Donald Trump et Elon Musk mettent fin à leur idylle en direct sur les réseaux sociaux
La matière est-elle louable ?

Donald Trump et Elon Musk se sont pris à parti jeudi soir, chacun sur son réseau social, dans une escalade de messages particulièrement virulents. Entre le président des États-Unis et l'ex-pilote du DOGE, la rupture est-elle consommée ? L'heure semble désormais à quelques règlements de comptes.
Le 06 juin à 09h05
6 min
Société numérique
Société
En quelques heures, les échanges ont viré du vaudeville – sarcastique, mais léger – à la tragédie grecque. Donald Trump et Elon Musk se sont littéralement écharpés jeudi soir par réseaux sociaux interposés. Le premier est allé jusqu'à menacer de couper tous les budgets publics attribués à SpaceX. Le second a affirmé que si les dossiers de l'affaire Epstein n'avaient pas été rendus publics, c'est parce que le nom de Donald Trump y figurait. Drame en trois actes.
Acte 1 : Elon Musk quitte le Doge
Déjà longuement documenté, le virage politique d'Elon Musk et son ralliement à Donald Trump ont conduit le patron de Tesla, SpaceX ou xAI à la tête d'un nouveau ministère, le département de l'efficacité gouvernementale, autrement surnommé Doge. Or, Elon Musk vient de quitter la tête de ce dernier. Officiellement, parce que sa mission prenait fin le 28 mai dernier. Officieusement, parce que les actionnaires de ses entreprises réclamaient son retour aux affaires, particulièrement chez Tesla, dont les ventes accusent des baisses marquées sur ses principaux marchés, même si Donald Trump s'est un jour changé en VRP de la marque, allant jusqu'à donner à la Maison-Blanche des airs de concession automobile éphémère.
Aux commandes d'un Doge doté d'un accès direct à tous les systèmes les plus importants du pays, Elon Musk aurait-il connu l'ivresse du pouvoir... et son corollaire en cas d'abus, la gueule de bois ?
Acte 2 : (Kill) the Big Beautiful Bill
L'homme d'affaires avait déjà exprimé à demi-mots ses réserves quant à la guerre commerciale lancée par Donald Trump à grands renforts de droits de douane, mais la solidarité (ou l'allégeance) l'avaient empêché de courir à l'incident diplomatique.
La donne était légèrement différente cette semaine, alors que le Sénat américain étudie la loi budgétaire élaborée par le gouvernement Trump. Baptisée « Big Beautiful Bill » (la belle et grande loi), elle endosse les principales promesses de campagne du président. Son adoption avant le 4 juillet (anniversaire de l'indépendance des États-Unis) est considérée comme un enjeu symbolique majeur.
Les ramifications du projet de loi sont innombrables, mais sa philosophie générale repose sur deux axes budgétaires principaux : une réforme fiscale sans précédent et un recours accentué à la dette, qui pourrait ajouter quelque 3 800 milliards de dollars au déjà très lourd déficit sur les dix prochaines années. Le chiffre, qui émane des analyses menées par le Bureau du budget du Congrès américain, serait partiellement compensé par les gains de production découlant de la guerre commerciale lancée par Trump. Il fait tout de même redouter, à certaines figures du monde financier, la création d'une véritable bombe à retardement, si la dette américaine venait à perdre la confiance des marchés.
Les digues d'Elon Musk se sont fissurées mardi 3 juin, au sujet de cette Big Beautiful Bill.« Je suis désolé, mais je ne peux plus le supporter. Ce projet de loi de dépenses du Congrès, massif, scandaleux et bourré de dépenses inutiles, est une abomination dégoûtante. Honte à ceux qui ont voté pour : vous savez que vous avez eu tort. Vous le savez », a lâché l'homme d'affaires sur X. Bien qu'il soit habituellement prompt à répondre aux provocations, Trump n'a pas immédiatement réagi.
Acte 3 : Interstellar
La mèche était déjà courte. Sa combustion s'est accélérée jeudi. Donald Trump, qui recevait le chancelier allemand Friedrich Merz, s'est finalement exprimé au sujet de son ancien envoyé spécial à la tête du Doge. « Elon et moi avions de très bonnes relations. Je ne sais pas si c'est encore le cas », a notamment déclaré le président. « Vous savez, Elon est énervé parce que nous avons enlevé l'obligation de rouler électrique », a-t-il également glissé. Le budget en cours d'examen prévoit en effet la fin des crédits d'impôts à l'achat de voitures électriques.
Est-ce cette sortie médiatique qui a provoqué le déclic ? Une chose est sûre : Elon Musk a dégoupillé jeudi soir. « Sans moi, Trump aurait perdu les élections, les démocrates contrôleraient la Chambre et les républicains seraient à 51 - 49 au Sénat », écrit-il en réponse à un extrait vidéo de la séquence précédente.
« Elon commençait à être à bout de forces, je lui ai demandé de partir et j'ai supprimé son mandat qui forçait tout le monde à acheter des voitures électriques dont personne ne voulait (ce qu'il savait depuis des mois que j'allais faire !) et il est juste devenu FOU », riposte très rapidement Donald Trump sur son réseau Truth.social. Avant d'embrayer :
« La façon la plus simple d'économiser de l'argent dans notre budget, des milliards et des milliards de dollars, est d'arrêter les subventions et les contrats gouvernementaux d'Elon. J'ai toujours été étonné que Biden ne l'ait pas fait ! »
« Il est temps de lâcher la vraie bombe : @realDonaldtrump est dans les fichiers Epstein. C'est la vraie raison pour laquelle ils n'ont pas été rendus publics. Bonne journée, DJT ! », rétorque Elon Musk quelques minutes plus tard, en référence à Jeffrey Epstein, condamné pour avoir entretenu un réseau d'exploitation sexuelle de mineures, dont le scandale a éclaboussé plusieurs personnalités publiques.
Dans la foulée, Musk lance un sondage : « Est-il temps de créer un nouveau parti politique qui représente réellement les 80 % du centre en Amérique ? ». Douze heures plus tard, les 4,3 millions de votes exprimés optent à 81 % pour le Oui.

Le patron de SpaceX brandit enfin la menace de décommissionner la navette Dragon, chargée de pallier les insuffisances de Boeing en ramenant les astronautes hébergés au sein de la Station spatiale internationale.
Et maintenant ?
Quelques heures plus tard, Musk souffle encore un peu sur les braises en retweetant des mèmes illustrant cette guerre d'égos, mais le gros de l'incendie semble être passé. « Vous n'avez pas tort », répond-il à l'entrepreneur Bill Ackman, qui appelle à ce que les deux hommes fassent la paix au nom du bien commun.
D'après Politico, la Maison-Blanche s'affairerait déjà à rabibocher les deux parties, avec un échange téléphonique prévu dans les prochaines heures. Reste à savoir si cette prise de bec aura des conséquences durables soit sur la politique américaine, soit sur les entreprises et activités liées à Elon Musk. Ou si elle subsistera dans les mémoires, comme l'une de ces échauffourées médiatiques que goûte tant la téléréalité chère à Donald Trump.
Donald Trump et Elon Musk mettent fin à leur idylle en direct sur les réseaux sociaux
-
Acte 1 : Elon Musk quitte le Doge
-
Acte 2 : (Kill) the Big Beautiful Bill
-
Acte 3 : Interstellar
-
Et maintenant ?
Commentaires (75)
Abonnez-vous pour prendre part au débat
Déjà abonné ? Se connecter
Cet article est en accès libre, mais il est le fruit du travail d'une rédaction qui ne travaille que pour ses lecteurs, sur un média sans pub et sans tracker. Soutenez le journalisme tech de qualité en vous abonnant.
Accédez en illimité aux articles
Profitez d’un média expert et unique
Intégrez la communauté et prenez part aux débats
Partagez des articles premium à vos contacts
Abonnez-vousLe 06/06/2025 à 09h08
Le 06/06/2025 à 09h12
Le 06/06/2025 à 09h20
Quizz: Citez 2 personnes célèbres qui ont prononcé ces paroles:
"Economiquement à droite, socialement à gauche, mais avant tout [*nationalité]"
(y en a peut-être d'autres, hein, c'est pas limité)
Modifié le 06/06/2025 à 10h34
Ca m'étonnerait que 80% des américains pensent que Trump et Kamala étaient les meilleurs candidats.
Mais ce sont les candidats que les partis ont été forcé de présenter: il a donc fallu choisir entre peste et cholera.
On aura bientôt la meme chose en France.
Le 06/06/2025 à 10h41
Les démocrates sont des ultra-libéraux standards, genre macron, donc oui, ultra-radicaux dans le sens "emmener le capitalisme jusqu'à détruire le monde". ... mais dans la joie et la bonne humeur. je suis pas sûr que tu l'entendais dans ce sens là (et désolé si je me suis trompé).
Les personnes qui veulent contester cette hégémonie dans le partie (Sanders, AOC, un peu Warren...) sont muselées par les libéraux, on l'a bien vu dans la nomination de Biden, la reprise par Harris, le silence assourdissant du parti sur le génocide à Gaza, etc... "l'establishment" (ce que représente les anciens comme les Clintons) ont la main-mise sur la DNC, les nominations, etc...
La base, elle par contre en a ras le bol tant elle a bien vu que la promesse de campagne de Harris c'était "continuez à taffer comme des dingues, pour des salaires de misère, mais avec le sourrir". les pauvres des campagnes sont partis chez trump, il ne leur reste plus que les bobos des villes. Comme notre PS à nous (les gens de droite qui se prétendent de gauche)
Le 06/06/2025 à 10h59
La campagne des Dem s'est axée sur des revendication identitaires.
La campagne des Rep s'est axée sur des revendication identitaires.
Je pense que Trump a gagné uniquement parce qu'il a inclut une composante économique dans son argumentaire xénophobe.
Le 06/06/2025 à 11h24
Modifié le 06/06/2025 à 11h28
Revendiquer l'acceptation de l'autre c'est pas une attaque sur ton identité, n'est pas une revendication identitaire. Alors que oui, les républicains revendiquent une identité violente, intolérante, masculiniste, dominante.
En creux c'est un peu le sens de mon propos: les démocrates sont tout autant des radicaux ultra-capitalistes que les républicains. Vu le peu de différences sur le plan économique (et là tu as raison) il était évident que le populisme violent et jouant sur la peur allait gagner, surtout avec les plateformes en ligne qui favorisent ça.
Et c'est bien ce facteur (même programme économique au fond) qui me fait dire que le partie démocrate est "noyauté" pour reprendre ton terme, par les ultra-libéraux. Pas une miette tendue vers celleux qui parlent de redistribution, d'impôts sur les riches.
Etre "noyauté" par les "LGBT-friendly" et les anti-racistes, c'est juste être humain.e. Les démocrates n'avaient choisi que ça pour se différencie. Être humains. et ça a pas suffit.
Le 06/06/2025 à 11h50
Mais je vois ce schéma se répéter un peu partout:
- des offres qui enthousiasment une minorité audible mais déplaisent à la majorité silencieuse.
- des décideurs qui ne comprennent pas d'où vient le décalage entre les projections et la réalité.
- des spin-doctors qui insistent sur la création de lignes de divergence plutôt que sur le rassemblement autour de points communs.
Modifié le 08/06/2025 à 19h58
Je pense plutôt que l'élite du parti a bien compris que la défaite était assurée s'ils avaient pris un Sanders ou un AOC car ça aurait montré au grand jour le changement idéologique interne, alors qu'ils avaient déjà aliéné pas mal d'électeurs potentiels.
Biden/Harris furent donc choisis car ils n'avaient rien d'autre de suffisament consensuel pour râtisser large. C'est dire le niveau d'impréparation pour cette campagne qui aura été lamentable au point de se demander si le parti voulait vraiment gagner.
Surtout que...
...les électeurs n'ont même pas eu besoin de voir ça
Et maintenant la déconnexion entre la gauche US et le reste de la population est si large que le parti démocrate ne sait plus du tout communiquer avec les groupes qu'ils tentent de charmer. Ils sont en train de cramer des millions en suites d'hôtels de luxe pour réfléchir à comment récupérer le vote des hommes et des travailleurs en col bleu
As the Times described it, the reports “can read like anthropological studies of people from faraway places.”
Le 09/06/2025 à 10h36
Je suppose que tu veux dire des pseudo "hommes" qui se sentent atteints dans leur "masculinité"car les femmes s'émancipent et les gays osent enfin sortir au grand jour.
Je te rassure, de ceux la il n'y a rien à faire: leur vote sera toujours vers la droite dure voire l'extreme droite.
Quant aux cols bleus, un jour peut être comprendront-ils que les 1er touchés par la politique de Trump ce sont eux. Un peu comme en France avec le RN d'ailleurs.
Perso, pour eux il n'y a qu'à attendre. Aux US par exemple, les droits de douane sont une taxe déguisée qui va faire payer aux consommateurs, les droits que l'état fédéral encaissera pour faire baisser les impots. Sauf que cette baisse d'impots ne permettra certainement pas de compenser l'inflation pour les cols bleus.
Bref...
Modifié le 09/06/2025 à 13h40
Je répondrai juste avec cet article. Le contenu ne dit pas grand chose et était typique de la fin des années 2010, par contre le titre... montre bien à quel point on sort peut-être enfin d'une époque où être un homme et en particulier blanc n'était rien de moins qu'une injure. Ou comment aliéner une partie de ses potentiels électeurs 101, car à l'élection de Trump ce fut 57 % de ces derniers qui ont voté pour lui...
Il ne faut pas s'étonner que beaucoup aient choisi de ne pas voter pour un parti qui représente ce type d'idées ou que d'autres aient fait pire en tombant dans les bras d'Andrew Tate et divers, quand on applique ces inepties.
Les démocrates US ont beaucoup de travail à faire pour se racheter, mais au moins ils donnent l'impression d'essaier
Le 09/06/2025 à 14h18
Nier le fait que les hommes blancs hétéros sont des privilégiés montre en soit qu'il n'y pas grand chose à attendre de ceux qui ont ce mode de pensée.
Je n'ai ni le temps, ni l'envie de reprendre tous les problèmes que peuvent rencontrer les personnes qui ne sont pas comme moi. Et oui je suis un homme blanc hétéro...
Les pauvres chérubins qui ont besoin de trouver des coupables extérieurs aux échecs de leur vie, ne m'intéressent pas car c'est un comportement inné. Il ne se change pas. Et oui c'est donc une perte temps...
Le 09/06/2025 à 15h08
Si "tenter de se corriger", c'est arrêter de luter contre le patriarcat, arrêter de faire de l'écologie, etc.. alors oui c'est doubledown vers la destruction de notre monde habitable.
Comme théorisé par tous les historiens qui se respectent, le fascisme incarné par trump ou le RN chez nous ne sert que de béquille pour que le capitalisme et son double, le patriarcat, continuent à cramer la planète.
Le 09/06/2025 à 15h48
Ne changez surtout pas
Le 09/06/2025 à 17h39
Modifié le 14/06/2025 à 20h47
J'ai bien ri en lisant cette phrase, mais une fois passé j'ai pensé aux Khmers Rouges.
L'exagération ne tue pas mais je ne doute pas qu'il ait un impact électoral. Il y a sûrement des électeurs qui se disent qu'un tel discours est dangereux et qu'il vaut donc mieux « voter contre ses intêrets » simplement parce que le statu quo sera préservé et les conséquences anticipables. Bref, plutôt Trump qu'un autre, peu importe ce qui se passera.
Quand on perd c'est peut-être que le problème est soi-même, donc j'espère que cette introspection démocrate donnera quelque chose bien qu'ils auront à persuader leur base qu'elle est aussi une partie du problème. Mais comme je les vois mal réaliser un suicide politique, ça prendra une bonne décennie pour que le message passe sans trop de casse.
Le 14/06/2025 à 16h54
Mais de quoi tu parles ?
Alors oui une personne au RSA, en France j'imagine, a un statut social supérieur à beaucoup de gens dans le monde qui sont et sans revenus et snas RSA, mais t'es le premier à ramener ça dans la conversation.
Ensuite tu as évincé le genre, un oubli j'imagine; ça ne pourrait pas être de la mauvaise foi quand même ?
Après "statu quo", c'est pas un signe d'une vie épanouïe, on est plutôt sur une trève dans un conflit; hors quand je lis Trump après je n'ai pas l'impression d'une trève mais d'une croisade contre les genres qui ne sont pas le sien : un gros c*n de patriarche clanique incapable de raisonner plus de 10s.
Donc on verra comment les américains feront leur introspection après cette coloscopie non consentie.
Le 14/06/2025 à 20h41
Je pense que je vais éditer pour être clair
D'ailleurs j'avais oublié deux mots : la personne blanche au RSA, homme ou femme peu importe elle est supposé être un privilégié... en France
Enfin oui, maintenir le statu quo n'est peut-être pas la meilleure stratégie, mais foncer vers l'inconnu avec des gens qui ne vous aiment pas (et le montrent) n'est pas une option très tentante
Je garderai quand même à l'esprit que vouloir reparler aux hommes, c'est vouloir « arrêter de luter contre le patriarcat, arrêter de faire de l'écologie ». Je ne sais même pas quels mots utiliser pour décrire le niveau de cette logique.
Trump est en train de descendre dans les sondages, il aura fallu 6 mois pour que cela arrive. Mais il lui reste 1 ans et demi pour s'en remettre (élections de mi-mandat).
Le 06/06/2025 à 09h25
Le 06/06/2025 à 09h39
Le 06/06/2025 à 09h39
Le 06/06/2025 à 09h40
Le 06/06/2025 à 10h19
Le 06/06/2025 à 10h24
Le 06/06/2025 à 10h59
Le 06/06/2025 à 10h34
En effet, de ce que je comprends "Le spécialiste des réseaux sociaux" a essayé de comprendre, non pas, ce Big Ego Man a ecrit, mais ce qu'il voulais dire au travers de ses écrits.
Après ce n'est qu'un avis personnel et subjectif.
Le 06/06/2025 à 10h48
Quand on ne connaît pas la clé on décrypte (un des moyens pour décrypter est de tenter de trouver la clé de chiffrement, puis déchiffrer). On peut aussi essayer de crypter (donc injecter des données chiffrées, mais sans connaître la clé) quoique c'est plus rare.
Le 06/06/2025 à 14h05
Mais ce doit être plus clinquant d'utiliser "décrypté".
Le 09/06/2025 à 13h22
Le 09/06/2025 à 17h17
Le 10/06/2025 à 10h08
Et pour continuer à chipoter : pour que la distinction déchiffrer/décrypter ait le sens qu'on lui donne en cryptologie, il faut que la communication soit secrète, d'où la question subsidiaire : les propos de Musk sont-ils simplement des messages publics exprimés de manière absconse, ou bien sont-ils réellement des messages secrets destinés à n'être compis que de ceux qui ont explicitement reçu une clé, stéganographiés dans un message d'apparence anodine ? Si tant est bien sûr qu'un message de Musk puisse être anodin (*).
Bref, tout ça pour me rendre compte que la distinction décrypter/déchiffrer est dans notre cas présent sans réel fondement.
(*) Exercice complémentaire : Si un propos n'est pas anodin, est-il forcément cathodin ? Discutez et commentez, vous avez deux heures.
Modifié le 06/06/2025 à 10h51
Le 06/06/2025 à 11h02
Le 06/06/2025 à 11h50
Le 06/06/2025 à 09h45
Ses ventes sont en chute libre en europe (entre -20 et -80% selon les pays).
Ses ventes sont truqués au canada
Ses ventes stagnaient dans un marché en expansion en chine avant les droits de douanes et ils se font bouffer par BYD, xiaomi et Li auto.
Et aux US, ses principaux clients les démocrates le détestent et maintenant trump qui jusque là le favorisait, passent des lois qui vont contre lui.
Modifié le 06/06/2025 à 09h59
Maintenant, dindon de la farce faut pas abuser, il a assez de milliards en réserve pour pas le plaindre et mérite largement plus que le push-back qu'il a actuellement.
Les dindons de la farce ce sont le salarié.es black qui ont bossé dans ses usines et qui se font harceler, les dizaines de miliers de salarié.es gouvenermentaux virés par ses conneries. Y a un site qui ressence les morts dus à la fin de l'USAID par exemple. Et encore c'est QUE l'USAID.
Hier, un présentateur météo en Floride a du dire à ses téléspectateur.ices que cette année il est pas sûr de pouvoir annoncer les trajectoires des cyclones avec confiance because NOAA sabotée,
Quand à Monsieur je-suis-fier-d'avoir-un-ver-dans-le-cerveau ... vaut mieux pas essayer de lister ses conneries.
tl:dr : perdre 150 milliard ne le rend pas à plaindre. contrairement aux dizaines de miliers d'autres dont il a saboté les vies.
Le 06/06/2025 à 10h02
https://www.francebleu.fr/loisirs/evenements/le-dico-des-ados-que-signifie-le-mot-cheh-1523356033
Le 06/06/2025 à 10h18
Modifié le 06/06/2025 à 10h30
Le 06/06/2025 à 14h47
Mais comme on ne sait pas comment réagira l'administration actuelle vis-à-vis de cet accord "vert"; il se peut que ça ne soit plus profitable avec le big beautiful deal. Vu le passif de Trump quant à l'aspect climatique du monde...
Le 06/06/2025 à 10h03
Le 06/06/2025 à 10h05
Modifié le 06/06/2025 à 10h07
Outch, on s'en doutait mais voir Elon Musk l'avouer et l'écrire ça fait quelque chose.
Modifié le 06/06/2025 à 10h20
Le 06/06/2025 à 10h22
Le 06/06/2025 à 10h43
Le 06/06/2025 à 10h55
Le 06/06/2025 à 11h01
Le 06/06/2025 à 11h05
Le 06/06/2025 à 11h15
Le 06/06/2025 à 11h13
C'est d'autant plus dangereux que c'est plausible et que ça peut donc être cru.
Le 06/06/2025 à 11h28
Modifié le 06/06/2025 à 11h45
Le 06/06/2025 à 15h16
Modifié le 06/06/2025 à 11h52
Le 06/06/2025 à 15h15
(NB j'en sais rien si c'est vrai ou pas, mais doute il y a)
Le 06/06/2025 à 10h44
C'était sûr que tout cela allait arriver. Et on risque d'avoir quelques secrets bien croustillants à se mettre sous la dent d'ici peu, vu leurs personnalités respectives.
C'était tellement prévisible
Modifié le 06/06/2025 à 11h28
Je n'y crois pas une seconde.
Après tout ceci n'est que potentiellement un début. Il faut attendre les élections de mi-mandat.
Mais si cela se passe mal pour Trump (d'ici la, la réalité de l'inflation aura rattrapé ses mensonges) aux élections de mi-mandat, cela risque d'être un feu d'artifice.
Après, je me rends compte que nous sommes en train d'assister en direct à la décadence et à la chute d'une grande puissance;
Ce n'est pas seulement Trump, c'est la fuite en avant d'un système (la dette est abyssale) et d'un mode de vie (les américains vivent individuellement à crédit)
Remarquez nous sommes dans le même bateau
Le 06/06/2025 à 13h12
https://www.boursier.com/actualites/galeries/les-10-plus-gros-creanciers-des-etats-unis-166,2611.html
Le 06/06/2025 à 13h58
https://auditingaccounting.com/who-owns-americas-debt-in-2024-2025
Mais bon en comparant le ratio dette/GDP, la chine est dans l'avantage économique tandis que le Japon est surendetté...
https://worldpopulationreview.com/country-rankings/debt-to-gdp-ratio-by-country
Le 06/06/2025 à 14h09
Petit bémol, la Chine fait son possible pour devenir indépendante, quand ils auront atteint le point de bascule, je n'ai aucune idée de ce qu'ils pourront faire.
Le 06/06/2025 à 14h37
Le 06/06/2025 à 18h29
Le 06/06/2025 à 14h47
J'espère que le spectacle affligeant que donne les USA nous fera prendre conscience qu'il ne faut pas copier leurs stratégies et idéologies politiques.
Le 06/06/2025 à 11h35
Le 06/06/2025 à 12h40
Le 06/06/2025 à 15h52
Modifié le 06/06/2025 à 20h36
Modifié le 07/06/2025 à 10h26
Pourtant, il dit littéralement "Moi je sais que Trump est trempé dans l'affaire Epstein jusqu'au cou, et j'en ai fait votre président". Mais non, s'il y a plus de 5 minutes entre deux tweets, le précédent est déjà oublié.
Fascinant.
Le 07/06/2025 à 12h32
Tu viens de découvrir une nouvelles espèce. Cousin très éloigné du poisson rouge mais qui a toujours un problème de mémoire temporaire. Cette fois ci elle est sélective.
Le 07/06/2025 à 13h40
Haroun
Modifié le 07/06/2025 à 21h38
Le 08/06/2025 à 18h10
Le 08/06/2025 à 12h23
Il suffit d'être un fils à papa et peu importe d'où vient le fric de papa car il est bien connu que le fric n'a pas d'odeur.
Et oui, qu'importe le flacon...