votre avatar Abonné

Okki

est avec nous depuis le 11 novembre 2009 ❤️

Bio

Linuxien depuis 1996, actuellement sous Fedora avec l'environnement de bureau GNOME.

I ❤️ systemd, Flatpak, PipeWire, Wayland… et toutes les nouveautés qui font hérisser le poil des grincheux (sauf si ça vient de Canonical 😝)

1318 commentaires

Aujourd'hui à 16h 45

En cherchant Amazon Basics, pour voir ce qu'ils proposaient sous leur propre marque, j'ai ensuite cherché piles, tapis de cuisson, ciseaux de cuisine, couette réversible… et à chaque fois, soit le produit Amazon apparaissait bien en premier résultat, soit en second, juste derrière le Choix d'Amazon, qui peut concerner des produits fabriqués par d'autres, mais bien vendus et expédiés par Amazon…

Le 19/11/2024 à 17h 20

ok, donc l'Italie en a deux dans le top 10, tandis que la première machine française n'est qu'à la 22ème place. Si c'est pas honteux ☹️

Le 18/11/2024 à 13h 22

C'était pour rire (d'où le smiley).
Si j'ai trouvé comment installer ce spin c'est que j'ai vu les autres,
C'était plutôt parce que je trouve Gnome infâme à l'utilisation et que je trouve dommage que ce soit la DE poussé "par défaut".

Ça va changer, et ça c'est une bonne chose.

On ne passe pas sa vie dans l'install c'est sûr. Mais c'est tellement illogique que même en étant au courant, je me fais encore avoir par ce bouton des Enfers :kill:

Et pourtant j'en ai poncé des versions de Fedora (et Red Hat avant, depuis la 5.1).

S'ils pouvaient intégrer Plasma aux petits oignons comme le fait OpenSuse ce serait vraiment bien.

C'est vrai que d'installer Dash-to-Dock en seulement deux clics, c'est vraiment trop compliqué…

Le 01/11/2024 à 07h 02

C'est le bokeh.

Le 30/10/2024 à 17h 11

Pour compléter ta réponse, c'est aussi la gestion des drivers sous Linux qui causent cette situation.

Sous Linux, un driver est compilé pour une version spécifique. Une mise à jour de noyau nécessite donc de recompiler les modules pour cette version spécifique.

Pour les modules présent directement dans les sources du noyau, c'est "facile", car les mainteneurs font un sacrement bon boulot. Pour les modules pour les smartphones, il n'y en a pas beaucoup d'inclus directement dans le noyau. C'est donc au constructeur de faire le nécessaire. Comme c'est une charge supplémentaire, et que cela va à l'encontre des intérêts des constructeurs (durée de vie plus longue = moins de smartphone vendu sur le long terme), c'est rarement fait.

Il aurait donc mieux valu obliger les constructeurs de SOC à développer des pilotes sous licence libre et les maintenir dans la branche principale de Linux. Ce qui faciliterait également grandement la possibilité d'installer de véritables distributions Linux sur les smartphones en lieu et place d'Android 🙂

Le 30/10/2024 à 14h 53

Effectivement, on est pas à l'abri d'un détournement pour son propre bénéfice.

Cela dit, ce cadre permet de poser une définition qui a moyen d'avoir un certain impact. Je rêve car c'est évidemment bien plus complexe, mais si cela permet demain de pouvoir soi-même entraîner un équivalent de Llama avec le même jeu de données, ça pourrait rendre le produit moins boite noire. Et permettre des alternatives plus libres que la version binaire fournie.

Un peu comme VS Codium vs VS Code.

Tu n'auras jamais le même jeu de données. Que ce soit Meta, OpenAI ou d'autres, ils passent de plus en plus d'accords avec des médias (Le Monde, The New York Times…), des maisons littéraires, des bibliothèques… pour inclure un grand nombre de données protégées par le droit d'auteur.

De ton côté, même si tu t'abonnes au Monde, tu n'auras pas l'autorisation d'automatiser le téléchargement de leurs 80 années d'archives, t'interdisant ainsi de pouvoir créer un modèle équivalent à celui de Meta.

Le 30/10/2024 à 14h 15

La même, sur le site officiel et en français…

Le 13/09/2024 à 01h 15

« Si demain je devais trouver gratuitement et librement des ouvrages sur Internet Archive que j'ai choisi de vendre, sans qu'on m'ait demandé mon avis, je sentirais aussi mes droits bafoués. Et ça, c'est un problème. »

Sauf que t'as mal compris ce qu'ils proposaient.

T'es écrivain, j'achète ton bouquin, je le prête ensuite à mon frangin ou n'importe quel pote, personne ne trouve à y redire. Et tant qu'on ne me l'a pas rendu, je ne peux pas le prêter à nouveau.

Et c'est exactement ce qu'ils proposaient. Ils ont acheté (ou reçu en donation) des bouquins (qu'ils possédaient donc physiquement), les ont numérisés et ne prêtaient qu'en fonction du nombre d'exemplaires physiques qu'ils possédaient. Un seul exemplaire, ils ne prêtaient qu'à une seule personne, trois exemplaires, ils pouvaient prêter à trois personnes simultanément. Et bien évidemment, tant que le bouquin n'était pas rendu, il ne pouvait pas être prêté à nouveau.

Maintenant que le service est fermé, on ne peut pas aller vérifier, mais j'imagine bien qu'ils proposaient surtout de vieux bouquins difficiles, voire impossibles à trouver légalement. Sans oublier que selon les pays, on est très loin de pouvoir accéder physiquement au même contenu.

Le 11/09/2024 à 07h 12

* Les téléphones des homo sapiens qui fonctionnent sans satellites (hormis la puce GPS, toujours) : c'est essentiellement des antennes et des câbles.
* Pareil pour la télé, que des câbles, la télé par satellite c'est une infime fraction du total, et dont on peut se passer pour faire fonctionner un réseau télévisuel.
* Pareil pour les réseaux bancaires, j'ai du mal à voir en quoi des satellites serait utilisés en lieu et place des câbles, à part pour des îles isolées à la rigueur ...
* Niveau place boursières, je suis moins sûr. J'aurais dit que les traders ont besoin d'infos le + rapidement possible mais dans ce cas le réseau câblé est encore plus efficace, à moins d'être vraiment très loin peut-être.
* Niveau carto, toujours pareil : on a pas attendu les satellites pour en faire. Alors c'est sûr qu'aujourd'hui les images satellites sont très utilisées, mais on peut toujours faire sans, et on a aujourd'hui des avions voire des drones envoyés pour récupérer des infos plus précises que celles des satellites (mais à moindre échelle forcément). L'IGN développe par exemple plein de bases de données qui ne requiert pas de satellites. (P.S : c'est mon métier)
* Niveau militaire : oui, j'imagine qu'il y en a plein effectivement, et là c'est pertinent.

1/6, c'est très léger. Surtout qu'à la place, il aurait pu parler de secteurs qui ont vraiment besoin des satellites, genre la prévision météo ou l'étude du climat. Mais j'imagine qu'il ne s'adresse pas à n'importe qui, et qu'il essaie faire peur pour convaincre son auditoire.

Dans cette vidéo, JO 2024 : Les COULISSES Techniques De TOUTES Les Images Diffusées, on apprend que le satellite était énormément utilisé pour l'envoie des images depuis les différents lieux de captation vers le centre qui traitait ensuite tout ça.

J'imagine que pour plein d'événements en direct, sportifs ou reporters du bout du monde, le satellite sera toujours très utilisé. Ensuite oui, pour la distribution finale aux abonnés, ça passe bien évidemment par des câbles.

Mais peu importe le domaine, télévision, cartographie ou autre, il faut se poser la question de savoir si, à un moment donné, dans la chaîne, il n'y a pas du satellite qui sera toujours obligatoire. Rien que le GPS, c'est désormais crucial dans un nombre incalculable de domaines…

Le 15/07/2024 à 07h 35

Effectivement, il est urgent d'attendre ...

Aucun problème avec GTK4. À mon avis, c'est plutôt Xfce qui est techniquement complètement à la ramasse et qui n'a toujours pas dû implémenter toutes les dernières normes Freedesktop.

Déjà plus de deux ans que GNOME prend en charge la préférence pour le style sombre.

Le 27/05/2024 à 17h 28

La grosse différence, c'est qu'autrefois, des métiers disparaissaient, mais dans le même temps, plein de nouveaux métiers voyaient le jour.

Mais aujourd'hui, avec l'IA, bien qu'on voie encore apparaître de nouveaux métiers de temps à autre, à mon avis, on se dirige tout de même vers une véritable hécatombe sur le marché de l'emploi et que les destructions seront infiniment supérieures à de potentiels nouveaux emplois (qui seront eux-mêmes en sursis, le temps que la robotique et l'IA s'améliorent encore).

La bonne nouvelle, c'est que ça ne durera qu'un temps, tant qu'on aura du pétrole et de l'énergie bon marché. Viendra ensuite la fin du monde tel qu'on le connaît et le besoin de retourner travailler dans les champs 😱

Le 25/05/2024 à 17h 33

Je me permets de taquiner juste ici sur l'orthographe:

"Au temps pour moi"

=>

"Autant pour moi"

:smack:

Projet Voltaire, La langue française, Wikipédia

Le 24/05/2024 à 18h 20

Je ne suis pas sûr que les captures d'écran soient stockées. J'ai l'impression qu'elles sont juste analysées par de l'IA et que seul le résultat est stocké ce qui prend bien moins de place.

Je viens de faire une copie d'écran elle fait 478 Ko.

Parton d'un SSD de 500 Go, Microsoft s'en réserve 50 Go pour cette fonction, ce qui ferait 104600 copies d'écran pour les 3 mois de stockage. On est bien 5 fois en dessous de tes calculs même si on reste dans le même ordre de grandeur.

En plus, et je pense que cet argument est plus fort : pour retrouver vite une information dans 50 Go, il faut qu'elle soit déjà analysée et qu'elle soit un minimum organisée, ce qui plaide pour ne stocker que le résultat de l'analyse des copies d'écran par l'IA.

Remarque : Comme on est quand même dans le même ordre de grandeur que ton calcul (5 fois moins seulement), ta remarque sur le stockage qui peut nuire aux SSD. Je n'ai pas en tête les spec actuelles des SSD pour voir si tu as raison ou pas pour l'usure.

Au vu de l'illustration de l'article et de ce qu'on peut lire, les captures d'écran sont bien enregistrées pour pouvoir être resservies à l'utilisateur (« Son avantage tient dans les captures. Comme le montrent les exemples fournis par Microsoft, elles ont deux gros avantages : elles donnent du contexte aux résultats de la recherche… »).

Après, pour le poids des fichiers, ça peut varier du tout au tout. J'ai fait une capture d'écran d'une partie de cet article (587 Ko), de GIMP avec une image ouverte (1.4 Mo) puis de Google Maps (4.2 Mo). Après, à voir s'il est un minimum intelligent et qu'il arrive à comprendre quand l'utilisateur s'éternise sur une même activité, qui ne nécessite donc pas de faire d'innombrables captures.

Le 24/05/2024 à 16h 33

De faire des captures d'écran toutes les cinq secondes, sur la durée, ça ne contribue pas à l'usure prématurée des SSD ? Ça représente tout de même 720 captures par heure, soit 5760 par jour pour ceux qui passent 8h devant un écran, et donc 2,1 millions par an (le double pour les nolife). Et ça, c'est juste pour les images. J'imagine qu'il faut y ajouter tout plein de métadonnées et le résultat de ce qu'il aura compris après analyse 🤔

Le 23/05/2024 à 13h 49

Pour mon info personnelle, c'est quoi l'état de l'art en "Speech-to-Text" auto-hébergé ?

Je dirais Whisper, d'OpenAI, distribué sous licence MIT.

Le 22/05/2024 à 15h 31

Mais il n'est malheureusement pas disponible sur Flathub, ce qui sera éliminatoire pour pas mal de monde. Si ça n'apparaît pas dans la logithèque de la distribution (qui sont de plus en plus nombreuses à préconfigurer Flathub), les gens ne vont pas s'emmerder et opter pour la première alternative disponible, HandBrake.

Le 24/04/2024 à 20h 13

Comme dit par d'autres, Fedora vise effectivement les versions les plus récentes et donc un public plus orienté technique intéressé par ce genre de chose. Dans le cycle de développement majeur de RHEL, Fedora est son upstream et chaque version majeure de la distrib commerciale est basée sur une version de son upstream (de mémoire, RHEL 8 c'est Fedora 28). La distrib est plus le laboratoire technique de Red Hat qu'autre chose.

Cela ne l'empêche pas d'être stable. Je l'ai utilisée pendant 5 ans en Desktop, y compris à titre pro, sans m'en plaindre après avoir fait toute ma vie de Linuxien sur Ubuntu depuis sa première release. La raison de mon changement était pragmatique : au boulot je ne travaillais qu'avec de la famille RHEL, c'était plus simple d'avoir un poste de travail sur la même famille. Depuis une paire d'années je suis sur Manjaro qui étant basée Arch a aussi le côté versions de composants les plus récentes possibles (Manjaro étant la version user-friendly). La différence qui m'a séduite comparé à Fedora, c'est justement la rolling release qui évite d'avoir à faire l'upgrade majeure tous les 6 mois / 1 an. Cycle qui avait fini par me lasser. Certes, ici ça se traduit par le package manager qui propose 350 mises à jour une fois dans le mois, mais contrairement à l'upgrade majeure, ça n'immobilise pas la machine.

A noter cependant qu'une upgrade de version majeure de Fedora, ça se fait par dnf de la même manière que n'importe quelle mise à jour régulière. Celles-ci se passent généralement bien. En cinq ans, je n'ai eu qu'une machine sur 5 qui a eu un incident d'upgrade.

Cela dit je ne recommanderai pas cette distrib pour une personne lambda. Elle demande un peu trop d'assiduité en raison de son cycle de vie court.

Pour un utilisateur lambda t'as Fedora Silverblue (GNOME) ou Fedora Kinoite (KDE Plasma) avec des Flatpak. C'est incassable et système comme applications se mettent à jour de façon transparente sans intervention de l'utilisateur.

Si je ne dis pas de bêtises, macOS (système Michu compatible s'il en est) fonctionne sur le même principe.

Le 24/04/2024 à 16h 07

Fedora et la Ubuntu LTS n'ont pas vraiment la même cilble, Fedora est une distribution très avancée techniquement, saveur vanille (sans modification maison) plutôt à destination des informaticiens qui veulent une distribution moderne et qui propose de nombreux outils de dev, et qui ne sont pas perturbés à faire une grosse mise à jour (ou reinstall) tous les 6 mois ou 1 an (on peut enjamber une version). Ubuntu LTS vise plus des personnes, soit grand public, soit aussi informaticien qui veulent être plus sur une base plus certaine, mise à jour tous les deux ans (limite 5a en grand public), voir quatre en enjambant, avec les avantages Ubuntu (notamment le support multimédia plus complet et facile). Ubuntu propose aussi des éditions tous les six mois pour les utilisateurs qui veulent une distribution avec les dernières nouveautés un peu comme Fedora mais Fedora va typiquement plus loin dans les nouveautés (ce qui peut se payer en stabilité). Sinon la cousine de Fedora qui peut s'apparenter au système LTS d'Ubuntu est d’utiliser Rocky Linux Workstation, là c'est une référence de stabilité, 10a de support (maj) gratuit mais plutôt pour informaticiens car aussi niveau multimédia c'est pas assez limité de base.

L'absence de certains codecs par défaut, c'est dû au fait que Fedora / Red Hat / Rocky… respectent la législation américaine, et donc les brevets logiciels. Mais le problème ne concerne que les applications issues des dépôts officiels. Si tu récupères Firefox, OBS ou ce que tu veux en Flatpak, tous les codecs seront fournis et ça ne sera pas moins bien que n'importe quelle autre distribution.

Le 17/04/2024 à 13h 24

Mozilla propose désormais un package DEB officiel pour Firefox. Puis si Ubuntu te gonfle à ce point, autant changer de distribution. Avec une Debian, tu ne devrais pas être dépaysé.

Le 12/04/2024 à 22h 28

Oui mais le revers de la médaille est que lorsque qu'une faille est découverte dans une librairie, il faut espérer que tous les devs de toutes les applications qui l'utilisent mettent à jour. Sinon tu te retrouves avec des vulnérabilités pour des années. Donc tous les devs doivent rester sur leur projet, faire leur veille sur toutes les libs utilisées et releaser rapidement en cas de souci. Je ne sais pas pourquoi mais je n'y crois pas une seconde.

Tu confonds le format Snap merdique qui semble intégrer toutes les bibliothèques et autres outils dont l'application a besoin (et effectivement, c'est très moche) et le format Flatpak dont les applications, à moins d'avoir des besoins hyper spécifiques, ne sont pas censées fournir de bibliothèques et se reposent pour cela sur les runtimes Freedesktop, GNOME, KDE… qui sont gérés par la communauté, comme peuvent l'être les distributions.

Les manifestes de construction des Flatpak sont publics (t'as un lien directement sur la fiche Flathub). Tu peux facilement voir ce qu'il inclut, sur quelle version du runtime il se base, s'il applique ou non des patchs… Et si tu vois le moindre problème, tu peux faire un rapport de bug directement dessus. C'est un développement tout de même très ouvert.

Le 07/04/2024 à 00h 01

Bénéficier des dernières versions dès leur mise à disposition n'est pas forcément une bonne chose, cf. xz-utils

Avoir le paquet officiel du « développeur » n'est pas non plus une bonne chose, cf. xz-utils

Installer plusieurs versions en parallèle c'est vraiment intéressant pour des utilisateurs ? Je ne connais que des tech qui ont besoin de faire ça, et en plus c'est majoritairement dans le cadre du boulot.

De nouveaux dossiers pour les installations, je n'ai pas compris le principe.

On peut mettre à jour sans risque une application en cours d'utilisation : en quoi c'est différent ? Je fais pareil ici avec mon Firefox, tant que je ne le redémarre pas tout va bien.

Désinstallation propre si on le souhaite : apt purge ça supprime tout, et si tu avais des dépendances qui ne sont plus listés par aucun autre paquet il te notifie lesquels pour que tu puisses les désinstaller, donc aucun avantage ici.

Je passe aussi sur le fait de gérer finement les permissions des Flatpaks, qui s'en soucie parmi des simples utilisateurs ? Ce serait déjà bien que leur mdp root ne soit pas root et que leur sudo ne soit pas 100% NOPASSWD.

Donc pas mal d'arguments, je trouve, sont à jeter, le peu qu'il reste atténue pour moi grandement l'utilité de Flatpak ou autres techno du genre que les utilisateurs vont devoir apprendre à gérer à côté de ce qui est déjà en place. Même si je suis plutôt d'accord avec le reste des arguments.

Avoir le paquet officiel du « développeur » n'est pas non plus une bonne chose, cf. xz-utils
On a eu de la chance de le détecter à temps, avant que ça ne finisse dans les distributions stables. Les distributions n'ayant rien remarqué, l'argument tombe un peu à l'eau. Mais pour un hypothétique problème, le fait de pouvoir accéder aux dernières versions peut être utile au quotidien à énormément de monde.

J'ajouterai que XZ, c'est le genre de projet qui fait parti du Freedesktop SDK (un runtime Flatpak), que ce dernier est géré par des contributeurs issus de diverses distributions ou entreprises et qu'il ne sort qu'une nouvelle version majeure qu'une fois par an (la version actuelle date d'août 2023, avec bien évidemment des mises à jour mineures régulières pour corriger les éventuelles failles de sécurité). Les runtimes sont assez conservateurs et ne font pas la course à la dernière version.
De nouveaux dossiers pour les installations, je n'ai pas compris le principe.
Avec les DEB / RPM, ton paquet installe ses fichiers dans /bin, /usr/bin, /usr/lib… Avec les Flatpak, ça va dans /var/lib/flatpak (paquets installés au niveau du système) ou $HOME/.local/share/flatpak/ (installation en tant qu'utilisateur). Mais tu peux définir n'importe quel autre dossier. Libre à toi d'installer tes jeux sur un autre disque, par exemple. Ça doit étonner les windowsiens habitués à installer ce qu'ils veulent n'importe où, mais avant les Flatpak, sous Linux, tu n'avais pas le choix de la destination.
On peut mettre à jour sans risque une application en cours d'utilisation : en quoi c'est différent ? Je fais pareil ici avec mon Firefox, tant que je ne le redémarre pas tout va bien.
Quand t'as de la chance, tout va bien. Mais ce n'est clairement pas conseillé et c'est bien pour ça qu'il est préférable de faire les mises à jour système et d'applications non Flatpak quand ces dernières ne sont pas en cours d'utilisation. Fedora fait les mises à jour au moment de rebooter ou d'éteindre le système et explique pourquoi : Restarting and Offline Updates.

Après, est-ce qu'on cherche à proposer la meilleure expérience qui soit, avec le système le plus stable et robuste possible ou est-ce qu'on laisse les utilisateurs au petit bonheur la chance, sous prétexte que la plupart du temps, c'est bon, il n'y a aucun souci 🤔

Quand je vois la différence de stabilité entre ma Fedora à toute épreuve et le nombre de merdes que j'avais pu avoir sous Arch, la question elle est vite répondue 😁
Désinstallation propre si on le souhaite : apt purge ça supprime tout, et si tu avais des dépendances qui ne sont plus listés par aucun autre paquet il te notifie lesquels pour que tu puisses les désinstaller, donc aucun avantage ici.
Non. J'ai été plusieurs années sous Debian et ça ne supprime que ce qui est prévu dans le paquet. Pour une bibliothèque, c'est très bien, mais pour une application utilisateur qui va potentiellement générer des fichiers après coup, ça me laissait toujours tout plein de merdes dans $HOME/.cache ou $HOME/.local par exemple.
Je passe aussi sur le fait de gérer finement les permissions des Flatpaks, qui s'en soucie parmi des simples utilisateurs ?
Quand le format Flatpak a été créé, à l'époque, les applications n'étaient pas pensées pour l'isolation et il n'existait pas encore beaucoup de Portails (ce qui permet de communiquer en dehors de la sandbox). À ce moment là, les applications avaient donc accès à quasiment tout par défaut. Mais avec le temps, il y a eu de plus en plus de portails et les applications se sont adaptées.

De nos jours, sur Flathub, on trouve de plus en plus d'applications qui font bien les choses et qui ne demandent par défaut que les autorisations dont elles ont réellement besoin. Donc même le Michu qui n'y connait rien pourra installer des applications qui n'auront pas accès au système de fichiers et donc à ses fichiers personnels si l'application n'en a pas besoin. Elle peut même se limiter à un dossier en particulier. Par exemple, une application musicale peut demander à avoir seulement accès au dossier Musique (libre à l'utilisateur d'accorder l'accès à d'autres dossiers si ça lui chante). Même chose pour l'accès aux périphériques. Si t'installes un bête éditeur de texte, pourquoi aurait-il besoin de l'accès à la webcam ou à la géolocalisation ?

Quant aux utilisateurs confirmés, ils auront la possibilité de comprendre ce qui est demandé avant même l'installation, ce qui pourra guider leur choix de l'installer ou non. Tout comme ils auront la possibilité de changer les permissions à tout moment.

Linux devenant de plus en plus populaire, on trouve de plus en plus d'applications non libres. Qui sait ce qu'elles font dans ton dos ? Si je n'ai pas le choix de devoir en installer une, je préfère choisir moi-même ce à quoi elle peut accéder.

Le 05/04/2024 à 22h 18

Celui de la distribution, genre apt pour Debian, le reste est sub-optimal et ramène à Microsoft et une gestion des dépendances mal branlée (autant de quasi doublons que d'applicatifs, avec des conséquences désastreuses niveau mémoire virtuelle/caches... et performances globales).

De mon côté, je trouve au contraire que les DEB / RPM ont fait leur temps et qu'à notre époque, ils sont complètement dépassés. Même chose pour les distributions traditionnelles par rapport aux distributions immuables, ceci-dit. On devrait partir sur un système de base hyper restreint (kernel, systemd…) puis ensuite mettre tout l'applicatif utilisateur dans une couche supérieure bien distincte, sous forme de Flatpaks, qui possèdent de nombreux avantages :

* Bien meilleure sécurité (l'utilisateur peut gérer finement les autorisations qu'il accorde à l'application)
* Le développeur peut toucher rapidement un très grand nombre d'utilisateurs (si l'application est trop récente, elle n'est pas disponible dans les différentes distributions et si elle ne devient pas suffisamment populaire, rien ne garantit que les distributions la packageront…)
* Paquet officiel par le développeur, qui peut proposer son application telle qu'il l'entend (pour respecter les brevets logiciels ou une certaine philosophie, certaines distributions peuvent désactiver certaines fonctionnalités…)
* On bénéficie des dernières versions dès leur disponibilité, sans avoir besoin d'attendre six mois, voir deux ans sur certaines distributions
* Possibilité d'installer des Flatpak en tant que simple utilisateur
* Possibilité de configurer de nouveaux dossiers pour les installations
* Possibilité d'installer plusieurs versions en parallèle (utile par exemple pour pouvoir tester une version beta)
* Les Flatpak fonctionnent à l'identique sur toutes les distributions (si ça fonctionne chez le développeur, ça fonctionnera chez l'utilisateur). Les bugs sont par la même plus faciles à reproduire et donc à corriger
* On peut mettre à jour sans risque une application en cours d'utilisation. Tant que l'application n'a pas été relancée, l'utilisateur reste sur l'ancienne version, évitant ainsi de possibles comportements erratiques et autres instabilités
* Les Flatpak utilisant les Portails de l'environnement de bureau de l'utilisateur, les applications disposent d'une meilleure intégration (par exemple, une application KDE utilisée dans un environnement GNOME utilisera le sélecteur de fichiers de GNOME pour ouvrir / sauvegarder plutôt que celui de KDE…)
* Désinstallation propre si on le souhaite (ne laisse pas traîner des fichiers de configuration ou de cache)

Et j'en ai sans doute oublié un certain nombre…

Le 05/04/2024 à 21h 07

C'est bien Munich qui avaient fait machine arrière ? Je crois que le seul passage réussi connu, c'est la gendarmerie . Mais bon, en tant que militaire, le bidasse de base a le droit de fermer sa gueule, ça peut aider.

Munich avait fait machine arrière après le changement d'élus et le déplacement du siège social de Microsoft Allemagne à Munich. Là aussi, ça peut aider…

Le 05/04/2024 à 16h 10

Je devais confondre avec appimage...

Tant de standards dans Linux que je confonds tout... :mdr:

PS: du coup quel est le standard consensuel qu'il faut utiliser ? Cela a été décidé par qui ? est-ce qu'on mixer du snap, flatpak et openimage sur une distro ?

Bien qu'on puisse installer Snap sur quelques distributions, ce n'est pas présent par défaut en dehors d'Ubuntu. À l'inverse, en dehors d'Ubuntu, Flatpak (qui est un projet communautaire) a été adopté par à peu près toutes les distributions et est d'ores et déjà présent par défaut sur Fedora, Linux Mint, Manjaro, CentOS, AlmaLinux, OpenMandriva, elementary OS, Zorin OS, KDE neon…

Le 05/04/2024 à 15h 29

Je croyais que Flatpak c'était à bannir?

Bah non, c'est l'avenir 🙂

T'as du confondre avec les Snap, l'horrible machin développé par Canonical 😁

Le 05/04/2024 à 15h 00

J'ai toujours adoré la guéguerre entre Linux et Windows.
Par contre, de ma petite expérience, je ne crois pas que les logs d'erreurs de Linux soient plus lisibles que ceux de Windows pour le commun des mortels.
Du coup j'ai du réinstall aussi quelque fois ma distro linux suite à une mise à jour qui s'était mal passé.

Tu devrais jeter un oeil aux distributions immuables telles que Fedora Silverblue ou Fedora Kinoite, histoire de ne plus jamais avoir besoin de réinstaller en cas de mise à jour foireuse 🙂

Le 05/04/2024 à 12h 55

Fêter les 50 ans, je ne dis pas. Mais les 49 ans, aucun intérêt. J'aurai préféré une news (surtout un vendredi) sur le land allemand de Schleswig-Holstein qui migre 30 000 PC sous Linux et LibreOffice 😁

Le 12/04/2024 à 01h 17

Il existe des distributions Linux orientées gaming, telles que Bazzite. Pour les jeux non Steam, il est préférable de passer par Lutris ou Heroic Games Launcher qui vont gérer Wine et toute la partie chiante à la place de l'utilisateur, histoire qu'il n'ait plus qu'à cliquer pour lancer son jeu.

Le 12/04/2024 à 01h 08

J'aurais quand même tendance à dire que l'utilisateur Linux moyen est plus susceptible d'avoir un adblock que l'utilisateur Windows moyen.

Et que le linuxien moyen est également plus enclin à modifier son user-agent pour faire croire qu'il a Windows et ainsi pouvoir utiliser nombre de services en ligne qui bloquent Linux sans la moindre raison valable.

Le 12/04/2024 à 01h 05

Ce sont des chiffres au niveau mondial. Rien qu'en Inde, Linux semble avoir atteint les 15% de PdM. J'imagine que là-bas, c'est sans doute la gratuité qui a primé…

Et au vu de la récente interdiction de Windows, Intel et AMD sur les PC gouvernementaux et entreprises d'État chinoises, j'imagine qu'en Chine également, les PdM de Linux vont augmenter dans les années à venir.

Le 03/04/2024 à 12h 18

L'Histoire n'est qu'un éternel recommencement…

Cybersécurité et open source : l’électrochoc Heartbleed « n’a pas changé grand chose »

Le 29/03/2024 à 21h 43

openSUSE a développé son propre hwinfo, mais en ligne de commande (à utiliser avec l'option --short sinon c'est imbitable).

Sinon, en graphique, t'as hardinfo2. Il y a également CPU-X, mais qui est plus centré sur certains composants.

Le 29/03/2024 à 07h 39

De fait, rendre possibilite d'injecter un logiciel hors de la volonté du propriétaire et à son insu, que cela soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons, est un cheval de Troie.

Vu les lois Américaines, ruen n'empêche Apple d'être missionné de placer des mises à jours particulières pour des parlementaires, des journalistes, des activistes...

De ce que j'ai compris de l'article, il n'y a pas encore de propriétaire. Les iPhones mis à jour appartiennent toujours à Apple au moment de la mise à jour.

Quand t'achètes un nouveau PC, un smartphone, une voiture ou ce que tu veux incluant un système d'exploitation et des logiciels, en tant que client, tu t'attends à ce que le produit que tu viens d'acheter dispose des dernières versions.

Et ce, aussi bien pour les mises à jour majeures que de sécurité.

Pour moi, ça serait plutôt d'acheter un produit qui contiendrait de grosses failles de sécurité au moment du déballage (et dont les correctifs existent pourtant) qui la foutrait mal…

Pour éviter ça, il n'y a pas 36 solutions, il n'y en a que deux. Soit c'est le fabricant qui arrive à mettre à jour ses produits avant la vente (ce que fais désormais Apple avec cette nouvelle machine), soit tu laisses l'utilisateur gérer tout ça de son côté, rendant le produit non fonctionnel plus longtemps que prévu le temps que toutes les mises à jour soient appliquées. Voir le laissant avec un produit contenant des failles dans le cas où il remettrait l'opération à plus tard (alors oui, c'est de sa faute, mais quand tu déballes un produit, tu ne t'attends pas forcément à ce qu'il y ait déjà tout plein de failles).

Le 26/03/2024 à 13h 25

C'est un phénomène en fond depuis plusieurs années. On parle de la chine, car elle est incontournable de notre point de vue, mais les pays musulman, les pays africains, asiatiques en général et même l'amérique du sud en a un peu marre de subir l'influence culturelle occidentale via les ordinateurs.
Nous n'avons pas la même conception, et malgré les efforts pour s'adapter aux cultures les logiciels et OS restent bien bancals s'ils ne sont pas en anglais, ou dans quelques langues européennes.

Là c'est clairement contre les US, mais en même temps c'est contre l'hégémonie occidentale. Les pays "émergents" ont maintenant des moyens, des gens formés, pour créer leurs propres logiciels et contenus sans subir le passé US de l'informatique.

A mon avis, on va vers une scission: ancien monde avec les PC x86/x64 et leur passé qu'ils traînent comme un boulet, et le nouveau monde avec ... autre chose...

Tu peux contribuer aux traductions de n'importe quel logiciel libre. C'est bien plus rapide que de devoir développer de nouvelles applications uniquement pour les avoir dans de nouvelles langues.

Le 18/03/2024 à 12h 24

De toute façon, peu importe chez qui nos données seront hébergées, ça sera fatalement géré par des bras cassés qui le sécuriseront mal.

Quand on voit les récentes affaires (Assurance Maladie, Pôle emploi, tiers payant Viamedis et Almerys, France Travail…) où les données de la quasi totalité des français se sont retrouvées dans la nature, ça ne sera à mon avis qu'une question de temps pour que nos données santé subissent le même sort ☹️

L'hébergeur n'est que la première pierre de l'édifice. Le plus important, c'est comment on va sécuriser tout ça, et qui va développer et maintenir tout l'applicatif (le plus important). Et comme on a plus ni les moyens, ni les compétences en interne, ça sera fatalement sous-traité, et jamais au plus compétent ☹️

Le 13/03/2024 à 20h 27

À mon avis, il s'agit plutôt d'une mise à jour de Mesa 🤔

Le 08/03/2024 à 07h 31

En quoi ça protège les droits des utilisateurs ? Personnellement, je ne vois que des mesures qui bénéficieront à certaines entreprises, mais rien pour l'utilisateur, qui verra plutôt son expérience dégradée.

Si tu veux un appareil bidouillable à l'envie, où tu peux installer ce que tu veux comme tu veux, il ne fallait pas choisir Apple.

Je trouvais au contraire qu'avoir plusieurs constructeurs avec des visions et des expériences utilisateur radicalement différentes était ce qui bénéficiait le plus à l'utilisateur. À lui de bien choisir en fonction de ses attentes.

Le 08/03/2024 à 06h 43

Ne possédant aucun produit Apple, ces changements ne me concernent pas. Néanmoins, je ne suis pas certain que de tels changements soient bénéfiques à l'utilisateur.

Si Apple était le seul fabricant de smartphones, je serais d'accord. Mais c'est loin d'être le cas. Quand on choisit un produit Apple, c'est clairement pour bénéficier d'une certaine expérience. Si l'expérience ne convient pas, il existe de nombreux fabricants Android proposant des expériences / écosystèmes différents, avec des durées garanties de mises à jour plus ou moins longues. Si on est aventureux, on peut même opter pour un appareil sous Linux (que l'UE aurait très bien pu financer pour grandement améliorer sa situation).

Au final, ce sont des changements qui bénéficieront sans doute à quelques entreprises, mais les utilisateurs ne verront pas la moindre baisse de prix et auront sans doute une expérience utilisateur dégradée.

Le 06/03/2024 à 23h 29

Ta "preuve" s'appuie sur des benchmarks de manipulation de photos très hautes définitions (viens prendre ton raw de 100mo), de conversion vidéo 4K/8K ou de rendu 3D de scènes complexes.

On est très loin d'usage "bureautique" dont parle Bel Iblis.


Donc maintenant, je vais te donner mon ressenti d'un MacBook Pro M1 de 8go que j'ai utilisé pendant un peu plus d'un an pour du développement logiciel, bah c'est vrai que hors usage intensif, ça tourne plutôt bien. Et au début, je pensais avoir 16go sans swap parce que c'était vers 10Go d'utilisation de ram du système que je commençais à vraiment sentir les effets sur mon utilisation. au-dessus de 14/15 ou sur des applications qui ont réellement besoins de la ram et d'y accéder vite la tu commence vraiment a plus pouvoir t'en servir.
Tous les logiciels qui pourraient vraiment mettre à plat le MacBook ne sont pas des logiciels que monsieur tout le monde utilise dans un cadre perso, et probablement plus des professionnels.

Juste pour préciser, je ne défends pas la position tarifaire de la version 8go, ni ne dis que 8go ça convient à tout le monde.

Il est évident que si t'en a une utilisation hyper basique avec quelques applications simplistes, ça devrait aller.

Maintenant, tu n'as pas besoin de taper dans la 8K pour te sentir à l'étroit. Il y a tellement de cas d'usage qui ne sont plus réservés aux pro qui demandent des ressources minimum supérieures à ce qui est proposé de base chez Apple.

Je sais bien que le Mac n'est clairement pas la meilleure plateforme pour le gaming, mais on trouve de plus en plus de jeux dont la configuration recommandée demande désormais 16 Go. Alors oui, on doit pouvoir baisser la qualité pour pouvoir se contenter de 8 Go, mais c'est tout de même dommage de devoir se brider sur une machine neuve à ce prix…

Tu peux très bien avoir envie de virtualiser un autre système. Si c'est un Windows, tu vas lui accorder quoi ? 4 Go pour macOS et 4 autres Go pour ton Windows ? Tu vas aller loin avec ça.

Si touches un peu à l'IA, avec certains modèles qui demandent, dès aujourd'hui, 32 Go pour exploiter leur plein potentiel, avec seulement 8 Go, tu vas te contenter du petit modèle de base prévu pour de l'embarqué ?

Il y a tellement de domaines où c'est déjà bien trop juste aujourd'hui, qu'il est évident qu'une telle machine ne sera clairement pas taillée pour le futur.

Le 06/03/2024 à 08h 41

Pour le segment visé (bureautique / ultraportable) ça se discute largement. 8Go de RAM sur la plateforme Apple pour faire de la bureautique ça suffit largement.
On peut même faire un peu de retouche photo et du montage video simple.
On est assez loin du besoin en RAM d'une machine windows.

Non, ce n'est pas suffisant. C'est un débat qui revient régulièrement sur MacGeneration et les YouTububers Mac que je suis, et tout le monde s'accorde à dire que non, ce n'est clairement plus suffisant (surtout à ce prix) et que c'est bel et bien du foutage de gueule.

8 Go de RAM dans un MacBook Pro ne suffisent pas : la preuve en vidéo

Le 01/03/2024 à 16h 16

C'est un point d'échange internet français qui permet d'échanger du trafic sans surcoût entre les différents membres (fournisseurs d'accès, hébergeurs, CDN…), ce qui permet de baisser les coûts du trafic, améliore l’efficacité du routage et sa tolérance aux pannes.

Articles Wikipédia sur France-IX et les points d’échange Internet.

Le 28/02/2024 à 11h 10

If a file being used by an application changes while the application is running then the application won’t know about the change.
C'est faux, si le fichier est en cours d'utilisation, il reste disponible dans l'ancienne version : C'est le principe de base des inodes. Le cas foireux c'est une appli ouverte qui a utilisé une lib, l'a libéré de sa mémoire (faute d'usage), puis la réutilise après qu'elle ait été mise à jour : si l'appli est codé avec les pieds, que l'API de la lib a été modifié, le programme ouvert pourrait planter. (il suffit alors de le fermer / rouvrir)
Par contre, le soft (qui est resté ouvert pendant la màj) a dû être identifié comme à mettre à jour par le gestionnaire de paquets... donc tu étais a priori au courant du risque. :)
This can cause the application to no longer work the same way.
Oui c'est exactement le principe d'une mise à jour...

Fedora, dans le même article, explique que les mises à jour sans reboot marchent bien cf § "Doing live updates"

Après comme je le disais dans mon premier message, il faut regarder la liste de paquets à màj avant de valider. Si dans la liste, il y'a ton gestionnaire de fenêtre ou konsole, et que tu lances la mise à jour depuis konsole, il y'a un léger risque que konsole plante pendant la mise à jour et interrompe le process au milieu, voire laisse ton système sans interface graphique.
Pour ce cas, tu peux lancer la mise à jour dans un screen si quelque chose plante, tu réouvres konsole fraichement mise à jour et récupère le screen avec "screen -dr".

Je suis en rolling release depuis 2003 (gentoo), je n'ai jamais eu besoin de rebooté. En 20ans, j'ai évidemment eu quelques transpirations suite à des màj foireuses, mais c'était à chaque une mise à jour majeure (upgrade de xwindows, de KDE, noyau avec prb de drivers graphique).
À l'opposé y'a pleins de fois ou ça marche bien: J'ai upgradé récemment un portable de kde 5 en 6beta (avec les versions compilées depuis git tant qu'à faire) à ma grande surprise j'ai pu faire ça depuis konsole sans prb particulier, tout en glandouillant avec Firefox sur le net.
C'est marrant de voir des éléments se recharger à la nouvelle version au fur et à mesure de la compilation :) Bon c'est un portable qui ne contient aucune donnée perso, je n'aurais pas fait ça sur ma machine principale (enfin j'aurais lancé emerge dans un screen, et éviter de faire des trucs trop important en même temps)

Bien évidemment que la plupart du temps, la mise à jour s'effectuera sans souci. Le problème, c'est que tu ne te met absolument pas à la place d'un utilisateur lambda, qui ne va pas analyser la liste des paquets mis à jour (et qui, de toute façon, n'aura aucune idée de leur signification et degré d'importance), n'ira pas toucher à screen et ainsi de suite.

L'idée, c'est de pouvoir mettre tes grands parents devant une Fedora tout en sachant que ça ne cassera pas et qu'ils ne t'appelleront pas régulièrement en panique.

À nous de voir si nous souhaitons ou non démocratiser le libre (qui a une carte à jouer dans la sobriété que nous sommes censés viser).

Le 27/02/2024 à 18h 58

C'est plus facile de taper sur le vilain petit canard :)

Mais mes expériences Linux, si elles ont de bons côtés, en ont aussi de mauvais. Exemple: double (triple?) Passage de mise à jour sur un proxmox sans redémarrer - au redémarrage suivant, tout était cassé.
Motif? Aucune idée... Mais impossible de se loguer même en console. Il acceptait le login et revenait à la demande de login immédiatement. Bref, ça arrive.

Pour le redémarrage: si on ne redémarre pas, il faut être un savré spécialsite pour dire que tout ce qui tourne est à jour. Donc le message est: redémarrez.

Sous windows, c'est pareil: cça m'arrive de ne pas redémarrer l'ordi, juste les services concernés - mais je connais très bien mon windows, donc je me le permets :)
Et oui, il y a parfois de mauvaises surprises vec les mises à jour. Mais même quand je gérais une bonne centaine de VM et de serveurs physiques et indirectement des centaines de postes, c'est arrivé très rarement (windows 2003 et 2008 m'ont donné du fil à retordre parfois -mais c'était surtout un ordonnancement des services qui posait problème, jamais de poste utilisateur totalement hs)

Le truc bien avec les distributions immuables où tu peux facilement revenir en arrière, c'est que l'intérêt va bien au-delà d'une mise à jour vraiment foireuse qui casserait tout.

À côté de ça, il peut également y avoir tout plein de régressions plus ou moins emmerdantes. Même si le système démarre sans problème, si l'impression est cassée, que le bluetooth déconne ou tout autre souci, on peut rapidement revenir à la dernière version qu'on sait fonctionnelle, sans avoir besoin de bidouiller quoi que ce soit, le temps que le problème soit corrigé upstream.

Le 27/02/2024 à 14h 05

"If that’s the case, then systemd won’t go into a full system start-up, but will instead start the package manager and apply the updates. Once the updates are completed systemd will then restart the machine a final time. "
Je n'ai pas Fedora, mais je n'ai jamais observé ça sur ma distrib (qui utilise pourtant systemd).

"Finally, you can hard brick your system. If the system that crashes happens to be DNF or systemd, then it might not be possible for the system to continue its update process. When this happens, even restarting the machine will not be enough to restore it."

Ah ok, je dois être plus chanceux que la moyenne (mais ça m'étonnerait).

"Many of you have never experienced a system bricking, but on the whole those stories are very common on social media."
C'est marrant je vois plus souvent dire que Linux est stable.

Mais que vois-je, tout ça sert au final à faire la promotion de Flatpak. :transpi:

Pour suivre 2-3 hashtags ayant rapport à Linux sur Mastodon, je vois bien passer quelques mises à jour foireuses de temps à autre. Ça m'est déjà arrivé par le passé sur d'autres distributions. Depuis que je suis passé à Fedora, je trouve que tout est infiniment plus stable et robuste.

L'étape suivante étant les distributions immuables telles que Fedora Atomic Desktops (Silverblue, Kinoite…) qui séparent le système des applications utilisateur. Les paquets ne sont plus mis à jour un à un comme sur les distributions traditionnelles, mais tu récupères une nouvelle image de base, la même pour tout le monde, mise à jour quotidiennement.

La mise à jour ne s'effectuant qu'en cas de réussite, qu'il y ait une coupure de courant en plein milieu de la procédure ou n'importe quel autre problème, ça n'a aucune importance. De plus, contrairement aux distributions traditionnelles qui ne permettent que de revenir sur un précédent noyau, alors qu'un problème peut très bien concerner d'autres composants, là tu peux facilement revenir sur la précédente image fonctionnelle, voir celle des 90 derniers jours pour certaines distributions. Tout comme tu peux facilement tester la version beta de la prochaine version, pour finalement revenir à la version stable si ça te chante.

Et pour le coup oui, toutes les applications graphiques sont au format Flatpak 😁

Le 27/02/2024 à 11h 31

Euh non, ça n'a jamais été utile. Si tu mets à jour Apache par exemple, la nouvelle version va s'installer et la précédente restera dispo tant que tu n'a pas redémarré son service. Bref tu ne redémarres que le service Apache; les autres services de la machine (disons mysql) ne sont pas du tout impacté.
Pour une librairie, la nouvelle est installée, l'ancienne est marquée "à supprimer" les applis encours finissent avec l'ancienne version, les nouvelles applis tournent avec la nouvelle, dès que plus rien n'utilise l'ancienne lib, elle est physiquement supprimée.

Le redémarrage totale n'est pas nécessaire, après j'imagine que c'est plus une habitude pour éviter de regarder la liste des màj et être sûr de ne pas oublier de redémarrer des services. Avec la virtualisation je suppose qu'on a plutôt une VM par service et du coup autant rebooter toute la VM qu'un service.

Ça redémarrera juste quelques services et non les applications utilisateur. Si tu ne redémarre pas tout comme il faut, ça peut être source de problèmes.

Fedora explique pourquoi ils demandent désormais systématiquement un reboot : Restarting and Offline Updates.

Notons que cela ne concerne pas les applications sous forme de Flatpak, dont les nouvelles versions s'installent en parallèle de celles en cours d'utilisation et ne sont mises à jour qu'au moment de relancer l'application. Elles ne peuvent donc pas causer le moindre souci.

Le 26/02/2024 à 23h 13

N'ayant pas d'enfants, par pure curiosité, je suis allé voir les solutions disponibles sous Linux :

Sous GNOME, il n'y a rien. Il y a bien un embryon d'application, mais qui ne permet que d'interdire l'utilisation de telle ou telle application. Rien pour le temps d'écran ou le blocage de certains sites. Mais ça pourrait changer dans un avenir plus ou moins proche, puisque il me semble avoir lu que dans le cadre du don qu'ils ont reçu du Sovereign Tech Fund, la question du temps d'écran et du contrôle parental avait été abordée.

Sous KDE, la situation semble pire encore, puisque ils n'ont même pas un embryon d'application.

Contre toute attente, sur elementary OS, qui dispose pourtant de moyens infiniment plus limités, ils proposent bien un outil pré-installé pour gérer le temps d'écran, indiquer manuellement une liste de sites interdits ainsi que le blocage d'une liste d'applications (Screen Time & Limits Settings).

Le 21/02/2024 à 19h 11

Jamais utilisé Signal ou Telegram à cause de ça. De son côté, Element n'a jamais demandé de numéro de téléphone.

Le 20/02/2024 à 11h 01

Parce qu'il n'y a pas eu confirmation des intéressés ? Je suis allé voir sur le site du Monde, je n'ai pas trouvé le moindre article sur cet accord (d'ordinaire, ils sont plutôt transparents sur ces questions).

Le 20/02/2024 à 10h 22

En même temps, ça confirme qu'ils avaient raison. Autant toucher 60 millions pan an, que rien du tout.

Et dans la foulée, je ne peux m'empêcher de penser aux différents projets Wikimedia, qui proposent toutes leurs bases de données en accès libre (contenu qui sert à entraîner absolument toutes les IA), sans que la moindre entreprise ne leur fasse le moindre don. Contenu pourtant infiniment plus utile et de bien meilleure qualité. Triste monde 😕

Le 20/02/2024 à 09h 41

Que ce soit Twitter ou Reddit, c'est du contenu utilisateur de très mauvaise qualité. Ça me tue qu'on puisse dépenser autant d'argent pour entraîner des modèles là-dessus 😕