Hadopi : la justice ordonne le retour d’Éric Walter !
Le WalterGate
Le 19 octobre 2015 à 07h57
8 min
Droit
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Exclusif Next INpact : Licencié de la Hadopi depuis le 1er août dernier, Éric Walter avait contesté cette décision. Surprise ! Vendredi, le tribunal administratif de Paris a ordonné sa réintégration. Il va du coup redevenir secrétaire général de l’autorité publique indépendante.
C’est sans doute le pire scénario qui pouvait s’ouvrir pour les instances dirigeantes de la Hadopi. Saisi en référé par l’ancien secrétaire général, M. Duboz, juge des référés, a estimé qu’il y avait une « erreur d’appréciation » de l'autorité, quant à « l’insuffisance professionnelle » supposée d’Éric Walter.
Dans son ordonnance, que nous diffusons ci-dessous, il décide de « suspendre la décision du 30 juillet 2015 de la présidente de l’Hadopi prononçant le licenciement de M.Walter ». En clair, en attendant le jugement au fond, Marie-Françoise Marais et Mireille Imbert-Quaretta retrouvent le secrétaire général dont elles ne voulaient plus.
Pour comprendre ce dénouement-surprise, il faut revenir à l’audience préparatoire du 9 octobre où Maître Gérard Falala a accablé le « changement d’humeur » de la direction qui, « après avoir dit beaucoup de bien d’Éric Walter ces derniers mois, a finalement procédé à son licenciement ».
Beaucoup de bien ? L’avocat d’Éric Walter rappellera ce discours d’octobre 2014 où Marie-Françoise Marais félicitait « un modèle de haut fonctionnaire public comme on en rencontre peu dans une carrière ». Pour l'avocat, « le bilan consacré par la Hadopi a été élogieux ! ».
Le contexte était alors tendu : face aux ayants droit de l’audiovisuel, qui jugeaient insupportable l'étude du secrétaire général de la Hadopi sur la rémunération proportionnelle du partage, la présidente du collège avait pris bec et ongles sa défense, sans l’ombre d’une hésitation : « Nous avons besoin de sa connaissance pointue d’Internet pour irriguer nos travaux. Nous avons besoin de sa gestion rigoureuse pour nous adapter à une contrainte budgétaire toujours plus forte. Nous avons besoin de son sens de l’intérêt général et de son travail acharné au service de la création. »
« Comment est-on passé d’un tel portrait à celui d’un licenciement pour insuffisance professionnelle six ou sept mois après ? » se demande Me Falala, qui s’est risqué à l’explication : « l’élément déterminant » serait la différence de perception entre son client et Mireille Imbert-Quaretta, la présidente de la commission de protection des droits. La période est en effet celle des vaches maigres : baisse du budget annuel, « la seconde d’affilée », et voilà une Hadopi qui, « pour financer son indépendance, dépend de la subvention de l’État. Une indépendance serrée ». Avec une subvention ramenée à 6 millions pour 2015, l’entité voit dès lors son fonds de roulement fondre au soleil, pouvant « à peine assurer le paiement des salaires ».
Le pré carré de la CPD
« La pression est alors très forte » poursuit l’avocat. Histoire de déterminer les potentiels postes à supprimer, Éric Walter initie un diagnostic de l’ensemble des services. C’est alors le pas de trop, car « la commission de protection des droits, présidée par Mireille Imbert-Quaretta, revendique son domaine comme un pré carré. On n’y touche pas sans que les décisions ne viennent d’elle-même. »
« Il a fait cette évaluation sans alerter la Commission de protection des droits » oppose Me Bailliencourt, avocat de la Hadopi, qui fait état d’une intrusion. Après des échanges de mails entre les services, celle qui préside le mécanisme de la riposte graduée obtient finalement gain de cause : « Le seul service sans suppression d’emploi, alors qu’il y a le plus grand nombre d’agents, c’est le service de la direction des droits » remarque cette fois l’avocat d’Éric Walter.
Une indélicatesse ? Devant le président du tribunal administratif, le même rappelle que son client et Marie-Françoise Marais sont les deux seuls ordonnateurs de l’établissement, pas Mireille Imbert-Quaretta. Ce sont donc eux les responsables des éventuelles fautes de gestion. « La présidente de la CPD, qui n’a aucune responsabilité financière par rapport à la présidente du collège ou du secrétaire général, s’est arrogée chef de service. De là est née cette tension » avance-t-il encore.
Me Bailliencourt a une autre grille de lecture de l'audit d’Éric Walter du 12 novembre 2014, qui conclut qu’ « il est difficile de réduire les effectifs [de la CPD, ndlr], sachant que les objectifs chiffrés de recommandations demandés aux agents sont déterminés par la Commission de protection des droits ». Pour lui, pas de doute : il était impossible de tailler dans les rangs de la CPD, non parce qu’il s’agit du pré carré de Mireille Imbert-Quaretta, mais parce que le rapport d’Éric Walter caractérise l’importance de ses missions et l’utilité du personnel. « C’est la reconnaissance même qu’on ne pouvait pas licencier les agents. »
Quoi qu’il en soit, cette étude a été l’occasion de relations extrêmement tendues entre la présidente de la CPD et le secrétaire général. Me Bailliencourt met aussi en avant d’autres échanges électriques notamment avec Damien Combredet, le chargé des relations institutionnelles de la Hadopi devenu en outre coordinateur au sein de l’institution : « M. Walter a eu un comportement inadapté à l’encontre de M. Combredet ». Pour Me Falala, au contraire, celui-ci a « revendiqué sans arrêt de nouveaux pouvoirs, des augmentations » et en face, Éric Walter a simplement fait barrage.
En mai 2015, le secrétaire général purge ses jours de congé. Un mois plus tard, à son retour, le climat s’envenime. Le chargé des relations institutionnelles « a pris une influence très forte vis-à-vis de la présidente, qui ne parle plus directement à Éric Walter, le renvoie auprès du coordinateur ou de la secrétaire générale adjointe » poursuit l’avocat du secrétaire général. « Éric Walter s’en offusque. »
« On l’a licencié à l’américaine ! »
En juillet, le divorce : entretien préalable à un éventuel licenciement. Trois jours plus tard, c’est la porte. « Le but était de licencier tout de suite. Pour des raisons glauques, on l’a licencié à l’américaine. Vous prenez vos cartons et vous partez ! » s'énerve l'avocat.
« La rupture a été consommée entre Marie-Françoise Marais et M. Éric Walter. Il y a eu une situation conflictuelle très nette notamment avec Mireille Imbert-Quaretta qui rendait impossible la relation entre ces présidentes et M. Walter » oppose cette fois Me Bailliencourt. « Comment pouvait-on faire un audit objectif sans associer les membres de la CPD ? C’est de là que vient l’origine conflictuelle ! » insiste-t-il.
Les échanges du 9 octobre ont été marqués de plusieurs épisodes épiques. Pour justifier de l’urgence, caractéristique des procédures de référés, l’avocat d’Éric Walter a fait état d’une très forte baisse prochaine des revenus, effective à la fin du mois d’octobre. Il estime son allocation de retour à l’emploi à 6 000 euros par mois, loin des 14 969 euros bruts que le secrétaire général percevait jusqu’alors. Impossible du coup de faire face aux charges mensuelles dont ses 4 000 euros d’impôts, outre des emprunts et 1 500 euros de loyer, etc. « Il va être dans la situation d’une personne qui ne sera plus en capacité de faire face à ses charges fixes ». L’avocat de la Hadopi conteste : l’urgence ferait défaut dans cette procédure, déjà parce que la mensualisation fiscale prend fin mi-octobre. « Ne chipotons pas. On n’a pas vraiment les éléments ! », s'agace le président qui rappelle qu'à partir de janvier, la machine fiscale reprendra son funeste cours...
Quand Hadopi rime avec schizophrénie
Me Bailliencourt fait état aussi d’un mail d’Éric Walter à Marie-François Marais adressé le 27 juin 2015. Les propos y sont fleuris. « Ce ne sont pas ceux d’un secrétaire général à une présidente d’une autorité administrative indépendante ! » L’argument ne prend pas davantage : le magistrat souligne que les deux personnages se connaissent depuis de nombreuses années, ce qui laisse la porte ouverte aux familiarités.
Plus généralement, le juge des référés a eu un mal fou à comprendre la situation schizophrénique de cette Hadopi, qui d’une main fait l’éloge d’Éric Walter, tout en organisant de l’autre son licenciement. Il a donc décidé de suspendre cette procédure. Mieux, il a décidé d’ordonner la réintégration d’Éric Walter au poste de secrétaire général dans un mois, en attendant la décision au fond qui doit intervenir dans une dizaine de mois.
Commentaires (247)
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Abonnez-vousLe 19/10/2015 à 12h10
Disons qu’on verrait vite qui est là par vocation/convictions et qui est là juste pour ramasser la thune … effectivement restera plus grand monde pour faire tourner les infrastructures du pays " />
Le 19/10/2015 à 12h11
Et pourtant l’état ne perdrait pas un copec niveau budget.
Le 19/10/2015 à 12h17
C’est quoi, concrètement les avantages ?
Le seul que je vois c’est de pouvoir changer d’appartement plus souvent que le délai de vente / achat d’un appartement le permet. Faut quand même aimer se taper les déménagements pour y voir un avantage, mais à la limite ça peut en être un.
Tu parles de quels avantages toi ?
Le 19/10/2015 à 12h18
Dans le deuxième cas oui, mais dans le 1er cas elle perdrait une année d’IR, pour 2014 cela fait quand même 74 milliard.
Le 19/10/2015 à 12h20
L’état non mais toi sur l’année de transition ça te ferais un joli trou dans le budget en t’obligeant à payer la même année tes impôts de l’année précédente plus ceux de l’année en cours, autant dire que vu la popularité ambiante de la classe politique aucun gouvernement quel que soit son bord supposé n’ira s’y risquer, ce serait tout simplement du suicide.
Le 19/10/2015 à 12h24
Déja expliqué par d’autres : quand tu as un poste qui impose une mobilité régulière c’est plus pratique de louer que de devoir passer ton temps à acheter/vendre.
Après ça n’empêche pas d’avoir un pied à terre fixe quelquepart.
Le 19/10/2015 à 12h28
Limite c’est envisageable pour un gouvernement sortant à la fin du mandat, si la réélection est impossible, mais risque l’annulation dans la foulée par le nouvel élu, on à eu le cas pour la tva avec hollande.
Le 19/10/2015 à 12h30
Non, il faut raisonner en flux : l’état y gagnerait même un peu (si l’on suppose que les revenus de l’année n sont supérieurs à ceux de l’année n-1, inflation même faible oblige).
Le seul risque, et il est réel, c’est l’optimisation fiscale en majorant les revenus de l’année n-1 qui ne seraient pas imposés (par exemple : purge des plus-values, donc perte d’imposition). C’est pour cela que l’on envisage de quand même taxer ce type de revenus de l’année n-1 si l’on passe un jour à la taxation à la source.
Pour en revenir à la news, la demande de référé aurait peut-être été rejetée avec une imposition à la source, les revenus imposés étant ceux touchés au même moment, il n’y a plus de décalage entre les revenus et l’imposition. Je dis peut-être, parce que cela dépend aussi de ses autres charges mensuelles.
Le 19/10/2015 à 12h39
Il faudrait un doublement des salaires pour cela, et j’y crois moyens que cela se produise.
Le 19/10/2015 à 12h53
Je parlais du premier cas : on n’impose pas les revenus de l’année n-1 mais uniquement ceux de l’année n. Les rentrées pour l’état en année n seraient équivalentes à celles qu’il aurait si l’on ne passait pas à la retenue à la source (avec les réserves que j’indiquais).
J’arrête là le HS.
Le 19/10/2015 à 12h57
Le 19/10/2015 à 13h01
Le 19/10/2015 à 13h09
Le 19/10/2015 à 13h11
L’aspect thune peut facilement décourager des gens même avec une grande conviction.
Autant je ne suis pas très libéral d’habitude, autant il faut bien reconnaître ça. Le souci c’est pas qu’il y a des postes à 15k/mois dans la fonction publique. Le souci c’est de voir ce qu’on en fait.
Dans le cas d’Éric Walter je ne sais pas exactement ce qu’on en faisait, donc je m’abstiens de juger là-dessus.
Le 19/10/2015 à 13h15
Le 19/10/2015 à 13h15
Le 19/10/2015 à 13h17
Le 19/10/2015 à 13h20
Le 19/10/2015 à 13h32
Le 19/10/2015 à 13h35
Ahahahahah " />
J’adore les épisodes Hadopi, à chaque fois je savoure les quelques lignes comme du popcorn devant un film !
Non mais j’imagine bien l’ambiance au retour entre Eric et les deux harpies " />
Le 19/10/2015 à 13h36
Le 19/10/2015 à 13h38
Le 19/10/2015 à 13h43
sinon concernant ces salaires hors grilles il s’agit malheureusement bien souvent d’arrangement entre copain haut fonctionnaire et c’est peu voire pas du tout encadré…
edit : l’agent comptable peut tirer la sonnette d’alarme bien sur mais l’effet sera de zéro. Ma femme a vécu ça dans son ancien poste. Contrat avec rémunération délirante, l’agent comptable appelle pour dire que c’est pas normal : “ta gueule c’est nous qui décidons !” (en gros), réquisition agent comptable (il est obligé d’obtempérer) et hop affaire réglé.
re edit : et si on essaye de dénoncer on se prend en pleine gueule le devoir de réserve du fonctionnaire… et même sans ça tu te grillerais à vie de toute façon…
Le 19/10/2015 à 13h46
ouais enfin tout dépend où tu achètes aussi. tout n’a pas doublé partout, loin de là. ^^
avec des taux relativement bas ça devient vite plus intéressant d’acheter.
Le 19/10/2015 à 09h36
Daaaalaaaaaaaasssss, ton univers impitoyyyaaaaaaableeeeee.
Le 19/10/2015 à 09h42
Licencié à l’américaine, je rêve…
Qu’il ose dire ça en face des anciens de Moulinex, Continental, Arcelor, ou autre …
Le 19/10/2015 à 09h49
Ambiance à la machine à café :P
Le 19/10/2015 à 09h49
ben dans les faits, ils ont pas été virés en 3 jours sans préavis.. Donc oui, pas grand chose à voir, et en effet plus à l’américaine dans son cas, même si on ne va pas pleurer non plus.
Le 19/10/2015 à 09h54
Le 19/10/2015 à 09h57
C’est à dire qu’à 15k€ par mois i tombe dans la tranche d’imposition à 45%. On va dire 50% avec les cotisations sociales, ça lui fait plus que 30k€ nets de récupérés pour rembourser les 24k€.
Bon après ça reste quand même 6k€ de bénef.
Le 19/10/2015 à 09h59
Le 19/10/2015 à 10h12
Pourquoi tout le monde focus sur le salaire ?
Ce n’est qu’un argument de l’avocat pour “casser” la décision de licenciement.
La rémunération des hauts fonctionnaires est, je pense, une autre question qui n’a pas trop sa place ici.
Sinon, ironique. Même si je doute que cela lui permette de revenir en plein pouvoir ; mais ça reste une jolie baffe à l’autorité de Hadopi.
Le 19/10/2015 à 10h20
Si il a investit, il doit tout de meme payer ses mensualités.
Sans polémiquer sur les montants, la différence de niveaux de revenus fait très mal dans le système d’imposition français. Et je n’aborde pas le fait d’être licencié en 3 jours, pour connaitre la situation c’est tout bonnement un comportement de vautours.
Le 19/10/2015 à 10h22
C’est à se demander comment on fait dans les pays où l’impôt est prélevé à la source (C’est à dire quasiment tous les pays développés) :p
Le 19/10/2015 à 10h24
Ce qui serait bien c’est de lire correctement l’article : l’argument de la baisse de salaire n’est pas là pour demander sa réintégration mais pour justifier la demande en référée.
Le 19/10/2015 à 10h27
Entre le statut chef d’entreprise ou tu es indépendant et non protégé, et le statut de haut fonctionnaire assimilé salarié et protégé : il y a un monde c’est même pas comparable.
Le 19/10/2015 à 10h30
Il peut aussi avoir investit, et dans ces cas là il faut du temps pour se retourner (vendre, et rembourser + pénalités).
Le 19/10/2015 à 10h31
Système d’ailleurs tout à fait discutable et discuté.
Surtout à l’heure ou on cherche à taxer ton épargne.
Le 19/10/2015 à 10h31
Et toujours les memes couillons qui passe à la caisse.
15 k€ … on croit rever.
Et quand on a un salaire à “l’américaine” faut pas se plainde de se virer à “l’américaine”.
Hadopi c’est 71 employé !!!! et le “secretaire” touche 15 k€ …
Pas étonnant que l’etat soit en faillite avec des sangsues comme ça
Le 19/10/2015 à 10h32
L’État veut y passer, mais le problème, et le passage du système actuel à celui voulu, elle ne peut se permette de faire cadeau de l’impôt dû pour l’année d’avant, et payer 2 année d’impôts d’un coup, politiquement cela serait un suicide.
Le 19/10/2015 à 14h45
les assurances en tant que locataire t’es obligé d’en payer une. en tant que proprio aussi tu me diras.
pour les revenus locatifs effectivement t’es imposé, mais tu gagnes quand même des sous, t’es pas imposé à 100%.
et si tu fais du meublé, t’es imposé sur 50% des revenus.
Le 19/10/2015 à 14h51
Belle ambiance à la Hadopi : en tout cas je note une négligence caractérisée dans le processus de licenciement " />
En tout cas, il fait bon y travailler à l’Hadopi, le salaire est …. hummm… confortable voire scandaleux, au choix.
J’ai vraiment raté ma vie professionnelle quand je vois ça.
Le 19/10/2015 à 14h57
Il estime son allocation de retour à l’emploi à 6 000 euros par mois, loin des 14 969 euros bruts que le secrétaire général percevait jusqu’alors. Impossible du coup de faire face aux charges mensuelles dont ses 4 000 euros .Il donne donc “grosso modo” 1 mois de salaire pour les impots ????? bah comme tout le monde.Les emprunts c’est son problème on ne lui a pas dit de faire des emprunts il assume et son loyer je le trouve relativement bas pour quelqu’un qui gagne autant. loool
Le 19/10/2015 à 14h58
Et quand tu gagne 1400€ net (salaire moyen français), tu m’explique ton recalcul ?
Parce que quand tu gagnes 4500 net, que tu calcules bien ou mal ton opération, tu seras proprio, a 1500 tu déverseras ta thune dans le vent jusqu’à ta mort sans rien pouvoir léguer aux enfants…
Le 19/10/2015 à 15h01
Non il y a plein de cas ou c’est le mieux à faire (pas toujours hein) : par exemple pour une mission d’un an, le mieux est de se mettre en colocation le temps de la mission puis revenir dans l’appartement acheté. Un second exemple ou garder l’appartement en location est intéressant, c’est en habitant en couple, ou le loyer sera pas très chère et permettra d’avoir encore suffisamment d’argent pour compléter la partie du crédit qui n’est pas couvert par le loyer. Et encore, j’ai pas spécialement l’impression que les mensualités d’un crédit soit spécialement plus chère que la location d’un loyer d’un appartement équivalent, surtout en ce moment avec les taux de crédit très bas. Et puis encore une fois, tous le monde n’a pas une clause de mobilité…
Enfin bref, je vais pas argumenter des heures, dans ton calcul tu montres malgré toi l’argent perdu entre une location et un achat. Et encore, tu t’arrêtes à la fin du crédit, alors que c’est justement le moment ou la différence est encore plus flagrante. En gardant tes chiffres, la propriété (4000€ / ans) sera moins chère que la location (750€ / mois) de 5000€ par ans.
Le 19/10/2015 à 15h11
Maintenant qu’il a été démontré que cette loi Hadolfi est inapplicable (coupure d’accès Internet liberticide), quant-est-ce que les députés qui ont voté pour cette loi se font licenciés pour “insuffisance professionnelle”? " />
Le 19/10/2015 à 15h15
et encore, hadopi c’est du pipi de chat à côté de la loi renseignement, qui elle a été votée les doigts dans le nez par une grosse majorité de partout.
Le 19/10/2015 à 15h25
A la place de walter, je prépayerai le gilet par balles, la matraque, le bouclier anti-émeute et une lacrymogène, on n’est jamais assez prudent." />
Le 19/10/2015 à 15h48
Le 19/10/2015 à 15h57
il veut concurrencer MFM ? " />
Le 19/10/2015 à 16h10
Le 19/10/2015 à 16h18
Le 19/10/2015 à 16h35
un fonctionnaire ou haut-fonctionnaire ne peut prétendre a pole emplois car il ne cotise pas pour cet organisme.
si un fonctionnaire est licencié voici ce qui le sauve:
Service Public
Le 19/10/2015 à 16h58
Le 19/10/2015 à 17h02
Le 19/10/2015 à 17h13
Le 19/10/2015 à 08h25
Que d’économies utiles il y aurait à faire dans ce pays si, chaque gouvernement, ne passait pas son temps à
s" />cer les “ayant-droits” et toutes les corporations à avantages et favoritisme. La République libre et égale pour tous n’a jamais existé. Après la monarchie, c’est finalement les bourgeois et les banquiers qui ont pris le pouvoir, mais jamais le peuple.
Payer des types des dizaines voire des centaines de milliers d’euros/mois à rien foutre de productif, à virer les gens, à presser le citron des autres; si c’est cela le monde qui nous attend…
Le 19/10/2015 à 08h26
Ah ben ça, oui !
Moi aussi j’aimerais rembourser 24k€ à popol parce que je recupere 60k€ bruts plus 15k€ mois " />
Le 19/10/2015 à 08h26
C’est en effet assez fort de sortir l’argument que s’il le réintègre pas il va être a cour de fric " />
Le 19/10/2015 à 08h30
désolé, j’ai rectifié le montant. Je parlais bien en salaire brut (comme dans le calcul de l’indemnisation chômage).
D’ailleurs, ce n’est peut-être pas Pôle Emploi qui lui payait son ARE (Allocation de Retour à l’Emploi), puisque son employeur était un organisme de Droit public.
Le 19/10/2015 à 08h32
Mais à popole, tu touches un montant net calculé sur ton salaire brut.
Bref, les 6k, c’est ce qu’il allait effectivement toucher, alors que les 15k ne sont que son brut, par contre, l’abbatage en tant que haut fonctionnaire a cet endroit, je ne sais pas…
Le 19/10/2015 à 08h32
C’est idiot non ? le budget d’hadofi va s’en prendre (un peu) plein la vue ! " />
Le 19/10/2015 à 08h33
non, les indemnités chomages sont plafonnée autour de 7000 € pour un cadre. SI on prend 57 % de son brut, ca doit tourner autour de cela non ?
Le 19/10/2015 à 08h34
encore une preuve du fameux adage –>“l’argent mène le Monde” (hélas) !!! " />
Le 19/10/2015 à 08h37
Ce qui me choque dans tout ça c’est qu’avec toutes ces histoires, le Eric il bosse quand dans tout ça. Parce qu’on connait tous ces situations litigeuses. Ils le réintègre dans un climat tout pourri, il va juste venir pointer et dormir sur sa chaise. Et tout le temps qui l’a précédé c’était la même chose.
Le juge rend service à personne avec une telle décision.
Le 19/10/2015 à 08h37
Non, l’argent est au coude à coude avec le sexe dans la direction du monde (quand ils ne sont pas ensemble)." />
Le 19/10/2015 à 08h38
à 15k bruts en même temps tu m’étonnes qu’il essaie à tout prix de revenir, même si en effet ça va être dur de faire quoi que ce soit vu l’ambiance qu’il y aura …
Le 19/10/2015 à 08h40
Le 19/10/2015 à 08h40
“I will be back.”
Le 19/10/2015 à 08h44
Sexe, pouvoir et biftons, le triptyque.
Le 19/10/2015 à 08h45
Le pire dans tout ça ? Ils n’ont plus aucune notion de rien… Il faut plaindre les nantis maintenant…
Et l’argument du “je ne peux plus payer mes impôts” … Oui enfin quand tu as touché 15 000 € par mois, t’es censé avoir mis suffisamment de côté non ? Il a un loyer donc j’imagine que ces emprunts correspondent à des achats probablement immobilier et encore plus probablement de défiscalisation… Il ne peut pas revendre ?
C’est un peu la justification à tout sinon. Que dois dire un smicard qui perd son emploi ? Certes il n’a pas autant d’écart avec son salaire, mais quand on a un SMIC, 100€ c’est énorme, surtout que en général t’as rien de côté.
Si ceci est une raison, le plus simple est de plafonner les salaires à 125% du plafond de l’indemnité de retour à l’emploi , comme ça plus personne n’a de soucis d’impôts lors d’un licenciement
Le 19/10/2015 à 08h45
Énorme !! Qui a dit que la France était nulle en série, on a un super Dallas à la française, à quand une adaptation en bouquin / film ?
Le 19/10/2015 à 13h51
là à priori ils sont pas très copains. " />
Le 19/10/2015 à 14h00
Le 19/10/2015 à 14h01
Le 19/10/2015 à 14h09
Le 19/10/2015 à 14h20
Il est bien ton calcul, si je comprend bien, en 15 ans, tu gagnes 80 000 € : 280 000 (achat) - 200 000 (location). Et encore, la valeur de l’immobilier a en plus une tendance à monté, donc il y a de forte chance qu’au bout de 15 ans le calcul ressemble plus à : 320 000 - 200 000, soit de l’ordre de 120 000 € à l’avantage de la propriété… Et encore une fois, rien n’oblige à occuper un appartement, tu peux très bien le louer si jamais tu ne peux pas l’occuper pendant quelques temps…
Le 19/10/2015 à 14h20
Cela fait toujours plaisir de constater que l’argent du contribuable sert à financer les petites magouilles de cette mafia de crapules et de voleurs en bande organisée.
Le 19/10/2015 à 14h22
effectivement tout dépend du loyer par rapport au prix de vente.
dans ton exemple, je trouve que le loyer est pas cher par rapport au prix de vente.
Le 19/10/2015 à 14h23
" />
Le 19/10/2015 à 14h24
Le 19/10/2015 à 14h28
Le 19/10/2015 à 14h29
en tout cas perso en ayant été accédant à la propriété très tôt, ma femme ayant fait pareil (avant que je la connaisse) et en revendant nos logements respectif, notre 3eme logement acheté est une superbe maison qu’on a bientôt fini de payer (encore 1 an et demi).
si on était resté locataire on aurait plus petit et zéro capital tandis que là j’ai bientôt plus de mensualité (du tout), du capital (beaucoup) et je vais peut être même pouvoir investir pour faire de la location.
Tout ça avec un salaire juste un peu au dessus de la moyenne.
Le 19/10/2015 à 14h32
Le 19/10/2015 à 14h34
Le 19/10/2015 à 14h37
Le 19/10/2015 à 14h39
C’est magnifique.
C’est les mêmes qui donnent des leçons (et punissent) aux internautes partageurs.
Le jugement au fond promet d’être intéressant.
Le 19/10/2015 à 14h43
Le 19/10/2015 à 08h06
É-NO-RME
Le 19/10/2015 à 08h06
Hop, un peu de repos quelques mandarines et Marc nous revient avec une exclu saignante sur Hadopi " />
Le 19/10/2015 à 08h07
Le retour de Marc pour annoncer le retour de Walter " />
Sinon, la décision me semble justifiée. Par contre, la baisse de revenu, faut pas déconner… financer son train de vie fastueux n’est pas un argument valable…
Le 19/10/2015 à 08h09
Plutôt une bonne nouvelle, E. Walter me parait être plutôt raisonnable. Mais je reste assez ébahi devant les 15k€ brut par mois qu’il percevait, c’est énorme !!
Le 19/10/2015 à 08h10
allocation de retour à l’emploi à 6 000 euros par mois, loin des 14 969 euros bruts que le secrétaire général percevait jusqu’alors
Le 19/10/2015 à 08h11
Ça commence fort pour un lundi." />
Le 19/10/2015 à 08h15
Tout cela ne serait pas arrivé, si un des points du programme de notre François avait été respecté.
Le 19/10/2015 à 08h19
Si la décision est confirmé, il va déjà récupérer 4 mois de salaires." />
Le 19/10/2015 à 08h22
C’est ce que je me suis dit, mais il devrait alors rembourser popol (si hors carence)…
Le 19/10/2015 à 08h23
il va etre SDF c’est trop triste :(
sinon ca fait 20 ans qu’il est haut fonctionnaire et toujours pas propriétaire ?
Le 19/10/2015 à 08h23
“il a décidé d’ordonner la réintégration d’Éric Walter au poste de secrétaire général dans un mois, en attendant la décision au fond qui doit intervenir dans une dizaine de mois.”
article Next INpact
une dizaine de mois dans un placard de la Hadopi en attendant son procès pour 14 969 euros par mois. Je ne sais pas s’il faut le plaindre ou l’envier.
D’ailleurs, si Pôle Emploi ne lui versait que 6 000 euros sur les 14 969 euros de revenus, Eric Walter doit donc percevoir des indemnités ou des primes conséquentes (quasi la moitié de ses revenus à la Hadopi).
Le 19/10/2015 à 08h25
Vu les différence de montant , cela sera facile.
Le 19/10/2015 à 08h25
15k bruts, ca fait pas 14k net.
J’extrapole dans le privé, mais un cadre a 27% de marge, ça fait 11k.
Le 23/10/2015 à 14h30
A part l’attaque ad hominem, toujours aucun argument.
Tu ne convaincs personne comme ça, il faudrait que tu le réalises.
Le 24/10/2015 à 12h08
Le 19/10/2015 à 08h46
Il faisait quoi de plus là bas avant son éviction ? " />
Le 19/10/2015 à 08h46
Toute nos envies
Bon, c’est un peu cappillotracté, mais l’idée est là.
Le 19/10/2015 à 08h47
effectivement, à quoi passera-t-il ses journées ?
vu l’ambiance de travail qu’il y-aura !
“bonne chance” pour tenir 11 mois dans ce climat, là …pff !!!! " />
Le 19/10/2015 à 08h47
Le 19/10/2015 à 08h48
Le 19/10/2015 à 08h50