[Écosystème 1/7] Ce que la tech fait à la planète
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Dans le premier épisode d’Écosystème, le fondateur de GreenIT Frédéric Bordage détaille les enjeux environnementaux que pose le numérique.
Le 21 mai à 17h15
2 min
Société numérique
Société
La disparition dramatique des insectes volants, en baisse de 80 à 90 % en Europe depuis les années 1990 ; les incendies violents, comme en Californie, en début d’année ; même la pandémie de Covid nous le rappellent : nous faisons face à de profonds bouleversements environnementaux.
Entre l’introduction excessive de nouvelles substances chimiques et synthétiques, l’altération du cycle naturel de l’eau, la bétonisation des sols ou encore la dégradation de la biodiversité, nous avons dépassé six des neuf limites planétaires, selon les estimations du Stockholm Resilience Center.
Mais quel est le rôle du numérique dans tout cela ? Quels sont les effets de l’industrie technologique sur les sols, l’air, et les écosystèmes naturels au sens large ? Dans quelle mesure est-il possible de les maîtriser ? En France, un collectif explore ces questions depuis plus de vingt ans : GreenIT. Dans le premier épisode d’Écosystème, Next rencontre son fondateur, Frédéric Bordage, pour détailler la variété des enjeux environnementaux que pose le numérique et les variations qu’y impulse l’explosion récente de l’intelligence artificielle.
Pour écouter « Ce que la tech fait à la planète », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.
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Crédits :
Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.
Musique : Blue Steel - Moonshot Stems Bass / Lotus - TwoStop / Dex 1200 - Oppland, Courtesy of Epidemic Sound

[Écosystème 1/7] Ce que la tech fait à la planète
Next.ink explore l'empreinte environnementale du numérique
Quel est le rôle du numérique dans les bouleversements environnementaux en cours ? Next reçoit Frédéric Bordages, fondateur de GreenIT, pour y voir plus clair.
Durée : 00:49:14
Publié le 21 mai à 17h15
Commentaires (19)
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Abonnez-vousLe 21/05/2025 à 17h22
🙏
Le 21/05/2025 à 17h53
Je comprends bien l'argument du "je peux lire en 5 min ce qu'il faut 30 min à écouter", mais on en retire des choses différentes.
Modifié le 22/05/2025 à 07h21
Édité : (orthographe)
Le 21/05/2025 à 20h47
Le 21/05/2025 à 22h08
Mais c'est illégal !
C'est du piratage, flibustier !
Les ayants droits de Mme Saliou vont te poursuivre en justice !
J'espère que tu as un bon avocat, mon gars.
Le 21/05/2025 à 22h41
Dans tous les cas, merci encore.
Le 21/05/2025 à 23h30
Je vais attendre d'avoir un trajet de voiture assez long !
Modifié le 21/05/2025 à 23h46
Le 22/05/2025 à 20h34
Le 23/05/2025 à 08h41
Le 21/05/2025 à 23h00
Et puis le podcast c’est un excellent moyen de remplir judicieusement mes trajets en transport en commun.
(À noter que sur la première série Algorithmique, une news paraissait environ une semaine plus tard avec le contenu du podcast relatif pour ceux qui préfèrent).
Le 21/05/2025 à 23h51
Modifié le 22/05/2025 à 06h51
Pour le dernier point, on n'a pas prévu de renouveler l'exercice pour cette nouvelle série (c'était très long à relire et mettre en forme, pour des résultats décevants), l'approche sera un peu différente pour Écosystème.
Le 21/05/2025 à 18h32
Si vous avez de bons liens à partager pour approfondir, notamment sur l'épuisement des ressources (perso je n'avais pas conscience de ça), je prends.
Le 22/05/2025 à 00h05
Bonne exemple du BlackBerry qui me parle puisque j'utilise toujours un Eeepc de 2008 longtemps sous Xubuntu pour tout ce qui nécessité peu de ressources (messagerie, site d'informations, bureautique, ...).
De conception, c'était déja une forme de slow tech: peu énergivore, évolutif et réparable.
Accès à la RAM et au SSD via 2 vis. Clavier changé 3 fois en 17 ans. La batterie amovible me permet de la préserver en utilisant le pc en fixe ou en portable.
Beaucoup de fabricant avaient repris le concept.
Alors oui, j'ai aussi un autre pc plus puissant et plus récent dont je me sers de temps en temps et mon usage d'Internet n'est peut être pas dans la moyenne, mais c'est un moyen de préserver le matériel récent et de péreniser raisonnablement l'ancien.
Même démarche en téléphonie qu'en informatique mais avec bien plus de difficultés.
Des solutions existent depuis plus ou moins longtemps; je suis passé au Fairphone 3+/ Murena en 2021-2022 avec toujours des mises à jour OS et j'en suis toujours très satisfait comme téléphone principal.
Je suis impatient d'entendre les prochains épisodes.
Le 22/05/2025 à 00h49
Le 23/05/2025 à 09h01
En revanche, les banques et le smartphone pour pouvoir consulter ses comptes est un vrai sujet.
Personnellement, j'ai changé de banque parce qu'il était hors de question que je m'identifie à l'aide d'une application de sécurité bancaire. Il existe d'autres solutions en effet : j'utilise un boîtier pour une banque (la « calculatrice » comme disent certains) ou, pour une autre banque, un code envoyé par mail et par SMS (avec un vrai service de signalement en cas de problème, et des informations préventives). Je ne comprends pas qu'avec les gros réseaux bancaires qu'on a en France, les banques ne proposent pas déjà un style de Yubikey facile à utiliser plutôt que des applications pleines de pisteur Google/Facebook (quand ce n'est pas Google Wallet et assimilés).
Bref, la slowtech : la population occidentale n'est pas prête.
Le 24/05/2025 à 00h18
Un jour une loi est sortie interdisant cette pratique dans les lieux publics.
Ça a fait drôle au début, mais très vite c’est devenu à son tour normal, même pour la plupart des accros.
À méditer.
Modifié le 24/05/2025 à 18h23
Je n'aime pas parler de déni climatique, ce n'est pas un déni, c'est plutôt un confort résiduel (issu du progrès technique passé) qu'on ne quittera que lorsque le danger sera là. Comme ce qui s'est passé avec la catastrophe du Titanic en 1912, soit-disant insubmersible, causée par une confiance excessive dans la technologie et une inconscience ou un décalage par rapport aux risques naturels (sur lesquels la technologie n'a aucune emprise).