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Lyon abandonne Microsoft office pour renforcer sa « souveraineté numérique »

Le 24 juin à 10h16

La Ville de Lyon va progressivement remplacer la suite Microsoft par des logiciels bureautiques libres, dont « Only Office pour la bureautique, ainsi que Linux et PostgreSQL pour les systèmes et bases de données ».

Le but : « ne plus être dépendante des solutions logicielles états-uniennes et acquérir une véritable souveraineté numérique », indique-t-elle dans un communiqué.

Elle s’appuiera aussi sur la suite libre et interopérable Territoire Numérique Ouvert, développée avec la SITIV (le Syndicat Intercommunal des Technologies de l’Information pour les Villes) et la Métropole de Lyon. 


Cette suite est déjà utilisée par « plusieurs milliers d’agents issus de 9 collectivités », déclare la Ville de Lyon. 


Par cette décision, la ville rejoint un mouvement lancé dans d’autres villes d’Europe. Les deux plus grandes villes danoises, Copenhague et Aarhus, ont ainsi chacune annoncé début juin tourner le dos à Windows et Microsoft Office.

Le 24 juin à 10h16

Commentaires (74)

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Démonter les cartels, un marché public à la fois.
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Une longue et fastidieuse mais nécessaire tâche.
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Une très bonne nouvelle \o/
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Très bonne nouvelle.
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Très bonne initiative !
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"Heureusement" c'est pas LibreOffice (faut du courage pour l'utiliser).
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Avec la sortie de la version 9 d'OnlyOffice, j'ai essayé de l'installer. C'est clairement bien plus léché niveau IHM et ça va rassurer les usagers classiques ; la gestion des PDF est aussi bien plus évoluée. Par contre, j'ai de sérieux problèmes de compatibilité avec les documents ODF (et pas sur des choses très compliquées : flèches de connecteurs, zones de champs, affichage du texte lorsque les tailles de polices sont en %ages...).
Je trouve ça dommage que plusieurs solutions libres utilisant le même format ne le supportent pas de façon identique... Ça vient visiblement du fait qu'OnlyOffice travaille nativement en OOXML, avec une perte de compatibilité. Le souci, c'est que ça mène à la destruction de données dans les fichiers ODF pendant la conversion (alors même que l'ODF est le format qui est théoriquement à utiliser dans l'administration publique pour les documents de travail).

LibreOffice aurait peut-être pu être une meilleure solution en prenant en compte cet élément.

Après, OnlyOffice a d'autres atouts (plus léché - même si je préfère l'interface de LO pour tout ce qui est gestion des styles ; là ils reprennent la logique de MS qui mène à des aberrations dans les usages, et l'édition collaborative est un gros plus), donc ça se défend :)
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OnlyOffice pour faire la transition vers du libre me semble le plus raisonnable.
Mais a terme, en effet, LibreOffice devrait être la cible.
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Tout le monde déteste, je n'arrive pas à savoir si c'est uniquement une résistance au changement.

Ce que j'entends beaucoup :
- ça bugge (je l'ai constaté perso et avec mon fils : plantage en cascade, à l'ouvrir, pdt l'utilisation. Même pas en version dev)
- ça ouvre mal les docx/xlsx
- c'est nul pour le publipostage (je savais même pas que des gens utilisaient ça)
- ça ne peut pas ouvrir des fichiers de millions de lignes (ça, c'est de la niche pour la recherche mais c'est une réalité)
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Je suis assez d'accord que ça peut être une stratégie ; ce qui m'embête c'est qu'en terme de conduite du changement, c'est pas forcément optimal (il faut deux périodes de réapprentissage, et comme on a du coup deux technos incompatibles entre elles, il y a aussi un cadre technique à reconstruire à chaque fois [modèles de documents, macros de tableur...]).

Bon, cela dit, je me réjouis tout de même de l'abandon de MS Office dans l'administration, même si ce n'est pas avec la solution que je préfère :D
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Onlyoffice est pour moi le meilleur choix pour sortir de Microsoft en gardant une bonne compatibilité avec les formats de fichier Microsoft. Par contre, impossible de faire une bonne transition vers le vénérable format libre odt qui n'est pas géré directement. C'est dommage, le step2 serait de passer à libre office avec son format, mais peut-être que la transaction est trop brutale...
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Question d'habitude, comme pour tout le reste.

Je suis sur LibreOffice depuis des années, je fais sur LibreOffice ce que d'autres collègues n'arrivent pas à faire sur Word, avec de nombreux styles pour l'application de notre charte graphique.
Et lorsque j'ouvre ces documents dans OnlyOffice, toute ma mise en page fout le camp, les styles sont mal interprétés, et je ne m'y retrouve pas pour reparamétrer tout ça proprement.
Je ne dis pas que c'est impossible de faire la même chose sur OnlyOffice (ou même sur Word), mais je pense que l'habitude de l'outil est bien plus important qu'une soit-disant supériorité de l'interface de tel ou tel logiciel...

A mon sens, le choix doit se faire sur l'usage et les besoins fonctionnels (en cas de besoin d'outil collaboratif en ligne, LibreOffice ne le propose pas - dans mon cas pour mes besoins de mise en forme, OnlyOffice n'est pas satisfaisant - je tiens à préciser que j'ai pris le temps de tester la version 9 toute récente avant de répondre).
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Malheureusement il faut prendre en compte tout l’historique de fichier déjà existant. Aussi bien les Word que Excel, et pour ça OnlyOffice a une meilleur compatibilité.
Convertir en ODF serait risqué et un budget supplémentaire.
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Toutafé, ça fait partie des usages et besoins fonctionnels que je mentionne.

Même si je reste persuadé (c'est un avis personnel) qu'un grand nombre d'utilisateurs aura au final peu de différences car ils utilisent peut les fonctions "avancées". Ça peut valoir le coup de faire la migration de format pour être dans des formats réellement ouverts (pour moi OpenDoc >>> OOXML en terme d'ouverture) - dans le cadre d'un projet de migration, estimer le temps et le coût nécessaire à la conversion des documents est une étape à considérer.

Ma réaction était plus contre les positions de principe ("Heureusement, ce n'est pas tel logiciel parce que tel autre est mieux mais je ne donne pas d'argument" ...).
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Libre office en ligne existe, c'est Collabora. Par ailleurs, existe pour Android et les OS de la pomme.
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La news du jour qui fait plaisir à lire. :yes:
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Et on sait quelle messarie ils utilisent ? O365 ? 😄
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Pour les mail, il semble que ce soit du Zimbra : https://territoirenumeriqueouvert.fr/solutions/
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Comment vont-ils faire et comment font d'autre ville avec l'AD (l'Active Directory) ? (vrais question ça m’intéresse)

En espérant que la ville ne fasse pas marche arrière. Il n'y a rien de pire pour les utilisateurs, pour les dégoûtés, des logiciels libre.
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C’est du LemonLDAP::NG, la gendarmerie l’utilise aussi, donc ça devrait le faire
https://territoirenumeriqueouvert.fr/solutions/
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@Mimoza Ce n'est pas parce que c'est dans les solutions tno que la ville l'utilise. A plus forte raison pour remplacer son AD...
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Si tu veux garder un Active Directory (parce que tu as des postes clients en Windows), Samba 4 est une bonne alternative. Niveau fonctionnel 2016, administration en CLI ou via les MMC de Microsoft depuis un poste dans le domaine, support des GPO…

Ça fonctionne très bien.
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C'est quand même super courageux de reprendre en local l'ensemble des risques / responsabilités !
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J’ai surtout peur d’un revirement au changement d’administration. Un peu comme Munich.
Ils ont pas le vent en poupe avec tous les travaux de voirie pour favoriser le vélo en ce moment.
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Pour aller vers ce chemin, j'imagine que les "équipes techniques" ont quand même eu une forte volonté de le faire voir on fait du lobbying auprès des élus.

En cas de changement d'élus, elles freineraient surement des 4 fers pour de pas faire machine arrière, et les entrants auront surement bien d'autres sujet plus chaud que la gestion du SI.

Sauf si cette migration entraine trop de mécontentement et qu'il devient un sujet de campagne, un retour arrière serait plutôt signe, je pense, d'une migration raté plus que d'un changement politique des élus.
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@janvi C'est complètement l'inverse, c'est venu des élus, pas des équipes techniques.
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J'espère qu'il y a au moins l'adhésion des "équipes techniques" au projet, sans quoi ca risque d'être compliqué de mener à bien cette migration.
Et ce qui est moche, c'est que si les premières municipalités se plantent dans la migration, les autres ne seront pas prêtes de se lancer elles aussi dans l'aventures !

Pour en avoir vécu une, pour moi sa représente un opportunité pour les personnes.
Les savoirs, compétences et expériences sont complétement rebelotés.
Et pour ceux qui on "la fibre nécessaire" une occasion de s'illustrer.
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@janvi L'adhésion des agents et de la DSITN est un autre sujet, qui dépend de beaucoup de facteurs. Le plus important est d'avoir un sponsor très haut, en l'occurrence les élus, pour embarquer tout le monde et dire "c'est comme ça".

"Et ce qui est moche, c'est que si les premières municipalités se plantent dans la migration, les autres ne seront pas prêtes de se lancer elles aussi dans l'aventures !"
--> C'est sûr mais si personne n'essaye, personne ne saura ^^ Et en passant, la ville de lyon n'est pas la première, il y avait des REX sur lesquels s'appuyer. Bordeaux s'était bien planté et avait rétropédale, ce qui n'a pas empêché Lyon de se lancer.
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Les danois ont été échaudés par les USA avec les visée de Trump sur le Groenland puis, avec Microsoft, l'affaire de la messagerie de la CPI. On comprends qu'ils se sentent motivés à couper les ponts, le plus étrange étant que ce soit des municipalités qui s'y collent chacune de leur côté...

Pour Lyon, les mairies écolos restent de sacrés visionnaires (ou méritent vraiment leur surnom de pastèques):
en.wikipedia.org Wikipedia

Oups... bonjour la holding singapourienne pour cacher la filiation russe après l'opération spéciale! Versions payantes interdites d'usage par l'UE et Lyon y va.

Sinon y'a Libre Office aussi et ça ne tourne pas dans un navigateur.
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Mais qui vous a parlé de versions payantes de OnlyOffice dans cette news ?
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Ça change quoi aux interrogations sur la gouvernance du projet et au crétinisme d'une mairie d'escrolos politiques débiles, le propre du genre, n'ayant visiblement pas fait la moindre recherche à ce propos?
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J'ai cru comprendre que le fait que Microsoft oblige à changer le matériel pour passer à Windows 11 a été l'élément déclencheur du passage aux logiciels libres. Parce que : 1- les collectivités locales n'ont plus de financements (en tout cas en France) - 2- les collectivités locales ont des objectifs écologiques et environnementaux depuis quelques années.
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Sans doute que cela joue et c'est plutôt bien. Mais le minimum pour ce type de choix qui doit s'envisager dans la durée, c'est de passer au peigne fin la gouvernance des projets dont on fait le choix... Ici y'a un léger problème à mon sens.
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@yl Tu racontes proprement n'importe quoi.
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Quand on n'a rien à dire face à du pur factuel, on ferme sa gueule....
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Non mais sérieusement, Vous ne pouvez pas, vous @yl, invoquer le factuel : pas après vos posts sur cette news, car vous avez été soit complètement à coté de la plaque (hier 11H49, car en l'occurrence on est sur un hébergement en France de la brique communautaire), soit uniquement dans l'insulte creuse (aujourd'hui 9H08).
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@yl
La holding singapourienne c'est du factuel.
"pour cacher la filiation russe après l'opération spéciale" ça l'est un peu moins.
"Sinon y'a Libre Office aussi et ça ne tourne pas dans un navigateur." Là c'est n'importe quoi. Onlyoffice ne tourne pas forcément dans un navigateur. Il y a une version desktop et une version hébergée. Comme Libre Office et la version collaborative mise en place par Collabora.
"Ça change quoi aux interrogations sur la gouvernance du projet et au crétinisme d'une mairie d'escrolos politiques débiles, le propre du genre, n'ayant visiblement pas fait la moindre recherche à ce propos?" C'est ça que t'appelles du pur factuel ? C'est quoi exactement les "interrogations sur la gouvernance du projet" ? Et épargne nous les insultes gratuites que t'as entendues sur CNews ou Valeurs Actuelles.

Quand on sait pas on ferme sa gueule.
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On passe a Singapour en 2023, un hasard sans doute?!! Simple déduction.
Probable que Lyon soit sur la version navigateur, comme le modèle Microsoft y passe et Gogole: Plein de services à vendre... et c'est clairement pas la version desktop qui est mise en avant et j'en déduis (là encore) qu'elle n'est pas promise à un grand avenir.
Pour Lyon, quand on prétends vouloir éviter la peste on fait ce qu'il faut pour ne pas aller vers le choléra. Les écolos politiques sont globalement des ânes et c'est aussi du factuel.
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@yl
Donc ton "pur factuel" n'est que de la déduction issu de ton illustre cerveau.
Pour Singapour, j'en sais rien, si t'as de vraies infos je suis preneur.
Pour Lyon, perdu, c'est du desktop installé sur tous les postes des agents. Il y a une version online associée à nextcloud pour faire du collaboratif, en complément. Si un jour le prix évolue, ou si pour n'importe quelle raison ils veulent changer de service de co-édition en ligne, ils pourront le faire, ce n'est pas du vendor lock-in comme avec microsoft. Donc tout ce que tu dis par la suite est basé sur du vent, comme tes préjugés sur les "écolos".
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Tout changement a un coût, même si on n'est pas totalement bloquable par un fournisseur avec ses formats etc... Mais à un moment, libre ou pas, c'est un calcul économique et on reste dans les mains du fournisseur tant que cela reste soutenable (et si le SAAS a permis de virer les compétences en interne, le coût pour les remonter offre du potentiel): Ici on a un fournisseur qui pousse au SAAS, dont la gouvernance pose question et n'ayant pas grosse concurrence! A un moment quand une lumière rouge ne s'allume visiblement pas chez ceux qui décident il faut en tirer les conclusions qui s'imposent. J'admets toutefois que l'on puisse se poser la question de la corruption en alternative à l'absence totale de clairvoyance...
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@yl Je comprends pas ou tu veux en venir.
Tu dis que le fournisseur pousse au SaaS, encore une fois c'est faux, en l'occurence l'instance Onlyoffice qui permet de faire du collaboratif est hébergé en On Premise, par contre il faut payer un droit en fonction du nombre de connexions instantanées, et ça me paraît normal, étant donné qu'onlyoffice est une entreprise, qu'il y ait un modèle économique derrière.
Le plus important pour la souveraineté de la collectivité est qu'il s'agit d'une infra modulaire (en bonus basé sur des applis open source auto-hébergées), et s'ils veulent changer un des composants parce que ça ne leur convient plus, ils le peuvent, contrairement à Microsoft où tout est imbriqué et pour en sortir c'est un giga projet sur plusieurs années avec un énorme accompagnement au changement nécessaire.
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La version qui permet de faire du collaboratif avec plus de 20 utilisateurs simultanés n'est pas open-source. De même la version pour mobile.
Source : https://gitlab.adullact.net/marche-sll/etudes-de-veille#bureautique-en-ligne
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@jbfaure oui, il y a quelques exceptions en effet, c'est pour ça que je disais que c'était en bonus, j'aurais dû écrire "majoritairement open source" qui serait plus juste.
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Réponse purement subjective d'anti-écolo droitardé (exactement comme je viens de faire).
On est pas sur lyon mag ici
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Objectivement, à Paris ils ont quand même fait tronçonner la glycine plus que centenaire de Montmartre en la voyant sèche l'hiver la pensant crevée: Là aussi, aucune recherche de renseignements avant d'agir...
Un exemple parmi des tétrachiées.
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C'est sûr que par rapport aux sac à m... qui veulent redémarrer une centrale nucléaire en cours de démantèlement, enlever des éoliennes qui marchent et supprimer les 3/4 de la réglementation sur les bagnoles à énergies fossiles, c'est ultra grave.
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La connerie n°1 c'était de décider de la fermer, plus encore après les travaux post Fukushima: Merci "pépère" Hollande, c'est pas lui qui paye, il allait très bien avec les montagnes de fric que Ségolène a fait perdre à sa région (dont ses splendides voiturettes de golf dont personne n'avait voulu, pour rester dans le thème transition et "c'est beau le progrès"): Qui se ressemble s'assemble, avant le scoot (thermique) et Julie...
Et comme un imbécile succède à un autre: Macron poursuit, mais avec lui rien n'est trop beau pour complaire aux allemands (pas loin de la centrale), ils ont donc pu goûter qu'on se tire une balle dans le pied vu que toute leur stratégie politico-industrielle vise à nous affaiblir.
Pour ce qui est des éoliennes, tu en veux devant tes fenêtres? Et là les écolos, c'est bizarre mais ils ferment leur gueule quand des rapaces protégées font les frais d'un truc qui fonctionne mal en réseau (sauf à considérer la lubie du pilotage d'un réseau à la consommation comme viable).
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Pour ce qui est des éoliennes, tu en veux devant tes fenêtres?
Quel argument de merde. Tu veux une centrale nucléaire devant tes fenêtres ? Je suis persuadé qu'on a besoin du nucléaire ET des ENRi, et à vrai dire, entre les deux, je préfère encore avec une éolienne qu'une centrale nucléaire à côté de chez moi. Comme de toutes façons, elles doivent être à au moins 500m d'une habitation, c'est un non problème.
quand des rapaces protégées font les frais d'un truc qui fonctionne mal en réseau
Les espèces qui sont protégées le sont parce qu'on les a soit quasi éradiquées par des méthodes de chasse irraisonnées, soit parce qu'on a détruit leurs habitats et/ou leurs écosystèmes à grands coups d'énergies fossiles. Que quelques spécimens soient tués accidentellement par des éoliennes, excuse moi mais c'est encore un argument de merde de la part de gens qui n'ont aucune autre bonne raison pour se plaindre de ces génératrices de courant.
La connerie n°1 c'était de décider de la fermer
Oui et maintenant c'est malheureusement trop tard. Venir perturber le travail de l'assemblée en proposant des textes inapplicables, c'est juste du temps perdu pour la programmation énergétique du pays. Par des gens qui se foutent bien des conséquences pour le peuple dont ils se fichent comme de leur première paire de chaussettes.
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Perso, je préfère une centrale nucléaire qu'une usine chimique par exemple si on veut comparer avec des trucs présentant un risque et sans confondre torchons et serviettes, niveau "arguments de merde". Car côté nuisances, c'est incomparable, donc la centrale (et nucléaire plutôt que charbon ou fioul ça va sans dire).

Eolien, sauf cas particulier très venteux, cela produit que dalle vs capacités installées. Un gâchis sans nom. Le PV n'a connu aucune rupture techo qui aurait dû lui permettre de sortir de son cadre historique: Électrifier un site isolé non raccordable au réseau.

Si on ne claquait pas des milliards par dizaines (et par centaines dans les années à venir, c'est la cour des comptes elle même qui le soulignait il y a déjà 7 ans ; à comparer avec les surcoûts de Flamanville on a juste un rapport 10 qui passe crème sur ces En-dites-R qui foutent la merde car elles ne se pilotent pas), l'électricité serait restée stable au lieu de nous mettre cette lubie sur nos factures et il n'y aurait aucun intérêt économique à voir de plus en plus de ces merdes, chinoises en prime, plein les toits.

Je ne sais pas ou en est le processus de démantèlement mais sans doute pas bien loin. Alors dire que c'est déconnant, surtout par rapport eu reste, je ne m'avancerait pas là dessus sans savoir précisément ce qu'il en est.
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Je crois que tu ne comprends pas que le nucléaire aussi bien que les ENR nous sont nécessaires pour électrifier tous les usages.
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Souveraineté, enfin presque : on garde le format bâtard de MS et on choisit les russes plutôt que les étatsuniens. Côté écologie on privilégie l'édition en ligne, donc plusieurs ordinateurs pour faire ce qu'un PC fait très bien tout seul.
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D'un autre côté, s'il y a déjà une infra, ça peut être hébergé on-prem et alléger la charge du poste utilisateur (donc une config moins musclée, moins énergivore, moins coûteuse) ainsi que les déploiements (moins de temps de traitement), tout en favorisant le travail collaboratif - plus difficile avec LibreOffice en local.

Je ne dis pas que c'est l'objectif ici, mais ça pourrait l'être dans d'autres contextes et écologiquement c'est pas dénué d'avantages.
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Côté écologie on privilégie l'édition en ligne, donc plusieurs ordinateurs pour faire ce qu'un PC fait très bien tout seul.
C'est oublier la part importante du travail collaboratif sur les documents de nos jours.
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C'est le pendant du travail dans les travaux publics ?
Un qui tient la pelle et 3 qui le regardent ? :fumer:
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Yep, tu peux ouvrir ta feuille de calcul, montrer que t'es actif dessus, tout en étant aux WC ou à la machine à café :ouioui:
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@jbfaure Je ne comprends pas comment tu peux être aussi affirmatif sur la dépendance d'onlyoffice à l'état russe. C'est de la désinformation, rien ne vient étayer ça.
Sur l'argument "écologique", ils ont des version desktop sur tous les postes, l'édition en ligne sert juste à faire du collaboratif, comme quasiment partout aujourd'hui en fait...
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Les Russes utilisent un fork d'OnlyOffice appelé R7-Office.
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Ce sont des russes qui travaillent en Russie. Que peuvent-ils refuser au FSB ?
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@jbfaure Source sur le fait que ce sont des russes qui travaillent sur onlyoffice ?
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https://www.collaboraonline.com/comparing-collabora-with-onlyoffice/#Origin_and_ownership
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@jbfaure Ok donc la source c'est le concurrent direct.
Et elle dit " created primarily by a team in Russia", donc qu'est-ce qui dit qu'aujourd'hui onlyoffice est dev par des russes ?
Vraie question car honnêtement je me la suis posée vu tout ce qui se dit, mais je n'arrive pas à trouver une seule vraie source sur le fait qu'actuellement (en tout cas depuis 2023), onlyoffice est dev par des russes, ou détenu par des russes.
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Tu crois vraiment que, dans le contexte géopolitique actuel, si OnlyOffice n'était plus détenu par un russe ni développé par des russes, il ne se serait pas empressé de le faire savoir ? Il n'aurait alors pas eu besoin de quitter la Lettonie, ni n'aurait eu de souci pour accéder au marché européen.
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Je ne sais pas, ils ont communiqué sur le changement de leur organisation donc ils se sont bien "empressé de le faire savoir" comme tu dis. J'ai l'impression que tu as ton opinion mais sans rien de concret pour l'étayer, comme la plupart des gens qui parlent sur ce sujet.
Je ne dis pas que c'est un sujet mineur, ni qu'il faut l'occulter, mais pour prendre des décisions il faut des éléments concrets.
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Dans un cas comme celui-ci, je dirai plutôt : dans le doute abstiens toi, mais chacun sa vision.

Par contre, depuis le temps qu'on voit ce sujet dans les commentaires sans que l'on puisse trancher d'un côté ou de l'autre, ça serait bien que ça soit creusé par la rédaction.
@SébastienGavois ou @AlexandreLaurent pour voir si ça vaut le coup de creuser.
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Question intéressante, effectivement, merci pour l'alerte. OnlyOffice a fait pas mal d'efforts il y a quelques temps pour nettoyer la vitrine de sa gouvernance.
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Effectivement, chacun son approche sur le sujet. Nous sommes dans l'époque de la fabrique du doute, donc pour ma part je préfère m'en tenir aux faits, et je plussoie cette demande à la rédaction de Next.
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Mince il n'y a pas que des idiots aux manettes dans ce pays 🤔
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Intéressant mais plutôt que passer à OnlyOffice, le mieux ne serait pas de passer à La Suite Numérique, la suite bureautique de l'ANCT qui devrait être finalisé l'année prochaine ?

Hexagone serait aussi une bonne alternative.
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Vu ce que ça représente comme boulot, est-ce que ce n'est pas un peu dommage de créer une nouvelle suite bureautique depuis zéro plutôt que de contribuer à une suite opensource existante ?
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De ce que j'ai compris, La Suite Numérique est déjà un fork d'openDesk.
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La Suite Numérique contient entre autres l'espace collaboratif Resana, qui intègre lui-même OnlyOffice. L'un n'empêche donc pas l'autre.
Ils ont certes en plus leurs applis Grist et Docs qui sont également des outils bureautiques (équivalents tableur et traitement de texte), mais dont l'approche en terme d'UI et de fonctionnalités est très différente et sera bien plus déroutante pour les usagers des suites bureautiques "habituelles" (avec une approche d'un éditeur markdown pour le traitement de texte et d'une gestion de base de données pour le tableur - ce qui a son charme aussi ^^).

PS : Coucou madhatter, ça faisait longtemps qu'on s'était pas croisés ici :p
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Super nouvelle !
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Il était temps de mettre le bouchon sur la fuite. :fr:

Lyon abandonne Microsoft office pour renforcer sa « souveraineté numérique »

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