Comment sera déterminé l’indice de réparabilité des TV, smartphones et PC portables
À vos rangs, fix !

Le 24 juillet 2020 à 09h54
9 min
Droit
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La loi « anti-gaspillage », publiée au Journal officiel début 2020, introduit de nombreuses mesures dont un indice de réparabilité des produits, promis pour 2021. Calqué sur le modèle de l’étiquette énergie, il concernera notamment les télévisions, les smartphones et les ordinateurs portables. Next INpact commente ses modalités concrètes.
« L'objectif, c'est d'avoir une note – a priori ça prendra cette forme-là – une note qui va d’un à dix », expliquait Brune Poirson, alors secrétaire d’État à la Transition écologique. L’idée ? Inciter les consommateurs à s’orienter vers les produits les plus réparables. « C'est une brique très importante du projet de loi » insistait-elle encore face aux sénateurs. Sept mois plus tard, le gouvernement a notifié à la Commission européenne les projets de texte, décret et arrêtés, mettant en œuvre l’article L541-9-2 du Code de l’environnement.
« La mesure vise à promouvoir une consommation responsable en améliorant l’information du consommateur grâce à la mise en place et à l’affichage obligatoire d’un indice simple de réparabilité de certains de ces produits » insiste encore l'exécutif aux oreilles bruxelloises. « Informer le consommateur sur la capacité à réparer le produit concerné », en palliant d’une part « l’asymétrie d’information entre les consommateurs et les fabricants ou distributeurs concernant la réparabilité du produit » et d’autre part, en incitant « les fabricants à intégrer dès la conception de leurs produits des critères de réparabilité, tendant ainsi vers des produits plus durables, car plus robustes, car "éco-conçus" ».
Des objectifs chiffrés : « avec cette mesure, l'ambition raisonnable est de passer à 60% d’ici cinq ans de pannes de produits électriques et électroniques donnant lieu à une réparation dans le réseau de réparateurs français, contre environ 40% aujourd’hui ».
Un indice, beaucoup de paramètres
Dans le décret, producteurs ou importateurs devront établir « pour les équipements électriques ou électroniques qu’ils mettent sur le marché, l’indice de réparabilité ainsi que les paramètres ayant permis de l’établir ». L’information irriguera l’ensemble de la chaîne commerciale, en cascade, jusqu’au consommateur.
« Lorsque l’équipement électrique ou électronique est proposé à la vente en magasin, le vendeur fait figurer selon les modalités et la signalétique prévues par arrêté, l’indice de réparabilité fourni par le producteur ou l’importateur, de manière visible, sur l’équipement proposé, ou à proximité immédiate de cet équipement ». Et pour les ventes en ligne, des mesures d’informations similaires sont proposées, à proximité du prix.
L’indice sera communiqué instinctivement aux consommateurs, mais le vendeur devra mettre à sa disposition « les paramètres ayant permis » de l’établir. Cette information sera fournie pendant une période d’au moins deux ans après la mise sur le marché de la dernière unité d’un modèle d’équipement concerné.
L’indice sera calculé par la conjonction de plusieurs paramètres :
- « Une note sur vingt relative à la durée de disponibilité de la documentation technique et relative aux conseils d’utilisation et d’entretien, auprès des producteurs, réparateurs, et des consommateurs »
- « Une note sur vingt relative au caractère démontable de l’équipement : nombre d’étapes de démontage pour un accès unitaire aux pièces détachées, caractéristiques des outils nécessaires et des fixations entre pièces détachées »
- « Une note sur vingt relative aux durées de disponibilité sur le marché des pièces détachées et aux délais de livraison, auprès des producteurs, des distributeurs en pièces détachées, des réparateurs et des consommateurs »
- « Une note sur vingt relative au rapport entre le prix de vente des pièces par le constructeur ou l’importateur et le prix de vente des équipements par le constructeur ou l’importateur, calculée selon les modalités prévues par arrêté »
- « Une note sur vingt relative à des critères spécifiques à la catégorie d’équipements concernée »
Les cinq notes seront additionnées et enfin le total divisé par 10, « pour exprimer une note synthétique sur une échelle de 1 à 10 ». Le décret renvoie à une série d’arrêtés le soin de préciser l’ensemble des critères et les modes de calcul de l’indice pour chacune des catégories de produits. Mais avant, un projet d’arrêté, lui aussi notifié à la Commission européenne comme tous les textes encadrant le commerce électronique, détaille les modalités d’affichage, la signalétique et les paramètres généraux.
De rouge à vert
Par exemple, selon la note obtenue, les codes couleur évolueront pour l’affichage de l’indice. Entre 0 et 1,9, le vendeur devra utiliser une couleur « rouge, référence Pantone 186 C », alors qu’entre 8 et 10, il devra opter pour le vert foncé (Pantone 437), sachant que l’éventail intermédiaire passera de l’orange au vert clair. Pour éviter les contournements marketing, la taille de police des chiffres de la note sur 10 devra être au moins équivalente à la taille de police des chiffres du prix en rayon.
Un tableau fixe les différentes lignes directrices pour déterminer la fameuse note. Par exemple, la durée de disponibilité de la documentation technique et relative aux conseils d’utilisation et d’entretien sera déterminée « par l’engagement du producteur à rendre disponibles gratuitement, en nombre d’années, des documents techniques auprès des réparateurs agréés et indépendants et auprès des consommateurs ainsi que des documents relatifs aux conseils d’utilisation et d’entretien auprès des consommateurs, à partir de la mise sur le marché de la dernière unité ».
Derrière la ligne « outils nécessaires », on trouve les outils communs, ceux spécifiques ou bien les outils propriétaires utiles au démontage du produit en cause. Sachant que l’arrêté range dans les premières catégories les tournevis, les pinces-étaux, les multimètres, les voltmètres, les fers à souder ou encore le pistolet à colle. « Les outils spécifiques sont des outils qui ne figurent pas dans la liste des outils communs, sans être des outils propriétaires ». Et ces derniers « sont des outils dont la propriété intellectuelle est détenue par le producteur ou un acteur spécifique ».
Quant aux caractéristiques de fixations, il s’agira de savoir si les pièces sont amovibles et réutilisables, seulement amovibles et, en bas du classement, « ni amovibles ni réutilisables ».
Autre critère pris en compte, la question du prix des pièces. La chaîne commerciale devra déterminer le « rapport entre le prix de vente des pièces par le constructeur ou l’importateur et le prix de vente des équipements par le constructeur ou l’importateur ». Il sera établi en faisant le rapport « entre prix hors taxe de la pièce la plus chère de la liste 2 +(moyenne des prix hors taxe des autres pièces de la liste 2)/2 et Le prix hors taxe du modèle de l’équipement concerné où chaque prix s’entend comme le prix hors taxes du barème tarifaire en vigueur au moment du calcul de l’indice et figurant dans les conditions générales de vente du fabricant ou de l’importateur, ou à défaut dans tout document contractuel pertinent ». Des opérations possiblement délicates pour les produits bardés de pièces détachées.
L’arrêté est d'ailleurs riche d'autres précisions. Ainsi, « dans le cas où certaines de ces pièces sont indissociables ou bien dans le cas où la pièce visée est intégrée à un module, qui est seul disponible, le prix à prendre en compte est le prix cumulé des pièces ou le prix du module ».
- Le projet de décret sur l'indice de réparabilité
- Le projet d’arrêté relatif aux modalités d’affichage, à la signalétique et aux paramètres généraux
PC portables, smartphones, TV, rasoirs électriques, lave-linges...
Ces textes d’application sont donc accompagnés de plusieurs arrêtés spécifiques concernant les ordinateurs portables, les télévisions et les smarphones, notamment. Ces catégories ont été choisies « en raison de [leur] usage très répandu en France, de l’impact de cet usage sur le budget des ménages et des impacts environnementaux générés par ce[s] produit[s] ». En pratique, chacun des arrêtés intègre une série de tableaux de « poids » à prendre en compte dans la détermination de l’indice.
Ainsi, pour les caractéristiques de fixations des composants des ordinateurs portables :
Ou s’agissant de l’engagement du producteur sur la durée de disponibilité des pièces des smartphones :
Ou enfin, concernant l’engagement sur la durée de mise à disposition sans frais de la documentation technique et relative aux conseils d’utilisation et d’entretien des téléviseurs :
Une entrée en vigueur en 2021, l'indice de durabilité à l'horizon 2024
D’autres produits sont concernés, en particulier les tondeuses électriques filaires ou sur batterie et les laves linges. Tous ces textes entreront en vigueur le 1er janvier 2021. Ils s’inscrivent dans la droite ligne de la directive 2018/851 relative aux déchets qui a incité « les États membres à prendre des mesures appropriées pour éviter la production de déchets ».
Remarquons au passage que le gouvernement entend se diriger ,à compter du 1er janvier 2024, vers un indice non de réparabilité, mais de durabilité. Il complètera voire remplacera le premier indice « en incluant de nouveaux critères, notamment la fiabilité et la robustesse de l’équipement ». Émile Meunier, avocat de l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP), avait justement plaidé pour un tel indice de durabilité, qui tiendrait compte « des taux de retour, du temps moyen entre deux pannes ». Il demandait dans nos colonnes : « Les fabricants ont ces informations…pourquoi pas le consommateur ? »
Commentaires (199)
Le 24/07/2020 à 10h11
Sinon ifixit le fait déjà.
Le 24/07/2020 à 10h13
Plutôt complet. Je m’attendais à un nutriscope adapté au silicium à vrai dire.
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Le 24/07/2020 à 10h14
ifixit n’est pas Européen.
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Et comme nous aimons pomper…
Le 24/07/2020 à 10h14
Les produits réparables c’est bien. Mais le coût de la main d’oeuvre est tel que souvent, il est économiquement plus rentable de racheter à neuf…
Le 24/07/2020 à 10h20
iPhone, tremble…
Le 24/07/2020 à 14h57
Tu as raison, avec un vieil android, c’était pas possible.
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Non, faut racker pour un iphone pour ça
Le 24/07/2020 à 15h03
Quelqu’un d’autre que moi a-t-il des difficultés (pour moi c’est le crash systématique) pour accéder à la page index de nxi ou l’actu d’hier sur le CSA ?
Le 24/07/2020 à 15h12
C’est quoi cette réponse ? Pourquoi il aurait du acheter un Android alors qu’il avait déjà un iPhone 4s dans un placard ? Parce que pour info le 4s en question justement, il a 9 ans.
Le 24/07/2020 à 15h14
Le 24/07/2020 à 15h15
Assez d’accord avec ça.
Ce qui devrait être affiché ce n’est non pas le score de réparabilité mais le taux de retour des produits du même constructeur sur les x dernières années.
Le 24/07/2020 à 15h23
…genre ce qu’ils disent à la fin de l’article ?
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Le 24/07/2020 à 15h24
Le 24/07/2020 à 15h46
Le 24/07/2020 à 15h47
Je pense qu’il veut dire qu’un android de la même époque peut faire la même chose. J’ai gardé un samsung wave de 2010 qui, s’il est bloqué sur lollipop depuis belle lurette, peut encore faire gps, ou lecteur mp3 avec une autonomie très convenable. J’ai aussi un galaxy s3 de 2012 que j’ai récemment abandonné parce qu’il n’avait pas double sim mais qui fonctionne encore très bien sous android 7. Bref les autres marques sous android peuvent faire du durable, encore faut-il prendre soin de son matériel.
Le 24/07/2020 à 16h07
C’est un peu extrême comme exemple, je suis d’accord : on peut utiliser n’importe quel appareil qui fonctionne encore pour écouter de la musique.
Par contre pas de bol j’abonde aussi aux arguments de ceux qu’il plussoyait : j’ai des smartphones depuis plus d’une décennie maintenant, j’ai pas particulièrement de chapelle, en temps cumulé j’ai eu autant d’androids que d’iPhone.
Et de mon expérience, les téléphones que j’ai gardé le plus longtemps sont les iPhone. Contrairement à ce qu’on lit ils deviennent justement pas dépassés d’un coup : Apple assure les mises à jour longtemps, le téléphone garde ses perfs du début à la fin de sa vie.
À l’époque du battery gate de l’iPhone 6S je voyais tout le monde se foutre de la tronche d’Apple mais perso j’avais un Sony Xperia Z3Compact avec exactement les mêmes symptômes : lent comme la mort à cause d’une batterie devenue faiblarde. Et en fait ça a toujours été la raison pour laquelle je changeais de téléphone pendant des années.
J’avais donc un téléphone d’à peine un an et demie lent, qui chauffait à mort et que Sony ne mettait plus à jour. Et comme y’a pas eu de Xperiagate j’ai pas pu remplacer ma batterie pour 29€.
C’est pas pour défendre Apple, je trouve que globalement ce sont des crevards mais je doit reconnaître que mes iPhone ne se sont jamais « usés » au point que j’ai eu a les replacer. Par contre ça a été le cas de tous les androids (htc, Sony, Nexus, Samsung… même combat)
Le 24/07/2020 à 16h19
Aux économistes en herbe: et que se passera–t-il lorsque que le coût des transports explosera et non bon marché comme aujourd’hui ?
On peut parler aussi des OS tout confondus qui deviennent obèses et augmentent les pré-requis matériels minimums, de la réparabilité oui, mais quand l’obsolescence est dans la nature même des produits comment fait-on ?
Le 24/07/2020 à 16h20
Le 24/07/2020 à 16h55
Le 24/07/2020 à 17h19
Le 24/07/2020 à 17h40
Et rien sur la disponibilité des sources logicielles ?
Le 24/07/2020 à 18h37
Je te souhaite pas d’avoir à démonter ton aspirateur Electrolux. Perso je l’ai fait et … mon dieu quelle horreur tout cet assemblage de malade mental de ces dizaines de pièces imbriquées les unes dans les autres à des endroits improbables avec des vis tellement cachées que tu dois tirer sur les pièces sans savoir si elles sont encore attachées ou pas. Tout ça pour empêcher l’accès à un pauvre moteur commandé par un potentiomètre.
Ça m’a pris une bonne heure d’accéder au moteur. Quand j’ai vu le prix du moteur et la trentaine de pièces déposées à côté de moi j’ai tout mis dans un sac direction la déchèterie. J’ai acheté un aspirateur Karcher où tout se démonte hyper facilement. Pour moins cher que le moteur de chez Electrolux.
Édit : à la décharge de mon aspirateur Electrolux, il n’y était par contre pour rien dans sa panne, c’est moi seul qui a noyé le moteur comme le couillon que je suis.
Le 27/07/2020 à 17h31
Oui il y a eu des documentaires qui vulgarisaient la theorie de London sur l’obsolescence matérielle afin de relancer l’économie :
YouTubeCe qui se cache derrière est une relance de l’économie par la consommation énergétique et c’est là où le bas blaisse le plus car nous sommes justement dans une double crise énergetique : pic petrole conventionnel, pic du schiste + disparition de cette industrie qui est entrain de couler l’économie + covid qui est entrain de jouer un rôle de cataliseur phénomenal de la réaction sans compter la surconsommation de ressources qui nourrie le derèglement climatique (manquerait plus qu’une crise alimentaire du fait des invasions de sauterelles qui font rage actuellement + l’effet covid sur les récoltes + mauvais climat, ce qui nous renverrai vers des émeutes de la faim qui pourraient remonter jusqu’en europe).
YouTubeDelannoy :
YouTube
Du coup, nous n’avons plus les moyens d’une telle relance par le renouvellement/gaspillage. Cette pratique touche donc à sa fin et les entreprises reposant sur ce modèle vont connaître de très grandes difficultés.
A nous et à nos dirigeants de prendre conscience du problème et d’agir car il ne manque plus que l’étincelle avant l’explosion.
A tout ceux que ça intéresse, je vous conseil les livres de Gunter Pauli sur l’économie bleue / biomimetisme ainsi qu’Isabelle Delannoy sur l’economie symbiotique qui démonte nos dogmes actuels et montrent que l’on peut et qu’il faut passer d’une société extractive à une société qui s’inscris dans les écosystèmes.
Ces deux auteurs sont passés sur thinkerview plus ou moins récemments (cf youtube et podcast).
Pauli :
Le 27/07/2020 à 20h39
J’ai du mal à comprendre ton propos qui me semble contradictoire entre ta réponse à mon commentaire et celle au commentaire de TexMex.
Aujourd’hui il y a encore pas mal de petites boutiques de réparation (après je suis peut-être biaisé du fait d’habiter en centre-ville ..?), mais comme tu l’as dit toi-même, les fablabs, associations et clubs divers offrent des moyens supplémentaires d’ouvrir le monde du DYI à tout un chacun (en plus des divers tutos sur internet). Donc tout espoir n’est pas vain de ce côté là.
Le 27/07/2020 à 21h21
Le 27/07/2020 à 22h08
Le 27/07/2020 à 22h25
Sur les anciens comme les nouveaux, ça marche sur n’importe quel téléphone.
Tu fous la pin en micro-USB ou Type-C dans le téléphone et le câble vient faire contact avec l’aimant pour charger, du coup tu n’as pas le fait de rentrer / sortir le câble à chaque fois, tu as juste l’aimant qui rapproche le tout pour faire contact.
Le 28/07/2020 à 07h55
Oui en ville c’est constant.
Et c’est bien en périphérie que ce serait le plus utile, afin de ne pas reproduire en permanence le schéma du nouveau marché à conquérir avant de se rendre compte que la campagne s’adapte mal et génère plus de déchets électroniques que la ville.
Le 28/07/2020 à 10h43
Pour ajouter encore un peu d’eau au moulin et une raison pour laquelle ce genre d’indicateur de réparabilité est souhaitable mais dérisoire si le seul “choix éclairé du consommateur” est visé (en connaissant au passage le matraquage publicitaire, et l’idéologie néolibérale qui ne voudra pas de normes coercitives et de restriction des échanges commerciaux) est qu’aucune données et analyse sérieuse n’accrédite la thèse d’un possible découplage à système capitaliste constant de la croissance du PIB et de la baisse des émissions carbones et des ressources. C’est à dire que la croissance verte est impossible et que tous ceux qui la prêchent sont des croyants, peut être des ignorants dans le meilleur des cas, voir des menteurs dans le pire des cas.
Je cite cet article de Nafeez Ahmed pour Vice https://www.vice.com/fr/article/qj4z9p/la-croissance-verte-est-un-mythe) citant lui-même les deux études publiées dans Environmental Politics et Environmental Science and Policy indiquant que :
“Les
“« Pour que le découplage absolu des ressources ait un sens en tant qu’objectif mondial, il faudrait que, dans environ 30 ans, l’économie produise 2,6 fois plus de PIB pour chaque tonne de matériaux utilisés, et ce à condition que l’utilisation des matériaux diminue d’environ 40 % au niveau mondial. Actuellement, aucune tendance correspondant à ce scénario n’est observable et, à notre connaissance, aucune proposition concrète avec un tel niveau de découplage n’a été présentée », ont-ils écrit.”
“L’étude a passé en revue 179 études scientifiques sur le découplage publiées entre 1990 et 2019 et a constaté, en bref, que : « Les faits ne suggèrent pas qu’un découplage vers la durabilité écologique est en train de se faire à une échelle mondiale (ou même régionale). »
Le découplage n’est donc pas un concept véritablement scientifique, affirment-ils. Il s’agit plutôt d’une simple « possibilité abstraite qu’aucune preuve empirique ne peut réfuter, mais qui, en l’absence de preuves empiriques solides ou de plans détaillés et concrets, repose en partie sur la foi ».”
“« Les données empiriques montrent qu’il est possible d’atteindre des niveaux élevés de bien-être humain sans atteindre des niveaux élevés de PIB, avec une pression nettement moindre sur la planète. Comment ? En
partageant les revenus de manière plus équitable et en investissant dans les soins de santé universels, l’éducation et d’autres biens publics. Les preuves sont claires : ce qui compte, c’est d’assurer à tous une vie
“« davantage d’attention devrait être accordée aux conceptualisations de l’économie qui ne reposent pas sur la croissance économique comme voie principale vers la durabilité écologique et le bien-être humain ».
Lien vers la première étude :
https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080⁄09644016.2020.1783951?journalCode=fe…
Lien vers la seconde étude :
 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1462901120304342?dgcid=coauth…
Le 28/07/2020 à 11h09
Andrew McAfee, chercheur principal à la Sloan School of Management du MIT, a récemment développé cette notion de découplage dans son livre More From Less. Selon lui, les données financières montrent que nous pouvons facilement réduire notre empreinte matérielle tout en continuant à faire croître nos économies dans un scénario gagnant-gagnant.
Less is a bore…
Le 28/07/2020 à 11h34
Le 28/07/2020 à 13h04
C’est un vieux débat bien antérieur aux préoccupations écologistes puisque leur ciment était plutôt à l’époque le naturalisme et les invasions civilisationnelles issues des invasions coloniales.
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Maintenant, il est évident qu’avec une part non négligeable de produits recyclés cela n’a guerre de sens. L’écologie devrait se borner à définir des pratiques, non à prescrire des niveaux d’efficacité qui comme rappelé :
Dans le cadre d’un système plus large, ces gains d’efficacité nous permettent de consommer mondialement des quantités de ressources encore plus importantes.
A supposer des systèmes comparés à l’équilibre, en effet, les pertes sont transformées en consommation. Less is NO more marche aussi.
Le 28/07/2020 à 13h21
Vous parlez de l’effet rebond ou le paradoxe de Jevons cité dans l’article :
“« Des phénomènes bien connus et largement étudiés comme le paradoxe de Jevons,
le rebond et l’externalisation montrent que le découplage sectoriel et
local peut coexister avec et même dépendre d’un impact environnemental
accru et d’une utilisation accrue des ressources en dehors de l’unité
géographique ou sectorielle analysée »”
Il faut lutter contre cet effet qui peut mettre à néant tous les efforts effectués et les améliorations obtenues.
Le 28/07/2020 à 14h04
Le 28/07/2020 à 14h23
Le 28/07/2020 à 15h26
Sauf que je prends l’exemple des processeurs haut de gamme justement taillés pour faire des tâches PRO.
Les gammes de PC portable gamers suffisent amplement à beaucoup de VRAIS professionnels. Partant du constat qu’il n’y a que peu de différences à l’usage en comparaison d’une tour de 15KG…..
Les macbook normaux ne sont pas concernés par ces problèmes car cela fait bien longtemps qu’Intel sort des puces à TDP réduit… l’ajout du TDP variable c’est la juste conséquence assumée (par écrit donc) de la fréquence déjà variable, rien de nouveau. Hors un bon assembleur sait que c’est la fréquence MAX qui compte. Intel nous fait le même coup qu’Apple sur la gamme PRO en assumant de vendre le même die que sur PC mais bridé à N mHz pour… le même prix.
Enfin dans 5 ou 10 ans, ces mHz perdus c’est un portable à jeter faute de pouvoir profiter des quantités délirantes de codes à chaque version d’OS ou du logiciel privilégié… à raisonner de cette manière, ce n’est pas la peine d’aller chercher la petite bête chez un réparateur, le produit n’est pas fait pour durer, il est optimisé pour être vendu et jeté…
Le 28/07/2020 à 15h33
Je précise que le TDP vaiable = Speed Step chez Intel.
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Intel n’a pas réinventé ses die ou mis des ressorts pour faire varier la hauteur de heatspreader pour fanfaronner ensuite sur l’ARK et dire “coucou, chez nous c’est variable”.
Le 28/07/2020 à 15h39
Le 26/07/2020 à 06h45
Le 26/07/2020 à 07h36
Le 26/07/2020 à 09h03
Le 26/07/2020 à 09h04
Zebra peuvent s’en vanter.
Le 26/07/2020 à 09h13
Le 26/07/2020 à 09h15
Cela me rappelle un moyen intelligent (pour une fois) avec la note de performance Windows sous Windows 7.
La note final était calculé par le composant le plus lent, car généralement la performance n’est pas dû à la moyenne, mais l’ensemble d’un ordi est tiré vers le bas par le composant le plus lent.
Le 26/07/2020 à 09h20
Le pire c’est que c’est même pas forcément le cas
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Certains réparateur prennent l’écran d’un iphone identique (avec une carte mère morte par exemple) pour réparer le second. Le problème c’est que Apple bloque ça avec son OS (pas sûr pour l’écran, mais pour la batterie oui).
Il y’a en gros 3 types :
Le 26/07/2020 à 09h32
Premier smartphone avec interface tactile multipoint*
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Les précurseurs de smartphone ça commence en 1990
Après même l’USB c’est le bordel entre les différents connecteurs, mais même en excluant Apple, pratiquement l’ensemble des constructeurs étant passé sous du micro-USB, ça a déjà réduit les chargeurs qui ne fonctionnait que sur un téléphone de manière significative.
Perso, j’ai pas le problème vu que j’ai pris les devants, j’ai un câble magnétique universelle pour les trois types de port (lightning / micro-USB / Type-C), seul l’espèce de pin dans le téléphone est différent.
Le 26/07/2020 à 09h36
Samsung avec le Galaxy S3, on est à 8 ans et fonctionne toujours niquel (batterie changer par contre, mais c’est simple
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Après, sous Android ça implique généralement un changement de ROM pour les mises à jour ou pour avoir de bonne performance. C’est pas impossible sous Android, c’est juste que tu dois le faire tout seul et croiser les doigts, donc forcément plus compliqué de faire tenir que chez Apple où le constructeur s’en occupe plus longtemps.
Le 26/07/2020 à 10h14
Le 26/07/2020 à 10h17
Rien n’empêche un fabriquant de verrouiller ses pièces.
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Le plus étrange étant qu’il existe des logiciel de CAO et impression 3D pour MacOS. L’incohérence et Apple.
Le 26/07/2020 à 10h19
Le 26/07/2020 à 10h45
Ouhla S3 ça date ^^
J’ai eu un Galaxy S à l’époque. C’était probablement une vraie révolution ce téléphone.
Mais je suis d’accord qu’il y a moyen de faire durer de l’Android. Mais d’une part même moi qui m’amusait avec des roms custom ça m’a passé.
Au bout d’un moment le téléphone c’est juste un objet. Je veux acheter un truc qui marche longtemps sans que j’aie à m’en occuper. À l’époque j’étais étudiant en informatique, évidement que j’avais que ça à faire. Maintenant j’ai d’autres préoccupations dans la vie (mais c’est pas péjoratif : je comprend très bien ce qui motive les bricoleurs de tout âge).
Par contre pour avoir essayé récemment plusieurs téléphones Android de grandes marques, l’ouverture ne va franchement pas dans le bon sens : même si on est encore loin du verrouillage total d’un iPhone, je constate très qu’à chaque génération de téléphones de grandes marques, le bootloader est un peu plus difficile à ouvrir que la version précédente. Mention spéciale aux constructeurs (Samsung et Sony entre autres) qui placent des « compteurs de flash » qui désactivent définitivement des fonctionnalités du téléphone.
Le 26/07/2020 à 11h40
Le 26/07/2020 à 12h02
Le 26/07/2020 à 12h10
Paradoxalement, c’est un problème sur les modèles récents, mais pas les anciens vu que tu installes les app sur un carte µSD sur les anciens modèles
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Le 24/07/2020 à 13h15
Le 24/07/2020 à 13h24
Le 24/07/2020 à 13h32
Le 24/07/2020 à 13h34
Le 24/07/2020 à 13h35
Cf Sony dans l’électronique dans les années 90- début 2000. Toutes les vis étaient standard, indiquées sur l’appareil par des flèches et la réparation bien documentée (discman, radio-cd, playstation 1…). Par la suite ça s’est un peu gâté même si Sony reste toujours un bon élève dans ce domaine.
Le 24/07/2020 à 13h44
Le 24/07/2020 à 13h45
Oui. Sauf que certains revendeurs n’hésitent pas à facturer 50 à 100€ de “frais de dossier” ou “frais de prise en charge”, en sus du tarif horaire. On voit bien qu’ils veulent qu’on rachète…
Et “facilement réparable”, ça dépend si on se place du côté du professionnel qui, avec ses connaissances et son équipement, peut le faire en 15 minutes, ou de Mme Michu qui n’a aucune notion d’électricité ou d’électronique, et qui a 2 mains gauches.
Le 24/07/2020 à 13h46
J’ai lu 2 fois et j’ai toujours pas vu
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Le 24/07/2020 à 14h22
Le 24/07/2020 à 14h27
Tellement vrai.
On a même encore un 4s à la maison qui sert à la petite pour écouter de la musique (no youtube, no games of course)
Le 24/07/2020 à 14h38
Hors sujet. Ici on ne parle pas de durabilité mais de réparabilité. Et Iphone aura toujours les plus basses notes sur ses produits actuellement en vente.
Le rapport entre l’actu et la version de l’OS???
Le 24/07/2020 à 14h38
Battu
" /> un 3Gs utilisé par madame dans ses cours d’anglais !
Le 24/07/2020 à 14h40
Encore plus simple: avec la garantie constructeur, il vaut mieux ne pas tenter de réparer, et très souvent ils font un échange à neuf… donc les gens ne vont pas être très motivés.
Le 24/07/2020 à 14h40
Le problème est le même sur tout les ordinateurs portables, quelque soit la marque. Réparabilité et portabilité ne font rarement bon ménage.
J’ai connu les ordinateurs portable depuis très longtemps. Les premiers que j’ai vu ressemblait à un gros oscilloscope, avec un écran ridiculement petit (il faut dire, c’était un tube cathodique noir et blanc) : c’était un truc dans le genre. Ca effectivement c’était réparable. Cependant, je Crois que la RAM devait être remplaçable mais avec un fer à soudé (c’était le standard de l’époque aussi). Niveau portabilité, ça ne se glissait pas très bien dans son sac à dos.
Puis les ordinateur portable des années 90, bon ça ressemblait déjà plus à ce que l’on connaissait, mais pareil, c’était des composants de seconde zone (ça arrivait à ramer sous windows 3.1), des écran écran plat noir et blanc de 7 ou 9” avec une rémanences de folie (au début, ensuite, couleur fade, sans luminosité ni contraste, mais toujours avec la rémanence) et un prix exorbitant. Mais en terme de taille et poids, c’était du gros pavé de la taille d’un 13” en 4⁄3 et 7cm de haut (tu pouvais avoir 2 lecteur disquette superposé sur la tranche). Il y avait un lecteur disquette et même des ports PCMCIA, sorte de port PCI/USB pour portable (bon, ça fonctionnait que quand ça voulait, avantageusement replacé par le port USB). Bon, déjà là, si un composant grillé, il fallait changer la pièce. Tu ne remplaçais plus trop les condo avec ton poste à souder. J’ai été témoin ainsi la mort d’un tel PC portable entre mes mains l’écran noir et blanc s’est éteint d’un seul coup (bon, j’ai plissé très fort les yeux pour confirmer, entre éteint et allumé la différence n’étant pas net) et puis plus rien. Mon père, qui pourtant touche sa bille, a regardé, et a déclarer que c’était mort.
Le 24/07/2020 à 14h42
Ils n’étaient pas obligés de suivre la mode ^^
;)
Le 24/07/2020 à 14h53
Le 27/07/2020 à 11h13
Pas sur les anciens alors, le problème récurent constaté c’est le jeu dans la prise.
Après j’arrive à tout faire sans fil, tant pis OTG c’était pratique.
Le 27/07/2020 à 12h58
Le 27/07/2020 à 13h24
Le 27/07/2020 à 13h55
Le côté négatif de tout ça c’est qu’on se retrouve avec beaucoup de matériels assez agés
la MAL 20 ans , celle à vaisselle aussi le sèche linge 30 ans l’aspirateur 45 ans ,le microonde 25 ans
la chaine HIFI 30 ans , un écran plat 15 ans etc etc…
J’ai commencé les dons de PC , de HIFI enceintes etc pour réduire ma facture énergétique
Je file tout à EMMAÜS ( sauf quand ils n’en veulent pas comme les télé)
Mais tout marche et comme tu le dis ça coute 1h ou un après midi pour faire retomber en marche
Il reste une tour avec un core2 660 ou un HTPC ACER Atom d525 avec des petits SSD en ce moment
Faut que je nettoie les SSD avant de les donner
et j’ai un aspirateur à regarder ( dans la cave en ce moment …il fait trop chaud ) qui vient de la famille
En plus ça occupe
Le 27/07/2020 à 14h00
Moi aussi j’aime bien faire le kéké avec mon fer à souder et mon pistolet à colle. Mais je t’assure que pour le commun des mortel ça reste être un ovni. Pour certain t’est à la limite du jacky tunning.
Le 27/07/2020 à 14h11
Franchement ? Tu arrives à faire des soudures en remplacement de celles réalisées par des robots sur des cartes multicouches ?
Moi j’ai jamais réussi.
OK pour un circuit puissance, un filtre LC d’enceinte, mais de là à considérer que le fer à souder est l’alpha et l’oméga de la maintenance électronique…
Le 27/07/2020 à 14h44
Le 27/07/2020 à 14h51
Le 27/07/2020 à 15h02
Le 27/07/2020 à 15h30
OK, désolé j’ai du mélanger plusieurs messages de plusieurs personne différentes.
Avec le fer à souder, bien souvent tu as besoin d’un multimètre, voir d’un oscillo et là ce n’est plus à la portée de tout le monde (le composant HS qui noirci ou fond, ça arrive quand même assez rarement).
Le 27/07/2020 à 15h46
On me répondra que ça dépend du type d’appareil, mais pour une grande majorité des pannes, il n’y a pas besoin de matos de précision et le problème ne vient pas de composants CMS.
Tous les matos audio que j’ai eu à réparer ça venait soit d’un gros condo., d’un câble à changer, un Switch dé-soudé… bref des “gros” trucs.
Je suis convaincu qu’avec du matos de base type [par ordre d’importance plus ou moins] un bon kit de tourne-vis, un fer à souder, un chiffon, de quoi fixer (colle, pisto-colle, scotch…), WD-40, il est largement possible de réparer 80% des pannes.
Et je parle même pas d’ajouter du savoir faire dans l’usage d’une imprimante 3D ou des compétences en logiciel voire électronique approfondie pour aller sur des soucis plus en profondeur/plus importants.
Mais dans tous les cas je suis d’accord, faut être un peu plongé dans ce genre de choses pour se lancer dans des réparations et c’est pas donné à tout le monde. Mais avec de la sensibilisation et en faisant jouer les contacts (on a tous qqn d’un peu plus débrouillard dans l’entourage !)… :)
Le 27/07/2020 à 16h21
Le matériel audio c’est le plus simple… maintenant les enceintes sont bluetooth, le casques wifi et les télé en fibre optique.
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Je conçois que la réparation reste simple, mais avec 80% de fait main les 20% restants sont du remplacement. A cause des CMS pas toujours certes, mais aussi et surtout de la difficulté à trouver des schémas de fonctionnement précis. Ou alors il faut réellement du savoir et des outils pour rétro-ingé la panne et échanger les boîtiers parfois caviardés par des neufs.
On est plus en 85. Le cyber-punk c’est fini.
Le 27/07/2020 à 16h34
Les 5 dernières années, j’ai réparé un four, un micro-onde, une télé, je-sais-plus-combien d’ordinateurs portables, une tablette graphique (bon, pour le coup j’ai surtout diagnostiqué que c’est pas réparable parce que le connecteur de charge à cassé et impossible de ressouder, il n’y a plus du tout de contact possible soudable….), un casque, une imprimante…
Après je suis totalement d’accord, dès qu’on arrive sur des pannes d’électronique il faut fouiller 2 fois plus, avoir + de connaissances pour reconnaitre les composants, les schémas électriques typiques etc. Mais c’est clairement le type de pannes les plus rares qu’il m’est donné de voir..! (pour ainsi dire, j’en constate que dans mon club de robotique, quand un pote ramène des antiquités jetées sur le trottoir ahahah)
Très clairement, le passage au numérique du moindre appareil du quotidien n’aide pas côté réparabilité… ça je ne peux qu’être d’accord.
Le 27/07/2020 à 16h43
Dans un club… sors dans la rue, compte les réparateurs fermées.
Même cet indice va accentuer le phénomène, les S.A.V des marques vont simplement ajuster leurs tarifs et il faudra faire jouer les garanties sur 5 ou 8 ans pour avoir une pièce dispo mais déjà payée 3x le prix par l’extension de garantie.
Le 27/07/2020 à 16h50
Ce n’est pas donné à tout le monde aussi par le fait que ces appareils sont devenus compliqués par forcément du fait d’une réelle complexité mais pour entraver les réparations au nom de la sacrosainte sécurité.
Donc les gens les plus démunis ou peu intéressés vont passer leur chemins. On peut pas vraiment leur en vouloir quand on voit les forfaitures de certains réparateurs électro ménager.
Le 27/07/2020 à 16h54
En plus des clubs il a des associations dédiées. Et pas que sur l’électroménager… Faut pas non plus croire que tout est vicié, le bloubiboulga n’aide pas mais quand même.
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Le 29/07/2020 à 08h58
Des doigts d’enfant oui. Va faire un tour dans une crèche, mets tes mains sous l’eau chaude, sur les surfaces vitrées ou cherche les radiateurs en fonte apparents… bon courage pour te brûler.
Il y une norme pour tout maintenant, ton ironie est donc déplacée.
Le 29/07/2020 à 09h00
Le 29/07/2020 à 09h04
D’un autre côté vu le peu de réglages manuels sur l’appareil photo et l’épuration des fonctions de CUPS (le logiciel d’impression) en partie utilisateur… les ICC c’est bien avec du matériel dédié. Peut-être que l’iPad Pro gère plus d’options qu’IOS. Auquel cas c’est un bon point pour eux.
Le 29/07/2020 à 09h10
Le 29/07/2020 à 09h33
Bin… Eizoil disent pas pareil, par exemple.
YouTube
Wikipedia
https://www.eizo.fr/fr/content/61-color-navigator
à “Planifier un recalibrage automatique”
Ce n’est évidement pas le moniteur de monsieur tout le monde (jusqu’au prix d’une bagnole) mais voila.
Viens s’ajouter ce que l’on sait de la vision humaine:
 
C’est donc une question bien complexe :
Un professionnel de l’image (infographiste, imprimeur, photographe…) a besoin de ces choses pour éviter les distorsions entre source et résultat sur d’autres médias / moniteurs. Ils ont besoin de précision et de grandes surfaces “pour y voir clair”.
Donc bon… Pour un téléphone avec un écran pas bien grand qui se trimbale dans ta poche, le métro, et l’éclairage néon (des flashs) de la supérette du coin avec en plus un ajustement de la puissance pour compenser la lumière environnante… bref. Tu pisses dans un violon sel les 15 litres de bière que t’as bu à l’Oktoberfest, c’est pareil.
Mais bon de nos jours l’utilisateur de téléphone mobile étant tellement exigeant… Il le voit le pixel pas de la bonne couleur sur son écran de 159.5x73.4mm (S8+) en WQHD (2560x1440) au travers de ses verres de lunettes corrigeant une myopie sévère… Il le voit!! … Y’a de ces priorités dans la vie…
Le 29/07/2020 à 09h58
Le 29/07/2020 à 10h00
Le 29/07/2020 à 10h18
C’est des moniteurs pour produire.
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Les fonctions gamut et luminance sont loin d’être accessoires.
Le 29/07/2020 à 11h12
pour produire… Du cinéma (et sans doute des masters bluray) et essentiellement de l’image pour supports numériques.
Sinon le calibrage (gamut) c’est ce qu’on évoque depuis le début…
le recalibrages, c’est plutôt lié aux CRT historiquement.
Perso j’ai un iiyama basique avec son profil icc, j’ai eu l’occasion de tester mes créations avec un imprimeur jusqu’à arriver au profil idéal, je ne pense pas qu’une cintiq soit au niveau de performance du moniteur en question et elle est utilisée par tous les graphistes numériques.
edit: enfin il ne faut pas oublier que l’humain à un cerveau (pour le meilleur et pour le pire) et qu’on fini par identifier les zones un peu faussées du moniteur et on scroll si on a besoin de précision.
Je dis pour le pire parce que le cerveau peut aussi te mentir sur l’image que tu vois, surtout si elle est le résultat d’une construction de ton imagination.
Le 29/07/2020 à 11h36
Bref…
Bref l’actualité parle de réparabilité, pas des MaJ, donc:
Faut peut-être arrêter de raconter des âneries, non ?
Le 29/07/2020 à 11h44
Le 29/07/2020 à 11h48
Pour du cinéma ou de la photo numérique la calibration fait partie du jeu. Je suis d’accord que c’est parfois con mais que veux-tu, on a pas tous le bon profil de réception donc la calibration incombe forcément à l’éditeur (auto-prod incluse) comme pour l’imprimeur qui peut si nécessaire retoucher tes couleurs car il connaît sa bécane et la colorimétrie admissible par le plus grand nombre.
Pour les tablettes il suffit de rester sur des modèles en N/B…
Ton cerveau s’en fout que la couleur soit exprimée en html… ce qui explique le succès de ces tablettes.
Le 29/07/2020 à 12h27
Le 29/07/2020 à 12h58
H.S.:
Le 29/07/2020 à 13h10
[/quote]
Le 29/07/2020 à 13h47
Je ne critique absolument pas ton choix personnel de choisir un macbook pour l’usage que tu en as.
Je ne fabule pas. Si tu as 900 Francs Suisses tu peux lire ça :https://webstore.iec.ch/publication/4024
Moi, sans avoir besoin de 900CHF je lis
including electrical business equipment and associated equipment, with a RATED VOLTAGE not exceeding 600 V.
Donc mes approximations ne sont pas plus déconnantes que de ranger par une norme un PC portable dans une norme qui admet des équipements qui peuvent aller jusqu’à 600 Volts.
Ensuite la norme CE est applicable aux équipements domestiques comme professionnels.
Donc je ne citais pas le code du travail pour rien. Je n’ai pas non plus besoin d’un texte sain pour te dire que tu es clairement de mauvaise foi.
Maintenant tu peux rester là dessus et défendre Apple et ton aluminium chauffant ou celui que j’ai rangé il y a bien longtemps pour bien mieux.
Ma méthodologie correspond à celle des bench qui sont la seule manière de comparer des éléments subjectifs en les confrontant à des expériences reproductibles.
Tu peux donc lancer une vidéo de la résolution native de l’écran si tu le souhaites, mais tu ne pourras pas comparer ton test perso ultra subjectif du digital mouillé à un portable vendu à un prix similaire car sa résolution sera certainement supérieure à celle du macbook air.
Je continue ?