Vent de fronde contre le choix de Microsoft par l’Éducation nationale et l’École Polytechnique
EduNathon bis

L'annonce, coup sur coup, de nouveaux contrats d'ampleur, programmés respectivement par le ministère de l’Éducation nationale et l’École Polytechnique, au profit de solutions Microsoft, a du mal à passer chez les acteurs français du logiciel. Plusieurs d'entre eux appellent ouvertement les administrations concernées à faire marche arrière, au nom de la souveraineté et de l'autonomie numérique.
Le 25 mars à 10h53
7 min
Société numérique
Société
Peut-on d'un côté diffuser une doctrine numérique qui appelle explicitement à l'utilisation de solutions numériques ouvertes et souveraines, quand on laisse de l'autre côté des administrations publiques de premier plan s'équiper auprès du numéro un mondial du logiciel ?
Telle est en substance la question, ou plutôt la contradiction, que soulèvent plusieurs acteurs français du logiciel en ligne, suite à la révélation de deux contrats de grande ampleur. Le premier, révélé le 18 mars dernier par Next, concerne un marché public passé par l’Éducation nationale, qui prévoit au moins 74 millions d'euros d'achats de solutions Microsoft sur quatre ans, dans le prolongement de ses licences déjà existantes. Le second est à mettre au crédit de l’École Polytechnique, sous tutelle du ministère des Armées, qui ambitionne elle aussi de s'équiper chez Microsoft, avec une migration déjà programmée des messageries internes, y compris au sein des laboratoires qui travaillent sur des sujets de défense ou de recherche de pointe.
Le logiciel français réagit vertement
Ces deux annonces concomitantes (et sans lien direct) ont très rapidement fait réagir le Conseil national du logiciel libre, dont le coprésident a pesté mardi dernier dans nos colonnes, avant qu'un communiqué plus formel ne vienne exiger « l'arrêt immédiat des migrations vers Microsoft 365 ».
« Ces décisions (...) révèlent une ignorance coupable des enjeux de souveraineté numérique et une violation caractérisée des obligations légales en matière de protection des données », écrit le CNLL dans un communiqué du 20 mars. L'association Hexatrust, qui réunit quelque 120 sociétés du numérique autour des questions de cloud de confiance, sonne la charge le même jour.
« Au moment où le contexte international nous rappelle les risques qui pèsent sur l'espace numérique de notre pays, comment justifier que l'on confie les données de notre système éducatif et de recherche à des solutions extra européennes en permanence ? C'est d'autant plus incompréhensible que la France dispose aujourd'hui d'une filière d'excellence en cybersécurité et en cloud souverain, capable de protéger nos infrastructures sensibles et d’offrir des espaces collaboratifs numériques qui respectent nos standards par conception. Il est temps que nos dirigeants comprennent que la souveraineté numérique n'est pas un slogan, mais une condition essentielle de notre autonomie stratégique, une condition vitale pour faire grandir nos entreprises de la FrenchTech », déclare ainsi Jean-Noël de Galzain, PDG de l'éditeur de logiciels de sécurité Wallix et président de l'association.
Les deux structures rappellent l'incongruité de ces deux contrats à l'aune de la loi ESR de 2013, qui impose l’usage prioritaire des logiciels libres dans l’enseignement supérieur et la recherche, ou des directives de la Direction interministérielle du numérique (Dinum) qui, en 2021, interdit le déploiement d'Office 365 dans les administrations.
Deux questions au gouvernement
Un argument repris par le député de Vendée Philippe Latombe (MoDem), qui interroge lundi dans une question écrite le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche au sujet de la décision prise par la direction générale de l’École Polytechnique.
« M. le député souhaite savoir comment M. le ministre envisage de contraindre la direction de l'X à appliquer les orientations, datant de 2021, de la direction interministérielle du numérique, interdisant le déploiement de Microsoft 365 dans l'administration, ou la règle n° 9 de la circulaire PM dite « cloud au centre » du 5 juillet 2021, actualisée par la circulaire n° 6404/SG du 31 mai 2023, dont les principaux éléments sont désormais intégrés dans la loi à l'article 31 de la loi SREN2 du 24 mai 2024 ».
La question, également posée au sujet du marché public récemment adressé par l’Éducation nationale, obtiendra-t-elle une réponse dans la mesure où l'X dépend du ministère des Armées ? Elle se pose en des termes d'autant plus complexes que l’École Polytechnique est censée suivre les recommandations du contrat d'objectifs et de performance 2022 - 2026 de l'Institut Polytechnique de Paris, l'établissement public expérimental auquel elle appartient (avec cinq autres écoles) et qui finance ses projets d'investissements.
Un collectif de huit éditeurs remet le couvert
Lundi, huit éditeurs de logiciels collaboratifs ont à leur tour signifié leur consternation face à ce qu'ils considèrent comme « un signal alarmant quant à l'orientation stratégique des choix technologiques dans des secteurs aussi sensibles que l’éducation, la recherche ou la défense ». Membres du collectif Fab8, eXo Platform, Jalios, Jamespot, Netframe , Talkspirit, Whaller, Wimi et XWiki appellent à leur tour à l'arrêt immédiat des projets évoqués, à la « réaffirmation de la priorité donnée aux solutions souveraines », mais aussi à la « mise en place de politiques d’achats numériques responsables intégrant les enjeux stratégiques, environnementaux et sociaux ».
« La France dispose d’un écosystème d’entreprises innovantes, solides et engagées, capables de proposer des alternatives crédibles, sécurisées et conformes aux valeurs de la République. Il est temps de leur faire confiance », écrivent encore les huit entreprises, qui indiquent vouloir joindre leurs forces à celles du CNLL pour interpeller professionnels, institutions et citoyens sur la question du numérique souverain.
Whaller directement concerné par la décision de l'X
Le communiqué joint ne fait pas mention de cette information, mais l'un des huit éditeurs risque de se voir directement concerné par la décision de la direction générale de l'X. Whaller, qui édite des réseaux sociaux d'entreprise et des outils de collaboration en ligne, figure en effet au rang des prestataires de l’École Polytechnique, notamment pour le volet collaboratif que vient menacer l'offre Microsoft 365.
Elle fournit par exemple une version aux couleurs de Polytechnique de son application mobile, présentée comme un moyen d'accès à la « plateforme collaborative sécurisée de l'École polytechnique ».
L'entreprise, qui héberge par ailleurs depuis peu le réseau social Famille des Armées pour le compte du ministère des Armées, indiquait avoir migré, le 12 septembre dernier, l'organisation Whaller de l'École Polytechnique sur sa plateforme Whaller Donjon, certifiée SecNumCloud.
Mardi, c'est l'Association de promotion et de défense du logiciel libre (April) qui s'est exprimée à son tour, parlant d'un nouveau « contrat open bar » alloué à Microsoft. « L'April soutient la position du CNLL et appelle, encore et elle aussi, à la mise en place d'une véritable priorité au logiciel libre et aux formats ouverts dans le secteur public1. En tant que principe normatif et en tant que politique publique ambitieuse soutenue par l’ensemble du gouvernement et des ministères. À défaut, accord-cadre après accord-cadre, décision unilatérale après décision unilatérale, la dépendance sera entretenue, toujours plus prégnante, toujours plus inextricable et toujours plus coûteuse, pour les deniers publics comme pour nos libertés. »
Vent de fronde contre le choix de Microsoft par l’Éducation nationale et l’École Polytechnique
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Deux questions au gouvernement
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Un collectif de huit éditeurs remet le couvert
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Whaller directement concerné par la décision de l'X
Commentaires (68)
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Abonnez-vousLe 25/03/2025 à 11h20
Le 25/03/2025 à 11h31
C'est quoi la solution actuel ?
Libre office + ovh ?
C'est qui la base concernée et sont t-ils content ?
C'est quoi l'ingérence pour des gens qui vote, sont-ils content ?
C'est qui arnaud de Montebourg ?
Le 25/03/2025 à 12h03
Actuellement : je ne sais pas, mais je ne pense pas qu'il y ait la partie cloud.
Libre office + ovh : il manque toute la partie logiciel pour le cloud, mais ça serait bien oui.
Base concernée : toute l'administration et les profs de l'EN, je dirais… (quant à savoir s'ils sont contents… la plupart s'en moquent je pense).
Ingérence pour des gens qui vote(nt) : ??? 🤔
Arnaud de Montebourg : Ancien Ministre de « l'Économie, du Redressement productif et du Numérique » et ancien député de Saône-et-Loire, pourquoi ? 🤔
Le 25/03/2025 à 23h13
NextCloud + Collabora Online (ou OnlyOffice) pour faire du collaboratif
et plus gloablement la version NextCloud Hub groupant un certain nombre d'appli notamment NextCloud Talk
Le 26/03/2025 à 14h16
Est-ce que ta solution est capable de s'installer toute seule, et d'être maintenue toute seule?
Il est probable que Microsoft ait proposé un package complet permettant à l'EN de n'avoir rien à faire ni avoir la moindre compétence plus élevée que du support de niveau 1. Car je doute qu'il y ait une équipe d'experts disponibles pour mener la conception, la réalisation, l'homologation, et le maintien en condition opérationnelle d'une solution maison
Le 26/03/2025 à 17h01
Le 27/03/2025 à 11h19
Dans le public, c'est autrement plus complexe. Il faut un marché porteur, sur lequel il est possible d'acheter du service à un industriel, pour un périmètre donné.
Modifié le 25/03/2025 à 11h45
Sans compter que basculer de Ms à autre chose, c'est un plan sur 4 à 15 ans.
Enfin ... bouder Ms dans un marché public, il faut avoir d'excellents avocats et s'attendre à payer quand même quelque chose à Ms.
Le 25/03/2025 à 13h02
Si des grosses boites à dimension européenne ou mondiale y arrivent, je voit pas ce qui coincerait pour des administrations. La gendarmerie n'est d'ailleurs jamais revenue en arrière.
Note également une vue franco-française: On a une partie de notre R&D en Pologne par exemple et un PC sous windows ils ne connaissent pas et rigolent bien quand on leur explique que chez nous, on ne propose pas cela et qu'on est obligé d'y coller une VM afin de pouvoir juste travailler avec le même système que celui qu'on mets sur nos produits plutôt qu'un truc mal branlé depuis les origines. En Allemagne c'est moins systématique mais néanmoins possible, je dirais que c'est du 50/50. Il n'y a qu'en France qu'on se traîne hélas un support biberonné au clicodrome redmondien, qui nous coûte cher avec une proposition non optimale... et en shadow IT nécessaire à y pallier.
Le 25/03/2025 à 14h52
Pour le support: dans les grosses administrations (comme dans les grosses boites), la compétence s'achète autant qu'elle se recrute: et selon l'encadrement, il est possible qu'on ne fasse pas confiance à la compétence recrutée.
Dans tous les cas que j'ai vu, seul le côté "souverain" peut être mis en avant: les prix s'envolent sur les solutions libres, et Ms arrive toujours à s'aligner (jusqu'au renouvellement 3 ans plus tard...).
Des gros distributeurs, Ms est parmi les moins chers et les plus souples.
Bref, difficile de banir Ms. Ils ne sont pas simplement le mauvais joueur que tout le monde décrit.
Le 26/03/2025 à 14h20
Modifié le 26/03/2025 à 15h43
Je dirais surtout que c'est le contraire qui est étonnant: Depuis une quinzaine d'années, dans le privé, le "customer lock-in" est devenu une préoccupation. On voit bien avec des Oracle comment un vmWare avait vu son coût de licence évoluer après rachat et bien avant cela tout ce qui avait résulté du rachat de Sun par les mêmes (JAVA en tête) avait été le 1er coup de semonce qui avait mené à remettre la liberté au centre de la stratégie des grosses boites.
La différence avec l'état, c'est qu'on ne peut pas absorber ces coûts avec une imposition chaque année pire: Si on tape trop ses clients, c'est un concurrent qui n'aura pas éludé ces sujets fondamentaux qui pourra mieux se placer commercialement pour vous les piquer et vous faire mettre la clef sous la porte.
Le 27/03/2025 à 11h17
Le 25/03/2025 à 11h48
Et au final la solution de Microsoft sera prise, c'est déprimant...
Le 25/03/2025 à 12h02
Les équivalents Français sont à des années lumières de ce que propose Microsoft, n'ont pas les épaules pour des contrats de cet ampleur et coûte souvent plus cher.
On ne peux pas décemment choisir de travailler avec une entreprise qui pour répondre au contrat doit augment sa masse salariale de 1000% voir plus...
Le 25/03/2025 à 12h38
Le 25/03/2025 à 16h01
Le 25/03/2025 à 18h01
Et là dessus, MS tape tellement large qu'ils finissent par passer.
Modifié le 25/03/2025 à 22h03
Au fil des années, les milliards payés à Microsoft aurait permis de renforcer et développer d'excellentes alternatives.
Le 25/03/2025 à 15h12
Orange est full MS (même trop je trouve..."
Le 25/03/2025 à 17h59
Je parle en connaissance de cause. Certes on est pas sur du 50/50 mais des efforts sont fait et ce n'est pas "full MS".
Le 26/03/2025 à 10h11
Bien sur j'ai fait de l'amphase. Mais la proportion est plus porche de 100% que de 50%
Je parle de terminaux (PC).
Private : Bridgde ? )
Le 26/03/2025 à 13h42
Le 25/03/2025 à 11h59
Modifié le 25/03/2025 à 18h17
Les US ont des lois d'extra territorialité qui s'appliquent partout sur cette planète tant qu'il y a un rapport avec les US, soit pour l'utilisation de leur monnaie, le $ (par exemple pas se faire gauler comme une banque française qui était intermédiaire dans la vente de pétrole venant d'Iran vers un autre pays, l'Iran étant sous embargo US, et pas de bol, les factures pour le pétrole sont toujours libellées en US$) ou bien quand l'origine de la compagnie est US.
Il y a quelques années, Microsoft avait bataillé car le gouvernement US (CIA ou FBI) ou bien la justice US (je ne sais plus exactement qui des 2) voulait avoir accès à des emails Hotmail, emails qui étaient stockés sur un serveur Microsoft situé en... Irlande.
Quasiment sûr et certain que les US ont pu avoir accès aux contenus du serveur irlandais de Microsoft...
Le 25/03/2025 à 17h59
Modifié le 25/03/2025 à 18h27
United States Foreign Intelligence Surveillance Court
"En raison de la nature sensible de ses activités, la Cour FISA est une « cour secrète », c'est-à-dire que ses audiences sont fermées au public. Bien que des comptes rendus de ses procédures soient conservés, ils ne sont pas accessibles au public."
En clair, dans ce genre de procédure, Microsoft (et tous les autres) ont interdiction totale de parler du verdict et des actions prises après le jugement...
Modifié le 25/03/2025 à 18h35
Édit :
Le 26/03/2025 à 04h43
En effet, je pensais à cette histoire là.
Le 25/03/2025 à 22h02
https://next.ink/23879/87338-un-juge-americain-exige-microsoft-donnees-situees-en-irlande/
https://next.ink/22887/88344-microsoft-serige-en-chantre-vie-privee-face-aux-collectes-masse/
C'est tout simple. Les USA ont clarifié la situation juridique en votant une nouvelle loi et le directeur juridique de MS a lâché l'affaire:
https://www.zdnet.fr/actualites/acces-aux-donnees-cloud-a-l-etranger-microsoft-satisfait-de-renoncer-39867142.htm
Donc, c'est à partir de cette affaire que les USA ont inscrit dans la loi qu'il pouvait accéder à toutes données hébergées par des entreprises US. Avant, en effet il le faisait en douce via les lois anti-terroriste.
Le 26/03/2025 à 04h42
Le 26/03/2025 à 15h48
Le 25/03/2025 à 13h48
Le 26/03/2025 à 09h01
Je suis adhérent depuis 2009 mais franchement je me demande car j'entends peu parler de leur actions.
Le 25/03/2025 à 14h00
C'est comme comparer l'espérance de vie d'un gros fumeur dépendant à celle d'un sportif vivant à la montagne...
MODE Trump/Musk ON
Même si c'est dur de changer d'habitudes, même si ça fait mal de se débarrasser d'une addiction, même si ça pose des problèmes, même si ça coûte cher à court terme; il faudrait interdire ce dealer de vendre sa came sur le territoire.
Ça vaut les 1600 emplois directs perdus; et les 20 ou 30 000 emplois indirects, majoritairement des revendeurs (complices ?) et des techniciens de support, devront soit vendre soit maintenir-supporter autre chose.
Les meilleurs s'en sortiront mieux que les autres; c'est normal.
MODE Trump/Musk OFF
On peut rêver
Le 25/03/2025 à 14h27
Le 25/03/2025 à 17h08
"Sortez-les par la porte, ils rentrerons par la fenêtre."
(Fenêtre - Windows ... rire jaune)
Le 25/03/2025 à 18h02
Le 25/03/2025 à 15h34
C'est pour éviter toute préférence.
Economiquement, c'est très compliqué de passer à autre chose que Ms.
Le seul moyen de se débarrasser de MS, c'est un plan pluri-annuel en éteignant au fur et à mesure, c'est très très long.
Le 25/03/2025 à 17h12
Ensuite, le principe du marché public, c'est de respecter la loi. Et la loi dispose :
*« Art. L. 123-4-1.-Le service public de l'enseignement supérieur met à disposition de ses usagers des services et des ressources pédagogiques numériques.
« Les logiciels libres sont utilisés en priorité. » *
Le 27/03/2025 à 19h53
Le 27/03/2025 à 20h10
Le 25/03/2025 à 17h31
C'est vrai (et la maximisation du coût de sortie est partie intégrante de leur politique commerciale), mais est-ce une raison pour toujours renoncer ?
* "Le seul moyen de se débarrasser de MS, c'est un plan pluri-annuel en éteignant au fur et à mesure, c'est très très long."
Là aussi, c'est exact ... si on veut éviter de se confronter directement et simultanément à tous les "blocages". Les affronter en bloc ouvrirait peut-être la voie à des solutions radicalement différentes.
C'est comme pour retirer un pansement, il vaut mieux y aller d'un coup sec, on a mal, mais c'est moins long :-)
Ce genre de changement brutal et radical fait toujours des dégâts ("On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs."), mais il faut juger des effets sur le long terme. Et le "temps long" est l'apanage des rois et des dictateurs (parfois), certainement pas des politiques et des décideurs, soumis aux risques des électeurs ou des actionnaires, eux aussi court-termistes.
Comment être crédible dans la volonté d'être "souverain" si on se couche pour ce genre de "petit problème" ?
Le 27/03/2025 à 19h57
Et pour ceux qui ont déjà vécu ce genre de changement: ça va jusqu'aux arrêt pour dépression (et je ne condamne pas: il y a un moment où l'informatique a une part non négligeable du mal être)
Le 25/03/2025 à 14h06
Le 25/03/2025 à 15h23
Modifié le 25/03/2025 à 17h18
Modifié le 25/03/2025 à 17h14
Le 25/03/2025 à 17h33
Le 25/03/2025 à 18h06
Le 26/03/2025 à 08h19
Pour le pro il existe Microsoft 365 Backup, sinon il y a des solutions tierces comme AvePoint Cloud Backup
Le 26/03/2025 à 09h10
Le 26/03/2025 à 08h21
Le 26/03/2025 à 15h17
Aussi, c’est donc assez surprenant de voir ce marché.
Je précise que niveau bureautique, migrer de mso à only office de fait avec peu de renoncement pour une majorité de personne.
Le 25/03/2025 à 18h45
Le 26/03/2025 à 00h50
Et en premier lieu, quelles valeurs ?
Autant je ne suis pas pro MS, autant j’aime bien que les arguments avancés soient cohérents.
Le 26/03/2025 à 12h35
C'est un logiciel hébergé en Europe, RGPD-compatible, voire sur GAIA-X, et dont les données ne se baladent pas dans la nature pour cause de piratage ou de Patriot Act.
Quand aux valeurs de la République, je te renvoie à l'article 9 du Code Civil: "Chacun a droit au respect de sa vie privée."
Le 27/03/2025 à 19h04
Le 26/03/2025 à 09h56
Pas compris. C'est quoi X ? Le nom anonymisé d'une organisation quelconque ?
Le 26/03/2025 à 10h12
L'X est le surnom de cette école. Pour quelqu'un qui ne connaît pas, ça peut être difficile à comprendre, en effet.
Modifié le 26/03/2025 à 10h17
Twitter… euh… Polytechnique (un peu la plus grande école d'ingénieurs française 😅)(grillé
Le 27/03/2025 à 09h35
Le 28/03/2025 à 12h28
Le 28/03/2025 à 13h42
Le 31/03/2025 à 10h28
Modifié le 02/04/2025 à 17h34
Modifié le 03/04/2025 à 10h14
- ça fonctionne en général bien
- peu de features manquantes
- en 2024 on a eu moins de downtime que Office 365
Si un tiers du budget open bar de M$office allait au support éditeur de ces solutions là, elles iraient encore plus vite pour s'améliorer.
Le 28/03/2025 à 17h11
Ici on parle souvent de souffrance quand on parle de sharepoint online (pas en parlant de l'ancien sharepoint on premise par contre).
Les fonctionnalités annoncées par Ms sont souvent inutilisables sans une armée de personnes pour vérifier que ça marche, corriger les problèmes permanents...