Fin de Windows 10 : la solution viendra-t-elle du libre ?
Libérez vos ordinateurs !
Alors que le support de Windows 10 se termine le 14 octobre, de multiples associations invitent les internautes à passer au logiciel libre, pour faire durer leurs équipements et gagner en autonomie.
Le 02 octobre à 15h29
11 min
Logiciel
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Le 14 octobre 2025, le support technique de Windows 10 prendra fin dans le monde. Faute de correctifs de sécurité, les diverses vulnérabilités qui seront découvertes après cette date resteront grandes ouvertes. L’Europe a bien grappillé un an de sursis, mais les conditions d’accès à l’année supplémentaire de support ne rendent pas la manipulation particulièrement évidente. Surtout, elles obligent à renforcer sa dépendance à Microsoft en passant par son compte dédié chez l’entreprise.
Dans un précédent article, nous évoquions les différentes possibilités d’adaptation à cette fin de support technique, critiquée par une vingtaine d’associations menées par Halte à l’Obsolescence Programmée. Parmi elles, la seule qui permet de garder son équipement tout en se défaisant de sa dépendance à Microsoft implique de changer de systèmes d’exploitation. Autrement dit, de se tourner vers une autre couche logicielle que Windows pour faire l’interface entre les outils de la vie courante et la machine elle-même.
« C'est un écocide total »
Pour l’April, association qui milite depuis presque trente ans pour les libertés informatiques et le logiciel libre, c’est le moment idéal. « Il faut libérer nos ordinateurs », lance sa présidente Magali Garnero, et se tourner vers des systèmes d’exploitation ouverts, dont le plus connu est Linux (GNU/Linux pour nos abonnés puristes). Si le réflexe peut paraître évident à des informaticiens, cela dit, il l’est moins pour des internautes plus éloignés du fonctionnement précis de leurs machines et services numériques.
« Il faut sept ans pour rentabiliser le coût environnemental d’un ordinateur, et là, 400 millions de machines dans le monde vont être rendues obsolètes ». Consumer Reports évoque même 650 millions d'utilisateurs, et Euroconsumers 850 millions d'appareils. Selon Stat Counter, Windows 10 représente toujours plus de 40 % du parc mondial d'ordinateur sous Windows. Pour Magali Garnero, la logique prise par Microsoft de pousser ses usagers à passer sur Windows 11 est « inadmissible », dans la mesure où la plupart n’ont pas d’équipement suffisamment récent pour faire l’évolution.
Pour la présidente de l’April, le passage à Windows 11 est « une décision qui va dans l’intérêt de Microsoft, pas des utilisateurs. Cela va pousser les gens à la consommation, et puis c'est un écocide total », c’est-à-dire une atteinte grave à l’environnement. Pour proposer une alternative, l’April a lancé ce 1ᵉʳ octobre le projet Adieu Windows, pour appeler à la « bifurcation », et même y accompagner au fil de l'année à venir.
La démocratisation du libre
L’enjeu n’est pas anodin. Un certain imaginaire peut coller à la peau de l’écosystème libriste, que nous résumerons par cette expression employée à la rédaction de Next : le monde du libre serait un repère « de vieux barbus geeks ». Rien qu’en termes de genre, le domaine part de loin : en 2004, la chercheuse Hanna Wallach constatait que les femmes représentaient 28 % des équipes dans le développement de logiciels propriétaires. Dans le monde du libre et de l’open source, elles n’étaient que 2 %.
Si cette réunion d’hommes à la fibre informaticienne a bien existé, assure Magali Garnero, « l'image est devenue obsolète ». Présente au sein de l’association depuis 2007, elle souligne l’évolution de la provenance de ses membres : comme au sein de son équipe, où l'on trouve des enseignantes, des historiennes ou des juristes, l’April accueille un public qui compte de plus en plus de non-informaticiens. « Plus on fait un effort de diversité dans l’image de l’association, plus on parvient à diversifier notre base. C’est un travail constant, à opérer dans les conférences, la communication et ailleurs, mais c’est un effort plutôt agréable à mettre en œuvre. »
Co-présidente d’Antanak, une association implantée au Nord de Paris, Isabelle Carrère affirme elle aussi à Next que « depuis trente ans, le monde du libre a beaucoup changé. L’époque où il fallait faire des commandes shell [des lignes de commande pour déclencher des actions, ndlr] pour tout est révolue depuis longtemps. Aujourd’hui, les interfaces ressemblent à ce que le public connaît déjà. »
« Quand on a repéré Firefox ou LibreOffice, ça n’est pas compliqué »
« Je suis libraire, illustre Magali Garnero. Un jour on m’a prêté une clé avec une distribution Debian, j’ai booté mon ordinateur, cliqué sur les boutons « suivants », ç’a été très simple et accessible. » L’habitué de Next aura lu cette phrase sans tiquer. Déchiffrons-la tout de même, pour les nouvelles et nouveaux venus : une distribution est un ensemble cohérent de logiciels (très souvent libres), qui, une fois installés, forment un système d’exploitation (OS, operating system).
Contrairement aux OS d’entreprises privées (iOS, Windows…), le fait que ces logiciels soient libres permet à qui le souhaite de les adapter, de les modifier, de les redistribuer, donc d’en proposer toute une variété. Quant au fait de booter son ordinateur, il s’agit simplement de l’allumer en chargeant son système d’exploitation (ou celui qu’on veut y installer).
Chez Framasoft, grand allié numérique du monde associatif, on suggère d'ores et déjà de choisir « des distributions orientées « grand public », de façon à trouver facilement de la documentation et de l’aide ». L’association cite notamment Emmabuntüs, Ubuntu et Fedora pour leur documentation riche et disponible en français.


Exemple du panneau d'installation et du bureau d'une distribution Fedora
Quel que soit le choix final, « quand on met une personne devant un ordinateur, à partir du moment où celle-ci a repéré l’icône de Firefox et celle de Libre Office, on ne peut pas dire que ce soit très compliqué », déclare Isabelle Carrère. Avec Antanak, cette dernière assure des permanences numériques pour aider les personnes « éloignées du clavier », ainsi que des accompagnements et des formations au logiciel libre. Et souligne combien, au fil des années, le navigateur au renard et la suite bureautique libre se sont rapprochés de services équivalents fournis par des sociétés privées.
Une bataille au financement inégalitaire
Pour autant, admet Isabelle Carrère, les freins à l’adoption restent réels. « Les humains sont paresseux, on a du mal à changer. Je vois des jeunes de vingt ans me dire qu’ils n’ont pas l’habitude, mais si à leur âge ils ne peuvent pas faire évoluer leur pratique… »
Outre la réticence au changement, se pose aussi la question des usages les plus poussés. À de jeunes architectes, la coprésidente d’Antanak a par exemple montré FreeCAD, une version libre équivalente au logiciel de conception assistée par ordinateur AutoCAD. « Sur le coup, ils admettaient que ça fonctionnait bien. Mais au bout d’un moment de test, forcément, ils pointaient l’absence de telle ou telle fonctionnalité. »
Difficile, cela dit, de demander à l’écosystème du libre de produire des outils aussi poussés que ceux d’entreprises aux poches bien plus profondes. Dans un monde idéal, estime Isabelle Carrère, il faudrait plus d’argent pour le milieu du libre, « pour que des ingénieurs puissent développer les outils de manière plus fine ». Mais la coprésidente s’inquiète de voir Google participer au financement de la distribution Ubuntu, ou Microsoft racheter GitHub.
« Il faudrait que les pouvoirs publics protègent ces biens communs, d’autant que si l’on compare aux réseaux sociaux privés et à l’ambiguïté de leurs effets sur les échanges ou la santé mentale, le monde du libre est porteur de principes qui pourraient presque être enseignés dans les écoles. » Un logiciel est considéré comme libre, rappelons-le, si sa licence garantit la liberté de l’utiliser, de le copier, de l’étudier, de le modifier et de redistribuer les versions modifiées.
« Sans cette possibilité de télécharger une distribution, de la faire à sa main, puis de la redistribuer, Antanak n'existerait pas. » Outre ses activités d’accompagnement, l’association recourt en effet au logiciel libre pour reconditionner des ordinateurs en état de fonctionner – soit exactement le processus auquel les associations libristes appellent les détenteurs d’ordinateurs inadaptés à Windows 11 de recourir –, puis les redistribuer à des personnes dans le besoin.
En cette période de rentrée universitaire, sourit Isabelle Carrère, le public est notamment constitué « d’étudiants et d'étudiantes qui se réveillent quelquefois au dernier moment ».
Des économies et de l'autonomie
Outre les particuliers, le passage au libre peut aussi être mis en débat dans l'administration, les entreprises ou les collectivités. Outillée par des logiciels libres depuis plus de 15 ans, la gendarmerie nationale a été pionnière en la matière. Devant le chamboulement politique aux États-Unis, et pour « acquérir une réelle souveraineté numérique », selon le communiqué de la Ville de Lyon, un nombre croissant de villes se tournent aussi vers le logiciel libre.
« C’est une manière de faire travailler des personnes de leur population, de les faire monter en compétence, pour qu’elles puissent ensuite maintenir les services qu’elles utiliseront », déchiffre Magali Garnero. Auprès de Next, le directeur du bureau de l’Open Source chez RTE, Boris Dolley, formulait au mois de juillet un raisonnement équivalent sur le recours au logiciel libre dans le monde industriel.
Pour lui, l’approche a de nombreux intérêts en termes d’autonomie, que celle-ci soit perçue au sens géopolitique ou purement technique. « Si on voulait réinternaliser les compétences qui doivent maîtriser le logiciel dont on est tributaire, on pourrait complètement le faire », une logique difficile à mettre en place lorsqu’on recourt aux systèmes fermés d’un fournisseur privé.
« Quand Microsoft est dominant dans votre infrastructure et que, d’un coup, il augmente de 20 % le coût de ses licences, vous vous retrouvez à devoir compenser cette augmentation en faisant des économies quelque part » illustrait de son côté Nicolas Vivant, directeur de la stratégie et de la culture numérique à Échirolles, lors des Journées du logiciel libre 2025. Recourir à des solutions privées empêche, de ce point de vue, la planification et la maîtrise des coûts.
Pilotant le passage de la ville d’Échirolles au libre, il citait notamment l’usage d'un logiciel de messagerie privé « à 30 000 euros par an » comme démonstration de certaines des économies réalisables. En passant à un logiciel libre, « d’un coup, il n’y a plus les 30 000 euros par an ». En écho aux réticences visibles chez les particuliers, il évoquait néanmoins des enjeux de sensibilisation (notamment au sujet de la maintenance) et de visibilisation des intérêts du libre auprès des collectivités. Un enjeu régulièrement souligné par les spécialistes : en 2024, le co-président du Conseil National du Logiciel Libre Stéphane Fermigier regrettait le peu d'attention accordé par les politiques au logiciel libre, alors même que celui-ci représentait « 10 % du marché des logiciels et services informatiques en France ».
Pour les particuliers, l’April a de son côté prolongé d'office l’opération Adieu Windows, qui devait aider pendant « environ deux mois », selon Magali Garnero, celles et ceux qui le souhaitaient à passer au libre. La décision de Microsoft de proposer une solution d'allongement du support de Windows 10 jusqu'en octobre 2026 pour l'Europe a poussé l'association à étendre son projet d'autant. Son Agenda du libre recense par ailleurs des événements sur le sujet, partout en France, ainsi qu'en Belgique. Autre option, parmi d’autres : se tourner vers la cartographie d'Aide Linux pour repérer des interlocuteurs près de chez vous.
« Notre but, c’est de toucher le grand public pour lui dire que les services de Microsoft ou Google, ce n’est pas une fatalité », conclut Magali Garnero. « Vous pouvez installer autre chose, ou même le faire en dual boot, en gardant Windows d’un côté et une distribution libre de l’autre. » Une fois que les internautes se sentent à l’aise avec leur nouveau système, « on efface complètement Windows ».
Fin de Windows 10 : la solution viendra-t-elle du libre ?
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« C'est un écocide total »
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La démocratisation du libre
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« Quand on a repéré Firefox ou LibreOffice, ça n’est pas compliqué »
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Une bataille au financement inégalitaire
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Des économies et de l'autonomie
Commentaires (86)
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Abonnez-vousLe 02/10/2025 à 16h07
Modifié le 02/10/2025 à 16h41
On ne peut qu'espérer que les éditeurs privées merdifient tellement leur best-sellers que les utilisateurs seront prêt à faire l'effort de migrer. Mais tant qu'il reste possible de s'adapter à l'emerdissement, les utilisateurs prendront le chemin de moindre effort
Le 02/10/2025 à 16h57
La dépendance et captation des outils est supérieure à l'inconfort engendré par la merdification de leurs éditeurs. Pour le moment, je n'ai pas vraiment vu de réel critère de décrochage qui rendrait la recherche d'une autre solution envisageable point de vue utilisateur.
Quand je prends cet exemple :
On est face à un comportement exceptionnel.
Si on veut que des personnes lambda adoptent les produits du libre, il faut que ceux-ci soient en rayon en magasin. On a eu une expérience par le passé avec les Netbook qui étaient sous Linux (Unity chez Canonical est même née pour eux) contre lesquels Microsoft a très vite contre-attaqué. Sans visibilité en rayon (physique ou virtuel), le produit n'existera que pour une frange limitée de population avertie.
Le 02/10/2025 à 17h15
Le 02/10/2025 à 19h27
Modifié le 03/10/2025 à 09h33
Le 03/10/2025 à 09h53
En exemple, en vrac: j'ai plus accès à mon RDP (c'est vrai, Wayland n'aide pas), j'arrive pas à trouver un clavier virtuel (il faut l'installer, ca marche sur GNOME mais sur KDE c'est déjà bien pénible), pourquoi il me demande un mot de passe sur l'accès à tel ou telle zone des paramètres, c'est moins bien pour scanner, je peux plus installer le logiciel pour faire imprimer mes photos...
On est d'accord, c'est souvent trivial, mais ce manque de polish, qui ne gène pas les utilisateurs avancés, est souvent un frein important pour le reste. Du coup, je le déplore, mais je ne crois pas à une transition massive. Les stratégies d'enshittification ont peut d'impact sur l'utilisation, et bcp sur le politique (compte MS, télémétries....) dont bcp se contrefichent.
Modifié le 04/10/2025 à 18h06
Il y a plein de choses que j'ai du mal à faire sous Windows ou qui sont un non sens.
Pour ce dernier point, je vais citer l'exemple que tu rapportes sur la protection par mot de passe de certains paramètres, ne pas les protéger est un souci de sécurité.
Ce qui est amusant, c'est que ceux-là même qui ne font pas l'effort de s'adapter à Linux l'ont fait pour leur smartphone. Parce que oui, changer, c'est faire un effort au début.
Le 04/10/2025 à 16h22
Le souci de sécurité est également très subjectif.
J'aimerai que Linux perce, mais pour les raisons que je remonte, ca me parait infranchissable :(
Le 04/10/2025 à 18h29
Tu dis que Windows est mieux que Linux et non, ce n'est pas mieux, c'est différent.
Ce n'est pas une histoire de niveau d'un OS par rapport à l'autre mais d'habitudes et de manque d'envie de les changer. C'est pour cela que je citais aussi les smartphones qui ont complètement changé l'usage des téléphones et pourtant tout le monde c'est habitué à ce changement.
Ce que je décris avec mon cas personnel, c'est bien cela : le changement d'habitudes. Je n'utiliserai jamais plus une machine Windows pour moi, tellement j'ai du mal à comprendre où sont les choses et comment ça marche. J'ai arrêté d'utiliser Windows avec Windows 7 (utilisation professionnelle uniquement) mais j'ai vu passer Windows 8, 10 et 11, entre autre avec ma compagne qui m'appelle quand elle a un soucis, Et c'est fou comme Microsoft se permet de changer les choses et même fournir des OS non aboutis (je pense en particulier au paramétrage qui a été très longtemps un mélange d'anciens outils et de nouveaux ce qui perdait pas mal de monde si j'en crois ce que j'ai lu ici dans les commentaires.
Quand ma mère en a eu marre de son PC sous Windows qui se connectait sur son Wif-Fi quand ça lui chantait, elle a décidé de passer sous Mac, probablement sur la suggestion de mes neveux et sans m'en parler. Elle avait pourtant plus de 80 ans à l'époque et elle s'est adaptée à son nouveau portable pour l'usage simple qu'elle en a : Internet et mail plus quelques impressions.
J'aurais passé son PC sous Linux, ça aurait fonctionné aussi bien. L'avantage pour moi, ce que ce n'est pas moi qui fait le support : je n'y connais rien à MacOS mais ma sœur ou mes neveux.
Le 03/10/2025 à 13h47
Le 04/10/2025 à 16h25
Par contre que ce soit avec Wine ou Bottles, les utilisateurs sont un peu réticents: les controles, la taille de la police etc (par défaut dans Bottles) refroidissent pas mal les utilisateurs si on ne les accompagne pas.
Le 04/10/2025 à 16h36
Et je ne connaissais pas du tout Bottles. Si j'ai bien compris, c'est une sorte de mélange Wine/Docker (pour le côté applis Win sur Linux + sandbox), c'est bien ca?
Le 21/10/2025 à 21h04
Le 23/10/2025 à 11h52
Le 02/10/2025 à 17h30
Le 02/10/2025 à 18h11
Le 05/10/2025 à 13h58
Pas de win, reactos, ou autre UI qui y ressemble vaguement (KDE)
Le 05/10/2025 à 18h14
En plus, ce n'est pas un clone.
Le 02/10/2025 à 19h47
Le 03/10/2025 à 09h36
Le 03/10/2025 à 09h38
Le 03/10/2025 à 15h11
Euh, non, on est vraiment sur un remplacement de Windows, dès le boot, en chargeant potentiellement carrément les DLL de Windows si elles n'ont pas été portées. PAs de Linux dans ReactOS.
Le 02/10/2025 à 19h03
Installer un système d'exploitation comme linux, ça nécessite un support (clé USB, DVD), de préparer le support, puis de booter dessus (sans compter les problèmes qu'il peut y avoir face au secure boot). Je ne mentionne même pas l'installation par réseau, qui nécessite encore plus de configuration (et même de matériel).
Et ça, c'est sans aborder un problème de fragmentation de l'écosystème. On n'installe pas Linux, on installe une distribution. Laquelle choisir ? Ubuntu, Debian, Fedora, Mint, etc. (pour ne citer que des distributions connus) ne parleront absolument pas à un béotien.
Et après il faudra configurer les périphériques. Les imprimantes, c'est souvent là galère. Et je ne parle pas des ordinateurs portables, où il est relativement courant d'avoir des soucis (problème de détection de l'écran fermé, gestion de la veille, webcam, touchpad, etc.).
Et s'il est vrai que les distributions Linux ont clairement simplifiées et rendues plus accessible leur processus d'installation au fil des années, il reste encore beaucoup de marge. Idem pour la gestion des mises à jour. Le processus de mise à jour de Windows est très robuste (je parle bien du processus de mise à jour, pas des mises à jour elle-même). En cas de pépin, un rollback automatique sans intervention de l'utilisateur.
Alors oui, tout ça, c'est possible pour les personnes qui connaissent un minimum le fonctionnement des ordinateurs et avec un minimum de compétence. Mais ce n'est clairement pas à la portée de tout le monde.
Le jour où un système libre aura une véritable chance de remplacer Windows chez les néophytes, c'est via un installeur complètement automatisé qui s'exécuterait depuis Windows, sans présenter à l'utilisateur un choix parmi une centaine de distribution, configurant véritablement tout pour l'utilisateur et transférant automatiquement les documents d'un système à l'autre.
Bref, ce n'est malheureusement pas pour demain
Le 02/10/2025 à 19h37
Modifié le 03/10/2025 à 08h56
Demander une action positive des personnes (installer un nouvel OS) est illusoire, on ne touchera qu'un millième de pouillème de pourcentage de population.
Le 02/10/2025 à 20h19
Le 02/10/2025 à 20h54
Qui plus est, Windows est plus simple à réinstaller sur un Windows que Linux sur un Linux. Car oui, on peut le faire facilement, sans avoir besoin d'utiliser un autre support dans une très grande majorité des cas. La fameuse "restauration de Windows", que l'on peut faire soi-même en allant dans les paramètres, ou, quand les choses vont vraiment mal, Windows le propose au démarrage.
Et ça, on peut le faire, même en guidant la personne au téléphone.
Les distributions linux sont très loin d'être à ce niveau. C'est pas pour cracher sur Linux (je l'utilise au quotidien), je ne fais que dire les faits. (et je ne parle même pas de rollback sur des versions majeures, ce que Windows propose aussi et qui fonctionne très bien)
Le 02/10/2025 à 21h52
Le 02/10/2025 à 22h30
Le 02/10/2025 à 22h26
À deux doigts de monter une entreprise, d'embaucher des gens pour leur dire comment faire.
Demander au libre indépendant ou bénévole la même chose qu'un produit d'une entreprise, qui doit avoir x10 en employés et x100 en budget, montre déjà l'incompréhension du système.
Le monde du libre s'oppose généralement au monde des gens qui ne
comprennent rienveulent pas comprendre au numérique et veulent juste appuyer sur un bouton.Si un enfant en 2008 a réussi à installer Ubuntu puis le pilote Nvidia, puis flash player (oui l'époque), pourquoi d'autres ne pourraient pas ?
Je replace ici cette phrase lunaire "Installer un système d'exploitation comme linux, ça nécessite un support (clé USB, DVD)". Je dis lunaire parce que j'ai 30 ans, j'imagine qu’aujourd'hui, avec l'informatique clé en main de A à Z à la Apple n'aide pas.
Il y a un certain nombre d'améliorations sur les systèmes Linux qui viennent d'entreprises et qui n'auraient jamais existé sans des employés payés à temps plein.
Pour le support du matériel, sur Windows, c'est le constructeur qui propose les pilotes, mais pour Linux, ça serait la faute d'autres ?
Je vois la galère que ça a été de proposer Linux sur Apple M1 et M2 sans aucune aide d'Apple. Argent, rétro-ingénierie, sollicitation des utilisateurs, friction avec d'autres libristes.
Le 03/10/2025 à 08h57
Concernant les périphériques problématiques il y en a heureusement de moins en moins, pour les imprimantes elles sont reconnues automatiquement pour la plupart.
Les obstacles sont de moins en moins nombreux, même la suite bureautique Microsoft tourne sous GNU/Linux (que ce soit en natif via Wine ou en PWA, dont l'intégration est vraiment réussie sous Mint).
Modifié le 03/10/2025 à 10h38
Le 04/10/2025 à 11h21
La pré installation de windows et l'appel à un ami ont et sont toujours les deux raisons de leur usage de Windows.
Le 03/10/2025 à 20h06
Le 06/10/2025 à 09h07
Modifié le 02/10/2025 à 18h15
En ce qui me concerne, les install linux on été faites sur des "PC vierge" (pour moi et mon entourage qui à accepté).
J'ai sauvegardé manuellement ce que je voulais conserver.
Je ne sais pas si il existe des outils libre pour permettre la migration en conservant ces données (photo, documents etc...).
Les install linux sont faciles maintenant, certes, mais la "récupération" est un point clef, et je crains que certains, "migrent" simplement en bootant sur clef et... formate leur disque...
C'est tout de même (encore, comme a chaque nouveau Wind*ws) une belle occasion de promouvoir le libre!!
Le 02/10/2025 à 18h30
Sinon tu risques de l'avoir dans l'OS*.
"Au pire" en partitionnant ton disque, sinon un second disque dur (interne ou externe), ou un NAS (Synology, QNap, Asustor, ...)
* : désolé c'était trop tentant, fatigue toussa et autres excuses bidons
Modifié le 02/10/2025 à 18h46
Le 02/10/2025 à 23h22
Entre secureboot qui contraint à utiliser une distrib le supportant ( y en a mais y a des contraintes selon les pilotes etc ) et les cas d'écrasage du boot ne laissant plus le choix de linux ( c'était rare sous windows 10 surtout depuis pas mal de temps, sous windows 11 j'ai vu pas mal de cas après upgrade de celui ci... ) ça n'aide pas.
Le 02/10/2025 à 18h34
Après il y a une contrainte supplémentaire : Bitlocker ...
Une chose que je regrette par contre dans Linux, qui existe aussi chez Windows : le profil utilisateur sur la même partition que le système.
Autant chez Windows tu n'as pas le choix, autant Linux pourrait permettre de déporter le /home/ dans une partition dédiée sans pour autant se mettre à paramétrer soi-même les partitions.
Modifié le 02/10/2025 à 21h28
Modifié le 04/10/2025 à 23h30
Néanmoins, c'est pas ce qu'il y a de plus pratique, il faut sélectionner chaque dossier, modifier son emplacement, recommencer avec le dossier suivant, etc ...
Et encore, j'ignore si ça fonctionne si OneDrive est installé.
Sous Linux, tu dis que le /home/ est dans une partition différente et si le nom du profil utilisateur est le même, c'est bon.
En fait ce que je souhaite, c'est qu'on propose à l'installation une option du style "placer les données utilisateurs hors du disque système".
Pour l'histoire de la jonction, j'avais tenté à une époque. Ça marchait pas mal jusqu'au redémarrage
Le 04/10/2025 à 23h49
1) le plus "simple", c'est de copier le profil sur une autre partition ou un disque à part, et de faire une jonction (ce n'est pas un hardlink, mais une sorte de lien symbolique)
2) il faut s'amuser à éditer la base de registre, pour changer les chemins de l'utilisateur. Il vaut mieux le faire sur un profile vierge.
Le premier conserve un accès au home dans le répertoire C:\Users, tandis que le second non. Le premier offre plus de compatibilité en théorie.
Le second est à faire sur un profil vierge, car de nombreuses applications peuvent stocker des chemins en dur, et que changer les chemins en court de route, généralement, les appli n'aiment pas ça.
Par contre, c'est complètement non user friendly, et non triviale à faire. Et le 2) sous-entend qu'aucune application n'a codé en dur la partie du chemin C:\Users. L'un comme l'autre sont dispo depuis fort longtemps.
Je m'étais "amusé" à faire le 1) une fois, pas pour déplacer sur une autre partition, mais pour virer l'espace qui était présent dans le nom de mon répertoire utilisateur. J'avais, naïvement, renommer mon répertoire pour dégager l'espace (à cause de ghostscript, je m'en souviens !) sauf que cela avait cassé de nombreuses applications. Du coup ,j'avais créé une jonction avec avec l'ancien nom qui pointait vers le nouveau, et les applications s'étaient remises à fonctionner.
Modifié le 05/10/2025 à 06h36
Mais en effet, ce n'est ni automatique ni évident pour un simple utilisateur comme le serait l'option que tu proposes à l'installation.
Quant aux jonctions, j'en utilise plein et elles fonctionnent toujours après redémarrage, que ce soit vers des partitions montées automatiquement au démarrage ou manuellement plus tard.
Le 05/10/2025 à 14h26
-clic droit sur le dossier
-propriétés
-emplacement du dossier
-je choisissais où le dossier devait être stocké
-valider
J'ignorais qu'un glissé-déposé faisait la même chose.
Le 03/10/2025 à 09h57
Le 03/10/2025 à 12h19
Modifié le 03/10/2025 à 13h30
Pour les PC portables, une copie vers une autre machine par le réseau ou sur un disque externe ou une clé USB fait le travail.
Le 02/10/2025 à 18h40
Le 02/10/2025 à 18h48
Modifié le 02/10/2025 à 20h18
Le 02/10/2025 à 19h18
- je hait kde (et un peu gnome aussi)? parfait, j'ai plein d'autres bureaux a dispo comme cinnamon ou xfce.
- les grosses maj de ubuntu arrivent trop souvent pour moi? cool, j'ai qu'a prendre debian ou LMDE.
- marre d'android (oui, android fonctionne sous linux)? suffit de basculer sur postmarketos ou mobian.
xkcd #927
Modifié le 02/10/2025 à 19h30
Le 02/10/2025 à 19h34
Et on s'en fout. Tout ce qui compte, c'est d'avoir une distribution en magasin, comme les PC Dell vendus sous Ubuntu. Le reste, le client lambda en a autant à cirer que la version du noyau NT.
Modifié le 02/10/2025 à 19h29
2) Certains, du moins dans mon entourage, trouvant la suite Office de MS trop chère en comparaison de leur budget et de leur fréquence d’utilisation, commencent à accepter de passer à LibreOffice, mais passer à Linux, même avec une distribution ressemblant beaucoup à Windows comme ZorinOS, c’est trop pour eux !
3) Avec cette obsolescence programmée forçant, sauf bidouille, à acheter un nouveau PC si l’on veut rester sous Windows, ça devrait sans doute en faire réfléchir plus d’un.
Le 02/10/2025 à 20h03
Le 02/10/2025 à 23h31
C'est pour ça que libre office est plus souvent conseillé dans le cadre d'un usage perso, même si comme tu le dis niveau compatibilité et interface only office reste devant.
Le 03/10/2025 à 10h01
Le 03/10/2025 à 13h36
Modifié le 02/10/2025 à 20h34
MS Windows, MacOS, Android : c'est quand on veut un objet neuf, polyvalent, avec un OS que les éditeurs de logiciels ciblent, avec un positionnement social rassurant (une marque, un logo, un "lifestyle")
Une distribution Linux : c'est quand on a un besoin spécifique (par ex., garder son vieux matériel parce qu'on y est attaché ou parce qu'on en a aucun intérêt à payer du neuf). Une distribution Linux ne peut pas remplacer un OS commercial, c'est pas un produit final, une distribution Linux est un agrégat de solutions éparses.
C'est pas pour rien que Ubuntu est bien implanté dans les ordinateurs reconditionnés (dans les magasins spécialistes du reconditionné, c'est la distribution la plus connue).
Donc, si vous recherchez plutôt du « prêt-à-porter », c'est dans une boutique Benetton, Zara, … qu'il faut regarder (MS Windows, MacOS, …). Si vous voulez du "hipster" ou de la seconde main, c'est chez Vinted, LeBonCoin, Emmaüs qu'il faut regarder (une distribution Linux qui cible vos centres d'intérêt). Et si vous recherchez du sur-mesure, renseignez-vous auprès d'un·e spécialiste Linux, qui vous fera un système de logiciels sur mesure, au poil et qui vous en fera la maintenance.
Modifié le 02/10/2025 à 22h22
le pret à porter ya mint ubuntu etc et la ville d'échirolles a pris zorin os https://grenoble.ninja/pourquoi-et-comment-echirolles-a-choisi-zorin-os/ (sur mastodon nicolas vivant parle de france numérique libre comme point d'entrée potentiel pour les dsi https://france-numerique-libre.org/a-propos/ )
je comparerais plus à voiture vs vélo.
Windows est préinstallé partout, clé en main (sièges, coffre, phares etc) à peu près tout le monde l'utilise et se débrouille avec, ya toujours quelqu'un qui s'y connait pour dépanner, les périphériques en magasin de proximité sont prévus pour, comme une voiture.
GNU/Linux, ya
* des distributions clé en main avec les logiciels courants préinstallés où on arrive sur le bureau et on n'a plus qu'à utiliser comme ubuntu mint zorin comme pour un vélo utilitaire les vélos dispos avec phares garde-boues porte-bagages moyeu dynamo,
* et les distributions DIY où faut installer soi même (donc on choisit soi même) plein d'accessoires avant que ce soit opérationnel, archlinux, debian je ne sais pas, comme un vélo pour un usage utilitaire sans garde boue, éclairage, porte-bagages (incl. cargos) qu'il faut avoir pour transporter des trucs,
* et le montage depuis un cadre nu et où on choisit non seulement les accessoires mais aussi les composants (je ne sais pas si gentoo ou linux from scratch que je ne connais que de nom)
et la recherche de compatibilté des accessoires/composants avec les vélos n'est pas toujours facile, comme avec GNU/Linux la compatibilité avec le noyau / le matériel, à vélo diamètre du cintre, largeur maximale de pneu...
Modifié le 02/10/2025 à 22h46
Pour revenir au vélo, oui, on peut apprendre à démonter/remonter son vélo ou faire soi-même la vidange de sa voiture. C'est à la porté de tout le monde, mais il faut du temps, il faut avoir envie de faire, il faut savoir faire des erreurs et recommencer. Bref, ni la société de consommation, ni l'enthousiasme général n'appelle à ça. On veut une voiture qui démarre quand on monte dedans et un vélo qui roule (surtout si c'est pour aller au travail). On n'est pas tous des passionnés de mécanique.
La comparaison avec le vélo est intéressante dans le sens où ce qui fait l'essor du vélo actuellement, c'est la location (la location de quelques mois et le vélo libre-service). Il faudrait peut-être le même système de location pour les distributions Linux, au moins pour faire découvrir les possibilités, donner une 1ère expérience qui fait émerger un intérêt auprès des gens habitués aux OS commerciaux des Gafam.
Le 02/10/2025 à 23h00
J'utilise Ubuntu chez moi et au boulot, beaucoup de collègues proches aussi (un peu moins chez eux). Je ne pense pas avoir un besoin spécifique (autre que garder le contrôle de mon ordi)… 🤔
Modifié le 03/10/2025 à 10h44
Modifié le 03/10/2025 à 14h04
j'ai oublié un truc dans ma comparaison, la confiance vis à vis de qui contrôle ce que la machine fait : quand j'ai eu un nouveau pc au taf avec win 11 j'ai commencé par désactiver tout ce qu'il est possible de désactiver niveau envoi de données à microsoft. Quand copilot est arrivé je l'ai viré car ne sais pas où il va fouiner et pas envie qu'il envoie des données de ma boite à microsoft. Récemment on apprend que microsoft office va envoyer les documents de l'utilisateur sur le cloud sauf si l'utilisateur fait quelque chose. Système d'exploitation de l'utilisateur par microsoft.
Une fois ma voisine m' a appelé pour une erreur windows son one drive était plein elle comprenait pas comment et comme j'ai pas touché à windows hors utilisation basique depuis longtemps je lui ai dit de demander à quelqu'un qui connait.
Comme les voitures. https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-donnees-personnelles-les-constructeurs-automobiles-derapent-91468.html
Sur mon vélo et GNU/Linux (l'envoi de données d'ubuntu à amazon aws a été supprimé a priori https://askubuntu.com/questions/1309570/is-ubuntu-phoning-home-and-is-it-sending-data-to-amazon) ya pas d'embrouille, je peux faire confiance au système, garder le contrôle comme dit Mihashi, j'installe et c'est tout.
edit : vu à l'instant https://mastodon.social/@FLOZz/115303811517883210 demande d'accepter des trucs de collaboration communication chépaquoi avec un bouton continue et un autre rappelle moi dans 3 jours aucune possibilité de désactiver : 1) collaborate in real time with productivity apps and features 2) access your phone photos text and more from your pc 3) sign in quickly with touch and facial recognition
Modifié le 04/10/2025 à 09h30
Le 07/10/2025 à 01h08
Le 02/10/2025 à 23h28
Le 02/10/2025 à 23h32
Le 03/10/2025 à 08h28
Le 03/10/2025 à 15h47
Modifié le 04/10/2025 à 07h03
J'ai quitté le métier. Entre la politique d'Adobe par abonnement et sa politique avec l'IA. J'ai vécu la concurrence des formations express en 3 mois de graphistes il y a 20 ans ou j'ai passé un temps fou à corriger leurs bouses, la même qu'avec les dev web il y a peu d'ailleurs. Quand j'ai vu les prémisses de l'IA générative débarquer je me suis dit qu'il était temps de songer à faire autre chose, étant un graphiste moyen (bon techos, pas artiste mais je me débrouille), seule la vraie élite dont je ne fais partie peut tirer encore son épingle du jeu amha. Je vomis Canva, les sites de mise en concurrence de projets pour freelance qui font taffer comme des chiens pour des fraises tagada, bref, j'aimais mon métier qui était de fabriquer des livres à la base et plus si affinités, mais c'était plus vivable. J'en fait toujours par goût perso, mais je suis passé à autre choses comme taf.
Avec scribus, Krita et Gimp pour la PAO plus qu'amateur, da vinci résolve, Kde Enlive, Blender etc, je me fais encore plez et c'est sur Linux, mais j'utilise Linux depuis longtemps personnellement. J'ai bossé sur Mac des décennies (au moins deux) qui était très bien mais que je ne peux plus voir en peinture, même sur du Solaris, donc je ne suis pas sectaire^^, quoique. J'ai jamais pu piffer Windows en prod. Si on connaît les standards, on peut fournir des choses qualitative avec des logiciels libres, mais il faut du suivi et faire face aux réticences en face. Le combat est rude, mais il y a du mouvement dans la sphère, j'avoue suivre ça de loin lâche que je suis^^.
Il y a un vrai souci de dépendance à Adobe qui est réellement problématique je trouve.
Le 04/10/2025 à 10h26
Je partage donc également ce pessimisme sur les métiers de création, je pense que nous devons être nombreux à nous poser ces mêmes questions sur notre utilité (quand bien même nous savons que nous valons bien plus qu'un Canva) et j'ai l'impression que ce passage à Windows 11 que je ne souhaite pas faire est pour moi l'occasion de faire le grand saut vers de nouvelles méthodes de travail, de nouvelles routines, de nouveaux apprentissages. C'est peut être bien plus révélateur sur ce que je souhaite faire de mon avenir que je ne me l'imagine.
Modifié le 04/10/2025 à 11h03
Je suis tomber sur ça récemment, ça pourrait remplacer Photoshop, illustrator et Indesign : https://affinity.serif.com/fr/, j'avais cru voir sur le site le prix de la licence définitive mais ça a disparu ce matin. Quelqu'un l'a déjà utilisé ?
Pas encore essayé il existe en gratuit Alterphoto qui a des fonctionnalités d’édition des images avec l'IA : https://www.alterphoto.net/
Adobe acrobat DC pro donc avec la licence permet de convertir les pdf vers du doc/docx ou xls/xlx je n'arrive pas à trouver une alternative qui arrive à la même qualité de conversion
Le 03/10/2025 à 20h10
Exemple perso déroutant :
J'ai un bon vieux Surface Pro 2 4/128. Oui vieux... et avec TPM1.2. Forcément doit-il rester en Win10 d'après Microsoft... Mais pourquoi donc ?
Je viens de trouver au hasard cet article :
Donc, en clair, il y a des machines, même vieilles, qui ont des TPM1.2 upgradable par firmware en TPM2.0 ? Et donc qui pourraient devenir compatibles Win11 ? Mais dont le constructeur n'a pas informé leur client ni mis en œuvre les moyens nécessaires pour que la manipulation puisse être réalisée ? Alors que le constructeur concurrent, qui utilise la même puce TPM, a lui mis en œuvre les moyens pour le faire ?
Dans ce cas précis, Microsoft m'a vendu une machine dont il a délibérément bloqué la capacité à se mettre à jour pour être compatible avec le nouveau Windows, lui même édité par Microsoft ? Donc qui m'oblige à acheter une nouvelle machine, potentiellement à lui Microsoft ? Vous appelez ça comment vous ? Perso, je deviendrais grossier je crois...
NXI ==> Y a-t-il eu un relevé à ce sujet par un organisme de presse à ce sujet ?
Side note : J'avais installé il y a quelques temps un Win11 avec Rufus. Ça marche super ! En plus, la machine est plus fluide sous Win11 et respire mieux visiblement, même avec 4GB de RAM. Bref, un comble !
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Modifié le 07/10/2025 à 10h29
Modifié le 04/10/2025 à 10h55
Ayant décidé de remplacer le win10 de mon épouse par un Linux ( après tout elle utilise Firefox et Thunderbird
principalement et scan ou imprime et parfois pique des fichiers sur un de mes PC en partage .
Elle est une vraie exclue technologique ... une madame Michu
Zorin installé , Ubuntu installé ( dual boot) histoire de voir ce que ça vaut , Thunderbird et Firefox tout parfait
Par contre je suis pas foutu d'imprimer ou de scanner , je me doute que je suis mauvais mais bon une imprimante Epson en réseau , je n'ai pratriquement rien eu à faire pour que ça fonctionne sur n'importe quel de mes PC depuis des années vu que je ne me souviens pas du tout .. et j'utilise plein de bécanes
Et la impossible d'y arriver
Et c'est pas elle qui risque d'y arriver . Comme je disais ... c'est pas gagné
Le 04/10/2025 à 11h07
Modifié le 04/10/2025 à 12h25
Mais ce que je veux dire c'est que ce n'est pas à la portée de Mme Michu
https://download-center.epson.com/softwares/?device_id=ET-2820+Series®ion=FR&os=DEBX64&language=fr
j'ai déja vu le site d'Epson mais quand tu vois que pour LINUX Other il n'y a rien ! qu'on te parle de DEB ou de RPM , que tu n'as aucune idée de comment installer un driver ou pour quel Linux ça pourrait marcher ou pas , c'est foutu d'avance .
La peinture est loin d'être sèche
Le 04/10/2025 à 23h35
Après, j'ai un modèle plutôt ancien ...
Le 05/10/2025 à 10h53
Imprimante en wifi ( ET-2826 ) Zorin 18 ou Ubuntu 25-04 , je vais essayer une Mint mais je n'y crois pas
L'idée étant de l'atteindre de n'importe quelle machine comme avec lmes windows sans me casser la tête.
ok avec n'importe quel WIN et même sous VMware workstation.
Mais bon c'est pas grave , ma femme n'aura pas de Linux tout de suite elle attendra.
Modifié le 05/10/2025 à 11h47
Le 07/10/2025 à 13h36
Ils viennent d'annoncer retirer TOUTES les méthodes de création d'un compte local soit-disant parce que l'ordinateur n'est pas complètement réglé quand on s'en sert......
Le 08/10/2025 à 19h39
- des avantages d'un compte MS en ligne
- de la collecte de données afin d'améliorer ton expérience
etc ...
C'est important tout ça, ça aide les petites entreprises à comprendre ce qui ne fonctionne pas.
Le 09/10/2025 à 15h54
Il y a WinBoat qui vient de sortir ; et comme ils disent "If it runs on Windows, it can run on WinBoat". A tester avec la suite Adobe et autres logiciels pro (Autocad ?).
Il existe aussi CrossOver, mais c'est plus un Wine payant optimisé, faut comprendre don pour les soutenir.
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