« La gratuité, c’est le vol » à réactions
Avec un chef d'escadrille
Le 11 septembre 2015 à 14h24
9 min
Droit
Droit
Richard Malka, avocat en droit de la presse, qui défend notamment Charlie Hebdo, distribue gratuitement un livre intitulé « La gratuité c’est le vol, 2015 : la fin du droit d’auteur ? ». Au-delà du joli paradoxe, l’ouvrage s’oppose à la réforme du secteur envisagée à Bruxelles. Un positionnement qui ne laisse pas insensible.
On le sait depuis plusieurs mois, la Commission européenne envisage de dépoussiérer la directive de 2001 sur le droit d’auteur et les droits voisins afin de casser les barrières générées entre les États membres par les législations nationales. Dans l’ouvrage de Richard Malka (PDF), que ce soit Jean-Claude Juncker, président de la Commission, Andrus Ansi, son vice-président, Julia Réda, l’eurodéputée Vert issue du Parti Pirate, ou les « lobbyistes » des grands opérateurs, tout le monde en prend pour son grade.
Le juriste, mandaté par le Syndicat de l’édition et des auteurs, assure qu'une telle réforme est tout sauf nécessaire : « le secteur du livre français (cinq milliards d’euros de chiffre d’affaires et 80 000 emplois) connaît une période de stabilité depuis plusieurs années », alors que la vente des livres numériques atteint péniblement 5 % des ventes. « Comment justifier, dès lors, la nécessité, décrite comme impérieuse, d’adapter une législation sans qu’aucun État membre n’en ait ressenti le besoin ? »
L'industrie culturelle, « un écosystème performant »
Bref, vouloir dépoussiérer le droit d’auteur sous l’aiguillon de la vague numérique « revient à bouleverser un écosystème performant et adapté au marché à la seule fin d’anticiper une réalité purement prédictive ». Selon lui, « la Commission européenne, confrontée à un individu en parfaite santé, décide de se créer un malade imaginaire afin de lui administrer une potion mortelle ».
Dans son petit ouvrage (32 pages), il encense de longs en large le secteur de l’édition, et sa capacité à s’adapter « en douceur » : des ouvrages accessibles au format numérique, des règles contractuelles désormais adaptées au marché du numérique, des plateformes de distribution.
En contraste, la réforme européenne est accusée de tous les maux. Il l’épingle pour sa « singulière opacité démocratique », au motif notamment qu’aucun État membre ne la réclamerait activement. Comme les ayants droit, il pilonne la consultation qu’avait organisée la même Commission en préparation de ce chantier, critiquant l’absence « d’étude d’impact sérieuse » sur les réformes à venir, « comme s’il fallait coûte que coûte éviter de porter à la connaissance des citoyens européens qu’elle s’apprêtait à détruire ses industries culturelles. »
Voilà donc, un « simulacre de consultation démocratique » aux questions « orientées », pourri de « réponses pré-formatées, réalisées par des groupes hostiles aux droits d’auteur ». Une initiative « technocratique », « applaudie par les lobbyistes de Google, Apple, Facebook et Amazon », lesquels n’attendraient qu’elle pour faire grossir encore leurs bénéfices internationaux, tout en esquivant l’impôt…. N’en jetez plus !
Pluie d'obus sur les exceptions au droit d'auteur
La suite de l’ouvrage (p.16 et suivantes) détaille certaines des 21 exceptions que soutiendrait la Commission européenne. Le prêt numérique en bibliothèque ? « Pourquoi un usager continuerait-il d’acheter des livres numériques, voire des livres imprimés ? La légalisation du piratage aboutirait au même résultat ». Le Data Mining ou fouille de texte ? Elle permettrait aux utilisateurs « de reproduire gratuitement, dans des bases de données numériques, des œuvres protégées afin de permettre des recherches sur ces œuvres visant à reproduire, par extraction, des données nouvelles ». L’avocat rétorque que « si de tels investissements pouvaient être légalement pillés, aucun éditeur n’engagerait désormais le moindre financement pour créer de tels outils ». Pour lui, ce gisement profiterait à Google qui viendrait au surplus se goinfrer de retombées publicitaires, ou à « trois ou quatre acteurs privés (…) susceptibles de disposer, à terme, d’une maîtrise totale de la connaissance et du savoir mondial, sous prétexte de les offrir gratuitement dans un premier temps. »
Autre exception mise en cause, l’exception pédagogique pour autoriser la copie numérique à l’école. « De nature démagogique », elle « anéantirait le marché de l’édition scolaire », conduirait les éditeurs et auteurs à créer « à perte », faisant basculer une « offre diversifiée au profit d’une offre étatique ou extraterritoriale. »
Et le fair use, soutenu par l’eurodéputée Julia Réda ? Il viendrait mettre à plat le régime des exceptions limitatives en laissant les tribunaux décider s’il y a eu ou non usage légitime d’une œuvre, en dehors des clous du monopole du droit d’auteur. Inutile, puisque « le système du droit d’auteur français est pleinement fonctionnel ». Même accueil acidulé pour l’exception relative aux œuvres transformatives, « une remise en cause profonde du droit moral des auteurs sur leurs œuvres » ou celle visant à autoriser l’extraterritorialité : « elle empêcherait par exemple, l’auteur français d’un ouvrage sur le blasphème d’en interdire la diffusion à l’étranger et de se réserver la cession de ses droits pour certains pays ». Quant à la réduction de la durée de protection des œuvres, « elle porterait atteinte à la rentabilité de titres parmi les plus profitables ».
Bref, toutes ces exceptions cumulées « multiplieraient les possibilités de reproduction non rémunérées au prétexte de l’intérêt de consommateurs agités comme des marionnettes », quand dans le même temps « les prédateurs » pourraient se livrer « à un festin des contenus culturels de l’Union européenne ».
« La gratuité c’est le vol », assure-t-il dans son ouvrage gratuit qui se paie au surplus le luxe de repomper le titre d’un livre de Denis Olivennes paru en 2007, en amont des débats Hadopi. Cette « socialisation forcée des œuvres » va conduire les auteurs à être subventionné, « tout mode de financement alternatif constitue un miroir aux alouettes ». Et celui-ci de rappeler au passage ce que la culture signifierait dans les algorithmes des GAFA : l’Origine du monde de Gustave Courbet évincé de Facebook, ou le refus par Apple d’une application Lucky Luke, « car les personnages noirs y étaient représentés avec des lèvres charnues », etc.
Enfin, l’avocat embraye avec une longue complainte, qui en devient presque fatigante : « à quoi bon la gratuité s’il s’agit de laminer la diversité, de restreindre la liberté d’expression, de supprimer des milliers d’emplois, d’appauvrir des auteurs, d’anéantir ce que l’Europe a de plus précieux à la seule fin d’enrichir des sociétés privées évoluant en franchise d’impôt et de responsabilité sur le sol européen ? (…) à quoi bon le marché unique s’il devait aboutir à une criminelle uniformisation de la culture ? »
Des réactions, même dans la future loi Lemaire
Les réactions ont été éminemment nombreuses, comme l’auteur pouvait s’y attendre. Dans Libération, Andrienne Charmet-Alix, une des figures de la Quadrature du Net, lui assène une pluie de baffes : « C’est clairement un combat pour la sauvegarde des structures traditionnelles. Dans ce cas précis, on parle du livre, mais cela vaut aussi pour la musique ou l’audiovisuel. Il y a une volonté de ne pas bouger, de faire entrer la diffusion numérique dans les canaux de la diffusion classique. Or, le numérique a tout changé : c’est la déterritorialisation, les nouveaux formats, l’accès à beaucoup plus de culture ».
Sur Twitter, on ne compte plus les gazouillis parfumés à l’acide chlorhydrique. Retenons simplement celui de Stéphane Bortzmeyer, architecte systèmes et réseaux :
"La gratuité, c'est le vol" mais on se fait héberger sur un Wordpress, logiciel libre (et gratuit) http://t.co/HciHpZPTsz
— Stéphane Bortzmeyer (@bortzmeyer) 9 Septembre 2015
Auteursendanger.fr, site où l’on peut se procurer gratuitement la prose de Richard Malka (épaulé par une vidéo hébergée gratuitement par le Satan américain YouTube) a été doublé par Auteursendanger.com, né de l’imagination fertile d’un internaute.
Là un gros message attend les visiteurs : « qui veut faire peur aux auteurs et aux lecteurs ? ». Ce site, pointé par Actualitte.com notamment, se demande : « Les auteurs sont-ils ceux qui ont le plus à craindre du partage et de la gratuité ? Les industries culturelles, pour défendre leurs intérêts et leur modèle économique, se cachent-elles derrière la protection des auteurs de façon plus ou moins légitime ? »
En attendant, la gronde des ayants droit semble jouer : Axelle Lemaire a déjà fait sauter dans son projet de loi numérique, l’exception Data Mining qu’elle projetait dans une version préalable. Quant à Richard Malka, il poursuit son tour français des médias, avec hier matin France Inter.
Pour conclure, signalons le site l’Antre de Greg, qui armé d’un lien vers un papier de Neil Jomunsi, revient sur le titre de l'ouvrage : « On ne peut mieux résumer la pensée de l’industrie avec cette phrase. C’est pour cette raison que le prêt entre particuliers doit être puni (…), que le prêt en bibliothèque est soumis à condition, que les bouquinistes sont vus d’un mauvais œil. C’est pour cette raison que vous n’achetez plus un livre, que vous payez une licence, un droit de lecture sur une œuvre. Ce que vous payez ne vous appartient plus. Dans ce cas de « DRMisation » à outrance, qui est le voleur ? (…) Lorsque je lis ce pamphlet, je me rends compte qu’il vient d’un cri d’agonie d’un monstre. Pour éviter de crever, il tente le tout pour le tout, en jouant sur la mauvaise foi, les non-dits, et l’absence de connaissance sérieuse de « leur ennemi ». »
« La gratuité, c’est le vol » à réactions
-
L'industrie culturelle, « un écosystème performant »
-
Pluie d'obus sur les exceptions au droit d'auteur
-
Des réactions, même dans la future loi Lemaire
Commentaires (119)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 12/09/2015 à 00h04
Un “écosystème performant” perfusé à coups de centaines de millions d’euros d’argent public. Faut arrêter de se foutre du monde.
Le 12/09/2015 à 00h13
J’ajoute que le droit d’auteur n’est pas un droit naturel imprescriptible, c’est un privilège accordé par la société aux auteurs pour qu’ils puissent vivre de leurs œuvres et ainsi en produire plus, pour le bien de tous. Quand il devient un outil servant exclusivement la rentabilité d’une industrie, et empêche le public de disposer du bien commun, alors il doit prendre fin.
Le 12/09/2015 à 04h28
Pourquoi pas, je suis prêt à lire son sa tonalité. Il faut toujours regarder des 2 cotés avant de se faire un avis tranché, même si je trouve son avis bien trop vite tranché pour être honnête.
Le 12/09/2015 à 05h53
Le 12/09/2015 à 07h01
Je trouve qu’il n’a pas tort sur un point : quand il dit que les GAFA n’attendent que ça que le livre numérique supplante le papier.
Pas sûr que ce serait bon pour nos emplois
Le 12/09/2015 à 07h40
“Le juriste, mandaté par le Syndicat de l’édition et des auteurs, assure qu’une telle réforme est tout sauf nécessaire : « le
secteur du livre français (cinq milliards d’euros de chiffre d’affaires
et 80 000 emplois) connaît une période de stabilité depuis plusieurs
années », alors que la vente des livres numériques atteint péniblement 5 % des ventes. « Comment
justifier, dès lors, la nécessité, décrite comme impérieuse, d’adapter
une législation sans qu’aucun État membre n’en ait ressenti le besoin ? »
Foutage de gueule.
Avocat? MDR.
“la vente des livres numériques atteint péniblement 5 % des ventes”: comment pourrait-il en être autrement alors que ce prix, fixé par les éditeurs, est quasiment toujours égal, voire supérieur, au prix des livres “papier”? Ce dont se plaignent constamment ceux qui veulent acheter des livres “numériques”. Pourquoi mentir, par omission flagrante, pour essayer de justifier des comportements indécents?
Lamentable.
Le 12/09/2015 à 07h44
“Andrienne Charmet-Alix, une des figures de la Quadrature du Net, lui assène une pluie de baffes : « C’est
clairement un combat pour la sauvegarde des structures traditionnelles.
Dans ce cas précis, on parle du livre, mais cela vaut aussi pour la
musique ou l’audiovisuel. Il y a une volonté de ne pas bouger, de faire
entrer la diffusion numérique dans les canaux de la diffusion classique.
Or, le numérique a tout changé : c’est la déterritorialisation, les
nouveaux formats, l’accès à beaucoup plus de culture ».
“Pour conclure, signalons le site l’Antre de Greg, qui armé d’un lien vers un papier de Neil Jomunsi, revient sur le titre de l’ouvrage : « On
ne peut mieux résumer la pensée de l’industrie avec cette phrase. C’est
pour cette raison que le prêt entre particuliers doit être puni (…),
que le prêt en bibliothèque est soumis à condition, que les bouquinistes
sont vus d’un mauvais œil. C’est pour cette raison que vous n’achetez
plus un livre, que vous payez une licence, un droit de lecture sur une
œuvre. Ce que vous payez ne vous appartient plus. Dans ce cas de
« DRMisation » à outrance, qui est le voleur ? (…) Lorsque je lis ce
pamphlet, je me rends compte qu’il vient d’un cri d’agonie d’un monstre.
Pour éviter de crever, il tente le tout pour le tout, en jouant sur la
mauvaise foi, les non-dits, et l’absence de connaissance sérieuse de
« leur ennemi ». »
J’aurais dû me contenter de souligner la pertinence de ces propos.
Le 12/09/2015 à 08h02
Certes mais ce monsieur omet de préciser que par exemple Google avec YouTube reverse une partie des gains publicitaires directement aux auteurs des vidéos. Dans ce cas spécifique, l’éditeur est l’auteur, ce modèle ne doit guère plaire au SNE.
Maintenant, il y a une vraie problématique de diversité et de concentration qui est posée mais on sent que, tout au long de ce pamphlet, les auteurs ne sont mis en avant que pour protéger la rente des droits voisins (jamais évoqués par le rédacteur), donc en particulier les éditeurs.
Utiliser Beaumarchais comme paravent c’est quand même particulièrement osé(*).
(*) La SACD créée en 1777 par Beaumarchais avait pour finalité de défendre les auteurs contre… les éditeurs !
Le 12/09/2015 à 09h02
Heureusement, tous ces requins n’en ont plus pour très longtemps à vivre. L’exemple de la musique ne lui suffit pas ?
Ils ne comprennent rien à l’ère numérique et vont disparaître rapidement.
Le 12/09/2015 à 09h03
Le 12/09/2015 à 09h16
Le 12/09/2015 à 09h46
J’ai pas pu lire les actus régulièrement cette semaine, mais là il faut que je le dise : cette semaine se termine en beauté.
vive NXi " />
Le 12/09/2015 à 09h58
Le 12/09/2015 à 10h07
Le 12/09/2015 à 10h52
Le 12/09/2015 à 15h01
“Ou as tu vu de la théorie anarchiste ici ? On a peu être de l’anarchie au sens insoumission (mais quand l’injustice devient trop flagrante….) mais surement pas de la théorie. ”
Je persiste : il y a de “grands théoriciens” dans les commentaires de Next Inpact (lis les commentaires des articles de la rubrique “Economie”).
Je ne parle pas des quelques révoltés ou français râleurs, ni même des insoumis ou indignés, je parle bien de théories libérales (pas la définition franco-française, le libéralisme au sens liberté économique, liberté individuelle intégrale, même parfois liberté de moeurs).
Le 13/09/2015 à 17h04
Le 13/09/2015 à 17h20
Je pense que tu te trompe sur le sens de « défendre ».
Défendre quelqu’un (en justice) ça n’est pas essayer de faire en sorte qu’il s’en sorte blanc comme neige.
C’est s’assurer que le procès soit fait dans les règles et que l’accusé reçoive une punition juste par rapport à la faute commise (si elle l’a été).
Le 13/09/2015 à 17h29
Le 13/09/2015 à 17h49
Le 13/09/2015 à 18h19
Le 13/09/2015 à 18h43
Le 13/09/2015 à 19h00
Le 13/09/2015 à 19h10
Le 14/09/2015 à 03h38
La gratuité c’est le vol, le droit d’auteur c’est le viol. Liberez la culture " />
Le 14/09/2015 à 07h23
S’ils arrivent a leur fins c’est pour nous vendre ensuite des DVD/BR pour très cher, comme avant l’avènement du cd-r, l’album à 150F.
Le 14/09/2015 à 07h58
Le 14/09/2015 à 08h00
Le 14/09/2015 à 08h02
Le 14/09/2015 à 08h14
Et encore. Escroc présumé, ça ne me plaît pas.
Si l’on présume qu’il est escroc, on présume de de sa culpabilité. Et du coup, j’ai mal à ma présomption d’innocence.
Soit c’est un délit et le mec est prévenu, soit c’est un crime et le mec est accusé (une fois l’information finie, sinon il est mis en examen, voire témoin assisté).
Le 14/09/2015 à 08h18
Le 14/09/2015 à 08h23
On dira ce qu’on voudra il y a un probleme sérieux.
Que ce soi lui, la plétore de BigDATA autant que les guignols de la quadrature (récemment affublé d’un Bayard), il y aura Troll. Troll parce que : gros gâteau au milieu.
J’attends encore (et c’est pour cela que je les traite de guignols) qu’un de ces intervenants Aero-cérébrés propose un système équitable qui permettent aux auteurs de démarrer une activité à partir de ZERO et éventuellement d’en vivre dans de bonnes conditions. On notera que les auteur on un boulot alimentaire et une passion la plupart du temps.
Quand je parle de proposition je parle d’une étude détaillée du parcours de l’artiste; et vérifiable. Aujourd’hui il y a littéralement “que dalle” sur le sujet. Mais surtout aucun des joueurs de pipeau ne s’y risquerait. Leur propos ne tiennent pas la route et ne passe jamais la première étape. CAD payer d’abord les impôts et après commencer a vendre ses contenus (Je ne parle pas des bloggeur loleur).
Aujourd’hui quelque soit le modèle prôné/choisi c’est techniquement impossible de protéger ses droits d’auteur (technique et juridique), d’en tirer une rémunération permettant l’autonomie, et de progresser. Les seuls moyens qui restent sur les médias digitaux, c’est très souvent de “signer” avec un acteur du secteur. Cela mène souvent a des contrat d’esclavage. Bravo l’artiste!
Le plus beau étant l’eurodéputé parti pirate qui ne fait littéralement pas l’unanimité tellement on peut se demander qui la paye. C’est juste trop l’inversion des valeurs a ce niveau.
Donc en gros une grosse palabre de tout bords qui ne donnera que du vent.
PS: Protéger son droit au niveau international n’est pas impossible mais très onéreux donc pas possible pour un indépendant à son compte (déjà qu’il aura du mal a payer l’AGESSA et compagnie. Faut pas compter sur les associations/instituions de protection des droits d’auteur qui en général on des directeurs qui se payent des Porsches d’abord. Pour le coté technique c’est possible de verrouiller un peu mais rien de non-crackable et il faudrait que les créateurs de soft jouent le jeu… bref… pas gagné.
Le 14/09/2015 à 12h10
Le 15/09/2015 à 12h10
De retour de vacances, je suis calme et reposé. Même pas envie de le pourrir dans les commentaires ce monsieur. " />
Le 15/09/2015 à 12h13
Le 16/09/2015 à 15h01
Le 16/09/2015 à 17h15
Je pense que tu es dans l’erreur.
Premièrement un indépendant doit choisir son statut. Donc il y a fatalement un “business plan” qui lui est attaché par définition (Auto entrepreneur, auteur, artisan, commerçant, SNC, etc..) . On choisi ses statuts en fonction de sa situation et de sa production. Question de rendement de l’impôt; les caisses de cotisation et tout le toutim.
Deuxièmement ce que je dis c’est que nos cher amis trompettiste (ou joueur de pipeau) ne se risquent à aucune seconde d’en parler. Puisqu’il faudrait mettre en perspective les statuts existants, leurs changements et le revenu potentiel qui en découle (C.A. moins les taxes vs revenus potentiels donc protection du droit d’auteur in fine).
Le job alimentaire est devenu quasi la norme pour quiconque ne signe pas un contrat dans une ‘agence’. Sans même qu’on ait changé la donne sur le droit d’auteur. Je te laisse imaginer la suite.
Picasso? fils de prof de peinture régional qui enseignera plus tard à Barcelone. bon… bref. Aussi que dire de DALI ? Il a pas vraiment eu beaucoup de mal aux inscriptions en école d’art. Il y a de tout dans ce monde. La pauvreté arrive par épisode mais quand elle se maintient durablement dans les catégories socioprofessionnelles artistique… c’est peut-être pas la peine de continuer a péter le droit d’auteur.
Je n’ai pas dis que cela devrait être simple d’en vivre. Ni que tout le monde pourrai se lancer comme cela. Faut encore avoir un minimum de professionnalisme dans la discipline et éventuellement du talent. Ce n’est pas donné à tout le monde. M’enfin c’est peut être pas la peine de semer des embuches partout non plus; au nom de la sacrosainte main invisible du marché. Ou encore pour permettre plus de pompez à outrance pour les lolers de bac à sable.
Il y a un moment il faut se poser la question de ce que deviennent les artiste (souvent indépendant). Le genre de modification proposée n’aboutira qu’à une massification du salariat au plus grand profit des “gros” de la place qui seront ravis de la situation (grosse part de gâteau).
Le 17/09/2015 à 08h29
Je pense que Picasso est un mauvais choix dans l’argument qu’il voulait démontrer. Picasso était déjà un pic-assiette a mes yeux profitants d’une certaine notoriété de son vivant.
Pour moi le bon exemple serait Van Gogh qui vivait dans un studio a Arles et filer ses tableaux a son boulanger pour avoir une baguette de pain alors que ce dernier lui disait de plus revenir avec ses toiles car il en avait rien a foutre, que c’était moche et qu’il les foutait à la benne. Ca aurait pu devenir la famille de boulanger la plus riche du monde actuellement.
On peut également parler des troubadours qui dormait et mangeait en taverne en échange de musique et d’histoire. De même que les conteurs. (les troubadours si chers à ce bon vieux Pascal Rogard, no comment)
Qu’on se méprenne pas pas sur mes propos. Je ne dis pas qu’un artiste doit être forcement pauvre et ne pas gagner d’argent de son vivant. Je replace juste un contexte historique qui disait que jusqu’au porte du second millénaire, les artistes était subventionner par des mécènes pour vivre.
Aujourd’hui, les mécènes existent toujours, et je pense en même nombre. Le problème est la profusion de gens voulant devenir artiste et gagner leur vie avec ça. Ca a été déjà dit avant dans ces commentaires, nous avons trop (et pas assez car il n’y a jamais assez de culture) de culture à financer.
Du coup, à notre époque, d’autre forme de mécénat sont apparus :
Le 17/09/2015 à 08h46
Mon edit étant passé à la trape, je corrige et continu mon commentaire.
Le crowfunding est donc pour moi une nouvelle forme de mécénat ouvert à la masse.
Comme depuis toujours, certains artistes ont également un métier alimentaire pour subvenir à leur besoin. Et cela leur va très bien (comme par exemple le lien passé dans les commentaires).
Pour répondre à ton commentaire TexMex, je dirais que personne ne se prononce sur le sujet car il n’est pas solutionnable.
Être artiste n’a jamais été très jouasse question pognon et ceci depuis toujours. Je ne vois pas pourquoi cela changerait aujourd’hui.
Dans la litterature ancienne, dans la SF ou la Fantasy, beaucoup décrive des sociétés ou les artistes seraient des castes qui ne aucune relation avec l’argent. Il considère que cette relation est néfaste et contradictoire avec le principe d’art. Beaucoup pense que lorsque l’on cherche à rentabiliser son art, on ne fait plus vraiment d’art. Je suis d’accord avec ce point de vu également.
Cependant, sur NI, personne n’est contre payer les artistes. Mais beaucoup pense que les intermédiaires pompent trop et que c’est également eux qui se plaignent.
Concernant le titre du livre et sa vision :
L’auteur n’aimera certainement pas ce principe. La raison numéro 7 devrait vous étonner …
Le 11/09/2015 à 15h23
L’automatisation, la robotisation, l’informatisation et l’internet sont en train de changer l’économie et le monde.
D’un côté il y a ceux qui ont compris qu’il fallait s’adapter et changer les règles du jeu, de l’autre les moines copistes qui veulent à tout prix faire perdurer l’ancien monde, par la force s’il le faut.
S’il faut subventionner les auteurs et distribuer les livres gratuitement, faisons le. L’accès à la culture y gagnera, le monde y gagnera.
De toute façon, d’ici peu il faudra distribuer un revenu citoyen et fournir des logements d’états pour faire face à la réalité : l’automatisation a détruit de très nombreux emplois et ce n’est que le début.
Aujourd’hui, il y a des millions de chômeurs. Ce sont des êtres humains qui ont droit à la vie comme les autres…
Dans les années a venir, nous verrons disparaître de nombreux emplois. Les employés de caisse dans les supermarché, les routiers et autres livreurs.
Nous verrons également quantité de petits commerces de proximité remplacés par des distributeurs automatiques. Par exemple, c’est déjà le cas des pompistes.
Le 11/09/2015 à 15h24
Le 11/09/2015 à 15h24
Le 11/09/2015 à 15h24
Et ben, avec ce genre d’article on voit bien que c’est trolldi!
Le 11/09/2015 à 15h25
Le 11/09/2015 à 15h26
Le juriste, mandaté par le Syndicat de l’édition et des auteurs,
Est-il vraiment nécessaire de lire plus loin ? " />
Le 11/09/2015 à 15h28
Le 11/09/2015 à 15h37
il n’y a qu’à construire des avions gratuits.
Puisque la gratuité c’est le vol, les avions gratuits vont voler tout seuls.
L’industrie aéronautique remercie ce monsieur.
Le 11/09/2015 à 15h46
Le 11/09/2015 à 15h50
“Le prêt numérique en bibliothèque ? « Pourquoi un usager continuerait-il d’acheter des livres numériques, voire des livres imprimés ? La légalisation du piratage aboutirait au même résultat ».”
Bon sang, mais c’est bien sur… Interdisons déjà les bibliothèques et emprisonnons ces affreux gens qui prêtent des livres.
Le 11/09/2015 à 16h16
Le 11/09/2015 à 16h17
Auteursendanger.fr, site où l’on peut se procurer gratuitement la prose de Richard Malka (épaulé par une vidéo hébergée gratuitement par le Satan américain YouTube) a été doublé par Auteursendanger.com, né de l’imagination fertile d’un internaute.
" /> Pouah ! Sa prose ne vaut pas plus qu’un pet de lapin dans la rosée du matin. " />
Le 11/09/2015 à 16h50
Avec Philippe Val, ça fait longtemps que Charlie Hebdo est loin de ce slogan.
Et Richard Malka est aussi l’avocat de Clearstream, notamment contre Denis Robert…
Le 11/09/2015 à 16h52
C’est même à ça qu’on les reconnait !
Le 11/09/2015 à 17h12
le vol au vent financière
" />
Le 11/09/2015 à 17h15
“Nous verrons également quantité de petits commerces de proximité remplacés par des distributeurs automatiques. Par exemple, c’est déjà le cas des pompistes.”
Moi, je me suis fait arnaqué par une pompe automatique (DAC : Distributeur Automatique de Carburant). Depuis, certes je me sers moi-même à la pompe, mais je vais de préférence dans une vraie station-services (qui propose des services et pas seulement du carburant) pour avoir le plaisir et la sécurité de tendre un billet (pas ma CB) à un humain, dans une boutique qui vend aussi de l’huile-moteur, des barres chocolatée et des bonbons (comme dans les films Nord-américains). C’est plus fun, plus convivial et aussi rapide (pas besoin de faire du parchoc-contre-parchoc en compagnie d’automobilistes abrutis, trop pressés pour être aimables).
Le 11/09/2015 à 17h19
Il à raison d’avoir peur, le droit d’auteur à été crée pour protéger les auteurs de leur éditeur, éditeurs qui étaient nécessaires pour couvrir les frais… d’édition (impression, distribution, communication).
Le numérique va faire disparaitre tous ces frais et donc rendre les éditeurs inutiles, il est donc urgent pour eux de freiner les choses, voir de garantir leur utilité à travers un remanient du “droit d’auteur”.
Le 11/09/2015 à 17h24
“Il faut garder en tête que contrairement aux idées reçues du bon peuple, l’argent n’est pas le problème parce que c’est juste une abstraction pour répartir la valeur produite.”
ça me fait penser à la théorie matérialiste de Karl Marx :
En tout cas, ça fait du bien d’entendre une autre théorie économique, que la théorie libérale (voire anarchiste) de quelques lecteurs de Next Inpact dont j’ai déjà eu l’occasion de lire les commentaires.
Le 11/09/2015 à 18h27
la fin du droit d’auteur ?
Non, pas la fin. Simplement l’adaptation du droit d’auteur à la technologie et aux usages actuels.
Dans un flux de données numériques, on ne s’échange pas physiquement un octet. L’octet “original” reste sur l’appareil émetteur, et l’appareil récepteur génère une copie. Au final, on crée une reproduction sur l’appareil récepteur.
Dans le contexte des flux numériques, on ne peut donner à l’auteur “le droit exclusif d’autoriser ou d’interdire la reproduction de son œuvre”. Sauf à interdire tout transfert numérique à usage privé.
Le 11/09/2015 à 18h27
Ça sert à quoi un éditeur à l’époque d’internet? " />
Le 11/09/2015 à 18h52
A subventionner les lobbyiste :) et a assurer la promo et les stocks materiel.
Le 11/09/2015 à 19h47
Un éditeur ne sert pas seulement à organiser une fabrication de produits (CD, impression de livres, etc) et une logistique de distribution dans les commerces de détail. Il sert aussi à orienter l’auteur dans un cadre commercial et à mettre en relation l’auteur avec d’autres professions complémentaires.
L’industrie numérique et internet transforment le métier d’éditeur, ça ne va pas supprimer le métier d’éditeur.
Le 11/09/2015 à 19h47
A se faire la guerre " />
Le 11/09/2015 à 19h49
Tl;dr faites le juste taire. " />" />
Le 11/09/2015 à 20h44
Pour une fois que quelqu’un se dit : “Tiens, si on adaptais les lois pour anticiper au mieux les évolutions actuelles et qui auront un impact dans le futur”.
Ils restent des gens pour dire : ne touchons à rien. On verra une fois que cela se sera cassé la gueule.
Ce n’est pas comme si le cinéma et la musique n’étaient pas passées par là avant.
Le 11/09/2015 à 20h47
C’est la société de consommation actuelle qui pousse les gens à acquérir ce qu’ils veulent en payant ou non, en fonction de leurs moyens. Le porte monnaie n’étant pas extensible à l’infinie … voilà ce qui arrive. C’est une façon succincte de présenter les choses, mais toutes ses entreprises veulent leur part du gâteau, mais il y a trop d’offres et pas assez de pognon pour acquérir ne serait-ce qu’une toute petite partie de l’offre qui se consomme à vitesse grand V …
Au final, c’est du jetable vite lu, vite visionné, joué … vite lassé, mais il en faut toujours plus pour rassasier. Ce qui marche aujourd’hui vu le nombre d’offres, c’est l’abonnement, mais la encore c’est loin d’être parfait (chronologie débile, catalogue incomplet, outils inadaptés … ) …
Après, dans l’édition papier, il se passe des choses étranges, par exemple, vendre des produits numériques plus cher que leurs versions papier … on croit sortir du tunnel …. mais non … pas en France, ça ne marche pas comme ça (et je n’aborde pas le problème des DRM …).
Avec le MP3, j’étais certain que les éditeurs comprendraient qu’ils n’avaient plus la main et devaient s’adapter … il aura fallu plus de 10 ans … ils sont lent à comprendre et là, ils font les mêmes erreurs et passent à coté de l’essentiel : ce que veut le client, il l’obtiendra d’une manière ou d’une autre, alors autant qu’ils s’adaptent … Tout le monde y trouvera son compte, mais ils gagneront surement moins d’argent, ou alors autant parce que toutes ces œuvres deviendront plus accessibles à l’ensemble de la population, ils en vendront beaucoup plus, moins chères.
C’est tout le modèle qui est à repenser complétement, actuellement c’est une sorte de fuite en avant, produire plus, remplacer les produits plus vite (ce n’est pas uniquement valable dans le HiTech, en librairie, certains livres ne sont plus disponibles après quelques mois, ou alors uniquement sur commande), tous les secteurs ou presque sont touchés par ce phénomène.
La frustration à un COUT. Aujourd’hui il y a trop d’offres, ils se marchent tous dessus et pleurent et invoquent le piratage a tout va alors que vu le système actuel, il est quasiment impossible que tout le monde puisse se faire une place au soleil, il y a des gagnants et des perdants et les gagnant ne sont pas toujours aussi gagnants que ça, ils survivent, d’autre survolent la mêlée, mais une chose est certaine … ils se plaignent tous.
Sortez les mouchoirs.
Le 11/09/2015 à 21h04
« La gratuité c’est le vol, 2015 : la fin du droit d’auteur ? ».
Non.
" />" />" />" />" />
Loi de Betteridge : tout titre se terminant par un point d’interrogation a pour réponse “non”
Pour plus ample informée…
Et sinon, moi qui diffuse mes œuvres écrites sur le net sans faire payer, je suis un voleur ?
Le 11/09/2015 à 21h06
Tu te voles à toi même, c’est encore plus honteux ! tu devrais rejoindre le syndicat national des auteurs pour payer ta dime et avoir la carte officielle d’ayant droits des livres , après tu te débrouilles pour récupérer le fric que tu dépenses dans ta cotisation .
Vend ton livre ? :o
Le 11/09/2015 à 21h16
il est doué dans la controverse le mec..
il défend charlie hebdo et DSK
quel paradoxe
Le 11/09/2015 à 21h22
Le 11/09/2015 à 21h23
il a représenté Clearstream pour broyer Dennis Robert.
Le 11/09/2015 à 22h57
Nan mais t’es un anarcho-communiste de gauche. T’es un déjà un voleur assisté de base " /> " /> " />
Le 11/09/2015 à 14h28
Vu le troll pro-lobbies industrialo-inculturels qu’il semble être, même gratuit son “livre” ne vaut pas son coût…
Le 11/09/2015 à 14h29
On est loin du slogan d’Hara-kiri : “Si vous ne pouvez pas l’acheter, volez-le”…..
Le 11/09/2015 à 14h30
Ce gars est juste un énorme troll, ou alors c’est un bouquin qu’il faut lire au second degré, c’est pas possible autrement …
Le 11/09/2015 à 14h33
Ça faisait longtemps que personne l’avait sorti celle-là (sans compter la masse de mauvaise foi incluse)
Le 11/09/2015 à 14h33
Ce mec est un dieu ! Il nous pond un troll de 32 pages un vendredi !
Chapeau, j’en avais jamais vu d’aussi beau.
#pèchealabombeH
Le 11/09/2015 à 14h34
arrête de respirer gars tu voles mon air.
Le 11/09/2015 à 14h35
Ce livre-Troll !!! un dredi en plus.
Le 11/09/2015 à 14h35
Parfait pour un vendredi cette news ! ^^
Ca signifie que la document fondation vole illégalement des part de marché a petitmou en proposant un alternative gratuite a sa suite office ? " />
Le 11/09/2015 à 14h35
Et même si vous pouvez l’acheter, volez-le quand même " />
Le 11/09/2015 à 14h38
L’utilité des producteurs est d’assumer les couts de diffusion d’une œuvre. Ils sont rémunérés pour ça.
Avec internet, ces couts sont quasi nuls et les producteurs ont donc perdu leur avantage compétitif.
Les producteurs doivent s’adapter, trouver d’autres manières de justifier leur existence économique ou ils disparaitrons comme ont disparu les tailleurs de silex.
Le 11/09/2015 à 14h38
Lorsque je lis ce pamphlet, je me rends compte qu’il vient d’un cri d’agonie d’un monstre.
On ne pouvait pas mieux résumer " />
Le 11/09/2015 à 14h38
Normal un chef d’escadrille ,il pète plus haut que son nez …D’avion ;)
Allez le " /> est découvert ! ;)
Le 11/09/2015 à 14h40
Le 11/09/2015 à 14h40
Le 11/09/2015 à 14h41
Ce monsieur n’a pas l’air d’avoir compris ce qu’était le data mining…
Le 11/09/2015 à 14h41
Le 11/09/2015 à 14h42
C’est troll’di mais l’article de Marc place d’entrée de jeu la barre très très haut. Titre / sous-titre, c’est déjà plié. Petit faible quand même pour : « on ne compte plus les gazouillis parfumés à l’acide chlorhydrique ». " />
Le 11/09/2015 à 14h43
+1
Quand je vois ma mère qui a une liseuse mais préfère acheter le livre papier vu que l’écart de prix est faible et ne permet d’acquérir l’objet, ca fou les boules. J’avais fait des petites recherches pour mon DUT, je vois qu’en 3-4ans, rien n’a changé sur ca
Le 11/09/2015 à 14h44
Le 11/09/2015 à 14h44
Cette news sert juste à attirer l’inpactien moyen qui crache sur les ayants droits/droits d’auteur/industries musicales/[insérer ce que vous voulez] gratuitement (haha) mais qui va allez dl le dernier Transformers parce que “tu comprends, ça mérite pas que je paye pour le voir”
Moi aussi je pêche :)
" />
Le 11/09/2015 à 14h46
Le 11/09/2015 à 14h48
" />
Le 11/09/2015 à 14h53
Je prend juste un exemple parmi les très nombreux mauvais arguments :
“Si on laisse les acteurs numériques s’approprier les livres, avec leur règles modernes, on va se rendre compte que Tintin au Congo, c’est grave raciste !”
Bah ce serait pas plus mal, mec. Surtout que ça n’interdit pas de le vendre en format papier.
Le 11/09/2015 à 14h55
“y-a QUE lui qui se prend au sérieux” !
en tout cas, il m’a bien fait rire !
d’habitude, ils* font TOUT payer….là, non, ils offrent leur livre !
c’est pas bon –> “ça sent le roussi pour eux” !
* A. D.
Le 11/09/2015 à 14h57
Je pense que sur le point des GAFA il n’a pas totalement tord. C’est vrai, qu’il faut équilibrer le droit d’auteur. Le rendre plus souple pour les particuliers, mais bien faire attention concernant les grosses boites capable d’utiliser les œuvres a des fins mercantile sans tenir compte des auteurs.
A la base c’était ça le droit d’auteur, mais par je ne sais quelle pirouette ça s’est retourné contre les lecteurs/auditeurs/spectateurs en gros vous et moi, les particuliers.
Le 11/09/2015 à 14h58
Bin quand c’est pas gratuit, c’est du commerce. Et le commerce pour qu’il fonctionne, n’est moralement pas mieux que le vol.
" />
Le 11/09/2015 à 14h58
Richard Malka distribue gratuitement un livre intitulé « La gratuité c’est le vol »
Donc en toute logique, il va porter plainte pour vol après chaque personne qui lit son livre ? " />
Le 11/09/2015 à 15h01
ce master troll 2015.
c’est grâce à des gens comme ça qu’on est dans une merde culturelle actuellement (et encore la France est loin d’être la pire)
Le 11/09/2015 à 15h06
Il y a un paquet de Linuxiens qui doit faire moins les malins en lisant ce genre de livre.
Faut qu’on vous le dise combien de fois que votre OS gratuit tout naze c’est du vol !?
Le 11/09/2015 à 15h15
L’opinion (que je partage) d’une auteure que j’adore :
http://www.jeanne-a-debats.com/2015/05/les-sept-sonneries-que-j-entends-a-propos…
Le 11/09/2015 à 15h20
Le 11/09/2015 à 15h23
Tres tres haut niveau de troll ce dredi !!!
Le 12/09/2015 à 15h47
Richard Malka, avocat en droit de la presse, qui défend notamment Charlie Hebdo.
Et Clearstream, ah bin oui, tout de suite c’est moins glorieux.
Le 12/09/2015 à 18h51
Le 12/09/2015 à 20h36
Une sacré référence ce Malka !
j’ai pas lu ton article Marc, mais ayant eu vent du personnage : inutile qu’il me fasse perdre mon temps, il est précieux lui contrairement à ce dégénéré
YouTubehttp://www.egaliteetreconciliation.fr/Qui-est-Richard-Malka-25679.html
Source : “Faits et documents”
Le 13/09/2015 à 08h57
”..Richard Malka est également l’avocat de l’escroc présumé à la taxe carbone Cyril Astruc…”
il s’en est pas vanté “de celle-là”, hein ?
source :http://www.egaliteetreconciliation.fr/Qui-est-Richard-Malka-25679.html
Le 13/09/2015 à 09h53
Et ? On peut avoir la liste des gens qui n’ont pas le droit d’être défendus ?
Le 13/09/2015 à 10h59
Le 13/09/2015 à 11h52
“les escrocs” –> par exemple !
Le 13/09/2015 à 13h03
C’est cool comme vision de la justice. Après tout, y’a pas de fumée sans feu " />
Le 13/09/2015 à 13h20
donc (pour toi) : Hitler, Saddam, etc…, avaient TOUS le “droit” d’être défendus ?
au nom “de la sacrée justice”, demain tu défendrai un type “comme le Syrien”
(200 000 mort, 4 millions/réfugiés, 9 m. à l’intérieur de la Syrie, VU dans “quel état” il a mit le Pays
+ les “ennuis” qu’on a en Europe (réfugiés) !
Le 13/09/2015 à 13h53
Sans vouloir rentrer dans un débat inutile, on peut remarquer que cet avocat défend souvent des grands groupes/des personnalité célèbres.Et ce n’est certainement pas un hasard.
J’ai beaucoup de respect pour les avocats qui ose défendre des clients indéfendables, néanmoins je ne peut que trouver ça un peu malsain de voir qu’on retrouve trop souvent le même avocat “célèbre”, pour défendre le point de vue des puissants en activités.
Le 13/09/2015 à 13h55
Le 13/09/2015 à 14h23
Tout individu a droit à un procès équitable ." /> . Relis les articles 1 (article premier ), 7,8 10 et 11 ( surtout les articles 10 et 11) de la déclaration universelle des droits de l’ homme ,et on en reparle après . Tiens ,un lien ,au cas ou tu aies du mal à trouver .
Le 13/09/2015 à 14h37
Au risque de te surprendre, le texte qui tu cites n’est pas en vigueur légalement, c’est juste une déclaration de bonne volonté la main sur le cœur (ça ne serait pas bien de faire ça) mais non contraignant.
Les textes applicables sont là : Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (à valeur constitutionnelle en France) et le traité européen Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Le 13/09/2015 à 14h39
je sais, mais j’avoue avoir du mal avec CETTE “logique là” !
je me demande, “bien”, QUELLES circonstances atténuantes on va lui trouver “à celui-là” ?
“… tu défendrai un type “comme le Syrien” (200 000 mort, 4 millions/réfugiés, 9 m. à l’intérieur de la Syrie, VU dans “quel état” il a mit le Pays + les “ennuis” qu’on a en Europe (réfugiés) ! “
Le 13/09/2015 à 14h47
Je me suis effectivement un peu trop avancé , mais ca ne remet pas en cause le droit à un procès équitable que j’ essayais de démontrer .En tout cas ,merci d’ avoir rectifié,je ferais plus attention " />
Le 13/09/2015 à 14h59
Circonstances atténuantes ou pas , c’ est une question de dignité et d’ égalité devant la loi . Permettre à un d’ être défendu et pas un autre ,ca rompt l’ égalité devant la loi , et ca fausse en partie le procès . On écoute les points de vue des différents camps ,on étudie les faits ,puis on statue .
Pour ton exemple de syrien , on est déja sur une juridiction plus haute , ,et dans un contexte de conflit armé ,donc bon … mais je ne conteste pas le droit à une défense ,non