[Édito] Windows 11 : la radicalité de Microsoft est un sérieux problème
Road to disaster
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Microsoft a un problème avec Windows 11. Ce qui veut dire que, tôt ou tard, nous en aurons un aussi. Les qualités (parfois discutables) du système ne sont pas en cause. C’est le choix de l’éditeur de claquer la porte de Windows 10 dans neuf mois, sa volonté de passer en force et son aveuglement face à une réalité plus que tangible qui risque de lui exploser à la figure.
Le 20 janvier à 17h45
9 min
Logiciel
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Le 14 octobre prochain, le support technique de Windows 10 prendra fin. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, ni même qu’une fin de support pose des difficultés. Windows XP et 7 ont posé problème en leur temps, toujours pour la même raison : le nombre d’ordinateurs qui les utilisaient encore.
Même joueur joue encore
Quand un système perd son support technique, il n’est plus entretenu. On peut continuer à l’utiliser, en théorie, tant que le matériel ne rend pas l’âme. En revanche, les failles de sécurité ne sont plus corrigées. Or, des vulnérabilités sont découvertes en permanence. Souvent, une même faille couvre plusieurs versions d’un composant, d’une application, d’un système, car de vastes tronçons de code sont communs. Une faille trouvée dans Windows 11 a de bonnes chances de pouvoir être exploitée dans Windows 10.
Actuellement, le plus gros problème de Microsoft réside dans la part de marché de Windows 10. Que l’entreprise le veuille ou non, l’ancien système représente toujours près des deux tiers du parc Windows, ce qui représenterait environ un milliard d’ordinateurs. Un chiffre vertigineux face à l’arrêt du support qui approche, et trois fois plus élevé que ne l’était Windows 7 au moment de sa propre « mort ».
Pour éviter un désastre de sécurité sur le parc Windows, il faudrait que ces centaines de millions d’ordinateurs soient remplacés ou mis à jour dans les neuf mois. La tâche est impossible, pour plusieurs raisons.
La barrière technologique
Le principal facteur bloquant, c’est le choix de Microsoft sur le matériel compatible. Il faut certes un processeur récent, mais surtout une puce TPM 2.0. Sur le parc Windows 10 existant, on ne sait pas exactement quelle proportion de machines est compatible, mais beaucoup ne peuvent pas être mises à jour vers Windows 11.
C’est la première fois que le passage à une nouvelle version de Windows est aussi complexe. Jusqu’à présent, il suffisait surtout d’avoir assez de puissance sous le capot. Et encore, cet argument n’a pratiquement pas évolué depuis Vista, les configurations étant depuis longtemps largement suffisantes pour assurer le minimum. Quand Vista est sorti, c’était loin d’être le cas.
Cette fois cependant, même des configurations que l’on pourrait encore qualifier de puissantes peuvent ne pas y avoir droit. Des ordinateurs équipés de multiples cœurs, de 32 ou 64 Go de RAM, d’un SSD et ainsi de suite. Si la puce TPM 2.0 n’est pas là, la machine est jugée incompatible. Même chose si le processeur est jugé trop ancien.
Contrairement aux Windows précédents, on ne peut pas simplement forcer la mise à jour. On peut tricher avec des outils désactivant ces vérifications, mais on s’expose à un ordinateur pouvant arrêter de fonctionner suite à une mise à jour.
Il suffit de tout changer
La solution la plus simple, la voie royale pour Microsoft, c’est bien sûr l’achat d’un nouvel ordinateur. L’éditeur pousse en ce sens, affichant sur les PC Windows 10 des messages d’avertissement pour prévenir de la fin prochaine du support. Et parmi ces messages, d’authentiques publicités pour des PC Copilot+, présentés comme la relève idéale, Windows 11 étant présenté comme le grand vaisseau de l’intelligence artificielle.
Qu’ils le soient ou non, ils représentent surtout un achat. De nombreuses personnes ne peuvent pas remplacer si facilement un ordinateur. D’ailleurs, Microsoft devrait s’expliquer sur la nécessité de remplacer un matériel encore fonctionnel pour un nouveau, quand le message sur la consommation responsable autour du numérique devient si prégnant. L’impact écologique d’une telle transition forcée serait phénoménal. Et que dire de l'impact majeur dans certaines parties du monde, notamment en Afrique, comme l'a souligné très justement Pascal Cohet dans une tribune le 7 janvier ?
Et si Linux était la solution ? Quand bien même, cela dépendrait fortement des usages et des compétences des personnes concernées. Ou de leur entourage. Et pour toutes celles et ceux qui se servent d’un ordinateur comme d’un appareil électroménager – n’ont-ils pas raison ? – il faudrait encore expliquer l’intérêt de la démarche et pourquoi toutes leurs habitudes s’apprêtent à changer. L’évidence des uns est rarement celle des autres.
Inciter, coûte que coûte
Jusqu’à présent, Microsoft a dit et redit qu’elle ne transigerait pas sur les prérequis de Windows 11 : la puce TPM 2.0 doit être présente, entre autres critères (il peut arriver que la puce TPM 2.0 soit présente, mais que le processeur soit trop ancien). On comprend l’intérêt pour la société de Redmond : le parc Windows 11 est, dans ses réglages par défaut, plus sécurisé qu’avec toutes les versions précédentes, où ces sécurités étaient optionnelles.
Si l’entreprise a raison dans l’absolu, sa radicalité pourrait s’avérer contre-productive. Outre ces messages incitant à l’achat de nouvelles machines, elle repart dans ses vieilles techniques pour motiver les retardataires à migrer, y compris pour les machines compatibles mais n’ayant pas fait le grand saut.
Début janvier, Microsoft déclarait ainsi que 2025 était l’année du grand renouvellement des PC sous Windows 11. Quelques jours plus tard, la fiche d’information sur « Comment mettre à jour vers Windows 11 » était remaniée pour être plus simple, renvoyant notamment vers l’application Contrôle d’intégrité du PC. Celle-ci permet de vérifier certains aspects du système, mais surtout d’indiquer si la machine utilisée peut passer à Windows 11. Parallèlement, au CES, Microsoft a déclaré que le renouvellement d'un ancien PC Windows 10 était plus important cette année qu’une nouvelle télé ou qu’un nouveau smartphone.
Jusqu'à l'écœurement
Il y a quelques jours, la société publiait un autre billet, cette fois pour indiquer que la mise à jour vers Windows 11 était gratuite pour un temps limité, comme s’il s’agissait d’une nouveauté. Ça n’en était pas une, et le billet a d’ailleurs été supprimé. Microsoft y indiquait notamment que l’opération ne serait plus proposée sitôt la date de fin de support de Windows 10 atteinte. Peut-être quelqu’un chez Microsoft s’est-il rendu compte du peu d’intelligence dans la proposition, entrainant la suppression.
En revanche, Microsoft a bel et bien déclaré que sa suite 365 ne serait plus supportée sur Windows 10 une fois le 14 octobre atteint. Là encore, le billet n’existe plus, mais l’éditeur y précisait que le fonctionnement de la suite bureautique ne serait plus garanti. En d’autres termes, s’il y a des problèmes, débrouillez-vous. Une attitude logique face à une fin de support, la problématique ayant été la même avec Windows XP et 7 en leur temps.
La décision est d’autant plus troublante que Microsoft propose au grand public une année supplémentaire de support technique contre un paiement de 30 dollars. Pour les entreprises, ce sont même trois ans de plus, avec un prix croissant chaque année.
Et pendant ce temps, Microsoft répète à longueur de temps que son système est celui de toutes les nouveautés, entre explosion de l'IA, offre croissante de PC Copilot+ et plateforme idéale pour les jeux. Des affirmations tenant surtout du marketing et qui ne se vérifient pas forcément dans la pratique, comme l'ont montré TechSpot en août dernier sur les performances des jeux.
La route du désastre
La radicalité de Microsoft ne peut mener qu’à une catastrophe. Si l’entreprise reste droite dans ses bottes et assume sa décision, des centaines de millions de machines se retrouveront sans support technique du jour au lendemain.
Si l’on se souvient des évènements autour de Windows XP et 7, il est impossible que les gouvernements ne réagissent pas, tout du moins une partie d’entre eux. Pour les deux systèmes (particulièrement XP), Microsoft avait repoussé la date plusieurs fois, à cause d’une trop grande part de marché résiduelle et de gouvernements mécontents. Entre temps, certains cadres législatifs ont évolué et l’entreprise pourrait être tenue responsable d’un vaste défaut de sécurisation sur le système le plus utilisé au monde.
Microsoft répète pour l’instant qu’elle ne pliera pas. Si elle devait le faire, cela mettrait à mal toute sa stratégie, en plus de reconnaitre implicitement qu’elle a eu tort jusqu’ici. Et n’en déplaise à l’entreprise et à ses prises de position obstinées, la question va rester ouverte tous les prochains mois.
En l’état, il est peu probable que Microsoft change son fusil d’épaule. Maintenir la situation actuelle est virtuellement impossible, tant elle enverrait au casse-pipe une montagne de PC. Au point d’assouplir les conditions d’accès à Windows 11 ? Probablement pas. En revanche, repousser la date serait la solution toute trouvée, au risque de créer un nouveau sursaut sur la souveraineté numérique, particulièrement en Europe.
Commentaires (193)
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Abonnez-vousLe 20/01/2025 à 18h00
Je ne remets pas en cause les pré-requis pour 11 mais juste le fait de décreter le fin de support comme un couperet et inévitable ( quand on le sait artificiel).
Le 20/01/2025 à 18h05
Et une autre partie s’en foutra complètement car leur parc est en location et que c’est le gestionnaire qui s’occupera de la migration.
Bref, ça va couiner pendant quelques mois et tout le monde va se résigner pour éviter de changer ses habitudes
Modifié le 20/01/2025 à 18h17
Et puis pour info, la part de marché de Linux commence déjà à grimper en 2024 sur les ordinateurs de bureau (ou portable) des particuliers (notamment grâce au support de Steam pour les jeux).
Le 20/01/2025 à 18h18
Le 21/01/2025 à 08h42
Le 20/01/2025 à 18h25
Le 21/01/2025 à 08h44
Le 21/01/2025 à 09h08
Le 21/01/2025 à 14h05
L'énorme majorité du parc est compatible.
C'est peut-être moins le cas chez les particuliers, et les conditions de Ms sont "draconiennes" (et m'insupportent aussi: j'ai beau n'avoir que des ordis compatibles ou presque, tous vont passer sur autre chose), mais:
* Linux n'est pas compatible avec tous les "vieux" PC
* Ms a vraiment fait durer les plate-formes
Après, il y a un beau FUD sur Windows: attaquer un Windows avec l'UAC activé et tournant sur un compte non admin, c'est pas gagné quand même.
Le 22/01/2025 à 09h43
hmm... j'ai un linux sur un compaq armada 3500. Plus vieux que ça, je ne sais pas si ca vaut vraiment la peine de se faire du mal ^^´
Le 22/01/2025 à 10h06
J'ai aussi des vieux PC qui "fonctionnent" sous Linux (PC de 2009) - et aussi des PC et serveurs plus jeunes qui ne fonctionnent plus ou de façon erratique (plantages, ports USB instables ...)
Y compris sur des PC de 2019.
Peut-être des mises à jour BIOS règleraient le problème, mais les BIOS ne sont plus dispos sur les sites (Sony par exemple) ou l'utilitaire est incompatible Windows 10 (Toshiba).
Le 22/01/2025 à 10h15
Et souvent, les mises à jour de firmwares sous GNU/Linux avec LVFS sont publiées plus tôt que sous Windows Update.
Le 22/01/2025 à 08h39
La limite CPU qui n'a
Par contre MS va avoir du mal a faire sauter cette "limite" sans sortir les rammes pour l'expliquer pourquoi au early adopter de windows 11 qui ont du changé il y'a quelques années.
Le 22/01/2025 à 08h46
Les entreprises ce n’est pas que des laptops, c’est des machines métiers, des serveurs en vdi…
Mais oui, la politique de MS d’update matériel à marche forcée est plus cohérente pour les entreprises dans l’absolu que pour les particuliers.
Modifié le 29/01/2025 à 08h00
Pour le TPMv2 c'est déjà très vieux, un latitude de 2016 peut être mis à jour en TPM2 : https://www.dell.com/support/product-details/fr-fr/product/latitude-12-7280-laptop/drivers (rubrique Sécurité)
Par contre son CPU est un core ix-6 ou ix-7 ne sera pas géré par Windows 11.
Le 22/01/2025 à 09h19
Le 22/01/2025 à 10h07
Le 22/01/2025 à 11h34
Modifié le 22/01/2025 à 11h57
Le 22/01/2025 à 12h15
Le 20/01/2025 à 18h06
Je le sais, je suis à une génération de processeur pour pouvoir passer à Win11 (i7 7700K).
Je ne comprend d'ailleurs pas pourquoi les politiques et la DGCCRF n'interviennent pas, car cela revient à jeter des millions de PC pour les bô'yeux de Microsoft.
Et enfin, je crois me souvenir (a vérifier par contre, ça remonte un peu) que lors du lancement de Windows 10 Microsoft avez chanté partout que ce serait la dernière version de Windows et que le système serait en permanence mis à jour... encore un promesse...
Le 20/01/2025 à 18h33
Le 21/01/2025 à 14h30
Pratique car, si W10 était vraiment le dernier, tant mieux, "promesse" tenue. Et sinon, bah non, ça n'a jamais été promis officiellement.
Le 21/01/2025 à 16h01
Je me souviens aussi du "dernier Windows", à mon avis la raison du passage à Windows 11 était de ne pas avoir une version "inférieure" à MacOS.
Le 21/01/2025 à 17h02
Il fallait marquer le coup en mettant windows 11, l'interface change entre windows 10 et 11, madame michu ne sait pas si elle sur la 23h2 ou la 24h2
Le 22/01/2025 à 05h43
Modifié le 20/01/2025 à 19h28
Quand j'éteins mon PC de jeux sous Windows 11, parfois je me rend compte qu'il a en réalité reboot.
Résultat, il reste parfois allumé toute une nuit pour rien. J'en suis arrivé à devoir surveiller cet OS attardé comme un mouflet prêt à se jeter sur de la javel dès qu'on détourne le regard.
Le 21/01/2025 à 09h34
Le 21/01/2025 à 09h54
Selon les màj parfois j'avais l'heure qui se figeait, pendant 1 heure ou 2. Quand je m'en rendais compte, j'étais obligé de resynchroniser l'heure. Un paquet de fois ça m'a mis dedans cette merde ("ah tiens, il n'est que telle heure, j'ai encore le temps" alors que pas du tout, bordel!).
J'ai fait toutes les manips du monde pour régler ça, rien à faire, ça revenait au gré des màj. Je pouvais avoir la paix pendant des mois puis pendant X semaines/mois avoir l'horloge qui déconnait.
(Sous linux, aucun problème d'horloge. Donc c'était pas un problème de CM, de pile, ou je ne sais quoi.)
Le 21/01/2025 à 10h49
Le 21/01/2025 à 10h55
Cf. le wiki d'Arch qui conseille de configurer Windows pour utiliser UTC :
Perso, j'ai résolu le soucis en ne lançant plus ma partition Windows
Le 21/01/2025 à 11h26
Idem pour forcer la synchro manuellement sous windows : pas les droits.
Bref j'ai laché l'affaire, je me retrouvais avec un décalage d'horloge sous windows qui mettait un temps monstre à se resoudre et tant que pas résolu, pas possible de lancer certaines appli et VPN...
Le 22/01/2025 à 08h49
Le 21/01/2025 à 13h29
C'est assez facile a corriger :
https://slimbook.com/en/blog/guides-2/post/how-to-fix-incorrect-windows-time-in-linux-dualboot-343
Le 21/01/2025 à 15h24
Le 22/01/2025 à 10h09
Le 20/01/2025 à 19h42
Windows 11 est techniquement juste une mise à jour de Windows 10. Si tu as une licence Windows 10, elle est comptable Windows 11
Le 20/01/2025 à 22h07
Le 20/01/2025 à 23h56
Le 21/01/2025 à 08h46
Le 21/01/2025 à 09h39
Le 20/01/2025 à 21h37
C'est je pense, juste un trait arbitraire qui a été dessiné sur un bout de papier pour séparer une date d'une autre. Et pif paf pouf, ça fait une décision débile de plus.
Le 22/01/2025 à 08h53
Le 22/01/2025 à 11h59
Le 20/01/2025 à 18h12
Ca donne pas vraiment envie de changer.
Les 2 seuls "avantages" que je vois à win 11 c'est la feature de mémorisation des positions de fenêtres en fonction de la configuration d'écrans et les onglets sur explorer. Tout le reste des nouveautés me donne envie de ne surtout pas passer à win 11...
Le 21/01/2025 à 05h43
Le 21/01/2025 à 08h05
Le 21/01/2025 à 10h18
Jusqu’à il y a quelques mois j’avais encore parfois le problème, mais peut-être qu’une mise à jour a réglé ça depuis ?
Le 22/01/2025 à 08h59
et le workaround de clic-droit sur le bouton dans la barre des tâches > déplacer, ne fonctionne plus avec 11 (le menu "Déplacer, Restaurer, Minimiser" a disparu).
sous windows 11 c'est encore moins ergonomique, il faut cliquer sur l'appli dans la barre des tâches, appuyer sur Alt + Espace, là le vieux menu de windows 95 réapparait de nul part, sans toucher la souris, choisir au clavier l'option "déplacer", et toujours sans toucher la souris, repositionner la fenêtre à un endroit visible avec les flèches directionnelles du clavier.
Le 21/01/2025 à 10h22
Le 21/01/2025 à 14h07
Modifié le 22/01/2025 à 10h41
Le 20/01/2025 à 18h16
Modifié le 20/01/2025 à 18h20
Personnellement, j'ai fait l'inverse, je suis passé à une distribution GNU/Linux libre : Zorin OS 17.1 Core.
Le 20/01/2025 à 22h56
Le 21/01/2025 à 07h47
Le 21/01/2025 à 07h52
Le 21/01/2025 à 09h41
Le 21/01/2025 à 10h48
Les lignes de commande pour l'installation de périphériques ont quasi disparues du paysage ... aujourd'hui tu installes une distro GNU/Linux toute à la souris et en moins de 10 minutes pour finir avec une machine à jour et opérationnelle.
Le 21/01/2025 à 11h06
Le 21/01/2025 à 14h15
J'ai aussi eu carrément la disparition du SSD "en route" au bout de quelques secondes à quelques minutes (AMD+x300+SSD Kingston - pas le cas sur Intel, et pas le cas avec un autre SSD).
Je n'ai jamais eu cela sous Windows.
Les PC de plus de 6/7 ans me posent des problèmes de plantages (i3 6xxx / Intel HD) sauf à être en headless.
Pour les imprimantes... Je paramètre en ligne de commande, par habitude, et je préfère Linux à ce qu'est devenu Windows dans ce domaine (driver+appli proprio + compte chez le fabricant...)
Le 21/01/2025 à 08h10
Sous linux c'est pas parfait non plus, mais je trouve que le support est général plus simple. Tu branche ça marche (t'as pas ton os qui tourne 15min à la recherche d'un pilote puis redémarre 3fois).
Et quand ça marche pas y'a toujours une solution, souvent accessible.
Le 21/01/2025 à 09h43
Le 21/01/2025 à 10h45
Le 21/01/2025 à 09h48
Windows n'est pas exempt de problème non plus, Path Of Exile 2 sur la dernière version de Windows 11 24h2 peu faire complètement planter le PC, aucun soucis sous Linux par contre.
Après effectivement le support matériel sous Linux, en particulier avec les PC portables n'est pas toujours au top, mais si on creuse un peu, c'est quand même souvent plus un problème du matériel lui même que de Linux.
Le 21/01/2025 à 09h55
Le 21/01/2025 à 10h54
Les pilotes ne sont pas liés aux DE ... éventuellement les outils associés. Et encore, une fois un périphérique pris en charge, la plupart des DE ont les outils d'exploitation déjà disponibles.
Dernier exemple en date : scanner à plat ... j'ai mis de l'électricité, cherché un port USB disponible, et le plus longtemps aura été la recherche des outils de gestion de scanner sous KDE (google : kde scanner).
Le 21/01/2025 à 11h09
Le 22/01/2025 à 09h05
N'importe quel live-USB détecte a peu près tout directement, pour le coup un Linux compilé avec tous les pilotes en modules est réellement plug and play (contrairement à windows qui est plus plug, windows update, recherche de pilote dans google, téléchargment, mot de passe admin, suivant, suivant, terminer, reboot and play)
Le 22/01/2025 à 09h17
Le 29/01/2025 à 08h16
Ma webcam Microsoft VX1000 de 2006 n'a jamais fonctionné avec Windows 10... mais c'est vrai pour quasi tous les périphériques où le constructeur a coulé, s'est fait racheter, a refondu son site web sans ce soucier "du legacy"...
Le 29/01/2025 à 18h45
Modifié le 31/01/2025 à 14h15
Que dire de ton expérience de tous les périphériques qui te sont passés dans les mains qui disposent TOUS de pilotes dans Windows ? ... Tu n'utilises que des clés USB ? Faire une généralité de ton expérience ... ben, c'est pas top comme message pour les personnes peu familières au domaine.
J'y vais de ma p'tite pierre dans l'édifice : j'ai récupéré un vieux scanner Epson pour lequel il n'y a que des pilotes WinXP. Les autres Windows : Seven, Win10, Win11 ... zobi, nada, keudale.
Ensuite, j'ai eu un autre scanner à plat de chez HP : le plus long a été de chercher la liste des outils exploitant les scanners disponibles sur mon GNU/Linux, CàD une recherche google « kde scanner ».
Autre contexte, autre expérience.
Modifié le 31/01/2025 à 14h27
Pourquoi chercher autre chose ?
Modifié le 31/01/2025 à 18h32
"Que dire de ton expérience de tous les périphériques qui te sont passés dans les mains qui disposent TOUS de pilotes dans Windows ? ... Tu n'utilises que des clés USB ? Faire une généralité de ton expérience ... ben, c'est pas top comme message pour les personnes peu familières au domaine." Alors 1. J'utilise des clefs USB, des claviers des souris, un stream deck, une imprimante/scanner réseau, une webcam, et j'en passe. ET 2. je n'ai jamais dit que mon expérience était une généralité. J'ai juste dit c'est MON expérience. C'est toi qui la transforme en généralité !
Ton scanner avec pilotes XP, il marchait sous Linux ? Elle est très bien ton expérience, mais c'est celle d'un mec un minimum connaisseur qui ne parle que de 2 périphériques...
Modifié le 02/02/2025 à 10h30
Modifié le 02/02/2025 à 18h59
Modifié le 02/02/2025 à 23h24
Et je dirais que cette affirmation est d'autant vraie que tu grimpes au rideau au quart de tour à peine ose t'on émettre une réserve.
(pour ma part je m'arrête là, ce n'est pas forcément le dernier qui parle qui a raison)
Le 03/02/2025 à 14h00
Tu reliras, je n'ai jamais dit "tous les périphériques fonctionnent sous Windows et pas sous Linux"
Le 03/02/2025 à 08h43
Avec Windows, impossible de savoir a priori: il faut le payer, l'installer, lancer windows update plusieurs fois / avec plusieurs reboot, et chercher manuellement un par un tout ce qui n'a pas été reconnu : si un périphérique un peu vieux n'est pas reconnu nativement, c'est quasi mort d'office.
Avec Windows c'est également la loterie aux upgrades : ce qui a marché sous windows version n, n'est pas garantie de fonctionner sous windows version n+1
Avec Linux, tu rebootes sur une clé USB live, et "lsmod" t'afficheras tous les pilotes nécessaires
Après sans tester au préalable une live linux, sur un portable un peu exotique, il y'a un risque que tout ne soit pas reconnu, et quand c'est le wifi ou le chip graphique qui déconne, c'est un peu compliqué.
Le 03/02/2025 à 14h06
c'est pas ce que j'ai compris en lisant
"au pire en cochant la case correspondante et re-compilant le noyau (ou récupérant un module déjà compilé par quelqu'un d'autre pour ta distrib)"
c'est clair c'est donné à tout le monde ça...
Avec Windows c'est également la loterie aux upgrades : ce qui a marché sous windows version n, n'est pas garantie de fonctionner sous windows version n+1
ça marche aussi pour Linux (en quelle proportion, ça je sais pas)
Modifié le 20/01/2025 à 19h18
Il faudra que je retente à l'occasion avec un ordi portable obsolète.
Modifié le 20/01/2025 à 18h45
Quelle croisade il faut mener ici pour faire comprendre que c'est l'inverse. C'est le processeur qui est vraiment discriminant, pas le TPM ...
Déjà fait plusieurs (centaines de) fois, comme rappelé dans l'article, pour des besoins de renforcement de la couche de sécurité.