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Un magazine condamné à 10 000 euros d’amende pour incitation au piratage

Les incités d'or

Un magazine condamné à 10 000 euros d’amende pour incitation au piratage

Le 29 juin 2015 à 15h40

Pour avoir « sciemment » incité à l’utilisation de logiciels de téléchargement illégal, l’éditeur du bimensuel « Téléchargement » vient d’écoper d’une amende de 10 000 euros. Une « première » selon les producteurs de la SCPP, à l’origine de la procédure.

Aux yeux de Marc Guez, directeur général gérant de la SCPP, « une ligne avait été franchie » par les auteurs du magazine « Téléchargement » daté des mois d’août et septembre 2014. « C'est un magazine qui a clairement incité à la piraterie, sans aucune vergogne. C'est ça qui nous a poussé à agir » explique-t-il aujourd’hui à Next INpact. Sur la couverture du fameux numéro, on pouvait lire « Films, séries, musiques & jeux – Les meilleurs logiciels et sites GRATUITS pour downloader ! » Le tout sur fond de tête de mort recouverte d’une arobase...

Au fil des pages, plusieurs passages avaient fait tiquer l’organisation de producteurs, parmi lesquels :

  • Des descriptions de logiciels tels que µTorrent ou BitComet, avec des mentions du type : « Inutile de sonder les profondeurs du Deep Web à la recherche de fichiers pirates à télécharger, Google se charge de les faire remonter à la surface. Quelques mots clés judicieusement trouvés, une poignée de clics et vous remplirez vos disques durs dans la joie et la bonne humeur... Nous vous offrons un tour d’horizon des meilleurs clients Torrent plus quelques conseils et astuces pour vous régaler ».
  • Des descriptions de logiciels comme eMule, MorphXT ou P2P Rocket, avec des commentaires tels que : « Faites le plein de DivX et de MP3 pour ne plus être dépendants de votre famille, de vos amis et de vos collègues de bureaux. On vous donne l’adresse des meilleurs clients Peer2Peer et on explique en prime comment récupérer des masses de fichiers sans s’énerver ».
  • Des descriptions de sites de téléchargement direct (Wawacity, Libertyland...). « Comment télécharger encore plus de contenu pirate ? Grâce à Google et aux boards pirates, vous avez très certainement listé plusieurs bonnes adresses dans vos favoris. Que diriez-vous de démultiplier le nombre de vos entrées, et parallèlement celui de vos films, grâce à quelques bons sites web pleins à craquer de films, jeux vidéo, e-books, photos, vidéos, logiciels, applications, musiques, clips et consorts ? » pouvait-on lire.
  • Des descriptions de logiciels de type Download Manager ou JDownloader, affublées d’explications telles que « Avant de vous engager dans le côté obscur, faites le plein de logiciels ».

La SCPP avait attaqué l’éditeur sur le fondement d’un article de la loi DADVSI

Peu de temps après la parution du magazine, la SCPP attaquait son éditeur devant la 15ème chambre du tribunal de grande instance de Nanterre sur le fondement de l’article L335-2-1 du Code de la propriété intellectuelle. Cet article, introduit par la loi DADVSI de 2006, interdit « d'inciter sciemment » à l’usage de tout « logiciel manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisée d'oeuvres ou d'objets protégés ». En cas d’infraction, le contrevenant s’expose à une peine maximale de 3 ans de prison et de 300 000 euros d’amende.

Durant les débats parlementaires, le ministre de la Culture d’alors avait expliqué que l’objectif de ces dispositions était « de pouvoir poursuivre pénalement ceux qui, de manière intentionnelle (...) et massivement, alimentent le piratage et incitent au piratage par des messages publicitaires, c’est-à-dire ceux qui « font » de l’argent sur le dos des internautes et des créateurs ».

Comparaissant dans le cadre d’une citation directe, les Éditions de Montreuil ont toutefois tenté de se défendre en affirmant que les auteurs du magazine Téléchargement n’avaient pas « sciemment » incité au piratage d’œuvres protégées. Mais qu’ils avaient au contraire rappelé à plusieurs reprises que le téléchargement de tels fichiers était illicite : « pirater des films américains, ou des séries, c’est mal, vous le savez » ; « les fichiers hébergés sur les plates-formes sont le plus souvent issus du petit monde des pirates, donc hors la loi » ; « on ne le répétera jamais assez : le piratage, c’est mal... » ; etc.

L’avocat de la société, maître Frédéric Gras, a également voulu démontrer que les dispositions du Code de la propriété intellectuelle brandies par la SCPP s’appliquaient aux éditeurs de logiciels, et non aux organes de presse. De fait, l’article L335-2-1 vise tout d’abord ceux qui éditent, mettent à la disposition du public ou communiquent, « sciemment et sous quelque forme que ce soit, un logiciel manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisée d'oeuvres ». Il interdit ensuite « d'inciter sciemment, y compris à travers une annonce publicitaire, à l'usage d'un [tel] logiciel ».

L'incitation au piratage peut également s'appliquer aux organes de presse

Le 12 juin, le verdict du tribunal est tombé. L’éditeur du magazine a finalement écopé d’une amende délictuelle de 10 000 euros, soit grosso modo l’argent qu’il a touché pour la vente des 6 038 exemplaires du numéro litigieux. Il devra également payer un droit fixe de procédure de 127 euros, ainsi que la publication de la décision dans Le Parisien et Le Journal du dimanche. Cette décision pourrait d'ailleurs être devenue définitive, puisque aucune des parties n'a l'intention de faire appel selon l'AFP. « Comme la peine est réduite de 1500 euros si l’on règle dans le mois, que nous ne disposons pas des motifs de la décision et que nous n’avons aucune certitude d’une meilleure décision en appel, les Éditions de Montreuil ont décidé de ne pas interjeter appel de la décision » nous a confirmé maître Gras.

Pour la SCPP, cette décision, qualifiée de « première », est plus que satisfaisante. « La loi DADVSI de 2006 avait été faite pour ça, pour éviter que la presse incite à des comportements illicites en matière de propriété intellectuelle », réagit Marc Guez. Y a-t-il d’autres actions similaires en cours ? « Non, répond l’intéressé. Mais s'il y avait un motif à le faire, on le ferait. Mais en général la presse fait attention, donc il n'y a pas de raison de le faire. »

Nous reviendrons plus en détail sur cette décision une fois l’arrêt en notre possession. 

Commentaires (171)

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OlivierJ a écrit :



Via du P2P, non tu n’as quand même pas le droit, parce que tu envoies aussi des données.

 

En revanche, en l’état, le “streaming” n’est pas illégal pour toi le récepteur (pour l’émetteur oui, qui se rend coupable en droit français - et européen ? - de contrefaçon), que tu aies déjà les CD/DVD ou pas d’ailleurs. La HADOPI ne peut pour l’instant rien faire légalement contre le streaming pratiqué par un receveur.





La j’ai une question, normalement j’ai le droit de faire une copie des films que j’ai acheter car quand j’achète le dvd j’acheter non seulement le support physique mais le droit de le regarder, notre lois sur la copie privée nous indique que nous avons le droit de faire une copie du dit contenue, sauf que je n’ai aucun système pour pouvoir copie le dit contenue car soit il est protéger soit je n’ai pas le materiel.

donc si je télécharge le film auquel j’ai payer les droit de vision et donc de copy privée, suis-je dans l’illégalité ? puisque je le conserve en tant que copy virtuel.


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cislo a écrit :



La j’ai une question, normalement j’ai le droit de faire une copie des films que j’ai acheter car quand j’achète le dvd j’acheter non seulement le support physique mais le droit de le regarder, notre lois sur la copie privée nous indique que nous avons le droit de faire une copie du dit contenue, sauf que je n’ai aucun système pour pouvoir copie le dit contenue car soit il est protéger soit je n’ai pas le materiel.

donc si je télécharge le film auquel j’ai payer les droit de vision et donc de copy privée, suis-je dans l’illégalité ? puisque je le conserve en tant que copy virtuel.



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Merci pour ta réponse ; il reste d’autres alternatives au Peer-to-Peer qui n’impliquent pas un “partage illicite” de ma part. Mais quid de la “copie privée” du coup : si j’ai acheté un DVD, dans quelle mesure j’ai le droit de m’en procurer une copie à des fins complètement privées ?

Parce que si je comprends bien : si on achète des CD/DVD et qu’on veut pouvoir en profiter partout, il faut intégralement copier tous les contenus sur un NAS et disposer d’une connexion internet où qu’on aille ? Si c’est le cas c’est un peu dommage, mais la “copie privée” inclut la famille je crois, donc “y a p’us qu’à en faire profiter tous les cousins au 3ème degré” <img data-src=" />

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D’accord,… C’est quand même bizarre la liberté d’expression en France,… <img data-src=" />

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Ahoy ! :jambeenbois:



<img data-src=" />

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Tepec a écrit :



Mais quid de la “copie privée” du coup : si j’ai acheté un DVD, dans quelle mesure j’ai le droit de m’en procurer une copie à des fins complètement privées ?







Réponse simple : tu n’as pas le droit.



La copie privée est une exception. Elle est au bon vouloir du prince et ce dernier te réponds par le mot de Cambronne.



En théorie, tu devrais avoir le droit de faire une copie du-dit DVD ou du BR. Pas de bol, le DRM t’en empêche et tu n’es pas censé le contourner


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“Un magazine condamné à 10 000 euros d’amende pour incitation au piratage”

&nbsp;

&nbsp;Si un mag’ avait décrit comment les élus, politiciens, financiers et autres détournent des sommes colossales ou vendent notre pays au plus offrant, on fusillait l’équipe de journalistes ?

&nbsp;

&nbsp;Ça viendra, c’est juste une question de temps…

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Pirater non, télécharger illégalement probablement.



Mais même ta mère télécharge illégalement sans s’en rendre compte alors…

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Vite, Il faut condamner AutoPlus ! Il font l’apologie des twingo, celles là même qui tuent des piétons en ville !

&nbsp;Pire, ils diffusent aussi les astuces anti radar !

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&nbsp;Avant d’aller sur Nxi et autres et que je piochais dans la presse papier il y avait toujours 3 ou 4 magazine &nbsp;en rayon qui fesaient exactement la même chose (tête de mort et un titre genre “pirater en toute sécurité”). Ca ne volait pas bien haut mais ca a toujours existé.

&nbsp;

&nbsp;D’ailleurs à 5 ans d’écart on retrouvait probablement le même contenu + le cd rempli des mêmes logiciels mis à jour.

&nbsp;

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OlivierJ a écrit :



Je ne suis même pas sûr de ta 1ère phrase. J’ai converti des DVD qu’un ami a acheté (ça je peux, copie privée), rien ne m’empêche de refiler les fichiers à un autre ami (copie privée aussi). Comme tu dis, c’est “tangent” :) .

&nbsp;





Si je ne me trompe pas , on a pas le droit de contourner les protections anti copie, or les DVD (et autre supports) en sont remplis même si on ne s’en rend plus compte avec les logiciels actuels. donc même si la copie privée est toléré on ne peut pas l’exercer.


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OlivierJ a écrit :



Tu es plus précis que moi, mais ça revient au même pour le fait de copier : ce n’est pas interdit, donc c’est autorisé…





En théorie oui, sauf que…les supports sont bardés de DRM (ou MTP) qu’il est illégal de contourner.


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« Comme la peine est réduite de 1500 euros si l’on règle dans le mois, que nous ne disposons pas des motifs de la décision et que nous n’avons aucune certitude d’une meilleure décision en appel, les Éditions de Montreuil ont décidé de ne pas interjeter appel de la décision »



<img data-src=" /> Et comme ça nous fait de la pub, on est gagnants!

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[Je vais faire une analogie foireuse]

&nbsp;Si on suit cette logique, on va coller des procès au constructeurs automobile car ils causent des accidents avec leur voitures surpuissantes en roulant a donf !



&nbsp;C’est l’utilisateur qui choisit (Ou pas) de faire les choses …

&nbsp;[/Je vais faire une analogie foireuse]

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bah si le constructeur en question te fait un guide “les meilleures nationales pour pousser à fond votre moteur et faire du 220, et plein de conseils pour pas vous faire gauler” .. ouep il sera condamné logiquement. Bref, suffit de lire les extraits, ils ont joué ils ont perdu… De là à appeler ça de la presse . Ouarf.

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manus a écrit :



Ce n’est pas juste ce que tu dis, car on paye pleins de produit avec une “taxe” dessus pour eux, donc non je ne fais que récupérer l’argent donné en trop, car en France je ne peux pas ne pas payer certains produits sans payer la taxe destinée à des usages que je n’ai pas.





La redevance ‘indemnise’ les ayants-droits des copie privées, qui sont sauf erreur de ma part les copies à partir d’un support obtenu légalement, et ne nécessitant pas de casser une protection (en pratique, en dehors d’enregistrer ce qui passe à la télé (et encore), je ne suis pas sûr que ça couvre grand chose).

Le fait que le principe même de cette taxe (et plus encore ses modalités de fixation), soit un scandale ne donne aucun droit à se ‘faire justice’ en se servant chez les autres.







FREDOM1989 a écrit :



Sauf que si tu vole une voiture tu vole des heures de travailles qui devront être réaliser à nouveau pour rattraper la perte. Ici que tu télécharge ou pas, si tu n’a pas les moyens d’acheter c’est transparent pour les ayants droit.





D’une part c’est faux. Même si clairement 100% des œuvres piratées n’auraient pas été achetées sinon, il y a quand même un préjudice pour les vendeurs. 1, 5, 20, 50%, qu’importe, à partir du moment ou le préjudice n’est pas nul, c’est normal qu’ils se défendent.

Et quand bien même, qu’importe. C’est au propriétaire d’un bien de décider comment il autorise qui à s’en servir. Si je viens dormir tous les soirs dans ton salon, ou que j’emprunte ta voiture quand tu ne t’en sers pas, ça ne te retire rien non plus, c’est pas pour ça que tu dois être obligé de l’accepter.


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Je me souviens d un podium Wanadoo au bord d une plage au début des années 200 qui assurait la promo de l adsl et du haut débit en montrant sur écran géant comment télécharger de la musique sur emule…



Sans compter les mag spécialisés ou non qui donnait carrément des adresses de ftp blindés de mp3… C est quand même pas de bol pour eux vu le nombre de mag qui ont vendu ce genre de contenu sans jamais avoir été poursuivi

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Oh mon Dieu, Korben risque la peine de mort <img data-src=" />

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Yzokrad a écrit :



Quand je pense que 100% des lecteurs de NXI ont au moins piraté une fois.



Meuh non…&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;



En fait, je crois que tu peux dire 100% des internautes… qui n’est jamais allé voir des streams, ou n’a jamais téléchargé des films, de la musique ou des sons dont les droits n’ont pas été dûment acquittés ?

&nbsp;Personne… <img data-src=" />


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C’était déjà le cas pour l’orthographe. <img data-src=" />

<img data-src=" />

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Patch a écrit :



C’est vrai. Mais comme beaucoup de choses, même s’ils n’ont fait qu’expliquer une chose qu’énormément de monde pratique depuis lontemps, il ne faut surtout pas en parler, en joli secret de polichinelle, sinon tu t’en prends plein la gueule.







Non mais il y a une différence à en parler (donc article de fond avec des chiffres à la clé etc.) et à carrément dire comment on fait <img data-src=" /> , ou chercher etc, donc clairement inciter au piratage <img data-src=" />


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JustMe a écrit :



Je me souviens d un podium Wanadoo au bord d une plage au début des années 200 qui assurait la promo de l adsl et du haut débit en montrant sur écran géant comment télécharger de la musique sur emule…



Sans compter les mag spécialisés ou non qui donnait carrément des adresses de ftp blindés de mp3… C est quand même pas de bol pour eux vu le nombre de mag qui ont vendu ce genre de contenu sans jamais avoir été poursuivi







Avant ou après 2006 ;) Tant qu’il n’y a pas de loi ou alors s’il y a un flou juridique ca va.


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Yzokrad a écrit :



Quand je pense que 100% des lecteurs de NXI ont au moins piraté une fois.











AxelDG a écrit :



Meuh non… <img data-src=" />

 

En fait, je crois que tu peux dire 100% des internautes… qui n’est jamais allé voir des streams, ou n’a jamais téléchargé des films, de la musique ou des sons dont les droits n’ont pas été dûment acquittés ?

 Personne… <img data-src=" />







Et bien vous vous trompez…



Il y a des gens qui ne piratent pas parce qu’ils ont compris qu’il existait de la culture libre.



Logiciels libres, ebooks libres, musique libre…



Et pour le reste, des abonnements Netflix et Deezer ça suffit amplement…





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« C’est un magazine qui a clairement incité à la piraterie, sans aucune vergogne. C’est ça qui nous a poussé à agir »



Le mec est directeur général gérant de la SCPP, et est pas fichu de faire la différence entre piratage et piraterie… <img data-src=" />

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C’est pas ma faute msieur l’agent, j’en pouvais plus, si je regardais pas ce film, j’allais mourir, et comme j’avais pas de quoi le payer, j’ai été obligé de le pirater. Je sais pas pourquoi, j’ai comme une impression que ça serait plus crédible s’il s’agissait d’un bien réellement vital.

Le fait qu’un produit soit trop cher autorise à refuser de l’acheter, pas à le voler (ni à le contrefaire). Cette façon de rejeter la faute sur les autres est d’une hypocrisie…

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sr17 a écrit :



Et bien vous vous trompez…



Il y a des gens qui ne piratent pas parce qu’ils ont compris qu’il existait de la culture libre.



Logiciels libres, ebooks libres, musique libre…



Et pour le reste, des abonnements Netflix et Deezer ça suffit amplement…





Oui et à chaque fois qu’on te passe un fichier MP3, une image, un son, une musique, une icône… ça se passe comment ?

&nbsp;

Tu épluches la charte d’utilisation avant pour être sûr ?


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Bientôt microsoft sera embêté pour son guide sur les DNS sur server 2003 avec entre autre une partie dédié au changement des DNS sur windows :support.microsoft.com Microsoft

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J’ai beau télécharger une série de temps en temps et ne pas spécialement me sentir coupable, il faut quand même avouer que là ils ont fait très fort. Comme dirait l’autre ils ont poussé le bouchon un peu loin. Informer c’est une chose, mais faire tout un guide d’utilisation assorti d’un annuaire c’était peut-être un peu trop direct. <img data-src=" />

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Yzokrad a écrit :



Quand je pense que 100% des lecteurs de NXI ont au moins piraté une fois.









Patch a écrit :



Je vais te rassurer : non, nous ne sommes pas tous tes multis, et nous ne téléchargeons pas tous.









sr17 a écrit :



Et bien vous vous trompez…

Il y a des gens qui ne piratent pas parce qu’ils ont compris qu’il existait de la culture libre.

Logiciels libres, ebooks libres, musique libre…

Et pour le reste, des abonnements Netflix et Deezer ça suffit amplement…







Bon bha maintenant il faut un joli sondage NXI pour voir si le téléchargement illégale (au moins 1 accès à une œuvre protégée illégalement via DDL, streaming, P2P, etc..) concerne bien 100% des lecteurs NXI ou seulement 99.8%..


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tazvld a écrit :



Bientôt microsoft sera embêté pour son guide sur les DNS sur server 2003 avec entre autre une partie dédié au changement des DNS sur windows :support.microsoft.com MicrosoftEt peut on savoir pourquoi ? Changer un DNS c’est pour pirater ?


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Yzokrad a écrit :



C’était avant le socialisme, depuis ils ont peu à peu supprimé toute liberté d’expression et ça continue jour après jour, on peut être condamné pour une simple opinion ou un mot de travers mal interprété. Merci le PS.





LOL. <img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;C’était bien un troll au moins ? <img data-src=" />


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yvan a écrit :



Ce qui est visible depuis un peu plus de dix ans c’est qu’il y a un problème pour financer la production de nouveautés et assurer un niveau de vie décent aux interprètes et compositeurs et que le droit d’auteur y répond plutôt mal.





Parce que les droits d’auteurs ont déjà fait vivre autre chose que les 0,1% de superstars ? &nbsp;Non, même dans les années 80 hein, l’immense majorité des interprètes /compositeurs doivent tourner, tourner et tourner s’ils veulent espérer en vivre.

Rien de plus normal.


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Les droits d’auteur font également vivre les compositeurs et les interprètes studio, qui par définition ne tournent pas.

Et oui bien entendu ça permet(tait?) à des milliers d’artistes de vivre juste avec les passages radio du temps des “radios libres” libres (comprenne qui pourra).

Il existe d’ailleurs des agents spécialisés dans l’analyse des playlist des médias et la collecte des droits vers les artistes.



La répartition est très pyramidale parce que le public moutonne beaucoup derrière les superstars comme tu dis principalement, ce n’est pas spécialement le système de répartition (passé un certain soeuil) qui est pensé ainsi. Ca n’a jamais été satisfaisant pour financer la création directement mais ça finançait ceux qui finançaient la création donc indirectement ça rendait un service qui n’est plus rendu aujourd’hui et qui oblige les musiciens émergents à devenir des supports de pub au mieux, à se taire et disparaitre en général au profit des nuls qui ont pour principale qualité d’assurer le buzz dont on est bassinés actuellement ou de vieilles gloires pour qui la survie économique n’est pas un pb car ils ont amassé il y a 20 ans.

&nbsp;

votre avatar

Attention, ta demi-molle se remarque par ton ignorance et ton manque de résonnement.

&nbsp;

C’est vrai, ton discours sur la conscience d’un téléchargement illégal lors de l’affichage d’une image web dans un navigateur&nbsp; sonne comme le discours Hadopi sur la connexion sécurisée.

&nbsp;



Libre a toi de penser ce que tu veux, il faut juste éviter de venir cracher sur des faits (mon boulot et ma connaissance des clients).

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newsdunet a écrit :



Attention, ta demi-molle se remarque par ton ignorance et ton manque de résonnement.

&nbsp;

C’est vrai, ton discours sur la conscience d’un téléchargement illégal lors de l’affichage d’une image web dans un navigateur&nbsp; sonne comme le discours Hadopi sur la connexion sécurisée.

&nbsp;



Libre a toi de penser ce que tu veux, il faut juste éviter de venir cracher sur des faits (mon boulot et ma connaissance des clients).





Ben apparemment t’as du mal avec le fonctionnement d’un navigateur si tu sais pas qu’il met en cache (donc télécharge sur le disque dur) les ressources qu’il affiche &nbsp;xD

&nbsp;

&nbsp;edit : sinon c’est “raisonnement”, le mieux quand on essaie de baver sur l’ignorance de quelqu’un c’est encore de savoir écrire…


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yvan a écrit :



Il y a un paquet d’artistes, surtout pour les productions de moins de 15ans d’âge, qui n’ont pas de maison de disque mais juste des contrats de licence ou de distribution. Contrats qui n’incluent généralement pas la distribution en streaming donc énormément d’artistes sont souverains sur leurs droits de diffusion en numérique via deeze/spotify.



Ensuite ce n’est pas moi qui ai écrit qu’un abo deezer/spotify suffit. Je répond non, ça n’implique aucun pré supposé concernant le droit d’auteur, juste tu écris un truc faux. A priori parce que ça conforte ta vision simpliste et légaliste des choses… c’est un peu triste.







Je ne savais pas ça, mea culpa





Le but du droit d’auteur est multiple et a considérablement évolué dans le temps. Ta vérité sur le sujet n’est pas LA vérité.

Dans certains cas c’est le droit moral qui est le plus important pour éviter la récup, dans d’autres c’est un moyen de dégager une rémunération, parfois c’est une technique pour prendre le public en otage.

Ca peut aussi être tout cela à la fois donc je n’ai personnellement pas de vérité absolue à asséner sur le sujet.



Ce qui est visible depuis un peu plus de dix ans c’est qu’il y a un problème pour financer la production de nouveautés et assurer un niveau de vie décent aux interprètes et compositeurs et que le droit d’auteur y répond plutôt mal. Le libre y répond encore moins et hors techno faite par des gens dans leur piaule on ne trouve d’ailleurs pas grand chose en libre.

Ce qui est visible aussi c’est que les plus gros financeurs de la création sont aussi les plus gros pirates. Tu as l’air super catégorique et content de la situation actuelle (où le piratage n’est jamais nécessaire visiblement…), tu es relativement seul dans ce cas.





Je maintient que le but principal (et initial) des droits d’auteurs c’est quand même le contrôle de la distribution des oeuvres, en particulier pour que les auteurs ne se fasse pas avoir par les méchants profiteurs de leur travail.

Après depuis le temps ça a dérivé et globalement, les profiteurs ont repris la main dessus.



Je ne dit pas (et pense encore moins) que ce régime est parfait et je suis d’accord avec toi pour les interprètes et autres.



Je ne pense effectivement par contre pas du tout que le piratage est une solution pour faire évoluer les choses dans le bon sens. A mon avis ça braque plutôt tout les acteurs.



Ma réaction concernait le passage de “Ceux qui en ont le pouvoir de choisir (les ayant droits) ont choisis de ne pas distribuer comme je le voulais” vers “donc je m’autorise à pirater”.



Avec des raisonnements de ce genre, on peut jeter la totalité de la loi à la poubelle et justifier n’importe quoi.


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T’as raison, j’ai tellement honte d’avoir fait une faute.

&nbsp;

Toi t’as et ton raisonnement bidon vous avez la classe.





PS: bravo pour tes arguments, sur la faute d’orthographe et ton explication technique.

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panda09 a écrit :



“Un magazine condamné à 10 000 euros d’amende pour incitation au piratage”

&nbsp;

&nbsp;Si un mag’ avait décrit comment les élus, politiciens, financiers et autres détournent des sommes colossales ou vendent notre pays au plus offrant, on fusillait l’équipe de journalistes ?

&nbsp;

&nbsp;Ça viendra, c’est juste une question de temps…





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Loucheux a écrit :



LOL. <img data-src=" />

 

 C’était bien un troll au moins ? <img data-src=" />





Regarde son historique.


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Sinon c’est très bien cette mesure, on ne peut pas laisser impunément des journalistes, donc des gens qui se croient tout permis par leur métier et qui pleurent dès qu’on les attaque (soutenus evidemment en bloc et sans reflexion par leur confrerie / caste de privilégiés), inciter à piller outrageusement la culture et le patrimoine ainsi.

Il y a une justice, heureusement.

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Faux.

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Des descriptions de sites de téléchargement direct (Wawacity, Libertyland…).



&nbsp;C’est ouvertement de l’incitation au piratage..Le&nbsp; magazine qui dit ouvertement “allez sur ZoneTelechargement ou WaWacity”…… Il faut arreter de se moquer du monde :)

&nbsp;

&nbsp;Autant j’accorde a TPB le bénéfice du doute….Autant là…..

&nbsp;

C’est marrant&nbsp; en lisant magazine condamné pour incitation au piratage j’ai immédiatement pensé aux publications Hagal-Aria(Kikoo news, Lamers voice)… Qu’est ce qu’ils m’on fait rigoler ces crétins :p

&nbsp;

C’était le bon temps, hein, @MarcRees. Je regrette le Virus..<img data-src=" />

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PIRATERIE, subst. fém.

B. P. ext.




  1. Action de s’accaparer le contenu des oeuvres intellectuelles ou artistiques.



    Qui fait le malin, tombe dans le ravin.

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Zerdligham a écrit :



C’est

pas ma faute msieur l’agent, j’en pouvais plus, si je regardais pas ce

film, j’allais mourir, et comme j’avais pas de quoi le payer, j’ai été

obligé de le pirater. Je sais pas pourquoi, j’ai comme une impression que ça serait plus crédible s’il s’agissait d’un bien réellement vital.

Le fait qu’un produit soit trop cher autorise à refuser de l’acheter,

pas à le voler (ni à le contrefaire). Cette façon de rejeter la faute

sur les autres est d’une hypocrisie…







&nbsp;Je suis d’accord, sauf que donner à des cons, perso moi je n’y arrive pas.

&nbsp;


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Il ne s’agit pas de donner, mais d’acheter à un prix jugé excessif. Et ça tombe bien, personne ne t’y force.

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CryoGen a écrit :



Et peut on savoir pourquoi ? Changer un DNS c’est pour pirater ?





Ne nous voilons pas la face, changer les DNS de sont ordinateur, c’est pour contourner le blocage des sites de piraterie ou pire, de barbus !


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caesar a écrit :



« C’est un magazine qui a clairement incité à la piraterie, sans aucune vergogne. C’est ça qui nous a poussé à agir »



—-

ils pourraient répondre :



« Ce sont des gens qui ont clairement abusé de la pompe à fric, sans aucune vergogne. C’est ça qui nous a poussé à agir » <img data-src=" />





c’est la même chose dans l’immobilier, pour ne pas dire pire.

&nbsp;donc j’en déduis que tu ne payes plus ton loyer et que tu squattes?


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Sauf que leur racket est légalisé.

Mais ça me fait penser à “désobéissance civile” :)

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Zerdligham a écrit :



C’est pas ma faute msieur l’agent, j’en pouvais plus, si je regardais pas ce film, j’allais mourir, et comme j’avais pas de quoi le payer, j’ai été obligé de le pirater. Je sais pas pourquoi, j’ai comme une impression que ça serait plus crédible s’il s’agissait d’un bien réellement vital.

Le fait qu’un produit soit trop cher autorise à refuser de l’acheter, pas à le voler (ni à le contrefaire). Cette façon de rejeter la faute sur les autres est d’une hypocrisie…





Ce n’est pas juste ce que tu dis, car on paye pleins de produit avec une “taxe” dessus pour eux, donc non je ne fais que récupérer l’argent donné en trop, car en France je ne peux pas ne pas payer certains produits sans payer la taxe destinée à des usages que je n’ai pas.


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manus a écrit :



Ce n’est pas juste ce que tu dis, car on paye pleins de produit avec une “taxe” dessus pour eux, donc non je ne fais que récupérer l’argent donné en trop, car en France je ne peux pas ne pas payer certains produits sans payer la taxe destinée à des usages que je n’ai pas.





Tu sais le nombre de taxes destinés à des usages que tu as, et que tu paierais nettement plus cher si tous ceux qui paient la taxe pour cet usage (qu’ils n’ont pas forcement non plus eux) ne la payaient pas, en utilisant ton argument moisi (désolé) ?



Je ne cautionne pas les ayants droit, attention, mais tu ne les combattra pas avec des arguments moisis. Il y a suffisement de bons arguments à employer pour eviter d’en utiliser de spécieux, et demontables en 2 coups de cuiller à pot.


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Je sais pas quel était le ton de cet article de presse mais ça parait un peu gros.

&nbsp;



&nbsp;Et puis faut faire gaffe, ils seraient capable d’attaquer NXI rien que parce que les passages sont cités ces gens là…<img data-src=" />

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Tout dépend de comment tu présente le soft. Apprendre à l’utiliser n’est pas répréhensible, s’en servir pour des telechargement pirate l’est.

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Savais-tu que emule n’a rien d’illégal en soit. Et que si effectivement beaucoup ont détourné son utilisation à des fins de contrefaçon, son rôle premier est le partage de fichiers libres le plus efficacement possible,… … comme tout logiciel de P2P. Et effectivement partager des fichiers de manière neutre (sans contrôle ni restriction en amont) implique que l’on ne filtre pas les fichiers soumis à copyright pour la seule bonne et unique raison qu’ils sont indissociables.

&nbsp;

&nbsp;De fait, apprendre à utiliser emule n’a absolument rien d’illégal en soit à partir du moment ou on ne fait pas une fixation sur les fichiers piratés.

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Sauf que si tu vole une voiture tu vole des heures de travailles qui devront être réaliser à nouveau pour rattraper la perte. Ici que tu télécharge ou pas, si tu n’a pas les moyens d’acheter c’est transparent pour les ayants droit.

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Je savais pas que les lecteurs de NXI détourner des navires.<img data-src=" /> Qui aurait un super pétrolier qui traine dans sa cave, remplis bien sûr.<img data-src=" />

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AxelDG a écrit :



Oui et à chaque fois qu’on te passe un fichier MP3, une image, un son, une musique, une icône… ça se passe comment ?

 

Tu épluches la charte d’utilisation avant pour être sûr ?







Change d’amis.



Sinon, oui, entre libristes c’est un réflexe de s’enquérir de la licence d’un contenu avant de l’utiliser et de le repasser aux autres.





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AxelDG a écrit :



En fait, je crois que tu peux dire 100% des internautes… qui n’est

jamais allé voir des streams, ou n’a jamais téléchargé des films, de la

musique ou des sons dont les droits n’ont pas été dûment acquittés ?

&nbsp;Personne… <img data-src=" />





Autant parmi les lecteurs de NXI, le pourcentage de ceux qui n’ont jamais téléchargé illégalement doit être faible, autant parmi la population générale, j’en connais pas mal qui ne le fait pas (pas envie de chercher comment on fait, en particulier).







Alkore a écrit :



« C’est un magazine qui a clairement incité à la piraterie, sans aucune vergogne. C’est ça qui nous a poussé à agir »



Le mec est directeur général gérant de la SCPP, et est pas fichu de faire la différence entre piratage et piraterie… <img data-src=" />





En même, ce n’est ni du piratage ni de la piraterie, le téléchargement illégal est juridiquement de la contrefaçon.







AxelDG a écrit :



Oui et à chaque fois qu’on te passe un fichier MP3, une image, un son, une musique, une icône… ça se passe comment ?

&nbsp;

Tu épluches la charte d’utilisation avant pour être sûr ?





On peut te passer tout ce qu’on veut, tant que c’est entre 2 connaissances, ça s’appelle le cercle privé, et ce n’est pas interdit. Entre amis on se prête des CD et DVD et ça n’a rien d’illégal.


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OlivierJ a écrit :



Autant parmi les lecteurs de NXI, le pourcentage de ceux qui n’ont jamais téléchargé illégalement doit être faible, autant parmi la population générale, j’en connais pas mal qui ne le fait pas (pas envie de chercher comment on fait, en particulier).







Ou alors ils connaissent des personnes qui leur copies ce qu’ils veulent à partir de leurs collections.


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FREDOM1989 a écrit :



Sauf que si tu vole une voiture tu vole des heures de travailles qui devront être réaliser à nouveau pour rattraper la perte. Ici que tu télécharge ou pas, si tu n’a pas les moyens d’acheter c’est transparent pour les ayants droit.







D’un autre côté, ceux qui réalisent les contenus ont aussi le droit de toucher un salaire à la fin du mois.





Ici que tu télécharge ou pas, si tu n’a pas les moyens d’acheter c’est transparent pour les ayants droit





Ce n’est quand même pas tout à fait vrai.



Il y a quantité de gens qui du coup n’achètent plus rien.



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Zerdligham a écrit :



Il ne s’agit pas de donner, mais d’acheter à un prix jugé excessif. Et ça tombe bien, personne ne t’y force.





Tout à fait.

&nbsp;



jeje07bis a écrit :



c’est la même chose dans l’immobilier, pour ne pas dire pire.

&nbsp;donc j’en déduis que tu ne payes plus ton loyer et que tu squattes?





L’immobilier obéit à l’offre et à la demande, aucun rapport avec le prix d’un DVD (qui obéit quand même un minimum à la logique économique).







Dude76 a écrit :



Sauf que leur racket est légalisé.

Mais ça me fait penser à “désobéissance civile” :)





Les mots ont un sens, parler de racket est une ineptie.







sr17 a écrit :



Change d’amis.



Sinon, oui, entre libristes c’est un réflexe de s’enquérir de la licence d’un contenu avant de l’utiliser et de le repasser aux autres.





Heu… L’échange de CD ou DVD entre amis est autorisé. Je ne demande jamais la licence d’un contenu quand on m’en prête un. Il y a même le droit à la copie privée.


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Mouais. C’est pas que je sois pour la condamnation, mais là c’est me fait plus penser au jeu du chat et de la souris. On peut pas gagner à tous les coups.

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Ami-Kuns a écrit :



Ou alors ils connaissent des personnes qui leur copies ce qu’ils veulent à partir de leurs collections.





Même pas. Ils ne consomment pas forcément beaucoup de médias genre CD ou DVD, ou les achètent en physique ou en ligne (VOD, iTunes).

Pour ma part en classique j’ai déjà pas mal de CD (que j’ai achetés, je ne vais pas prendre du MP3 en ligne) et je n’en achète plus que très rarement. Côté films, avec la TNT j’enregistre déjà pas mal de choses, et quand ça passe sur une chaîne HD en plus il y a la qualité et presque toujours les sous-titres. Il m’est arrivé par le passé de me laisser tenter par une série qui avait eu du succès.


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l’éditeur du bimensuel « Téléchargement »



Oh ben ça c’est surprenant !



Bon, sur ce je vais me lancer dans la presse :

* “Blanchiment magazine”. Comment confier votre lessive à une holding ?

* “Corruption Mag’”. Dans quel bar négocier ses contrats gabonais à Paris ?

* “Le petit Suisse”. Bien choisir son avocat d’affaires pour contourner les nouvelles règles.

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manus a écrit :



Ce n’est pas juste ce que tu dis, car on paye pleins de produit avec une “taxe” dessus pour eux, donc non je ne fais que récupérer l’argent donné en trop, car en France je ne peux pas ne pas payer certains produits sans payer la taxe destinée à des usages que je n’ai pas.







Officiellement, la RCP ne peut pas couvrir l’activité du piratage.



M’enfin si les barèmes étaient moins fumés, peut-être que cette légende urbaine disparaîtrait…


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Je sais pas quel dico tu utilises, mais d’après l’Académie :







Académie a écrit :



PIRATERIE n. f. XVIe siècle. Dérivé de pirate.

Activité du pirate ; acte commis par un ou plusieurs pirates. Exercer la piraterie. La recrudescence de la piraterie en mer. Piraterie aérienne. Piraterie industrielle, commerciale.





Alors que :





Académie a écrit :



PIRATAGE n. m. XXe siècle. Dérivé de pirater.

Contrefaçon d’une œuvre ou d’une invention. Le piratage de musique, de films. INFORM. Intrusion illicite dans un système informatique, pour en piller les données ou pour en perturber le fonctionnement. Le piratage d’un programme, d’un réseau.



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Salinne a écrit :



PIRATERIE, subst. fém.

B. P. ext.




  1. Action de s’accaparer le contenu des oeuvres intellectuelles ou artistiques.



    Qui fait le malin, tombe dans le ravin.





    Et pour le premier sens, certains chipotent pour dire qu’il n’y a pas de piraterie dans le détroit de Malacca parce que cela ne se trouve pas dans les eaux internationales. Pourtant c’est l’un des espaces maritimes les plus dangereux du monde.

    Comparer ce qui s’y passe avec de la contrefaçon c’est faire plus que le grand écart. <img data-src=" />


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Je bosse dans la maintenance et la réparation informatique, ça me montre des tas de personnes qui ne piratent rien.

Je pense que tu ne connais pas les bonnes personnes pour rester neutre.

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“Au fil des pages, plusieurs passages avaient fait tiquer l’organisation de producteurs, parmi lesquels&nbsp;:”



&nbsp;Wouaw, ce magazine me fait penser au AVGN :

“What were they thinking ?”



&nbsp;

Parce que là clairement, il suffit de connecter 2 neurones pour comprendre que ça a merdé.

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« pirater des films américains, ou des séries, c’est mal, vous le savez. Mais vous en reprendrez bien un peu, n’est-ce pas? »

« on ne le répétera jamais assez : le piratage, c’est mal… …mais qu’est ce que c’est bon!»



Xavier, tu sais bien qu’il ne faut pas sortir des bouts de phrases de leur contexte.<img data-src=" />

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Yzokrad a écrit :



Quand je pense que 100% des lecteurs de NXI ont au moins piraté une fois.





Et tu en fais partie, mon gars, vu que tu postes ici ^^;

Toujours aussi klon.



Par contre, à l’attention de Marc Guez, en informatique, on parle de “piratage”, pas de “piraterie” (et en matière de piraterie, faites un tour du coté de la Somalie, voire du côté de Singapour, et vous comprendrez vite, voire même très vite, la différence… pour peu que vous y surviviez).



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Heu non, tout dépend ce que tu écoutes mais les catalogues deezer et netflix c’est riquiqui, tu n’y trouves pas de remasters fait par des individuels, tu n’y trouve pas les artistes qui ne veulent pas y être, tu n’y trouve pas de lossless ni de musique HD etc.



&nbsp;Ca suffit si tu écoutes beyoncee et booba, pour le reste il y a les circuits qui contournent les blocages, d’où qu’ils viennent.

&nbsp;



&nbsp;

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ballot box a écrit :



Et comment tu as accédé à cette page génie ?





Aucune idée, je ne sais pas ce qu’est une “page génie”.


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Commentaire_supprime a écrit :



Par définition, un public est un groupe de personnes non liées entre elles par des liens familiaux venant explicitement assister à une représentation d’une oeuvre artistique, payante ou pas, ouverte à toute personne souhaitant assister à cette représentation.





Pourrai-je avoir la source de cette définition ? Elle ne semble pas coller à l’utilisation du terme dans le CPI.

C’est comme ça que je définirais le public en terme de sens commun, mais le droit définit ses propres termes et usages. Je ne peut garantir que c’est le sens voulu simplement sur la base que c’est le sens que j’utilise couramment.







Commentaire_supprime a écrit :



Un prêt n’est pas une représentation, vu qu’il s’agit d’un transfert provisoire de jouissance d’un support d’une œuvre entre personnes physiques.





Encore une fois, je pense que c’est le cas, mais je n’ai rien trouvé dans le code confirmant ou infirmant ceci. Le fais de fournir une œuvre à quelqu’un peut très bien être considéré comme une communication de l’œuvre. L’upload vers un satellite est explicitement considéré comme une communication de l’œuvre, même si le satellite n’en fait rien <img data-src=" />









Commentaire_supprime a écrit :



Si le contrat interdit quelque chose de parfaitement légal sans justification d’exception nécessaire, la clause concernée est nulle et non avenue.





Mais elle est valide si la justification est apportée. C’est donc possible.

Et ici, la justification est simple : le prêt introduit un préjudice économique potentiel, dont le détenteur des droits peut vouloir se prémunir (justification typique des DRM, hadopi & co, tous validés par la loi).







Commentaire_supprime a écrit :



Si quelque chose est interdit de façon explicite, c’est qu’en l’absence de formulation d’une interdiction, l’acte interdit serait légal de fait, du fait de l’application élémentaire du principe fondamental du droit de légalité de jure de ce qui n’est pas explicitement interdit.





Je n’ai jamais contesté ce point :)

Ce dont je discute, c’est que le principe même de propriété autorise un contrôle sur l’usage d’une possession. Je peux interdire à quelqu’un d’utiliser ma voiture, sans justification autre que “c’est ma voiture”. La propriété intellectuelle est plus complexe, mais n’efface pas ce principe de contrôle. Mon incertitude est : le contrôle du prêt fait-il parti des prérogatives de l’ayant droit ? Il se peut (mais j’en doute) que le droit de représentation inclue le prêt. La lecture de la définition n’est à mon sens pas assez explicite.

Je dirais à priori que le prêt, comme tu l’avances, se porte sur le support physique. Le possesseur du support n’est pas l’ayant droit. Mais l’œuvre n’est pas constituée que de son support, et ma connaissance est trop limitée pour être catégorique.





En résumé :




  • les ayants droits ont des droits incluant d’imposer des interdictions sur leurs œuvres (ex interdiction de copie de l’œuvre).

  • les droits concernés, selon certaines lectures, pourrait inclure le prêt.

  • si le prêt est bien inclut, aucune exception explicite n’indique le prêt comme non opposable.

  • je pense, sans trouver de source sûre, que cette lecture des droits est erronée, et que le le prêt ne fait pas partie des prérogatives des ayants droit.

    Fondamentalement, je suis d’accord avec toi, je suis simplement moins catégorique sur les éléments amenant à cette conclusion.


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psn00ps a écrit :



Tu as raté l’épisode où des “pirates” ont créé la bibliothèque qui sert à les lire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Libdvdcss

&nbsp;https://fr.wikipedia.org/wiki/DeCSS





Non non, du tout, je m’en sers depuis le début :) .

&nbsp;

&nbsp;



V_E_B a écrit :



Pour moi il s’agit bien d’une exception à un droit exclusif. La définition des droits patrimoniaux des auteurs mentionne une liste d’exceptions (article L122-5), dont celle-ci. Les articles L133-1 à L133-4 précise simplement le cadre d’application de cette exception.

[…]



TL;DR : tout ça pour dire que le cas du prêt est rétrospectivement trop obscure pour le non-juriste que je suis pour que j’avance autre chose qu’un “je pense que c’est autorisé” <img data-src=" />









Commentaire_supprime a écrit :



Donc, il y a encadrement légal d’une possibilité tenant de l’exception, nous sommes d’accord.



C’est un principe de base du droit : ce qui n’est pas explicitement interdit est purement et simplement autorisé. Et une interdiction doit être formelle et justifiée.



Si quelque chose est interdit de façon explicite, c’est qu’en l’absence de formulation d’une interdiction, l’acte interdit serait légal de fait, du fait de l’application élémentaire du principe fondamental du droit de légalité de jure de ce qui n’est pas explicitement interdit.





Quel bel échange, ça change des trolls <img data-src=" />


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Zerdligham a écrit :



Oui, même pour la musique, la majorité des frais sont des frais fixes. C’est un fait. Dire cela n’empêche absolument pas de juger excessif les revenus des musiciens (c’est vrai aussi pour les acteurs payés des millions).

Je ne critique pas le fait de juger que le prix des biens culturels est excessif (je le pense souvent moi aussi), mais le fait d’établir un lien entre leur prix et leur cout de production marginal : économiquement, ça n’a pas de sens.





C’est de moins en moins vrai, notamment pour la musique et c’est probablement une bonne chose. Ça reste la règle générale pour les films.





Je suis curieux de savoir ce qui différencie selon tout les biens ‘culturels’ des autres biens de consommation.

Il sont produit selon les mêmes critères (rentabilité avant tout), financé de la même manière (par des investisseurs qui espèrent un gros retour), distribués de la même manière (grande distribution majoritairement), et facturés de la même manière.

La seule chose qui les différencie en fait, c’est que dans certains pays comme la France, les politiques font cadeau d’une partie de nos impôts à leurs copains qui travaillent dans le show-biz. Et encore, c’est le cas d’autres secteurs d’activité.





Perso, je suis convaincu que les producteurs et distributeurs vont encore durer longtemps. Probablement moins hégémoniques que maintenant, mais je ne pense pas qu’ils vont disparaitre.

On aime bien les critiquer, mais objectivement, ils répondent à un besoin : identifier et financer les projets qui vont plaire à la majorité des gens, et les faire connaitre et les rendre accessibles à tous. La partie rendre accessible sera de moins en moins importante, mais la partie identifier, financer et faire connaitre n’est pas remise en cause pas internet.







  • Si justement parce que la seule raison pour la quelle les gens achetaient des supports matériels pour les oeuvres culturelles c’est parce qu’ils n’avaient pas le choix de le faire pour pouvoir accéder à ces oeuvres.

    &nbsp;Si demain la même pièce de théâtre est jouée avec les mêmes acteurs dans la même salle (qu’on suppose de capacité infinie ou supérieure à la demande), une représentation payante et une gratuite, la quelle irais tu voir ?&nbsp;

    &nbsp;Les coûts fixes dans la musique / cinéma sont remboursées (quand ils le sont) par le spectacle “vivant” (concert, salle de ciné), les supports matériels ne sont qu’un moyen de connaître l’oeuvre, de la publicité pour le spectacle vivant. On a réussit à te les faire payer un moment parce que tu n’avais que ce moyen d’accéder à l’oeuvre sans la voir véritablement représentée en “direct” mais maintenant qu’il y a x autres moyens gratuits, quel intérêt à les acheter ? Les oeuvres rentables le sont déjà avec le spectacle “vivant”.

    &nbsp;



  • Oui le cinéma est un peu à part et je connais beaucoup moins ce milieu, je parle en grande majorité pour la musique.

    &nbsp;

    &nbsp;- Un bien culturel n’est pas fait pour la rentabilité, ou alors c’est du divertissement… Ne confondons pas tout. Je ne parle pas des grosses machines du secteur, mais bien de ceux qui ont une démarche artistique.

    &nbsp;

    &nbsp;- Les producteurs comme moyen de faire connaître ou rendre accessible les projets ? Plus dans la musique depuis bien 10 ans. Tout artiste qui est signé par un producteur a déjà passé l’épreuve du feu de soundcloud, bandcamp, youtube (myspace avant),,… Les années 90 c’es fini hein, les maisons de disque ne signent que des artistes déjà connus.


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tass_ a écrit :





  • Si justement parce que la seule raison pour la quelle les gens achetaient des supports matériels pour les oeuvres culturelles c’est parce qu’ils n’avaient pas le choix de le faire pour pouvoir accéder à ces oeuvres.

     Si demain la même pièce de théâtre est jouée avec les mêmes acteurs dans la même salle (qu’on suppose de capacité infinie ou supérieure à la demande), une représentation payante et une gratuite, la quelle irais tu voir ?





    Dans ton exemple, les acteurs sont volontaires dans la représentation gratuite. Ça n’est pas comparable. Quand on parle de piratage, c’est forcement que l’auteur n’est pas d’accord avec l’obtention obligatoire de son œuvre.

    Ce qui me pose problème n’est pas le fait que l’œuvre soit gratuite, bien au contraire, je ne suis pas moins radin qu’un autre. C’est qu’on ne respecte pas le souhait de l’auteur.







    tass_ a écrit :



    Les coûts fixes dans la musique / cinéma sont remboursées (…) avec le spectacle “vivant”.





    Nos approches sont radicalement différentes.

    Moi je dis que celui qui crée quelque chose doit avoir le droit de le commercialiser comme il le souhaite. Je me fiche de savoir s’il c’est rentable ou pas, c’est son problème, pas le mien. En particulier, s’il veut le vendre en spectacle vivant ET en disque, je considère qu’il doit en avoir le droit. S’il se contente de vendre du spectacle vivant et qu’il offre le disque, il en a évidemment aussi le droit. Toi, tu souhaite que le client potentiel puisse décider à la place de l’auteur comment il commercialise le fruit de son travail.

    Pour faire un parallèle, c’est une peu comme si tu étais développeur free-lance, que tu fais un projet pour le compte d’un client, et que celui-ci décide unilatéralement qu’il va prendre ton code gratuitement, et que tu n’as qu’à rentabiliser ton activité en essayant de lui vendre de la maintenance.

    Il a le droit de te proposer ce modèle, mais c’est toi, et toi seul qui a le droit de décider si oui ou non tu accepte de rentrer dans ce jeu. L’inverse serait à mon sens une privation de liberté inacceptable.







    tass_ a écrit :



  • Un bien culturel n’est pas fait pour la rentabilité, ou alors c’est du divertissement… Ne confondons pas tout. Je ne parle pas des grosses machines du secteur, mais bien de ceux qui ont une démarche artistique.





    Dans ce cas, on ne parle pas de la même chose. Le sujet de base, c’est le piratage, qui concerne à (au doigt mouillé) 95% des blockbusters et assimilés, généralement présentés comme des biens culturels. Ces biens sont des biens commerciaux comme les autres.

    Cela dit, même pour ce qui comprend une ‘vraie démarche artistique’ (expression que je n’aime pas, parce que c’est hautement subjectif, et que c’est assez méprisant de décider à la place de l’auteur si son œuvre est ou non de l’art), je reste sur la même position : c’est à l’auteur de décider ce qu’il fait de son travail, et en particulier de si et comment il le commercialise.







    tass_ a écrit :



    Les producteurs comme moyen de faire connaître ou rendre accessible les projets ? Plus dans la musique depuis bien 10 ans. Tout artiste qui est signé par un producteur a déjà passé l’épreuve du feu de soundcloud, bandcamp, youtube (myspace avant),,… Les années 90 c’es fini hein, les maisons de disque ne signent que des artistes déjà connus.





    Et l’artiste en question passe de 10 à 300 millions de vues sur Youtube. Je caricature, mais il y a toujours un effet. S’ils n’étaient pas utiles, les artistes ne feraient pas appel à eux.


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V_E_B a écrit :



Pourrai-je avoir la source de cette définition ? Elle ne semble pas coller à l’utilisation du terme dans le CPI.

C’est comme ça que je définirais le public en terme de sens commun, mais le droit définit ses propres termes et usages. Je ne peut garantir que c’est le sens voulu simplement sur la base que c’est le sens que j’utilise couramment.







Par défaut, la définition à prendre est celle du sens commun.



J’essaye de voir s’il y a une définition formelle, d’un point de vue juridique, du terme de public, au sens d’assemblée de spectateurs, dans les textes de loi.





Encore une fois, je pense que c’est le cas, mais je n’ai rien trouvé dans le code confirmant ou infirmant ceci. Le fais de fournir une œuvre à quelqu’un peut très bien être considéré comme une communication de l’œuvre. L’upload vers un satellite est explicitement considéré comme une communication de l’œuvre, même si le satellite n’en fait rien <img data-src=" />





Pour une interprétation juridique claire et nette de ce point, je pense que seule la jurisprudence peut se déterminer là-dessus. Sachant que la définition de propriété personnelle (jus, usus et abusus) en pareil cas ne porte clairement que sur le support matériel , et non l’oeuvre qu’il véhicule.





Mais elle est valide si la justification est apportée. C’est donc possible.

Et ici, la justification est simple : le prêt introduit un préjudice économique potentiel, dont le détenteur des droits peut vouloir se prémunir (justification typique des DRM, hadopi & co, tous validés par la loi).





Oui, modulo le fait que la justification doit être basée sur des principes de droit, et qu’elle doit être là pour prévenir ou compenser un préjudice pour l’auteur du contrat. Par exemple, en abusus, faire sa chaîne de TV privée en diffusant en streaming gratos toute sa collection de DVD à tout son immeuble crée clairement un préjudice aux détenteurs de droit des oeuvres.





Je n’ai jamais contesté ce point :)

Ce dont je discute, c’est que le principe même de propriété autorise un contrôle sur l’usage d’une possession. Je peux interdire à quelqu’un d’utiliser ma voiture, sans justification autre que “c’est ma voiture”.





Jus, usus et abusus, modulo les dispositions légales. Tu peux foutre le feu à ta propre voiture dans ton jardin pour fêter le printemps, par exemple, mais le Code de la Route t’interdit de l’utiliser pour rouler bourré à 150 km/h sur une départementale.





La propriété intellectuelle est plus complexe, mais n’efface pas ce principe de contrôle. Mon incertitude est : le contrôle du prêt fait-il parti des prérogatives de l’ayant droit ? Il se peut (mais j’en doute) que le droit de représentation inclue le prêt. La lecture de la définition n’est à mon sens pas assez explicite.

Je dirais à priori que le prêt, comme tu l’avances, se porte sur le support physique. Le possesseur du support n’est pas l’ayant droit. Mais l’œuvre n’est pas constituée que de son support, et ma connaissance est trop limitée pour être catégorique.





Dans la propriété intellectuelle, il y a deux choses qui sont couvertes : les droits patrimoniaux de ou des auteurs de l’oeuvre, et les licences de diffusion.



Exemple précis et perso : je suis auteur de fictions littéraires que je diffuse par internet depuis chez moi. J’ai le droit patrimonial absolu sur mes oeuvres, et le premier qui s’amuse à copier mon boulot pour en faire un truc à lui va vite apprendre où c’est le TGI de Grenoble.



Par contre, j’ai concédé à mes lecteurs une licence d’utilisation et de diffusion gratuite (Creative Commons CC-BY-ND, ou droits commerciaux autorisés pour les pièces de théâtre, afin que les troupes qui les représentent gagnent de quoi rentrer dans leurs frais, a minima) qui permet non seulement la lecture à l’oeil, mais aussi la diffusion à l’initiative du lecteur de ce qu’il a pris chez moi, à condition que ce soit à l’identique et que mon nom soit repris.



Le droit de représentation ne peut, à mon avis, inclure le prêt vu que ce dernier n’est effectué qu’au sein de la sphère privée. Il y a une notion d’ouverture au public dans celle de représentation, et c’est un point à clarifier avec la jurisprudence.





En résumé :




  • les ayants droits ont des droits incluant d’imposer des interdictions sur leurs œuvres (ex interdiction de copie de l’œuvre).

  • les droits concernés, selon certaines lectures, pourrait inclure le prêt.

  • si le prêt est bien inclut, aucune exception explicite n’indique le prêt comme non opposable.

  • je pense, sans trouver de source sûre, que cette lecture des droits est erronée, et que le le prêt ne fait pas partie des prérogatives des ayants droit.

    Fondamentalement, je suis d’accord avec toi, je suis simplement moins catégorique sur les éléments amenant à cette conclusion.





    Point 1 : exact.



    Point 2 : à discuter car sujet à interprétation faute de jurisprudence claire sur ce sujet, sauf erreur ou ignorance de ma part.



    Point 3 et 4 : pareil. En droit, le prêt est légal par défaut. Dans ce cas précis, ça reste à déterminer par la jurisprudence. Sachant que pour cela, une interdiction de prêt doit être formelle et justifiée, et que les ayant-droit doivent prouver qu’un prêt informel entre particuliers leur porte un préjudice qualifiable et quantifiable.



    Je suis plus spécialiste en droit administratif qu’en droit civil, et je t’avoue que le droit de la propriété intellectuelle est assez ardu à appréhender quand on n’est pas de la partie. Toutefois, ce serait intéressant d’avoir un tribunal qui se prononce sur le cas du prêt entre particuliers d’une oeuvre sur support matériel.


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Merci de ces précisions <img data-src=" />

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Patch a écrit :



Aucune idée, je ne sais pas ce qu’est une “page génie”.





Ni ce qu’est le téléchargement apparemment.


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yvan a écrit :



tu n’y trouve pas les artistes qui ne veulent pas y être

[…]

pour le reste il y a les circuits qui contournent les blocages, d’où qu’ils viennent.







D’abord je doute que ce soit les artistes qui décident quoi que ce soit, il doit pas y en avoir beaucoup qui ont suffisamment de poids pour négocier ça avec leur maison de disque…



Mais en quoi est-ce un argument ? Considère-tu que l’ayant droit n’a pas à décider sur quel support il veut distribuer ? Et que toi le consommateur doit décider à sa place ?



C’est quand même tout le but des droits d’auteurs : le contrôle de la distribution.


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non.

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Je te parle de particuliers.

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newsdunet a écrit :



non.





Tu affiches cette page avec lynx ? &nbsp;Parce que si ton navigateur affiche les images, rien que sur cette page il y a des avatars soumis au droit d’auteur que ton &nbsp;navigateur a téléchargé sur ton disque dur.

&nbsp;

&nbsp;Perdu :p


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Non, c’est juste pour répondre a tes questions ^^.

Mes clients sont souvent âgés, je bosse dans des villages.

&nbsp;

“Moui alors ces personnes n’avaient pas de fond d’écran trouvé n’importe

où sur le net ? Pas d’amis FB qui linkaient des vidéos ? N’allaient

jamais sur YT, DM,.. ?&nbsp;

&nbsp;Ou pour les plus extrêmes : ne faisaient jamais des montages photos avec des photos de chatons trouvées sur le net ?&nbsp;”

&nbsp;



&nbsp;“Tu affiches cette page avec lynx ? &nbsp;Parce que si ton navigateur affiche

les images, rien que sur cette page il y a des avatars soumis au droit

d’auteur que ton &nbsp;navigateur a téléchargé sur ton disque dur.”

&nbsp;

&nbsp;Tu veux juste avoir raison ?

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Il y a un paquet d’artistes, surtout pour les productions de moins de 15ans d’âge, qui n’ont pas de maison de disque mais juste des contrats de licence ou de distribution. Contrats qui n’incluent généralement pas la distribution en streaming donc énormément d’artistes sont souverains sur leurs droits de diffusion en numérique via deeze/spotify.



Ensuite ce n’est pas moi qui ai écrit qu’un abo deezer/spotify suffit. Je répond non, ça n’implique aucun pré supposé concernant le droit d’auteur, juste tu écris un truc faux. A priori parce que ça conforte ta vision simpliste et légaliste des choses… c’est un peu triste.



Le but du droit d’auteur est multiple et a considérablement évolué dans le temps. Ta vérité sur le sujet n’est pas LA vérité.

Dans certains cas c’est le droit moral qui est le plus important pour éviter la récup, dans d’autres c’est un moyen de dégager une rémunération, parfois c’est une technique pour prendre le public en otage.

Ca peut aussi être tout cela à la fois donc je n’ai personnellement pas de vérité absolue à asséner sur le sujet.



Ce qui est visible depuis un peu plus de dix ans c’est qu’il y a un problème pour financer la production de nouveautés et assurer un niveau de vie décent aux interprètes et compositeurs et que le droit d’auteur y répond plutôt mal. Le libre y répond encore moins et hors techno faite par des gens dans leur piaule on ne trouve d’ailleurs pas grand chose en libre.

Ce qui est visible aussi c’est que les plus gros financeurs de la création sont aussi les plus gros pirates. Tu as l’air super catégorique et content de la situation actuelle (où le piratage n’est jamais nécessaire visiblement…), tu es relativement seul dans ce cas.

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newsdunet a écrit :



&nbsp;“Tu affiches cette page avec lynx ? &nbsp;Parce que si ton navigateur affiche

les images, rien que sur cette page il y a des avatars soumis au droit

d’auteur que ton &nbsp;navigateur a téléchargé sur ton disque dur.”

&nbsp;

&nbsp;Tu veux juste avoir raison ?



En même temps j’ai raison, donc pourquoi je le dirais pas ?&nbsp;

Niveau technique pure le fait que tu aies téléchargé consciemment une image non libre ou que ton navigateur la stocke en cache parce que t’as affiché la page, c’est la même chose.


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cislo a écrit :



La j’ai une question, normalement j’ai le droit de faire une copie des films que j’ai acheter car quand j’achète le dvd j’acheter non seulement le support physique mais le droit de le regarder, notre lois sur la copie privée nous indique que nous avons le droit de faire une copie du dit contenue, sauf que je n’ai aucun système pour pouvoir copie le dit contenue car soit il est protéger soit je n’ai pas le materiel.

donc si je télécharge le film auquel j’ai payer les droit de vision et donc de copy privée, suis-je dans l’illégalité ? puisque je le conserve en tant que copy virtuel.









Tepec a écrit :



Merci pour ta réponse ; il reste d’autres alternatives au Peer-to-Peer qui n’impliquent pas un “partage illicite” de ma part. Mais quid de la “copie privée” du coup : si j’ai acheté un DVD, dans quelle mesure j’ai le droit de m’en procurer une copie à des fins complètement privées ?

Parce que si je comprends bien : si on achète des CD/DVD et qu’on veut pouvoir en profiter partout, il faut intégralement copier tous les contenus sur un NAS et disposer d’une connexion internet où qu’on aille ? Si c’est le cas c’est un peu dommage, mais la “copie privée” inclut la famille je crois, donc “y a p’us qu’à en faire profiter tous les cousins au 3ème degré” <img data-src=" />





Normalement j’ai répondu à vos questions dans le commentaire que vous citez.


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Espérons juste que la limite ne se déplace pas …

&nbsp;



&nbsp;Ou alors que je sois plus la quand elle se sera déplacée !

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V_E_B a écrit :



Il n’est pas interdit par la loi, mais il peut à priori l’être par les licenses d’utilisation, non ? Le bénéficiaire des droits ne peut s’opposer au prêt par les bibliothèque, mais rien n’étant dit du prêt par les particulier, il doit pouvoir l’interdire par contrat commercial (le CLUF). Ce qui est, si je ne me trompe, le cas standard.

Du coup, plutôt qu’illégal, ce serait un bris de contrat ? Aucune idée des conséquences. Poursuites civiles ?







Du coup, les CLUF sont illégales car elles s’opposent à une disposition assurée par la loi. Et donc, elles sont invalides de jure.


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Mihashi a écrit :



Des quoi ? <img data-src=" />







Le truc rond qu’on ripe avec Handbrake pour passer sur HTPC.



J’ai acheté des DVD récemment parce que je voulais montrer par l’exemple que je soutenais les créateurs d’un anime dont je suis fan.


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Attaquer sur le fondement c’est vicieux.

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HarmattanBlow a écrit :



Oh ben ça c’est surprenant !



Bon, sur ce je vais me lancer dans la presse :

* “Blanchiment magazine”. Comment confier votre lessive à une holding ?

* “Corruption Mag’”. Dans quel bar négocier ses contrats gabonais à Paris ?

* “Le petit Suisse”. Bien choisir son avocat d’affaires pour contourner les nouvelles règles.





Tu vas faire de la concurrence aux “conseillers financiers” “coach en défiscalisation” et cie qui fleurissent un peu partout, c’est un coup à se retrouver au fond d’un fleuve les pieds dans le béton xD

&nbsp;



newsdunet a écrit :



Je bosse dans la maintenance et la réparation informatique, ça me montre des tas de personnes qui ne piratent rien.

Je pense que tu ne connais pas les bonnes personnes pour rester neutre.



Moui alors ces personnes n’avaient pas de fond d’écran trouvé n’importe où sur le net ? Pas d’amis FB qui linkaient des vidéos ? N’allaient jamais sur YT, DM,.. ?&nbsp;

&nbsp;Ou pour les plus extrêmes : ne faisaient jamais des montages photos avec des photos de chatons trouvées sur le net ?&nbsp;


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cerbere63 a écrit :



Si je ne me trompe pas , on a pas le droit de contourner les protections anti copie, or les DVD (et autre supports) en sont remplis même si on ne s’en rend plus compte avec les logiciels actuels. donc même si la copie privée est toléré on ne peut pas l’exercer.









Winderly a écrit :



En théorie oui, sauf que…les supports sont bardés de DRM (ou MTP) qu’il est illégal de contourner.





Avec les DVD que j’ai, aucun problème pour les lire sur mon ordi ainsi que les convertir. Pour les Blu-Ray je ne sais pas quel est l’état de l’art, on peut aussi il me semble, une bonne partie.

&nbsp;


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Merci pour tes précisions.

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Trop tard.

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&nbsp; Dans certains milieux autorisés il paraît que j’ai entendu dire (ça ira comme ça ?) qu’il pourrait bien y avoir ce que tu cherches, c’est possible que, par exemple au hasard sans garantie, <img data-src=" />

<img data-src=" /> MakeMkv pourrait être ton ami.

&nbsp;

<img data-src=" />

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Toi t’as jamais du lire un journal de ta vie… (non le journal de Mickey ne compte pas)

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Commentaire_supprime a écrit :



Du coup, les CLUF sont illégales car elles s’opposent à une disposition assurée par la loi. Et donc, elles sont invalides de jure.





La seule disposition assurée par la loi que j’ai pu trouvé, c’est “les bibliothèques ont le droit, contre rémunération, d’ignorer le droit exclusif de distribution des ayants droits”. Un CLUF interdisant aux particuliers de redistribuer une œuvre ne me semble à priori pas invalide.

J’ai raté un texte, peut-être ? <img data-src=" />


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FREDOM1989 a écrit :



Ce que j’écris est vrai. D’ailleurs tu parles d’un manque à gagner hypothétique, tu ne démontres pas qu’il faut refaire un travail pour remplacer l’œuvre piratée.





La partie sur laquelle portait mon “c’est faux” était celle-ci : c’est transparent pour les ayants droit. Le reste de ce que tu dis est effectivement vrai.

C’est pas parce qu’on ne retire rien de physique aux ayant droits que c’est transparent pour eux. Il y a des tas de gens qui piratent à la place d’acheter, ou au moins partiellement à la place d’acheter. (pas nécessairement par radinerie d’ailleurs, c’est souvent par facilité).







FREDOM1989 a écrit :



Si tu viens dormir dans mon salon, tu me prive de la possibilité de le faire, idem si tu utilise ma voiture. En plus, tu userais mes biens.





Admettons que tu sois hôtelier. Tu n’as de toute façon pas l’intention de dormir dans tes chambres, tu espères juste les vendre. Imaginons que je débarque chez toi, m’installe dans une chambre vide pour la nuit (on suppose qu’il est suffisamment tard pour qu’il n’y a plus d’espoir que tu la vendes).

Je ne te retire rien, je ne serais peut-être pas venu chez toi si on m’avais forcé à payer, et je n’use pas ta chambre (je suis propre et j’ai dormi dans mon sac de couchage, donc les draps sont nickels).

Est-ce que tu trouverais ça normal?



Si tu pirate un film, tu prive son propriétaire de la possibilité de te le vendre, ce qui est son gagne-pain.







manus a écrit :



Heureusement que tout le monde n’est pas aussi limité que beaucoup d’entre vous et ne respecte pas la loi:

http://rue89.nouvelobs.com/2010/05/04/femmes-si-vous-portez-un-pantalon-vous-ete…





Plutôt que brandir une loi stupide pour justifier le non-respect de toutes les lois qui ne t’arrangent pas, interroge-toi peut-être sur les valeurs protégées par les lois en question, et sur l’importance que tu y accordes.

La loi sur le pantalon vise à protéger des valeurs de pudeur conservatrices et complètement périmées. Je n’aurais donc aucun remord à la transgresser si j’étais une femme. (sinon, je crois qu’elle a été abrogée depuis, il était temps).

La loi sur la copie privée vise à récolter des sous de manière inique (limite racket) et masquée. Je n’ai aucun remord à ne pas la respecter (en pratique, je paie la RCP, parce que c’est difficile de l’esquiver, mais je ne me prive pas de ripper mes disques, et autres usages théoriquement illégaux, avce d’autant moins de mauvaise conscience que je n’ai pas encore compris comment on faisait pour lire un blu-ray sans le ripper).

L’interdiction de la contrefaçon, c’est la protection de la propriété intellectuelle. J’y tiens nettement plus qu’aux deux précédentes, donc même si je ne suis pas nécessairement content de comment certains l’utilisent, je la respecte (dans les grandes lignes, il m’arrive de céder à la tentation, mais j’ai la décence de ne pas me cacher derrière mon petit doigt en prétendant qu’on m’y a forcé).


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Zerdligham a écrit :



Admettons que tu sois hôtelier. Tu n’as de toute façon pas l’intention de dormir dans tes chambres, tu espères juste les vendre. Imaginons que je débarque chez toi, m’installe dans une chambre vide pour la nuit (on suppose qu’il est suffisamment tard pour qu’il n’y a plus d’espoir que tu la vendes).

Je ne te retire rien, je ne serais peut-être pas venu chez toi si on m’avais forcé à payer, et je n’use pas ta chambre (je suis propre et j’ai dormi dans mon sac de couchage, donc les draps sont nickels).

Est-ce que tu trouverais ça normal?



Ha si : si un car de touriste débarque quelques minutes après que tu te sois installé et qu’il manque du coup une chambre pour tous les loger tu fais bien perdre de l’argent à l’hôtelier.

&nbsp;On aurait pu dire :&nbsp;

&nbsp;Un mec se met à côté d’une fontaine, met l’eau qui coule en bouteille et les vend aux passants, et toi tu décides de boire l’eau directement à la fontaine, vilain pirate.

&nbsp;

&nbsp;De toutes façons la musique (les films) enregistrés n’ont pu dégager de l’argent que parce qu’avant internet on était dans une économie de rareté. Il fallait acheter le support pour profiter du contenu.

&nbsp;Maintenant que le contenu est accessible en 2 clics par n’importe qui ayant une connexion, c’est fini.

&nbsp;On ne reviendra jamais à l’“âge &nbsp;d’or” des années 70 à 2000, ça ne sert à rien de vouloir sauver un modèle économique périmé. Autant se pencher vers les modèles alternatifs (valeur ajoutée (coffrets, bonus,…), live,…).


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Christophe R. a écrit :



Attaquer sur le fondement c’est vicieux.





DSK assume.


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V_E_B a écrit :



La seule disposition assurée par la loi que j’ai pu trouvé, c’est “les bibliothèques ont le droit, contre rémunération, d’ignorer le droit exclusif de distribution des ayants droits”. Un CLUF interdisant aux particuliers de redistribuer une œuvre ne me semble à priori pas invalide.

J’ai raté un texte, peut-être ? <img data-src=" />







C’est la partie “contre rémunération” qui est réglementée.



Un prêt, par essence, c’est gratuit, donc en dehors de cette réglementation.



Une redistribution, cela implique soit une diffusion sur des médias (illégal sans licence), soit une vente de copies non autorisée (illégal parce que contrefaçon en droit français).



Donc, un prêt ou un cadeau, unitaire et gratuit, ne sont pas réglementés, et donc interdits. Pas d’interdiction formelle = autorisé en droit français.


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« C’est un magazine qui a clairement incité à la piraterie, sans aucune vergogne. C’est ça qui nous a poussé à agir »



—-

ils pourraient répondre :



« Ce sont des gens qui ont clairement abusé de la pompe à fric, sans aucune vergogne. C’est ça qui nous a poussé à agir » <img data-src=" />

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caesar a écrit :



« C’est un magazine qui a clairement incité à la piraterie, sans aucune vergogne. C’est ça qui nous a poussé à agir »




----      

ils pourraient répondre :






« Ils nous ont pris notre&nbsp;pompe à fric, sans aucune vergogne. C'est ça qui nous a poussé à agir »  :fumer:







<img data-src=" />


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caesar a écrit :



« C’est un magazine qui a clairement incité à la piraterie, sans aucune vergogne. C’est ça qui nous a poussé à agir »



—-

ils pourraient répondre :



« Ce sont des gens qui ont clairement abusé de la pompe à fric, sans aucune vergogne. C’est ça qui nous a poussé à agir » <img data-src=" />



C’est vrai. Mais comme beaucoup de choses, même s’ils n’ont fait qu’expliquer une chose qu’énormément de monde pratique depuis lontemps, il ne faut surtout pas en parler, en joli secret de polichinelle, sinon tu t’en prends plein la gueule.









Yzokrad a écrit :



Quand je pense que 100% des lecteurs de NXI ont au moins piraté une fois.



Je vais te rassurer : non, nous ne sommes pas tous tes multis, et nous ne téléchargeons pas tous.

Comme d’hab de ta part, un commentaire, une énorme connerie. Ca ne te lasse pas à force?


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Ce n’est pas une ligne qui a été franchie là mais carrément un gouffre <img data-src=" />


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Y’a 5-8 ans y’avait un magasine qui parlais de emule, comment le configurer, et plein de truc et astuce pour optimiser le téléchargement :)

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Qu’il y ait des droits réglés à l’achat d’un CD de musique, d’un morceau numérisé, je suis totalement pour, la rémunération elle est là.

Si je ripp le CD, ou que je copie le morceau pour l’écouter en plus sur mon téléphone par ex, il n’y a AUCUN préjudice, j’ai déjà acquis les droits d’écoute.

Le fait de taxer les supports vierges, avec, encore une fois et de plus, des tarifs qui ont été retoqués par la justice parce que calculés avec les envies (l’avarice sans fin) de personnes en situation de diktat, si, je le maintiens, c’est une forme de racket légalisé.

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Shouhart a écrit :



D’accord,… C’est quand même bizarre la liberté d’expression en France,… <img data-src=" />





De nos jours, il faudrait plutôt parler de liberté d’expression politiquement correcte.


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Ce que j’écris est vrai. D’ailleurs tu parles d’un manque à gagner hypothétique, tu ne démontres pas qu’il faut refaire un travail pour remplacer l’œuvre piratée.

&nbsp;

Si tu viens dormir dans mon salon, tu me prive de la possibilité de le faire, idem si tu utilise ma voiture. En plus, tu userais mes biens.

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newsdunet a écrit :



Je bosse dans la maintenance et la réparation informatique, ça me montre des tas de personnes qui ne piratent rien.

Je pense que tu ne connais pas les bonnes personnes pour rester neutre.





Je développe un ERP dans une société de développement logicielle…

&nbsp;Il est bien évident que dans le domaine professionnel cela n’a rien à voir.

&nbsp;D’ailleurs dans mon exemple, je ne citais volontairement que des biens culturels.

&nbsp;



Maintenant c’est pas parce que j’affirme que presque tout monde a déjà piraté (même sans le savoir) au moins une fois dans sa vie que ça fait de moi le pire des pirates.

Je suis quand même abonné à Google musique, à Netflix, je vais souvent au cinéma et et je paye la redevance télé sans broncher… ce qui fait déjà de moi un client plutôt “rentable”. <img data-src=" />


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Oui mais vois-tu les politiciens ne se soucient pas de la logique, ou du respect de lois fondamentales. Car si le magazine est condamnée, BHL doit finir sa vie en prison pour incitation à la violation de la charte de l’ONU ayant entrainé la mort de milliers de personnes dont des centaines d’enfant.

&nbsp;

La limite naturel à liberté d’expression concernant l’incitation à commettre un acte illégale ne peut être que l’incitation à un acte immédiat. Si je dis “un jour, il faudra brûler ce parlement que ne se représente que lui-même et décapité comme nos ancêtre les bourreaux du peuple” je ne peut pas être condamné pour incitation au meurtre (enfin dans une démocratie). Par contre, si on pose une flingue sur ta tempe et que je dis “tire” ce n’est pas couvert par la liberté d’expression car l’incitation est immédiate.

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Zerdligham a écrit :



La redevance ‘indemnise’ les ayants-droits des copie privées, qui sont sauf erreur de ma part les copies à partir d’un support obtenu légalement, et ne nécessitant pas de casser une protection (en pratique, en dehors d’enregistrer ce qui passe à la télé (et encore), je ne suis pas sûr que ça couvre grand chose).

Le fait que le principe même de cette taxe (et plus encore ses modalités de fixation), soit un scandale ne donne aucun droit à se ‘faire justice’ en se servant chez les autres.



Heureusement que tout le monde n’est pas aussi limité que beaucoup d’entre vous et ne respecte pas la loi:

http://rue89.nouvelobs.com/2010/05/04/femmes-si-vous-portez-un-pantalon-vous-ete…

&nbsp;



SebGF a écrit :



Officiellement, la RCP ne peut pas couvrir l’activité du piratage.&nbsp;



M’enfin si les barèmes étaient moins fumés, peut-être que cette légende urbaine disparaîtrait…



C’est effectivement le gros problème



Drepanocytose a écrit :



Tu sais le nombre de taxes destinés à des usages que tu as, et que tu paierais nettement plus cher si tous ceux qui paient la taxe pour cet usage (qu’ils n’ont pas forcement non plus eux) ne la payaient pas, en utilisant ton argument moisi (désolé) ?&nbsp;



Je ne cautionne pas les ayants droit, attention, mais tu ne les combattra pas avec des arguments moisis. Il y a suffisement de bons arguments à employer pour eviter d’en utiliser de spécieux, et demontables en 2 coups de cuiller à pot.



Même remarque qu’au dessus:&nbsp;http://rue89.nouvelobs.com/2010/05/04/femmes-si-vous-portez-un-pantalon-vous-ete…



Ce n’est pas parce que la loi est là, quelle est juste et doit être appliquée… j’ironise hein mais le principe est là…. Un gros ménage dans nos lois est à faire et pas que dans la vieille… un ménage des politiques aussi d’ailleurs…

&nbsp;Vivement la guillotine et le retour de la démocratie (ne pas faire de commentaire ça va partir en troll)


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Sinon, à part moi, ça existe des INpactiens qui achètent encore des DVD ?



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Bon, là, franchement… C’est comme si une revue dans le genre de Bateaux donnait le mode d’emploi pour prendre à l’abordage un porte-conteneur, s’emparer de sa cargaison et revendre le tout au marché noir…



Faut pas pousser quand même : l’incitation à enfreindre la loi, ça ne rentre pas dans le cadre de la liberté d’expression. Et après, si la loi ne vous convient pas, travaillez donc à la changer…

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Quelques correction :




  • la copie privée n’est, par définition, qu’à titre privée (individu et famille directe). Le “cercle amical” n’est pas concerné. Prêter ou donner une copie à des amis est illégal (article L122-5 du code de la propriété intellectuelle, très explicite sur la question).

  • d’après une (rapide) recherche ( et ), le prêt de l’original est autorisé… dans le contexte des organismes de bibliothèque uniquement, et contre compensation auprès du détenteur des droits. Le prêt gratuit par un particulier d’un original à un amis serait à priori interdit (un vrai juriste pourrait-il confirmer ?). Après, c’est le genre d’infraction trop bénigne pour être poursuivie dans la plupart des cas.

  • la différence entre droit et exception a son importance : on peut réclamer l’application d’un droit, mais pas celle d’une exception. Cela permet aux éditeurs de blinder de DRM pour bloquer la copie privée, ce qui ne serait pas possible si c’était un droit (on pourrait porter plainte pour atteinte au droit de copie privée).

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V_E_B a écrit :





  • d’après une (rapide) recherche ( et ), le prêt de l’original est autorisé… dans le contexte des organismes de bibliothèque uniquement, et contre compensation auprès du détenteur des droits. Le prêt gratuit par un particulier d’un original à un amis serait à priori interdit (un vrai juriste pourrait-il confirmer ?). Après, c’est le genre d’infraction trop bénigne pour être poursuivie dans la plupart des cas.







    Le prêt d’un original acquis légalement à un ami par un particulier n’est pas interdit en droit français, donc il est légal. Les cas que tu présentes sont ceux d’établissements publics (médiathèques).


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manus a écrit :



http://rue89.nouvelobs.com/2010/05/04/femmes-si-vous-portez-un-pantalon-vous-ete…



Ce n’est pas parce que la loi est là, quelle est juste et doit être appliquée… j’ironise hein mais le principe est là…. Un gros ménage dans nos lois est à faire et pas que dans la vieille… un ménage des politiques aussi d’ailleurs…





Je suis d’accord avec le fond du commentaire, même si je pense que la proportion de lois de ce genre est minimal. Par contre, l’exemple est mal choisi : cette loi (ordonnance, plutôt) est implicitement abrogée depuis 1946, par incompatibilité constitutionnelle avec un texte ultérieur. Faire du ménage ne serait pas nécessairement un mal, mais ce serait purement cosmétique, ça n’altèrerait pas le droit.



Pour le ménage des politiques, par contre… +1 <img data-src=" />


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Commentaire_supprime a écrit :



Le prêt d’un original acquis légalement à un ami par un particulier n’est pas interdit en droit français, donc il est légal. Les cas que tu présentes sont ceux d’établissements publics (médiathèques).





Il n’est pas interdit par la loi, mais il peut à priori l’être par les licenses d’utilisation, non ? Le bénéficiaire des droits ne peut s’opposer au prêt par les bibliothèque, mais rien n’étant dit du prêt par les particulier, il doit pouvoir l’interdire par contrat commercial (le CLUF). Ce qui est, si je ne me trompe, le cas standard.

Du coup, plutôt qu’illégal, ce serait un bris de contrat ? Aucune idée des conséquences. Poursuites civiles ?


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Commentaire_supprime a écrit :



Sinon, à part moi, ça existe des INpactiens qui achètent encore des DVD ?





Des quoi ? <img data-src=" />


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Et pour les cas de magazines genre : “Pirate Magazine” (qui il faut l’avouer n’a quasi que le nom mais bon).

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Ne t’inquiète pas pour lui, ses “partenaires” paieront l’amende pour que son blog continue.

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Depuis quand Korben écrit ses articles <img data-src=" /> (ou pas). A moins de mal comprendre&nbsp; l’article uniquement l’auteur est pénalement responsable de ses écrits. Non?

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Si moi je connais bien quelqu’un.

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Je veux pas trop m’avancer, mais je crois que Xavier s’est contenté de reproduire les extraits fournis par la société elle-même pour sa défense (enfin c’est ce que je comprends par la tournure de la news).

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Yzokrad a écrit :



Quand je pense que 100% des lecteurs de NXI ont au moins piraté une fois.





J’ai fait une bonne affaire, le pack google Chrome + Gmail pour 15chf !&nbsp;

&nbsp; Faudra que je repense a mettre à jour ma license Twitter au passage elle va expirer.


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OlivierJ a écrit :



…Heu… L’échange de CD ou DVD entre amis est autorisé. Je ne demande jamais la licence d’un contenu quand on m’en prête un. Il y a même le droit à la copie privée.





Toi qui parlait d’ineptie…il n’existe aucun droit à la copie privée car c’est au mieux une exception.


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Si tu veux j’ai une license Google 72H, une tuerie ! 19,90€ seulement !

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Reznor26 a écrit :



Si tu veux j’ai une license Google 72H, une tuerie ! 19,90€ seulement !





Avec l’achat d’un Chromebook tu as 25%de reduction sur l’année.&nbsp;

&nbsp; Suffit d’aller sur http://www.jesuisunpigeon.fr/offres-speciales&nbsp;

&nbsp;(edit.. oh mon dieu le site existe.)


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Je me suis toujours demandé comment ce genres de magasines pouvaient exister.

&nbsp;

&nbsp;Je pense que ca ne durera plus longtemps.

&nbsp;

&nbsp;Rien que le nom “telechargement” <img data-src=" />

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“Piraterie” <img data-src=" />

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OlivierJ a écrit :





Heu… L’échange de CD ou DVD entre amis est autorisé. Je ne demande jamais la licence d’un contenu quand on m’en prête un. Il y a même le droit à la copie privée.







J’ai répondu à un post ou l’on me parlait d’un fichier mp3, pas d’un prêt de CD/DVD.


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Winderly a écrit :



Toi qui parlait d’ineptie…il n’existe aucun droit à la copie privée car c’est au mieux une exception.







Tout à fait.



Tu as juste le droit de payer, mais tu n’a aucun droit de réclamer à pouvoir copier.



C’est un mauvais système. Car l’on paye a tort quand on échange des contenus libres alors que leurs auteurs ne touchent rien.


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Yzokrad a écrit :



Quand je pense que 100% des lecteurs de NXI ont au moins piraté une fois.







Visiblement t’as aussi un problème de logique et de déduction.



Avec cette phrase, quand bien même elle serait vraie, tu insinues, à l’instar du magazine condamné, que c’est NXI qui incite ses lecteurs à pirater ? Bah prouves le..sinon ta phrase serait complètement conne et hors sujet.



Helas ton appeau et ton générateur de phrases débiles a encore marché et tout le monde saute dessus pour mordre <img data-src=" />


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C’est très rare, entre les abonnements netflix, les achats sur iTunes, xbox, et les places de cinémas ceux qui n’achètent vraiment rien n’achetaient pas grand chose.

&nbsp;



&nbsp;Et quand on regarde les revenus du ciné/musique/jv/télévision ils ne font que monté plus vite que l’inflation.

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HarmattanBlow a écrit :



Oh ben ça c’est surprenant !



Bon, sur ce je vais me lancer dans la presse :

* “Blanchiment magazine”. Comment confier votre lessive à une holding ?

* “Corruption Mag’”. Dans quel bar négocier ses contrats gabonais à Paris ?

* “Le petit Suisse”. Bien choisir son avocat d’affaires pour contourner les nouvelles règles.







En même temps, pourquoi le mot téléchargement serait t’il forcément synonyme d’activité illégale ?



Dans le monde du libre, on télécharge à tour de bras… en toute légalité.



Il en va de même pour ceux qui ont acheté du contenu et qui ont donc acquis le droit de le télécharger.



Bien sûr, il faut bien réaliser que pour beaucoup de gens, télécharger est (hélas) devenu synonyme de piratage.



Pour ma part, je déplore le détournement d’usage de ce mot.


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Winderly a écrit :



Toi qui parlait d’ineptie…il n’existe aucun droit à la copie privée car c’est au mieux une exception.





T’es gentil, mais c’est un droit, d’ailleurs on paie une redevance pour ça (sur différents media physiques).


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sr17 a écrit :



J’ai répondu à un post ou l’on me parlait d’un fichier mp3, pas d’un prêt de CD/DVD.





C’est pareil. J’ai une partie de ma discothèque en fichiers MP3 ou Vorbis.

On peut vérifier auprès d’Eolas mais j’en suis sûr.

&nbsp;





sr17 a écrit :



Tout à fait.



Tu as juste le droit de payer, mais tu n’a aucun droit de réclamer à pouvoir copier.



C’est un mauvais système. Car l’on paye a tort quand on échange des contenus libres alors que leurs auteurs ne touchent rien.





Non non.

On a le droit à la copie privée, on paie une redevance sur certains médias physiques (disques durs externes, clé USB, media vierge CD/DVD, etc.). Sinon la redevance n’a aucune sens.


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OlivierJ a écrit :



T’es gentil, mais c’est un droit, d’ailleurs on paie une redevance pour ça (sur différents media physiques).





On paie effectivement une redevance pour cette exception, ce n’est pas un droit.

Et oui, la redevance n’a aucun sens, bienvenue dans le monde merveilleux de l’enculage à sec. ;)


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OlivierJ a écrit :



Les mots ont un sens, parler de racket est une ineptie.



Et je l’ai utilisé sciemment.

On pourrait commencer par une assez longue liste de “tarifs” invalidés par la justice (pour méthode illégale hein), mais jamais remboursés. On pourrait poursuivre par les difficultés à se faire rembourser la rcp, véritable parcours du combattant dressé pour ne pas avoir à remplir l’obligation.

Tu préfères vol légalisé ? droit abusif d’extorsion ?

Quand ils vendent un format numérique au même prix (au mieux !) qu’un format physique, il y a déjà un problème.

Quand ils font voter des lois pour de soi-disantes compensations sur les supports, il y a plus qu’un abus. Un changement de destination lors d’une copie privée ne fait absolument rien perdre puisque j’ai déjà payé ma musique, mon film, etc., et non, je ne parle pas de diffusion en public, mais bien d’usage privé.

On pourrait multiplier les usages abusifs.

Alors, elle est où l’ineptie ?


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FREDOM1989 a écrit :



C’est très rare, entre les abonnements netflix, les achats sur iTunes, xbox, et les places de cinémas ceux qui n’achètent vraiment rien n’achetaient pas grand chose.



 Et quand on regarde les revenus du ciné/musique/jv/télévision ils ne font que monté plus vite que l’inflation.







Et ce n’est pas un hasard, le marché s’est élargi.



La population augmente et l’accès aux récepteurs/ordinateurs se démocratise. Et une salle de cinéma ne se télécharge pas…



Cela n’empêche pas qu’il y a une catégorie de gens qui ont bel et bien pris l’habitude de ne(presque) jamais rien payer et de considérer que tout devait être dû gratuitement.



Bien sûr, personne ne nie que les majors sont coupable d’avoir poussé à cela en rechignant à s’adapter aux nouvelles réalités du marché numérique.



Ils ont tenté de conserver le prix du marché physique alors que les coûts de distribution par le web n’ont plus rien à voir.


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Ce n’est pas un racket, c’est tout.

&nbsp;

Personne ne t’oblige à acheter des CD ou des DVD ou des BluRay. C’était le sujet de départ.



Pour les taxes sur les supports genre clé USB ou disques externes (ou embarqués dans des appareils), c’est moche c’est sûr. C’est supposé compenser un manque à gagner. Ce qui n’est pas totalement faux quand on regarde bien.

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Faites le plein de DivX





La lenteur de la justice <img data-src=" />

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j’aime les citations :)

vous nous incitez aussi :p

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H.S :

RIP



Merci pour certaine émission.



Fin H.S

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Non, on ne paie pas de “redevance” donnant le “droit” de copier.



Avec ou sans RCP, la loi reconnait une “exception” au droit de reproduction: une personne peut effectuer une copie a usage privée sans avoir à demander le consentement de l’auteur (ou celui des titulaires du droit de l’auteur).



La RCP, quant à elle, est collectée par les ayant-droits auprès des fabriquants/revendeurs de support, pour palier le préjudice subit par les auteurs et causé par les copies privées.



La RCP n’est pas une taxe payée par les personnes qui font des copies privées (il n’y a pas de taxe à payer pour effectuer une copie privée). Et les personnes n’ont pas le “droit” de faire des copies privées: ce sont les auteurs qui N’ont PAS le droit de s’opposer à la copie privée.

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127.0.0.1 a écrit :



Non, on ne paie pas de “redevance” donnant le “droit” de copier.



Avec ou sans RCP, la loi reconnait une “exception” au droit de reproduction: une personne peut effectuer une copie a usage privée sans avoir à demander le consentement de l’auteur (ou celui des titulaires du droit de l’auteur).



La RCP, quant à elle, est collectée par les ayant-droits auprès des fabriquants/revendeurs de support, pour palier le préjudice subit par les auteurs et causé par les copies privées.







Reste quand même que je ne trouve pas du tout normal de payer des redevances parmi les plus élevées du monde sans un droit réel en échange.



Parce que si quelqu’un n’arrive pas à copier son DVD, il ne peut pas exiger de pouvoir le faire. (La justice l’a confirmé).



Si quelqu’un me vole ma voiture, l’état ne me la remboursera pas.



Donc je ne vois pas pour quel motif on indemnise pour la copie privée.



Aujourd’hui, les DRM sont partout, la RCP doit être supprimée.



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Tu es plus précis que moi, mais ça revient au même pour le fait de copier : ce n’est pas interdit, donc c’est autorisé.

Je sais aussi qu’on peut copier sans payer de redevance, ça dépend sur quoi on copie, mais quand tu vas chopper plein de films/séries chez un pote, c’est souvent sur média amovible (disque dur, clé) donc en pratique tu as payé une redevance. Si tu passes uniquement par des copies de disque interne à disque interne via le Net, là pas de redevance payée.

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OlivierJ a écrit :



Tu es plus précis que moi, mais ça revient au même pour le fait de copier : ce n’est pas interdit, donc c’est autorisé.

Je sais aussi qu’on peut copier sans payer de redevance, ça dépend sur quoi on copie, mais quand tu vas chopper plein de films/séries chez un pote, c’est souvent sur média amovible (disque dur, clé) donc en pratique tu as payé une redevance. Si tu passes uniquement par des copies de disque interne à disque interne via le Net, là pas de redevance payée.







Non, ça n’est pas aussi simple. La copie privée n’est légale qu’a partir d’une source légale. Dit autrement, tu ne peux faire une copie que si ton pote dispose de l’original.



Mais tout ça c’est très tangent. Si tu devait justifier de la légalité du truc et qu’entre temps, ton pote a revendu son DVD, tu l’aurait dans l’os.


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sr17 a écrit :



Non, ça n’est pas aussi simple. La copie privée n’est légale qu’a partir d’une source légale. Dit autrement, tu ne peux faire une copie que si ton pote dispose de l’original.



Mais tout ça c’est très tangent. Si tu devait justifier de la légalité du truc et qu’entre temps, ton pote a revendu son DVD, tu l’aurait dans l’os.





Je ne suis même pas sûr de ta 1ère phrase. J’ai converti des DVD qu’un ami a acheté (ça je peux, copie privée), rien ne m’empêche de refiler les fichiers à un autre ami (copie privée aussi). Comme tu dis, c’est “tangent” :) .

&nbsp;


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OlivierJ a écrit :



Tu es plus précis que moi, mais ça revient au même pour le fait de copier : ce n’est pas interdit, donc c’est autorisé.

Je sais aussi qu’on peut copier sans payer de redevance, ça dépend sur quoi on copie, mais quand tu vas chopper plein de films/séries chez un pote, c’est souvent sur média amovible (disque dur, clé) donc en pratique tu as payé une redevance. Si tu passes uniquement par des copies de disque interne à disque interne via le Net, là pas de redevance payée.







Sauf que malgré cela, tu n’as pas le droit d’y copier des trucs piratés.



Tu as juste le droit de payer…<img data-src=" />


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OlivierJ a écrit :



Je ne suis même pas sûr de ta 1ère phrase. J’ai converti des DVD qu’un ami a acheté (ça je peux, copie privée), rien ne m’empêche de refiler les fichiers à un autre ami (copie privée aussi). Comme tu dis, c’est “tangent” :) .







Justement, ça n’est pas aussi simple, sinon la notion de piratage n’existerait pas (il y a presque toujours une source licite au départ).



Le fait que ce soit une tolérance et non un droit a son importance.



En gros, la copie à partir de l’original est illégale… mais tolérée.



Et pour être tolérée, il faut partir d’une source licite.



Donc la copie de la copie est illégale… et non tolérée.


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J’ai une question sans doute stupide mais en rapport avec les faits incriminés :

Je suis actuellement (et littéralement) à 10000km de chez moi ; j’ai pas pu embarquer mes centaines de DVD et CD ; est-ce que, dans la mesure où j’ai tout de même effectivement acheté ces biens, il serait toléré si d’aventure je voulais regarder ces films et écouter ces musiques via des voies dites alternatives ? (C’est bon, je me suis bien couvert là, non ? <img data-src=" /> )

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sr17 a écrit :



Sauf que malgré cela, tu n’as pas le droit d’y copier des trucs piratés.

Tu as juste le droit de payer…<img data-src=" />





Ah bon. Juste le droit d’acheter tu veux dire ?





sr17 a écrit :



En gros, la copie à partir de l’original est illégale… mais tolérée.



Et pour être tolérée, il faut partir d’une source licite.



Donc la copie de la copie est illégale… et non tolérée.





Déjà ta phrase “la copie à partir de l’original est illégale… mais tolérée” ne veut rien dire en droit. Soit c’est légal, soit ça ne l’est pas.



Pour ta dernière phrase, c’est faux, j’ai donné un exemple. Ça reste le cercle amical. Faudrait voir si un des vieux billets d’Eolas en parle.

&nbsp;



Là où Internet a tout changé c’est que tu n’échanges plus avec tes potes (j’ai connu, j’ai eu 30 ans il y a un certain temps) mais avec des inconnus partout sur la planète. Et là la copie est effectivement illicite.


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Via du P2P, non tu n’as quand même pas le droit, parce que tu envoies aussi des données.

&nbsp;

En revanche, en l’état, le “streaming” n’est pas illégal pour toi le récepteur (pour l’émetteur oui, qui se rend coupable en droit français - et européen ? - de contrefaçon), que tu aies déjà les CD/DVD ou pas d’ailleurs. La HADOPI ne peut pour l’instant rien faire légalement contre le streaming pratiqué par un receveur.

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Entièrement d’accord avec toi

&nbsp;

ils aurait put présenter ça d’une autre façon dans le genre

&nbsp;”

Le protocole torrent permet de télécharger et de partager du contenue (audio, video, livre, photo etc…)

&nbsp;

pour

utiliser un telle protocole il nous faut un logiciel appeler client

torrent il en existe beaucoup mais nous ne proposerons pas de logiciel

propriétaire telle que utorrent ou bitorrent, non nous utiliserons des

logiciels libre telle que deluge, qbitorrent, transmission, qui eu non

pas de minage de bitcoin ou de publicité intrusive dans leur code.

&nbsp;

Nous

vous rappelons que les site telle que t811 , the pirate way et

kickmyasstorrent ont majoritairement du contenue illégale et nous vous

conseillons d’utiliser des liens torrent dont le contenue est libre en

voici quelques un :

&nbsp; -archive.org

&nbsp;-mediahistoryproject.org

&nbsp;-linuxtracker.org

&nbsp;

&nbsp;Sacher que les logiciel de téléchargements ne sont pas illégales seules le contenue télécharger peut l’être.

&nbsp;”



&nbsp;Après

je pense que si quelqu’un poste ce genre d’article dans le magazines

téléchargement les ventes risque de chuter, vue que les personnes cibler

c’est l’utilisateur lambda de bas niveau.







Winderly a écrit :



Toi qui parlait d’ineptie…il n’existe aucun droit à la copie privée car c’est au mieux une exception.





ce qui a changer a Olivier J c’est que tout les traine patins et clodos du continent sont devenue ses amis <img data-src=" />


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tass_ a écrit :



Ha si : si un car de touriste débarque quelques minutes après que tu te sois installé et qu’il manque du coup une chambre pour tous les loger tu fais bien perdre de l’argent à l’hôtelier.





Dans la phrase “on suppose qu’il est suffisamment tard pour qu’il n’y a plus d’espoir que tu la vendes”, c’est quelle partie que tu n’as pas compris <img data-src=" />







tass_ a écrit :



Un mec se met à côté d’une fontaine, met l’eau qui coule en bouteille et les vend aux passants, et toi tu décides de boire l’eau directement à la fontaine, vilain pirate.





Le mec a investi des millions d’euros et des milliers d’heures pour fabriquer la fontaine, ça me choque pas plus que ça qu’il essaie de la rentabiliser. S’il n’avait pas fait cet effort, tu n’aurais pas d’eau, peut-être que son travail vaut quelque chose?







tass_ a écrit :



On ne reviendra jamais à l’“âge  d’or” des années 70 à 2000, ça ne sert à rien de vouloir sauver un modèle économique périmé. Autant se pencher vers les modèles alternatifs (valeur ajoutée (coffrets, bonus,…), live,…).





Peut-être. Mais ça reste aux vendeurs de décider de leur stratégie (et à nous de les y inciter en refusant d’acheter leur merde, mais en achetant ce qu’ils font de bien). On n’a rien à exiger d’eux.

C’est comme si demain ton patron décide que le salariat n’a pas d’avenir et qu’il faut que tu deviennes freelance. Tu as le droit d’accepter si tu juges que tu y gagnes, mais personne n’a le droit de te l’imposer si ça ne te convient pas.

L’avenir nous dira qui avait raison.


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Christophe R. a écrit :



Attaquer sur le fondement c’est vicieux.









dematbreizh a écrit :



DSK assume.





Je confirme !

&nbsp;



&nbsp;<img data-src=" />


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Zerdligham a écrit :



Dans la phrase “on suppose qu’il est suffisamment tard pour qu’il n’y a plus d’espoir que tu la vendes”, c’est quelle partie que tu n’as pas compris <img data-src=" />



Le mec a investi des millions d’euros et des milliers d’heures pour fabriquer la fontaine, ça me choque pas plus que ça qu’il essaie de la rentabiliser. S’il n’avait pas fait cet effort, tu n’aurais pas d’eau, peut-être que son travail vaut quelque chose?





Peut-être. Mais ça reste aux vendeurs de décider de leur stratégie (et à nous de les y inciter en refusant d’acheter leur merde, mais en achetant ce qu’ils font de bien). On n’a rien à exiger d’eux.

C’est comme si demain ton patron décide que le salariat n’a pas d’avenir et qu’il faut que tu deviennes freelance. Tu as le droit d’accepter si tu juges que tu y gagnes, mais personne n’a le droit de te l’imposer si ça ne te convient pas.

L’avenir nous dira qui avait raison.







  • Dans ce cas tu uses les draps, le sommier, le sol, même en mettant ton sac de couchage tu salis les draps, … Ce n’est pas comparable.

    &nbsp;- Tout comme un musicien ne créé pas de notes mais les arrange d’une certaine façon, le mec qui vend des bouteilles d’eau ne créé pas l’eau, mais l’arrange d’une certaine façon. Penser que les musiciens créent de la musique c’est très mal connaître l’histoire de la musique, qui n’est qu’une suite de copies et d’inspirations à partir de l’existant.

    &nbsp;- Si on part du principe que la culture est un bien commercial alors il faut que les acteurs culturels se plient aux exigences du marché : ce n’est pas le vendeur qui fixe les prix, mais les acheteurs, et ce prix peut être de 0. (mon but ici est de te faire comprendre que la culture n’est pas un bien commercial, le faire croire est un des plus gros mensonges du siècle dernier).

    &nbsp;- L’avenir nous le dira oui, tout comme le passé a montré que l’imprimerie a détruit les moines copistes ou l’électricité les allumeurs de réverbères au gaz.


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Commentaire_supprime a écrit :



C’est la partie “contre rémunération” qui est réglementée.



Un prêt, par essence, c’est gratuit, donc en dehors de cette réglementation.





Je faisais référence à l’article L133-1 du code de la propriété intellectuelle :

“Lorsqu’une œuvre a fait l’objet d’un contrat d’édition en vue de sa publication et de sa diffusion sous forme de livre, l’auteur ne peut s’opposer au prêt d’exemplaires de cette édition par une bibliothèque accueillant du public.

Ce prêt ouvre droit à rémunération au profit de l’auteur selon les modalités prévues à l’article L. 133-4. ”

Il n’est pas ici question de gérer le prêt payant, mais bien d’ouvrir une exception dans la capacité des ayants droit d’interdire certaines utilisations.









Commentaire_supprime a écrit :



Une redistribution, cela implique soit une diffusion sur des médias (illégal sans licence), soit une vente de copies non autorisée (illégal parce que contrefaçon en droit français).





Pour être exact, le droit d’auteur couvre non la distribution, mais la représentation (plus large). A savoir, la communication de l’œuvre au public. La question pour moi est : quelle est la définition de “public” ? Le cercle familial est explicitement cité comme exception à ce droit, semblant dire que la famille proche est un public. Prêter à un amis serait donc représenter l’œuvre à un public, hors du cercle familial, et donc soumis à l’autorisation de l’auteur ? Ça me semble conforme à la lettre, mais pas vraiment à l’esprit mentionné dans les exemples joint à la définition de représentation (récitation publique, projection dans un lieu publique). Du coup, je doute.







Commentaire_supprime a écrit :



Pas d’interdiction formelle = autorisé en droit français.





Tout à fait, mais cette autorisation générale peut être modifiée dans le cas d’un contrat civil (cas typique du NDA limitant le droit de communiquer). Si les conditions d’achat d’une œuvre précise l’interdiction de la cession pour prêt, la validation de l’achat implique acceptation de ces conditions. Tant qu’elles sont valides , ces conditions sont applicables. Mais sont-elles valides ? Je n’ai pas d’élément de réponse sûre à ce sujet, uniquement les conjectures déjà mentionnées.


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tass_ a écrit :





  • Dans ce cas tu uses les draps, le sommier, le sol, même en mettant ton sac de couchage tu salis les draps, … Ce n’est pas comparable.





    Raccrochage aux branches pour essayer de rattacher le prix de l’hôtel au coût marginal. Ce qu’on paie principalement dans un hôtel, c’est les frais fixes (bâtiment, présence de quelqu’un au guichet…).

    Ce que les gens qui défendent le piratage refusent de voir, c’est que l’industrie culturelle est une industrie à gros couts fixes, et que même si le cout marginal est très faible, il faut bien que quelqu’un paie les couts fixes pour que l’industrie tourne.

    Juger la valeur d’un bien à son cout marginal de production, ça n’a pas de sens.







    tass_ a écrit :



  • Tout comme un musicien ne créé pas de notes mais les arrange d’une certaine façon, le mec qui vend des bouteilles d’eau ne créé pas l’eau, mais l’arrange d’une certaine façon. Penser que les musiciens créent de la musique c’est très mal connaître l’histoire de la musique, qui n’est qu’une suite de copies et d’inspirations à partir de l’existant.





    Tout a fait. Ce ne sont pas les notes qui ont une valeur, mais la façon dont elles sont arrangées. Ça tombe bien, personne n’essaie de faire payer les notes, mais seulement la façon dont elles sont arrangées.







    tass_ a écrit :



  • Si on part du principe que la culture est un bien commercial alors il faut que les acteurs culturels se plient aux exigences du marché : ce n’est pas le vendeur qui fixe les prix, mais les acheteurs, et ce prix peut être de 0. (mon but ici est de te faire comprendre que la culture n’est pas un bien commercial, le faire croire est un des plus gros mensonges du siècle dernier).





    Le marché ne marche pas comme ça, et n’a jamais marché comme ça.

    Le prix est fixé à l’issue d’une négociation entre acheteur et vendeur. Dans les cas ou la négociation est très déséquilibrée (un acheteur pour 100000 vendeurs, ou l’inverse), le plus puissant décide unilatéralement le prix, en fonction de ce qu’il estime le plus efficace pour lui (en tenant compte de la concurrence, des études de marché…), et la seule marge de négociation pour l’autre est d’accepter le deal ou non. Exemple pratique : quand tu vas chez carrouf, tu achète au prix qu’ils ont fixé, ou tu n’achètes pas.

    Typiquement, dans le cas de l’industrie culturelle on a un système à 3 étages : beaucoup de créateurs, quelques intermédiaires, et beaucoup d’acheteurs. Conclusion, les intermédiaires fixent leur prix d’achat, et leur prix de vente (bon, le côté fixer le prix d’achat n’est pas totalement vrai, les auteurs ont encore un peu de pouvoir de négociation).

    L’industrie culturelle, du point de vue de la fixation des prix, marche exactement comme les autres industries commerciales.



    Oui, le prix peut être 0. Si le vendeur estime que c’est le plus profitable pour lui. Manifestement, ça n’est pas le cas.







    tass_ a écrit :



  • L’avenir nous le dira oui, tout comme le passé a montré que l’imprimerie a détruit les moines copistes ou l’électricité les allumeurs de réverbères au gaz.





    L’imprimerie a détruit le métier de moine copiste, mais l’écrivain est resté nécessaire à la production du livre, et a continuer à manger. De la même façon, il est probable qu’internet détruise le métier de presseur de DVD, mais les acteurs resteront nécessaires au tournage des films, et continueront à réclamer un salaire.


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  • De gros coûts fixes pour l’industrie culturelle ? Ca dépend, pour le cinéma peut être, pour la musique, beaucoup moins. A part penser que payer une deuxième piscine en or à Metallica (coucou les simpsons) est un coût fixe.

    &nbsp;

    &nbsp;- Non, il y a beaucoup de créateurs oui, beaucoup de clients aussi, mais de plus en plus d’intermédiaires (avec les offres de streaming, les gens en auto prod, …) ce qui justement fait baisser les prix vu que les intermédiaires ont de moins en moins de poids (hier pour écouter l’album d’un artiste il fallait l’acheter, aujourd’hui tu peux l’écouter en streaming, le télécharger légalement ou non, le copier d’un ami,…). Mais de toutes façons “industrie culturelle est une aberration, comme si la culture était un bien de consommation…

    &nbsp;

    &nbsp;- Tant mieux je n’ai jamais dit que les créateurs vont disparaître, les musiciens, acteurs et cie existaient avant l’apparition de la musique / vidéo enregistrée et existeront encore après sa disparition. Par contre je ne donne pas cher aux maisons de disque et aux société de distribution de DVD.

    &nbsp;Tout comme je paierais toujours pour une place de ciné ou de concert, mais plus pour un DVD ou un CD : ces objets n’existaient que parce qu’on ne pouvait pas copier la musique / vidéo facilement.

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Yzokrad a écrit :



Quand je pense que 100% des lecteurs de NXI ont au moins piraté une fois.





Salaud de pirate ! <img data-src=" />


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V_E_B a écrit :



Je faisais référence à l’article L133-1 du code de la propriété intellectuelle :

“Lorsqu’une œuvre a fait l’objet d’un contrat d’édition en vue de sa publication et de sa diffusion sous forme de livre, l’auteur ne peut s’opposer au prêt d’exemplaires de cette édition par une bibliothèque accueillant du public.

Ce prêt ouvre droit à rémunération au profit de l’auteur selon les modalités prévues à l’article L. 133-4. ”

Il n’est pas ici question de gérer le prêt payant, mais bien d’ouvrir une exception dans la capacité des ayants droit d’interdire certaines utilisations.







Dans le cas présent, c’est plus un encadrement légal d’une pratique précise, en définissant les droits et devoirs des deux parties.





Pour être exact, le droit d’auteur couvre non la distribution, mais la représentation (plus large). A savoir, la communication de l’œuvre au public. La question pour moi est : quelle est la définition de “public” ? Le cercle familial est explicitement cité comme exception à ce droit, semblant dire que la famille proche est un public.





Techniquement, la famille proche est un public. Tu peux visionner un DVD dans ton salon devant ton épouse et tes enfants en toute légalité.





Prêter à un amis serait donc représenter l’œuvre à un public, hors du cercle familial, et donc soumis à l’autorisation de l’auteur ? Ça me semble conforme à la lettre, mais pas vraiment à l’esprit mentionné dans les exemples joint à la définition de représentation (récitation publique, projection dans un lieu publique). Du coup, je doute.





Légalement, non. Il n’y a pas représentation dans le sens où tu ne fait pas venir l’ami chez toi pour lui montrer le DVD sur ton poste de télévision. Tu lui transfère temporairement la jouissance du vidéogramme, dans le cas présent, pour qu’il le visionne chez lui. Pendant qu’il a ton DVD chez lui, tu ne peux pas le voir. Il n’y a pas représentation, au sens strict du terme, sauf si l’ami le montre à sa famille, ce qui fait rentrer l’acte dnas le cadre de diffusion à un cercle familial déjà citéµ.





Tout à fait, mais cette autorisation générale peut être modifiée dans le cas d’un contrat civil (cas typique du NDA limitant le droit de communiquer). Si les conditions d’achat d’une œuvre précise l’interdiction de la cession pour prêt, la validation de l’achat implique acceptation de ces conditions. Tant qu’elles sont valides , ces conditions sont applicables. Mais sont-elles valides ? Je n’ai pas d’élément de réponse sûre à ce sujet, uniquement les conjectures déjà mentionnées.





D’un point de vue légal, une interdiction privée qui n’est pas basée sur une loi ou sur un usage raisonnable (par exemple, il est interdit de se tenir dans le rayon d’action d’une grue sur camion pour des raisons évidentes de sécurité) n’a aucune valeur. Le prêt non onéreux n’étant pas interdit en droit français, il est légal et ne peut être interdit.



Mais après, cela n’est pas non plus avalisée, et seul un jugement faisant jurisprudence peut trancher. Je te donne ici mon interprétation, à prendre comme simple avis.


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Christophe R. a écrit :



Attaquer sur le fondement c’est vicieux. ça pue





<img data-src=" />


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OlivierJ a écrit :



Avec les DVD que j’ai, aucun problème pour les lire sur mon ordi ainsi que les convertir. Pour les Blu-Ray je ne sais pas quel est l’état de l’art, on peut aussi il me semble, une bonne partie.

&nbsp;





Tu as raté l’épisode où des “pirates” ont créé la bibliothèque qui sert à les lire.

fr.wikipedia.org Wikipedia&nbspfr.wikipedia.org Wikipedia


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Ce qui me choque, c’est le montant de l’amende.

Pourquoi c’est basé sur le chiffre de vente du magasine ?

Ça sous entendrait que c’est l’article qui a fait vendre et qu’accessoirement l’article est le contenu entier du magasine (qu’il n’y a pas d’autres articles)

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Gritou a écrit :



Toi t’as jamais dû lire un journal de ta vie… (non le journal de Mickey ne compte pas)



Eh bien, argumente au moins au lieu d’écrire n’importe quoi…

&nbsp;

…Et n’importe comment.


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Commentaire_supprime a écrit :



Dans le cas présent, c’est plus un encadrement légal d’une pratique précise, en définissant les droits et devoirs des deux parties.





Pour moi il s’agit bien d’une exception à un droit exclusif. La définition des droits patrimoniaux des auteurs mentionne une liste d’exceptions (article L122-5), dont celle-ci. Les articles L133-1 à L133-4 précise simplement le cadre d’application de cette exception.







Commentaire_supprime a écrit :



Techniquement, la famille proche est un public. Tu peux visionner un DVD dans ton salon devant ton épouse et tes enfants en toute légalité.





Si la famille constitue un public, un ami aussi. Donc regarder un film avec un ami (=/= de prêt, je digresse) n’entre pas dans l’exception de représentation dans le cadre familial, et serait soumis à l’autorisation de l’auteur ? Bizarre…







Commentaire_supprime a écrit :



Légalement, non. Il n’y a pas représentation dans le sens où tu ne fait pas venir l’ami chez toi pour lui montrer le DVD sur ton poste de télévision. Tu lui transfère temporairement la jouissance du vidéogramme, dans le cas présent, pour qu’il le visionne chez lui. Pendant qu’il a ton DVD chez lui, tu ne peux pas le voir. Il n’y a pas représentation, au sens strict du terme, sauf si l’ami le montre à sa famille, ce qui fait rentrer l’acte dans le cadre de diffusion à un cercle familial déjà cité.





Ça semble se tenir et je pencherai bien pour cette interprétation, mais la définition floue de “représentation” me met le doute. Prêter à un amis, ça peut être considéré comme “communiquer l”œuvre à un public”. Le fait de jouer l’œuvre sur écran n’est qu’un exemple de moyen de communication, et n’est pas un critère unique et suffisant. Ceux-ci n’étant à ma connaissance pas explicité dans la loi, il doit falloir se référer à la jurisprudence, qui j’imagine va dans ton sens (cas le plus logique).







Commentaire_supprime a écrit :



D’un point de vue légal, une interdiction privée qui n’est pas basée sur une loi ou sur un usage raisonnable (par exemple, il est interdit de se tenir dans le rayon d’action d’une grue sur camion pour des raisons évidentes de sécurité) n’a aucune valeur.





Il me semble qu’une interdiction basée sur un contrat signé des partis concerné est tout à fait valable (cas du NDA justement), du moment que l’interdiction ne constitue pas une clause abusive.







Commentaire_supprime a écrit :



Le prêt non onéreux n’étant pas interdit en droit français, il est légal et ne peut être interdit.





D’accord avec la première partie, mais je souhaiterai vraiment une source sur la deuxième. Les interdictions d’interdire sont inscrit dans le droit français. Par exemple, les auteurs ne peuvent interdire l’exploitation de leurs œuvres par les bibliothèques ou dans le cercle familial. C’est écrit explicitement, et pas en tant qu’exemple. Ce serait totalement superflu si c’était un principe de base du droit.

Maintenant, ça implique que l’interdicteur ai droit sur la chose interdite (ex interdiction de redistribution pour quelqu’un ayant droit sur la distribution), ce qui ne semble pas être le cas ici, au vu des discussions précédentes (droit de représentation et de production uniquement).





TL;DR : tout ça pour dire que le cas du prêt est rétrospectivement trop obscure pour le non-juriste que je suis pour que j’avance autre chose qu’un “je pense que c’est autorisé” <img data-src=" />


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Patch a écrit :



Je vais te rassurer : non, nous ne sommes pas tous tes multis, et nous ne téléchargeons pas tous.

Comme d’hab de ta part, un commentaire, une énorme connerie. Ça ne te lasse pas à force?





Et comment tu as accédé à cette page génie ?


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tass_ a écrit :





  • De gros coûts fixes pour l’industrie culturelle ? Ca dépend, pour le cinéma peut être, pour la musique, beaucoup moins. A part penser que payer une deuxième piscine en or à Metallica (coucou les simpsons) est un coût fixe.





    Oui, même pour la musique, la majorité des frais sont des frais fixes. C’est un fait. Dire cela n’empêche absolument pas de juger excessif les revenus des musiciens (c’est vrai aussi pour les acteurs payés des millions).

    Je ne critique pas le fait de juger que le prix des biens culturels est excessif (je le pense souvent moi aussi), mais le fait d’établir un lien entre leur prix et leur cout de production marginal : économiquement, ça n’a pas de sens.







    tass_ a écrit :



  • Non, il y a beaucoup de créateurs oui, beaucoup de clients aussi, mais de plus en plus d’intermédiaires (avec les offres de streaming, les gens en auto prod, …) ce qui justement fait baisser les prix vu que les intermédiaires ont de moins en moins de poids (hier pour écouter l’album d’un artiste il fallait l’acheter, aujourd’hui tu peux l’écouter en streaming, le télécharger légalement ou non, le copier d’un ami,…).





    C’est de moins en moins vrai, notamment pour la musique et c’est probablement une bonne chose. Ça reste la règle générale pour les films.







    tass_ a écrit :



    Mais de toutes façons “industrie culturelle est une aberration, comme si la culture était un bien de consommation…





    Je suis curieux de savoir ce qui différencie selon tout les biens ‘culturels’ des autres biens de consommation.

    Il sont produit selon les mêmes critères (rentabilité avant tout), financé de la même manière (par des investisseurs qui espèrent un gros retour), distribués de la même manière (grande distribution majoritairement), et facturés de la même manière.

    La seule chose qui les différencie en fait, c’est que dans certains pays comme la France, les politiques font cadeau d’une partie de nos impôts à leurs copains qui travaillent dans le show-biz. Et encore, c’est le cas d’autres secteurs d’activité.







    tass_ a écrit :



  • Tant mieux je n’ai jamais dit que les créateurs vont disparaître, les musiciens, acteurs et cie existaient avant l’apparition de la musique / vidéo enregistrée et existeront encore après sa disparition. Par contre je ne donne pas cher aux maisons de disque et aux société de distribution de DVD.





    Perso, je suis convaincu que les producteurs et distributeurs vont encore durer longtemps. Probablement moins hégémoniques que maintenant, mais je ne pense pas qu’ils vont disparaitre.

    On aime bien les critiquer, mais objectivement, ils répondent à un besoin : identifier et financer les projets qui vont plaire à la majorité des gens, et les faire connaitre et les rendre accessibles à tous. La partie rendre accessible sera de moins en moins importante, mais la partie identifier, financer et faire connaitre n’est pas remise en cause pas internet.


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V_E_B a écrit :



Pour moi il s’agit bien d’une exception à un droit exclusif. La définition des droits patrimoniaux des auteurs mentionne une liste d’exceptions (article L122-5), dont celle-ci. Les articles L133-1 à L133-4 précise simplement le cadre d’application de cette exception.







Donc, il y a encadrement légal d’une possibilité tenant de l’exception, nous sommes d’accord.





Si la famille constitue un public, un ami aussi. Donc regarder un film avec un ami (=/= de prêt, je digresse) n’entre pas dans l’exception de représentation dans le cadre familial, et serait soumis à l’autorisation de l’auteur ? Bizarre…





En théorie, si on s’en tient à une interprétation restrictive de la loi. Dans la pratique, un ayant-droit qui ferait un procès à un particulier qui aurait montré gratuitement son dernier DVD à des potes (l’adverbe a son importance) sans son autorisation se ferait vraisemblablement débouter pour abus de droit. Ne pas oublier qu’il y a toujours la loi et son interprétation comme binôme indissociable en matière de droit.





Ça semble se tenir et je pencherai bien pour cette interprétation, mais la définition floue de “représentation” me met le doute. Prêter à un amis, ça peut être considéré comme “communiquer l”œuvre à un public”. Le fait de jouer l’œuvre sur écran n’est qu’un exemple de moyen de communication, et n’est pas un critère unique et suffisant. Ceux-ci n’étant à ma connaissance pas explicité dans la loi, il doit falloir se référer à la jurisprudence, qui j’imagine va dans ton sens (cas le plus logique).





Par définition, un public est un groupe de personnes non liées entre elles par des liens familiaux venant explicitement assister à une représentation d’une oeuvre artistique, payante ou pas, ouverte à toute personne souhaitant assister à cette représentation.



Un prêt n’est pas une représentation, vu qu’il s’agit d’un transfert provisoire de jouissance d’un support d’une oeuvre entre personnes physiques.





Il me semble qu’une interdiction basée sur un contrat signé des partis concerné est tout à fait valable (cas du NDA justement), du moment que l’interdiction ne constitue pas une clause abusive.





Si le contrat interdit quelque chose de parfaitement légal sans justification d’exception nécessaire, la clause concernée est nulle et non avenue.



SI je vends une voiture en interdisant, de façon contractuelle, à son nouveau propriétaire de rouler sur l’A43 les week-ends entre 6h et 22 h alors que l’infraction à cette clause ne me causerait aucun préjudice, la clause sera réputée nulle.



S’il n’y a pas de préjudice prouvé, ou de nécessité de protection contre un danger avéré, une interdiction contractuelle d’un acte légal





D’accord avec la première partie, mais je souhaiterai vraiment une source sur la deuxième. Les interdictions d’interdire sont inscrit dans le droit français. Par exemple, les auteurs ne peuvent interdire l’exploitation de leurs œuvres par les bibliothèques ou dans le cercle familial. C’est écrit explicitement, et pas en tant qu’exemple. Ce serait totalement superflu si c’était un principe de base du droit.

Maintenant, ça implique que l’interdicteur ai droit sur la chose interdite (ex interdiction de redistribution pour quelqu’un ayant droit sur la distribution), ce qui ne semble pas être le cas ici, au vu des discussions précédentes (droit de représentation et de production uniquement).





TL;DR : tout ça pour dire que le cas du prêt est rétrospectivement trop obscure pour le non-juriste que je suis pour que j’avance autre chose qu’un “je pense que c’est autorisé” <img data-src=" />





C’est un principe de base du droit : ce qui n’est pas explicitement interdit est purement et simplement autorisé. Et une interdiction doit être formelle et justifiée.



Si quelque chose est interdit de façon explicite, c’est qu’en l’absence de formulation d’une interdiction, l’acte interdit serait légal de fait, du fait de l’application élémentaire du principe fondamental du droit de légalité de jure de ce qui n’est pas explicitement interdit.


Un magazine condamné à 10 000 euros d’amende pour incitation au piratage

  • La SCPP avait attaqué l’éditeur sur le fondement d’un article de la loi DADVSI

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