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Le contrat open bar entre Microsoft et la Défense sous le prisme du Sénat

Une fenêtre dans le bunker

Le contrat open bar entre Microsoft et la Défense sous le prisme du Sénat

Le 27 février 2014 à 10h50

Le contrat open bar signé entre Microsoft et la Défense continue à questionner les parlementaires. Ceux-ci s’interrogent tant sur son opportunité que sur les conditions de passation de ce marché.

armée

 

La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam vient de questionner le ministre de la Défense quant au renouvellement jusqu’en 2017 du contrat open bar noué avec Microsoft. Ce contrat-cadre a été passé sans appel d’offres ni mise en concurrence préalable, s’étonne la parlementaire UMP. « Davantage de transparence semblerait souhaitable sur ce dossier, notamment par la publication des documents expliquant le choix qui a été fait, tels que la note de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) pour le comité des achats du ministère » estime-t-elle.

Une dépendance en question

Outre le déficit de transparence, la dépendance de la Défense avec l’éditeur américain inquiète. La sénatrice cite spécialement le rapport d’un groupe d’experts de l’armée selon qui « l’ensemble des produits américains doivent obtenir l’aval de la National security agency (NSA) pour être exporté. La NSA introduit systématiquement des portes dérobées ou « backdoors » dans les produits logiciels. Un système d’information et de communication reposant majoritairement sur des produits américains comme Microsoft serait vulnérable, car susceptible d’être victime d’une intrusion de la NSA dans sa totalité. » Ce rapport date de 2008, soit bien avant l’affaire Prism et les multiples révélations de Snowden sur les liens intimes entre la NSA et les gros éditeurs américains.

Des liens intimes avec la NSA

« Au vu des révélations de ces derniers mois sur la collaboration des entreprises américaines avec les services de renseignements », poursuit-elle, il serait souhaitable « qu’une réflexion soit menée en amont de la prochaine décision de renouvellement, et que le passage aux logiciels libres puisse être envisagé – solution d’ailleurs préconisée par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) qui dans un document de 2008 recommandait "d’utiliser des standards ouverts quand cela est possible lors des tentatives de standardisation d’un service" ».

L'option retenue ? Ne pas recourir aux logiciels libres

Cet accord révélé dans nos colonnes a été une première fois signé en 2009, malgré l’avis négatif de plusieurs experts. Après une demande auprès de la Commission des documents administratifs fin 2013, l’April, association de promotion du libre, a pu consulter une partie des pièces confirmant le renouvellement de cet accord-cadre, pièces qui soulignent « l'option retenue par le ministère de ne pas recourir aux logiciels libres ».Avec pour argument, l’évocation d’un tableau de synthèse présenté par la Direction Interarmées des Réseaux D'Infrastructure et des Systèmes d'Information.

 

Selon ce tableau présenté au comité des achats, « l'utilisation de logiciels libres serait d'un coût de revient proche de l'utilisation de licences Microsoft. En effet, s'il n'existe pas d'achat de licence au démarrage, les mises à jour ne sont en revanche pas gratuites. D'autres frais sont aussi à prendre en compte comme la formation de personnels de soutien, les logiciels libres nécessitant une plus grande implication des utilisateurs. D'autres matériels doivent aussi être achetés afin de pouvoir permettre l'utilisation de ces logiciels. »

La réponse de l'April

« Faut-il encore rappeler que le logiciel libre présente des avantages pour la pérennité du matériel, que les mises à jour sont tout aussi libres que les logiciels et que le libre ne nécessite pas forcément d'implication particulière de ses utilisateurs ? » lui opposera l’April, qui regrette l’absence de référence aux « problématiques de surveillances ou des portes dérobées présentes dans les logiciels privateurs, alors que cela représente un danger immédiat pour la sécurité nationale. Au contraire, on voit dans ce dossier la volonté de suivre aveuglément un choix pourtant dangereux pour la sécurité nationale et l'indépendance technologique. »

 

Ce contrat-cadre permet aux organismes du ministère de picorer n’importe quelle licence dans les rayons de l’éditeur. Seulement, il n’offre qu’un simple droit d’usage, non un transfert de propriété. De fait, si à terme la Défense envisageait d’abandonner l’éditeur américain, elle devra soit lever l’option d’achat soit désinstaller des centaines de millions de licences. Par ce contrat, certains craignent du coup un cliquet anti-retour.

 

Très tôt, le rapporteur de la Commission des Marchés Publics de l’État avait pourtant critiqué ce dispositif. Cependant, la CMPE avait ignoré son avis en mettant en balance risques et opportunités. Elle pointait certes « le coût de renouvellement du contrat, dans la mesure où Microsoft pourrait se trouver en position de force pour négocier » ou encore « le coût de l'abandon de la technologie Microsoft pour une autre, si cela devenait nécessaire à l'issue du contrat » et « l'accoutumance des utilisateurs à l'ergonomie des produits de Microsoft » mais ces quelques points noirs furent minorés par les avantages liés notamment à l’expertise du géant américain, sa capacité à mettre à niveau les systèmes d’information ou ses services d’aides.

 

Mediapart s’était aussi penché sur ce document le 12 décembre dernier. Nos confrères citaient alors les propos d’un des acteurs du dossier. « Une chose est sûre, c’est que les experts n’ont pas été assez écoutés. Je suis un militaire. Et je dois dire que je ne suis pas très fier de mon pays. J’aurais pu accepter beaucoup de choses, mais à partir du moment où on m’explique pourquoi. Là, nous n’avons jamais eu de réponse. La devise pour laquelle nous nous battons, et pour laquelle certains d’entre nous ont versé leur sang, c’est « Liberté, égalité, fraternité ». Dans ce dossier, nous avons bradé notre liberté, nous avons trahi notre pays. Et encore aujourd’hui, je suis incapable de vous dire pourquoi… »

 

La sénatrice n'a pas soulevé un autre point sur la question de la fiscalité, puisque ce contrat a été passé avec Microsoft Irlande.

Une fenêtre sous le képi

On rappellera la réponse apportée sur ces questions par le contre-amiral Arnaud Coustillière à l’Assemblée nationale. Sur le choix Microsoft, « les grands éditeurs de logiciels, dont les produits ont tendance à devenir des normes, ne sont pas forcément moins bons en matière de sécurité de leurs produits que les développeurs de logiciels libres ».

 

Pour lui, les éditeurs de solutions propriétaires « ont en effet tout intérêt à faire évoluer leur produit commercial et à en assurer la fiabilité dans la durée. Inversement, le logiciel libre est développé par une communauté, parfois à géométrie variable. En tout état de cause, le débat entre logiciel commercial et logiciel libre tourne parfois à la" guerre de religion" ».

 

Quant aux problèmes de sécurité, ce choix « ne présente pas un risque de sécurité supérieur par rapport à l’utilisation de logiciels libres ». Sous son képi, celui-ci assure que « dans ce dernier cas, il aurait fallu développer une capacité forte de suivi et de contrôle pour se garantir effectivement contre les risques éventuels. En la matière, il convient d’adopter une approche mesurée et pragmatique, tenant compte à la fois du coût, des risques et de contraintes opérationnelles, dont notamment le lien avec l’OTAN. » Autre chose, « ce débat sur les logiciels libres a permis d’engager une baisse tendancielle des prix pratiqués par les grands éditeurs de logiciels et, parallèlement, à une décroissance du recours aux logiciels libres ».

 

Une analyse qui avait agacé Frédéric Couchet, de l'April. « Il n’y a rien à ajouter sur l’état de dépendance de la Défénse avec Microsoft et l’OTAN. Ils ne voient le libre que comme un seul levier de pression sur le prix des logiciels privateurs. »

Le 27 février 2014 à 10h50

Commentaires (151)

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J’ai pas encore lu mais j’adore le flingue comme déco

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Donc en résumé pour un peu de confort, de facilité voire d’argent, on prend le risque d’avoir une défense gruyère surveillée en permanence par les américains.

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« Une chose est sûre, c’est que les experts n’ont pas été assez écoutés. Je suis un militaire. Et je dois dire que je ne suis pas très fier de mon pays. J’aurais pu accepter beaucoup de choses, mais à partir du moment où on m’explique pourquoi. Là, nous n’avons jamais eu de réponse. La devise pour laquelle nous nous battons, et pour laquelle certains d’entre nous ont versé leur sang, c’est « Liberté, égalité, fraternité ». Dans ce dossier, nous avons bradé notre liberté, nous avons trahi notre pays. Et encore aujourd’hui, je suis incapable de vous dire pourquoi… »



Comment ça clashe <img data-src=" />

Pour qu’un militaire abandonne le devoir de réserve comme ça, il doit en avoir gros :s

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Joli sous-titre ! <img data-src=" />



J’aurais même été jusqu’à remplacer “bunker” par “sous-marin” <img data-src=" />

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Le contrat open bar entre Microsoft et la Défense sous le PRISM du Sénat



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les logiciels libres nécessitant une plus grande implication des utilisateurs. D’autres matériels doivent aussi être achetés afin de pouvoir permettre l’utilisation de ces logiciels. »



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La sénatrice n’a pas soulevevé un autre point sur la question de la fiscalité, puisque ce contrat a été passé avec Microsoft Irlande.





Il s’agit d’un point qu’il aurait été bien de soulever pourtant, histoire de bien enfoncer le clou. En plus d’inviter le loup dans la bergerie, on renie ses propres valeurs quitte à se contredire par la suite et à pousser des cris d’orfraie quand Microsoft échappe légalement au fisc …<img data-src=" />

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Ca vous etonne que notre pays soit vendu aux etats unis… tout comme toute l europe.

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FrenchPig a écrit :



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-&gt; allusion aux périphériques je suppose.



En pratique microsoft donne accès à quoi à l’armée sur son code source ?


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Cet accord (…) a été une première fois signé en 2009, malgré l’avis négatif de plusieurs experts.





C’est pas les avis motivé qui comptaient, au milieu de l’affairisme de la sarkozie… Mais bien plutôt les valises de billets qui se perdaient?

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Pour les logiciels libre, “le coût est gratuit mais pas les mises à jour” ?



Euh… Y’a pas comme un problème là ?

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WereWindle a écrit :



Comment ça clashe <img data-src=" />

Pour qu’un militaire abandonne le devoir de réserve comme ça, il doit en avoir gros :s







Il garde de la réserve… Pour qu’une affaire pareille se fasse contre vents/marées et le plus élémentaire bon sens stratégique, il a fallu que certains se remplissent les poches au passage.



D’ailleurs, cerise pourrie sur le gâteau avarié:



ce contrat a été passé avec Microsoft Irlande.





Pour dissimuler les pots de vins, passer par un paradis fiscal c’est toujours assez avisé.



Le plus drole là dedans, c’est de voir actuellement un autre pot de pus pêter à la gueule de Copé: Quand on pense qu’il s’en est visiblement mis plein les fouilles pour une campagne largement déficitaire que les militants UMP ont été assez cons pour renflouer!



Franchement, avec un pays de couilles molles pareil qui n’a pas encore ressorti les guillotines pour exterminer cette vermine dans la meilleure tradition de nos origines républicaines, pourquoi se priveraient-ils?


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Ils utilisent toujours Thunderbird à la gendarmerie ? Je sais qu’il y a quelques années, ils avaient même envoyé du code dans le logiciel pour améliorer la sécurité (genre chiffrement des messages).

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Hallucinant les arguments naze anti-libre d’Arnaud Coustillière notemment. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre c’est bien la preuve qu’ils n’ont rien compris à l’open source. Rien qu’à le lire tu comprends que le mec n’en a strictement rien à foutre…

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Pour moi cette décision s’appelle de la Haute Trahison.

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l’option retenue par le ministère de ne pas recourir aux logiciels libres.



L’utilisation de logiciels libres serait d’un coût de revient proche de l’utilisation de licences Microsoft. En effet, s’il n’existe pas d’achat de licence au démarrage, les mises à jour ne sont en revanche pas gratuites.





Gné ?! <img data-src=" />





D’autres frais sont aussi à prendre en compte comme la formation de personnels de soutien, les logiciels libres nécessitant une plus grande implication des utilisateurs. D’autres matériels doivent aussi être achetés afin de pouvoir permettre l’utilisation de ces logiciels.





Ca c’est vrai, Linux est encore trop peu unifié et ne ressemble pas assez à Windows.

Le système d’arborescence est mal foutu et ça manque de repères.

Il manque un panneau de configuration unifié, complet et standard, qui ne devrait pas dépendre de la GEU.

Ce n’est pas un système pour les débiles, il nécessite un minimum de formation.



C’est un défaut de nunux, n’en déplaise aux extrémistes du libre, Linux n’est pas parfait.

En revanche, il a l’avantage d’être NSA-safe et d’être sécurisé, et open-source. Ce qui, pour le ministère de la défense, est argument incontournable.





Faut-il encore rappeler que le logiciel libre présente des avantages pour la pérennité du matériel, que les mises à jour sont tout aussi libres que les logiciels et que le libre ne nécessite pas forcément d’implication particulière de ses utilisateurs ?







Très tôt, le rapporteur de la Commission des Marchés Publics de l’État avait pourtant critiqué ce dispositif.



un des acteurs du dossier : Une chose est sûre, c’est que les experts n’ont pas été assez écoutés. Je suis un militaire. Et je dois dire que je ne suis pas très fier de mon pays. J’aurais pu accepter beaucoup de choses, mais à partir du moment où on m’explique pourquoi. Là, nous n’avons jamais eu de réponse. La devise pour laquelle nous nous battons, et pour laquelle certains d’entre nous ont versé leur sang, c’est Liberté, égalité, fraternité. Dans ce dossier, nous avons bradé notre liberté, nous avons trahi notre pays. Et encore aujourd’hui, je suis incapable de vous dire pourquoi…





Parce que les politicards corrompus que tu sers se foutent bien des valeurs que tu défends, seul compte le fric pour eux.

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philoxera a écrit :



Pour moi cette décision s’appelle de la Haute Trahison.







C’est ça.



Mais bon, les français sont déjà trop lâches et trop moutons pour protester contre la loi de la Programmation militaire, et contre la géolocalisation de Taubira, contraire aux libertées et aux droits de l’Homme (dixit la CEDH elle-même).



Donc de là à ce qu’ils prennent les armes contre un président-traître, faut pas rêver.


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Hé ben, entre le contrat entouré d’opacité, passé avec MS Irlande, les gradés qui se lâchent, le rapport qui exposait déjà clairement en 2008 ce que Snowden confirmera…



Tout va bien ! <img data-src=" /><img data-src=" />





PS : en tous cas bel article, bien résumé <img data-src=" />

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Goldoark a écrit :



Gné ?! <img data-src=" />







Ca c’est vrai, Linux est encore trop peu unifié et ne ressemble pas assez à Windows.

Le système d’arborescence est mal foutu et ça manque de repères.

Il manque un panneau de configuration unifié, complet et standard, qui ne devrait pas dépendre de la GEU.

Ce n’est pas un système pour les débiles, il nécessite un minimum de formation.



C’est un défaut de nunux, n’en déplaise aux extrémistes du libre, Linux n’est pas parfait.

En revanche, il a l’avantage d’être NSA-safe et d’être sécurisé, et open-source. Ce qui, pour le ministère de la défense, est argument incontournable.















Parce que les politicards corrompus que tu sers se foutent bien des valeurs que tu défends, seul compte le fric pour eux.







C’est vrai que ça nécessitera une formation mais sur le long terme ce sera forcément rentable par rapport à un office par exemple qui change tout les 3 ans.


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Ce qui est marrant, ou pas, c’est que passer de MS au libre est affreusement dur, coûteux, mais l’inverse ne semble pas poser de problème quand il s’agit de saborder la solution Libre.



Lobbies, quand tu nous tient (par les c…)… <img data-src=" />

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Garder à prix d’or son autonomie en matos militaire en créant en interne son propre armement mais faire fonctionner le tout avec des logiciels US par dessus dans la chaîne de commandement par exemple … c’ est très logique comme vision et politique d’ indépendance.

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Goldoark a écrit :



En revanche, il a l’avantage d’être NSA-safe







Non, comment savoir si la NSA ne participe pas à des projets open source, afin d’intégrer en douce des backdoor?


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paradise a écrit :



Ce qui est marrant, ou pas, c’est que passer de MS au libre est affreusement dur, coûteux, mais l’inverse ne semble pas poser de problème quand il s’agit de saborder la solution Libre.



Lobbies, quand tu nous tient (par les c…)… <img data-src=" />







coudes, cheuveux?


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diseqc a écrit :



Non, comment savoir si la NSA ne participe pas à des projets open source, afin d’intégrer en douce des backdoor?







Je ne suis pas spécialement Pro Linux mais dans un projet Open source comme son nom l’indique tu as accès au code source non compilé. Si tu sais t’entourer de personnes compétentes et que tu te donnes les moyens (temps + financier) tu sais exactement ce qui tourne sur tes machines pour peu que tu compiles toi même le noyau et que tu ne prennes pas une distrib clef en main.


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J’ai travaillé pendant des années au ministère de la défense dans l’informatique et je peux vous assurer qu’il y a un très fort lobby Microsoft au sein de la DIRISI. La gendarmerie a basculé sur le libre il y a plusieurs années, la même chose peut être faite sans grand bouleversement pour les usagers.

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diseqc a écrit :



Non, comment savoir si la NSA ne participe pas à des projets open source, afin d’intégrer en douce des backdoor?





Certes, mais bon, quand un rapport officiel conclut à ça :





La sénatrice cite spécialement le rapport d’un groupe d’experts de l’armée selon qui « l’ensemble des produits américains doivent obtenir l’aval de la National security agency (NSA) pour être exporté. La NSA introduit systématiquement des portes dérobées ou « backdoors » dans les produits logiciels. Un système d’information et de communication reposant majoritairement sur des produits américains comme Microsoft serait vulnérable, car susceptible d’être victime d’une intrusion de la NSA dans sa totalité. » Ce rapport date de 2008, soit bien avant l’affaire Prism et les multiples révélations de Snowden sur les liens intimes entre la NSA et les gros éditeurs américains.





…alors il ne devrait même pas y avoir une seule question à se poser ! De toute façon tu prends la solution la moins pire en théorie, et pas celle dont tu sais pertinemment qu’elle est incompatible avec la souveraineté nationale. Enfin… on se demande même comment c’est possible tellement c’est aberrant.


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Vachalay a écrit :



Je ne suis pas spécialement Pro Linux mais dans un projet Open source comme son nom l’indique tu as accès au code source non compilé. Si tu sais t’entourer de personnes compétentes et que tu te donnes les moyens (temps + financier) tu sais exactement ce qui tourne sur tes machines pour peu que tu compiles toi même le noyau et que tu ne prennes pas une distrib clef en main.





Et quoi te dis que ce n’est pas le compilo lui-même qui va insérer discrètement une faille ?



Je suis pro-linux, et pro-libre pour les administrations, mais à moins de maitriser la chaîne matérielle et logicielle de bout en bout, malheureusement, une compromission n’a rien d’impossible.



Reste que l’accès au code source permet quand même déjà grandement les risques, et que le libre permettra sur le long terme une diminution des coûts s’il est bien géré, notamment en mutualisant le développement et la maintenance des outils dans les administrations.


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Je ne peux plus éditer :

Reste que l’accès au code source permet quand même déjà grandement de limiter les risques.

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Vachalay a écrit :



Je ne suis pas spécialement Pro Linux mais dans un projet Open source comme son nom l’indique tu as accès au code source non compilé. Si tu sais t’entourer de personnes compétentes et que tu te donnes les moyens (temps + financier) tu sais exactement ce qui tourne sur tes machines pour peu que tu compiles toi même le noyau et que tu ne prennes pas une distrib clef en main.







Si, en effet, tu as accès au code source, cela t’implique de forcement compiler par toi-même si tu veux être sur qu’un binaire correspond bien au code. Et il faut également procéder a une analyse fine du code source. Et là ça se complique rien que le noyau de Linux à dépassé (ou est en voie de) les 16 Millions de lignes de codes. Donc il faut imaginer la masse de travail pour vérifier l’ensemble des softs.

En fait je pense surtout qu’ici les décideurs cherche a se protéger et payent pour avoir un potentiel responsable en cas de problème, avec le libre c’est plus difficile.



Et si la crainte des backdoors est complètement justifié car pour sur il y en a, et probablement dans des softs open source aussi. J’espère qu’ils ne comptes pas que sur la sécurité intrinsèque des logiciels, mais surveille aussi ce qui se passe dans leurs réseaux.


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ActionFighter a écrit :



…, et que le libre permettra sur le long terme une diminution des coûts s’il est bien géré, notamment en mutualisant le développement et la maintenance des outils dans les administrations.







Heu oui et non, en fait il l’utilisation du libre a plutôt une tendance a faire glisser les couts en OPEX plutot qu’en INVEST… c’est deux manière différente de dépenser mais sur le long terme se concentrer sur des dépense opérationnelle devrait en théorie coûter plus cher.



La contrepartie c’est que ces frais opérationnels pourrait être habilement dépenser sur une zones locales pendant longtemps plutôt que par un gros paquet qui part loins et ne profite plus a notre économie.


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Que Microsoft soit utilisé dans une administration comme la mienne, santé et affaires sociales, à la limite, c’est pas bien grave (et encore, vu ce qu’on fait avec notre matos, une bonne distrib Tux correctement sécurisée genre Red Hat ou CentOS pourrait faire l’affaire), mais pour le ministère de la défense, faire cadeau de nos secrets militaires aux USA… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Et j’adore l’argumentio ad cartonum du drone MS monsieur qui dit que le libre, cépabien çakoutdésous… C’est au même genre de personne que l’on doit une réussite hallucinante comme Chorus…

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The F0x a écrit :



Heu oui et non, en fait il l’utilisation du libre a plutôt une tendance a faire glisser les couts en OPEX plutot qu’en INVEST… c’est deux manière différente de dépenser mais sur le long terme se concentrer sur des dépense opérationnelle devrait en théorie coûter plus cher.





Pourquoi les dépenses d’exploitation serait-elles supérieures dans le cadre du libre ?







The F0x a écrit :



La contrepartie c’est que ces frais opérationnels pourrait être habilement dépenser sur une zones locales pendant longtemps plutôt que par un gros paquet qui part loins et ne profite plus a notre économie.





Oui, j’ai oublié cet argument, mais le libre permettrait de relocaliser une partie des dépenses.


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Reznor26 a écrit :



…alors il ne devrait même pas y avoir une seule question à se poser ! De toute façon tu prends la solution la moins pire en théorie, et pas celle dont tu sais pertinemment qu’elle est incompatible avec la souveraineté nationale. Enfin… on se demande même comment c’est possible tellement c’est aberrant.







Ahah <img data-src=" />



Cette même souveraineté nationale que l’Europe détruit progressivement en imposant des législations communes aux états membres. Cette même souveraineté qui, lorsqu’une loi est sur de ne pas passer si on demande l’avis du peuple, nous est ôté parce que … F* le peuple.



Personnellement je rejoins un des commentaires précédents : tant qu’on aura pas foutu un coup de pied au cul de tous les véreux qui nous gouvernent (ou nous prennent pour des cons, au choix), on risque de voir les valeurs françaises, la culture, et autres particularité s’envoler bien vite.



(En même temps, quand on voit que notre cher gouvernement ne prend aucune mesure contre des ministres dissidents qui décident de prôner une politique opposée à celle du gouvernement auquel ils appartiennent, sont rémunérés, doivent contribués. hein Duflot !)





En effet, s’il n’existe pas d’achat de licence au démarrage, les mises à jour ne sont en revanche pas gratuites.





Je suis étonné que personne n’ai fait la remarque (ou bien je l’ai raté : depuis quand libre = gratuit ?



Edit : grammaire


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Beaucoup de bruit pour rien, il suffit de faire un fork Debian nommé “Tournée générale” et tout devrait rentrer dans l’ordre. Une chose est sur, le service marketing d’MS est toujours aussi efficace.

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L’argent du contribuable, les lobbies, les pressions à coup de billet de banque ou autres…Bravo sarkoland !



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diseqc a écrit :



Non, comment savoir si la NSA ne participe pas à des projets open source, afin d’intégrer en douce des backdoor?





Et qu’est ce qui te dit qu’elle ne se sert pas de ses backdoor pour patcher le code pourris qu’utilise ses alliés ? Ce serait dommage qu’il y ait des gens moins bien intentionnés que la NSA qui soit au courant des secrets défense français.


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wonderb a écrit :



C’est vrai que ça nécessitera une formation mais sur le long terme ce sera forcément rentable par rapport à un office par exemple qui change tout les 3 ans.





Oui et puis certains se plaignent de plus avoir leurs repères avec office 2010, autant changer pour du libre dans ce cas :)


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Les lobbies tiennent le monde depuis des lustres, évitant ainsi toute libre concurrence.



Tout le monde le sait, et dans le domaine de l’armement c’est tout pareil.



On peut seulement trouver immoral que même un État républicain souverain n’arrive pas à résister à cela.



On aurait pu penser qu’à ce niveau il y aurait pu au moins y avoir une partie libreà côté d’une partie privée, mais non.



Nos impôts partent chez MS même dans la Défense…



Les Chinois, les Russes, font-ils pareil ?



Et l’Europe ? Pas d’indépendance en vue au niveau informatique ? Rien ? Nada ?



J’ai honte. <img data-src=" />

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tic tac a écrit :



Garder à prix d’or son autonomie en matos militaire en créant en interne son propre armement mais faire fonctionner le tout avec des logiciels US par dessus dans la chaîne de commandement par exemple … c’ est très logique comme vision et politique d’ indépendance.





D’autant plus après l’affaire conficker dans le réseau de la marine, ça devrait faire réfléchir.


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Jean_Peuplus a écrit :



Donc en résumé pour un peu de confort, de facilité voire d’argent, on prend le risque d’avoir une défense gruyère surveillée en permanence par les américains.







Pas plus qu’avec un chrome os puisqu’ils ont accès au code source de windows.


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metaphore54 a écrit :



Pas plus qu’avec un chrome os puisqu’ils ont accès au code source de windows.





Il compile leur windows eux-même à partir des sources ? Ils ont les sources de l’ensemble des logiciels utilisés ? (avec windows seul tu ne fais pas grand chose). Au moins avec chrome OS tu serais où sont les données.


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Goldoark a écrit :



En revanche, il a l’avantage d’être NSA-safe et d’être sécurisé, et open-source. Ce qui, pour le ministère de la défense, est argument incontournable.





Heu, le côté open source ne prouve pas le “nsa safe” ou l’absence de failles de sécurité - et en fait, aucun système n’en est exempt - en revanche, ça permet de miner le code à la recherche des dîtes failles (que ce soit bien ou mal intentionné).


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TaigaIV a écrit :



Et qu’est ce qui te dit qu’elle ne se sert pas de ses backdoor pour patcher le code pourris qu’utilise ses alliés ? Ce serait dommage qu’il y ait des gens moins bien intentionnés que la NSA qui soit au courant des secrets défense français.





Mindfuck philosophique ! mais à qui peut-on se fier ? <img data-src=" />


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TaigaIV a écrit :



Il compile leur windows eux-même à partir des sources ? Ils ont les sources de l’ensemble des logiciels utilisés ? (avec windows seul tu ne fais pas grand chose). Au moins avec chrome OS tu serais où sont les données.





+1



Ça ne sert à rien d’avoir le plan d’une fenêtre si tu la fait installer par un barbouze.


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TaigaIV a écrit :



Il compile leur windows eux-même à partir des sources ? Ils ont les sources de l’ensemble des logiciels utilisés ? (avec windows seul tu ne fais pas grand chose). Au moins avec chrome OS tu serais où sont les données.







Pour les autres logiciels je n’en sais rien, je sais qu’il ont accès au code sources mais après j’avoue que je ne sais pas.


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JoePike a écrit :



J’ai pas encore lu mais j’adore le flingue comme déco

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une 12,7 mon ami.


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Merci marc … de poursuivre.

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chaton51 a écrit :



Ca vous etonne que notre pays soit vendu aux etats unis… tout comme toute l europe.





Dés fois je me sens moins seul quand je lis cela …



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Crysalide a écrit :



Ils utilisent toujours Thunderbird à la gendarmerie ? Je sais qu’il y a quelques années, ils avaient même envoyé du code dans le logiciel pour améliorer la sécurité (genre chiffrement des messages).







Ici :https://joinup.ec.europa.eu/sites/default/files/11-apresentacao-stephanedumond.p…



… et ca marche !


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diseqc a écrit :



Non, comment savoir si la NSA ne participe pas à des projets open source, afin d’intégrer en douce des backdoor?





je confirme,linus n’est pas clair à ce sujet n’en déplaise à certains.



Note : DebFanBoy inside.


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jack46 a écrit :



J’ai travaillé pendant des années au ministère de la défense dans l’informatique et je peux vous assurer qu’il y a un très fort lobby Microsoft au sein de la DIRISI. La gendarmerie a basculé sur le libre il y a plusieurs années, la même chose peut être faite sans grand bouleversement pour les usagers.





+1000


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Pour mémoire, la lettre que l’AFUL à envoyé à des députés début 2010 :

https://aful.org/media/document/AccordDefenseLettreAFUL.pdf

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ledufakademy a écrit :



une 12,7 mon ami.





une mitrailleuse ‘méricaine. Choix d’image plutôt pertinent <img data-src=" />







ledufakademy a écrit :



je confirme,linus n’est pas clair à ce sujet n’en déplaise à certains.



Note : DebFanBoy inside.





en effet, son “troll” - de dire non tout haut en faisant oui de la tête - se rapportait à la question “est-ce que la NSA l’avait approché pour “ensemencer” le kernel”. On ne sait rien de la réponse (même si je doute fortement que ça se soit fait… je suppute qu’il y aurait eu des fuites


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ActionFighter a écrit :



Et quoi te dis que ce n’est pas le compilo lui-même qui va insérer discrètement une faille ?



Je suis pro-linux, et pro-libre pour les administrations, mais à moins de maitriser la chaîne matérielle et logicielle de bout en bout, malheureusement, une compromission n’a rien d’impossible.



Reste que l’accès au code source permet quand même déjà grandement les risques, et que le libre permettra sur le long terme une diminution des coûts s’il est bien géré, notamment en mutualisant le développement et la maintenance des outils dans les administrations.





Tout à fait.

La sécurité absolue ou efficace moi j’y crois plus beaucoup.


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ActionFighter a écrit :



Je ne peux plus éditer :

Reste que l’accès au code source permet quand même déjà grandement de limiter les risques.

<img data-src=" />





C’est faux.

Une simple “erreur” d’index sur un malloc (style j’ai pas fais exprés), et tu as ta faille de sécu pour qui sait la provoqué …



j’ai fait suffisamment de dev. pour savoir cela.


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ledufakademy a écrit :



je confirme,linus n’est pas clair à ce sujet n’en déplaise à certains.



Note : DebFanBoy inside.







Pourtant, c’est très clair. Oui, la NSA introduit des backdoors à plusieurs niveaux dans le noyau linux.



Et rassurez-vous, pas qu’au niveau soft, au niveau hard aussi (le générateur « aléatoire » révolutionnaire intégré aux cpus intel est vraiment soupçonné d’obéir à des caractéristiques très claires et connues de la NSA). Et étrangement, il y avait eu des discussions très enflammées quand un dev kernel a refusé de l’intégrer parce qu’il ne lui faisait pas confiance…



On peut encore parler de la technologie computrace, dont l’utilité pour l’acheteur est douteuse mais qui est un formidable outil d’espionnage.



Ah, et faut pas croire que les BSDs ne soient pas concernés.


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ledufakademy a écrit :



C’est faux.

Une simple “erreur” d’index sur un malloc (style j’ai pas fais exprés), et tu as ta faille de sécu pour qui sait la provoqué …



j’ai fait suffisamment de dev. pour savoir cela.





Tout à fait, mais un audit du code peut permettre de débusquer “l’erreur”.







white_tentacle a écrit :



Pourtant, c’est très clair. Oui, la NSA introduit des backdoors à plusieurs niveaux dans le noyau linux.



Et rassurez-vous, pas qu’au niveau soft, au niveau hard aussi (le générateur « aléatoire » révolutionnaire intégré aux cpus intel est vraiment soupçonné d’obéir à des caractéristiques très claires et connues de la NSA). Et étrangement, il y avait eu des discussions très enflammées quand un dev kernel a refusé de l’intégrer parce qu’il ne lui faisait pas confiance…



On peut encore parler de la technologie computrace, dont l’utilité pour l’acheteur est douteuse mais qui est un formidable outil d’espionnage.



Ah, et faut pas croire que les BSDs ne soient pas concernés.





OpenBSD, mis à part le FUD qu’il y a eu sur du code source provenant de la NSA, il n’y a aucune allégation pour l’instant qui permet d’affirmer qu’il ait pu être backdooré, même si ce n’est pas impossible dans l’absolu.


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Th3P14F a écrit :



Je suis étonné que personne n’ai fait la remarque (ou bien je l’ai raté : depuis quand libre = gratuit ?







Je me suis fait la même réflexion. Libre ne veut pas dire gratuit et ne veut donc pas dire qu’il n’y aura pas de coûte d’achat et/ou de maintenance.


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ledufakademy a écrit :



C’est faux.

Une simple “erreur” d’index sur un malloc (style j’ai pas fais exprés), et tu as ta faille de sécu pour qui sait la provoqué …



j’ai fait suffisamment de dev. pour savoir cela.







Heu non tu ne peux rien avec ça à cause de la MMU et une erreur d’index c’est détectable par les outils d’analyse de code statique.


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ledufakademy a écrit :



Ici :https://joinup.ec.europa.eu/sites/default/files/11-apresentacao-stephanedumond.p…



… et ca marche !







Ca se passe comment pour un tel parc sous Ubuntu ? L’éditeur de la disti offre du SAV comme Red Hat par ex ?


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white_tentacle a écrit :



Pourtant, c’est très clair. Oui, la NSA introduit des backdoors à plusieurs niveaux dans le noyau linux.



Et rassurez-vous, pas qu’au niveau soft, au niveau hard aussi (le générateur « aléatoire » révolutionnaire intégré aux cpus intel est vraiment soupçonné d’obéir à des caractéristiques très claires et connues de la NSA). Et étrangement, il y avait eu des discussions très enflammées quand un dev kernel a refusé de l’intégrer parce qu’il ne lui faisait pas confiance…



On peut encore parler de la technologie computrace, dont l’utilité pour l’acheteur est douteuse mais qui est un formidable outil d’espionnage.



Ah, et faut pas croire que les BSDs ne soient pas concernés.







Linux ne se base pas sur une source par faire de l’aléatoire donc même si le nombre donné par le générateur de nombre aléatoire n’est pas aléatoire, on ne peux exploiter de failler avec cela sauf si toutes les autres sources le sont aussi.



Pour des backdoors dans Linux source ?


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ledufakademy a écrit :



C’est faux.

Une simple “erreur” d’index sur un malloc (style j’ai pas fais exprés), et tu as ta faille de sécu pour qui sait la provoqué …



j’ai fait suffisamment de dev. pour savoir cela.





Il a pas dis que relire le code c’était rechercher les fonctions et les variables nommés backdoor, c’est justement vérifié ce genre de blague. Qui au passage ne sera pas automatiquement exploitable dans le cas général.



Ça me rappel cette histoire avec ce morceau la :



if ((options == (__WCLONE|__WALL)) && (current-&gt;uid = 0))



     retval = -EINVAL;

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ActionFighter a écrit :



Pourquoi les dépenses d’exploitation serait-elles supérieures dans le cadre du libre ?







En fait, logiquement pour maintenir ton système tu dois effectuer par toi même une partie du travail qui est normalement effectué de manière mutualisé par l’éditeur. Tu peux toujours externaliser ta maintenance, mais tu vas te retrouver dans le même problème de “sécurité” (en fait dès que tu fais rentrer un tiers dans le jeu) qu’avec un éditeur de logiciel “propriétaire”







ActionFighter a écrit :



Oui, j’ai oublié cet argument, mais le libre permettrait de relocaliser une partie des dépenses.







Ben c’est exactement ce que je dis, d’ailleurs il serait grand temps qu’en Europe, au moins, on se sorte la tête du sable et que l’on réinvestisse dans les “industries” stratégiques, je suis navrée de voir que l’on n’aura bientôt plus aucune capacité de production d’acier (mais c’est un autre débat)… pour le logiciel, j’en parle même pas tellement on est loin….<img data-src=" />


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zempa a écrit :



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je rajouterai surtout que mettre de l’open source , même si le proprio c’est plus facile,rapide (l’asservissement on dit aussi), parfois mieux : l’open source oblige à adapter , à modifier , c’est un générateur de boulot pour tout le monde , pensons à nos gosses MERDE !



Quand même !

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The F0x a écrit :



En fait, logiquement pour maintenir ton système tu dois effectuer par toi même une partie du travail qui est normalement effectué de manière mutualisé par l’éditeur. Tu peux toujours externaliser ta maintenance, mais tu vas te retrouver dans le même problème de “sécurité” (en fait dès que tu fais rentrer un tiers dans le jeu) qu’avec un éditeur de logiciel “propriétaire”





Justement, ce qui serait bien, c’est d’avoir une distrib comme base commune aux administrations, développée (on peut partir d’une autre distrib si elle est considérée comme safe, par ex openBSD) et maintenue par un pôle de développement public. Ce dernier pourrait aussi s’occuper de développer des softs métiers pour les administrations.



Bref, une structure mutualisée pour toute l’administration française.







The F0x a écrit :



Ben c’est exactement ce que je dis





Ben oui, je sais appuyer ton propos, désolé si ça te contraries <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



Bref, une structure mutualisée pour toute l’administration française.







Marrant hein, mais l’association de ces mots dans la même phrase sans l’accompagnement d’un négation franche, et bah j’y crois pas un instant.



Laisse tomber c’est utopique <img data-src=" />


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c’est bon, arretez de chialer pour 90€/an/pc ….















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zempa a écrit :



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il est heureux de voir que les jeux de mots des rédacteurs partent pas dans le vent


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ActionFighter a écrit :



Justement, ce qui serait bien, c’est d’avoir une distrib comme base commune aux administrations, développée (on peut partir d’une autre distrib si elle est considérée comme safe, par ex openBSD) et maintenue par un pôle de développement public. Ce dernier pourrait aussi s’occuper de développer des softs métiers pour les administrations.



Bref, une structure mutualisée pour toute l’administration française.







Tiens je suis actuellement dans un pays qui applique cette stratégie, ou devrais-je dire qui tente d’appliquer cette stratégie (le Luxembourg), de mutualisation bon c’est pas encore ça, mais au moins ils tendent déjà a rationaliser les choix de plateformes utilisables par les différentes administrations, mais ils n’ont carrément pas la taille suffisante pour s’attaquer au développement d’un OS commun.



Au fait juste en passant il existe dans les règlements européens des disposition qui permette aux administration s de partager entre elle des développement faites par une, tout cela sans contre-partie financière autre que la participation à la maintenance de ces derniers. Bref tous les outils pour travailler efficacement sont là et ne demande qu’a être utilisé….







ActionFighter a écrit :



Ben oui, je sais appuyer ton propos, désolé si ça te contraries <img data-src=" />







lecture trop rapide toussa…



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-sd- a écrit :



c’est bon, arretez de chialer pour 90€/an/pc ….















<img data-src=" />





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Séphi a écrit :



Marrant hein, mais l’association de ces mots dans la même phrase sans l’accompagnement d’un négation franche, et bah j’y crois pas un instant.



Laisse tomber c’est utopique <img data-src=" />





Je ne doute pas que bon nombre d’éditeurs crieraient au scandale, et que les politiques qui auraient le courage de lancer un tel chantier ne courent pas les rues, mais c’est faisable.







The F0x a écrit :



Tiens je suis actuellement dans un pays qui applique cette stratégie, ou devrais-je dire qui tente d’appliquer cette stratégie (le Luxembourg), de mutualisation bon c’est pas encore ça, mais au moins ils tendent déjà a rationaliser les choix de plateformes utilisables par les différentes administrations, mais ils n’ont carrément pas la taille suffisante pour s’attaquer au développement d’un OS commun.



Au fait juste en passant il existe dans les règlements européens des disposition qui permette aux administration s de partager entre elle des développement faites par une, tout cela sans contre-partie financière autre que la participation à la maintenance de ces derniers. Bref tous les outils pour travailler efficacement sont là et ne demande qu’a être utilisé….





Comme quoi, c’est possible <img data-src=" />



On aurait pu même mutualiser à l’échelle européenne mais déjà qu’on ne peut pas faire confiance à nos voisins d’outre-manche…


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TaigaIV a écrit :



<img data-src=" />





j’avoue, c’est pas a la défense, c’est dans la santé…

quand je compte le nombre de PC du parc x90€…

j’ai envie de pleurer

Surtout quand on m’a annoncé ça comme la négoce du siecle


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The F0x a écrit :



En fait, logiquement pour maintenir ton système tu dois effectuer par toi même une partie du travail qui est normalement effectué de manière mutualisé par l’éditeur. Tu peux toujours externaliser ta maintenance, mais tu vas te retrouver dans le même problème de “sécurité” (en fait dès que tu fais rentrer un tiers dans le jeu) qu’avec un éditeur de logiciel “propriétaire”







Ben c’est exactement ce que je dis, d’ailleurs il serait grand temps qu’en Europe, au moins, on se sorte la tête du sable et que l’on réinvestisse dans les “industries” stratégiques, je suis navrée de voir que l’on n’aura bientôt plus aucune capacité de production d’acier (mais c’est un autre débat)… pour le logiciel, j’en parle même pas tellement on est loin….<img data-src=" />





+2


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The F0x a écrit :



En fait, logiquement pour maintenir ton système tu dois effectuer par toi même une partie du travail qui est normalement effectué de manière mutualisé par l’éditeur. Tu peux toujours externaliser ta maintenance, mais tu vas te retrouver dans le même problème de “sécurité” (en fait dès que tu fais rentrer un tiers dans le jeu) qu’avec un éditeur de logiciel “propriétaire”





Ouai enfin un logiciel open-source tu peux externaliser vers une boite de ton pays. Et tu peux lui imposer des audits, des mesures de sécurités & co.


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Crysalide a écrit :



Ca se passe comment pour un tel parc sous Ubuntu ? L’éditeur de la disti offre du SAV comme Red Hat par ex ?







Suffit de lire le PDF : Quand la gendarmerie a dépasser les 20000 postes et ont du faire les 2000 migrations 10.04-&gt; 12.04 ils ont pris un contrat avec Canonical pour s’assurer que tout se passe bien.



Globalement Canonical propose aussi un contrat de support “comme redhat” . Les tarifs de support sont de l’ordre de 100 euros/poste.


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“Justement, ce qui serait bien, c’est d’avoir une distrib comme base commune aux administrations, développée (on peut partir d’une autre distrib si elle est considérée comme safe, par ex openBSD) et maintenue par un pôle de développement public.”



Suffit de se prendre un billet aller/retour vers Munich.

Visiter les administrations de la ville, demander si le Mr et Md Michou local est perturbé par la migration totale sous Linux de la ville, boire des bières et visiter un peu ce beau lander qu’ est la Bavière et repartir avec le dvd de leur distribution Linux maison.

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Ce ne sont pas des arguments valables.



Des têtes doivent tomber.

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Goldoark a écrit :



Ca c’est vrai, Linux est encore trop peu unifié et ne ressemble pas assez à Windows.





Tiens c’est marrant, pour moi, le problème de Linux, c’est que ressemble trop à Windows justement. <img data-src=" />



Le système d’arborescence est mal foutu et ça manque de repères.



L’“arborescence” Windows où on ne comprend pas où on est est pour moi l’exemple à ne pas suivre…



Il manque un panneau de configuration unifié, complet et standard, qui ne devrait pas dépendre de la GEU.



Et celui-là, c’est le pire du pire pour moi: autant je me retrouve dans à peu près tous les panneaux de conf. ou préférences systèmes ou quel que soit son nom, autant le panneau de conf. Windows, je le trouve juste <img data-src=" />. Même sur une version Windows que j’utilise depuis des années, je ne trouve jamais rien là-dedans. Et le côté unifié avec toutes les options dedans, même celles qui concernent des applis et pas le système, pour moi, c’est la mauvaise idée du siècle.



C’est un défaut de nunux, n’en déplaise aux extrémistes du libre, Linux n’est pas parfait.



Et ça n’est pas en se rapprochant de Windows qu’il le deviendra…



Comem quoi, la perfection, c’est très subjectif finalement. <img data-src=" />


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white_tentacle a écrit :



Pourtant, c’est très clair. Oui, la NSA introduit des backdoors à plusieurs niveaux dans le noyau linux.



Et rassurez-vous, pas qu’au niveau soft, au niveau hard aussi (le générateur « aléatoire » révolutionnaire intégré aux cpus intel est vraiment soupçonné d’obéir à des caractéristiques très claires et connues de la NSA). Et étrangement, il y avait eu des discussions très enflammées quand un dev kernel a refusé de l’intégrer parce qu’il ne lui faisait pas confiance…



On peut encore parler de la technologie computrace, dont l’utilité pour l’acheteur est douteuse mais qui est un formidable outil d’espionnage.



Ah, et faut pas croire que les BSDs ne soient pas concernés.





Tu m’as l’air bien catégorique. Des sources pour appuyer tes dires ? Ou on doit te croire sur parole ?



Quant à dire que la NSA a introduit des backdoors dans Linux au niveau soft et hardware… <img data-src=" /> Linux c’est uniquement du software hein…


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ActionFighter a écrit :



Et quoi te dis que ce n’est pas le compilo lui-même qui va insérer discrètement une faille ?





Fais toi-même ton compilo. <img data-src=" /> C’est pas si difficile, j’en ai fait un quand j’étais étudiant… Bon, c’était un micro-langage, soit, pas exactement du C… <img data-src=" />


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Khalev a écrit :



Ouai enfin un logiciel open-source tu peux externaliser vers une boite de ton pays. Et tu peux lui imposer des audits, des mesures de sécurités & co.









C’est sur mais le truc c’est que tu en connais beaucoup des boites française (aller même européennes) qui ai la capacité de faire mettre en place une telle maintenance. Tu vas te retrouver avec les qqes SSII géantes à la française qui si elles sont capables de gérer un projet bien définis ne sont pas organisés pour faire de la maintenance à très long terme comme le font les éditeurs. Clairement il manque de vrais acteurs dans la filière en Europe, mais pour les avoir il faut une volonté politique.


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tic tac a écrit :



“Justement, ce qui serait bien, c’est d’avoir une distrib comme base commune aux administrations, développée (on peut partir d’une autre distrib si elle est considérée comme safe, par ex openBSD) et maintenue par un pôle de développement public.”



Suffit de se prendre un billet aller/retour vers Munich.

Visiter les administrations de la ville, demander si le Mr et Md Michou local est perturbé par la migration totale sous Linux de la ville, boire des bières et visiter un peu ce beau lander qu’ est la Bavière et repartir avec le dvd de leur distribution Linux maison.





<img data-src=" />







eb303 a écrit :



Fais toi-même ton compilo. <img data-src=" /> C’est pas si difficile, j’en ai fait un quand j’étais étudiant… Bon, c’était un micro-langage, soit, pas exactement du C… <img data-src=" />





J’en ai fais un aussi en Master <img data-src=" />



De là à faire mon compilo C/C++, plus l’IDE afin de faire mes propres programmes <img data-src=" />


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Caractériser de “guerre de religion” la problématique des libertés numériques est juste full of shit et complètement indécent. Tout ça cache quelque chose…

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The F0x a écrit :



C’est sur mais le truc c’est que tu en connais beaucoup des boites française (aller même européennes) qui ai la capacité de faire mettre en place une telle maintenance. Tu vas te retrouver avec les qqes SSII géantes à la française qui si elles sont capables de gérer un projet bien définis ne sont pas organisés pour faire de la maintenance à très long terme comme le font les éditeurs. Clairement il manque de vrais acteurs dans la filière en Europe, mais pour les avoir il faut une volonté politique.





Rien n’empêche de commencer avec un boite étrangère pour ensuite migrer en France au fur et à mesure que les compétences se montent. Crois moi que si il y a un marché publique à court/moyen terme on va en trouver des boites qui vont développer les compétences requises.



C’est toujours mieux que de prendre une solution qui ne nous donne même pas le possibilité d’espérer migrer les compétences en France à moyen terme.


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Je vois tout le monde parler de Linux , mais la gendarmerie est un bon exemple :





  • Commencer par Migrer la suite office et pourquoi pas les formats bureautiques.



  • En // migrer les clients emails pour passer en full Web, cardDav etc….





  • 2 ans après quand tout marche bien, tu peux migrer les OS.



  • Bien sur si tu as des machines sous XP , tu les migres sous Linux au plus tot !

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eb303 a écrit :



Fais toi-même ton compilo. <img data-src=" /> C’est pas si difficile, j’en ai fait un quand j’étais étudiant… Bon, c’était un micro-langage, soit, pas exactement du C… <img data-src=" />





Pas certains que le plus casse pied soit le compilo, il faut aussi que tu te retapes toute la chaîne jusqu’au compilo, voir le matériel sur lequel tu vas réaliser tout ça. <img data-src=" />


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The F0x a écrit :



C’est sur mais le truc c’est que tu en connais beaucoup des boites française (aller même européennes) qui ai la capacité de faire mettre en place une telle maintenance. Tu vas te retrouver avec les qqes SSII géantes à la française qui si elles sont capables de gérer un projet bien définis ne sont pas organisés pour faire de la maintenance à très long terme comme le font les éditeurs. Clairement il manque de vrais acteurs dans la filière en Europe, mais pour les avoir il faut une volonté politique.







Linagora a bossé sur des marcher de ministéres de 50000 postes , c’est déjà pas mal non ?http://www.linagora.com/-REFERENCES-


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freechelmi a écrit :



Linagora a bossé sur des marcher de ministéres de 50000 postes , c’est déjà pas mal non ?http://www.linagora.com/-REFERENCES-







Linagora est, si je ne me trompe pas, un intégrateur de softs open source, rien à voir avec la capacité de maintenance que demanderais le développement complet (ou tout du moins le fork) d’un OS et de son écosystème applicatifs.



Mais c’est une histoire de poule et d’oeuf… chez nous le truc c’est que la poule est pas sur de vouloir faire ce qu’il faut pour pondre des oeufs, elle se dit que c’est plus facile et confortable d’aller en chercher un dans le poullailer d’à côté surtout ça ne demande pas s’investissement personnel.


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The F0x a écrit :



Linagora est, si je ne me trompe pas, un intégrateur de softs open source, rien à voir avec la capacité de maintenance que demanderais le développement complet (ou tout du moins le fork) d’un OS et de son écosystème applicatifs.







OK je en parlait pas de forker un OS complet, juste s’assurer le support/dev necessaire pour les migrations comme ils l’ont fait dans les minitères


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Konrad a écrit :



Tu m’as l’air bien catégorique. Des sources pour appuyer tes dires ? Ou on doit te croire sur parole ?







http://www.zdnet.fr/actualites/selon-le-pere-de-linus-torvalds-la-nsa-a-bien-dem…



C’est zdnet, ça vaut ce que ça vaut. Maintenant, faut pas non plus être con. Ce n’est pas extrêmement difficile d’introduire par « maladresse » une backdoor dans un driver (il suffit parfois de pas grand chose, un débordement à la con). Quand on voit le temps qu’il a fallu pour qu’on se rende compte que le build openssl utilisé dans debian était buggé, on peut mettre en doute sérieusement la qualité de la relecture.



Attention, je ne dis pas que les logiciels propriétaires sont mieux : je pense qu’ils sont mêmes pires, même si ça reste du domaine de l’impression.





Quant à dire que la NSA a introduit des backdoors dans Linux au niveau soft et hardware… <img data-src=" /> Linux c’est uniquement du software hein…





T’as pas compris. Je dis que la NSA cherche aussi à introduire des backdoors dans le matériel, c’est tout. Ce qui signifie que t’as beau être sous linux, t’es pas à l’abri d’une backdoor dans un contrôleur IPMI, par exemple…


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white_tentacle a écrit :



http://www.zdnet.fr/actualites/selon-le-pere-de-linus-torvalds-la-nsa-a-bien-demande-un-acces-derobe-dans-linux-39795598.htm



C’est zdnet, ça vaut ce que ça vaut. Maintenant, faut pas non plus être con. Ce n’est pas extrêmement difficile d’introduire par « maladresse » une backdoor dans un driver (il suffit parfois de pas grand chose, un débordement à la con). Quand on voit le temps qu’il a fallu pour qu’on se rende compte que le build openssl utilisé dans debian était buggé, on peut mettre en doute sérieusement la qualité de la relecture.



Attention, je ne dis pas que les logiciels propriétaires sont mieux : je pense qu’ils sont mêmes pires, même si ça reste du domaine de l’impression.





Oui, il y a eu des soupçons sur l’introduction d’une backdoor dans Open BSD. Et au final il n’y avait aucune backdoor.



Oui, la NSA a approché Linus Torvalds pour introduire une backdoor dans le noyau Linux. Au final aucune backdoor n’y a été introduite.



Il y a donc un monde entre ton affirmation originale («Pourtant, c’est très clair. Oui, la NSA introduit des backdoors à plusieurs niveaux dans le noyau linux.») et les faits avérés. C’est pour cela que je critiquais ton message.



Après, la présence de failles est une autre histoire. Une faille est un défaut introduit involontairement. Pour reprendre le cas que tu mentionnes, la faille OpenSSL introduite dans Debian en 2006 a effectivement mis 2 ans avant d’être corrigée. Mais les «core developers» de OpenSSL connaissaient cette faille et l’avaient évité depuis 2003… (source). On est donc trèèèès loin d’une backdoor introduite malicieusement dans le système…









white_tentacle a écrit :



T’as pas compris. Je dis que la NSA cherche aussi à introduire des backdoors dans le matériel, c’est tout. Ce qui signifie que t’as beau être sous linux, t’es pas à l’abri d’une backdoor dans un contrôleur IPMI, par exemple…





Oui, de fait, si une backdoor est introduite dans le matériel, peu importe le système qu’on installe par-dessus…


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Crysalide a écrit :



Ils utilisent toujours Thunderbird à la gendarmerie ? Je sais qu’il y a quelques années, ils avaient même envoyé du code dans le logiciel pour améliorer la sécurité (genre chiffrement des messages).



mieux : ils se sont débarrassé de Windows pour Linux <img data-src=" />


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-sd- a écrit :



j’avoue, c’est pas a la défense, c’est dans la santé…

quand je compte le nombre de PC du parc x90€…

j’ai envie de pleurer

Surtout quand on m’a annoncé ça comme la négoce du siecle



la négoce du siècle c’est nous qui l’avons eu : marché public sur des imprimantes laser couleur Epson, 1300€ HT prix public, on les touchait à 170€ HT (moins que le prix d’un seul toner) <img data-src=" />


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diseqc a écrit :



Non, comment savoir si la NSA ne participe pas à des projets open source, afin d’intégrer en douce des backdoor?







C’est même certain.

Mais sur les projets importants, un patch par-ci un patch par-là et pouf, même si elle n’a pas été détecté la backdoor dégage.

Maintenir une backdoor dans un logiciel libre est logiquement bien plus coûteux et moins discret que de le faire dans un logiciel propriétaire.



Donc ça n’empêche absolument pas, mais ça complique sérieusement la tâche.

<img data-src=" />


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Konrad a écrit :



Oui, de fait, si une backdoor est introduite dans le matériel, peu importe le système qu’on installe par-dessus…





Genre le CPU.

Je n’ai pas les compétences pour évaluer la faisabilité/efficacité, mais c’est un scénario qu’on a évoqué plusieurs fois avec des camarades. C’est le genre de troll à faire loin des chefs qui saisiraient vite cette excuse pour en rester au status quo.







Patch a écrit :



mieux : ils se sont débarrassé de Windows pour Linux <