Les maires veulent une taxe d’un euro sur chaque livraison de bien acheté en ligne
Le maire aboie
Le 02 novembre 2018 à 09h42
5 min
Droit
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Au motif de vouloir créer une « fiscalité commerciale locale équitable », l’association des maires de France (AMF) propose, amendement à l’appui, la création d’une taxe d’un euro sur chaque livraison de biens achetés sur Internet, sauf exception.
Comment revitaliser les centres-ville face à l’ogre du e-commerce ? L’association des maires de France a une petite idée, qu’elle souhaite voire fructifier à l’occasion des débats sur le projet de loi de finances pour 2019. Il ne s’agit ni de rendre gratuites les places de parking dans les centres, ni de démultiplier les transports pour s’y rendre, mais de taxer la plupart des achats faits sur Internet, tout en profitant de cette manne pour alléger la fiscalité locale.
Les parlementaires bien inspirés n’ont qu’à copier-coller cette proposition d’amendement rédigée par l’AMF. La mécanique, programmée pour le 1er janvier 2020, est simple comme bonjour.
Une taxe pour alléger la fiscalité locale
D’un côté, une taxe sur l’ensemble des livraisons de biens achetés sur Internet. Elle serait prélevée sur chaque commande passée par une personne physique ou morale, non assujettie à la TVA. Le e-commerçant serait astreint à la récolter lors de la transaction électronique pour la reverser ensuite au Trésor public.
Seuls les colis livrés à domicile ou en consignes seraient concernés, non ceux livrés en points relais ou en bureau de poste (« click and collect »). Selon l’AMF, cette exclusion devrait favoriser l’activité des commerces physiques. « Il est en effet démontré, avance-t-elle, que les boutiques agissant en qualité d’intermédiaire connaissent une augmentation de leur fréquentation et de leur chiffre d’affaires et, qu’en outre, ce mode de livraison est beaucoup moins contraignant pour l’environnement ».
De l’autre, le produit de cette taxe serait ensuite reversé au fonds de compensation pour une fiscalité commerciale locale équitable, lui aussi institué par l’amendement. Les sommes collectées ont en effet pour ambition de financer un abattement de 10 % de la base d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties des magasins de commerce de détail inférieures à 400 mètres carrés.
336 millions d'euros de rendement annuel
« En 2017, selon les chiffres produits par la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (FEVAD), 505 millions de colis ont été livrés à partir d’achats sur internet, justifie l’AMF. En considérant que les deux tiers de ces colis sont livrés à domicile, le rendement annuel de cette taxe s’élèverait à plus de 336 millions d’euros. »
L’ambition du texte est ainsi de mettre les consommateurs « face à un choix commercial plus équitable, en faveur du dynamisme de leur cœur de ville » tout en revitalisant les centres-ville. « Le taux de vacance commerciale des centres-ville en France est passé de 6,2% en 2001 à 11,3% en 2016, déplore l’AMF, qui explique cette désertification par plusieurs facteurs, dont « la pression fiscale excessive qui pèse sur le petit commerce et la concurrence déloyale des grands ensembles commerciaux et du commerce électronique ».
« Il ne s’agit pas de s’opposer aux nouveaux modes de consommation, soutient encore l’association, mais force est de constater que le e-commerce ne contribue pas autant à l’effort fiscal, fragilise les emplois locaux et consomme de l’espace public à la seule charge du contribuable, car les entreprises, sans implantation locale, ne participent pas aux frais d’entretien des voiries ».
D'autres tentatives récentes
Ce n’est pas la première fois qu’un dispositif est imaginé pour trouver une solution à cette désertification galopante. Au Sénat, en juin 2018, la proposition de loi sur le « Pacte national de revitalisation des centres-villes et centres-bourgs », a déjà imaginé une solution similaire frappant les livraisons.
Le mode de calcul est cependant beaucoup plus complexe puisque déterminé selon le prix du bien et du nombre de kilomètres parcourus entre le lieu de stockage ultime et l’adresse de la livraison. Son montant serait de 1 % du prix du bien quand cette distance est inférieure à 50 km, 1,5 % entre 50 km et 80 km et 2 % au-delà, avec un minimum forfaitaire de 1 euro par livraison. L’idée est d’inciter la démultiplication des petits entrepôts près des centres-ville, pariant sur la stratégie d’optimisation fiscale des e-commerçants.
Le texte est actuellement dans les mains des députés. Au Sénat, cependant, Philippe Dominati, vice-président de la commission des finances a déploré que « la revitalisation des centres-ville se [fasse] (…) au détriment de la ruralité : si j'habite à 25 kilomètres d'Ajaccio, je paierai plus cher qu'en centre-ville ! ». Arnaud Bazin, rapporteur pour avis a ajouté que « lorsque le règlement a lieu, le commerçant ne sait pas d'où partira le colis. Autre détail : les ventes se font de plus en plus via des places de marché. Attention à ne pas pénaliser nos commerces physiques en croyant frapper le commerce électronique ».
Enfin, pour Christine Lavarde, « cette taxe pénaliserait les habitants de centre-ville qui n'ont pas de voiture et commandent des articles volumineux sur Internet ».
En décembre 2017, le même Sénat votait également dans le cadre du projet de loi de finances pour 2018, « une taxe sur les locaux destinés au stockage des biens vendus par voie électronique », spécialement ceux d’au moins 400 mètres carrés, avec un taux oscillant entre 5,74 euros et 34,12 euros. Cette tentative n'a cependant pas survécu à l’examen par les députés.
Les maires veulent une taxe d’un euro sur chaque livraison de bien acheté en ligne
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Une taxe pour alléger la fiscalité locale
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336 millions d'euros de rendement annuel
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D'autres tentatives récentes
Commentaires (108)
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Abonnez-vousLe 02/11/2018 à 12h49
En meme temps 1euro de taxe, ou 4 de parking + l’essence ils sont tranquil tout le monde payera les 1euros
Le 02/11/2018 à 13h02
Encore une excuse où les maires ne voient que les lignes comptables.
Si ils veulent une nouvelle taxe, c’est simplement pour équilibrer leur budget. Je doute que les maires des grandes villes connaissent les petites boutiques au contraire des maires des tous petits village.
Sachant que si c’est 1 euro aujourd’hui, ce sera 1,5€ ensuite puis 2 euros, etc…
L’état pompe un max pour renflouer les caisses alors les maires inventent toutes les excuses pour créer une nouvelle taxe.
Il faut savoir qu’une taxe nouvellement créée est une taxe dont son montant va continuellement augmenter.
Bref, qu’importe ce qu’ils disent pourvu que l’argent rentre…
Le 02/11/2018 à 13h03
Si tu veut redynamiser un centre ville la seule solution c’est de proposer des place de parking gratuite, ensuite les magasins commenceront à revenir. Après dans l’absolu il vaut mieux commander par internet car ça évite de prendre la voiture qui pollue à MORT. Mais les petits magasins pourraient eux aussi vendre sur internet, même si c’est quelques euros plus cher, avec un bon système de livraison il serait possible de recevoir un objet dans les deux heures ou de venir le chercher.
J’en ai marre de ce pays qui ne pense qu’a taxer parce qui ne veut pas évoluer… Car des années plus tard ce genre de taxes stupide est difficile à faire sauter tellement une ville compte dessus. Si une ville veut plus d’argent elle n’a qu’a trouver un moyen d’en gagner !
Le 02/11/2018 à 13h04
Ca c’est autre chose. Ils souvent fermés le lundi parce qu’ils sont ouverts le samedi. Les employés ont aussi besoin de leurs jours de repos, déjà qu’ils travaillent en décalé. Et puis ce n’est pas le cas de tous les commerces, ceux qui peuvent ouvrir le lundi (roulement d’employés, etc) le font.
Le 02/11/2018 à 13h18
Idem pour mon libraire qui a arrêté après une année de point relais.
J’en ai parlé avec lui et il m’a expliqué que l’investissement horaire n’était pas compensé par la rémunération.
Le 02/11/2018 à 13h31
La coup classique en France : plutôt que de favoriser un marché en levant des freins, on taxe un autre marché en lui mettant des bâtons dans les roues…
Le 02/11/2018 à 13h45
Le 02/11/2018 à 13h50
Moi je pense qu’il faudrait taxer la vente de téléviseur pour financer les stades de foot. C’est à cause des télés que les gens font moins de sport non ?
Bref… C’est ridicule…
Le 02/11/2018 à 13h52
tu sais vendre des produits en ligne ça ne se fait pas en un claquement de doigts… d’une part ça coute un certain prix (mise en ligne d’un site ou commissions si vente via une plateforme existante, frais d’emballage…), ça prend du temps pour la préparation des colis, les envois, la gestion des retours…, ça complique la gestion des stocks (2 canaux de vente plutôt qu’un seul)
donc non ce n’est pas forcément facile (ou possible) de vendre en ligne…
Le 02/11/2018 à 13h57
Les maires nous racket avec le stationnement payant et touchent des pots de vin pour laisser construire des zones commerciales, et comme cela tue le petit commerce, ils veulent en plus nous racketter sur la VPC qui existe depuis plus d’un siècle? " />
Pour l’exemple, le catalogue du Printemps de 144 pages est édité en 1870 en 12 langues " />
Le 02/11/2018 à 14h00
A la campagne, il y a longtemps, il y avait le système des camionnettes. Le commerçant prenait une journée pour faire une tournée et pouvoir servir des clients en défaut de mobilité. C’était le boulanger et le boucher principalement. On pouvait commander à l’avance par téléphone. C’est un peu comme un E-commerce mais d’un autre temps.
Du coup ça donnerait quoi si un petit commerçant souhait faire de la livraison à domicile (lui même) avec une boutique en ligne ? S’il doit payer un euro pour une baguette livré… il est pas arrivé.
Blague à part. Un commerçant du centre ville qui veut se lancer dans le E-commerce local pour d’autres produits, la première chose qu’il voit c’est cette taxe. Une taxe qu’il va répercuter sur le prix de vente. Donc perte de compétitivité face aux grands du secteur que sont la grande distribution et les Amazons.
Tout simplement car ce petit commerçant à mesure qu’il vent des produits plus cher que la simple baguette se heurte à acheter pour son stock uniquement des références dont il est certain de vendre tout. Il ne pourra donc jamais faire mieux que les gros du secteur.
Dans l’autre versant de la stratégie commerciale, il doit trouver des produits qui se démarquent du lot. En contre partie ces produits sont plus risqués en termes de vente et le consommateur va de plus en plus vérifier la gamme là où il y a plus de choix… donc la GD…
Du coups ça sert à quoi de taxer des E-commerces pour mettre sous perfusion des commerçants locaux qui mourront de toutes façons faute d’activité ?
C’est triste à voir que les solutions avancées ne s’attaquent jamais aux véritables racines du problème. Si ces commerçants ont du mal c’est un peu la faute a tout le monde.
Le 02/11/2018 à 14h00
Les sommes collectées ont en effet pour ambition de financer un abattement de 10 % de la base d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties des magasins de commerce de détail inférieures à 400 mètres carrés.
Voler les pauvres pour donner aux riches, Emmanuel ‘Robin des palais’ Macron a encore frappé " />
Le 02/11/2018 à 14h05
…mettre les consommateurs « face à un choix commercial plus équitable, en faveur du dynamisme de leur cœur de ville »
Je peux aussi choisir d’acheter beaucoup moins, c’est meilleur pour ma planète " />
Le 02/11/2018 à 14h07
Tu es sûr que Macron est membre de l’Association des Maires de France…? " />
Le 02/11/2018 à 14h09
Le 02/11/2018 à 14h12
Le taux de vacance commerciale des centres-ville en France est passé de 6,2% en 2001 à 11,3% en 2016, déplore l’AMF
Et “La part des salaires dans ce qu’on appelle la valeur ajoutée de l’entreprise est passée de 67% en 1981 à 53% en 2008”
Quant les prix augmentent plus vite que les salaires (à cause de la cupidité des patrons), les gens achètent moins et les commerces font faillites: logique capitaliste… que l’AMF défend " />
Le 05/11/2018 à 13h39
Le 05/11/2018 à 15h35
ça me parait “énorme comme % ! " />
?
Le 05/11/2018 à 15h44
Le 05/11/2018 à 15h46
Le 06/11/2018 à 12h20
Fini les commandes sur aliexpress ? " />
Le 06/11/2018 à 16h47
Une conférence aux utopiales il y a quelques jours…
Une recherche web relativise largement ça puisqu’on est plutôt à 10% aujourd’hui de couples formés en ligne alors que c’est plus simple que via libé ou le chasseur français…
Il semblerait qu’il y ait la vraie réponse ici
https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_formation_du_couple-97827…
mais ça coute cher :/
J’ai potentiellement relayé une connerie ou mal compris ce que j’ai entendu, désolé " />
Le 06/11/2018 à 17h05
Oui c’est dans les 10% aujourd’hui
Le 08/11/2018 à 19h54
Strasbourg a vu le contrairehttp://www.courrierdesmaires.fr/67541/strasbourg-un-centre-ville-dynamique-car-a…
Si l’on regarde un acte d’achat unique, effectivement un
automobiliste va remplir son coffre et dépenser plus d’argent d’un coup.
Mais, sur la semaine ou sur le mois, les clients à pied et à vélo sont
des clients plus fréquents, plus fidèles et plus ouverts à tout ce qui
peut se passer dans les vitrines des commerçants…
Nous avons réussi à convaincre nos commerçants par la preuve.
l’ademe aussihttps://www.ademe.fr/pietons-cyclistes-bons-clients-commerces
Piétons et cyclistes se rendent plus fréquemment chez les commerçants de quartier. Par semaine, ils dépensent presque deux fois plus que les automobilistes mêmesi, par visite, leurs dépenses moyennes sont inférieures
 http://territoires.blog.lemonde.fr/2013/03/29/pietons-et-cyclistes-meilleurs-ato…
Plusieurs études réalisées à l’étranger, essentiellement dans des pays
européens frontaliers à la France (Belgique, Allemagne, Luxembourg), ont
dévoilé un constat totalement différent. Les piétons et les cyclistes
se révelent être une chance indéniable pour les commerces de centre-ville et de proximité. Mais est-ce le cas en France ? Une enquête[1],
financée par l’ADEME, le Ministère de l’Equipement et des Transports et
le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, s’est
intéressée à l’impact de la mobilité active sur la structure commerciale dans certaines grandes villes françaises.
(…)
LES PIETONS ET LES CYCLISTES, LA PRINCIPALE RESSOURCE DES PETITS COMMERÇANTS
Le 02/11/2018 à 10h36
La réalité, c’est qu’il y a trop d’élus en France. La création des communautés de communes aurait dû faire disparaitre bon nombres de mairie. Mais voila, les Maires s’accrochent au pouvoir et surtout aux revenus de leurs multiples mandats et à cela vient se greffer le clientélisme locale payé par nos impôts qui consiste à faire rentrer des gens qui sont soit des amis, ou de la famille. Mais voila, il faut continué à payer ces gens là. Donc maintenant, ils cherchent du fric partout.
Si vous avez un doute, interrogez vos potes sur ce qu’ils savent des liens entre élus et employés communaux et faites des graphiques de liens, vous allez tombé sur le cul
Le 02/11/2018 à 10h37
Le 02/11/2018 à 10h38
Le 02/11/2018 à 10h39
Le 02/11/2018 à 10h41
Il y à aussi parfois les petites guerres personnels entre les maires et les com com.
Le 02/11/2018 à 10h41
Le 02/11/2018 à 10h44
Le 02/11/2018 à 10h49
Le 02/11/2018 à 10h58
Si les maires veulent favoriser les petits commerces, ils ont qu’à monter des services de livraisons de proximité pour les aidés. Pour les petits villages, les élus (maires et conseiller) pourrait le faire quelques heures chacun dans la semaine." />
Le 02/11/2018 à 11h11
Ben ouaip, mais la ce serait reconnaitre que c’est de leur propre fait. Et non pas de la part des “méchants” marchands en ligne qui veulent satisfaire le consommateur.
Combien de maire propose de sur-taxer les achats dans des “zones d’activités commerciales” afin de “redynamiser” les centres villes ?
Voir même réduire ces mêmes zones au profit du centre ville, aucun ils ont trop peur que les gens ne reviennent pas vers leur centre-ville difficilement accessible et du coup s’en aille vers la zone commercial de la ville voisine.
Le problème est beaucoup plus global et n’est certaiement pas le fait des marchands en ligne.
Le 02/11/2018 à 11h16
Comment revitaliser les centres-ville face à l’ogre du e-commerce ?
Les mêmes maires qui ont laissé mourir leurs centres-villes, en empêchant les gens d’y accéder : zones piétonnières, concessions de parkings Vinci très chers, pas de transports en commun, développement de zones périphériques avec d’immenses centres commerciaux,…
Mais c’est la faute des gens s’ils désertent ces centres-villes, ou au e-commerce, et la solution c’est une taxe " />
Le 02/11/2018 à 11h31
C’est marrant mais le centre ville de ma ville, entre Kebab, pizzeria et coiffeurs (avec un ’s’, car il en faut bien 3 au même endroit), ne m’enjoint pas à y acheter quoique que ce soit…. Et c’est pas lié aux services en ligne, la situation étant comme ça depuis au moins 20 ans…
Quant à la taxe, s’ils veulent faire quelque chose, ça serait déjà de s’assurer que le code du travail soit respecté à maxima sur les livreurs et que leur engagement professionnel le soit aussi…
Le 02/11/2018 à 11h40
+1
Le 02/11/2018 à 11h45
Le 02/11/2018 à 12h25
L’environnement a bon dos quand il s’agit de voler légalement toujours plus les Français.
Le 02/11/2018 à 12h48
Au motif de vouloir créer une « fiscalité commerciale locale équitable », l’association des maires de France (AMF) propose, amendement à l’appui, la création d’une taxe d’un euro sur chaque livraison de biens achetés sur Internet, sauf exception.
La fiscalité commerciale locale équitable à été mise à mal bien avant l’arrivée d’internet avec la vente par correspondance de La Redoute, Les 3 suisses, Quelle, Damart et bien d’autres dont ma mère recevait les catalogues.
Il serait temps d’arrêter de donner de faux prétextes et dire tout simplement qu’ils veulent notre pognon.
Le 02/11/2018 à 09h56
Je ne trouve pas ça délirant. Il ne faut pas oublier qu’en supprimant la taxe d’habitation, on supprime une des majeures sources de revenus des mairies. Se pourrait-il que ce soit un moyen pour les mairies de récupérer de l’argent en utilisant un argument, qui soit dit en passant, n’est pas négligeable ?
Et le souci soulevé est réel : si les grandes agglomérations ne sont pas forcément concernées, en ruralité, la réalité est toute autre.
Bref…
Le 02/11/2018 à 09h58
Il ne s’agit ni de rendre gratuites les places de parking dans les centres, ni de démultiplier les transports pour s’y rendre
Le petit tacle gentil en début d’article :)
Je vote pour la première proposition. Mais il s’agit en fait que ces places soient à durée limitée forcément.
La deuxième proposition me semble trop couteuse.
Le 02/11/2018 à 10h02
Et disparition d’Amazon prime en France si la loi passe
Le 02/11/2018 à 10h02
Je suis tout à fait pour défendre les centre-villes/commerce de proximité, mais là c’est quand même caricatural… Une espère d’impôt de niche mal calibré, à l’efficacité douteuse…
Cela dit il y a une exception, les relais colis/poste, qui me parait bien vue, car c’est un mode à encourager, à mon avis. Mais ça ne suffit pas à rendre ce machin intéressant.
Le 02/11/2018 à 10h03
Le 02/11/2018 à 10h05
A vrai dire, pour une fois, je trouve que ce n’est pas si con que cela !
Enfin effectivement une usine à gaz à mettre en pratique.
Il faudrait peut être mieux défiscaliser un peu les petits commerce à l’inverse ?
Le 02/11/2018 à 10h06
Une belle idée à la con surtout. Plutôt que d’avoir un mec avec une camionnette qui va livrer 50 colis sur une journée, ils préfèrent avoir 50 bagnoles de plus sur les routes, avec la circulation et la pollution que ça engendre. Surtout qu’on est loin de tout trouver dans les magasins. Et je parle pas des personnes handicapés qui ne peuvent pas accéder à tous les bouclards autour de chez eux…
Le 02/11/2018 à 10h09
Ca depend aussi de chaque situation. Si il a plein de petits commerces qui jouent le rôle de relais, beaucoup de gens pourront recuperer leur colis très près de chez eux. Après cela ne marche pas pour les zones non urbaines effectivement.
Le 02/11/2018 à 10h24
Pourquoi j’achète en ligne ?
Un exemple simple : j’achète un produit dans un magasin, ce produit ne me convient pas pour X raison (attention, on ne parle pas de défaut). Le magasin n’a aucune obligation de me rembourser sous quelque forme que ce soit, et je me retrouve avec un produit sur les bras.
J’achète en ligne, même cas de figure : j’ai 14 jours pour me rétracter et me faire rembourser sans conditions.
Je n’invente rien, ça m’est arrivé. J’ai acheté un climatiseur portable en grande surface (pas la meilleure idée certes, mais il faisait chaud cet été), mais le niveau de bruit était bien trop élevé pour moi, réponse du service après-vente : “on a trouvé aucun défaut donc on ne peut pas vous rembourser”.
Qu’ils mettent en place le même droit pour tous les achats, avec les mêmes conditions, et on verra.
Le 02/11/2018 à 10h27
Sinon, que les commerces « menacés » se mettent aussi à proposer de vendre leurs produits en ligne, non, ça viendrait même pas à l’idée (qui pour une fois ne serait pas d’une stupidité contre-productive affligeante) ???
Le 02/11/2018 à 10h27
Ca sera applicable à la bouffe aussi ? Parceque rajouter un euro sur chaque livraison de bouffe la ça va commencer a piquer et ça ferrait sacrement chier (sachant que la même bouffe provient de restau qui donc ne sont pas pénalisé par le commerce en ligne)
Le 02/11/2018 à 10h30
Peut être effectivement mettre en place la possibilité de rétractation.
Mais d’un autre coté ce système est fait aussi par ce qu’on sait qu’en ligne, on va pas en abuser pour une bétise : devoir payer les frais de retours, par exemple). Et on sait bien que des gens en abusent pour tester des produits.
Si on le met en place dans le commerce de proximité ça va être compliqué pour ces mêmes commerces qui ont déjà pas mal de frais en plus que les commerces en ligne (local en particulier).
Du coup le mettre oui, mais avec des gardes fous et de vrais justifications.
Le 02/11/2018 à 10h30
Dire que ce sont ces mêmes maires qui ont autorisés l’implantation des grandes surfaces à l’entrée et sortie de leurs villes et villages résultats 20 ans plus tard, ils viennent chouiner que les commerçants en centre ville ont disparus.
Le 02/11/2018 à 10h30
Alors oui, la fréquentation augmente quand tu fais relais colis, mais le chiffre d’affaire (hors gestion colis), lui, il reste identique, parce que oui, t’es payé au nombre de colis, mais c’est tellement ridicule que ce n’est pas rentable quand tu vois la charge de boulot derrière.
C’est simple, je connais un commerçant qui l’a fait pendant des années, et ça l’a juste écoeuré. Pendant un moment, il passait plus de temps à gérer les colis, qu’à faire son métier de commerçant, et tout ça, en subissant les gens qui n’ont plus aucun respect envers le commerçant qui leur donne le colis, ou qui doit gérer les renvois, et des gens qui se ramènent avec leur box dans un simple sachet plastique, j’en ai vu pas mal…
Au final, il a lâché l’affaire, comme de nombreux commerçants… Surtout si c’est pour gagner au final à peine 100 ou 200 euros par mois en plus au final, alors qu’à la fin, il fallait limite un ETP en plus pour gérer tout ça.
Le 02/11/2018 à 10h32
Le 02/11/2018 à 10h35
Le 02/11/2018 à 09h49
La France: Un (faux) problème=une taxe… " />
A+
Le 02/11/2018 à 09h51
A part taxer, ils savent faire quoi nos élus ?
Le 02/11/2018 à 09h56
Et après ça va pleurer et parler matraquage fiscal à la télé.
Le 02/11/2018 à 09h56
Une usine à gaz pour une petite somme. A la louche, en généralisant, cela ferait moins de 10000 pour chaque commune, mais fausser par les grosses villes qui en raflerez un gros morceaux. Pas un montant qui changerez grand chose dans le budget des villes." />" />
Le 02/11/2018 à 14h23
qui…te dis que ce n’est pas le but ?
(payer 1 E. pour avoir envoyé un article qui en coûte 10 E.
“Amazon” ne tiendra pas longtemps) " />
Le 02/11/2018 à 14h27
Le 02/11/2018 à 14h39
Le 02/11/2018 à 14h41
Le 02/11/2018 à 14h53
Le 02/11/2018 à 14h59
Le 02/11/2018 à 16h01
Mais pourquoi garder la taxer pour ceux livrer en “consigne”, type Amazon Locker ? ça sent un peu la taxe ciblée vu comme ça.
Le 02/11/2018 à 16h08
C’est du n’importe quoi. Rien qu’en sortant le larfeuille, je vais me faire taxer 1 doll par l’état qui souhaite revitaliser l’e commerce local. Rien que le prix de mon nouveau pcht que je viens de m’offrir m’aurait coûté 150 voire 200 dolls de plus en allant dans une boutique du centre ville. P*, je rêve; ils nous ponctionnent pas assez! " />
Le 02/11/2018 à 16h14
Le 02/11/2018 à 16h22
Au prix du carburant, si tu habite pas à coté d’un point relais c’est toujours plus rentable et écologique que le colis arrive chez toi, même avec 1€ de taxe.
Le 02/11/2018 à 16h23
Le 02/11/2018 à 16h30
Le 02/11/2018 à 16h59
Le 02/11/2018 à 19h14
Ca chouine à la désertification des centres villes, mais quand les seules entreprises qui ont les moyens de payer les loyers dans ces zones sont uniquement des banques, agences immo, et assurances, ça explique un peu aussi.
Nan ?
C’est con parce qu’il y a toujours moyen de profiter de la puissance de la VPC et d’avoir pignon sur rue. La notion de “marketplace” disponible sur les sites de e-commerce peut très bien se faire aussi avec des magasins où ceux-ci ont un stock, permettent le click and collect, etc. Nombre de petits commerces pratiquent à la fois la vente en boutique et ont une offre en VPC via une marketplace.
Bon, certes, ça demande de se sortir les doigts du cul et arrêter de chouiner.
Le 02/11/2018 à 19h23
Le 02/11/2018 à 19h31
Ah oui l’AMF, avec ce bon vieux secrétaire Philippe Laurent qui disait en août que « Personne n’avait dit aux maires que les dotations baisseraient de manière aussi importante. », alors qu’il était présent et aux premier rang lors du discours de François Asselineau en 2017 avant la présidentielle, qui les avait tous mis en garde. Donc déjà, il faut savoir que le secrétaire de l’AMF est un menteur, avant d’analyser le contenu de cette news.
Maintenant essayez donc de coller une taxe aux GAFAM, et vous vous mangerez au final une condamnation de la CJUE pour atteinte à la libre circulation des biens dans l’UE. Mais allons plus loin, et admettons, par l’absurde, qu’une telle taxe voit le jour demain : croyez-vous sérieusement qu’un euro de plus ou de moins changera la donne, quand un produit vendu 120€ en France est à 80€ sur amazon ?
Faut-il être débile pour ne pas comprendre encore une fois que l’AMF raconte ici des conneries, en faisant croire aux niais de service que les élus ont un pouvoir, et qu’on va miraculeusement sauver la France à coup de plans A/B/Q tous plus foireux l’un que l’autre, alors que la seule et unique solution pour reprendre le contrôle du pays, et pouvoir effectivement imposer aux GAFAM nos lois une fois pour toute, c’est de faire ce que font les anglais : un Frexit qui redonne au peuple sa légitime souveraineté et destinée, et surtout le pouvoir de faire lui-même ses lois.
Comme les syndicalistes “arrosés” par la Confédération Européenne des Syndicats, financée par l’UE, il devient évident avec le temps que certains dirigeants de l’AMF sont tout aussi corrompus en refusant de dire la vérité aux maires de France, dont certains n’ont toujours pas compris les mécanismes totalitaires à l’œuvre à Bruxelles.
On peut comprendre que l’homme de la rue soit désinformer par le CSA à outrance, mais il est quand même hallucinant de voir des élus se faire ainsi mener en bateau dans des pièces à cons de leur direction, alors qu’ils sont quand même censés avoir un minimum légal d’expérience en politique et économie. En tout cas, ils feraient bien de faire le ménage dans leur propre association, avant de vouloir s’attaquer réellement aux problèmes qui ruinent leurs communes respectives depuis 26 ans, et dont l’origine réelle se situe bien au dessus de l’élysée, qui n’est toujours qu’un exécutant des hautes œuvres.
Le 04/11/2018 à 20h54
Je pense que ça fonctionne pas mal pour les commerçants sympas, qui en profitent pour sourire, voir échanger trois mots. D’autres ne font qu’afficher une mauvaise humeur qui ne donne pas du tout envie de revenir comme client (après, je conçois que certains clients n’attachent aucune importance au contact humain).
Le 04/11/2018 à 20h59
Le 04/11/2018 à 21h49
Le 04/11/2018 à 22h30
Le 05/11/2018 à 03h37
Le 05/11/2018 à 06h21
Le fait que les centres villes deviennent de plus en plus piétons et qu’il soit difficile de s’y garer (ou alors d’avoir un parking payant qui dissuade) n’aide pas non plus à les faire vivre.
Si pour des produits de petite taille le côté piéton ne dérange pas, dès qu’il s’agit d’objets volumineux, ou encombrant, ou encore des courses de la semaine pour une famille, on aura plus rapidement le réflexe d’aller dans un centre commercial en périphérie.
Le 05/11/2018 à 07h12
Le 05/11/2018 à 09h19
Le 05/11/2018 à 09h24
Alors oui et non, il y a effectivement beaucoup d’élus qui sont aussi fonctionnaires territoriaux, mais ce n’est pas non plus si systématique (heureusement quand même).
Et l’écrasante majorité des maires en France ne gagnent pas beaucoup d’argent, dès qu’une commune fait moins de 10 000 habitants (soit l’écrasante majorité) les budgets ne permettent plus vraiment de salarier correctement maires et adjoints, il y a peu de fonctionnaires etc. par contre les responsabilités restent les mêmes donc ça relève plutôt assez rapidement du bénévolat et du sacrifice pour la collectivité dans les toutes petites.
Donc ce que tu dis est faux pour la très écrasante majorité des élus locaux en France.
Sur les grandes agglos par contre effectivement la politique ça paie. Et comme ça paie ça n’attire par les meilleurs des humains " />
Le 05/11/2018 à 10h26
…certains clients n’attachent aucune importance au contact humain…
tout le pblm. est là…certains commerçants l’ont, bien, compris, ça !
“(moi) je n’ai pas besoin d’eux (pour vivre), par-contre : EUX ne peuvent pas en dire autant” !
Le 05/11/2018 à 10h28
Le 05/11/2018 à 12h19
Il y a aussi la bulle immobilière alimentée par l’état (cadeau fiscaux aux multipropriétaires, prêt à taux zéro, APL…) qui a fait s’envoler les loyers des commerces en centre ville, qui deviennent moins rentables et finissent par fermer, ils ne reste que les escrocs qui font surpayer (banque, opticien, agent immobilier) " />
Et puis la mondialisation ce n’est pas que pour enrichir les riches patrons, les consommateurs en ont aussi besoin vu qu’elle diminue les salaires locaux " />
Le 05/11/2018 à 12h33
Personnellement, je pense que la bulle immobilière ne concerne pas que les commerces du centre ville mais aussi les logements.
Les personnes qui pourraient utiliser ces commerces de proximités sont bien souvent relégués à la périphérie des villes pas loin des super/hyper. Du coup c’est un combo perdant/perdant.
Le 05/11/2018 à 12h52
…
(et ça ne m’empêche pas d’utiliser PARFOIS le e-commerce
et/ou la livraison pour certains domaines)
" />
Le 05/11/2018 à 12h58
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Le 05/11/2018 à 13h09
Heu ben perso je suis jamais à court de rien car il suffit d’anticiper à la semaine, les commerçants près de chez moi enchainent les clients et n’ont le temps de causer qu’aux petits vieux hors des heures auxquelles les travailleurs vont les voir et quand j’ai besoin de faire mes courses je vais aussi à pied à un km de chez moi mais c’est des supermarchés, moins chers, meilleur choix, contrôles plus réguliers sur la chaine du froid et beaucoup moins de temps perdu au final du coup je peux discuter avec des gens avec qui j’ai choisi de discuter ou avec les voisins que je croise s’il s’agit de socialiser dans ma zone géographique uniquement.
(Et il y a autant voire plus de digicodes dans les centre villes, les rideaux de fer baissés c’est quand même pas la joie niveau urbanisme, au moins aussi horrible que les portes automatiques).
Même pour quelqu’un de seul qui change de ville ou pour des personnes âgées isolées les caissières de supermarchés discutent (sauf dans les discount certes) donc vraiment aucune plus value à garder la France des années 50 sous perfusions des impôts. Ils ont déjà assez profité comme ça. C’est une image d’épinal à laquelle on peut s’attacher mais je ne vois rien de bien rationnel là dedans.
Et pour les rencontres déjà dans les années 60 la moitié des couples se constituaient via petites annonces…
Le 02/11/2018 à 19h55
Perso cette mesure ne me choque pas.
Pourquoi ne pas la tenter dans un département pilote ?
Le 02/11/2018 à 20h01
Le 02/11/2018 à 20h04
À mon avis le contexte est trop complexe pour qu’on puisse extrapoler depuis un département pilote. Non, une idée de génie comme ça, on la teste grandeur nature, sur tout le territoire de la République. De toute façon, si ça ne fonctionne pas ça sera parce qu’on a pas été assez loin, et qu’il faut augmenter la taxe. " />
Le 02/11/2018 à 21h54
Je n’ai pas compris pourquoi taxer les consignes, mais pas le retrait en bureau de poste alors que ce dernier ne vend rien.
Bon après, quand on bosse, il faut avoir une bonne dose de courage pour pouvoir récupérer un truc dans un bureau de poste, les horaires d’ouverture de ces derniers étant plus restreintes que les horaires de travail. Et, pour les campagnards, trouver une place de parking près d’un bureau de poste est souvent la croix et la bannière.
La bonne nouvelle dans tout ça est que les vendeurs à l’étranger ne seront pas touchés par la taxe :) Du coup, en plus de permettre de se soustraire à la RCP, les achat sur Amazon.de vont prendre de plus en plus d’intérêt.
Plus personnellement j’habite à 5km d’une boutique LDLC. Et bien je préfère payer 7€ de livraison que de devoir m’y rendre. Mon dernier achat de cette semaine n’y a pas fait exception.
Le 02/11/2018 à 22h00
Seuls les colis livrés à domicile ou en consignes seraient concernés, non ceux livrés en points relais ou en bureau de poste (« click and collect »).
En clair, pour moi, scheiss egal. Je ne me fais livrer à domicile que quand je n’ai pas le choix. Comme aujourd’hui, où j’ai reçu deux colis par transporteur parce que hors gabarit (des plaques de carton et une règle de coupe de 1m de long, le tout pour mon train électrique).
Le reste du temps, relais colis.
Après, les causes de la désertification sont multiples, mais il y a aussi l’attitude des commerçants. Quand tu vas en boutique pour avoir un service que tu ne peux avoir en ligne (suivant les boutiques : conseil, reprise occasion, facilités de paiement, installation, commandes spéciales…) et que tu ne l’as pas, en plus d’être accueilli comme un sent-la-merde (typiquement français), sans parler des prix systématiquement les plus élevés possibles qui soient dans certaines catégories de produits (qui a dit modélisme ?), tu passes vite à la VPC ou aux grandes surfaces. Quitte à ne pas avoir le service, autant ne pas le payer…
J’achète en ligne parce que ce ne sont jamais des produits dont j’ai un besoin immédiat que je commande, sinon je vais en magasin. Grande surface ou supermarché de proximité pour la bouffe, par exemple…
Le 02/11/2018 à 22h07
Le 02/11/2018 à 22h16
Oui mais elles perdent tout pouvoir sur cette levée d’impôt et ne peuvent plus arbitrer elles mêmes le taux de progression d’une année sur l’autre.
Quand l’argent va venir de l’état, le montant versé à chaque commune ne bougera au mieux que du taux de l’inflation. Puis dans quelques année ce qui sera devenu une dotation baissera parce que l’Etat devra faire des économies..
Le 03/11/2018 à 06h53
Les commentaires sont globalement à vomir.
Je ne dis pas que cette idée de taxe est bonne, mais le niveau des arguments opposés me fait penser à des militants du fn se retrouvant au bistro du village.
Le 03/11/2018 à 07h13
Et pourquoi ne taxent il pas les commerces en périphérie ? Un euro par achat sauf l’alimentaire.
Mais non ! Suis je bête ! La corruption ….
Le 03/11/2018 à 10h22
Le 03/11/2018 à 11h02
Le 03/11/2018 à 12h46
Les magasins de commerce de détail ne sont pas condamnés non plus. Pour preuve, Amazon s’y met !
Par contre ils doivent profondément se transformer et évoluer. Dans mon précédent commentaire, j’évoquais justement la notion de “marketplace” et compagnie. Plutôt que de crever chacun dans leur coin, je ne comprends pas pourquoi les commerces de détail ne se fédèrent pas en coopératives (sachant que ça existe d’ores et déjà depuis très longtemps…) leur permettant de devenir plus gros, plus visible et plus imposant dans les négo. Et d’exploiter les ressources de leurs concurrents tels qu’Amazon.
Les outils sont là, il faut juste les utiliser.
C’est un gros défaut du retail tout de même, l’incapacité de vouloir changer. J’en prend pour exemple un cas récent où LIDL avait annoncé il y a quelques mois avoir stoppé son projet de migration sur SAP de son activité logistique. Le problème ? Le métier refusait de changer son fonctionnement et ne voulait pas entrer dans une démarche ERP en s’adaptant à celui-ci plutôt que l’inverse. Là on parle d’un grand groupe qui représente un mal récurrent dans le secteur, à savoir la conduite de changement systématiquement ignorée dans un projet de refonte de SI.
Si un petit commerçant a moins ce problème de riche, il a aussi la même réticence à évoluer… Certains le font et proposent leurs produits sur la marketplace Amazon, Fnac, Machin, Truc et Chose. D’autres se plaignent et c’est tout.
Alors qu’une coopérative dirigée par un GIE comprenant de nombreux petits commerces pourrait être une puissance de frappe assez violente à l’égard du e-commerce qui doit encore beaucoup se développer sur la proximité.
Le 03/11/2018 à 20h45
Le 04/11/2018 à 16h01
Selon l’AMF, cette exclusion devrait favoriser l’activité des commerces physiques. « Il est en effet démontré, avance-t-elle, que les boutiques agissant en qualité d’intermédiaire connaissent une augmentation de leur fréquentation et de leur chiffre d’affaires et, qu’en outre, ce mode de livraison est beaucoup moins contraignant pour l’environnement ».
Une personne qui va chercher un colis dans un point relais ne va pas forcément acheter quelque chose dans ce point relais, elle sort d’où leur démonstration ?
Le 04/11/2018 à 16h20
En soit l’idée se défend. Cela peut permettre de faire réfléchir le consommateur et de l’orienter vers le commerce de proximité, plutôt que d’acheter frénétiquement et instinctivement sur internet.
Mais ça soulève, à mes yeux, deux problèmes majeurs :
Donc même si l’origine de l’idée peut se comprendre, la proposition n’est pas viable rien que pour ces deux points là.
Il serait à mon sens bien plus pertinent d’équilibrer la législation entre commerce physique et en ligne (délais de rétractions similaires, etc), d’alléger la fiscalité sur les locaux de petits commerces tout en percevant convenablement celle de géants en ligne (coucou Amazon et son optimisation fiscale).
Là ça revient, encore, à appliquer un pansement sur un symptôme plutôt que de soigner la cause de la blessure, en espérant que cette dernière disparaisse…
Le 04/11/2018 à 18h37