La charge de deux sénateurs contre l’ouverture des codes sources des administrations

La charge de deux sénateurs contre l’ouverture des codes sources des administrations

Ça coule d’open source

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La charge de deux sénateurs contre l’ouverture des codes sources des administrations

Alors que Bercy a rendu public la semaine dernière le code source de son logiciel de calcul de l’impôt sur le revenu, deux sénateurs viennent de lancer une charge assez virulente contre ce mouvement en faveur de la transparence. Au risque de forcer un peu trop le trait.

« Transmettre le code source d’un logiciel permet (...) d’accéder aux informations qui régissent ce logiciel, il n’y a plus besoin de le pirater ! » martèlent cette semaine Claude Kern (UDI) et Louis Nègre (Les Républicains) au travers de deux amendements visant à revenir sur l’introduction des « codes sources » dans la liste des documents administratifs communicables par principe au citoyen qui en fait la demande, au titre de la loi dite CADA. Cette précision législative souhaitée par l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi Numérique a d’ailleurs été confortée par la récente jurisprudence du tribunal administratif de Paris, saisi du litige entre un particulier et la Direction générale des finances publiques (qui refusait alors de fournir le code source de son simulateur d’impôts).

En dépit de ce mouvement, désormais poussé par l’exécutif, les deux parlementaires se montrent extrêmement inquiets : « La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement. »

Claude Kern et Louis Nègre craignent plus particulièrement que la mise à disposition des codes sources des administrations permette « d'identifier les failles de sécurité », ou bien encore « de collecter, dans ces codes sources, des éléments permettant de s'introduire dans des systèmes connexes ». En bout de course, ils pointent plusieurs situations à faire frémir de nombreux élus : diffusion « de fausses informations, par exemple dans des systèmes d’information aux voyageurs », « arrêt d'exploitation d’un système de transport public », etc.

La Toile raille l'argumentation des deux parlementaires

Sur la Toile, l’argumentation déployée par les deux sénateurs a suscité de vives réactions, notamment sur Twitter. Et pour cause, l’ouverture d’un code source facilite au contraire les audits de sécurité. Le système d’exploitation Debian est par exemple réputé pour sa robustesse, alors qu’il repose sur l’open source. Par ailleurs, de nombreux systèmes critiques fonctionnent aujourd’hui sur des logiciels libres, y compris au sein de l’administration.

« Fermer un code ne rend en aucun cas les potentielles failles inopérantes, bien au contraire ! Une personne malveillante peut les exploiter sur de longues périodes avant qu'elles ne soient corrigées. Car seule l'identification des failles en permet la correction. Et la correction des failles nous semble être l'exigence minimale à avoir pour la sécurité des logiciels des administrations » réagit Frédéric Couchet, délégué général de l’Association de promotion du logiciel libre (April). « Cela nous semble d'autant plus important que le fonctionnement de l'État et des services publics est régi par des lois de plus en plus complexes, que les administrations interprètent au travers de logiciels. Nous basculons dans une situation où ce sont des algorithmes, écrits par quelques initiés, qui définissent l'application du droit, la rendant univoque et figée. Au-delà d'une plus value en termes de sécurité, l'ouverture du code source permet donc à tous ceux qui le souhaitent de s'assurer que la loi a correctement été traduite en langage informatique. »

Les deux amendements devraient être débattus aujourd’hui en commission des lois, parmi les plus de 300 déposés pour l’occasion.

Commentaires (114)


Ils se sont documentés sur le site de jvachez.


Pourquoi s’inquiètent-ils ? Le parefeu Open Office est là pour protéger !








Obidoub a écrit :



Ils se sont documentés sur le site de jvachez.



Rapide ! <img data-src=" />



D’ailleurs il a mis à jour son site, il parle de Edge dessus <img data-src=" />


Certains sénateurs passent leur temps à tenter de nous prouver qu’ils sont totalement incompétents…



&nbsp;Ils ne se rendent même pas compte, que ceux qui sont contre l’ouverture, ne sont que des petits chefs qui font de la rétention d’information pour garder leur petit pouvoir.


Au lieu d’être extrêmement inquiets, ils feraient mieux d’être un poil plus compétents et de savoir de quoi ils parlent !








cyrano2 a écrit :



Certains sénateurs passent leur temps à tenter de nous prouver qu’ils sont totalement incompétents…





Avec un certain succès, d’ailleurs.



Ils ont raison.



Demande-t-on à Coca-Cola de publier ses ingrédients ?


Papis font de la résistance?


Oui, mais pas sa recette.








numerid a écrit :



Au lieu d’être extrêmement inquiets, ils feraient mieux d’être un poil plus compétents et de savoir de quoi ils parlent !





Ils sont compétents, t’inquiète, et quelque chose me dit qu’ils peuvent l’être sans savoir de quoi il retourne sur le sujet de l’open source : il suffit de négocier (grâce à ladite compétence) avec le lobby qui va bien au moment où ce dernier demande qu’on présente un amendement “clé en main” (y’a même pas à l’écrire)



Oui! Gardons une chape de plomb sur ces outils financés par nos sous! Laissons les oligarques garder le contrôle sur l’administration et limitons l’accès de la plèbe à cette connaissance!



Nan mais hô!


Moi, je dis que c’est la faute de Xavier et de son poisson sur le code des impôts.

Même la ministre a cru que c’était vrai.

Après ça, ne jetons pas la pierre à ces pauvres parlementaires qui s’étaient pourtant informés sur un site de qualité comme NXI.

De plus, l’un,enseignant, n’est jamais sorti du village où il est né puisqu’il en est devenu maire et l’autre n’est qu’un professeur d’EPS. Ok, ils donnent quand même une mauvais image des enseignants, mais est-elle si éloignée de la réalité ?


Je pense que le code doit être ouvert car il est la traduction des lois. Faudrait quand même que ces parlementaires soient un peu plus compétents. Ça fait peur.


Paye-t-on Coca Cola avec nos impôts ? C’est souvent plus pertinent de trouver de vrais arguments que de sortir des comparaisons douteuses…





La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur

l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de

service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission

des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les

nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement.



Que je sache, l’entreprise qui développe un logiciel pour l’Etat est payée pour son travail, avec l’argent de nos impôts. Si l’Etat en récupère la propriété intellectuelle, alors nous, contribuables, en sommes tous un peu “propriétaires”.


Désolé mais vous êtes, de mon point de vue, pas si différent que nos deux parlementaires que vous critiquez….



Je vous invites tous à relire la définition d’“Open Source” car il ne suffit pas de fournir le code source pour qu’un projet devient justement “Open Source”.



J’ai aussi certains doutes sur le fait que des développeurs vont d’eux-même, sans la moindre compensation, auditer le code source de logiciel de l’état juste pour la hype… A la limite quelques barbus vont le faire mais surement pas autant que d’autres qui pourraient y avoir un intérêt financier…



Pour moi, créer une institution indépendante qui aura en charge d’auditer les codes sources serait bien plus efficace que d’espérer que des bons samaritains (barbus) le fassent lors de leurs temps libre, sans compter le suivi des MAJ.



&nbsp;


Quand on pense qu’axelle lemaire disait à xavier pas plus tard que lundi “On entend encore ça et là que les politiques ne comprennent rien au numérique.”…..bun oui axelle, et c’est pas prêt de s’arrêter avec ces deux champions du monde!








Exception a écrit :



Ils ont raison.



Demande-t-on à Coca-Cola de publier ses ingrédients ?





Oui, on les a même forcés à remplacer un ingrédient.



Le site de Louis Negre (http://louisnegre-senateur.fr ) utilise Wordpress, un logiciel libre et gratuit. Attention Louis on connait le code source de ton site Web !!&nbsp;








vince120 a écrit :



Ils sont compétents, t’inquiète, et quelque chose me dit qu’ils peuvent l’être sans savoir de quoi il retourne sur le sujet de l’open source : il suffit de négocier (grâce à ladite compétence) avec le lobby qui va bien au moment où ce dernier demande qu’on présente un amendement “clé en main” (y’a même pas à l’écrire)





En l’occurrence, sur le sujet de l’Open Source, ils sont totalement incompétents, c’est stupéfiant de lire ce qui a été cité dans l’article à notre époque.

Je sens que les habituels commentateurs de comptoir vont débarquer, en assimilant tous les parlementaires à ces 2 rigolos.





« La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement. »





C’est certainement pour ça qu’une société comme RedHat n’est qu’une petite PME sans importance noyée sous les dettes dans un marché de niche et qu’elle n’est pas l’une des plus célèbres et riches sociétés de l’IT, peinant à créer tout un élan autour d’elle…



[message à l’avis d’un sénateur : ce commentaire était totalement ironique…]


les deux sont profs de formation, le premier est Professeur délégué aux entreprises (kesako ?) et le second prof de ballon à la retraite, (heu&nbsp; Professeur d’éducation physique et sportive quoi). Ils ont toutes les qualifications pour porter un jugement pertinent sur l’ouverture du code…



Un joli exemple de lobbying réussi porté par des abrutis&nbsp; politiques qui ne pigent rien à rien.

&nbsp;


C’est pareil que Le FBI et Apple (ici les deux sénateurs jouent le rôle d’Apple et vous trouvez ça illogique, mais dans quel monde vivons nous ?)

L’administration doit bien se protéger, non ?




Transmettre le code source d’un logiciel permet (…) d’accéder aux informations qui régissent ce logiciel, il n’y a plus besoin de le pirater !



&nbsp;

Ca serait marrant s’ils n’étaient pas sénateurs…


Et donc, la solution serait de prendre un logiciel dont on est sûr qu’il ne le sera pas ?



De plus l’OS a beaucoup d’autres avantages, et pousser vers la création de biens potentiellement utilisables par tous devrait être un objectif de nos gouvernements :)


« La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises… »



C’est vrai que vu le poids de l’open source dans l’industrie, ca bride l’innovation: Ne pas devoir réinventer en permanence la roue et pouvoir se concentrer sur… l’innovation, justement… c’est quand même assez positif.


Le jour ou vous allez dans l’administration pour un document qui aurait été effacé les journées portes ouvertes, vous devrez attendre plusieurs jours pour un document physique qu’ils doivent chercher dans une armoire (au lieu de l’avoir illico en numérique)








OlivierJ a écrit :



En l’occurrence, sur le sujet de l’Open Source, ils sont totalement incompétents, c’est stupéfiant de lire ce qui a été cité dans l’article à notre époque.

Je sens que les habituels commentateurs de comptoir vont débarquer, en assimilant tous les parlementaires à ces 2 rigolos.





Et bien je vais y aller de mon commentaire de comptoir. Parmi les parlementaires et les politocards en général, beaucoup emploient l’expression “changer de logiciel”. Et bien c’est le moment ! Et il est surtout plus que temps d’arrêter les babillages et de passer à l’action.



Et puisqu’on est au comptoir :

Roger, un muscadet !



“Il ne manque plus que ça à cet amendement : “L’opensource c’est le mal, ça donne le SIDA et ça viole des enfants”.Je trouve de citer un troll dans l’article et de les interdire en commentaires :( Ne donnons pas la parole aux gens sans arguments


Ne sous estime pas les barbus <img data-src=" />


what ? C’est quoi lerapport entre effeacer un document dans une administration et l’open source ?



Un accès non controlé par un pirate qui irait faire des suppressions ?


Personnellement, je comprends parfaitement les réticences de l’état à ouvrir son code source. Si cela permet plus de transparence, cela ouvrent aussi plusieurs questions autour de l’analyse et des contournements que certains pourraient en faire.



Imaginer que l’on ouvre le code source d’une application permettant de traquer les “évasions fiscal”. La lecture du code permettrais de savoir comment contourner le logiciel. Et investir du temps et de l’argent pour certains dans l’étude de ces code source pourrait être rentable.

&nbsp;

De la même façon certains système informatique pour des diverse raisons (budgétaires, politique, temporelle, …) ne sont pas forcément mis à jour (version de framework ancienne, …). Ouvrir le code source mettra en avant plus facilement les failles existante du système.



Il faut trouver un équilibre entre les deux.


Je vois maintenant à vos commentaires où le bât blesse, c’est entre le privé et le public et le sécurisé ou non. Perso, un logiciel pour l’administration doit être, un temps soit peu, très sécurisé (et je ne changerai pas d’avis, sauf les données de partages normaux )


c’est une possibilité


Un comité d’enquête se doit au secret et peut faire le travail et plus (un juge européen neutre)


oui, un tel logiciel doit être sécurisé, on est d’accord…. en quoi le rendre open source nuirait à sa sécurité ? au contraire, il serait plus simple de trouver les failles et les (faire) corriger justement

insinuerais-tu que le monde open source se fiche de la sécurité ? diantre, on est dans de beaux draps, avec tous ces logiciels OS utilisés partout…


Ca progresse.

Venant des sénateurs il y a quelques années l’argument aurait été &nbsp;ça coûtera trop cher en cartes perforées.


Le code des lois sur les imposition est ouvert, ça a permis à des sociétés de le hacker pour payer pratiquement aucun impôt.

<img data-src=" />



Le logiciel qui aide à sélectionner les personnes à analyser dois-t-il lui aussi être secret ? Le code source ne contient lui que l’algo de sélection et non les données. L’analyse de celui-ci pourrait permettre de se ‘dissimuler’ d’avantage.



&nbsp;L’algo ne fait que sélectionner des profils. L’humain derrières lui lancera la procédure et déclenchera un ensemble d’éléments de garantie du secret.


Le FBI a obtenu le code indirectement, maintenant on n’a plus qu’à attendre ce qu’il en sera d’un code source démonté vis à vis de la justice (ici c’est le contraire qu’on veut, l’ouvrir sans raison légitime de protection)


Il ne faut pas non plus le dire trop fort, certains seraient capables d’utiliser cet argument pour vendre 60 millions de licences à l’Etat. <img data-src=" />


Tous les gens ne sont pas forcément malhonnêtes, mais un code source ouvert à tous, c’est un risque que je n’approuve pas


Ca ne m’étonnerait pas qu’ils aient des contrats avec Microsoft (ou autre gros éditeur) et que ces lobbies fassent leur job pour torpiller tout ce qui tout à l’open source.








Jarodd a écrit :



Ca ne m’étonnerait pas qu’ils aient des contrats avec Microsoft (ou autre gros éditeur) et que ces lobbies fassent leur job pour torpiller tout ce qui tout à l’open source.





Il y a des licences différentes dans l’open source, il ne faut pas l’oublier et parfois des restrictions



Des contrats ?

Et il y aurait quoi dans ces contrats mystérieux ?


Je n’ai pas parlé de mystérieux. Mais dans ma vile par exemple, Microsoft installe des tableaux numériques au lieu des tableaux noirs dans toutes les classes (primaires, collèges et lycées), offre à tous les élèves des licenses Office 365 + des espaces dans le cloud.

J’imagine que le partenariat avec la ville peut donc être un peu plus poussé, « je te fais un réduc supplémentaire si tu plombes les amendements pro open source ». Déjà que l’Education Nationale affiche clairement sa préférence, je ne sais pas étonné que certains élus fassent un peu de zèle pour casser toute dynamique qui n’est pas en faveur du produit de leur pote.








2show7 a écrit :



Tous les gens ne sont pas forcément malhonnêtes, mais un code source ouvert à tous, c’est un risque que je n’approuve pas





Je suis en train de faire un audit d’une plateforme propriétaire déjà déployée dans des lieux publics gérée par l’état. J’ai trouvé plusieurs vulnérabilités scandaleuses (ça va de la XSS à l’exécution de code à distance, en passant par le mot de passe superadmin hardcodé dans un client lourd Java). Si le produit avait été open-source, ces vulnérabilités triviales ne se seraient sans doute pas retrouvées sur des machines en production sur un réseau étatique. Rien ne prouve que des gens malhonnêtes n’ont pas eux aussi trouvé ces vulnérabilités.

&nbsp;

Le risque ce n’est pas que le code source soit ouvert, c’est au contraire qu’il soit fermé et qu’il donne une FAUSSE impression de sécurité. Windows est fermé, on y trouve pourtant des vulnérabilités critiques tous les mois.



C’est plus clair comme ça.


Ce qui me dérange le plus, ce sont les fichiers fermés, pas le logiciel privé (c’est là ma nuance, c’est que les fichiers soient ouverts)


Si le code est open source, est-ce que cela peut fausser un appel d’offre pour travailler chez eux?

Si oui comment?


hier je regardais france 2 et cash investiment sur l’affaire panama papers, on y &nbsp;parlé en fin: des lanceurs d’alertes, alors qu’il y a 1 an on parler de les condamnés, maintenant l’état a fais un virage a 360°, on parle d’une loi pour les protégés, mettre les codes sources dispo c’est comme avoir des lanceurs d’alertes, on peut avoir des milliers de yeux sur les failles et tirer la cloche quand cela va pas !


360° c’est bizarre ça revient au point de départ <img data-src=" />

<img data-src=" />


Tu voulais dire qu’ils recommencent à zéro <img data-src=" /> (ils sont donc encore au rez-de-chaussée)<img data-src=" />








ike a écrit :



Personnellement, je comprends parfaitement les réticences de l’état à ouvrir son code source. Si cela permet plus de transparence, cela ouvrent aussi plusieurs questions autour de l’analyse et des contournements que certains pourraient en faire.



Imaginer que l’on ouvre le code source d’une application permettant de traquer les “évasions fiscal”. La lecture du code permettrais de savoir comment contourner le logiciel. Et investir du temps et de l’argent pour certains dans l’étude de ces code source pourrait être rentable.

 

De la même façon certains système informatique pour des diverse raisons (budgétaires, politique, temporelle, …) ne sont pas forcément mis à jour (version de framework ancienne, …). Ouvrir le code source mettra en avant plus facilement les failles existante du système.



Il faut trouver un équilibre entre les deux.







Et tu crois que les fiscalistes qui s’occupent des multinationales n’ont pas trouvé depuis belle lurette des moyens d’obtenir ces infos ?




Quels fichiers ?


Encore un exemple qui démontre que ceux qui ne comprennent pas la programmation raisonnent de manière complètement obsolète.



Les programmes sont au coeur de la future économie automatisée.



La France a raté son entrée dans l’informatisation, c’est la raison pour laquelle ce pays va dans le mur.



Décideurs, travailleurs et élus raisonnent de manière obsolète et appliquent des logiques complètement dépassés.



Les ingrédients de coca sont parfaitement connu. Le prétendu secret l’entourant est un belle opération marketing.


Claude KERN a fait un “CAPEST ” comme formation , normal pour un Sénateur du Grand EST !



&nbsp;http://udi-uc-senat.fr/senateur-udi-uc-senat_claude-kern_64.php








OlivierJ a écrit :



En l’occurrence, sur le sujet de l’Open Source, ils sont totalement incompétents, c’est stupéfiant de lire ce qui a été cité dans l’article à notre époque.

Je sens que les habituels commentateurs de comptoir vont débarquer, en assimilant tous les parlementaires à ces 2 rigolos.







En même temps, sans céder à la tentation de faire des amalgames facile, vous êtes vous déjà demandé quel est le niveau de compréhension de nos élus en matière de nouvelles technologies ?



Par exemple, combien ont appris la programmation ?



Combien ont étudié les automatismes ?



Partant de la, comment voulez vous qu’ils comprennent les problèmes de chômage actuels et les enjeux de l’économie future ?




à lire certains commentaires, nos politiques ne sont pas les seuls à ne pas tout comprendre de l’open source <img data-src=" />


Tu ne peux pas demander à nos dirigeants d’avoir fait tous les métiers possibles juste pour qu’ils comprennent les enjeux globaux de notre économie.

Ils ne sont pas là pour ça, ils sont là pour recevoir des informations d’experts d’un côté, et en ressortir des propositions de l’autre.



Le problème dans le cas présent c’est soit que ces élus ignorent les avis d’experts, soit qu’ils ont écouté les mauvais experts.


ça a l’air récurrent comme problème <img data-src=" />


C’est du même niveau que “les logiciels de chiffrement open-source permettent de déchiffrer des données simplement en lisant le code source”…








neves a écrit :



Le site de Louis Negre (http://louisnegre-senateur.fr ) utilise Wordpress, un logiciel libre et gratuit. Attention Louis on connait le code source de ton site Web !!







Mauvais exemple…. Dans le cas de wordpress l’ouverture n’est pas un pas vers la sécurité….



Mais ça tient bien plus aux, hemm, qualités d’un code qui aurait dû être refondu complètement il y a 10 ans qu’autre chose….









sr17 a écrit :



Encore un exemple qui démontre que ceux qui ne comprennent pas la programmation raisonnent de manière complètement obsolète.



Les programmes sont au coeur de la future économie automatisée.



La France a raté son entrée dans l’informatisation, c’est la raison pour laquelle ce pays va dans le mur.



Décideurs, travailleurs et élus raisonnent de manière obsolète et appliquent des logiques complètement dépassés.





Faut pas non plus être totalement pessimiste… Là on parle de deux sénateurs qui protestent contre la publication du code source, mais au final le code a bien été publié et les codes sources ont bien été ajoutés à la liste des documents administratifs qui peuvent être communiqués.



Ok, tout n’est pas parfait en France, il y a beaucoup de choses qui peuvent être améliorées en matière d’open data, de révolution numérique dans l’administration et dans les entreprises, dans l’éducation, etc… En même temps, il y a quand même pas mal d’initiatives qui vont dans le bon sens, en particulier ces dernières années. Ca va peut-être pas assez vite à ton goût, mais certains, dont les deux sénateurs en question, trouvent certainement que ça va trop vite dans la mauvaise direction. Du point de vue des services publics numériques, on est pas nécessairement à la traîne par rapport aux autres pays comparables.









ErGo_404 a écrit :



Le problème dans le cas présent c’est soit que ces élus ignorent les avis d’experts, soit qu’ils ont écouté les mauvais experts.







Pour un politique, “expert” = service communication d’un groupe du CAC40, donc forcément….



D’un autre côté, vu le mal que j’ai à expliquer des trucs à mon patron qui est pourtant technophile et qui gère un (gros) site d’ecommerce, j’imagine sans aucun problème la tête que ferait un politique à qui j’essaierai d’expliquer des choses techniques….



Pas tout à fait quand même.

Un logiciel de chiffrement est supposé produire un résultat solide en toutes circonstances. D’une certaine façon, il vise la perfection. Un logiciel qui traquerait des fraudeurs fiscaux ne viserait pas la perfection, mais traquerait des comportement particulier facile à détecter à partir de sources de données bien identifiées. Nul doute qu’il existe des façon de frauder qui ne sont pas détectables par ces logiciel. Pour prolonger la comparaison, on sait qu’il existe des ‘failles’ dans un tel logiciel, mais contrairement au logiciel de chiffrement, ça ne supprime pas totalement son intérêt, ça le réduit juste un peu.

De plus, si l’intérêt en matière de patch des failles de sécurité des l’open source est indéniable (un quidam va la voir, la signaler, et l’éditeur va la corriger), c’est largement plus discutable pour les trous dans la raquettes du logiciel de chasse au fraudeur (un quidam va voir un moyen de le contourner, le signaler et… il ne se passera rien pour le corriger parce que par exemple les données qui permettent de détecter ce contournement n’existe peut-être pas, ou génère tellement de faux positifs que c’est inexploitable. Par contre les fraudeurs n’auront plus qu’à suivre la méthode).



Autant je suis plutôt favorable à la publication OS des logiciels de façon générale, autant je ne pense pas qu’il faille en faire un impératif. Dans certains cas (probablement minoritaires), le rapport risque-bénéfice est pas très convainquant.


Ceux d’open data qu’on vient de rendre proprio (actu)


Je crois bien qu’on confond sources et données dans cette histoire.

Rendre les sources accessibles ne rend pas le logiciel moins sûr, au contraire. C’est plutôt une bonne façon de le sécuriser comme on l’a dit.

Et ce n’est pas parce que les sources sont accessibles que les données le sont. Le premier exemple qui me vient à l’idée c’est celui des suites bureautiques tiré d’une expérience réelle : casser un mot de passe dans le tableur privateur s’est fait en quinze minutes, on a laissé tomber au bout de huit jours en ce qui concerne le tableau libre avec le même mot de passe. C’est un exemple extrêmement concret. J’imagine qu’on peut en trouver d’autres à la pelle.

&nbsp;








Zerdligham a écrit :



Pas tout à fait quand même.

Un logiciel de chiffrement est supposé produire un résultat solide en toutes circonstances. D’une certaine façon, il vise la perfection. Un logiciel qui traquerait des fraudeurs fiscaux ne viserait pas la perfection, mais traquerait des comportement particulier facile à détecter à partir de sources de données bien identifiées. Nul doute qu’il existe des façon de frauder qui ne sont pas détectables par ces logiciel. Pour prolonger la comparaison, on sait qu’il existe des ‘failles’ dans un tel logiciel, mais contrairement au logiciel de chiffrement, ça ne supprime pas totalement son intérêt, ça le réduit juste un peu.





De toute façon en matière de fraude fiscale, on voit bien qu’il n’est absolument pas besoin de pirater les services informatiques pour en faire sur la durée sans se faire prendre.



et les sources tu vas les avoir comment en formats libres ou fermés (enfin, tout dépend où tu va les chercher ces codes sources)<img data-src=" />


Je ne comprends pas !


Heu, les sources, c’est des fichiers textes non ? Donc le format est ouvert.

Enfin, de mon temps, c’était comme ça. Mais certains ont peut-être réussi à créer des langages informatiques qui s’écrivent en binaire.

/Mode, c’était mieux avant. <img data-src=" />


Ah, toi non plus !


<img data-src=" />





Ça va devenir dur d’utiliser Libre Office maintenant (à moins d’être à contre courant (du) politique(ment correct))<img data-src=" />


Je comprends encore moins.

Si jamais tu veux discuter et pas seulement monologuer, évite de parler par énigme.

Je ne vois pas le rapport entre Libre Office et des codes sources.

N’hésite pas, explique tes raisonnements.








sr17 a écrit :



En même temps, sans céder à la tentation de faire des amalgames facile, vous êtes vous déjà demandé quel est le niveau de compréhension de nos élus en matière de nouvelles technologies ?



Par exemple, combien ont appris la programmation ?

Combien ont étudié les automatismes ?





Ce n’est pas faux mais heureusement on a des députés spécialisés dans le domaine, comme Lionel Tardy, Isabelle Attard et d’autres, et qui sont actifs sur les sujets numériques, souvent vigilants sur les amendements.







AltreX a écrit :



à lire certains commentaires, nos politiques ne sont pas les seuls à ne pas tout comprendre de l’open source <img data-src=" />





Bien vrai ! <img data-src=" />



«&nbsp;La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement.&nbsp;»



&nbsp;Mais c’est nous qui&nbsp;payons&nbsp;l’écriture de ce code, il est tout de même logique que nous puissions y avoir accès tout de même, non ?&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;



&nbsp;Il ne faut pas oublier que nous sommes citoyen d’un pays, donc partager nos technologies, que nous payons tous en réalité, ça ne peut être que bon pour nous, pour le monde et l’humanité par extension.

&nbsp;Si même les députés de notre république ne pensent uniquement qu’à travers le prisme du Capitalisme, on est pas rendu…


Parce que Libre Office est un pare-feu de qualité, mais aussi un IDE qui fait des codes au format libre/fermé (?), et surtout que les panneaux des poussettes sont franchement rabotés.&nbsp;<img data-src=" />


Oui, d’ailleurs la composition de la recette est connue depuis longtemps. C’est un fantasme entretenu par Coca. Un spectrometre, et/ou une bonne dose de connaissance en chimie et le tour est joué.



De plus c’est une obligation légale de publié les éléments composant un produit qu’on ingurgite.



Ce qui est secret, c’est la méthodologie de fabrication pour obtenir le coca &nbsp;<img data-src=" />








OlivierJ a écrit :



Ce n’est pas faux mais heureusement on a des députés spécialisés dans le domaine, comme Lionel Tardy, Isabelle Attard et d’autres, et qui sont actifs sur les sujets numériques, souvent vigilants sur les amendements.







C’est vrai, et ces deux députés ont bien souvent des avis très pertinents, mais hélas insuffisamment écoutés.



Mais surtout, c’est une erreur de penser qu’il suffirait des se reposer sur un faible nombre de députés spécialisés. Les technologies sont en train de changer radicalement la société et l’économie et ce n’est pas une poignée de députés isolés et incompris qui pourront mener à eux seuls les débats de société et les changements radicaux nécessaires en s’opposant à une armée de députés conservateurs qui ne comprennent rien.



Dans la politique, les personnes issues du monde de la technologie sont complètement sous représentées. Au point que personne ne fait la relation entre le progrès technologique et le chômage de masse.



Et pour ceux qui pensent qu’on est au bout des changements induits par les NTIC, je peux vous dire que vous n’avez encore rien vu. Ce sont des millions d’emplois qui vont encore sauter dans les années qui viennent.









sr17 a écrit :



Mais surtout, c’est une erreur de penser qu’il suffirait des se reposer sur un faible nombre de députés spécialisés. Les technologies sont en train de changer radicalement la société et l’économie et ce n’est pas une poignée de députés isolés et incompris qui pourront mener à eux seuls les débats de société et les changements radicaux nécessaires en s’opposant à une armée de députés conservateurs qui ne comprennent rien.





Un autre que moi a utilement rappelé (il y a une page ou 2) que pas mal de choses biens se passaient aussi au niveau numérique, rien que cette ouverture dont il est question. On peut aussi décider de regarder le verre à moitié plein voire un peu plus.







sr17 a écrit :



Dans la politique, les personnes issues du monde de la technologie sont complètement sous représentées. Au point que personne ne fait la relation entre le progrès technologique et le chômage de masse.





Heu, LOL ?

Tu veux dire, pas depuis les canuts à Lyon qui manifestaient contre les métiers à tisser vers 1830 ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volte_des_canuts







sr17 a écrit :



Et pour ceux qui pensent qu’on est au bout des changements induits par les NTIC, je peux vous dire que vous n’avez encore rien vu. Ce sont des millions d’emplois qui vont encore sauter dans les années qui viennent.





Oh oui au moins, mon coiffeur et mon épicier disent pareil, sans parler de mon garagiste, mon restaurateur, mon boulanger et mon barman <img data-src=" /> .

(je précise que je suis ironique, en mentionnant des professions qui ne risquent pas d’être remplacées par des machines, et j’oubliais mon plombier, mon facteur et mon médecin ainsi que les infirmières)









Rozgann a écrit :



Faut pas non plus être totalement pessimiste… Là on parle de deux sénateurs qui protestent contre la publication du code source, mais au final le code a bien été publié et les codes sources ont bien été ajoutés à la liste des documents administratifs qui peuvent être communiqués.









Certes, au premier abord, il pourrait paraître que deux sénateurs qui s’égarent ce n’est pas bien grave.



Sauf qu’en matière de technologies, on réalise que le mal est bien plus profond.



Si vous regardez bien, vous comprendrez que c’est la presque majorité de la classe politique qui est dans l’incapacité quasi totale de faire la relation entre les progrès technologique et les conséquences sociétales, économiques et industrielle que cela engendre à grande échelle.



Leurs décisions sont toujours basées sur le “logiciel” du 19ième siècle…



Allez essayer de leur faire comprendre pourquoi la technologie est l’une des causes majeures du chômage de masse. De leur expliquer que leur vision économique va dans le mur pour la simple raisons que les travailleurs humains consomment plus d’énergie pour se rendre à leur travail… que ce qu’ils produisent en une journée.



Quel est la réponse du monde politique à ces problèmes ?










OlivierJ a écrit :



Un autre que moi a utilement rappelé (il y a une page ou 2) que pas mal de choses biens se passaient aussi au niveau numérique, rien que cette ouverture dont il est question. On peut aussi décider de regarder le verre à moitié plein voire un peu plus.







Sauf que si je ne m’abuse, l’ouverture dont il est question ne doit rien à une décision politique. C’est une victoire juridique “imprévue” qui en est à l’origine.



Et le problème n’est pas que les politiques ne font rien pour le numérique, mais bien plus grave : qu’ils ne comprennent rien, ce qui affecte lourdement les décisions stratégiques de notre pays.





Heu, LOL ?

Tu veux dire, pas depuis les canuts à Lyon qui manifestaient contre les métiers à tisser vers 1830 ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volte_des_canuts





Les problèmes liés à l’automatisation ne sont effectivement pas nouveaux.



Mais entre les prémices du problème, le stade actuel et surtout, ce qui sera dans quelques années, il y a un monde.





Oh oui au moins, mon coiffeur et mon épicier disent pareil, sans parler de mon garagiste, mon restaurateur, mon boulanger et mon barman <img data-src=" /> .

(je précise que je suis ironique, en mentionnant des professions qui ne risquent pas d’être remplacées par des machines, et j’oubliais mon plombier, mon facteur et mon médecin ainsi que les infirmières)





Des professions qui ne seront pas touchées par l’automatisation ?



Et bien toi, tu va tomber de haut dans quelques temps. <img data-src=" />



Parce que nous les informaticiens, nous savons déjà comment remédier à (presque) tous ces emplois qui refusent de mourir <img data-src=" />



Tien, voila pour ton boulanger qui sera remplacé par un distributeur-cuiseur de pain automatisé…



http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/departement/correze/2015/07/14/corr…



Les japonais travaillent sur des robots capable de couper les cheveux .



Ton épicier, s’il n’est pas déjà mort à cause de la grande distribution aura aussi son distributeur automatique qui l’achèvera.



Dans quelques années, la plupart des restaurants d’entrée de gamme(soit la majorité) seront remplacés par des automatismes et des distributeurs. Et pour ceux qui pensent que ce sera dégueulasse, regardez ce qu’on trouve sur certaines stations d’autoroute en terme de distribution de nourriture automatisée et vous changerez rapidement d’avis.

Déjà, certains fast food viennent de remplacer toute la partie “prise de commande” par des bornes.



Ton plombier, je pourrais t’expliquer déjà en quoi le progrès a déjà modifié profondément son métier et comment il le modifiera encore à l’avenir.



D’une manière générale, l’automatisation fera sauter une bonne partie des métiers du bâtiment dans les décennies à venir. De nombreuses sociétés travaillent à l’impression 3D de bâtiment et à l’assemblage automatisée de bâtiments modulaires par des machines.



Routiers, postiers seront remplacés par des véhicules à conduite automatisée et des bornes de livraison de colis. Il y a déjà des travaux en ce sens.



La médecine ? T’as pas entendu parler de la télémédecine ? A terme, délocalisé en grande partie dans des centres en inde <img data-src=" />



Je pourrais également vous citer tous les métiers que l’automatisation et le progrès ont supprimés en 40 ans.



Bref, même s’il y aura toujours des emplois humain, l’automatisation en remplacera suffisamment pour qu’il y ait durablement des millions de chômeurs.









sr17 a écrit :



Leurs décisions sont toujours basées sur le “logiciel” du 19ième siècle…





Euh… il n’y avait pas d’ordinateurs au 19e siècle, vu qu’ils sont apparus au milieu du 20e <img data-src=" />.









fred42 a écrit :



Je comprends encore moins.



Si jamais tu veux discuter et pas seulement monologuer, évite de parler par énigme.      

Je ne vois pas le rapport entre Libre Office et des codes sources.

N'hésite pas, explique tes raisonnements.







C’est vrai qu’un simple wordpad permet d’utiliser du code ASCII (ce n’est pas un problème pour le moment, mais qui sait demain, déjà que crypter ses messages devient hors la loi, chipoter du code risque dans le futur d’être réservé à ceux qui ont des droits spécifiques)









Mihashi a écrit :



Euh… il n’y avait pas d’ordinateurs au 19e siècle, vu qu’ils sont apparus au milieu du 20e <img data-src=" />.



En fait, si : il n’étaient pas électroniques, ils ne portaient pas le nom d’ordinateur, mais ca a existé. Le premier ordinateur (dans le sens de machine à calculer) est la machine analytique de Charles Babbage (en conception, à partir de 1834 ; en fabrication réelle, c’est son fils Henry Babbage qui a repris les bases pour faire une version simplifiée), et le premier logiciel créé en 1843, pour cette machine justement, un programme informatique pour calculer les nombres de Bernoulli, fait par Ada Lovelace <img data-src=" />









Mihashi a écrit :



Euh… il n’y avait pas d’ordinateurs au 19e siècle, vu qu’ils sont apparus au milieu du 20e <img data-src=" />.





La machine d’Anticythère ? Mais c’était de l’analogique… <img data-src=" />



Le gros intérêt de la publication du code, et par extension de l’usage de licences libres, c’est également la mutualisation des ressources entre les différentes administrations.


Adopté http://www.senat.fr/amendements/commissions/2015-2016/325/Amdt\_COM-208.html


«&nbsp;Transmettre le code source d’un logiciel permet (…) d’accéder

aux informations qui régissent ce logiciel, il n’y a plus besoin de le

pirater !&nbsp;»



C’est un tout un pan de l’économie du piratage qui s’écroule, des milliers d’emplois détruits !


Pour eux, la sécurité c’est le secret, et le secret c’est la sécurité.



…et pas seulement dans le domaine bancaire. <img data-src=" />








John Shaft a écrit :



Adopté http://www.senat.fr/amendements/commissions/2015-2016/325/Amdt\_COM-208.html





<img data-src=" />



&nbsp;



127.0.0.1 a écrit :



Pour eux, la sécurité c’est le secret, et le secret c’est la sécurité.



…et pas seulement dans le domaine bancaire. <img data-src=" />





<img data-src=" />



Voila un signal positif ! Grâce à nos fringants sénateurs, si bien conseillés, on a trouvé comment diminuer le coût de l’Administration : on va fermer la DINSIC, qui ne sert définitivement à rien. Quand on aura des décisions stratégiques à prendre en IT, on appellera directement le commercial recommandé par le Sénat, ça fera gagner du temps…


artragis Abonné
Le 07/04/2016 à 07h00