Alors que Bercy a rendu public la semaine dernière le code source de son logiciel de calcul de l’impôt sur le revenu, deux sénateurs viennent de lancer une charge assez virulente contre ce mouvement en faveur de la transparence. Au risque de forcer un peu trop le trait.
« Transmettre le code source d’un logiciel permet (...) d’accéder aux informations qui régissent ce logiciel, il n’y a plus besoin de le pirater ! » martèlent cette semaine Claude Kern (UDI) et Louis Nègre (Les Républicains) au travers de deux amendements visant à revenir sur l’introduction des « codes sources » dans la liste des documents administratifs communicables par principe au citoyen qui en fait la demande, au titre de la loi dite CADA. Cette précision législative souhaitée par l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi Numérique a d’ailleurs été confortée par la récente jurisprudence du tribunal administratif de Paris, saisi du litige entre un particulier et la Direction générale des finances publiques (qui refusait alors de fournir le code source de son simulateur d’impôts).
En dépit de ce mouvement, désormais poussé par l’exécutif, les deux parlementaires se montrent extrêmement inquiets : « La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement. »
Claude Kern et Louis Nègre craignent plus particulièrement que la mise à disposition des codes sources des administrations permette « d'identifier les failles de sécurité », ou bien encore « de collecter, dans ces codes sources, des éléments permettant de s'introduire dans des systèmes connexes ». En bout de course, ils pointent plusieurs situations à faire frémir de nombreux élus : diffusion « de fausses informations, par exemple dans des systèmes d’information aux voyageurs », « arrêt d'exploitation d’un système de transport public », etc.
La Toile raille l'argumentation des deux parlementaires
Sur la Toile, l’argumentation déployée par les deux sénateurs a suscité de vives réactions, notamment sur Twitter. Et pour cause, l’ouverture d’un code source facilite au contraire les audits de sécurité. Le système d’exploitation Debian est par exemple réputé pour sa robustesse, alors qu’il repose sur l’open source. Par ailleurs, de nombreux systèmes critiques fonctionnent aujourd’hui sur des logiciels libres, y compris au sein de l’administration.
@Xberne il faut lui parler de la faille OpenSSL. il comprendra l'intérêt de l'open source. Ouvert = sécurité car justement visible de tous.
— DEMIRAY, Driss (@DrissDemiray) 4 avril 2016
Il ne manque plus que ça à cet amendement : "L'opensource c'est le mal, ça donne le SIDA et ça viole des enfants". https://t.co/pBB1CCaUzX
— Aymic Mgalé (@temet) 4 avril 2016
« Fermer un code ne rend en aucun cas les potentielles failles inopérantes, bien au contraire ! Une personne malveillante peut les exploiter sur de longues périodes avant qu'elles ne soient corrigées. Car seule l'identification des failles en permet la correction. Et la correction des failles nous semble être l'exigence minimale à avoir pour la sécurité des logiciels des administrations » réagit Frédéric Couchet, délégué général de l’Association de promotion du logiciel libre (April). « Cela nous semble d'autant plus important que le fonctionnement de l'État et des services publics est régi par des lois de plus en plus complexes, que les administrations interprètent au travers de logiciels. Nous basculons dans une situation où ce sont des algorithmes, écrits par quelques initiés, qui définissent l'application du droit, la rendant univoque et figée. Au-delà d'une plus value en termes de sécurité, l'ouverture du code source permet donc à tous ceux qui le souhaitent de s'assurer que la loi a correctement été traduite en langage informatique. »
Les deux amendements devraient être débattus aujourd’hui en commission des lois, parmi les plus de 300 déposés pour l’occasion.
Commentaires (114)
#1
Ils se sont documentés sur le site de jvachez.
#2
Pourquoi s’inquiètent-ils ? Le parefeu Open Office est là pour protéger !
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#4
D’ailleurs il a mis à jour son site, il parle de Edge dessus " />
#5
Certains sénateurs passent leur temps à tenter de nous prouver qu’ils sont totalement incompétents…
Ils ne se rendent même pas compte, que ceux qui sont contre l’ouverture, ne sont que des petits chefs qui font de la rétention d’information pour garder leur petit pouvoir.
#6
Au lieu d’être extrêmement inquiets, ils feraient mieux d’être un poil plus compétents et de savoir de quoi ils parlent !
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#8
Ils ont raison.
Demande-t-on à Coca-Cola de publier ses ingrédients ?
#9
Papis font de la résistance?
#10
Oui, mais pas sa recette.
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#12
Oui! Gardons une chape de plomb sur ces outils financés par nos sous! Laissons les oligarques garder le contrôle sur l’administration et limitons l’accès de la plèbe à cette connaissance!
Nan mais hô!
#13
Moi, je dis que c’est la faute de Xavier et de son poisson sur le code des impôts.
Même la ministre a cru que c’était vrai.
Après ça, ne jetons pas la pierre à ces pauvres parlementaires qui s’étaient pourtant informés sur un site de qualité comme NXI.
De plus, l’un,enseignant, n’est jamais sorti du village où il est né puisqu’il en est devenu maire et l’autre n’est qu’un professeur d’EPS. Ok, ils donnent quand même une mauvais image des enseignants, mais est-elle si éloignée de la réalité ?
#14
Je pense que le code doit être ouvert car il est la traduction des lois. Faudrait quand même que ces parlementaires soient un peu plus compétents. Ça fait peur.
#15
Paye-t-on Coca Cola avec nos impôts ? C’est souvent plus pertinent de trouver de vrais arguments que de sortir des comparaisons douteuses…
La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur
l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de
service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission
des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les
nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement.
Que je sache, l’entreprise qui développe un logiciel pour l’Etat est payée pour son travail, avec l’argent de nos impôts. Si l’Etat en récupère la propriété intellectuelle, alors nous, contribuables, en sommes tous un peu “propriétaires”.
#16
Désolé mais vous êtes, de mon point de vue, pas si différent que nos deux parlementaires que vous critiquez….
Je vous invites tous à relire la définition d’“Open Source” car il ne suffit pas de fournir le code source pour qu’un projet devient justement “Open Source”.
J’ai aussi certains doutes sur le fait que des développeurs vont d’eux-même, sans la moindre compensation, auditer le code source de logiciel de l’état juste pour la hype… A la limite quelques barbus vont le faire mais surement pas autant que d’autres qui pourraient y avoir un intérêt financier…
Pour moi, créer une institution indépendante qui aura en charge d’auditer les codes sources serait bien plus efficace que d’espérer que des bons samaritains (barbus) le fassent lors de leurs temps libre, sans compter le suivi des MAJ.
#17
Quand on pense qu’axelle lemaire disait à xavier pas plus tard que lundi “On entend encore ça et là que les politiques ne comprennent rien au numérique.”…..bun oui axelle, et c’est pas prêt de s’arrêter avec ces deux champions du monde!
#18
#19
Le site de Louis Negre (http://louisnegre-senateur.fr ) utilise Wordpress, un logiciel libre et gratuit. Attention Louis on connait le code source de ton site Web !!
#20
#21
« La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement. »
C’est certainement pour ça qu’une société comme RedHat n’est qu’une petite PME sans importance noyée sous les dettes dans un marché de niche et qu’elle n’est pas l’une des plus célèbres et riches sociétés de l’IT, peinant à créer tout un élan autour d’elle…
[message à l’avis d’un sénateur : ce commentaire était totalement ironique…]
#22
les deux sont profs de formation, le premier est Professeur délégué aux entreprises (kesako ?) et le second prof de ballon à la retraite, (heu Professeur d’éducation physique et sportive quoi). Ils ont toutes les qualifications pour porter un jugement pertinent sur l’ouverture du code…
Un joli exemple de lobbying réussi porté par des abrutis politiques qui ne pigent rien à rien.
#23
C’est pareil que Le FBI et Apple (ici les deux sénateurs jouent le rôle d’Apple et vous trouvez ça illogique, mais dans quel monde vivons nous ?)
L’administration doit bien se protéger, non ?
#24
Transmettre le code source d’un logiciel permet (…) d’accéder aux informations qui régissent ce logiciel, il n’y a plus besoin de le pirater !
Ca serait marrant s’ils n’étaient pas sénateurs…
#25
Et donc, la solution serait de prendre un logiciel dont on est sûr qu’il ne le sera pas ?
De plus l’OS a beaucoup d’autres avantages, et pousser vers la création de biens potentiellement utilisables par tous devrait être un objectif de nos gouvernements :)
#26
« La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises… »
C’est vrai que vu le poids de l’open source dans l’industrie, ca bride l’innovation: Ne pas devoir réinventer en permanence la roue et pouvoir se concentrer sur… l’innovation, justement… c’est quand même assez positif.
#27
Le jour ou vous allez dans l’administration pour un document qui aurait été effacé les journées portes ouvertes, vous devrez attendre plusieurs jours pour un document physique qu’ils doivent chercher dans une armoire (au lieu de l’avoir illico en numérique)
#28
#29
“Il ne manque plus que ça à cet amendement : “L’opensource c’est le mal, ça donne le SIDA et ça viole des enfants”.Je trouve de citer un troll dans l’article et de les interdire en commentaires :( Ne donnons pas la parole aux gens sans arguments
#30
Ne sous estime pas les barbus " />
#31
what ? C’est quoi lerapport entre effeacer un document dans une administration et l’open source ?
Un accès non controlé par un pirate qui irait faire des suppressions ?
#32
Personnellement, je comprends parfaitement les réticences de l’état à ouvrir son code source. Si cela permet plus de transparence, cela ouvrent aussi plusieurs questions autour de l’analyse et des contournements que certains pourraient en faire.
Imaginer que l’on ouvre le code source d’une application permettant de traquer les “évasions fiscal”. La lecture du code permettrais de savoir comment contourner le logiciel. Et investir du temps et de l’argent pour certains dans l’étude de ces code source pourrait être rentable.
De la même façon certains système informatique pour des diverse raisons (budgétaires, politique, temporelle, …) ne sont pas forcément mis à jour (version de framework ancienne, …). Ouvrir le code source mettra en avant plus facilement les failles existante du système.
Il faut trouver un équilibre entre les deux.
#33
Je vois maintenant à vos commentaires où le bât blesse, c’est entre le privé et le public et le sécurisé ou non. Perso, un logiciel pour l’administration doit être, un temps soit peu, très sécurisé (et je ne changerai pas d’avis, sauf les données de partages normaux )
#34
c’est une possibilité
#35
Un comité d’enquête se doit au secret et peut faire le travail et plus (un juge européen neutre)
#36
oui, un tel logiciel doit être sécurisé, on est d’accord…. en quoi le rendre open source nuirait à sa sécurité ? au contraire, il serait plus simple de trouver les failles et les (faire) corriger justement
insinuerais-tu que le monde open source se fiche de la sécurité ? diantre, on est dans de beaux draps, avec tous ces logiciels OS utilisés partout…
#37
Ca progresse.
Venant des sénateurs il y a quelques années l’argument aurait été ça coûtera trop cher en cartes perforées.
#38
Le code des lois sur les imposition est ouvert, ça a permis à des sociétés de le hacker pour payer pratiquement aucun impôt.
" />
#39
Le logiciel qui aide à sélectionner les personnes à analyser dois-t-il lui aussi être secret ? Le code source ne contient lui que l’algo de sélection et non les données. L’analyse de celui-ci pourrait permettre de se ‘dissimuler’ d’avantage.
L’algo ne fait que sélectionner des profils. L’humain derrières lui lancera la procédure et déclenchera un ensemble d’éléments de garantie du secret.
#40
Le FBI a obtenu le code indirectement, maintenant on n’a plus qu’à attendre ce qu’il en sera d’un code source démonté vis à vis de la justice (ici c’est le contraire qu’on veut, l’ouvrir sans raison légitime de protection)
#41
Il ne faut pas non plus le dire trop fort, certains seraient capables d’utiliser cet argument pour vendre 60 millions de licences à l’Etat. " />
#42
Tous les gens ne sont pas forcément malhonnêtes, mais un code source ouvert à tous, c’est un risque que je n’approuve pas
#43
Ca ne m’étonnerait pas qu’ils aient des contrats avec Microsoft (ou autre gros éditeur) et que ces lobbies fassent leur job pour torpiller tout ce qui tout à l’open source.
#44
#45
Des contrats ?
Et il y aurait quoi dans ces contrats mystérieux ?
#46
Je n’ai pas parlé de mystérieux. Mais dans ma vile par exemple, Microsoft installe des tableaux numériques au lieu des tableaux noirs dans toutes les classes (primaires, collèges et lycées), offre à tous les élèves des licenses Office 365 + des espaces dans le cloud.
J’imagine que le partenariat avec la ville peut donc être un peu plus poussé, « je te fais un réduc supplémentaire si tu plombes les amendements pro open source ». Déjà que l’Education Nationale affiche clairement sa préférence, je ne sais pas étonné que certains élus fassent un peu de zèle pour casser toute dynamique qui n’est pas en faveur du produit de leur pote.
#47
#48
C’est plus clair comme ça.
#49
Ce qui me dérange le plus, ce sont les fichiers fermés, pas le logiciel privé (c’est là ma nuance, c’est que les fichiers soient ouverts)
#50
Si le code est open source, est-ce que cela peut fausser un appel d’offre pour travailler chez eux?
Si oui comment?
#51
hier je regardais france 2 et cash investiment sur l’affaire panama papers, on y parlé en fin: des lanceurs d’alertes, alors qu’il y a 1 an on parler de les condamnés, maintenant l’état a fais un virage a 360°, on parle d’une loi pour les protégés, mettre les codes sources dispo c’est comme avoir des lanceurs d’alertes, on peut avoir des milliers de yeux sur les failles et tirer la cloche quand cela va pas !
#52
360° c’est bizarre ça revient au point de départ " />
" />
#53
Tu voulais dire qu’ils recommencent à zéro " /> (ils sont donc encore au rez-de-chaussée)" />
#54
#55
Quels fichiers ?
#56
Encore un exemple qui démontre que ceux qui ne comprennent pas la programmation raisonnent de manière complètement obsolète.
Les programmes sont au coeur de la future économie automatisée.
La France a raté son entrée dans l’informatisation, c’est la raison pour laquelle ce pays va dans le mur.
Décideurs, travailleurs et élus raisonnent de manière obsolète et appliquent des logiques complètement dépassés.
#57
Les ingrédients de coca sont parfaitement connu. Le prétendu secret l’entourant est un belle opération marketing.
#58
Claude KERN a fait un “CAPEST ” comme formation , normal pour un Sénateur du Grand EST !
http://udi-uc-senat.fr/senateur-udi-uc-senat_claude-kern_64.php
#59
#60
à lire certains commentaires, nos politiques ne sont pas les seuls à ne pas tout comprendre de l’open source " />
#61
Tu ne peux pas demander à nos dirigeants d’avoir fait tous les métiers possibles juste pour qu’ils comprennent les enjeux globaux de notre économie.
Ils ne sont pas là pour ça, ils sont là pour recevoir des informations d’experts d’un côté, et en ressortir des propositions de l’autre.
Le problème dans le cas présent c’est soit que ces élus ignorent les avis d’experts, soit qu’ils ont écouté les mauvais experts.
#62
ça a l’air récurrent comme problème " />
#63
C’est du même niveau que “les logiciels de chiffrement open-source permettent de déchiffrer des données simplement en lisant le code source”…
#64
#65
#66
#67
Pas tout à fait quand même.
Un logiciel de chiffrement est supposé produire un résultat solide en toutes circonstances. D’une certaine façon, il vise la perfection. Un logiciel qui traquerait des fraudeurs fiscaux ne viserait pas la perfection, mais traquerait des comportement particulier facile à détecter à partir de sources de données bien identifiées. Nul doute qu’il existe des façon de frauder qui ne sont pas détectables par ces logiciel. Pour prolonger la comparaison, on sait qu’il existe des ‘failles’ dans un tel logiciel, mais contrairement au logiciel de chiffrement, ça ne supprime pas totalement son intérêt, ça le réduit juste un peu.
De plus, si l’intérêt en matière de patch des failles de sécurité des l’open source est indéniable (un quidam va la voir, la signaler, et l’éditeur va la corriger), c’est largement plus discutable pour les trous dans la raquettes du logiciel de chasse au fraudeur (un quidam va voir un moyen de le contourner, le signaler et… il ne se passera rien pour le corriger parce que par exemple les données qui permettent de détecter ce contournement n’existe peut-être pas, ou génère tellement de faux positifs que c’est inexploitable. Par contre les fraudeurs n’auront plus qu’à suivre la méthode).
Autant je suis plutôt favorable à la publication OS des logiciels de façon générale, autant je ne pense pas qu’il faille en faire un impératif. Dans certains cas (probablement minoritaires), le rapport risque-bénéfice est pas très convainquant.
#68
Ceux d’open data qu’on vient de rendre proprio (actu)
#69
Je crois bien qu’on confond sources et données dans cette histoire.
Rendre les sources accessibles ne rend pas le logiciel moins sûr, au contraire. C’est plutôt une bonne façon de le sécuriser comme on l’a dit.
Et ce n’est pas parce que les sources sont accessibles que les données le sont. Le premier exemple qui me vient à l’idée c’est celui des suites bureautiques tiré d’une expérience réelle : casser un mot de passe dans le tableur privateur s’est fait en quinze minutes, on a laissé tomber au bout de huit jours en ce qui concerne le tableau libre avec le même mot de passe. C’est un exemple extrêmement concret. J’imagine qu’on peut en trouver d’autres à la pelle.
#70
#71
et les sources tu vas les avoir comment en formats libres ou fermés (enfin, tout dépend où tu va les chercher ces codes sources)" />
#72
Je ne comprends pas !
#73
Heu, les sources, c’est des fichiers textes non ? Donc le format est ouvert.
Enfin, de mon temps, c’était comme ça. Mais certains ont peut-être réussi à créer des langages informatiques qui s’écrivent en binaire.
/Mode, c’était mieux avant. " />
#74
Ah, toi non plus !
#75
" />
Ça va devenir dur d’utiliser Libre Office maintenant (à moins d’être à contre courant (du) politique(ment correct))" />
#76
Je comprends encore moins.
Si jamais tu veux discuter et pas seulement monologuer, évite de parler par énigme.
Je ne vois pas le rapport entre Libre Office et des codes sources.
N’hésite pas, explique tes raisonnements.
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#78
« La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement. »
Mais c’est nous qui payons l’écriture de ce code, il est tout de même logique que nous puissions y avoir accès tout de même, non ? " />
Il ne faut pas oublier que nous sommes citoyen d’un pays, donc partager nos technologies, que nous payons tous en réalité, ça ne peut être que bon pour nous, pour le monde et l’humanité par extension.
Si même les députés de notre république ne pensent uniquement qu’à travers le prisme du Capitalisme, on est pas rendu…
#79
Parce que Libre Office est un pare-feu de qualité, mais aussi un IDE qui fait des codes au format libre/fermé (?), et surtout que les panneaux des poussettes sont franchement rabotés. " />
#80
Oui, d’ailleurs la composition de la recette est connue depuis longtemps. C’est un fantasme entretenu par Coca. Un spectrometre, et/ou une bonne dose de connaissance en chimie et le tour est joué.
De plus c’est une obligation légale de publié les éléments composant un produit qu’on ingurgite.
Ce qui est secret, c’est la méthodologie de fabrication pour obtenir le coca " />
#81
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Le gros intérêt de la publication du code, et par extension de l’usage de licences libres, c’est également la mutualisation des ressources entre les différentes administrations.
#90
Adopté
#91
« Transmettre le code source d’un logiciel permet (…) d’accéder
aux informations qui régissent ce logiciel, il n’y a plus besoin de le
pirater ! »
C’est un tout un pan de l’économie du piratage qui s’écroule, des milliers d’emplois détruits !
#92
Pour eux, la sécurité c’est le secret, et le secret c’est la sécurité.
…et pas seulement dans le domaine bancaire. " />
#93
#94
Voila un signal positif ! Grâce à nos fringants sénateurs, si bien conseillés, on a trouvé comment diminuer le coût de l’Administration : on va fermer la DINSIC, qui ne sert définitivement à rien. Quand on aura des décisions stratégiques à prendre en IT, on appellera directement le commercial recommandé par le Sénat, ça fera gagner du temps…
#95