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Equilibrium

est avec nous depuis le 10 décembre 2016 ❤️

538 commentaires

Le 06/07/2021 à 09h 33

Heureusement qu’ils savent livrer un produit sinon ils ne vaudraient pas 2,6 milliards d’Euros ;-)

Le 06/07/2021 à 09h 22

Il y a deux points de vues, le premier est qu’avec une telle levée, ils peuvent investir fortement pour s’imposer sur ce marché en Europe et au-delà dans le but de devenir rapidement un gros voir un très gros.
L’opération peut également avoir eu lieu pour gonfler artificiellement la valorisation de l’entreprise avant une future cession…



Le second, effectivement, est que cela peut fragiliser l’actionnariat de la boite pour ses dirigeants et éventuellement ses employés s’ils sont au capital. S’il est en très bonne santé financière, il aurait pu faire appel à des banques pour obtenir de gros financements à des taux avantageux.



J’aurais préféré que le gros fond en question soit public, français ou au moins européen et non américain, c’est peut être une erreur.

Le 06/07/2021 à 09h 29

Expérience vécu il y a quelques années avec un sujet de conversation n’ayant rien à voir avec mes centres d’intérêts habituels que les smartphone posés sur la table application Facebook ouverte ayant conduit à l’affichage d’une publicité en lien direct avec le sujet de conversation abordé.



La reconnaissance vocale est selon moi utilisée depuis quelques années pour le ciblage publicitaire et comme dit plus haut, ils n’ont pas besoin d’envoyer toutes les capatations sonores mais seulement de faire repérer des mots clefs par le téléphone qui envoi juste le mot clef pour déclencher l’affichage de la pub.



C’est incroyable qu’on laisse faire et qu’on aille pas perquisitionner chez Facebook dans le cadre d’une instruction pour atteinte à la vie privée de plusieurs millions de français.

Le 29/06/2021 à 10h 11

Pour les conservateurs britanniques, le Brexit est une façon de créer un « Global britain » pro-business abaissant de nombreuses législations (protection des données) et de l’autre côté avoir le contrôle sur l’immigration et la politique régalienne en se dégageant de la charte des droits fondamentaux de l’UE et de l’acquis communautaire.



Ce choix du brexit correspond bien à l’identité britannique qui n’est pas une culture continentale.

Le 29/06/2021 à 09h 59

La FTC doit obtenir plus de moyens et je suis sûr que sa nouvelle présidente va reprendre les choses en main.

Le 18/06/2021 à 10h 53

C’est beau comme du Trump, bravo.
C’est toi qui publie des “news”, j’exprime une opinion et le signale comme tel.

Pauvre gars… si tu n’as aucun document historique, aucune source, aucune analyse et que tu en es réduit à insinuer et insulter les gens qui te dérangent, tu devrais mieux arrêter et faire autre chose de tes journées.



Fin de la conversation avec toi.

Le 18/06/2021 à 10h 39

Juste une opinion, rien qu’une opinion. Tu peux citer tous les éditorialistes du monde qui la partagent ou qui ont contribué à la construire, ça ne changera rien au fait que c’est une interprétation, aussi légitime que des tas d’autres.

Fake news.

Le 18/06/2021 à 10h 26

C’est juste ton opinion.

Non, ce n’est pas une opinion mais des faits historiques aujourd’hui bien documentés par les journalistes de l’époque et les historiens :



lemonde.fr Le Monde(Quand Mitterrand échangeait la réunification contre l’euro…)




AU FIL des confidences, on savait que les relations franco-allemandes avaient traversé à l’hiver 1989-1990 des tensions allant bien au-delà des « irritations » pudiquement avouées. Dans son livre de souvenirs Je voulais l’unité de l’Allemagne (De Fallois, 1997), Helmut Kohl laisse entendre qu’à l’époque ses rapports avec François Mitterrand n’avaient pas été sans nuages, même s’il concentre ses critiques sur Roland Dumas pour son hostilité à la réunification.
De nouveaux documents venant de la chancellerie et les Mémoires d’un diplomate allemand préfacés par Joachim Bitterlich, conseiller diplomatique d’Helmut Kohl, confirment qu’il y eut un véritable bras de fer entre Paris et Bonn, dont l’enjeu était une course de vitesse entre la réunification allemande et l’intégration européenne. Dans son édition du 2 mars, Der Spiegel fait largement référence à ses textes. Non sans arrière-pensées politiques immédiates, le magazine de Hambourg pose la question : l’abandon du deutschemark pour l’euro fut-il le prix à payer pour que la France donne son aval à la réunification ?
Der Spiegel fait référence à des déclarations d’un proche du chancelier, le président de la Bundesbank, Hans Tietmeyer, qui était alors vice-président de cette institution après avoir été longtemps secrétaire d’Etat aux finances. M. Tietmeyer parle « d’une pression énorme sur les Allemands pour qu’ils abandonnent leur mark fort pour le fondre dans une monnaie européenne ». Certes l’idée de la monnaie européenne ne date pas de la chute du mur de Berlin. Mais à partir de l’automne 1989, l’histoire s’accélère. Comme l’explique l’historien Gilbert Ziebura dans la nouvelle édition de son étude sur Les relations franco-allemandes, mythes et réalités, Mitterrand veut précipiter l’union économique et monétaire des Douze pour qu’elle se réalise avant l’unité allemande, tandis que Kohl cherche à freiner le mouvement pour donner la priorité à la réunification.


https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-politique/20090915.RUE2478/quand-mitterrand-tentait-de-ralentir-la-reunification-allemande.html (Quand Mitterrand tentait de ralentir la réunification allemande)




Ce soupçon de loupé diplomatique majeur pèse sur François Mitterrand depuis des années et jette une ombre sur le bilan d’un homme qui se voulait stratège et visionnaire pétri d’histoire. Pourtant, pour avoir suivi comme correspondant diplomatique de Libération à l’époque, toutes les étapes de cette page d’histoire, j’ai ressenti comme beaucoup d’autres l’immense flottement, le sentiment d’un homme qui était à contre-courant de l’histoire sans pour autant commettre de faute irréparable.



On n’est pourtant pas passé loin si l’on en croit les documents britanniques, et en particulier cette conversation, début décembre, entre Mitterrand et Thatcher, dans laquelle ils font surenchère de références à la seconde guerre mondiale, et se renforcent mutuellement dans leur soupçon vis-à-vis de géant allemand qui renait. Mitterrand redoute de voir Français et Britanniques se retrouver « dans la situation de leurs prédécesseurs dans les années 30 qui n’avaient pas su réagir » au désir d’hégémonie allemande. Et Maggie Thatcher sort de son célèbre sac à main une carte d’Europe découpée dans un journal d’avant-guerre… Ambiance.



Cette première impression de flottement, je l’ai eue lors d’un coup de téléphone à l’un de mes interlocuteurs à l’Elysée, le 28 novembre 1989, moins de trois semaines après la chute du mur de Berlin. Helmut Kohl, le Chancelier ouest-allemand, venait d’annoncer au Bundestag un « plan en dix points » pour une réunification par étapes des deux Allemagne.



J’appelais l’Elysée pour avoir une réaction à cette annonce surprise, et mon interlocuteur était hors de lui :



« Kohl est un homme dangereux, un irresponsable. Il panique dès qu’une sous-section de la CDU [l’Union chrétienne démocrate, son parti, ndlr] émet une critique. Cette précipitation nous conduit au désastre avec une annonce pareille sans concertation avec nous. »
L’histoire retiendra au contraire que Kohl avait conçu ce plan par étapes pour freiner une demande de réunification rapide qu’il sentait monter en RDA, l’Allemagne de l’Est communiste, mais que Paris ne voulait pas entendre. Ce plan sera vite balayé par les événements, mais il avait cassé des années de lien étroit entre Kohl et Mitterrand -la fameuse photo en se tenant la main à Verdun- et créé une dangereuse tension entre Paris et Bonn.



A son retour, se déroule la fameuse scène avec Thatcher avec références à Munich et aux années 30. Puis François Mitterrand fait une grande intervention radio-télévisée, face à Jean-Pierre Elkabbach, Serge July, Christine Ockrent et Alain Duhamel, rien que ça ! Il ne laisse rien paraître des vives tensions diplomatiques et des jeux de coulisse, et, au contraire, sort une phrase sur l’hypothèse de la réunification qui restera :



« On n’a pas le droit d’avoir peur d’événements heureux. La liberté arrive en Europe de l’Est. C’est un évènement heureux. Bien sûr cela bouscule mais je n’en ai pas peur. » (Voir la vidéo de cet entretien)
Pourtant, Mitterrand fera tout pour empêcher cette réunification en marche (on s’efforce même à Paris d’imposer le mot « unification » et pas « réunification », pour ne pas suggérer un retour à l’Allemagne d’hier). Le président français fera même fin décembre un voyage à Berlin-Est qui sembla bien décalé avec le souffle de l’histoire.



Au bout du compte, quelques semaines plus tard, après un nouveau bras de fer à propos de la frontière germano-polonaise, la crise fut surmontée par un de ces compromis dont l’histoire a le secret et qui donna naissance à l’euro. Et Gorbatchev survécut à la réunification allemande, pour mieux disparaître en 1991, entraînant avec lui l’Union soviétique sans que le monde ne s’écroule.


Le 17/06/2021 à 07h 22

Idée qui est née dans la grande crainte de la réunification allemande et Mitterand a accepté cette réunification à la condition que l’euro soit créé pour arrimer la France et les autres pays d’europe à l’Allemagne qui devenait donc extrêmement forte économiquement et politiquement.



Il suffit de voir ce que veut dire aujourd’hui l’Europe allemande.



Malheureusement l’euro est basé sur une construction économique erronée et nous en payons le prix aujourd’hui, il faudrait laisser plusieurs euro diverger pour compenser les déséquilibres de compensation.

Le 16/06/2021 à 16h 37

Plagier Wikipedia quand la fiche est erronée c’est un peu dommage



De Gaulle n’a jamais soutenu le caractère supranational de la CECA dans la mesure où la France sous la IVeme République qui occupait légalement la Ruhr n’avait pas les moyens de défendre et d’imposer ses intérêts au sein de cette communauté poussé par Monnet, l’agent américain.



Vous auriez pu chercher quelques sources institutionnelles comme le site Toute l’Europe qui rappel que :




Pendant son absence politique appelée “traversée du désert” , il critique, souvent et de façon véhémente, les modalités de la construction européenne.



Il rejette le caractère supranational de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) et désapprouve le projet d’une Communauté européenne de défense (CED), qu’il contribue à faire échouer à l’Assemblée nationale en 1954. Le principe d’une armée européenne comprenant des contingents allemands, de plus placée sous commandement de l’OTAN (c’est-à-dire américain), lui paraît une remise en cause inacceptable de la souveraineté nationale.


https://www.touteleurope.eu/fonctionnement-de-l-ue/biographie-charles-de-gaulle-l-europe-de-la-reconciliation-1890-1970/

Le 16/06/2021 à 14h 48

Quand j’écris “confédération”, tu lis “fédération”.
Une habitude bien ancrée chez toi de modifier les arguments de tes interlocuteurs.

Je serais toi, j’essayerai d’éviter de me baisser jusqu’au caniveau en matière de rhétorique. :chinois:



As-tu un peu de fond à avancer pour discuter, pour trouver des points de convergence-divergence, pour amener de nouveaux éléments, brefs pour être constructif quelle qu’en soit ta position.



A part de la haine, je ne vois pas grand chose. :roll:



(la vue confédérale en matière européenne correspond aux visions de coopérations intergouvernementale voulu et conduites pour certaines par De Gaulle. Arianespace en est un exemple).

Le 16/06/2021 à 14h 30

Arrêtes tes apostrophes ad hominem auxquels je ne répondrais pas et allons au fond, bien que j’ai peur que tu en manques au vu de tes réactions.



Sur le second point, si tu avais regardé l’interview et que tu t’intéressais un tant soit peu au sujet, longuement traité ici sur NextInpact, tu saurais que le règlement est appliqué par des autorités nationales qui ont leur propre pouvoir d’appréciation et dont le budget et les nominations sont décidés à la discrétion de chaque Etat membre.



Et dans les faits, notamment en France, l’autorité est sous financé et a eu une approche très longue et peu sévère sur le contrôle du respect du RGPD par les entreprises. C’est ce que dit Monsieur Bayard dans son interview.



Pour le dernier point, la CECA n’est pas allé très loin et la position Gaullienne sur la CEE (tout comme sur la CED, avec une logique politique d’indépendance nationale et de non alignement sur les deux blocs est-ouest) a été de l’orienter vers des politiques intergouvernementales et non vers une fédéralisation auquel De Gaulle était opposé.

Le 16/06/2021 à 13h 48

Un mec vante une décision de l’Europe (à l’opposé de ta diatribe habituelle) et se désole que les Etats membres ne l’aient pas retranscrite (contrairement à ta diatribe que je résume en “ce que l’Europe fasciste veut, les Etats vont le faire sans moufter”), tu conclues par CQFD.



Formidable.



Quand à de Gaulle, il rêvait d’une confédération internationale et se plaignait que la CECA n’avait pas une autorité supranationale suffisante.



Réécrire l’histoire est un de tes hobbies on dirait.

Monsieur Bayard indique que l’Europe en tant qu’entité normative avait créé des normes, qui notamment en terme de numérique avec le RGPD, étaient conçus comme un outil permettant de se protéger de l’extraterritorialité du droit américain.



Mais justement, les Etats membres et leurs autorités ne se sont pas mis en capacité de l’appliquer comme il se doit depuis son vote en 2016 puis depuis son entrée en vigueur en 2018, et que du fait de ce vide, aidé par le Safe Harbor et le Privacy Shield, ont permis pendant 5 ans aux entreprises américaines du numérique de siphoner en toute impunité toutes les données des européens.



Et concernant la France, le choix a priori illégal de Microsoft pour le Health Data Hub au regard du RGPD, et la décision du ministre de l’économie de faire acquérir des licences de produits microsoft exécutés sur des environnements serveurs d’entreprises françaises comme une solution, montre qu’il n’y a aucune politique industrielle autre que de soutenir le PIB américain par la commande publique française.



Pour comprendre, encore faut-il prendre le temps de regarder au moins partiellement l’interview en question.



Quant à De Gaulle, tu fais complètement erreur, il a bataillé férocement à la CECA puis à la CEE pour que le pouvoir exécutif revienne aux gouvernements et non à la Commission, et que le vote à l’unanimité devienne la norme : cela a abouti au “Compromis de Luxembourg”.



Son opposant de l’époque dans ce conflit n’était autre que le président de la Commission Européenne, l’allemand et ancien Nazi (pas mal comme casting moins de 15 ans après la guerre !) Walter Hallstein.

Le 16/06/2021 à 13h 14

A l’opposé de ma diatribe habituelle ? :mdr:



T’es marrant dans ton commentaire de haine personnel.



Je suis tout à fait dans la cohérence bien au contraire.



Un pays qui se met dans les mains d’un autre et ne se soucie pas de son développement économique et industriel s’appauvrie et ce phénomène de déclassement conduit invariablement à des formes de misère et de violence qui conduisent à des conflits internes se terminant en guerre interne ou externe, et in fine de la conquête par une puissance étrangère ou un découpage en petit morceau.



C’est tout à fait ce qu’entrevoie De Gaulle lorsqu’il parle de ce choix : Développement industriel ou disparition de l’Histoire.



La chute de 1940 et la mise sous coupe réglée des nazis puis des desiderata des americains à la liberation (la France dirigée par un HQ americain et monnaie americaine) a largement laissé entrevoir le futur qui se dessinait sans sursaut nécessaire. Sans compter les tensions et la guerre civile larvée qui aurait pu se dessiner entre collaborateurs et resistants.



Mais lorsque l’on ne veut pas comprendre…

Le 16/06/2021 à 12h 03

Benjamin Bayard (accompagné de Marc Rees) dans sa conclusion chez Thinkerview youtube.com YouTube:




Le protectionnisme peut se faire par deux moyens, les tarifs douaniers ou la production de normes.
L’Union européenne a créé un cadre réglementaire créant du protectionnisme.
J’aurai aimé que les Etats membres s’en saisissent pour faire de la politique économique… et ils ne font pas politique économique.
Leur politique économique est de servir la soupe aux américains.


Merci Monsieur Bayard de rappeler les fondamentaux : Nous nous comportons comme un vassal des Etats Unis et nous refusons de créer le B.A.-BA de ce que tout Etat fait pour assurer son indépendance et la prospérité de son économie pour ses citoyens : Mettre en place des politiques économiques de développement industriel.



Son absence appauvrie l’économie, fait diminuer sa puissance, son influence sur la scène géopolitique et internationale, et condamne sa population à l’appauvrissement tendant vers le délitement de la société et l’augmentation de la violence.



C’est ce que De Gaulle et Pompidou expliquaient aux français il y a 60 ans environ : La France doit devenir un grand pays industriel ou choisir de disparaître de l’Histoire.
Nous allons donc mettre en place une planification industrielle pour y parvenir.



CQFD.

Le 15/06/2021 à 14h 44

Va expliquer ça à quelqu’un comme carbier qui voit le monde comme ça :mdr:



Mais bon je rejoins pas non plus Equilibrium. “S’allier” avec de pays comme la Russie et la Chine et leurs régimes autoritaires actuels… Seul avantage de leur ouvrir (légèrement) les portes, c’est que la marginalisation et l’ostracisation ont rarement permis à un régime autoritaire et à sa population de se diriger vers la démocratie. ça a même plutôt l’effet contraire.

Je précise, plus que s’allier, il s’agit d’abord de discuter, de désescalader, de s’entendre puis de collaborer sans exclusive en fonction de nos intérêts.



Connaître le « sexe des anges », n’est que secondaire mais pas primaire.

Le 15/06/2021 à 11h 04

Je m’étais posé la même question quand j’ai vu l’information remonter par Associated Press alors que vu de l’extérieur les Etats-Unis n’ont strictement rien à voir dans l’affaire : Réacteur nucléaire EDF/Framatome en Chine.



S’allier sans sourciller sur le plan militaire avec nos premiers adversaires en matière de guerre économique, c’est quand même naïf et dangereux.

Le 15/06/2021 à 09h 02

Et vous comprenez quel est leur camp : OTAN & matériel US, et très content de recevoir des fonds structurels sans avoir une volonté européenne très forte.

Le 15/06/2021 à 08h 07

C’est beau de faire passer des vessies pour des lanternes :reflechis:



Et donc dans votre monde Maccarthyste façon Decodex de pacotille, les idées gaulliennes d’indépendance stratégique et de grandeur de la France sont des idées d’extrême droite et « interdites » ?



Vous délirez mon cher carbier.



Ouvrez plutôt un livre d’Histoire et vous verrez que l’extrême droite est plutôt l’affaissement de la défaite de 1940 et la collaboration avec le Reich et son projet de grande Europe sous l’emprise du nazisme.



De Gaulle, c’est le refus de tout ça.

Le 15/06/2021 à 07h 46

De Gaulle est d’extreme droite ? :mdr: :incline:



Merci, j’ai pu bien commencer ma journée avec une ânerie pareille.

Le 15/06/2021 à 07h 40

Vous savez, l’entrée des pays à l’est de l’Allemagne dans l’Union poussée par le département d’Etat US et relayé par le cheval de troie britannique a déplacé le centre de gravité et de pouvoir de la France vers l’Allemagne et sa mitteleuropa sur laquelle elle a la main.



En terme géopolitique, ce changement se traduit par un non à toute volonté d’indépendance européenne car ni l’Allemagne, ni ces pays n’en veulent : ils veulent le parapluie américain et rien d’autre.



Dans ce contexte, une mutualisation de la défense voudrait dire devenir une simple succursale des Etats-Unis, soumis pour les suivre dans toutes leurs aventures guerrières et criminelles.



Ca les français n’en voudront jamais et à raison. Quant aux autres pays de l’UE, l’OTAN leur suffit et ne veulent pas ajouter une machinerie institutionnelle supplémentaire avec une défense mutualisée UE.

Le 15/06/2021 à 00h 05

Vous mettez la charrue avant les bœufs : tout compromis se fait sur le plus petit dénominateur commun et il n’est souvent pas satisfaisant.



A 6 cela se discute, à 27 ou plus c’est impossible.



Quelle est la convergence possible en politique étrangère entre des Français se voulant indépendant, des Polonais proche de l’OTAN quoi qu’il en coûte contre la Russie, des allemands proches de l’OTAN mais soignant leurs relations économique et énergétiques avec la Russie, des Finlandais voisins directs de la Russie et des Irlandais neutre et dehors de l’OTAN ?



Les seules solutions ne peuvent se faire qu’entre deux, trois ou quatre puissances régionales :



La France et le Royaume Uni qui sont les seuls puissances militaires régionales, l’Allemagne si celle-ci souhaite enfin réassumer ce rôle (ce qui n’est pas gagné) et la Russie qui est historiquement une puissance structurante sur le Continent.

Le 14/06/2021 à 23h 36

Arianespace et Airbus sont basés à l’origine sur des traités et coopérations bilatérales intergouvernementales lancées par le Général de Gaulle ou à sa suite par Pompidou, rien à voir avec l’UE même s’ils ont été partiellement absorbés par cette dernière.



Cela rend son bilan industriel encore plus calamiteux.

Le 14/06/2021 à 23h 17


(reply:1879709:DantonQ-Robespierre)



(quote:1879709:DantonQ-Robespierre)
Wooowww… Ma-gni-fique !!!…



…exemple de connerie ignorante ! S’allier avec la Russie ? Tiens, pourquoi pas avec Pol Pot ?



…Ah mince, c’est vrai… Il est mort ! Too bad, play again…



Des sources précises de cette prétendue “déclinaison” ? Quelques chiffres ? Des infos ? …Rien ?



C’est vrai qu’en période d’élections, troller à mort, ça peut rapporter des voix aux extrêmes, il parait que les moutons suivent les moutons, et de ma longue vie je n’ai jamais rencontré plus mouton que les complotistes, les populistes et les extrémistes de tous bords…


C’est le mini sommet de l’OTAN qui se tient aujourd’hui à Bruxelles en présence de Joe Biden qui vous met dans état là ? :reflechis:



Faut se calmer un peu.



En fait, je fais référence à bien plus grand que moi, une continuité contemporaine de la politique étrangère gaullienne.




Quelque chose vient de se transformer quant au rôle international de la France. Car ce rôle, tel que je le conçois, exclut la docilité atlantique que la République d’hier pratiquait pendant mon absence. Notre pays est, suivant moi, en mesure d’agir par lui-même en Europe et dans le monde, et il doit le faire parce que c’est là, moralement, un moteur indispensable à son effort. Cette indépendance implique, évidemment, qu’il possède pour sa sécurité, les moyens modernes de la dissuasion. Eh bien ! Il faut qu’il se les donne !



Mon dessein consiste donc à dégager la France, non pas de l’Alliance atlantique que j’entends maintenir à titre d’ultime précaution, mais de l’intégration réalisée par l’OTAN sous commandement américain ; à nouer avec chacun des Etats du bloc de l’Est et, d’abord, avec la Russie des relations visant à la détente, puis à l’entente et à la coopération ; à en faire autant, le moment venu, avec la Chine ; enfin, à nous doter d’une puissance nucléaire telle que nul ne puisse nous attaquer sans risquer d’effroyables blessures.


De Gaulle, Mémoire d’espoir



En complément, conférence de presse du 9 septembre 1965 : youtu.be YouTube



Vous devriez également savoir que cette politique prend sa source dans les traditions d’Ancien Régime où la France se permettait de parler avec n’importe quel régime.



Et pour De Gaulle, cela voulait dire ne pas s’aligner comme un vassal sous un parapluie, mais d’avoir sa propre voix.



Vous ignorez que cela a permis à la France d’éviter de nombreux conflits inutiles et dangereux comme la guerre du Vietnam.



A l’inverse, vols idoles américaines ont fait renverser de nombreux régimes, notamment en amérique du sud en armant des contre-révolutionnaire et paramilitaires en Argentine, au Nicaragua, en Uruguay et biensûr au Chili où le Président Alliende a été exécuté et le régime de Pinochet mis en place par les Etats-Unis.



Quant au monde arabe, les Etats-Unis ont participé à faire chuter les nombreux régimes socialistes et laïques pour en les remplaçant par des régimes religieux voir fondamentalistes comme les Talibans.



La France, elle, grâce à De Gaulle et à la poursuite de cette politique par Mitterrand (c’est pas souvent que je dis du bien de ce dernier…), n’a rien à voir avec tout ça.



Au contraire, nous avons été les premiers dans le “Bloc de l’Ouest” a nouer des relations avec l’URSS et à reconnaître la Chine communiste avant même que Nixon ne le fasse dans sa lutte contre l’URSS.



A croire que l’éducation nationale n’enseigne plus les bases de l’Histoire politique française pour faire preuve d’autant ignorance…




(reply:1879719:DantonQ-Robespierre)



(quote:1879719:DantonQ-Robespierre)
Raison de plus pour ne pas ajouter une alliance honteuse de plus au compteur…



Pauvre Démocratie, attaquée de toute part par des ignorants qui ne savent pas quel trésor précieux elle est, ni ce qu’il pourraient perdre en la perdant…



L’autorité abusive, la répression, le sectarisme, l’intolérance et la fermeture peuvent certes être absolument fascinants et tentants pour les pauvres d’esprit, mais ils ne constituent en aucun cas une solution prouvée et viable à nos prétendus “problèmes” (dont beaucoup trop relèvent du fantasme).


Vous êtes vraiment un néoconservateur zélé pour tenir de tels propos. La politique étrangère consiste à parler d’Etat à Etat et non d’évangéliser le monde de sa bonne parole qui n’est en fait qu’un artifice masquant de vrais intentions géopolitiques de déstabilisation :



Rappelez-vous l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis sur la base du mensonge des armes de destruction massive de Saddam Hussein, l’attaque de l’afghanistan qui en réalité n’abritait pas les terroristes recherchés ou encore plus récemment l’opération contre Kadhafi en Libye réalisé encore une fois sur la base fausses informations et avec la mise en scène éhontée d’existences de combats en réalité inexistants.



https://www.blast-info.fr/articles/2021/jours-tranquilles-a-tripoli-g6qyFds4SHOJCsBuNG5dgA



La Russie quant à elle fait partie de notre étranger proche et du jeu européen depuis plus d’un millénaire, alors pas de leçons là-dessus, c’est un partenaire naturelle.



D’ailleurs, nous avions des relations d’alliance très étroites juste avant la révolution Russe de 1917, sinon pourquoi avons-nous un Pont Alexandre III en plein cœur de Paris face aux Invalides ?



fr.wikipedia.org Wikipedia



Mais bon l’ignorance de nos jours…




(reply:1879721:DantonQ-Robespierre)



(quote:1879721:DantonQ-Robespierre)
J’ai parfaitement bien lu :



Magnifique, n’est-ce pas ? Question : qu’est-ce que Poutine en a à faire, de notre sécurité ? A ton tour de lire attentivement les déclarations et autres “interviews” de Poutine pour en avoir une idée plutôt claire.



Trop de Russia Today… tue le Russia Today….


Si la Russie n’avait pas eu l’impression que chacune des anciennes républiques socialistes tombaient systématiquement dans l’escarcelle de l’OTAN alors que les américains et les européens s’étaient engagés sur le contraire, peut être que les relations en Europe auraient été meilleures, non ?




(reply:1879737:DantonQ-Robespierre)



(quote:1879737:DantonQ-Robespierre)
…Étrange, dans vos deux messages je ne vois aucune mention de l’Europe ? Elle a pourtant “une voix sur la scène internationale”, même si c’est très à la mode de la dénigrer…



Un exemple : dans le domaine des vaccins, et malgré les égoïsmes nationaux, l’Europe a réussi a s’entendre pour l’accélération de la production industrielle des vaccins :







Deuxième exemple : lors de la crise économique de 2008, c’est bien grâce à l’Europe que la France a réussi à s’en sortir avec beaucoup moins de casse que prévu :







Troisième exemple de réussite Européenne : la directive REACH sur la régulation des produits chimiques.



Et enfin un quatrième exemple, qui est devenu une sorte de standard et a influencé nombre de règlementations, y compris Américaines, sur la collecte des données privées : le RGPD.







Apple s’en est d’ailleurs largement inspiré pour élaborer son ATT.







Bref, A force de se laisser influencer par tous ceux qui ne voient que du négatif, des complots et de la déliquescence, on devient tout simplement aveugle à tout ce qui est intéressant, à tout ce qui va vraiment mal comme à tout ce qui va vraiment bien. En d’autres termes : on se disperse.



Et à force de disperser et de fermer son esprit, on en vient à ne plus réfléchir du tout, ce qui fait que nous laissons d’autres que nous réfléchir à notre place. Celui qui gueule le plus fort finit par avoir raison.



…Et c’est ainsi que nous enterrerons notre belle Démocratie : sous un gigantesque, incommensurable amas de connerie.


Ah l’Europe… vous voulez dire l’Europe allemande non ? Ou l’Europe traître des peuples : affaire de la Constitution Européenne et du Traité de Lisbonne.



L’Union Européenne est notre quotidien, elle produit un certain nombre de choses dont certaines sont intéressantes mais elle ne répond à aucun des enjeux géopolitiques fondamentaux et n’existe pas sur la scène internationale hormis dans le cadre des compétence sur le commerce et le libre échange. Pire, la zone euro, ses crises et sa politique économique et monétaire est entrain de tuer toute idée d’Europe politique. Sur ce point le remède est pire que le mal.




(reply:1879766:DantonQ-Robespierre)



(quote:1879766:DantonQ-Robespierre)
Peut-être, ou peut-être pas (je n’ai pas la science infuse à ce sujet), mais grâce aux réacs comme toi et equilibrium, elle bénéficiera d’une magnifique dictature ! :incline: :fumer: :ooo: :duel1:


Quand un chef d’Etat se veut incarner à la fois la gauche, le centre et la droite afin d’éviter tout débat démocratique, n’est ce pas les prémisses d’une dictature ? Et lorsque les députés sont choisit par le candidat-président et lui doivent directement leur élection (système actuel du quinquennat), est-on encore en démocratie ?



Je vous laisse réfléchir, si vous en êtes capable ? :roll:

Le 14/06/2021 à 14h 41

Vos chiffres sont parlants, on ne peut pas acquérir une place de haut de tableau dans le marché des semi conducteurs, et dans le numérique en général, avec des investissements publics aussi faibles.



Au lieu de distribuer du crédit impôt recherche/innovation à tout va, cet argent devrait être utilisé dans ces investissements publics stratégiques en recherche et en industrialisation.



Si le gouvernement pense que miser quelques milliards dans l’ordinateur quantique est une solution, la réalité en est loin et nous avons besoin de créer une industrie du semi conducteur de haut niveau en physique classique avant d’avoir une chance d’être leader en composants quantiques.

Le 14/06/2021 à 12h 06

C’est plutôt de notre côté qu’il va falloir se positionner et savoir jouer de notre indépendance stratégique pour conduire notre propre partie d’équilibre entre US, Russie, Chine et les autres puissances émergentes.



Nous n’allons pas nous plonger directement dans une croisade contre la Chine en nous alignant sur la superpuissance déclinante américaine.



De l’autre côté, nous devrions nous rapprocher de la Russie pour assurer notre sécurité et faire valoir une politique géostratégique européenne, et créer un rapport de force suffisant pour discuter sérieusement avec nos partenaires US.



Une bonne politique étrangère, est une politique équilibrée qui nous permet de parler à tout le monde et d’introduire les bons rapports de force pour faire valoir nos intérêts.



Sur la partie politique économique, c’est du tout bon avec des investissements très importants dans les semi-conducteurs et pour développer les capacités de production à domicile : C’est tout ce que nous devrions faire en refermant la parenthèse de l’économie mondialisée.

Le 11/06/2021 à 12h 12

425 millions d’euros, ce n’est pas beaucoup pour Amazon mais on touche enfin à des ordres de grandeurs pertinents.

Le 11/06/2021 à 12h 03


(reply:1879087:phantom-lord)


A partir du moment où votre travail et votre éthique vous conduit à expliquer les phénomènes économiques et leurs impacts concrets sur la société, et non seulement à inventer ou commenter des modèles mathématiques conçus pour légitimer les politiques servant les plus riches et les puissants, cela change tout.



D’un côté vous vulgarisez, expliquez et enseignez, de l’autre vous tentez de cacher des partis pris derrière des calculs mathématiques et des lois bâtis sur du néant.



C’est certainement une différence entre Thomas Porcher, économiste hétérodoxe et je ne sais quel économiste orthodoxe mainstream.

Le 10/06/2021 à 11h 51

Si Philippe Séguin avait fait ce discours de nos jours, il aurait été traité de complotiste, ses comptes sur les réseaux sociaux auraient été suspendus voire fermés, la meute des chiens journalistisques du Camp du Bien Progressiste l’auraient piétiné copieusement, du néant auraient sorti de belles boules puantes le concernant histoire de jeter le discrédit sur sa personne de manière définitive.

C’est fort possible, mais quelle est aujourd’hui le crédit et la légitimité de ces journalistes médiatiques téléguidés par le “Camp du Bien” ?



Aucun.

Le 09/06/2021 à 21h 59

Au sujet de la désindustralisation française, vous pouvez regarder cette intervention de l’économiste Thomas Porcher qui est éclairante : youtube.com YouTube

Le 09/06/2021 à 15h 49

Tout ça est bien antérieur à Maastricht.

Non.

Le 09/06/2021 à 14h 47

Qu’est ce qu’il ne faut pas lire. Vous divaguez.



Il n’est pas question de l’ECU et des changes flottants entre monnaie, mais justement sa fin et l’engagement programmé de mise en oeuvre de la monnaie unique avec la création de l’union économique et monétaire.

Le 09/06/2021 à 14h 04

Tout à voir avec Maastricht, c’est un moment charnière.



Nous aurions pu en rester là et garder notre monnaie, nos outils monétaires et circonscrire les institutions européennes à des politiques spécifiques agréées entre Etats.



Nous avons fait un autre choix et nous nous attendons à une sacrée cure d’austérité dès l’année prochaine avec encore plus de dévaluation compétitive avec une stagnation des salaires et diminutions des pensions de retraites. Le tout pour satisfaire nos engagements européens.



Nous aurons aussi une diminution des financements des services publics essentiels comme la santé dont les fermetures de lits continuent ainsi que le démantèlement sous forme de braderie d’EDF via le projet Hercules.



Pour le discours officiel : il n’y a rien à voir, tout va bien dans le meilleur des mondes.
Merci Déesse Europe à qui il faut sacrifier le peuple de temps à autres.

Le 09/06/2021 à 13h 35

Giscard a une responsabilité importante par rapport à l’immigration, la fin de la planification industrielle, le début de la financiarisation de l’économie et l’ouverture au marché unique.



Mitterrand dans la pseudo “fédéralisation” européenne, la poursuite et l’aboutissement de la financiarisation de l’économie, l’ouverture du marché européen à l’ensemble du monde, à la fin du contrôle des capitaux, à la fin de la politique monétaire française et à la perte de souveraineté.



A chacun ses responsabilités.



Concernant les responsabilités de la Mitterrandie, je vous conseil le discours visionnaire de Philippe Séguin devant l’assemblée nationale du 5 mars 1992 en opposition à la modification constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Maastricht : youtube.com YouTube

Le 09/06/2021 à 10h 12

Une partie de cette situation, ainsi que notre impuissance politique, est à aller chercher dans la Mitterrandie qui a ouvert notre marché au libre échange hors UE et paralysé la prise de décision politique par la construction européenne qu’ils ont impulsés.



Nous nous retrouvons incapable d’impulser une vraie politique industrielle et nos dirigeants ne sont plus que des figurants, des petits rois coloniaux qui n’ont ni pouvoir ni souveraineté.



Souvenez-vous du Traité de Maastricht, le départ d’un long déclin français.

Le 09/06/2021 à 10h 03

Lu ce matin, une loi bipartisane aux Etats-Unis est en cours d’adoption afin d’investir 250 milliard de dollar dans la recherche et la production de semi-conducteurs aux Etats-Unis. L’objectif étant d’assurer à terme le leadership mondial et la sécurité nationale face au développements de l’industrie chinoise du semi conducteur.



theguardian.com The Guardian




The centerpiece of the bill is a \(50bn emergency allotment to the US commerce department to boost semiconductor development and manufacturing through research and incentive programs previously authorised by Congress. Overall, the bill would increase spending by about \)250bn, with most of the spending occurring in the first five years.



“The premise is simple, if we want American workers and American companies to keep leading the world, the federal government must invest in science, basic research and innovation, just as we did decades after the second world war,” said Senate majority leader, Chuck Schumer.



“Whoever wins the race to the technologies of the future is going to be the global economic leader, with profound consequences for foreign policy and national security as well.



“If we do nothing, our days as the dominant superpower may be ending. We don’t mean to let those days end on our watch. We don’t mean to see America become a middling nation in this century.”


Le 08/06/2021 à 13h 50

Non non. 300mm c’est la taille des waffer. Pas d’info sur la finesse de gravure dans les annonces.

Ok, donc bien plus avancé qu’indiqué ci-dessus.

Le 08/06/2021 à 12h 13

Donc un hub européen du semi-conducteur.



Pourquoi n’y mettons pas des centres de R&D, et de petites unités de fabrication afin d’embaucher des professionnels locaux, d’apprendre et de faire remonter des savoir-faire inspirés des techniques américaines, taiwanaises ou coréennes réalisés par là bas et les diffuser dans l’industrie française des semi conducteurs ?

Le 08/06/2021 à 10h 29

Ce qui est très bien pour les composants industriels et automobiles.

Le 08/06/2021 à 09h 38

Avant d’être européen, cet investissement est allemand. Bravo à eux au passage, c’est le genre d’investissement dont nous avons besoin et ne pas se reposer sur des composants taiwanais, coréens, chinois ou américains. L’allemagne de Merkel ne s’y trompe pas et parle d’Indépendance stratégique vis à vis de l’Asie et des Etats-Unis.



Que faisons-nous dans le semi conducteur, le cloud et ailleurs ?



Dresde c’est aussi la ville où se trouvent les usines européennes de Global Foundries (ex AMD), d’où la concentration d’un nombre importante de main d’oeuvre qualifié, d’organismes de formation et d’entreprises liés au secteur.

Le 07/06/2021 à 17h 02

Pendant ce temps l’Allemagne, qui parle d’Indépendance stratégique et non seulement de “souveraineté”, inaugure une nouvelle grande usine de semi-conducteur ouverte par l’équipementier Bosch à Dresde où se trouvent déjà l’usine allemande de Global Foundries.



Bravo à nos voisins allemands qui ont su miser sur leurs technologies et l’industrie avec constance au lieu de sombrer dans le culte de l’économie financière et de l’économie de service.



Ils font justement ce que certains ici recommandent : investir dans les secteurs stratégiques et ne pas s’en remettre aux entreprises américaines, chinoises ou taiwanaises.




Semi-conducteurs : Merkel inaugure l’usine Bosch, pièce maîtresse de l’indépendance européenne



La chancelière allemande a salué le rôle de la nouvelle usine de semi-conducteurs de Bosch dans la souveraineté européenne. Elle souligne en creux les limites de cette indépendance vis-à-vis des sous-traitants américains et asiatiques.


https://www.lesechos.fr/monde/europe/semi-conducteurs-merkel-inaugure-lusine-bosch-piece-maitresse-de-lindependance-europeenne-1321468

Le 03/06/2021 à 13h 21

Et vous vous êtes le messie ? Incroyable cette supériorité assumée. Frontiste, Gauchiste, Ecolo, Libéraux, Grolandais, respectons-nous :inpactitude:



Plutôt que de parler de “déclin” comme si c’était une donnée acquise sur laquelle nous ne pourrions rien, un peu comme un syndrôme de l’an mille, c’est plutôt une organisation défaillante dont les responsabilités sont à imputer à une gestion à l’économie et court termiste impulsée par des gens au service d’une idéologie néolibérale.



Après avoir accepté et poussé le marché des télécom à la privatisation puis la concurrence, nos gouvernants ont laissé l’Etat se décharger sur un acteur privé, Orange, le soin de gérer un service vital pour tous nos concitoyens.



Et au lieu de l’organiser via l’Etat de manière sérieuse comme à l’époque des PTT - France Télécom, et d’y organiser le branchement des concurrents en leur imposant certaines mesures organisationnelles et normes techniques, l’Etat en bon néolibéral a délégué le service public à cet acteur privatisé dont c’est le dernier des soucis.



Bilan : Un service essentiel a été géré à l’économie avec une baisse des normes d’intervention et de sécurité et des mises en prod de mises à jour ont été bâclé et voici le résultat :




  • Des services d’urgence injoignables pendant une journée et selon France Info, 3 à 4 morts déjà recensé qui n’ont pas pu avoir les soins qu’ils auraient dû avoir. C’est sans compter les autres morts, les complications, les incendies, les cambriolages, les agressions, etc.



C’est une vraie faillite du “Fake state” qu’est devenu la France sous nos férus de la financiarisation de l’économie !

Le 31/05/2021 à 17h 57


(reply:1876796:::1)


Vous croyez que les sociétés humaines traduisent comment les déséquilibres trop importants en leur sein ? Chaque système se régule d’une manière ou d’une autre, l’atmosphère en piégeant plus ou moins d’éléments genre les infrarouges du soleil, nous en tant qu’animaux sociaux complexes et sociétés politiques d’autres manières.



Ce n’est pas pour rien que le pouvoir a toujours eu besoin d’un mode de légitimation et d’auto limitation ou de redistribution : faire accepter par la société le risque que pose une trop grande différence de pouvoir et permettre à la société de s’en préserver.

Le 31/05/2021 à 12h 11


(reply:1876712:::1)


Et vous oubliez le Politis dans votre discours mou et fumant :



Croyez vous que les mouvements d’opinion de nature plus ou moins complotistes sur les vaccins, la fondation gates, davos et autres thèses et sujets ne sont là que par hasard ?



Non, ces mouvements d’opinion sont là car une partie de plus en plus importante de la population comprend la logique derrière votre système économique à tendance oligarchique. La seule chose est qu’ils manquent d’accès à l’information pour identifier précisément les influences à l’œuvre et le mouvement d’ensemble mais ils ont assurément compris que quelque chose se passe et leur échappent et ils réagissent.



Le jour où ils auront une idée plus précise du mouvement en cours et que l’occasion sera là, ce bruit de fond se transformera en autre chose, un mouvement bien plus puissant.



C’est justement pourquoi le Politique doit garder le contrôle sur tous ces organismes réalisant surveillance et espionnage afin qu’ils puissent servir à ce qu’ils doivent servir : le contre-espionnage et la sécurité publique, ni plus, ni moins.



Et ce Politique doit être au service d’une vision, d’un projet national et d’une stratégie sous-jacente, choisi en conformité avec les volontés du peuple, souverain. Peuple qui contrôle ce Politique.



Tout cela est un ensemble, qui, lorsqu’il n’est plus en phase, que le Politique se met à servir d’autres intérêts que ceux du peuple et de la nation (des intérêts privés, capitalistiques, oligarchiques) et que les organes de surveillance se mettent au service de ces autres pouvoirs ou s’autonomisent, c’est à ce moment là que ces dérives apparaissent et sapent la légitimité de l’ensemble.



Les déséquilibres allant grandissant, attendez-vous à en subir, un jour, les réactions et conséquences.

Le 31/05/2021 à 11h 12

Les grandes puissances sont celles que j’ai cité, mais il n’y a pas d’exhaustivité, la France doit discuter avec tous les Etats quelque soit leur gouvernement.

Le 31/05/2021 à 10h 28

Il n’y a pas de mécanismes pour sanctionner le Danemark et rompre les coopérations régaliennes avec lui ? Ou poursuivre les responsables danois de l’époque qui ont accepté le deal américain.



En tout cas, les US ne sont pas plus que des partenaires, mais pas des alliés au sens plein du terme.



Nous devrions rééquilibrer nos relations bilatérales avec les US en développant des coopérations avec la Chine, la Russie et l’Inde afin de nous créer des marges de manœuvre et obtenir des moyens de pression sur les Etats Unis pour rééquilibrer la relation.



De Gaulle avait très bien su faire ça en son temps, en rendant visite et en tissant des coopérations avec Khrouchtchev en URSS, ou Zhou Enlai en Chine ainsi qu’en s’investissant auprès des non alignés.

Le 31/05/2021 à 10h 19

Cette décision est tout le contraire du développement d’une filière industrielle française du Cloud et de l’applicatif collaboratif.



Ces gouvernants sont des pitres.

Le 12/05/2021 à 13h 46

Le crime ne doit pas payer.



Donc oui, ils ont fait de sacrés profits avec toutes attaques et donc les sommes doivent être saisies et les victimes dédommagés par ces voyous, en plus de la peine de prison qui doit leur être prononcé.

Le 12/05/2021 à 12h 26

+1



Pour des idées préconçues, vous en avez, mais si vous aviez fait une fac de droit, vous sauriez que ce n’est pas ça la justice et que les débats, les positions, les controverses sont au cœur de la matière juridique, tout comme la question du rôle du politique (et donc de la société dans les Etats démocratiques) face à la justice.



Je remarque quand même que vous réagissez souvent en finissant par apposer un jugement moral préconçu dans toutes vos réactions sans possible remise en question.



C’est ça votre gauche à vous ? En tout cas ce n’est pas la mienne.

Le 12/05/2021 à 12h 16

À le lire, j’ai toujours cru qu’il était très à gauche. Mais, en lisant le fil sur Marine, suite à ta remarque, j’en suis bien moins sûr.
Généralement, je lis les commentaires quand j’ai accès à l’article…

Arrêtons de parler de moi, et parlons plutôt du fond, des positions et des idées s’il vois plaît.



Mais pour vous répondre, je suis un citoyen avec une libre pensée, indépendante, je n’aime pas les cadres et je suis plutôt à gauche (très selon les critères de certains) mais aussi Hobbsien sur d’autres aspects car derrière l’idée de justice il doit aussi y avoir un Imperium sans quoi il n’existe pas de sociétés et seule la loi du plus fort l’emporte.




Avec un peu d’humour et d’esprit pour résumer : youtube.com YouTube



:D