci étant dit, pour accompagner des migrations sous MSO ou LO, ça n’est pas si simple.



Office 2007 ou 2010 (sauf sur la version starter de ce dernier) n’est souvent disponible qu’en démo car rares sont les personnes qui achètent un PC un peu cher pour. La licence d’Office n’est souvent pas incluse.



Certains en privé piratent donc les suites bureautique, et d’autres ne le veulent pas car ils ont conscience que c’est pas bien. Certains achètent donc Office 2007 ou 2010, d’autres réinstallent leur Office 2003 acheté (c’est souvent ce cas que je rencontre), certains ont installé OOo ou LO (j’ai été surpris dans mon métier de voir ce cas plus souvent qu’il n’y parait).



Ainsi le parc installé n’est pas si tranché que ça, du moins dans mon expérience pro et perso. Les choses ont évolué aujourd’hui, mais il faut garder à l’esprit que le pilote du projet de Toulouse a été lancé en 2012, et que la migration, qui a duré un peu plus d’un an, a commencé début 2013.



Tout ça pour dire que quand ça a été lancé, 2007 et 2010 n’étaient pas si répandus que ça, et que même aujourd’hui, dans le domaine privé, beaucoup des agents (pour le cas de Toulouse) et de clients que je rencontre (pour les cas de TPE/PME ou d’autres collectivités) ont chez eux autre chose que 20072010, et quand ils l’ont, beaucoup ne l’aiment pas (malgré tous mes efforts pour leur expliquer combien c’est chouette).



J’ai remarqué que les primo arrivants en informatique n’ont pas ce problème. C’est assez logique.

LO ne ferra pas l’économie à terme d’une refonte de son interface, et je ne parle pas de refaire les icônes. Il faudra, et c’est en cours, se pencher profondément sur l’ergonomie du logiciel. Mais pour l’instant, il permet aussi de répondre au désordre qu’a créé MS dans la tête des consommateurs avec le passage aux Rubans.


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Désolé, j’ai fait un lapsus dans mon dernier message et j’ai dépassé le délai pour pouvoir l’éditer convenablement (compréhensible mais peu pratique), sur la dernière phrase :



Et par pitié pas d’accusation dans un sens ou dans l’autre concernant le libre, qu’on soit libriste ou pas on a le droit d’être honnête dans son organisation.







  • organisation + argumentation



    Leynas.

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carbier a écrit :



<img data-src=" />



Sérieux ? ou <img data-src=" /> ?







Sérieux.



Pour bosser en ce moment, j’ai une appli codée avec Windev qui date de fin 2005, du temps de la DDASS.



Avec la réforme de janvier 2010 séparant les DDASS entre ARS et DDCS, les personnes qui ont codé cette appli se sont toutes retrouvées à l’ARS, et personne n’a la main dessus à la DDCS, les informaticiens ayant changé trois fois en cinq ans…



Par chance, elle est dépassée, on migre vers LO (les documents-types qu’elle emploie sont au format MS Word) et j’ai le temps de faire une appli locale à jour pour LO.


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Commentaire_supprime a écrit :



Sérieux.



Pour bosser en ce moment, j’ai une appli codée avec Windev qui date de fin 2005, du temps de la DDASS.



Avec la réforme de janvier 2010 séparant les DDASS entre ARS et DDCS, les personnes qui ont codé cette appli se sont toutes retrouvées à l’ARS, et personne n’a la main dessus à la DDCS, les informaticiens ayant changé trois fois en cinq ans…



Par chance, elle est dépassée, on migre vers LO (les documents-types qu’elle emploie sont au format MS Word) et j’ai le temps de faire une appli locale à jour pour LO.





C’est justement pour cela que je disais que ce commentaire était un troll.

Tu ne peux pas laisser le développement d’une appli métier à quelques gus qui font ça dans leur coin de façon non documentée…

Maladie, départ, mutation, etc. et tu te retrouves comme un con avec une appli que plus personne ne connait (même si elle a été développée à partir de solutions libres)


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carbier a écrit :



C’est justement pour cela que je disais que ce commentaire était un troll.

Tu ne peux pas laisser le développement d’une appli métier à quelques gus qui font ça dans leur coin de façon non documentée…

Maladie, départ, mutation, etc. et tu te retrouves comme un con avec une appli que plus personne ne connait (même si elle a été développée à partir de solutions libres)







C’est pourtant malheureusement très très courant. Dans les administrations, les réorganisations de services, les alternances politiques, etc. ont changé les équipes en place.



Aujourd’hui l’on est plus rigoureux sur ce qui doit être fait, mais il y a quelques années… pfrrtt…



Moi je connais et ai connu ce qu’il décrit.


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carbier a écrit :



Tu ne peux pas laisser le développement d’une appli métier à quelques gus qui font ça dans leur coin de façon non documentée…





Ca, c’est la théorie qu’on apprend à l’école…

Pour la réalité:





fabeme a écrit :



C’est pourtant malheureusement très très courant. Dans les administrations, les réorganisations de services, les alternances politiques, etc. ont changé les équipes en place.



Aujourd’hui l’on est plus rigoureux sur ce qui doit être fait, mais il y a quelques années… pfrrtt…



Moi je connais et ai connu ce qu’il décrit.





Et banques, assurances également… Je connais deux-trois applications où on prie pour qu’il n’y a pas de bug (les propositions d’évolution sont systématiquement refusées) dans la mesure où on n’est même pas sûrs d’avoir les sources… Et évidemment plus de dev les connaissant depuis plusieurs années: on m’a fait un jour une passation de “connaissance” pour l’une d’entre elles: 1h de formation se concluant par “de toute façon, y’a jamais de bug”…



De toute façon, comment aurait-on pu faire mieux ? Y’a pas de budget pour recruter, il faut passer les infos à des équipes qui sont déjà surchargées sur leurs sujets (voir qui ne connaissent pas la techno).

Les connaissances partent à toute vitesse, et la théorie de l’école fait face à la réalité.


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Et en plus ça améliore leur sécurité grâce au pare-feu inclus… que du bonheur <img data-src=" />

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RaoulDukeHST a écrit :



Et en plus ça améliore leur sécurité grâce au pare-feu inclus… que du bonheur <img data-src=" />





Désolé mais le pare-feu n’est présent que dans open office. Bien qu’étant un fork, libreoffice ne s’est pas démarqué pour avoir un pare-feu.


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seblutfr a écrit :



3 versions d’OXML (dont la première qui ressemblait plus à un simple premier jet), mais combien d’ODF ?

Et pour rappel, la version transitional est la même que la stricte, avec les annexes.





Il existe trois version de l’ODF: 1.0, 1.1, 1.2

La 1.1 est une correction de la 1.0, d’ailleurs elles sont regroupées sous la même norme ISO.

L’ODF a une compatibilité avec l’existant: vous pouvez envoyéer un ODF 1.2 à un logiciel qui ne connaît que le 1.1, il le lira sauf les parties qui sont arrivées dans la 1.2 (exception MS Office 2007 et 2010 qui chouinent parce que c’est marqué 1.2 au lieu de 1.1). Comme pour le html, tu peux lire un site web avec un navigateur qui ne connaît que la version 4.1. ET un navigateur full HTML 5 pourra lire des sites HTML 4.1

Au contraire la norme OOxml strict ne peux être enregistré dans MS Office 2007 ou 2010:http://blogs.office.com/2012/08/13/new-file-format-options-in-the-new-office/

Donc la version transitional c’est pas juste la version strict + annexes. Ces annexes sont essentielles pour MS Office 2010. Je ne mettrais pas quelques choses d’essentiel en annexe.

Enfin un format qui sert d’argument de vente, c’est dangereux. Un format c’est fait pour communiquer pas pour exclure son concurrent. Qund on voit que MS dit Google doc c’est de la m* car il ne sait pas lire nos OOxml, cela me fait peur sur l’interopérabilité et la pérennité du format.

http://blogs.office.com/2013/05/10/google-docs-isnt-worth-the-gamble/









Bejarid a écrit :



La Cour des comptes, dont ce genre d’enquête est le métier, a défoncé le libre dans les règles de l’art l’année dernière. Ce qui a instantanément coulé la circulaire d’Ayrault. Va voir sur leur site si tu veux.



De rien.





Ça m’intéresse.

Je veux bien un lien une date ou un nom, car je tape libre sur le site de la cour des comptes j’ai 1300 références… Je commence par où ??


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gokudomatic a écrit :



Désolé mais le pare-feu n’est présent que dans open office. Bien qu’étant un fork, libreoffice ne s’est pas démarqué pour avoir un pare-feu.







Albanel, sort de ce corps! Bien vu sinon! <img data-src=" />


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blob741 a écrit :



Quel politique tu as vu venir te dire :

Ahh ouais putain, j’ai fait une connerie !





Ils le font tous!!! <img data-src=" />



Une fois dans l’opposition, ils critiquent la loi comme si c’était le parti au pouvoir qui l’avait faite.



Ou, plus subtil, ils disent que leur loi est bien mais que l’expérience montre qu’il faut l’améliorer ; et là les “améliorations” vont dans le sens contraire de la loi d’origine.



Le reniement c’est une des bases (inavouée) de la politique





Soriatane a écrit :



Ça m’intéresse.

Je veux bien un lien une date ou un nom, car je tape libre sur le site de la cour des comptes j’ai 1300 références… Je commence par où ??





Commence par “logiciel libre” <img data-src=" />


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Soriatane a écrit :



Il existe trois version de l’ODF: 1.0, 1.1, 1.2

La 1.1 est une correction de la 1.0, d’ailleurs elles sont regroupées sous la même norme ISO.

L’ODF a une compatibilité avec l’existant: vous pouvez envoyéer un ODF 1.2 à un logiciel qui ne connaît que le 1.1, il le lira sauf les parties qui sont arrivées dans la 1.2 (exception MS Office 2007 et 2010 qui chouinent parce que c’est marqué 1.2 au lieu de 1.1). Comme pour le html, tu peux lire un site web avec un navigateur qui ne connaît que la version 4.1. ET un navigateur full HTML 5 pourra lire des sites HTML 4.1

Au contraire la norme OOxml strict ne peux être enregistré dans MS Office 2007 ou 2010:http://blogs.office.com/2012/08/13/new-file-format-options-in-the-new-office/

Donc la version transitional c’est pas juste la version strict + annexes. Ces annexes sont essentielles pour MS Office 2010. Je ne mettrais pas quelques choses d’essentiel en annexe.

Enfin un format qui sert d’argument de vente, c’est dangereux. Un format c’est fait pour communiquer pas pour exclure son concurrent. Qund on voit que MS dit Google doc c’est de la m* car il ne sait pas lire nos OOxml, cela me fait peur sur l’interopérabilité et la pérennité du format.

http://blogs.office.com/2013/05/10/google-docs-isnt-worth-the-gamble/





Il n’y a que le point en gras que je n’ai pas compris.

Les annexes sont la partie “compatibilité” du format. Si tu fais un fichier en Strict, ton Office 2010 saura le lire (pas l’écrire, on est d’accord).

Je ne comprends pas comment tu arrives à la conclusion que Transitional n’est pas égal à Strict + annexes.


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Leynas a écrit :



Tu voudrais pas plutôt donner le nom du rapport dont tu parles ?





De mémoire il date de Septembre/Octobre, et centré sur les ministères et non les collectivités. Après le nom…



Et si “défoncé” est effectivement pas sympa, en gros il démontait l’argument économique avec de multiples exemples.

De même l’argument de pérennité des données que je vois ici n’a que peu de sens puisqu’il suffirait de racheter 51% de MS pour rendre pérenne le docx (qui est techniquement très proche de l’odt, c’est aussi basé sur de l’XML zippé hein…). Au final, ça revient aux arguments économiques.







Soriatane a écrit :



Je commence par où ??





Je te conseilles de commencer par le premier, ou par le dernier, mais pas au milieu <img data-src=" />


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ludo0851 a écrit :



Commence par “logiciel libre” <img data-src=" />





Je ne trouve que ça. Et je ne vois pas en quoi cela parle du libre:http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Commune-Paris-Depenses-informat…



seblutfr a écrit :



Il n’y a que le point en gras que je n’ai pas compris.

Les annexes sont la partie “compatibilité” du format. Si tu fais un fichier en Strict, ton Office 2010 saura le lire (pas l’écrire, on est d’accord).

Je ne comprends pas comment tu arrives à la conclusion que Transitional n’est pas égal à Strict + annexes.





Je reconnais que ma conclusion est un peu rapide. Mais Transitionnel n’est pas un format destiné à être pérenne, seul strict l’est. Transitionnel sert juste a faciliter le passage d’OOxml non ISO qui est le seul format connu de MS Office 2007 vers le format ISO dit strict que seul MS Office 2013 peux créer.


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Bejarid a écrit :



le docx (qui est techniquement très proche de l’odt, c’est aussi basé sur de l’XML zippé hein…). Au final, ça revient aux arguments économiques.







Tu as déjà dézipper les 2 ?

C’est pas du tout rangé de la même façon.

L’ODF a un dossier Pictures, on comprend vite ce que cela contient. Pour OOxml, c’est pas aussi simple.


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Merci pour cet article, sauf que je me pose deux question :





  • l’économie générée est l’économie pure lié à l’achat de licence : qu’en est-il du temps perdu pour les formation et tout ça ? Je me doute que ça ne représente pas 1 million d’€ mais quelques heures de formation x 10 000 employés ça commence à chiffrer …



  • Qu’en est-il de la suite ? de l’avenir, des prochains objectifs de la ville de Toulouse ?

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A-snowboard a écrit :



Merci pour cet article, sauf que je me pose deux question :





  • l’économie générée est l’économie pure lié à l’achat de licence : qu’en est-il du temps perdu pour les formation et tout ça ? Je me doute que ça ne représente pas 1 million d’€ mais quelques heures de formation x 10 000 employés ça commence à chiffrer …



  • Qu’en est-il de la suite ? de l’avenir, des prochains objectifs de la ville de Toulouse ?







    Le coût de la migration est chiffré à 800.000 €, c’est indiqué dans l’article, et ça comprend forcément la formation.



    Sinon, là où je suis, on migre aussi vers LibreOffice.


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A-snowboard a écrit :



Merci pour cet article, sauf que je me pose deux question :





  • l’économie générée est l’économie pure lié à l’achat de licence : qu’en est-il du temps perdu pour les formation et tout ça ? Je me doute que ça ne représente pas 1 million d’€ mais quelques heures de formation x 10 000 employés ça commence à chiffrer …



  • Qu’en est-il de la suite ? de l’avenir, des prochains objectifs de la ville de Toulouse ?







    Coût de la migration a 800 000 <img data-src=" />



    edit : BBqed


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Très bonne initiative.

Il sera intéressant d’avoir un retour sur le cout réel dans 2 à 3 ans.

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A-snowboard a écrit :



Merci pour cet article, sauf que je me pose deux question :





  • l’économie générée est l’économie pure lié à l’achat de licence : qu’en est-il du temps perdu pour les formation et tout ça ? Je me doute que ça ne représente pas 1 million d’€ mais quelques heures de formation x 10 000 employés ça commence à chiffrer …



  • Qu’en est-il de la suite ? de l’avenir, des prochains objectifs de la ville de Toulouse ?







    1- As tu lu l’article ? D’après toi, que sont les 800 000 euros de migration ?

    2-Aucune idée, mais une fois qu’on est formé à un outil qui ne coute rien, le coût de formation tend vers 0… et reste seul le support éventuel. Et pas de licences. Ya des chances que ca reste peu couteux ^^ (si l’outil est adapté)


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Commentaire_supprime a écrit :



Le coût de la migration est chiffré à 800.000 €, c’est indiqué dans l’article, et ça comprend forcément la formation.



Sinon, là où je suis, on migre aussi vers LibreOffice.









KissFC a écrit :



Coût de la migration a 800 000 <img data-src=" />



edit : BBqed









DayWalker a écrit :



1- As tu lu l’article ? D’après toi, que sont les 800 000 euros de migration ?

2-Aucune idée, mais une fois qu’on est formé à un outil qui ne coute rien, le coût de formation tend vers 0… et reste seul le support éventuel. Et pas de licences. Ya des chances que ca reste peu couteux ^^ (si l’outil est adapté)







Effectivement j’ai lu l’article. Visiblement je suis un peut trop fatigué ce soir. :(



Pour la seconde question, elle ne découle pas de la première.

Je parlais plus des projets/ambitions pour les années à venir. Même si c’est déjà pas mal ce qui est fait.


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A-snowboard a écrit :



Merci pour cet article, sauf que je me pose deux question :





  • l’économie générée est l’économie pure lié à l’achat de licence : qu’en est-il du temps perdu pour les formation et tout ça ? Je me doute que ça ne représente pas 1 million d’€ mais quelques heures de formation x 10 000 employés ça commence à chiffrer …



  • Qu’en est-il de la suite ? de l’avenir, des prochains objectifs de la ville de Toulouse ?





    Ensuite ?

    Les données sont pérènnes … chose que l’on est pas certain d’avoir avec un rtf, un doc ou un docx dont la structure évolue en fonction des impératifs économique de la société qui les maîtrise (seule), jusqu’à ce que la dite société abandonne le format, ou bien … coule.



    Cela revient à comprendre du hiéroglyphe : perdu jusqu’à ce que Champolion s’arrache les yeux dessus.



    Quel est le coût de la perte d’un document dont on ne sait plus lire le format ?



    Rien que pour ce coût là, il vaut mieux prendre un format ouvert et pérenne (l’odt est du xml zippé).


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Ils économiserais une fortune en passant au papier, pas besoin de formation, ni de maintenant et coup d’achat dérisoire.



Oui, c’est un troll gratuit.


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A-snowboard a écrit :



Effectivement j’ai lu l’article. Visiblement je suis un peut trop fatigué ce soir. :(

[…]







Ya pas de mal, c’est lundi soir ^^







A-snowboard a écrit :



[…]

Même si c’est déjà pas mal ce qui est fait.







Je suis d’accord, c’est un bon début ! On ferait de belles économies si “on” prenait le temps de tester les outils gratuits. Après, il faut aussi savoir reconnaitre que certains produits ont de l’avance. Office et LO, c’est un peu comme Photoshop et Gimp. Si on a vraiment besoin de certaines choses, on peut comprendre de chercher “l’outil payant”… mais pour 90 % des tâches, les versions libres apportent largement satisfaction.



[3615 Mylife] : entre Word et Writer, j’ai vu trop de soucis avec Word pour rédiger des mémoires (de thèse, de master…), mais personnellement, j’utilise autre chose. Pour Excell, je n’ai aucune préférence (VBA, c’est cool, mais quite à coder, je préfère faire du matlab/Octave et si besoin du C/C++), et pour “Point Puissant”, j’avoue que j’ai du mal avec le concurrent, mais le plus souvent, j’utilise me même outil que ce qui me sert à remplacer le traitement de texte.


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usky a écrit :



Très bonne initiative.

Il sera intéressant d’avoir un retour sur le cout réel dans 2 à 3 ans.





idem,

et avec un retour utilisateur, j’ai vu ce que ca a donné dans une petite mairie, c’est loin d’etre si rose.

Je ne sais pas si entre temps les choses on bien evolué mais la version libre d’excel a été souvent jugé bien plus pauvre en fonction/ergonomie.


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carbier a écrit :



Bien entendu que les chiffres sont gonflés: Microsoft a une politique tarifaire pour les grands comptes et/ou tout ce qui est collectivités



Tout comme le cout de 800 000€ pour la mise en place: cela représente moins de 80€ par employés soit quelques heures de formation… et cela sans parler des problèmes de compatibilité, de méthodes à revoir… etc. etc.



Ce sont des chiffres qui ont été sortis pour favoriser le passage à l’open source, mais ils ne sont clairement pas objectifs…

Mais à la limite la n’est pas vraiment le problème tant que cela favorise le travail des entreprises “libristes” locales…





Ca s’appelle de la politique.



Le maire se fait mousser avec des histoires d’économies qu’aucune entreprise sainement géré n’a jamais mit en évidence. Mais c’est bien connu, les politiques sont de meilleurs gestionnaires que les patrons de boite !



Enfin bon, ça donne du grain à moudre aux libristes qui vont pouvoir bêtement le citer, ça fera donc des contents j’imagine.


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Konrad a écrit :



En parlant d’idées reçues, c’est plutôt toi qui as l’air d’en propager.



Munich est passé au libre (GNU/Linux) et a fait des économies énormes (11 millions d’Euros sur 10 ans de mémoire).







Juste un petit détail, de mémoire, le rapport de Munich mentionnait de grosses économies uniquement sur les licences. Il n’y avait rien concernant la maintenance/support/maintient en condition opérationnel (éditeur ou embauche de personnel ?)





Ici, Toulouse est passé au libre et a fait des économies. Voici des exemples concrets et assortis de chiffres officiels, qui montrent que passer au libre coûte au final moins cher (même si le coût n’est pas le seul argument : indépendance vis-à-vis d’un éditeur, pérennité des documents, etc.).





Ouai enfin, Toulouse a surtout voulu faire des économies et a viré les coûts de licences de la suite Office. C’est un peu différent. Ils ont pas fait ça pour leur indépendance ou la pérennité des documents…

Je ne veux pas dénigrer leur migration, mais si demain Office et Windows devenaient gratuit, on verrait beaucoup moins de passage au libre.


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Konrad a écrit :



Si tu veux vraiment la réponse à ta question je te propose d’aller faire ton enquête à Toulouse ou à Munich. Analyse bien tous les coûts, détaille les factures, et quand tu auras des éléments pour prouver que ça ne coûte pas moins cher, reviens nous voir. En attendant c’est juste du vent <img data-src=" />





La Cour des comptes, dont ce genre d’enquête est le métier, a défoncé le libre dans les règles de l’art l’année dernière. Ce qui a instantanément coulé la circulaire d’Ayrault. Va voir sur leur site si tu veux.



De rien.


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Konrad a écrit :



C’est ça qui est magique avec les anti-libre. Quand ils disent que le libre coûte plus cher, ils ne fournissent aucun élément, il faut les croire sur parole. Quand des communiqués officiels disent que ça coûte moins cher, ils les remettent en cause, il faut les factures détaillées. Et j’imagine que si l’agglomération de Toulouse fournit les factures détaillées, elles auront été manipulées par des politiciens véreux à la solde de leurs copains qui bossent dans des SSII locales.



Si tu veux vraiment la réponse à ta question je te propose d’aller faire ton enquête à Toulouse ou à Munich. Analyse bien tous les coûts, détaille les factures, et quand tu auras des éléments pour prouver que ça ne coûte pas moins cher, reviens nous voir. En attendant c’est juste du vent <img data-src=" />





Et hop, la technique habituelle du “je mets tout le monde dans le même panier”, un autre a dit que, et tout le monde devient anti-libre.

C’est bien ce que je dis, il n’y a pas de détail.

Je reste donc sur ma position, ce genre de migration peut donner un résultat complètement aléatoire que personne ne justifie jusqu’à présent, dans un sens comme dans l’autre.


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Sur le point formation, je ne serais pas trop inquiet. Si pour le personnel en place depuis quelques années la question peut se poser, elle l’est moins pour le personnel à venir et plus récent, en particulier dans ces administrations publiques.



En général, ce sont des personnes qui ont suivi des études supérieures post-bac, réussies ou non, et donc la plupart du temps une formation à la bureautique via le c2i. Vous me répondrez que le c2i c’est un peu une blague vu sa facilité, que l’assiduité aux TD est relativement faible suivant les formations ou encore qu’ils ne le font pas dans un cadre professionnel. Mais déjà la bureautique n’a pas vocation à être spécialement difficile et beaucoup n’utiliseront pas de fonctions tableur très avancées, ensuite “bizarrement” les TD dans la plupart des universités sont faits sous Libre Office donc en ce qui les concernent ils n’auront pas trop de difficultés d’adaptation.



Leynas.

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loulnux a écrit :



Chez nous nous sommes précisément passés à LO mai 2007 à l’epoque où Office a adopté son fameux “ruban”, les secrétaires nous ont fait une telle remontée d’acnée qu’on a fini par leur mettre LibreOffice et une demi journée à passer sur les paramétrages et les conversions de fichiers et ce qui les a le plus éclaté c’était l’icône “édition PDF” qui leur a semblé le sumum de la sophistication …

Comme quoi ça ne tient à pas grand chose il suffit de choisir le bon moment et surtout que les employés aient l’imprssion d’avoir fait un choix.

P.S. Je ne sais plus si c’était LO ou OO à l’époque …





Ca devait être OOo.

Mon com était surtout pour dire que pour maîtriser un outil il faut un minimum de formation. Ma connaissance de MS office datait de l’époque “étudiant” (scientifique qui plus est), où on te met devant un PC et faut te démerder.

Pour une secrétaire ayant déjà de solides connaissances d’un traitement de texte le passage à OOo se fait sans trop de difficultés sinon le fait que tous les anciens docs sont difficiles à récupérer (gros problème liésà la mise en forme généralement).

Plus la ressemblance entre l’interface d’OOo et les anciens MS Word, on peut comprendre qu’elles aient été moins déboussolées par OOo que par les rubans


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ludo0851 a écrit :



Ca devait être OOo.

Mon com était surtout pour dire que pour maîtriser un outil il faut un minimum de formation. Ma connaissance de MS office datait de l’époque “étudiant” (scientifique qui plus est), où on te met devant un PC et faut te démerder.

Pour une secrétaire ayant déjà de solides connaissances d’un traitement de texte le passage à OOo se fait sans trop de difficultés sinon le fait que tous les anciens docs sont difficiles à récupérer (gros problème liésà la mise en forme généralement).

Plus la ressemblance entre l’interface d’OOo et les anciens MS Word, on peut comprendre qu’elles aient été moins déboussolées par OOo que par les rubans







Au passage le point de l’interface moins déroutante a beaucoup joué pour Toulouse, et c’est ce qui remontait du terrain lors du déploiement.



Ne croyons pas non plus, comme tu le souligne, que les gens sont super formés pour MS Office… c’est pareil pour LO, voir même en fait ils sont maintenant plus formés pour LO qu’ils ne l’étaient pour MSO…


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fabeme a écrit :



Au passage le point de l’interface moins déroutante a beaucoup joué pour Toulouse, et c’est ce qui remontait du terrain lors du déploiement.



Ne croyons pas non plus, comme tu le souligne, que les gens sont super formés pour MS Office… c’est pareil pour LO, voir même en fait ils sont maintenant plus formés pour LO qu’ils ne l’étaient pour MSO…





Certes, mais est-ce encore vrai aujourd’hui ? Depuis l’arrivée d’Office 2007, il s’est écouté 7 ans et 3 versions. Le ruban se généralise, Office est fourni en démo avec pas mal de PC, et après le côté rebutant du changement, les onglets restent somme toute assez intuitifs, à quelques fonctions cachées près.


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Konrad a écrit :



En parlant d’idées reçues, c’est plutôt toi qui as l’air d’en propager.



Munich est passé au libre (GNU/Linux) et a fait des économies énormes (11 millions d’Euros sur 10 ans de mémoire). En France la Gendarmerie Nationale est passée au libre et a fait des économies. Ici, Toulouse est passé au libre et a fait des économies. Voici des exemples concrets et assortis de chiffres officiels, qui montrent que passer au libre coûte au final moins cher (même si le coût n’est pas le seul argument : indépendance vis-à-vis d’un éditeur, pérennité des documents, etc.).



Et toi tu as des faits concrets pour démontrer le contraire, ou on doit te croire sur parole ?





As tu seulement lu le lien que j’ai mis sur Munich ? <img data-src=" />



Ensuite le français est génial: l’adjectif “certains” ne veut pas dire la même chose que tous… <img data-src=" />



En fait tu es dans le binaire et en faisant cela tu es simplement contre-productif par rapport à la cause que tu défends <img data-src=" />



Prenons le cas simple d’une PME qui voudrait passer d’Office à LO mais qui utilise pas mal de VBA sous Excel / Word… Crois tu vraiment que la simple économie du cout de la licence va compenser le travail de portage des codes VBA ?



Regarde même Toulouse, je suis sur que si tu chiffrais le travail interne du au simple portage, le gain ne serait pas le même…



Donc encore une fois, ne baser une migration vers de l’open source uniquement sur l’angle du cout est une erreur…


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fabeme a écrit :



Au passage le point de l’interface moins déroutante a beaucoup joué pour Toulouse, et c’est ce qui remontait du terrain lors du déploiement.



Ne croyons pas non plus, comme tu le souligne, que les gens sont super formés pour MS Office… c’est pareil pour LO, voir même en fait ils sont maintenant plus formés pour LO qu’ils ne l’étaient pour MSO…





Pas forcément… chez nous on est sous Office 2007 et donc avec le ruban…

Une migration est prévue pour dans moins de 2 ans.

Je commence à installer en double sur certains postes LO mais du coup le problème viendrait plutôt de l’interface…



Passer de 20002003 à LO plutot qu’à 20102013 est effectivement intéressant… à partir d’Office 2007 ce n’est plus vraiment le cas (au moins au niveau de l’interface)


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Khalev a écrit :



Puis faut pas oublier que le libre peut permettre de faire bosser des boites locales. Ce qui fait qu’au final même si le coût global est supérieur, indirectement une partie du coût revient à la commune et l’état sous forme d’impôts et de taxes.

Ce qui n’est pas tellement le cas quand tu achètes des licences et du support à MS…





En effet, mais la on rejoins la partie long terme.


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Konrad a écrit :



C’est ça qui est magique avec les anti-libre. Quand ils disent que le libre coûte plus cher, ils ne fournissent aucun élément, il faut les croire sur parole. Quand des communiqués officiels disent que ça coûte moins cher, ils les remettent en cause, il faut les factures détaillées. Et j’imagine que si l’agglomération de Toulouse fournit les factures détaillées, elles auront été manipulées par des politiciens véreux à la solde de leurs copains qui bossent dans des SSII locales.



Si tu veux vraiment la réponse à ta question je te propose d’aller faire ton enquête à Toulouse ou à Munich. Analyse bien tous les coûts, détaille les factures, et quand tu auras des éléments pour prouver que ça ne coûte pas moins cher, reviens nous voir. En attendant c’est juste du vent <img data-src=" />







Quel politique tu as vu venir te dire :



Ahh ouais putain, j’ai fait une connerie !





Regarde madame Royal et la voiture électrique par exemple …

Ou le nombre de projets où les coûts ont pu être évalués à la baisse et les budgets explosés par la suite, les estimations de croissance, les diverses inversions de courbes, et autres frémissements de reprise.

Je veux pas donner dans le tous pourris, mais quand un politique fait ce genre d’annonces, il y a souvent un optimisme forcené de rigueur.



Je dis pas que c’est nécessairement le cas ici (et de toute manière, ce n’est absolument pas spécifique au passage à des solutions logicielles libres), mais je trouve quand même qu’on est plus dans une opération de comm’ avec un beau chiffre de 1M€.



Qu’il y ait d’autres avantages à passer au libre, probablement, mais qu’on ait des chiffres objectifs des deux côtés me paraîtrait plus sain pour le débat (et je doute qu’ici on ait des personnes réellement neutres, moi y compris).



Pour m’être goinfré des P.V. de gendarmerie, je peux te dire que le correcteur de leur suite bureautique pourrait être revu …


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carbier a écrit :



Prenons le cas simple d’une PME qui voudrait passer d’Office à LO mais qui utilise pas mal de VBA sous Excel / Word… Crois tu vraiment que la simple économie du cout de la licence va compenser le travail de portage des codes VBA ?



Regarde même Toulouse, je suis sur que si tu chiffrais le travail interne du au simple portage, le gain ne serait pas le même…



Donc encore une fois, ne baser une migration vers de l’open source uniquement sur l’angle du cout est une erreur…







Si je puis me permettre, j’interviens sur des projets de migration sur LO et MSO, j’espère être assez neutre dans cette approche.



Tu as plusieurs échelles qui ne produisent pas les mêmes coûts.



Les PME et TPE, quand elles migrent, ont tout intérêt à mon sens à rester sur ce qu’elles ont. Il y a peu de personnel, il est par nature volontaire forcé ;) pour s’auto former, parfois l’entreprise fait bien les choses et les forme, une migration vers MSO 2010 ou 13 coûte sur le court terme moins cher et ne brise pas les flux de production.



Sur une collectivité, la migration vers MSO induit des coûts importants. Les personnels sont très impliqués malgré l’idée reçue qui est distillée par certains ici, et font de réels efforts pour s’adapter, mais la migration vers MSO (technique pour le déploiement et tout ce que ça implique avant, ainsi que tout le support après) est importante. Tu as beaucoup de monde, tu ne peux former tout le monde pas pour une question de coûts mais de profils différents, de disponibilités, de vie des services, de mobilité des services, etc.

Le déploiement et la mise en pro des packages ne suit pas du tout le même chemin que dans une PME ou TPE, et il y a de fortes équipes en interne qui vont pouvoir faire ce déploiement là où la TPE/PME aura tendance à faire appel à une société externe suivant sa taille. Opposer cela comme un coût caché est une erreur, il s’agit d’une économie d’échelle, la taille de la structure implique des coûts plus importants sur d’autres aspects de la DSI, il est heureux qu’ils puissent économiser là dessus en ayant une approche plus rationnelle sur ce qu’ils peuvent faire.

Le passage à MSO est possible, mais il implique des coûts qui sont souvent assez proche de ceux d’une migration vers LO.



Certaines collectivités font ainsi ce choix qu’elles espèrent rentabiliser sur le moyen et long terme, sur le court terme, de ce que m’avait dit la DSI pour Toulouse, hors coût des licences, l’opération est neutre. Passer à MSO ou LO était la même chose en terme de coûts de migration.


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carbier a écrit :



Pas forcément… chez nous on est sous Office 2007 et donc avec le ruban…

Une migration est prévue pour dans moins de 2 ans.

Je commence à installer en double sur certains postes LO mais du coup le problème viendrait plutôt de l’interface…



Passer de 20002003 à LO plutot qu’à 20102013 est effectivement intéressant… à partir d’Office 2007 ce n’est plus vraiment le cas (au moins au niveau de l’interface)







Je suis tout à fait d’accord. Ici la collectivité passait d’Office 2003 à LO, je répondait sur ce contexte précis.


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Bejarid a écrit :



La Cour des comptes, dont ce genre d’enquête est le métier, a défoncé le libre dans les règles de l’art l’année dernière. Ce qui a instantanément coulé la circulaire d’Ayrault. Va voir sur leur site si tu veux.



De rien.







Tu voudrais pas plutôt donner le nom du rapport dont tu parles ?



Parce que si tu parles du rapport sur l’organisation territoriale de juillet 2013, ce que tu dis est simplement faux. La cour des comptes n’a pas défoncé le libre dans les règles de l’art, elle n’a même pas défoncé le libre du tout, ni ne l’a spécialement recommandé. Ce qu’elle a dénoncé c’est le manque d’homogénéité entre ministères et les situations hybrides au sein même de ceux-ci qui engendrent des problèmes d’inter-opérabilité. Je cite :





Certains ministères ont opté

pour des logiciels libres, d’autres pour des systèmes éditeurs quand

certains ne mélangent pas les deux selon leurs services. Malgré un souci

d’harmonisation, le résultat en est une non-interopérabilité entre les

divers systèmes et l’absence de communication entre les services.



On peut trouver le rapport directement ici : http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/L-organisation-territoriale-de-l-Etat



De mémoire, par contre (d’autant que je ne parle pas allemand), son équivalent allemand recommandait en 2007 de suivre l’exemple Munichois.



Et par pitié pas d’accusation dans un sens ou dans l’autre concernant le libre, qu’on soit libriste ou pas on a le droit d’être honnête dans son organisation.



Leynas.


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Bejarid a écrit :



La Cour des comptes, dont ce genre d’enquête est le métier, a défoncé le libre dans les règles de l’art l’année dernière. Ce qui a instantanément coulé la circulaire d’Ayrault. Va voir sur leur site si tu veux.



De rien.





Euh, j’ai peut-être du mal mais je ne trouve aucun document relatif à cela. Tu aurais un lien plus précis ?







seblutfr a écrit :



Et hop, la technique habituelle du “je mets tout le monde dans le même panier”, un autre a dit que, et tout le monde devient anti-libre.

C’est bien ce que je dis, il n’y a pas de détail.

Je reste donc sur ma position, ce genre de migration peut donner un résultat complètement aléatoire que personne ne justifie jusqu’à présent, dans un sens comme dans l’autre.





Vous ne donnez aucun chiffre, ne citez aucune source, vous donnez des conclusions qui vont à l’encontre de ce qui est observé. Quel en est le but, sinon de dénigrer le libre ?



Toulouse donne des chiffres officiels. On peut les remettre en cause, mais il faut savoir que la ville avait un maire de gauche de 2008 à 2014, et c’est un maire de droite qui a été élu aux dernières élections. S’il y avait eu le moindre faux pas dans cette migration, le nouveau Conseil Municipal n’aurait sans doute pas hésité à dénoncer les manquements du précédent.









carbier a écrit :



As tu seulement lu le lien que j’ai mis sur Munich ? <img data-src=" />



Ensuite le français est génial: l’adjectif “certains” ne veut pas dire la même chose que tous… <img data-src=" />



En fait tu es dans le binaire et en faisant cela tu es simplement contre-productif par rapport à la cause que tu défends <img data-src=" />



Prenons le cas simple d’une PME qui voudrait passer d’Office à LO mais qui utilise pas mal de VBA sous Excel / Word… Crois tu vraiment que la simple économie du cout de la licence va compenser le travail de portage des codes VBA ?



Regarde même Toulouse, je suis sur que si tu chiffrais le travail interne du au simple portage, le gain ne serait pas le même…



Donc encore une fois, ne baser une migration vers de l’open source uniquement sur l’angle du cout est une erreur…





Si, j’ai lu ce que tu as dit sur Munich et je suis tout à fait d’accord pour dire que les coûts ne sont pas la principale raison de passer au libre, loin de là même.



Ton exemple de la PME ne tient pas. D’une part parce que c’est une expérience de pensée et tu ne donnes aucun exemple concret, et d’autre part parce que dans n’importe quelle migration, si tu ne regardes que les coûts à court terme tu finis forcément par perdre de l’argent. Il n’y a que les coûts à long terme qui sont intéressants à comparer : au bout de dix ans par exemple, est-ce que le coût de portage du code VBA dépassera vraiment 10 ans de licences logicielles ?…



Après, la plupart des entreprises prennent des décisions en rapport avec les coûts à court terme, j’en conviens. Mais 1) je ne crois pas que ça soit toujours judicieux, et 2) c’est un problème que n’ont pas (ou ne devraient pas avoir) les institutions publiques.


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fabeme a écrit :



Si je peux vous donner quelques éléments et réponses, pour avoir été mêlé à ce projet.

(…)

Tous les agents qui en ont exprimé le souhait ont eu un suivi dans la migration qui a duré 1 an hors phase pilote.

Certains usages spécifiques et poussés de fichiers Excel notamment ont poussé la DSI a converser MS Office 2003 sur leur poste









fabeme a écrit :



Ensuite l’autre côté c’est justement le VBA… il faut tout recoder. Les agents ont été accompagnés là dedans, les macros les plus simples ont été recodées. Pour les plus complexes, Excel 2003 a été maintenu, en pendant ce temps on va chercher des solutions alternatives.



Il y a aussi eu le souci des PowerPoint… Impress est à la ramasse, clairement, et comme ils y font de la PAO dessus (comme partout, c’est la réalité du terrain), ben ça coince, en plus des présentations un peu trop riches. La conversion se passe mal souvent.



Ca répond à tes questions ?





Donc

1- Cela confirme ce que je dis : les 800 000€ de couts de migration me semblent très largement sous estimés en comparaison de la taille du parc à migrer



2- Si j’ai bien compris, en cas de problème de compatibilité vous restez sous office 2003 qui n’est plus supporté.

Comment faites vous ?




  • PCs non reliés au réseau ?

  • Virtualisation ?

    Ce cout aussi a-t’il été estimé ? (qui dit Office 2003 dit incompatibilité avec xml)


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DUNplus a écrit :



Rien n’empêche libre office de sortir un nouveau format open mais complètement tordu et débile qui fait galéré tout le monde.







Je ne vois pas la Document Foundation procéder ainsi, mais admettons. Si tel était le cas, comme ça s’est déjà fait maintes fois par le passé, la communauté forkera et repartira dans une direction qu’elle considère plus juste.







Kiroha a écrit :



Et dans 3 à 5 ans ils repassent à la suite Office en catimini sans que personne ne le sache parce qu’il va manquer des fonctionna litées que Libre Office n’a pas encore.







S’ils ont un minimum de jugeote, au vu des économies déjà réalisées, avec un million d’euros, ils ont largement de quoi payer quelques développeurs à plein temps pour contribuer à LibreOffice, et ainsi combler les éventuelles lacunes.



Il ne faut pas oublier que le logiciel libre n’apparaît pas tout seul, par l’opération du Saint Esprit. Si l’on souhaite qu’il soit pérenne et qu’il réponde bien à nos besoins, à nous d’y contribuer, que ce soit par du code, de la documentation, des traductions, des rapports de bug, des dons financiers, matériel, juridiques…



Actuellement, plusieurs entreprises contribuent à LibreOffice : Red Hat, Collabora, Canonical… LibreOffice progress to 4.2.0, en fin d’article, il y a une liste des contributeurs les plus importants. Libre à Toulouse Métropole de ne pas être simple consommatrice, et d’en faire parti.







carbier a écrit :



Mais passer d’une solution propriétaire à une solution libre ne garantit en aucun cas que cette solution libre soit encore viable dans 5 ans (mise à jour, correctifs sécuritaires, etc.) surtout quand cette solution est faite sur mesure et/ou avec une communauté d’utilisateurs “réduites”.



Ce qui fait que le coup du format libre fait un peu sourire… dans 30 ans on saura toujours ouvrir un fichier odt, doc ou docx mais pas sur que cela soit le cas pour des formats plus “exotiques” fussent-ils libres…







C’est valable partout. Il y a quelques années, Macromedia s’est fait bouffer par Adobe, qui abandonna dans la foulée un certains nombre de projets, List of Macromedia software (voir la colonne Discontinued). Récemment, Apple a abandonné Aperture, et tant pis pour ceux qui avaient appris à le maîtriser.



La grosse différence avec le libre, c’est que si un projet venait à être délaissé par son auteur / l’entreprise qui se trouve derrière, la communauté, si ça l’intéresse, est libre de reprendre le projet. Et dans trente ans, si t’as la doc et/ou les sources du logiciel qui éditait ton format exotique, tu pourras sans problème l’adapter ou le reprendre pour qu’il puisse à nouveau tourner sur les solutions du moment. Là encore, avec les logiciels propriétaires, à moins de faire une rétro-ingénierie poussée (et selon la complexité du format, il risque de falloir s’accrocher), c’est impossible.







fabeme a écrit :



Il y a aussi eu le souci des PowerPoint… Impress est à la ramasse, clairement, et comme ils y font de la PAO dessus (comme partout, c’est la réalité du terrain), ben ça coince, en plus des présentations un peu trop riches. La conversion se passe mal souvent.







Pour la PAO, vous n’êtes pas passés à Scribus et Inkscape ?


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Okki a écrit :







Pour la PAO, vous n’êtes pas passés à Scribus et Inkscape ?







Tiens, c’est pas une mauvaise idée ça, je crois que je pousser ces solutions dans mon coin … <img data-src=" />


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carbier a écrit :



Donc

1- Cela confirme ce que je dis : les 800 000€ de couts de migration me semblent très largement sous estimés en comparaison de la taille du parc à migrer



2- Si j’ai bien compris, en cas de problème de compatibilité vous restez sous office 2003 qui n’est plus supporté.

Comment faites vous ?




  • PCs non reliés au réseau ?

  • Virtualisation ?

    Ce cout aussi a-t’il été estimé ? (qui dit Office 2003 dit incompatibilité avec xml)







    1/ je n’ai pas eu accès aux chiffres mais je ne crois pas non… D’une part il s’agit d’un budget voté, avec un changement de majorité au milieu où les dépenses ont été passees à la loupe par la nouvelle majorité, je pense que si le budget avait ete faussé, on en aurait entendu parlé lors de la dernière session du conseil municipal qui a volé bien bas.

    D’autre part pour avoir suivi ce projet, la demande ne me semble pas avoir été assez forte pour sortir de cette enveloppe. L’assistance mise à disposition a été sollicitée dans sa forme minimale.

    Car le coût reel est là : des formateurs à disposition. La DSI a assuré elle même le déploiement des packages.



    2/ je prend beaucoup de pincettes, je ne travail pas à la mairie ou Toulouse métropole, et comme j’ai ete intervenant externe là dessus, j’ai un minimum de réserve à m’appliquer.

    A ma connaissance donc, les Pc ne sont pas déconnectés du réseau. Certains logiciels métiers en usage nécessitant une connexion réseau et office 2003, c’est une option non applicable pour l’instant à ma connaissance.

    Pas d’infrastructure de virtualisation en place pour les agents.

    Pour ton dernier point, je ne peux y répondre cela dit je ne crois pas que l’incompatibilité XML soit un problème dans leur cas.



    Il faut comprendre que le maintiens d’office 2003 n’annule pas le passage à Libre Office pour les postes des agents. Office devra être utilisé uniquement en cas de nécessité, Libre Office est le logiciel de bureautique à utiliser sinon.


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carbier a écrit :



Ce sont des chiffres qui ont été sortis pour favoriser le passage à l’open source, mais ils ne sont clairement pas objectifs…







Ca doit être du même niveau d’objectivité que la campagne “Get the facts” de MS il y a quelques années.



sinon dans l’actualité il y a aussi la région de valence qui annonçait récemment 36 millions d’euros d’économies (sur 9 ans)


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« le cœur stratégique des applications professionnelles demeure sur des systèmes UNIX, AIX d’IBM ou Windows, ainsi que des bases de données Oracle pour leur usabilité et leur maturité, ainsi que leur faculté à gérer de vastes quantités d’informations sur des systèmes hautement sécurisés ».





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Okki a écrit :



Pour la PAO, vous n’êtes pas passés à Scribus et Inkscape ?







Comme répondu precedemment, là s’arretent mes connaissances n’appartenant pas à la ville de Toulouse ou Toulouse metropole.



De ce qu’il m’a été donné de voir sur place, et pour en avoir beaucoup parlé avec les agents, scribbus est dans leur pool applicatif, mais il faut comprendre que la,vie d’une collectivité n’est pas celle d’une entreprise.



Vous avez des services comm qui sont sous suite Adobe, souvent avec des Mac. Mais les services qui sont nombreux ne peuvent reposer intégralement par les services comm pour tout. Ils ont donc leur part de cuisine interne. Et c’est là que la théorie est moins belle. Vous avez des agents qui font beaucoup beaucoup de choses différentes et un peu de PAO par ci par là. Les former à scribbus prend alors du temps et leur utilisation étant anecdotique, ça n’est pas forcément pertinent.



La suite office à cela de bien que PowerPoint est familier et sait un peu tout faire. Ils font de la petite PAO avec.

Dessin est un bon palliatif, mais son format et sa compatibilité font qu’il est à réserver aux nouveaux documents en interne.



Donc ils ont scribbus sur le pool d’applis, mais peu m’ont dit l’utiliser (certains les font)


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ajams a écrit :



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Certaines habitudes sont tenaces ;)


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fabeme a écrit :



Certaines habitudes sont tenaces ;)







Clairement,

j’aurai préféré la justification de l’inertie ou de la difficulté de migration, que de sous-entendre qu’il n’y a pas de solution open-source fiable dans ce cas là.



Enfin malgré tout faut reconnaître la performance on est loin de faire lâcher MS office ailleurs.


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luxian a écrit :



Ah, oui, en relisant il y avait bien une interprétation plus terre-à-terre à avoir.

millexcuz







Pas de souci



Mais la première question à induit à l’erreur je pense ;)





sinon ton passage pour le format doc et le CV… On envoie pas les CV en PDF ? oO


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Si toutes les communues, agglo, administrations passent au libre, ça pourrait faire de sacrés économie au pays.



Si ensuite les entreprises privés prennent la même direction, ça pourrait faire de meilleur marge :)



Mais d’ici les lobbys des éditeurs auront fait le petit tour dans les couloirs de l’assemblée.

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ajams a écrit :



Clairement,

j’aurai préféré la justification de l’inertie ou de la difficulté de migration, que de sous-entendre qu’il n’y a pas de solution open-source fiable dans ce cas là.



Enfin malgré tout faut reconnaître la performance on est loin de faire lâcher MS office ailleurs.







La justification donnée ici par B Serp n’est pas celle qui rejoint ce que j’ai vu sur le terrain, et ce que l’on m’a dit à la DSI, mais bon,,, je crois qu’il y a une forme de statu quo pour l’ibstant car le chantier est immense.


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ajams a écrit :



Clairement,

j’aurai préféré la justification de l’inertie ou de la difficulté de migration, que de sous-entendre qu’il n’y a pas de solution open-source fiable dans ce cas là.







Gérer les salaires, présences/absences, planning, affectations de 10.000 employés tout en s’occupant des appels d’offre, suivis de chantier, devis et factures d’une ville de 700.00 habitants…



Pas évident d’arriver avec une solution open-source et éprouvée suffisamment convaincante pour investir quelques millions dans une migration.


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Et pendant ce temps au Japon, tous mes collègues utilisent MS Office voire KingSoft Office. Certains connaissent Open Office mais LibreOffice rien, nada <img data-src=" /> .

Perso LibreOffice, je l’utilise juste pour lire les .docx que l’on m’envoie. En général ça marche bien (mieux que la liseuse de MS qui date de l’an 40).

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romjpn a écrit :



Et pendant ce temps au Japon, tous mes collègues utilisent MS Office voire KingSoft Office. Certains connaissent Open Office mais LibreOffice rien, nada <img data-src=" /> .

Perso LibreOffice, je l’utilise juste pour lire les .docx que l’on m’envoie. En général ça marche bien (mieux que la liseuse de MS qui date de l’an 40).









C’est très curieux car le japonais semble bien soutenu dans Libre Office :



https://wiki.documentfoundation.org/JA/Japanese_Language_Team



Bizarre … <img data-src=" />

Ceci dit, je ne lit pas le japonais, CQFD


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On parle beaucoup de technique dans le commentaires.



Quand bien même on arriverait au même cout au final (ce dont je doute), ce ne sera pas pour arroser des ingés Ricain et des commerciaux en France.



OK je bosse en société de service, mais il faut bien voir que le libre fait bosser BEAUCOUP de monde, contrairement à MS (côté bureautique) où on se contente de vendre des licences dont les bénef partent direct en dehors des frontières.



Bref, votez contre le chômage, votez pour le libre <img data-src=" />

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Patch a écrit :



les formats OpenDocuments sont du xml zippé. ca va être dur de ne pas pouvoir le lire même dans 15 ans…







L’OpenXML (docx, xlsx, pptx) aussi…


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J’vais arrêter certaines véléïtés et casser des mythes :

Les formats de MS Office (.*x) sont basés sur le format ouvert Office Open XMLfr.wikipedia.org WikipediaLe container utilisé par Libre Office c’est de l’ODF.



Les deux sont normés, se qui veux dire que Microsoft ne peut pas faire n’importe quoi avec son .docx par exemple …

De plus, même Microsoft est en train de migrer vers l’ODF … Donc au final, hormis le VBA intégré pour les macros (olol ?) et les présentations ben … Y’a plus grand intérêt a avoir une suite ou l’autre, vue que l’interopérabilité sera totale.

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fabeme a écrit :



Alors à Toulouse comme ailleurs il y a un gros manque de logiciels métiers. Les citoyens ne s’en rendent pas compte, mais la logithèque des collectivités est assez mauvaise et manque d’adaptabilité. Ainsi, les agents se sont créé des super tableaux à 30 000 lignes avec des tonnes de liens à l’intérieur, etc.







Si ils utilisent des feuilles de calcules pour gérer leurs bien, services et personnels, ne feraraient-ils pas mieux de passer à une solution comme OpenERP?


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fabeme a écrit :



L’OpenXML (docx, xlsx, pptx) aussi…



format qui contient pas mal de blobs binaires, qui ont demandé un travail dingénieurie assez impressionnant…


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KissFC a écrit :



Y’a plus grand intérêt a avoir une suite ou l’autre, vue que l’interopérabilité sera totale.



<img data-src=" />

Le prix des licences peut-être, non ?


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KissFC a écrit :



J’vais arrêter certaines véléïtés et casser des mythes :

Les formats de MS Office (.*x) sont basés sur le format ouvert Office Open XMLfr.wikipedia.org WikipediaLe container utilisé par Libre Office c’est de l’ODF.



Les deux sont normés, se qui veux dire que Microsoft ne peut pas faire n’importe quoi avec son .docx par exemple …





100% d’accord.



De plus, même Microsoft est en train de migrer vers l’ODF … Donc au final, hormis le VBA intégré pour les macros (olol ?) et les présentations ben … Y’a plus grand intérêt a avoir une suite ou l’autre, vue que l’interopérabilité sera totale.



Ah non. Formulé comme ça, on peut comprendre que MS abandonne OOXML et passe à ODF…

Et sinon, OpenOffice ne gère pas encore tout ce que Office sait faire, aux dernières nouvelles (sparklines d’Excel, etc. ?)


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Patch a écrit :



format qui contient pas mal de blobs binaires, qui ont demandé un travail dingénieurie assez impressionnant…





Non, pas dans la dernière version normalisée d’OXML.


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Para-doxe a écrit :



Si ils utilisent des feuilles de calcules pour gérer leurs bien, services et personnels, ne feraraient-ils pas mieux de passer à une solution comme OpenERP?







Je ne pensais pas à ce type de données, c’est plutôt la gestion du travail quotidien, le suivi, etc. Ainsi que les planning de services (ça c’est moins lourd) ou des listings…



De ce que j’ai pu voir, c’est un travail en cours sur la mairie et la métropole, mais ça prend tu temps… il faut changer certains usages… et les blocages ne sont pas toujours au niveau des utilisateurs.



Cela fait justement partie des migrations qui se font, mais l’échéance est longue et le chantier important.



Il faut voir que Toulouse a un esprit un peu spécial sur les services municipaux… C’est plus un village qui a grandit malgré lui qu’autre chose. L’ancien maire était plus porté sur la métropole et changer cela, le nouveau qui est aussi l’ancien d’avant, est plutôt axé pépère, on verra ce que ça donne dans les choix d’organisation.


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Et combien cela coûtera-t-il quand ils décideront de revenir chez MS, quand ils auront vu tous les manques/problèmes/bugs avec LibreOffice ?



LibreOffice n’est pas à la hauteur d’un usage pro, tout au plus pour du travail basique pour un particulier

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seblutfr a écrit :



Non, pas dans la dernière version normalisée d’OXML.







Pour être plus précis, la norme utilisée n’est pas la même, mais derrière cela veut dire la même chose. Le format est entièrement documenté. Par contre l’OXML contient des portions qui utilisent de la propriété intellectuelle. A court terme, ça pose problème.



Dans la pérennité des données, les archéologues du futur feront peu de cas des licences et autres brevets quand nous auront tous été anéantis par des dinosaures mutants venus d’Alpha du Centaure…


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pinkyrose a écrit :



Et combien cela coûtera-t-il quand ils décideront de revenir chez MS, quand ils auront vu tous les manques/problèmes/bugs avec LibreOffice ?



qui sont?







pinkyrose a écrit :



LibreOffice n’est pas à la hauteur d’un usage pro, tout au plus pour du travail basique pour un particulier



c’est quoi un “usage pro” pour toi?


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fabeme a écrit :



Pour être plus précis, la norme utilisée n’est pas la même, mais derrière cela veut dire la même chose. Le format est entièrement documenté. Par contre l’OXML contient des portions qui utilisent de la propriété intellectuelle. A court terme, ça pose problème.



Dans la pérennité des données, les archéologues du futur feront peu de cas des licences et autres brevets quand nous auront tous été anéantis par des dinosaures mutants venus d’Alpha du Centaure…





Lesquels par exemple, dans la version Stricte de la norme ?


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Moi, ce qui m’intéresserait c’est de savoir si la ville, qui utilise des logiciels open-source (et/ou Libre), possède-t-elle des informaticiens pour contribuer à ces mêmes logiciels (en terme de code, report de bug, orientations en terme de besoins utilisateurs, etc…)



Parce que je pense pas que la ville mette la main à la poche pour contribuer en terme financier si elle n’a rien en retour. Ou est-ce qu’on reste dans la démarche de vente “j’utilise le logiciel gratos mais je pais le support”

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unCaillou a écrit :



Concernant les macros en VBA, LibreOffice sait les lire ?

On peut les convertir ?

Ou il faut tout recoder ?







Pour ma part, je n’ai pas de VBA à gérer, je ne pourrais pas te répondre sur ce point.



Par contre, je vais recoder un logiciel maison fait sur mesure et dépassé, qui nous sert pour gérer en partie le travail de notre commission, en suite de feuilles Calc avec macros pour traiter et transférer les données d’une étape à une autre du traitement du dossier.


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Commentaire_supprime a écrit :



Pour ma part, je n’ai pas de VBA à gérer, je ne pourrais pas te répondre sur ce point.



Par contre, je vais recoder un logiciel maison fait sur mesure et dépassé, qui nous sert pour gérer en partie le travail de notre commission, en suite de feuilles Calc avec macros pour traiter et transférer les données d’une étape à une autre du traitement du dossier.







Tu travail sur la ville de toulouse ou toulouse métropole ?


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fabeme a écrit :



Tu travail sur la ville de toulouse ou toulouse métropole ?







Grenoble, DDCS de l’Isère.



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freechelmi a écrit :



Si on ajoute a ça, les 36 millions économisés de la région de Valence en Espagne ( dont 1,5 million d’euros par an pour libreoffice) plus Munich il y a quelques semaines, ça fait un beau pactole



http://www.gizmodo.fr/2014/07/28/linux-economiser-36-millions-euros.html





Pour Valence et Toulouse ce n’est que “superficiel”: changement d’OS pour les PC scolaires et utilisation de LO à la place d’Office sur des PC qui sont certainement restés sous Windows.



Pour Munich c’est plus intéressant: il s’agit d’une vraie migration vers du tout open source…



Et la on peut en tirer plusieurs conclusions





  • Munich dit lui même que la migration ne s’est pas faite pour une question de cout mais pour une question de liberté (quand on regarde le travail accompli tous les couts “internes” n’ont pas été pris en compte)

  • Cela a pris près de 10 ans pour faire une migration a peu près complète (il reste encore des applis propriétaires tournant en virtualisées)

  • Ce délai est du en partie aux problèmes rencontrés pour la migration de ce qui n’appartient pas au duopole OS/Office







    Le travail accompli est impressionnant, et pour une fois les raisons invoquées sont les bonnes car ne justifier une migration que sous l’angle du cout ne peut être à mon sens que contre productif…


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carbier a écrit :



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Sérieux ? ou <img data-src=" /> ?







Tu crois que j’ai envie de plaisanter ?

Descends de ton armoire, je peux aussi te dire qu’il y a un paquet de D.I. de services informatiques intégrés qui ont largement dépassé leur seuil d’incompétance depuis quelques années à cause de çà dans un premier temps ça ne s’est pas trop vu et puis d’un côté à force de refus d’évolution et ensuite parceque leur propre direction s’apercevait que ce qu’ils refusaient, la concurrence l’avait… ça finit par se manifester sous une forme ou l’autre.


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yoda_testeur a écrit :



Ceux qui demandent l’utilisation de LL sont lucides et à jour des technos / coûts.



Il ni a pas besoin de formation “puissante” pour utilser LO.



C’est aux agents à se former , c’est un devoir dans la fonction publique, car ils sont au service des contribuables.



Il y a des gens compétents dans cette mairie, au moins , et puis c’était une volonté des élus, non ? Il faut que les décisions viennent d’en haut pour que cela bouge en général.





Tu connais le monde du travail?

Car si tu veux dire que c’est aux agents de se former, sur leur temps libre, tu peux toujours rêver. Et la formation par Bernard de la compta qui utilise LO chez lui, ça ne marche que moyennement aussi

Quant aux formations LO “labellisées”, il faut compter une dizaine d’heures pour maîtriser le truc même en mode “pas puissant”‘. Ça coute de l’argent tout ça.

Perso, je “bidouillais” sous MS Office en mode auto-didacte puis j’ai eu une vraie formation sur Open-Office : styles, index, renvoi etc, des trucs que je faisait à l’arrache sous MSO

Le passage à LO ne peut pas se faire en toute transparence (=sans coût)


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luxian a écrit :



Oui, en effet …



Sauf que pas plus tard qu’aujourd’hui, j’ai eu l’exemple de ce que je déteste chez cette notion d’ouverture propriétaire.



Je réécrit pour une connaissance (chère) son CV.

Je le colle en format DOC, compatibilité généralisée et lisisble proprement par n’importe quel chasseur de tête.

Sauf que la dite personne candidate pour une administration qui emploie les logiciels suivants (dixit petite annonce) : Writer, Calc, Impress, Internet (SIC gag <img data-src=" /> ).

J’ouvre mon beau CV DOC que je me suis cassé la tête 2 heures à peaufiner sous LibreOffice … ah que c’est heuuuu bêeêêêêêêêêê. (pas bôôô quoi).

C’est vrai quoi, j’ai commis le crime abominable d’insérer 3 tableaux en fond gris pâle.

Même la lettre de motivation bien cadrée dans 1 page en DOC dépasse sur le haut de la seconde page sur Writer !

Pour le moment, l’ ouverture / compatibilité permet au mieux d’avoir accès au contenu. A un point tel de dégueulassement que l’on préfèrerait un export en fichiet TXT ! (à ceux qui me connaissent sur AMerDé/ATI, attention, je vais partir en live sur µ$oft).



Tu parles d’une compatibilité !

Tu parles d’une ouverture du format DOC si c’est autant la merde à convertir et reprendre !





Ah, oui, en relisant il y avait bien une interprétation plus terre-à-terre à avoir.

millexcuz





Un cv en doc me parait franchement étonnant.

Pour moi un cv c’est pdf ou rien.


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carbier a écrit :



2- Si j’ai bien compris, en cas de problème de compatibilité vous restez sous office 2003 qui n’est plus supporté.

Comment faites vous ?




  • PCs non reliés au réseau ?





    Le soucis des suite bureautiques non à jour c’est l’ouverture de fichiers de sources externes. Du coup si ils limitent l’utilisation à des fichiers uniquement produit en interne où les gens qui peuvent écrire dedans sont clairement identifiés ça ne devrait pas poser de problème.


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carbier a écrit :



OK donc d’après ce que je comprends une partie du cout réel de la migration a été internalisé…







Moui, mais on parle d’une collectivité là, avec des ressources propres… Heureusement qu’ils utilisent leurs équipes pour des choses qui sont dans leurs compétences.



La migration vers office 2010 aurait ici eu le même coût sur la partie déploiement…


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Boarf, Pierre, Paul ou Jacques, quel que soit le produit bureautique, tant qu’on touche pas à leur navigateur pour glandouiller sur le net, ils s’en tapent. <img data-src=" />



(un peu <img data-src=" /> mais pas trop)

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carbier a écrit :



Pour Valence et Toulouse ce n’est que “superficiel”: changement d’OS pour les PC scolaires et utilisation de LO à la place d’Office sur des PC qui sont certainement restés sous Windows.



Pour Munich c’est plus intéressant: il s’agit d’une vraie migration vers du tout open source…



Et la on peut en tirer plusieurs conclusions





  • Munich dit lui même que la migration ne s’est pas faite pour une question de cout mais pour une question de liberté (quand on regarde le travail accompli tous les couts “internes” n’ont pas été pris en compte)

  • Cela a pris près de 10 ans pour faire une migration a peu près complète (il reste encore des applis propriétaires tournant en virtualisées)

  • Ce délai est du en partie aux problèmes rencontrés pour la migration de ce qui n’appartient pas au duopole OS/Office







    Le travail accompli est impressionnant, et pour une fois les raisons invoquées sont les bonnes car ne justifier une migration que sous l’angle du cout ne peut être à mon sens que contre productif…





    Parfaitement d’accord, une vrai migration opensource ne doit pas être vu sous l’angle des cout, encore moins sur 1an.



    D’ailleurs si on prend la philosophie de base de l’open-source, les gens passé dessus devraient pousser le développement pour enrichir les produits utilisé.

    Ca ne produira pas d’economie a cours terme, mais plutot a long terme si le parc grossi et donc que le produit s’enrichi vite pour en arriver a des versions très aboutie ce qui reduit la charge de developpement pour tout le monde (la je parle principalement des versions libres d’office, certains soft demanderons de toute facon un developpement continu)


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darkjack a écrit :



Slt, bizarre car dans le monde de la recherche et de l’édu, une sute office pro (donc la plus cher) est aux alentours de 70€ ttc…





Les licences académiques (donc recherche et édu) sont quasi-données par Microsoft. C’est un moyen pour eux de “fidéliser” la clientèle au plus tôt de leur cursus. Cela me pose aussi des problèmes quand des écoles facturent leurs prestations (pour du développement par exemple) en disant facturer leur frais pour ne soi-disant pas concurrencer les bureaux de développement, mais c’est sûr qu’en ne payant pas le chauffage, l’électricité, les licences et l’organisation IT, etc…



Je ne compte plus les jeunes professionnels qui sont stupéfaits du coût d’une licence Office lors de leurs début dans la vie active. Les opérateurs de téléphonie mobile font la même chose (en Suisse en tout cas), les abos jeunes sont très bon marché, passé 26 ans, paf!, bienvenue dans la vraie vie…


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CR_B7 a écrit :



Parfaitement d’accord, une vrai migration opensource ne doit pas être vu sous l’angle des cout, encore moins sur 1an.



D’ailleurs si on prend la philosophie de base de l’open-source, les gens passé dessus devraient pousser le développement pour enrichir les produits utilisé.

Ca ne produira pas d’economie a cours terme, mais plutot a long terme si le parc grossi et donc que le produit s’enrichi vite pour en arriver a des versions très aboutie ce qui reduit la charge de developpement pour tout le monde (la je parle principalement des versions libres d’office, certains soft demanderons de toute facon un developpement continu)





Puis faut pas oublier que le libre peut permettre de faire bosser des boites locales. Ce qui fait qu’au final même si le coût global est supérieur, indirectement une partie du coût revient à la commune et l’état sous forme d’impôts et de taxes.

Ce qui n’est pas tellement le cas quand tu achètes des licences et du support à MS…


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ludo0851 a écrit :



Tu connais le monde du travail?

Car si tu veux dire que c’est aux agents de se former, sur leur temps libre, tu peux toujours rêver. Et la formation par Bernard de la compta qui utilise LO chez lui, ça ne marche que moyennement aussi

Quant aux formations LO “labellisées”, il faut compter une dizaine d’heures pour maîtriser le truc même en mode “pas puissant”‘. Ça coute de l’argent tout ça.

Perso, je “bidouillais” sous MS Office en mode auto-didacte puis j’ai eu une vraie formation sur Open-Office : styles, index, renvoi etc, des trucs que je faisait à l’arrache sous MSO

Le passage à LO ne peut pas se faire en toute transparence (=sans coût)





Chez nous nous sommes précisément passés à LO mai 2007 à l’epoque où Office a adopté son fameux “ruban”, les secrétaires nous ont fait une telle remontée d’acnée qu’on a fini par leur mettre LibreOffice et une demi journée à passer sur les paramétrages et les conversions de fichiers et ce qui les a le plus éclaté c’était l’icône “édition PDF” qui leur a semblé le sumum de la sophistication …

Comme quoi ça ne tient à pas grand chose il suffit de choisir le bon moment et surtout que les employés aient l’imprssion d’avoir fait un choix.

P.S. Je ne sais plus si c’était LO ou OO à l’époque …


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