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[Édito] Windows 11 : la radicalité de Microsoft est un sérieux problème

Road to disaster

[Édito] Windows 11 : la radicalité de Microsoft est un sérieux problème

Microsoft a un problème avec Windows 11. Ce qui veut dire que, tôt ou tard, nous en aurons un aussi. Les qualités (parfois discutables) du système ne sont pas en cause. C’est le choix de l’éditeur de claquer la porte de Windows 10 dans neuf mois, sa volonté de passer en force et son aveuglement face à une réalité plus que tangible qui risque de lui exploser à la figure.

Le 20 janvier à 17h45

Le 14 octobre prochain, le support technique de Windows 10 prendra fin. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, ni même qu’une fin de support pose des difficultés. Windows XP et 7 ont posé problème en leur temps, toujours pour la même raison : le nombre d’ordinateurs qui les utilisaient encore.

Même joueur joue encore

Quand un système perd son support technique, il n’est plus entretenu. On peut continuer à l’utiliser, en théorie, tant que le matériel ne rend pas l’âme. En revanche, les failles de sécurité ne sont plus corrigées. Or, des vulnérabilités sont découvertes en permanence. Souvent, une même faille couvre plusieurs versions d’un composant, d’une application, d’un système, car de vastes tronçons de code sont communs. Une faille trouvée dans Windows 11 a de bonnes chances de pouvoir être exploitée dans Windows 10.

Actuellement, le plus gros problème de Microsoft réside dans la part de marché de Windows 10. Que l’entreprise le veuille ou non, l’ancien système représente toujours près des deux tiers du parc Windows, ce qui représenterait environ un milliard d’ordinateurs. Un chiffre vertigineux face à l’arrêt du support qui approche, et trois fois plus élevé que ne l’était Windows 7 au moment de sa propre « mort ».

Pour éviter un désastre de sécurité sur le parc Windows, il faudrait que ces centaines de millions d’ordinateurs soient remplacés ou mis à jour dans les neuf mois. La tâche est impossible, pour plusieurs raisons.

La barrière technologique

Le principal facteur bloquant, c’est le choix de Microsoft sur le matériel compatible. Il faut certes un processeur récent, mais surtout une puce TPM 2.0. Sur le parc Windows 10 existant, on ne sait pas exactement quelle proportion de machines est compatible, mais beaucoup ne peuvent pas être mises à jour vers Windows 11.

C’est la première fois que le passage à une nouvelle version de Windows est aussi complexe. Jusqu’à présent, il suffisait surtout d’avoir assez de puissance sous le capot. Et encore, cet argument n’a pratiquement pas évolué depuis Vista, les configurations étant depuis longtemps largement suffisantes pour assurer le minimum. Quand Vista est sorti, c’était loin d’être le cas.

Cette fois cependant, même des configurations que l’on pourrait encore qualifier de puissantes peuvent ne pas y avoir droit. Des ordinateurs équipés de multiples cœurs, de 32 ou 64 Go de RAM, d’un SSD et ainsi de suite. Si la puce TPM 2.0 n’est pas là, la machine est jugée incompatible. Même chose si le processeur est jugé trop ancien.

Contrairement aux Windows précédents, on ne peut pas simplement forcer la mise à jour. On peut tricher avec des outils désactivant ces vérifications, mais on s’expose à un ordinateur pouvant arrêter de fonctionner suite à une mise à jour.

Il suffit de tout changer

La solution la plus simple, la voie royale pour Microsoft, c’est bien sûr l’achat d’un nouvel ordinateur. L’éditeur pousse en ce sens, affichant sur les PC Windows 10 des messages d’avertissement pour prévenir de la fin prochaine du support. Et parmi ces messages, d’authentiques publicités pour des PC Copilot+, présentés comme la relève idéale, Windows 11 étant présenté comme le grand vaisseau de l’intelligence artificielle.

Qu’ils le soient ou non, ils représentent surtout un achat. De nombreuses personnes ne peuvent pas remplacer si facilement un ordinateur. D’ailleurs, Microsoft devrait s’expliquer sur la nécessité de remplacer un matériel encore fonctionnel pour un nouveau, quand le message sur la consommation responsable autour du numérique devient si prégnant. L’impact écologique d’une telle transition forcée serait phénoménal. Et que dire de l'impact majeur dans certaines parties du monde, notamment en Afrique, comme l'a souligné très justement Pascal Cohet dans une tribune le 7 janvier ?

Et si Linux était la solution ? Quand bien même, cela dépendrait fortement des usages et des compétences des personnes concernées. Ou de leur entourage. Et pour toutes celles et ceux qui se servent d’un ordinateur comme d’un appareil électroménager – n’ont-ils pas raison ? – il faudrait encore expliquer l’intérêt de la démarche et pourquoi toutes leurs habitudes s’apprêtent à changer. L’évidence des uns est rarement celle des autres.

Inciter, coûte que coûte

Jusqu’à présent, Microsoft a dit et redit qu’elle ne transigerait pas sur les prérequis de Windows 11 : la puce TPM 2.0 doit être présente, entre autres critères (il peut arriver que la puce TPM 2.0 soit présente, mais que le processeur soit trop ancien). On comprend l’intérêt pour la société de Redmond : le parc Windows 11 est, dans ses réglages par défaut, plus sécurisé qu’avec toutes les versions précédentes, où ces sécurités étaient optionnelles.

Si l’entreprise a raison dans l’absolu, sa radicalité pourrait s’avérer contre-productive. Outre ces messages incitant à l’achat de nouvelles machines, elle repart dans ses vieilles techniques pour motiver les retardataires à migrer, y compris pour les machines compatibles mais n’ayant pas fait le grand saut.

Début janvier, Microsoft déclarait ainsi que 2025 était l’année du grand renouvellement des PC sous Windows 11. Quelques jours plus tard, la fiche d’information sur « Comment mettre à jour vers Windows 11 » était remaniée pour être plus simple, renvoyant notamment vers l’application Contrôle d’intégrité du PC. Celle-ci permet de vérifier certains aspects du système, mais surtout d’indiquer si la machine utilisée peut passer à Windows 11. Parallèlement, au CES, Microsoft a déclaré que le renouvellement d'un ancien PC Windows 10 était plus important cette année qu’une nouvelle télé ou qu’un nouveau smartphone.

Jusqu'à l'écœurement

Il y a quelques jours, la société publiait un autre billet, cette fois pour indiquer que la mise à jour vers Windows 11 était gratuite pour un temps limité, comme s’il s’agissait d’une nouveauté. Ça n’en était pas une, et le billet a d’ailleurs été supprimé. Microsoft y indiquait notamment que l’opération ne serait plus proposée sitôt la date de fin de support de Windows 10 atteinte. Peut-être quelqu’un chez Microsoft s’est-il rendu compte du peu d’intelligence dans la proposition, entrainant la suppression.

En revanche, Microsoft a bel et bien déclaré que sa suite 365 ne serait plus supportée sur Windows 10 une fois le 14 octobre atteint. Là encore, le billet n’existe plus, mais l’éditeur y précisait que le fonctionnement de la suite bureautique ne serait plus garanti. En d’autres termes, s’il y a des problèmes, débrouillez-vous. Une attitude logique face à une fin de support, la problématique ayant été la même avec Windows XP et 7 en leur temps.

La décision est d’autant plus troublante que Microsoft propose au grand public une année supplémentaire de support technique contre un paiement de 30 dollars. Pour les entreprises, ce sont même trois ans de plus, avec un prix croissant chaque année.

Et pendant ce temps, Microsoft répète à longueur de temps que son système est celui de toutes les nouveautés, entre explosion de l'IA, offre croissante de PC Copilot+ et plateforme idéale pour les jeux. Des affirmations tenant surtout du marketing et qui ne se vérifient pas forcément dans la pratique, comme l'ont montré TechSpot en août dernier sur les performances des jeux.

La route du désastre

La radicalité de Microsoft ne peut mener qu’à une catastrophe. Si l’entreprise reste droite dans ses bottes et assume sa décision, des centaines de millions de machines se retrouveront sans support technique du jour au lendemain.

Si l’on se souvient des évènements autour de Windows XP et 7, il est impossible que les gouvernements ne réagissent pas, tout du moins une partie d’entre eux. Pour les deux systèmes (particulièrement XP), Microsoft avait repoussé la date plusieurs fois, à cause d’une trop grande part de marché résiduelle et de gouvernements mécontents. Entre temps, certains cadres législatifs ont évolué et l’entreprise pourrait être tenue responsable d’un vaste défaut de sécurisation sur le système le plus utilisé au monde.

Microsoft répète pour l’instant qu’elle ne pliera pas. Si elle devait le faire, cela mettrait à mal toute sa stratégie, en plus de reconnaitre implicitement qu’elle a eu tort jusqu’ici. Et n’en déplaise à l’entreprise et à ses prises de position obstinées, la question va rester ouverte tous les prochains mois.

En l’état, il est peu probable que Microsoft change son fusil d’épaule. Maintenir la situation actuelle est virtuellement impossible, tant elle enverrait au casse-pipe une montagne de PC. Au point d’assouplir les conditions d’accès à Windows 11 ? Probablement pas. En revanche, repousser la date serait la solution toute trouvée, au risque de créer un nouveau sursaut sur la souveraineté numérique, particulièrement en Europe.

Commentaires (193)

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Je pense, au contraire, que le sursaut surviendrai si justement Microsoft campait sur leur position et ne fléchissait pas. Là, l'Europe prendrait la mouche et un changement de vision pourrait émerger. Si Microsoft cède dès le départ aux injonction cela restera business as usual et rebelotte pour 12 que ce soit à cause d'un "TPM 3.0" , un d'un "Neural Secure launch 1.0".

Je ne remets pas en cause les pré-requis pour 11 mais juste le fait de décreter le fin de support comme un couperet et inévitable ( quand on le sait artificiel).
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Et comme à chaque fois certaines voix vont dire «c’est une occasion en or pour Linux», mais la vérité c’est que pas mal de DSI sont ravi de se faire «forcer la main» pour changer le parc. L’excuse est toute trouvé «sinon on a plus de support», «on sera à la merci des vilain pirate pas beau avec leur capuche».
Et une autre partie s’en foutra complètement car leur parc est en location et que c’est le gestionnaire qui s’occupera de la migration. :fumer:
Bref, ça va couiner pendant quelques mois et tout le monde va se résigner pour éviter de changer ses habitudes :prof:
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Sauf, qu'il n'y a pas que les entreprises qui sont concernées par la fin de Windows 10, les particuliers aussi.

Et puis pour info, la part de marché de Linux commence déjà à grimper en 2024 sur les ordinateurs de bureau (ou portable) des particuliers (notamment grâce au support de Steam pour les jeux).
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J'ose espérer que les DSI ont pris les devants, car TPM 2.0 existe depuis les Ryzen 2000 en AM4 sortis en 2018 et Ryzen 3000 pour les pc portables soit il y a 7ans et sur les Core 8th gen sortis en 2018 soit 8ans
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Toutes les entreprises ne changent pas tous leurs PC en fin de période d'amortissement. Surtout que comme dit dans l'article, un PC qui à 7 ans qui avait un bon disque un SSD et assez de RAM pour son usage n'est pas dépassé techniquement.
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Je ne vais pas mentir, ça m'arrange, ayant des i5 gen4 qui tournent ...
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Trouver un ordi non compatible Windows 11 dans les grands groupes, c'est dur.
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Ce qui dit plus de choses sur le sérieux de leur politique rse que sur la légitimité de la position de MS 😊
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On parle quand même en pro d'ordi de plus de 7 ans. Alors oui il y en a, mais ils sont déjà cible de renouvellement.
L'énorme majorité du parc est compatible.
C'est peut-être moins le cas chez les particuliers, et les conditions de Ms sont "draconiennes" (et m'insupportent aussi: j'ai beau n'avoir que des ordis compatibles ou presque, tous vont passer sur autre chose), mais:
* Linux n'est pas compatible avec tous les "vieux" PC
* Ms a vraiment fait durer les plate-formes

Après, il y a un beau FUD sur Windows: attaquer un Windows avec l'UAC activé et tournant sur un compte non admin, c'est pas gagné quand même.
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"* Linux n'est pas compatible avec tous les "vieux" PC"
hmm... j'ai un linux sur un compaq armada 3500. Plus vieux que ça, je ne sais pas si ca vaut vraiment la peine de se faire du mal ^^´
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C'est pas tous dans le sens "aucun vieux PC ne fonctionne", mais dans le sens: la compatibilité n'est pas absolue.
J'ai aussi des vieux PC qui "fonctionnent" sous Linux (PC de 2009) - et aussi des PC et serveurs plus jeunes qui ne fonctionnent plus ou de façon erratique (plantages, ports USB instables ...)
Y compris sur des PC de 2019.

Peut-être des mises à jour BIOS règleraient le problème, mais les BIOS ne sont plus dispos sur les sites (Sony par exemple) ou l'utilitaire est incompatible Windows 10 (Toshiba).
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LVFS est ton ami.
Et souvent, les mises à jour de firmwares sous GNU/Linux avec LVFS sont publiées plus tôt que sous Windows Update.
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Le TPM franchement en pro ça doit faire 10ans que c'est systématique sur les PC portable, il reste quoi ?
La limite CPU qui n'a |techniquement aucune raison de bloqué windows 11
Par contre MS va avoir du mal a faire sauter cette "limite" sans sortir les rammes pour l'expliquer pourquoi au early adopter de windows 11 qui ont du changé il y'a quelques années.
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On parle du TPMv2, et aussi de jeux d’instructions CPU récents.
Les entreprises ce n’est pas que des laptops, c’est des machines métiers, des serveurs en vdi…

Mais oui, la politique de MS d’update matériel à marche forcée est plus cohérente pour les entreprises dans l’absolu que pour les particuliers.
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Sur les fixes je comprends (même si avec le covid ça devient assez rare :) ).
Pour le TPMv2 c'est déjà très vieux, un latitude de 2016 peut être mis à jour en TPM2 : https://www.dell.com/support/product-details/fr-fr/product/latitude-12-7280-laptop/drivers (rubrique Sécurité)
Par contre son CPU est un core ix-6 ou ix-7 ne sera pas géré par Windows 11.
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Chez nous, on a plein de PC avec TPMV1.2, on doit renouveler 150 machines qui fonctionnaient très bien, c'est quand même très bête...
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J'ai eu un TPM v1.2 qui a été mis à jour par le fabricant en TPMv2 (un Fujistsu de 2014). Donc ça peut valoir le coup de regarder les màj BIOS/firmwares.
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Avant de renouveler, il est généralement possible d'acheter un module TPMv2. Surtout sur des tours. Ca coute beaucoup moins cher que de changer de machine (plus la réinstallation, configuration, etc.).
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Il faut pas oublier qu'Intel avec sa valse de sockets pousse au renouvellement aussi de la machine alors qu'un changement de CPU aurait pu suffire comme en AM4
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C'est des PC Portables :/
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Microsoft fait très mal à l'écologie avec son positionnement.
Je le sais, je suis à une génération de processeur pour pouvoir passer à Win11 (i7 7700K).

Je ne comprend d'ailleurs pas pourquoi les politiques et la DGCCRF n'interviennent pas, car cela revient à jeter des millions de PC pour les bô'yeux de Microsoft.

Et enfin, je crois me souvenir (a vérifier par contre, ça remonte un peu) que lors du lancement de Windows 10 Microsoft avez chanté partout que ce serait la dernière version de Windows et que le système serait en permanence mis à jour... encore un promesse...
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Et enfin, je crois me souvenir (a vérifier par contre, ça remonte un peu) que lors du lancement de Windows 10 Microsoft avez chanté partout que ce serait la dernière version de Windows et que le système serait en permanence mis à jour... encore un promesse...
Je confirme, je me rappelle également de cette promesse
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A vérifier aussi, mais je crois que c'était une déclaration d'un haut-cadre de chez Microsoft, mais si ça n'a jamais été démenti par Microsoft, je crois que ça n'a jamais été confirmé noir sur blanc non plus.

Pratique car, si W10 était vraiment le dernier, tant mieux, "promesse" tenue. Et sinon, bah non, ça n'a jamais été promis officiellement.
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De toutes façons ça n'aurait pas changé grand chose, Windows 10 24H2 ou autre aurait introduit la nécessité d'une puce TPM par exemple.

Je me souviens aussi du "dernier Windows", à mon avis la raison du passage à Windows 11 était de ne pas avoir une version "inférieure" à MacOS.
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Windows 10 24H2 n’existe pas :chinois:

Il fallait marquer le coup en mettant windows 11, l'interface change entre windows 10 et 11, madame michu ne sait pas si elle sur la 23h2 ou la 24h2
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Il aurait sûrement existé si W10 avait été le dernier Windows ;)
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Microsoft fait très mal à l'écologie avec son positionnement.
Si ce n'était que pour ça.

Quand j'éteins mon PC de jeux sous Windows 11, parfois je me rend compte qu'il a en réalité reboot.

Résultat, il reste parfois allumé toute une nuit pour rien. J'en suis arrivé à devoir surveiller cet OS attardé comme un mouflet prêt à se jeter sur de la javel dès qu'on détourne le regard.
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Windows 10 me le fait aussi personnellement... Et je trouve ça particulièrement agaçant qu'une fonctionnalité aussi élémentaire que "arrêter la machine" ne fonctionne pas correctement.
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Y a ça. Vécu aussi. Bien chiant effectivement. Mais moi j'avais même pire.

Selon les màj parfois j'avais l'heure qui se figeait, pendant 1 heure ou 2. Quand je m'en rendais compte, j'étais obligé de resynchroniser l'heure. Un paquet de fois ça m'a mis dedans cette merde ("ah tiens, il n'est que telle heure, j'ai encore le temps" alors que pas du tout, bordel!).

J'ai fait toutes les manips du monde pour régler ça, rien à faire, ça revenait au gré des màj. Je pouvais avoir la paix pendant des mois puis pendant X semaines/mois avoir l'horloge qui déconnait.

(Sous linux, aucun problème d'horloge. Donc c'était pas un problème de CM, de pile, ou je ne sais quoi.)
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Même problème depuis que je suis passé au dual boot Ubuntu/ Windows 11 : l'heure est bonne sous Ubuntu mais 1h de retard sous Windows 11 alors que pas de problème avant. Pour l'instant, j'ai eu la flemme de chercher la raison. Je fais la correction "manuellement" sous Win11 (désactivation/réactivation de la synchronisation auto de l'heure).
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Ça, c'est parce que les 2 OS utilisent la même horloge hardware mais Linux est configuré pour utiliser UTC et Windows pour utiliser l'heure locale donc en France, ça donne des décalages d'1 ou 2h (en fonction de si on est en heure d'été ou non).
Cf. le wiki d'Arch qui conseille de configurer Windows pour utiliser UTC : wiki.archlinux.org archlinux

Perso, j'ai résolu le soucis en ne lançant plus ma partition Windows :-D
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Je voulais utiliser un PC pro avec un clée live CD persistant Linux. Le boot n'était pas bloqué, mais la modif passage UTC coté windows si (pas les droits).
Idem pour forcer la synchro manuellement sous windows : pas les droits.

Bref j'ai laché l'affaire, je me retrouvais avec un décalage d'horloge sous windows qui mettait un temps monstre à se resoudre et tant que pas résolu, pas possible de lancer certaines appli et VPN...
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Tu peux aussi passer linux en heure locale au lieu :)
/etc/conf.d/hwclock
C'est un peu bête d'un point de vue technique si ton PC est ON au changement d'heure tu peux avoir des ratés sur certains , alors qu'en UTC l'heure est simplement enregistrée à l'arrêt au cas où internet ne soit pas dispo pour remettre la bonne heure au démarrage par ntp.
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Les systemes Linux considerent l'heure de la CM comme l'heure UTC, tandis que pour windows comme l'heure locale.
C'est assez facile a corriger :
https://slimbook.com/en/blog/guides-2/post/how-to-fix-incorrect-windows-time-in-linux-dualboot-343
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Vivement que les UEFI gèrent les timezones.
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J'ai un PC dans la chambre. Windows s'allumait tout seul la nuit pour passer les mises à jour et mettre à jour le courrier. C'est un fonctionnalité Windows 10.
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C'est toujours le cas.

Windows 11 est techniquement juste une mise à jour de Windows 10. Si tu as une licence Windows 10, elle est comptable Windows 11
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oui enfin j'ai une machine sous 11 avec une Licence 7 aussi ^^
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Moi, je préfère la Licence IV. :tchintchin::fete:
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C'est pas le même prix :craint:
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:fete:
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J'ai le même CPU (que j'avais en plus customisé en l'ouvrant et en remplaçant son interface thermique toute naze par du métal liquide - opération riche d'enseignements). Au vu de ses performances bien véloces avec un peu d'overclocking, et de sa prise en charge du TPM (peut-être pas le 2.0, j'en sais rien, mais ça suffit pour faire fonctionner Bitlocker), sous Windows 10 la machine n'a aucune raison de ne pas être compatible.

C'est je pense, juste un trait arbitraire qui a été dessiné sur un bout de papier pour séparer une date d'une autre. Et pif paf pouf, ça fait une décision débile de plus.
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Oui la scission a été faite au milieu de la gamme de la même architecture skylake : entre kabylake et coffelake qui sont tous deux la même archi sans grosse nouveauté entre l'une et l'autre.
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t'es aussi bloqué par le LGA1151, intel ensuite a changé de nombreuses fois de socket
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D'un autre coté, quand j'entends parler de win 11 c'est soit pour des problèmes de mises à jour forcées soit pour des problèmes de l'OS lui même (genre le fait qu'il y ait des mises à jours non testées qui soient déployées et qui cassent windows update par exemple).

Ca donne pas vraiment envie de changer.

Les 2 seuls "avantages" que je vois à win 11 c'est la feature de mémorisation des positions de fenêtres en fonction de la configuration d'écrans et les onglets sur explorer. Tout le reste des nouveautés me donne envie de ne surtout pas passer à win 11...
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c'est quoi cette feature de positions des fenêtres ? car bon sur du multi écran sur Win10 , ma fenêtre se réouvre là où je l'avais laissé , sous Win7 aussi ça le faisait .. sinon j'aurai passé 10 ans à me faire chier à remettre les fenêtres tous les matins
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Il m'est souvent arrivé d'avoir la fenêtre qui s'ouvre en dehors de l'écran. Comme si elle s'affichait sur l'écran fantôme débranché. Une misère. J'imagine que win11 résout celà.
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Je vois très bien le problème que tu décris, et c’est vrai que ça semble lié à des écrans débranchés (rien d’extraordinaire cependant).
Jusqu’à il y a quelques mois j’avais encore parfois le problème, mais peut-être qu’une mise à jour a réglé ça depuis ?
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non, et c'est un bug de windows 98 !

et le workaround de clic-droit sur le bouton dans la barre des tâches > déplacer, ne fonctionne plus avec 11 (le menu "Déplacer, Restaurer, Minimiser" a disparu).

sous windows 11 c'est encore moins ergonomique, il faut cliquer sur l'appli dans la barre des tâches, appuyer sur Alt + Espace, là le vieux menu de windows 95 réapparait de nul part, sans toucher la souris, choisir au clavier l'option "déplacer", et toujours sans toucher la souris, repositionner la fenêtre à un endroit visible avec les flèches directionnelles du clavier.
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En mobilité (flex office ici, toutes les positions n'ont pas le même nombre et type d'écrans), à chaque fois que je débranche mon pc, toutes les fenêtres sont regroupées sur l'écran principal du portable, si je me branche sur une position, sous win10 seul l'agencement des écrans est conservé, les fenêtres ne reprennent pas la place qu'elles avaient avant que je débranche. Normalement avec win11 ce n'est plus le cas et les fenêtres retournent sur leurs écrans respectifs au rebranchement.
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Windows 11 fonctionne chez moi. Pas de problème. Voilà, tu as un avis positif.
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Solution "rapide" à ce bug, sélectionner le programme "invisible" en cliquant dessus en barre des tâches, puis utiliser la combinaison de touches WINDOWS + SHIFT + Flèches directionnelles pour la faire "réapparaître". Ça nous arrivait effectivement très souvent sous Windows 10, mais ça semble corrigé avec Win 11 (je n'ai plus eu le souci depuis en tout cas). Je confirme que la fonction de mémorisation de la position des fenêtres fonctionne pas mal aussi, c'est un bonus vraiment appréciable par rapport à Win 10.
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Je viens de recycler mon "vieux" PC qui a un CPU non supporté, et ne possède pas de TPM 2.0. J'ai choisi d'installer Windows 11 avec Rufus (qui permet de désactiver les vérifications de compatibilité). Je prends le risque d'être à la merci d'une mise à jour incompatible de Windows, mais je préfère ça à un système Windows 10 non maintenu. Par ailleurs, je vois mal Microsoft déployer un update qui "casserait" les PC Windows 11 comme le miens, car ça rajouterait à la mauvaise publicité qu'ils sont déjà en train de recevoir.
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Mon PC portable avait une puce TPM 2.0, mais un processeur non supporté.
Personnellement, j'ai fait l'inverse, je suis passé à une distribution GNU/Linux libre : Zorin OS 17.1 Core.
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Problème avec Linux : le Stream Deck, Logitech G-Hub, lecteur d'empreintes et j'en passe. Le support du matos (je ne dis pas que c'est la faute de Linux forcément) est médiocre. Pour les jeux c'est pareil...
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Moui… ça dépend quand même.
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Oui il y a 10 ans ... maintenant c'est une autre limonade.
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Ben écoute, pour tester tous les ans, Windows c'est plug and play, voire faut installer un soft facilement trouvable sur le site du fabricant. Sous Linux parfois ça marche tout seul, souvent, faut chercher de la doc pour trouver des softs équivalents (qui souvent ne sont pas au même niveau), passer par le terminal. Non ce n'est pas une autre limonade.
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Ce que tu dis était vrai il y a 10 ans ... un p'tit refresh pourrait te surprendre.

Les lignes de commande pour l'installation de périphériques ont quasi disparues du paysage ... aujourd'hui tu installes une distro GNU/Linux toute à la souris et en moins de 10 minutes pour finir avec une machine à jour et opérationnelle.
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T'as pas du comprendre quand j'ai dit tester tous les ans... Pour un initié ça passe (il ne se rend même plus compte que parfois il bidouille) mais pour un utilisateur lambda c'est immonde. Moi je me situe entre les 2.
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Il y a encore (selon la distro quand même) beaucoup de recours à la ligne de commande et de plantages (notamment lors des mise en veille dans mon cas).
J'ai aussi eu carrément la disparition du SSD "en route" au bout de quelques secondes à quelques minutes (AMD+x300+SSD Kingston - pas le cas sur Intel, et pas le cas avec un autre SSD).

Je n'ai jamais eu cela sous Windows.

Les PC de plus de 6/7 ans me posent des problèmes de plantages (i3 6xxx / Intel HD) sauf à être en headless.

Pour les imprimantes... Je paramètre en ligne de commande, par habitude, et je préfère Linux à ce qu'est devenu Windows dans ce domaine (driver+appli proprio + compte chez le fabricant...)
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On aussi des soucis avec windows. Des maj de pilotes imposées à répétition qui font planter la carte wifi, des webcams dont les pilotes ne sont jamais trouvé, sans parler des imprimantes !
Sous linux c'est pas parfait non plus, mais je trouve que le support est général plus simple. Tu branche ça marche (t'as pas ton os qui tourne 15min à la recherche d'un pilote puis redémarre 3fois).
Et quand ça marche pas y'a toujours une solution, souvent accessible.
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Oui évidemment qu'il y a des soucis, mais globalement tout est fait pour Windows. Typiquement l'imprimante (je reprends ton exemple) la mienne est galère à faire marcher sous Linux, sous Windows c'est plug and play. Pareil pour le lecteur d'empreintes digitales.
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Contre kems : mon imprimante laser, c'est exactement le contraire
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Ben ça dépend, je suis passé sous Linux fin 2023, j'ai n'ai pas reboot sous Windows pour jouer de toute l'année, et avec mon changement de PC de fin 2024, je n'ai plus de Windows du tout.

Windows n'est pas exempt de problème non plus, Path Of Exile 2 sur la dernière version de Windows 11 24h2 peu faire complètement planter le PC, aucun soucis sous Linux par contre.

Après effectivement le support matériel sous Linux, en particulier avec les PC portables n'est pas toujours au top, mais si on creuse un peu, c'est quand même souvent plus un problème du matériel lui même que de Linux.
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Oui, c'est ce que j'ai dit, ce n'est pas forcément la faute de Linux. Mais les multiples distributions, DE, la façon dont la distribution des softs est faite, ça n'aide pas les fabricants de matos à sortir leurs pilotes et logiciels pour Linux.
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Faux !
Les pilotes ne sont pas liés aux DE ... éventuellement les outils associés. Et encore, une fois un périphérique pris en charge, la plupart des DE ont les outils d'exploitation déjà disponibles.

Dernier exemple en date : scanner à plat ... j'ai mis de l'électricité, cherché un port USB disponible, et le plus longtemps aura été la recherche des outils de gestion de scanner sous KDE (google : kde scanner).
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J'ai pas dit que les pilotes étaient liés au DE (faites un effort bordel au lieu d'être de mauvaise fois). Et puis le matériel ce n'est pas que le pilote, il y a parfois des softs qui vont avec (au hasard Stream Deck, G-Hub et j'en passe...)
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Attention à ne pas généraliser l'inverse est souvent vrai du vieux matos plus géré sous windows, fonctionne parfaitement sous linux.

N'importe quel live-USB détecte a peu près tout directement, pour le coup un Linux compilé avec tous les pilotes en modules est réellement plug and play (contrairement à windows qui est plus plug, windows update, recherche de pilote dans google, téléchargment, mot de passe admin, suivant, suivant, terminer, reboot and play)
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"Attention à ne pas généraliser", c'est pas ce que tu viens de faire ? Perso je ne connais pas de matos qui ne soit plus géré dans Windows (mais c'est mon expérience personnelle). Tout mon matos fonctionne très bien sous Windows (même si parfois pour utiliser toutes les fonctionnalités il faut un soft en plus). Ca n'a jamais été le cas avec Ubuntu, Manjaro et OpenSuse TW (bien sûr la majorité de mon matos marche, mais pas tous, ou pas avec toutes les fonctionnalités).
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Je parle de clé live USB, les distributions destinée à l'installation ont souvent un noyau un peu plus limité en terme de modules.

Ma webcam Microsoft VX1000 de 2006 n'a jamais fonctionné avec Windows 10... mais c'est vrai pour quasi tous les périphériques où le constructeur a coulé, s'est fait racheter, a refondu son site web sans ce soucier "du legacy"...
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C'est vrai qu'on utilise tous des distributions Live....
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Certes, mais si ça fonctionne avec une Live, ça doit fonctionner avec un GNU/Linux complet sur le disque.

Que dire de ton expérience de tous les périphériques qui te sont passés dans les mains qui disposent TOUS de pilotes dans Windows ? ... Tu n'utilises que des clés USB ? Faire une généralité de ton expérience ... ben, c'est pas top comme message pour les personnes peu familières au domaine.

J'y vais de ma p'tite pierre dans l'édifice : j'ai récupéré un vieux scanner Epson pour lequel il n'y a que des pilotes WinXP. Les autres Windows : Seven, Win10, Win11 ... zobi, nada, keudale.
Ensuite, j'ai eu un autre scanner à plat de chez HP : le plus long a été de chercher la liste des outils exploitant les scanners disponibles sur mon GNU/Linux, CàD une recherche google « kde scanner ».

Autre contexte, autre expérience.
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XSane, il pue de la gueule ?
Pourquoi chercher autre chose ? :fumer:
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"Certes, mais si ça fonctionne avec une Live, ça doit fonctionner avec un GNU/Linux complet sur le disque." J'en sais rien, c'est fofo9012 qui le dit.

"Que dire de ton expérience de tous les périphériques qui te sont passés dans les mains qui disposent TOUS de pilotes dans Windows ? ... Tu n'utilises que des clés USB ? Faire une généralité de ton expérience ... ben, c'est pas top comme message pour les personnes peu familières au domaine." Alors 1. J'utilise des clefs USB, des claviers des souris, un stream deck, une imprimante/scanner réseau, une webcam, et j'en passe. ET 2. je n'ai jamais dit que mon expérience était une généralité. J'ai juste dit c'est MON expérience. C'est toi qui la transforme en généralité !

Ton scanner avec pilotes XP, il marchait sous Linux ? Elle est très bien ton expérience, mais c'est celle d'un mec un minimum connaisseur qui ne parle que de 2 périphériques...
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Qui donne 2 contre-exemples ...
:fumer:
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Et donc ? Tu veux me prouver quoi avec 2 contres exemples ? Qu'ils sont la généralité ? Que j'ai tord alors que je n'ai jamais dit que rien ne marchait sous Linux ?
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Disons que le discours : « tous les périphériques fonctionnent sous Windows et pas sous Linux » est juste faux.

Et je dirais que cette affirmation est d'autant vraie que tu grimpes au rideau au quart de tour à peine ose t'on émettre une réserve.
(pour ma part je m'arrête là, ce n'est pas forcément le dernier qui parle qui a raison)
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Je grimpe au rideau quand on me fait dire ce que je n'ai pas dit. En fait, dès qu'on touche à Linux, les gens soit disant ouverts (vu qu'ils pronent l'open-source et companie) sont finalement plus bornés (fermés ?) que ceux qui utilise les 2...
Tu reliras, je n'ai jamais dit "tous les périphériques fonctionnent sous Windows et pas sous Linux"
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ET pourtant c'est bien le cas : si ça fonctionne avec un live linux, ça marchera avec une distrib plus classique: au pire en cochant la case correspondante et re-compilant le noyau (ou récupérant un module déjà compilé par quelqu'un d'autre pour ta distrib)

Avec Windows, impossible de savoir a priori: il faut le payer, l'installer, lancer windows update plusieurs fois / avec plusieurs reboot, et chercher manuellement un par un tout ce qui n'a pas été reconnu : si un périphérique un peu vieux n'est pas reconnu nativement, c'est quasi mort d'office.
Avec Windows c'est également la loterie aux upgrades : ce qui a marché sous windows version n, n'est pas garantie de fonctionner sous windows version n+1
Avec Linux, tu rebootes sur une clé USB live, et "lsmod" t'afficheras tous les pilotes nécessaires

Après sans tester au préalable une live linux, sur un portable un peu exotique, il y'a un risque que tout ne soit pas reconnu, et quand c'est le wifi ou le chip graphique qui déconne, c'est un peu compliqué.
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"ET pourtant c'est bien le cas : si ça fonctionne avec un live linux, ça marchera avec une distrib plus classique:"
c'est pas ce que j'ai compris en lisant https://next.ink/166454/edito-windows-11-la-radicalite-de-microsoft-est-un-serieux-probleme/#comment-2172879

"au pire en cochant la case correspondante et re-compilant le noyau (ou récupérant un module déjà compilé par quelqu'un d'autre pour ta distrib)"
c'est clair c'est donné à tout le monde ça...

Avec Windows c'est également la loterie aux upgrades : ce qui a marché sous windows version n, n'est pas garantie de fonctionner sous windows version n+1
ça marche aussi pour Linux (en quelle proportion, ça je sais pas)
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Pour l'instant je n'ai constaté qu'un seul problème à forcer Windows 11, et encore c'était lors d'une unique expérimentation (donc c'est à vérifier)... c'est qu'il ne semble pas possible d'updater à une version plus récente que celle installée. En tout cas, sur ma VM avec TPM virtuel coupé de force et l'ISO officielle de 2021, Windows Update n'a même pas considéré l'existence de versions supérieures, juste "vous êtes à jour" après les patchs de sécurité usuels et plus rien même en insistant.

Il faudra que je retente à l'occasion avec un ordi portable obsolète.
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ça fait quand même un peu gloubiboulga tout ça ...
Il faut certes un processeur récent, mais surtout une puce TPM 2.0.
Quelle croisade il faut mener ici pour faire comprendre que c'est l'inverse. C'est le processeur qui est vraiment discriminant, pas le TPM ...
D’ailleurs, Microsoft devrait s’expliquer sur la nécessité de remplacer un matériel encore fonctionnel pour un nouveau, quand le message sur la consommation responsable autour du numérique devient si prégnant.
Déjà fait plusieurs (centaines de) fois, comme rappelé dans l'article, pour des besoins de renforcement de la couche de sécurité.
En revanche, Microsoft a bel et bien déclaré que sa suite 365 ne serait plus supportée sur Windows 10 une fois le 14 octobre atteint. Là encore, le billet n’existe plus, mais l’éditeur y précisait que le fonctionnement de la suite bureautique ne serait plus garanti. En d’autres termes, s’il y a des problèmes, débrouillez-vous. Une attitude logique face à une fin de support, la problématique ayant été la même avec Windows XP et 7 en leur temps.
Politique standard de supportabilité, que ça soit côté MS ou d'autres. Quel problème ici ?
La décision est d’autant plus troublante que Microsoft propose au grand public une année supplémentaire de support technique contre un paiement de 30 dollars. Pour les entreprises, ce sont même trois ans de plus, avec un prix croissant chaque année.
Plutôt que de voir que pour la première fois les ESUs sont proposés aux clients consumers, on parle de de décision "troublante".
Sinon, procédure standard face aux clients qui trainent des pieds.
Du coup, inciter le client, ça ne va pas, tout comme l'écouter.
Microsoft répète pour l’instant qu’elle ne pliera pas. Si elle devait le faire, cela mettrait à mal toute sa stratégie, en plus de reconnaitre implicitement qu’elle a eu tort jusqu’ici. Et n’en déplaise à l’entreprise et à ses prises de position obstinées, la question va rester ouverte tous les prochains mois.
Dans le paragraphe précédent de l'article, on explique que des changements légaux ont pu amener à des évolutions et peuvent forcer des choses, et ici on dit que si MS change, c'est pour reconnaître une erreur ?
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Amusant: MS est en train de montrer à la planète entière pourquoi au final passer à un OS souverain représentera in fine un gain financier ET de sécurité.

Le coup de 365 est encore plus amusant: le client perd toute maitrise du logiciel.

Et tout cela est pour le "bien" du client :mdr2:
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Le coup de 365 est encore plus amusant: le client perd toute maitrise du logiciel.
De manière générale, quand tu paie un abonnement, tu ne posséde jamais l'objet. Et j'imagine que MS n'y trouve pas son compte avec des licences permanente.

De que j'ai pu lire que Microsoft essaierait de mettre un système d'abonnement pour son prochain Windows. Si Microsoft réussi à le mettre en place, ce serait un coup de génie de sa part, et de biens meilleurs recettes pour investir dans ses projets d'IA.
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Amusant: MS est en train de montrer à la planète entière pourquoi au final passer à un OS souverain représentera in fine un gain financier ET de sécurité.
Amusant ce grand écart :
- combattre toute forme de discours sur la souveraineté d'une manière générale, surtout quand c'est lié à la sécurité
- lier le sujet "souveraineté" et le sujet "sécurité" sur un sujet mineur
🙃🙃🙃🙃🙃
Le coup de 365 est encore plus amusant: le client perd toute maitrise du logiciel.
Parce que c'est le métier de chaque client que de devoir "maîtriser" chaque composant de chaque solution du SI, surtout sur des choses qui ne sont pas métier ...
Les entreprises ne sont créées pour donner du travail à l'IT, on le rappelle.

M'enfin, si pour toi, la "maîtrise" est importante, j'attends de voir ta prose quant à la location de locaux, alors qu'on pourrait avoir des maçons dans chaque entreprise pour construire des locaux. Idem, chaque client devrait aller chez Stellantis directement pour choisir chaque micro-composant de chacun de ses véhicules, plutôt que de prendre en leasing des modèles commerciaux.
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Pour info, tous les clients de MS ne sont pas pro et même s'ils le sont, n'ont pas forcément d'IT derrière (TPE).
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Et donc une TPE (ou mieux encore, les particuliers) aurait la maîtrise de son IT ? Ils qualifient, ring, et déploient toutes les mises à jour de chacune des solutions (software, hardware) ? Et à cause de M365, ils l'ont perdu ? :]
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Tu peux m'expliquer en quoi l'utilisateur perd la maitrise d'Office 365 ?
Personnellement, j'ouvre Word et Exel et je cherche pas à les "matriser". Je leur demande simplment de faire le boulot, et ces logiciels le font de mieux en mieux 😊
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En revanche, Microsoft a bel et bien déclaré que sa suite 365 ne serait plus supportée sur Windows 10 une fois le 14 octobre atteint.
De rien
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Si tu as un lien avec des vrais détails techniques qui justifient la position de MS ça m’intéresse 😊
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J'en ai posté plusieurs en expliquant pourquoi à mon avis le choix de Microsoft était très largement défendable quand la rédaction (David et Vincent) tapait déjà sur ce choix sans forcément l'avoir compris et de façon non objective. La simplification simpliste du TPM 2.0 alors que la majorité des PC non compatibles ne viennent pas de là mais de fonctions de virtualisation insuffisantes est encore présente dans cet édito ; bon, dans un édito, ça passe plus (on a le droit d'y exprimer son opinion plus que des faits), mais les articles d'information étaient biaisés à tel point que la majorité des lecteurs ici ne parlent que du TPM alors même que leur processeur le supporte (par firmware, ce qui est possible depuis TPM 2.0)
Si tu retrouves les articles de l'époque, recherche mes commentaires en dessous et tu auras pas mal de billes (liens et explications de ma plume).

Voilà, que je suis encore à défendre MIcrosoft sur son choix technique de renforcement de la sécurité de son OS par rupture technologique, moi qui suis un adepte et un utilisateur de Linux depuis le siècle dernier !
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On peut avoir compris les choix, les reconnaitre, et ne pas être d'accord sur la manière dont ils sont appliqués, et c'est ce qui coince ici.
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Microsoft a le droit de renforcer la sécurité de Windows. Par contre quand cela implique la mise au rebut d'une grosse partie du parc PC cela pose problème.
Microsoft est en capacité d'assurer les mises à jour de sécurité de Win10 pendant encore 3 ans minimum vu qu'ils font payer le service: cette mise à jour devrait être gratuite pour tout le monde.
La seule raison pour laquelle ils ne le font pas c'est pour pousser le renouvellement du parc et mettre en avant les nouveaux outils IA qu'il faut bien rentabiliser.

Cela marque aussi une rupture avec le mode de fonctionnement de Windows: la rétrocompatibilité sur des PCs très anciens, même si ceux-ci devaient ramer.
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La seule raison pour laquelle ils ne le font pas c'est pour pousser le renouvellement du parc
Oui.
et mettre en avant les nouveaux outils IA qu'il faut bien rentabiliser.
Toi qui appelait à des sanctions contre ceux qui propagent des fakes news ...
Rappelons-nous les dates de lancement de W11 et de ChatGPT, qui a été le point de départ de l'engouement pour l'IA. :]
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La solution la plus simple, la voie royale pour Microsoft, c’est bien sûr l’achat d’un nouvel ordinateur. L’éditeur pousse en ce sens, affichant sur les PC Windows 10 des messages d’avertissement pour prévenir de la fin prochaine du support. Et parmi ces messages, d’authentiques publicités pour des PC Copilot+, présentés comme la relève idéale, Windows 11 étant présenté comme le grand vaisseau de l’intelligence artificielle.
De rien.
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ça, ça reste un édito de journaliste, pas la stratégie initiale qui a poussé à une rupture entre W10 et W11.
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C'est pas faute de les avoir partagé dans le passé, honnêtement

Déjà, le premier lien, l'annonce des préquis : https://blogs.windows.com/windows-insider/2021/06/28/update-on-windows-11-minimum-system-requirements/
On parle de CPU qui doivent supporter des fonctionnalités minimales, incluant le TPM.

Pourquoi ces processeurs ?
Pour des questions de virtualisation; W11 n'étant qu'au final un Hyper-V qui lance toute une série de VM : aussi bien pour les "processus" comme WSL ou M365 Apps que pour les "services" comme W365 / AVD / Windows Sandbox. Afin de sécuriser cette mécanique, la solution s'est portée sur l'amélioration de l'isolation, et la décision a été de rendre VBS, qui porte ces solutions, non plus optionnel (W10) mais obligatoire (W11).
techcommunity.microsoft.com Microsoft

Pourquoi ne pas continuer à supporter des CPU historiques ?
Outre l'effet big bang souhaité pour standardiser les couches de sécurité, il y a aussi d'autres aspects, comme la faiblesse inhérente de ces anciens processeurs, sur des failles matérielles (spectre, meldtown). Tous les CPU listés ici sont vulnérables : https://www.techarp.com/guides/complete-meltdown-spectre-cpu-list/
Si les fondations de l'OS sont faibles, tout le reste le sera aussi. Voila pourquoi ils ne sont pas supportés, et que même si certaines mitigations logicielles peuvent exister, ça reste une rustine sur une jambe de bois.
Pour l'histoire, Intel a été pas mal attaqué par les clients à cause de ça : theverge.com The Verge

MS est aussi assujeti à certaines obligations / contraintes, comme par exemple l'analyse de la CSRD américaine qui en 2024 (bien après l'annonce de W11) a mis un tacle sur les infrastructure dites "legacy", d'une manière générale : que ce soit dans les process de MS (la fameuse rotation de clé manuelle), ou encore dans les solution (coucou W10).

Maintenant, c'est facile de faire un focus sur Microsoft, mais d'oublier les fondeurs.
Intel / AMD pouvaient aussi sortir des CPU sur les architectures des clients avec des CPU impactés, au lieu de vouloir forcer la mise à jour complète de la plateforme. à minima sur les PC en pièce, une telle option aurait pu être proposée ...
C'est tellement lassant d'entendre que MS force W11 pour l'argent (lol, la part des revenus de Windows dans Microsoft), surtout dans une licence à prix sacrifiée en termes de revenus et en oneshot.
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Merci de cette réponse documentée, à ma décharge (mais pas complètement) c'est pas encore super facile de retrouver les articles de Next qui en parlent et les comms associés dans un délai raisonnable.

Je ne pense pas que la récrimination collective se focalise sur le prix de la licence Windows (l'upgrade est souvent offert d'ailleurs). C'est le prix de l'upgrade matériel qui pose question.
Au demeurant, Windows est une brique absolument essentielle pour nous refourguer notre cloud et pour les entreprises, on ne va pas pleurer dans les chaumières sur la supposée non-rentabilité du client Windows.

C'est cool dans l'absolu d'augmenter la sécurité des systèmes, mais pourquoi forcer les gens à aller dans cette direction et leur tordre le bras pour changer de matériel, au détriment de sujets non-moins importants comme les moyens financiers et l'environnement ?
Dans Personal Computer il y a "Personal", le choix de l'utilisateur est au coeur du concept.
Microsoft avait largement les moyens de nous laisser le laisser, ce choix (comme ils l'ont fait sur W10 au demeurant).
Et, question plus complexe, à quel point ce changement améliore-t-il vraiment la sécurité des systèmes ? Si on parle de moins de 50% de vulnérabilités en moins sur l'ensemble du périmètre d'utilisation, c'est un tradeoff discutable à imposer.
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Merci de cette réponse documentée, à ma décharge (mais pas complètement) c'est pas encore super facile de retrouver les articles de Next qui en parlent et les comms associés dans un délai raisonnable.
Rien de perso contre toi
Mais c'est lassant de devoir répêter les mêmes choses et de lire dans les articles que MS force juste parce qu'ils ont envie / n'ont jamais expliqué / whatever. Disons que c'est un marqueur assez fort si Fred42 et moi sommes d'accord sur un sujet d'une manière aussi affirmée :)
C'est le prix de l'upgrade matériel qui pose question.
Aligné sur ce point.
Maintenant, qui a vendu le matériel ? Les fondeurs et les assembleurs, qui ont continué à refourguer des machines sur des architectures compromises bien longtemps après l'avoir découvert, et en ayant très certainement des contacts via les programmes OEM de MS pour savoir que W11 allait impacter pas mal de choses.
C'est cool dans l'absolu d'augmenter la sécurité des systèmes, mais pourquoi forcer les gens à aller dans cette direction et leur tordre le bras pour changer de matériel, au détriment de sujets non-moins importants comme les moyens financiers et l'environnement ?
Aligné aussi sur ce point. Je ne réponds que sur l'opinion de l'article, qui est que ce choix n'est pas un vrai choix / choix inutile / choix juste pour vendre des licences W11.
D'un point de vue particulier, l'impact financier est encore plus impactant, je trouve. Et à titre perso, je trouve qu'il est dommage que les ESU consumers ne soient pas poussés pendant les 3 années de la disponibilité Enterprise.
Maintenant, je pense que le choix a été fait ici parce que ça fait longtemps que le message est passé, que dans un esprit américain, les clients ont eu le temps de se préparer. C'est certainement vrai sur d'autres marchés, beaucoup moins en France.
Microsoft avait largement les moyens de nous laisser le choix (comme ils l'ont fait sur W10 au demeurant).
Justement, j'explique que non dans mon commentaire, et ce n'est pas une question d'argent. Garder du matériel compromis sous W11 aurait continué d'augmenter la surface d'attaque (code historique et legacy, architecture trouées matériellement ...).
En entreprise, on continue encore de voir des NT4 ou des XP qui font office de machine business-critical, dans des process industriels ou du genre. Alors, des W10, on en aurait vu encore pendant des décennies.
Sur l'aspect pûrement sécurité, pour moi, le choix est bon.
Et, question plus complexe, à quel point ce changement améliore-t-il vraiment la sécurité des systèmes ?
C'est un bon sujet d'article, en effet :)
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Le forçage que fait MS commence à générer du bruit même chez des utilisateurs lambda, avec des messages inquiétants et anxiogènes lors du passage dans Windows Update. Donc on m'appelle "il faut faire quoi ?".

Microsoft fait un forcing terrible pour vendre leur Windows 11 avec de l'IA dedans, mais au final il va se passer pareil qu'avec Windows 7 (XP c'est trop loin et l'OS était troué jusqu'à l'os #joke). Qu'ils arrêtent les MAJ d'améliorations et fassent que des pack mensuels, le parc passera à Win11 sur 3 ou 4 ans.

Sinon perso, j'ai mon PC de jeu qui tourne sur du AMD 3600X et je dois cette puce à la con sur la CM je pense. Mais j'ai coupé le SecureBoot et ce truc, tellement la galère pour booter sur le SSD et installer Windows. Il tourne comme un charme et j'ai pas peur des hackers en hoodies !

Bref, j'attends sagement la version de Win11 avec le TPM non-obligatoire, qui sortira après la date fatidique-qui-fait-peur . Ptre je me gourre.
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Sinon perso, j'ai mon PC de jeu qui tourne sur du AMD 3600X et je dois cette puce à la con sur la CM je pense.
Pas besoin de mettre une puce TPM sur la carte mére :fou:, c'est déjà intégré dans le CPU depuis les Ryzen 2000 en AM4 et les Ryzen 3000 en FP5 pour pc portables.

ça fait déjà plusieurs années que la fin de support de windows 10 est prévu, Microsoft ne met pas les gens devant le fait accompli :kill:, la mauvaise foi en veux tu en voila, sinon il faut passer à la caisse pour bénéficier du support étendu
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Que ça fasse plusieurs années qu'ils en parlent ne change rien au fait qu'ils vont pousser vers la poubelle des milliers de machines parfaitement fonctionnelle pour une fonctionnalité qui n'est au final que facultative (puisqu'il est possible de bricoler pour installer W11 sans TPM 2.0 et sans CPU compatible et que ça fonctionne malgré tout)
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La solution la plus simple, la voie royale pour Microsoft, c’est bien sûr l’achat d’un nouvel ordinateur. L’éditeur pousse en ce sens, affichant sur les PC Windows 10 des messages d’avertissement pour prévenir de la fin prochaine du support. Et parmi ces messages, d’authentiques publicités pour des PC Copilot+, présentés comme la relève idéale, Windows 11 étant présenté comme le grand vaisseau de l’intelligence artificielle.
https://www.jeuxactu.com/iphone-5-la-video-des-guignols-83070.htm
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Commentaite de ma part à très haute valeur ajouté.
Mes PC tourne bien, foutez moi la paix avec W11.

PS : De mes souvenirs et croyances, Pour Microsoft, Windows est passé de 8 à 10 car il y avait une telle évolution qu'il y avait rupture de continuité qu'il passait à l'OS "2.0" qui correspond aussi à "10" en binaire.

Est-ce windows 11 est l'OS 3.0 de ce que j'ai vu, je ne le pense pas.
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Pour Microsoft, Windows est passé de 8 à 10 car il y avait une telle évolution qu'il y avait rupture de continuité qu'il passait à l'OS "2.0"
Peut-être, mais c'était surtout le risque de confusion, dans les programmes, entre W9 et W9x (95 et 98).
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Microsoft a un problème avec Windows 11. Ce qui veut dire que, tôt ou tard, nous en aurons un aussi.
Ah bon ?
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Bah oui, à cause des PC zombies sous Windows 10 qui vont attaquer tout le monde même nous qui sommes sous Linux. :fumer:
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Pas de risques, j'ai un filtre à l'entrée de mon réseau qui ne laisse passer que les paquets bio.
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Tu nettoies les bits avec une crème quantique aux électrons lunaires ?
Faudrait que tu donnes le nom de ta marque, ça peut intéresser du monde.
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BleachBit : "javelliser les bits" (méthode Trump ayant fait ses preuves contre le covid)
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J'ai installé un petit cône anti méchants paquets sur ma box. Comme je n'en ai jamais vu arriver depuis, j'en ai déduit que ça marche. :yes:

J'ai aussi sacrifié une poule vierge dessus.
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Tu peux chercher du côté du biocompensateur géodésique de G Milgram, en plus il supprime toutes les ondes négatives sur ton Linky !
Il agit, bien évidemment, au niveau quantique, sinon ça marcherait pas aussi bien !
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Le PareFeu OpenOffice :prof:
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Anéfé
:D
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D'toute manière je ne crains rien, j'utilise l'électricité des pyramides avec le sommet en or.
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Moi qui suis sur windows 10, je devrais pouvoir passer sous linux à présent! L'ennui c'est que j'utilise sketchup et ça a l'air d'être compliqué sous linux, si quelqu'un sait comment faire tourner un OS windows dans un linux... Et quelle version de linux serait très "user friendly" pour un ancien windowsien?
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Et travailler sur la page web de SketchUp ?
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Il n'y a pas toutes les fonctionnalités du logiciel desktop. De plus, pas de plug-in, alors que sketchup sans plug-in c'est impossible pour moi, il sont aussi importants que le logiciel lui même. (Exemple Open Cut List)
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Je te conseillerai une base Debian, Linux Mint. Et pour tout nouvel utilisateur, le logiciel must-have est Timeshift, une sorte de Ghost. Avec ça, impossible de casser ton système.
Du GNU/Linux,,il y en a pour tout le monde/matos /utilisation et personnalité.
Quelle est/sera ton utilisation ?
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Merci pour ta réponse. J'ai copié tout ça, je vais faire des recherches. Mon utilisation est bureautique basique et donc sketchup. Jusque là je jouais aussi mais j'ai décidé de garder mon temps libre pour mes proches, loin des écrans!
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J'utilise une vielle version de sketchup (la 8 quelque chose) qui fonctionne très bien avec wine. Si ça t'interesse PM moi je te l'enverrais
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Merci mais je suis sur la 22 en ce moment. Je vais regarder pour Wine ça à l'air d'être ce que je recherche.
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On est bien content pour toi. Surtout reste bien sur LINUX et ne ramènes plus ta fraise sur le sujet Win 11 puisque visiblement la sécurité n'est pas ton fort
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Pourquoi tant d'agressivité ?
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C'est peut-être Orangina Rouge ?
youtube.com YouTube
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Bonjour. Merci de te réjouir. Je ne comprends pas le lien avec la sécurité dont tu fais allusion?
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Si tu penses vraiment qu'un TPM préserve de tout, comme la plupart des mesures de sécurité d'ailleurs, c'est que "la sécurité n'est pas ton fort" est un problème que tu connaît, au moins!
Même sur des systèmes bien plus sécurisés qu'un PC, il faut quand même pouvoir les produire/tester/upgrader... Il y a fatalement tous les outils pour installer/signer du soft, accessibles à l'administrateur... ou à celui qui aura pu le devenir et sera assurément assez inventif pour trouver comment s'en servir!
Bref, "OS cassé, c'est (toujours) la fessée"... Windows ToutNeuf ou Linux, avec quand même un avantage pour le second (il n'y a qu'a regarder l'histoire, même s'il y a eu de jolis gags).
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Perso mon PC ne me sert qu'à jouer et à surfer sur le net. Je n'installe rien, et je suis firewallé. Je n'ai jamais choppé de merde, puisque je n'installe rien d'autre que des jeux. Donc OSEF de rester sur Windows 10, tant que mes jeux fonctionnent .... Je suis passé à Windows 10 il y a seulement 3 ans, j'étais encore sous 8.1 avant, même sans support. Je sens que je vais rester encore longtemps sous Windows 10, d'autant que le pilote de ma carte réseau n'est pas compatible Windows 11 , donc bah voila ....
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Oulala, tu vas énerver @TNZfr si tu dis ca !! :D
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Ben, si doctorrock veut aller au bordel sans capotes, c'est son choix. Et ce n'est pas parce qu'il fera gaffe à ne pas avoir de pratiques à risque qu'il ne se fera pas surprendre par un protagoniste plus ou moins bien intentionné. « Sous le coup de l'émotion » ... tout ça.
:bocul:
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Est ce que la solution n'est pas d'utiliser Windows 11 IoT Enterprise LTSC. Cette variante en plus d'être plus légère ne requière pas la fameuse puce TPM. Honnêtement je l'utilise sur des Panel PC, et avec un processeur Intel je ne vois pas la différence entre une version classique de Windows 11.
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Le problème, c'est que le TPM n'est que le plus célèbre des requis à la con. Il y a aussi un certain niveau de jeu d'instruction qui jusque là se résolvait sans doute au démarrage de qq pointeurs de fonctions système/librairies changés (ou pas!) pour des versions optimisées selon les flag processeur... ou traiter cela à la volée par émulation selon l'opcode qui déclenche une exception pour instruction illégale dans une version plus généraliste mais peu optimisée.
Si Microsoft se mets à ne plus faire cela et compiler en imposant en dur l'usage de certaines instructions eh bien quand un processeur qui ne les supporte pas tombera dessus ce sera rideau si c'est l'OS et la terminaison du programme de l'utilisateur sinon.
En réalité, ils peuvent coincer sans problème ceux qui actuellement trichent quand ils veulent.
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Les fameux jeux d'instructions sont dans la grande majorité supporté par les ordis - il me semble que pour SSE4.2 et popcnt, n'importe quel skylake (intel 6xxx) les a.
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Mon barebone fixe date de... 2013, c'est du core gen3 de 2012 donc, loin du gen 6 qu'on a dû commencer à voir commercialement en 2016. Et ces derniers ne sont donc pas forcément vieux au point de valoir la poubelle! De toutes manières le TPM 2.0 SW intégré aux plateformes Intel que les BIOS permettent généralement de sélectionner en remplacement du 1.2 HW qui a longtemps été monté sur les mobos, c'est encore 1 ou 2 générations après il me semble.

La volonté de pousser au renouvellement me parait aussi claire qu'inédite ici: Disons qu'avant, c'est les ressources nécessaires aux ajouts de fonctionnalités qui pouvaient y pousser en constatant une machine qui rame après MAJ de l'OS. Mais comme désormais c'est moins le cas (bientôt l'IA en bouée?), il fallait bien trouver autre chose de moins naturel, disons!
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Tout à fait je l'utilise sur mon pc en version francisée et je ne vois aucune différence.
Pas de requis TPM, pas de requis processeur et en plus c'est du ltsc.
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Et niveau licence, c'est spécifique ou une Pro/Entreprise tatouée dans un BIOS permet l'installation de cette version?
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kms
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Exactement. Windows 11 IoT Enterprise LTSC a des prérequis plus "logiques". Mode BIOS ou UEFI, pas de TPM, et CPU "ancien" possible. La preuve que tous les bridages sont artificiels. C'est une base Windows 11 24H2.
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Je confirme, j'ai une VM Win11 22h2 en MBR sans TPM sans avoir bidouillé la base de registre.
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Moi les pubs/incitations à l'achat d'un PC Copilot+, dans mon OS, en mode "tu peux pas migrer parce que ton CPU ne nous revient pas, c'est pas grave, achète nos merdes! $$$$" m'ont effectivement incité à migrer les 3 PC de la maison, sur Linux.

Et je suis ravi d'y être revenu.

(En plus quand on voit la clé de bras actuelle sur Copilot dans Office avec l'augmentation de prix qui va bien, MS en tant que particulier, c'est fini, terminé, plus jamais. :naz: )
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C'est le moment de s'atteler à un OS souverain européen basé sur Linux.
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Ça existe déjà, il y en a plusieurs.
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"Souverain", ça existe? Dans le sens tous les paquets sont maintenus en europe?
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Comme c'est une notion bullshit, je l'ignore by design.

Par contre, des distrib Linux européennes (au sens : maintenues par une structure européenne, assoc, entreprise, etc), il y en a.
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Il faut surtout s'atteler à :
- obliger les fabriquant de PC à ventiler le prix de Windows pour éviter que les grands public pensent obligatoirement qu'un PC fonctionne sous Windows
- obliger à plus de neutralité lors de la scolarité, former les jeunes à Windows mais aussi à Linux afin qu'il y ait un libre arbitre

- comme pour la gendarmerie, faire bloc au lobby de Microsoft et utiliser une solution Linux afin de créer un cercle vertueux : visibilité, casser le mythe que Linux est compliqué et est inutile, casser le mythe que plus c'est utilisé mieux c'est, ....

Il faut d'abord que la concurrence ait de la visibilité
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"Et pour toutes celles et ceux qui se servent d’un ordinateur comme d’un appareil électroménager – n’ont-ils pas raison ?"

Merci ! :incline:

Depuis le temps que j'explique à qui veux l'entendre qu'un PC sous Windows, ce n'est pas de l'informatique puisqu'on peut l'acheter chez Darty (ou autre marchand de frigo), j'attendais que quelqu'un écrive la même chose. D'ailleurs, c'est pareil pour les smartphones et tablettes, toutes marques confondues; et les consoles de jeux (qui ont pourtant les mêmes processeurs que certains PC).

Oui, c'est de l'électroménager, et je vois mal SEB forcer ses clients à changer de cocotte minute avec des arguments aussi fallacieux que la sécurité, la DGCCRF y mettrait bon ordre.
Le constructeurs automobiles sont bien obligé de rappeler les voitures pour y régler, à leur frais, les problèmes de sécurité des airbags (voir la récente affaire Stelantis). Si W10 est si peu fiable qu'il faille à tout pris le remplacer (avec son matériel), pourquoi est-ce que ce serait aux clients de mettre la main à la poche ?
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Seb ne dispose pas de la même fidélité de ses clients. Si Seb demande à ses clients de renouveller l'appareil électroménager, le client va aller voir ailleurs en connaissance de cause

Par contre Microsoft sait que les utilisateurs ne connaissent que son système, ils sont dépendant de lui. Du coup, Microsoft en profite pour développer à font son IA, son cloud et essaiera de mettre des systèmes d'abonnement comme MS Office pour financer ses dépenses importantes en IA.

Microsoft est l'une des boites à disposer d'une aussi grosse fidélité, dépendance de ses utilisateurs. On en profite du coup.
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"Seb ne dispose pas de la même fidélité de ses clients. Si Seb demande à ses clients de renouveller l'appareil électroménager, le client va aller voir ailleurs en connaissance de cause"

Le terme "fidélité" ne ne peut s'appliquer qu'à SEB qui a des concurrents, pour Microsoft, c'est de la dépendance savamment entretenue via l'ignorance de ses clients, un marketing à la Kaa, et un lobbying qui flirte avec la corruption mafieuse (et il n'est pas le seul).
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Merci Mr. Hermann pour ces éclairages.

De ma lecture, Microsoft est clairement pris en sandwich entre sa volonté de diriger l'informatique personnel, le PC, chère au rêve de Gates, vers une fin de l'anonymat (entre autres), et celui d'être à jour pour contourner les failles de sécurité de son ancien système. Tous cela avec une plus-value financière, of course.

Windows 10 a bien vécu, puisque sorti en 2015. 10 ans de maintenance pour un système d'exploitation, c'est suffisament exceptionnel pour le relever, là où les concurences des distributions linux se cantonnent à environ 5-6 ans.

Je suis impatient de voir arriver les années à venir concernant cette gestion de la domination, en version Soft-Power de Nadella, qui clashent clairement avec les manières de Ballmer.

Au plaisir de vous relire.
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10 ans c´est rien du tout quand l´argument de vente le plus mis en avant au lancement de Windows 10 était qu´il serait le dernier et que tout ne serait plus que màj, petites ou grosses.

10 ans plus tard, le discours est carrément devenu "changez de matos pour continuer d´acheter de profiter de nos OS."

Le grand écart est vertigineux. Trop, beaucoup trop, pour juste 10 ans.
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10 ans, c'est peu pour un système utilisé à une si grande échelle!
Il faut voir que win10 a aussi eu plusieurs mises à niveaux majeures. Sauf erreur, les premières versions de win10 ne sont déjà plus supportées.

Coté Linux: Plusieurs systèmes bénéficient d'un support supérieur à 10 ans:

> Redhat propose 13 ans en comptant le support étendu (https://access.redhat.com/support/policy/updates/errata#RHEL9_Planning_Guide)
Oracle: 13 ans (10+3) + support supplémentaire possible
Suse : selon la gamme, on trouve du 15 ans, voir 19 ans de support (https://www.suse.com/lifecycle#suse-linux-enterprise-high-availability-extension-15)
Mais la mise à niveau d'un Linux n'oblige pas à changer de PC !

D'autres distribution sont en Rolling release, avec des mises à jours régulière, sans besoin grosses mises à jour majeur.
C'est notamment le cas de Manjaro, Arch, ou Suse Tumbleweed : https://get.opensuse.org/fr/tumbleweed/

> "Vous l’installez une fois et en profitez pour toujours. Vous n’avez plus à vous préoccuper tous les six mois des mises à jour massives qui risquent de bloquer votre système."


Enfin , grâce au caractère opensource, des sociétés indépendantes proposent des services de support étendus en plus de ce que proposent les distributions.
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Le problème ici ce n’est pas tant la fin du support qui est normale, et qui n’avait pas provoqué autant de remous sur les versions précédentes.
Le problème c’est que l’upgrade impose un changement de plateforme matériel pour des raisons difficiles à justifier.

Ce que n’a jamais fait linux, qui maintient le support matériel sur plusieurs décennies (voire de façon illimitée pour les plus joueurs d’entre nous).

C’est un (gros) problème environnemental, c’est aussi un problème de relation entre Microsoft et le consommateur, qui est modifiée pour la première fois depuis 30 ans. Auparavant on pouvait toujours installer Windows sur une vieille plateforme, seule la vitesse du matériel était limitante et le consommateur avait le choix du moment du renouvellement.
Là non, et c’est pas un détail.

En ce qui me concerne, si le next step c’est l’abonnement ou la connexion obligatoire au cloud, ça sera la fin de Windows après toute ma vie informatique dessus.
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Ce que n’a jamais fait linux, qui maintient le support matériel sur plusieurs décennies (voire de façon illimitée pour les plus joueurs d’entre nous).
Attention quand même, Linux (le noyau) a retiré le support d'architectures à plusieurs reprises par le passé. Exemple.

Ce ne sont pas forcément des problèmes de vieilles architectures, mais des architectures sans mainteneurs et/ou utilisateurs. Blackfin par exemple (utilisé dans l'embarqué) avait des utilisateurs mais pas de mainteneurs.

Donc, oui, pour tout ce qui est grand public (arm, x86 et leurs dérivés), je pense qu'on n'a pas trop de soucis à avoir sur court, moyen et long terme avec Linux.
En ce qui me concerne, si le next step c’est l’abonnement ou la connexion obligatoire au cloud, ça sera la fin de Windows après toute ma vie informatique dessus
Idem.
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Ahh le ETRAX 100LX sur lequel j'ai fait mes premières armes ...:pleure:
J'ai jeté ma dernière carte de ce type il y a qq années, mû par un besoin de place :-)
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En ce qui me concerne, si le next step c’est l’abonnement ou la connexion obligatoire au cloud, ça sera la fin de Windows après toute ma vie informatique dessus.
NexTSTEP c'était bien mais ça a 30 ans. :-D
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Pourquoi insister autant pour passer à la version 11? Pourquoi TPM2?
Bien avant la sécurité, je vois surtout les $$$: (245 milliards en 2024, 210 milliards en 2023)
=> Chaque nouvelle machine == 1 licence windows.
=> Win11, c'est encore plus de données personnelles récupérées et toujours plus de pub !
=> + de services "cloud" au travers de win11 ...

Alors biensur, tout le monde souhaite d'avantage de sécurité. Mais je me demande si TPM protège les gens ou Microsoft.

Et je pense aux parents, grands parents, retraités, qui utilisent juste leur pc pour les mails, mais qui changeront quand même d'ordinateur, contraint et forcé.

Je pense aussi aux pays non industrialisés pour lesquelles une machine récente est juste inimaginable!
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Le TPM ne sert qu’à protéger ses données en cas de vol physique de l’ordinateur (et encore sans on peut aussi le faire avec un mot de passe au boot). C’est vraiment un prétexte irrecevable, il y a plein de gens pour qui ce n’est pas un sujet depuis les débuts de l’informatique, et ceux pour qui ça l’est peuvent le faire sans tpm depuis longtemps.

Au demeurant le tpm est moins sûr qu’une passphrase sérieuse, même en v2.
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et encore sans on peut aussi le faire avec un mot de passe au boot
Je me permet de préciser : avec un chiffrement du disque.
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Oui 😊
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"Road to disaster"?
"Highway to hell" plutôt!

Bon, sinon, c'est l'hiver alors adoptez un pingouin... Ça va être aussi le moment d'être pote avec les employés de déchetteries et rentabiliser leurs étrennes!
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L'Europe ne peut pas imposer une certaine forme de "maintenance" pour raison écologique ? Après tout, c'est au niveau européen qu'on a pu pousser 5 ans de MAJ sur smartphone, alors pourquoi pas imposer des MAJ de l'OS jusqu'à ce que le "dernier matériel vendu/OEM avec telle licence soit mis à jour pendant 10-15 ans" ?

Il me semblait d'autant avoir entendu que Win 10 serait le "dernier"... donc mis à jour tout le temps : on nous aurait encore menti ?
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2 choses qui font que c'est difficile :
- la rétroactivité
- Microsoft n'est pas le vendeur du matériel. Si action il y avait, ce serait le constructeur qui a fourni Windows préinstallé avec une machine non compatible Windows 11 qui devrait agir (si on fait le parallèle avec le monde des smartphones).
Il me semblait d'autant avoir entendu que Win 10 serait le "dernier"... donc mis à jour tout le temps : on nous aurait encore menti ?
Malheureusement oui... :craint:
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Je fais chauffer les pop corns, HOP va bien venir mettre son grain de sel la dedans :windu:
(HOP : alte à l'obsolescence programmée, asso de défense de la loi)
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Petite précision, au delà de TPM 2.0 il faut une partition GPT UEFI.
Perso j'ai upgradé mes configs depuis XP (il suffit de copier les disques pour changer de support) et j'ai du convertir la partition MBR en GPT et ce n'est vraiment pas trivial.
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De XP à Windows 11 avec un proc compatible ? :fou:
Tu faisais de la résistance ?!

Mais je confirme c'est pas forcément donné à tout le monde de le faire.
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J'ai du mal m'exprimé, je suis passé de XP à W7 et de W7 à W10 en changeant les configs au fur et a mesure (PROC, HDD, CG, ..).
Mes derniers format datent de XP.

Je m'étonnais de ne pas être notifié pour upgrader alors que ma config est récente (Asus TUF Gaming X570 et Ryzen 5 5600X). C'est l'utilitaire MS qui m'a notifié que je n'étais pas compatible UEFI.
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Ok je comprends mieux et ca me semble plus logique :)
J'avais eu le problème de l'UEFi à mon passage sur W10 et avec un disque Nvme.

Même config que moi au passage !
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De mon côté, ça va être vite vu : mon PC date de 2011 ou 2012. Au vu de mon usage actuel, limité à du web, un peu de retouche d'images et la gestion de mes photos, je n'ai aucune raison de le changer (selon le principe du « si ça marche, touche à rien »). Donc mon projet pour cette fin d'année : acheter un SSD qui remplacera mon disque système actuel, sur lequel j'installerai un Linux Mint. Au besoin, je pourrai toujours booter sur Windows 10 en échangeant le SSD.
Je crois que le seul outil Windows qui me manquera vraiment est IrfanView...
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C'est bizarre que tu soit resté sur Windows aussi longtemps, alors que le merveilleux LINUX et ses dizaines de distrinutions avec des magasins d'applications plus ou moins incompatibles te tendait les bras depuis ... 10, non .. 20, non ... 30 ans déja🤣
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J'avais fait un passage sous Ubuntu dans les années 2000 (mon ex me l'avait pas mal reproché à l'époque, mais OSEF et c'est pas pour ça qu'elle est devenue "ex"), mais j'ai pu avoir des licences Windows et Office (permanentes) pas chères à travers mon employeur, du coup j'étais repassé de l'autre côté.
À l'époque il m'arrivait encore de jouer sur mon PC, les téléphones n'étaient pas à niveau :D
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J'ai plusieurs outils qui me manqueraient si je partais sur Linux, certains sont compensables par VM mais d'autres sont simplement non-négociables.

Par exemple... Q-Dir. Un petit freeware de gestion des fichiers que l'on peut régler pour avoir 4 sections , chacune avec leurs onglets. Je ne peux simplement pas me passer de cette disposition, je manipule des fichiers tous les jours. Je ne me vois pas revenir à quelque chose de basique voir primitif du genre de Nautilus. Je suis toujours à chercher un équivalent même avec des compromis.
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Nemo gère les onglets et le split d'une fenêtre en deux.
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D'après son auteur, Q-Dir marche très bien avec Wine.
Sinon un outil ressemblant est 4Pane, mais je ne l'ai jamais essayé.
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Il y a Double Commander qui ne dépend d'aucune distribution. Par contre c'est un dual panel.
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Pour les entreprises, je dirais que c'est le jeu : si elles choisissent Windows, a elles de se plier aux règles de Windows. Et comme rappelé il y a eu Xp, (vista) et seven qui auraient du servir d'expérience.
La communication Windows se fait sur un temps suffisamment long me semble-t-il pour permettre la gestion du parc et des amortissements de celui-ci.
Sauf peut être quelque cas particulier software, une entreprise avec une gestion convenable de son SI ne devrait pas se retrouver face à la fin de support de W10.

Des entreprises qui migrerait vers linux du fait du rythme imposé par windows ? Je n'y crois pas (ou alors à la marge).
Surtout qu'une majorité de client se sont enfermée un peu plus dans l'écosystème windows avec les applis bureautique W$ en cloud / SAAS. (réflexion faite, je ne maitrise pas du tout l'accessibilité avec un client linux, mais vu la stratégie W$ vis à vis de la concurrence, ca doit pas être bien jojo).
Le risque associé à un changement radicale sur son SI, les ressources (compétence / expérience) nécessaire
, nécessite des cojones qui trainent par terre pour se lancer dans l'aventure.
Et les clients acculés par le coût de W$ n'auront pas le financement nécessaire à une transition Linux de leur SI.

==> Vous me direz, je suis peut être complètement à côté au vu de l'exemple VMWARE avec des gros clients qui ont claqué la porte de broadcom (mais combien ?!)



Pour les particuliers, c'est surtout la situation de monopole W$ sur la vente des PC neuf qui me révolte le plus.
Elle les enferme le client dans un eco-system dont il ne pourra jamais sortir.
La marche forcé W$ imposées, sous couvert de sécurité, reste quand même discutable pour les particulier.

Sous réserve de compatibilité, les demandes pour la migration sont tellement insistante que les clients lambda doivent bien finir par faire les 2/3 clics nécessaires.
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Loin de moi l'idée de troller en ramenant linux mais une telle attitude de Microsoft ne va pas ou pourrait entrainer un basculement vers cet OS ? linux n'est pas assez "joueur" même si ya beaucoup d'avancées. Et bitlocker qui peut etre craqué avec un raspberry pi ca justifie pas grand chose. A titre perso j'y reflechis je reviens toujours à windows :-s
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Ben les jeux sous Linux, c'est quand même devenu très très bien hein (merci Valve).

Sûrement pas parfait, assurément (mais bon, après tout, sous Windows c'est pas toujours tout à fait parfait non plus) mais en peu d'années ça a vachement évolué.
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Si tu as « shadow of the tomb raider », Steam propose la version Feral en Linux native qui bombarde. Je n'ai jamais eu le moindre début de commencement d'envie de voir ce que cela donne sous Win10.
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ca a beaucoup bougé en effet, il n'en reste pas moins que la (très grande ?) majorité des jeux (actuels et anciens) ne sont pas jouables sans avoir à bidouiller ne serait-ce qu'un peu.
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J'entends que tout ne tourne pas mais "la (très grande?) majorité des jeux" qui demanderaient de la bidouille? Juste non.

J'ai pas encore réinstallé les 250 jeux de ma bibliothèque Steam, mais pour l'instant, zéro bidouille; dont SF6 (et quelques autres jeux de baston), Ghost of Tsushima, une poignée de jeux indé, et une autre de gros RPG.

Du vieux comme du récent, tout tourne, et j'ai rien eu à bidouiller.

Ça veut pas dire qu'il va pas en falloir à un moment (et l'excellente protondb atteste que ça peut être nécessaire). Je touche du bois. Mais j'ai vraiment pas de raison d'abonder dans ton sens.
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Ca dépends de tellement de choses : la distro, X11/Wayland, le matériel (coucou nVidia) ...
Rien qu'installer Steam et jouer à CS2 peut être compliqué en fonction de tout ça (même si la plupart du temps ça marche tout seul)
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C'est quoi ta distrib?
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Merci Valve et GloriousEggRoll (qui développe Proton GE avec quelques correctifs que Valve récupère la plupart du temps dans la version suivante de Proton). D'ailleurs, GloriousEggRoll et d'autres compères travaillent sur un launcher unifié qui permet de profiter des correctifs de Proton sur des jeux sur d'autres plateformes (base de données qui associe l'ID du jeu dans Steam à l'ID de ce même jeu sur une autre plateforme (GOG, Epic Games etc.)
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Les postes de travail ne sont que les périphériques de services proposés dans le "Cloud".

Conserver d'ancien postes déteriore ces services : nécessité de gérer les anciennes versions, problèmes de sécurité...
En l'occurence, M$ impose TMP2 car il permet (entre autres) de conserver un controle sur les terminaux au dessus de l'utilisateur final, et exclus les CPU touchés par des failles connues.

Chrome fait pareil avec ces Chromebook, Apple avec ses macbook etc. sans que personne n'y trouve à redire.

Ce qui interesse M$ aujourd'hui, c'est de vendre des services et faire évoluer ceux ci : Azure, 360 etc.
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Ce que tu es en train de dire, c'est que M$ est en train de changer de métier sans le dire clairement.
Ils passent d'éditeur logiciel à un modèle big brother façon Apple où il finira par n'être compatible qu'avec lui même.
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Les accusations de monopole remontent à 1998 et il n'y avait pas le même internet à l'époque.
Par nécessité, toute entreprise cherche des parts de marché sur ceux qui semblent lui faire effectivement concurrence.

La grande nouveauté pour l'ancienne clientèle c'est qu'ici le domicile privé constitue un lieu de vente autonome sur lequel tous droits sont réservés à Microsoft.

J'attends en conséquence le loyer pour les 5m2 de bureaux que compte me louer Microsoft en validant une Licence Windows 11 sur un de mes ordinateurs.
Bien stupide le juriste qui n'y penserait pas.
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Ne sachant pas si quelqu'un en a parlé (175 commentaires !), je signale ce site qui propose des MàJ de W10 pendant 5 ans pour 25€/an. Vu dans 01Net de janvier, aucune idée de la fiabilité :
https://central.0patch.com/auth/register?trial=ent
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Un site inaccessible si l'on n'accepte pas leurs cookies alors qu'il dit qu'il est conforme au RGPD ? Je n'ai même pas envie d'aller plus loin.
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Bien vu !
En ce qui me concerne, je suis sous Linux depuis l'annonce de la fin d'XP.
J'ai un disque W7 pour ma vieille imprimante et un disque W10, avec la même licence, pour mon vieux scanner (qui bizarrement, fonctionne mieux sous W10).
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Un site autre que Microsoft qui propose des mises à jour pour Windows ?
C'est pas un peu... risqué ?
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Pour avoir regardé, je doute qu'on puisse parler de mise à jour, vu ce qu'ils proposent ...
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Surtout pour le même prix que Microsoft, pourquoi risquer ? A réexaminer fin 2026, sauf si Microsoft renouvelle pour une autre année.

[Édito] Windows 11 : la radicalité de Microsoft est un sérieux problème

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