Les ventes de Tesla reculent, Musk se dit prêt à réduire son implication dans le Doge

Le robotaxi incarne l’avenir de l’automobile selon Tesla – crédit Tesla
Tesla a fait état mardi soir d'un bénéfice trimestriel en recul de 71 % sur un an, sur fond de ventes qualifiées de décevantes. Si l'entreprise admet souffrir de l'incertitude économique générale liée à la guerre commerciale lancée par Donald Trump, ses représentants réaffirment leur confiance dans sa stratégie à long terme, et récusent l'idée selon laquelle Tesla souffrirait de l'implication d'Elon Musk aux côtés du président des États-Unis. L'intéressé fait quant à lui souffler le chaud et le froid quant à sa participation active au désormais célèbre Doge.
Le 23 avril à 16h52
7 min
Économie
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Publiés mercredi soir, les résultats de Tesla pour le premier trimestre 2025 confirment le ralentissement des ventes de l'entreprise sur son marché principal qu'est l'automobile.
Dans le détail, Tesla indique avoir produit 362 000 véhicules sur le trimestre, en recul de 16 % sur un an, tandis que les livraisons se montent à 337 000 véhicules sur la même période (- 13 %). Faut-il y voir une baisse de la demande, comme le supputent de nombreux observateurs ?
Les ventes de véhicules ralentissent
Pas forcément : la baisse des livraisons découlerait ainsi « en partie » de la conversion des lignes de production vers le nouveau Model Y au sein des quatre usines concernées, indique l'entreprise dans sa communication financière (PDF). Elle note par ailleurs une légère baisse du prix de vente moyen de ses véhicules, qu'elle attribue à la fois au mix (la répartition entre les différentes versions d'une même voiture) et aux incitations à la vente pratiquées dans son réseau de distribution.

Les manifestations anti-Tesla, qui ont défrayé la chronique aux États-Unis suite à la mise en œuvre par Elon Musk de son plan d'épuration des finances publiques, semblent tout de même avoir affecté l'homme d'affaires. « Comme les gens le savent, il y a eu des réactions négatives suite au temps que j’ai passé au gouvernement », a-t-il commencé, avant d'affirmer sans ambages y voir le signe d'un complot. « Les manifestations que vous avez pu voir étaient très bien organisées. [Les participants] ont été payés pour ça », a notamment déclaré le patron de Tesla lors du webcast de présentation de ces résultats, sans préciser ses allégations.
Des finances toujours très solides
Résultat des courses ? Sur son activité principale qu'est l'automobile, Tesla réalise sur le trimestre un chiffre d'affaires global de 13,967 milliards de dollars, en recul de 20 % sur un an. Au sein de cet ensemble, qui réunit principalement les ventes (12,925 milliards de dollars) et le leasing (447 millions de dollars), on note que Tesla engrange aussi 595 millions de dollars grâce à la vente de crédits carbone à d'autres acteurs industriels. Une activité indirecte, qui a déjà représenté 2,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour le groupe en 2024.
Outre les véhicules, Tesla réalise 2,730 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur les activités liées au stockage et à la production d'énergie (batteries domestiques ou industrielles, actifs ENR), et 2,638 milliards de dollars via sa division dédiée aux services (au premier rang desquels la recharge).
L'ensemble représente un chiffre d'affaires trimestriel total de 19,335 milliards de dollars, en baisse de 9 % par rapport au premier trimestre 2024. En bas de bilan, Tesla parvient tout de même à un résultat positif en dépit de dépenses d'exploitation qui augmentent (+ 9 % sur un an) : son bénéfice net s'établit ainsi à 409 millions de dollars, en baisse de 71 % sur un an.
Tesla souligne dans ce contexte sa robustesse financière, avec un cycle de conversion achevé au niveau de ses principales usines, des travaux déjà bien avancés pour ses futures usines dédiées au Robotaxi/Cybercab (Texas) et au Tesla Semi (Nevada), ainsi qu'une trésorerie largement disponible de l'ordre de 2,2 milliards de dollars. Elle se montre également très optimiste quant à la future contribution de sa Megafactory de Shanghai, qui a déjà produit 100 Mégapacks (stockage d'énergie par batteries à l'échelle d'un conteneur) et doit arriver à une production annuelle de l'ordre de 40 GWh.
Une visibilité limitée
Un mauvais trimestre n'est pas un problème dans la trajectoire d'une entreprise de croissance... tant que cette dernière peut rassurer quant à ses perspectives futures. Et sur ce point, Tesla ne semble pas beaucoup mieux lotie que les autres acteurs de l'industrie automobile.
« Il est difficile de mesurer l'impact de l'évolution des politiques commerciales mondiales sur les chaînes d'approvisionnement automobile et énergétique, notre structure de coûts et la demande de biens durables et de services associés. Bien que nous réalisions des investissements prudents qui prépareront nos activités automobiles et énergétiques à la croissance, le rythme de croissance cette année dépendra de divers facteurs, notamment l'accélération de nos efforts en matière d'autonomie, la montée en puissance de nos usines et le contexte macroéconomique général », expose ainsi Tesla dans sa communication financière.
Elon Musk prêt à lever le pied du Doge, mais pas à le quitter
L'attitude d'Elon Musk vis-à-vis de ses multiples engagements, professionnels ou politiques, interroge tout particulièrement dans ce contexte. Un analyste de Wall Street tirait d'ailleurs la sonnette d'alarme la veille de la publication de ces résultats financiers, estimant que Musk s'exposait au risque d'un « code rouge » s'il ne revenait pas pleinement aux manettes de Tesla.
Le message semble avoir été entendu, mais l'intéressé entretient tout de même un certain flou quant à la suite de sa mission au sein du Doge, le ministère de l'efficacité gouvernementale installé par Donald Trump.
« À compter probablement du mois prochain, mai, le temps que je consacre au Doge devrait diminuer significativement, a ainsi déclaré Elon Musk aux analystes, avant d'immédiatement nuancer son propos, en expliquant qu'il devrait veiller à ce que l'action du Doge ne soit pas défaite jusqu'à la fin du mandat de Donald Trump. Je pense que je continuerai à consacrer un jour ou deux par semaine aux affaires gouvernementales, aussi longtemps que le Président le souhaitera et tant que c'est utile ». Selon les termes initiaux de l'annonce formulée par Donald Trump, la mission de Musk en tant que conseiller spécial de la Maison-Blanche devait durer 130 jours.
Musk prudent dans son désaccord avec Trump sur les droits de douane
Au-delà de son agenda personnel, Elon Musk était également attendu sur l'épineux dossier des droits de douane, qui a plongé les bourses du monde entier dans une crise de volatilité depuis le début d'avril. Sur ce point, le milliardaire avait déjà laissé entendre, via son très prolifique compte X, qu'il ne partageait pas totalement les vues de Trump, semblant plutôt se ranger du côté des soutiens du libre-échange.
Une opinion confirmée mardi. « Je suis partisan des structures de taxes prévisibles, et je soutiens en général le libre-échange et des droits de douane plus modérés, a admis Elon Musk, avant là encore quelques précautions oratoires. Je pense que ça reste à traiter stratégiquement au cas par cas. Le Président est le représentant élu du peuple, et il est complètement dans son droit de faire les choses comme il le souhaite ».
Si Tesla affirme avoir sécurisé les grands maillons stratégiques de sa chaîne d'approvisionnement, Musk reconnait que les tensions entre la Chine et les États-Unis pourraient avoir d'autres impacts opérationnels sur les diversifications du groupe, notamment la branche incarnée par le robot humanoïde Optimus. Bien qu'il soit encore au stade du développement, Tesla prévoit d'en assembler « quelques milliers » d'unités en 2025, et se heurte actuellement aux restrictions mises en place par la Chine sur les terres rares, dont les aimants permanents. « On y travaille avec la Chine », a indiqué Musk, qui réaffirme par ailleurs son ambition de produire un million de robots par an d'ici 2030.

Les ventes de Tesla reculent, Musk se dit prêt à réduire son implication dans le Doge
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Les ventes de véhicules ralentissent
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Des finances toujours très solides
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Une visibilité limitée
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Elon Musk prêt à lever le pied du Doge, mais pas à le quitter
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Musk prudent dans son désaccord avec Trump sur les droits de douane
Commentaires (57)
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Abonnez-vousLe 23/04/2025 à 17h47
En tout cas en France (et Europe), les segments stratégiques c'est plutôt B et C, alors que Tesla est au minimum sur le D avec ses grosses berlines.
On voit bien que les ventes se placent désormais sur des modèles moins chers et des segments inférieurs plus adaptés à nos routes et habitudes. Il suffit de regarder les chiffres du T1 2025 en France :
- A | Renault 5 E-Tech : 9 187 ventes
- A | Citroën ë-C3 : 6 191 ventes
- D | Tesla Model Y : 4 696 ventes (-27,8%)
- C | Renault Scenic : 4 396 ventes (+4 296%)
- A | Peugeot E-208 : 3 225 ventes (-68%)
- B | Peugeot E-3008 : 2 278 ventes (+497,9%)
- C |Renault Megane : 2 250 ventes (-53,62%)
- A | Dacia Spring : 2 112 ventes (-25,97%)
- C | Volkswagen ID.3 : 2 099 ventes (+176,91%)
- D | Tesla Model 3 : 1 948 ventes (-58,3%)
C'est simple, il n'y a personne d'autre sur leur segment.
Le 23/04/2025 à 18h39
En Norvège par exemple, où l'électrique est largement en tête, Tesla était dans le top des ventes, mais à chuté largement ces derniers trimestres, causé (entre autres choses) par le comportement de Musk (qui a commencé visiblement dans ce pays lors des grèves en Suède).
Comprend moi bien, je dis pas que t'as tort, je dis juste que Musk a aussi influé sur ces ventes.
Le 25/04/2025 à 08h45
Modifié le 23/04/2025 à 19h53
J'arrête les voitures cette année, et ça se termine sur une bonne note. Tout comme ma dernière thermique a été d'enfer.
Le 23/04/2025 à 20h28
- R5 => artificiel, tellement de retard dans les livraisons
- E-208 => c'est un sacré flop, en même temps chère, pas frugale en kWh, bugs, bref du Stellantis
- E-3008 => trop cher, qualité des intérieurs en chute libre. Tentative de remplacer le best seller en mode électrique mais c'est un fail
- Mégane => en voie de disparition ?
- Spring => la concurrence est là, Dacia a fait un gros coup. Voiture chinoise surtout, droits de douane tout ça
- VW ID3 => c'est le naufrage ! 2100 ventes en un trimestre pour du VW, c'est terrible...
Le 23/04/2025 à 20h39
Modifié le 24/04/2025 à 12h40
J'ai testé la iD3, confort de route excellent, bien insonorisé mais par contre, les finitions a l'intérieure, légèrement cheap et que dire des 2 accoudoirs relevables sur les sièges avant...les mêmes que ceux de easyjet !
heureusement, parti sur la Cupra Born où les finitions sont très largement meilleures.
Le 24/04/2025 à 13h28
Modifié le 24/04/2025 à 13h59
Le 24/04/2025 à 17h24
De toute façon, l'intérêt pour les segments B/C en Europe est largement documenté dans la presse automobile, je n'invente rien sur le sujet.
De plus, vu que le dernier du classement est déjà sous les 2000 ventes (près de 5 fois moins que le top vente), le reste des modèles doit avoir des volumes vraiment faibles. Même en additionnant tous les modèles d'un constructeur, pas sûr que ça change beaucoup l'analyse.
Après, le Model Y reste 3ème donc c'est loin d'être mauvais, malgré la baisse de 27%. Avec le délai des livraisons, il devrait remonter au T2 grâce au lancement du modèle restylé (qui date de janvier, donc certainement des livraisons massives à partir de fin T1 et T2). Mais combien de temps durera l'effet nouveauté sur les ventes, seul le temps le dira.
Le 25/04/2025 à 11h13
Le 23/04/2025 à 17h48
Mais le point interressant est qu'encore une fois, s'ils font des bénef c'est grâce à la vente de leurs crédits carbone.
Mais au vu de la concurrence très active, leur stagnation technologique, et leur sav assez lamentable (rapporté par une presse possiblement partisane ), ben sans gros changements ou nouveaux modèles, ils sont pas près de faire des bénef avec leurs voitures, les remises ça va qu'un temps.
Le 23/04/2025 à 18h16
En thermique: je fais faire l'entretien de ma Dacia chez Citroën (plus près, moins cher, plus de confiance)
En électrique: si je veux faire réparer une mégane etech chez Citroën, c'est pas possible. Chez Renault: ils la prennent et l'envoient sur Nancy et le client ne la revoit pas pendant 4 semaines. C'est pareil chez tout le monde: MG se fait réparer chez Hyunday mais si c'est trop compliqué la voiture sera envoyée ailleurs.
Tesla: je ne sais même pas où ils font réparer les tesla ici.
Le 23/04/2025 à 20h03
Ce que j'ai observé, c'est tout d'abord le manque de personnel qualifié pour la maintenance. Dans mon cas, visiblement doit y avoir que un ou deux techniciens. J'ai eu le coup de RDV reporté de deux mois parce que le type était malade.
Lors des maintenances, faut toujours prévoir une journée parce que la checklist est longue comme le bras. L'atelier me l'avait montré, ils ont une blinde de points à vérifier et contrôler. Comme tu le dis, la techno manque encore de maîtrise et ça se voit.
En dehors de ça, pour rien au monde je ne serais retourné sur une thermique et le peu de fois que j'en ai eu une en véhicule de prêt (thermique ET boîte manu alors que j'en ai pas conduit depuis 8 ans, bande d'enfoirés !), ça m'a rappelé le moyen âge. Le confort et le plaisir de conduite n'ont rien à voir, même si ma précédente Civic de 2017 avec sa boîte CVT s'en rapprochait.
Le 23/04/2025 à 20h09
Le 23/04/2025 à 20h38
Le 26/04/2025 à 17h48
Le 23/04/2025 à 21h14
Le 24/04/2025 à 09h02
Le 25/04/2025 à 19h13
C'est principalement à cause de la mentalité de ce constructeur que je n'ai plus jamais possédé de Renault (ou Dacia).
Donc tant mieux si ça a changé (ça ne pouvait pas vraiment être pire de toute façon).
Le 29/04/2025 à 13h42
https://rappel.conso.gouv.fr/categorie/0/1/zoé%20voiture
Le 24/04/2025 à 13h01
Le 24/04/2025 à 13h32
Le 24/04/2025 à 14h11
Le 24/04/2025 à 14h46
Mais le marché est jeune.
C'est bien la jeunesse du produit "voiture électrique" qui fait que le réseau autour est un grand bond en arrière par rapport au thermique.
Comme pour tout changement (l'arrivée de la voiture, l'arrivée du pneumatique...).
Mais c'est un fait: comme je garde mes voitures jusqu'au bout, je ne prendrai d'électrique que quand ce sera mûr - et pour moi, mûr c'est quand les premières sont à la casse de vieillesse et de façon convaincante - pas à la casse de "vieillesse" au bout de 10 ans.
La rançon des voitures ultra fiables conçues et vendues ces 20-30 dernières années...
Le 25/04/2025 à 09h38
Le 28/04/2025 à 13h55
C'était très intéressant.
Le 28/04/2025 à 14h08
Le 28/04/2025 à 14h17
Le 28/04/2025 à 15h59
Par contre il ne semble pas avoir fait le volume 2, c'est dommage.
Le 24/04/2025 à 15h55
Donc ça reste bien un produit jeune comparé au marché de la voiture thermique qui a des décennies de développement et de fiabilisation. Prenons l'exemple de la Nissan Leaf citée ici : présentée en 2010, donc 15 ans. Ma première Giulletta (modèle 2014) à l'époque possédait un moteur Fiat (le FIRE Engine) qui avait dix ans (me semble, je peux me tromper) et elle était basée sur le socle des Bravo.
Comparé à la ID.3 (parce que ma voiture actuelle est basée dessus) dont le concept a été présenté en 2016, sortie en 2019, et basée sur une nouvelle plateforme, oui c'est une technologie jeune.
Le 25/04/2025 à 09h39
Le 25/04/2025 à 10h37
J'ai partagé mon expérience sur l'entretien du véhicule, lis la, tu comprendras où je veux en venir.
Il est inutile de débattre sur l’œuf ou la poule, ce n'est pas le fond du problème (sinon on va partir dans les charrettes tirées par des chevaux, et puis la roue date du III ème millénaire avant Jean Claude, donc je ne vois pas d'issue pertinente sur ce point). Le véritable souci, c'est que l'industrie n'a pas encore assez de recul à grande échelle et montre son immaturité sur ce point avec des réseaux d'entretien encore limités et du personnel manquant.
Le 25/04/2025 à 13h34
Le 25/04/2025 à 14h17
Le 26/04/2025 à 17h51
Le 26/04/2025 à 18h14
Le 27/04/2025 à 19h51
Modifié le 25/04/2025 à 11h26
Les moteurs électriques ont assez peu évolués depuis un siècle, contrairement aux moteurs thermiques... aussi pour la bonne raison qu'un moteur électrique avait déjà atteint il y a plus d'un siècle une efficacité très très largement supérieure à un thermique.
Là où un thermique en 2025 ne dépasse pas les < 20% (énergie contenue dans l'essence en entrée vs force motrice en sortie), maintenant les moteurs électriques sont à 99%+...
Néanmoins il y a toutes les pertes avant dans les batteries et dans les étages de conversion des cartes d'électronique de puissance (thyristors, IGBT, etc...) mais ça s'améliore d'années en années.
Quand on aura mis au point la batterie "magique", comme peut l'être un réservoir d'essence avec x4 la densité énergétique comparé à du Li-ion, et bien le thermique sera immédiatement enterré pour de bon...
Le 23/04/2025 à 18h07
Modifié le 23/04/2025 à 18h55
Le 23/04/2025 à 19h50
Le recul pris était intéressant, car il montrait une tendance à la baisse avant la grogne contre la marque pour les raisons politiques qu'on lui connaît. Pas mal de causes supposées citées :
- Gamme vieillissante
- Le Cybertruck traîne de grosses casseroles de fiabilité
- Pas de modèles abordables (la Tesla à $25k a été un mythe là où la concurrence y arrive)
- Les promesses pas tenues
Perso je vois surtout une descente causée par une entreprise qui s'est endormie sur ses lauriers.
Le 23/04/2025 à 23h01
Mais pour quel usage ?
Pour l'instant la voiture autonome on n'y est pas vraiment, et le bénéfice réel d'un robot domestique ? Je vois mal 4-5 ans suffire à les rendre réellement utile 🤔
Le 24/04/2025 à 11h17
Le 23/04/2025 à 23h14
Donc toute cette présentation n'est que de l'enfumage sur une évolution qui était nécessaire dans les prochaines semaines pour qu'il reste 'present' dans l'entourage sous couvert d'un mi temps car je m'occupe de Tesla en 1er.
Le 24/04/2025 à 10h59
Le 24/04/2025 à 22h21
https://www.nytimes.com/2025/04/18/us/politics/musk-doge-irs-bessent.html
D'ailleurs, il semblerait que ce statut lui ait permis d'éviter de faire une 'financial disclosure' et limite aussi les obligations relatives a ses conflits d'intérêts 🤐
Le 23/04/2025 à 23h24
Les chinois ont frappé fort tout de même. Ceci dans une optique d'émancipation (notamment sur les semi-conducteurs) à la base. Au point que cela fait réagir sur les taxes et pas uniquement aux USAs.
Reste à voir comment cela se comporte si on passe sur une autre technologie de batteries. Les fameuses sodium-ion. Un peu plus volumineuse, mais beaucoup moins dangereuses et plus robustes (au froid). Et surtout avec des matériaux de base beaucoup plus abondants et répandus sur la croute terrestre.
Restera quand même la question du métal pour les infrastructures. Elle sera peut-être résolue avec une possibilité de la charger à la maison (bien mieux que maintenant).
Bref, le secteur automobile pourrait bien changer de gueule suivant la capacité de ces entreprises à emboiter le pas pour produire l'objet le plus performant et pratique (à fabriquer et maintenir).
Le 24/04/2025 à 10h05
1- Quand on achète une voiture c'est aussi pour certains par rapport à l'image que celle-ci reflète. Le renouvellement de gamme c'est aussi et surtout pour cela: améliorer la perception et l'image du véhicule.
2- De ce fait l'image de Musk vient s'ajouter à celle de la voiture.
C'est donc un tout. Certes il y a eu du retard dans certaines gammes mais pas sur que la baisse des ventes ne soient pas pour beaucoup à l'image de Musk
Le 24/04/2025 à 11h18
Le 24/04/2025 à 11h36
Autre raison, notamment en Norvège : une voiture électrique - et donc une Tesla vu que le marché n'était pas très développé à l'époque -, conférait énormément d'avantages fiscaux et d'usage. Depuis révoqués, mais ça a contribué à en faire le 1er marché mondial des véhicules électriques à l'époque.
Par contre, c'est devenu un critère de dissuasion pour certains depuis. Comme le cas d'entreprise qui ont refusé de renouveler leur flotte de véhicules de service chez cette marque, ou ceux qui ont revendu.
Le 26/04/2025 à 17h53
Le 26/04/2025 à 18h06
Le 27/04/2025 à 19h49
Le 24/04/2025 à 10h27
Je serais tempté de dire le mal est fait.
Indépendement, pour ceux et celles qui ont ou auraient conduits une Tesla.
Est-ce une bonne voiture ?
Le 24/04/2025 à 14h47
Le 24/04/2025 à 15h12
Pour te donner un avis personnel : si je pouvais je m'achèterais bien un modèle déclinaison "plaid" chez eux, il n'y a rien d'autre d'aussi absurdement performant et utilisable quand même "au quotidien" à un prix approchant et de loin.
Pour le reste de leur gamme, je prendrais plutôt la concurrence pour le coté SAV et ergonomie (j'ai du mal avec le tout écran), sauf besoin très particulier que la gamme tesla propose et pas la concurrence pour ce tarif (version long range ou 4 roues motrices par exemple) .