Pourquoi mettez-vous experts entre guillemets ? Est-ce que pour vous ce ne sont pas de vrais experts ?
Ça n'est pas le vrai nom de leur fonction, non. Le terme "experts" est utilisé pour simplifier en faisant l'analogie avec les séries télévisées du même nom.
bah non? s'il prends l'avion, c'est que les genoux visés sont aux zétazuni, non? donc la loi française ne s'applique pas...
Techniquement si, la loi française s'applique aux délits commis par un français en dehors du territoire de la république, à condition que les faits soient punis dans le pays où ils ont été commis
C’est là ou est le fond problème je pense. Vous dites "aplomb", "condescendance" ou encore "mentir". Toutes ces caractéristiques sont humaines et viennent de nos biais d’interprétation (anthropomorphisme est le bon mot je pense)
Or, un LLM n’est qu’une machine qui affiche une suite de mot basé sur des calculs de probabilités. Il n’y a pas de concept de vérité, d’avis ou d’intention. D’où ce décalage de perception pour nous.
Je suis tout à fait d'accord. Mais le souci est justement que nous sommes humains et plus susceptible d'accepter une information quand elle est présentée avec ce que nous percevons comme de l'aplomb.
Ce qui est surprenant ça n'est pas tant l'erreur mais l'aplomb et même la condescendance avec laquelle le modèle affirme qu'il a raison. C'est certain que c'est dangereux, parce qu'on est tenté de le croire, du coup.
J'ai eu le souci récemment avec Copilot : j'écrivais du JS pour un side-project et n'étant pas un spécialiste du langage, je lui soumets un message d'erreur un peu cryptique que je reçois. Le modèle m'affirme que le problème vient du fait que j'utilise une méthode qui n'existe pas dans la librairie standard. Alors qu'elle existe, sans aucun doute. Le dialogue de sourd a duré 10 bonnes minutes, avec des sorties assénées avec beaucoup d'aplomb de Copilot qui m'explique que j'ai tort.
Au final, Copilot faisait référence à un vieux standard, dans lequel la méthode n'existait effectivement pas...
J'ai pourtant le choix du 2FA via une application d’authentification sur https://moncompte.laposte.fr/, dont dépend Digiposte, et je m'en sers très bien.
J'avoue ne pas avoir creusé plus que ça, j'ai juste un message m'invitant à installer la double authentification par SMS à chaque connexion, je supposais que c'était la seule technique supportée
Sur ces données il faudrait appliquer un régime un peu similaire aux régimes d'open data : le fournisseur devrait avoir l'obligation légale de fournir toutes les données facilement au client. Clairement imposer de télécharger semaine par semaine c'est abusif... Déjà qu'Enedis ne veut pas ouvrir son API aux utilisateurs individuels
Sinon perso, j'ai mon PC de jeu qui tourne sur du AMD 3600X et je dois cette puce à la con sur la CM je pense. Pas besoin de mettre une puce TPM sur la carte mére , c'est déjà intégré dans le CPU depuis les Ryzen 2000 en AM4 et les Ryzen 3000 en FP5 pour pc portables.
ça fait déjà plusieurs années que la fin de support de windows 10 est prévu, Microsoft ne met pas les gens devant le fait accompli , la mauvaise foi en veux tu en voila, sinon il faut passer à la caisse pour bénéficier du support étendu
Que ça fasse plusieurs années qu'ils en parlent ne change rien au fait qu'ils vont pousser vers la poubelle des milliers de machines parfaitement fonctionnelle pour une fonctionnalité qui n'est au final que facultative (puisqu'il est possible de bricoler pour installer W11 sans TPM 2.0 et sans CPU compatible et que ça fonctionne malgré tout)
Microsoft fait très mal à l'écologie avec son positionnement.
Si ce n'était que pour ça.
Quand j'éteins mon PC de jeux sous Windows 11, parfois je me rend compte qu'il a en réalité reboot.
Résultat, il reste parfois allumé toute une nuit pour rien. J'en suis arrivé à devoir surveiller cet OS attardé comme un mouflet prêt à se jeter sur de la javel dès qu'on détourne le regard.
Windows 10 me le fait aussi personnellement... Et je trouve ça particulièrement agaçant qu'une fonctionnalité aussi élémentaire que "arrêter la machine" ne fonctionne pas correctement.
Les choses ne sont pas aussi simple. Le responsable de traitement a une définition juridique bien précise (aliéna 7 article 4 du RGPD):
«responsable du traitement», la personne physique ou morale, l'autorité publique, le service ou un autre organisme qui, seul ou conjointement avec d'autres, détermine les finalités et les moyens du traitement; lorsque les finalités et les moyens de ce traitement sont déterminés par le droit de l'Union ou le droit d'un État membre, le responsable du traitement peut être désigné ou les critères spécifiques applicables à sa désignation peuvent être prévus par le droit de l'Union ou par le droit d'un État membre;
Il me parait difficile de décider des finalités d'un traitement alors même qu'on n'est pas au courant que le traitement existe.
Le RGPD ne parle pas du lien de subordination, ou, autrement dit, un employé. Que l'employé à l'origine du groupe soit considéré comme responsable de traitement, ça ne fait guère de doute. Que cette notion se retrouve de facto à l'entité qui l'emploie, c'est une autre vision à laquelle le RGPD seul ne répond pas.
Qui plus est, la réponse, si il en existe une, aura sans doute des éléments à prendre dans le règlement intérieur / charte informatique.
Comme tout les traitements, ses finalités sont déterminées par les salariés et autres représentants de la personne morale. Il n'empêche que la personne morale est nécessairement responsable du traitement.
Que les personnes concernées n'aient pas suivi les règles en vigueur au sein de leur institution, c'est une chose mais je ne vois pas en quoi ça jouerai dans la détermination du rôle de responsable de traitement.
Et ça serait même un peu facile, en ma qualité de DPO j'ai déjà croisé tout un tas de traitements plus que douteux, parfois créé avec la complaisance de la direction, parfois dans leur dos, mais dans tous les cas, il ne fait aucun doute que la personne morale est responsable du traitement et est responsable des conséquences, y compris financières, d'une violation du RGPD
La clinique est responsable du traitement. Certes, elle n'était pas au courant, mais le traitement a été mis en place par des employés de la clinique, pour les employés de la clinique.
Absolument aucun doute que leur responsabilité peut être engagée.
Ce qui est beau, c’est que même si techniquement la France, via la CNIL, est le deuxième moins bon élève, c’est presque invisible tellement l’Irlande est loin devant.
Quand j’ai installé Ubuntu pour la première fois, on en était déjà au M, avec Maverick Meerkat, ce qui veut dire qu’on a fait le tour de l’alphabet, donc que ça fait 13 ans
Quoi ? On met en place une plate-forme qui n’est pas distribuée par les FAI, les mêmes qui distribuent Netflix et Disney+, et on s’étonne que ça ne marche pas ? Étonnant.
Après c’est aussi une histoire d’oeuf et de poule : est-ce que les FAI ne distribuent pas Netflix et Disney+ justement parce que ça intéresse les gens ?
C’est pas tellement le problème de la CNIL. On lui demande si c’est possible de mettre des caméras de surveillance dans les chambres des résidents des EHPAD, elle indique dans quelles conditions ça peut être possible.
Aux établissements de respecter ce cadre et notamment de prouver la proportionnalité du dispositif envisagé (ce qui comprend entre autre d’expliquer ce que c’est censé résoudre)
Petite précision, les USA ne sont pas exactement en 120 V, plutôt en 240 V mais réparti entre deux phases à +120 V et -120 V. Et ensuite les prises sont soient reliées entre une phase et le neutre, pour fournir du 120 V, soit directement entre les deux phases pour fournir du 240 V (pour les appareils qui consomment plus, pour éviter d’avoir des courants trop important à leur fournir).
Bref, comme d’hab, ils font rien comme tout le monde !
Maintenant vu la faible conso des écrans, ça n’a plus trop d’intérêt sur smartphone.
En revanche et par exemple c’est adapté aux montres connectées, stations météo, et tout appareil devant consommer très peu et avec un affichage qui ne se met pas souvent à jour.
D’ailleurs, quelqu’un sait où acheter des écran e-ink de taille raisonnable, genre pour des applications domotiques ? J’en ai trouvé que des tout petits formats, genre 1 pouce ou 2, ce qui n’est pas très pratique
Pour un environnement interne de pré-prod ça peut s’envisager, et encore avec des mesures de précautions pour s’assurer que rien ne sorte et que les données soient supprimées lorsque plus nécesssaires.
Des données personnelles vers un prestataire de formation, c’est n’importe quoi. Déjà quelle formation nécessite absolument un jeu de données avec 180 données différentes et plus de 10000 entrées ? Et si c’est vraiment le cas, ça se prépare et suivant la typologie ça peut être assez simple, notamment avec de l’aléatoire sur des listes (prénom, nom, code postal, …).
Il s’agissait d’une formation au langage R pour les statisticiens de la CAF, donc en soit qu’il y ait une besoin d’un aussi gros jeu de données, ça n’est pas surprenant. Maintenant, on peut effectivement s’interroger sur l’utilisation de données réelles ou en tout cas pas assez anonymisées/pseudonymisées, ainsi que sur les relations avec le prestataire, à qui on aurait dû préciser qu’il s’agissait de données réelles et encadrer le transfert.
12 jours c’est pas très long, mais ce que critique Edwy Plenel, c’est la dissymétrie : 5h pour prononcer la censure en se passant du contradictoire, puis plus de 10 jours pour revenir dessus.
IL est fait mention dans l’article que la dérogation sera vérifiée avant envoi du pv:
Les dernières ne déduisent le droit ou non d’un véhicule à pénétrer la ZFEm qu’après la lecture de la plaque d’immatriculation et le croisement de cette information avec le niveau de pollution du véhicule détecté ou son éventuelle présence dans la liste des dérogations.
Pour info, c’est pareil pour les radars “poids lourd”, les camping car peuvent être pris à tort pour des poids lourds (pour la hauteur) et être flashé car roulant > de la vitesse poids lourd mais < à la vitesse voiture, heureusement c’est contrôlé avant envoie du pv automatiquement, il en sera de même là je suppose.
Tout le problème vient de cette fameuse liste des dérogations…
Et bonjour la complexité pour gérer les dérogations !
A titre personnel, je gère la flotte d’une association de secourisme (agréée de sécurité civile), qui compte pas mal de vieilles charrettes très mal classées, genre Crit’air 5, voir pas de Crit’air du tout. Mais le préfet accorde une dérogation aux véhicules des associations agréées. Autant quand c’est la police qui nous arrête (ce qui n’a pas beaucoup de chances d’arriver) on peut facilement expliquer la situation autant face à une caméra… ça va être sympa de devoir envoyer une réclamation pour chaque PV qu’on recevra (sauf si le préfet nous demande de fournir les immats des véhicules concernés, ou si il recoupe avec le fichier des cartes grises pour exclure les associations, mais j’ai des doutes)
Dans ce cas précis, rejoindre l’itinéraire autoroute était aussi long que rejoindre l’itinéraire “nationale”, aucun détour (juste pas la même sortie à un rond point, et pareil à l’arrivée). Il est évident que rouler régulièrement à 80 consomme moins que rouler régulièrement à 110 (carré de la vitesse, touça). Sauf qu’en itinéraire “nationales”, tu as aussi des villes, villages, lieux dits à traverser. Donc passager à 70, 50, 30, 50, 80, 90, feu, stop, dos d’âne, chicanes, etc, toutes choses que tu n’as pas sur l’itinéraire autoroute. Je peux me tromper (après tout, je ne suis pas mécanicien, loin de là), mais il me semble que redescendre en 1ère, redémarrer, relancer jusqu’à 30/50/80, c’est pas neutre non plus niveau conso.
Faut prendre le meilleur des deux mondes : rouler à 80 km/h sur l’autoroute (et tant que tu prends pas la voie de gauche, c’est autorisé)
Sans animosité aucune, je pense que tu n’as pas compris mon propos, ni lu ou compris l’article L227-24 du code pénal, donc décortiquons-le.
Texte entier :
Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique, y compris des images pornographiques impliquant un ou plusieurs animaux, ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur.
Lorsque les infractions prévues au présent article sont soumises par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle ou de la communication au public en ligne, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.
Les infractions prévues au présent article sont constituées y compris si l’accès d’un mineur aux messages mentionnés au premier alinéa résulte d’une simple déclaration de celui-ci indiquant qu’il est âgé d’au moins dix-huit ans.
Comme c’est toujours peu agréable à lire, on va aérer tout ça :
L’article indique que le fait de :
fabriquer
transporter
diffuser
faire commerce
sans distinction du :
support
moyen
un message à caractère :
violent
incitant au terrorisme
pornographique
y compris la zoopornographie
pouvant porter atteinte à la dignité humaine
pouvant inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger
est puni de 3 ans de prison et 75 000€ d’amende s’il est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur.
La suite de l’article indique que l’autorité de régulation du secteur d’activité concerné est compétente pour traiter le sujet.
Enfin, le dernier point est celui ajouté en 2020 qui indique que l’infraction reste constituée si l’accès résulte d’un simple déclaration revendiquant une supposée majorité légale.
Dans tous cela, il n’y aucune notion de cause ou de conséquence : tous les types de message sont caractérisées par la loi et leur propagation aussi.
Si je reprend mes exemples que tu estimes comme hors sujet :
Les moteurs de recherche sont en infraction car on peut désactiver leur filtre de contenu adulte, et donc leur permettre de diffuser un message à caractère pornographique à des mineurs. Sur Bing, la désactivation du filtre est confirmée par une simple déclaration de celui-ci indiquant qu’il est âgé d’au moins dix-huit ans.
Même chose pour Twitter qui avait fait l’objet d’un article ici-même d’ailleurs
Les défis ou challenges qui pullulent sur les médias sociaux sont susceptibles d’inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger. Les faits divers de gamins ou adultes qui se sont blessés ou tués à la suite de ces “défis” ne sont hélas pas rares à travers le monde.
Le dernier exemple de message à caractère violent que j’ai moi-même rédigé peut être lu comme une menace contre l’intégrité physique d’un ou plusieurs élus de la République
A aucun moment il y a considération que ces actes sont plus ou moins graves, ils sont écrits dans le Code Pénal qui est d’application stricte. Seule la peine qui est une valeur maximale peut être adaptée. Moi-même je ne relativise rien puisque je ne fais que de lire l’article L227-24. Si la pornographie avait un caractère absolu vis à vis du reste de la liste, elle aurait fait l’objet d’une interdiction distincte.
Néanmoins je note une évolution de ton propos. Avant tu répétais que “c’est la loi” et que leur “business n’est pas viable” et qu’il “viole la loi” d’une façon très affirmative. D’où le fait que je manifestais un profond désaccord car la portée de cette loi va au-delà de la pornographie et peut mettre en insécurité juridique de nombreux acteurs. Maintenant tu indiques que c’est ton avis personnel et ça je le respecte. Tout comme je respecte celui des personnes qui estiment que la pornographie devrait être interdite dans son ensemble, c’est leur droit d’expression le plus strict aussi. Mais j’ai le droit de ne pas être d’accord avec leurs arguments ou point de vue.
A titre personnel j’estime que tous les messages caractérisés par l’article L227-24 sont nuisibles au développement d’un mineur en l’absence d’une capacité à bien les comprendre et les interpréter. Le cerveau d’un enfant avant l’adolescence est une éponge qui enregistre tout sans discrimination, c’est normal de les protéger de tels contenus. L’ado est déjà plus en capacité d’avoir un esprit critique et rationnel et peut donc acquérir les clés de lecture de ces contenus moyennant l’éducation adaptée. Tout comme j’estime aussi qu’il est dangereux de ne pas éduquer les adolescents à ce qu’est la pornographie sur laquelle ils tomberont de manière inéluctable. A dix-huit ans leur consommation de ce média est parfaitement légale en France, mais que se passe-t-il quand un humain moyen découvre quelque chose qu’il n’a jamais connu ? C’est le même problème que le fait de ne jamais dire non à un enfant, vous engendrez un névrosé qui va piquer des colères noires à la moindre contradiction ou contrariété parce qu’il n’a jamais appris à être frustré et à faire face à cette émotion primaire.
Mais à titre personnel, j’estime aussi que la protection des mineurs ne doit pas se faire uniquement par le biais des interdictions et de la perte de droits (pour les cyniques, non, je ne parle pas de votre droit fondamental imaginaire à regarder du cul) qu’il s’agisse des libertés d’expression ou de la protection de la vie privée. C’est la raison pour laquelle j’ai beaucoup apprécié l’étude que la CNIL a publié cette semaine car elle rappelle qu’Internet est un réseau pensé pour être ouvert et faciliter la propagation de l’information et que la protection d’une population ne doit pas se faire au prix d’une perte de droits. Si le seul moyen d’appliquer une loi mal écrite est que tous les services en ligne se mettent à vérifier de manière hautement intrusive l’identité des leurs utilisateurs, on va perdre quelque chose d’extrêmement précieux. Et perso j’ai pas envie de vivre dans cette version d’Internet.
pierreonthenet a dit:
Juste comme ça, est-ce que le comportement de l’ARCOM ne pourrait pas servir aux sites pornos dans un pourvoit devant le Conseil Constitutionnel pour atteinte au droit d’entreprendre ?
Il y a eu une QPC de portée il me semble durant l’affaire ainsi qu’un recours à la CJUE pour septembre je crois me rappeler. Mais je ne pense pas que cela porte sur la liberté d’entreprendre, ce qui serait de toute manière hors sujet.
Merci de ce rappel qu’on a tendance à oublier : le code pénal est d’interprétation stricte.
Contrairement à ce que n’arrete pas de répéter NXi, je ne vois pas quelle obligation aurait l’ARCEP à faire le boulot de sites qui brassent beaucoup d’argent et ont les compétences techniques pour trouver la solution à ce problème.
Faut voir. Le problème c’est que les sites concernés ne savent même pas exactement quels sont les attendus précis. Voir l’exemple récent de l’ARCOM qui a décidé que le dispositif mis en place par un célèbre site porno (qui allait au delà de la simple déclaration) n’était pas suffisant (https://www.nextinpact.com/article/69641/larcom-met-en-demeure-jacquie-et-michel-trouver-controle-dage-plus-fiable). Que les sites soient obligés de réfléchir à des solutions, soit, mais si l’ARCOM ne dit pas ce qu’elle attend, elle aura tout loisir de venir à posteriori dire “non, finalement, ce dispositif là ne me plaît pas, vous êtes toujours hors-la-loi”. Sacré insécurité juridique !
Pour être précis, le compte n’a pas été bloqué pour avoir tenter de caviarder la page, mais pour « Obligation de transparence non satisfaite », pour ne pas avoir déclaré qu’il était « rémunéré(e), défrayé(e) ou recev[ait] un quelconque avantage pour effectuer [ses] contributions ».
Cette “logique” est aussi débile que de condamner le titulaire d’un abonnement EDF parce que quelqu’un a utilisé une de ses prises électriques pour commettre un méfait.
Nombre de personnes n’entendent absolument rien à la sécurisation du WiFi, on les accuse donc d’un défaut de compétences techniques. Ce délit de “défaut de sécurisation” n’est qu’un piètre artifice légal qui repose sur une présomptionde culpabilité. Il y a déjà eu des condamnations, mais les personnes sont-elles allées jusqu’en Cassation, pour exposer que l’auteur d’un délit doit être clairement identifié, ce que ne permet pas le simple relevé d’une adresse IP ?
La logique est débile, je suis bien d’accord. Mais affirmer que la loi est débile n’a jamais permis de se prémunir d’une condamnation.
Peu importe si j’ai télécharger ou non, tout est question de preuve encore une fois et soyons franc, l’Arcom fait tout à minima en oubliant systématiquement ces obligations (génant pour un référent en charge de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) :
Recommandation qui ne tienne pas devant un tribunal car ne respectant l’article L331-20 du code de la propriété intellectuelle => Je mets au défis quiconque de trouver dans les recommandations, je cite “Cette recommandation contient également une information de l’abonné sur l’offre légale de contenus culturels en ligne, sur l’existence de moyens de sécurisation permettant de prévenir les manquements à l’obligation définie à l’article L. 336-3”
Raccourci foireux entre faits remonté par les ayants droits et défaut de sécurisation => Ou sont les preuves encore une fois ? l’Arcom est une société d’extralucide ?
…..
Après reste éventuellement la procédure en contrefaçon. Pour cela aussi, il existe de multiples solutions pour faire tomber la procédure par manquements ou faits inexacts. On peut attaquer les PVs des ayants droits ou encore une fois les recommandations assez simplement suivant l’initiateur de la procédure Arcom ou ayant droit :
Rapport Zlotty sur le process d’acquision des faits qui prends entre autre pour hypothèse intangible que l’adresse IP est une donnée fiable
Etude américaine sur un imprimante qui reçoit des notifications DMCA
…
Je vais pas énumérer tous les points foireux que j’ai relevé sur un forum public mais tu as quelques points simple utilisable face à un tribunal.
Tout cela conduit direct à la relaxe automatique par le tribunal et suivant le cas, procédure diffamatoire ou escroquerie au jugement si tu as pris le soin de poser systématiquement comme moi les bonnes questions à l’Arcom.
Tu ne trouves peut-être pas logique que les faits de partage d’oeuvre protégées soient constitutifs d’un défaut de sécurisation, mais c’est la loi : “La personne titulaire […] a l’obligation de veiller à ce que cet accès ne fasse pas l’objet d’une utilisation à des fins de reproduction, de représentation, de mise à disposition ou de communication au public d’œuvres[…]”.
Il y a déjà eu des condamnations sur cette base. Après c’est ton problème mais il ne faudra pas venir pleurer après :-)
Et surtout, l’un n’empêche pas l’autre. On peut déréférencer, bloquer et cie, tout en cherchant en parallèle les auteurs, en remontant les réseaux… Et c’est probablement ce qui est fait !
Et c’est potentiellement illégal. Le vendeur est tenu de signaler les vices dont il a connaissance. Je ne pense pas que les voisins bruyants en fasse partie par contre les problèmes d’eau chaude et de nuisibles, oui.
En fait, je ne vois pas ce que ça a d’irréaliste. A l’écrit ça semble un peu long, mais à l’oral ça prendre littéralement 15 secondes, ça permet de fournir une information claire et précise au client.
Le chat ne se protège pas de la souris, au mieux il sécurise son gruyère. La souris, elle, se fait défoncer avec le gruyère au bord des lèvres.
Sinon le distributeur n’est pas modifié ni ouvert, il fait son job en toute intégrité. Ils rajoutent juste un “wrapper” dessus, genre un truc aimenté et alimenté par batterie qui en profite pour prendre quelques infos au passage.
Depuis quelques temps je vois des stations services qui ont des systèmes plus élaborés au niveau de la fente pour insérer la carte, je suppose pour rendre compliqué l’utilisation de ce genre de systèmes. Et ça rend d’ailleurs la carte moins pratique à insérer ^^
Et comme le rappelle la CNIL, ce n’est pas le sujet. Ce qui est sanctionné, ce n’est pas la violation de données (ie la fuite) mais le non respect du RGPD, notamment par l’absence de mesures de sécurité.
Un vendeur m’a obligé a envoyer en réparation un nettoyeur vapeur… Il est revenu avec une belle fiche de réparation indiquant les trucs remplacés : il n’avait rien a voir avec mon problème… Se fut ma seule expérience de réparation…
Ça m’est arrivé une fois sur un ordinateur portable qui avait des problèmes de scintillement de l’écran lorsque celui bougeait (vibration, ajustement de la position…). Parti en réparation, j’avais insisté sur le fait qu’il fallait probablement changer le câble qui connecte l’écran à la CM. Mais il est revenu avec une carte mère toute neuve, un OS fraîchement réinstallé et … le câble d’origine. Et toujours le même problème.
Il y est reparti une seconde fois et cette fois, le câble a bien été changé (ce qui a résolu le problème). Mais bonjour la perte de temps et d’argent (deux transports, le changement de carte mère pour rien…)
C’est bizarre, parce que je l’utilise sur plein d’appareils distincts (mes différents ordinateurs, téléphones, box et autres consoles…) et j’ai jamais eu de soucis
262 commentaires
Le 19/09/2025 à 14h41
Le 28/07/2025 à 10h21
Le 25/07/2025 à 11h37
Le 25/07/2025 à 09h57
Le 01/07/2025 à 11h30
Mais le souci est justement que nous sommes humains et plus susceptible d'accepter une information quand elle est présentée avec ce que nous percevons comme de l'aplomb.
Le 01/07/2025 à 10h24
J'ai eu le souci récemment avec Copilot : j'écrivais du JS pour un side-project et n'étant pas un spécialiste du langage, je lui soumets un message d'erreur un peu cryptique que je reçois. Le modèle m'affirme que le problème vient du fait que j'utilise une méthode qui n'existe pas dans la librairie standard. Alors qu'elle existe, sans aucun doute. Le dialogue de sourd a duré 10 bonnes minutes, avec des sorties assénées avec beaucoup d'aplomb de Copilot qui m'explique que j'ai tort.
Au final, Copilot faisait référence à un vieux standard, dans lequel la méthode n'existait effectivement pas...
Le 21/06/2025 à 12h58
Le 20/06/2025 à 17h21
Le 04/06/2025 à 10h04
Le 28/05/2025 à 17h24
Le 11/04/2025 à 11h24
Le 21/01/2025 à 09h38
Le 21/01/2025 à 09h34
Le 16/12/2024 à 16h44
Que les personnes concernées n'aient pas suivi les règles en vigueur au sein de leur institution, c'est une chose mais je ne vois pas en quoi ça jouerai dans la détermination du rôle de responsable de traitement.
Et ça serait même un peu facile, en ma qualité de DPO j'ai déjà croisé tout un tas de traitements plus que douteux, parfois créé avec la complaisance de la direction, parfois dans leur dos, mais dans tous les cas, il ne fait aucun doute que la personne morale est responsable du traitement et est responsable des conséquences, y compris financières, d'une violation du RGPD
Le 16/12/2024 à 14h53
Absolument aucun doute que leur responsabilité peut être engagée.
Le 23/05/2024 à 15h13
Le 23/05/2023 à 15h46
A ma connaissance, exclusivement pour du calcul scientifique. Genre modèles météo.
Le 17/05/2023 à 08h08
Ce qui est beau, c’est que même si techniquement la France, via la CNIL, est le deuxième moins bon élève, c’est presque invisible tellement l’Irlande est loin devant.
Le 02/05/2023 à 07h36
Quand j’ai installé Ubuntu pour la première fois, on en était déjà au M, avec Maverick Meerkat, ce qui veut dire qu’on a fait le tour de l’alphabet, donc que ça fait 13 ans
Le 24/04/2023 à 09h24
Un pouvoir de sanction contre les entreprises, oui. Contre l’administration, je n’en suis pas sûr !
Le 21/02/2023 à 08h37
Après c’est aussi une histoire d’oeuf et de poule : est-ce que les FAI ne distribuent pas Netflix et Disney+ justement parce que ça intéresse les gens ?
Le 13/02/2023 à 10h07
C’est pas tellement le problème de la CNIL. On lui demande si c’est possible de mettre des caméras de surveillance dans les chambres des résidents des EHPAD, elle indique dans quelles conditions ça peut être possible.
Aux établissements de respecter ce cadre et notamment de prouver la proportionnalité du dispositif envisagé (ce qui comprend entre autre d’expliquer ce que c’est censé résoudre)
Le 24/01/2023 à 16h32
Petite précision, les USA ne sont pas exactement en 120 V, plutôt en 240 V mais réparti entre deux phases à +120 V et -120 V.
Et ensuite les prises sont soient reliées entre une phase et le neutre, pour fournir du 120 V, soit directement entre les deux phases pour fournir du 240 V (pour les appareils qui consomment plus, pour éviter d’avoir des courants trop important à leur fournir).
Bref, comme d’hab, ils font rien comme tout le monde !
Le 20/01/2023 à 09h20
D’ailleurs, quelqu’un sait où acheter des écran e-ink de taille raisonnable, genre pour des applications domotiques ? J’en ai trouvé que des tout petits formats, genre 1 pouce ou 2, ce qui n’est pas très pratique
Le 06/01/2023 à 12h57
Il s’agissait d’une formation au langage R pour les statisticiens de la CAF, donc en soit qu’il y ait une besoin d’un aussi gros jeu de données, ça n’est pas surprenant. Maintenant, on peut effectivement s’interroger sur l’utilisation de données réelles ou en tout cas pas assez anonymisées/pseudonymisées, ainsi que sur les relations avec le prestataire, à qui on aurait dû préciser qu’il s’agissait de données réelles et encadrer le transfert.
Le 28/11/2022 à 09h24
12 jours c’est pas très long, mais ce que critique Edwy Plenel, c’est la dissymétrie : 5h pour prononcer la censure en se passant du contradictoire, puis plus de 10 jours pour revenir dessus.
Le 08/11/2022 à 15h29
Juste pour clarifier : c’était une plaisanterie
Le 07/11/2022 à 13h58
Tout le problème vient de cette fameuse liste des dérogations…
Le 07/11/2022 à 10h02
Et bonjour la complexité pour gérer les dérogations !
A titre personnel, je gère la flotte d’une association de secourisme (agréée de sécurité civile), qui compte pas mal de vieilles charrettes très mal classées, genre Crit’air 5, voir pas de Crit’air du tout. Mais le préfet accorde une dérogation aux véhicules des associations agréées. Autant quand c’est la police qui nous arrête (ce qui n’a pas beaucoup de chances d’arriver) on peut facilement expliquer la situation autant face à une caméra… ça va être sympa de devoir envoyer une réclamation pour chaque PV qu’on recevra (sauf si le préfet nous demande de fournir les immats des véhicules concernés, ou si il recoupe avec le fichier des cartes grises pour exclure les associations, mais j’ai des doutes)
Le 07/11/2022 à 09h25
Faut prendre le meilleur des deux mondes : rouler à 80 km/h sur l’autoroute
(et tant que tu prends pas la voie de gauche, c’est autorisé)
Le 31/10/2022 à 08h32
Le 20/09/2022 à 13h02
Comme avant : pour espérer falsifier un bloc, il faut, statistiquement, posséder plus de 50% des ETH mis en gage.
Le 12/08/2022 à 13h55
Bénévoles et, il me semble, même pas défrayés !
Le 08/08/2022 à 08h09
Pourquoi ?
Le 29/07/2022 à 08h04
Faudra en parler à la SACEM, si les prostituées diffusent de la musique dans la camionnette, elles sont bonnes pour passer à la caisse !
Le 29/07/2022 à 07h38
Merci de ce rappel qu’on a tendance à oublier : le code pénal est d’interprétation stricte.
Le 29/07/2022 à 07h33
Faut voir. Le problème c’est que les sites concernés ne savent même pas exactement quels sont les attendus précis. Voir l’exemple récent de l’ARCOM qui a décidé que le dispositif mis en place par un célèbre site porno (qui allait au delà de la simple déclaration) n’était pas suffisant (https://www.nextinpact.com/article/69641/larcom-met-en-demeure-jacquie-et-michel-trouver-controle-dage-plus-fiable). Que les sites soient obligés de réfléchir à des solutions, soit, mais si l’ARCOM ne dit pas ce qu’elle attend, elle aura tout loisir de venir à posteriori dire “non, finalement, ce dispositif là ne me plaît pas, vous êtes toujours hors-la-loi”.
Sacré insécurité juridique !
Le 20/07/2022 à 08h01
Pour être précis, le compte n’a pas été bloqué pour avoir tenter de caviarder la page, mais pour « Obligation de transparence non satisfaite », pour ne pas avoir déclaré qu’il était « rémunéré(e), défrayé(e) ou recev[ait] un quelconque avantage pour effectuer [ses] contributions ».
Source :
Wikipedia
Le 13/07/2022 à 08h39
On peut être un génie ET un gros blaireau, ça n’est absolument pas incompatible.
Le 10/06/2022 à 09h04
La logique est débile, je suis bien d’accord. Mais affirmer que la loi est débile n’a jamais permis de se prémunir d’une condamnation.
Le 08/06/2022 à 12h26
Tu ne trouves peut-être pas logique que les faits de partage d’oeuvre protégées soient constitutifs d’un défaut de sécurisation, mais c’est la loi : “La personne titulaire […] a l’obligation de veiller à ce que cet accès ne fasse pas l’objet d’une utilisation à des fins de reproduction, de représentation, de mise à disposition ou de communication au public d’œuvres[…]”.
Il y a déjà eu des condamnations sur cette base. Après c’est ton problème mais il ne faudra pas venir pleurer après :-)
Le 23/05/2022 à 14h46
Et surtout, l’un n’empêche pas l’autre. On peut déréférencer, bloquer et cie, tout en cherchant en parallèle les auteurs, en remontant les réseaux… Et c’est probablement ce qui est fait !
Le 16/05/2022 à 14h22
Et c’est potentiellement illégal. Le vendeur est tenu de signaler les vices dont il a connaissance. Je ne pense pas que les voisins bruyants en fasse partie par contre les problèmes d’eau chaude et de nuisibles, oui.
Le 02/05/2022 à 15h01
Oui, certes. Disons que dans un monde idéal…
Le 02/05/2022 à 09h01
En fait, je ne vois pas ce que ça a d’irréaliste. A l’écrit ça semble un peu long, mais à l’oral ça prendre littéralement 15 secondes, ça permet de fournir une information claire et précise au client.
Le 26/04/2022 à 07h29
Depuis quelques temps je vois des stations services qui ont des systèmes plus élaborés au niveau de la fente pour insérer la carte, je suppose pour rendre compliqué l’utilisation de ce genre de systèmes. Et ça rend d’ailleurs la carte moins pratique à insérer ^^
Le 22/04/2022 à 09h13
Et comme le rappelle la CNIL, ce n’est pas le sujet. Ce qui est sanctionné, ce n’est pas la violation de données (ie la fuite) mais le non respect du RGPD, notamment par l’absence de mesures de sécurité.
Le 14/04/2022 à 09h10
Ce qui est fou c’est qu’on puisse lire ce genre de choses :
Quand le délégué du Conseil constitutionnel te dis que c’est pas comme ça qu’il faut faire, à quel moment tu refuses ?
Le 15/03/2022 à 09h04
Ça m’est arrivé une fois sur un ordinateur portable qui avait des problèmes de scintillement de l’écran lorsque celui bougeait (vibration, ajustement de la position…). Parti en réparation, j’avais insisté sur le fait qu’il fallait probablement changer le câble qui connecte l’écran à la CM. Mais il est revenu avec une carte mère toute neuve, un OS fraîchement réinstallé et … le câble d’origine. Et toujours le même problème.
Il y est reparti une seconde fois et cette fois, le câble a bien été changé (ce qui a résolu le problème). Mais bonjour la perte de temps et d’argent (deux transports, le changement de carte mère pour rien…)
Le 22/02/2022 à 09h34
C’est bizarre, parce que je l’utilise sur plein d’appareils distincts (mes différents ordinateurs, téléphones, box et autres consoles…) et j’ai jamais eu de soucis