votre avatar Abonné

yvan

est avec nous depuis le 21 janvier 2003 ❤️

5278 commentaires

Le 09/05/2025 à 15h 45

Je ne sais pas où en sont les autres pays sur ce sujet mais il y a des chances que ce soit plus compliqué qu'un simple pb de sexisme dans les filières.
fr.wikipedia.org Wikipedia

Le 09/05/2025 à 14h 57

Une sorte d'API mais pour prompter un agent IA depuis un autre agent et qui a un webhook natif ?

Le 09/05/2025 à 14h 52

Quand tes adversaires sont des états, chiffrer des mots de passe n'est pas nécessairement une sécurité beaucoup plus performante que de tout laisser en clair, c'est peut être pour ça non?

Après le mdp en lockbit123 c'est génial :mdr2:

Le 09/05/2025 à 14h 32

Oui et non, quand tu es une famille le wifi 6 a de grandes vertus pour conserver les performances quand tout le monde est connecté.
"Quand tout le monde est connecté"? C'est à dire?

Chez moi, famille de 4 personnes, j'ai actuellement 20 appareils connectés (jusqu'à 25 le soir) sur un "pauvre" UAP-AC-Lite (à moins de 100€, soit même pas 2 mois d'abonnement fibre pour ceux qui propose du WiFi 7) et un speedtest (nperf pour être exact) sur mon téléphone me donne, la tout de suite, 623Mb/s et 7ms de latence.

623Mb/s et 7ms de latence pour jouer à Brawl Star ou Candy Crush, j'imagine que c'est largement suffisant...

Essaye le même test avec un de tes gamins sur youtube et l'autre qui snap et ajoute une bonne dizaine d'euros annuels d'électricité pour ton équipement redondant de la box et c'est moins tranché je t'assure.

Nperf a sorti son baromètre il y a peu, si tu regardes page 14 il n'y a pas photo même si le saut entre wifi 5 et 6 est moindre qu'entre 4 et 5 https://media.nperf.com/files/publications/FR/FR-Barometre-Fixed-connections-nPerf-2024_00011900.pdf

Pour ta latence de 7ms je ne sais pas comment tu fais, tu es assis sur la box ? :D

Le 26/03/2025 à 11h 52

Les guerres sur le WiFi, c'est franchement ridicule. Un bon WiFi 802.11ac (WiFi 5) suffit dans 99% des cas, tout comme un débit fibre au delà de 1Gb/s. Je suis sure que 99% de la population ne sait même pas dire la différence entre "1Gb/s" et le fameux "1 Giga" (qui ne veut rien dire), ni pourquoi avec une connexion à "1 Giga", on arrive à peine à dépasser les 100Mo/s en téléchargement...

Faire payer X € par mois pour avoir du WiFi 6 ou 7, c'est quand même une prouesse, que je salue, du service marketing.

Après, tant mieux pour moi si des Orange-naute et Free-naute sont prêt à payer 50€ par mois pour financer le réseau, me permettant de prendre prendre du Sosh ou B&You à 25 balles.

Et si quelqu'un a vraiment besoin d'un WiFi rapide, il saura s'équiper en fonction avec du matos dédié.

Oui et non, quand tu es une famille le wifi 6 a de grandes vertus pour conserver les performances quand tout le monde est connecté.

Je suis d'accord que la plupart des gens n'y comprennent rien mais ils appliquent la logique de payer plus cher pour que ça marche mieux.

Pour le wifi 7 je n'ai jamais testé mais sur le papier ça permet d'améliorer la latence pour le jeu mobile et là encore, il y a un public pour ça qui ne trouvera pas son bonheur en wifi5 et qui représente plus de 1% de la population... Quand tu en as marre d'entendre le petit dernier rager sur brawl stars ou fortnite, tu investis dans une nouvelle box en gros :D

Le 24/03/2025 à 10h 39

L'usage personnel d'un téléphone est plus risqué que celui d'un mobile pro je pense.
Petits enfants, chute dans les toilettes ou projection de produits ménagers, animaux domestiques, usage sous alcool/stupéfiants, sous la pluie, les bras pleins de courses/bébés ...

Autant de facteurs de pannes plus élevées que sur une flotte de mobiles pro utilisés dans des salles de réunion ou des voitures par des gens valides et concentrés...

Il y a aussi le fait que les critères de fonctionnalités ne sont pas les mêmes : le côté "ne fonctionne plus correctement" qui est majoritaire. Si la personne joue en ligne et se met à laguer, elle va considérer que le tel ne marche plus correctement, normalement tu n'as pas ce phénomène sur des tels pro qui, s'ils sont d'entrée de gamme, n'ont aucune vocation à faire tourner des applications gourmandes.

Le 24/03/2025 à 10h 32

Grâce à cet article j'ai appris ça :

*En France, vous ne pouvez réaliser un test génétique que sur demande du tribunal dans le cadre par exemple d’une recherche de paternité, ou à des fins médicales ou de recherche scientifique. En soumettant un échantillon ADN en dehors du cadre légal, vous encourez une amende de 3 750 euros. Les entreprises qui proposent ce service risquent quant à elles un an d’emprisonnement ou 15 000 € d’amende.

Tout démarchage à caractère publicitaire portant sur l’examen de caractéristiques génétiques constitutionnelles d’une personne" fait également l’objet d’une interdiction.

Attention : Si vous résidez en France, commander sur Internet un test ADN reste interdit ! Cette interdiction vaut malgré les publicités récurrentes sur Internet et les réseaux sociaux. Il vous est interdit d’acheter un test ADN directement auprès de l’entreprise ou via une plateforme en ligne. Cette règle s’applique aux résidents français même lorsque la société a son siège dans un pays qui autorise les tests.*

Le 17/03/2025 à 11h 22

Sans remettre bien sur en cause la nécessité d'une sécurisation, je suis curieux de savoir s'il y a eu étude d'impact sur ces nouvelles normes.
On sait que certaines collectivités, certains hôpitaux sont à des années-lumière de la norme.
Que les investissements seront significatifs et prendront des années.

Est-ce que cet investissement est chiffré ?

Non pas qu'il ne faille pas le faire, mais si on se projette pas dans son application, ça va être la Bérézina et finalement des règlements inapplicables faute de temps/budget...

La partie sur le financement des CSIRT (dépendants des régions et a priori légitimes à accompagner les collectivités sur ces sujets) est renvoyée au budget de l'état 2026, l'amendement pour les financer dans le cadre de cette transposition a été rejeté.
Plus parce que ces structures sont trop jeunes qu'autre chose si je comprends bien. Chiffrer est donc encore probablement impossible pour elles.
https://www.senat.fr/enseance/2024-2025/394/Amdt_43.html

Le 17/03/2025 à 11h 15

Selon la banque des territoires on est sur
"Le Sénat a cependant exclu les communautés d’agglomération ne comprenant pas au moins une commune de plus de 30.000 habitants du périmètre des entités essentielles, comme le défendait l'AMF. Le texte précise également les secteurs économiques concernés, il s'applique notamment aux réseaux de chaleur et de froid, à l'hydrogène et l'assainissement."

Le 17/03/2025 à 10h 11

Ca pose la question de s'il existe des collectivités de moins de 30000 habitants hors EPCI pour leurs fluides.
S'il y en a je suppose que c'est dans les déserts humains français.
Pourquoi éventuellement les exclure de l'obligation par contre... Si la creuse est paralysée informatiquement c'est moins grave que si c'est un arrondissement parisien mais quand même. D'autant que les capacités de reprise sur incident sont directement liées à une taille critique des infrastructures et des équipes informatique. Taille probablement pas atteinte dans les zones rurales.

Le 13/03/2025 à 15h 53

Vous ne faites que confirmer que les mots que vous employez sont totalement dépourvus de sens Des centristes les généraux qui ont massacrés les Algériens ? Des centristes les Versaillais ? Et Eichmann ça compte pas parce qu'en France il n'a pas tué tant de monde que cela ?
Cela confine au grotesque.

Oui, dont un certain nombre de républicains convaincus comme Lamoricière ou Cavaignac qui empêcheront la démocratisation de la France en 1848 d'ailleurs, toujours au nom de la stabilité et proches du parti de l'Ordre, A. Thiers etc. contre les extrémistes de "la sociale".

Ce n'étaient certainement pas des extrémistes qu'on trouve chez les royalistes, les impériaux, les socialistes (blanqi etc.) ou nationalistes (Garibaldi) à l'époque et qui veulent (et parfois réussissent) renverser le gouvernement.

Et pour la seconde guerre mondiale, ce sont les modérés, ceux qui ont accepté l'armistice et luttaient contre la résistance, qui ont "fait du Eichmann" parfois même sans qu'ils n'en aient jamais reçu l'ordre impératif des allemands oui. Chirac l'a reconnu quand il était président et en a assumé la faute pour la France. Eichmann n'a clairement pas grand poids/responsabilité sur les déportations issues de France qui sont issues d'une pensée de survie à tout prix de l'état français qui vise la stabilité et l'unité dans le compromis inter partisan et l'organisation nationale de la France.
Une pensée modérée, loin des idéaux, dont on a d'ailleurs gardé énormément d'éléments pour gouverner la France ensuite autour du centrisme.

Le 10/03/2025 à 11h 29

D'abord :
« Dans l'histoire de France les "modérés" ont fait bien plus de dégâts que les extrémistes. »
Puis :
« Eichmann n'était pas un centriste, ce que décrit Annah Arendt comme mal ordinaire, inclue beaucoup de fonctionnements centristes basés sur l'obéissance aux ordres. Ce n'est pas un syllogisme. »

Est-ce que les mots ont un sens pour vous ?

Eichmann n'a pas fait beaucoup de mal en France. Et n'aurait rien pu faire sans la police Française et la logistique ferroviaire.
Le simple bilan de la guerre d'Algérie, pour reprendre une polémique actuelle, menée côté français de manière transpartisanne gauche/droite et sous des gouvernements modérés républicains, excède largement ce qu'ont pu commettre les nazis en France. (si on se limite à la France)

Donc oui les modérés dans l'histoire de France sont ceux qui ont génocidé la commune de Paris, ceux qui ont mené la guerre de 14-18, ceux qui ont purgé et torturé les mouvements régionalistes/nationalistes, ceux qui ont collaboré pendant la 2de guerre pour sauver l'état, qui ont mené les guerres coloniales ensuite, qui ont interné les républicains espagnols en camps etc. le tout au nom de l'ordre et de la stabilité.
Les extrémistes n'étaient pas tous opposés à ces horreurs, mais si vous cherchez des opposants actifs -de gauche comme de droite- à tout ce que j'ai listé, ce n'est généralement pas chez les modérés que vous les trouverez.

Le 10/03/2025 à 11h 11

L'extrême droite n'aurait jamais accédé au pouvoir autrement que par des coups d'état donc ?
Ce n'est pas parce qu'une personne est élue qu'elle respecte les institutions et la démocratie.

Si on prend l'exemple du 2e mandat de Trump. Voilà une personne qui, avant d'être élue, a remis ouvertement en cause la justice, la liberté de la presse et même la démocratie en niant le résultat des élections précédentes. Il dispose désormais de tous les pouvoirs. C'est bien un élu d'extrême droite.

Le premier mandat de Donald Trump était un mandat Républicain et à l'époque de nombreux élus ont contenu ses dérives autoritaires. Ce n'était pas une mandature d'extrême droite.

La démocratie américaine est locale et fédéraliste, Trump ne l'a absolument pas détruite... Il réduit certains fonctionnements fédéraux ce qui n'est absolument pas classique de l'extrême droite qui généralement centralise et uniformise les politiques à l'échelle des nations.

C'est un élu aux idées religieuses conservatrices et racistes, toujours du côté du plus fort, mais il n'est absolument pas en train de détruire la démocratie US. Si ses députés ne le suivent plus il ne peut plus gouverner. Ce sont les républicains américains qui ont changé d'idées, pas Trump qui l'impose en menaçant les élus etc.
En tous cas pas au delà des jeux politiques considérés habituellement comme acceptables en démocratie parlementaire.
Les USA ont déjà connu des périodes de purges très idéologiques de leur administration, lors du mac Carthisme par ex., et n'en sont pas devenus une dictature pour autant.

On verra pour la suite, je suis peut être aveugle à ce qu'il fait réellement, mais pour l'instant il n'a pas détruit la démocratie.

Le 10/03/2025 à 11h 06

Je pense que c'est voir l'extrémisme comme le camp du mal qui banalise les horreurs. Dans l'histoire de France les "modérés" ont fait bien plus de dégâts que les extrémistes. Juste parce qu'ils obéissent. C'est le "mal ordinaire" d'Annah Arendt.
Juste parce qu'ils obéissent... aux extrêmes, c'est plus l'esprit du "mal ordinaire".
L'extrême droite institutionnelle (...)
L'extrême droite (tout comme l'extrême gauche) n'est justement pas institutionnelle, elle ne respecte pas la république ni la démocratie. Leur seul objectif est de semer le chaos pour construire un régime autoritaire qui leur permettra de mettre en œuvre leur idéologie politique.

Aujourd'hui on utilise le terme "extrême" pour disqualifier une personne, un partie, un journal, etc. simplement parce qu'il ne correspond pas à nos convictions, banalisant le terme et lui faisant perdre tout son sens.

Il n'existe pas de frontière claire entre un gouvernement "extrême" et pas extrême. C'est obéir aveuglément qui est un problème. Par essence, la politique, quelles que soient les idées des gens au pouvoir, a toujours recours à des moyens "extrêmes", la guerre n'étant que la continuation de la politique par d'autres moyens.

On n'a aucune grille raisonnable pour définir ce qui est extrême ou pas, certains ont tué des millions au nom de l'humanisme, de la liberté etc. d'autres, clairement autoritaire, racistes, religieux fondamentalistes ou autres ont un bilan humain ou des moyens de gouverner bien plus modérés...

Dans la tradition humaniste européenne on sépare les pouvoirs justement pour permettre la désobéissance et le maintien d'une certaine morale "libre" dans les institutions. D'où la détestation de l'extrême droite de cette séparation des pouvoirs, certes très couteuse en énergie politique, mais qui permet le pluralisme des idées et, en partie, des modes de vie.

Le 10/03/2025 à 10h 54

J'ai beaucoup de points de désaccords avec votre réponse. Pour information, la vidéo que j'ai donné en lien présente un état des recherches académiques sur la définition de l'extrême droite, définition pour laquelle un consensus a émergé.
Selon ce consensus universitaire, l'extrême droite est caractérisée par trois éléments cumulatifs :
- autoritarisme
- nativisme
- hostilité à la démocratie
Typiquement, le libéralisme économique n'est absolument pas un critère.

« Il y a bien plus de deux composantes à l'extrême droite ». Admettons. Lesquelles du coup ?

« Et pour l'Angleterre Thatcher coche toutes les cases, entre les guerres nationalistes, les tortures et assassinats d'opposants, l'explosion des inégalités dans la société, la limitation de l'immigration (en discours en tous cas). » Justement non, la seule case cochée dans ces exemples, c'est l'autoritarisme.

« L'arrivée au pouvoir de Thatcher correspond d'ailleurs avec l'effondrement du British National Party dont elle siphonne l'électorat pour des raisons évidentes de proximité idéologique. » Il n'y a pas de corrélation évidente et heureusement d'ailleurs car, selon votre logique, la seule manière de faire baisser les partis d'extrême droite serait de devenir d'extrême droite.

« Le simple fait que sa tendance politique qualifie de "socialistes" les gouvernements de droite la précédant ou qu'elle ait démissionné car contre l'intégration dans l'Europe indique sa présence à droite de la droite. ». Non, toujours pas.

Thatcher n'était pas d'extrême droite car libérale économiquement (heureusement que les libéraux ne sont pas majoritairement d'extrême droite...), elle était d'extrême droite en se basant sur la dérégulation économique.

J'ai déjà listé dans d'autres commentaires les composantes d'extrême droite, certains sont royalistes, certaines sont anti capitaliste, certaines sont fédéralistes, la définition que vous en donnez est beaucoup trop restrictive et se cantonne aux politiques menées par l'extrême droite élue en Italie et Allemagnea au début du 20e sciècle. Il existe des extrêmes droite n'ayant jamais accédé au pouvoir. Il existe des extrême droite (typiquement le franquisme, qui débouche sur la démocratie et n'était pas spécialement nataliste à ma connaissance) qui ne cochent pas ces cases et n'en sont pas moins incontestablement d'extrême droite. L'extrême droite suisse est parfaitement démocratique également... je pense que votre vidéo n'est juste ni universitaire, ni un consensus quelconque.

Il manque la dimension anti gauche/socialisme/communisme également dans votre définition, qui est quand même structurante pour tout l'extrême droite de la fin du 19e et du 20e.

Quant au fait de lutter contre l'extrême droite en devenant d'extrême droite ce n'est pas mon propos, Thatcher était d'extrême droite et a réalisé une unité de cette tendance politique en réunissant au delà de son parti et au delà de l'électorat d'extrême droite, et en récupérant aussi les membres des autres partis d'extrême droite. Elle n'a jamais lutté contre l'extrême droite, elle l'a orienté vers la vision de Keith Joseph

Le 05/03/2025 à 18h 45

« tu confonds avec le fascisme » : Non, je ne confond pas. Comme indiqué plus haut, je ne fait qu'appliquer une définition qui fait consensus dans les milieux académiques qui s'intéressent à l'extrême droite.

Je serai curieux de cette définition, la position étant relative elle a énormément varié dans le temps et est intrinsèquement liée, comme toute la description droite/gauche en politique, à la position dans l'assemblée nationale.

Si tu prends wikipedia c'est même indiqué dès la première phrase
fr.wikipedia.org Wikipedia
L'extrême droite est avant tout la description d'un mouvement institutionnel... Dont personne n'est dupe qu'il gravite autour tout un tas de choses non institutionnelles bien sûr, mais comme tous les partis.

Le 05/03/2025 à 18h 40

Je pense que c'est voir l'extrémisme comme le camp du mal qui banalise les horreurs. Dans l'histoire de France les "modérés" ont fait bien plus de dégâts que les extrémistes. Juste parce qu'ils obéissent. C'est le "mal ordinaire" d'Annah Arendt.
Juste parce qu'ils obéissent... aux extrêmes, c'est plus l'esprit du "mal ordinaire".
L'extrême droite institutionnelle (...)
L'extrême droite (tout comme l'extrême gauche) n'est justement pas institutionnelle, elle ne respecte pas la république ni la démocratie. Leur seul objectif est de semer le chaos pour construire un régime autoritaire qui leur permettra de mettre en œuvre leur idéologie politique.

Aujourd'hui on utilise le terme "extrême" pour disqualifier une personne, un partie, un journal, etc. simplement parce qu'il ne correspond pas à nos convictions, banalisant le terme et lui faisant perdre tout son sens.

L'extrême droite n'aurait jamais accédé au pouvoir autrement que par des coups d'état donc?

En fait c'est plutôt l'exception (Franco) qu'elle ne soit pas institutionnelle et intégrée à la république. Et c'est bien là le pb des attitudes centristes, les deux se retrouvent côte à côte sur la défense de "l'ordre" face au "chaos" (réel ou présumé). Tout au moins en Europe.
C'est ainsi au nom de l'ordre que la République de Weimar enverras Hitler et quelques autres prendre le contrôle du NSDAP pour lutter contre le conseillisme et financera la restructuration autoritaire du parti notamment en finançant son achat d'un journal sur fonds militaires...
Puis la créature mordra la main du maitre.

Le 05/03/2025 à 18h 32

« Dans l'histoire de France les "modérés" ont fait bien plus de dégâts que les extrémistes. Juste parce qu'ils obéissent et sont plus attachés aux institutions qu'aux valeurs morales. C'est le "mal ordinaire" d'Annah Arendt. » Alors c'est contestable (euphémisme). Pour information, cette histoire de banalité du mal venant du procès Eichmann, nous parlons donc d'un officier supérieur nazi qui a méticuleusement planifiée la déportation et l'extermination de millions d'êtres humains. C'est une conception assez particulière du centrisme.
Et sauf erreur, beaucoup de commentateurs ont repproché à Arendt d'avoir repris sans beaucoup de recul la défense d'Eichmann selon laquelle il n'aurait été qu'un modeste pion anonyme dans la machine nazi, défense mise à mal (euphémisme) pendant le procès.

En fait tous les gens qui sont eux aussi des obéissants aveugles aux ordres reprochent son interprétation à Arendt :D
Eichmann n'était pas un centriste, ce que décrit Annah Arendt comme mal ordinaire, inclue beaucoup de fonctionnements centristes basés sur l'obéissance aux ordres. Ce n'est pas un syllogisme et ce n'est pas un hasard que Eichmann ait cherché à se présenter comme un centriste qui obéissait aux ordres dans sa défense au tribunal. Et ce sont ces arguments basés sur l'obéissance, l'efficacité administrative et la poursuite d'une carrière que Arendt décrit comme "le mal ordinaire".

Le 27/02/2025 à 10h 26

Tous les termes extrémistes sont dévoyés et utilisés n'importe comment, c'est juste une horreur. Le problème, c'est que ça rend acceptable l'inacceptable en le banalisant. (comme cette sempiternelle confusion entre "modération" et "censure")

Il y a quelques années, j'avais vu un panneau de stationnement interdit dans mon ancienne copro taggé "facho". J'imagine que désormais on pourra le tagger "nazi". Après tout, ce terme n'a aucun poids historique.

Je pense que c'est voir l'extrémisme comme le camp du mal qui banalise les horreurs. Dans l'histoire de France les "modérés" ont fait bien plus de dégâts que les extrémistes. Juste parce qu'ils obéissent et sont plus attachés aux institutions qu'aux valeurs morales. C'est le "mal ordinaire" d'Annah Arendt.

Que des gens utilisent le terme "facho" n'importe comment ne valide en rien le fait qu'il n'y a pas énormément d'éléments du fascisme (xénophobie, volonté de refonder/renforcer l'état nation, culte des forts, cétémieuzavant, mysoginie...), qui sont revenus dans les débats et discours politiques post Chirac (le dernier président ayant eu un lien à l'antifascisme).

Le 27/02/2025 à 10h 03

Il y a deux composantes à l'extrême droite :
- la droite radicale populiste (FN/RN, Reconquête, les Ciottistes etc.)
- la droite extrémiste (les mouvements violents).

Sur ce sujet je conseille l'excellente vidéo de Philoxime, Conceptothèque : l'extrême droite c'est quoi ? (spoiler : Tatcher ne coche pas les cases).

Il y a bien plus de deux composantes à l'extrême droite et une très large porosité entre les mouvements institutionnels et les mouvements directement violents.
https://media.sudouest.fr/3113422/1200x-1/so-5abc984f66a4bd7c5480a0da-ph0.jpg?v=1522309408

Et pour l'angleterre Thatcher coche toutes les cases, entre les guerres nationalistes, les tortures et assassinats d'opposants, l'explosion des inégalités dans la société, la limitation de l'immigration (en discours en tous cas). Globalement tous les dirigeants relevant de la révolution conservatrice fr.wikipedia.org Wikipedia sont d'extrême droite et le terme est en lui même assez explicite.

L'arrivé au pouvoir de Thatcher correspond d'ailleurs avec l'effondrement du British National Party dont elle siphonne l'électorat pour des raisons évidentes de proximité idéologique. Le simple fait que sa tendance politique qualifie de "socialistes" les gouvernements de droite la précédant ou qu'elle ait démissionné car contre l'intégration dans l'Europe indique sa présence à droite de la droite.
C'est un élément de langage qu'on retrouve aussi dans l'extrême droite française contemporaine pour qui Chirac, Sarkozy ou Macron sont limites marxistes :fume: et il nous faut un Elon Musk Français etc.

Le 27/02/2025 à 09h 54

Des sorties comme ça : "il représente une perspective libérale et conservatrice du marché plutôt qu'une perspective extrémiste." qui relativisent donc l'appartenance de Thatcher ou de Pinochet à l'extrême droite sont à l'avenant.
"If you call everybody darling (...) Nobody calls you Darling anymore"

A mon époque l'extrême droite, c'était les skinhead qui faisaient des ratonnades à coup de batte de baseball. Aujourd'hui, à qualifier Thatcher d'extrême droite on en oublierait presque que le National Front en.wikipedia.org Wikipedia a existé.

D'ailleurs le terme est tellement dévoyé qu'on a été obligé de créer l'ultradroite.

Si tu veux vraiment savoir ce qu'est Marianne, je t'invite à lire le numéro hommage à Jean François Kahn.

L'extrême droite institutionnelle a été développée en France par la famille le Pen mais également par Alain Madelin et Philippe de Villiers. Les trois représentent des facettes différentes (populiste/poujadiste, libéral conservateur, royaliste tradi) de ce qu'on qualifie d'extrême droite, tu confonds avec le fascisme qui a toujours été marginal à l'extrême droite française quand tu parles des Boneheads (qui ne sont pas un parti et dont les arguments n'atteignaient pas les plateaux télé). Les skinheads de droite ont toujours été une partie marginale (et détestée même par l'extrême droite) de l'extrême droite et ne sont apparus que dans les années 80. Même dans les années 30, quand c'était à la mode, l'extrême droite Française n'était pas majoritairement fasciste, ce n'est pas le logiciel ni l'histoire de notre extrême droite...

Le terme n'est pas dévoyé et ne banalise rien du tout sinon.
Thatcher était d'extrême droite, juste pas exactement sur la même orientation que le BNP. Il y a énormément de richesse et de différences de vues dans cette famille politique, bien plus que chez les centristes. Ses pratiques indiquent son positionnement à l'extrême droite, son bilan l'indique également, sa démission le confirme.

Et concernant Marianne, à l'époque de Jean François Kahn, Marianne était un hebdomadaire de gauche chevènementiste effectivement, ça n'est plus le cas depuis longtemps. Et d'ailleurs son lectorat historique s'est barré.

Le 26/02/2025 à 11h 48

Marianne étant en soit un magasine grand adepte du confusionnisme et d'une certaine xénophobie, ça vaut ce que ça vaut.

Des sorties comme ça : "il représente une perspective libérale et conservatrice du marché plutôt qu'une perspective extrémiste." qui relativisent donc l'appartenance de Thatcher ou de Pinochet à l'extrême droite sont à l'avenant.

Les purges de journalistes dans ce magazine lors de son recentrage à droite populiste/extrême droite (genre 50% de l'effectif de mémoire) sont un signe qu'ils ne sont pas clairs en termes de liberté d'informer.
Ils n'ont eux non plus aucun intérêt à ce qu'il y ait une mémoire de leur tambouille interne sur wikipedia ou ailleurs...

Le 24/02/2025 à 13h 36

Du temps de Diderot et D'Alembert les menaces étaient monnaie courante contre les encyclopédistes. D'Alembert avait d'ailleurs jeté l'éponge et Diderot a du sa survie aux réseaux qu'entretenait Voltaire a priori.

Ca rappelle à quel point on vit une époque formidable.
Ca rappelle à quel point les libertés sont fragiles face à des intérêts privés.

Après le nombre de une xénophobes ou d'articles anti profs/fonctionnaires que le point a pondu ces dernières décennies il ne chient pas la honte de se plaindre qu'on dise qu'ils ont de thématiques communes avec l'extrême droite :mdr2:

J'en retiens la liste de l'article d'acrimed, https://www.acrimed.org/Le-Point-et-l-editocratie-contre-Wikipedia effectivement beaucoup de signataires de la tribune on un intérêt direct et personnel à l'amnésie collective sur leur carrière :francais:

Le 13/03/2025 à 15h 35

Deuxième paragraphe de l'article.

Soit ça a été ajouté, soit j'ai lu trop vite, merci :chinois:

Le 10/03/2025 à 15h 25

Je peine un peu à saisir ce qu'est "l'attaque aux biens".
Du piratage ? de l'usurpation d'identité sur du paiement?

Le 26/02/2025 à 11h 39

Pour la R&D oui, mais pour les p'tites mains asiatiques de fabrication, soit la pomme réduit ses marges :non:, soit la pomme augmente les tarifs en proportion des coûts de la main d’œuvre :stress:
Dans le premier certains vont se rendre compte du foutage de tronche, dans le 2ème, certains (pas obligatoirement les mêmes) vont apprécier l'impact des décisions du grand gourou orange.

De ce que j'avais compris la main d'oeuvre c'est moins de 10 dollars sur un téléphone.
C'est plus une question de compétences industrielles de précision qui se trouvent en Asie et plus en Europe ou aux USA a priori.

Le 24/02/2025 à 18h 29

C'est forcément très compliqué à évaluer, et encore plus la part qui aurait eu lieu quoi qu'il arrive sans l'action politique...
Sur 5 ans apple dégage dans les 2000 milliards mondialement, le coeur de leur activité R&D est aux USA depuis toujours donc ils dépensaient déjà potentiellement ces 100 et quelques milliards annuels aux USA depuis 10 ans que leur partie services/cloud a explosé en volume dans leur CA.

Le 24/02/2025 à 18h 41

En l'absence de détails sur la forme de l'avarie, impossible de trop savoir comment, pourquoi etc.

Le 24/02/2025 à 18h 25

J'ai mentionné "censure", veuillez noter les guillemets, pour évoquer le fait qu'elle pourrait le devenir, comme toute technologie similaire, en fonction de celui qui la contrôle à l'avenir.
Et inutile d'être blessant dans vos commentaires.

Si on dit qu'il existe une définition à "censure" et que ce n'est pas bien de faire de la confusion avec les mots en politique c'est blessant?

Le 23/01/2025 à 09h 51

Les Xboxs et PlayStations gèrent très bien le clavier/souris depuis au moins la génération XB1/PS4, c'est un choix des développeurs de ne pas les supporter au sein de leurs jeux.

Donc j'ai pas trop d'espoir sur une utilisation pour rendre les FPS plus faciles.

C'est pas le même prix ces consoles, elles sont au prix d'un petit PC gamer ou quasiment, surtout si on additionne la différence de prix des jeux.
La switch c'est traditionnellement bien plus familial avec des jeux plus accessibles niveau prix.

Le 16/01/2025 à 14h 56

La prise en main "souris" des manettes autoriserait les jeux de gestion et civs like :eeek2: c'est le seul truc qui manque aux consoles avec les FPS et mobas.
Mouvement bien hostile vers les PCs mais qui rend la console très attractive si ça marche bien.

Le 16/01/2025 à 15h 07

La température moyenne monte... même sur la Lune, notre proche satellite! Le CO2 aussi sans doute?

L'atmosphère de la lune se réchauffe donc si je comprends bien :fume:
Est ce que ça concerne aussi l'atmosphère des comètes et de la station spatiale internationale? :santa_flock:

Allez, on va innover et citer du ouest france sur next impact
ouest-france.fr Ouest France

Le 13/01/2025 à 15h 02

Quels messages?
Comme si tout le monde jouait à assassin's creed et comprenait ta phrase :ane::pleure:

Le 13/01/2025 à 14h 53

De quelles idées parles tu ? La société Française est plus solidaire que d'autres sur certains points comme la santé, les retraites, la protection des faibles en général mais l'avènement de ça est rarement issu d'une vision altruiste dans l'histoire je pense.

C'est très différent du mélange entre relatif altruisme et excellence technique qu'il peut y avoir à l'origine du logiciel libre.
A noter aussi que beaucoup de contributeurs du libre l'ont été par colère contre Microsoft, cet épouvantail étant tombé, les logiques de partage qui permettaient de résister à l'hégémonie de certains perdent de leur pertinence pour beaucoup qui n'avaient contre Microsoft que le fait que ce n'était pas eux Bill Gates :D

Le 13/01/2025 à 13h 24

Un rappel utile que l'open source seul n'est pas suffisant pour assurer la liberté d'un écosystème informatique...

Le 13/01/2025 à 13h 16

Tant que l'ia ne peut pas extrapoler ces données sur les candidats à l'embauche, les clients d'assurance ou pour servir les groupes politiques eugénistes ça va mais comme un jour l'IA sera partout et pour pas cher, il s'agit d'une barrière éthique qu'ils font tomber un peu à la légère.

Le 09/01/2025 à 14h 28

Les gens qui avaient connu la 2de guerre mondiale et savaient qu'il faut que l'état en sache le moins possible sur les gens étaient encore vivants...

Le 09/01/2025 à 13h 49

Les exemples, il y en a a la pelle et on pourra toujours prendre ceux qui arrangent et laisser de côté ceux qui dérangent. C'est pour ça que la démarche scientifique est importante, notamment en sciences humaines et sociales. Je ne fais pas la morale, je dis que vous expliquez des opinions qui sont les vôtres. Chacun a ses propres opinions et je ne vous dis pas quoi penser (on est en démocratie).

Sauf que ce que je dis n'est pas mon opinion mais plutôt la -rapide- synthèse du travail des historiens sur ces sujets qui fait globalement consensus...
Ca ne m'arrange pas spécialement n'étant pas concerné personnellement par ces sujets et les démarches historiques sont globalement basées sur des preuves et constituent donc une science (molle).
Ce que je dis c'est que sans contre exemple (qui arrangerait quelqu'un pensant différemment :D ) aucun avis n'est recevable, et encore moins s'il est condescendant ou plein d'idéologie.

Le 09/01/2025 à 09h 54

En matière de condescendance, j'ai plutôt des leçons à recevoir que des reproches de la part de @fred42 . Désolé, c'est dans une médiathèque municipale que je passe parfois mon temps libre, c'est ouvert à tous et à toutes, dès la petite enfance jusqu'au grand âge, en libre accès.
Ce que fait @yvan , c'est faire la démonstration que son opinion est la bonne, aucun fait historique n'est développé dans ses commentaires précédents. Désolé.

C'est un commentaire de forum, juste parler du système de plantation ou de l'effondrement de l'empire aztéque en s'appuyant sur la rancoeur des cités vassales fr.wikipedia.org Wikipedia représente des livres entiers.
Je donne des illustrations de ce que j'avance. Je suis preneur de contre exemples ou de contradictions, pas de leçons de morale.
L'apanage de ceux qui ne réfléchissent pas par eux même généralement et ont juste envie d'entendre qu'ils sont dans le camp du bien.

Le 08/01/2025 à 10h 25

Les pays riches le sont par accaparement des ressources naturelles des pays pauvres. Les historiens appellent cela la colonisation. Il y a aussi l'esclavage des populations d'Afrique noire qui a connu son essor avec le commerce triangulaire.

Source: mes vieux cours de 4e au collège

L'esclavage comme la colonisation ont été possibles parce que les régimes politiques et la mentalité des pays qui en ont souffert l'ont permis et qu'ils s'est trouvé pléthore d'alliés sur place. Ce ne sont pas les quelques milliers de marins Portugais en limite de scorbut qui auraient pu mettre en coupe réglée l'Amérique ou l'Afrique juste parce qu'ils avaient des mousquets... on parle de continents (l'exploitation par le système de plantations prendra d'ailleurs des siècles à se structurer). Les pays riches étaient supérieurs politiquement bien avant de s'accaparer quoi que ce soit sur d'autres continents. Ensuite s'enclenche un processus vertueux ou la richesse permet le développement (humain, scientifique, technologique) qui permet de s'accaparer plus de richesses etc.

Et la décolonisation a été directement le fait de la formation intellectuelle et politique des colonisés dans les pays occidentaux qui a donné un nouveau cadre politique et intellectuel à ces populations. C'est le cas de la guerre du rift, la matrice qui a donné la preuve à tous les peuples colonisés qu'ils pouvaient mettre en échec les occidentaux en appliquant les concepts stratégiques enseignés dans les académies militaires espagnoles et en se comportant comme un peuple et pas une myriade de tribus.
C'est le cas des "communistes" sud est asiatiques qui se sont formés politiquement en France dans les bassins ouvriers en tant que main d’œuvre immigrée et ont totalement restructuré (y compris avec la plus grande brutalité, l'antiracisme ne faisant pas alors parti des concepts d'extrême gauche en France) l'organisation sociale de la zone indochinoise/chinoise qui n'a aujourd'hui plus rien à voir politiquement avec ce qu'elle était quand les occidentaux y ont pris pied.

La colonisation et l'esclavage sont donc également une validation d'une supériorité de l'organisation occidentale en état nations qui a ensuite été copiée/intégrée par la quasi totalité du monde, y compris pour résister tout à fait légitimement à l'exploitation occidentale.

Après on est d'accord que la capacité d'un système à écraser les autres systèmes concurrents n'en fait pas un bon système (moralement) pour autant. Reste qu'on peut parler de supériorité pratique sans trop se tromper avec le recul de plusieurs siècles qu'on a sur ces questions.

Le 08/01/2025 à 10h 08

La sociologie politique utilise forcément une idéologie, du moment que le raisonnement scientifique gouverne la formulation de la thèse proposée, ça se tient. Quand l'idéologie vient corrompre ou biaiser le raisonnement, ça pose un problème.
Jusqu'au milieu du XXe Siècle, le racisme se voulait être une justification scientifique de la colonisation et de l'esclavage. On sait aujourd'hui que le racisme n'a rien de scientifique et qu'il s'agit d'une idéologie. Dès qu'un discours, qui se veut démonstratif ou raisonné, comporte des mots comme « inférieur » « supérieur » ou « faible » « fort » pour qualifier des groupes humains (dans l'idée de les hiérarchiser), il s'agit de la même idéologie nationaliste, suprémaciste ou raciste qui veut légitimer la domination des uns par les autres ou légitimer la loi du plus fort qui serait l'unique manière d'imposer l'ordre et d'instituer l'excellence (une utopie comme toutes les idéologies en proposent).

Non, l'infériorité est un concept mathématique. Si on définit un système politique comme inférieur on ne présume en rien de la valeur des gens dedans, un système, en sociologie en tous cas, n'étant pas la somme des individus qui le constituent.

Dans le cadre de conflits/comparaisons entre états nations modernes aux systèmes différents on peut aisément déterminer quels systèmes sont supérieurs aux autres avec les indicateurs socio économiques produits par les instances internationales ou les associations s'intéressant à des sujets précis (liberté de la presse, des minorités sexuelles, pouvoir d'achat, niveau d'éducation, espérance de vie en bonne santé etc.) Et ça ne présume pas de la qualité individuelle des gens qui y vivent (ou très à la marge, l'homophobie hors lois l'instituant étant la résultante de morales criminelles individuelles par ex.).

Bref, un suédois n'a rien de supérieur à un Nigerian en tant qu'humain mais on peut objectivement définir le système politique, moral et social de la suède comme considérablement supérieur à celui du Nigéria en reprenant tous les indicateurs sus cités. Sachant que bien entendu, et à la différence de ce que sous entend le racisme, rien n'est figé dans le temps. Et on a d'ailleurs vu ces dernières décennies des rattrapages de développement spectaculaires. Et le Nigeria, que je prends comme exemple, a la capacité d'un tel rattrapage également.

Le 28/11/2024 à 17h 40

Je trouve qu'il ne questionne pas assez la naissance des concepts de droits humains, de bonne gouvernance, de démocratie. Comme s'ils allaient de soi, comme si c'était un camp du bien inquestionnable ou une évidence sociétale. Je pense que ça n'est pas le cas.

Pour moi si ça s'est imposé dans la plupart des pays les plus riches c'est que ça permet de maximiser le potentiel des humains d'une société, tous les cerveaux produisent, l'assentiment est plus grand à fonctionner collectivement, moins de conflits, meilleure santé générale via un relatif partage... Et en fait ce sont les pays qui n'ont pas développé ces concepts qui se sont sabotés via leurs préjugés ou leur morale inférieure et sont restés pauvres.

Le pb de vouloir inclure ça dans l'IA c'est que l'IA n'a aucun besoin que les cerveaux humains produisent le plus possible, aucune plus value à ce que les humains consentent ou fonctionnent collectivement, à la la limite l'IA sait/saura rapidement mieux forger du consentement humain en trompant nos sens à l'échelle individuelle personnalisée que n'importe quelles valeurs morales/légales humaines dans une société libre et consciente d'elle même. De la même manière que, au moins temporairement, le fanatisme patriotique peut remplacer les droits humains de manière efficace pour faire prospérer une société.

Si je comprend bien ce qu'il en dit, le vide de fiction politique autour des droits humains dans l'IA et qui met le camp des "anti neutres" (des militant-e-s concrètement j'ai l'impression) est juste logique. L'IA est/sera utilisée pour optimiser la société malgré les humains, ou en dépit d'eux. Donc les droits fondamentaux, les sentiments de justice, d'équité etc. ne peuvent en être car ils sont une méthode du passé pour optimiser une société.

La seule chose qui pourrait contrer l'IA déshumanisée et manipulatrice qu'on pressent venir serait de réussir à coder des affects pro humains dedans, pas de vouloir la réguler légalement. Et compter sur ces affects éventuellement pour qu'une fois le point de singularité atteint, on ne soit pas traités comme la viande irrationnelle qu'on est par une intelligence qui nous dépasse en tous points.
Il faut qu'on inclue de l'amour parental dans les moteurs d'IA !
Qui veut le prix nobel de la paix peut commencer à plancher sur le code en C de l'ocytocine.:prof:
C'est peut être la seule régulation légale qu'on peut envisager raisonnablement. :D

:merci: pour l'article sinon :pciwin:

Le 16/10/2024 à 10h 26

Quel dommage le prix des box orange, pas tant à cause des débits qu'à cause de la qualité du wifi des livebox.
Leur réseau est top même aux heures de pointe, mais leurs terminaux, yuk !

Le 16/10/2024 à 10h 13

Les bbs permettaient des connexions intermittentes via modem et des échanges de fichiers (avec des ratios upload/download) là ou usenet est/était centralisé sur des serveurs qui tournent h24 et orientés presse/contenus thématiques/abonnement classés en arborescence plus qu'échange de fichiers.

La généralisation du haut débit avec connexion permanente à la fin des années 90 et l'apparition d'hébergeurs internet a effacé ces différences, les BBS devenant connectés h24 eux aussi.

Le 15/10/2024 à 15h 22

Atos c'est la surveillance automatisée, il continue dans une certaine logique où l'humain est une viande, ça n'a rien de judiciarisable dans le système actuel.

Le 15/10/2024 à 15h 17

Une brique de plus pour contrôler les déplacements de tout un chacun dans l'espace public à terme.
A force d'abattre les frontières et tous les contrôles qui s'y déroulaient on a surtout l'impression que l'ensemble de l'espace public va se transformer en poste frontière.

Le 08/10/2024 à 18h 32

ça n'est pas incompatible

Le 07/10/2024 à 17h 45

Pourra t on plier ce câble ? :mrgreen:

Le 07/10/2024 à 17h 42

Ordinateur portable, téléphone, rasoir électrique, a peu près tout ce qui contient une batterie

Un rasoir électrique qui maintient une connexion réseau pour pilotage à distance de l'explosion il va rapidement ne plus avoir de batterie...

Le 07/10/2024 à 15h 10

Ca veut dire que c'est sans doutes possible dans un mobile aussi