Alain Rocca : la légalisation des échanges non marchands, « une fumisterie »
Interview du président de la plateforme de VOD UniversCiné
Le 30 juillet 2013 à 10h30
1 min
Droit
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Alain Rocca, producteur français et président d’UniversCiné, a accepté d’expliquer à PC INpact pourquoi il militait contre une éventuelle légalisation des échanges non marchands, dont l’idée revient fréquemment à l’approche des débats parlementaires relatifs à l’après-Hadopi.
Selon Alain Rocca, la légalisation des échanges non marchands est une véritable « fumisterie ». Alors que plusieurs parlementaires ont récemment mis en avant l’instauration d’une forme de licence globale, maintes fois évoquée dans le passé, le président de la plateforme de VOD française UniversCiné s’élève contre la « démagogie électorale » de certains élus.
Sur le fond, il évoque une solution dangereuse et qui n’aurait « pas de sens pour la production audiovisuelle et cinématographique ». D’après le producteur, légaliser les échanges non marchands n’aurait en outre aucun avantage : ça n'aiderait ni à endiguer le piratage, ni à soutenir la consommation légale de films. « C’est un rideau de fumée ! » tonne-t-il aujourd'hui.
Commentaires (177)
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Abonnez-vousLe 30/07/2013 à 10h41
Sur le fond, il évoque une solution dangereuse et qui n’aurait « pas de sens pour la production audiovisuelle et cinématographique »
une idée dangereuse pour son compte en banque ? " />
Le 30/07/2013 à 10h46
Au passage, je remarque que cette thématique des échanges non marchands est aussi problématique car elle est utilisée par le politique pour faire de la démagogie électorale, visant à faire plaisir à toute une population jeune
Je suis jeune " />
Dans la réalité, la seule piste d’avenir pour prolonger le système que l’on connaît vers un nouvel équilibre spectateurs/producteurs, c’est d’abord de faire accepter l’idée que regarder un film sans en avoir l’autorisation des ayant droits n’est pas quelque chose de licite.
La seule piste ? Vraiment ?
La chronologie des médias, le cout de la VOD, la qualité de la VOD etc. etc. En gros une offre légale attrayante ce n’est pas une piste donc…
Ensuite l’equilibre entre spectateurs et producteurs, c’est une vaste blague…
Si le film est bon, les gens iront le voir au ciné, certains l’achéteront pour offrir voir le loueront en VOD.
Si un film est une daube, non seulement il fera un bide au ciné, mais en plus les gens ne dépenseront certainement pas un centime pour l’acheter. Il est révolu le temps où on pouvait “avoir” les gens avec une jolie pub télé/radio pour vanter la sortie d’un bon nanard en DVD " />
Le 30/07/2013 à 10h49
une solution dangereuse et qui n’aurait « pas de sens pour la production audiovisuelle et cinématographique »
Evidemment car c’est une solution pour la société pas pour les intérêts privés.
Le 30/07/2013 à 10h50
L’interview est très bonne. Les réponses de Alain Rocca ont du sens, mais seulement si on considère que la culture est un bien matériel comme un autre.
La marchandisation des biens culturels à grande échelle est quand même une notion extrêmement moderne.
Je pense que la marchandisation doit avoir des limites. Sinon, pourquoi pas facturer le visionnage à la minute de film ou de musique ? Les photographie au pixel ?
Le 30/07/2013 à 11h02
Je pense que la marchandisation doit avoir des limites. Sinon, pourquoi pas facturer le visionnage à la minute de film ou de musique ? Les photographie au pixel ?
Je sais qu’on vend déjà des livres (d’occasions ou d’invendus) au kilo…" />
Le 30/07/2013 à 11h02
Le 30/07/2013 à 11h04
Alain Rocca a le mérite de défendre son point de vue, que je partage en partie " />
Moi, mon métier, c’est de proposer des films de cinéma sur Internet à des gens qui ont envie de les regarder et qui acceptent de payer pour cela, afin de rémunérer tous les ayants droit qu’il y a derrière.
Et au vu du nombre d’ayants droit (vampires et légitimes), ça ne doit pas être super rentable non plus…
soit on considère qu’une œuvre audiovisuelle qui a été produite a une valeur, cette valeur permettant alors de produire de nouvelles œuvres par le revenu provenant de la consommation de cette œuvre ; soit on considère que la production d’une œuvre audiovisuelle ne lui donne pas de valeur économique. Dans ce cas là, elle peut s’échanger sans que la question de la valeur soit posée.
Sauf que ces fameux ayants droit ont tellement surestimé cette valeur qu’elle est presque en totale opposition avec la valeur réelle estimée, elle, par le public.
C’est justement parceque le temps où on s’en foutait de l’estimation d’un bien est révolu que les ayants droit devraient maintenant réestimer la valeur réelle des choses s’il veulent endiguer le piratage. Donc accepter de baisser leur marge.
Le 30/07/2013 à 11h07
Continuons sa logique capitaliste de merde jusqu’au bout et appliquons la loi de l’offre et la demande : l’offre tendant vers l’infini (puisqu’on peut copier à l’infini à coût tendant vers zéro) alors le prix de vente tend vers zéro. Je suis donc d’accord pour acheter, à condition que le prix soit de zéro.
Le 30/07/2013 à 11h09
très bonne interview et le monsieur répond clairement (surtout peu d’amalgame et explique bien pourquoi il est contre)
maintenant :popcorn: + " /> en lisant certains commentaires
Le 30/07/2013 à 11h11
Le 30/07/2013 à 11h13
On s’en fera pas pour la production, on a jamais été aussi productif que dans ce monde où la gratuité se multiplie ;).
Enfin il est marrant de parler de négociation et de respect des “ayants droits” me semble que peu ou proue, tous les DVD, CD sont au même prix…
Bref, ridicule de parler intrinsèquement du prix d’une oeuvre, ce ne sont que des produits, qu’on ne nous gonfle pas avec ça sérieux…
Le 30/07/2013 à 11h15
Le 30/07/2013 à 11h19
Le 30/07/2013 à 11h55
Le 30/07/2013 à 11h59
Le 30/07/2013 à 12h02
Le 30/07/2013 à 12h04
Le 30/07/2013 à 12h08
Le 30/07/2013 à 12h09
Le 30/07/2013 à 12h09
“Légalisation des échanges non marchants ”
Le débat n’est pas la… les échanges non marchants n’ont tout simplement pas à être interdit
Le 30/07/2013 à 12h12
Le 30/07/2013 à 12h18
Le 30/07/2013 à 12h18
Le 30/07/2013 à 12h21
Le 30/07/2013 à 12h21
Le 30/07/2013 à 12h21
Le 30/07/2013 à 12h22
Le 30/07/2013 à 12h25
Le 30/07/2013 à 12h42
Le 30/07/2013 à 12h45
Le 30/07/2013 à 12h46
Le 30/07/2013 à 12h47
Le 30/07/2013 à 12h47
Le 30/07/2013 à 12h47
Ce que j’adore, c’est qu’à aucun moment il ne remet en cause le modèle existant. Il ne se dit pas qu’il y aurait des choses à améliorer et que sans cela, les gens continueront de se tourner vers la solution la plus facile : le téléchargement illégal.
Sans déconner, le week-end dernier j’ai voulu louer en VOD le film “Margin Call” sorti au ciné en mai 2012. Aucune offre sur les plate-formes françaises ! Il n’est disponible qu’à l’achat définitif.
Et après ils s’étonnent que l’on prenne de mauvaises habitudes ?!?
Le 30/07/2013 à 12h50
Le 30/07/2013 à 12h52
Le gros problème avec ces gens là c’est qu’ils ne comprennent pas que leur potentiel public ne veut pas payer 10€ un album numérique pourri au sein d’une bibliothèque de quelques centaines d’artistes.
Ils ne comprennent pas que pour redorer leur image les gras intermédiaires doivent rogner leur marges qu’ils ne peuvent plus justifier alors qu’ils baignent déjà dans du pognon.
Ils ne comprennent pas qu’ils peuvent mieux exploiter un coût de distribution quasiment nul.
Ils ne comprennent pas qu’il existe d’autres business models qui n’impliquent pas forcément de faire payer de l’argent à l’utilisateur pour un bien ou un service.
Ils ne comprennent pas qu’un utilisateur est prêt à payer pour un service de qualité qui propose des biens de qualité, surtout quand c’est aussi rare qu’à l’heure actuelle dans ce milieu.
Ils ne comprennent pas que le frein imposé à la culture n’est pas lié au piratage mais aux contraintes imposées par les gras intermédiaires, eux-mêmes à l’origine de la démocratisation du piratage.
Tant qu’il n’y aura pas d’auto-critique et de changements réels de leur part, les gens continueront de pirater.
Le 30/07/2013 à 12h52
Le 30/07/2013 à 12h52
Le 30/07/2013 à 12h52
La rareté d’un navet ne le rendra jamais plus rentable
La rareté d’un film de série B ne sera rentable qu’à un certain prix et du nombre de clients intéressés
Etc…
Un film à grand succès passé à de multiples reprises sera rentable que si, il est suivi de multiples téléspectateurs mais là ce sont les publicistes et la chaîne de Télé qui ont permis de diffuser le film, les gagnants, ainsi que le téléspectateur.
Les bouquets n’attirent que ceux qui y sont abonnés, si on fait une statistique d’audience, ce n’est qu’en rapport au nombre d’abonnés à ce bouquet, pas à l’entièreté nationale des téléspectateurs " /> (mais en fait des millions de gens ne l’auront pas vu) " />
La chronologie des médias, n’est qu’une supercherie qui est en train de se casser les dents tellement il y a de bouquets prioritaires. (donc un rendement limité commercialement)" /> (une fois diffusé aux plus grand nombre, on retrouve ces séries en vente et dans l’ordre avant la fin de diffusion sur les chaînes en clair (un manque à gagner parfois néfaste pour eux. Public incertain si la série est trop populaire que d’attendre la diffusion sur cette chaîne) " />
La protection pour l’exception culturelle a bon dos quand la diffusion multicanaux d’un film est un échec " />" />
La redevance Copie Privée ne sert-elle pas à ça ? mdr2:
Cada-Cada-Cada-Cada very very " />(tempus fugit) " />" />" />
Le 30/07/2013 à 12h57
Le 30/07/2013 à 12h59
Le 30/07/2013 à 12h59
Le 30/07/2013 à 13h00
Le 30/07/2013 à 13h03
Le 30/07/2013 à 14h09
Le 30/07/2013 à 14h09
Le 30/07/2013 à 14h10
Le 30/07/2013 à 14h13
Le 30/07/2013 à 14h14
Le 30/07/2013 à 14h20
Le 30/07/2013 à 14h23
Alain Rocca : la légalisation des échanges non marchands, « une fumisterie »
Je travaille en fumisterie et je ne vois vraiment pas le rapport entre un tuyau de poêle et l’offre légale… quoi que ! " />
Le 30/07/2013 à 14h25
Le 30/07/2013 à 14h28
Le 30/07/2013 à 14h30
Il faut qu’ils modernisent leur modèle économique qui n’a pas varie depuis au moins quoi ? 30 ans ? 40ans ?
Ça fait bien 10 ans que cette problématique existe et il est encore difficile en France d’avoir des offres légales intéressantes.
Les gens ne veulent rien payer ?? tsss. Prenons un exemple simple
Si on prend l’exemple des smartphones la différences est assez intéressante :
Cherchez l’erreur… " />
Le 30/07/2013 à 14h30
La grande question est de savoir si certain d’entre nous (dans le cas présent artistes, acteurs mais on pourra aussi parler brevet plus tard, sport…) méritent d’être rentier ou pas. A savoir si on est payé une fois pour faire son travail (jouer un morceau de musique ou programmer une boucle ‘for’), ou si on reçoit une rente a chaque fois que notre ‘travail’ est utilisé.
La question de la rente se pose a qui elle est appliquée et ou elle s’arrête; le chercheur qui découvrent le concept du laser, le professeur de math de CP a chaque fois que vous utilisez l’addition (connaissance transmise non pas ‘découverte’), la cuisinière avec sa recette, le forumeur qui a trouvé un moyen de résoudre le problème de BSOD avec les derniers pilotes ou encore les descendants de Pythagore pour tous les angles droits? Ou mettre le limite, qui la fixe?
Délirons quelque peu, je vous prie;
Quelques chiffres; 200 millions d’euros par an pour ‘la copie privée’ (de l’ordre de ce que rapporterait aussi une licence globale de 10 euros pour les 24 millions de connexions haut débit).
200 ‘maisons de productions publique’ (MJC) a 1M piece, pour 130 communes de plus de 50 000 habitants, a raison de 2 semaines d’ enregistrement/mixage, ca permet de sortir 5200 albums par an.
Un Bibliothèque Nationale Musicale de France (BNMF = gros serveur = 200 Millions d’euros) qui repartit les années suivantes les revenus de la copie privée en fonction du succès/téléchargement.
_Avantage, on a une base d’artistes professionnels (disons 2000 artistes qui gagnent 100000 euros, soit 5 a 10x plus que le salaire français médian), et même les artistes ‘underground’ (= peu de succès) sont produit.
_Désavantage, tous les intermédiaires disparaissent.
Le 30/07/2013 à 14h33
Le 30/07/2013 à 14h39
Le 30/07/2013 à 14h43
Le 30/07/2013 à 14h43
Le 30/07/2013 à 14h46
Le 30/07/2013 à 11h20
Le 30/07/2013 à 11h20
Le 30/07/2013 à 11h24
Le 30/07/2013 à 11h24
Le 30/07/2013 à 11h25
Le 30/07/2013 à 11h25
“Ce que je revendique d’abord, c’est qu’il y ait une loi qui affirme clairement que regarder un film de cinéma sans l’accord de l’ayant droit, c’est quelque chose qui n’est pas autorisé.”
Monsieur veux donc imposer par la Loi le droit de lire/voir une oeuvre sous condition d’obtention d’une autorisation des ayants-droits …
Comment dire ….. en restant poli …
Je ne verserai pas la moindre larme lors de leurs disparitions.
Le 30/07/2013 à 11h25
Je suis assez content de voir PCI proposer une interview d’une personne n’allant pas dans le sens de la ligne éditoriale.
Après on est d’accord ou pas avec lui, c’est une autre affaire." />
Mais je trouve que c’est une bonne démarche journalistique." />
Le 30/07/2013 à 11h26
Le 30/07/2013 à 11h27
Le 30/07/2013 à 11h28
Le 30/07/2013 à 11h30
Le Monsieur oublie aussi de dire que la VoD devient une distribution privative: absence d’exception de copie privée, fichier à durée limitée asservi à un serveur, lecture du fichier restreinte à certaines plateformes, qualité (résolution, st, son etc) souvent passable, prix parfois trop élevé.
La VoD actuelle de film est une régression plus qu’autre chose." />
Le 30/07/2013 à 11h32
Le 30/07/2013 à 11h33
Le 30/07/2013 à 11h36
Le 30/07/2013 à 11h36
Le 30/07/2013 à 11h37
Le 30/07/2013 à 12h28
Le 30/07/2013 à 12h29
Le 30/07/2013 à 12h30
Le 30/07/2013 à 12h32
qui c ‘ est ce type ?
Il a produit quoi ? que je rigole
Le 30/07/2013 à 12h33
Le 30/07/2013 à 12h33
Le 30/07/2013 à 12h35
Le 30/07/2013 à 12h35
Le 30/07/2013 à 12h38
Le 30/07/2013 à 12h37
Le 30/07/2013 à 12h39
Je suis pour la légalisation des échanges non-marchants mais un problème très concret se pose :
Faire un film coûte des millions d’euros, souvent des dizaines de millions. Beaucoup de films (parfois les meilleurs) ne sont pas du tout rentables, ou sont à la limite.
La question n’est donc pas celle de cracher sur l’argent des “méchants riches” producteurs ou artistes, mais de savoir comment les films du futur seront financés.
Le cinéma est clairement une partie de la réponse: les gens vont de plus en plus au cinémas pour profiter d’un environnement unique pour voir l’œuvre. Mais ce phénomène profite aux blockbusters qu’on voudra voir en 3D ou le mois de la sortie.
Avec les écrans plats de plus en plus grand, plus besoin d’aller au ciné pour profiter d’un film d’auteur sans 3d et sans beaucoup d’effets spéciaux. C’est aussi le type de film pour lequel on peut attendre une sortie DVD/BR/VOD.
La licence globale répond à une autre partie du problème. Mais le point crucial est de déterminer comment répartir l’argent.
Le 30/07/2013 à 12h39
Le 30/07/2013 à 12h41
Le 30/07/2013 à 12h42
Le 30/07/2013 à 12h43
Et j’adore son site au Monsier. En bas, on lit “respect des standards W3C” puis à côté, “logiciels requis”: WMP, Flash, Silverlight (donc Win ou Mac en gros). Que des softs non-standards et proprio, bourrés de DRM encore moins standards mais surtout privateurs !
Même l’achat définitif est limité à une licence 3 PC et la gravage uniquement à des fins de sauvegarde (donc impossible de lire le film sur sa platine DVD de salon venue de Chine). " />
Le 30/07/2013 à 12h43
Dans la réalité, la seule piste d’avenir pour prolonger le système que l’on connaît vers un nouvel équilibre spectateurs/producteurs, c’est d’abord de faire accepter l’idée que regarder un film sans en avoir l’autorisation des ayant droits n’est pas quelque chose de licite.
Blablabla… On peut pas faire autrement… blabla… il n’y a pas d’autre politique possible… blabla… c’est ça ou le domaine publique soviétique… " />
Les ravages de TINA sur le cerveau. " />
Et sinon, si je veux revoir un film que j’ai acquis, je dois lui avoir l’autorisation du gentil zayant droits violé par les pédo-nazis des interwebz ?
N’oublions pas que le but final des DRM est de vous faire payer à chaque écoute/visionage.
Le 30/07/2013 à 13h26
Le 30/07/2013 à 13h27
Le Projet Blair Witch.
Coût final de production entre 50 000 dollars et 75 000 dollars.
Recettes : plus de 250 000 000 de dollars.
Le 30/07/2013 à 13h29
Le 30/07/2013 à 13h30
Le 30/07/2013 à 13h32
Le 30/07/2013 à 13h35
Le 30/07/2013 à 13h43
Le 30/07/2013 à 13h45
Le 30/07/2013 à 13h47
Le 30/07/2013 à 13h50
Le 30/07/2013 à 13h55
Le 30/07/2013 à 14h01
Le 30/07/2013 à 14h07
Le 30/07/2013 à 14h07
Dit le mec qui utilise le DRM Windows Media …..
Non mais allooooo quoi …
Le 30/07/2013 à 14h08
Le 30/07/2013 à 14h08
Le 31/07/2013 à 04h41
Le 31/07/2013 à 11h28
Les technologies évoluent en permanence. La question est de savoir dans quel sens aura lieu cette évolution. Si vous considérez que le respect de la propriété intellectuelle est quelque chose qui n’est pas un bon principe, il y a peu de chances pour que l’évolution technologique fasse naître les outils nécessaires pour répondre correctement à sa mise en œuvre sur Internet. Dans le cas contraire, si vous affirmez clairement que la rémunération des ayants droit et le respect de la propriété intellectuelle sont des principes fondamentaux, l’évolution des technologies fera qu’effectivement, ce sera de plus en plus facile de vérifier que cette rémunération a eu lieu ou n’a pas eu lieu.
“Principe fondamentaux”. Sauf ton respect Xavier, pourquoi ne pas avoir réellement réagi face à cet “argument”. S’il y a du principe fondamental, ce n’est pas dans la propriété intellectuelle. Qu’un individu ait le droit de respirer, de manger, au bonheur même, ça c’est fondamental ! Le reste, ça c’est de l’enfumage.
Les technologies évoluent dans le sens où les gens y trouvent leur intérêt : il y a du pognon à se faire, elle ira dans le sens de l’industrie.
Certains pensent néanmoins que l’offre marchande peut cohabiter avec la légalisation des échanges non marchands…
Vous avez raison. Un bon nombre d’entreprises qui construisent leur activité sur le trafic et non pas sur la rémunération des contenus le pensent. Pas moi. Je suis distributeur de films sur Internet : si vous pouviez voir gratuitement les films que je vous propose, pourquoi les paieriez-vous ?
Peut-être pour la qualité du service ou de l’offre ?
Pour les bonus que je finance et que j’offre gratuitement ? Pour les contraintes supplémentaires que je dois imposer pour respecter les engagements que j’ai pris auprès des ayants droit des films ? Ce n’est pas sérieux !
Ce qui n’est pas sérieux c’est d’être à ce point déconnecté de la réalité. Ce qu’on télécharge c’est généralement de la merde avec tous les problèmes que cela crée. Il n’y a pas de format standard de qualité, les titres sont bordéliques mélangés, il manque des épisodes ou il y a un passage sans son, etc etc etc
Tout ce que la production a réussi a faire jusqu’à maintenant c’est d’être d’une qualité égale ou inférieur au travail de quelques ados brouillons. La question que j’aurais envie de lui poser, c’est comment il peut être fier de ce que l’offre légale propose ? A moins qu’il ne considère vraiment ses clients comme de la merde et là, tout s’explique !
Le 31/07/2013 à 12h19
“Je suis distributeur de films sur Internet : si vous pouviez voir gratuitement les films que je vous propose, pourquoi les paieriez-vous ?”
Ah bah voilà, le problème est bien rien d’autre que le business et le pseudo manque à gagner.
Moi j’ai une piste: si le monde de la production de film ne voyait pas seulement le côté thunes et que tout le monde était rémunéré de manière plus juste ? La production coûterait beaucoup moins chère, les produits pourraient être vendu à un prix jugé correct.
Le 31/07/2013 à 14h50
Le 31/07/2013 à 17h31
C’est bien beau ce qu’il dit. c’est même très sensé! il distingue 2 pbs indépendamment légitimes selon lui. seulement voilà, la loi et toutes les idées qu’ils présentent ont un déséquilibre.
sur la question du piratage
tu vois un films l’autorisation des ayants droits tu est un pirate et la loi ne doit pas de rater! OK
mais quand tu est un ayant droit et tu faits payer l’équivalent d’un jour de salaire à un spectateur en lui promettant un joli divertissement et que c’est une merde t’est quoi et la loi te fait quoi! un arnaqueur RIEN et la loi ne te fait rien.
Vous avez déjà vu une plainte contre un studio parce qu’il promettais un film d’action mais il a pondu un film à l’eau de rose " />(truc qui m’énerve)?!
Bref le domaine culturel est le seul dans le lequel on observe ce genre de déséquilibre absurde (çà existe ailleurs mais pas aussi poussé) entre consommateur et producteur.
Tant qu’on ne donnera pas un bâton au consommateur tout comme eux ils en ont, les consommateurs les fouetterons avec le bâton qu’ils trouveront et ils n’auront rien à foutre qu’ils aient des familles à nourrir puisqu’eux n’en ont eu rien à faire quand ils les ont arnaquer. " />
pour la question de la rémunération: c’est un grand débat sur les bases même du capitalisme.
est ce qu’on doit rémunérer décemment quelqu’un pour le temps qu’il a passer même si ce qu’il à fait c’est de la merde? j’aimerais bien mais mon patron ‘et son groupe inter patronal) n’est pas d’accord tu travail que dalle t’as rien même si tu passe 10h par jour aux travail!! il m’énerve mon boss." />
Le 30/07/2013 à 11h37
Le 30/07/2013 à 11h37
Le 30/07/2013 à 11h42
Le 30/07/2013 à 11h44
Le 30/07/2013 à 11h44
Un parfait exemple du “juste prix” perçu par le public peut provenir de la philosophie de Gustave Parking.
Il est contre la gratuité totale car il veut montrer aux spectateurs que tout a un cout, mais il ne demande qu’une participation minime (2€ voir le lien), le reste étant à l’appréciation du public.
Mais pour bien que le public comprenne sa démarche, il leur explique ce que coute réellement un spectacle tel que le sien. Libre à chacun de donner ce qu’il veut à la fin.
Rien que cela est beaucoup plus instructif pour le public que ce genre de discours légaliste…
Le 30/07/2013 à 11h45
Le 30/07/2013 à 11h46
Le 30/07/2013 à 11h46
Le 30/07/2013 à 11h47
Le 30/07/2013 à 11h48
Le 30/07/2013 à 11h49
Le 30/07/2013 à 11h48
Le 30/07/2013 à 11h48
Le 30/07/2013 à 11h51
Le 30/07/2013 à 11h51
Le 30/07/2013 à 11h52
Le 30/07/2013 à 13h03
Le 30/07/2013 à 13h04
Le 30/07/2013 à 13h06
Le 30/07/2013 à 13h08
Le 30/07/2013 à 13h10
Le 30/07/2013 à 13h11
Le 30/07/2013 à 13h11
Le 30/07/2013 à 13h12
Ce débat commence à me saouler :
Concernant les budgets, il faut prendre en compte la part des salaires indécents de ces supers acteurs dans le budget en question, les niveau de rémunérations des différents monteurs/designers effets/musiques/…
Et le paradoxe, c’est que plus ça coûte cher, plus ça peut rapporter gros…ou pas.
Ca s’appelle de la prise de risque, c’est pareil pour les petits entrepreneurs. Mais eux n’essayent pas de faire payer cette prise de risque à la communauté…
Le 30/07/2013 à 13h13
Le 30/07/2013 à 13h14
Le 30/07/2013 à 13h17
Le 30/07/2013 à 13h17
Le 30/07/2013 à 13h18
Le 30/07/2013 à 13h19
Le 30/07/2013 à 13h22
Le 30/07/2013 à 13h25
Le 30/07/2013 à 14h47
Le 30/07/2013 à 14h52
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Le 30/07/2013 à 14h55
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Le 30/07/2013 à 14h57
Le 30/07/2013 à 14h58
La théâtralité de la licence globale est Ubuesque, c’est comme vouloir payer Monsanto pour la modification génétique propriétaire des nappes aquifères en les polluant, ce n’est plus de l’eau, mais H2O M666
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Le 30/07/2013 à 15h03
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Le 30/07/2013 à 15h28
Le 30/07/2013 à 15h31
Je suis allé faire un tour sur le site de l’histrion.
Faites le détour, ça vaut son pesant d’or !
La location au prix de la place de cinéma ! 4,99 € (3,99 € pour les films probablement amortis ou peu demandés)
Aussi cher à l’achat qu’un DVD
Piètre qualité des fichiers - de 900 Mo pour 90 mn à 1,3 Go pour 2 h 1⁄2 ; c’est qualité divx !
Apparemment VOSTFR généralisée ; aucun autre choix possible. Une aberration à l’heure du numérique !
Contenu qui ne peut être lu que sur des ordinateurs équipés d’un sytème Microsoft ou Apple dans certains cas. Quid des tablettes, télés connectées et des nombreux autres systèmes d’exploitations susceptibles d’équiper un PC ?
Comment peut-on se plaindre quand l’offre proposée est inepte et usurière ?
Le 30/07/2013 à 15h33
Le 30/07/2013 à 15h35
Le 30/07/2013 à 15h37
Le 30/07/2013 à 15h42
Le 30/07/2013 à 16h42
Sur le fond, il évoque une solution dangereuse et qui n’aurait « pas de sens pour la production audiovisuelle et cinématographique ».
Marché du DVD+BR en france:
117 millions de DVD+BR vendus par an, sur les 12 derniers mois.
* 85% de DVD à 12 euros
* 15% de BR à 17 euros
(moyenne des prix “nouveautés” et “catalogue”)
Soit 1492 millions euros récoltés sur un an.
Il y a près de 48 millions d’internautes en France.
Ca nous fait en moyenne du 1492.10^6 / 48.10^6 = 31 euros par an et par internaute.
C’est à dire qu’il faudrait une licence globale obligatoire à 2.5 euros/mois pour avoir un équivalent des ventes physiques DVD+BR. Et encore, les marges d’un DVD+BR ne sont pas de 100%, alors que là c’est direct dans la popoche. " />
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Le 30/07/2013 à 16h56
Le 30/07/2013 à 16h58
Le 30/07/2013 à 17h03
Le 30/07/2013 à 17h07
Le 30/07/2013 à 17h10
Le 30/07/2013 à 17h25
Le 30/07/2013 à 20h02
D’après le producteur, légaliser les échanges non marchands n’aurait en outre aucun avantage : ça n’aiderait ni à endiguer le piratage, ni à soutenir la consommation légale de films.
Et le consommateur peut aller se faire foutre. " />
Le 30/07/2013 à 20h35
Le 31/07/2013 à 02h36
C’est intéressant mais son argumentation fait l’impasse sur de tes nombreux points. Il discute de films comme si c’était des voitures. Un même film peut être diffusé de si nombreuses façons, pour des coups si réduits que son prix devient totalement déconnecté de sa valeur.
Ensuite il pose des affirmations absolues (genre aucun artiste n’est pour…) dont nous avons pourtant des contre-exemples. En particulier, il feint d’ignorer qu’il existe déjà des utilisations “non autorisées” mais tolérées par la loi.
Bref, sa réflexion se tient uniquement en ignorant de nombreuses vérités… probablement parce que son modèle du siècle dernier est en jeu. Le vieux modèle de la vente (ou location) a l’unité.