Connexion Abonnez-vous

Fin de Windows 10 : la solution viendra-t-elle du libre ?

Libérez vos ordinateurs !

Fin de Windows 10 : la solution viendra-t-elle du libre ?

Alors que le support de Windows 10 se termine le 14 octobre, de multiples associations invitent les internautes à passer au logiciel libre, pour faire durer leurs équipements et gagner en autonomie.

Le 02 octobre à 15h29

Le 14 octobre 2025, le support technique de Windows 10 prendra fin dans le monde. Faute de correctifs de sécurité, les diverses vulnérabilités qui seront découvertes après cette date resteront grandes ouvertes. L’Europe a bien grappillé un an de sursis, mais les conditions d’accès à l’année supplémentaire de support ne rendent pas la manipulation particulièrement évidente. Surtout, elles obligent à renforcer sa dépendance à Microsoft en passant par son compte dédié chez l’entreprise.

Dans un précédent article, nous évoquions les différentes possibilités d’adaptation à cette fin de support technique, critiquée par une vingtaine d’associations menées par Halte à l’Obsolescence Programmée. Parmi elles, la seule qui permet de garder son équipement tout en se défaisant de sa dépendance à Microsoft implique de changer de systèmes d’exploitation. Autrement dit, de se tourner vers une autre couche logicielle que Windows pour faire l’interface entre les outils de la vie courante et la machine elle-même.

« C'est un écocide total »

Pour l’April, association qui milite depuis presque trente ans pour les libertés informatiques et le logiciel libre, c’est le moment idéal. « Il faut libérer nos ordinateurs », lance sa présidente Magali Garnero, et se tourner vers des systèmes d’exploitation ouverts, dont le plus connu est Linux (GNU/Linux pour nos abonnés puristes). Si le réflexe peut paraître évident à des informaticiens, cela dit, il l’est moins pour des internautes plus éloignés du fonctionnement précis de leurs machines et services numériques.

« Il faut sept ans pour rentabiliser le coût environnemental d’un ordinateur, et là, 400 millions de machines dans le monde vont être rendues obsolètes ». Consumer Reports évoque même 650 millions d'utilisateurs, et Euroconsumers 850 millions d'appareils. Selon Stat Counter, Windows 10 représente toujours plus de 40 % du parc mondial d'ordinateur sous Windows. Pour Magali Garnero, la logique prise par Microsoft de pousser ses usagers à passer sur Windows 11 est « inadmissible », dans la mesure où la plupart n’ont pas d’équipement suffisamment récent pour faire l’évolution.

Pour la présidente de l’April, le passage à Windows 11 est « une décision qui va dans l’intérêt de Microsoft, pas des utilisateurs. Cela va pousser les gens à la consommation, et puis c'est un écocide total », c’est-à-dire une atteinte grave à l’environnement. Pour proposer une alternative, l’April a lancé ce 1ᵉʳ octobre le projet Adieu Windows, pour appeler à la « bifurcation », et même y accompagner au fil de l'année à venir.

La démocratisation du libre

L’enjeu n’est pas anodin. Un certain imaginaire peut coller à la peau de l’écosystème libriste, que nous résumerons par cette expression employée à la rédaction de Next : le monde du libre serait un repère « de vieux barbus geeks ». Rien qu’en termes de genre, le domaine part de loin : en 2004, la chercheuse Hanna Wallach constatait que les femmes représentaient 28 % des équipes dans le développement de logiciels propriétaires. Dans le monde du libre et de l’open source, elles n’étaient que 2 %.

Si cette réunion d’hommes à la fibre informaticienne a bien existé, assure Magali Garnero, « l'image est devenue obsolète ». Présente au sein de l’association depuis 2007, elle souligne l’évolution de la provenance de ses membres : comme au sein de son équipe, où l'on trouve des enseignantes, des historiennes ou des juristes, l’April accueille un public qui compte de plus en plus de non-informaticiens. « Plus on fait un effort de diversité dans l’image de l’association, plus on parvient à diversifier notre base. C’est un travail constant, à opérer dans les conférences, la communication et ailleurs, mais c’est un effort plutôt agréable à mettre en œuvre. »

Co-présidente d’Antanak, une association implantée au Nord de Paris, Isabelle Carrère affirme elle aussi à Next que « depuis trente ans, le monde du libre a beaucoup changé. L’époque où il fallait faire des commandes shell [des lignes de commande pour déclencher des actions, ndlr] pour tout est révolue depuis longtemps. Aujourd’hui, les interfaces ressemblent à ce que le public connaît déjà. »

« Quand on a repéré Firefox ou LibreOffice, ça n’est pas compliqué »

« Je suis libraire, illustre Magali Garnero. Un jour on m’a prêté une clé avec une distribution Debian, j’ai booté mon ordinateur, cliqué sur les boutons « suivants », ç’a été très simple et accessible. » L’habitué de Next aura lu cette phrase sans tiquer. Déchiffrons-la tout de même, pour les nouvelles et nouveaux venus : une distribution est un ensemble cohérent de logiciels (très souvent libres), qui, une fois installés, forment un système d’exploitation (OS, operating system).

Contrairement aux OS d’entreprises privées (iOS, Windows…), le fait que ces logiciels soient libres permet à qui le souhaite de les adapter, de les modifier, de les redistribuer, donc d’en proposer toute une variété. Quant au fait de booter son ordinateur, il s’agit simplement de l’allumer en chargeant son système d’exploitation (ou celui qu’on veut y installer).

Chez Framasoft, grand allié numérique du monde associatif, on suggère d'ores et déjà de choisir « des distributions orientées « grand public », de façon à trouver facilement de la documentation et de l’aide ». L’association cite notamment Emmabuntüs, Ubuntu et Fedora pour leur documentation riche et disponible en français.

Exemple du panneau d'installation et du bureau d'une distribution Fedora

Quel que soit le choix final, « quand on met une personne devant un ordinateur, à partir du moment où celle-ci a repéré l’icône de Firefox et celle de Libre Office, on ne peut pas dire que ce soit très compliqué », déclare Isabelle Carrère. Avec Antanak, cette dernière assure des permanences numériques pour aider les personnes « éloignées du clavier », ainsi que des accompagnements et des formations au logiciel libre. Et souligne combien, au fil des années, le navigateur au renard et la suite bureautique libre se sont rapprochés de services équivalents fournis par des sociétés privées.

Une bataille au financement inégalitaire

Pour autant, admet Isabelle Carrère, les freins à l’adoption restent réels. « Les humains sont paresseux, on a du mal à changer. Je vois des jeunes de vingt ans me dire qu’ils n’ont pas l’habitude, mais si à leur âge ils ne peuvent pas faire évoluer leur pratique… »

Outre la réticence au changement, se pose aussi la question des usages les plus poussés. À de jeunes architectes, la coprésidente d’Antanak a par exemple montré FreeCAD, une version libre équivalente au logiciel de conception assistée par ordinateur AutoCAD. « Sur le coup, ils admettaient que ça fonctionnait bien. Mais au bout d’un moment de test, forcément, ils pointaient l’absence de telle ou telle fonctionnalité. »

Difficile, cela dit, de demander à l’écosystème du libre de produire des outils aussi poussés que ceux d’entreprises aux poches bien plus profondes. Dans un monde idéal, estime Isabelle Carrère, il faudrait plus d’argent pour le milieu du libre, « pour que des ingénieurs puissent développer les outils de manière plus fine ». Mais la coprésidente s’inquiète de voir Google participer au financement de la distribution Ubuntu, ou Microsoft racheter GitHub.

« Il faudrait que les pouvoirs publics protègent ces biens communs, d’autant que si l’on compare aux réseaux sociaux privés et à l’ambiguïté de leurs effets sur les échanges ou la santé mentale, le monde du libre est porteur de principes qui pourraient presque être enseignés dans les écoles. » Un logiciel est considéré comme libre, rappelons-le, si sa licence garantit la liberté de l’utiliser, de le copier, de l’étudier, de le modifier et de redistribuer les versions modifiées.

« Sans cette possibilité de télécharger une distribution, de la faire à sa main, puis de la redistribuer, Antanak n'existerait pas. » Outre ses activités d’accompagnement, l’association recourt en effet au logiciel libre pour reconditionner des ordinateurs en état de fonctionner – soit exactement le processus auquel les associations libristes appellent les détenteurs d’ordinateurs inadaptés à Windows 11 de recourir –, puis les redistribuer à des personnes dans le besoin.

En cette période de rentrée universitaire, sourit Isabelle Carrère, le public est notamment constitué « d’étudiants et d'étudiantes qui se réveillent quelquefois au dernier moment ».

Des économies et de l'autonomie

Outre les particuliers, le passage au libre peut aussi être mis en débat dans l'administration, les entreprises ou les collectivités. Outillée par des logiciels libres depuis plus de 15 ans, la gendarmerie nationale a été pionnière en la matière. Devant le chamboulement politique aux États-Unis, et pour « acquérir une réelle souveraineté numérique », selon le communiqué de la Ville de Lyon, un nombre croissant de villes se tournent aussi vers le logiciel libre.

« C’est une manière de faire travailler des personnes de leur population, de les faire monter en compétence, pour qu’elles puissent ensuite maintenir les services qu’elles utiliseront », déchiffre Magali Garnero. Auprès de Next, le directeur du bureau de l’Open Source chez RTE, Boris Dolley, formulait au mois de juillet un raisonnement équivalent sur le recours au logiciel libre dans le monde industriel.

Pour lui, l’approche a de nombreux intérêts en termes d’autonomie, que celle-ci soit perçue au sens géopolitique ou purement technique. « Si on voulait réinternaliser les compétences qui doivent maîtriser le logiciel dont on est tributaire, on pourrait complètement le faire », une logique difficile à mettre en place lorsqu’on recourt aux systèmes fermés d’un fournisseur privé.

« Quand Microsoft est dominant dans votre infrastructure et que, d’un coup, il augmente de 20 % le coût de ses licences, vous vous retrouvez à devoir compenser cette augmentation en faisant des économies quelque part » illustrait de son côté Nicolas Vivant, directeur de la stratégie et de la culture numérique à Échirolles, lors des Journées du logiciel libre 2025. Recourir à des solutions privées empêche, de ce point de vue, la planification et la maîtrise des coûts.

Pilotant le passage de la ville d’Échirolles au libre, il citait notamment l’usage d'un logiciel de messagerie privé « à 30 000 euros par an » comme démonstration de certaines des économies réalisables. En passant à un logiciel libre, « d’un coup, il n’y a plus les 30 000 euros par an ». En écho aux réticences visibles chez les particuliers, il évoquait néanmoins des enjeux de sensibilisation (notamment au sujet de la maintenance) et de visibilisation des intérêts du libre auprès des collectivités. Un enjeu régulièrement souligné par les spécialistes : en 2024, le co-président du Conseil National du Logiciel Libre Stéphane Fermigier regrettait le peu d'attention accordé par les politiques au logiciel libre, alors même que celui-ci représentait « 10 % du marché des logiciels et services informatiques en France ».

Pour les particuliers, l’April a de son côté prolongé d'office l’opération Adieu Windows, qui devait aider pendant « environ deux mois », selon Magali Garnero, celles et ceux qui le souhaitaient à passer au libre. La décision de Microsoft de proposer une solution d'allongement du support de Windows 10 jusqu'en octobre 2026 pour l'Europe a poussé l'association à étendre son projet d'autant. Son Agenda du libre recense par ailleurs des événements sur le sujet, partout en France, ainsi qu'en Belgique. Autre option, parmi d’autres : se tourner vers la cartographie d'Aide Linux pour repérer des interlocuteurs près de chez vous.

« Notre but, c’est de toucher le grand public pour lui dire que les services de Microsoft ou Google, ce n’est pas une fatalité », conclut Magali Garnero. « Vous pouvez installer autre chose, ou même le faire en dual boot, en gardant Windows d’un côté et une distribution libre de l’autre. » Une fois que les internautes se sentent à l’aise avec leur nouveau système, « on efface complètement Windows ».

Commentaires (86)

votre avatar
Merci pour ce relai ! Ca complète bien les campagnes précédentes comme DéMAILnagement.
votre avatar
Fin de Windows 10 : la solution viendra-t-elle du libre ?
Non. Une frange non négligeable du monde libre considère que leur logiciel libre est mieux que Windows, MsOffice, Photoshop, Chrome... et que les réfugiés du privatif doivent donc faire l'effort d'apprendre à utiliser leur logiciel libre au lieu de pleurnicher pour avoir un Windows-like, MsOffice-like, Photoshop-like, Chrome-like....

On ne peut qu'espérer que les éditeurs privées merdifient tellement leur best-sellers que les utilisateurs seront prêt à faire l'effort de migrer. Mais tant qu'il reste possible de s'adapter à l'emerdissement, les utilisateurs prendront le chemin de moindre effort
votre avatar
On ne peut qu'espérer que les éditeurs privées merdifient tellement leur best-sellers que les utilisateurs seront prêt à faire l'effort de migrer. Mais tant qu'il reste possible de s'adapter à l'emerdissement, les utilisateurs prendront le chemin de moindre effort
Globalement d'accord, c'est une question assez naïve.

La dépendance et captation des outils est supérieure à l'inconfort engendré par la merdification de leurs éditeurs. Pour le moment, je n'ai pas vraiment vu de réel critère de décrochage qui rendrait la recherche d'une autre solution envisageable point de vue utilisateur.

Quand je prends cet exemple :
« Je suis libraire, illustre Magali Garnero. Un jour on m’a prêté une clé avec une distribution Debian, j’ai booté mon ordinateur, cliqué sur les boutons « suivants », ç’a été très simple et accessible. »
On est face à un comportement exceptionnel.

Si on veut que des personnes lambda adoptent les produits du libre, il faut que ceux-ci soient en rayon en magasin. On a eu une expérience par le passé avec les Netbook qui étaient sous Linux (Unity chez Canonical est même née pour eux) contre lesquels Microsoft a très vite contre-attaqué. Sans visibilité en rayon (physique ou virtuel), le produit n'existera que pour une frange limitée de population avertie.
votre avatar
En rayon on a déjà les chromebook et j'ai pas l'impression que ca ait balayé Windows
votre avatar
Qui a parlé de balayer ?
votre avatar
Les chromebooks sont des machines très limitées en puissance (donc à devoir remplacer trop tôt), sans compter l'OS lui aussi assez limité (installations logicielles limitées, possibilité de jouer très limitée sans même parler des perfs de la machine). Ca n'aide pas à l'adoption.
votre avatar
Sans compter que Linux n'est pas au niveau de windows (et ne le sera sans doute jamais). Pour être clair, j'ai basculé sous Linux des personnes de tous niveaux, dans la sphére privée, et il y a souvent le "ah oui mais avant je pouvais..." (je vais citer des exemples :D), qui fait que non, les transitions ne sont pas simples ni évidentes. On va souvent les résumer à tel ou tel logiciel, ou enchainement de clics, mais l'expérience utilisateur est plus complexe.

En exemple, en vrac: j'ai plus accès à mon RDP (c'est vrai, Wayland n'aide pas), j'arrive pas à trouver un clavier virtuel (il faut l'installer, ca marche sur GNOME mais sur KDE c'est déjà bien pénible), pourquoi il me demande un mot de passe sur l'accès à tel ou telle zone des paramètres, c'est moins bien pour scanner, je peux plus installer le logiciel pour faire imprimer mes photos...

On est d'accord, c'est souvent trivial, mais ce manque de polish, qui ne gène pas les utilisateurs avancés, est souvent un frein important pour le reste. Du coup, je le déplore, mais je ne crois pas à une transition massive. Les stratégies d'enshittification ont peut d'impact sur l'utilisation, et bcp sur le politique (compte MS, télémétries....) dont bcp se contrefichent.
votre avatar
Moi qui utilise Linux depuis 1999, je dirais le contraire : Windows n'est pas au niveau de Linux.

Il y a plein de choses que j'ai du mal à faire sous Windows ou qui sont un non sens.
Pour ce dernier point, je vais citer l'exemple que tu rapportes sur la protection par mot de passe de certains paramètres, ne pas les protéger est un souci de sécurité.

Ce qui est amusant, c'est que ceux-là même qui ne font pas l'effort de s'adapter à Linux l'ont fait pour leur smartphone. Parce que oui, changer, c'est faire un effort au début.
votre avatar
C'est pas le sujet. On parle de la migration de Windows vers Linux, je te donne des exemples concrets qui sont effectivement insignifiants pour toi. Je pense également que le smartphone n'est pas un argument correct. On change radicalement d'outil, qui propose une ergonomie spécifique, du coup l'adaptation n'est pas polluée.

Le souci de sécurité est également très subjectif.

J'aimerai que Linux perce, mais pour les raisons que je remonte, ca me parait infranchissable :(
votre avatar
Ça devient le sujet si tu argumentes mal comme dans ton commentaire précédent.
Tu dis que Windows est mieux que Linux et non, ce n'est pas mieux, c'est différent.

Ce n'est pas une histoire de niveau d'un OS par rapport à l'autre mais d'habitudes et de manque d'envie de les changer. C'est pour cela que je citais aussi les smartphones qui ont complètement changé l'usage des téléphones et pourtant tout le monde c'est habitué à ce changement.

Ce que je décris avec mon cas personnel, c'est bien cela : le changement d'habitudes. Je n'utiliserai jamais plus une machine Windows pour moi, tellement j'ai du mal à comprendre où sont les choses et comment ça marche. J'ai arrêté d'utiliser Windows avec Windows 7 (utilisation professionnelle uniquement) mais j'ai vu passer Windows 8, 10 et 11, entre autre avec ma compagne qui m'appelle quand elle a un soucis, Et c'est fou comme Microsoft se permet de changer les choses et même fournir des OS non aboutis (je pense en particulier au paramétrage qui a été très longtemps un mélange d'anciens outils et de nouveaux ce qui perdait pas mal de monde si j'en crois ce que j'ai lu ici dans les commentaires.

Quand ma mère en a eu marre de son PC sous Windows qui se connectait sur son Wif-Fi quand ça lui chantait, elle a décidé de passer sous Mac, probablement sur la suggestion de mes neveux et sans m'en parler. Elle avait pourtant plus de 80 ans à l'époque et elle s'est adaptée à son nouveau portable pour l'usage simple qu'elle en a : Internet et mail plus quelques impressions.

J'aurais passé son PC sous Linux, ça aurait fonctionné aussi bien. L'avantage pour moi, ce que ce n'est pas moi qui fait le support : je n'y connais rien à MacOS mais ma sœur ou mes neveux.
votre avatar
Pour ton logiciel d'impression photos, tu as tenté avec Wine ou Proton? Ca fait souvent des miracles. Parfois ca fonctionne en intégrant le logiciel dans Steam comme si c'était un jeu non-Steam :transpi:
votre avatar
oui bien possible, pour la petite histoire, il est repassé sous Windows alors qu'une version web (mieux que la vieille appli win32: plus ergonomique de mon point de vue) est apparue entre temps :D c'était pas le plus motivé ^^

Par contre que ce soit avec Wine ou Bottles, les utilisateurs sont un peu réticents: les controles, la taille de la police etc (par défaut dans Bottles) refroidissent pas mal les utilisateurs si on ne les accompagne pas.
votre avatar
Oui je suis d'accord avec toi, ca reste pour le moment une grosse béquille très pratique, plutôt qu'un truc utilisable out of the box. Mais on est quand même content d'avoir cette possibilité, surtout qu'elle s'améliore avec le temps.

Et je ne connaissais pas du tout Bottles. Si j'ai bien compris, c'est une sorte de mélange Wine/Docker (pour le côté applis Win sur Linux + sandbox), c'est bien ca?
votre avatar
Oui c'est exactement ça. Bottles est bien intégré à gnome et permet d'avoir facilement un truc qui fait tourner des applications Win32. Je dirais que c'est un peu ce que Gnome Boxes est par rapport à Virtual Box / Qemu : une solution équilibrée entre la simplicité et les fonctionnalités, qui convient à énormement d'utilisateurs.
votre avatar
Je mets de côté, j'ai trouvé un layout manager pour que Gnome ne ressemble plus à Gnome (je n'aime pas le Gnome 3 classique). A tester.
votre avatar
faire un clone de windows ne serait de toute façon pas légale.
votre avatar
Ah bon ?
votre avatar
Je parle de choses comme Linuxfx.
Pas de win, reactos, ou autre UI qui y ressemble vaguement (KDE)
votre avatar
Eh bien, il va falloir argumenter encore plus pour expliquer pourquoi un Linuxfx serait illégal. C'est un Linux avec Wine et des thèmes qui ressemblent à Windows.
En plus, ce n'est pas un clone.
votre avatar
ReactOS est parfaitement légal.
votre avatar
Ce n'est pas un clone, mais un Linux qui tente de prendre l'apparence de Windows et faire tourner nativement les logiciels Win32.
votre avatar
ReactOS n'est pas basé sur Linux. Du tout. C'est une implémentation libre du noyau NT. Tu dois confondre avec Wine (et les deux projets sont liés).
votre avatar
" mais un Linux qui tente de prendre l'apparence de Windows"

Euh, non, on est vraiment sur un remplacement de Windows, dès le boot, en chargeant potentiellement carrément les DLL de Windows si elles n'ont pas été portées. PAs de Linux dans ReactOS.
votre avatar
Je suis complètement d'accord. Et pour compléter, les linuxiens convaincus oublient totalement que la plupart des gens qui utilisent un ordinateur sont complètement néophytes.

Installer un système d'exploitation comme linux, ça nécessite un support (clé USB, DVD), de préparer le support, puis de booter dessus (sans compter les problèmes qu'il peut y avoir face au secure boot). Je ne mentionne même pas l'installation par réseau, qui nécessite encore plus de configuration (et même de matériel).

Et ça, c'est sans aborder un problème de fragmentation de l'écosystème. On n'installe pas Linux, on installe une distribution. Laquelle choisir ? Ubuntu, Debian, Fedora, Mint, etc. (pour ne citer que des distributions connus) ne parleront absolument pas à un béotien.

Et après il faudra configurer les périphériques. Les imprimantes, c'est souvent là galère. Et je ne parle pas des ordinateurs portables, où il est relativement courant d'avoir des soucis (problème de détection de l'écran fermé, gestion de la veille, webcam, touchpad, etc.).

Et s'il est vrai que les distributions Linux ont clairement simplifiées et rendues plus accessible leur processus d'installation au fil des années, il reste encore beaucoup de marge. Idem pour la gestion des mises à jour. Le processus de mise à jour de Windows est très robuste (je parle bien du processus de mise à jour, pas des mises à jour elle-même). En cas de pépin, un rollback automatique sans intervention de l'utilisateur.

Alors oui, tout ça, c'est possible pour les personnes qui connaissent un minimum le fonctionnement des ordinateurs et avec un minimum de compétence. Mais ce n'est clairement pas à la portée de tout le monde.

Le jour où un système libre aura une véritable chance de remplacer Windows chez les néophytes, c'est via un installeur complètement automatisé qui s'exécuterait depuis Windows, sans présenter à l'utilisateur un choix parmi une centaine de distribution, configurant véritablement tout pour l'utilisateur et transférant automatiquement les documents d'un système à l'autre.

Bref, ce n'est malheureusement pas pour demain :craint:
votre avatar
Exact. Il faut que Linux soit user friendly pour le grand public!
votre avatar
Exact. Il faut que Linux soit user friendly pour le grand public!
Il faut surtout qu'une distribution soit présente sur les devices qu'ils achètent.

Demander une action positive des personnes (installer un nouvel OS) est illusoire, on ne touchera qu'un millième de pouillème de pourcentage de population.
votre avatar
oui et non, madame michu saurait réinstaller Windows en créant une clé USB etc etc ? non plus... le problème est surtout que Windows est préinstaller, tout pret. Donc si quelqu'un qui s'y connait aide pour l'installation, après tout roulera pour une utilisation basique !
votre avatar
le problème est surtout que Windows est préinstaller, tout pret
C'est un problème pour les linuxiens qui veulent voir du linux partout, pas pour les utilisateurs !

Qui plus est, Windows est plus simple à réinstaller sur un Windows que Linux sur un Linux. Car oui, on peut le faire facilement, sans avoir besoin d'utiliser un autre support dans une très grande majorité des cas. La fameuse "restauration de Windows", que l'on peut faire soi-même en allant dans les paramètres, ou, quand les choses vont vraiment mal, Windows le propose au démarrage.

Et ça, on peut le faire, même en guidant la personne au téléphone.

Les distributions linux sont très loin d'être à ce niveau. C'est pas pour cracher sur Linux (je l'utilise au quotidien), je ne fais que dire les faits. (et je ne parle même pas de rollback sur des versions majeures, ce que Windows propose aussi et qui fonctionne très bien)
votre avatar
Par expérience personnelle (ça vaut ce que ça vaut), une distribution Linux est très simple à utiliser (même à installer, c'est très simple... et plus rapide que de réinstaller Windows). Mais au moindre conflit entre des paquets (lors d'une mise à jour ou lors de l'installation d'un logiciel), la distribution Linux aura besoin d'un ou d'une spécialiste Linux pour remettre les paquets en ordre. Sur Windows, même si le logiciel bugue, Windows fonctionne toujours (au pire, il y aura à désintaller le logiciel qui dysfonctionne).
votre avatar
Il y a les distributions immutable / atomique comme Fedora Silverblue (Android l'est aussi) ou d'autres qui sont en lecture seule sur le système et qui permettent un rollback sans se baser sur des snapshots et de gérer son système par un système d'image et d'overlay sans s'occuper de paquets.
votre avatar
Imposer à des gens libres de faire comme les autres veulent qu'ils pensent qu'ils doivent faire.
À deux doigts de monter une entreprise, d'embaucher des gens pour leur dire comment faire.

Demander au libre indépendant ou bénévole la même chose qu'un produit d'une entreprise, qui doit avoir x10 en employés et x100 en budget, montre déjà l'incompréhension du système.

Le monde du libre s'oppose généralement au monde des gens qui ne comprennent rien veulent pas comprendre au numérique et veulent juste appuyer sur un bouton.
Si un enfant en 2008 a réussi à installer Ubuntu puis le pilote Nvidia, puis flash player (oui l'époque), pourquoi d'autres ne pourraient pas ?
Je replace ici cette phrase lunaire "Installer un système d'exploitation comme linux, ça nécessite un support (clé USB, DVD)". Je dis lunaire parce que j'ai 30 ans, j'imagine qu’aujourd'hui, avec l'informatique clé en main de A à Z à la Apple n'aide pas.

Il y a un certain nombre d'améliorations sur les systèmes Linux qui viennent d'entreprises et qui n'auraient jamais existé sans des employés payés à temps plein.

Pour le support du matériel, sur Windows, c'est le constructeur qui propose les pilotes, mais pour Linux, ça serait la faute d'autres ?

Je vois la galère que ça a été de proposer Linux sur Apple M1 et M2 sans aucune aide d'Apple. Argent, rétro-ingénierie, sollicitation des utilisateurs, friction avec d'autres libristes.
votre avatar
On peut très bien imaginer ce genre de service fourni par le petit magasin d'informatique du coin, ou par une association locale, avec un support en remote si besoin.

Concernant les périphériques problématiques il y en a heureusement de moins en moins, pour les imprimantes elles sont reconnues automatiquement pour la plupart.

Les obstacles sont de moins en moins nombreux, même la suite bureautique Microsoft tourne sous GNU/Linux (que ce soit en natif via Wine ou en PWA, dont l'intégration est vraiment réussie sous Mint).
votre avatar
C'est ça, les distributions Linux ont besoin d'être fournies avec services de maintenance, d'accompagnement de l'utilisateur/trice. Moi, je pense que c'est jouable à grande échelle à conditon de fournir la distribution Linux avec un abonnement (location de matériel en plus ou seulement l'accompagnement pour ajouter/enlever des fonctions, réparer, etc).
votre avatar
Je n'ai jamais vu, autour de moi, d'utilisateurs de Windows faire appel à un quelconque service de maintenance.
La pré installation de windows et l'appel à un ami ont et sont toujours les deux raisons de leur usage de Windows.
votre avatar
En gros Windows est là parce que les utilisateurs n'ont pas eu à l'installer?
votre avatar
Pour la grande majorité des utilisateurs Windows c'est l'Ordinateur. Ca fait un tout, ils vont acheter un ordi et se contrefichent de comment ça marche et ne savent pour la plupart pas ce qu'est un système d'exploitation. Donc quand on leur dit que Windows 10 arrive en EOL ils n'y comprennent rien à ce "charabia" et appellent un "ami qui s'y connait" ou bien rachètent un ordi neuf et balancent l'ancien.
votre avatar
edit typos
En ce qui me concerne, les install linux on été faites sur des "PC vierge" (pour moi et mon entourage qui à accepté).
J'ai sauvegardé manuellement ce que je voulais conserver.
Je ne sais pas si il existe des outils libre pour permettre la migration en conservant ces données (photo, documents etc...).
Les install linux sont faciles maintenant, certes, mais la "récupération" est un point clef, et je crains que certains, "migrent" simplement en bootant sur clef et... formate leur disque...

C'est tout de même (encore, comme a chaque nouveau Wind*ws) une belle occasion de promouvoir le libre!!
votre avatar
Pour moi le mieux est de séparer les documents/photos/... du système.
Sinon tu risques de l'avoir dans l'OS*.
"Au pire" en partitionnant ton disque, sinon un second disque dur (interne ou externe), ou un NAS (Synology, QNap, Asustor, ...)

* : désolé c'était trop tentant, fatigue toussa et autres excuses bidons :D
votre avatar
Bien que je sois contre, il existe le 'dual-boot' si l'espace disque est suffisant. Avec Mageia, c'est une opération très simple lors de l'installation. Je suis contre par expérience. Comme le choix du système est extrêmement simple à la mise sous tension du PC, les vieux démons resurgissent et le choix (facile et habituel) de Windows est utilisé par + de 80% des 'dual utilisateurs' mais, gardons l'espoir que les choix de Microsoft et de son futur manque de sécurité de W 10 changeront les "vieilles mauvaises habitudes".
votre avatar
Avec windows 11 le multiboot est quand même beaucoup plus compliqué.

Entre secureboot qui contraint à utiliser une distrib le supportant ( y en a mais y a des contraintes selon les pilotes etc ) et les cas d'écrasage du boot ne laissant plus le choix de linux ( c'était rare sous windows 10 surtout depuis pas mal de temps, sous windows 11 j'ai vu pas mal de cas après upgrade de celui ci... ) ça n'aide pas.
votre avatar
J'avoue qu'une sauvegarde des documents ne serait pas superflu (ou en tout cas, rappeler l'opportunité à l'utilisateur de le faire).

Après il y a une contrainte supplémentaire : Bitlocker ...

Une chose que je regrette par contre dans Linux, qui existe aussi chez Windows : le profil utilisateur sur la même partition que le système.
Autant chez Windows tu n'as pas le choix, autant Linux pourrait permettre de déporter le /home/ dans une partition dédiée sans pour autant se mettre à paramétrer soi-même les partitions.
votre avatar
Tu peux déplacer le profil utilisateur aussi sous Windows. Je ne me souviens plus de mémoire si tu peux changer le chemin d'accès du dossier de l'utilisateur (je pense que oui), mais tu peux toujours soit déplacer tous les dossier bibliothèques (Mes Documents, Téléchargements, Vidéos, Musique, etc...) par un simple couper/coller (les chemins se mettent alors à jour automatiquement dans le système), soit déplacer tout le dossier de l'utilisateur et faire une jonction NTFS (mklink /J de mémoire, c'est l'équivalent d'un mount -o bind) du chemin original vers le nouveau chemin.
votre avatar
Non, tu peux pas changer l'emplacement du dossier utilisateur (pas sous W7 en tout cas), mais c'était le cas avec les dossiers présent dans le dossier utilisateur (Mes documents, Mes images, ...).
Néanmoins, c'est pas ce qu'il y a de plus pratique, il faut sélectionner chaque dossier, modifier son emplacement, recommencer avec le dossier suivant, etc ...
Et encore, j'ignore si ça fonctionne si OneDrive est installé.

Sous Linux, tu dis que le /home/ est dans une partition différente et si le nom du profil utilisateur est le même, c'est bon.

En fait ce que je souhaite, c'est qu'on propose à l'installation une option du style "placer les données utilisateurs hors du disque système".

Pour l'histoire de la jonction, j'avais tenté à une époque. Ça marchait pas mal jusqu'au redémarrage :transpi:
votre avatar
En fait, c'est en possible, et je connais 2 solutions pour cela :
1) le plus "simple", c'est de copier le profil sur une autre partition ou un disque à part, et de faire une jonction (ce n'est pas un hardlink, mais une sorte de lien symbolique)
2) il faut s'amuser à éditer la base de registre, pour changer les chemins de l'utilisateur. Il vaut mieux le faire sur un profile vierge.

Le premier conserve un accès au home dans le répertoire C:\Users, tandis que le second non. Le premier offre plus de compatibilité en théorie.

Le second est à faire sur un profil vierge, car de nombreuses applications peuvent stocker des chemins en dur, et que changer les chemins en court de route, généralement, les appli n'aiment pas ça.

Par contre, c'est complètement non user friendly, et non triviale à faire. Et le 2) sous-entend qu'aucune application n'a codé en dur la partie du chemin C:\Users. L'un comme l'autre sont dispo depuis fort longtemps.

Je m'étais "amusé" à faire le 1) une fois, pas pour déplacer sur une autre partition, mais pour virer l'espace qui était présent dans le nom de mon répertoire utilisateur. J'avais, naïvement, renommer mon répertoire pour dégager l'espace (à cause de ghostscript, je m'en souviens !) sauf que cela avait cassé de nombreuses applications. Du coup ,j'avais créé une jonction avec avec l'ancien nom qui pointait vers le nouveau, et les applications s'étaient remises à fonctionner.
votre avatar
Je ne suis pas sûr de ce que tu veux dire par "sélectionner chaque dossier, modifier son emplacement, recommencer", mais non ça se fait en une fois. Depuis le dossier utilisateur, sélectionner les dossiers à déplacer selon la méthode habituelle avec Shift et Ctrl, puis couper (pas copier, couper, ou Ctrl+X), puis coller au nouvel endroit (ou Ctrl+V). Ou glisser-déposer en maintenant Shift pour faire un déplacement. Les emplacements sont modifiés automatiquement.

Mais en effet, ce n'est ni automatique ni évident pour un simple utilisateur comme le serait l'option que tu proposes à l'installation.

Quant aux jonctions, j'en utilise plein et elles fonctionnent toujours après redémarrage, que ce soit vers des partitions montées automatiquement au démarrage ou manuellement plus tard.
votre avatar
A l'époque, je faisais :
-clic droit sur le dossier
-propriétés
-emplacement du dossier
-je choisissais où le dossier devait être stocké
-valider

J'ignorais qu'un glissé-déposé faisait la même chose. :pleure:
votre avatar
Quand je migre un pc, on est toujours emmerdé par le partitionnement inexistant de Windows, système et données mélangée. Avec une installe correct avec système séparé des données, l'installation GNU/Linux ou la réinstallation en cas de pépin, sans chercher une solution, c'est 10 minutes. Hop fini. J'ai jamais pu installé un Windows avec tout ce que je veux en 10min.j'y passe au moins 1h.
votre avatar
Tout a fait! Et (merci @Arcy de l'avoir indiqué) la récupération de ses donnes présentes dans un PC avec W10, pour intaller Linux est (IMHO) la partie la plus compliquée (surtout sur un laptop, si on a bitlocker et/ou pas de possibilité de mettre un autre SSD). Encore une fois, sur un PC "sans rien" mettre un distrib linux 'grand public' (MINT en ce qui me concerne) est assez facile... De là a virer W1x dès l'achat d'un PC neuf ;) :glasses:
votre avatar
Normalement maintenant sous Windows tout est dans le dossier utilisateur, vu que globalement tout le reste du C: n'est plus accessible en écriture sans les droits admin, les logiciels sont obligés de stocker le dossier utilisateur, normalement dans AppData (y a d'ailleurs parfois des logiciels qui abusent et se mettent aussi dedans en plus de leurs données) ou les dossiers dédiés (Mes Documents, Image, Musique, ...). Et le nombre de dossiers à la racine de C: est plutôt restreint donc on voit vite s'il y en a plus que la normale. Après c'est sûr il peut toujours y avoir des cas particuliers.

Pour les PC portables, une copie vers une autre machine par le réseau ou sur un disque externe ou une clé USB fait le travail.
votre avatar
on en est quand-même arrivé a un point ou même darty a sorti une vidéo pour passer son PC win10 vers linux (zorin os)
votre avatar
C´est top que Darty fasse la promo de Linux comme ça.
votre avatar
Non le monde du libre c'est encore pire que le monde commercial. Même pas fichus de s'entendre pour faire un linux officiel. Tant que ça ne bougera pas dans ce sens ça ne marchera pas. Le monde a besoin de standardisation, si un utilisateur pose une question faut savoir lui répondre, si on ne connaît même pas tous les menus à options à cliquer à cause de la non standardisation ça ne va pas le faire.
votre avatar
Même pas fichus de s'entendre pour faire un linux officiel
linux (on va faire comme si tu parlait d'un OS basé sur linux et non pas de linux tout seul) est open-source et tout le monde a le droit de (et est même encouragé à) faire sa sauce...
- je hait kde (et un peu gnome aussi)? parfait, j'ai plein d'autres bureaux a dispo comme cinnamon ou xfce.
- les grosses maj de ubuntu arrivent trop souvent pour moi? cool, j'ai qu'a prendre debian ou LMDE.
- marre d'android (oui, android fonctionne sous linux)? suffit de basculer sur postmarketos ou mobian.

Le monde a besoin de standardisation
xkcd #927
votre avatar
Ton commentaire va se faire dénoyauter, le noyau de linux c'est bon mangez-en. C'est un même noyau pour tout le monde
votre avatar
Il n'y a qu'un seul Linux à ma connaissance, avec quelques dérivés comme le kernel Android.

Et on s'en fout. Tout ce qui compte, c'est d'avoir une distribution en magasin, comme les PC Dell vendus sous Ubuntu. Le reste, le client lambda en a autant à cirer que la version du noyau NT.
votre avatar
1) Aussi bien à l’Éducation Nationale que dans l’esprit de beaucoup d’utilisateurs de Windows, le libre n’est pas un environnement rassurant.
2) Certains, du moins dans mon entourage, trouvant la suite Office de MS trop chère en comparaison de leur budget et de leur fréquence d’utilisation, commencent à accepter de passer à LibreOffice, mais passer à Linux, même avec une distribution ressemblant beaucoup à Windows comme ZorinOS, c’est trop pour eux !
3) Avec cette obsolescence programmée forçant, sauf bidouille, à acheter un nouveau PC si l’on veut rester sous Windows, ça devrait sans doute en faire réfléchir plus d’un.
votre avatar
J'ai OnlyOffice sur tous mes ordinateurs (Windows ou Linux). Je le trouve plus beau et plus compatible aux fichiers Microsoft que le fameux LibreOffice conseillé partout.
votre avatar
Only office est orienté usage web/colaboratif.
C'est pour ça que libre office est plus souvent conseillé dans le cadre d'un usage perso, même si comme tu le dis niveau compatibilité et interface only office reste devant.
votre avatar
Onlyoffice est aussi en local 😊
votre avatar
Yep, mais c'est quand même de base orienté et donc conseille dans le cadre d'usage "en ligne" et que ça pousse les trucs comme ia and co.
votre avatar
Merci pour cet article qui montre l'intérêt des distributions Linux. Pour moi, c'est la même différence entre Mastodon, Pixelfed … (le Fédivers) et les réseaux sociaux publicitaires.

MS Windows, MacOS, Android : c'est quand on veut un objet neuf, polyvalent, avec un OS que les éditeurs de logiciels ciblent, avec un positionnement social rassurant (une marque, un logo, un "lifestyle")

Une distribution Linux : c'est quand on a un besoin spécifique (par ex., garder son vieux matériel parce qu'on y est attaché ou parce qu'on en a aucun intérêt à payer du neuf). Une distribution Linux ne peut pas remplacer un OS commercial, c'est pas un produit final, une distribution Linux est un agrégat de solutions éparses.

C'est pas pour rien que Ubuntu est bien implanté dans les ordinateurs reconditionnés (dans les magasins spécialistes du reconditionné, c'est la distribution la plus connue).

Donc, si vous recherchez plutôt du « prêt-à-porter », c'est dans une boutique Benetton, Zara, … qu'il faut regarder (MS Windows, MacOS, …). Si vous voulez du "hipster" ou de la seconde main, c'est chez Vinted, LeBonCoin, Emmaüs qu'il faut regarder (une distribution Linux qui cible vos centres d'intérêt). Et si vous recherchez du sur-mesure, renseignez-vous auprès d'un·e spécialiste Linux, qui vous fera un système de logiciels sur mesure, au poil et qui vous en fera la maintenance.
votre avatar
«Une distribution Linux : c'est quand on a un besoin spécifique (par ex., garder son vieux matériel parce qu'on y est attaché ou parce qu'on en a aucun intérêt à payer du neuf). Une distribution Linux ne peut pas remplacer un OS commercial, c'est pas un produit final, une distribution Linux est un agrégat de solutions éparses.»
ceux qui font les distributions bossent justement pour que le système soit cohérent et pas seulement «un agrégat de solutions éparses», ou alors tu parles des logiciels non installés de base, mais alors pour windows c'est pareil, et encore dans GNU/Linux ya le gestionnaire de paquets où on trouve quasiment tout alors que sous windows faut (hors windows store mais il me semble que c'est encore très restreint) chercher le site officiel du logiciel, prier que ce soit le vrai, faire suivant suivant sans cocher la case installer la barre de pub et chrome, et les styles sont décidés par chaque logiciel (je me rappelle particulièrement winamp)

le pret à porter ya mint ubuntu etc et la ville d'échirolles a pris zorin os https://grenoble.ninja/pourquoi-et-comment-echirolles-a-choisi-zorin-os/ (sur mastodon nicolas vivant parle de france numérique libre comme point d'entrée potentiel pour les dsi https://france-numerique-libre.org/a-propos/ )

je comparerais plus à voiture vs vélo.

Windows est préinstallé partout, clé en main (sièges, coffre, phares etc) à peu près tout le monde l'utilise et se débrouille avec, ya toujours quelqu'un qui s'y connait pour dépanner, les périphériques en magasin de proximité sont prévus pour, comme une voiture.

GNU/Linux, ya
* des distributions clé en main avec les logiciels courants préinstallés où on arrive sur le bureau et on n'a plus qu'à utiliser comme ubuntu mint zorin comme pour un vélo utilitaire les vélos dispos avec phares garde-boues porte-bagages moyeu dynamo,
* et les distributions DIY où faut installer soi même (donc on choisit soi même) plein d'accessoires avant que ce soit opérationnel, archlinux, debian je ne sais pas, comme un vélo pour un usage utilitaire sans garde boue, éclairage, porte-bagages (incl. cargos) qu'il faut avoir pour transporter des trucs,
* et le montage depuis un cadre nu et où on choisit non seulement les accessoires mais aussi les composants (je ne sais pas si gentoo ou linux from scratch que je ne connais que de nom)

et la recherche de compatibilté des accessoires/composants avec les vélos n'est pas toujours facile, comme avec GNU/Linux la compatibilité avec le noyau / le matériel, à vélo diamètre du cintre, largeur maximale de pneu...
votre avatar
- Il y a le Coca-Cola (Windows, MacOS) et il y a les marques-distributeur de cola (distributions Linux) : pas le même goût, pas la même étiquette, pas le même prix mais ça y ressemble (c'est noir-marron comme le café, ça pétille, c'est ultra-sucré, bourré d'acide citrique). -

Pour revenir au vélo, oui, on peut apprendre à démonter/remonter son vélo ou faire soi-même la vidange de sa voiture. C'est à la porté de tout le monde, mais il faut du temps, il faut avoir envie de faire, il faut savoir faire des erreurs et recommencer. Bref, ni la société de consommation, ni l'enthousiasme général n'appelle à ça. On veut une voiture qui démarre quand on monte dedans et un vélo qui roule (surtout si c'est pour aller au travail). On n'est pas tous des passionnés de mécanique.

La comparaison avec le vélo est intéressante dans le sens où ce qui fait l'essor du vélo actuellement, c'est la location (la location de quelques mois et le vélo libre-service). Il faudrait peut-être le même système de location pour les distributions Linux, au moins pour faire découvrir les possibilités, donner une 1ère expérience qui fait émerger un intérêt auprès des gens habitués aux OS commerciaux des Gafam.
votre avatar
Breizh-Cola, c'est le meilleur ! 👍
Une distribution Linux : c'est quand on a un besoin spécifique (par ex., garder son vieux matériel parce qu'on y est attaché ou parce qu'on en a aucun intérêt à payer du neuf). Une distribution Linux ne peut pas remplacer un OS commercial, c'est pas un produit final, une distribution Linux est un agrégat de solutions éparses.
J'utilise Ubuntu chez moi et au boulot, beaucoup de collègues proches aussi (un peu moins chez eux). Je ne pense pas avoir un besoin spécifique (autre que garder le contrôle de mon ordi)… 🤔
votre avatar
Moi, j'ai déjà provoqué un conflit dans l'installation d'un logiciel sur Ubuntu. J'ai fini par réinstaller Ubuntu entièrement. Gérer les conflits entre programmes informatiques, c'est pas fait pour les newbies comme moi et Ubuntu, malgré toute la facilité d'utilisation au quotidien que la distribution apporte, n'est pas un système d'exploitation (Windows, on désinstalle le logiciel problématique et c'est fini).
votre avatar
Faut lui dire alors (message d'erreur demandant de réinstaller). reddit.com Reddit

j'ai oublié un truc dans ma comparaison, la confiance vis à vis de qui contrôle ce que la machine fait : quand j'ai eu un nouveau pc au taf avec win 11 j'ai commencé par désactiver tout ce qu'il est possible de désactiver niveau envoi de données à microsoft. Quand copilot est arrivé je l'ai viré car ne sais pas où il va fouiner et pas envie qu'il envoie des données de ma boite à microsoft. Récemment on apprend que microsoft office va envoyer les documents de l'utilisateur sur le cloud sauf si l'utilisateur fait quelque chose. Système d'exploitation de l'utilisateur par microsoft.

Une fois ma voisine m' a appelé pour une erreur windows son one drive était plein elle comprenait pas comment et comme j'ai pas touché à windows hors utilisation basique depuis longtemps je lui ai dit de demander à quelqu'un qui connait.
Microsoft announced that it is changing the default save location for Word documents on Windows. "Anything new you create will be saved automatically to OneDrive or your preferred cloud destination", writes Raul Munoz, product manager at Microsoft on the Office Shared Services and Experiences team.
The change is rolling out with Word for Windows version 2509 and later. Microsoft notes that the same change is coming to Excel for Windows and PowerPoint for Windows at a later stage as well.
source https://www.ghacks.net/2025/08/27/your-word-documents-will-be-saved-to-the-cloud-automatically-on-windows-going-forward/
Comme les voitures. https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-donnees-personnelles-les-constructeurs-automobiles-derapent-91468.html

Sur mon vélo et GNU/Linux (l'envoi de données d'ubuntu à amazon aws a été supprimé a priori https://askubuntu.com/questions/1309570/is-ubuntu-phoning-home-and-is-it-sending-data-to-amazon) ya pas d'embrouille, je peux faire confiance au système, garder le contrôle comme dit Mihashi, j'installe et c'est tout.

edit : vu à l'instant https://mastodon.social/@FLOZz/115303811517883210 demande d'accepter des trucs de collaboration communication chépaquoi avec un bouton continue et un autre rappelle moi dans 3 jours aucune possibilité de désactiver : 1) collaborate in real time with productivity apps and features 2) access your phone photos text and more from your pc 3) sign in quickly with touch and facial recognition
Purin de mârde ! Je viens de faire une mise à jour et maintenant j'ai ça ! Mais c'est du harcellement, foutez-moi la paix Microsoft ! :blobugh:
Oui et pour y désactiver pour de bon il faut décocher des cases planquées dans des endroits improbables ou définir des clefs de registres avec des noms abscons du genre "HKCU:\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\ContentDeliveryManager\SubscribedContent-310093Enabled"
La case à cocher du milieu parmi les 3 du bas, là :
par contre blague à part, j'avais déjà dû évoquer Windows Privacy Dashboard qui fait le plus gros sur ce genre de choses et très très facilement. Il y a aussi des scripts PS mais ils sont plus exotiques.
votre avatar
J'ai pas dit non plus qu'il était impossible de faire planter un OS Windows. « Choisi ton camp camarade ! » Désolé, je ne dirais jamais que les distributions Linux seraient faites pour les newbies sans accompagnement, que choisir une distribution ou un style de bureau sur Linux serait facile et ça m'interdira jamais d'utiliser Ubuntu, Emmabuntüs et autre. Bref, vos discussions de spécialistes sont à des années lumières de l'utilisateur final et de l'utilisatrice finale, pourtant vous n'arrêtez pas de dire que les distributions Linux sont "user-friendly" : mauvaise communication.
votre avatar
Il n'y a pas que 310093. Il faut aussi 338388, 338389, 338393, 353694 et 353696 :D
votre avatar
WinPass11 Auto est un outil permettant d’installer Windows 11 sur un ordinateur non pris en charge qui ne dispose pas de la configuration requise pour installer Windows 11. :windu:
votre avatar
Ça reste du bricolage qui peut exploser en vol à tout moment augrès des majs de microsoft.
votre avatar
Encore une belle illustration qui ferait un super fond d'écran @Flock. J'adore les couleurs !
votre avatar
J'adorerais passer mon PC de travail à Linux. Mon plus gros soucis, c'est l'impossibilité d'utiliser la suite Adobe sur Linux, je sais qu'il existe tout un tas d'alternatives mais professionnellement parlant, c'est difficile de se passer de ces outils dans un travail d'équipe. Est-ce que certains qui travaillent dans la création ont réussi ce passage à 100% (je parle de quelqu'un qui utilise vraiment la suite Adobe à 100%, Photoshop, After effects, Premiere, Indesign, Illustrator, Audition, etc) parce qu'évidemment si mon utilisation d'un ordinateur se résumait à surfer et remplir des tableurs, ça fait longtemps que j'aurais franchis le cap.
votre avatar
Point de vue d'un pessimiste^^.

J'ai quitté le métier. Entre la politique d'Adobe par abonnement et sa politique avec l'IA. J'ai vécu la concurrence des formations express en 3 mois de graphistes il y a 20 ans ou j'ai passé un temps fou à corriger leurs bouses, la même qu'avec les dev web il y a peu d'ailleurs. Quand j'ai vu les prémisses de l'IA générative débarquer je me suis dit qu'il était temps de songer à faire autre chose, étant un graphiste moyen (bon techos, pas artiste mais je me débrouille), seule la vraie élite dont je ne fais partie peut tirer encore son épingle du jeu amha. Je vomis Canva, les sites de mise en concurrence de projets pour freelance qui font taffer comme des chiens pour des fraises tagada, bref, j'aimais mon métier qui était de fabriquer des livres à la base et plus si affinités, mais c'était plus vivable. J'en fait toujours par goût perso, mais je suis passé à autre choses comme taf.

Avec scribus, Krita et Gimp pour la PAO plus qu'amateur, da vinci résolve, Kde Enlive, Blender etc, je me fais encore plez et c'est sur Linux, mais j'utilise Linux depuis longtemps personnellement. J'ai bossé sur Mac des décennies (au moins deux) qui était très bien mais que je ne peux plus voir en peinture, même sur du Solaris, donc je ne suis pas sectaire^^, quoique. J'ai jamais pu piffer Windows en prod. Si on connaît les standards, on peut fournir des choses qualitative avec des logiciels libres, mais il faut du suivi et faire face aux réticences en face. Le combat est rude, mais il y a du mouvement dans la sphère, j'avoue suivre ça de loin lâche que je suis^^.

Il y a un vrai souci de dépendance à Adobe qui est réellement problématique je trouve.
votre avatar
Je suis bien d'accord avec la dépendance à Adobe et même s'il semble que leur seul argument actuel est de dire qu'avec l'IA qu'ils injectent dans tous leurs produits, c'est toute la chaine de production qui s'en retrouve facilitée, je n'ai pas l'impression de faire mon métier différemment qu'il y a 10 ou 20 ans. C'est peut être moi (ou l'idée que l'IA générative fait moins bien et plus vite ce que moi je fais à la perfection avec du temps).
Je partage donc également ce pessimisme sur les métiers de création, je pense que nous devons être nombreux à nous poser ces mêmes questions sur notre utilité (quand bien même nous savons que nous valons bien plus qu'un Canva) et j'ai l'impression que ce passage à Windows 11 que je ne souhaite pas faire est pour moi l'occasion de faire le grand saut vers de nouvelles méthodes de travail, de nouvelles routines, de nouveaux apprentissages. C'est peut être bien plus révélateur sur ce que je souhaite faire de mon avenir que je ne me l'imagine.
votre avatar
Dans les cursus universitaires ils font l'apprentissage uniquement sur les logiciels d'Adobe et aussi ils ont droit à des licences gratuites.

Je suis tomber sur ça récemment, ça pourrait remplacer Photoshop, illustrator et Indesign : https://affinity.serif.com/fr/, j'avais cru voir sur le site le prix de la licence définitive mais ça a disparu ce matin. Quelqu'un l'a déjà utilisé ?

Pas encore essayé il existe en gratuit Alterphoto qui a des fonctionnalités d’édition des images avec l'IA : https://www.alterphoto.net/

Adobe acrobat DC pro donc avec la licence permet de convertir les pdf vers du doc/docx ou xls/xlx je n'arrive pas à trouver une alternative qui arrive à la même qualité de conversion
votre avatar
Merci pour l'article !

Exemple perso déroutant :
J'ai un bon vieux Surface Pro 2 4/128. Oui vieux... et avec TPM1.2. Forcément doit-il rester en Win10 d'après Microsoft... Mais pourquoi donc ?

Je viens de trouver au hasard cet article : learn.microsoft.com Microsoft

Donc, en clair, il y a des machines, même vieilles, qui ont des TPM1.2 upgradable par firmware en TPM2.0 ? Et donc qui pourraient devenir compatibles Win11 ? Mais dont le constructeur n'a pas informé leur client ni mis en œuvre les moyens nécessaires pour que la manipulation puisse être réalisée ? Alors que le constructeur concurrent, qui utilise la même puce TPM, a lui mis en œuvre les moyens pour le faire ?

Dans ce cas précis, Microsoft m'a vendu une machine dont il a délibérément bloqué la capacité à se mettre à jour pour être compatible avec le nouveau Windows, lui même édité par Microsoft ? Donc qui m'oblige à acheter une nouvelle machine, potentiellement à lui Microsoft ? Vous appelez ça comment vous ? Perso, je deviendrais grossier je crois...

NXI ==> Y a-t-il eu un relevé à ce sujet par un organisme de presse à ce sujet ?

Side note : J'avais installé il y a quelques temps un Win11 avec Rufus. Ça marche super ! En plus, la machine est plus fluide sous Win11 et respire mieux visiblement, même avec 4GB de RAM. Bref, un comble !
-
votre avatar
Peu importe la version de TMP cette Surface a un Core i5 de 4e génération mais windows 11 est compatible à partir des core de 8éme gen (à part quelques exeception en 7éme gen)
votre avatar
C'est pas gagné :D
Ayant décidé de remplacer le win10 de mon épouse par un Linux ( après tout elle utilise Firefox et Thunderbird
principalement et scan ou imprime et parfois pique des fichiers sur un de mes PC en partage .
Elle est une vraie exclue technologique ... une madame Michu
Zorin installé , Ubuntu installé ( dual boot) histoire de voir ce que ça vaut , Thunderbird et Firefox tout parfait
Par contre je suis pas foutu d'imprimer ou de scanner , je me doute que je suis mauvais mais bon une imprimante Epson en réseau , je n'ai pratriquement rien eu à faire pour que ça fonctionne sur n'importe quel de mes PC depuis des années vu que je ne me souviens pas du tout .. et j'utilise plein de bécanes
Et la impossible d'y arriver
Et c'est pas elle qui risque d'y arriver . Comme je disais ... c'est pas gagné :francais:
votre avatar
Un point d'entrée si les logiciels de ta distribution ne suffisent pas. Remarque : je n'ai pas essayé ayant une Brother.
votre avatar
Je te remercie :yes:
Mais ce que je veux dire c'est que ce n'est pas à la portée de Mme Michu
https://download-center.epson.com/softwares/?device_id=ET-2820+Series&region=FR&os=DEBX64&language=fr
j'ai déja vu le site d'Epson mais quand tu vois que pour LINUX Other il n'y a rien ! qu'on te parle de DEB ou de RPM , que tu n'as aucune idée de comment installer un driver ou pour quel Linux ça pourrait marcher ou pas , c'est foutu d'avance .
La peinture est loin d'être sèche :D
votre avatar
Sous Kubuntu 24.04, j'ai pas eu souvenir de télécharger un quelconque pilote chez Epson, l'imprimante USB et son scanner avait été reconnu automatiquement.

Après, j'ai un modèle plutôt ancien ...
votre avatar
Merci
Imprimante en wifi ( ET-2826 ) Zorin 18 ou Ubuntu 25-04 , je vais essayer une Mint mais je n'y crois pas
L'idée étant de l'atteindre de n'importe quelle machine comme avec lmes windows sans me casser la tête.
ok avec n'importe quel WIN et même sous VMware workstation.
Mais bon c'est pas grave , ma femme n'aura pas de Linux tout de suite elle attendra.
votre avatar
J'ai trouvé ça, pour un modèle similaire (ET2851) à la tienne : https://askubuntu.com/a/810194
votre avatar
A noter que Microsoft veut vraiment nous pousser à bout, j'ai des envies de violence physique face à tout employé Microsoft à cet instant mais je vais devoir me contenter du libre.

Ils viennent d'annoncer retirer TOUTES les méthodes de création d'un compte local soit-disant parce que l'ordinateur n'est pas complètement réglé quand on s'en sert......
votre avatar
Ce qui est pas faux, tu peux pas bénéficier :
- des avantages d'un compte MS en ligne
- de la collecte de données afin d'améliorer ton expérience
etc ...

C'est important tout ça, ça aide les petites entreprises à comprendre ce qui ne fonctionne pas.

:transpi: :troll:
votre avatar
TL;DR. Je n'ai pas relu tous les commentaires mais en recherchant "Adobe", je suis bien retombé sur la news que j'avais en tête.
Il y a WinBoat qui vient de sortir ; et comme ils disent "If it runs on Windows, it can run on WinBoat". A tester avec la suite Adobe et autres logiciels pro (Autocad ?).
Il existe aussi CrossOver, mais c'est plus un Wine payant optimisé, faut comprendre don pour les soutenir.

Fin de Windows 10 : la solution viendra-t-elle du libre ?

  • « C'est un écocide total »

  • La démocratisation du libre

  • « Quand on a repéré Firefox ou LibreOffice, ça n’est pas compliqué »

  • Une bataille au financement inégalitaire

  • Des économies et de l'autonomie

Fermer