La charge de deux sénateurs contre l’ouverture des codes sources des administrations
Ça coule d’open source
Le 06 avril 2016 à 08h00
4 min
Droit
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Alors que Bercy a rendu public la semaine dernière le code source de son logiciel de calcul de l’impôt sur le revenu, deux sénateurs viennent de lancer une charge assez virulente contre ce mouvement en faveur de la transparence. Au risque de forcer un peu trop le trait.
« Transmettre le code source d’un logiciel permet (...) d’accéder aux informations qui régissent ce logiciel, il n’y a plus besoin de le pirater ! » martèlent cette semaine Claude Kern (UDI) et Louis Nègre (Les Républicains) au travers de deux amendements visant à revenir sur l’introduction des « codes sources » dans la liste des documents administratifs communicables par principe au citoyen qui en fait la demande, au titre de la loi dite CADA. Cette précision législative souhaitée par l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi Numérique a d’ailleurs été confortée par la récente jurisprudence du tribunal administratif de Paris, saisi du litige entre un particulier et la Direction générale des finances publiques (qui refusait alors de fournir le code source de son simulateur d’impôts).
En dépit de ce mouvement, désormais poussé par l’exécutif, les deux parlementaires se montrent extrêmement inquiets : « La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement. »
Claude Kern et Louis Nègre craignent plus particulièrement que la mise à disposition des codes sources des administrations permette « d'identifier les failles de sécurité », ou bien encore « de collecter, dans ces codes sources, des éléments permettant de s'introduire dans des systèmes connexes ». En bout de course, ils pointent plusieurs situations à faire frémir de nombreux élus : diffusion « de fausses informations, par exemple dans des systèmes d’information aux voyageurs », « arrêt d'exploitation d’un système de transport public », etc.
La Toile raille l'argumentation des deux parlementaires
Sur la Toile, l’argumentation déployée par les deux sénateurs a suscité de vives réactions, notamment sur Twitter. Et pour cause, l’ouverture d’un code source facilite au contraire les audits de sécurité. Le système d’exploitation Debian est par exemple réputé pour sa robustesse, alors qu’il repose sur l’open source. Par ailleurs, de nombreux systèmes critiques fonctionnent aujourd’hui sur des logiciels libres, y compris au sein de l’administration.
@Xberne il faut lui parler de la faille OpenSSL. il comprendra l'intérêt de l'open source. Ouvert = sécurité car justement visible de tous.
— DEMIRAY, Driss (@DrissDemiray) 4 avril 2016
Il ne manque plus que ça à cet amendement : "L'opensource c'est le mal, ça donne le SIDA et ça viole des enfants". https://t.co/pBB1CCaUzX
— Aymic Mgalé (@temet) 4 avril 2016
« Fermer un code ne rend en aucun cas les potentielles failles inopérantes, bien au contraire ! Une personne malveillante peut les exploiter sur de longues périodes avant qu'elles ne soient corrigées. Car seule l'identification des failles en permet la correction. Et la correction des failles nous semble être l'exigence minimale à avoir pour la sécurité des logiciels des administrations » réagit Frédéric Couchet, délégué général de l’Association de promotion du logiciel libre (April). « Cela nous semble d'autant plus important que le fonctionnement de l'État et des services publics est régi par des lois de plus en plus complexes, que les administrations interprètent au travers de logiciels. Nous basculons dans une situation où ce sont des algorithmes, écrits par quelques initiés, qui définissent l'application du droit, la rendant univoque et figée. Au-delà d'une plus value en termes de sécurité, l'ouverture du code source permet donc à tous ceux qui le souhaitent de s'assurer que la loi a correctement été traduite en langage informatique. »
Les deux amendements devraient être débattus aujourd’hui en commission des lois, parmi les plus de 300 déposés pour l’occasion.
La charge de deux sénateurs contre l’ouverture des codes sources des administrations
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La Toile raille l'argumentation des deux parlementaires
Commentaires (114)
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Abonnez-vousLe 07/04/2016 à 09h19
Le 07/04/2016 à 09h39
D’accord mais tu t’appuies sur quoi pour faire une telle affirmation?
J’aurai eu tendance à dire la même chose mais si tu cherches open source dans un moteur de recherche les 20 premiers liens ou presque vont dans le sens de ce qui est écrit dans l’article Wikipedia cité dans mon commentaire précédent.
Je ne hurle pas que tu as tord mais sans aucune source pour appuyer tes propos cela me semble plus péremptoire et autoritaire qu’argumenté et me donne l’impression que tu n’as pas pris le temps de consulter les liens cités.
Le 07/04/2016 à 09h41
Le code ASCII est un encodage: la façon de stocker les données, par exemple A se stocke en 01000001 en utilisant le code ascii (vu que l’ordinateur ne connaît que les 0 et les 1, ce qui n’est pas franchement lisible par l’être humain)
Là on parle non pas de données, mais du code source de l’application: les règles de calcul utilisées en pratique pour calculer les impôts. Par exemple, pour le cas de la première tranche, tu vas avoir un truc du genre “if (montant_declare < 9700) { impôt = 0;} else {…}”
En aucun cas, les données des résidents ne sont dévoilées, juste le code qui permet de faire le calcul, et qui en théorie correspond exactement aux règles informatives données sur le site des impots.
Le 07/04/2016 à 09h54
Je voulais dire en écriture de base compréhensible (le mot code était de trop, “caractères” aurait été mieux)sans tabulations ou code retour
Le 07/04/2016 à 10h41
Le 07/04/2016 à 11h53
Le 07/04/2016 à 11h56
Le 07/04/2016 à 12h05
Personne n’a parlé de terme légale, je n’ai jamais dit non plus que Wikipedia serait une source d’information qui ferait foi. Pour moi on parle du sens usuel.
Si l’on voulait être précis il faudrait utiliser des termes français.
Ensuite, effectivement n’importe qui peut qualifier sa production de bien des termes à sa guise du moment qu’ils n’ont pas de définition légale qui le contredirait.
Il n’en reste qu’on parle du sens de cette expression et qu’aujourd’hui, grâce à un lobbying semble-t-il performant je te l’accorde, si l’on cherche le sens de l’expression, “open source” ne voudrait pas dire seulement que l’accès au code est publique.
Et si tu regarde bien je n’ai fait aucune affirmation, je ne fait que reprendre l’utilisation qui semble être généralisé sur internet.
Je suis par ailleurs assez d’accord avec ton avis sur le sens de l’expression (sources accessible publiquement) mais l’affirmer sans étayer n’a aucune valeur et ne veux pas dire que ce soit le sens courant.
Le 07/04/2016 à 13h41
Le 07/04/2016 à 15h09
Le 07/04/2016 à 16h13
T’as tellement posté que je vais juste répondre à quelques trucs " /> .
Le 08/04/2016 à 07h04
Le 08/04/2016 à 09h24
Pas mal, combo imprimante + ampoules… " />
Tu sors ===> " />
Le 08/04/2016 à 16h15
Pour ajouter un peu d’eau au moulin et parler de quelque chose de Factuel :
Je travaille dans le millieu médical. Dans l’analyse Médicale, pour être plus précis.
C’est un secteur fortement impacté par l’automatisation.
Relativement protégé encore jusqu’il y a peu, par des artifices légaux, qui ont eu même sautée pour des raisons Budgétaires : La Sécu veut faire faire des Economies.
Dans mon Laboratoire, petit laboratoire Standard de Ville, en 10 ans on a perdu 1⁄3 des Techniciens.
Regroupement des laboratoires, des moyens. Les prélêvements sont effectué dans les laboratoires périphériques ( L’exemple de mon laboratoire ) et les analyses effectuée sur un plateau technique.
Même dans des domaines que l’on ne pensait que peu automatisable ( Bactériologie ) L’automate remplace le technicien. Il n’y a quasiment plus d’analyses / Techniques courantes qui ne soient pas automatisable.
Là ou il fallait Une dizaine de technicien, il n’en faut plus qu’un. Et même pas pour réaliser les Analyses, uniquement pour Recharger la machine en réactif.
Mon métier change et je me tiens au courant des dernières avancées en la matière.
Lorsque la machine sera capable de réaliser les prélêvements sanguins ( et elle est en voie d’y parvenir ) avec un meilleur taux de réussite que moi ( J’avoisine les 95⁄97% de réussite au premier essai ) Ou qu’on aura tous une puce sous la peau pour les paramètres de base, j’aurais du souçis à me faire.
D’un point de Vue purement logiciel, Le SIL ( Systeme informatique du laboratoire ) est déja capable de Valider automatiquement une dossier patient si rien dans les résultats ne lui parait anormal.
Ce n’est finalement qu’une suite de Variable dans les normes ou non. S’il y a encore un Biologiste derrière ( L’équivalent en Biologie du Médecin ) ce n’est que pour des raisons légales.
Il ne faut pas se leurrer. A terme une grande partie de mon secteur D’activité sera automatisé ( Plus encore qu’i; ne l’est déja )
On pourra toujours arguer du fait qu’il faut bien du monde pour S’occuper du bon fonctionnement, des Machines. Mais il n’en faut pas tant que çà.
Le 08/04/2016 à 18h15
Le 11/04/2016 à 18h44
Quelque part c’est drôle de lire certains éléments de tes commentaires (sans vouloir être désagréable).
Sinon, je t’engage à regarder les documentaires qui existent sur le projet de la bombe nucléaire aux USA pendant la seconde guerre mondiale et tout le problème que posaient les calculs malgré l’utilisation de ce qu’il y avait de plus sophistiqué à l’époque.
Ben t’es gentil, au début des années 40 on n’avait pas vraiment d’ordinateur pour faire les calculs, évidemment que c’était balaise. Et les premiers ordinateurs étaient encore très peu puissants, même si très utiles. Pouf info j’ai déjà utilisé (pour m’amuser) une règle à calcul.
Bien entendu, son constat est vrai. Mais son raisonnement se base sur l’état de l’art actuel d’une industrie qui a suivi logiquement la voie qui était la plus facile à une période donnée.
Au final, on utilise le métal parce que c’est aujourd’hui le plus rentable, on n’a pas trop travaillé au recyclage parce que ça ne rapportait pas, beaucoup de machines ont un rendement médiocre parce que l’énergie était peu chère
Mais pas du tout ! Son raisonnement se base sur ce que j’ai indiqué, et c’est imparable (cercle vicieux du manque métaux et énergie). Quand au recyclage de certains éléments, ça ne date pas d’aujourd’hui, mais le recyclage possible est très variable selon les matériaux. Et le rendement d’un certain nombre de machines est excellent depuis longtemps (tu dois penser aux moteurs thermiques j’imagine, mais il n’y a pas que ça).
C’est justement le problème que la technique ne peut pas tout.
Il explique aussi que la voiture cristallise cette double barrière, car elle demande de l’énergie ainsi que plein de matériaux et métaux divers, y compris dans l’électronique qui aide à moins consommer.
Ce qu’il dit rappelle un peu les prévisions sur le peak oil. On s’aperçoit en pratique que cela ne se passe pas du tout aujourd’hui comme certains l’avaient prédit avec les données d’une époque.
Eh bien les prévisions fonctionnent, on est plus ou moins dans le peak oil (qui est en fait le sommet aplati d’une montagne plutôt qu’un pic) depuis quelques années. Les quantités produites mondialement ont déjà atteint leur max, alors que c’était en croissance jusque-là. Les spécialistes qui bossent dans des compagnies pétrolières, des géologues en particulier, le disent et le montrent.
Au contraire, je t’ai clairement démontré son existence [obsolescence programmée]avec des exemples concrets à l’appui.
Cela dit, je te crois de bonne foi. Je penses que tu manque simplement de bases au niveau pratique pour comprendre les exemples que j’avais donné.
Le reste de ton propos prête à sourire, tout comme cette dernière phrase.
Alors figure-toi que si on n’a pas réussi à démontrer l’obsolescence programmée, hormis éventuellement quelques rares exemples, et encore ils sont sujets à caution, c’est tout simplement qu’elle n’existe pas.
Et si tu veux lire des propos de scientifiques éclairants, voici de quoi améliorer tes connaissances (comme pour le problème énergético-minéral) : “L’obsolescence est-elle programmée ?” http://www.drgoulu.com/2013/05/01/lobsolescence-est-elle-programmee-2/
Il y avait aussi des éléments proches ici dans l’article : “Le délit d’obsolescence programmée risque de ne pas changer grand chose” Next INpactL’un des plus gros consommateur énergétique que l’homme ait jamais inventé s’appelle l’automobile. Et son usage sers principalement…. à se rendre au travail…
Plus gros consommateur, non, et en plus dans la case “transports” on a aussi tous les camions et camionnettes. Le plus gros consommateur c’est le chauffage.
Des éléments ici mais je n’ai pas trouvé le graphique que je voulais :http://www.manicore.com/documentation/economies.html .
Sinon pas mal de gens se rendent au boulot autrement qu’en voiture, la proportion doit différer selon le côté urbain.
D’ailleurs quand on comprends a quel point la bonne utilisation de l’énergie est le nerf de la guerre, on comprends toute l’ineptie des politiques actuelles qui tendent à pousser des millions de chômeurs à prendre leur voiture(= gouffre énergétique) tous les jours pour chercher des emplois…. qui n’existent pas.
Heu… J’ai été au chômage et les politiques actuelles ne m’ont pas poussé à prendre ma voiture. Par ailleurs j’ai retrouvé un emploi.
Mais que fait t’on vraiment pour décentraliser le travail et inciter au télétravail ?
On ne peut pas faire que du télétravail, et ça ne marche que pour des emplois de bureaux, et pas tous. Certaines sociétés sont plus en avance que d’autres, par ex chez SFR on dispose d’une soixantaine de jours par an à poser pour faire du télétravail.
Si un jour tu montais une société, tu verrais toi-même si le télétravail est si généralisable que ça. Améliorable, c’est certain, et je suis d’accord avec l’incitation. Pour ma part, je ferais bien un jour ou 2 de télétravail par jour, mais pas plus.
Le 06/04/2016 à 08h09
Le 06/04/2016 à 08h12
D’ailleurs il a mis à jour son site, il parle de Edge dessus " />
Le 06/04/2016 à 08h14
Certains sénateurs passent leur temps à tenter de nous prouver qu’ils sont totalement incompétents…
Ils ne se rendent même pas compte, que ceux qui sont contre l’ouverture, ne sont que des petits chefs qui font de la rétention d’information pour garder leur petit pouvoir.
Le 06/04/2016 à 08h14
Au lieu d’être extrêmement inquiets, ils feraient mieux d’être un poil plus compétents et de savoir de quoi ils parlent !
Le 06/04/2016 à 08h15
Le 06/04/2016 à 08h18
Ils ont raison.
Demande-t-on à Coca-Cola de publier ses ingrédients ?
Le 06/04/2016 à 08h19
Papis font de la résistance?
Le 06/04/2016 à 08h20
Oui, mais pas sa recette.
Le 06/04/2016 à 08h29
Le 06/04/2016 à 08h33
Oui! Gardons une chape de plomb sur ces outils financés par nos sous! Laissons les oligarques garder le contrôle sur l’administration et limitons l’accès de la plèbe à cette connaissance!
Nan mais hô!
Le 06/04/2016 à 08h33
Moi, je dis que c’est la faute de Xavier et de son poisson sur le code des impôts.
Même la ministre a cru que c’était vrai.
Après ça, ne jetons pas la pierre à ces pauvres parlementaires qui s’étaient pourtant informés sur un site de qualité comme NXI.
De plus, l’un,enseignant, n’est jamais sorti du village où il est né puisqu’il en est devenu maire et l’autre n’est qu’un professeur d’EPS. Ok, ils donnent quand même une mauvais image des enseignants, mais est-elle si éloignée de la réalité ?
Le 06/04/2016 à 08h37
Je pense que le code doit être ouvert car il est la traduction des lois. Faudrait quand même que ces parlementaires soient un peu plus compétents. Ça fait peur.
Le 06/04/2016 à 08h44
Paye-t-on Coca Cola avec nos impôts ? C’est souvent plus pertinent de trouver de vrais arguments que de sortir des comparaisons douteuses…
La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur
l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de
service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission
des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les
nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement.
Que je sache, l’entreprise qui développe un logiciel pour l’Etat est payée pour son travail, avec l’argent de nos impôts. Si l’Etat en récupère la propriété intellectuelle, alors nous, contribuables, en sommes tous un peu “propriétaires”.
Le 06/04/2016 à 08h47
Désolé mais vous êtes, de mon point de vue, pas si différent que nos deux parlementaires que vous critiquez….
Je vous invites tous à relire la définition d’“Open Source” car il ne suffit pas de fournir le code source pour qu’un projet devient justement “Open Source”.
J’ai aussi certains doutes sur le fait que des développeurs vont d’eux-même, sans la moindre compensation, auditer le code source de logiciel de l’état juste pour la hype… A la limite quelques barbus vont le faire mais surement pas autant que d’autres qui pourraient y avoir un intérêt financier…
Pour moi, créer une institution indépendante qui aura en charge d’auditer les codes sources serait bien plus efficace que d’espérer que des bons samaritains (barbus) le fassent lors de leurs temps libre, sans compter le suivi des MAJ.
Le 06/04/2016 à 08h48
Quand on pense qu’axelle lemaire disait à xavier pas plus tard que lundi “On entend encore ça et là que les politiques ne comprennent rien au numérique.”…..bun oui axelle, et c’est pas prêt de s’arrêter avec ces deux champions du monde!
Le 06/04/2016 à 08h56
Le 06/04/2016 à 10h34
hier je regardais france 2 et cash investiment sur l’affaire panama papers, on y parlé en fin: des lanceurs d’alertes, alors qu’il y a 1 an on parler de les condamnés, maintenant l’état a fais un virage a 360°, on parle d’une loi pour les protégés, mettre les codes sources dispo c’est comme avoir des lanceurs d’alertes, on peut avoir des milliers de yeux sur les failles et tirer la cloche quand cela va pas !
Le 06/04/2016 à 10h38
360° c’est bizarre ça revient au point de départ " />
" />
Le 06/04/2016 à 10h46
Tu voulais dire qu’ils recommencent à zéro " /> (ils sont donc encore au rez-de-chaussée)" />
Le 06/04/2016 à 11h05
Le 06/04/2016 à 11h14
Quels fichiers ?
Le 06/04/2016 à 11h16
Encore un exemple qui démontre que ceux qui ne comprennent pas la programmation raisonnent de manière complètement obsolète.
Les programmes sont au coeur de la future économie automatisée.
La France a raté son entrée dans l’informatisation, c’est la raison pour laquelle ce pays va dans le mur.
Décideurs, travailleurs et élus raisonnent de manière obsolète et appliquent des logiques complètement dépassés.
Le 06/04/2016 à 11h25
Les ingrédients de coca sont parfaitement connu. Le prétendu secret l’entourant est un belle opération marketing.
Le 06/04/2016 à 11h41
Claude KERN a fait un “CAPEST ” comme formation , normal pour un Sénateur du Grand EST !
http://udi-uc-senat.fr/senateur-udi-uc-senat_claude-kern_64.php
Le 06/04/2016 à 11h49
Le 06/04/2016 à 11h52
à lire certains commentaires, nos politiques ne sont pas les seuls à ne pas tout comprendre de l’open source " />
Le 06/04/2016 à 12h26
Tu ne peux pas demander à nos dirigeants d’avoir fait tous les métiers possibles juste pour qu’ils comprennent les enjeux globaux de notre économie.
Ils ne sont pas là pour ça, ils sont là pour recevoir des informations d’experts d’un côté, et en ressortir des propositions de l’autre.
Le problème dans le cas présent c’est soit que ces élus ignorent les avis d’experts, soit qu’ils ont écouté les mauvais experts.
Le 06/04/2016 à 12h29
ça a l’air récurrent comme problème " />
Le 06/04/2016 à 12h33
C’est du même niveau que “les logiciels de chiffrement open-source permettent de déchiffrer des données simplement en lisant le code source”…
Le 06/04/2016 à 12h46
Le 06/04/2016 à 12h46
Le 06/04/2016 à 12h49
Le 06/04/2016 à 13h08
Pas tout à fait quand même.
Un logiciel de chiffrement est supposé produire un résultat solide en toutes circonstances. D’une certaine façon, il vise la perfection. Un logiciel qui traquerait des fraudeurs fiscaux ne viserait pas la perfection, mais traquerait des comportement particulier facile à détecter à partir de sources de données bien identifiées. Nul doute qu’il existe des façon de frauder qui ne sont pas détectables par ces logiciel. Pour prolonger la comparaison, on sait qu’il existe des ‘failles’ dans un tel logiciel, mais contrairement au logiciel de chiffrement, ça ne supprime pas totalement son intérêt, ça le réduit juste un peu.
De plus, si l’intérêt en matière de patch des failles de sécurité des l’open source est indéniable (un quidam va la voir, la signaler, et l’éditeur va la corriger), c’est largement plus discutable pour les trous dans la raquettes du logiciel de chasse au fraudeur (un quidam va voir un moyen de le contourner, le signaler et… il ne se passera rien pour le corriger parce que par exemple les données qui permettent de détecter ce contournement n’existe peut-être pas, ou génère tellement de faux positifs que c’est inexploitable. Par contre les fraudeurs n’auront plus qu’à suivre la méthode).
Autant je suis plutôt favorable à la publication OS des logiciels de façon générale, autant je ne pense pas qu’il faille en faire un impératif. Dans certains cas (probablement minoritaires), le rapport risque-bénéfice est pas très convainquant.
Le 06/04/2016 à 13h21
Ceux d’open data qu’on vient de rendre proprio (actu)
Le 06/04/2016 à 13h23
Je crois bien qu’on confond sources et données dans cette histoire.
Rendre les sources accessibles ne rend pas le logiciel moins sûr, au contraire. C’est plutôt une bonne façon de le sécuriser comme on l’a dit.
Et ce n’est pas parce que les sources sont accessibles que les données le sont. Le premier exemple qui me vient à l’idée c’est celui des suites bureautiques tiré d’une expérience réelle : casser un mot de passe dans le tableur privateur s’est fait en quinze minutes, on a laissé tomber au bout de huit jours en ce qui concerne le tableau libre avec le même mot de passe. C’est un exemple extrêmement concret. J’imagine qu’on peut en trouver d’autres à la pelle.
Le 06/04/2016 à 13h26
Le 06/04/2016 à 13h30
et les sources tu vas les avoir comment en formats libres ou fermés (enfin, tout dépend où tu va les chercher ces codes sources)" />
Le 06/04/2016 à 13h37
Je ne comprends pas !
Le 06/04/2016 à 13h38
Heu, les sources, c’est des fichiers textes non ? Donc le format est ouvert.
Enfin, de mon temps, c’était comme ça. Mais certains ont peut-être réussi à créer des langages informatiques qui s’écrivent en binaire.
/Mode, c’était mieux avant. " />
Le 06/04/2016 à 13h38
Ah, toi non plus !
Le 06/04/2016 à 13h44
" />
Ça va devenir dur d’utiliser Libre Office maintenant (à moins d’être à contre courant (du) politique(ment correct))" />
Le 06/04/2016 à 13h51
Je comprends encore moins.
Si jamais tu veux discuter et pas seulement monologuer, évite de parler par énigme.
Je ne vois pas le rapport entre Libre Office et des codes sources.
N’hésite pas, explique tes raisonnements.
Le 06/04/2016 à 14h47
Le 06/04/2016 à 15h17
« La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement. »
Mais c’est nous qui payons l’écriture de ce code, il est tout de même logique que nous puissions y avoir accès tout de même, non ? " />
Il ne faut pas oublier que nous sommes citoyen d’un pays, donc partager nos technologies, que nous payons tous en réalité, ça ne peut être que bon pour nous, pour le monde et l’humanité par extension.
Si même les députés de notre république ne pensent uniquement qu’à travers le prisme du Capitalisme, on est pas rendu…
Le 06/04/2016 à 15h23
Parce que Libre Office est un pare-feu de qualité, mais aussi un IDE qui fait des codes au format libre/fermé (?), et surtout que les panneaux des poussettes sont franchement rabotés. " />
Le 06/04/2016 à 15h39
Oui, d’ailleurs la composition de la recette est connue depuis longtemps. C’est un fantasme entretenu par Coca. Un spectrometre, et/ou une bonne dose de connaissance en chimie et le tour est joué.
De plus c’est une obligation légale de publié les éléments composant un produit qu’on ingurgite.
Ce qui est secret, c’est la méthodologie de fabrication pour obtenir le coca " />
Le 06/04/2016 à 15h46
Le 06/04/2016 à 16h08
Le 06/04/2016 à 16h18
Le 06/04/2016 à 16h53
Le 06/04/2016 à 16h56
Le 06/04/2016 à 17h26
Le 06/04/2016 à 17h37
Le 06/04/2016 à 18h16
Le 06/04/2016 à 18h31
Le gros intérêt de la publication du code, et par extension de l’usage de licences libres, c’est également la mutualisation des ressources entre les différentes administrations.
Le 06/04/2016 à 21h54
Adopté
Le 06/04/2016 à 22h36
« Transmettre le code source d’un logiciel permet (…) d’accéder
aux informations qui régissent ce logiciel, il n’y a plus besoin de le
pirater ! »
C’est un tout un pan de l’économie du piratage qui s’écroule, des milliers d’emplois détruits !
Le 06/04/2016 à 22h54
Pour eux, la sécurité c’est le secret, et le secret c’est la sécurité.
…et pas seulement dans le domaine bancaire. " />
Le 07/04/2016 à 05h00
Le 07/04/2016 à 06h00
Voila un signal positif ! Grâce à nos fringants sénateurs, si bien conseillés, on a trouvé comment diminuer le coût de l’Administration : on va fermer la DINSIC, qui ne sert définitivement à rien. Quand on aura des décisions stratégiques à prendre en IT, on appellera directement le commercial recommandé par le Sénat, ça fera gagner du temps…
Le 07/04/2016 à 07h00
Tu confonds libre et open source. Justement, il suffit de rendre le code disponible pour être open source. Ca ne signifie pas que tu ne peux pas mettre des conditions quant à l’utilisation ou la modification des sources.
A l’opposé, le libre, lui, se base sur les quatre grandes liberté : lire, modifier, utiliser, redistribuer.
Le 07/04/2016 à 07h29
Tu as des sources pour appuyer tes propos?
Parce que je suis plutôt d’accord avec Luckz et diverses sources tendent à le confirmer.
Par ex emple :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_source
https://opensource.org/osd-annotated
Le sens premier et brut des mots n’est pas toujours le bon. ;-)
Le 07/04/2016 à 08h20
Bon, il va sans doute se faire dégommer lors de la prochaine lecture hein :serrelesfesses:
Le 07/04/2016 à 09h04
Le 06/04/2016 à 08h05
Ils se sont documentés sur le site de jvachez.
Le 06/04/2016 à 08h07
Pourquoi s’inquiètent-ils ? Le parefeu Open Office est là pour protéger !
Le 06/04/2016 à 08h59
Le site de Louis Negre (http://louisnegre-senateur.fr ) utilise Wordpress, un logiciel libre et gratuit. Attention Louis on connait le code source de ton site Web !!
Le 06/04/2016 à 09h01
Le 06/04/2016 à 09h03
« La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises chargées d’une mission de service public que pour leurs partenaires, dès lors que la transmission des codes sources permettra à toute personne de s’approprier les nouvelles technologies sans avoir à effectuer le moindre investissement. »
C’est certainement pour ça qu’une société comme RedHat n’est qu’une petite PME sans importance noyée sous les dettes dans un marché de niche et qu’elle n’est pas l’une des plus célèbres et riches sociétés de l’IT, peinant à créer tout un élan autour d’elle…
[message à l’avis d’un sénateur : ce commentaire était totalement ironique…]
Le 06/04/2016 à 09h05
les deux sont profs de formation, le premier est Professeur délégué aux entreprises (kesako ?) et le second prof de ballon à la retraite, (heu Professeur d’éducation physique et sportive quoi). Ils ont toutes les qualifications pour porter un jugement pertinent sur l’ouverture du code…
Un joli exemple de lobbying réussi porté par des abrutis politiques qui ne pigent rien à rien.
Le 06/04/2016 à 09h14
C’est pareil que Le FBI et Apple (ici les deux sénateurs jouent le rôle d’Apple et vous trouvez ça illogique, mais dans quel monde vivons nous ?)
L’administration doit bien se protéger, non ?
Le 06/04/2016 à 09h18
Transmettre le code source d’un logiciel permet (…) d’accéder aux informations qui régissent ce logiciel, il n’y a plus besoin de le pirater !
Ca serait marrant s’ils n’étaient pas sénateurs…
Le 06/04/2016 à 09h18
Et donc, la solution serait de prendre un logiciel dont on est sûr qu’il ne le sera pas ?
De plus l’OS a beaucoup d’autres avantages, et pousser vers la création de biens potentiellement utilisables par tous devrait être un objectif de nos gouvernements :)
Le 06/04/2016 à 09h19
« La communication des codes sources aura des effets dissuasifs sur l’innovation, tant pour les entreprises… »
C’est vrai que vu le poids de l’open source dans l’industrie, ca bride l’innovation: Ne pas devoir réinventer en permanence la roue et pouvoir se concentrer sur… l’innovation, justement… c’est quand même assez positif.
Le 06/04/2016 à 09h21
Le jour ou vous allez dans l’administration pour un document qui aurait été effacé les journées portes ouvertes, vous devrez attendre plusieurs jours pour un document physique qu’ils doivent chercher dans une armoire (au lieu de l’avoir illico en numérique)
Le 06/04/2016 à 09h21
Le 06/04/2016 à 09h26
“Il ne manque plus que ça à cet amendement : “L’opensource c’est le mal, ça donne le SIDA et ça viole des enfants”.Je trouve de citer un troll dans l’article et de les interdire en commentaires :( Ne donnons pas la parole aux gens sans arguments
Le 06/04/2016 à 09h28
Ne sous estime pas les barbus " />
Le 06/04/2016 à 09h30
what ? C’est quoi lerapport entre effeacer un document dans une administration et l’open source ?
Un accès non controlé par un pirate qui irait faire des suppressions ?
Le 06/04/2016 à 09h31
Personnellement, je comprends parfaitement les réticences de l’état à ouvrir son code source. Si cela permet plus de transparence, cela ouvrent aussi plusieurs questions autour de l’analyse et des contournements que certains pourraient en faire.
Imaginer que l’on ouvre le code source d’une application permettant de traquer les “évasions fiscal”. La lecture du code permettrais de savoir comment contourner le logiciel. Et investir du temps et de l’argent pour certains dans l’étude de ces code source pourrait être rentable.
De la même façon certains système informatique pour des diverse raisons (budgétaires, politique, temporelle, …) ne sont pas forcément mis à jour (version de framework ancienne, …). Ouvrir le code source mettra en avant plus facilement les failles existante du système.
Il faut trouver un équilibre entre les deux.
Le 06/04/2016 à 09h34
Je vois maintenant à vos commentaires où le bât blesse, c’est entre le privé et le public et le sécurisé ou non. Perso, un logiciel pour l’administration doit être, un temps soit peu, très sécurisé (et je ne changerai pas d’avis, sauf les données de partages normaux )
Le 06/04/2016 à 09h35
c’est une possibilité
Le 06/04/2016 à 09h37
Un comité d’enquête se doit au secret et peut faire le travail et plus (un juge européen neutre)
Le 06/04/2016 à 09h43
oui, un tel logiciel doit être sécurisé, on est d’accord…. en quoi le rendre open source nuirait à sa sécurité ? au contraire, il serait plus simple de trouver les failles et les (faire) corriger justement
insinuerais-tu que le monde open source se fiche de la sécurité ? diantre, on est dans de beaux draps, avec tous ces logiciels OS utilisés partout…
Le 06/04/2016 à 09h45
Ca progresse.
Venant des sénateurs il y a quelques années l’argument aurait été ça coûtera trop cher en cartes perforées.
Le 06/04/2016 à 09h46
Le code des lois sur les imposition est ouvert, ça a permis à des sociétés de le hacker pour payer pratiquement aucun impôt.
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Le 06/04/2016 à 09h48
Le logiciel qui aide à sélectionner les personnes à analyser dois-t-il lui aussi être secret ? Le code source ne contient lui que l’algo de sélection et non les données. L’analyse de celui-ci pourrait permettre de se ‘dissimuler’ d’avantage.
L’algo ne fait que sélectionner des profils. L’humain derrières lui lancera la procédure et déclenchera un ensemble d’éléments de garantie du secret.
Le 06/04/2016 à 09h48
Le FBI a obtenu le code indirectement, maintenant on n’a plus qu’à attendre ce qu’il en sera d’un code source démonté vis à vis de la justice (ici c’est le contraire qu’on veut, l’ouvrir sans raison légitime de protection)
Le 06/04/2016 à 09h51
Il ne faut pas non plus le dire trop fort, certains seraient capables d’utiliser cet argument pour vendre 60 millions de licences à l’Etat. " />
Le 06/04/2016 à 09h58
Tous les gens ne sont pas forcément malhonnêtes, mais un code source ouvert à tous, c’est un risque que je n’approuve pas
Le 06/04/2016 à 10h00
Ca ne m’étonnerait pas qu’ils aient des contrats avec Microsoft (ou autre gros éditeur) et que ces lobbies fassent leur job pour torpiller tout ce qui tout à l’open source.
Le 06/04/2016 à 10h05
Le 06/04/2016 à 10h06
Des contrats ?
Et il y aurait quoi dans ces contrats mystérieux ?
Le 06/04/2016 à 10h14
Je n’ai pas parlé de mystérieux. Mais dans ma vile par exemple, Microsoft installe des tableaux numériques au lieu des tableaux noirs dans toutes les classes (primaires, collèges et lycées), offre à tous les élèves des licenses Office 365 + des espaces dans le cloud.
J’imagine que le partenariat avec la ville peut donc être un peu plus poussé, « je te fais un réduc supplémentaire si tu plombes les amendements pro open source ». Déjà que l’Education Nationale affiche clairement sa préférence, je ne sais pas étonné que certains élus fassent un peu de zèle pour casser toute dynamique qui n’est pas en faveur du produit de leur pote.
Le 06/04/2016 à 10h15
Le 06/04/2016 à 10h22
C’est plus clair comme ça.
Le 06/04/2016 à 10h25
Ce qui me dérange le plus, ce sont les fichiers fermés, pas le logiciel privé (c’est là ma nuance, c’est que les fichiers soient ouverts)
Le 06/04/2016 à 10h31
Si le code est open source, est-ce que cela peut fausser un appel d’offre pour travailler chez eux?
Si oui comment?