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Les maires veulent une taxe d’un euro sur chaque livraison de bien acheté en ligne

Le maire aboie

Les maires veulent une taxe d’un euro sur chaque livraison de bien acheté en ligne

Le 02 novembre 2018 à 09h42

Au motif de vouloir créer une « fiscalité commerciale locale équitable », l’association des maires de France (AMF) propose, amendement à l’appui, la création d’une taxe d’un euro sur chaque livraison de biens achetés sur Internet, sauf exception.

Comment revitaliser les centres-ville face à l’ogre du e-commerce ? L’association des maires de France a une petite idée, qu’elle souhaite voire fructifier à l’occasion des débats sur le projet de loi de finances pour 2019. Il ne s’agit ni de rendre gratuites les places de parking dans les centres, ni de démultiplier les transports pour s’y rendre, mais de taxer la plupart des achats faits sur Internet, tout en profitant de cette manne pour alléger la fiscalité locale.

Les parlementaires bien inspirés n’ont qu’à copier-coller cette proposition d’amendement rédigée par l’AMF. La mécanique, programmée pour le 1er janvier 2020, est simple comme bonjour.

Une taxe pour alléger la fiscalité locale

D’un côté, une taxe sur l’ensemble des livraisons de biens achetés sur Internet. Elle serait prélevée sur chaque commande passée par une personne physique ou morale, non assujettie à la TVA. Le e-commerçant serait astreint à la récolter lors de la transaction électronique pour la reverser ensuite au Trésor public.

Seuls les colis livrés à domicile ou en consignes seraient concernés, non ceux livrés en points relais ou en bureau de poste (« click and collect »). Selon l’AMF, cette exclusion devrait favoriser l’activité des commerces physiques. « Il est en effet démontré, avance-t-elle, que les boutiques agissant en qualité d’intermédiaire connaissent une augmentation de leur fréquentation et de leur chiffre d’affaires et, qu’en outre, ce mode de livraison est beaucoup moins contraignant pour l’environnement ».

De l’autre, le produit de cette taxe serait ensuite reversé au fonds de compensation pour une fiscalité commerciale locale équitable, lui aussi institué par l’amendement. Les sommes collectées ont en effet pour ambition de financer un abattement de 10 % de la base d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties des magasins de commerce de détail inférieures à 400 mètres carrés.

336 millions d'euros de rendement annuel

« En 2017, selon les chiffres produits par la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (FEVAD), 505 millions de colis ont été livrés à partir d’achats sur internet, justifie l’AMF. En considérant que les deux tiers de ces colis sont livrés à domicile, le rendement annuel de cette taxe s’élèverait à plus de 336 millions d’euros. » 

L’ambition du texte est ainsi de mettre les consommateurs « face à un choix commercial plus équitable, en faveur du dynamisme de leur cœur de ville » tout en revitalisant les centres-ville. « Le taux de vacance commerciale des centres-ville en France est passé de 6,2% en 2001 à 11,3% en 2016, déplore l’AMF, qui explique cette désertification par plusieurs facteurs, dont « la pression fiscale excessive qui pèse sur le petit commerce et la concurrence déloyale des grands ensembles commerciaux et du commerce électronique ».

« Il ne s’agit pas de s’opposer aux nouveaux modes de consommation, soutient encore l’association, mais force est de constater que le e-commerce ne contribue pas autant à l’effort fiscal, fragilise les emplois locaux et consomme de l’espace public à la seule charge du contribuable, car les entreprises, sans implantation locale, ne participent pas aux frais d’entretien des voiries ».

D'autres tentatives récentes

Ce n’est pas la première fois qu’un dispositif est imaginé pour trouver une solution à cette désertification galopante. Au Sénat, en juin 2018, la proposition de loi sur le « Pacte national de revitalisation des centres-villes et centres-bourgs », a déjà imaginé une solution similaire frappant les livraisons.

Le mode de calcul est cependant beaucoup plus complexe puisque déterminé selon le prix du bien et du nombre de kilomètres parcourus entre le lieu de stockage ultime et l’adresse de la livraison. Son montant serait de 1 % du prix du bien quand cette distance est inférieure à 50 km, 1,5 % entre 50 km et 80 km et 2 % au-delà, avec un minimum forfaitaire de 1 euro par livraison. L’idée est d’inciter la démultiplication des petits entrepôts près des centres-ville, pariant sur la stratégie d’optimisation fiscale des e-commerçants.

Le texte est actuellement dans les mains des députés. Au Sénat, cependant, Philippe Dominati, vice-président de la commission des finances a déploré que « la revitalisation des centres-ville se [fasse] (…) au détriment de la ruralité : si j'habite à 25 kilomètres d'Ajaccio, je paierai plus cher qu'en centre-ville ! ». Arnaud Bazin, rapporteur pour avis a ajouté que « lorsque le règlement a lieu, le commerçant ne sait pas d'où partira le colis. Autre détail : les ventes se font de plus en plus via des places de marché. Attention à ne pas pénaliser nos commerces physiques en croyant frapper le commerce électronique ».

Enfin, pour Christine Lavarde, « cette taxe pénaliserait les habitants de centre-ville qui n'ont pas de voiture et commandent des articles volumineux sur Internet ». 

En décembre 2017, le même Sénat votait également dans le cadre du projet de loi de finances pour 2018, « une taxe sur les locaux destinés au stockage des biens vendus par voie électronique », spécialement ceux d’au moins 400 mètres carrés, avec un taux oscillant entre 5,74 euros et 34,12 euros. Cette tentative n'a cependant pas survécu à l’examen par les députés.

Commentaires (108)

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En meme temps 1euro de taxe, ou 4 de parking + l’essence ils sont tranquil tout le monde payera les 1euros

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Encore une excuse où les maires ne voient que les lignes comptables.



Si ils veulent une nouvelle taxe, c’est simplement pour équilibrer leur budget. Je doute que les maires des grandes villes connaissent les petites boutiques au contraire des maires des tous petits village.



Sachant que si c’est 1 euro aujourd’hui, ce sera 1,5€ ensuite puis 2 euros, etc…



L’état pompe un max pour renflouer les caisses alors les maires inventent toutes les excuses pour créer une nouvelle taxe.



Il faut savoir qu’une taxe nouvellement créée est une taxe dont son montant va continuellement augmenter.



Bref, qu’importe ce qu’ils disent pourvu que l’argent rentre…

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Si tu veut redynamiser un centre ville la seule solution c’est de proposer des place de parking gratuite, ensuite les magasins commenceront à revenir. Après dans l’absolu il vaut mieux commander par internet car ça évite de prendre la voiture qui pollue à MORT. Mais les petits magasins pourraient eux aussi vendre sur internet, même si c’est quelques euros plus cher, avec un bon système de livraison il serait possible de recevoir un objet dans les deux heures ou de venir le chercher.



J’en ai marre de ce pays qui ne pense qu’a taxer parce qui ne veut pas évoluer… Car des années plus tard ce genre de taxes stupide est difficile à faire sauter tellement une ville compte dessus. Si une ville veut plus d’argent elle n’a qu’a trouver un moyen d’en gagner !

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Ca c’est autre chose. Ils souvent fermés le lundi parce qu’ils sont ouverts le samedi. Les employés ont aussi besoin de leurs jours de repos, déjà qu’ils travaillent en décalé. Et puis ce n’est pas le cas de tous les commerces, ceux qui peuvent ouvrir le lundi (roulement d’employés, etc) le font.

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Idem pour mon libraire qui a arrêté après une année de point relais.

J’en ai parlé avec lui et il m’a expliqué que l’investissement horaire n’était pas compensé par la rémunération.

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La coup classique en France : plutôt que de favoriser un marché en levant des freins, on taxe un autre marché en lui mettant des bâtons dans les roues…

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Vesna a écrit :



L’environnement a bon dos quand il s’agit de voler légalement toujours plus les Français.







l’environnement, l’autre terrorisme


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Moi je pense qu’il faudrait taxer la vente de téléviseur pour financer les stades de foot. C’est à cause des télés que les gens font moins de sport non ?



Bref… C’est ridicule…

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tu sais vendre des produits en ligne ça ne se fait pas en un claquement de doigts… d’une part ça coute un certain prix (mise en ligne d’un site ou commissions si vente via une plateforme existante, frais d’emballage…), ça prend du temps pour la préparation des colis, les envois, la gestion des retours…, ça complique la gestion des stocks (2 canaux de vente plutôt qu’un seul)

donc non ce n’est pas forcément facile (ou possible) de vendre en ligne…

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Les maires nous racket avec le stationnement payant et touchent des pots de vin pour laisser construire des zones commerciales, et comme cela tue le petit commerce, ils veulent en plus nous racketter sur la VPC qui existe depuis plus d’un siècle? <img data-src=" />



Pour l’exemple, le catalogue du Printemps de 144 pages est édité en 1870 en 12 langues <img data-src=" />

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A la campagne, il y a longtemps, il y avait le système des camionnettes. Le commerçant prenait une journée pour faire une tournée et pouvoir servir des clients en défaut de mobilité. C’était le boulanger et le boucher principalement. On pouvait commander à l’avance par téléphone. C’est un peu comme un E-commerce mais d’un autre temps.



&nbsp;Du coup ça donnerait quoi si un petit commerçant souhait faire de la livraison à domicile (lui même) avec une boutique en ligne ? S’il doit payer un euro pour une baguette livré… il est pas arrivé.



&nbsp;Blague à part.&nbsp; Un commerçant du centre ville qui veut se lancer dans le E-commerce local pour d’autres produits, la première chose qu’il voit c’est cette taxe. Une taxe qu’il va répercuter sur le prix de vente. Donc perte de compétitivité face aux grands du secteur que sont la grande distribution et les Amazons.



&nbsp;Tout simplement car ce petit commerçant à mesure qu’il vent des produits plus cher que la simple baguette se heurte à acheter pour son stock uniquement des références dont il est certain de vendre tout. Il ne pourra donc jamais faire mieux que les gros du secteur.



&nbsp;Dans l’autre versant de la stratégie commerciale, il doit trouver des produits qui se démarquent du lot. En contre partie ces produits sont plus risqués en termes de vente et le consommateur va de plus en plus vérifier la gamme là où il y a plus de choix… donc la GD…



Du coups ça sert à quoi de taxer des E-commerces pour mettre sous perfusion des commerçants locaux qui mourront de toutes façons faute d’activité ?



&nbsp;C’est triste à voir que les solutions avancées ne s’attaquent jamais aux véritables racines du problème. Si ces commerçants ont du mal c’est un peu la faute a tout le monde.





  • L’agressivité des E-commerce avec facturation dans un paradis fiscal.

  • Les états complètement à la ramasse quand il s’agit de protéger ces petits commerces

  • Ces commerçants qui ne s’adaptent définitivement pas au marché non plus.



    &nbsp;



    &nbsp;

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Les sommes collectées ont en effet pour ambition de financer un abattement de 10 % de la base d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties des magasins de commerce de détail inférieures à 400 mètres carrés.





Voler les pauvres pour donner aux riches, Emmanuel ‘Robin des palais’ Macron a encore frappé <img data-src=" />

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…mettre les consommateurs « face à un choix commercial plus équitable, en faveur du dynamisme de leur cœur de ville »





Je peux aussi choisir d’acheter beaucoup moins, c’est meilleur pour ma planète <img data-src=" />

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Tu es sûr que Macron est membre de l’Association des Maires de France…? <img data-src=" />

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ProFesseur Onizuka a écrit :



Les maires nous racket avec le stationnement payant et touchent des pots de vin pour laisser construire des zones commerciales, et comme cela tue le petit commerce, ils veulent en plus nous racketter sur la VPC qui existe depuis plus d’un siècle? <img data-src=" />



Pour l’exemple, le catalogue du Printemps de 144 pages est édité en 1870 en 12 langues <img data-src=" />







Et on ne parlera pas des rond-points et ralentisseurs tout neuf alors que les reste de la route est pourrie avec des nids d’autruches.


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Le taux de vacance commerciale des centres-ville en France est passé de 6,2% en 2001 à 11,3% en 2016, déplore l’AMF





Et “La part des salaires dans ce qu’on appelle la valeur ajoutée de l’entreprise est passée de 67% en 1981 à 53% en 2008”



Quant les prix augmentent plus vite que les salaires (à cause de la cupidité des patrons), les gens achètent moins et les commerces font faillites: logique capitaliste… que l’AMF défend <img data-src=" />

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yvan a écrit :



Et pour les rencontres déjà dans les années 60 la moitié des couples se constituaient via petites annonces…





Hmmm…

Tu as des éléments factuels pour consolider cette affirmation ?

&nbsp;


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ça me parait “énorme comme % ! <img data-src=" />



?

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Patch a écrit :



Maroquinier tu voulais dire? <img data-src=" />

Le bagagiste, c’est soit celui qui aide à charger/décharger les bagages dans les véhicules soit le responsable des bagages en aéroport <img data-src=" />







Exact, merci pour la correction de vocabulaire. <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



La boutique est effectivement un gros vendeur de valises en centre-ville de Grenoble.


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yvan a écrit :



Et pour les rencontres déjà dans les années 60 la moitié des couples se constituaient via petites annonces…







Mes parents font partie des 50% qui se sont rencontrés IRL il faut croire… (réfectoire de l’école d’éducateurs spécialisés de Toulouse).


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Fini les commandes sur aliexpress ? <img data-src=" />

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Une conférence aux utopiales il y a quelques jours…



Une recherche web relativise largement ça puisqu’on est plutôt à 10% aujourd’hui de couples formés en ligne alors que c’est plus simple que via libé ou le chasseur français…



Il semblerait qu’il y ait la vraie réponse ici

https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_formation_du_couple-97827…

mais ça coute cher :/



J’ai potentiellement relayé une connerie ou mal compris ce que j’ai entendu, désolé <img data-src=" />

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Oui c’est dans les 10% aujourd’hui

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Strasbourg a vu le contrairehttp://www.courrierdesmaires.fr/67541/strasbourg-un-centre-ville-dynamique-car-a…



Si l’on regarde un acte d’achat unique, effectivement un

automobiliste va remplir son coffre et dépenser plus d’argent d’un coup.

Mais, sur la semaine ou sur le mois, les clients à pied et à vélo sont

des clients plus fréquents, plus fidèles et plus ouverts à tout ce qui

peut se passer dans les vitrines des commerçants…

Nous avons réussi à convaincre nos commerçants par la preuve.





l’ademe aussihttps://www.ademe.fr/pietons-cyclistes-bons-clients-commerces

Piétons et cyclistes se rendent plus fréquemment chez les commerçants de quartier. Par semaine, ils dépensent presque deux fois plus que les automobilistes mêmesi, par visite, leurs dépenses moyennes sont inférieures





&nbsphttp://territoires.blog.lemonde.fr/2013/03/29/pietons-et-cyclistes-meilleurs-ato…



Plusieurs études réalisées à l’étranger, essentiellement dans des pays

européens frontaliers à la France (Belgique, Allemagne, Luxembourg), ont

dévoilé un constat totalement différent. Les piétons et les cyclistes

se révelent être une chance indéniable pour les commerces de centre-ville et de proximité. Mais est-ce le cas en France&nbsp;? Une enquête[1],

financée par l’ADEME, le Ministère de l’Equipement et des Transports et

le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, s’est

intéressée à l’impact de la mobilité active sur la structure commerciale dans certaines grandes villes françaises.

(…)

LES PIETONS ET LES CYCLISTES, LA PRINCIPALE RESSOURCE DES PETITS COMMERÇANTS

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La réalité, c’est qu’il y a trop d’élus en France. La création des communautés de communes aurait dû faire disparaitre bon nombres de mairie. Mais voila, les Maires s’accrochent au pouvoir et surtout aux revenus de leurs multiples mandats et à cela vient se greffer le clientélisme locale payé par nos impôts qui consiste à faire rentrer des gens qui sont soit des amis, ou de la famille. Mais voila, il faut continué à payer ces gens là. Donc maintenant, ils cherchent du fric partout.



Si vous avez un doute, interrogez vos potes&nbsp; sur ce qu’ils savent des liens entre élus et employés communaux et faites des graphiques de liens, vous allez tombé sur le cul

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Trit’ a écrit :



Sinon, que les commerces « menacés » se mettent aussi à proposer de vendre leurs produits en ligne, non, ça viendrait même pas à l’idée (qui pour une fois ne serait pas d’une stupidité contre-productive affligeante) ???





Un des problèmes c’est que les commerces qui disparaissent et sont importants ne sont pas forcément ceux qui sont concurrencés, je crois. Les centres ville qui meurent vraiment perdent la boulangerie, la presse, la pharmacie, le boucher, ce genre de boutiques qui ne vont pas se mettre à livrer. (ou alors ce sont les services itinérants qui existent depuis longtemps dans les campagnes)



Et le petit commerçant n’a pas les moyens de mettre en place une solution en ligne (site + paiement), puis de livrer pour 0,01€.



Etant en Ile de France je peux facilement faire l’effort de me bouger le cul pour les livres, la nourriture, les vêtements… Reste que certains biens (électronique par exemple, certains disques…) ne sont réellement dispos qu’en ligne, et que taxés ou pas, même à 100%, il n’y a pas (plus) le choix.


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Trit’ a écrit :



Sinon, que les commerces « menacés » se mettent aussi à proposer de vendre leurs produits en ligne, non, ça viendrait même pas à l’idée (qui pour une fois ne serait pas d’une stupidité contre-productive affligeante) ???





Compliqué à mettre en place pour une petite structure. Et les prix seront toujours très largement supérieurs aux géants (Amazon, Carrefour, …) même en rajoutant une taxe de 1€ par commande ou même par produit. Dans notre commune de 1600 habitants, le Vival livre les courses à domicile essentiellement pour les personnes âgées. Cette clientèle va disparaitre petit à petit : les jeunes séniors de maintenant sont les “vieux” de demain et savent passer une commande en ligne tout en comparant les prix.


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recoding a écrit :



Un des problèmes c’est que les commerces qui disparaissent et sont importants ne sont pas forcément ceux qui sont concurrencés, je crois. Les centres ville qui meurent vraiment perdent la boulangerie, la presse, la pharmacie, le boucher, ce genre de boutiques qui ne vont pas se mettre à livrer. (ou alors ce sont les services itinérants qui existent depuis longtemps dans les campagnes)



Et le petit commerçant n’a pas les moyens de mettre en place une solution en ligne (site + paiement), puis de livrer pour 0,01€.



Etant en Ile de France je peux facilement faire l’effort de me bouger le cul pour les livres, la nourriture, les vêtements… Reste que certains biens (électronique par exemple, certains disques…) ne sont réellement dispos qu’en ligne, et que taxés ou pas, même à 100%, il n’y a pas (plus) le choix.





Donc la désertification des centres-ville n’a rien à voir avec le commerce en ligne mais avec les grandes surfaces ! C’est donc taxer quelque chose qui n’a rien avoir avec la cause du problème


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Il y à aussi parfois les petites guerres personnels entre les maires et les com com.

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Jaskier a écrit :



C’est simple, je connais un commerçant qui l’a fait pendant des années, et ça l’a juste écoeuré. Pendant un moment, il passait plus de temps à gérer les colis, qu’à faire son métier de commerçant, et tout ça, en subissant les gens qui n’ont plus aucun respect envers le commerçant qui leur donne le colis, ou qui doit gérer les renvois, et des gens qui se ramènent avec leur box dans un simple sachet plastique, j’en ai vu pas mal…





Il y a un vendeur de vapote près de chez moi qui est devenu un relais avec option vapote <img data-src=" />

Le magasin est rempli d’étagères avec des colis partout, de plusieurs transporteurs. Y’a une file de gens. Et deux petites vitrines qui gardent le commerce d’origine.

Je sais pas s’il s’y retrouve, mais en tout cas ça doit faire un gros % de son chiffre. (reste à connaître le chiffre)


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darkweizer a écrit :



Donc la désertification des centres-ville n’a rien à voir avec le commerce en ligne mais avec les grandes surfaces ! C’est donc taxer quelque chose qui n’a rien avoir avec la cause du problème





La plupart des papiers que j’ai lu vont dans ce sens oui.

Après, Amazon a fait du mal aux librairies, Thomann du mal aux magasins de musique, mais ça reste anecdotique par rapport aux autres commerçants à mon avis.


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recoding a écrit :



La plupart des papiers que j’ai lu vont dans ce sens oui.

Après, Amazon a fait du mal aux librairies, Thomann du mal aux magasins de musique, mais ça reste anecdotique par rapport aux autres commerçants à mon avis.





On est donc d’accord ! <img data-src=" />. C’est juste que ça fait bien en ce moment de taper sur les les géants du net donc chacun (je parle des élus) y va de sa phrase/proposition de loi pour aller dans ce sens <img data-src=" />


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Si les maires veulent favoriser les petits commerces, ils ont qu’à monter des services de livraisons de proximité pour les aidés. Pour les petits villages, les élus (maires et conseiller) pourrait le faire quelques heures chacun dans la semaine.<img data-src=" />

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Ben ouaip, mais la ce serait reconnaitre que c’est de leur propre fait. Et non pas de la part des “méchants” marchands en ligne qui veulent satisfaire le consommateur.&nbsp;



&nbsp;Combien de maire propose de sur-taxer les achats dans des “zones d’activités commerciales” afin de “redynamiser” les centres villes ?

Voir même réduire ces mêmes zones au profit du centre ville, aucun ils ont trop peur que les gens ne reviennent pas vers leur centre-ville difficilement accessible et du coup s’en aille vers la zone commercial de la ville voisine.



Le problème est beaucoup plus global et n’est certaiement pas le fait des marchands en ligne.

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Comment revitaliser les centres-ville face à l’ogre du e-commerce&nbsp;?



&nbsp;

Les mêmes maires qui ont laissé mourir leurs centres-villes, en empêchant les gens d’y accéder : zones piétonnières, concessions de parkings Vinci très chers, pas de transports en commun, développement de zones périphériques avec d’immenses centres commerciaux,…



Mais c’est la faute des gens s’ils désertent ces centres-villes, ou au e-commerce, et la solution c’est une taxe <img data-src=" />

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C’est marrant mais le centre ville de ma ville, entre Kebab, pizzeria et coiffeurs (avec un ’s’, car il en faut bien 3 au même endroit), ne m’enjoint pas à y acheter quoique que ce soit…. Et c’est pas lié aux services en ligne, la situation étant comme ça depuis au moins 20 ans…

Quant à la taxe, s’ils veulent faire quelque chose, ça serait déjà de s’assurer que le code du travail soit respecté à maxima sur les livreurs et que leur engagement professionnel le soit aussi…

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+1

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Jarodd a écrit :



Les mêmes maires qui ont laissé mourir leurs centres-villes, en empêchant les gens d’y accéder : zones piétonnières, concessions de parkings Vinci très chers, pas de transports en commun, développement de zones périphériques avec d’immenses centres commerciaux,…



Mais c’est la faute des gens s’ils désertent ces centres-villes, ou au e-commerce, et la solution c’est une taxe <img data-src=" />







Et on parle des commerces fermés le lundi ?


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L’environnement a bon dos quand il s’agit de voler légalement toujours plus les Français.

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Au motif de vouloir créer une « fiscalité commerciale locale équitable », l’association des maires de France (AMF) propose, amendement à l’appui, la création d’une taxe d’un euro sur chaque livraison de biens achetés sur Internet, sauf exception.

La fiscalité commerciale locale équitable à été mise à mal bien avant l’arrivée d’internet avec la vente par correspondance de La Redoute, Les 3 suisses, Quelle, Damart et bien d’autres dont ma mère recevait les catalogues.



Il serait temps d’arrêter de donner de faux prétextes et dire tout simplement qu’ils veulent notre pognon.

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Je ne trouve pas ça délirant. Il ne faut pas oublier qu’en supprimant la taxe d’habitation, on supprime une des majeures sources de revenus des mairies.&nbsp; Se pourrait-il que ce soit un moyen pour les mairies de récupérer de l’argent en utilisant un argument, qui soit dit en passant, n’est pas négligeable ?



Et le souci soulevé est réel : si les grandes agglomérations ne sont pas forcément concernées, en ruralité, la réalité est toute autre.



Bref…

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Il ne s’agit ni de rendre gratuites les places de parking dans les centres, ni de démultiplier les transports pour s’y rendre



Le petit tacle gentil en début d’article :)



Je vote pour la première proposition. Mais il s’agit en fait que ces places soient à durée limitée forcément.

La deuxième proposition me semble trop couteuse.


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Et disparition d’Amazon prime en France si la loi passe

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Je suis tout à fait pour défendre les centre-villes/commerce de proximité, mais là c’est quand même caricatural… Une espère d’impôt de niche mal calibré, à l’efficacité douteuse…



Cela dit il y a une exception, les relais colis/poste, qui me parait bien vue, car c’est un mode à encourager, à mon avis. Mais ça ne suffit pas à rendre ce machin intéressant.

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NextInpact a écrit :



« Il est en effet démontré, avance-t-elle, que les boutiques agissant en qualité d’intermédiaire connaissent une augmentation de leur fréquentation et de leur chiffre d’affaires et, qu’en outre, ce mode de livraison est beaucoup moins contraignant pour l’environnement »







Que la fréquentation augmente, c’est logique ! Mais par contre, c’est pas grâce à moi et mon entourage (et tout les gens que je vois devant moi qui récupère juste leur colis et partent) que le chiffre d’affaire augmente ! Quand je vais retirer en point relais, je n’achète jamais rien au commerçant (j’ai pas besoin de luminaire tout les 4 matins, de bouteille de vin ou de me faire prendre en photo…).

Les commerçants sont-ils payés pour être des points relais? Si oui, alors c’est aussi normal que le chiffre d’affaire augmente


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A vrai dire, pour une fois, je trouve que ce n’est pas si con que cela !

&nbsp;

Enfin effectivement une usine à gaz à mettre en pratique.

&nbsp;Il faudrait peut être mieux défiscaliser un peu les petits commerce à l’inverse ?

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Une belle idée à la con surtout. Plutôt que d’avoir un mec avec une camionnette qui va livrer 50 colis sur une journée, ils préfèrent avoir 50 bagnoles de plus sur les routes, avec la circulation et la pollution que ça engendre. Surtout qu’on est loin de tout trouver dans les magasins. Et je parle pas des personnes handicapés qui ne peuvent pas accéder à tous les bouclards autour de chez eux…

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Ca depend aussi de chaque situation. Si il a plein de petits commerces qui jouent le rôle de relais, beaucoup de gens pourront recuperer leur colis très près de chez eux. Après cela ne marche pas pour les zones non urbaines effectivement.

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Pourquoi j’achète en ligne ?



Un exemple simple : j’achète un produit dans un magasin, ce produit ne me convient pas pour X raison (attention, on ne parle pas de défaut). Le magasin n’a aucune obligation de me rembourser sous quelque forme que ce soit, et je me retrouve avec un produit sur les bras.&nbsp;



J’achète en ligne, même cas de figure : j’ai 14 jours pour me rétracter et me faire rembourser sans conditions.



Je n’invente rien, ça m’est arrivé. J’ai acheté un climatiseur portable en grande surface (pas la meilleure idée certes, mais il faisait chaud cet été), mais le niveau de bruit était bien trop élevé pour moi, réponse du service après-vente : “on a trouvé aucun défaut donc on ne peut pas vous rembourser”.&nbsp;



Qu’ils mettent en place le même droit pour tous les achats, avec les mêmes conditions, et on verra.

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Sinon, que les commerces « menacés » se mettent aussi à proposer de vendre leurs produits en ligne, non, ça viendrait même pas à l’idée (qui pour une fois ne serait pas d’une stupidité contre-productive affligeante) ???

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Ca sera applicable à la bouffe aussi ? Parceque rajouter un euro sur chaque livraison de bouffe la ça va commencer a piquer et ça ferrait sacrement chier (sachant que la même bouffe provient de restau qui donc ne sont pas pénalisé par le commerce en ligne)

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Peut être effectivement mettre en place la possibilité de rétractation.

Mais d’un autre coté ce système est fait aussi par ce qu’on sait qu’en ligne, on va pas en abuser pour une bétise : devoir payer les frais de retours, par exemple). Et on sait bien que des gens en abusent pour tester des produits.



Si on le met en place dans le commerce de proximité ça va être compliqué pour ces mêmes commerces qui ont déjà pas mal de frais en plus que les commerces en ligne (local en particulier).&nbsp;&nbsp;



Du coup le mettre oui, mais avec des gardes fous et de vrais justifications.

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Dire que ce sont ces mêmes maires qui ont autorisés l’implantation des grandes surfaces à l’entrée et sortie de leurs villes et villages résultats 20 ans plus tard, ils viennent chouiner que les commerçants en centre ville ont disparus.

&nbsp;

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Alors oui, la fréquentation augmente quand tu fais relais colis, mais le chiffre d’affaire (hors gestion colis), lui, il reste identique, parce que oui, t’es payé au nombre de colis, mais c’est tellement ridicule que ce n’est pas rentable quand tu vois la charge de boulot derrière.



C’est simple, je connais un commerçant qui l’a fait pendant des années, et ça l’a juste écoeuré. Pendant un moment, il passait plus de temps à gérer les colis, qu’à faire son métier de commerçant, et tout ça, en subissant les gens qui n’ont plus aucun respect envers le commerçant qui leur donne le colis, ou qui doit gérer les renvois, et des gens qui se ramènent avec leur box dans un simple sachet plastique, j’en ai vu pas mal…



Au final, il a lâché l’affaire, comme de nombreux commerçants… Surtout si c’est pour gagner au final à peine 100 ou 200 euros par mois en plus au final, alors qu’à la fin, il fallait limite un ETP en plus pour gérer tout ça.

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Kurton a écrit :



Je ne trouve pas ça délirant. Il ne faut pas oublier qu’en supprimant la taxe d’habitation, on supprime une des majeures sources de revenus des mairies.&nbsp; Se pourrait-il que ce soit un moyen pour les mairies de récupérer de l’argent en utilisant un argument, qui soit dit en passant, n’est pas négligeable ?



Et le souci soulevé est réel : si les grandes agglomérations ne sont pas forcément concernées, en ruralité, la réalité est toute autre.



Bref…





A moins que chaque contribuable commande en ligne plusieurs centaines de fois dans l’année ce n’est rien en comparaison de l’ex taxe d’habitation…

Et pourquoi mon colis devrait être plus cher sous prétexte qu’il est commandé en ligne et surtout pour les produits impossibles à trouver? Allez trouver un radiomètre de Crookes comme lors de ma dernière commande chez Amazon


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Jaskier a écrit :



Alors oui, la fréquentation augmente quand tu fais relais colis, mais le chiffre d’affaire (hors gestion colis), lui, il reste identique, parce que oui, t’es payé au nombre de colis, mais c’est tellement ridicule que ce n’est pas rentable quand tu vois la charge de boulot derrière.



C’est simple, je connais un commerçant qui l’a fait pendant des années, et ça l’a juste écoeuré. Pendant un moment, il passait plus de temps à gérer les colis, qu’à faire son métier de commerçant, et tout ça, en subissant les gens qui n’ont plus aucun respect envers le commerçant qui leur donne le colis, ou qui doit gérer les renvois, et des gens qui se ramènent avec leur box dans un simple sachet plastique, j’en ai vu pas mal…



Au final, il a lâché l’affaire, comme de nombreux commerçants… Surtout si c’est pour gagner au final à peine 100 ou 200 euros par mois en plus au final, alors qu’à la fin, il fallait limite un ETP en plus pour gérer tout ça.





Merci pour l’info ! Je ne savais pas comment cela fonctionné. C’est donc au nombre de colis. C’est même pas fixe. Super ! …


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La France: Un (faux) problème=une taxe… <img data-src=" />



A+

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A part taxer, ils savent faire quoi nos élus ?

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Et après ça va pleurer et parler matraquage fiscal à la télé.

&nbsp;

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Une usine à gaz pour une petite somme. A la louche, en généralisant, cela ferait moins de 10000 pour chaque commune, mais fausser par les grosses villes qui en raflerez un gros morceaux. Pas un montant qui changerez grand chose dans le budget des villes.<img data-src=" /><img data-src=" />

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qui…te dis que ce n’est pas le but ?

(payer 1 E. pour avoir envoyé un article qui en coûte 10 E.

“Amazon” ne tiendra pas longtemps) <img data-src=" />

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darkweizer a écrit :



Donc la désertification des centres-ville n’a rien à voir avec le commerce en ligne mais avec les grandes surfaces ! C’est donc taxer quelque chose qui n’a rien avoir avec la cause du problème





La désertification des centres-villes semble en effet plus associé a la présence de zones d’activité commerciale en périphérie. Après c’est un constat que j’ai pu faire dans les villes de provinces.



Généralement, dans ce genre de ville, les déplacement se font principalement en voiture, beaucoup de personnes vivent dans les villages alentours, trouver une place de parking en centre ville est galère et elles sont payantes, enfin les transports en commun ne sont que très peu intéressant (c’est courant que si un trajet nécessite 3/4h à pied, ça reste toujours plus intéressant d’y aller à pied). En gros, aller au centre-ville pour la majorité est une excursion en soit.

A coté, tu as des centres commerciaux placés sur les grands axes routiers, avec des tonnes de places de parking qui plus est gratuites : le choix est tout fait. De plus, vu que ces centres commerciaux se trouvent non pas dans la ville principale, mais dans un village, le dit village est bien content financièrement de l’implantation des ces zones d’activité commerciale.



De manière générale, la désertification des centres-villes est dû à une évolution de notre façon de vivre. Madame travaille et n’a plus le temps de faire son petit marché tous les jours. Aujourd’hui nous avons des frigos, des congélos, des voitures, on travaille tous, du coup on fait chaque semaine (ou toutes les 2 semaines) un gros plein dans un hypermarché pour rapidement se débarrasser de la corvée.



Du coup, personnellement, je me demande pourquoi la désertification des centres-villes pose problème ? Quel est l’intérêt ?


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tazvld a écrit :



(c’est courant que si un trajet nécessite 3/4h à pied, ça reste toujours plus intéressant d’y aller à pied).







Je vais poser une question idiote, mais… personne n’a de vélo ?

Étant moi-même utilisateur régulier de bicyclette, je m’étonne que les gens ne « pensent » spontanément pas à l’utiliser.



En plus y’en a des volés pas cher sur leboncoin <img data-src=" />


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tazvld a écrit :



La désertification des centres-villes semble en effet plus associé a la présence de zones d’activité commerciale en périphérie. Après c’est un constat que j’ai pu faire dans les villes de provinces.



Généralement, dans ce genre de ville, les déplacement se font principalement en voiture, beaucoup de personnes vivent dans les villages alentours, trouver une place de parking en centre ville est galère et elles sont payantes, enfin les transports en commun ne sont que très peu intéressant (c’est courant que si un trajet nécessite 3/4h à pied, ça reste toujours plus intéressant d’y aller à pied). En gros, aller au centre-ville pour la majorité est une excursion en soit.

A coté, tu as des centres commerciaux placés sur les grands axes routiers, avec des tonnes de places de parking qui plus est gratuites : le choix est tout fait. De plus, vu que ces centres commerciaux se trouvent non pas dans la ville principale, mais dans un village, le dit village est bien content financièrement de l’implantation des ces zones d’activité commerciale.



De manière générale, la désertification des centres-villes est dû à une évolution de notre façon de vivre. Madame travaille et n’a plus le temps de faire son petit marché tous les jours. Aujourd’hui nous avons des frigos, des congélos, des voitures, on travaille tous, du coup on fait chaque semaine (ou toutes les 2 semaines) un gros plein dans un hypermarché pour rapidement se débarrasser de la corvée.



Du coup, personnellement, je me demande pourquoi la désertification des centres-villes pose problème ? Quel est l’intérêt ?





Ah mais moi ça ne me pose aucun problème ! Pour exemple, mon village (le maire en fait…) est en combat avec un Leclerc en lui interdisant de toute les manières qu’il peut imaginer depuis 5 ans son implantation dans la zone artisanal pour défendre les commerces en centre-ville, en allant jusqu’à passer aux infos. Et bah c’est pas pour autant que je vais y faire mes courses ! Je vais 10 kilomètres plus loin, en supermarché, pour faire mes courses car c’est bien plus pratique que dans le village qui est à 500m de chez moi (ce n’est pas un village plat, mais sur une colline, donc faire ses courses à pieds n’est pas aussi simple qu’il n’y parait).


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tazvld a écrit :



Du coup, personnellement, je me demande pourquoi la désertification des centres-villes pose problème ? Quel est l’intérêt ?





Comme ça j’en vois certains, pas applicables partout/pour tout le monde:

&nbsp;- quand tu te balades dans une petite ville ou un village avec la moitié des trucs fermés, c’est glauque, touristiquement c’est pas bon, bref, la commune perd de son attrait, la qualité de vie baisse, il y a des endroits ou l’activité génère de la sécurité aussi,

&nbsp;- c’est un cercle vicieux: certains commerces utiles ferment car tout ferme autour et la fréquentation baisse, et même si les riverains en ont besoin, ils ne suffisent pas à la rentabilité,

&nbsp;- le lien social se désagrège, y’en a que ça dérange pas, y’en a que ça dérange,

&nbsp;- les communes avec des habitants perdent les revenus de l’activité, quand certaines ramassent tout avec les centres commerciaux. Il y a une guerre éco entre communes, c’est débile, et ça ne tient pas la route.



Mais maintenir artificiellement en vie les centres ville ça ne semble pas raisonnable non plus, surtout en s’attaquant à des faux problèmes…


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Kurton a écrit :



Je ne trouve pas ça délirant. Il ne faut pas oublier qu’en supprimant la taxe d’habitation, on supprime une des majeures sources de revenus des mairies.&nbsp; Se pourrait-il que ce soit un moyen pour les mairies de récupérer de l’argent en utilisant un argument, qui soit dit en passant, n’est pas négligeable ?



Et le souci soulevé est réel : si les grandes agglomérations ne sont pas forcément concernées, en ruralité, la réalité est toute autre.



Bref…





La taxe d’habitation n’est aucunement supprimée. Elle est prise en charge par l’Etat ce qui est très différent. Les communes continueront à toucher.


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Mais pourquoi garder la taxer pour ceux livrer en “consigne”, type Amazon Locker ? ça sent un peu la taxe ciblée vu comme ça.

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C’est du n’importe quoi. Rien qu’en sortant le larfeuille, je vais me faire taxer 1 doll par l’état qui souhaite revitaliser l’e commerce local. Rien que le prix de mon nouveau pcht que je viens de m’offrir m’aurait coûté 150 voire 200 dolls de plus en allant dans une boutique du centre ville. P*, je rêve; ils nous ponctionnent pas assez! <img data-src=" />

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ceric64 a écrit :



C’est du n’importe quoi. Rien qu’en sortant le larfeuille, je vais me faire taxer 1 doll euro par l’état qui souhaite revitaliser l’e commerce local. Rien que le prix de mon nouveau pcht que je viens de m’offrir m’aurait coûté 150 voire 200 dolls euro de plus en allant dans une boutique du centre ville. P*, je rêve; ils nous ponctionnent pas assez! <img data-src=" />







<img data-src=" />

Pas pareille : 1 euro = 1.1379 USD.<img data-src=" />


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Au prix du carburant, si tu habite pas à coté d’un point relais c’est toujours plus rentable et écologique que le colis arrive chez toi, même avec 1€ de taxe.

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fanf73 a écrit :



Mais pourquoi garder la taxer pour ceux livrer en “consigne”, type Amazon Locker ? ça sent un peu la taxe ciblée vu comme ça.





Bah de toute façon je vois pas comment ce genre de taxe ne pourrait pas être foireuse, comme toutes celles qui sont trop spécifiques et/ou répondent à un truc valable à un instant T.



Faudrait prévoir une exonération si on peut prouver que le charcutier du bled ne vend pas d’Arduino <img data-src=" />


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tpeg5stan a écrit :



Je vais poser une question idiote, mais… personne n’a de vélo ?

Étant moi-même utilisateur régulier de bicyclette, je m’étonne que les gens ne « pensent » spontanément pas à l’utiliser.



En plus y’en a des volés pas cher sur leboncoin <img data-src=" />





Le relief a de quoi très vite te refroidir, si la météo ne l’a pas fait avant. Ensuite, les villes moyennes ne développent pas spécialement le vélo. Enfin, les distances allant très vite à plusieurs dizaines de km (en plus tu ne peux pas prendre les voix rapide) parce que ta destination est dans un village alentour (ou que tu es dans un village) la voiture est le moyen de transport privilégié (c’est souvent que des potes habitaient à 20km, alors pour faire des soirées, il fallait s’organiser).



La vie dans une métropole et la vie dans une ville de province, ce n’est vraiment pas la même chose.



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Daweb a écrit :



Ca depend aussi de chaque situation. Si il a plein de petits commerces qui jouent le rôle de relais, beaucoup de gens pourront recuperer leur colis très près de chez eux. Après cela ne marche pas pour les zones non urbaines effectivement.









L4igleNo1r a écrit :



Au prix du carburant, si tu habite pas à coté d’un point relais c’est toujours plus rentable et écologique que le colis arrive chez toi, même avec 1€ de taxe.





C’est bien le problème… Le point relais le plus proche de mon domicile est à 20 kilomètres. Résultat, entre les 45 € du Point Relais + temps de voyage + essence et usure véhicule, et les 10 € du Colissimo voir bientôt 11 € avec cette taxe… Le Colissimo restera toujours BIEN PLUS avantageux, et écologiquement meilleur car je ne suis sûrement pas le seul à être livré ici (gageons que la taxe serait globale et donc aussi les zones rurales qui n’ont souvent pas (ou déjà plus) de centre-ville actif de toute façon…).



Et impossible de gérer les colis et les “pleins mensuels” pour faire tout en même temps, car le délai de conservation dans les Points Relais ne le permet pas aisément.



&nbsp;



De toute façon le souci est d’ordre multiple. Les grosses structures online ou les centres commerciaux ont forcément des prix plus bas qu’un magasin de centre-ville, et sont parfois plus pratiques. Et l’on préférera paier moins et avec plus de confort quoi qu’il arrive, ce n’est donc pas ce 1 € qui changera grand chose… Ou au pire les consommateurs vont commander un ou deux produits online de plus pour compenser le surcoût et donc ça nuira encore davantage à ces petits commerces.



Dans le même temps, les petits commerces et entreprises en général ont souvent des taux d’impôts supérieurs par rapport à une grosse structure. Ça nuit à leur capacité à concurrencer, et donc à survivre. Jouer là dessus serait sûrement plus efficace mais comment pourrait-on baisser des impôts dans ce pays ? On ne sait pas faire <img data-src=" />

&nbsp;


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Ca chouine à la désertification des centres villes, mais quand les seules entreprises qui ont les moyens de payer les loyers dans ces zones sont uniquement des banques, agences immo, et assurances, ça explique un peu aussi.



Nan ?



C’est con parce qu’il y a toujours moyen de profiter de la puissance de la VPC et d’avoir pignon sur rue. La notion de “marketplace” disponible sur les sites de e-commerce peut très bien se faire aussi avec des magasins où ceux-ci ont un stock, permettent le click and collect, etc. Nombre de petits commerces pratiquent à la fois la vente en boutique et ont une offre en VPC via une marketplace.



Bon, certes, ça demande de se sortir les doigts du cul et arrêter de chouiner.

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darkbeast a écrit :



Et on ne parlera pas des rond-points et ralentisseurs tout neuf alors que les reste de la route est pourrie avec des nids d’autruches.



Le pb étant que 90% des ralentisseurs sont illégaux (pour diverses raisons : trop proches d’une courbe de plus de X° (me souviens plus du max légal, me semble que c’est vers 120°), trop proche d’une intersection, trop hauts, trop pentus, trop proches d’un autre…)…


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Ah oui l’AMF, avec ce bon vieux secrétaire Philippe Laurent qui disait en août que « Personne n’avait dit aux maires que les dotations baisseraient de manière aussi importante. », alors qu’il était présent et aux premier rang lors du discours de François Asselineau en 2017 avant la présidentielle, qui les avait tous mis en garde.&nbsp; Donc déjà, il faut savoir que le secrétaire de l’AMF est un menteur, avant d’analyser le contenu de cette news.



Maintenant essayez donc de coller une taxe aux GAFAM, et vous vous mangerez au final une condamnation de la CJUE pour atteinte à la libre circulation des biens dans l’UE. Mais allons plus loin, et admettons, par l’absurde, qu’une telle taxe voit le jour demain : croyez-vous sérieusement qu’un euro de plus ou de moins changera la donne, quand un produit vendu 120€ en France est à 80€ sur amazon ?



Faut-il être débile pour ne pas comprendre encore une fois que l’AMF raconte ici des conneries, en faisant croire aux niais de service que les élus ont un pouvoir, et qu’on va miraculeusement sauver la France à coup de plans A/B/Q tous plus foireux l’un que l’autre, alors que la seule et unique solution pour reprendre le contrôle du pays, et pouvoir effectivement imposer aux GAFAM nos lois une fois pour toute, c’est de faire ce que font les anglais : un Frexit qui redonne au peuple sa légitime souveraineté et destinée, et surtout le pouvoir de faire lui-même ses lois.



Comme les syndicalistes “arrosés” par la Confédération Européenne des Syndicats, financée par l’UE, il devient évident avec le temps que certains dirigeants de l’AMF sont tout aussi corrompus en refusant de dire la vérité aux maires de France, dont certains n’ont toujours pas compris les mécanismes totalitaires à l’œuvre à Bruxelles.



On peut comprendre que l’homme de la rue soit désinformer par le CSA à outrance, mais il est quand même hallucinant de voir des élus se faire ainsi mener en bateau dans des pièces à cons de leur direction, alors qu’ils sont quand même censés avoir un minimum légal d’expérience en politique et économie. En tout cas, ils feraient bien de faire le ménage dans leur propre association, avant de vouloir s’attaquer réellement aux problèmes qui ruinent leurs communes respectives depuis 26 ans, et dont l’origine réelle se situe bien au dessus de l’élysée, qui n’est toujours qu’un exécutant des hautes œuvres.

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Je pense que ça fonctionne pas mal pour les commerçants sympas, qui en profitent pour sourire, voir échanger trois mots. D’autres ne font qu’afficher une mauvaise humeur qui ne donne pas du tout envie de revenir comme client (après, je conçois que certains clients n’attachent aucune importance au contact humain).

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Quiproquo a écrit :



Je pense que ça fonctionne pas mal pour les commerçants sympas, qui en profitent pour sourire, voir échanger trois mots. D’autres ne font qu’afficher une mauvaise humeur qui ne donne pas du tout envie de revenir comme client (après, je conçois que certains clients n’attachent aucune importance au contact humain).







Pour ma part, le pressing et le magasin d’électronique chez qui je vais chercher mes colis m’auront comme client le jour où j’aurais besoin de leurs services pour autre chose qu’un colis.


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Quiproquo a écrit :



Je pense que ça fonctionne pas mal pour les commerçants sympas, qui en profitent pour sourire, voir échanger trois mots. D’autres ne font qu’afficher une mauvaise humeur qui ne donne pas du tout envie de revenir comme client (après, je conçois que certains clients n’attachent aucune importance au contact humain).



Ca fonctionne pour moi à chaque passage, et pas que pour les colis. C’est ce qui a fait que je ne retournerai plus à un salon de coiffure où j’étais allé il y a qques années : j’ai vraiment eu l’impression de faire chier la coiffeuse en y allant. Depuis, je n’y ai plus mis les pieds. Mais ca m’a permis de découvrir un autre salon où j’hésitais à aller pour diverses raisons, mais où maintenant j’irai tant que je ne déménage pas loin de ma ville actuelle (patronne super sympa (et quand elle est là, si on ne rigole pas toutes les 5 min c’est qu’elle est malade <img data-src=" />), peu de commérages contrairement à un certain nombre d’autres salons, tous les coiffeurs sont super compétents…) <img data-src=" />


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Patch a écrit :



Ca fonctionne pour moi à chaque passage, et pas que pour les colis. C’est ce qui a fait que je ne retournerai plus à un salon de coiffure où j’étais allé il y a qques années : j’ai vraiment eu l’impression de faire chier la coiffeuse en y allant. Depuis, je n’y ai plus mis les pieds. Mais ca m’a permis de découvrir un autre salon où j’hésitais à aller pour diverses raisons, mais où maintenant j’irai tant que je ne déménage pas loin de ma ville actuelle (patronne super sympa (et quand elle est là, si on ne rigole pas toutes les 5 min c’est qu’elle est malade <img data-src=" />), peu de commérages contrairement à un certain nombre d’autres salons, tous les coiffeurs sont super compétents…) <img data-src=" />







Pareil. J’ai repéré des commerces gérés par des têtes de cul qui m’ont reçu comme un chien dans un jeu de quilles, et que je ne recommande pas à cause de ça. Je suis allé chercher un colis chez eux, je n’y suis pas retourné pour un second colis.



J’ai recommandé à des amis un bagagiste en centre ville sur la base du bon accueil que j’ai eu, et du fait que j’ai pu voir ce qu’il avait à vendre en attendant mon colis.


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tazvld a écrit :



La désertification des centres-villes semble en effet plus associé a la présence de zones d’activité commerciale en périphérie. Après c’est un constat que j’ai pu faire dans les villes de provinces.





&nbsp;C’est parce que la legislation interdit a ces centres commerciaux de s’installer en ville !!!!

&nbsp;Et bien sur, l’excuse a l’epoque etait de proteger les petits commerces de centre ville.



&nbsp;On voit le resultat aujourd’hui… Ils sont morts.

&nbsp;Merci aux politiciens, et merci a certains petits commerces qui se sont eux-memes suicides en demandant que les centres commerciaux soient ouverts a grande distance de leur commerce…


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Le fait que les centres villes deviennent de plus en plus piétons et qu’il soit difficile de s’y garer (ou alors d’avoir un parking payant qui dissuade) n’aide pas non plus à les faire vivre.



Si pour des produits de petite taille le côté piéton ne dérange pas, dès qu’il s’agit d’objets volumineux, ou encombrant, ou encore des courses de la semaine pour une famille, on aura plus rapidement le réflexe d’aller dans un centre commercial en périphérie.

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Commentaire_supprime a écrit :



J’ai recommandé à des amis un bagagiste en centre ville sur la base du bon accueil que j’ai eu, et du fait que j’ai pu voir ce qu’il avait à vendre en attendant mon colis.



Maroquinier tu voulais dire? <img data-src=" />

Le bagagiste, c’est soit celui qui aide à charger/décharger les bagages dans les véhicules soit le responsable des bagages en aéroport <img data-src=" />


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recoding a écrit :



Je suis tout à fait pour défendre les centre-villes/commerce de proximité.





Ben moi je suis plutôt contre.

En parlant de gruge à l’impôt les commerçants sont un vrai boulet qu’on se traine depuis des décennies, on va même renflouer le RSI en l’incluant dans le régime général alors que ces voleurs ont tout fait historiquement pour ne pas en faire partie et ne pas participer à la gestion collective des retraites en gardant du liquide et en minorant leurs CA etc. S’il y a bien une population de parasites dont la disparition améliorerait la France ce sont les petits commerçants.



De plus je pense que s’ils disparaissent c’est qu’ils ne servent à rien ou sont sur de mauvais business, ce n’est pas quelques millions d’euros qui vont y changer grand chose. Si le but est de financer la voirie avec 300 millions d’euros on fait 300 rond points… 0.01 par commune de France yihaa! <img data-src=" />



On ne peut avoir les grandes surfaces qu’on laisse s’étendre -en toute illégalité fréquemment dans l’histoire de France, les hypers, seigneurs du squat <img data-src=" />- et de nombreux petits commerces qui font la même chose en généralement moins bien (sauf les boulangeries) qui restent rentables.


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Alors oui et non, il y a effectivement beaucoup d’élus qui sont aussi fonctionnaires territoriaux, mais ce n’est pas non plus si systématique (heureusement quand même).



Et l’écrasante majorité des maires en France ne gagnent pas beaucoup d’argent, dès qu’une commune fait moins de 10 000 habitants (soit l’écrasante majorité) les budgets ne permettent plus vraiment de salarier correctement maires et adjoints, il y a peu de fonctionnaires etc. par contre les responsabilités restent les mêmes donc ça relève plutôt assez rapidement du bénévolat et du sacrifice pour la collectivité dans les toutes petites.



Donc ce que tu dis est faux pour la très écrasante majorité des élus locaux en France.



Sur les grandes agglos par contre effectivement la politique ça paie. Et comme ça paie ça n’attire par les meilleurs des humains <img data-src=" />

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…certains clients n’attachent aucune importance au contact humain…



tout le pblm. est là…certains commerçants l’ont, bien, compris, ça !

“(moi) je n’ai pas besoin d’eux (pour vivre), par-contre : EUX ne peuvent pas en dire autant” !




  • allez….un p’tit-sourir’ !!! <img data-src=" />

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yvan a écrit :



Ben moi je suis plutôt contre.





Chacun son truc.

Je vais à pieds faire le marché, chez mon libraire, mon boulanger, mon marchand de chaussures, à la supérette quand y’a plus de PQ ou de bières.



Si d’autres préfèrent essayer 4 paires de pompes en les renvoyant à chaque fois, commander leur pain sur Amazon, se passer de PQ 3 jours le temps que la commande arrive ou encore ne découvrir des bouquins que par les algos de recommandation…

Au lieu de causer avec mon ordi, je blague avec le charcutier (et il me donne ses recettes, je lui dis quand son cochon était bon ou moins bon), j’explore les rayons de bouquin avec mon fils, bref… le partage de la connaissance et l’interaction sociale, ce que promet le web mais qui n’est pas toujours au rendez-vous.



Je n’aime pas me balader dans les coins uniquement résidentiels, où les portes à digicode ou les portails attention au chien s’enchaînent.

&nbsp;

C’est une question de goût, on est d’accord. Mais socialement ça se défend. (C’est même une vision de société, peut-être un peu old school, mais qui cherche un équilibre quand on en voit certains qui n’envisagent plus de rencontrer l’âme soeur autrement que par un site de rencontre)



(et ça ne m’empêche pas d’utiliser exclusivement le e-commerce et/ou la livraison pour certains domaines)


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Il y a aussi la bulle immobilière alimentée par l’état (cadeau fiscaux aux multipropriétaires, prêt à taux zéro, APL…) qui a fait s’envoler les loyers des commerces en centre ville, qui deviennent moins rentables et finissent par fermer, ils ne reste que les escrocs qui font surpayer (banque, opticien, agent immobilier) <img data-src=" />



Et puis la mondialisation ce n’est pas que pour enrichir les riches patrons, les consommateurs en ont aussi besoin vu qu’elle diminue les salaires locaux <img data-src=" />

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Personnellement, je pense que la bulle immobilière ne concerne pas que les commerces du centre ville mais aussi les logements.

Les personnes qui pourraient utiliser ces commerces de proximités sont bien souvent relégués à la périphérie des villes pas loin des super/hyper. Du coup c’est un combo perdant/perdant.

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(et ça ne m’empêche pas d’utiliser PARFOIS le e-commerce

et/ou la livraison pour certains domaines)



<img data-src=" />

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Heu ben perso je suis jamais à court de rien car il suffit d’anticiper à la semaine, les commerçants près de chez moi enchainent les clients et n’ont le temps de causer qu’aux petits vieux hors des heures auxquelles les travailleurs vont les voir et quand j’ai besoin de faire mes courses je vais aussi à pied à un km de chez moi mais c’est des supermarchés, moins chers, meilleur choix, contrôles plus réguliers sur la chaine du froid et beaucoup moins de temps perdu au final du coup je peux discuter avec des gens avec qui j’ai choisi de discuter ou avec les voisins que je croise s’il s’agit de socialiser dans ma zone géographique uniquement.

(Et il y a autant voire plus de digicodes dans les centre villes, les rideaux de fer baissés c’est quand même pas la joie niveau urbanisme, au moins aussi horrible que les portes automatiques).



Même pour quelqu’un de seul qui change de ville ou pour des personnes âgées isolées les caissières de supermarchés discutent (sauf dans les discount certes) donc vraiment aucune plus value à garder la France des années 50 sous perfusions des impôts. Ils ont déjà assez profité comme ça. C’est une image d’épinal à laquelle on peut s’attacher mais je ne vois rien de bien rationnel là dedans.



Et pour les rencontres déjà dans les années 60 la moitié des couples se constituaient via petites annonces…

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Perso cette mesure ne me choque pas.

Pourquoi ne pas la tenter dans un département pilote ?

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tazvld a écrit :



Le relief a de quoi très vite te refroidir, si la météo ne l’a pas fait avant.







Je l’ai fait en Angleterre dans un coin pas tout plat pendant un temps.

Mais c’est vrai qu’il faut être motivé…


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À mon avis le contexte est trop complexe pour qu’on puisse extrapoler depuis un département pilote. Non, une idée de génie comme ça, on la teste grandeur nature, sur tout le territoire de la République. De toute façon, si ça ne fonctionne pas ça sera parce qu’on a pas été assez loin, et qu’il faut augmenter la taxe. <img data-src=" />

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Je n’ai pas compris pourquoi taxer les consignes, mais pas le retrait en bureau de poste alors que ce dernier ne vend rien.



Bon après, quand on bosse, il faut avoir une bonne dose de courage pour pouvoir récupérer un truc dans un bureau de poste, les horaires d’ouverture de ces derniers étant plus restreintes que les horaires de travail. Et, pour les campagnards, trouver une place de parking près d’un bureau de poste est souvent la croix et la bannière.



La bonne nouvelle dans tout ça est que les vendeurs à l’étranger ne seront pas touchés par la taxe :) Du coup, en plus de permettre de se soustraire à la RCP, les achat sur Amazon.de vont prendre de plus en plus d’intérêt.



Plus personnellement j’habite à 5km d’une boutique LDLC. Et bien je préfère payer 7€ de livraison que de devoir m’y rendre. Mon dernier achat de cette semaine n’y a pas fait exception.

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Seuls les colis livrés à domicile ou en consignes seraient concernés, non ceux livrés en points relais ou en bureau de poste (« click and collect »).





En clair, pour moi, scheiss egal. Je ne me fais livrer à domicile que quand je n’ai pas le choix. Comme aujourd’hui, où j’ai reçu deux colis par transporteur parce que hors gabarit (des plaques de carton et une règle de coupe de 1m de long, le tout pour mon train électrique).



Le reste du temps, relais colis.



Après, les causes de la désertification sont multiples, mais il y a aussi l’attitude des commerçants. Quand tu vas en boutique pour avoir un service que tu ne peux avoir en ligne (suivant les boutiques : conseil, reprise occasion, facilités de paiement, installation, commandes spéciales…) et que tu ne l’as pas, en plus d’être accueilli comme un sent-la-merde (typiquement français), sans parler des prix systématiquement les plus élevés possibles qui soient dans certaines catégories de produits (qui a dit modélisme ?), tu passes vite à la VPC ou aux grandes surfaces. Quitte à ne pas avoir le service, autant ne pas le payer…



J’achète en ligne parce que ce ne sont jamais des produits dont j’ai un besoin immédiat que je commande, sinon je vais en magasin. Grande surface ou supermarché de proximité pour la bouffe, par exemple…

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kwak-kwak a écrit :



Je n’ai pas compris pourquoi taxer les consignes, mais pas le retrait en bureau de poste alors que ce dernier ne vend rien.



Bon après, quand on bosse, il faut avoir une bonne dose de courage pour pouvoir récupérer un truc dans un bureau de poste, les horaires d’ouverture de ces derniers étant plus restreintes que les horaires de travail. Et, pour les campagnards, trouver une place de parking près d’un bureau de poste est souvent la croix et la bannière.







La poste, c’est comme la livraison à domicile, c’est quand je ne peux pas faire autrement que je passe par eux.



Je passe sur les colis perdus, le sport préféré de la Poste dans ma ville (je ne commande plus qu’en colis suivi quand je suis forcé de passer par eux, comme pour mes commandes en Grande-Bretagne par exemple), car la poste, c’est toujours “c’est toujours fermé quand tu peux y aller”.



J’ai la chance d’avoir deux bureaux de poste pas trop loin de chez moi mais, manque de bol, les trois quart de mes colis par la poste sont livrés à celui qui est le plus loin de mon domicile… Bon, c’est dix minutes à pied au lieu de cinq, mais ça fait vraiment klon comme organisation.





La bonne nouvelle dans tout ça est que les vendeurs à l’étranger ne seront pas touchés par la taxe :) Du coup, en plus de permettre de se soustraire à la RCP, les achat sur Amazon.de vont prendre de plus en plus d’intérêt.





Amazon UK pour moi. J’ai trouvé des bandelettes de test pour mon diabète deux fois moins cher qu’en France, par exemple.



Le reste de mes achats à l’étranger, c’est déjà fait : UK pour mes trains, Japon pour mes rails, et un peu USA pour les deux suivant les opportunités.





Plus personnellement j’habite à 5km d’une boutique LDLC. Et bien je préfère payer 7€ de livraison que de devoir m’y rendre. Mon dernier achat de cette semaine n’y a pas fait exception.





La boutique LDLC dans ma ville est au diable vauvert, à une demi-heure de tram + changement pour le bus de chez moi. J’y suis allé 23 fois par pingrerie (1€ de moins que par relais colis) mais je suis resté au relais-colis in fine. Nettement plus pratique.



J’ai fait un achat cette semaine, je l’ai retiré au relais-colis situé à cinq minutes à pied de chez moi, et à deux pas d’une station de tram sur la ligne directe entre mon lieu de travail et mon domicile. Je descend à la bonne station en sortant du bureau, je marche un peu, et je récupère mon colis en rentrant chez moi direct.


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Oui mais elles perdent tout pouvoir sur cette levée d’impôt et ne peuvent plus arbitrer elles mêmes le taux de progression d’une année sur l’autre.



Quand l’argent va venir de l’état, le montant versé à chaque commune ne bougera au mieux que du taux de l’inflation. Puis dans quelques année ce qui sera devenu une dotation baissera parce que l’Etat devra faire des économies..

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Les commentaires sont globalement à vomir.

Je ne dis pas que cette idée de taxe est bonne, mais le niveau des arguments opposés me fait penser à des militants du fn se retrouvant au bistro du village.

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Et pourquoi ne taxent il pas les commerces en périphérie ? Un euro par achat sauf l’alimentaire.

Mais non ! Suis je bête ! La corruption ….

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Vachalay a écrit :



Compliqué à mettre en place pour une petite structure. Et les prix seront toujours très largement supérieurs aux géants (Amazon, Carrefour, …) même en rajoutant une taxe de 1€ par commande ou même par produit. Dans notre commune de 1600 habitants, le Vival livre les courses à domicile essentiellement pour les personnes âgées. Cette clientèle va disparaitre petit à petit : les jeunes séniors de maintenant sont les “vieux” de demain et savent passer une commande en ligne tout en comparant les prix.





Chez mes parents (1600 habitants aussi), le bureau de Poste à fermé et l’épicerie a fait faillite pour la 3 ème fois en 20 ans (la dernière tentative fut un Vival - relais poste). Pourtant les colis étaient quelque chose qui donnait de l’activité à l’épicerie. Le commerce en ligne n’est nullement responsable de la fermeture du Vival (ils ne vendent pas les mêmes trucs), le Vival ne vendant que de la bouffe, des journaux et des timbres poste : Les 4 supermarchés dans un rayon de 10 km (à moins de 10 min de route) par contre…



Concernant les centres-villes, les activités de revente au détail de produit à large diffusion (genre libraire, fringues, chaussures, électroménager, …) sont vouées à disparaître. Lutter à leur maintien est dérisoire. L’artisanat a des chances de survivre selon les effets de mode, mais s’adresse généralement à des ménages (très) aisés. Un truc qui pourrait redonner de l’activité aux centres-villes sont les activités de réparation, un marché par essence encore local : mais pour cela il faudrait que les produits redeviennent réparables (et upgradables).


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refuznik a écrit :



Dire que ce sont ces mêmes maires qui ont autorisés l’implantation des grandes surfaces à l’entrée et sortie de leurs villes et villages résultats 20 ans plus tard, ils viennent chouiner que les commerçants en centre ville ont disparus.

&nbsp;





<img data-src=" /> &nbsp;pas mieux


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Les magasins de commerce de détail ne sont pas condamnés non plus. Pour preuve, Amazon s’y met !



Par contre ils doivent profondément se transformer et évoluer. Dans mon précédent commentaire, j’évoquais justement la notion de “marketplace” et compagnie. Plutôt que de crever chacun dans leur coin, je ne comprends pas pourquoi les commerces de détail ne se fédèrent pas en coopératives (sachant que ça existe d’ores et déjà depuis très longtemps…) leur permettant de devenir plus gros, plus visible et plus imposant dans les négo. Et d’exploiter les ressources de leurs concurrents tels qu’Amazon.



Les outils sont là, il faut juste les utiliser.



C’est un gros défaut du retail tout de même, l’incapacité de vouloir changer. J’en prend pour exemple un cas récent où LIDL avait annoncé il y a quelques mois avoir stoppé son projet de migration sur SAP de son activité logistique. Le problème ? Le métier refusait de changer son fonctionnement et ne voulait pas entrer dans une démarche ERP en s’adaptant à celui-ci plutôt que l’inverse. Là on parle d’un grand groupe qui représente un mal récurrent dans le secteur, à savoir la conduite de changement systématiquement ignorée dans un projet de refonte de SI.

Si un petit commerçant a moins ce problème de riche, il a aussi la même réticence à évoluer… Certains le font et proposent leurs produits sur la marketplace Amazon, Fnac, Machin, Truc et Chose. D’autres se plaignent et c’est tout.



Alors qu’une coopérative dirigée par un GIE comprenant de nombreux petits commerces pourrait être une puissance de frappe assez violente à l’égard du e-commerce qui doit encore beaucoup se développer sur la proximité.

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Commentaire_supprime a écrit :



Je passe sur les colis perdus, le sport préféré de la Poste dans ma ville (je ne commande plus qu’en colis suivi quand je suis forcé de passer par eux, comme pour mes commandes en Grande-Bretagne par exemple), car la poste, c’est toujours “c’est toujours fermé quand tu peux y aller”.



Si je ne savais pas déjà où tu habitais, je jurerais que tu es en IDF <img data-src=" />

C’est la spécialité régionale des centres postaux là-bas : il y a tellement d’interimaires et précaires, qu’ils se financent par le vol de colis. D’ailleurs durant les moins de 2 ans où j’y ai habité, j’ai eu plus de “”“pertes”“” de colis (une bonne dizaine, sur 20) que dans le cumul du reste de ma vie + les pertes pour mes parents…







kwak-kwak a écrit :



Chez mes parents (1600 habitants aussi), le bureau de Poste à fermé et l’épicerie a fait faillite pour la 3 ème fois en 20 ans (la dernière tentative fut un Vival - relais poste). Pourtant les colis étaient quelque chose qui donnait de l’activité à l’épicerie. Le commerce en ligne n’est nullement responsable de la fermeture du Vival (ils ne vendent pas les mêmes trucs), le Vival ne vendant que de la bouffe, des journaux et des timbres poste : Les 4 supermarchés dans un rayon de 10 km (à moins de 10 min de route) par contre…



Mais puisqu’on te dit que le problème c’est l’e-commerce!







kwak-kwak a écrit :



Concernant les centres-villes, les activités de revente au détail de produit à large diffusion (genre libraire, fringues, chaussures, électroménager, …) sont vouées à disparaître. Lutter à leur maintien est dérisoire. L’artisanat a des chances de survivre selon les effets de mode, mais s’adresse généralement à des ménages (très) aisés. Un truc qui pourrait redonner de l’activité aux centres-villes sont les activités de réparation, un marché par essence encore local : mais pour cela il faudrait que les produits redeviennent réparables (et upgradables).



Dans ma ville il y a encore ce genre de magasins. Mais chacun a tiré son épingle du jeu par un positionnement spécifique :

-libraire surtout dédiée aux enfants (mais si tu demandes un autre type de livre plus “traditionnel”, ils le commandent pour toi si leur dépôt peut l’avoir).

-pour l’électroménager, ils jouent sur la qualité de service et des produits dont ils sont à peu près sûrs de la fiabilité, même si ce n’est pas forcément du 1er prix.

-le magasin de chaussures, idem, ca joue sur la qualité des produits, en plus de ne pas forcément les trouver facilement ailleurs, même sur Internet.

Et même des trucs particuliers qui fonctionnent bien, comme une épicerie fine, ou un magasin qui a tout le nécessaire pour faire tous types de pâtisseries (et qui propose des formations)…

Au final il n’y a que pour les fringues qu’un magasin aura beaucoup mal à s’implanter maintenant. On a pas loin une grosse zone de magasins d’usine qui fournissent pour la plupart des produits de très bonne qualité, et qui couvrent une bonne partie des besoins (sportswear, casual, ou plus strict).


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Selon l’AMF, cette exclusion devrait favoriser l’activité des commerces physiques. « Il est en effet démontré, avance-t-elle, que les boutiques agissant en qualité d’intermédiaire connaissent une augmentation de leur fréquentation et de leur chiffre d’affaires et, qu’en outre, ce mode de livraison est beaucoup moins contraignant pour l’environnement ».

Une personne qui va chercher un colis dans un point relais ne va pas forcément acheter quelque chose dans ce point relais, elle sort d’où leur démonstration ?

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En soit l’idée se défend. Cela peut permettre de faire réfléchir le consommateur et de l’orienter vers le commerce de proximité, plutôt que d’acheter frénétiquement et instinctivement sur internet.



Mais ça soulève, à mes yeux, deux problèmes majeurs :




  • pourquoi je serai taxé pour un produit que je ne peux trouver autour de chez moi, ou même sur le plan national (import) ?

  • ce qui amène aussi à un questionnement sur le clivage zones urbaines/rurales : les premières ont généralement plus de commerce à proximité d’un domicile que les secondes. Ce qui ferait donc porter un plus grand poids, une fois de plus, aux zones rurales en terme de fiscalité, puisque parfois pas le choix que de passer par le net sans parcourir 40 bornes pour éventuellement trouver ce que l’on recherche.



    Donc même si l’origine de l’idée peut se comprendre, la proposition n’est pas viable rien que pour ces deux points là.

    Il serait à mon sens bien plus pertinent d’équilibrer la législation entre commerce physique et en ligne (délais de rétractions similaires, etc), d’alléger la fiscalité sur les locaux de petits commerces tout en percevant convenablement celle de géants en ligne (coucou Amazon et son optimisation fiscale).



    Là ça revient, encore, à appliquer un pansement sur un symptôme plutôt que de soigner la cause de la blessure, en espérant que cette dernière disparaisse…

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xillibit a écrit :



Selon l’AMF, cette exclusion devrait favoriser l’activité des commerces physiques. « Il est en effet démontré, avance-t-elle, que les boutiques agissant en qualité d’intermédiaire connaissent une augmentation de leur fréquentation et de leur chiffre d’affaires et, qu’en outre, ce mode de livraison est beaucoup moins contraignant pour l’environnement ».

Une personne qui va chercher un colis dans un point relais ne va pas forcément acheter quelque chose dans ce point relais, elle sort d’où leur démonstration ?



Ca leur fait de la publicité, et les gens reviennent plus facilement.

Source : une fleuriste amie de la famille.


Les maires veulent une taxe d’un euro sur chaque livraison de bien acheté en ligne

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