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Le Parlement européen adopte la directive sur le droit d’auteur à l’heure du numérique

Bye bye la directive de 2000

Le Parlement européen adopte la directive sur le droit d’auteur à l’heure du numérique

Le 26 mars 2019 à 13h21

Le Parlement européen a adopté à une large majorité la proposition de directive sur le droit d’auteur. Par 348 voix pour et 274 contre. Premières réactions.

Les eurodéputés ont adopté peu après 12h30 la proposition de directive sur le droit d’auteur. Le texte touche à la fin de son périple européen. Ne manque plus qu’une adoption formelle de la part des ministres de chaque État membre.

Juste avant ce vote d’ensemble, les eurodéputés ont refusé d’ouvrir le couvercle des nombreux amendements qui pouvaient encore être discutés individuellement aujourd’hui. Ce vote intermédiaire s’est joué à 5 voix près (312 pour, 317 contre).

Deux principales dispositions ont cristallisé les oppositions.

Le contrôle des contenus sur les plateformes d'hébergement

L’article 13 d’abord rend obligatoires les mesures de filtrage chez les hébergeurs de contenus. Le texte a été présenté pour lutter contre les grandes plateformes américaines, accusées d’assécher la création et de spolier l’industrie culturelle.

Cependant, les critères mis en œuvre, très techniques, vont permettre d’appliquer des mesures de restriction d’accès même chez les startups, du moins celles de plus de trois ans d’âge ou celles dépassant les 5 millions de visiteurs uniques par mois. Il est maintenant à craindre que ces plus petits acteurs se retrouvent finalement à utiliser les solutions des géants américains comme ContentID de Google pour se protéger juridiquement d’une responsabilité directe sur les contenus mis en ligne par les internautes. 

Pour les sociétés de gestion collective, c’est une excellente affaire remarquait Me Ronan Hardouin dans nos colonnes, puisque celles-ci vont pouvoir signer des accords de licence en gonflant davantage le torse. Les plateformes non assez généreuses se verront soumises à un risque juridique beaucoup plus important en cas d’absence de licence. 

Ajoutons que l’article 13 va permettre de « licéiter » un maximum de contenus sur les solutions d’hébergement et de partages, permettant dans un deuxième temps d’augmenter le montant de la redevance pour copie privée via le levier du stream ripping. 

Next INpact a présenté l’article 13 dans ce schéma, à consulter avec celui mis en ligne par Pierre Beyssac. 

directive droit d'auteur article 17 article 13
Crédits : Next INpact (licence: CC by SA 3.0)

Un droit voisin pour les éditeurs de presse, des résidus pour les journalistes 

Le texte prévoit également l’instauration d’un droit voisin pour les éditeurs de presse. Il justifiera l’instauration d’un droit à compensation et donc rémunération des propriétaires de journaux pour le référencement ou l’usage d’extraits par les services en ligne dépassant une limite qui reste à définir. Il est prévu que les journalistes touchent des résidus de ces montants.

Naturellement, l’instauration d’un tel droit voisin va conduire les éditeurs à se jeter davantage encore dans la bouche des géants du Net puisque plus ils y seront référencés, plus ils toucheront.

Le texte est une directive, rien qu’une directive. Pour être applicable, il exige maintenant le vote d’une loi de transposition dans chacun des États membres. Les pays les plus à la pointe de la protection du droit d’auteur, France comprise, pourront maintenant pousser au plus loin les obligations pesant sur les plateformes en ligne en faveur de l’industrie culturelle.

En France, une proposition sur les droits voisins a d’ailleurs déjà été adoptée par le Sénat en janvier dernier. Portée par le sénateur PS David Assouline, elle n’aura plus qu’à être remaniée à l’Assemblée nationale pour être en harmonie avec la nouvelle directive sur le droit d’auteur.

Franck Riester n’avait pas dit autre chose lors de la discussion générale : « Si la directive était adoptée prochainement, votre texte pourrait servir de base à sa transposition », prévenait-il en séance. 

La logique de ce droit peut s’anticiper facilement : les montants seront négociés entre éditeurs et plateformes, ou bien par une commission administrative, singeant celle dédiée à la redevance pour copie privée. Elle pourra intervenir pour établir des barèmes de perception que les plateformes devront payer.

Les premières réactions

Les réactions à l’adoption de la directive n’ont pas tardé. Pour L’ARP, une société de gestion collective, ce vote consacre une « nouvelle étape historique pour l'exception culturelle ». Voilà un texte qui permet à l’Europe de réaffirmer « sa souveraineté culturelle et politique face à la domination des géants d'Internet ».

Elle estime toutefois que « pour que cette victoire reste réelle », il est impératif de ne « pas transiger sur le respect total et par tous, opérateurs français et étrangers, du droit d’auteur et de l’ensemble de ses principes fondamentaux, dont le droit moral ». En somme à une application extrêmement vaste du texte à l’échelle mondiale, du moins pour les plateformes qui viseraient le marché européen.

Dans un tweet, Julia Reda décrit au contraire un « jour sombre pour la liberté sur Internet ». L’élue, farouche opposante aux deux piliers du texte, promet de diffuser la liste des votants afin que chacun puisse se faire une idée.

Pour le CISAC, lobby qui réunit les SACEM de plusieurs pays, « l'Union européenne a jeté les bases d’un environnement numérique meilleur et plus équitable où les créateurs veulent être en mesure de négocier des redevances de licence équitables ». Dès à présent, il espère que le texte fera tache d’huile dans des pays tiers à l’UE.

Le CCIA, lobby des géants du numérique, préfère dépeindre une occasion perdue pour l’Europe. « La directive est disproportionnée », juge l’organisation qui a plusieurs fois fait connaître ses inquiétudes concernant le droit voisin des éditeurs de presse (article 11, devenu article 15) et les filtres de téléchargement (article 13, devenu article 17).

« Malgré des améliorations récentes, la directive ne crée pas un cadre équilibré et moderne pour le droit d'auteur. Nous craignons que cela nuise à l'innovation en ligne et limite les libertés en ligne en Europe. Nous exhortons les États membres à évaluer en profondeur pour essayer de minimiser les conséquences du texte lors de sa mise en œuvre » insiste Maud Sacquet, l'une des reponsables affaires publiques à la CCIA.

Commentaires (168)

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De ce que j’ai lu, seules les plateformes exerçant une activité de partage de contenus AVEC BUT LUCRATIF sont touchées. Donc si YouTube France se transformait en Association Loi 1901, ça serait bon.

Et du coup, si je dis pas de bêtises, ça veut dire que des instances PeerTube associatives seraient exclues. Et pour le coup, ça serait cool.



Mais j’aimerais bien qu’on me valide ou me détrompe là-dessus. ;-)

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Ces pays luttent encore plus durement contre le piratage qu’en France. Oui, je sais, ça surprend.

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C’est la mort de la liberté d’expression …

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Petite question, que ce passerait-il si en réplique a ce vote, google décide de  déréférencer dans son moteur de recherche tous les artistes, exemple tu cherches Jean-Jacques Goldman (qui a été présenté comme tête de liste de artiste pour cette directive) est que tu as 0 reponse, voir un encart de google ?

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Article du monde sur le sujet qui cite Next Impact …&nbsp;<img data-src=" />

lemonde.fr Le Monde

Voir le lien vers : “des arguments parfois très contestables.

&nbsp;

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Tu peux mettre Youtube sur un modèle similaire à la TV dans les offres triple play des opérateurs. Youtube est gratuit, la pub fait partie de GoogleAccount. Mais il faut un GoogleAccount pour accéder à Youtube…

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Je ne trouve pas le détail du vote sur le site du Parlement Européen…

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Abus de position dominante. C’est super bien fait !

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Gilbert_Gosseyn a écrit :



C’est la mort de la liberté d’expression …





Je pense quant à moi que c’est le début d’une scission d’internet , avec des “services officiels” monétisés d’un coté et une communauté de personne l’autre (au moins pour un temps).

&nbsp;

Aujourd’hui on trouve les 2 sur youtube , demain ce mélange sera finie.

Et on ira plus sur youtube sauf pour voir des clips avec de la pub avant, après , pendant,…



La centralisation amène la “course aux vues” et le fait que des youtubers puissent en vivre. Ca, par contre, ce sera fini je pense : Les seuls qui se feront de la thune ce seront les majors - c’était d’ailleurs bien leur but , la politique de la terre brûlée : Il faut que PERSONNE à part eux se fassent du pognon, même si ça implique d’en faire moins.



&nbsp;C’est une position idéologique avant d’être économique (regardez, Goldman & bien d’autre on “soutenu” cette loi…)

&nbsp;

Par contre, on pourrait voir fleurir les technologies à la peertube derrière des FTTH hébergé sur des raspi, à condition de ne pas souhaiter monétiser (*)



Les ayants droit ne veulent QU’UNE chose : Se placer dans une position d’intermédiaire à la place de Google & co, et toucher un peu de pognon à chaque lecture de quoique ce soit. Une rente, quoi.

&nbsp;

Or là ils viennent, (pour la ènième fois) de remporter une victoire : Au nom de quoi ils s’en tiendraient là ? Ils doivent déjà avoir fini la flûte champagne et s’attaquer à la version suivante, durcie, de cette loi….



Le problème , c’est qu’ils ne subissent jamais aucun revers, c’est toujours les citoyens qui perdent, sur tous ce genre de reculs sociétaux. On ne revient jamais en arrière avec des lois qui accorderaient PLUS de droits aux simples quidam.

&nbsp;

Aux USA il y a l’EFF&nbsp; qui est structurée (et financée) pour prendre la défense des citoyens, également en mode lobby. Mais on a pas , et on ne veux pas, en Europe, l’équivalent - c’est aussi une question culturelle.

&nbsp;

Du coup, comme ils ont le pognon & le temps, ben ça empire systématiquement.



De mon point de vue j’en attends plus rien , hormis une implosion. Mais ce ne sera pas très sympa.







(*) Il y a ptet un concept à sortir, là…. qui pour une “brique internet” pour peertube ?

Je me demande aussi si il sera possible un jour de fédérer de manière “naturelle” (cad pas comme maintenant) des centaines de milliers de micro-communauté pour sortir des tas de vidéo lorsqu’on cherche quelque chose, et d’avoir des algo d’approximation / suggestion libre…


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OB a écrit :



(*) Il y a ptet un concept à sortir, là…. qui pour une “brique internet” pour peertube ?





Déjà une brique v2, en ethernet en plus du wifi, + autorisant un débit compatible fibre, ça serait bien :ououi: (mais ça semble malheureusement abandonné… Mais bon c’est HS ici)


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Va falloir que les Youtubeurs passent sur Flixxo maintenant…

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Killerjeff a écrit :



Petite question, que ce passerait-il si en réplique a ce vote, google décide de&nbsp; déréférencer dans son moteur de recherche tous les artistes, exemple tu cherches Jean-Jacques Goldman (qui a été présenté comme tête de liste de artiste pour cette directive) est que tu as 0 reponse, voir un encart de google ?





Le problème, et je suis quasi certain que les promoteurs de la Directive en font le pari, est que Google & Co s’opposaient au texte pour ne rien devoir payer, mais qu’au final en échange de partager une certaine part de leurs bénéfices, ils seront avec les ayants droits les seuls rois du Web.



Idéalement Google & Co devraient effectivement couper les ponts, mais je doute fortement qu’ils le fassent.


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Je ne vois clairement pas la mort de Youtube ici, ou du moins il y aura toujours du contenu autre que ayant droit.

&nbsp;

&nbsp;On voit de plus en plus sur Youtube des sponsorisations de vidéos, donc pas de pub/monétisation.

&nbsp;Je le conçois, seuls les gros youtubeurs tirent leur épingle ici, mais on ne va clairement pas se retrouver avec seulement les chaînes des ayant droits.

&nbsp;

Les autres youtubeurs seront plus impactés car pas assez d’audience pour attirer des sponsors, et grosse possibilité de se faire bloquer leur contenu, quand bien même on serait dans la parodie.

-&gt; dans tous les cas, Youtube fera tout pour améliorer son content ID au risque de voir son public partir ailleurs.

-&gt; au pire, utilisation par le youtubeur de contenu libre de droit



La nature ayant horreur du vide, une solution sera de toute façon trouvée dans le futur par les utilisateurs/youtubeurs/… (spoiler: on ne regardera pas que du contenu décidé par les ayant-droits)

&nbsp;

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Normal, ils vont devenir avec ce texte une pierre angulaire des revenus des SPRD et des éditeurs de presse.

ils vont donc avoir un pouvoir d’influence non négligeable.

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Bon et bien il ne me reste plus qu’a prendre un serveur hors Europe pour mon VPN, je ne me soumettrais pas a ces articles de merde

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Il faudrait donner une valeur “contraignante” aux robots.txt.

Pas de robots.txt autorisant explicitement l’indexation et une courte citation (50 mots)&nbsp; dans son contexte = pas d’indexation.

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José Bové qui soutient cette loi… ça en dit long sur son esprit “démocrate”…

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Puisque tout le monde parle de Youtube…



Si un artiste américain à une page Youtube et est distribué en France par Universal, l’artiste aura t’il toujours le droit de diffuser sa musique sans l’accord d’Universal ou de la SACEM ?



Question subsidiaire : Qui touchera la rémunération liée au nombre de vues en Europe ?

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cette directive est du pain béni pour google car celui-ci devient indispensable au financement des média / artistes.



&nbsp;Ils couperons les ponts pays par pays après la transposition&nbsp;dans la loi afin de négocier les licences. A ce moment là, les éditeurs se rendront compte de l’obus qu’ils se sont tiré dans le pied qui les rendent dépendant de google financièrement.



c’est la technique du dealer, les auteurs vont goûter a la drogue du financement “google”, une fois dépendant ce dernier va couper le flux. Les junkies seront en sevrage forcé et prêt a tous pour avoir leur cam, quitte a se faire entuber.

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Une petite illustration sonore pour cette nouvelle…

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Sylan a écrit :



Je ne vois clairement pas la mort de Youtube ici, ou du moins il y aura toujours du contenu autre que ayant droit.&nbsp;



Si le contenu ne fait pas partie des catalogues de licences avec lesquels YT ou quiconque d’autre (oui, même ton copain blogueur qui a son site perso dans un coin hébergé chez OVH) a signé un accord, il sera réputé illégal a priori et interdit d’upload où que ce soit (c’est comme ça que marche l’article 13). Donc, non : le contenu amateur qui a fait la renommée initiale de YouTube est amené à disparaître de ce qu’il restera du Web en Europe.


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Tu n’a pas l’air convaincu de la perfection de la redistribution des droits de la SACEM aux artistes.

De la clarté et simplicité des circuits financiers mis en oeuvre, non plus ?

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Oui j’ai vu, et ça m’a fait d’ailleurs bien fait rire, car sa position se résume à “cool, les artistes et créateurs ont gagné contre Google et Facebook !”. Mais ce qu’il ne comprend pas, c’est que cette directive peut, au contraire, encore plus renforcer la position de ces derniers. C’est dire le niveau de réfléxion de ceux qui dirigent l’Europe… <img data-src=" />

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Galoo a écrit :



&nbsp;

Ouais ben du côté&nbsp;de ma circonscription si on prend les candidats actuels ça me laisse uniquement avec le RN ou équivalent (et encore, certains du RN&nbsp;ont voté pour). C’est un peu la défaite.



La liste est là au fait :

https://juliareda.eu/wp-content/uploads/2019/03/copyrightvote.pdf





Il me semble que les listes sont nationales cette fois-ci. Avec un peu de chance, on aura une liste pour le Parti Pirate.


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Tandhruil a écrit :



Puisque tout le monde parle de Youtube…




Si un artiste américain à une page Youtube et est distribué en France par Universal, l'artiste aura t'il toujours le droit de diffuser sa musique sans l'accord d'Universal ou de la SACEM ?      






Question subsidiaire : Qui touchera la rémunération liée au nombre de vues en Europe ?








Aucune idée pour la question principale, en revanche pour la subsidiaire; la société de gestion des droits (l'auteur/ interprète très éventuellement s'il se fait connaître...).

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Les hypocrites…



Quand on voit cet article et le lobbyisme qu’ils ont réussi à faire pendant toute l’année dernière on a envie de pleurer en se disant qu’il s’agit d’un média disposant d’une certaine crédibilité…

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OB a écrit :



Aux USA il y a l’EFF  qui est structurée (et financée) pour prendre la défense des citoyens, également en mode lobby. Mais on a pas , et on ne veux pas, en Europe, l’équivalent - c’est aussi une question culturelle.





Il y a les partis pirates européens.



Sinon le principal pb en Europe c’est qu’on n’a ni les plus grosses majors ni les gros fournisseurs de contenu donc dans tous les cas c’est perdant niveau pognon et liberté (par ex. pas de nu sur youtube, payes ta liberté en mousse, la télé des années 80 avec trois chaines était plus libre…).



Là le parlement tente de garder un peu de pognon pour les créateurs de contenus européens via le maintient des droits d’auteur, au prix de l’émergence peut être de médias européens de qualité mais probablement pas (les quelques dizaines de youtubeurs/twitchers français qui en vivent ne forment pas un média cohérent à l’international).

Hollywood est un rouleau compresseur et une éponge à talents. A mon avis les parlementaires votent au moins pire pour l’Europe qui est un nain numérique et culturel (sur la création contemporaine) de toutes manières.

Trop américanisée pour tourner en vase clos à la chinoise/indienne, trop peu américanisée pour produire des contenus internationaux puissants et à la pointe. L’histoire du numérique et de la culture s’écrit en Californie/Washington…


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En tant que créateur de contenus, je suis plutôt content de ce vote. Malheureusement ce n’est qu’une directive et non pas un réglement européen. Là, il va falloir attendre la transposition en droit français, ce qui peut prendre du temps.



Et pendant ce temps là, moi comme les autres créateurs, on va encore se faire piller nos contenus. Ce sont nous, les créateurs, qui faisons le web. Et non pas les pilleurs qui prétendent le contraire parce qu’ils échangent nos contenus sur le réseau.



Cette directive va aider à revaloriser le travail des créateurs de contenus car ceux-ci vont moins être considérés comme des objets de peu de valeur comme c’est le cas aujourd’hui. Quand les internautes auront peur d’utiliser le contenu des autres, alors ce contenu retrouvera sa vraie valeur. Ce qui renforcera les créateurs, non seulement car leur travail sera mieux reconnu et mieux payé, mais aussi parce qu’ils vont bénéficier d’une meilleur visibilité sur le web (pour rappel/info, la visibilité est le nerf de la guerre sur le web).

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Vous pensez sérieusement que vous, petit créateur, vous aller toucher quoique ce soit à cette directive ?

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Bizarre mais Julia Reda qui était contre la directive, s’est abstenu (si je lis bien le document).

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Qui te dit qu’il est un petit créateur ?

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Pour ma culture, quelle est votre chaine Youtube ?

Vous créez quel genre de contenu ?

Merci.

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“nouvelle étape historique pour l’exception culturelle”. Voilà un texte qui permet à l’Europe de réaffirmer “sa souveraineté culturelle et politique face à la domination des géants d’Internet”





Les ayatollahs de la mondialisation et de la libre concurrence, qui défendent la souveraineté et le protectionnisme… uniquement pour la très petite aristocratie du divertissement et des médias: c’est beau l’oligarchie <img data-src=" />

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Ricard a écrit :



Tu veux dire que tata Odette ne pourra plus faire de tuto sur sa fameuse tarte aux pommes…. lol



Si elle n’est pas affiliée à la SACEM et compagnie, YouTube serait tenue pour responsable de la mise en ligne d’un contenu hors accords contractés avec la SACEM et ses copains (voir infographie). Pour éviter ça, YouTube n’aura pas d’autre choix que d’empêcher ta tata Odette de mettre en ligne ses vidéos, puisqu’il sera impossible de prouver a priori leur « licéité » (puisque ses vidéos ne font pas partie du catalogue d’œuvres couvertes par les accords SACEM et autres).





Jarodd a écrit :



Tu n’es pas le premier à dire ça, mais en quoi un VPN change quelques chose ? Si Youtube censure une vidéo, je ne vois pas ce que cela change d’utiliser un VPN. A moins que Youtube censure par zone géographique ? (je n’ai jamais vu ça, mais je ne suis pas un grand utilisateur).



YouTube n’a pas de raison d’appliquer une loi européenne, et donc cette censure a priori, dans les pays n’en faisant pas partie. Sinon, ils peuvent fermer tout de suite.


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Chiche ! Samedi prochain on fait une sortie sur les champs déguisés en Pacman. <img data-src=" />

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Et après on se fout de la gueule de l’internet Chinois ou Russe ….&nbsp;<img data-src=" />

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J’ai l’impression que le marché du sel va subir un véritable crash boursier, vu l’explosion de l’offre. Suffit de se baisser pour en ramasser en ce moment sur internet :p

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Z-os a écrit :



Chiche ! Samedi prochain on fait une sortie sur les champs déguisés en Pacman. <img data-src=" />





Attention parce que c’est jaune et y a terroriste, c est un truc à finir au ballon pour le WE ^^


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Bové a voté pour ???

Il peut pas se contenter d’aller péter un McDo ?

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Galoo a écrit :



La liste est là au fait :

https://juliareda.eu/wp-content/uploads/2019/03/copyrightvote.pdf





José Bové qui vote pour, y’a que moi qui trouve ça complètement débile?


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(erreur)

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Je te cite un&nbsp; de ses tweets post-vote parce que c’est assez gratiné d’ignorance (c’est grosso modo de toute façon la seule excuse que sortent tous les députés FR y compris le RN) :



&nbsp;“Je me félicite du vote pour la défense des droits d’auteur et de la

presse. Le Parlement européen n’a pas cédé face au lobby féroce mené par

Google, YouTube et Facebook”



Alors on passe sur le fait que YouTube c’est Google, monsieur est bien au courant hein, mais au-delà, ça le gêne pas lui, défenseur de causes quand même assez ““révolutionnaires”” par le passé, de dire oui à un autre lobby en échange ¯\_(ツ)_/¯



&nbsp;Sourcetwitter.com Twitter

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Si Youtube lance un ContentID violent, j’espère que quelqu’un lancera une initiative visant aux petits vidéastes censurés de pouvoir envoyer une copie du lien de(s) l(a|es) vidéo(s) bloquée(s) à l’adresse e-mail de Voxx et de tous les députés qui ont soutenu la réforme.



Quand leurs adresses e-mail crouleront sous les notifications de bloquage alors qu’ils prétendaient que ça n’arrivera jamais, peut-être qu’ils se demanderont à ce moment là s’ils n’ont pas fait une connerie.



Ou alors on les entendra parler à quel point les émetteurs sont des terroristes de la communication…

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OB a écrit :



C’est pas faux mais du coup je ne vois pas ce que ça change au niveau rémunération.



Il y a un “biais” selon moi ici qui consiste à penser qu’une création (à fortiori numérique) est un simple cas particulier d’un objet matériel, et que par conséquent toute ré-utilisation est forcément lié à un “droit d’usage” (rémunéré ou pas), et à un “droit de propriété”.



Le problème, c’est que c’est , physiquement, faux.



Je peux louer ma tondeuse, et je peux la vendre , à une personne à la fois. Si je l’ai plus, je peux plus m’en servir. Mais pour de l’immatériel (surtout numérique) , toute utilisation est par définition une copie et c’est pas possible d’empêcher la copie.



Le droit n’y change rien, il peux juste essayer “de se venger”. 



Pour moi , “M’enfin” retrouvera peut-être dans son esprit ses “droits”, mais ça m’étonnerait fort que ses revenus explosent en conséquence. Peut-être que sa “morale” lui suffit, remarque, c’est probablement le cas de Goldman, mais pas sur que ce soit le cas des youtubeurs.



Perso mon gamin écoute Louane en boucle (sur NewPipe donc 0 revenus) et en mp3   . Si un jour il va au concert il paiera sa place. Si un jour je demande à Louane une représentation privée, je la paierait pour ça. Et je ne me sens absolument pas DU TOUT coupable de quelque façon que ce soit.



On peux pas aller contre la physique.









Sa change que l’auteur original de la vidéo est moins rémunérée puisqu’au lieu d’aller la voir su on youtube, les gens la voient sur la page facebook d’un autre. Et en plus les voleurs de vidéos vont te faire passer pour le voleur.


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TheKillerOfComputer a écrit :



Si Youtube lance un ContentID violent, j’espère que quelqu’un lancera une initiative visant aux petits vidéastes censurés de pouvoir envoyer une copie du lien de(s) l(a|es) vidéo(s) bloquée(s) à l’adresse e-mail de Voxx et de tous les députés qui ont soutenu la réforme.



Quand leurs adresses e-mail crouleront sous les notifications de bloquage alors qu’ils prétendaient que ça n’arrivera jamais, peut-être qu’ils se demanderont à ce moment là s’ils n’ont pas fait une connerie.



Ou alors on les entendra parler à quel point les émetteurs sont des terroristes de la communication…





Pac-man terroriste pour être exact


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darkbeast a écrit :





J’entends bien, mais bon je ne vois pas, in fine, comment empêcher ce fait. OK c’est “pas gentil”, mais bon, si tu comptes la-dessus pour te faire tes sous, ben…. mauvais business model.

Et oui, ptet qu’un autre arrivera à les monétiser à ta place…



Aujourd’hui, le “piratage” est tellement industrialisé répandu que ça n’a même plus de sens de parler de quelque chose de négatif. Si ta vidéo n’est pas monétisé sur youtube , elle peux être reprise comme produit d’appel sur un site tiers qui s’en sert comme “produit d’appel” pour afficher de la pub - de préférence sur le mobile vu que les gens bloquent les pubs sur navigateur…



L’exemple le plus frappant pour moi c’est les sites de cul qui appartiennent à mindgeek, qui , opérant pourtant depuis les USA , se foutent complètement de tout droits d’auteurs, et c’est pas près de s’arrêter.



On verra comment ça tourne, mais je suis certain que les ayants droits se sont tiré un obus de 62mm dans les pieds avec cette loi , en hypothéquant leur pseudo “contrôle” de la distribution contre quelques piécette à court terme de la part de google, qui va rapidement les rendre accro puis en faire ce qu’il veux ensuite.

Au final, ça va juste diminuer la diversité et encore concentrer (et pas en europe) la monétisation.



Well done, guys !

&nbsp;


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Juste une question :&nbsp; et si on employait que des Creatives Commons ou libre de droits ?



“On” car cela peut concerner nos sites perso ou autres blogs

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Afin d’éclairer les commentaires, parfois péremptoires autour de ce texte, vous trouverez ci-dessous une petite synthèse non exhaustive du contenu réel de l’article 17 (ex article 13). Il faut bien comprendre qu’entre la proposition de 2016 et le vote d’hier, le contenu des articles a beaucoup évolué.&nbsp;



&nbsp;Le texte final est disponible en suivant ce lien (l’article 17 se trouve aux pages 121 et suivantes)&nbsp;



&nbsp;1)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les lois nationales transposant cette directive ne doivent pas avoir pour effet de mettre en place une obligation générale de surveillance (considérant 66, 2e §).&nbsp;



&nbsp;2)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les services d’hébergement de vidéos à la demande concernés par cette directive sont ceux qui sont « en concurrence pour les mêmes publics avec d’autres services de contenus en ligne, comme les services de diffusion audio et vidéo en flux continu (considérant 62).



&nbsp;3)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les mesures de filtrage ne doivent pas « avoir pour conséquence d’empêcher la disponibilité de contenus qui ne portent pas atteinte au droit d’auteur ou qui peuvent être justifiés par une exception au droit d’auteur : courte citation, pastiche, caricature (considérant 66).



&nbsp;4)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Comme il est difficile pour les internautes non professionnels de déterminer avec précision si le contenu qu’ils publient respecte ou non les droits d’auteur, cette directive présume la responsabilité de la plate-forme en l’absence de licence simple application de l’arrêt GS media de la CJUE de 2016). Il s’agit de protéger l’internaute lambda (vous et moi) du risque de poursuites pour contrefaçon.&nbsp;



&nbsp;Mais, cette responsabilité des plateformes n’est pas automatique (présomption simple qui peut donc être renversée). La plate-forme devra prouver qu’elle a mis en place des procédures et techniques attendues d’un acteur professionnel (considérant 66, dernière phrase du premier §). Là encore il s’agit de la simple application de la JP GS média.&nbsp;&nbsp;



&nbsp;5)&nbsp;&nbsp;&nbsp; La mise en jeu de la responsabilité des plateformes n’est pas automatique. Comme avec la directive de 2000, leur responsabilité sera engagée si « après avoir reçu une notification suffisamment motivée, ils ne prennent pas promptement les mesures nécessaires pour désactiver l’accès » (considérant 66, fin de la première phrase du second paragraphe).&nbsp;



&nbsp;6)&nbsp;&nbsp;&nbsp; De plus, comme sous le régime de la directive de 2000, si les ayants droit ne communiquent pas les informations permettant à la plateforme d’identifier le contenu, alors l’absence de retrait ne peut pas lui être reprochée (considérant 66, fin du second §).&nbsp;



&nbsp;7)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Enfin pour finir, le filtrage ne doit en aucun cas entraver la liberté d’expression des utilisateurs (cf. considérant 70).

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Z-os a écrit :



Chiche ! Samedi prochain on fait une sortie sur les champs déguisés en Pacman. <img data-src=" />







Un rassemblement de mec qui bouffe des cachetons en écoutant une musique électronique répétitive, dans mon temps on appelait ça une Rave-party .


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tazvld a écrit :



Un rassemblement de mec qui bouffe des cachetons en écoutant une musique électronique répétitive, dans mon temps on appelait ça une Rave-party .





Ahahaha. “Non mais les jeux vidéos ça a pas d’impact sur le développement des enfants hein. Sinon on se regrouperai tous dans des endroits sombre à écouter de la musique répétitive en gobant des pillules”. xD


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Spezetois a écrit :



Ah tiens, carbier encore présent pour rabaisser les ignares dans les commentaires. Nous sommes submergés par sa montagne de contre-arguments <img data-src=" />





Tes contre arguments n’ont pas été fournis par moi.

Sinon un avis sur ceux de Jurinord ou des adeptes de peertube ?

Ton avis éclairé m’intéresse: tant qu’à t’attaquer ad nominem, autant le faire sur ceux qui ont étayé leur propos.


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C’est justement ce que j’attendais, quel qu’ait été le résultat.

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Le niveau zéro de la réflexion…



Ne pas admettre le quasi-monopole de YouTube et naïvement, ou stupidement, ignorer le glissement de la sphère privée vers la sphère publique (vu l’audience et la place qu’occupe la plateforme dans le paysage audiovisuel) pour balayer les « dérives possibles » (mais bizarrement toujours observées systématiquement)…



Du Carbier classique, sans bavure.

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L’europe leur a donné raison mais nous avons TOR

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Sans commentaire&nbsp; … <img data-src=" />





Ce matin sur “la tribune/leprogres”, il y a avait un article a ce propos qui commençait par “Fini le pillage … “. J’ai arrêté la lecture l’article a cette phrase … Quelle bande de <img data-src=" /> !!!

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Ce n’est pas une question de monopole à proprement parler mais de visibilité.



La création artistique ne peut s’exprimer que si elle est visible et effectivement les outils comme facebook, Youtube ou Instagram sont des médias importants pour être découvert.



Internet a cet avantage qu’il peut mettre en valeur un artiste sans qu’il ait besoin de passer par un intermédiaire (producteur, éditeur ou distributeur).

Internet à le désavantage de dématérialiser l’oeuvre et donc de la rendre disponible sans contre partie.



Là ou les artsistes comme m’enfin! sont faux cul c’est qu’ils disent que Google et autres les spolient de revenus liés à l’utilisation de leurs oeuvres alors qu’ils passent par des sociétés de distribution qui ponctionnent au moins 30% de leur revenus. On est loin des montants perçus par les GAFAM.

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Je parlais de liberté d’expression (pas forcément artistique) puisque Carbier en parlait dans le message que je mentionnais.



Ceci dit, un artiste n’a pas besoin d’être visible pour être un artiste. Certainement, il a besoin d’être visible pour espérer vivre de son art. En bonus : vivre de son art n’est pas un droit, c’est un privilège.



Moi j’vis d’un boulot de merde et j’aimerais bien avoir les problèmes de certains créateurs… franchement. Peut-être faudrait-il que je traverse la rue.

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De ce que j’ai entendu du texte (disons que je suis blasé des histoires de droits d’auteurs), c’est effectivement cette partie qui semble être le plus en péril.

Je crains en effet qu’avec cette loi, les plateformes (youtube), pour se protéger, ne vont passer que par une poignée de gros intermédiaires (des mecs sur lesquels ils pourront facilement tenir leur couilles : “tu fais une connerie, je te les broie”) et les intermédiaires eux, vont faire leur petit commerce dans les youtubeurs qui leur seront rentables. Pour ce dernier point, ces intermédiaires vont tout simplement éviter de prendre des risques, et ne produire que du contenu “mainstream” avec une tonne de contrainte et contrat avec plein de clause (Je vois le genre de truc “Si tu veux du fric, tu nous donnes tout tes droits sur ta production, tu devras faire tout ce qu’on te dis, genre tiens un contrat de sponso pour cette bouse, et bien sûr avec le sourire”.)

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C’est ce qui s’est passé avec les Radios Libres

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Dans quelques années, il ne restera plus que Google et Facebook… Fini les initiatives du type “dégoogelisons Internet” avec des structures professionnelles, des sysadmins rémunérés, les approches éthiques et pérennes…



Et à côté de ça, Google et Facebook pourront choisir quelle culture et quelle presse ils veulent rémunérer ou censurer sur leurs plateformes en invoquant l’existence ou non d’accords de licence.



Le coup de bêche final dans les cervicales de nos libertés viendra du

règlement antiterroriste qui assurera la mort de l’internet

décentralisé, toujours au profit des GAFAM qui entameront leur ascension comme organismes quasi-étatiques ainsi que de nos gouvernements en

dérive autoritaire.

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ragoutoutou a écrit :



Dans quelques années, il ne restera plus que Google et Facebook… Fini les initiatives du type “dégoogelisons Internet” avec des structures professionnelles, des sysadmins rémunérés, les approches éthiques et pérennes…



Et à côté de ça, Google et Facebook pourront choisir quelle culture et quelle presse ils veulent rémunérer ou censurer sur leurs plateformes en invoquant l’existence ou non d’accords de licence.



Le coup de bêche final dans les cervicales de nos libertés viendra du

règlement antiterroriste qui assurera la mort de l’internet

décentralisé, toujours au profit des GAFAM qui entameront leur ascension comme organismes quasi-étatiques ainsi que de nos gouvernements en

dérive autoritaire.





Excellent Troll <img data-src=" />


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Merci !



On peut voir que le travail des associations françaises qui ont essayé de change rle cours des choses n’a servi strictement à rien.

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On sait pourquoi EELV ont tous voté nul (sauf Bové) ? Ils s’en tapent ?

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Je pense que comme beaucoup il est trop vieux et trop à côté de la plaque pour comprendre finement le problème. Et ce qui fait peur je trouve c’est qu’il doit quand même côtoyer de nombreux “alternatifs” et que ça ne l’a pas empêché d’être complètement “brainwashé” par les média à voix uniques <img data-src=" />

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Merci pour ce retour, ma question ne portait sur la pertinence ou non de la “circonscription aux seuls Youtube (…) et autre grosses plateformes” même si la notion de rôle important me semble un peu floue (mais je ne suis pas juriste).

Mais plus sur le fait “d’aider l’émergence de concurrents associatifs”. Au delà du fait que le statut d’association n’est pas un gage de probité (voir l’excellent sketch de Jeremy Ferrari sur Action contre la Faim), le texte ne prévoit d’exception que pour “l’éducatif ou le scientifique à but non lucratif”.



Comme j’expliquai dans un précédent message, la création artistique (principale source du droit d’auteur) nécessite de la visibilité pour exister. La visibilité implique des plateformes ayant une portée médiatique importante et permettant de mettre en valeur le contenu proposé. Donc un artiste a besoin des plateformes visées par ce texte pour pouvoir exister (surtout s’il n’a pas de distributeur).



Reste l’article 17 que tu cites dans un autre message qui semble imposer que “les titulaires de droits ont fourni aux fournisseurs de services les informations pertinentes et nécessaires”.

S’il y a des faux positifs, les plateformes pourront elles considérer que les titulaires n’ont pas fourni des informations pertinentes et nécessaires ?

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OB a écrit :



C’est pour ça que j’aime bien l’idée deen.wikipedia.org Wikipedia, dont l’idée est qu’aucun noeud n’est indispensable (noeuds étant géré par des entités diversifié dans la forme & dans l’espace) mais que le tout ensemble, si tant est qu’il y ait une masse critique, a le potentiel pour largement dépasser youtube.







Ce sera peut-être une réalité quand tout le monde aura la fibre. Héberger une instance peertube avec une connexion 8 méga, c’est compliqué.


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La visibilité implique des plateformes ayant une portée médiatique importante et

permettant de mettre en valeur le contenu proposé. Donc un artiste a besoin

des plateformes visées par ce texte pour pouvoir exister..



ils sont en train ‘de se tirer une balle dans le pied’, donc !

(bien fait ! <img data-src=" />

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@fred42&nbsp; et @ href="https://www.nextinpact.com/inpactien/97205" target="_blank">Winderly :<img data-src=">

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A titre liminaire, ici, je ne représente ni les intérêts des plate-formes, ni ceux des artistes ou ayants droit d’artistes. Mes interventions sont désintéressées, bénévoles et indépendantes, et peuvent contenir des erreurs.



Tout d’abord, il convient de rappeler que le mécanisme prévu par l’article 17 envisage, en premier lieu,&nbsp; la passation d’une licence d’exploitation entre les plateformes et les artistes ou leurs ayants droit. En effet, le recours aux sociétés de gestion collective n’est pas obligatoire pour un artiste. En pratique, c’est une autre histoire (mais cela n’est pas le débat ici).



Avec cette licence, plus de notification, ni de retrait possible. Cela est expressément envisagé par la première phase du considérant 66 : Compte tenu du fait que les [plateforme]&nbsp; donnent accès à des contenus qui ne sont pas téléversés par eux-mêmes, mais par leurs utilisateurs, il convient de prévoir un mécanisme de responsabilité spécifique aux fins de la présente directive pour des cas dans lesquels aucune autorisation n’a été accordée.





&nbsp;Par exemple, si une licence existe entre la plateforme et le créateur ou ses ayants-droit, alors l’internaute pourra poster une vidéo prise lors du concert de cet artiste, sans risquer les foudres du retrait.



&nbsp;Mais si l’internaute insère des publicités au sein de cette vidéo, alors l’argent ne lui reviendra plus automatiquement (cf. article 17 point 2 : la licence couvre aussi les actes de communication au public lorsque l’internaute “n’agit pas à des fins commerciales ou lorsque son activité de génère pas de revenus significatifs”) . Et c’est cela qui change.





&nbsp;

Cependant, le considérant 61 rappelle que les titulaires de droits ne sont pas “tenus de donner leur autorisation ni de conclure des licences” (cf. dernière phrase de ce considérant). Et, c’est ici que l’on peut avoir des faux positifs.



En pratique deux situations sont à envisager :



-Un internaute poste un contenu qu’il considère comme original. Mais, un autre artiste&nbsp; tiers ou son gestionnaire considère qu’il s’agit d’une copie servile de ses propres créations (en réalité, il s’agit ici d’une contrefaçon).







  • Un internaute publie une vidéo dans laquelle il insère un contenu divulgué par un tiers pour en effectuer une critique (ex.&nbsp; affaire Copymaster et Gad Elmalh) ou bien pour en effectuer une parodie (il s’agit ici d’une exception légale aux droits d’auteur).



    &nbsp;

    Dans ces deux cas,&nbsp; si la plateforme retire le contenu publié par l’internaute&nbsp; (filtrage automatique), alors il pourra demander à la plateforme un réexamen qui sera obligatoirement effectué par une personne physique (cf. point 9 de l’article 17). Devant cet employé de la plate-forme, le tiers qui allègue une violation de ses droits devra apporter les éléments de preuve (antériorité de sa création par ex). Cette intervention humaine doit rapide et



    Si le litige ne peut être réglé par cet employé, le même point 9 envisage alors le recours à une médiation effectuée&nbsp; par une organisme impartial , à l’instar du médiateur des communications électroniques. Si cette médiation échoue, une action judiciaire pour contrefaçon devant l’un des TGI spécialement complétant aura lieu.&nbsp;

    &nbsp;

    Le réexamen par un employé de la plateforme sera très efficace en présence d’une exception légale ou lorsque la contrefaçon est manifeste (par ex. je reprends intégralement les paroles et la musique d’une chanson populaire).

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Merci pour ce développement détaillé.



Effectivement l’accord entre les plateformes et les sociétés de recouvrement des ayants droits est avantageux pour les 2 partis.

Pour les artistes non représentés on peut imaginer que les plateformes intégreront de facto un accord tacite dans les CLUF ?



Ce qui me gène plus (et qui est dénoncé par beaucoup de personnes ici) c’est que :



Dans ces deux cas, si la plateforme retire le contenu publié par l’internaute (filtrage automatique), alors il pourra demander à la plateforme un réexamen qui sera obligatoirement effectué par une personne physique (cf. point 9 de l’article 17). Devant cet employé de la plate-forme, le tiers qui allègue une violation de ses droits devra apporter les éléments de preuve (antériorité de sa création par ex).





C’est donc à l’utilisateur de prouver sa bonne foi, il me semblait que la loi était sensée protéger les plus faibles.



Un cas d’école avec Zara

Si Zara a signé un accord avec la plateforme, non seulement il pourra mettre en valeur ses contrefaçons, mais en plus il pourra faire disparaitre les œuvres de l’artiste plagié.

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<img data-src=" />



Merci beaucoup pour ces précisions !

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Pour les artistes non affiliés à des sociétés de gestion collective, je pense qu’il faut regarder du côté de l’article 12. Il s’agit des licences à effet étendu :&nbsp; un mandat légal est conféré par cette directive, pour autoriser les sociétés de gestion collective à signer une licence avec les plateformes au nom et pour le compte de ces artistes non affiliés.



Ces derniers pourront obtenir une rémunération de la part des sociétés de gestion collective pour les œuvres présentes sur les plateformes. À tout moment, les artistes non affiliés pourront se manifester auprès de cette société de gestion pour sortir de ce mandat légal.&nbsp;





&nbsp;Sur ton deuxième point, les choses sont à nuancer. Comme devant tout juge civil, il appartient aux parties d’apporter les éléments de preuve à l’appui de leur demande.&nbsp; Le juge civil n’a pas de pouvoirs d’enquête (c’est ce que l’on appelle la procédure accusatoire, à la différence du droit pénal). La contrefaçon est à la fois un délit civil (réparable devant le TGI) et à la fois un délit pénal (réparable devant le tribunal correctionnel).&nbsp;





&nbsp;Quand bien même l’employé de la plateforme ou le médiateur n’est pas un juge, les principes de la procédure accusatoire sera suivie. Au départ, l’utilisateur n’aura aucun élément de preuve à rapporter, si j’ai bien compris. C’est à la société de gestion collective qu’il appartiendra de fournir ces éléments “pertinents” (si on suit ton exemple, ZARA devra rapporter la preuve que son logo fut créé avant).&nbsp;



&nbsp;Si l’employé de la plateforme considère que ZARA est le véritable créateur, alors la production de l’internaute sera retirée. Dans ce cas,&nbsp; ce dernier devra saisir un médiateur et rapporter lui aussi des éléments de preuve&nbsp; (il a publié son logo sur son blog avant d’être repris par ZARA sur la plateforme). Il s’agit d’un mécanisme de premier niveau.&nbsp;&nbsp;



&nbsp;Si l’internaute est de bonne foi, ce mécanisme est idéal, car l’assistance d’un avocat n’est pas requise,à la différence d’une procédure civile ou pénale pour contrefaçon.&nbsp;&nbsp; Si, au vu les éléments de fait,&nbsp; il est difficile pour la plateforme ou le médiateur&nbsp; d’attribuer la véritable paternité de l’œuvre, alors le recours à la justice sera à privilégier .



&nbsp;Certains, dont Maître Hardouin considère&nbsp; que ce mécanisme est en fait une privatisation de la justice. Or, l’accès au juge est un droit fondamental.&nbsp; La plateforme&nbsp; ou le médiateur deviendraient un juge de l’évidence (comme le juge des référés). Cette argumentation est vraie. Mais, les honoraires d’un avocat et les délais de la justice font qu’en pratique, il est plus efficace de prévoir l’utilisation de ce type de mécanisme.

&nbsp;



&nbsp;Parfois, le mieux est l’ennemi du bien.&nbsp;

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Merci <img data-src=" />

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Dernière précision :



&nbsp;En droit américain, le système du copyright suppose que la protection est accordée à celui qui inscrit en premier une œuvre au sein d’un registre officiel tenu&nbsp; par une administration d’Etat, un peu comme le dépôt à INPI pour les marques et brevets, alors qu’en droit français, la propriété appartient à celui qui peut prouver q’il fut le premier à avoir penser et créer l’œuvre (on parle de la preuve de l’antériorité).



Aussi, en France, un artiste auto-produit aura tout intérêt à publier ses œuvres originales au sein de plusieurs plateformes afin de prouver facilement la date de sa création.&nbsp;

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jurinord a écrit :



(…)Aussi, en France, un artiste auto-produit aura tout intérêt à publier ses œuvres originales au sein de plusieurs plateformes afin de prouver facilement la date de sa création.







Ca je savais, merci, déjà eu le problème dans des conventions type Paris Manga avec des vendeurs de T-Shirts utilisant des illustrations récupérées sur DeviantArt.



D’où l’intérêt de pouvoir publier librement sur ces plateformes ;)


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Merci pour les précisions.



Mon commentaire ne te visait pas toi en particulier, malgré l’utilisation de la 2eme personne du singulier, mais traduisait de mon agacement de voir cet argument utilisé par les lobbies des ayants droits, qui est effectivement vrai comme tu l’as souligné du point de vue de la loi, mais qui n’ont proposé aucune autre solution concrète même si ce n’était qu’un début d’idée, d’où le fait que je trouve ça hypocrite d’utiliser cet argument pour balayer les critiques concernant les risques du filtrage automatisé par que dans les faits, dès qu’on atteint un certain volume de données, il est difficile de faire autrement. Après, il y a peut-être une possibilité que je n’ai pas imaginé et qui n’a pas les défauts du filtrage a priori systématique.



Et le soucis c’est que ça touche une très grosse partie du web, y compris des sites web à but non lucratif puisque, si j’ai bien compris seules les plateformes éducatives ou scientifiques à but non lucratif sont épargnées (en plus des autres exceptions que sont les places de marchés, les clouds privés ou encore les forges de logiciels libres par exemple et de l’exception pme maintenant limitée à 3 ans). Ainsi, même une instance peertube à but non lucratif mais qui proposerait du divertissement devra se conformer aux exigences de cet article. Ou une instance mastodon. Donc, si j’ai bien compris, même les alternatives libres aux GAFAM sont touchés par cet article (ça c’est pour @carbier).



Et c’est mon principal reproche envers cette directive, c’est de sortir le bazooka pour tuer une mouche. En terme de volume, ma comparaison n’est pas vraie, je le reconnais; mais en termes de nombres de sites web, pour une bataille d’argent entre quelques acteurs, c’est des millions de sites web qui sont touchés. Cela fait pas mal de dommages collatéraux je trouve.

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Et le soucis c’est que ça touche une très grosse partie du web, y compris des sites web à but non lucratif […]Ainsi, même une instance peertube à but non lucratif mais qui



proposerait du divertissement devra se conformer aux exigences de cet       

article. Ou une instance mastodon.[...]

&nbsp;

Et c'est mon principal reproche envers cette directive, c'est de sortir le bazooka pour tuer une mouche [...] c'est des millions de sites web qui sont touchés. Cela fait pas mal de dommages collatéraux je trouve.&nbsp;








A la page 91 de la version votées par le PE, tu trouveras la définition des services qui sont concernés par cette directive. Et, je peux t'assurer que seuls ceux A BUT LUCRATIFS sont visés.&nbsp;       





“fournisseur de services de partage de contenus en ligne» :&nbsp; &nbsp;le fournisseur d’un service de la société de l’information dont l’objectif principal ou l’un des objectifs principaux est de stocker et de donner au public l’accès à une quantité importante d’œuvres protégées par le droit d’auteur ou d’autres objets protégés qui ont été téléversés par ses utilisateurs, qu’il organise et promeut à des fins lucratives”.









Typhlos a écrit :



&nbsp;Donc, si j’ai bien compris, même les alternatives libres aux GAFAM sont touchés par cet article&nbsp;



&nbsp;



Selon mon analyse, je ne suis pas d'accord avec ta phrase.       



&nbsp;

Une instance mastodon ne cherche pas à gagner de l’argent avec son activité, elle ne sera pas concernée par cette directive.&nbsp; Bien à toi.


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Paratyphi a écrit :



Ce sera peut-être une réalité quand tout le monde aura la fibre. Héberger une instance peertube avec une connexion 8 méga, c’est compliqué.





100% d’accord. D’autant que les 8mbps c’est descendant : En ADSL, t’a que 1Mbps en remontant…



Bon, ceci dit, même si l’on en est qu’au début, il faut avoir que ça avance, coté déploiement, même si je suis souvent critique sur la question.


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jurinord a écrit :



Pour les artistes non affiliés à des sociétés de gestion collective, je pense qu’il faut regarder du côté de l’article 12. Il s’agit des licences à effet étendu :&nbsp; un mandat légal est conféré par cette directive, pour autoriser les sociétés de gestion collective à signer une licence avec les plateformes au nom et pour le compte de ces artistes non affiliés.



Ces derniers pourront obtenir une rémunération de la part des sociétés de gestion collective pour les œuvres présentes sur les plateformes. À tout moment, les artistes non affiliés pourront se manifester auprès de cette société de gestion pour sortir de ce mandat légal.&nbsp; &nbsp;



&nbsp;

Attends que je comprenne bien :



Ici, par défaut&nbsp; , des sociétés de gestion collective pourront, sans même en référer aux artistes eux-même, signer en leur nom un contrat avec les plateforme de diffusion puis en toucher une rémunération ?



Et ce sera aux artistes eux même de se manifester si ils veulent :

* Soit toucher des sous,

* Soit être “retiré” de ce système .



C’est bien ça ?

Si c’est bien ça….. j’en reste baba (ceci dit , ça m’étonne pas vraiment des SACEM & consort)


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Les mot me manque, tout le reste de l’Europe nous détestes et il ont raisons, la france championne du copyright vient d’imposer sa dure culture de la propriété intellectuelle démente aux autres.

&nbsp; 97 % pour … Un score lamentable, digne d’un scrutin en république bananière voilà ce que sont nos députés européens : Des vendus. En ce moment j’ai tellement honte de notre pays, la risée de l’europe.

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Vivement que la liste des votants soit publiée, ça fera un premier filtre parmi les candidats aux européennes…

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Ils sont en avance, c’est lundi prochain le 1er Avril.&nbsp;

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Je suis très en colère contre les députés qui ont voté cette loi.

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<img data-src=" /><img data-src=" />

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jeryagor a écrit :



Vivement que la liste des votants soit publiée, ça fera un premier filtre parmi les candidats aux européennes…



&nbsp;

Ouais ben du côté&nbsp;de ma circonscription si on prend les candidats actuels ça me laisse uniquement avec le RN ou équivalent (et encore, certains du RN&nbsp;ont voté pour). C’est un peu la défaite.



La liste est là au fait :

https://juliareda.eu/wp-content/uploads/2019/03/copyrightvote.pdf


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Galoo a écrit :



Ouais ben du côté de ma circonscription si on prend les candidats actuels ça me laisse uniquement avec le RN ou équivalent (et encore, certains du RN ont voté pour). C’est un peu la défaite.



La liste est là au fait :

https://juliareda.eu/wp-content/uploads/2019/03/copyrightvote.pdf







Il doit y avoir une erreur dans le document car il indique que la proposition a été rejetée.



Edit : en fait il y a plusieurs votes ^^


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Ta liste, c’est pour le vote sur les amendements



EDIT: oups plusieurs votes XD

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Bon ben il reste plus qu’à fermer Google News et sortir le pop-corn&nbsp;<img data-src=" />

Ils l’auront bien cherché les zayantdetravers&nbsp;<img data-src=" />

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Ah enfin, la création de contenu laissée aux amateurs était vraiment une catastrophe.



Heureusement tout va bientôt pouvoir être repris en main par les grands éditeurs de contenu et seule la version d’état véritable information pourra circuler <img data-src=" />

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Sur un réseau décentralisé comme peertube, ca va donner quoi au niveau légal pour chacune des instances ?

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chaque instance utilisant du matériel sous droits d’auteur -&gt; tu payes ou tu fermes :) j’ai bon ?

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C’est quoi l’équivalent des paradis fiscaux pour les sites qui sont potentiellement ciblés par ce texte?

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La liste des votants donnée par Galoo concerne le premier vote sur le fait de traiter les amendements ou pas. Une majorité de 317 contre 312 a refusé de traiter les derniers. amendements.

Ah zut, il y a 4 pages. Pas facile sur smartphone.

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Le pire, quand t’habites en France… c’est quand t’attends la transposition de la directive en droit national.

C’est déjà pas jojo et très intelligent à l’échelle UE… j’imagine pas le carnage à l’échelle Macron.

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y a plusieurs pages et les deux votes sont dedans ;)

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sur peertube il n’y a pas de pub, pas de monétisation, et qui héberge le contenu ? Ça me semble donc hors d’atteinte de cette directive. Ou il faut que je révise mon Next Inpact à ce sujet ?



Si j’ai raison, cette adoption n’est peut-être pas une si mauvaise nouvelle que cela pour le fediverse.

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Bah… On rallumera la radio…&nbsp;




Les sites de "véritéS alternativeS" vont sabrer le champagne... Et la connerie humaine sera de nouveau prouvée....&nbsp; Et glorifiée....   



&nbsp;



&nbsp;
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Chine ? Russie ?



<img data-src=" />

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Au temps pour moi, Julia Reda a bien voté contre.

Je me demande bien qui est ce fameux ‘Moi’ ?

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On peut avoir une idée de ce qu représente concrètement le pillage de contenu à ton niveau ?

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Bonjour,



Quelle part des revenus liés à vos créations est affectée à votre distributeur ?



Qu’elle est la différence pour vous entre un distributeur et un site web chargé de référencer vos créations ?

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Je crois que c’était très sarcastique.

Ces deux pays sont aussi très regardant du trafic sur internet avec beaucoup de blocages.

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pour te reprendre, quand les internautes auront peur d’utiliser le contenu des autres, ces contenus vont bénéficier d’une meilleure visibilité? c’est ironique?

Si ton contenu ne fait pas partie d’une licence signée par Youtube, il n’apparaitra jamais sur Youtube.

Et quand bien même il ferait partie d’une licence, visiblement la réutilisation (donc la visibilité) serait non pas rémunérée mais bloquée.

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Naturellement, l’instauration d’un tel droit voisin va conduire les

éditeurs à se jeter davantage encore dans la bouche des géants du Net

puisque plus ils y seront référencés, plus ils toucheront.





Ils sont vraiment pas très malins…

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hellmut a écrit :



pour te reprendre, quand les internautes auront peur d’utiliser le contenu des autres, ces contenus vont bénéficier d’une meilleure visibilité? c’est ironique?

Si ton contenu ne fait pas partie d’une licence signée par Youtube, il n’apparaitra jamais sur Youtube.

Et quand bien même il ferait partie d’une licence, visiblement la réutilisation (donc la visibilité) serait non pas rémunérée mais bloquée.





Non mais c’est forcément du troll son truc. Je passe ma vie sur Youtube c’est ma télé depuis plus de 10 ans, AUCUN créateur de contenu indé et plutôt intelligent ne se fait piller de quoi que ce soit. Ah si. Ils se font striker leurs vidéos par Youtube et par des lois comme ça qui les privent de leur revenus.


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Alain EtCo a écrit :



Bah… On rallumera la radio… 




Les sites de "véritéS alternativeS" vont sabrer le champagne... Et la connerie humaine sera de nouveau prouvée....  Et glorifiée....









Et ouais. Malheureusement, TF1, Libé, le Figaro, BFM, France info etc… vont reprendre du poil de la bête….


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Kiurg a écrit :



Non mais c’est forcément du troll son truc. Je passe ma vie sur Youtube c’est ma télé depuis plus de 10 ans, AUCUN créateur de contenu indé et plutôt intelligent ne se fait piller de quoi que ce soit. Ah si. Ils se font striker leurs vidéos par Youtube et par des lois comme ça qui les privent de leur revenus.







Tu n’as pas du beaucoup depuis 10 ans y aller alors, beaucoup de youtubers se plaignent que leurs vidéos soient reprises par d’autres et publié sur facebook sans publier le lien original, ou pire, certains change des partie de la vidéo pour faire disparaitre le youtuber.



Et facebook donne raison à la personne qui publie sur son réseau.


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Je veux bien un lien vers le vote, je ne l’ai pas trouvé, merci.

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Trit’ a écrit :



Si le contenu ne fait pas partie des catalogues de licences avec lesquels YT ou quiconque d’autre (oui, même ton copain blogueur qui a son site perso dans un coin hébergé chez OVH) a signé un accord, il sera réputé illégal a priori et interdit d’upload où que ce soit (c’est comme ça que marche l’article 13). Donc, non : le contenu amateur qui a fait la renommée initiale de YouTube est amené à disparaître de ce qu’il restera du Web en Europe.





Tu veux dire que tata Odette ne pourra plus faire de tuto sur sa fameuse tarte aux pommes…. lol


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M’enfin ! a écrit :



Et pendant ce temps là, moi comme les autres créateurs, on va encore se faire piller nos contenus.





Si tu ne veux pas partager, ne mets pas tes “créations” en ligne et garde-les pour toi tout seul.<img data-src=" />





Ce sont nous, les créateurs, qui faisons le web.



<img data-src=" /> On dirait Enrico Macias.





Et non pas les pilleurs qui prétendent le contraire parce qu’ils échangent nos contenus sur le réseau.



On peut être un “créateur” (on touche presque au divin là) et un pilleur en même temps, hein Gad Elmaleh (on t’as reconnu)


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Un membre du parlement européen qui expliquait, l’air de rien “On ne va pas filtrer l’expression, les opinions, (…) à l’avenir il faudra des licences, des permissions”. Ça fait froid dans le dos…

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Pour ceux que ça intéresse, je me suis “amusé” à lister les votes des députés français. Les sources sont dans les docs, chaque nom / vote a été double-checké :













  • Du coup, histoire d’en sortir une petite stat assez pertinente je pense :

    &nbsp;

    Vote européen global :&nbsp;&nbsp; Pour = 53 % | Contre = 42 % | Nul = 5%

    Vote français :&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pour = 91 % | Contre = 3 %,&nbsp;&nbsp; | Nul = 6% (essentiellement EELV) | 6 absents

    (j’ai considéré comme “absents” les députés européens français dont je n’ai pas trouvé les noms dans le résultat du vote)

    Donc quand on explique que la France pousse le texte, je pense qu’on a de solides raisons d’y croire … <img data-src=" />

    &nbsp;

    Bref, j’espère que ça vous aidera à voter <img data-src=" />

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Puisqu’ils veulent du filtre, ça va filtrer… aux élections européennes <img data-src=" />.

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Damned, mon post précédent a encore foiré (ça arrive souvent sur NXI quand j’inclus des liens), et pas moyen de l’éditer … Je retente ici :



Pour ceux que ça intéresse, je me suis “amusé” à lister les votes des députés français. Les sources sont dans les docs, chaque nom / vote a été double-checké :&nbsp; [PDF]&nbsp; [CSV]



Du coup, histoire d’en sortir une petite stat assez pertinente je pense :

&nbsp;

Vote européen global :&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pour = 53 % | Contre = 42 %&nbsp; | Nul = 5%

Vote français :&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pour = 91 % | Contre = 3 %,&nbsp;&nbsp; | Nul = 6% (essentiellement EELV) | 6 absents

(j’ai considéré comme “absents” les députés européens français dont je n’ai pas trouvé les noms dans le résultat du vote)

Donc quand on explique que la France pousse le texte, je pense qu’on a de solides raisons d’y croire … <img data-src=" />

&nbsp;

Bref, j’espère que ça vous aidera à voter <img data-src=" />

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Oh tiens si le Brexit a vraiment lieu, l’ UK pourrait jouer la dessus. vu que l’irlande, est dans l’ Europe..

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C’est pas glorieux, dans ma circonscription, j’ai maintenant uniquement le choix entre Marie-Christine Vergiat (FdG), JM LePen (Comités Jeanne) et Michèle Rivasi (EELV), sachant que lePen et Rivasi n’etaient pas la pour le vote…




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Toujours les mêmes qui gagnent. Moi qui croyais bêtement que c’en était fini des ogres de l’édition du 20è siècle. Au final, on nous a bien eu… Dommage que les lobby culturels soient aussi proches du pouvoir politique.



Plus qu’à chercher de bonnes offres VPN, si seulement ça fonctionne évidemment.

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Spezetois a écrit :



Plus qu’à chercher de bonnes offres VPN, si seulement ça fonctionne évidemment.





Tu n’es pas le premier à dire ça, mais en quoi un VPN change quelques chose ? Si Youtube censure une vidéo, je ne vois pas ce que cela change d’utiliser un VPN. A moins que Youtube censure par zone géographique ? (je n’ai jamais vu ça, mais je ne suis pas un grand utilisateur).


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Mihashi a écrit :



Puisqu’ils veulent du filtre, ça va filtrer… aux élections européennes <img data-src=" />.





<img data-src=" />


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Il ne reste plus à Google qu’à déréférencer à 100% tous les médias réclamant la rémunération, puis à négocier des accord avec eux pour les re-référencer moyennant finances <img data-src=" />

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J’espère que ça va permettre aux SPRD françaises d’imposer une licence pour le contenu original des Youtubeurs français, à l’instar de ce qui se fait dans le monde de la musique, histoire de bien enfoncer le dernier clou du cercueil…

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De ce que je lis pour ma part les arguments décrits comme très contestables sont ceux de cavada.

Ce qui est dénoncé dans ce passage de l’article du monde c’est justement les arguments parfois douteux utilisés pour insinuer que les anti article 13 étaient manipulés ou aux ordres des GAFA.



Du coup je ne comprends pas bien le coup de gueule mais peut être est ce moi qui ait mal lu?

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Il n’y a rien à filtrer : il y a 2 domaines où la politique française est constante depuis Mitterrand, malgré les changements de majorité : l’augmentation de la pression fiscale, et la « protection des zayandroi » (au nom de « l’exception culturelle »). Où par « zayandroit » on entend Sacem et copains, bien sûr, il ne faudrait pas qu’un petit chanteur local puisse percer hors du contrôle d’une major…

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Jarodd a écrit :



Tu n’es pas le premier à dire ça, mais en quoi un VPN change quelques chose ? Si Youtube censure une vidéo, je ne vois pas ce que cela change d’utiliser un VPN. A moins que Youtube censure par zone géographique ? (je n’ai jamais vu ça, mais je ne suis pas un grand utilisateur).





C’est pour ça que j’émet un doute. Il faudra probablement attendre de voir comment ça se goupille.


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Sûrement des fêtes monstres chez les AD cet nuit.<img data-src=" />

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darkbeast a écrit :



Tu n’as pas du beaucoup depuis 10 ans y aller alors, beaucoup de youtubers se plaignent que leurs vidéos soient reprises par d’autres et publié sur facebook sans publier le lien original, ou pire, certains change des partie de la vidéo pour faire disparaitre le youtuber.



Et facebook donne raison à la personne qui publie sur son réseau.&nbsp;





C’est pas faux mais du coup je ne vois pas ce que ça change au niveau rémunération.



Il y a un “biais” selon moi ici qui consiste à penser qu’une création (à fortiori numérique) est un simple cas particulier d’un objet matériel, et que par conséquent toute ré-utilisation est forcément lié à un “droit d’usage” (rémunéré ou pas), et à un “droit de propriété”.



Le problème, c’est que c’est , physiquement, faux.



Je peux louer ma tondeuse, et je peux la vendre , à une personne à la fois. Si je l’ai plus, je peux plus m’en servir. Mais pour de l’immatériel (surtout numérique) , toute utilisation est par définition une copie et c’est pas possible d’empêcher la copie.



Le droit n’y change rien, il peux juste essayer “de se venger”.&nbsp;



Pour moi , “M’enfin” retrouvera peut-être dans son esprit ses “droits”, mais ça m’étonnerait fort que ses revenus explosent en conséquence. Peut-être que sa “morale” lui suffit, remarque, c’est probablement le cas de Goldman, mais pas sur que ce soit le cas des youtubeurs.



Perso mon gamin écoute Louane en boucle (sur NewPipe donc 0 revenus) et en mp3&nbsp;&nbsp; . Si un jour il va au concert il paiera sa place. Si un jour je demande à Louane une représentation privée, je la paierait pour ça. Et je ne me sens absolument pas DU TOUT coupable de quelque façon que ce soit.



On peux pas aller contre la physique.


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Jarodd a écrit :



Déjà une brique v2, en ethernet en plus du wifi, + autorisant un débit compatible fibre, ça serait bien :ououi: (mais ça semble malheureusement abandonné… Mais bon c’est HS ici)





Pas faux :-)

Après ya l’équation économique à trouver.


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Vivement que Google déférence la presse européenne <img data-src=" />



Et les hébergeurs Russes et Chinois se frottent les mains, car eux n’auront pas à respecter la censure européenne des contenus des internautes <img data-src=" />

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momal a écrit :



C’est pas glorieux, dans ma circonscription, j’ai maintenant uniquement le choix entre Marie-Christine Vergiat (FdG), JM LePen (Comités Jeanne) et Michèle Rivasi (EELV), sachant que lePen et Rivasi n’etaient pas la pour le vote…





Cette année, il n’y a plus de circonscriptions pour les européennes, ce sont des listes nationales.


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Bon c’est pas tout ça mais il va falloir lancer un concours parodique de t-shirt “je suis un pac-man terroriste !”

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AhLeBatord a écrit :



C’est quoi l’équivalent des paradis fiscaux pour les sites qui sont potentiellement ciblés par ce texte?



T’inquiète, on va pas tarder à le savoir.<img data-src=" />





Killerjeff a écrit :



Petite question, que ce passerait-il si en réplique a ce vote, google décide de  déréférencer dans son moteur de recherche tous les artistes, exemple tu cherches Jean-Jacques Goldman (qui a été présenté comme tête de liste de artiste pour cette directive) est que tu as 0 reponse, voir un encart de google ?



Ça serais mieux et plus efficace d”arrêter de le chercher. <img data-src=" />


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Bah c’est simple, tu upload ton contenu via un VPN en suisse (ou tout autre pays non européen proche de ton pays), comme dit plus haut, je voit mal google appliqué ces filtres la au pays qui ne l’oblige pas.



Du coup si l’uploader utilise un VPN hors europe et que le visionneur fait pareil, bah ca changera rien du tous

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<img data-src=" /> Tu t’es légèrement chié dans les couleurs de ton pdf.

Il fallait mettre en vert ceux qui ont voté “contre” et en rouge ceux qui ont voté “pour”. <img data-src=" />

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Ça peut être un début de solution mais google pourra toujour filtrer les visionneurs européens par géolocalisation pour ne pas être emmmerdé. <img data-src=" />



edit: Ça va être relou s’il faut passer par la suisse pour visionner du contenu sur youtube.

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jurinord a écrit :



Afin d’éclairer les commentaires, parfois péremptoires autour de ce texte, vous trouverez ci-dessous une petite synthèse non exhaustive du contenu réel de l’article 17 (ex article 13). Il faut bien comprendre qu’entre la proposition de 2016 et le vote d’hier, le contenu des articles a beaucoup évolué.&nbsp;



&nbsp;Le texte final est disponible en suivant ce lien (l’article 17 se trouve aux pages 121 et suivantes)&nbsp;



&nbsp;1)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les lois nationales transposant cette directive ne doivent pas avoir pour effet de mettre en place une obligation générale de surveillance (considérant 66, 2e §).&nbsp;



&nbsp;2)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les services d’hébergement de vidéos à la demande concernés par cette directive sont ceux qui sont « en concurrence pour les mêmes publics avec d’autres services de contenus en ligne, comme les services de diffusion audio et vidéo en flux continu (considérant 62).



&nbsp;3)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les mesures de filtrage ne doivent pas « avoir pour conséquence d’empêcher la disponibilité de contenus qui ne portent pas atteinte au droit d’auteur ou qui peuvent être justifiés par une exception au droit d’auteur : courte citation, pastiche, caricature (considérant 66).



&nbsp;4)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Comme il est difficile pour les internautes non professionnels de déterminer avec précision si le contenu qu’ils publient respecte ou non les droits d’auteur, cette directive présume la responsabilité de la plate-forme en l’absence de licence simple application de l’arrêt GS media de la CJUE de 2016). Il s’agit de protéger l’internaute lambda (vous et moi) du risque de poursuites pour contrefaçon.&nbsp;



&nbsp;Mais, cette responsabilité des plateformes n’est pas automatique (présomption simple qui peut donc être renversée). La plate-forme devra prouver qu’elle a mis en place des procédures et techniques attendues d’un acteur professionnel (considérant 66, dernière phrase du premier §). Là encore il s’agit de la simple application de la JP GS média.&nbsp;&nbsp;



&nbsp;5)&nbsp;&nbsp;&nbsp; La mise en jeu de la responsabilité des plateformes n’est pas automatique. Comme avec la directive de 2000, leur responsabilité sera engagée si « après avoir reçu une notification suffisamment motivée, ils ne prennent pas promptement les mesures nécessaires pour désactiver l’accès » (considérant 66, fin de la première phrase du second paragraphe).&nbsp;



&nbsp;6)&nbsp;&nbsp;&nbsp; De plus, comme sous le régime de la directive de 2000, si les ayants droit ne communiquent pas les informations permettant à la plateforme d’identifier le contenu, alors l’absence de retrait ne peut pas lui être reprochée (considérant 66, fin du second §).&nbsp;



&nbsp;7)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Enfin pour finir, le filtrage ne doit en aucun cas entraver la liberté d’expression des utilisateurs (cf. considérant 70).





C’est joli mais inapplicable,&nbsp; c’est au même niveau de contradiction que les votes sure le brexit du parlement britannique.&nbsp; “On vote pour prendre un bain de merde de yak fermentée mais on vote aussi pour que cela ne sente pas mauvais”

&nbsp;




  • soit on considère que ce sont des restriction de moyens dures, et tout le monde du GAFA à la startup peut fermer les plateformes concernées car entre les obligations liées à la responsabilité et les obligations ‘si si on est quand même des bisounours’, il n’y a plus de possibilité d’être viable, même pour les GAFAS. (ce serait encore mon option préférée, histoire de ne plus avoir aucune plateforme dominante du tout.)



  • soit on considère ces restrictions comme de la déco pour se donner bonne confiance mais sans réel enjeu, et alors personne ne va s’en inquiéter face aux réelles menaces posées par le reste du texte.



    Dans un cas c’est hypocrite et impossible à mettre en œuvre, dans l’autre c’est hypocrite et faisable aux dépends du citoyen dont la liberté d’expression sera entravée par:

  • le filtrage de masse avec ses erreurs et sans incitants légaux pour améliorer la situation.

  • l’hégémonie de Google et Facebook actée implicitement par une loi qui ne laisse pas la place pour les autres vu l’accès au marché inabordable pour les entreprises européennes.

    &nbsp;

    Google et Facebook auront en outre une totale légitimité pour faire disparaitre les groupes de presse et éditeurs de contenus qui les dérangent. Il leur suffira de ne pas prendre d’accords de licence et ils perdront en visibilité et n’auront aucun flux financier lié à l’article 11.



    Je verrais bien à terme une situation où on se choppe des messages du genre “bonjour, en raison de l’absence d’accord de licence existant avec [groupe de presse], il n’est pas possible d’inclure un lien vers le site [journal critique envers facebook] dans votre publication. Vous trouverez ci-dessous une liste d’articles similaires disponibles chez les groupes disposant d’accords avec Facebook: …”


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jurinord a écrit :



Afin d’éclairer les commentaires, parfois péremptoires autour de ce texte, vous trouverez ci-dessous une petite synthèse non exhaustive du contenu réel de l’article 17 (ex article 13). Il faut bien comprendre qu’entre la proposition de 2016 et le vote d’hier, le contenu des articles a beaucoup évolué. 



 Le texte final est disponible en suivant ce lien (l’article 17 se trouve aux pages 121 et suivantes) 



 1)    Les lois nationales transposant cette directive ne doivent pas avoir pour effet de mettre en place une obligation générale de surveillance (considérant 66, 2e §). 



 2)    Les services d’hébergement de vidéos à la demande concernés par cette directive sont ceux qui sont « en concurrence pour les mêmes publics avec d’autres services de contenus en ligne, comme les services de diffusion audio et vidéo en flux continu (considérant 62).



 3)    Les mesures de filtrage ne doivent pas « avoir pour conséquence d’empêcher la disponibilité de contenus qui ne portent pas atteinte au droit d’auteur ou qui peuvent être justifiés par une exception au droit d’auteur : courte citation, pastiche, caricature (considérant 66).



 4)    Comme il est difficile pour les internautes non professionnels de déterminer avec précision si le contenu qu’ils publient respecte ou non les droits d’auteur, cette directive présume la responsabilité de la plate-forme en l’absence de licence simple application de l’arrêt GS media de la CJUE de 2016). Il s’agit de protéger l’internaute lambda (vous et moi) du risque de poursuites pour contrefaçon. 



 Mais, cette responsabilité des plateformes n’est pas automatique (présomption simple qui peut donc être renversée). La plate-forme devra prouver qu’elle a mis en place des procédures et techniques attendues d’un acteur professionnel (considérant 66, dernière phrase du premier §). Là encore il s’agit de la simple application de la JP GS média.  



 5)    La mise en jeu de la responsabilité des plateformes n’est pas automatique. Comme avec la directive de 2000, leur responsabilité sera engagée si « après avoir reçu une notification suffisamment motivée, ils ne prennent pas promptement les mesures nécessaires pour désactiver l’accès » (considérant 66, fin de la première phrase du second paragraphe). 



 6)    De plus, comme sous le régime de la directive de 2000, si les ayants droit ne communiquent pas les informations permettant à la plateforme d’identifier le contenu, alors l’absence de retrait ne peut pas lui être reprochée (considérant 66, fin du second §). 



 7)    Enfin pour finir, le filtrage ne doit en aucun cas entraver la liberté d’expression des utilisateurs (cf. considérant 70).





Tu perds ton temps: tu essaies de raisonner des gens pour qui la liberté d’expression est Facebook et qui finissent pas souhaiter une censure généralisée du gentil Google face aux méchants médias corrompus.

Tu essaies de raisonner des gens pour qui la lecture de la directive se résume aux articles très orientés de NXi mais qui en même temps affirment que ce sont les autres qui ne savent pas s’informer…


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Kiurg a écrit :



Non mais c’est forcément du troll son truc. Je passe ma vie sur Youtube c’est ma télé depuis plus de 10 ans, AUCUN créateur de contenu indé et plutôt intelligent ne se fait piller de quoi que ce soit. Ah si. Ils se font striker leurs vidéos par Youtube et par des lois comme ça qui les privent de leur revenus.





Comme quoi passer sa vie avec les GAFAM ne permet pas de s’informer beaucoup mieux…


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kryx a écrit :



sur peertube il n’y a pas de pub, pas de monétisation, et qui héberge le contenu ? Ça me semble donc hors d’atteinte de cette directive. Ou il faut que je révise mon Next Inpact à ce sujet ?



Si j’ai raison, cette adoption n’est peut-être pas une si mauvaise nouvelle que cela pour le fediverse.









pierreonthenet a écrit :



De ce que j’ai lu, seules les plateformes exerçant une activité de partage de contenus AVEC BUT LUCRATIF sont touchées. Donc si YouTube France se transformait en Association Loi 1901, ça serait bon.

Et du coup, si je dis pas de bêtises, ça veut dire que des instances PeerTube associatives seraient exclues. Et pour le coup, ça serait cool.



Mais j’aimerais bien qu’on me valide ou me détrompe là-dessus. ;-)





Oui vous avez raison.



Mais cela ne sert à rien d’attirer l’attention, ou de se réjouir.

Ici c’est Youtube qui est le garant de la liberté d’expression pas PeerTube.


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je faisais référence aux différents articles du monde qui incendiaient leurs opposants face au ton de l’article du 26, conciliant et presque “professionnel” une fois la bataille gagnée.



Ils se permettent même de mettre qu’ils faisaient partie d’une organisation soutenant la directive à la fin de l’article alors que si je me souvient bien, ce genre de pratiques n’existait pas quelques mois auparavant.



J’ai rien contre cet article (je le trouve même plutôt pas trop partisan) en particulier mais quel contrast!

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@darkbeast




Alors ouais j'ai peut-être volontairement minimisé quelque chose qui existe, mais faut pas déconner, faut pas parler de pillage quand un connard reposte ta vidéo. Son truc il va marcher qu'une fois, tout le monde va l'oublier, et au final c'est toujours la source originale qui est mise en avant parce que c'est elle qui a l'actualité et le contrôle du contenu. En tout cas j'ai du mal à voir un seul Youtubeur qui régulièrement se plaint de cette pratique ; au contraire ils sont pas cons, ils savent très bien que ça se fait et que c'est juste Internet quoi, comme le dit OB. Y'a pas de propriété physique (sauf pour ceux qui ont des marques et encore faut qu'ils vendent des produits), juste la renommée et le nombre de vues. Si ton taff il est de qualité et que t'as une communauté que tu as entretenu, la majorité du public ira voir ton taff qui vient de toi parce qu'il te suit, qu'il est abonné à ta chaîne, à ta newsletter, à ton site.      

On dirait le discours du manque à gagner sur le piratage quoi -\_- Franchement citez moi un exemple de quelqu'un qui a durablement eu des problèmes sur son travail de créateur à cause de repost.













carbier a écrit :



Comme quoi passer sa vie avec les GAFAM ne permet pas de s’informer beaucoup mieux…





Aïe je me sens tellement insulté.


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Pour la Suisse, il faut te méfier. Pour le droit à l’oubli par exemple, la suisse était trop petite pour que google laisse de côté sa mise en oeuvre en Suisse. Ce n’est qu’après coup que les juristes suisses ont dit que le droit à l’oubli existait en Suisse.



Ensuite, une révision de la loi suisse sur le droit d’auteur est en cours, et le législateur suisse a décidé d’attendre afin de savoir quelle était la situation dans l’UE. Peut-être que ce genre d’escroquerie sera implémenté à court terme.



Par contre, c’est probablement juste pour les autres pays même si l’application territoriale du droit dans le cyberespace est assez difficile à prévoir.

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(double post)

Et puis, euh les méthodes de récupération de contenu ou de propriété de chaîne etc… elles existent déjà. Ok c’est fastidieux. Mais faut pas croire que le Youtuber à 1 million de vue (typiquement JdG) il va avoir moins de mal à faire valoir ses droits maintenant que c’est une directive européenne (et quand ce sera des lois appliquées). 1 millions de vues ils s’en cognent les majors et les publicitaires, c’est rien du tout, comparé à je sais pas Squeezie qui a 10 fois plus d’abonnés et qui lui tombe plutôt dans le public “à protéger” s’il part dans le délire pubs à fond, partenariat…

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Ah tiens, carbier encore présent pour rabaisser les ignares dans les commentaires. Nous sommes submergés par sa montagne de contre-arguments <img data-src=" />

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Désolé mais l’edit bug vraiment trop, peut-être que je post trop vite x)



Après moi je ne demande qu’à voir hein. Évidemment que chacun devrait avoir le fruit de son travail et être protégé contre le vol. Et pour ça faut bien mettre quelque chose en place. Ce qu’on dénonce depuis le début (n’est-ce pas carbier…), c’est pas une protection d’une sacro-sainte liberté d’expression ultime, rien à voir, c’est simplement qu’on sait pertinemment à qui va profiter ce système mis en place d’un côté, et qui va encore toujours autant galérer à faire son taff de l’autre. Moi je parle de création de contenu, d’artiste…pas de jean-michel qui est pas content parce qu’il peut pas insulter qui il veut sur Facebook, ça n’a AUCUN rapport. Et si vous me dites “la liberté d’expression” bin non. Jean-Michel il ne crée rien, son avis on s’en cogne. Par contre un vidéaste c’est autre chose, il exprime un travail artistique et/ou documentaire.

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Amusant comme analyse.

Moi je vois plutôt le contraire, une loi faites sur mesure “contre” facebook, google et autres GAFAM sans se préoccuper des conséquences sur les autres acteurs du web.



Et c’est, me semble t’il, ce qui transpire de l’essentiel des messages que j’ai pu lire.



Comme quoi une même lecture peut amener à des conclusions différentes.

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Tandhruil a écrit :



Amusant comme analyse.

Moi je vois plutôt le contraire, une loi faites sur mesure “contre” facebook, google et autres GAFAM sans se préoccuper des conséquences sur les autres acteurs du web.



Et c’est, me semble t’il, ce qui transpire de l’essentiel des messages que j’ai pu lire.



Comme quoi une même lecture peut amener à des conclusions différentes.





Laisse, il est tellement content d’être dans son délire “je déteste les réseaux sociaux mais j’y vais pas et tout le monde qui essaye d’en parler c’est des abrutis à la solde des GAFAM qui aiment les fake news”

Franchement depuis X mois quand on lit ce qu’il poste je caricature même pas.


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jurinord a écrit :



1)    Les lois nationales transposant cette directive ne doivent pas avoir pour effet de mettre en place une obligation générale de surveillance (considérant 66, 2e §).







Je trouve ça hypocrite, comment veux-tu faire autrement qu’avec du filtrage automatisé à partir d’un certain volume de contenus postés en ligne quotidiennement? Pas besoin d’être Google ou Facebook pour arriver à ce stade là, dès que tu as plusieurs milliers de contenus postés quotidiennement et que tu n’as que quelques dizaines d’employées, tu n’as pas les moyens humains de vérifier un par un chaque contenu et pas forcément les moyens financiers pour embaucher des gens pour vérifier les contenus. Sans parler de développer de tels outils de filtrage mais apparemment, il y a des sociétés spécialisées là-dedans notamment celle qui fournit l’outil pour enlever la musique des rediffusions Twitch. Reste à savoir le tarif des licences pour de tels outils.







jurinord a écrit :



3)    Les mesures de filtrage ne doivent pas « avoir pour conséquence d’empêcher la disponibilité de contenus qui ne portent pas atteinte au droit d’auteur ou qui peuvent être justifiés par une exception au droit d’auteur : courte citation, pastiche, caricature (considérant 66).







Encore une fois, comment veux-tu garantir cela dans la pratique? Il y aura forcément des faux positifs parce qu’un algorithme, malgré toute l’IA ou le machine learning qu’on y met derrière, fera toujours face, à un moment ou un autre, à des cas trop subtils ce qui conduira alors à la censure préventive pour éviter des poursuites de la part des ayants-droits. Et même si ce sont des humains qui vérifient, ils auront sans doute comme consigne de censurer même s’il y a un doute pour pas prendre de risques.







jurinord a écrit :



4)    Comme il est difficile pour les internautes non professionnels de déterminer avec précision si le contenu qu’ils publient respecte ou non les droits d’auteur, cette directive présume la responsabilité de la plate-forme en l’absence de licence simple application de l’arrêt GS media de la CJUE de 2016). Il s’agit de protéger l’internaute lambda (vous et moi) du risque de poursuites pour contrefaçon. 



 Mais, cette responsabilité des plateformes n’est pas automatique (présomption simple qui peut donc être renversée). La plate-forme devra prouver qu’elle a mis en place des procédures et techniques attendues d’un acteur professionnel (considérant 66, dernière phrase du premier §). Là encore il s’agit de la simple application de la JP GS média.







Quelles sont ces procédures et techniques attendues de la part d’un acteur professionnel? Filtrage automatisé? Exclu par ton point 1. Vérifier à la main chaque contenu mis en ligne? A partir d’un certain volume, ce n’est humainement plus possible. Je ne vois pas d’autres possibilités de procédures et techniques, mais si tu n’en as, je t’invite à nous les partager.







jurinord a écrit :



5)    La mise en jeu de la responsabilité des plateformes n’est pas automatique. Comme avec la directive de 2000, leur responsabilité sera engagée si « après avoir reçu une notification suffisamment motivée, ils ne prennent pas promptement les mesures nécessaires pour désactiver l’accès » (considérant 66, fin de la première phrase du second paragraphe).







Donc finalement, il n’y a rien qui change par rapport à la LCEN? Cela reste du “notice and take down”? C’est pas comme ça que cela a été présenté, y compris par les lobbies des ayants-droits. Si j’ai bien compris le but est plutôt d’empêcher toute publication non autorisée de matériel protégé par des droits d’auteurs et donc d’agir avant la publication.







jurinord a écrit :



7)    Enfin pour finir, le filtrage ne doit en aucun cas entraver la liberté d’expression des utilisateurs (cf. considérant 70).







Cf 3).



Donc la théorie de pas filtrage automatisé obligatoire, respect des exceptions du droit d’auteur par les outils de filtrage, etc. c’est bien joli mais je pense que la pratique sera différente. Après, rendez-vous dans quelques temps pour vérifier ça.


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jelus a écrit :



Juste une question :&nbsp; et si on employait que des Creatives Commons ou libre de droits ?



“On” car cela peut concerner nos sites perso ou autres blogs





C’est ce que je fais, mais je n’attends aucune rémunération spécifique et ça n’empêche pas les copier-coller et les pillages.


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En même temps, et ça me fait mal au * de le dire, Youtube (le TF1 d’Internet) est actuellement un passage obligé pour la liberté d’expression : si tu as un message à passer en vidéo mais que tu le fait sur autre chose que Youtube (exemple : DailyMotion), ça ne sera pas vu ; un peu comme un citoyen aura plus de poids s’il dit quelque chose sur un plateau de TF1 que s’il le fait sur Télé Bocal (ou même sur Arte).



Je vais lire un peu plus en détail l’article 17, mais on peut dire ce qu’on veut : s’il y a effectivement responsabilité de la plateforme dès l’upload, la seule solution à ma connaissance est le filtrage (et donc une entorse obligée, même si minime, à la liberté d’expression). Si vous avez d’autres idée de mise en place d’un système permettant de soustraire les plateformes de leur responsabilité sans filtrage, j’attends !

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Franchement, à la lecture du (62) de ce document, il semble que le risque soit bien circonscrit aux seuls YouTube, DailyMotion et autres grosses plateformes du même type : du coup, ça pourrait aider à l’émergence de concurrents associatifs (qui ne seraient, eux, pas touchés par cette directive et donc uniquement sous le coup de la LCEN) !

&nbsp;

J’ai toujours autant en horreur les ayants droits, mais je dois avouer que le travail fait sur le texte semble plutôt bien taillé pour ne pas avoir trop d’effets de bord.

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Tu peux me dire quelle partie du (62) te permet de conclure ça ?





  1. Certains services de la société de l’information sont, dans le cadre de leur utilisation normale, conçus pour donner au public l’accès aux contenus ou autres objets protégés par le droit d’auteur que leurs utilisateurs téléversés. La définition de fournisseur de services de partage de contenus en ligne prévue par la présente directive ne devrait cibler que les services en ligne qui jouent un rôle important sur le marché des contenus en ligne en étant en concurrence pour les mêmes publics avec d’autres services de contenus en ligne, comme les services de diffusion audio et vidéo en flux continu. Les services couverts par la présente directive sont les services dont l’objectif principal ou l’un des objectifs principaux est de stocker et de permettre aux utilisateurs de téléverseret de partager une quantité importante de contenus protégés par le droit d’auteur en vue d’en tirer un profit, directement ou indirectement, en organisant et en promouvant ces contenus afin d’attirer un public plus large, y compris en les classant et en faisant une promotion ciblée parmi ceux-ci. Ces services ne devraient pas inclure les services qui ont un objectif principal autre que celui de permettre aux utilisateurs de téléverser et de partager une grande quantité de contenus protégés par le droit d’auteur en vue de tirer profit de cette activité. Ces services englobent, par exemple, les services de communications électroniques au sens de la directive (UE) 20181972 du Parlement européen et du Conseil, ainsi que les prestataires de services en nuage informatique entre entreprises et les services en nuage informatique qui permettent aux utilisateurs de téléverser des contenus pour leur propre usage, comme les sites de stockage de fichiers en ligne de type «cyberlocker», ou les places de marchés en ligne dont l’activité principale consiste en la vente au détail en ligne, et qui ne donnent pas accès à des contenus protégés par le droit d’auteur. Les fournisseurs de services tels que les plateformes de développement et de partage de logiciels libres, les répertoires scientifiques ou éducatifs à but non lucratif, ainsi que les encyclopédies en ligne à but non lucratif devraient également être exclus de la définition de fournisseur de services de partage de contenus en ligne. Enfin, afin d’assurer un niveau élevé de protection par le droit d’auteur, le mécanisme d’exonération de responsabilité prévu dans la présente directive ne devrait pas s’appliquer aux fournisseurs de services dont l’objectif principal est de se livrer à du piratage de droits d’auteur ou de le faciliter.

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pierreonthenet a écrit :



Franchement, à la lecture du (62) de ce document, il semble que le risque soit bien circonscrit aux seuls YouTube, DailyMotion et autres grosses plateformes du même type : du coup, ça pourrait aider à l’émergence de concurrents associatifs (qui ne seraient, eux, pas touchés par cette directive et donc uniquement sous le coup de la LCEN) !

&nbsp;

J’ai toujours autant en horreur les ayants droits, mais je dois avouer que le travail fait sur le texte semble plutôt bien taillé pour ne pas avoir trop d’effets de bord.





L’émergence de concurrents oui moi c’est quelque chose que je répète très souvent autour de moi, qu’il faut l’encourager ou se sortir les doigts et se faire son site perso. Le problème est qu’aucun n’a fonctionné pour le moment parce que bah le public/l’audience sont sur Youtube et ça marche très bien et les créateurs se font pas chier.



S’il faut attendre ce genre de lois c’est problématique ; parce que pendant toute cette période de transition y’en a pas mal qui vont pleurer des larmes de sang en perdant leur contenu déjà produit / en ayant plus difficilement accès au fait d’en poster du nouveau ^^”



Quand Youtube à commencé à vraiment mettre en place ContentID et couper le robinet à fric publicitaire, y’en a plein qui ont sérieusement revu leur modèle économique / de diffusion sous peine de disparaître.



Après, est-ce que c’était trop la fête et qu’il fallait agir, est-ce que ça a quand même permis à certains de mieux vivre / de mieux se faire voir sur la plate-forme, ça c’est une autre question (à laquelle il faudrait répondre pour avoir une vision globale)


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BobQuiTue a écrit :



On sait pourquoi EELV ont tous voté nul (sauf Bové) ? Ils s’en tapent ?







De mémoire c’étaient les seuls qui s’affichaient contre le texte (tout du moins, c’est ce qu’ils disaient en juin 2018). Du coup, je ne sais pas pourquoi ils n’ont pas voté contre tout simplement, surement la pression de l’écrasante majorité (je conjecture hein, j’en sais rien).



Concernant le cas de José Bové, je te rejoins, je pense qu’il est à l’ouest sur ce sujet (et sur d’autres, de mémoire c’est pas la 1e fois que je suis surpris par son vote).


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Merci d’avoir pris le temps pour me répondre ^_^ !!

C’est bien triste tout ça…

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Premièrement, il ne m’appartiens pas de dire comment les plateformes concernées devront faire en pratique pour respecter ce texte.&nbsp; Comme avec le RGPD, un délai de deux ans est donné pour examiner ces solutions pratiques (cf.article 26 de version votée hier).



Ensuite, ce qui change avec la directive 200131 (e-commerce et donc LCEN) réside dans la preuve que les plates-formes ont fourni “leurs meilleurs efforts” : d’une part pour éviter la réapparition des contenus déjà signalés et d’autre part dans la recherche d’une licence.



Pour le dire de façon plus juridique, il s’agit d’une double obligation de moyen (“notice and stay down” et licence) et non d’obligations de résultat. La différence est majeure.&nbsp;

À défaut de licence, les ayants droit devront toujours adresser soit une notification, soit transmettre des informations aux plates- forme pour pouvoir engager leur responsabilité.



Article 17&nbsp; point 4 (version votée le 2603 par PE &nbsp;

“Si aucune autorisation n’est accordée, les fournisseurs de services de partage de contenus en ligne sont responsables des actes non autorisés de communication au public, y compris la mise à la disposition du public, d’œuvres protégées par le droit d’auteur et d’autres objets protégés, à moins qu’ils ne démontrent que : &nbsp;&nbsp;a) ils ont fourni leurs meilleurs efforts pour obtenir une autorisation; &nbsp;et&nbsp;&nbsp; b) ils ont fourni leurs meilleurs efforts, conformément aux normes élevées du secteur en matière de diligence professionnelle, pour garantir l’indisponibilité d’œuvres et d’autres objets protégés spécifiques pour lesquels les titulaires de droits ont fourni aux fournisseurs de services les informations pertinentes et nécessaires; et en tout état de cause&nbsp;&nbsp;c)ils ont agi promptement, dès réception d’une notification suffisamment motivée de la part des titulaires de droits, pour bloquer l’accès aux œuvres et autres objets protégés faisant l’objet de la notification ou pour les retirer de leurs sites internet , et ont fourni leurs meilleurs efforts pour empêcher qu’ils soient téléversés dans le futur, conformément au point b)”

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Hélas, je crois que tu as raison. Aussi, à l’avenir, je ne m’exprimerai plus ici.

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Cette partie du considérant&nbsp; 62, que tu cites d’ailleurs:



“La définition de fournisseur de services de partage de contenus en ligne

prévue par la présente directive ne devrait cibler que les services en

ligne qui jouent un rôle important sur le marché des contenus en ligne en étant en concurrence pour les mêmes publics avec d’autres services de contenus en ligne, comme les services de diffusion audio et vidéo en flux continu. Les services couverts par la présente directive sont les

services dont l’objectif principal ou l’un des objectifs principaux est

de stocker et de permettre aux utilisateurs de téléverser et de partager

une quantité importante de contenus protégés par le droit d’auteur en

vue d’en tirer un profit, directement ou indirectement, en organisant et en promouvant ces contenus afin d’attirer un public plus large, y compris en les classant et en faisant une promotion ciblée parmi ceux-ci”.



&nbsp;

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Ça serait dommage, tes contributions sont toujours intéressantes.

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fred42 a écrit :



Ça serait dommage, tes contributions sont toujours intéressantes.







  • 1 ça serait dommage


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c’était d’ailleurs bien leur but , la politique de la terre brûlée : Il faut que PERSONNE

à part eux ne se fassent du pognon…



pour le “bien”* de quelques UNS, on n’hésite pas à tailler-à-la-hache dans “Internet”

ET “tant pis pour les Canards boiteux” ! <img data-src=" />



* dring,dring

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carbier a écrit :



Tu perds ton temps: tu essaies de raisonner des gens pour qui la liberté d’expression est Facebook et qui finissent pas souhaiter une censure généralisée du gentil Google face aux méchants médias corrompus.

Tu essaies de raisonner des gens pour qui la lecture de la directive se résume aux articles très orientés de NXi mais qui en même temps affirment que ce sont les autres qui ne savent pas s’informer…



Dit celui qui n’a rien compris aux enjeux…


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pierreonthenet a écrit :



En même temps, et ça me fait mal au * de le dire, Youtube (le TF1 d’Internet) est actuellement un passage obligé pour la liberté d’expression : si tu as un message à passer en vidéo mais que tu le fait sur autre chose que Youtube (exemple : DailyMotion), ça ne sera pas vu ; un peu comme un citoyen aura plus de poids s’il dit quelque chose sur un plateau de TF1 que s’il le fait sur Télé Bocal (ou même sur Arte).





A mon avis, ce que tu marques ici c’est le véritable problème.



OK google (en tant que moteur de recherche) a bien manoeuvré pour promouvoir youtube au détriment de toute autre plateforme tierce et après ca a fait boule de neige.



Mais pour moi cette hyper-centralisation est néfaste - car dangeureuse, SPOF, … - , très exactement comme les sites de Torrent qui deviennent trop gros (ex : T411) qui peuvent d’un coup disparaître (on a parlé des attaques des AD, mais il peux y avoir plein d’autres raison : Que les admin pètent un câble, que l’infra crashe, qu’ils se fassent DDOS, …)

&nbsp;

C’est pour ça que j’aime bien l’idée deen.wikipedia.org Wikipedia, dont l’idée est qu’aucun noeud n’est indispensable (noeuds étant géré par des entités diversifié dans la forme & dans l’espace) mais que le tout ensemble, si tant est qu’il y ait une masse critique, a le potentiel pour largement dépasser youtube.



Par contre , un point à mon avis essentiel , c’est : Est-ce qu’on veux , collectivement, garder ce système de rémunération , notamment basé sur le nombre de vues.

Car c’est possible dans un système fermé comme youtube (duquel les contributeur deviennent dépendant pour leurs rémunération…), ça ne l’est pas dans un système ouvert.

C’est à mon avis le vrai débat qu’on a vu nulle part émerger.

&nbsp;

&nbsp;


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Si on prend le paragraphe d’après :



“Ne sont pas des fournisseurs de services de partage de contenus en ligne au sens de la présente directive les prestataires de services tels que les encyclopédies en ligne à but non lucratif, les répertoires éducatifs et scientifiques à but non lucratif, les plateformes de développement et de partage de logiciels libres, les fournisseurs de services de communications électroniques au sens de la directive(UE)20181972, les places de marché en ligne, les services en nuage entre entreprises et les services en nuage qui permettent aux utilisateurs de téléverser des contenus pour leur propre usage.”



Il est fait mention explicite des encyclopédies et des plateformes à but éducatif et scientifique non lucratif, d’où l’analyse que j’avais faite précédemment. La question est donc de savoir si cette liste n’est qu’une liste d’exemples ou si elle est exhaustive. Je trouve que tel que rédigé, il n’est pas certain de pouvoir affirmer si toutes les plateformes à but non lucratif seront exemptées ou non.



J’espère que cela sera interprété selon ton analyse et non la mienne. Après, pour avoir plus de détails sur comment cela sera appliqué, il faudra attendre la transposition dans chacun des pays membres. Bien à toi.

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D’après ce que j’ai compris c’est a peu prés cela.&nbsp; A la différence d’aujourd’hui, cela permettrai aux pro-am&nbsp; qui ne sont pas affilés à une société de gestion collective d’obtenir une rémunération de la part des plateformes pour leurs efforts créatifs.&nbsp;

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attention il y a une petite astuce :



https://linuxfr.org/users/pmanglade/journaux/hs-felonie-au-parlement-europeen



pour faire court si tu vote oui c’est pris en compte mais si tu te rend compte que finalement c’etait non, tu revote non.

celui pris en compte est le oui, celui officiel affiché partout est le non, elle est pas belle la vie !<img data-src=" />



&nbsp;faudrait un article et une étude la dessus par nxtinpact je pense, il y aurait des surprises

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je serais plus optimiste, sur youtube il y a des groupe de production, indien chinois et russe qui publie leur serie et leurs film&nbsp; dont 30% sont sous titré anglais. exemple que j’ai apprécié :

&nbsp;

film historique sur la bataille de brest (Film Studio Belarusfilm):&nbsp;youtube.com YouTube&nbsp;serie policière (epic media) :youtube.com YouTubebref il y en a une tripoté publié par les sociétés de production. Un peu difficile a trouver à cause de l’alphabet cyrillique&nbsp;<img data-src=" /> ou mandarin. Une fois trouvé une en général youtube te propose d’autre société de production.



de toute façon hors Europe et hors hollywood ya plus trop le choix autre que de se tourner vers l’est ou le sud.

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carbier est une taupe infiltré du RN, il aime pas les contres pouvoir il aime pas les juges et la justice en générale, car elle est mieux rendue par des commissions, des préfets, des autorités administratives. en plus il cumule avec l’attrait de la sacro sainte rentabilité capitaliste, mince soyons efficace ils peuvent s’occuper du dossier de A à Z (juge et parti ne rentre pas dans les comptes de la rentabilité du fonctionnaire). <img data-src=" />



mais je vais recevoir une leçon de civisme suite à mon poste, car je suis un mec abreuvé à face book (sans avoir de compte) et donc qui subit les fake news du net….par contre j’en ai entendu des paquets de conneries à la radio (france info) sur cette foutue directive droit d’auteur, la de l’info engagé j’en ai entendu un max.

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lanoux a écrit :



carbier est une taupe infiltré du RN, il aime pas les contres pouvoir il aime pas les juges et la justice en générale, car elle est mieux rendue par des commissions, des préfets, des autorités administratives. en plus il cumule avec l’attrait de la sacro sainte rentabilité capitaliste, mince soyons efficace ils peuvent s’occuper du dossier de A à Z (juge et parti ne rentre pas dans les comptes de la rentabilité du fonctionnaire). <img data-src=" />



Peut-être pas pur RN, mais un entre-deux de la Macronie et du RN (il a souvent des opinions qui correspondent parfaitement à la Macronie), oui il y a de fortes chances…







lanoux a écrit :



mais je vais recevoir une leçon de civisme suite à mon poste, car je suis un mec abreuvé à face book (sans avoir de compte) et donc qui subit les fake news du net….par contre j’en ai entendu des paquets de conneries à la radio (france info) sur cette foutue directive droit d’auteur, la de l’info engagé j’en ai entendu un max.



Clairement tu devrais te remettre en question, je confirme l’autre <img data-src=" />


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