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Les ventes de Tesla reculent, Musk se dit prêt à réduire son implication dans le Doge

Les ventes de Tesla reculent, Musk se dit prêt à réduire son implication dans le Doge

Le robotaxi incarne l’avenir de l’automobile selon Tesla – crédit Tesla

Tesla a fait état mardi soir d'un bénéfice trimestriel en recul de 71 % sur un an, sur fond de ventes qualifiées de décevantes. Si l'entreprise admet souffrir de l'incertitude économique générale liée à la guerre commerciale lancée par Donald Trump, ses représentants réaffirment leur confiance dans sa stratégie à long terme, et récusent l'idée selon laquelle Tesla souffrirait de l'implication d'Elon Musk aux côtés du président des États-Unis. L'intéressé fait quant à lui souffler le chaud et le froid quant à sa participation active au désormais célèbre Doge.

Le 23 avril à 16h52

Publiés mercredi soir, les résultats de Tesla pour le premier trimestre 2025 confirment le ralentissement des ventes de l'entreprise sur son marché principal qu'est l'automobile.

Dans le détail, Tesla indique avoir produit 362 000 véhicules sur le trimestre, en recul de 16 % sur un an, tandis que les livraisons se montent à 337 000 véhicules sur la même période (- 13 %). Faut-il y voir une baisse de la demande, comme le supputent de nombreux observateurs ?

Les ventes de véhicules ralentissent

Pas forcément : la baisse des livraisons découlerait ainsi « en partie » de la conversion des lignes de production vers le nouveau Model Y au sein des quatre usines concernées, indique l'entreprise dans sa communication financière (PDF). Elle note par ailleurs une légère baisse du prix de vente moyen de ses véhicules, qu'elle attribue à la fois au mix (la répartition entre les différentes versions d'une même voiture) et aux incitations à la vente pratiquées dans son réseau de distribution.

Livraisons trimestrielles de véhicules Tesla, en millions

Les manifestations anti-Tesla, qui ont défrayé la chronique aux États-Unis suite à la mise en œuvre par Elon Musk de son plan d'épuration des finances publiques, semblent tout de même avoir affecté l'homme d'affaires. « Comme les gens le savent, il y a eu des réactions négatives suite au temps que j’ai passé au gouvernement », a-t-il commencé, avant d'affirmer sans ambages y voir le signe d'un complot. « Les manifestations que vous avez pu voir étaient très bien organisées. [Les participants] ont été payés pour ça », a notamment déclaré le patron de Tesla lors du webcast de présentation de ces résultats, sans préciser ses allégations.

Des finances toujours très solides

Résultat des courses ? Sur son activité principale qu'est l'automobile, Tesla réalise sur le trimestre un chiffre d'affaires global de 13,967 milliards de dollars, en recul de 20 % sur un an. Au sein de cet ensemble, qui réunit principalement les ventes (12,925 milliards de dollars) et le leasing (447 millions de dollars), on note que Tesla engrange aussi 595 millions de dollars grâce à la vente de crédits carbone à d'autres acteurs industriels. Une activité indirecte, qui a déjà représenté 2,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour le groupe en 2024.

Outre les véhicules, Tesla réalise 2,730 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur les activités liées au stockage et à la production d'énergie (batteries domestiques ou industrielles, actifs ENR), et 2,638 milliards de dollars via sa division dédiée aux services (au premier rang desquels la recharge).

L'ensemble représente un chiffre d'affaires trimestriel total de 19,335 milliards de dollars, en baisse de 9 % par rapport au premier trimestre 2024. En bas de bilan, Tesla parvient tout de même à un résultat positif en dépit de dépenses d'exploitation qui augmentent (+ 9 % sur un an) : son bénéfice net s'établit ainsi à 409 millions de dollars, en baisse de 71 % sur un an.

Tesla souligne dans ce contexte sa robustesse financière, avec un cycle de conversion achevé au niveau de ses principales usines, des travaux déjà bien avancés pour ses futures usines dédiées au Robotaxi/Cybercab (Texas) et au Tesla Semi (Nevada), ainsi qu'une trésorerie largement disponible de l'ordre de 2,2 milliards de dollars. Elle se montre également très optimiste quant à la future contribution de sa Megafactory de Shanghai, qui a déjà produit 100 Mégapacks (stockage d'énergie par batteries à l'échelle d'un conteneur) et doit arriver à une production annuelle de l'ordre de 40 GWh.

Une visibilité limitée

Un mauvais trimestre n'est pas un problème dans la trajectoire d'une entreprise de croissance... tant que cette dernière peut rassurer quant à ses perspectives futures. Et sur ce point, Tesla ne semble pas beaucoup mieux lotie que les autres acteurs de l'industrie automobile.

« Il est difficile de mesurer l'impact de l'évolution des politiques commerciales mondiales sur les chaînes d'approvisionnement automobile et énergétique, notre structure de coûts et la demande de biens durables et de services associés. Bien que nous réalisions des investissements prudents qui prépareront nos activités automobiles et énergétiques à la croissance, le rythme de croissance cette année dépendra de divers facteurs, notamment l'accélération de nos efforts en matière d'autonomie, la montée en puissance de nos usines et le contexte macroéconomique général », expose ainsi Tesla dans sa communication financière.

Elon Musk prêt à lever le pied du Doge, mais pas à le quitter

L'attitude d'Elon Musk vis-à-vis de ses multiples engagements, professionnels ou politiques, interroge tout particulièrement dans ce contexte. Un analyste de Wall Street tirait d'ailleurs la sonnette d'alarme la veille de la publication de ces résultats financiers, estimant que Musk s'exposait au risque d'un « code rouge » s'il ne revenait pas pleinement aux manettes de Tesla.

Le message semble avoir été entendu, mais l'intéressé entretient tout de même un certain flou quant à la suite de sa mission au sein du Doge, le ministère de l'efficacité gouvernementale installé par Donald Trump.

« À compter probablement du mois prochain, mai, le temps que je consacre au Doge devrait diminuer significativement, a ainsi déclaré Elon Musk aux analystes, avant d'immédiatement nuancer son propos, en expliquant qu'il devrait veiller à ce que l'action du Doge ne soit pas défaite jusqu'à la fin du mandat de Donald Trump. Je pense que je continuerai à consacrer un jour ou deux par semaine aux affaires gouvernementales, aussi longtemps que le Président le souhaitera et tant que c'est utile ». Selon les termes initiaux de l'annonce formulée par Donald Trump, la mission de Musk en tant que conseiller spécial de la Maison-Blanche devait durer 130 jours.

Musk prudent dans son désaccord avec Trump sur les droits de douane

Au-delà de son agenda personnel, Elon Musk était également attendu sur l'épineux dossier des droits de douane, qui a plongé les bourses du monde entier dans une crise de volatilité depuis le début d'avril. Sur ce point, le milliardaire avait déjà laissé entendre, via son très prolifique compte X, qu'il ne partageait pas totalement les vues de Trump, semblant plutôt se ranger du côté des soutiens du libre-échange.

Une opinion confirmée mardi. « Je suis partisan des structures de taxes prévisibles, et je soutiens en général le libre-échange et des droits de douane plus modérés, a admis Elon Musk, avant là encore quelques précautions oratoires. Je pense que ça reste à traiter stratégiquement au cas par cas. Le Président est le représentant élu du peuple, et il est complètement dans son droit de faire les choses comme il le souhaite ».

Si Tesla affirme avoir sécurisé les grands maillons stratégiques de sa chaîne d'approvisionnement, Musk reconnait que les tensions entre la Chine et les États-Unis pourraient avoir d'autres impacts opérationnels sur les diversifications du groupe, notamment la branche incarnée par le robot humanoïde Optimus. Bien qu'il soit encore au stade du développement, Tesla prévoit d'en assembler « quelques milliers » d'unités en 2025, et se heurte actuellement aux restrictions mises en place par la Chine sur les terres rares, dont les aimants permanents. « On y travaille avec la Chine », a indiqué Musk, qui réaffirme par ailleurs son ambition de produire un million de robots par an d'ici 2030.

Tesla affirme avoir débuté l'assemblage des robots Optimus sur une ligne pilote de son usine de Fremont - crédit Tesla

Commentaires (57)

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Les ventes chutent parce que l'offre n'est plus adaptée. Le secteur automobile investi massivement la tranche budgétaire inférieure avec son offre électrique, et Tesla est incapable d'y répondre aujourd'hui.

En tout cas en France (et Europe), les segments stratégiques c'est plutôt B et C, alors que Tesla est au minimum sur le D avec ses grosses berlines.
On voit bien que les ventes se placent désormais sur des modèles moins chers et des segments inférieurs plus adaptés à nos routes et habitudes. Il suffit de regarder les chiffres du T1 2025 en France :
- A | Renault 5 E-Tech : 9 187 ventes
- A | Citroën ë-C3 : 6 191 ventes
- D | Tesla Model Y : 4 696 ventes (-27,8%)
- C | Renault Scenic : 4 396 ventes (+4 296%)
- A | Peugeot E-208 : 3 225 ventes (-68%)
- B | Peugeot E-3008 : 2 278 ventes (+497,9%)
- C |Renault Megane : 2 250 ventes (-53,62%)
- A | Dacia Spring : 2 112 ventes (-25,97%)
- C | Volkswagen ID.3 : 2 099 ventes (+176,91%)
- D | Tesla Model 3 : 1 948 ventes (-58,3%)

C'est simple, il n'y a personne d'autre sur leur segment.
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Certes, mais pas que.
En Norvège par exemple, où l'électrique est largement en tête, Tesla était dans le top des ventes, mais à chuté largement ces derniers trimestres, causé (entre autres choses) par le comportement de Musk (qui a commencé visiblement dans ce pays lors des grèves en Suède).
Comprend moi bien, je dis pas que t'as tort, je dis juste que Musk a aussi influé sur ces ventes.
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Comment mesurer objectivement la part de "comportement de Musk" dans cette perte?
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- C | Volkswagen ID.3 : 2 099 ventes (+176,91%)
Pour avoir sa variante hispanique, à l'exception d'irritants de jeunesse (véhicule ET service associé) c'est une super caisse.

J'arrête les voitures cette année, et ça se termine sur une bonne note. Tout comme ma dernière thermique a été d'enfer.
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Très intéressant ces chiffres ! Merci d'avoir mis ça ici. Mais ça fait mal pour les constructeurs FR à plusieurs reprises :
- R5 => artificiel, tellement de retard dans les livraisons
- E-208 => c'est un sacré flop, en même temps chère, pas frugale en kWh, bugs, bref du Stellantis
- E-3008 => trop cher, qualité des intérieurs en chute libre. Tentative de remplacer le best seller en mode électrique mais c'est un fail
- Mégane => en voie de disparition ?
- Spring => la concurrence est là, Dacia a fait un gros coup. Voiture chinoise surtout, droits de douane tout ça
- VW ID3 => c'est le naufrage ! 2100 ventes en un trimestre pour du VW, c'est terrible...
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La R5 n'a rien d'artificiel, j'en croise pas mal chaque jour (pourtant dans la région d'origine de Peugeot) et c'est une voiture réussie. Les e-208 ont su évoluer (d'une autonomie moyenne et peu efficiente à quelque chose de bien plus acceptable, j'en croise beaucoup, y.c. sur autoroute), elles manquent juste d'un look particulier par rapport aux versions thermiques. Les e-3008 sont chères, mais rien d'étonnant pour le positionnement (une 3008 PHEV est bien plus chère, et même l'entrée de gamme thermique est chère). Les megan e-tech, j'en vois beaucoup aussi, et elles ont pas mal de qualité (juste un peu trop compactes pour tous les usages). La version allongée (scenic e-tech) est pas mal non plus. À part la spring qui était très surcotée et qui s'est fait manger son marché par la e-C3, les autres VE français n'ont pas trop à pâlir face à la concurrence qui a de grandes prétentions pas toujours fondées.
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j'apporte une petite pierre personnelle, vu que je vais basculer d'une thermique a une électrique.
J'ai testé la iD3, confort de route excellent, bien insonorisé mais par contre, les finitions a l'intérieure, légèrement cheap et que dire des 2 accoudoirs relevables sur les sièges avant...les mêmes que ceux de easyjet !
heureusement, parti sur la Cupra Born où les finitions sont très largement meilleures.
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J'avoue que j'ai jamais essayé la ID.3, perso rien que le design extérieur ne me plaisait pas comparé à la Born. L'intérieur de celle-ci est chouette, même si certains matériaux comme la partie "effet carbone" de la console font quand même cheap.
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Merci pour tes chiffres, mais cela ne concerne qu'un seul modèle de Tesla. Il faudrait comparer par constructeur plutôt, non ?
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Il y a bien 2 modèles de Tesla dans le classement (Model Y en 3ème et Model 3 en 10ème).

De toute façon, l'intérêt pour les segments B/C en Europe est largement documenté dans la presse automobile, je n'invente rien sur le sujet.

De plus, vu que le dernier du classement est déjà sous les 2000 ventes (près de 5 fois moins que le top vente), le reste des modèles doit avoir des volumes vraiment faibles. Même en additionnant tous les modèles d'un constructeur, pas sûr que ça change beaucoup l'analyse.

Après, le Model Y reste 3ème donc c'est loin d'être mauvais, malgré la baisse de 27%. Avec le délai des livraisons, il devrait remonter au T2 grâce au lancement du modèle restylé (qui date de janvier, donc certainement des livraisons massives à partir de fin T1 et T2). Mais combien de temps durera l'effet nouveauté sur les ventes, seul le temps le dira.
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Oops, j'avais raté le modèle Y... :incline:
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La baisse des ventes s'explique aussi sur le renouvellement de leur ultra best seller qu'est le modèle Y, les livraisons du nouveau modèle commençant en juin de mémoire.
Mais le point interressant est qu'encore une fois, s'ils font des bénef c'est grâce à la vente de leurs crédits carbone.
Mais au vu de la concurrence très active, leur stagnation technologique, et leur sav assez lamentable (rapporté par une presse possiblement partisane ), ben sans gros changements ou nouveaux modèles, ils sont pas près de faire des bénef avec leurs voitures, les remises ça va qu'un temps.
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Le SAV minable, ça semble être le cas de toutes les électriques. Trop jeune comme techno, peu de gens formés et en électrique on est captif du réseau de concessionnaires.
En thermique: je fais faire l'entretien de ma Dacia chez Citroën (plus près, moins cher, plus de confiance)
En électrique: si je veux faire réparer une mégane etech chez Citroën, c'est pas possible. Chez Renault: ils la prennent et l'envoient sur Nancy et le client ne la revoit pas pendant 4 semaines. C'est pareil chez tout le monde: MG se fait réparer chez Hyunday mais si c'est trop compliqué la voiture sera envoyée ailleurs.

Tesla: je ne sais même pas où ils font réparer les tesla ici.
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Le réseau de service n'est clairement pas encore assez développé. Chez VAG c'est pas au point où la bagnole part à perpet des oies, mais j'ai failli avoir le coup avec un rappel qualité qui allait demander une action sur les connecteurs de la batterie HT. Par chance, l'atelier avait bien la compétence pour intervenir.

Ce que j'ai observé, c'est tout d'abord le manque de personnel qualifié pour la maintenance. Dans mon cas, visiblement doit y avoir que un ou deux techniciens. J'ai eu le coup de RDV reporté de deux mois parce que le type était malade.

Lors des maintenances, faut toujours prévoir une journée parce que la checklist est longue comme le bras. L'atelier me l'avait montré, ils ont une blinde de points à vérifier et contrôler. Comme tu le dis, la techno manque encore de maîtrise et ça se voit.

En dehors de ça, pour rien au monde je ne serais retourné sur une thermique et le peu de fois que j'en ai eu une en véhicule de prêt (thermique ET boîte manu alors que j'en ai pas conduit depuis 8 ans, bande d'enfoirés !), ça m'a rappelé le moyen âge. Le confort et le plaisir de conduite n'ont rien à voir, même si ma précédente Civic de 2017 avec sa boîte CVT s'en rapprochait.
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Si ça t'as rappelé le moyen âge alors ce n'était pas une voiture mais une charrette.
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J'aurais été à Bruges, oui :)
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Lors des maintenances, faut toujours prévoir une journée parce que la checklist est longue comme le bras. L'atelier me l'avait montré, ils ont une blinde de points à vérifier et contrôler. Comme tu le dis, la techno manque encore de maîtrise et ça se voit.
Si ce sont des points qui sortent du diag, ça ne rend pas la maintenance bien plus longue ou complexe. En tout cas, c'est moins cher que sur les VT, un point que Nissan et Kia mettent assez souvent en avant. Et chez eux, une révision d'électrique prend environ une heure.
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Tesla : si ce n'est pas réparable avec une mise à jour du logiciel, ce n'est pas réparable. Peut-être qu'en les harcelant tous les jours, tu pourras avoir un expert quantique (il disparait quand il doit venir) en 3 semaines, qui pourra te confirmer que c'est bien cassé et... bien ça s'arrêtera là, car ils n'ont de toute façon pas les pièces, merci d'avoir acheter Tesla. (toute ressemblance à la mésaventure d'un certain Joseph Shuman et de son coffre de Telsa tordu est purement pas fortuite)
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Pour ma part, mon expérience du SAV Renault a été excellente. Je m'explique: Propriétaire d'une Zoé 2020 qui a donc maintenant 5 ans, j'ai été obligé de faire changer le moteur (bruit infernal de roulement). Facture annoncé 2000€ TTC pièce et MO (ça fait mal, mais ça reste vraiment moins cher qu'un moteur thermique). Bon je dis go, la voiture n'es plus sous garantie depuis plus d'un an et son kilométrage frise déjà les 100k kms. Résultat appel de Renault 4 jours après, je peux venir récupérer la voiture qui a été réparé. Et au moment de passer à la caisse, on m'annonce que Renault prenait l'intégralité de la réparation à sa charge car estimait qu'en dépit de la garantie dépassée et du kilométrage assez élevé, ce n'était pas normal. Ça fait super plaisir! Ce n'est pas chez Tesla que j'aurais vu ça! Ma prochaine VE sera une Renault!
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Je me souviens des Laguna dont la courroie d'accessoires pouvait se rompre et entraîner avec elle la courroie de distribution. Et adieu moteur, veaux, vaches, cochons et Renault de s'en laver les mains et laisser le propriétaire du véhicule assumer (quel que soit l'âge du dit véhicule).
C'est principalement à cause de la mentalité de ce constructeur que je n'ai plus jamais possédé de Renault (ou Dacia).
Donc tant mieux si ça a changé (ça ne pouvait pas vraiment être pire de toute façon).
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C'est peut-être que ta zoé était concernée par un rappel ou "potentiel défaut". Et donc le constructeur prend en charge.

https://rappel.conso.gouv.fr/categorie/0/1/zoé%20voiture
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Tr_s jeune ? Sérieusement ? La premi_r électrique convainquante, je l'ai vue au salon de Genève en 2010 : la Nissan LEAF.
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Ça reste jeune comparé au thermique, mais surtout, en termes de volumes. L'électrique n'a réellement commencé à se vendre que ces dernières années.
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Le premier véhicule électrique date des années 1830. La première voiture thermique, de 1889 (ou 1883 si on compte l'hippomobile sur laquelle on a rajouté un bicylindre). Et à la fin du XIXe siècle, il avait "compétition" entre les véhicules à moteurs thermiques, à vapeur et électriques. Et au XXe on n'a jamais vraiment développé les véhicules électriques, c'est pour ca qu'on est si en retard. Pas par rapport à la jeunesse de la techno.
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Bah, l'informatique (traitement vidéo, audio, IA) se base sur certains concepts imaginées entre 1600 et 1800.
Mais le marché est jeune.

C'est bien la jeunesse du produit "voiture électrique" qui fait que le réseau autour est un grand bond en arrière par rapport au thermique.

Comme pour tout changement (l'arrivée de la voiture, l'arrivée du pneumatique...).

Mais c'est un fait: comme je garde mes voitures jusqu'au bout, je ne prendrai d'électrique que quand ce sera mûr - et pour moi, mûr c'est quand les premières sont à la casse de vieillesse et de façon convaincante - pas à la casse de "vieillesse" au bout de 10 ans.

La rançon des voitures ultra fiables conçues et vendues ces 20-30 dernières années...
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Ce n'étaient pas des concepts imaginés, mais bien des véhicules parfaitement fonctionnels. D'ailleurs pendant un bon moment, la voiture la plus rapide a été une électrique.
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Pour aller dans ton sens, un collègue m'avait passé il y a quelques années un bouquin sur l'histoire des véhicules électriques de 1841 à la 1ère GM.
C'était très intéressant.
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D'après le 4eme de couverture, il a l'air intéressant. Je le note, je regarderai si j'arrive à le trouver en occasion à prix correct (neuf, il semble introuvable).
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Ah oui, j'avais oublié dans mon premier message, ne pas se fier au mot "complot" dans le titre du livre. Même si on peut ne pas partager l'analyse de l'auteur sur le pourquoi du comment la voiture électrique s'est faite détrônée par la voiture thermique, la partie documentaire est très riche.
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Je l'avais bien compris, sinon je n'aurais pas dit qu'il avait l'air intéressant :transpi:
Par contre il ne semble pas avoir fait le volume 2, c'est dommage.
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Le concept ou l'idée ne sont certes pas nouveaux, mais les modèles sur le marché et l'expérience des constructeurs dans le domaine, si.

Donc ça reste bien un produit jeune comparé au marché de la voiture thermique qui a des décennies de développement et de fiabilisation. Prenons l'exemple de la Nissan Leaf citée ici : présentée en 2010, donc 15 ans. Ma première Giulletta (modèle 2014) à l'époque possédait un moteur Fiat (le FIRE Engine) qui avait dix ans (me semble, je peux me tromper) et elle était basée sur le socle des Bravo.

Comparé à la ID.3 (parce que ma voiture actuelle est basée dessus) dont le concept a été présenté en 2016, sortie en 2019, et basée sur une nouvelle plateforme, oui c'est une technologie jeune.
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Les moteurs brushless utilisés dans les voitures datent des années 60, pas de 2010.
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Ce qui ne change rien au fait qu'à ce jour, la technologie est encore jeune et peu maîtrisée dans le domaine de l'automobile.

J'ai partagé mon expérience sur l'entretien du véhicule, lis la, tu comprendras où je veux en venir.

Il est inutile de débattre sur l’œuf ou la poule, ce n'est pas le fond du problème (sinon on va partir dans les charrettes tirées par des chevaux, et puis la roue date du III ème millénaire avant Jean Claude, donc je ne vois pas d'issue pertinente sur ce point). Le véritable souci, c'est que l'industrie n'a pas encore assez de recul à grande échelle et montre son immaturité sur ce point avec des réseaux d'entretien encore limités et du personnel manquant.
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La technologie est (très) loin d'être jeune. C'est son implémentation à la place du thermique parce que les constructeurs n'ont jamais voulu bosser dessus qui l'est.
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C'est bien ce dont je parlais quand j'évoquais l'immaturité et la jeunesse dans le secteur concerné.
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C'est bien ce dont je parlais quand j'évoquais l'immaturité et la jeunesse dans le secteur concerné.
C'est aussi qu'un changement aussi important ne se fait pas en 2 minutes pour le personnel concerné (ça veut dire : des formations, de l'acquisition de compétences, et ça ne se fera nécessairement pas en 2 semaines). Comme devoir passer de palefrenier à mécanicien auto quand l'automobile a supplanté la mobilité équine (l'époque étant différente, il est possible que les palefreniers soient juste allés se faire voir pendant qu'un nouveau corps de métier émergeait).
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Ce n'était pas un reproche, plutôt un constat qui justifiait le fait que le service était encore perfectible.
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le fait que le service était encore perfectible.
Effectivement. L'écueil à lever en premier, ce sera la charge quotidienne pour ceux qui n'ont pas de maison. La formation du personnel, ça a quand même l'air en cours, mais c'est assez lent.
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La 1ere voiture qui a dépassé les 100km/h vers la fin du 19ieme siècle s'appelait la "La Jamais Contente" et était... électrique...

Les moteurs électriques ont assez peu évolués depuis un siècle, contrairement aux moteurs thermiques... aussi pour la bonne raison qu'un moteur électrique avait déjà atteint il y a plus d'un siècle une efficacité très très largement supérieure à un thermique.

Là où un thermique en 2025 ne dépasse pas les < 20% (énergie contenue dans l'essence en entrée vs force motrice en sortie), maintenant les moteurs électriques sont à 99%+...

Néanmoins il y a toutes les pertes avant dans les batteries et dans les étages de conversion des cartes d'électronique de puissance (thyristors, IGBT, etc...) mais ça s'améliore d'années en années.

Quand on aura mis au point la batterie "magique", comme peut l'être un réservoir d'essence avec x4 la densité énergétique comparé à du Li-ion, et bien le thermique sera immédiatement enterré pour de bon...
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Oui, mais c'est difficile de passer les vitesses sur ces voitures [ très difficile, on ne sait pas comment passer autre-chose que la marche aryenne ]
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TheVerge avait fait une analyse en mars dernier lorsque tout le monde pensait que la baisse de la cotation de Tesla était due aux agissements politiques de Musk.

Le recul pris était intéressant, car il montrait une tendance à la baisse avant la grogne contre la marque pour les raisons politiques qu'on lui connaît. Pas mal de causes supposées citées :
- Gamme vieillissante
- Le Cybertruck traîne de grosses casseroles de fiabilité
- Pas de modèles abordables (la Tesla à $25k a été un mythe là où la concurrence y arrive)
- Les promesses pas tenues

Perso je vois surtout une descente causée par une entreprise qui s'est endormie sur ses lauriers.
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Un million de robots par an, OK.

Mais pour quel usage ?

Pour l'instant la voiture autonome on n'y est pas vraiment, et le bénéfice réel d'un robot domestique ? Je vois mal 4-5 ans suffire à les rendre réellement utile 🤔
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pew pew [nom d'un pays fragile avec des ressources en pétrole] ?
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La blagounette est que Elon DOIT réduire son temps consacré a DOGE car il est limité a 180 jours par an pour son poste de 'conseiller spécial' et donc ne pas être qualifié d'employé fédéral.

Donc toute cette présentation n'est que de l'enfumage sur une évolution qui était nécessaire dans les prochaines semaines pour qu'il reste 'present' dans l'entourage sous couvert d'un mi temps car je m'occupe de Tesla en 1er.
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C'est très intéressant comme remarque, as tu une source pour ça ?
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Assez rapidement :
https://www.nytimes.com/2025/04/18/us/politics/musk-doge-irs-bessent.html

D'ailleurs, il semblerait que ce statut lui ait permis d'éviter de faire une 'financial disclosure' et limite aussi les obligations relatives a ses conflits d'intérêts 🤐
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Je ne suis pas certain que les chiffres en décroissance de l'entreprise sont seulement dus aux "sorties" du Musk.

Les chinois ont frappé fort tout de même. Ceci dans une optique d'émancipation (notamment sur les semi-conducteurs) à la base. Au point que cela fait réagir sur les taxes et pas uniquement aux USAs.

Reste à voir comment cela se comporte si on passe sur une autre technologie de batteries. Les fameuses sodium-ion. Un peu plus volumineuse, mais beaucoup moins dangereuses et plus robustes (au froid). Et surtout avec des matériaux de base beaucoup plus abondants et répandus sur la croute terrestre.

Restera quand même la question du métal pour les infrastructures. Elle sera peut-être résolue avec une possibilité de la charger à la maison (bien mieux que maintenant).

Bref, le secteur automobile pourrait bien changer de gueule suivant la capacité de ces entreprises à emboiter le pas pour produire l'objet le plus performant et pratique (à fabriquer et maintenir).
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Quand vous minimisez l'impact des sorties de Musk, vous oubliez 2 choses

1- Quand on achète une voiture c'est aussi pour certains par rapport à l'image que celle-ci reflète. Le renouvellement de gamme c'est aussi et surtout pour cela: améliorer la perception et l'image du véhicule.

2- De ce fait l'image de Musk vient s'ajouter à celle de la voiture.

C'est donc un tout. Certes il y a eu du retard dans certaines gammes mais pas sur que la baisse des ventes ne soient pas pour beaucoup à l'image de Musk
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c'est sûr mais j'imagine qu'il faudrait faire un sondage auprès des acheteurs des derniers mois/années pour être un peu plus sûr de la proportion.
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M'est avis que la majorité des clients Tesla ont acheté ces voitures parce qu'elles faisaient partie des plus intéressantes du marché, notamment sur le sol US. Je ne crois pas que l'offre soit hyper diversifiée là-bas.
Autre raison, notamment en Norvège : une voiture électrique - et donc une Tesla vu que le marché n'était pas très développé à l'époque -, conférait énormément d'avantages fiscaux et d'usage. Depuis révoqués, mais ça a contribué à en faire le 1er marché mondial des véhicules électriques à l'époque.

Par contre, c'est devenu un critère de dissuasion pour certains depuis. Comme le cas d'entreprise qui ont refusé de renouveler leur flotte de véhicules de service chez cette marque, ou ceux qui ont revendu.
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ou ceux qui ont revendu.
Si tu parles de Hertz, il me semble que leur problème avec les tesla était financier.
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Non, plutôt de témoignages entendus sur France Info au moment où la grogne était forte.
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J'avais raté ça. Je savais qu'après le virage nazi de Musk, les Allemands ont répondu à 95% qu'ils n'achèteraient plus de Tesla (le nazisme, ils savent où ça mène mieux que les autres).
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[...]Elon Musk prêt à lever le pied du Doge[...]"
Je serais tempté de dire le mal est fait.

Indépendement, pour ceux et celles qui ont ou auraient conduits une Tesla.
Est-ce une bonne voiture ?
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Oui. Sans aucun doute. Mais vaut-elle son prix? Ca dépend du client.
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Pour résumer coté logiciel et gestion moteur (consommation, performance) ils sont très fort, même s'ils sont rattrapés par la concurrence maintenant. Coté purement automobile, ils progressent à chaque modèles (confort, tenue de route, choix des matières pour l'habitacle, etc..).

Pour te donner un avis personnel : si je pouvais je m'achèterais bien un modèle déclinaison "plaid" chez eux, il n'y a rien d'autre d'aussi absurdement performant et utilisable quand même "au quotidien" à un prix approchant et de loin.
Pour le reste de leur gamme, je prendrais plutôt la concurrence pour le coté SAV et ergonomie (j'ai du mal avec le tout écran), sauf besoin très particulier que la gamme tesla propose et pas la concurrence pour ce tarif (version long range ou 4 roues motrices par exemple) .

Les ventes de Tesla reculent, Musk se dit prêt à réduire son implication dans le Doge

  • Les ventes de véhicules ralentissent

  • Des finances toujours très solides

  • Une visibilité limitée

  • Elon Musk prêt à lever le pied du Doge, mais pas à le quitter

  • Musk prudent dans son désaccord avec Trump sur les droits de douane

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