Chez Google, un employé licencié après un texte controversé sur la diversité
Un manifeste et puis s'en va
Le 08 août 2017 à 10h45
5 min
Économie
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Dans un manifeste, un ingénieur de Google déclarait que des différences biologiques contribueraient à la faible représentation des femmes dans le secteur technologique. L'entreprise l'a licencié quelques jours plus tard, après une réponse publique. La polémique a grandi au point d'impliquer le PDG Sundar Pichai.
Un ingénieur a été remercié par Google après avoir diffusé un manifeste sur « la bulle idéologique » de l'entreprise. Sur dix pages, James Damore affirme que l'exclusion des femmes du secteur technologique ne tiendrait pas qu'au sexisme, mais aussi à des différences « objectives » entre les deux sexes. Contacté par Bloomberg, il confirme son licenciement, qu'il attribue directement à ce texte, affirmant explorer les recours légaux possibles.
Le manifeste a été relayé au sein de l'entreprise, avant d'être publié le 5 août par Gizmodo. Il aurait causé une vaste polémique parmi les employés, dont certains ont demandé publiquement son renvoi. Dans un secteur où le manque de diversité est un problème de plus en plus prégnant, l'écrit serait un symbole supplémentaire de l'ambiance de ces sociétés, accusées de tolérer la discrimination au quotidien.
Selon ses statistiques, Google compte aujourd'hui 69 % d'hommes et 56 % de personnes blanches, avec l'objectif officiel d'amener plus de diversité. La question est sensible pour le groupe, dont le PDG Sundar Pichai a publié un message interne condamnant le texte de James Damore. Pour lui, « des portions violent notre code de conduite et franchissent la ligne rouge en diffusant des stéréotypes de genre dangereux dans notre lieu de travail ».
Des initiatives pro-diversité vues comme malvenues
Le manifeste de James Damore a pour but de dénoncer un « biais de gauche » et une « monoculture » que perçoit son auteur dans l'entreprise, qui empêcheraient les voix dissonantes de s'exprimer, de peur de représailles ou de licenciement. Plus largement, la diversité serait considérée comme plus importante que l'avancée technologique, ce qu'il voit d'un mauvais œil.
S'il reconnaît l'existence de sexisme, il questionne les initiatives de l'entreprise pour favoriser l'embauche de minorités dans la société, en premier lieu de femmes. Une liste de diffusion interne, nommée « Yes, at Google », liste depuis un an les comportements déplacés, voire le harcèlement, que subissent certains employés, notamment à la tête du groupe.
Pour Damore, au-delà de la discrimination, les différences d'accès aux métiers de la « tech » entre hommes et femmes tiendraient à des différences biologiques « objectives », prouvées scientifiquement. Les femmes seraient ainsi plus intéressées par les émotions et les gens que par les « choses ». Elles auraient plus de mal à négocier leur salaire, avec une propension moindre au carriérisme que les hommes, estime l'ingénieur. Le nier serait faire preuve de biais.
Damore propose ses solutions, notamment d'insister sur la collaboration plus que la compétition dans le développement des produits, réduire l'investissement en temps des postes hauts placés ou encore déconstruire les rôles masculins. Ce discours, pourtant, encouragerait bien les stéréotypes selon d'autres employés.
Épreuve du feu sur l'inclusion
La publication du manifeste a forcé Google à réagir. Danielle Brown, la nouvelle vice-présidente en charge de la diversité, de l'intégrité et de la gouvernance, a répondu au texte controversé. Elle évoque la difficulté de changer la culture d'un tel groupe, et félicite son employeur du nombre de plateformes internes sur lesquelles les salariés peuvent s'exprimer.
Pourtant, « comme beaucoup d'entre vous, j'ai trouvé qu'il avançait beaucoup de suppositions erronées sur le genre », écrit-elle. « Construire un environnement ouvert et inclusif consiste aussi à encourager une culture où ceux qui pensent différemment (y compris politiquement) se sentent en sécurité pour les partager. Mais ce discours doit fonctionner avec les principes d'égalité dans l'emploi de notre code de conduite et dans les lois anti-discrimination » pointe la responsable.
Si un lien entre le texte et le licenciement de son auteur peut être établi, ce serait par la violation du code de conduite de la société, cette dernière n'ayant pas encore confirmé que c'est bien le cas.
Google sous le coup d'une enquête
La question de la diversité au sein du groupe ne se limite pas qu'aux conditions de travail ou au nombre d'employés. Le ministère du Travail américain enquête sur un écart de rémunération entre hommes et femmes, déclaré systémique. L'administration a réclamé les fiches de salaire complètes de 21 000 employés. La demande a été rejetée par un juge administratif à la mi-juillet, arguant des risques importants en termes de vie privée pour les salariés, notamment en cas de fuite.
Le débat autour du manifeste contribue aussi aux larges tensions sur la discrimination dans le secteur technologique. L'inclusion des minorités est devenue l'un des principaux points de critique de la Silicon Valley. Un des cas les plus visibles est celui d'Uber, où 20 employés ont été remerciés début juin, après une vaste enquête sur plus de 200 plaintes, entre autres pour harcèlement sexuel. Un directeur a aussi été licencié pour avoir diffusé le dossier médical d'une cliente victime de viol. L'entreprise cherche actuellement un remplaçant au cofondateur Travis Kalanick, remercié en juin pour une série de scandales le concernant.
En parallèle, ces sociétés insistent elles-mêmes sur leur responsabilité sociale, pour appuyer leur légitimité politique, donc leurs revendications auprès des pouvoirs publics. Facebook se voit comme la future infrastructure sociale de l'humanité, quand Microsoft pense que les géants du Net doivent défendre les données des internautes contre les États, rappelant souvent le rôle important de la diversité pour atteindre ces buts.
Chez Google, un employé licencié après un texte controversé sur la diversité
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Des initiatives pro-diversité vues comme malvenues
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Épreuve du feu sur l'inclusion
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Google sous le coup d'une enquête
Commentaires (283)
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Abonnez-vousLe 08/08/2017 à 13h21
C’est parce qu’il n’y a pas d’attaque ad hominem dans le message.
Mais c’est pas la première fois qu’on rencontre ici des gens “allergiques” au raisonnement par l’absurde (je passe sur ceux qui affirment fièrement qu’un tel type de raisonnement rend le propos automatiquement absurde).
Le 08/08/2017 à 13h21
C’est pas des théorie mes des hypothèse que tu donnes. ;)
Une théorie, c’est un ensemble d’hypothèse qui se voit confirmé par de nombreuse expérience et on regroupe l’ensemble de ces compétences sous cette théorie.
Le 08/08/2017 à 13h22
Le 08/08/2017 à 13h23
Le 08/08/2017 à 13h24
Tu emplois théorie au lieu de supposition.
En science on suppose que cela fonctionne ainsi et on fait tout pour prouver le contraire. Si l’on échoue suffisamment longtemps on considère que la supposition peut devenir une théorie soit l’état le plus sur et validé que l’on peut avoir en science. Mais une théorie n’est valable que tant que l’on ne prouve pas le contraire ou plutôt qu’on ne prouve qu’elle est fausse.
Le 08/08/2017 à 13h24
Le 08/08/2017 à 13h25
Au fait… Si on justifie qu’on censure la science parce que certains sont choqués, cela choque d’autres que la science soit censurée. Si l’offense est suffisant pour justifier, on donne raison à qui ?
Doit-on censurer la libre expression parce que cela va à l’encontre des convictions de certains groupes d’idéologues ?
Doit-on censurer la liberté de déplacement des femmes parce que ça va à l’encontre des convictions de certains groupes religieux ?
Contrarier la conviction de personnes n’est pas un préjudice mais un droit dans tout débat en démocratie. Censurer quelqu’un, lui interdire de se déplacer, le mutiler, le voler ou l’assassiner est un préjudice.
Interdire de contrarier les convictions, les idées, c’est être contre la démocratie
Le 08/08/2017 à 13h25
Le 08/08/2017 à 13h26
Parce que l’on a des images réel. Un preuve matériel irréfutable.
Si tu veux, on a aussi la photo quand l’homme est allé sur la lune et qu’il a pris en photo la Terre. On voit clairement que la terre est un globe.:)
Le 08/08/2017 à 13h27
Le 08/08/2017 à 13h28
Bah quoi, le monoxyde de dihydrogène est vraiment dangereux pour nos enfants…. >.>
Le 08/08/2017 à 13h38
Hum là je ne suis pas d’accord du tout, c’est une approche tout à fait valable et qui n’a rien de godwin. Si j’emets une hypothèse, le moyen le plus simple de vérifier qu’elle ne tient pas, c’est de la contredire de manière évidente.
Si je veux dire que la porcelaine est absolument incassable, un moyen tout à fait évident de refuter ça sans aucun doute n’est pas dire “et si je donnais un petit coup de marteau dessus?” mais bien “et si je le jette de l’empire state building, il ne casserait pas le vase en porcelaine?”.
Sans certitude, il me semble d’ailleurs que c’est une chose faite au quotidien quand un scientifique emet une théorie pour bien s’assurer de sa validité avant de publier ses travaux : essayer de prouver qu’il a tort.
Par contre, vu les remarques qui fusent, je pense que la forme n’a pas bien appuyé mon propos, ça ok.
Le 08/08/2017 à 13h45
Le 08/08/2017 à 13h46
Le 08/08/2017 à 13h46
Le 08/08/2017 à 13h47
Culture? Désolé, mais je ne vois vraiment pas pas de quelle culture on parle, il s’agit simplement d’une expression, et qui sert souvent “d’argument” pour justifier tout et n’importe quoi.
Quand au reste, ma foi il me semble avoir été mal compris et je m’en excuse. Il ne s’agit pas d’insultes pensées ou quoique ce soit, juste un exemple poussé (bien trop, encore désolé) à l’extreme (trop ok, encore désolé) de ce qui pourrait offenser, et donc montrer que ce n’est pas parce qu’on est offensé que cela veut dire qu’on est intolérent : parfois, c’est juste l’autre qui a tort. Pour simplifier, j’aurai pu dire “si je dis que tu es moche”, mais ça n’a rien d’offensant.
Oh, et la théorie du type sur la différence entre les sexes n’a rien de scientifique, mais est bien un jugement de valeurs, je suis resté dans ce registre.
Le 09/08/2017 à 18h31
Le 09/08/2017 à 19h10
“Chercher des explications scientifiques dans une distribution statistique, c’est sexiste?”
Oui. Tenter d’expliquer par la “science” les raisons d’une discrimination est sexiste.
Pour t’en convaincre, remplace dans ton argumentaire et celle du texte hommes par blancs et femmes par noirs et cela devient du racisme.
Comme j’ai déjà dit, il n’a pas de débat à avoir avec ces idées. Il faut les combattre.
Que tu adhères à ces idées, soit, mais il ne faut pas alors se vexer si on te dis que tu es sexiste.
Le 09/08/2017 à 19h33
Le 09/08/2017 à 20h52
Le 10/08/2017 à 06h15
Le 10/08/2017 à 08h41
Le 10/08/2017 à 08h50
Le 10/08/2017 à 08h58
Le 10/08/2017 à 09h01
Le 10/08/2017 à 10h57
J’ai un dictionnaire à la maison pas super vieux (peut-être années 60⁄70) dans lequel tu as toutes les théories racialistes expliquées : race noire race blanche, race “improprement appelée” (sic) rouge, etc.
ça fait un peu froid dans le dos, mais c’était la théorie communément admise de l’époque.
Le 10/08/2017 à 11h03
Mais ça n’a rien à voir avec de la science.
Le 10/08/2017 à 11h06
Le 10/08/2017 à 11h08
Au lieu de raconter des bêtises, réponds à ma question stp.
Le 10/08/2017 à 11h11
Quand mon grand-père est né, il était du groupe O… Quand il est décédé, il était du groupe O+
Quelle vérité est la bonne ?
Le 10/08/2017 à 11h38
Il faut arrêter de minimiser ces propos en justifiant le contexte. Les minimiser, les expliquer c’est les défendre.
Je rappelle que ce ne sont pas des opinions qu’il partage, ce sont des préjugés.
La réaction de Google est juste par rapport à la faute commise par l’auteur: personne n’a parlé ici de ses collègues femmes qui se sont senties à juste titre insultées en lisant le texte.
Le 10/08/2017 à 11h43
Le 08/08/2017 à 12h05
Le 08/08/2017 à 12h06
Le 08/08/2017 à 12h07
Je ne parlais pas du tout de la discrimination positive, j’évoquais les différences “objectives” entre les 2 sexes.
Il n’est pas question de faire taire l’individu sur ce propos sexiste. D’ailleurs, le sexisme n’est pas encore complètement interdit (hors cadre professionel) tu as le droit de tenir des propos sexistes sans conséquences judiciaires.
Le racisme est lui interdit pour la simple et bonne raison qu’en l’état de la science et de nos connaissances, c’est une stupidité, et cette stupiditié a eu des conséquences facheuses par le passé, qu’on cherche absolument à éviter de nos jours.
S’il y avait eu de l’esclavagisme/des guerres/autre joyeuseté de ce calibre, basées sur l’oppression des femmes, le sexisme serait probablement complètement interdit aujourd’hui.
A l’inverse, si une différence génétique est prouvée entre les noirs et les blancs, pas de soucis. Tu peux affirmer sans risque que les noirs ont plus de mélanine dans le peau que les blancs.
Le 08/08/2017 à 12h07
Ce n’est pas forcément le faire taire dans l’absolu, dans le sens où il peut parler autant qu’il veut en dehors de la boîte, mais par choisir l’ambiance dans ta boîte.
Son discours et incompatible avec le fait de pouvoir le faire bosser en groupe avec n’importe qui. Avec qui tu fais bosser un mec comme ça ensuite ?
Une fois qu’il a bien expliqué qu’il considère que les femmes et autres minorités dans ta boite sont soit des incompétents soit doivent prouver à la satisfaction de chaque homme blanc qu’ils ne le sont pas… aucun chef ne le ferra continuer a bosser avec des femmes, des minorités ou des gens qui pensent que son discours est gerbant… ne serait-ce parce que tu ne peux plus faire confiance en sa neutralité et qu’il fout une ambiance pourrie (voir invivable) pour ses collègues.
Moralité à moins qu’il soit indispensable, il est mieux dehors que dedans.
Il n’était pas indispensable ^^’
Dans ce sens, il y a un article d’un ancien ingénieur senior de Google (qui a quitté G une semaine avant donc n’est plus soumis à la close de silence) qui a publié un article assez intéressant :
https://medium.com/@yonatanzunger/so-about-this-googlers-manifesto-1e3773ed1788
Le 08/08/2017 à 12h09
Qu’est-ce qu’un « biais de gauche » ?
Le 08/08/2017 à 12h13
Le 08/08/2017 à 12h14
Le 08/08/2017 à 12h17
Chez les Chrétiens, actuellement, non. Auparavant, si
Sinon Le Monde
Le 08/08/2017 à 12h22
Peu importe que son mémo soit de la merde ou pas…
La décision de Google de résoudre le “problème” par un licenciement est une réponse de communication bien plus qu’une réponse scientifique, morale ou légale au problème posé.
Cette sanction aura pour principale conséquence une auto-censure des employés concernant un sujet polémique. Le problème de fond demeurera, mais les employés n’oseront pas en parler.
Le 08/08/2017 à 12h22
Le 08/08/2017 à 12h23
Ça va créer surtout un effet Streisand. Un effet Boomerang.
Le 08/08/2017 à 12h25
Le 08/08/2017 à 12h25
Qu’est-ce que Macron vient faire ici ? " /> Il n’est pas DRH ni juge prudhommal que l’on sache.
Jupiter est en pleine ré-écriture du code du travail et des dérogations accordées aux entreprises.
Le 08/08/2017 à 12h27
Sur l’Église et la théorie de l’évolution, il y a eu des contestations, mais rien de bien terrible longtemps (d’ailleurs plutôt du côté protestant on dirait) :
http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/big-bang-evolution-pourquoi-l-eglise-n…
Quant à la rotondité de la Terre, c’était déjà connu du temps des grecs et de romains, je n’ai pas souvenir que l’Église le contestait.
Après, si tu parles d’un pays comme la Turquie qui est en peine régression actuellement, et dont le pouvoir politique décide de commander à la science, on est dans autre chose là.
Le 08/08/2017 à 12h28
Le 08/08/2017 à 12h31
Le 09/08/2017 à 08h46
Le texte de cet ingenieur, pour ceux qui ont pris la peine de le lire, est tout a fait respectueux.
J’en deduis donc que “la vice-présidente en charge du n’importe quoi de la diversité” et les autres salaries n’ont:
L’ironie dans tout ca, c’est que Google donne raison a cet ingenieur.
A savoir que certaines idées, meme si presentées avec respect et argumentées, sont violemment passées sous silence au sein de l’entreprise.
Google’s echo chamber en image
Le 09/08/2017 à 09h04
+1
En effet, beaucoup hurlent à la lune, sans avoir lu la note, et les nuances qu’elle comporte. Cette note n’est pas sexiste, pour moi.
Je suis assez d’accord avec l’article de Slate que certains ont lié ici.
Le 09/08/2017 à 09h05
Le 09/08/2017 à 09h10
Le 09/08/2017 à 10h18
Extraits de ce torchon:
Si ce n’est pas du sexisme, je ne sais pas ce que c’est.
Et comme dit plus haut, si ce genre de phrases ne vous choquent pas, et bien c’est que vous faites partie du problème.
Le 09/08/2017 à 11h02
Le 09/08/2017 à 11h22
blablabla . je n’ai jamais rien dit de tel.
cela dit (et je sors un peu du cadre purement informatique) : la mode actuelle qui veut qu’hommes et femmes soient strictement identiques est horripilante et contre productive.
Ils sont égaux en droit mais pas dans toutes les aptitudes “de base”. libre à chacun d’augmenter ses skills et de mettre ses points d’xp là ou il le souhaite.
Donc oui hommes et femmes peuvent faire la même chose au total, mais ça ne passe pas forcément par le même apprentissage.
Le 09/08/2017 à 11h53
Le 09/08/2017 à 12h07
Le 09/08/2017 à 12h12
A ma connaissance personne ne prétend qu’hommes et femmes sont strictement identiques.
A quoi penses tu quand tu parles de mode là dessus?
Quant à la liberté de chacun/chacune de se développer comme il l’entend l’ensemble des études scientifiques sur ces sujets nous expliquent que non, nous ne sommes pas libre, ou pas principalement libres et que nous sommes avant tout le produit de notre environnement.
Et là encore ce n’est pas une mode, depuis les intuitions de spinoza on a quelques dizaines de milliers d’enquêtes sociologiques qui le confirment (oui c’est une sorte d’argument d’autorité " />.).
Et c’est là qu’est le sexisme, dans le fait de nier les conditionnements sexistes des personnes et leurs conséquences économiques et sociales en attribuant le résultat de conditionnements à un gloubi boulga biologico comportemental lié au sexe de la personne.
Le 09/08/2017 à 12h22
Le 09/08/2017 à 12h28
Le 09/08/2017 à 12h42
Le 09/08/2017 à 12h43
Le 09/08/2017 à 12h56
Je crois que tu méprend mon propos.
Ce que j’entendais par mon exemple, ce n’est pas l’existence de différence avérée entre homme et femme (physique ou mentale), mais la possibilité de discuter de différence sans être sexiste. Reconnaître des capacités différentes n’est pas diminuer un parti. Si les différences avancées n’existent en fait pas, c’est au pire un problème d’information, et on y remédie par l’instruction, pas en virant le gars.
Ça ne devient sexiste que si on s’appuie sur cette différence (réelle ou non, ça n’intervient pas) pour juger une catégorie comme inférieure.
Si je dis “les femmes sont des sous-êtres inférieurs aux hommes car elles courent moins vite”, c’est totalement sexiste, quand bien même je cite un fait. À l’opposé, si je dis “les femmes ne sont pas chef d’entreprise à cause d’un manque de vitamine B, comment y remédier ?” je ne suis pas sexiste, juste idiot " />
Le 09/08/2017 à 12h57
Le 11/08/2017 à 07h33
" />
Le 11/08/2017 à 09h00
Le 11/08/2017 à 09h19
Les femmes dans l’informatique subissent le machisme, le sexisme, se prennent des remarques quand à leur compétences, et j’en passe.
Leur permettre d’avoir des cours dans un environnement serein est malheureusement nécessaire.
Le fait que tu puisses penser qu’un cours pour femmes sous-entends un cours plus lent qu’un cours pour hommes le prouve.
Le 11/08/2017 à 09h33
Le 11/08/2017 à 09h34
Le 11/08/2017 à 09h47
Ces cours leurs permettent justement te trouver l’aide, les conseils pour évoluer dans un univers hostiles.
Penser qu’un groupe de personne puisse évoluer différemment d’un autre groupe (plus ou moins rapidement) fait parti de préjugé. On en a tous. Je dis juste qu’il faut les combattre.
Le 11/08/2017 à 09h59
Le 11/08/2017 à 11h01
S’il y avait plus de monde à soutenir les femmes quand elles se font discriminées au travail on n’en serait pas là. Et il y a une différence entre être “mal accueillies” et se prendre des remarques sexistes aussi.
Il s’agit juste de quelques cours pour aider des personnes que l’on n’aide pas autrement. En tant qu’homme on n’a, je pense, pas idée de ce qu’une développeuse peut se prendre comme remarques.
Aussi, il suffit de voir comment l’extrême droite américaine, avec l’aide de l’auteur du texte, agit contre les femmes de la tech (harcèlement, menaces, ..) pour se rendre compte de l’étendue des dégâts.
Le 11/08/2017 à 11h43
Les minorités sont toujours perdantes dans une société “démocratique”, ça en est même la définition " />
Et sinon t’y penses aux remarques sexistes que se prend un infirmier à longueur de journées par ses grosses lourdes de collègues? " />
Le 11/08/2017 à 11h48
Le 11/08/2017 à 12h59
Que tu fasses de l’humour sur un sujet aussi grave, soit.
Mais évites d’utiliser une rhétorique alt right : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Whataboutism .
Le 11/08/2017 à 15h10
Le 11/08/2017 à 15h41
Le 11/08/2017 à 16h07
Le 08/08/2017 à 10h50
Bruler le message, tuer le messager et vite terminer une “séquence” négative pour Google…
L’employé étant licencié, le problème de fond est bien entendu réglé… " />
Le 08/08/2017 à 10h56
>des différences « objectives » entre les deux genres
les deux sexes.
Si on utilise le mot genre, ce ne sont plus des différences objectives, et tout le monde n’est pas d’accord sur le fait qu’il y en a 2.
Le 08/08/2017 à 10h59
Effectivement, je voulais écrire sexes. C’est corrigé. " />
Pour rappel, mieux vaut passer par le formulaire dédié (à la sélection de texte sur l’article ou en pied) pour remonter les erreurs.
Le 08/08/2017 à 11h07
Ha si seulement on pouvait arrêter avec ces parités de sexes ou de cultures et embaucher la personne qui correspond au profil tout simplement. Autant il reste des problèmes de discrimination, autant forcer des quotas est contre productif. En revanche que les femmes soient peu présentes dans ce secteur est à mon avis un problème plus au niveau de l’image inculquée par la société (éducation, culture, séparation des aptitudes entre les sexes) et il faut agir à ce niveau.
Le 08/08/2017 à 11h07
Chez Google il y a deux genres: Gayglers et non-Gayglers.
(car le monde est binaire)
Le 08/08/2017 à 11h07
Le travailleur n’a pas le droit au débat, il se soumet à la ligne officielle du pouvoir ou il est remplacé par un plus docile " />
Le 08/08/2017 à 11h16
Qu’est-il arrive au fameux “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire.”
Pauvre Voltaire…
Le 08/08/2017 à 11h27
Le 08/08/2017 à 11h32
ça peut, mais personnellement ça montre qu’il est impossible de faire confiance a une compagnie aussi puissante qui ne supporte pas le débat d’idée.
On ne parle pas de L’Oréal ou de Toyota mais d’une entreprise qui peut totalement changer le cours d’une élection si l’envie lui en prenait.
Le 08/08/2017 à 11h34
Le 08/08/2017 à 11h35
Voltaire n’a jamais été “pauvre” merci pour lui, quant à ses paroles en l’air je trouve ce genre de citations plus éclairantes sur le personnage :
Le 08/08/2017 à 11h36
Déjà, elle devient qu’elle n’a, aux dernières nouvelles, jamais existée. Citation apocryphe.
Ensuite, la liberté d’expression, ok, mais quand il s’agit exprimer une connerie (en l’état de la connaissance à ce jour), faut pas déconner non plus.
Le vrai soucis pour moi est si le texte a été diffusé dans un cercle privé, hors de tout cadre professionnel (pas clair dans la news). Là, c’est borderline… tout comme les idées défendues. Retour de bâton, toussa toussa.
Le 08/08/2017 à 11h37
sacrifié sur l’autel de la communication de crise par Timothy Coombs.
Le 08/08/2017 à 13h11
-supprimé-
Le 08/08/2017 à 13h11
On la voit sphérique, enfin plutôt patatoide, mais notre vue ne pourraît être qu’incomplète ;)
Le 08/08/2017 à 13h12
Mais 2+2 font 5 voyons, tout comme nous avons toujours été en guerre contre l’Eurasia.
Le 08/08/2017 à 13h12
Le 08/08/2017 à 13h14
Le 08/08/2017 à 13h14
C’est de la logique, plutôt.
Il existe quelques axiomes dans les fondements de la procédure scientifique.
Le 08/08/2017 à 13h15
Le 08/08/2017 à 13h15
C’est une question de vocabulaire, au temps pour moi.
En physique, une expérience est une ou plusieurs observations résultant ou non d’actions de l’expérimentateur, qui doit être faite selon certains critères. Une théorie est un ensemble de lois construit pour correspondre et décrire à ce qui se passe lors des expériences. Donc un fait répond parfois à l’un, parfois à l’autre
Expérience : le pendule de foucault, théorie : la terre tourne
théorie : la lumière est portée par un éther, expérience : l’interféromètre de michelson et morlay ne donne rien, théorie invalidée
théorie : la terre est ronde, expérience : on envoie thomas pesquet dans l’espace, il prend plein de photos de la terre ronde
etc.
Donc en physique, un “fait” peut être une théorie, même si elle est validée quarante douze millions de fois. On parle de théorie de la gravitation ou de la relativité, alors qu’on sait tous que ce sont des faits vérifiés et vérifiables.
De plus, on sait qu’une théorie, aussi bien construite soit-elle, ne sait jamais décrire parfaitement l’univers, elle est valable dans certaines limites et conditions d’approximation (par exemple, la terre est aplatie aux pôles, la masse du boson de Higgs augmente trop passé un certain seuil…)
Le 08/08/2017 à 13h16
Le 08/08/2017 à 13h17
Sauf que théoriser un phénomène n’empêche pas de le constater.
On peut observer le fait que la terre est ronde. On peut aussi observer l’évolution des espèces.
Au moment ou on a donné le nom de “théorie de l’évolution”, nous n’avions pas les moyens d’analyser les gènes ni de dater assez précisément des fossiles. Aujourd’hui le fait que les espèces évoluent c’est un fait établi et observable.
Le 08/08/2017 à 13h17
Une théorie en science, c’est ce qu’il y a de plus fort en terme de connaissance. Les scientifiques sont donc assez sûr de leur rechercher, de leur expérience pour dire que ce qu’ils ont est fiable et qu’il n’y a que très peu de doute dessus.
A moins de prouver par un contre exemple qui détruit la théorie, cette dernière est considérée comme vrai. Ce qui est important. Car on doit douter de tout en science, c’est comme ça que l’on la fait progresser. Mais au bout d’un moment, il faut bien dire que quelque chose est vrai, au moins pour un temps.
Mais tant que ce que l’on dispose est correcte et ne nécessite pas de le remettre inutilement en question, alors on peut s’en servir comme d’un outil fiable.
Le 08/08/2017 à 13h17
Le 08/08/2017 à 13h17
bonne référence " />
Le 08/08/2017 à 13h17
je sais parfaitement ce qu’implique le terme de “théorie” en science et je persiste donc avec mon ‘qui reste une théorie’ (certes un peu fort en parlant de celle de l’évolution, mais non moins vrai ^^).
en science, une théorie nécessite d’être conforté par les expérimentations et les observations et quand ça ne concorde pas (et que l’expérimentation est bien validés), être adapté/retravaillé, voir tout bonnement jetée aux oubliettes car finalement incorrecte (encore une fois, pour le moment peut de chance que cela arrive pour celle de Darwin).
même la fameuse Théorie de la Relativité n’est pas intouchable, si jamais on arrive enfin à trouver cette fameuse “Théorie du Tout”, elle sera mise au placard (ou utilisé juste pour les modèles “simplifiés” ^^).
TL;DR: aucune théorie, aussi solide qu’elle soit, n’est à l’abris d’être remise en question par de nouvelles observations
Le 08/08/2017 à 13h19
Le 08/08/2017 à 13h19
je sais, pour ça que j’ai mis les guillemets ^^ (je pensais avoir rajouté “patatoide” ensuite, mais non en fait :p)
Le 08/08/2017 à 22h57
Ce n’est plus de l’essentialisme, c’est du déterminisme (la question est “Pourquoi ?” - seule la causalité a une importance)
En l’occurrence ce que tu nommes “compétences”, c’est la causalité qui te permet de répondre à la question du pourquoi “une minorité de femmes dans le monde technique” ? Mais au delà de la cause, il y aurait bien d’autres questions à se poser pour cerner véritablement le sujet.
Quant à la notion d’assistanat (selon ton commentaire), elle devient la conséquence de la causalité (l’absence de compétence ou de volonté suggérée dans ton commentaire), et cette conséquence toute trouvée répond arbitrairement à la question “pourquoi?” que tu t’es posée, tel le Mérovingien du film Matrix Reloaded.
Le 08/08/2017 à 23h37
Le 08/08/2017 à 23h52
Le politiquement correct dans toute sa splendeur, encore une fois… La censure de la bien-pensance où personne ne peut émettre une autre idée que celle établie. Triste.
Le 09/08/2017 à 06h22
1\ il n’a pas du tout été censuré. Au contraire ses propos ont été rendu publique pour les dénoncer.
2\ La vie professionnel n’est pas là pour s’exprimer politiquement, que ce soit politiquement correcte ou non.
3 \ Il a été renvoyé après qu’une majorité de ses collègues se soient plaint. Google renvoi un employé dont une partie de ses collègues ne veux plus bosser avec lui. Plutôt normal que triste.
Accessoirement, c’est exactement le genre de préjugé qu’il entretient qui rebute les filles à partir dans des études d’informatique.
Le 09/08/2017 à 06h42
+1
Sans vouloir faire de pub, j’ai trouvé le papier de Slate (écrit par une femme) assez intéressant:
http://www.slate.fr/story/149598/personne-ecrit-de-manifeste-anti-diversite-google
Le 09/08/2017 à 07h06
Si c’est supposé être de la science, c’est de la mauvaise, qui ignore une trentaine d’années de déconstruction des stéréotypes du genre dans les études biologiques, neurologiques et sociologiques. Comme c’est dit à la fin du document, assez simplement, c’est une opinion conservatrice. En effet, on peut résumer ce document à une compilation de pseudoscience conservatrice digne des meilleurs pseudo-études créationnistes (alors qu’il est possible de rendre le créationnisme cohérent avec la science actuelle, soit dit en passant).
Ce n’est pas parce que ça prend le déguisement de la science que ça en est.
Au sujet de l’insulte, ça dit quand même que selon lui, toutes les femmes sont inadaptées à des métiers sur lesquelles elles ont pourtant été recrutées. Je trouve ça insultant, oui. On pourrait ressortir les études du 18ème sur la forme du crâne des noirs avec à peu près la même structure de document et justifier qu’il faut éviter de les mettre sur des métiers intellectuels. Ça deviendrait gênant, là, non ? C’est le même principe.
Le 09/08/2017 à 07h31
Le 09/08/2017 à 07h34
wow merci beaucoup
Le 09/08/2017 à 07h35
Le 09/08/2017 à 07h40
Le 09/08/2017 à 07h54
J’entendais égalité sur une base de moyenne statistique bien entendu " />
Le 09/08/2017 à 07h55
Le 09/08/2017 à 07h58
Le 09/08/2017 à 08h07
Le 09/08/2017 à 08h08
Le 09/08/2017 à 08h16
C’est d’ailleurs amusant de lire le document, puis d’aller voir les titres de presse: l’impression donnée et qu’aucun journaliste ne l’a lu (à de rares exceptions près), c’est même assez hallucinant.
Le 10/08/2017 à 12h05
C’est une question de sémantique sur le mot vérité.
Pour Descartes, la vérité scientifique est absolue. Elle ne peut donc pas varier au cours du temps.
Cette vision de Descartes induit une vision dogmatique de la science => on ne peut remettre en cause une vérité scientifique car elle est absolue. Et de cette vision dogmatique découle un système de croyance: on croit en la science comme on croit en Dieu.
A partir de là, on s’explique mieux la guerre entre flat-earther et round-earther car c’est au fond une opposition de dogme, chacun refusant que son dogme soit remis en cause. Il devient donc impossible de convaincre l’autre… " />
Bref, pour moi (et les réfutationistes) la science ne doit pas chercher la vérité absolue mais une vérité sous contrainte(= vrai jusqu’à ce qu’on démontre X ou Y, auquel cas cela ne sera plus vrai).
Le 10/08/2017 à 12h10
au contraire, les théories racialistes se voulaient largement scientifiques. C’étaient des anthropologues , ça mesurait des angles faciaux, etc. On aurait tort de croire que le racisme s’est basé -et se base encore- uniquement sur des préjugés et de la sociologie : tout ça avait l’habillage d’une sicence très respectable, avec des colonnes de chiffres à l’appui. C’est avec l’avènement de la génétique qu’on a su donner un coup fatal au racialisme.
Donc non, le racialisme n’a pas “rien à voir avec la science” il en a fait partie pendant des siècles.
Le 10/08/2017 à 12h14
Le 10/08/2017 à 12h15
Le 10/08/2017 à 12h16
Le 10/08/2017 à 12h17
Le 10/08/2017 à 12h46
Le 10/08/2017 à 13h27
La physique passe son temps à affiner ses modèles, et donc remet en cause (en général seulement partiellement, comme la relativité par rapport à la mécanique newtonienne) certains parties des théories établies. Sinon, on ne ferait plus de science et de recherche.
L’amélioration d’un modèle n’est pas une remise en cause (réfutation) du modèle et, au contraire, le modèle de la mécanique relativiste est une véritable remise en cause (réfutation) du modèle de la mécanique newtonienne. Mais ce n’est pas vraiment la question ici. " />
J’essayais juste de dire qu’on ne peut pas convaincre un “croyant” (quel que soit son camp) car un croyant ne peut pas remettre en cause son dogme. On ne peut convaincre que quelqu’un qui n’a pas de certitude absolue.
Convaincre un “flat-earther” est une cause aussi perdue que convaincre un “anti flat-earther”.
Le 10/08/2017 à 13h30
“Ce déséquilibre, souvent présenté comme le résultat de discrimination à l’embauche, trouve ses racine bien avant, dans l’image du métier et dans la biologie”
Expliquer par la “biologie” le fait qu’il y est moins de femme en informatique est sexiste.
Ce texte est blessant, insultant et méprisant. Et tenter de l’expliquer, c’est fermer les yeux sur le mal qu’il a fait auprès de nombres femmes dans l’informatique et en général.
Le 10/08/2017 à 13h55
Le 10/08/2017 à 14h02
Le 10/08/2017 à 14h17
Le 10/08/2017 à 14h27
Le 10/08/2017 à 14h30
“Celles et ceux qui ont décerné cette citation à Voltaire, et l’ont copieusement répandue sous son nom, se basent sur une lettre datant du 6 février 1770. Voltaire se serait adressé à l’abbé Le Riche en ces termes : « Monsieur l’abbé, je déteste ce que vous écrivez, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez continuer à écrire. » Si l’existence de cette missive a été avérée, la phrase n’y figure pas, ni même l’idée ! C’est ce qu’on appelle une citation « apocryphe », dont l’authenticité n’est pas établie.”
(source : Projet Voltaire. La véritable auteure serait Evelyn Beatrice Hall, une biographe de Voltaire, en 1906)
Le 10/08/2017 à 14h44
Le 10/08/2017 à 15h27
Le 10/08/2017 à 15h29
Le 10/08/2017 à 15h54
Ce qui est blessant, insultant et méprisant actuellement est de continuer à parler de ce texte et de développer ces préjugés .
Et aucun mot sur les femmes qui ont lu ce texte et qui se sont sentie insultées ? Tu crois qu’en lisant ce texte elles ont pensées qu’il voulait les aider ?
Le 10/08/2017 à 16h12
Le 10/08/2017 à 16h20
Le 10/08/2017 à 16h32
Le 10/08/2017 à 16h40
Tout comme je suis convaincu que si tu tombes par la fenêtre du 10e étage, tu vas te tuer.
Ou que si tu t’élèves suffisamment au-dessus de la surface terrestre, tu verras qu’il s’agit d’une sphère, surtout si en plus tu tourne autour (et donc en fait le tour et voit plus qu’une portion d’une hémisphère).
Bref faut arrêter de délirer à un moment.
Le 10/08/2017 à 17h21
Le 10/08/2017 à 17h35
Certes. Je ne remets pas en cause tes convictions (qui sont aussi les miennes). Mais je ne prétends pas que mes convictions sont une vérité absolue, et que tout ce qui y est contraire est donc forcément un mensonge. (Les tromperies du “malin génie” comme disait Descartes)
Pour moi, la démarche scientifique (scepticisme) s’arrête là ou commence la défense de la vérité (dogmatisme).
Le 10/08/2017 à 17h39
“pour une femme ouverte d’esprit.”
“l’opinion publique s’est déjà chargé de les réconforter”
“Quand on remplace la raison par le sentiment”
Des femmes se font actuellement harceler à cause de ce texte. Merci pour elles.
Le 10/08/2017 à 17h42
Le 10/08/2017 à 17h53
Le 10/08/2017 à 18h28
Le 10/08/2017 à 20h58
Le 10/08/2017 à 22h05
Pour cela, il faut s’intéresser un temps soit peu au sujet et suivre les femmes qui travaillent dans la tech.
Mais certainement pas en minimisant l’impact qu’un texte sexiste et raciste comme celui-ci peut avoir sur les personnes ciblées.
Mais je pense que c’est trop demandé que d’avoir de l’empathie et d’écouter les personnes qui sont victimes de ces discriminations.
Le 11/08/2017 à 06h50
Le 11/08/2017 à 07h05
Le 08/08/2017 à 11h37
Le 08/08/2017 à 11h37
s’il a indiqué clairement que “nier [ses assertions] serait faire preuve de biais”, il ne me semble pas spécialement ouvert au débat " />
Le 08/08/2017 à 11h42
Même Macron n’oserait pas requalifier en “faute grave” le fait de ne pas respecter un “code de conduite” interne à l’entreprise… Enfin, je l’espère. " />
Le 08/08/2017 à 11h43
Le 08/08/2017 à 11h46
Un débat en entreprise, ça marche pas comme ça, avec un mail circulant sous le manteau de personne en personne. En entreprise, c’est discussion entre collègues, puis remontée au supérieur hiérarchique. S’il refuse d’en tenir compte, c’est remontée à son chef ou au service RH, voir communication à de plus hautes instances.
Balancer ça comme une espèce de chaîne malsaine, ça n’est pas un comportement adapté en entreprise. Ce message est en plus contraire au règlement intérieur de Google, c’est donc encore plus irresponsable de le diffuser.
Bref, j’ai un peu de mal à comprendre comme ce type peut s’attendre à être pris au sérieux en ne respectant pas les process de remontée de problème de son entreprise.
Le 08/08/2017 à 11h47
En soi, la note reste très modéré sur ses positions, reprend diverses études statistiques et dénonce une certaine auto-censure.
Aussi, Google récoltant des données sur les préférences des gens, en plus, il n’est pas difficile de mesurer les préférences des diverses catégories de personnes, souvent très différentes de ce que les gens reconnaissent.
Est-ce mal de constater que les hommes et les femmes font des choix différents ? Est-ce mal de considérer que des choix ont de meilleurs conséquences que d’autres et que ce n’est pas le fruit d’une oppression ? Est-ce mal aussi de considérer que cette différence de choix puisse être le fait de notre physique ?
La psychologie évolutionniste existe et a ni plus ni moins de valeur scientifique que la théorie du genre.
Je ne dis pas qu’il n’existe pas de différence de traitement (quoi qu’il ne faut pas oublier qu’il est injuste de traiter également ce qui est inégal, dixit Aristote (ah oui, un homme du complot patriarcal)), que tout est biologique ou le résultat de mauvaises préférences, mais probablement quelque part au milieu.
De plus, chercher à fausser la méritocratie n’améliorera pas les choses.
Ce n’est pas parce que le sexisme est mal que tout ce qui est anti-sexiste est forcément bien. La maladie est mauvaise, cela signifie que les sacrifices humains pour endiguer une épidémie sont bons ?
Si une étude A déplait à un groupe de doctrinaires radicalisés, cela
signifie que l’étude est fausse et qu’il faille censurer et envoyer au
bucher les hérétiques ? Faut-il interdire de reconnaitre que 2 et 2 font
4 parce que politiquement incorrect ? Si on refuse de reconnaitre les
faits, comment va-t-on résoudre les problèmes ?
Enfin, plus les fanatiques condamnent et excommunient les gens moyens et modérés, plus ils agrandissent les rangs de leurs adversaires…
Le 08/08/2017 à 11h48
Clair, pauvre petit bonhomme, il doit en avoir plein le dos de cette citation apocryphe …
Le 08/08/2017 à 11h49
Bah déjà, la liberté d’expression, comme tous les droits, s’arrêtes lorsqu’elle empiète sur les droits des autres. En clair, tu as le droits de dire ce que tu veux, mais les autres ont aussi le droit de ne pas avoir à t’écouter.
Donc tu as le droits de dire à peu près ce que tu veux, mais en privé ou à des personnes qui ont envie de t’écouter. Et surtout pas en entreprise.
Ensuite, ce n’est pas parce que quelqu’un dis cette phrase que c’est une vérité absolue et éternelle. Surtout qu’en pratique, il n’a jamais dis cette phrase. Alors bon, voir cette citation bidon à chaque fois que quelqu’un veut défendre un raciste, un misogyne ou je sais pas quoi d’autre, c’est à chaque fois plus ridicule que la précédente.
Effectivement, pauvre Voltaire…
Le 08/08/2017 à 11h54
Le 08/08/2017 à 11h56
Sur quelles bases tu le dis ? En quoi il y a déséquilibre ?
La discrimination positive provoque comme problème de remplacer des gens pour leurs compétences par des gens pour ce qu’ils sont.
Un gros problème avec es débats SJW, c’est que tout ce qui leur intéresse, leur façon de juger, cela se base sur ce que les gens sont, leur appartenance à des groupes (identitarisme), et non sur qui ils sont ou ce sur qu’ils font…
La justice est de juger les gens individuellement sur leurs actes. Réduire son existence à son appartenance raciale, sexuelle ou sociale (tu as tort parce que tu es noir, tu es coupable parce que tu es Juif, etc) plutôt que
sur son individualité ou ses actes, c’est un des fondements intellectuels des systèmes totalitaires.
Le 08/08/2017 à 11h57
Alors, pour info, voici le mémo complet.
Ça a beau prendre l’habituel déguisement de la science, c’est avant tout insultant pour tout un pan du personnel de Google. C’est aussi insultant pour les RHs, qui embaucheraient des gens inadaptés à leurs poste. Et comme je l’ai évoqué avant, même si ça n’était pas insultant, la méthode de diffusion est ridicule, non respectueuse des règles de fonctionnement d’une entreprise.
Le 08/08/2017 à 11h59
Un petit article de slate sur le mémo :
 https://www.slate.fr/story/149598/personne-ecrit-de-manifeste-anti-diversite-goo…
Le 08/08/2017 à 12h03
Le 08/08/2017 à 12h03
ben le problème n est pas que chez google loin de la il est planétaire et eux ils le règlent a leur niveaux ce qui n est pas le cas loin de la dans bien d autre entreprise donc………
Le 08/08/2017 à 12h05
C’est vrai que j’ai du mal à voir ce qu’ils essaient de faire en essayant à tout prix d’avoir plus de diversité.
Inclure les femmes dans les minorités, je trouve ça vraiment moche et insultant, vu que c’est la moitié de la population mondiale et qu’on a tous une mère.
Je ne sais pas si c’est comme ça dans beaucoup de pays, mais en France, il est interdit de faire des statistiques ethniques… Alors qu’on parle de promouvoir la diversité, en fait, on ne sait jamais où l’on doit s’arrêter, il est difficile de voir le moment où ça déraille.
La diversité, c’est à mon sens de coller aux proportions (de tout et n’importe quoi) du lieu où l’on a ses bureaux. Avec 56% de personnes blanches, est-ce qu’ils ne sont pas passés loin sous la proportion de personnes blanches habitant autour de leurs sites ? C’est à dire qu’ils privilégient à l’embauche une minorité sur une compétence.
Concernant les femmes, considérer que l’on doit atteindre 50% est idiot. Quand on a besoin d’ingénieurs, on recrute des ingénieurs, si l’on s’aperçoit qu’il y a 10-20 % de femmes dans les diplômés que l’on vise, je ne vois pas comment on peut avoir l’idée d’atteindre 50% dans ses effectifs.
Le problème est sociétal, à la maison, à l’école, au lycée, on oriente les garçons vers les maths et la physique et les filles vers ce qui n’en contient pas. Ça n’est pas fait volontairement c’est culturel, on ne valorise pas les mêmes choses chez les deux sexes.
Il y avait environ 8% de filles en informatique dans ma promo à l’IUT (notons que la branche chimie de l’IUT qui visait la cosmétique avait 75% de filles), mon école d’ingé, c’était pas loin de ça aussi, peut-être un peu plus de filles, je n’ai aucun étonnement sur la proportion de femmes dans l’informatique, et ça ne changera pas tant que l’on ne voudra pas intéresser aux maths et à la physique autant de filles que de garçons.
Donc, si l’on se lance dans un grand changement, il n’aura pas d’effet avant que les enfants aujourd’hui en maternelle n’aient 20 ans de plus. Mais c’est pas pour ça qu’il ne faut rien faire.
Au final, la recherche de diversité dans leurs effectifs chez google semble aller droit dans le mur, mais ce mur est l’absence de personnes à recruter une fois qu’on a exclu les non-minorités… parce qu’on ne sait pas quand s’arrêter de discriminer positivement (comment j’aime pas ce terme!).
Le 08/08/2017 à 12h05
La science devrait donc être non blessante et non insultante ?
Aussi, le fait que des gens soient offensés par des propos n’est-il pas plutôt du à l’intolérance des offensés ?
Si on instaure un droit à ne pas être offensé, il faudra interdire toute expression et toute action, car il y aura toujours des personnes offensées.
Le 08/08/2017 à 12h33
Le 08/08/2017 à 12h34
Le 08/08/2017 à 12h35
Les quotas sont aussi une bonne mécanique pour changer les biais de sociétés comme celui-là :
Si quasiment aucune femme n’est présente en IT, ça ne donne pas de modèle aux plus jeunes, et on reste donc sur le biais et les préjugés.
C’est pas la panacée, mais à mon avis, c’est une bonne méthode pour amorcer le changement. Après, c’est long et ça aura ses effets dans une-deux générations
Le 08/08/2017 à 12h35
Le 08/08/2017 à 12h35
Le 08/08/2017 à 12h41
Nuance par rapport à? " />
Il emet un argument et une hypothèse, j’objecte par un contre argument et je contredis l’hypothèse par un raisonnement par l’absurde.
Le 08/08/2017 à 12h43
Je pense qu’il s’occupe de tout, en particulier d’un truc aussi important dans son agenda politique qu’est la réforme du code du travail. Mais peu importe.
Pouvoir licencier pour faute grave (= désolé, vous ne pouvez pas rester dans cette entreprise une seconde de plus) quelqu’un qui viole une règle d’une charte écrite par l’employeur, ca ressemble beaucoup à l’écriture de la loi par l’employeur.
Le 08/08/2017 à 12h49
Le 08/08/2017 à 12h50
Le 08/08/2017 à 12h51
Les réflexions ad hominem de ce type sont limites, donc si on peut éviter, ce sera mieux pour tout le monde. Le commentaire pourra être supprimé en cas de récidive. " />
Le 08/08/2017 à 12h51
Le 08/08/2017 à 12h52
La question des fautes graves est plus complexe qu’une charte écrite par l’employeur, il faut aussi que ça rentre dans l’esprit de la loi générale, et c’est toujours un juge qui au final peut déclarer que la faute est réellement grave (au sens juridique) et pas le degré inférieur (pour cause réelle et sérieuse).
Et la modification voulue par Macron et une partie de sa majorité n’est pas en rapport avec cette question, et les modifications vont être (et sont déjà en interne) débattues.
Le 08/08/2017 à 12h52
les deux sont des théories scientifiques, ce qui est scientifique est contestable par définition.
Après c’est sûr que la terre on “voit” qu’elle est ronde (d’ailleurs, feloveapp.com si tu veux draguer des platistes :p ), alors que l’évolution c’est plus difficile à accepter d’avoir 50% de son ADN commun avec une banane " />
Le 08/08/2017 à 12h53
C’est pas vraiment surprenant compte tenu de des positions idéologiques de Google, il suffit de voir les vidéos de leur chaine Youtube pour se rendre compte qu’ils y parlent de moins en moins de technologie et de plus en plus de phénomènes de société, et de manière bien orientée.
Alors quand tu bosses pour eux soit tu t’écrases devant la pensée unique culture d’entreprise, soit tu prends la porte.
Le 08/08/2017 à 12h53
Ouais, enfin, quand tu vois ce qu’avance les détracteurs croyant contre la théorie… Exemple : YouTube
Ne parlons pas des gens qui sont pour l’idée que la terre soit plate. Alors que bon… Il n’y a pas à débattre avec eux.
Soit tu es avec eux. Soit tu es contre eux. Avoir un argument logique avec eux ou mettre en évidence leur argument foireux fait que tu es a la solde du gouvernement et que eux seul on la science infuse.
J’ai vue ça avec les anti-vaccin qui dise que le de monoxyde de dihydrogène est dangereux pour l’enfant… Alors bon, si tu veux, à partir de ce moment la, j’arrête de discuter avec eux.
Mais c’est drôle de rentrer dans leur délire et de leur dire : C’est vrai, c’est une vrai saloperie cette molécule, elle tue chaque année des milliers/Millions de personne, surtout les enfants et les personnes âgé.
En avoir en trop grosse quantité dans le corps et surtout dans les poumons, tue en moins de 20 secondes la personne. De même, en ingurgité une trop grosse quantité en une laps de temps trop court est mortel. Une vrai saloperie.
Une fois, elle fut responsable de la mort de plusieurs millier de personne quand le Titanic à coulé.
Nan, mais cette EAU, c’est une vrai saloperie… Je ne comprend pas encore pourquoi c’est pas interdit et que l’on ne l’ai pas encore éradiqué.<.<
Et tu le laisses comme ça. " />
Le 08/08/2017 à 12h55
Le 08/08/2017 à 13h49
Le 08/08/2017 à 13h51
Le 08/08/2017 à 13h56
Il a été amplement prouvé le rôle de l’éducation qui interdit aux garçons de jouer à la poupée et aux filles de jouer avec des petites voitures, même si ça change et qu’on fait des petites voitures pour filles… roses (mais pas de poupées genre poupon pour les garçons faut pas déconner non plus hein, on en ferait des tafioles) et même du marketing.
Le 08/08/2017 à 13h56
Le raisonnement par l’absurde, ce n’est pas forcément émettre des hypothèses délirantes.
Le 08/08/2017 à 13h58
Le 08/08/2017 à 13h59
@patch & @gavroche69
Je me sens tout d’un coup plus rassuré d’avoir des gens qui sont “content” de supprimer les libertés des gens qui ne pensent pas comme eux parce qu’eux leur opinions vous semblent “néfastes”.
Pour moi une opinion néfaste c’est quelqu’un qui veut supprimer la liberté des autres d’après sa propre échelle de valeurs.
Le 08/08/2017 à 13h59
Oui, et ?
Le 08/08/2017 à 13h59
Le 08/08/2017 à 14h01
Le 08/08/2017 à 14h03
Tu as lu le commentaire en question, je suppose. Donc voilà.
Le 08/08/2017 à 14h06
Sauf qu’il ne s’agit pas de cas particuliers, c’est bien le problème. Parles en aux “cas particuliers” et tu comprendras.
Le 08/08/2017 à 14h08
Le 08/08/2017 à 14h09
La question restant : est ce que ces idées gênent le fonctionnement de l’entreprise.
Dans l’hypothése où cette personne est manager d’une équipe de dev avec des hommes et des femmes, si la personne pense que “les femmes sont en général automatiquement” moins bonne à leur travail que les hommes, et le dit ouvertement, est ce que cette équipe fonctionnera correctement ?
Est ce que le management doit lui monter une équipe d’homme pour le laisser dans sa petite bulle ? Est ce que les femmes dans son équipe doivent accepter l’état de fait “qu’il dit scientifique” qu’elles lui sont inférieur parce que “dans la moyennes les femmes sont moins bonne pour faire du dev que les hommes” ? " />
Le 08/08/2017 à 14h11
Non mais ce que je veux dire, c’est que la, on a vraiment quelque chose de concret. Une image matériel que personne ne peut réfuter.^^’
Le 08/08/2017 à 14h12
Donc voilà quoi ?
C’est quelque chose qui s’est produit, se produit probablement encore, a donné lieu à des suicides, films, associations et si je ne me trompe pas aussi à une loi.
Du coup, en quoi est-ce une hypothèse délirante ?
Le 08/08/2017 à 14h14
Le 08/08/2017 à 14h14
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Le 08/08/2017 à 14h21
Le 08/08/2017 à 14h22
http://www.slate.fr/story/149598/personne-ecrit-de-manifeste-anti-diversite-google
Le 08/08/2017 à 14h25
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Le 08/08/2017 à 14h28
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Le 08/08/2017 à 14h31
Non ! Je connais des gens d’origines et de phénotypes très différents, alors forcément, ça pousse à réfléchir…
Le 08/08/2017 à 14h33
Ne m’en parle pas, je me sers maintenant de ce verbe car on ma chier dessus quand j’ai utilisé contester… à raison d’ailleurs.
Il est clair qu’il n’y a pas de débat à avoir sur le forme sphérique de la Terre.
Le 08/08/2017 à 14h34
J’ai eu un platiste comme collègue pendant quelques mois (un ingénieur). Il avait la capacité assez perturbante de douter de tout, tout le temps.
Pour lui, la terre est plate, on n’est pas allés sur la Lune et Curiosity se promène sur une île au large du Canada.
Au final c’est juste fatigant de discuter avec une personne qui pense ce genre de choses.
Le 08/08/2017 à 14h38
bien fait pour cette tarlouze il n’avait qu’à mieux parler des minous " /> " />
Le 08/08/2017 à 14h39
Le 08/08/2017 à 14h43
Le 08/08/2017 à 14h43
Oh tu sais, ils en seraient bien capable. " />
Ah non, t’inquiète pas, ils existent belle et bien, j’en ai croisé un une fois sur Lyon.
Ils sont souvent dans le délire que le gouvernement nous mens et que tout ce que l’on peut croire vient de la bible.
ET il était TRÈS sérieux quand il en parlait. Bon, ce qui était con, c’est que comme il affirmait que la Terre était plate, je lui demandais des preuves de ses affirmations pour rigoler.
Bah pour le coup, après avoir démontrer que toute ses “preuves” était caduque (notamment avec les notions d’optique car on ne voit pas l’horizon courbé etc etc) , il m’a dit que c’était à moi de prouver que la Terre n’était pas plate (belle inversion de la charge de la preuve cela dit au passage).
Ca ma bien fait rire sur le coup. (Je me suis quand même fatigué à lui expliqué les calcul qui on était fait en Grèce antique quand même et au fur et à mesure que l’histoire avance et lui parlé des photos satellite de la Terre… ).
Mais quand tu tomberas sur ce genre de personne, c’est une perte de temps. Purement et simplement… >.>
Le 08/08/2017 à 14h46
Cette hypothèse peut exister mais ne correspond pas à ce cas et risque donc dans son énoncé de déformer la réalité :
Reste que l’auteur est effectivement en désaccord avec la politique de son entreprise ou la manière dont le management l’implémente et l’a fait savoir de manière publique (a priori car son message n’était pas entendu en interne), nuisant ainsi à l’image de l’entreprise. De ce fait l’issue réaliste ne pouvait être que la fin du contrat le liant à l’entreprise à l’initiative de l’une ou l’autre partie.
Le 08/08/2017 à 14h53
Le 08/08/2017 à 14h54
Le 08/08/2017 à 15h26
Le 08/08/2017 à 15h35
surtout ne pas révéler que mâles et femelles sont différents dans la nature
Le 08/08/2017 à 15h44
Le 08/08/2017 à 15h46
Ce n’est pas une citation de Voltaire, qui a d’ailleurs copieusement abusé des manigances pour faire taire ses contradicteurs…
Le 08/08/2017 à 15h48
Le 08/08/2017 à 15h50
Le 08/08/2017 à 15h58
Le 08/08/2017 à 16h01
Il y a plusieurs niveaux d’analyse à cette question.
Il est prouvé que la diversité apporte un plus professionnellement à l’échelle de l’entreprise (je ne détaille pas, si tu cherches sur le sujet, tu trouves " />), ne serai-ce que parce que ça permet d’accueillir des surdoués et autres profils atypiques qui font la différence entre la boite qui ronronne et la boite leader.
A l’échelle d’un poste par contre ce n’est pas le cas comme tu l’indiques et la logique de prendre quelqu’un de compétent est ce qui s’impose en général.
Hors si tu prends des gens adaptés aux postes en technologies tu n’as que des hommes blancs ou asiatiques et des boites à la IBM old school avec une culture à moustaches sclérosante et des pb d’innovation et d’adaptabilité. Le sexisme des jouets, de l’éducation etc. qui produit ce résultat sexiste est là aussi suffisamment documenté, je ne détaille pas, mais du coup ça pose un souci pratique aux entreprises.
Donc à l’échelle d’une entreprise il est pratiqué (avec plus ou moins de succès) de la discrimination positive pour obtenir de la diversité et donc des comportements humains plus productifs dans une ambiance plus saine et plus pro.
Le résultat bancal étant souvent une surreprésentation féminine et non blanche dans les postes de test, de MOA et une surreprésentation des hommes blancs dans l’ingénierie. On compte tout le monde comme informaticiens et globalement on a 20% de femmes (abracadabra) pour ses stats RH.
Néanmoins comme ce qui paie c’est la compétence technique, les hommes blancs restent démentiellement mieux payés d’où les accusations de discriminations, qui sont réelles mais qui correspondent à une logique de marché pour les postes rares.
Je n’ai pas personnellement de solution immédiate et qui ne remette pas en cause beaucoup de choses dans l’éducation qu’on reçoit avant d’être des professionnels mais il est clair que la situation n’est pas satisfaisante et que l’ingénierie informatique est super agressive pour les femmes donc ça ne m’étonne pas qu’elles fuient. Le défaut étant que ça divise par deux le nombre de cerveaux talentueux disponibles et donc ça tue à terme l’innovation. Les pays/entreprises qui les premiers parviendrons à casser la fabrique à débiles genrés auront un sacré avantage compétitif (comme l’occident actuel et ses femmes à peu près émancipées a déjà vis à vis des zones plus arriérées et patriarcales du monde).
Le 08/08/2017 à 16h04
Quand l’essentialisme des uns affronte l’existentialisme et l’universalisme des autres, il y a de quoi faire de longs, très longs débats philosophiques.
Le 08/08/2017 à 16h07
Le 08/08/2017 à 16h10
Le 08/08/2017 à 16h14
Ben justement, neurologiquement, au delà des équilibres hormonaux il n’y a pas de différences entre hommes et femmes. La nature fait de nous des être cognitivement égaux.
Hors si on comprend tous intuitivement pourquoi il y a peu de terrassières et de charpentières ce n’est absolument pas explicable dans l’informatique autrement que par un bon gros sexisme dans l’éducation qui amène un petit 10% de femelles diplômées en informatique et par les agressions sexistes/sexuelles qu’elles subissent ensuite et qui contribue au magnifique 4% de développeuses en 2017.
Si tu en es fier personnellement, et même si je ne me sens pas directement responsables des fils de pute d’agresseurs avec qui je bosse, j’en ai plutôt honte.
Le 08/08/2017 à 16h17
Le 08/08/2017 à 16h19
Heureusement qu’il y a toujours des gens pour penser différemment du système/consensus en vigueur. Sinon on serait tous des flat-earthers géocentristes.
Pour moi, il n’y a pas de “vérité” en science: il n’y a que des théories qu’on ne peut actuellement pas réfuter.
D’ailleurs, que penser de la théorie qui dit que l’univers est une surface plane. Ca parait aussi déconnant que la terre-plate, et pourtant… (google: flat hologram universe)
Le 08/08/2017 à 16h19
Désolé, je crois que je n’ai pas compris le sens de ton commentaire auquel je réagissais tout à l’heure. " /> " />
Le 08/08/2017 à 16h23
Le 08/08/2017 à 16h29
Le 08/08/2017 à 16h30
Un “biais de gauche” est une approche libérale des moeurs et une tendance à vouloir modifier la Société en dépit des valeurs culturelles traditionnelles (en opposition à une approche conservatrice des valeurs morales ancestrales - ou supposées ancestrales).
Regarde le début de l’épisode de “J’irai Dormir chez Vous” en Californie et l’ensemble de celui consacré au festival “Burning Man” dans le Nevada.
Le 08/08/2017 à 16h42
Le 08/08/2017 à 16h42
Le 08/08/2017 à 17h06
Le 08/08/2017 à 17h23
Le 08/08/2017 à 17h39
Le 08/08/2017 à 18h11
Le 08/08/2017 à 19h56
Je devine que nous sommes tous d’accord : la discrimination, c’est mal.
D’ailleurs, la lecture du manifeste ne permet pas de mettre en évidence de propos discriminatoires envers les femmes. Certes, l’auteur flirte avec la ligne jaune, et son opinion semble plutôt conservatrice, mais non discriminatoire.
Pour ce que j’en ai compris, l’auteur affirme l’existence de différences entre hommes et femmes ayant pour impact leurs aptitudes à exercer certains emplois. L’auteur en déduit que les politiques de diversification qui ne tiennent pas de ces différences amèneront à réduire l’efficacité de la société dans laquelle il travaille. Toutefois, en même temps, l’auteur affirme qu’il ne faut pas pour autant discriminer les employés selon leur sexe. L’individu, plutôt que le stéréotype, doit primer. Et ce, même si le stéréotype, selon lui, reste majoritairement correct.
Ce que l’on reproche à l’auteur, en définitive, c’est qu’il rejette l’existence de biais inconscients responsables de la discrimination des femmes en milieu professionnel.
Bref, pas de quoi justifier son licenciement.
En fait, ce licenciement risque de donner de la pertinence au discours de cet employé. Mine de rien, Google semble l’avoir été licencié pour avoir exprimé une opinion, qui plus est une opinion politique, au sens “vie en société”, même si cette vie concerne la vie au sein de la société Google. Une opinion que l’on peut considérer comme critiquable, voire méprisable, ou encore erronée, mais une opinion qui ne semble en aucune façon illégale. Hum… A-t-il été plus véhément dans les échanges que ce mémo a suscités ?
Le 08/08/2017 à 21h55
Toute forme de discrimination est mauvaise. Il faut prendre les gens pour leurs compétences.
Et s’il y a une minorité de femmes dans le monde technique, c’est parce que la majorité préfère des boulots plus “émotionnelles” (éducation, médecine, psychologie, ressources humaines, …).
On est entre adultes dans le monde du travail, il fau arrêter l’assistanat. Elles ne veulent pas, elles ne veulent pas.
Le 08/08/2017 à 12h55
Le 08/08/2017 à 12h59
Le 08/08/2017 à 12h59
Heu “la théorie de l’évolution (qui reste une théorie)”…. Je crois que tu n’as pas compris ce qu’est une théorie en science.
On SAIT que c’est ce qui se passe.
La mutation des gènes et la sélection naturelle sont parfaitement connus, tout comme les étapes de l’évolution dont l’Homo Sapiens est issue. L’analyse génétique permet même d’observer le pourcentage de gènes partagé entre plusieurs espèce aujourd’hui très éloignés, par exemple l’homme et la banane.
Une théorie dans le domaine scientifique ce n’est pas le même sens que dans un polar :
“Les détracteurs de l’évolution soulignent qu’elle n’est « qu’une théorie ». En fait il ne s’agit pas d’une théorie au sens commun mais dans le sens scientifique du terme. Cela signifie qu’il s’agit d’un ensemble de connaissances basé sur quelques suppositions de départ, et développé par des démonstrations rigoureuses à partir de ces principes. Le développement de la théorie est donc toujours susceptible d’être complété, ou même corrigé sur certains points. En revanche il n’est pas correct de considérer l’ensemble de l’édifice comme une simple hypothèse, sauf à disposer d’arguments forts contre les mécanismes de base de la théorie qui ont été observés en conditions expérimentales et naturelles.” wikipedia
Le 08/08/2017 à 12h59
Le 08/08/2017 à 13h00
C’est formulé de manière raisonnable, ça demande des changements raisonnable. Ça n’est pas une harangue, la bave aux lèvre, contre les féminazis communistes d’Isis. C’est constructif et non confrontationel. J’aimerai que plus de gens argumentent comme ça, sur internet.
On peut ne pas être d’accord ou relever des erreurs, mais je ne saisi pas pourquoi ça fait un tel foin.
Qu’est-ce qui, de ton point de vue, est insultant ? Envers qui, et pourquoi ? " />
Le 08/08/2017 à 13h00
Le principe de l’inversion de la hiérarchie des normes c’est justement que les règles internes de l’entreprise n’aient pas à respecter “l’esprit de la loi générale” (esprit, es-tu là ?)
Exemple: une règle interne qui autorise le port du voile intégral, ou qui impose la langue française à tous les employés… est-ce que ca s’oppose à ton “esprit de la loi générale” ?
Le 08/08/2017 à 13h02
Le 08/08/2017 à 13h03
Ceci dit, la balle de tennis n’est pas toujours ronde " />
En particulier dans les univers de Minecraft et LEGO. " />
Le 08/08/2017 à 13h04
Ce n’est jamais une inversion totale, une entreprise ne peut pas faire n’importe quoi sur plusieurs plans (fiscaux, salariaux, sociaux, etc.). Là il s’agit par exemple du temps de travail, pour le gouvernement actuel, ou des conditions de licenciement pour motif économique (on ne parle donc pas de la problématique de la qualification des fautes), qu’on veut assouplir.
Le 08/08/2017 à 13h05
OlivierJ a écrit : la Turquie qui est en peine régression actuellement
De quelle régression parles-tu? Celle de l’image que tu te fais d’eux? Ou as-tu une échelle universelle pour l’évaluer?
Le 08/08/2017 à 13h05
En science ou pas, une théorie reste une théorie, aucune démonstration formelle n’a été formulée à ce jour.
Tout comme les théories de la relativité, des cordes, etc.
Il est tout à fait possible qu’un jour des découvertes nous fassent repenser tout le bouzin et donnent tort à ce bon vieux Charlie…
Le 08/08/2017 à 13h06
Le 08/08/2017 à 13h06
Le 08/08/2017 à 13h07
Le 08/08/2017 à 13h07
+1 Il serait bon d’être un peu plus humble…
Le 08/08/2017 à 13h07
Le 09/08/2017 à 13h01
Le 09/08/2017 à 13h06
Le 09/08/2017 à 13h10
Je vais leur demander, je reviens te dire (ou pas " />)
Le 09/08/2017 à 13h10
Les filles et les garçons qui m’entourent n’ont clairement pas les mêmes sujets de préoccupation et d’intérêt : il y a des zones de recoupement bien sûr, et globalement un niveau d’études équivalent ; mais la différence sexuée est tout de même bien visible.
Dirais-tu que c’est dû au conditionnement sexiste plus qu’au choix propre de chacun ?
Le 09/08/2017 à 13h15
Le problème, c’est que quand on parle de différence de personnalité c’est systématiquement subjectif, sans justification scientifique. Le mec ne fait pas exception à cette règle, la phrase cité par R1 en est un bon exemple je trouve.
Et pour travailler dans l’informatique, je vois bien que ce genre de préjugés sont complètement banalisés dans ce milieu. Ces préjugés sont pratiquement la définitions au mot près du sexisme.
“Le sexisme est une idéologie se fondant sur l’adhésion à des croyances discriminatoires basées sur le critère du sexe. Il s’appuie en partie sur des stéréotypes de genre, c’est-à-dire des croyances concernant les caractéristiques généralement associées aux femmes et aux hommes.”
Oui, dire que les femmes sont moins présentes dans les postes de direction à cause du stress de ces postes, c’est sous-entendre que soit elles ne gèrent pas le stress, soit simplement qu’elles l’évitent. Dans les deux cas, c’est un stéréotype. Et un stéréotype basé sur le genre, c’est du sexisme, ni plus ni moins.
Le 09/08/2017 à 13h23
Le 09/08/2017 à 13h29
Oui, c’est la différence entre une différence liée au sexe et une différence liée au genre.
C’est pour cela que le texte de l’américain parle de “genre gap”.
Le 09/08/2017 à 14h06
Le 09/08/2017 à 14h54
Le 09/08/2017 à 15h46
Le 09/08/2017 à 16h12
Le 09/08/2017 à 16h38
Un texte qui propose la suppression des cours d’informatique faîtes pour les femmes est un texte sexiste (“Stop restricting programs and classes to certain genders or races.”).
Minimiser les propos de ce texte et valider certaines de ces insultes (ex: “Ce qui, aux dernières nouvelles, est vrai, que ça soit pour des raisons culturelles ou biologiques.”) relève du sexisme.
Libre à toi de discuter de la manière dont ces propos sont dit, mais il n’y a pas à débattre du fond.
Tous les jours des développeuses se coltinent des remarques sexistes dans le genre du texte et dans les commentaires que lis, et je trouve qu’elles ont du courage de persévérer.
Le 09/08/2017 à 16h50
Le 09/08/2017 à 16h50
Le 09/08/2017 à 17h00
Sans compter que personne ne nie les différences morphologiques entre hommes et femmes.
Sauf que pour coder ta détente musculaire et tes 20 kilos de plus ne servent à rien… et comme intellectuellement il n’y a pas de différence homme femme c’est un contre exemple foireux de parler d’inégalité physique pour justifier une nature homme/femmes qui impacterait la capacité à coder et concevoir.
D’ailleurs à l’école on fait des cours séparés de sport garçons/filles dans certains sports mais jamais de cours de maths ou de français séparés. S’il y avait une nature masculine et féminine sur ces sujets il y a longtemps que les pédagogies auraient pris en compte la chose.
Le 09/08/2017 à 18h10