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bloossom

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942 commentaires

Le 21/04/2021 à 07h 36

C’est juste.



Le plus cynique étant que le FBI a sauté sur l’occasion pour jouer la carte “antiterrorisme” pour essayer de forcer apple à reculer sur la légitime sécurité qu’elle promet à ses utilisateurs. Le pire étant qu’ils sont prêts à risquer la sécurité de tous pour leur petit délire panoptique.

Le 20/04/2021 à 08h 56

inutile de parler des vaccins ou de l’intérêt de la vaccination, c’est pas le sujet et on est du même avis, d’autant que plus on va de l’avant, plus le caractère altruiste semble être démontré.



Si on parle de choix, encore faut-il l’avoir et pas seulement le simuler en créant ou en induisant (le privé aussi peut être contraint fortement par l’administration, cf mon hypothèse sur l’organisateur de concerts) des conditions de refus tellement exhorbitante qu’il n’y a pas de choix matériellement pas de choix. D’autant que le privé n’est pas non plus autorisé à faire tout ce qu’il veut, il y a des limites, par exemple relatives au traitement de données personnelles sensibles.



On n’a pas envisagé de “rougeolepass”, ou de “diphtériepass” pourtant les vaccin sont obligatoire. parce qu’on a jugé que l’intérêt public à garantir la santé publique outrepasse l’intérêt privé à décider de procéder à un acte médical.



L’approche est différente, la décision a été déléguée et cette différence est intéressante à soulever et à commenter.

Le 20/04/2021 à 08h 11

J’aime pas beaucoup ce traçage.



Pour moi, soit le vaccin a un caractère altruiste et c’est à la société de politiquement décider que l’intérêt public l’emporte et qu’il est obligatoire de se faire vacciner, soit l’intérêt privé à garder le choix de procéder à cet acte médical l’emporte et à ce moment il n’est pas possible de faire de discrimination.



L’espèce de solution médiane envisagée, pas d’obligation mais on laisse (voire on oblige, je suis persuadé que l’organisateur d’un concert aura peu de choix au moment de présenter son plan de protection à l’Etat) les privés décider et imposer de facto une obligation.



En gros j’ai le sentiment que ce certificat est pas destiné à l’autorité (qui se débrouillait très bien avant) mais à permettre au privé de mettre en oeuvre la pression.



Je comprend bien que c’est un bon moyen de faire pression pour que les gens se vaccinent sans que l’Etat ait à en assumer la responsabilité, mais même si le but est louable (inutile ici de revenir sur le caractère positif de la vaccination) la méthode est scandaleuse et lamentable.

Le 27/11/2020 à 12h 55

Intéressant. On peut voir dans cette façon de légiférer un moyen d’éluder le contrôle politique et démocratique sur l’obligation elle même et les moyens nécessaires pour la respecter.



Le débat “faut-il obliger les sites à vérifier l’âge des utilisateurs par carte bancaire” passe à la trappe et c’est ceux qui tiennent le site qui doivent assumer politiquement le fait d’exiger ces données.



En prime, l’Etat derrière sait pertinemment que seules ces solutions permettront d’être jugé “compliant”. c’est un peu “je vous dis pas comment vous organiser, mais si vous ne suivez pas mes règles précises (je pense pas qu’une déclaration sur l’honneur du visiteur du site suffise), alors vous êtes en tort.

Le 19/11/2020 à 10h 47

Je vois pas de raisons légitime de renoncer à cette traque de la fraude sociale si elle est admise pour la fraude fiscale.



Sur le principe même, c’est gênant et ça permettra peut-être à certains de réaliser que ce genre de pratiques ne sont pas anodines pour la société dans son ensemble.

Le 09/06/2020 à 11h 40

Déjà que l’utilisation de ce type d’outil (et l’acceptation passive des citoyens qui permet de les mettre en place) est inquiétante, se dire qu’une des boites les plus au fait de la technologie se fasse autant d’inquiétudes fait froid dans le dos.

Le 13/02/2020 à 07h 33

Les gens ne sont pas en insécurité mais ont un sentiment d’insécurité (sujet numero un (!) d’après certains sondages avant même le climat et la société).



Prendre des mesures inefficaces limitant leurs droits fondamentaux fait baisser le sentiment d’insécurité, ou donne au moins le sentiment que l’Etat fait quelque chose.



Le calcul est vite fait. En plus, ça permet d’avancer dans l’éducation des gens à la transparence vis à vis de l’Etat ou de certaines entreprises.



Que des avantages et aucun inconvénients, notamment quant au fait de se pencher sur le type de questions difficile que tu décrit (et dont la résolution n’est pas toujours du ressort de la collectivité locale).



Sinon pour en revenir à l’article, ça fait quand même un peu amateur de se faire rejeter son recours sur la forme et non sur le fonds.

Le 13/12/2019 à 08h 46

“frauder n’est pas une liberté publique”…



Pourquoi pas mais a-t-il pensé à tous les citoyens qui paient leurs impôts correctement et pour qui la vie privée et le droit à ne pas être surveillé sont des libertés?



Parce que ceux-ci seront aussi surveillés. Il y a donc au moins une balance d’intérêts à faire.



C’est fatiguant à la longue de les entendre chercher des effets rhétoriques systématiquement plus débiles les uns que les autres afin de justifier quelque chose qui est plus nuancé que blanc ou noir. A force on pourrait croire qu’ils nous prennent pour des idiots… pour les plus optimistes d’entre nous.

Le 31/10/2019 à 10h 08

C’est pas vraiment pertinent de juger de l’apport de sécurité d’une techno “en soi”. Sinon on en vient à parler de sécurité en termes d’absolus et ça n’a plus aucun sens et on en vient à des discussions du style “ si on élimine tous les élèves et professeurs, un réduit à zéro le risque de problème au sein de l’établissement”.



C’est en application qu’on peut déterminer si l’utilisation d’une technologie dans le cadre d’une politique est pertinente, et on ne peut pas  couper au fait qu’il faille comparer ses risques potentiels avec les avantages qu’elle va procurer.



Le législateur a souligné que les techno biométriques présentaient potentiellement un risque élevé, et que les mineurs devaient être protégés particulièrement. la CNIL a comparé les potentiels risques et avantages ( risuqe d’accès frauduleux aux données (risque zero ou faible avec un contrôleur de badge) par exemple vs moins d’“erreurs”) et en a conclu que ça ne justifiait pas de mettre en oeuvre un tel système dans ce cas spécifique tout simplement.

Le 24/10/2019 à 07h 28

Et le plus lamentable dans tout ça c’est que cette tribune indigne de quelqu’un qui ose s’appeler “journaliste”, presque limite déontologiquement est presque unanimement reprise et diffusée à l’ensemble de la population.

Le 27/09/2019 à 15h 40

Qui dit exportabilité dit rentabilité sur un marché plus ou moins libre. Lorsque le milieu est massivement aidé et subventionné, l’éditeur n’a pas vraiment d’intérêt à essayer de produire des oeuvres dans l’optique qu’elles s’en sortent face à la concurrence parce que c’est pas ça qui rapporte et ça peut constituer un risque économique parce qu’on sort de l’aide d’état. Du coup, l’éditeur a meilleur temps de produire ce qu’il faut pour que la perfusion soit la plus importante, pas pour séduire des consommateurs.



C’est un peu le side effect du protectionnisme et de la volonté d’éviter les règles du marché. En faisant ça, on est le roi chez soi, mais on se coupe des mauvaises comme des bonnes choses qui viennent de l’extérieur.



Je suis pas en train de prôner un libéralisme total (même si je pense que dans une certaine mesure ça ferait beaucoup de bien à la création française et à la culture francophone), mais le cadre dans lequel l’industrie culturelle FR s’inscrit a nécessairement un impact sur sa production.

Le 26/09/2019 à 14h 07

c’est UN problème et pas LE problème au coeur de cet article, ni celui de la directive qui instaure un droit voisin pour les éditeurs de presse. Le plus triste étant que la directive en question créée des barrières à l’entrée encore plus forte que ce qui existait déjà, rendant encore plus improbable l’éclosion puis l’existence d’un géant européen du net.



Ici les lobbies de la presse et des ayant droits ont joué et ont réussi à faire passer des choses complètement aberrantes d’un point de vue juridique et technique. De nombreux spécialistes ont expliqués que ça serait ni efficace ni juste, mais ils ont poussé, et maintenant, leurs superbe projet a l’air de prendre l’eau de toute part.



C’est pas parce que google et les autres (pourquoi s’arrêter aux américains?) sont des méchants qu’il faut forcément essayer de leur soutirer de l’argent par des trucs qui ressemblent presque à de l’escroquerie. Cette directive ne permet ni de lutter contre l’hégémonie des géants du net, ni ne permet de gérer le financement de la presse sérieuse par la publicité (cf la quantité d’articles sans contenu destinés à générer du trafic sur les sites de “presse”). Elle ne permet pas non plus de  maîtriser nos infrastructures d’information (niveau infra technique ou sociale), puisqu’elle prévoyait simplement de faire payer google pour l’“utilisation” d’extraits des éditeurs de presse. Dans tous les cas, peu importe la répartition des revenus, l’utilisateur est le produit. 

Le 26/09/2019 à 07h 09

C’est un peu une bataille contre les moulins que tu nous fait. Presque personne sur ce site ne porte google dans son coeur, mais ça ne veut pas encore dire que tout est mauvais parce que c’est google. D’ailleurs, je le répète, les autres moteurs de recherche proposant des extraits de news doivent aussi mettre la main au porte-monnaie.



Il est inutile de parler de google news en soi. C’est un sujet sur lequel je partage probablement pas mal ton point de vue, mais ça n’a rien à voir avec le contexte ici. Cet article de loi avait pour but de créer un droit voisin afin de “partager plus équitablement” le produit du travail de la presse. Le législateur considérait que l’utilisation d’extraits violait en quelque sorte le droit des éditeurs de presse, et que cette utilisation devait dès lors être rémunérée, au passage en faisant du clientélisme et en essayant de mettre sur quelques entités ayant mauvaise presse le poids financier des problèmes que rencontre la presse.

 

personne non plus ne conteste le fait que le produit de ce service n’est pas l’accès aux nouvelles mais bien le consommateur lui-même. D’ailleurs, ET l’agrégateur de news ET le site proposant ces nouvelles sont gagnants. Tout le monde est gagnant d’ailleurs si l’on considère que les quantités démentielles d’info glanées sur nous sont une contrepartie équivalente au service obtenu par le consommateur. 



Personne ne conteste non plus que la présence sur le net est essentielle pour un organe de presse numérique. mais là encore c’est pas le sujet. Dans le cas présent, google n’a pas décidé de sélectionner quels organes de presse seront présentés. Ils ont juste décidé de cesser d’utiliser des extraits rentrant dans la définition de l’article voté afin de ne pas être obligé de payer. En gros, pour rentrer dans les analogies forcément un peu foireuses, c’est comme si l’autoroute que tu utilises régulièrement décide de majorer ses tarifs (ou est obligé par l’Etat à majorer ses tarifs). Tu peux choisir de payer plus, ou de prendre autre chose que l’autoroute pour rejoindre ta destination.



Peut-être que le moteur de recherche google est dans une position dominante écrasante vis à vis des autres, mais ce n’est pas le cas nécessairement pour gnews. c’est encore plus difficile si on prend le marché de l’accès aux journaux (papier ou numérique). Dans tous les cas, résoudre ce problème n’a rien à voir avec la création d’une ponction selon le droit d’auteur mais résulterait du droit de la concurrence.



Pour reprendre ton image, les requins ont étés dotés de lasers par le parlement européen (d’ailleurs niveau lobbying, c’est plutôt la presse le mégalodon si on regarde le résultat des votes), mais ceux-ci sont inutilisables dans l’eau. C’est pas faute de les avoir prévenu qu’il aurait fallu trouver une autre solution pour combattre les mégalodons. La plupart des poissons n’était pas contente qu’on arme les requins parce qu’ils auraient réussi à manger encore plus de poissons, et trouve donc légitimement amusant ce retournement de situation.



Comme tu le rappelles à longueur de post, le problème du mégalodon reste entier, c’est vrai mais on aimerait une solution qui permette vraiment de combattre les mégalodons.

Le 25/09/2019 à 16h 05

Originellement, la question à la base de l’article était de faire payer google pour la presse, pas vraiment de savoir comment et par quel biais les gens s’informent.



C’est justement majoritairement le “putaclic” et les articles destinés au trafic qui aurait été rémunéré par ce nouveau droit voisin (l’argument était que les gens ne vont plus sur le site de presse parce qu’il se contente du contenu de l’information fournie par le moteur de recherche), et il faut croire que malgré le fait que google (et les autres moteurs de recherche proposant des news) ne payaient pas, la “presse” y trouvait son compte puisqu’elle cachait majoritairement les articles de fonds résultant d’un travail journalistique important derrière un paywall et pouvait tout simplement choisir de ne pas être référencée.



En plus, google n’a pas annoncé cesser de référencer les articles de presse de certains groupes, mais a simplement annoncé suivre les règles imposées par la directive.



Et enfin à supposer que google se trouve en position de monopole ou de position dominante sur le marché de la recherche internet (c’est très probable mais le définir juridiquement nécessite plus que le doigt mouillé), le droit de la concurrence n’interdit pas immédiatement que le service fourni (le référencement) ne doive pas être rémunéré. Il y aurait un abus si google abuse de sa position et exige par exemple des rémunération abusives (ici encore c’est plus que du doigt mouillé qui est nécessaire). On peut donc tout à fait soutenir que cette loi avait justement pour but de tordre le marché en essayant de faire payer certaines entreprises particulières pour le profit d’autres. Perso, je préfèrerais que les politiques déploient les mêmes efforts qu’ils ont déployés pour faire payer un impôt juste aux sociétés abusant du profit shifting plutôt que d’inventer des taxes et des taxes cachées injustes sur le fonds.

Le 25/09/2019 à 15h 41

Je crois que la loi est très claire sur ce point. S’il n’y a pas d’utilisation de l’“oeuvre”, il n’y a pas de droit à rémunération. Pas d’utilisation, pas d’utilisation de la valeur produite, et donc pas de juste rémunération. On pourrait envisager que google risque une baisse de trafique dans ses annonces qui seront plus courtes. ça doit tout simplement être plus rentable que de payer les éditeurs de presse, sauf si c’est une manoeuvre de négociation.



Voilà ce qui arrive quand on légifère avec les pieds, qui plus est à la botte de certains lobbies. C’est bien fait pour une bonne partie du paysage médiatique qui a pris une part importante dans la campagne pour cette directive aberrante. Au moins, c’est une partie de l’alliance ayant-droits/presse qui n’obtiendra pas ce qu’elle espérait.

Le 26/07/2019 à 07h 25

Pourquoi s’aligner sur la France? Si le dossier n’avance pas, c’est que

bon nombre d’états membres craignent beaucoup plus un enfer fiscal au

status quo très imparfait. Pas sûr que la France accepterait une

harmonisation qui soit dans la moyenne des politiques européenne non

plus d’ailleurs.

Le 25/07/2019 à 11h 56

bonne chance pour faire un acronyme avec les 29 lettres des divers groupes qui vont se retrouver à payer la taxe. Soit Microsoft ne rentre pas dans la définition du gouvernement parce qu’ils n’offre pas de service d’intermédiation, soit ils seront sujets à la taxe.



La notion de gafa ou gafam est simplement un mot valise destiné à parler indistinctement d’un type de société ou de groupe de sociétés précis que sont les géants issus du numérique.

Le 25/07/2019 à 11h 40

et pourtant c’est bien facebook qui a permis à la société facebook d’attirer les fonds et d’être bien coté en bourse avant tout schéma d’optimisation fiscale ou de pratique concurrentielle déloyale.



Je partage ton avis pour whatsapp qui correspond beaucoup mieux à mes besoins que facebook, mais les deux produits sont absolument incomparables tant dans leurs fonctionnalités que dans leurs buts ou leur impact.

Le 25/07/2019 à 06h 14

c’est toujours très amusant de voir ces politiques américains (en particulier les démocrates qui poussent des cris d’orfraies plus puissants que les autres) monter sur leurs grand chevaux alors qu’ils sont à l’origine des programmes de collecte de données et de surveillance de masse dont FB ne peut encore que rêver.

Le 19/07/2019 à 08h 19

Encore la vieille rengaine de l’anonymat (qui n’en est presque jamais un total)… Le pire étant que la solution proposée n’est même pas apte à résoudre le “problème” qu’il souhaitent régler: les jeunes auront à peu près autant de difficultés à la contourner qu’un contrôle parental.



Ah et chapeau bas à Castaner: c’est vrai que c’est vraiment pénible la liberté… tant qu’il ne s’agit pas de celle de faire tabasser des manifestants par les forces de l’ordre.

Le 18/07/2019 à 10h 24

exact il n’y a de loin pas que du bien, et les consommateurs y sont aussi pour quelque chose, mais même avec ces aspects qui n’ont pas attendu Amazon pour exister, ça reste une innovation qui a révolutionné le commerce de détail.

Le 18/07/2019 à 10h 20

L’aspect en question du droit de la concurrence est l’abus de position dominante. Les règles qui risquent de s’appliquer à Amazon supposent qu’on puisse dire qu’ils sont dans une… position dominante donc. Il faudrait regarder dans le cas d’espèce si ces diverses boutiques peuvent se trouver dans une telle position, sinon les règles sont bien plus souples.



Après, il y a aussi l’aspect politique et compliance: les concurrents sont bien entendu à l’affut de la décision de la Commission et modifieront leurs pratiques quand celle-ci aura frappé le plus connu d’entre eux.

Le 18/07/2019 à 10h 08

Difficile d’être aussi de mauvaise foi. Certes, il y a des aspects peu reluisants et c’est tout à fait légitime de critiquer, mais il faut vraiment être en colère pour ne pas admettre qu’amazon, en participant à l’essor de l’e-commerce, a révolutionné l’accès des consommateurs à une gamme de fournisseurs et de produits inédite et a même révolutionné les modes de consommation.

Le 09/07/2019 à 09h 58

ce qui illustre parfaitement la contradiction entre ce qui est dit, ce qu’on en dit et ce qui est fait. D’autant qu’en comparaison internationale, c’est pas ces quelques mesures sur le marché du travail qui permettent de dire qu’il s’agit d’une politique libérale, même en matière économique. l’Etat reste omniprésent, le déficit continue de se creuser et les prélèvements peinent à diminuer.

 

Le 05/07/2019 à 06h 45

c’est peut-être que le gouvernement ne mérite pas d’être qualifié d’ultralibéral ou de libéral tout court (sur le plan économique et sociétal). C’est à la mode de mettre tous les maux du monde sur le libéralisme, et c’est un tour de force de novlangue de réussir à associer conservatisme (très répandu chez les étatistes aussi dès qu’on sort de certains sujets) au terme libéral.



Après, concernant ce gouvernement en particulier j’avoue que quand on me vantait le “en même temps”, j’avais pas pensé qu’il pouvait s’agir d’un conservatisme (voire pire) forcené en terme d’Etat de droit et de libertés fondamentales  couplé à une errance sur le plan économique dont la seule propriété est de neutraliser les bienfaits que peuvent apporter le libéralisme et de l’étatisme (en même temps… c’est peut-être de ça dont ils parlaient).

Le 05/07/2019 à 06h 37

Qui ne souhaite pas ça? mais:





  • Pour exister, presque tout le monde cherche l’outrage parce que ça créée du trafic et donc des revenus ou de la visibilité. L’idée selon laquelle on aurait un groupe qui pollue l’environnement de tous les autres gentils utilisateurs est au mieux simpliste.

  • Je tirerai mon chapeau à celui qui arrivera à trouver le certain niveau d’agressivité, et à juger de manière infaillible les cas limites. Un débat dans lequel chacun des participants se sent outré et agressé dès qu’un autre conteste ou propose quelque chose de différent n’est pas un débat.

  • En face, il y a aussi des droits fondamentaux, et si on peut les restreindre, ça doit se faire dans le stricte respect de la proportionnalité, ce qui semble manquer ici.



     

    +1 pour la fraude. il y a tellement de gens qui optimisent, voire pire mais qui ne réalisent pas que la seule différence d’avec ce qu’il dénoncent est l’échelle.

Le 03/07/2019 à 15h 15

Est-ce que le fait de nier l’intérêt à poster un commentaire suffit à justifier que celui-ci soit supprimé?

Le 24/06/2019 à 08h 31

Qui a dit que bloquer était la solution? qui a dit que seule une impossibilité d’accès totale et absolue était la seule mesure nécessaire pour atteindre le but?



Certains se sont plaints du manque de capacité des parents responsables de leurs enfants à bloquer, et de nombreuses solutions simples ont été évoquées.



des mesures extrêmement simples permettent de réduire l’exposition passive à zero. Pour l’exposition active, c’est déjà une autre question, souvent liée au tabou imposé par les parents et la sociétés par rapport à des questions que tous les jeunes se posent lorsqu’ils découvrent que la sexualité existe. En plus, les mesures proposées par l’état ne sont pas légitimées pour ce type d’exposition.

Le 11/06/2019 à 11h 25

Le problème avec cet argumentation réside dans sa structure. A contrario, le fait de savoir si c’est légal ou moral ce que fait copycomic (je peux comprendre le risque niveau harcèlement, beaucoup moins l’argumentation niveau anonymat) n’influence en rien la question de savoir si les  “emprunts” d’Elmaleh sont du plagiat. De plus, le droit d’auteur est assez clair sur ce qui est considéré comme une reprise de l’oeuvre ou d’une partie de l’oeuvre de quelqu’un.



En d’autres termes, on pourrait tout à fait condamner Elmaleh pour violation du droit d’auteur, et condamner Copycomic pour un autre motif (ne relevant pas du droit d’auteur cette fois, la situation semble assez claire également sur ce point puisque Facebook a pris le risque de ne pas bloquer l’accès à la vidéo).



J’avoue avoir un peu de peine à trouver un motif véritablement utilisable, mais je constate qu’Elmaleh et son avocate ont du avoir un peu de mal aussi puisque le grief de violation du droit d’auteur est mal embouché.



Enfin, mais c’est personnel, j’ai le sentiment que le but de la procédure est d’instrumentaliser le droit d’auteur afin d’obtenir le nom du “délateur” avant tout, et pas seulement pour lui-même, le monde de la comédie souffrant de manière assez transversale de ce type de maux.

Le 09/06/2019 à 14h 13

Au niveau juridique, il n’y a que Elmaley qui se fonde sur ses droits (d’auteur ou/et son droit voisin) pour exiger le retrait de la vidéo et sanctionner celui qui l’a mise en ligne ou l’hébergeur qui l’a laissée. La question au fonds est de savoir si les extraits utilisés dans les vidéos de Copycomic rentrent dans l’une des exceptions au droit d’auteur (dans ce cas, l’auteur ne dispose pas du droit d’interdire ce type d’utilisation de son oeuvre).



Ensuite, c’est vrai, les questions relatives au plagiat ainsi que sa sanction sont en bonne partie réglées par le droit d’auteur, mais à ma connaissance, ni Copycomic, ni les auteurs plagiés n’ont pour l’instant décidé d’ouvrir une action contre Elmaley.



L’élément intéressant est qu’il aurait probablement été plus simple d’exiger de l’hébergeur le blocage, mais il semblerait qu’ils aient vu là une opportunité d’utiliser la justice afin de trouver et désanonymiser la “taupe” qui met le milieu sur des charbons ardents. On peut donc se poser des questions quant à savoir s’il existe une “instrumentalisation” des droits d’auteurs.



 Les “contre” disent qu’il s’agit d’une dérive du système, mais personne ne semble critiquer le fondement même de l’existence de tels droits.

Le 31/05/2019 à 16h 54

Haha j’aurais pas forcément pensé à la normandie comme premier choix pour faire une démonstration de ce genre de technologie.



Plus sérieusement, c’est vraiment inquiétant la légèreté avec laquelle les membres de cette société (ainsi que l’Etat qui en financé une partie), tant du côté scientifique que du côté business ont fait leurs prévisions. ça manque de sérieux, ça fait passer tout le monde pour des cons et en prime ça fait perdre plusieurs années au développement de ce type de technologie qui peut probablement être utile dans des situations spécifiques.

Le 28/05/2019 à 15h 41

ça sert aussi à priori à définir son activité et son allégeance seulement par le fait qu’il ait travaillé pour un de ses employeurs.



 Le pauvre, il a déjà assez de difficultés comme ça pour qu’on lui en invente des supplémentaires.



En plus, ses actes en tant que président donnent bien suffisamment de raisons de le trouver mauvais sans qu’il soit nécessaire d’en aller jusqu’à devoir utiliser uniquement ce genre de base très faible.

Le 24/05/2019 à 07h 13

C’est probablement assez compliqué de savoir et ça dépend de plusieurs facteurs comme par exemple le fait qu’il y ait des annonceurs prêts à se substituer à l’annonceur censuré, ainsi que les coûts liés aux litiges et à la “compliance”. il faut aussi prendre en compte le coût réputationnel en cas de sur- ou de sous-blocage.



De manière assez générale, la doctrine est d’éviter de surbloquer parce que ça induit une certaine perte de revenus, mais il faut garder en tête que c’est beaucoup moins cher et risqué  pour FB de bloquer plus que moins, parce que la structure même de ce type de loi l’y incite.

Le 24/05/2019 à 07h 00

Si on reprend ta définition stricte, la plupart des lobbies sont des ONG. Danone et autre ne sont pas des lobbies, mais se groupent souvent en association notamment qui ont pour but de faire du lobbyisme.



La définition plus large et généralement utilisée n’est pas liée au véhicule mais au but. la plupart des ONG poursuivent l’objectif de changer un aspect de la société et à faire pression ou influencer les décisions publiques ou privées pour y arriver.

Le 23/05/2019 à 05h 58

ONG c’est un terme positif pour dire lobby.



Difficile de s’étonner d’une sorte d’“overblocking” quand facebook risque plus s’il laisse passer quelque chose que s’il l’interdit. C’est pas faute d’avoir dit au législateur que sa loi était louable mais inapplicable.

Le 22/05/2019 à 14h 28

Je dirais que c’est certes pas que, mais aussi à toi de juger. Ne serait-ce qu’en prévision du moment où tu choisis qui tu  vas élire pour exercer le pouvoir.



Moi même je trouve plutôt louable que l’on essaie de faire en sorte que la formation de la volonté populaire se passe sans bruit parasite. C’était le but annoncé de cette loi.



Pour ce qui est des raisons qui ont conduit à l’élaboration de cette loi, c’est un mélange: entre les problèmes que LREM a eu à la présidentielle (plus que les présidentielles US), ainsi que le regain rapide de force du RN, c’est clair qu’ils ont été effrayés par ce qui pouvait arriver, mais la volonté absolue de ne pas ne serait-ce que réfléchir à sa mise en oeuvre et ses immenses problèmes de proportionnalité la rendent tellement inefficace qu’il est difficile de ne pas y voire un simple acte de communication. Ce genre de chose arrive malheureusement.



D’ailleurs, la décision judiciaire à l’origine de l’article applique bel et bien cette nouvelle loi, mais constate que la déclaration de Castaner n’est pas une “information manifestement fausse” et que ce n’est pas une fake news au sens de l’article 163-2, réduisant presque à néant la portée de cette loi, comme n’ont cessé de l’annoncer bon nombre de juristes. On est donc bel et bien en face d’un cas d’application de cette loi, même si ses conditions matérielles ne sont pas remplies. On craignait soit une application extrêmement liberticide, soit une application inefficace. C’est triste de se réjouir du fait que la loi est inefficace.



 



 

Le 22/05/2019 à 08h 02

A supposer que ça en soit le but, on peut se poser de nombreuses questions sur sa proportionnalité au sens large comme étroit avec cette décision.



 C’est un peu embêtant parce que c’est précisément ce qui est fondamental lorsqu’on créée une loi…



Je ne pense pas qu’on puisse réduire ça à un but louable. En tout cas c’est très réducteur.

Le 22/05/2019 à 07h 52

Voilà une décision qui réduit considérablement la portée potentielle de cette loi absurde et la remets bien à sa place, soit celle des lois qui n’ont jamais eu pour but d’être mises en oeuvre mais simplement de servir de communication politique. Après ça, ça sera très difficile d’utiliser cette loi à des fins politiques.



Je suis personnellement un peu triste que cet incompétent ne soit pas inquiété, mais mieux vaut ça que l’application stupide d’une loi stupide.

Le 15/05/2019 à 08h 06

Quelle récupération… c’est dégoûtant.

Le 15/05/2019 à 07h 43

Probablement la simple volonté d’un ayatollah de la “sécurité” (celle qui implique la restriction des libertés individuelles pour protéger ces mêmes libertés) qui se fout des questions de proportionnalité.

Le 13/05/2019 à 07h 47

Au bout d’un moment c’est un peu facile. Si tu veux justifier le fait de ne pas prendre tes responsabilités, accuses par exemple les carences énormes en terme de pouvoir du parlement face à la Commission et au Conseil des ministres.



La seule chose que tu as à faire pour ces élections c’est:




  1. regarder à quels groupes vont s’affilier la myriade de listes françaises;

  2. Rechercher quel groupe a mené la politique qui te convient le mieux;

  3. Choisir des candidats parmi une des listes que tu as identifié comme appartenant au groupe en question. C’est l’étape la plus dure parce qu’aucun des partis n’assume ça et préfèrent bullshiter à longueur d’antenne en brassant du vent et en ne parlant pas des positions qu’ils vont prendre sur les sujets à venir.



    Et c’est malheureusement tout, en en demande pas plus dans un système représentatif.



    Pourquoi vouloir à tout prix voter utile? c’est pas très pertinent quand il y a de la proportionnelle.

     

    Il y a presque “trop” de choix dans la mesure où probablement que les membres de listes différentes mèneront la même politique.



    En plus, l’élection est proportionnelle donc pas de risques que la liste majoritaire rafle toute la mise. ça rend les accords entre partis pas intéressants (sauf pour les chroniqueurs qui peuvent hurler au face à la première place du RN en intentions de vote, et les politiciens qui veulent faire peur), mais bon c’est assez mal compris parce que la France n’est pas habituée à ce genre de scrutin.

Le 28/04/2019 à 12h 52

Même si on peut discuter philosophiquement de l’aspect politique de la mise en oeuvre du droit, ou du rôle du juge dans la création des normes (et des aspects moraux que celui-ci prendrait en compte), je suis d’accord avec toi.

Le 28/04/2019 à 12h 48

pas nécessairement. évidemment qu’une partie des profit peut (et doit même) être transférée. Les profits de google france (proposant de la pub aux utilisateurs FR et faisant un profit) proviennent du fait que google irelande (et google US derrière) développe un moteur de recherche et des services performants. Si la filiale n’en était pas une, elle paierait des royalties à la société disposant des droits de PI sur le moteur de recherche, mais ne fonctionnerait pas à perte (et ses profits seraient taxables localement). Ici, le problème (majeur) est que la société est détenue par la société mère, et elle fait en sorte de ne pas faire de profits pour des raisons fiscales: les conventions de double imposition permettent en général mutuellement ce genre de pratique . Il faut un groupe de sociétés pour transférer des profits.

Le 26/04/2019 à 13h 31

C’est frustrant mais ce qu’ils font est pourtant très probablement légal: c’est le principe de l’optimisation fiscale. Les règles sont relativement claires bien que compliquées, et c’est donc très difficile d’essayer de faire payer un impôt juste (moralement) à ce type de société en passant par la voie judiciaire.



Idem pour les “taxes GAFA” ou autre, c’est un sparadrap sur une jambe de bois absolument pas équitable quand bien même il y a derrière l’idée de rétablir une certaine équité.



La seule solution est de modifier dans les conventions de double imposition les règles définissant quelle part des profits ne peut pas être transférable.

Le 24/04/2019 à 11h 39

La question des sous-traitants est en effet un problème lié à la mise en oeuvre, et non à la construction du règlement. Le vrai problème de politique législative réside plus dans l’écart de force immense qui peut exister entre le sous-traitant et le responsable au détriment de celui-ci alors que c’est bien lui qui supporte le fardeau lié à la “compliance”.



Pour le reste, je suis assez d’accord avec toi bien que je ne sois pas un spécialiste du droit du travail et que je ne voie pas de problème à ce qu’il y ait des règles particulière traitant des situations particulières de traitement liées au travail. C’est d’ailleurs le cas dans bon nombre de systèmes juridiques.



Concernant l’illisibilité par contre, je pense qu’il faut faire une distinction entre ce qui s’est dit en général, et ce qui s’est dit chez les spécialistes. Certes, il y a eu un effet de communication assez important, et certains escrocs ont saisi l’opportunité, mais la plupart des responsables en ont simplement profité pour se mettre à jour. On a aussi beaucoup entendu hurler au loup des responsables du traitement jugeant qu’il était impossible de se conformer à des obligations existant déjà dans la directive précédente, et procédant à un traitement qui était déjà dans l’illégalité.



C’est clairement pas la panacée, et le plus gros du travail, soit créer suffisamment de prévisibilité par la jurisprudence, les guidelines, les codes de conduite, la formation des DPO, etc reste à faire, mais ce défaut existait déjà avant. Le point sur lequel je suis plus circonspect, c’est de savoir si le cadre technique, social et économique autour permettra de faire ce travail avant qu’il soit nécessaire de tout reprendre à zero.



Probablement qu’on discute pour savoir si le verre est à moitié vide ou à moitié plein <img data-src=" />

Le 24/04/2019 à 09h 55

J’ai&nbsp; le sentiment que ni l’un ni l’autre n’aient été jamais un but à part entière du GDPR. Si le traitement massif par l’Etat (souvent sur la base d’une excuse sécuritaire) est sorti du règlement depuis presque toujours, celui-ci a deux objectifs parallèles: permettre le traitement de données et protéger la vie privée.



Un bilan pertinent de sa mise en application et surtout des politiques mise en oeuvre sur cette base est donc vraiment souhaitable (s’il peut déjà être fait) afin d’avoir un peu plus de prévisibilité, et savoir si la mise en oeuvre répond aux attentes qu’on en avait. Au vu de quelques pistes (réception hors UE, mesures mises en place par les responsables, conscience des sujets du problème) et à mon avis purement personnel, probablement que le résultat n’est ni noir ni blanc, mais moins noir que la situation précédente.

Le 21/04/2019 à 14h 22

Je ne reviendrai pas sur la logorrhée anti-européenne ni sur la trame complotiste que tu laisse transparaitre dans ta réponse: Ce genre de chose parle d’elle-même.



Pour le reste:




  • C’est triste d’en arriver à instrumentaliser la démocratie directe pour faire l’éloge du populisme.

    &nbsp;

  • La situation actuelle par rapport au brexit résulte précisément du fait que le peuple a été mal consulté, ou du moins qu’il n’a pas été consulté sur la procédure permettant le départ (et on ne peut que déplorer le manque de clairvoyance de Blair qui n’a pas saisi le degré de légitimité extrêmement élevé nécessaire au départ durant toute la procédure comme ça a été fait au jura). En criant à tue tête que la décision populaire n’a pas été appliquée, tu instrumentalises la votation de britanniques qui n’ont jamais voté pour un type de brexit particulier et immédiat. En d’autres termes, tu plaques tes idéaux politiques sur ce vote pour apporter une fausse légitimité à ton discours.



    -Concernant le poids politique de l’UE, l’entrée en vigueur de la GDPR (champ d’application s’étendant bien au delà du territoire de l’UE) est un exemple flagrant du poids politique de l’UE. C’est en train de devenir un standard mondial. Mine de rien, même les GAFAMS appliquent la loi produit par l’UE (le droit à l’oubli par exemple, ou même cet article), et sont régulièrement sanctionnés(en plus sur la base de jugements indépendants et impartiaux, et pas pour des raisons politiques) ce qui n’était pas nécessairement le cas avant, quand la France seule demandaient aux USA d’exéquaturer un jugement. Il est par contre vrai que les USA disposent encore d’un soft power important, en particulier en Europe ce qui coince un peu lorsque l’UE réagit de manière opposée à leurs intérêts, mais ça résulte de l’histoire du XXe siècle, et quand bien même l’UE serait impuissante, ce qui se passe maintenant est absolument pas comparable avec le soft power relatif minuscule de Etats membres face aux US pris au cas par cas.

Le 18/04/2019 à 15h 19

Il est assez amusant de s’entendre répondre pour seul argument que l’on a des convictions européistes gratuites (d’ailleurs lesquelles?) lorsque celui qui répond est lui-même le chantre des convictions “UPRistes” gratuites. D’ailleurs, je suis très dubitatif sur bon nombre d’aspects de l’UE actuelle, mais je sais aussi reconnaître les avantages que la construction européenne peut (ou pourrait) avoir.



Pour le reste, relis mon commentaires. Ta bille n’est pas un argument.



Pour te simplifier la lecture:




  • Séparer deux entités aussi profondément liées est très difficile. (l’exemple de la séparation du Jura n’est pas hors sujet dans la mesure

    où elle est un bon exemple de scission passablement démocratique d’un

    territoire.)

  • Il n’est pas légitime d’inférer quoi que ce soit d’autre du vote du Brexit que le fait que le RU souhaitait partir au moment T.

  • Il n’est en particulier pas possible de définir quel sortie voulait le peuple britannique lorsqu’il a voté. Seul le principe de la sortie a été décidé.

  • Partant, et sans expression populaire supplémentaire, il n’est pas possible de se draper dans la volonté populaire pour exiger un brexit “dur”, “mou” ou autre. ça vaut pour ceux qui veulent clamer leurs convictions gratuites “UPRistes” comme “européistes”.



    Personnellement, je suis d’accord avec toi sur le fait que l’UE a été étonnement stricte et unie dans les négociations. Je ne déduit cependant pas de cet élément que l’UE est dictatoriale. Son marché unique lui offre un grand poids dans les négociations avec la majeure partie de ses partenaires, et pas uniquement le RU (les suisses (hs de nouveau?) sont par exemple passablement mis sous pression aussi lorsqu’ils veulent accéder au marché unique).



    Enfin, mais c’est aussi personnel, j’ai le sentiment que les apôtres du brexit se font petit de chez petit, et que May a été plutôt la seule à avoir le cran de sauter dans la fosse aux serpents, et elle se tient à un départ.



    Encore une fois, c’est pas nécessaire d’aller chercher aussi loin pour avoir un discours critique de l’UE.

Le 18/04/2019 à 11h 33







hansi a écrit :





Nos amis anglais commencent à découvrir les joies de la dictature européiste, puisqu’il se passe actuellement au R.U. exactement ce qui s’est passé en France en 2005 : les élus trahissent le vote du peuple, parce que dans l’UE fasciste, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la démocratie sont une insulte à l’intelligence et aux plans des banquiers.

Et ceci n’est pas du troll, mais des faits.





C’est vraiment lamentable d’essayer d’instrumentaliser une votation populaire.

&nbsp;

Le RU a voté leave à un instant T, et c’est tout. Il n’a pas voté pour un leave sans aucun accord, comme il n’a pas voté pour un leave sur le contenu de l’accord que propose May. C’est des millions de citoyens qui ont votés selon leurs propres idées, les promesses qui leur ont été faites et leurs propres biais. Parmi ceux qui ont voté leave, certains étaient prêts à partir en claquant la porte, d’autres pas et là dessus, les élucubrations sur les raisons du vote (qui plus est lorsqu’elles sont à but politique) sont totalement hors de propos. La seule chose qu’on peut dire avec certitude et sans passer pour un charlatan, c’est que à ce moment, les citoyens se sont prononcés pour partir. D’ailleurs: qu’est-ce qui aurait été respecter la volonté populaire? le plan May ou un hard brexit? peut-être une autre solution ?



A titre d’exemple sur la complexité de ce genre de sujet, il a fallu pas moins de 4 votations populaires portant sur divers aspects du processus pour séparer le canton du Jura du canton de Berne en Suisse. et c’est qu’un canton. C’est dire à quel point c’est compliqué de gérer ce type de séparation.

&nbsp;

en plus, en acceptant de revoter et en votant “remain” si votation il y avait, le peuple britannique ferait tout autant la démonstration de ce qu’est la démocratie, et ce qu’est le droit d’un peuple à disposer de lui-même.



Franchement… y a plein de raisons valables d’être contre l’UE telle qu’elle est actuellement. Par exemple, tu pourrais critiquer la politique de l’UE très stricte vis à vis du RU pour le brexit. C’est pas nécessaire d’ajouter des âneries pour positionner son parti en défenseur des droits. Le fiasco qu’est le Brexit n’a pas non plus besoin d’âneries supplémentaire pour être navrant.


Le 11/04/2019 à 07h 27

Pourquoi cette focalisation sur les tablettes? Autant je comprend qu’il y a urgence à former les jeunes au numérique dans ses aspects techniques et sociétaux, et à utiliser le numérique pour améliorer l’enseignement, autant je vois pas bien pourquoi cet équipement en tablettes est une nécessité prioritaire au point qu’elle éclipse pas mal de choses