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Galileo : les satellites mal positionnés à cause d’un défaut de carburant

L'overclocking c'est dangereux !

Galileo : les satellites mal positionnés à cause d'un défaut de carburant

Le 09 octobre 2014 à 06h50

Arianespace vient de dévoiler les conclusions de son enquête concernant le problème de mise en orbite des satellites européens Galileo. Les appareils ne sont pas en cause et le problème vient d'un défaut d'alimentation en carburant, ce dernier ayant gelé dans une conduite.

Galileo : lors de son lancement, le GPS européen se trompe de route

Vendredi 22 août, l'Europe envoyait dans l'espace deux satellites Galileo afin de poser les premières pierres d'un GPS européen. Problème : la mise en orbite n'était pas celle escomptée et une enquête avait été confiée à Arianespace afin de trouver les causes de cette défaillance.

 

Dès le début de son rapport, la commission d'enquête précise que « ses conclusions s’appuient sur les données fournies par la partie russe. Elles sont cohérentes avec celles de la commission mise en place par ROSCOSMOS », Agence spatiale fédérale russe. Pour rappel, le lanceur utilisé n'était pas Ariane 5 de l'Agence spatiale européenne (ESA), mais Soyouz des russes. Arianespace ajoute que la première partie du vol s'est déroulée sans anicroche et que le « tri-étage Soyouz est hors de cause », tout comme les satellites Galileo d'ailleurs, écartant ainsi l'hypothèse d'une défaillance technique à ce niveau.

Après 35 minutes de vol, le carburant gèle, empêchant la bonne mise en orbite

Le problème se situe en fait au niveau du quatrième étage, conçu et produit par la société russe NPO Lavotchkin. La défaillance « est intervenue environ 35 minutes après le décollage, au début de la phase balistique précédant le second allumage de l’étage » précise Arianespace.

 

Le déroulement des événements est ensuite détaillé de manière précise : « le défaut d’orbite observé résulte d’une erreur d’orientation de la poussée du moteur principal de l’étage Fregat durant sa deuxième phase propulsive ». La source première de ce problème est un défaut d'arrivée d'hydrazine (le carburant), ce dernier ayant gelé dans sa conduite. En effet, cette dernière était liée par un « même support » à une alimentation d'hélium froid. Ce support servait alors de conducteur thermique propageant le froid : la conduite d'hélium refroidissait celle d'hydrazine, ce qui a eu pour effet de congeler le carburant.

Satellite Galileo
Crédits : European Space Agency, Image: ESA/J. Huart

Arianespace ajoute que « l’ambiguïté de la documentation de conception laisse place à la réalisation de ce type de ponts thermiques entre ces deux lignes. Elle a, de fait, été observée sur d’autres étages Fregat en cours de production chez l’industriel NPO Lavotchkin ». L'agence conclut finalement que « la cause racine de l’anomalie VS09 est donc une lacune de l’analyse thermique système réalisée au moment de la conception de l’étage. Il ne s’agit pas d’une erreur d’opérateur lors de l’assemblage de l’étage ». Une  solution a d'ores et déjà été trouvée et sa mise en place sur les étages déjà produits est « aisée et immédiate ».

Les correctifs sont déjà prêts, mais cela sera-t-il suffisant pour la Commission ?

Stéphane Israël, PDG d'Arianespace, indique pour sa part que « les mesures correctives pouvant être déployées immédiatement par NPO Lavotchkin, le retour en vol de Soyouz depuis le Centre Spatial Guyanais est envisagé dès décembre 2014. La résolution de cette anomalie permettra de consolider la fiabilité du Fregat, qui a connu 45 succès consécutifs jusqu’à cette mission ».

 

Pour Arianespace, rien ne s'oppose donc à ce que le lanceur Soyouz continue les opérations de lancement des satellites Galileo, mais il faudra voir si la Commission européenne, qui finance à 100 % ce projet, ainsi que l'ESA, seront du même avis. Pour le moment, aucune communication officielle n'a été faite à ce sujet.

 

Cependant, certains chuchotent que la Commission pourrait en profiter pour retarder un peu les prochains lancements et passer sur Ariane 5. Ce délai supplémentaire pourrait être mis à profit afin d'étudier les données des deux satellites en orbite et éventuellement procéder à quelques modifications. C'est du moins ce que laissent entendre nos confrères du Monde. Aucune communication n'a été faite par la Commission pour le moment.

Commentaires (128)

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tmtisfree a écrit :



Le titre est imprécis voire trompeur : ce n’est pas un défaut de carburant lui-même, c’est une erreur de design qui a conduit à des conséquences néfastes sur le carburant.





La cause de l’écart orbital c’est un défaut d’orientation de la poussée

La cause du défaut d’orientation de la poussée c’est un défaut de carburant au niveau du moteur

La cause du défaut de carburant au niveau du moteur c’est le fait qu’il ait gelé dans une durite

La cause du carburant gelé dans une durite c’est la température de la durite

La cause de la température de la durite c’est la température du support au niveau de la durite

Les causes de la température du support au niveau de la durite c’est la conductivité thermique du support et la température de la durite d’hélium

La cause de la conductivité thermique du support c’est un défaut de conception



On en est là, à chercher la cause du défaut de conception.



On peut remonter loin comme ça, jusqu’aux conditions de travail et l’environnement social du codeur qui a tapé le code du logiciel qui a été utilisé pour réaliser la simulation de conductivité thermique s’il le fallait…



On pourrai titrer aussi dans 3 mois “Galileo : les satellites mal positionnés à cause du décès d’un proche d’un codeur”, mais ça n’aurait aucun sens. Indiquer qu’il s’agit d’un manque de carburant n’est par contre pas incohérent.


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Killerjeff a écrit :



Un défaut de carburant peut être synonyme d’un manque de carburant, ce qui est la raison exacte du mauvais positionnement





La raison exacte et primaire est une erreur de design qui a conduit a un arrêt d’alimentation en carburant. Mais je ne vais pas y passer la journée non plus.


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papinse a écrit :



Ariane 5 permettra(it) d’envoyer 5 ou 6 satellites au lieu de 2 mais n’était pas encore prête au moment de ce lancement, de ce que j’ai compris.





4 satellites maxi pour Ariane.


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défaut : nom masculin

Absence, manque ou insuffisance de ce qui serait nécessaire : Défaut

de mémoire, d’attention.

(source Larousse)

 

Il manquait du carburant c’est donc un défaut de carburant

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TBirdTheYuri a écrit :



La cause de l’écart orbital c’est un défaut d’orientation de la poussée

La cause du défaut d’orientation de la poussée c’est un défaut de carburant au niveau du moteur

La cause du défaut de carburant au niveau du moteur c’est le fait qu’il ait gelé dans une durite

La cause du carburant gelé dans une durite c’est la température de la durite

La cause de la température de la durite c’est la température du support au niveau de la durite

Les causes de la température du support au niveau de la durite c’est la conductivité thermique du support et la température de la durite d’hélium

La cause de la conductivité thermique du support c’est un défaut de conception



On en est là, à chercher la cause du défaut de conception.



On peut remonter loin comme ça, jusqu’aux conditions de travail et l’environnement social du codeur qui a tapé le code du logiciel qui a été utilisé pour réaliser la simulation de conductivité thermique s’il le fallait…



On pourrai titrer aussi dans 3 mois “Galileo : les satellites mal positionnés à cause du décès d’un proche d’un codeur”, mais ça n’aurait aucun sens. Indiquer qu’il s’agit d’un manque de carburant n’est par contre pas incohérent.





1/ Je n’ai pas dis autre chose.

2/ Cf au-dessus.


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darkbeast a écrit :



donc si tu donnes une explication valable, c’est un complot, si tu dis rien, c’est un complot. Pas simple quand même





C’est pourtant limpide : c’est un complot ! <img data-src=" />



<img data-src=" />


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Neliger a écrit :



Le jour où ils ont arrêté leur “avion spatial” pour retourner au système “boite de conserve jetée à la mer”, j’étais sur le cul&nbsp;<img data-src=" />





Trop cher.


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La sodomie de diptères dans les commentaires…

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tmtisfree a écrit :



1/ Je n’ai pas dis autre chose.

2/ Cf au-dessus.





J’ai commencé à écrire mon message avant que le #31 ne soit publié, je ne l’ai donc pas vu.


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Neliger a écrit :



D’un point de vue économique ça se justifie, mais d’un point de vue symbolique pour un projet Européen, je trouve ça choquant de ne pas utiliser le lanceur maison.





En quoi c’est symbolique de faire payer des milliards supplémentaires aux européens, alors qu’une collaboration permet de profiter d’infrastructures existantes tout en faisant des économies ?


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darkbeast a écrit :



ho bas nan ça va mettre fin à toutes les théories de complots





Avec un PDG s’appelant Stéphane Israël, ça ne risque pas de s’arrêter <img data-src=" />


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coulonval a écrit :



&nbsp; Je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’avaient pas utilisé Ariane 5, ils auraient “tout” maîtrisé.



Soyouz reste le lanceur le plus fiable à ce jour <img data-src=" />

Ariane a aussi eu son lot de déboires. Il y a également des impératifs de calendrier.

Enfin certains Soyouz sont désormais lancés depuis Kourou suite à un accord avec l’Europe.

A ce niveau de technicité, la fierté nationale n’est plus forcement le paramètre majeur pris en compte.





AirTé a écrit :



C’est vraiment dommage qu’il y ai ce genre d’erreur avec le niveau de compétences nécessaires pour créer ces engins.&nbsp;





Si tu savais… :)

Sur Ariane, certaines pièces doivent être ajustées à quelque chose de l’ordre du millième de degré afin d’éviter que le lanceur parte dans une vrille incontrôlable. Et c’est fait à la mano!


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darkbeast a écrit :



ils sont moins cher qu’Ariane et&nbsp; font des envois de fusées plus fréquents, je vois pas ce qui est ridicule.





et il me semble que le taux de réussit d’Arianne n’est pas terrible terrible en plus.&nbsp;



enfin il y a quelques temps elle avait tendance a péter en vol il me semble non ?


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TBirdTheYuri a écrit :



Ce n’est pas parce qu’elle est facilement corrigeable (probablement par le remplacement du matériau de la pièce incriminée par un autre plus isolant) qu’il est facilement détectable lors de la conception. Surtout que c’était pas un défaut évident à repérer, puisque ça a fonctionné 45 fois avec cette pièce.





Le modèle Fregat MT a été utilisé 5 fois avec succès. Mais ça n’explique pas pourquoi dasn le cas du dernier lancement le système de contrôle d’altitude n’a rien détecté ou pas transmis ces info au sol.


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al_bebert a écrit :



et il me semble que le taux de réussit d’Arianne n’est pas terrible terrible en plus.&nbsp;



enfin il y a quelques temps elle avait tendance a péter en vol il me semble non ?





Pour Ariane 5 c’est de l’ordre de 95%, ça a été dit plus haut, et ces stats sont plombées par les débuts difficiles du lanceur, les problèmes étant réglés depuis. C’est pas non plus du programme spatial congolais dont on parle là <img data-src=" /> (oui il existe)


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FrenchPig a écrit :



En quoi c’est symbolique de faire payer des milliards supplémentaires aux européens, alors qu’une collaboration permet de profiter d’infrastructures existantes tout en faisant des économies ?







Là tu ne parles que de justification économique et pas du tout symbolique, justement. Galileo était sensé être un projet Européen. En l’état, je trouve que ça ne l’est plus.


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Neliger a écrit :



Utiliser un lanceur Russe pour le “GPS Européen”, c’est un peu ridicule.





Pourquoi donc ? A la limite, je pourrais comprendre le scepticisme si les satellites aussi étaient conçus par les russes.

&nbsp;





al_bebert a écrit :



et il me semble que le taux de réussit d’Arianne n’est pas terrible terrible en plus.&nbsp;



enfin il y a quelques temps elle avait tendance a péter en vol il me semble non ?





Je crois que c’est aux alentour des 96%, c’est un très bon “score”. Le problème d’Ariane 5, ce n’est pas sa fiabilité mais son coût. A mon avis, c’est pour ça qu’ils ont choisi un lanceur Soyouz.


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Baldr a écrit :



Pour Ariane 5 c’est de l’ordre de 95%, ça a été dit plus haut, et ces stats sont plombées par les débuts difficiles du lanceur, les problèmes étant réglés depuis. C’est pas non plus du programme spatial congolais dont on parle là <img data-src=" /> (oui il existe)





61 réussites consécutives pour Ariane 5 (aucun échec depuis 2002)


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Delqvs a écrit :



Soyous vs Ariane 5





Quitte à faire un débat aussi intéressant que la non-compréhension du titre par certains, vous ne trouvez pas que le logo de l’ESA sur cette image ressemble beaucoup à celui de Pôle Emploi ? <img data-src=" />


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KP2 a écrit :



Les Americains utilisent aussi abondamment Soyouz etant donné qu’ils n’ont plus de lanceur… Je trouve que c’est encore plus ridicule de la part de la 1ere puissance mondiale et surtout de la 1ere puissance spaciale…&nbsp;





Et les Falcon 9 c’est du fromage ? ^^’

C’est quand même le lanceur qui est en train de prendre un grosse partie du marché qui était jusqu’a maintenant dominé par l’Europe et la Russie.

Et les américains ont toujours les Delta et Atlas, qui certes sont très chères et presque utilisées uniquement pour des satellites gouvernementaux.



Je crois que tu confonds lanceur et capacité de lancer des être humains, ou certes les américains n’ont temporairement plus la capacité depuis l’arrêt de la navette, mais ça devrait être résolu d’ici 3 ans avec Falcon9/Dragon V2 de SpaceX et la capsule CST-100 de Boing qui devrait monter sur une Atlas ou une Delta. Y’a aussi la capsule Orion développée par la NASA qui devrait voir son premier vol dans 2 mois.


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Neliger a écrit :



D’un point de vue économique ça se justifie, mais d’un point de vue symbolique pour un projet Européen, je trouve ça choquant de ne pas utiliser le lanceur maison.





Et surtout vue l’importance&nbsp; de Galileo d’un point de vue stratégique et militaire, c’est pas très malin d’être aussi dépendant d’une puissance… bon je ne vais pas dire ennemie, mais pas loin <img data-src=" />


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Killerjeff a écrit :



Un défaut de carburant peut être synonyme d’un manque de carburant, ce qui est la raison exacte du mauvais positionnement



+1 <img data-src=" />


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Neliger a écrit :



Là tu ne parles que de justification économique et pas du tout symbolique, justement. Galileo était sensé être un projet Européen. En l’état, je trouve que ça ne l’est plus.





On parle toujours de satellites conçus par des européens et qui seront sous le contrôle des européens et dont l’usage sera principalement à destination de l’Europe. Une fois que le réseau de satellite est en place, on s’en moque un peu que la société qui a fourni le camion assurant la livraison soit russe ou péruvien non ?



Quand tu achètes ta voiture chez Renault, tu t’assures que le camion qui l’a livrée chez le concessionnaire n’était pas un Mercedes ? (oui c’est une analogie bagnolesque, désolé <img data-src=" />)


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Neliger a écrit :



Là tu ne parles que de justification économique et pas du tout symbolique, justement. Galileo était sensé être un projet Européen. En l’état, je trouve que ça ne l’est plus.





Donc tu préfères que le projet prenne du retard et coutes plus d’argent pour une question de symbole


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Delqvs a écrit :



Comme l’explique Jean-Marc Astorg du CNES, Ariane 5 est prévue pour les charges lourdes. L’utiliser pour de petites charges serait comme utiliser un camion pour livrer une valise. <img data-src=" />





&nbsp;



 Et alors Vega c'est pour des prunes ?      





fr.wikipedia.org Wikipedia&nbsp;

Juste pour gratter quelques dollars ? (10k\( /kilo pour soyouz pour 14k\)/kilo pour Vega)

fr.wikipedia.org Wikipedia


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Neliger a écrit :



Là tu ne parles que de justification économique et pas du tout symbolique, justement. Galileo était sensé être un projet Européen. En l’état, je trouve que ça ne l’est plus.





Tu t’obstine à y voir une dimension principalement symbolique, en pensant qu’un projet d’une telle envergure se ferait dans une cage fermée qu’est l’Europe, alors que les raisons initiales du projet sont bien économiques : concurrencer les systèmes américains et russes, et donc ne plus en dépendre économiquement.

Par ailleurs, de nombreux pays non-européens participent au projet, y compris la Chine, l’Inde et plusieurs pays sud-Américains ou même le Maroc, via différents accords.



les sources en bas de page



&nbsp;

<img data-src=" />


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cerank a écrit :



Et surtout vue l’importance&nbsp; de Galileo d’un point de vue stratégique et militaire, c’est pas très malin d’être aussi dépendant d’une puissance… bon je ne vais pas dire ennemie, mais pas loin <img data-src=" />





C’est pas parce que le lanceur utilisé est russe que le projet devient subitement dépendant d’une puissance étrangère

<img data-src=" />


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Takoon a écrit :



S’ils utilisaient un lanceur Chinois, ce serait free shipping (avec les satellites bien protégés dans du scotch.)



Les chinois ont leur propre technologie de fusée depuis bien longtemps avec les lanceurs Longue Marche. Tu sais quoi? Elle fonctionne parfaitement.<img data-src=" />


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caesar a écrit :



&nbsp;



  Et alors Vega c'est pour des prunes ?       





fr.wikipedia.org Wikipedia

&nbsp;

pour gratter quelques dollars ? (10k\( /kilo pour soyouz pour 14k\)/kilo pour Vega)

Edith : editeur wysiwyg c’est le maaaaal





Peut être que les satellites Galileo sont trop gros pour Vega ? (j’en sais rien, je pose la question mais Vega est pas mal plus petite que Soyouz)



EDIT : En fait Vega est faite pour l’orbite basse.


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de mémoire ariane 5 est trop grand et vega trop petit, c’est soyouz qui s’occupe des charges intermédiaires a kourou

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caesar a écrit :



Et alors Vega c’est pour des prunes ?



fr.wikipedia.org Wikipedia 

Juste pour gratter quelques dollars ? (10k\( /kilo pour soyouz pour 14k\)/kilo pour Vega)

fr.wikipedia.org WikipediaVega je vois que c’est pour les orbites basses : jusqu’à 700 km.

Galileo tourne à 23 000 km.fr.wikipedia.org WikipediaElle est peut-être là la raison.


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Strimy a écrit :



Peut être que les satellites Galileo sont trop gros pour Vega ? (j’en sais rien, je pose la question mais Vega est pas mal plus petite que Soyouz)



EDIT : En fait Vega est faite pour l’orbite basse.





700 kilo le satelitte apparemment

&nbsp;



et charge utile de Vega sur orbite basse : jusqu’a 2.3 tonnes



edith : effectivement j’avais pas vu les 23 000 km


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Mihashi a écrit :



J’avais cru comprendre qu’ils étaient prévus pour être dans la constellation, mais qu’il y a du rab, et que donc ils serviront seulement pour faire des tests.





Il y a 4 satellites de qualification dans l’espace (peut-être d’autres restés aux labos je sais pas), ceux-là sont les deux premiers opérationnels (qui ne ne seront pas du coup) sur un total de 30 satellites, dont 6 de secours.



Reste donc à orbiter 28 satellites dont 4 de secours. Le remplacement de ces deux là se fera avec le renouvellement progressif des satellites arrivés en fin de vie, sauf s’ils décident d’ajouter un lancement supplémentaire pour revenir à 24 + 6.


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Anikam a écrit :



Ariane coûte plus cher mais amène la marchandise à bon port<img data-src=" />





Ben non… Sur 49 tirs Ariane 5, 46 succès et 3 échecs. Aucun lanceur n’est fiable à 100%.

Source


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Ba2 a écrit :



Ben non… Sur 49 tirs Ariane 5, 46 succès et 3 échecs. Aucun lanceur n’est fiable à 100%.

Source





Ben si. A5 n’a pas rencontre d’échec depuis 12 ans. &nbsp;<img data-src=" />



Sinon pour le débat des lancements. A la base l’utilisation de Soyuz en Guyane avait pour but de permettre a Arianespace d’offir plus de solutions adapte pour les clients. Soyuz avait l’avantage d’être peu cher, fiable et de bien se placer entre A5 et Vega niveau performances.



Aujourd’hui la donne a changée. Les russes ont fait monter les prix de Soyuz, les relations sont plus aussi bonnes avec la Russie et ce dernier échec (avec celui des Protons) commence a mettre en doute la qualité du boulot cote Russe. Du coup l’un des objectifs d’Ariane 6 c’est de remplacer Soyuz et de redevenir completement indépendant au niveau lanceurs en Europe. L’ESA quand a elle envisage serieusement de lancer tout ses satellites Galileo via A5.


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YesWeekEnd a écrit :



Je suppose que par “jouer au con” tu entends saborder à la source le projet ?

Je ne parle pas de ça. Il est bien plus intéressant d’avoir ces satellites à leur place tout en y ayant intégré une assurance sur l’avenir au préalable.



&nbsp;







Exact. Saboter un concurrent des américains avec lesquels ils ont (encore mais pour combien de temps ?) de bonnes relations, c’est se tirer une balle dans le pied.


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Commentaire_supprime a écrit :



Exact. Saboter un concurrent des américains avec lesquels ils ont (encore mais pour combien de temps ?) de bonnes relations, c’est se tirer une balle dans le pied.





Ça fait longtemps que (j’allais dire l’urss, ton message m’influence drôlement…) que la Russie ne réfléchi plus aussi puérilement selon la logique “enema of the states = friend”.


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“Rigolez pas c’est avec votre pognon” <img data-src=" />

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coulonval a écrit :



S’ils sont capables de rater une erreur corrigeable&nbsp; de façon « aisée et immédiate&nbsp;», c’est donc qu’ils sont capables d’en faire d’autres … Malheureusement.

Je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’avaient pas utilisé Ariane 5, ils auraient “tout” maîtrisé.



Tout simplement parce que Ariane 5 n’est pas faite pour envoyer la charge utile fournie par seulement 2 satellites.

Ce serait comme prendre un bazooka pour écraser une mouche.

&nbsp;Et dire que qu’ils “auraient tout maîtrisé” c’est sous entendre que les russes ne maîtrise pas leur techno, ce qui est faux.


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Les gus qui sont allés sur la lune il y a 55 ans ont eu beaucoup de chance d’en revenir





Houston on a un problème !



Plus sérieusement,



Ce qui m’étonne c’est que ce genre de “problèmes” ne soient pas arrivés avant avec d’autres soyouz, on nous dit que les soyouz sont une techno vieille et rentabilisée, alors comment se fait-il qu’une erreur de structure n’apparaisse qu’avec ce tir là ? Dans ce genre d’industrie les techniciens qui montent une fusée ont un classeur de plursieurs centaines de pages avec chaque geste de décrit, chaque mise en place avec dessin etc.



&nbsp;Il y a double voire triple vérifications de ce que chacun fait , alors c’est incroyable qu’ils soient passés à coté.

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fred131 a écrit :



Houston on a un problème !



Plus sérieusement,



Ce qui m’étonne c’est que ce genre de “problèmes” ne soient pas arrivés avant avec d’autres soyouz, on nous dit que les soyouz sont une techno vieille et rentabilisée, alors comment se fait-il qu’une erreur de structure n’apparaisse qu’avec ce tir là ? Dans ce genre d’industrie les techniciens qui montent une fusée ont un classeur de plursieurs centaines de pages avec chaque geste de décrit, chaque mise en place avec dessin etc.



&nbsp;Il y a double voire triple vérifications de ce que chacun fait , alors c’est incroyable qu’ils soient passés à coté.







L’étage Fregat dnas sa version MT, qui a été utilisé pour la mise sur orbite, et qui est la cause du problème, est un add-on à la vénérable Soyouz, et il n’avait que quatre tirs derrière lui avant le ratage de Galileo (premier tir en 2012).


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papinse a écrit :



Ariane 5 permettra(it) d’envoyer 5 ou 6 satellites au lieu de 2 mais n’était pas encore prête au moment de ce lancement, de ce que j’ai compris.



&nbsp;

Techniquement faisable, mais commercialement impraticable sauf cas exceptionnel d’un client unique pour l’ensemble des satellites à lancer.&nbsp;



Revenons un moment en arrière.&nbsp;



Le Shuttle américain a été conçu dans les années 70 pour desservir une station spatiale (d’où son nom de navette). La station spatiale fut victime des coupes budgétaires des années Reagan, et la mission du Shuttle fut donc modifiée pour être un lanceur de charges utiles, militaires ou commerciaux, avec une capacité de mise en orbite inédite (Saturn V étant démantelée). La mission d’origine du Shuttle ne fut retrouvée qu’à travers les accords internationaux aboutissant à la construction de l’ISS au début des années 2000.&nbsp;



Pendant ce temps-là en Europe, durant les années 80, on programme la navette Hermes et son lanceur Ariane 5.&nbsp;Restrictions budgétaires obligent, Hermes passe à la trappe (entretemps on a fait plein d’accords avec les&nbsp;américains ET les russes pour envoyer nos spationautes en orbite). Se pose alors la question de ne pas mettre toutes les études au broyeur et de trouver un usage à Ariane 5, et la jeune Arianespace (chargée de commercialiser le lanceur du CNES) voit dans Ariane 5 une réponse à l’augmentation constante de la masse des satellites géostationnaires (telecom et meteo) &nbsp;à laquelle Ariane 4 (succès commercial inégalé à l’époque) ne pourrait indéfiniment répondre malgré ses améliorations successives. Jusqu’ici tout allait bien, d’autant que les seuls rivaux possibles à cette époque étaient le Shuttle et le lanceur russe Energyia (lui aussi conçu pour lancer une navette, Bourane).&nbsp;Et comme Bourane et Energiya ont chuté avec le Mur, et que les américains avaient perdu Challenger, ça s’annonçait plutôt bien pour Ariane.



Mais à la suite de l’accident de &nbsp;Challenger et d’autres échecs de lanceurs modernes, au cours des années 90 les opérateurs commerciaux de satellites ont commencé à se dire que dépendre d’un seul et unique lanceur pour mettre en orbite leur produit pouvait se traduire par plusieurs mois voire années de retard en cas de pépin. Donc il valait mieux rester modeste en taille et en masse, afin de pouvoir se reporter sur un autre lanceur compatible et assurer au mieux la date de mise en service du satellite (on parle de joujoux à plusieurs milliards pièce hein…).&nbsp;



Côté Arianespace, “Pas de problème, au lieu d’en lancer un on en lancera deux”. Problem fixed.&nbsp;

Sauf que, fiabilité du lanceur mis de côté, c’est la fiabilité du process industriel de fabrication des satellites qui montra alors ses limites : supposons qu’Arianespace ait booké une Ariane 5 pour deux satellites, A et B, à lancer à une date donnée. Le satellite A arrive en temps et en heure, mais le B connaît un problème et affiche 3, 6 ou 12 mois de retard… Pendant ce temps là A patiente tranquillement en salle blanche et fait perdre de l’argent à son propriétaire, au point de remettre sa rentabilité en question.



On comprends dès lors que le marché se tourne vers des lanceurs de taille intermédiaire (et adapte ses satellites en conséquence), et que la reconversion des lanceurs lourds en lanceurs de charges multiples commence à sentir le sapin (années 2000). Donc l’adaptation d’Ariane 5 au milieu des années 2010 pour lancer 3, 4 ou 6 satellites, c’est mort ! Sachant qu’en plus ces satellites n’auront que très rarement la gentillesse de choisir la même orbite, ça suppose le développement de technologies spécifiques, donc non éprouvées, qui sont autant d’aléa supplémentaires…&nbsp;&nbsp;



Voilà pourquoi Soyouz a lancé les satellites Galiléo*, et pourquoi je pense qu’il est tout aussi risqué pour l’ESA d’utiliser Ariane 5 pour les futurs satellites Galiléo que de continuer avec Soyouz : A5 va demander une rallonge budgétaire non garantie par une utilisation commerciale future - Ariane 6 est en développement, c’est pas pour des prunes - et amènera un aléa technologique incontournable alors même que le problème du Fregat MT viens d’être identifié.



Pour ceux qui sont choqués par l’aspect souverainiste de la chose, sachez qu’un des premiers vols de Soyouz depuis le CSG a emporté un satellite militaire français (ce qui a fait grincer pas mal de dents, mais tout s’est bien passé).



* : Arianespace a investi très rapidement dans le spatial russe au début des années 90, au point de sauver le programme. Le lancement de Soyouz depuis la Guyane n’est que l’aboutissement de près de 20 ans de collaboration (30 si on prends en compte la collaboration de la France avec l’envoi de spationautes sur Mir).


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+1 Envoyer plusieurs satellites c’est bien joli, mais la situation ou tout le lot suit la même orbite est plutôt rare.

Et effectivement, en cas de retard de livraison de l’un des engins, c’est toute la fusée qui poireaute pour rien. Et une Ariane 5, c’est pas une Twingo incomplète qu’on peut stocker dans un coin de l’atelier en attendant la pièce manquante.

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TBirdTheYuri a écrit :



+1 Envoyer plusieurs satellites c’est bien joli, mais la situation ou tout le lot suit la même orbite est plutôt rare.

Et effectivement, en cas de retard de livraison de l’un des engins, c’est toute la fusée qui poireaute pour rien. Et une Ariane 5, c’est pas une Twingo incomplète qu’on peut stocker dans un coin de l’atelier en attendant la pièce manquante.





Ben le lanceur c’est pas trop le problème, on peut toujours le réutiliser pour un autre couple de clients. Mais le satellite qui était prêt à partir attendra que son binôme soit prêt, ou profitera du report d’un autre, mais avec beaucoup de retard.&nbsp;



Aujourd’hui les opérateurs de satellites commerciaux prennent toujours une option sur un autre lanceur pour s’assurer une mise orbite et une mise en exploitation du sat la plus rapide possible.&nbsp;&nbsp;



Et pour les opérateurs de lanceurs la logique impose de revenir vers des lanceurs de taille moyenne ou hautement modulables. Ariane 5 et consorts (Delta, Proton…) c’est bien pour les très grosses charges ou envoyer des hommes, mais commercialement c’est difficile à gérer. Surtout avec les indiens et les chinois qui arrivent avec des prix plancher (pas pour rien que les ricains ont pratiqué un reset complet de leur offre avec SpaceX).&nbsp;


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Neliger a écrit :



Là tu ne parles que de justification économique et pas du tout symbolique, justement. Galileo était sensé être un projet Européen. En l’état, je trouve que ça ne l’est plus.





Donc selon toi, si&nbsp;au marché&nbsp;j’achète une citrouille&nbsp;cultivée dans le coin mais que le camtar du maraicher &nbsp;est de marque Mercedes, &nbsp;je ne consomme pas local ?



Le lanceur est ptêt’ un Soyouz, mais un de chez Arianespace, qui est bien de chez nous.&nbsp;


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vba79 a écrit :



Je note que le titre est accrocheur et faux, contradictoire avec le développement de l’article : le carburant n’est pas directement en cause, et c’est pourtant expliqué plus loin par vos soins.



Alors, auriez-vous décidé de vous mettre dans la presse à scandale ?





What ??? Le carburant est directement en cause dans le mal positionnement, il a gelé dans un des reservoirs et n’a pas pu etre utilisé.

Qu’il est gelé à cause d’un problème de conception c’est un fait, mais rien n’est contradictoire dans le titre !


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vba79 a écrit :



Je note que le titre est accrocheur et faux, contradictoire avec le développement de l’article : le carburant n’est pas directement en cause, et c’est pourtant expliqué plus loin par vos soins.



Alors, auriez-vous décidé de vous mettre dans la presse à scandale ?





Un défaut de carburant dû au pont thermique avec l’azote… ça n’est pas LA cause, ni la cause d’origine, mais c’est une cause directe malgré tout.

Je ne vois pas la contradiction.


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coulonval a écrit :



S’ils sont capables de rater une erreur corrigeable&nbsp; de façon « aisée et immédiate&nbsp;», c’est donc qu’ils sont capables d’en faire d’autres … Malheureusement.

Je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’avaient pas utilisé Ariane 5, ils auraient “tout” maîtrisé.





Ce n’est pas parce qu’elle est facilement corrigeable (probablement par le remplacement du matériau de la pièce incriminée par un autre plus isolant) qu’il est facilement détectable lors de la conception. Surtout que c’était pas un défaut évident à repérer, puisque ça a fonctionné 45 fois avec cette pièce.


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Le titre est imprécis voire trompeur : ce n’est pas un défaut de carburant lui-même, c’est une erreur de design qui a conduit à des conséquences néfastes sur le carburant.

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John Shaft a écrit :



En général, si tu donnes une explication valable, j’ai plus l’INpression que ça renforce les théories du complot <img data-src=" />





donc si tu donnes une explication valable, c’est un complot, si tu dis rien, c’est un complot. Pas simple quand même


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tmtisfree a écrit :



Le titre est imprécis voire trompeur : ce n’est pas un défaut de carburant lui-même, c’est une erreur de design qui a conduit à des conséquences néfastes sur le carburant.





donc le carburant est bien en cause


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Pourquoi être chauvin et accusé le travail Russe ?

Ce n’est pas un problème de lanceur mais de conception. Par pitié, évitez de mêler les préoccupations politiques de ces derniers temps avec un problème qui n’a vraisemblablement rien à voir. Comme cela a déjà été dit, ça a fonctionné des dizaines de fois avec cette même anomalie.



Je suis tout de même rassuré quant aux compétences des européens car au début de l’incident on se fichait pas mal de nos têtes (enfin des leur pas de la mienne)…

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Je comprend pas le problème avec le titre, il est bien écrit défaut de carburant et non pas défaut du carburant.

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Takoon a écrit :



S’ils utilisaient un lanceur Chinois, ce serait free shipping (avec les satellites bien protégés dans du scotch.)





&nbsp;Et une valeur déclarée de 1,96 $ …<img data-src=" />


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coulonval a écrit :



S’ils sont capables de rater une erreur corrigeable&nbsp; de façon « aisée et immédiate&nbsp;», c’est donc qu’ils sont capables d’en faire d’autres … Malheureusement.

Je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’avaient pas utilisé Ariane 5, ils auraient “tout” maîtrisé.





Ariane 5 permettra(it) d’envoyer 5 ou 6 satellites au lieu de 2 mais n’était pas encore prête au moment de ce lancement, de ce que j’ai compris.


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tmtisfree a écrit :



Le titre est imprécis voire trompeur : ce n’est pas un défaut de carburant lui-même, c’est une erreur de design qui a conduit à des conséquences néfastes sur le carburant.





Défaut “de” carburant, pas défaut “du” carburant. Autrement dit, un manque de carburant à l’endroit où il aurait dû être consummé.


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darkbeast a écrit :



donc le carburant est bien en cause





Ce monde étant causal, il existe un quantité infinie de causes pour l’explosion. La cause initiale, qu’un titre devrait honnêtement rapporter pour être informatif, n’est cependant pas due au carburant, mais à un design erroné. Après on peut tenter de justifier ad vitam eternam une typo ou plus simplement la corriger.


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tmtisfree a écrit :



Le titre est imprécis voire trompeur : ce n’est pas un défaut de carburant lui-même, c’est une erreur de design qui a conduit à des conséquences néfastes sur le carburant.





Un défaut de carburant peut être synonyme d’un manque de carburant, ce qui est la raison exacte du mauvais positionnement


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darkbeast a écrit :



ils sont moins cher qu’Ariane et&nbsp; font des envois de fusées plus fréquents, je vois pas ce qui est ridicule.







D’un point de vue économique ça se justifie, mais d’un point de vue symbolique pour un projet Européen, je trouve ça choquant de ne pas utiliser le lanceur maison.


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papinse a écrit :



Défaut “de” carburant, pas défaut “du” carburant. Autrement dit, un manque de carburant à l’endroit où il aurait dû être consummé.





J’avais compris, merci, mais le titre n’en reste pas moins imprécis ou trompeur pour autant.


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KP2 a écrit :



Les Americains utilisent aussi abondamment Soyouz etant donné qu’ils n’ont plus de lanceur… Je trouve que c’est encore plus ridicule de la part de la 1ere puissance mondiale et surtout de la 1ere puissance spaciale…&nbsp;





Le jour où ils ont arrêté leur “avion spatial” pour retourner au système “boite de conserve jetée à la mer”, j’étais sur le cul&nbsp;<img data-src=" />


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flamwolf a écrit :



&nbsp;

Ben tient on parle d’un ordre de grandeur de plusieurs 10 de milliards annuels sur les 30 prochaines années et je ne parle mais pas des raisons stratégiques. Et puis ils connaissent leurs interlocuteurs…





Interlocuteurs qui changeront de lanceur dès qu’ils verront que l’actuel pose des problèmes, la Russie n’a rien a gagner dans le sabotage des satellites qu’elle met en orbite.


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luinil a écrit :



… une foi en orbite…





Une fois sorti du contexte c’est rigolo. <img data-src=" />


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Commentaire_supprime a écrit :



Comme dit plus haut, les russes ont tout à perdre et rien à gagner à jouer aux cons avec Galileo. Je suis certain que les plus emmerdés par ce problème, ça doit être eux.



Vendre des fusées, ça rapporte, et même beaucoup. Alors, avoir dans son portefeuille un pied à terre à Kourou, c’est un argument de vente top moumoute qui peut suffire, à lui seul, à faire pencher la balance au moment de la signature du contrat. Regardez où se situent en latitude le MARS et Vandenberg, par exemple…



Je suppose que par “jouer au con” tu entends saborder à la source le projet ?

Je ne parle pas de ça. Il est bien plus intéressant d’avoir ces satellites à leur place tout en y ayant intégré une assurance sur l’avenir au préalable.



&nbsp;



maestro321 a écrit :



A l’heure de l’économie mondialisée ça semble bien naïf de croire que l’on peut envoyer des fusées dans l’espace en ne se servant que du matériel et des compétences des européens..





Sauf que tu réagis à mon propos juste pour le plaisir du style.

&nbsp;

Ce que j’avance principalement, c’est que l’argument “autonomie / indépendance” n’est qu’un écran de fumée pour le public… Ou alors ils sont très cons au point de ne pas se rendre compte de leur contradiction.

&nbsp;


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luinil a écrit :



Je crois que tu confonds lanceur et capacité de lancer des être humains,&nbsp;





Oui, tu as sans doute raison :)


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fsurleau a écrit :



Sinon, ils deviennent quoi les deux satellites galileo mal positionnés ?





Ils sont ‘perdus’, mais techniquement, ce n’est pas trop grave, puisqu’ils devaient servir seulement pour les tests et ne devaient pas à l’origine faire partie de la constellation de satellites Galileo.&nbsp;

C’était deux sat bonus, ils sont perdus, c’est dommage.


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YesWeekEnd a écrit :



Sauf que tu réagis à mon propos juste pour le plaisir du style.



 &nbsp;       

Ce que j'avance principalement, c'est que l'argument "autonomie / indépendance" n'est qu'un écran de fumée pour le public... Ou alors ils sont très cons au point de ne pas se rendre compte de leur contradiction.

&nbsp;








 C'est une question de propriété, les satellites, une fois dans l'espace restent bien la propriété des européens. Que le lanceur utilisé soit russe, américain ou indien, les satellites restent bien la propriété de l’Europe et c'est bien ça l'objectif principal d' "autonomie / indépendance" du projet.

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coulonval a écrit :



Je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’avaient pas utilisé Ariane 5, ils auraient “tout” maîtrisé.





Soyouz, c’est la techno de lanceurs la moins coûteuse et la plus efficace pour ce type de mise en orbite.


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cerank a écrit :



Un satellite s’il reste au sol c’est quand même vachement moins utile. Alors oui on a heureusement Ariane comme solution de secours, mais si Poutine veut perturber le projet en terme de délais et de couts, il a juste à claquer des doigts…





Aucun intérêt.

Tout ce qui diminue l’importance du GPS est bon à prendre du point de vue russe.


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YesWeekEnd a écrit :



Je suppose que par “jouer au con” tu entends saborder à la source le projet ?

Je ne parle pas de ça. Il est bien plus intéressant d’avoir ces satellites à leur place tout en y ayant intégré une assurance sur l’avenir au préalable.





C’est pas parce que le lanceur est Russe que les russes peuvent approcher les satellites en eux même. Toutes les manips sur les satellites sont faites par des opérateur européens, les russes ne gèrent que le lanceur.



Il faut voir un lanceur comme un camion donc le conducteur n’a pas accès à la remorque.


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Khalev a écrit :



C’est pas parce que le lanceur est Russe que les russes peuvent approcher les satellites en eux même. Toutes les manips sur les satellites sont faites par des opérateur européens, les russes ne gèrent que le lanceur.



Il faut voir un lanceur comme un camion donc le conducteur n’a pas accès à la remorque.





J’entends le principe et je l’avais compris en tant que tel.

Maintenant, il y a souvent un gouffre entre principe et effectif ; y’a qu’à voir (H.S. énorme), les principes de sécurité ebola et l’affaire du mort au Texas.



Mais l’histoire nous le dira ; il y a des choses où je fonctionne façon verre à moitié vide.


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luinil a écrit :



Interlocuteurs qui changeront de lanceur dès qu’ils verront que l’actuel pose des problèmes, la Russie n’a rien a gagner dans le sabotage des satellites qu’elle met en orbite.





Si tu le dis…


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L’erreur de conception vient à mon avis de la gestion desastreuse des PRAs (particular risk analysis), associé a des règles de design d’un autre temps. (et c est pas des bétises de le dire, on etait pas en 2014 quand les sovietiques se sont lancés dans la conception, ca devait etre largement plus root en terme de gestion des risques et des ségregations que maintenant).

&nbsp;

Le carburant gèle et aux dernière nouvelles ca n’étonne personne. Dans le cas de l’hydrazine, je suis pas sur pour soyouz, mais ca se stocke a temperature ambiante.&nbsp;&nbsp; Hors entre le fait que c est dans l’espace et le fait que c est pas loin d’un tube de gaz froid, y a des grandes chances qu’il y ait des règles de segregations générées par la relative temperature de l’helium, ainsi que la proprieté du carburant a geler facilement. A partir de là , en terme d’installation, ou la communication a été foirée entre les types de l’architecture et les types de l’instal (“pensez a pas coller un tube froid trop près d’un tube qui explose, ou au moins foutez de l’isolation”) , ou alors encore plus simplement le check sur toute la fusée des proximités entre les systèmes n’est pas fait (ou mal fait).



Enfin, logiquement les russes sont pas moins cons que les autres et ont des bouquins de conception, et celui qui a laissé ecrire dedans qu’on pouvait fixer deux tubes a temperature GRANDEMENT differente sur le meme support devrait prendre une baffe. car entre les pressions exercées par les 2 systèmes et les effets de dilatation sur les structures, ca fait bien longtemps qu’en astronautique russe on doit savoir séparer les technos, surtout que ces supports doivent être calculées en tenue d’effort et dilation …



Donc in finé selon moi, ca tient juste du fait que l’architecture est vieille et que les types devraient penser a réappliquer les règles de design des années 2000 sur leur vieux programme, plutôt que de faire tourner la vache à lait et attendre que ca merde.

Ou alors “ca a été trafiqué” :)

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(Note: vive nextinpact V6, après 7 ans j’ai enfin pu poster UN message ! reste plus qu’a changer mon pseudo. J’ai merdé mon login il y a des années, et y avait pas moyen de connaitre mon pseudo, je comprends pourquoi maintenant :p )

&nbsp;

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coulonval a écrit :



Je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’avaient pas utilisé Ariane 5, ils auraient “tout” maîtrisé.





Ariane 5 ne savait pas encore lancer 4 Satellites en une fois :) maintenant c’est bon ils peuvent passer sur lanceur ariane.


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Tatsu-Kan a écrit :



Ils sont ‘perdus’, mais techniquement, ce n’est pas trop grave, puisqu’ils devaient servir seulement pour les tests et ne devaient pas à l’origine faire partie de la constellation de satellites Galileo.&nbsp;

C’était deux sat bonus, ils sont perdus, c’est dommage.





J’avais cru comprendre qu’ils étaient prévus pour être dans la constellation, mais qu’il y a du rab, et que donc ils serviront seulement pour faire des tests.


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Les gus qui sont allés sur la lune il y a 55 ans ont eu beaucoup de chance d’en revenir

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En même temps c’est pas comme ci les russes tentaient depuis des années d’imposer leur propre system avec Glonatz, c’est sûr qu’ils non aucun intérêt dans cet échec, surtout au vu du potentiel militaire du projet.



A force de se croire dans un monde de bisounours et par aveuglement nos dirigeants vont nous couler sous les rires ininterrompu des russes et des chinois…

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Sinon, ils deviennent quoi les deux satellites galileo mal positionnés ?

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YesWeekEnd a écrit :



Encore une fois, c’est question de cohérence.

&nbsp;

On ne peut pas d’un côté dire que le système US ne nous convient pas parce que le niveau de service est variable selon l’état de la diplomatie et de l’autre s’exposer aux mêmes risques de niveau de service.



Côté compatibilité et autorisation d’accès, je ne vois pas en quoi ce serait remis en question (honnêtement) ?





Justement, l’Europe ne s’expose pas aux même risques, une foi en orbite la Russie n’a plus aucun contrôle sur les satellites. L’Europe a le même contrôle sur ses satellites que les américains sur les leurs.

Le seul moment ou l’Europe aurait moins de contrôle c’est pendant l’intégration sur le lanceur et la mise en orbite, et encore ces moments la sont en France, et fait par une société moitié européenne moitié russe.


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flamwolf a écrit :



En même temps c’est pas comme ci les russes tentaient depuis des années d’imposer leur propre system avec Glonatz, c’est sûr qu’ils non aucun intérêt dans cet échec, surtout au vu du potentiel militaire du projet.



A force de se croire dans un monde de bisounours et par aveuglement nos dirigeants vont nous couler sous les rires ininterrompu des russes et des chinois…





Entre perdre l’utilisation du Glonass par les européens qui ne l’utilisent de toute façon pas, et perdre tout le marché des lancement européens, le calcul est vite fait…


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luinil a écrit :



Entre perdre l’utilisation du Glonass par les européens qui ne l’utilisent de toute façon pas, et perdre tout le marché des lancement européens, le calcul est vite fait…



Quasiment tous les appareils GNSS actuels sont compatibles GPS et Glonass, donc si les européens l’utilise.


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fsurleau a écrit :



Sinon, ils deviennent quoi les deux satellites galileo mal positionnés ?





comme exemple : pour montrer ce qu’il ne faut pas faire. <img data-src=" />


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luinil a écrit :



Justement, l’Europe ne s’expose pas aux même risques, une foi en orbite la Russie n’a plus aucun contrôle sur les satellites. L’Europe a le même contrôle sur ses satellites que les américains sur les leurs.

Le seul moment ou l’Europe aurait moins de contrôle c’est pendant l’intégration sur le lanceur et la mise en orbite, et encore ces moments la sont en France, et fait par une société moitié européenne moitié russe.





Je crois au contraire que le risque est grand et que ce matériel est exposé à toutes les manipulations possibles avant son lancement.

&nbsp;

A l’heure où chaque semaine ou presque dévoile un scandale de surveillance/contrôle, il me semble bien naïf de croire que tout se passe à merveille dans le processus juste parce que la société est pour moitié européenne.

Les enjeux sont loin d’être ridicules et ne sont pas de l’ordre de la livraison sans retard de la boulangerie de caompagne.


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YesWeekEnd a écrit :



Je crois au contraire que le risque est grand et que ce matériel est exposé à toutes les manipulations possibles avant son lancement.

&nbsp;

A l’heure où chaque semaine ou presque dévoile un scandale de surveillance/contrôle, il me semble bien naïf de croire que tout se passe à merveille dans le processus juste parce que la société est pour moitié européenne.

Les enjeux sont loin d’être ridicules et ne sont pas de l’ordre de la livraison sans retard de la boulangerie de caompagne.





Comme dit plus haut, les russes ont tout à perdre et rien à gagner à jouer aux cons avec Galileo. Je suis certain que les plus emmerdés par ce problème, ça doit être eux.



Vendre des fusées, ça rapporte, et même beaucoup. Alors, avoir dans son portefeuille un pied à terre à Kourou, c’est un argument de vente top moumoute qui peut suffire, à lui seul, à faire pencher la balance au moment de la signature du contrat. Regardez où se situent en latitude le MARS et Vandenberg, par exemple…


votre avatar







vba79 a écrit :



Je

note que le titre est accrocheur et faux, contradictoire avec le

développement de l’article : le carburant n’est pas directement en

cause, et c’est pourtant expliqué plus loin par vos soins.



Alors, auriez-vous décidé de vous mettre dans la presse à scandale ?









darkigo a écrit :



C’est clair, c’est quoi ce titre les gars?











tmtisfree a écrit :



Le

titre est imprécis voire trompeur : ce n’est pas un défaut de carburant

lui-même, c’est une erreur de design qui a conduit à des conséquences

néfastes sur le carburant.



&nbsp;





maverick78 a écrit :



défaut : nom masculin



Absence, manque ou insuffisance de ce qui serait nécessaire&nbsp;: Défaut       

de mémoire, d'attention.



(source Larousse)

&nbsp;



Il manquait du carburant c'est donc un défaut de carburant







Merci à toi d’avoir répondu si efficacement aux trois lurons, ça nous gagne du temps. <img data-src=" />


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YesWeekEnd a écrit :



Je crois au contraire que le risque est grand et que ce matériel est exposé à toutes les manipulations possibles avant son lancement.



&nbsp;      

A l'heure où chaque semaine ou presque dévoile un scandale de surveillance/contrôle, il me semble bien naïf de croire que tout se passe à merveille dans le processus juste parce que la société est pour moitié européenne.

Les enjeux sont loin d'être ridicules et ne sont pas de l'ordre de la livraison sans retard de la boulangerie de caompagne.







A l’heure de l’économie mondialisée ça semble bien naïf de croire que l’on peut envoyer des fusées dans l’espace en ne se servant que du matériel et des compétences des européens..


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coulonval a écrit :



S’ils sont capables de rater une erreur corrigeable&nbsp; de façon « aisée et immédiate&nbsp;», c’est donc qu’ils sont capables d’en faire d’autres … Malheureusement.

Je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’avaient pas utilisé Ariane 5, ils auraient “tout” maîtrisé.





Ce n’est pas parce qu’il est simple et immédiat de corriger une erreur que ça veut dire que l’erreur est simple ou immédiate à détecter. Mais oui, il peut y avoir d’autres erreurs, comme partout, dans tous les domaines, oui.


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luinil a écrit :



Entre perdre l’utilisation du Glonass par les européens qui ne l’utilisent de toute façon pas, et perdre tout le marché des lancement européens, le calcul est vite fait…



&nbsp;

Ben tient on parle d’un ordre de grandeur de plusieurs 10 de milliards annuels sur les 30 prochaines années et je ne parle mais pas des raisons stratégiques. Et puis ils connaissent leurs interlocuteurs…


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caesar a écrit :



&nbsp;



  Et alors Vega c'est pour des prunes ?       





fr.wikipedia.org Wikipedia&nbsp;

Juste pour gratter quelques dollars ? (10k\( /kilo pour soyouz pour 14k\)/kilo pour Vega)

fr.wikipedia.org WikipediaVega pour envoyer sur une orbite circulaire de 22000km de rayon ? Ça va être compliqué.


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yoda222 a écrit :



Vega pour envoyer sur une orbite circulaire de 22000km de rayon ? Ça va être compliqué.





J’suis pas assez bon a kerbal&nbsp;


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FrenchPig a écrit :



C’est à dire : construire un nouveau lanceur de A à Z (si Ariane n’est pas adapté) sur un territoire européen ? se passer de tout partenariats et accords avec d’autres pays, ce qui aurait pour effet de coûter bien plus cher aux européens, sans parler des délais allongés ? oublier l’aide des USA pour rendre compatibles les 2 systèmes (niveau récepteur) ? n’autoriser que les européens à utiliser Galileo ?





t’as oublié qu’il fallait également des matières premières ONLY trouvées sur le territoire Européen <img data-src=" />&nbsp;


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linkin623 a écrit :



Euh, c’est bien un défaut de carburant : il n’est pas arrivé au moteur. Ca c’est la raison de l’échec.&nbsp;



Le pourquoi, c’est autre chose, à savoir le pont thermique entre deux conduite.&nbsp;



Ne pas confondre la panne, la raison de la panne et les conséquences.&nbsp;





Je ne suis pas vraiment d’accord. C’est juste un des maillons de la chaine, ce n’est pas la cause de l’erreur. Si je dis “La raison de l’échec c’est que les satellites ne sont pas arrivés sur l’orbite voulue”, j’ai pas vraiment l’impression de vraiment identifier la raison de l’échec…


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C’est vraiment dommage qu’il y ai ce genre d’erreur avec le niveau de compétences nécessaires pour créer ces engins.&nbsp;

Le bon côté c’est que ça ne devrait plus se reproduire :)

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AirTé a écrit :



Le bon côté c’est que ça ne devrait plus se reproduire :)







S’ils sont capables de rater une erreur corrigeable&nbsp; de façon « aisée et immédiate&nbsp;», c’est donc qu’ils sont capables d’en faire d’autres … Malheureusement.

Je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’avaient pas utilisé Ariane 5, ils auraient “tout” maîtrisé.


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ho bas nan ça va mettre fin à toutes les théories de complots

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Utiliser un lanceur Russe pour le “GPS Européen”, c’est un peu ridicule.

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coulonval a écrit :



S’ils sont capables de rater une erreur corrigeable&nbsp; de façon « aisée et immédiate&nbsp;», c’est donc qu’ils sont capables d’en faire d’autres … Malheureusement.

Je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’avaient pas utilisé Ariane 5, ils auraient “tout” maîtrisé.





Ce n’est pas parce qu’une erreur est corrigeable&nbsp; de façon « aisée et immédiate&nbsp;» qu’elle était évidente à détecter. Il n’y a aucun lien entre les deux…

Quand à utiliser Ariane, c’est certainement pour une question de cout. De souvenir, Ariane coute plus cher au kg.&nbsp;


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Ariane coûte plus cher mais amène la marchandise à bon port<img data-src=" />

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Neliger a écrit :



Utiliser un lanceur Russe pour le “GPS Européen”, c’est un peu ridicule.





ils sont moins cher qu’Ariane et&nbsp; font des envois de fusées plus fréquents, je vois pas ce qui est ridicule.


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coulonval a écrit :



S’ils sont capables de rater une erreur corrigeable&nbsp; de façon « aisée et immédiate&nbsp;», c’est donc qu’ils sont capables d’en faire d’autres … Malheureusement.

Je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’avaient pas utilisé Ariane 5, ils auraient “tout” maîtrisé.





De ce que j’ai suivi, il me semble qu’Ariane 5 est prévu pour des charges plus lourdes. Ce qui engendre un surcoût&nbsp; si la charge n’est pas suffisante. Soyouz est plus adapté pour les dimensions des satellites Galileo. La différence de tailles entre les deux engins n’est pas moindre : Soyous vs Ariane 5


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Vaut mieux que cet erreur se produise sur un lanceur de matos que sur un lanceur de spationautes.

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Je note que le titre est accrocheur et faux, contradictoire avec le développement de l’article : le carburant n’est pas directement en cause, et c’est pourtant expliqué plus loin par vos soins.



Alors, auriez-vous décidé de vous mettre dans la presse à scandale ?

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Bien, ils ont trouvé le problème. Des couilles de conception, ça arrive à tout le monde.

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Anikam a écrit :



Ariane coûte plus cher mais amène la marchandise à bon port<img data-src=" />





S’ils utilisaient un lanceur Chinois, ce serait free shipping (avec les satellites bien protégés dans du scotch.)


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Comme l’explique Jean-Marc Astorg du CNES, Ariane 5 est prévue pour les charges lourdes. L’utiliser pour de petites charges serait comme utiliser un camion pour livrer une valise. <img data-src=" />

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darkbeast a écrit :



ho bas nan ça va mettre fin à toutes les théories de complots





En général, si tu donnes une explication valable, j’ai plus l’INpression que ça renforce les théories du complot <img data-src=" />


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Neliger a écrit :



Utiliser un lanceur Russe pour le “GPS Européen”, c’est un peu ridicule.





Les Americains utilisent aussi abondamment Soyouz etant donné qu’ils n’ont plus de lanceur… Je trouve que c’est encore plus ridicule de la part de la 1ere puissance mondiale et surtout de la 1ere puissance spaciale…&nbsp;


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vba79 a écrit :



Je note que le titre est accrocheur et faux, contradictoire avec le développement de l’article : le carburant n’est pas directement en cause, et c’est pourtant expliqué plus loin par vos soins.



Alors, auriez-vous décidé de vous mettre dans la presse à scandale ?





Dredi c’est demain, hein :P

Le titre est imprécis, mais ni accrocheur ni faux. Comme tu le fais toi-même remarquer, le carburant est impliqué, même si indirectement. Et quel rapport avec la presse à scandale ?

Un titre accrocheur, faux, et type presse à scandale serait plutôt : “Les satellites européens ont-ils étés sabotés par le gouvernement russe ?” (réponse dans l’article : non).


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Anikam a écrit :



Ariane coûte plus cher mais amène la marchandise à bon port<img data-src=" />





Taux de succès de Soyouz : 98%

Taux de succès d’Ariane 5 : 95%



Pour la défense d’Ariane, ses stats sont plombées par les difficultés en début de carrière, ça fait très longtemps qu’elle n’a pas connu d’échec. Mais Soyouz n’a clairement pas à rougir.


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vba79 a écrit :



Je note que le titre est accrocheur et faux, contradictoire avec le développement de l’article : le carburant n’est pas directement en cause, et c’est pourtant expliqué plus loin par vos soins.



Alors, auriez-vous décidé de vous mettre dans la presse à scandale ?







C’est clair, c’est quoi ce titre les gars?


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darkbeast a écrit :



ho bas nan ça va mettre fin à toutes les théories de complots





Au contraire.

Ce genre d’erreur qui ne devrait pas être, laisse planer un fort doute d’action de sabotage de la part de certains pays ou sociétés qui ont tout intérêt à ne pas voir le projet Galiléo aboutir.


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caesar a écrit :



&nbsp;



   Et alors Vega c'est pour des prunes ?        





fr.wikipedia.org Wikipedia



&nbsp;      



Juste pour gratter quelques dollars ? (10k\( /kilo pour soyouz pour 14k\)/kilo pour Vega)

fr.wikipedia.org WikipediaVega, comme spécifié dans l’article que tu mets en lien, est destiné aux orbites basses (en dessous de 2 000km). L’altitude de l’orbite des satellites de Galileo est située au environ des 25 000km.



EDIT : grilled <img data-src=" />


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Wai et j’ai un peu confondu soyouz avec soyouz-1 sa petite soeur pour les orbites basses.

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vba79 a écrit :



Je note que le titre est accrocheur et faux, contradictoire avec le développement de l’article : le carburant n’est pas directement en cause, et c’est pourtant expliqué plus loin par vos soins.



Alors, auriez-vous décidé de vous mettre dans la presse à scandale ?





Euh, c’est bien un défaut de carburant : il n’est pas arrivé au moteur. Ca c’est la raison de l’échec.&nbsp;



Le pourquoi, c’est autre chose, à savoir le pont thermique entre deux conduite.&nbsp;



Ne pas confondre la panne, la raison de la panne et les conséquences.&nbsp;


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10claymore : aucun amalgame Russie&lt;&gt;(In)compétence dans ce qui suit.



Je trouve étonnant que l’UE fasse appel à des lancements étrangers pour le déploiement d’une solution propriétaire notamment justifié par l’argument de la nécessité d’indépendance (plus que celle de l’autonomie) vis-à-vis de solutions étrangères existantes et dont la qualité de service est directement associées aux humeurs politiques du moment.



On nous explique donc qu’il est vital pour l’Europe de se doter de ses propres outils, entre autres raisons d’en avoir la maîtrise à chaque instant, mais on fait appel à une autre puissance pour les concevoir, les fabriquer et les installer.



Qui a récemment changé de place dans le classement des dix plus grosses fortunes mondiales ?

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FrenchPig a écrit :



C’est pas parce que le lanceur utilisé est russe que le projet devient subitement dépendant d’une puissance étrangère

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Un satellite s’il reste au sol c’est quand même vachement moins utile. Alors oui on a heureusement Ariane comme solution de secours, mais si Poutine veut perturber le projet en terme de délais et de couts, il a juste à claquer des doigts…


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caesar a écrit :



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  Et alors Vega c'est pour des prunes ?       





fr.wikipedia.org Wikipedia&nbsp;

Juste pour gratter quelques dollars ? (10k\( /kilo pour soyouz pour 14k\)/kilo pour Vega)

fr.wikipedia.org WikipediaEnvoyer des satellites en orbites (presque) géostationnaire, ça demande une sacrée quantité d’énergie en plus et donc une plus grosse fusée.&nbsp;

Si les russes sont moins cher, c’est surtout que leur fusée est largement amortie depuis le temps, et fabriquée en zone dollar pour grande partie.


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linkin623 a écrit :



Envoyer des satellites en orbites (presque) géostationnaire, ça demande une sacrée quantité d’énergie en plus et donc une plus grosse fusée.&nbsp;

Si les russes sont moins cher, c’est surtout que leur fusée est largement amortie depuis le temps, et fabriquée en zone dollar pour grande partie.





Ouais mais en l’occurrence j’ai donné les prix des fusées pour orbite basse (soyouz-1 et vega) , le prix/kilo de la grande soeur soyouz doit être “légèrement” plus élevée, même si ça doit rester moins cher que ses concurrentes


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cerank a écrit :



Un satellite s’il reste au sol c’est quand même vachement moins utile. Alors oui on a heureusement Ariane comme solution de secours, mais si Poutine veut perturber le projet en terme de délais et de couts, il a juste à claquer des doigts…



Poutine aurait plus à y perdre qu’à nous y faire perdre de stopper ses lancements depuis Kourou.

Kourou est la meilleure base de lancement de la planète, avec un angle de lancement de -30 à +90°, quasiment sur l’équateur, dans une zone ou la météo est plutôt calme… Il ne lui manque que la capacité d’envoyer du personnel dans l’espace en fait.


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Alucard63 a écrit :



Les chinois ont leur propre technologie de fusée depuis bien longtemps avec les lanceurs Longue Marche. Tu sais quoi? Elle fonctionne parfaitement.<img data-src=" />





Je n’en doute pas. Et je parie même que pour beaucoup de domaines, ils seront loin devant à court terme.



Par exemple, suffit de voir les voitures japonaises dans les années 80, tout le monde se marrait en les regardant passer, aujourd’hui, c’est pointu, c’est hyper fiable.


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YesWeekEnd a écrit :



On nous explique donc qu’il est vital pour l’Europe de se doter de ses propres outils, entre autres raisons d’en avoir la maîtrise à chaque instant, mais on fait appel à une autre puissance pour les concevoir, les fabriquer et les installer.





C’est juste le transport (la livraison) qui est confiée aux Russes (et dans le cadre d’une société a moitié russe et a moitié européenne) pas le reste.

C’est comme si ton pain fabriqué par le boulanger n’était plus français car il t’a été livré dans une Toyota.



Le lancement ce n’est qu’un service de transport, rien d’autre.


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luinil a écrit :



C’est juste le transport (la livraison) qui est confiée aux Russes (et dans le cadre d’une société a moitié russe et a moitié européenne) pas le reste.

C’est comme si ton pain fabriqué par le boulanger n’était plus français car il t’a été livré dans une Toyota.



Le lancement ce n’est qu’un service de transport, rien d’autre.





Mon étonnement reste intact.

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Je ne compare pas un réseau de satellites à une miche de pain. Il me semble que la criticité n’est pas du même niveau et qu’à un certain moment il faut rester cohérent : si on met en exergue le notion d’indépendance et de souveraineté, ce projet (à mon sens) aurait du rester dans un giron 100% maison.


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YesWeekEnd a écrit :



Mon étonnement reste intact.

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Je ne compare pas un réseau de satellites à une miche de pain. Il me semble que la criticité n’est pas du même niveau et qu’à un certain moment il faut rester cohérent : si on met en exergue le notion d’indépendance et de souveraineté, ce projet (à mon sens) aurait du rester dans un giron 100% maison.





C’est à dire : construire un nouveau lanceur de A à Z (si Ariane n’est pas adapté) sur un territoire européen ? se passer de tout partenariats et accords avec d’autres pays, ce qui aurait pour effet de coûter bien plus cher aux européens, sans parler des délais allongés ? oublier l’aide des USA pour rendre compatibles les 2 systèmes (niveau récepteur) ? n’autoriser que les européens à utiliser Galileo ?


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darkbeast a écrit :



Donc tu préfères que le projet prenne du retard et coutes plus d’argent pour une question de symbole





Oui, je suis convaincu que ce n’est pas en utilisant le lanceur d’un autre que l’on apprendra à préparer le notre plus vite et moins cher.


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papinse a écrit :



Ariane 5 permettra(it) d’envoyer 5 ou 6 satellites au lieu de 2 mais n’était pas encore prête au moment de ce lancement, de ce que j’ai compris.





Merci pour l’info.



Quant à ceux qui m’ont répondu, je pense que les ponts thermiques sont essentiels et ne semblent pas avoir été suffisamment pris en considération. Ces modules sont-ils nouveaux ? ou ancien ? Car s’ils sont nouveaux c’est un défaut de conception sinon c’est un manque de chance …


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FrenchPig a écrit :



Tu t’obstine à y voir une dimension principalement symbolique, en pensant qu’un projet d’une telle envergure se ferait dans une cage fermée qu’est l’Europe, alors que les raisons initiales du projet sont bien économiques : concurrencer les systèmes américains et russes, et donc ne plus en dépendre économiquement.

Par ailleurs, de nombreux pays non-européens participent au projet, y compris la Chine, l’Inde et plusieurs pays sud-Américains ou même le Maroc, via différents accords.



les sources en bas de page



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Tu marques un point.



En revanche, je n’y vois pas que des raisons économiques : n’oublions pas que le signal GPS peut être dégradé à tout instant par l’armée américaine qui est seul maitre à bord.


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FrenchPig a écrit :



C’est à dire : construire un nouveau lanceur de A à Z (si Ariane n’est pas adapté) sur un territoire européen ? se passer de tout partenariats et accords avec d’autres pays, ce qui aurait pour effet de coûter bien plus cher aux européens, sans parler des délais allongés ? oublier l’aide des USA pour rendre compatibles les 2 systèmes (niveau récepteur) ? n’autoriser que les européens à utiliser Galileo ?





Encore une fois, c’est question de cohérence.

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On ne peut pas d’un côté dire que le système US ne nous convient pas parce que le niveau de service est variable selon l’état de la diplomatie et de l’autre s’exposer aux mêmes risques de niveau de service.



Côté compatibilité et autorisation d’accès, je ne vois pas en quoi ce serait remis en question (honnêtement) ?


Galileo : les satellites mal positionnés à cause d’un défaut de carburant

  • Galileo : lors de son lancement, le GPS européen se trompe de route

  • Après 35 minutes de vol, le carburant gèle, empêchant la bonne mise en orbite

  • Les correctifs sont déjà prêts, mais cela sera-t-il suffisant pour la Commission ?

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