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Les réactions d’Amazon et de la Fnac suite à l’adoption de la loi anti-Amazon

Amazon rouge

Les réactions d'Amazon et de la Fnac suite à l'adoption de la loi anti-Amazon

Le 27 juin 2014 à 13h40

Fraîchement adoptée, la loi « anti-Amazon » pourrait entrer prochainement en vigueur, dès lors que le chef de l’État aura promulgué le texte. Mais qu’en pensent les deux principaux cybermarchands offrant aujourd’hui les frais de port à leurs clients qui commandent des livres : Amazon et la Fnac ?

sénat
Crédits : Sénat

Hier, le Sénat a définitivement adopté la loi dite « anti-Amazon ». Le texte, qui n’attend désormais plus que d’être promulgué pour entrer en vigueur, va se traduire très concrètement par la fin de la gratuité des frais de port pour les livres commandés sur Internet. Aussi, les cybermarchands ne pourront plus cumuler les deux remises qu’ils sont aujourd’hui autorisés à pratiquer - une ristourne pouvant aller jusqu’à 5 % du prix du livre et des frais de port offerts. Seule exception : si le client se fait livrer son bien « dans un commerce de vente au détail de livres », autrement dit chez un libraire.

 

Deux sociétés sont principalement connues pour pratiquer ce double avantage, qui est perçu par le législateur comme un acte de concurrence déloyale vis-à-vis des librairies traditionnelles : Amazon et la Fnac. Next INpact s’est donc rapproché des deux géants de la vente en ligne, afin de savoir de quelle manière ils appréhendaient les changements imminents qui s’annoncent.

Amazon respectera la loi dès lors qu'elle sera promulguée

Mais sans grande surprise, les deux entreprises sont restées plus que prudentes. Amazon a ainsi refusé de nous expliquer de quelle manière allaient être répercutés ces changements. Le cybermarchand dit s’en tenir à sa ligne, qui est de ne jamais commenter la réglementation qui le concerne directement. « Il n'y a pas de commentaire particulier à faire, si ce n'est qu'Amazon respecte chacune des lois et des règlementations qui lui sont applicables. La marque le fera également à l'issue de la promulgation de cette loi » nous a-t-on ainsi indiqué.

 

livre filippetti amazon

 

En janvier dernier, le président d’Amazon France Romain Voog avait déclaré que cette loi impacterait « surtout le lecteur ». Un peu plus tôt, l’association de consommateur UFC-Que Choisir s’inquiétait d’ailleurs elle aussi que ce texte ne finisse en fait par profiter aux cybermarchands, qui factureront forcément davantage de frais de port par rapport à  aujourd’hui...

 

Le cybermarchand continue aujourd’hui de laisser entendre que c’est le consommateur qui pourrait être lésé, puisqu’il insiste sur le fait que son offre se veut complémentaire à celle des libraires traditionnels. « Du point de vue d'Amazon, Internet est un média qui facilite l'accès aux livres, y compris l'accès aux livres rares, ceux qu'on ne trouve plus forcément en librairie. C'est à ce titre un moyen de distribution complémentaire aux librairies traditionnelles ». Le géant souligne par ailleurs que certains professionnels du livre pourraient être impactés, puisque « plus d'un millier de libraires » français profitent aujourd’hui de son site Internet pour vendre des livres en ligne.

La Fnac pourrait contourner l'obligation grâce à ses boutiques

Du côté de la Fnac, on refuse également d’expliquer comment seront répercutées les dispositions de la loi « anti-Amazon ». « On a étudié de très près les différentes mesures de la loi et on va regarder de quelle manière les mettre en application, mais il est un peu tôt pour pouvoir vous les donner » nous a-t-on indiqué. La société confirme quoi qu’il en soit que tout cela « a déjà été très réfléchi en interne », et qu'elle attend désormais de connaître les délais d'application de la loi.

 

L’entreprise se veut néanmoins plutôt sereine à l’approche des futurs changements, en particulier dans la mesure où elle dispose d’un avantage non négligeable vis-à-vis d’Amazon : sa centaine de boutiques. « Je ne pense pas que nous sommes les premiers concernés par cette situation, même si malgré tout, ça va quand même modifier le principe de la livraison gratuite à domicile pour toute commande sur Fnac.com. Nous, on a la particularité d'avoir un réseau de magasins avec lequel on pourra en pratique lever cette pénalité, c'est-à-dire que vous pouvez commander sur Fnac.com et faire un retrait en magasin ». Autrement dit, la Fnac pourrait continuer d’appliquer le double avantage de la ristourne et de la gratuité des frais de port pour ses clients venant retirer leur livre dans ses magasins. L’interdiction ne vaut effectivement pas pour les livraisons effectuées « dans un commerce de vente au détail de livres ».

Vers un recours sur le terrain du droit européen ?

Reste enfin une question : une plainte auprès des autorités européennes est-il envisagée ? On a en effet appris en début de semaine que Bruxelles avait émis un avis très défavorable à l’égard du texte élaboré par la France, et ce pour plusieurs raisons. « La Commission estime tout d'abord que le dispositif prévu pourrait restreindre la liberté de fournir des services pour les détaillants de livres en ligne établis dans d'autres États membres. Elle émet également des doutes quant à la pertinence des mesures envisagées au regard de l'objectif visé. Elle s'interroge, en outre, sur les risques que pourraient faire porter les contraintes appliquées aux détaillants en ligne sur les libraires qui souhaiteraient se positionner sur le marché du livre en ligne sans disposer de l'assise économique des plateformes existantes » a ainsi expliqué la sénatrice Khiari lors des débats en commission.

Europe Drapeaux
Crédits : PaulGrecaud/iStock/Thinkstock

Amazon s’est néanmoins refusé à tout commentaire suite à cette question. Rappelons que de son côté, la ministre de la Culture a affirmé hier dans Les Échos qu’elle jugeait « possible » une action contentieuse de la part d’Amazon.

Commentaires (91)

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Je ne comprends pas l’intérêt de cette loi, car ce n’est pas le fait de devoir payer des frais de port qui va encourager les gens à aller acheter en librairie plutôt que sur internet.

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Incroyable… et idiot.

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Mais quelle bêtise… <img data-src=" />



Nos législateurs sont les plus bêtes du monde… En voulant taper un géant étranger (amazon), la fnac, déjà mal en point, s’en prend une aussi… Sans compter une eventuelle startup francaise qui voudrait se lancer sur le marché !!!

Et pour sauvegarder des petits libraires qui mourront de toute facon meme avec cette loi si ils ne sont pas capables de se renouveler ou trouver une niche dans laquelle s’épanouir, ils freinent le marché de la vente en ligne et lèsent les consommateurs.

Bref, c’est du perdant-perdant.



Et quelle image de retrogrades ils nous donnent vis a vis du reste du monde…



D’ailleurs, si Amazon et la Fnac veulent attaquer cette loi, j’ai du mal a imaginer qu’elle tienne bien longtemps face a la liberté de commerce et face aux lois europeenes…

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Rapi-shiny a écrit :



Je ne comprends pas l’intérêt de cette loi, car ce n’est pas le fait de devoir payer des frais de port qui va encourager les gens à aller acheter en librairie plutôt que sur internet.





Tu ne comprend pas, c’est une mesure PSYCOLI.. heu SYCOL… heu… c’est dans la tête des gens.


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Je mise sur le frai de port a 1c qui dit mieux?

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Mieux !

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Dites, j’ai pas trop suivi alors désolé si la question est un peu bête mais :



Aujourd’hui avec Amazon (et d’autres cyber marchands, LDLC par exemple) on peut avoir un abonnement qui permet d’avoir une livraison “gratuite” ensuite sur tous nos achats. Est-ce que baisser le prix de cette abonnement, voir en faire un à un prix dérisoire spécifique pour les livres permettrait de contourner cette législation ?

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Pourquoi c’est 5% de réduc max ? <img data-src=" />

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jb18v a écrit :



Pourquoi c’est 5% de réduc max ? <img data-src=" />







Et pourquoi c’est plus chère en format kindle?


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Rapi-shiny a écrit :



Je ne comprends pas l’intérêt de cette loi, car ce n’est pas le fait de devoir payer des frais de port qui va encourager les gens à aller acheter en librairie plutôt que sur internet.







Je crois qu’il est également question de mettre fin à la pratique “sois disant courante” du lecteur qui se rend en librairie pour choisir ses livres, ne les achète pas sur place mais rentre chez lui pour les commander en ligne car c’est beaucoup moins cher.



Avoir une différence de prix plus faible serait sensé inciter le lecteur à passer directement à la caisse en librairie.



Mais bon ça reste complètement débile. Il faut que les libraires comprennent que ce n’est pas une pratique majoritaire, et que quoi qu’il en soit, se faire livrer chez soi, même s’il faut payer des frais de port, sera toujours un avantage pour bon nombre de lecteurs…


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Rapi-shiny a écrit :



Je ne comprends pas l’intérêt de cette loi, car ce n’est pas le fait de devoir payer des frais de port qui va encourager les gens à aller acheter en librairie plutôt que sur internet.





Et pour ça, faut en avoir, des librairies… <img data-src=" />


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wapamat a écrit :



C est normal. Il y a une loi en France qui instaure le prix unique du livre. Les prix sont fixés par les éditeurs et les libraires peuvent appliquer une remise plafonnée à 5%. Le but est de garantir une équité entre libraires indépendants et les grandes surfaces culturelles. .. Cela empêche par exemple que les Auchan et Leclerc fracassent les prix en utilisant le livre comme un simple produit d appel. Amazon en appliquant la remise de 5% tout en offrant les frais de port allaient donc au delà des 5% de remise et s arrogeait donc un avantage concurrentiel illégal.

Le livre n est pas un produit comme un autre. Le livre n est pas un boîte de petits pois.







Pourquoi pas la même loi pour les films et la musique alors ? Les petits discaires ça existe aussi non (ou en tous cas ça a existé) ?


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apwal a écrit :



Je crois qu’il est également question de mettre fin à la pratique “sois disant courante” du lecteur qui se rend en librairie pour choisir ses livres, ne les achète pas sur place mais rentre chez lui pour les commander en ligne car c’est beaucoup moins cher.





Ça se fait pour n’importe quel produit et c’est le droit le plus strict du consommateur que de comparer les produits et prix avant de se décider à acheter.



Qui n’a jamais été dans un magasin pour constater le prix d’un article et comparer celui pratiqué en VPC (ou dans un autre magasin “physique”) sur son smartphone (voire même le commander en ligne avant de sortir du rayon…) ?


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Rapi-shiny a écrit :



Je ne comprends pas l’intérêt de cette loi, car ce n’est pas le fait de devoir payer des frais de port qui va encourager les gens à aller acheter en librairie plutôt que sur internet.





Quand tu payes un livre + transport gratuit ou livre + transport, a TVA récoltée n’est pas la même, et donc le prix final également :)


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apwal a écrit :



Je crois qu’il est également question de mettre fin à la pratique “sois disant courante” du lecteur qui se rend en librairie pour choisir ses livres, ne les achète pas sur place mais rentre chez lui pour les commander en ligne car c’est beaucoup moins cher.







Une des dernières fois ou je me suis rendu en librairie pour choisir un livre (c’est à dire sans savoir ce que j’allais acheter avant) j’ai entendu le patron me gueuler dessus “ici c’est pas une bibliothèque” tout ça parce que je feuilletais le livre avant de me décider d’acheter… du coup je suis sorti et j’ai été dans un espace culturel leclerc pour me l’acheter… logique !


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amikuns a écrit :



culture.gouv.fr République FrançaiseBonne lecture.





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apwal a écrit :



Je crois qu’il est également question de mettre fin à la pratique “sois disant courante” du lecteur qui se rend en librairie pour choisir ses livres, ne les achète pas sur place mais rentre chez lui pour les commander en ligne car c’est beaucoup moins cher.



Avoir une différence de prix plus faible serait sensé inciter le lecteur à passer directement à la caisse en librairie.



Mais bon ça reste complètement débile. Il faut que les libraires comprennent que ce n’est pas une pratique majoritaire, et que quoi qu’il en soit, se faire livrer chez soi, même s’il faut payer des frais de port, sera toujours un avantage pour bon nombre de lecteurs…







tu sais que ca fait plus de trente ans que le prix des livres est fixe en France ?

il est decidé en amont par l’editeur et tout le monde vend au meme prix.



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Avygeil a écrit :



Et concernant les eBooks, certes ils ne sont pas le même produit techniquement qu’un livre physique, mais ils vont en plus mettre des FdP sur un eBook ?





la nouvelle loi interdira le cumul de la remise de 5% + frais de port gratuit. dans le cas d’un ebook, il n’y aura plus de remise logiquement ou alors ce n’est pas considéré comme un livre (ce qui ne serait pas logique) et donc la loi nouvelle loi n’aura pas d’incidence.


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Mme_Michu a écrit :



Mouais les producteurs se font également écraser par le “qui est le moins cher ” de Auchan , Leclerc, Carrefour et co . Je ne vois pas pourquoi eux aussi ne devraient pas bénéficier des même faveurs, et en quoi le livre est un produit à part <img data-src=" />





La je pense qu’on tiens une solution pour arrêter de manger de la merde (cc jean-pierre coffe)



Je pense que ton exemple est bien la preuve qu’a tirer les prix vers le bas à tout prix on se retrouve avec un produit dégueulasse, produit dans des conditions inhumaines.


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knos a écrit :



Je mise sur le frai de port a 1c qui dit mieux?







Quand j’ai lu que la loi pouvait être contournée de manière totalement ridicule en faisant une remise de ~99,8% sur les frais de ports au lieu de 100% (1 centimes pour 5€ en gros), j’ai vraiment eu mal au coeur. Les politiciens brassent vraiment du vent !



Et c’est sans parler des cas qui ne semble pas rentrer dans le cadre de cette loi :




  • frais de ports offerts à partir de 15€ d’achat (ne concerne pas que les livres) -&gt; le client peut simplement grouper ses achats de livres…

  • frais de ports inclus dans le forfait premium à 49€/an -&gt; le client paye les frais dans le forfait…



    Bref cette loi c’est du foutage de gueule complet, j’attend vraiment les frais de port à 1 centime histoire qu’Amazon et compagnies vomissent bien à la face de personnes qui ont composé cette lois aussi mal fichues.



    Pire, en réalité, cette loi c’est un cadeau pour Amazon, c’est au final une augmentation du bénéfice d’Amazon de 1 centimes par livre. Ben oui, avec des frais à 1 centimes au lieu de 0, c’est vraiment pas ça qui va vous donner envie de vous déplacer en librairie physique (on fait combien de km en voiture avec 1 centimes ?) <img data-src=" />



    Bref une loi qui fait le contraire de ce qui était prévu à la base… magnifique <img data-src=" />


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Rapi-shiny a écrit :



Je ne comprends pas l’intérêt de cette loi, car ce n’est pas le fait de devoir payer des frais de port qui va encourager les gens à aller acheter en librairie plutôt que sur internet.





Elle sert juste à protéger le rayon livre de Carrefour face à Amazon and co.

Rien d’autre.


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C’est beau… cette loi est passée, et sera ptêt promulguée.

Le fameux pacte de compétitivité, on l’attend toujours. Le choc de simplication… ben lui aussi on l’attend toujours.

On voit le sens des priorités.

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jinge a écrit :



Quand tu payes un livre + transport gratuit ou livre + transport, a TVA récoltée n’est pas la même, et donc le prix final également :)





Pas compris.

Dans le cas du livre, le transport est accessoire non ? Donc un seul taux pour moi…


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wapamat a écrit :



C est normal. Il y a une loi en France qui instaure le prix unique du livre. Les prix sont fixés par les éditeurs et les libraires peuvent appliquer une remise plafonnée à 5%. Le but est de garantir une équité entre libraires indépendants et les grandes surfaces culturelles. .. Cela empêche par exemple que les Auchan et Leclerc fracassent les prix en utilisant le livre comme un simple produit d appel. Amazon en appliquant la remise de 5% tout en offrant les frais de port allaient donc au delà des 5% de remise et s arrogeait donc un avantage concurrentiel illégal.

Le livre n est pas un produit comme un autre. Le livre n est pas un boîte de petits pois.





Pas d’accord sur ce prétendu avantage commercial.

Quand on se déplace en librairie, on paie des frais de port : essence, transports, parking. Sauf que bien sur on n’ajoute pas ces frais au prix du livre acheté.



J’ajoute qu’à Toulouse, à une époque la Mairie avait lancé une opération avec les commerçants pour leur permettre d’offrir des tickets de parking aux clients.

Avec cette nouvelle loi, est-ce que les libraires toulousains auront l’interdiction de donner ces bons de réductions de parking ??? Car oui, ça rembourse les frais de port…


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YesWeekEnd a écrit :



Qui n’a jamais été dans un magasin pour constater le prix d’un article et comparer celui pratiqué en VPC (ou dans un autre magasin “physique”) sur son smartphone (voire même le commander en ligne avant de sortir du rayon…) ?





Et l’inverse aussi: comparer les fiches techniques sur internet, lire les modes d’emplois, les avis sur les forums, et aller acheter en boutique après avoir vu et touché le produit (parce que choisir en boutique, c’est vraiment dur pour certains produits).


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Le secteur de la ventes de livres est en pleine mutation si la “crise de l’énergie” qui devrait pas trop tardé ne met pas fin au e-commerce, je pense que malheureusement pour la plupart des libraires il faudra se reconvertir .

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Et avec l’abonnement Premium (qui donne accès à la livraison gratuite) théoriquement ça va pas changer grand chose pour Amazon, non ?

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brice.wernet a écrit :



Et l’inverse aussi: comparer les fiches techniques sur internet, lire les modes d’emplois, les avis sur les forums, et aller acheter en boutique après avoir vu et touché le produit (parce que choisir en boutique, c’est vraiment dur pour certains produits).





Aller voir un produit exposé ne t’oblige pas à l’acheter sur place.



Je le fais souvent pour des chaussures… je vais voir en magasin, j’essaye et une fois la pointure établie =&gt; web.


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N’oublions pas que la Fnac fait mieux qu’Amazon question contournement des 5% : si tu es membre Fnac, que tu achètes un livre sur le site Web avec livraison en boutique, en plus de la réduction de 5% et des frais de port gratuits, tu as 1€ crédité sur ta carte de fidélité ! <img data-src=" />

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YesWeekEnd a écrit :



Aller voir un produit exposé ne t’oblige pas à l’acheter sur place.



Je le fais souvent pour des chaussures… je vais voir en magasin, j’essaye et une fois la pointure établie =&gt; web.





Vil mécréant ! C’est a cause de toi que les magasins ferment tous <img data-src=" />



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adarion29 a écrit :



Le secteur de la ventes de livres est en pleine mutation si la “crise de l’énergie” qui devrait pas trop tardé ne met pas fin au e-commerce, je pense que malheureusement pour la plupart des libraires il faudra se reconvertir .







De toute façon, la seule économie viable pour les livres en période de crise énergétique, c’est la bibliothèque, et ça personne n’ose le dire <img data-src=" />

Perso, je préfère emprunter qu’acheter / entasser dans un meuble (quand c’est possible).


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une mesure débile.. les rares fois ou je me susi déplacé en librairie, ils n’avaient pas ce que je voulais .. j’habite à la campagne, pas question de commander en librairie et de devoir me taper de la route pour aller chercehr ma commande.. De toute manière, j’achèterai chez amazon, c’est juste qu’ils vont se mettre les frais de port dans la poche en plus…

D’une loi qui veut rétablir une égalité entre libraire “historique” et cybermarchands, on en vient à favoriser le cybermarchand et pénaliser le lecteur…



Mais c’est pas grave, c’est un peu plus de notre argent qui part dans les paradis fiscaux via l’Irlande…



J’espère que Bruxelles va dégager cette loi idiote…

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athlon64 a écrit :



Vil mécréant ! C’est a cause de toi que les magasins ferment tous <img data-src=" />



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Si ces magasins dépendent de mon rythme d’achat, ça fait longtemps qu’ils auraient fermés, VPC ou pas ;)


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NEXTinpact fait trop d’ombre à mon blog.

Gare à vous si je trouve le numéro de téléphone de l’assemblée nationale

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Pepes003 a écrit :



NEXTinpact fait trop d’ombre à mon blog.

Gare à vous si je trouve le numéro de téléphone de l’assemblée nationale

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3615 eole


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chaps a écrit :



Pourquoi pas la même loi pour les films et la musique alors ? Les petits discaires ça existe aussi non (ou en tous cas ça a existé) ?







Le cinéma bénéficie de mesures de soutien à la création qui lui sont propres… et qui permettent à des petits films de sortir… Je pense qu’il en est de même pour la

musique…

L’exemple des disquaires est le meilleur que tu pouvais prendre : en ayant pas assez régulé ce marché, il est arrivé ce que nous avons pu éviter tant bien que mal jusqu’à aujourd’hui pour le livre : la disparition pure et simple du petit disquaire…



La perte du libraire indépendant c’est la mort de tout un pan de la littérature indépendante… C’est une uniformisation de la création tournée essentiellement vers le best-seller bas de gamme… Des têtes de gondole avec que des Musso, Lévy et consorts… ce que l’on appelle “la grosse cavalerie”…



Qu’on le veuille ou non, la littérature est un des arts premiers et une des plus grande richesse de notre patrimoine culturel… Assurer une diversité des points de distribution, c’est assurer la permanence d’une production riche et diverse, en un mot : vivante…



Je comprends que ces quelques arguments vous dépassent… Mais c’est ma conviction la plus profonde…. en tant que professionnel du livre. (et non, je ne suis pas libraire indépendant).


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YesWeekEnd a écrit :



Aller voir un produit exposé ne t’oblige pas à l’acheter sur place.

Je le fais souvent pour des chaussures… je vais voir en magasin, j’essaye et une fois la pointure établie =&gt; web.





Scrupules + habitude qu’il y ait un défaut ou que ça tombe en panne et qu’il faille renvoyer =&gt; je préfère ramener

Mais bon, mauvais karma et gêne de l’acheteur malchanceux (c’est de famille).



Exemple dans le livre: mes parent ont acheté un dictionnaire dont les pages n’étaient pas dans le bon ordre (à partir de la lettre D). Vérification du libraire: c’était le seul exemplaire qu’il avait avec ce défaut dans son stock.


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t’fason la lectur c ri1 ke pour lé tapette <img data-src=" />







Si vous me cherchez je suis sur un autre sujet.

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xillibit a écrit :



Les librairies chapitre ont déposées le bilan http://www.egaliteetreconciliation.fr/Depot-de-bilan-annonce-pour-le-reseau-des-… cette loi arrive beaucoup trop tard comme d’habitude



Les librairies indépendantes ne peuvent pas vraiment lutter contre l’e-commerce









La sélection naturelle…


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Et es ce que les offres type premium permettent de continuer a offrir les frais de port ?

Si oui, qu’es ce qu’il les empeche de faire une offre premium light a 1€/an qui permet d’avoir les fdp gratuitement sur les bouquins ?

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wapamat a écrit :



Je me suis arrêté là… constatant votre ignorance totale sur l’industrie du papier… <img data-src=" />



Vous avez raison, c’est comme pour la traçabilité de la viande. Les reglèments européens vous assurent que jamais un cheval malade ne sera vendu comme viande de boeuf…

Mais bon, je suis content de rencontrer sur un forum une personne qui sait tout et voit tout concernant la production de papier…

Le papier n’est quasi-recyclable qu’avec beaucoup de chimie. Donc l’aspect écolo me laisse de marbre. J’ai travaillé dans une usine de recyclage papier dans ma jeunesse et je n’ai pas la prétention de tout connaître comme vous.

Quant aux forêts dédiées au papier, il faudra m’expliquer pourquoi par ailleurs l’europe est importateur de bois…

http://www.terraeco.net/Bois-illegal-le-reglement-europeen,52510.html

Je pense moi que votre ignorance vient de votre faculté à ignorer les avis des autres, et à ne pas voir la réalité.


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Nasmadoi a écrit :



Je viens de lire les commentaire et j’ai une question sérieuse.



A quoi cela sert t’ il d’interdire la gratuité des frais de port si on ne fait rien pour contrôler que les frais de port appliqué soi bien réels?



Car faire perdre son temps au différente assemblé pour passer de 0 a 0.01 centimes …



Pas sure que ça sauve grand libraire. <img data-src=" />





C’est également nier l’existence des e-books. Ils ont oublié de les taxer à hauteur des frais de port et des coûts de fabrication du livre papier équivalent.

Comme en plus un e-book ne prend aucune place, il faut une troisième taxe pour compenser cet avantage et faire ensorte qu’il coûte deux fois le prix du livre papier.

Papier qui est forcément ‘propre’ selon certains ici…


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ygloo a écrit :



Quant aux forêts dédiées au papier, il faudra m’expliquer pourquoi par ailleurs l’europe est importateur de bois…

http://www.terraeco.net/Bois-illegal-le-reglement-europeen,52510.html







Parce que les essences tropicales ne poussent pas sous nos climats.



Et ce ne sont pas celles qui finissent en pâte à papier.


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jchcaron a écrit :



l’efficacité de la mesure essentielle celle du prix unique du livre







En quoi c’est une mesure essentielle ? Vraie question tant je n’ai jamais compris la logique d’imposer un prix très élevé à des produits culturels dont la consommation est en déclin…



Résultat : ça donne encore moins envie de lire à des gens qui lisent peu et les gros lecteurs lisent dans une langue étrangère, faisant au passage de substantielles économies


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Je me mets à la place de mon beau père handicapé qui ne peut pas aller faire ses courses comme une personne “valide”. Ce type de loi sera une dépense supplémentaire pour lui alors que de toute façon il n’aurait pas pu se rendre au libraire du coin qui n’a pas de rampe d’accès aux PMR …

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Fuinril a écrit :



En quoi c’est une mesure essentielle ? Vraie question tant je n’ai jamais compris la logique d’imposer un prix très élevé à des produits culturels dont la consommation est en déclin…



Résultat : ça donne encore moins envie de lire à des gens qui lisent peu et les gros lecteurs lisent dans une langue étrangère, faisant au passage de substantielles économies







La logique est de trouver le même prix partout. Le fait que tu le perçoive comme étant très élevé est vraiment subjectif, on trouve quantité de livre de poche moins cher qu’une place de cinéma, pour une durée de “consommation” finalement bien plus importante. La logique de l’éditeur est toujours d’écouler le plus possible d’exemplaire, ce qui l’incite a maintenir à un prix faible, un livre étant plus facilement substituable à un autre.



Non s’il y a déclin, il est relatif, sur une échelle de 15 ans le marché à progressé de 50%, la plus grosse concurrence c’est le temps disponible qui se réduit face à des usages plus chronophages de la TV, internet, smartphone.. etc. Le cout s’il y en un est ici.



Le gros lecteur lui, a depuis bien longtemps découvert les bibliothèques publiques…


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jchcaron a écrit :



La logique est de trouver le même prix partout. Le fait que tu le perçoive comme étant très élevé est vraiment subjectif, on trouve quantité de livre de poche moins cher qu’une place de cinéma, pour une durée de “consommation” finalement bien plus importante. La logique de l’éditeur est toujours d’écouler le plus possible d’exemplaire, ce qui l’incite a maintenir à un prix faible, un livre étant plus facilement substituable à un autre.



Non s’il y a déclin, il est relatif, sur une échelle de 15 ans le marché à progressé de 50%, la plus grosse concurrence c’est le temps disponible qui se réduit face à des usages plus chronophages de la TV, internet, smartphone.. etc. Le cout s’il y en un est ici.



Le gros lecteur lui, a depuis bien longtemps découvert les bibliothèques publiques…







La logique réelle d’un prix serait à corréler au cout de l’objet. On ne compare pas le coût d’un livre et celui d’un film…. Et encore moins les durées de divertissement : ce sont deux domaines culturels différents qui s’apprécient de façon différente.



7€ un poche (les petits)… désolé mais c’est cher ! Je paye moins cher mes livres (en poche aussi d’accord, mais le poche de 1000 pages +) en anglais.. et des récents en plus… et ça ne concerne peut être que ce que je lis mais tout sort rapidement en poche (ce qui n’est pas le cas en français).



Quant aux gros lecteurs j’en connais (dont je fais partie d’ailleurs) qui n’aiment pas les bibliothèques : manque de choix, difficultés d’accès (et oui tout le monde n’habite pas en face d’une bibliothèque), livres abîmés… et puis même ce n’est pas pareil quand ce n’est pas TON livre (j’ai le même problème avec les liseuses d’ailleurs)


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Fuinril a écrit :



On ne compare pas le coût d’un livre et celui d’un film…. )





Le coup de gueule de retour du cinéma… cela sentait le déjà lu au bout de 10 minutes, The two faces of January. J’en ai eu rapidement la confirmation. Marre qu’ils adaptent les livres en films <img data-src=" />


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tAran a écrit :



Hé, les gars d’Amazon, c’est pas le genre de truc à dire ! Nos (très) chers hommes politique sont capables de nous pondre une chronologie des médias pour le livre ! <img data-src=" /> <img data-src=" />





NB : En parlant de livre rare, je recherche l’Évangile du Monstre en Spaghetti Volant, sous tout format <img data-src=" />





Tu le trouvera dans tout bon rayon manga.


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wapamat a écrit :



Le cinéma bénéficie de mesures de soutien à la création qui lui sont propres… et qui permettent à des petits films de sortir… Je pense qu’il en est de même pour la

musique…

L’exemple des disquaires est le meilleur que tu pouvais prendre : en ayant pas assez régulé ce marché, il est arrivé ce que nous avons pu éviter tant bien que mal jusqu’à aujourd’hui pour le livre : la disparition pure et simple du petit disquaire…



La perte du libraire indépendant c’est la mort de tout un pan de la littérature indépendante… C’est une uniformisation de la création tournée essentiellement vers le best-seller bas de gamme… Des têtes de gondole avec que des Musso, Lévy et consorts… ce que l’on appelle “la grosse cavalerie”…



Qu’on le veuille ou non, la littérature est un des arts premiers et une des plus grande richesse de notre patrimoine culturel… Assurer une diversité des points de distribution, c’est assurer la permanence d’une production riche et diverse, en un mot : vivante…



Je comprends que ces quelques arguments vous dépassent… Mais c’est ma conviction la plus profonde…. en tant que professionnel du livre. (et non, je ne suis pas libraire indépendant).





Les écolos devraient être contents de la disparition des livres, qui sont une vraie plaie pour nos forêts.

Je propose une ecotaxe de 200% sur les livres. De même pour tout ce qui est cinéma, théatre, etc… Cela oblige les gens à se déplacer et c’est pas écolo.

Sinon, pour les cds, ce qui les tuent, c’est pas amazon, c’est la dématérialisation, dont ils sont d’ailleurs la première étape puisque ce ne sont déjà que des conteneurs de fichiers informatiques . Pour le livre c’est pareil, aucune libraire à ma connaissance ne vend d’e-book. C’est ça qui les tuera.

Heureusement que les écolos-socialos sont là avec la transition énergétique pour sauver le monde: on va réouvrir les mines de charbon en chine. C’est ça le changement, donc le progrés: se déplacer à pied, plus d’ordinateur car le papier c’est mieux, de l’electricité en infime quantité quand il y a du vent, etc… 18eme siècle, les lumières, 21ème, on éteint tout, principe de précaution.



On leur paye leurs études à l’ENA (Ecole pour la Nullitude et l’Analfabaitize) afin de faire un maximum de conneries, ça permet de se rassurer en se disant qu’on est plus intelligents que nos dirigeants. En attendant, ils s’en mettent plein les fouilles et on paye toujours plus.

Il faudra bien se rendre compte un jour qu’on est tous des cons et nos élus sont bel et bien l’élite du peuple. Mais comme on est con, …


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ygloo a écrit :



Les écolos devraient être contents de la disparition des livres, qui sont une vraie plaie pour nos forêts.





Je réagis juste là-dessus. Le papier en Europe est presque entièrement issu de matières recyclées et d’arbres spécialement plantés pour cela. Donc les forêts s’en portent très bien :)


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tazvld a écrit :



Tu le trouvera dans tout bon rayon manga.





Oh, cet Évangile là ? Tu l’as vu passer récemment ? <img data-src=" /> Si oui, tu m’intéresses ! <img data-src=" />


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ygloo a écrit :



Les écolos devraient être contents de la disparition des livres, qui sont une vraie plaie pour nos forêts.







Je me suis arrêté là… constatant votre ignorance totale sur l’industrie du papier… <img data-src=" />


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Comme d’habitude, le gouvernement pourrait s’attaquer à la fraude fiscale mais joue petit et à côté de la cible. <img data-src=" />

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Il faudrait payer des frais de port pour “Un homme dans la poche” <img data-src=" />



http://www.midilibre.fr/2012/07/13/un-passage-tres-hot-retrouve-dans-un-roman-d-…

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apwal a écrit :



Je crois qu’il est également question de mettre fin à la pratique “sois disant courante” du lecteur qui se rend en librairie pour choisir ses livres, ne les achète pas sur place mais rentre chez lui pour les commander en ligne car c’est beaucoup moins cher.



Avoir une différence de prix plus faible serait sensé inciter le lecteur à passer directement à la caisse en librairie.



Mais bon ça reste complètement débile. Il faut que les libraires comprennent que ce n’est pas une pratique majoritaire, et que quoi qu’il en soit, se faire livrer chez soi, même s’il faut payer des frais de port, sera toujours un avantage pour bon nombre de lecteurs…





Mon réel problème avec les libraires, c’est que si je recherche quelque chose de spécifique, mise à part à gibert jeune, personne saura me donner d’information.

Quand j’ai le courage de me taper le métro bondé j’y vais, sinon c’est en ligne car je sais que les libraires de mon quartier vont me gonfler plus qu’autre chose. Le prix n’a rien à voir dans tout ça, la compétence et connaissances des vendeurs en boutique par contre …



Quitte à prendre un livre sans aide, autant le prendre de chez sois et pas se fatiguer.


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Pourquoi vous prétendez tous que cette mesure a été prise pour satisfaire un lobby de croulants ?

La situation, c’est simplement, on a une entreprise A qui subit les contraires X et une entreprise B qui devrait logiquement subir les contraintes X mais qui utilise un mécanisme pour y échapper.

Du coup, l’état fait juste que corriger le loophole.



Par ailleurs, vous dites vous-même que les frais de port offert, c’est rien du tout et ça changera rien. Ben voilà, c’est donc la preuve que cette mesure n’est pas une mesure pour favoriser les libraires, juste une mesure pour avoir des entreprises qui n’utilisent pas une astuce pour échapper à une règle.

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Les librairies chapitre ont déposées le bilan http://www.egaliteetreconciliation.fr/Depot-de-bilan-annonce-pour-le-reseau-des-… cette loi arrive beaucoup trop tard comme d’habitude



Les librairies indépendantes ne peuvent pas vraiment lutter contre l’e-commerce

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Je viens de lire les commentaire et j’ai une question sérieuse.



A quoi cela sert t’ il d’interdire la gratuité des frais de port si on ne fait rien pour contrôler que les frais de port appliqué soi bien réels?



Car faire perdre son temps au différente assemblé pour passer de 0 a 0.01 centimes …



Pas sure que ça sauve grand libraire. <img data-src=" />

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zogG a écrit :



Dites, j’ai pas trop suivi alors désolé si la question est un peu bête mais :



Aujourd’hui avec Amazon (et d’autres cyber marchands, LDLC par exemple) on peut avoir un abonnement qui permet d’avoir une livraison “gratuite” ensuite sur tous nos achats. Est-ce que baisser le prix de cette abonnement, voir en faire un à un prix dérisoire spécifique pour les livres permettrait de contourner cette législation ?







Il me semble. Et tu peu aussi faire une livraison à 1 centime (pas gratuit) à ce que j’ai vus. On verra bien ce qu’il feront.


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Ils parlent vraiment de “loi anti-amazon” à l’Assemblée, ou c’est juste vous qui lui donnez ce nom ?? <img data-src=" />

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knos a écrit :



Et pourquoi c’est plus chère en format kindle?





ben faut compter le drm, ça coûte des sous <img data-src=" />


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Bah suffira de pousser a acheter une cochonnerie a bas pris, genre un marque page a 5 centimes, et zoup, livraison gratuite pour le marque page et livre inclus dans la boite<img data-src=" />

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knos a écrit :



Et pourquoi c’est plus chère en format kindle?







ça dépend des livres..la plupart de ceux que j’achète sont moins chers en Kindle.


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knos a écrit :



Je mise sur le frai de port a 1c qui dit mieux?





Bah c’est ça en plus, comme dit dans la news d’hier :



Les frais de port pourront être facturés un centime





Encore une loi complètement inutile comme bien d’autres : on légifère sur un truc tout en mettant dans le texte quelque chose qui rend cette loi caduque. Bravo o//


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Mme_Michu a écrit :



Ils parlent vraiment de “loi anti-amazon” à l’Assemblée, ou c’est juste vous qui lui donnez ce nom ?? <img data-src=" />





Ben c’est un surnom plus facile à retenir que le n° de loi ou un titre de 4km.. <img data-src=" />



http://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl13-035.html



“Proposition de loi tendant à encadrer les conditions de la vente à distance des livres et habilitant le Gouvernement à modifier par ordonnance les dispositions du code de la propriété intellectuelle relatives au contrat d’édition “


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Si on inventait l’automobile aujourd’hui, ils feraient une loi pour protéger les maréchaux-ferrants.

<img data-src=" />

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jb18v a écrit :



Ben c’est un surnom plus facile à retenir que le n° de loi ou un titre de 4km.. <img data-src=" />



http://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl13-035.html



“Proposition de loi tendant à encadrer les conditions de la vente à distance des livres et habilitant le Gouvernement à modifier par ordonnance les dispositions du code de la propriété intellectuelle relatives au contrat d’édition ”







Oui je sais qu’ils donnent des surnoms aux loi.

Mais là “Anti-Amazon” ça sonne globalement discriminant envers amazon quelque soit l’activité et ça n’explique pas du tout le contexte de la loi , que t’as citée.


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jb18v a écrit :



Pourquoi c’est 5% de réduc max ? <img data-src=" />







culture.gouv.fr République FrançaiseBonne lecture.


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C est normal. Il y a une loi en France qui instaure le prix unique du livre. Les prix sont fixés par les éditeurs et les libraires peuvent appliquer une remise plafonnée à 5%. Le but est de garantir une équité entre libraires indépendants et les grandes surfaces culturelles. .. Cela empêche par exemple que les Auchan et Leclerc fracassent les prix en utilisant le livre comme un simple produit d appel. Amazon en appliquant la remise de 5% tout en offrant les frais de port allaient donc au delà des 5% de remise et s arrogeait donc un avantage concurrentiel illégal.

Le livre n est pas un produit comme un autre. Le livre n est pas un boîte de petits pois.

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jb18v a écrit :



“Proposition de loi tendant à encadrer les conditions de la vente à distance des livres et habilitant le Gouvernement à modifier par ordonnance les dispositions du code de la propriété intellectuelle relatives au contrat d’édition ”





<img data-src=" /> <img data-src=" />


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Mme_Michu a écrit :



Oui je sais qu’ils donnent des surnoms aux loi.

Mais là “Anti-Amazon” ça sonne globalement discriminant envers amazon quelque soit l’activité et ça n’explique pas du tout le contexte de la loi , que t’as citée.





Ca fait pareil que la loi “anti burqa”, on peut pas interdire un truc, on se débrouille pour une loi plus générale qui contient ca et HOP


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jb07 a écrit :



Si on inventait l’automobile aujourd’hui, ils feraient une loi pour protéger les maréchaux-ferrants.

<img data-src=" />





<img data-src=" />

Le pire c’est que c’est pas faux <img data-src=" />





Mme_Michu a écrit :



Oui je sais qu’ils donnent des surnoms aux loi.

Mais là “Anti-Amazon” ça sonne globalement discriminant envers amazon quelque soit l’activité et ça n’explique pas du tout le contexte de la loi , que t’as citée.





On a bien eu le décret anti-Free, pourquoi pas.


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wapamat a écrit :



C est normal. Il y a une loi en France qui instaure le prix unique du livre. Les prix sont fixés par les éditeurs et les libraires peuvent appliquer une remise plafonnée à 5%. Le but est de garantir une équité entre libraires indépendants et les grandes surfaces culturelles. .. Cela empêche par exemple que les Auchan et Leclerc fracassent les prix en utilisant le livre comme un simple produit d appel. Amazon en appliquant la remise de 5% tout en offrant les frais de port allaient donc au delà des 5% de remise et s arrogeait donc un avantage concurrentiel illégal.

Le livre n est pas un produit comme un autre. Le livre n est pas un boîte de petits pois.









Mouais les producteurs se font également écraser par le “qui est le moins cher ” de Auchan , Leclerc, Carrefour et co . Je ne vois pas pourquoi eux aussi ne devraient pas bénéficier des même faveurs, et en quoi le livre est un produit à part <img data-src=" />


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wapamat a écrit :



C est normal. Il y a une loi en France qui instaure le prix unique du livre. Les prix sont fixés par les éditeurs et les libraires peuvent appliquer une remise plafonnée à 5%. Le but est de garantir une équité entre libraires indépendants et les grandes surfaces culturelles. .. Cela empêche par exemple que les Auchan et Leclerc fracassent les prix en utilisant le livre comme un simple produit d appel. Amazon en appliquant la remise de 5% tout en offrant les frais de port allaient donc au delà des 5% de remise et s arrogeait donc un avantage concurrentiel illégal.

Le livre n est pas un produit comme un autre. Le livre n est pas un boîte de petits pois.







Certes, sauf que les frais de ports ne sont un prix inhérent au produit, mais un frais “annexe” à un achat, qui prend en compte l’acheminement.



C’est comme si je faisais entrer le prix de mon ticket de bus qui m’a permis d’aller/revenir de la librairie pour acheter mon livre dans le prix final du livre.



Ensuite, autre question bête, quid des frais de ports offerts au-delà d’un certain montant de la commande ?



Et concernant les eBooks, certes ils ne sont pas le même produit techniquement qu’un livre physique, mais ils vont en plus mettre des FdP sur un eBook ?


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brice.wernet a écrit :



Scrupules + habitude qu’il y ait un défaut ou que ça tombe en panne et qu’il faille renvoyer =&gt; je préfère ramener

Mais bon, mauvais karma et gêne de l’acheteur malchanceux (c’est de famille).



Exemple dans le livre: mes parent ont acheté un dictionnaire dont les pages n’étaient pas dans le bon ordre (à partir de la lettre D). Vérification du libraire: c’était le seul exemplaire qu’il avait avec ce défaut dans son stock.







Scrupules, j’ai pratiqué un temps mais quand tu vois certaines différences de prix tu te dis que le vendeur, lui, il connaît pas ce mot.

Ce que je commande en ligne, je le fais là où le retour est normal, simple et gratuit. Jamais été embêté… alors que le vendeur de pompe, pignon sur rue, qui refuse de changer une paire sous prétexte qu’elle a été portée une journée (le défaut étant apparu sur ce temps), j’y ai eu droit.



Pour revenir au contexte précis du livre, certes, les différences sont beaucoup moins franches.



Cela dit, je déteste aller en centre-ville. En voiture ? La merde pour se garer. En transport en commun ? Non merci, ajouter 3€ de transport à mon achat, très peu pour moi. A pieds ? Me faire livrer ira plus vite….


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wapamat a écrit :



La perte du libraire indépendant c’est la mort de tout un pan de la littérature indépendante…









Amazon distribue bien plus de littérature/musique indépendante que n’importe quel libraire/disquaire physique.





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Seule exception : si le client se fait livrer son bien « dans un commerce de vente au détail de livres », autrement dit chez un libraire.





Ils sont sérieux ? Pourquoi ce privilège, parce que cela va inciter à acheter autre chose au libraire ? Et quand on se fait livrer au pressing d’à-côté, ça nous incite à y apporter notre linge peut-être ?





« Du point de vue d’Amazon, Internet est un média qui facilite l’accès aux livres, y compris l’accès aux livres rares, ceux qu’on ne trouve plus forcément en librairie. C’est à ce titre un moyen de distribution complémentaire aux librairies traditionnelles »





Un peu d<img data-src=" />mauvaise foi Amazon. C’est vrai que leurs meilleures ventes (donc le gros de leurs activité sur ce secteur) sont faites sur des livres rares et introuvables en librairie. Il y a vaiment des librairies qui ne vendent pas Game of Thrones d’après eux ? <img data-src=" />



M’enfin s’il faut payer les frais de port pour se faire livrer, ce ne sera pas une grande révolution. On le fait pour tous les autres produits, cela ne changera pas grand-chose au final.

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De toute manière internet modifie le commerce en général, point barre. Et c’est pas ce genre de mesurettes qui y changeront quelque chose. C’est une transformation normale de la société à l’aube de ce que permettent les technologies.



Que le pouvoir politique régule les abus, empêche les monopoles, se batte contre contre l’évasion fiscale… oui. Mais pas qu’il mette des bâtons dans les roues d’une évolution strictement logique du commerce. Les libraires s’adapteront à l’époque et puis c’est tout. Bien sûr une partie mourront dans le processus, mais encore une fois c’est logique dans toute transformation.



À côté de chez moi il y a une librairie très old school, à l’ambiance chaleureuse et détendue. Elle fédère tout un groupe de gens qui se connaissent, qui organisent des trucs, qui viennent lire façon bibliothèque, etc. Ils font même des soirées jusqu’à 3 heures du mat’ parfois !



Amazon ne pourra jamais concurrencer ce pourquoi les gens vont là-bas et y retournent. Ce sont deux choses tellement opposées qu’elles ne font même pas partie du même monde en quelque sorte. Et attention, c’est dans une toute petite ville de 8000 bouseux, pas à Paris ou Lyon.



C’est comme ça que doit se transformer le petit commerce, revenir à ce qui est vraiment sa raison d’être profonde. Ils ne rivaliseront plus jamais sur les aspects purement commerciaux avec internet, ils doivent renforcer les autres aspects et notamment celui de la chaleur humaine bien sûr.

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Jarodd a écrit :



Ils sont sérieux ?





Oui, c’est pour faciliter l’accès de la culture aux personnes à mobilité réduite <img data-src=" />


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Jarodd a écrit :



Un peu d<img data-src=" />mauvaise foi Amazon. C’est vrai que leurs meilleures ventes (donc le gros de leurs activité sur ce secteur) sont faites sur des livres rares et introuvables en librairie. Il y a vaiment des librairies qui ne vendent pas Game of Thrones d’après eux ? <img data-src=" />



M’enfin s’il faut payer les frais de port pour se faire livrer, ce ne sera pas une grande révolution. On le fait pour tous les autres produits, cela ne changera pas grand-chose au final.







Faut pas déformer leur propos, ils n’ont pas dit que 90% de leurs ventes étaient les bouquins rares, ils ont juste dit qu’ils sont mieux achalandés, ce qui est totalement vrai.



Que ce soit en terme de quantité que de langue disponible et de format dispo (physique ou eBook) et du choix de l’édition du livre s’il y en a plusieurs.


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wapamat a écrit :



Le cinéma bénéficie de mesures de soutien à la création qui lui sont propres… et qui permettent à des petits films de sortir… Je pense qu’il en est de même pour la

musique…

L’exemple des disquaires est le meilleur que tu pouvais prendre : en ayant pas assez régulé ce marché, il est arrivé ce que nous avons pu éviter tant bien que mal jusqu’à aujourd’hui pour le livre : la disparition pure et simple du petit disquaire…



La perte du libraire indépendant c’est la mort de tout un pan de la littérature indépendante… C’est une uniformisation de la création tournée essentiellement vers le best-seller bas de gamme… Des têtes de gondole avec que des Musso, Lévy et consorts… ce que l’on appelle “la grosse cavalerie”…



Qu’on le veuille ou non, la littérature est un des arts premiers et une des plus grande richesse de notre patrimoine culturel… Assurer une diversité des points de distribution, c’est assurer la permanence d’une production riche et diverse, en un mot : vivante…



Je comprends que ces quelques arguments vous dépassent… Mais c’est ma conviction la plus profonde…. en tant que professionnel du livre. (et non, je ne suis pas libraire indépendant).







De une, Internet a changé les modes de consommation et ce n’est pas ce genre de loi qui va y changer quelque-chose. On veut profiter un maximum de son temps libre, alors on ne s’embête pas à aller en magasin, on commande sur Internet. Beaucoup de libraires fermeront boutique parce qu’ils sont dépassés, c’est comme ça.



De deux, Internet est une bien plus grande source d’informations sur la littérature indépendante et les pépites littéraires que n’importe quel libraire. De même, Amazon et autres offrent un bien plus grand choix de livres que n’importe quel librairie de quartier.



De trois, la survie de la littérature indépendante ne dépend pas de la variété des points de vente mais du bon vouloir des éditeurs. D’ailleurs Amazon, et Internet en général, offrent des possibilités d’auto-édition qui inquiète bien les éditeurs classiques.



Ma conviction à moi, c’est qu’Internet fait bien plus pour la littérature que la librairie à Papa où le libraire est la seule source d’information et d’approvisionnement, là où Internet permet à n’importe qui d’accéder à des centaines de librairies en ligne. Mais en bons conservateurs que nous sommes, nous votons des lois pour défendre des lobbys et des idéologies du passé. Comme celle consistant à présenter la littérature comme un produit de luxe réservé à une élite culturelle…


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wapamat a écrit :



L’exemple des disquaires est le meilleur que tu pouvais prendre : en ayant pas assez régulé ce marché, il est arrivé ce que nous avons pu éviter tant bien que mal jusqu’à aujourd’hui pour le livre : la disparition pure et simple du petit disquaire…



La perte du libraire indépendant c’est la mort de tout un pan de la littérature indépendante… C’est une uniformisation de la création tournée essentiellement vers le best-seller bas de gamme… Des têtes de gondole avec que des Musso, Lévy et consorts… ce que l’on appelle “la grosse cavalerie”…





Simple logique : si les gens voulaient des disqiaires, ils aurraient continué à y aller. Le fait qu’ils aient disparus montre qu’ils n’intéressaient plus beaucoup de monde. Et s’il y a des gens qui sont toujours intéressés, voilà qui laisse la place à un marché de niche.



Pour ce qui est d’uniformiser la création, on n’a jamais eu autant accès à des oeuvres privées que via le net. Et comme répété plusieurs fois déjà, les vendeurs en ligne proposent bien plus de choix, et des oeuvres qui ne se seraient jamais retrouvées chez les libraires sont à portée de tous.



Enfin, qu’apporte en pratique la librairie indépendante que les cyber-marchands ne puissent pas proposer?


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wapamat a écrit :



Qu’on le veuille ou non, la littérature est un des arts premiers et une des plus grande richesse de notre patrimoine culturel… Assurer une diversité des points de distribution, c’est assurer la permanence d’une production riche et diverse, en un mot : vivante…



Je comprends que ces quelques arguments vous dépassent… Mais c’est ma conviction la plus profonde…. en tant que professionnel du livre. (et non, je ne suis pas libraire indépendant).







Merci ! Enfin un commentaire dans le sujet, non cette décision n’est pas complètement “stupide”, dès que l’on dépasse les apparences.



L’intention est d’abord louable, elle consiste à maintenir l’efficacité de la mesure essentielle celle du prix unique du livre, en supprimant une distorsion de concurrence nouvelle (parce que les libraires sont eux dans l’incapacité financière d’envoyer gratuitement les livres).



A l’échelle d’un pays, il est plus important de maintenir un réseau de distribution culturel non “compétitif” que de le voir disparaitre purement et simplement.



L’exemple de la musique, les mp3, la disparition des disquaires puis l’incroyable faillite créative des 30 dernières années doit rester dans les mémoires pour alimenter les réflexions. Tout progrès n’est pas bon par nature.


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jchcaron a écrit :



L’exemple de la musique, les mp3, la disparition des disquaires puis l’incroyable faillite créative des 30 dernières années doit rester dans les mémoires pour alimenter les réflexions. Tout progrès n’est pas bon par nature.





Reste à montrer en quoi la disparition des disquaires fut/est néfaste. L’affirmer n’en démontrant nullement l’effectivité.


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DHKold a écrit :



Enfin, qu’apporte en pratique la librairie indépendante que les cyber-marchands ne puissent pas proposer?





La librairie indépendante, je ne sais pas. Mais les magasins de la FNAC, je sais. Je peux découvrir des ouvrages au hasard de mes tribulations, le feuilleter quelques pages de ci de là avant de décider de l’acheter ou pas. Découvrir un auteur à succès parce qu’il y a beaucoup de livres à son nom sur une des étagères… Bon, c’est clair je suis consommateur de livres ce qui n’est pas le cas de tout le monde. ;-)

Les livres via internet c’est surtout quand j’ai besoin d’un ouvrage précis (truc trop technique pour être en rayon par exemple, ou pour un cadeau quand je sais que la qualité est au rendez-vous).





[Vais-je pécher les moutons anti-systèmes ? <img data-src=" />]


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Reznor26 a écrit :



De toute manière internet modifie le commerce en général, point barre. Et c’est pas ce genre de mesurettes qui y changeront quelque chose. C’est une transformation normale de la société à l’aube de ce que permettent les technologies.



Que le pouvoir politique régule les abus, empêche les monopoles, se batte contre contre l’évasion fiscale… oui. Mais pas qu’il mette des bâtons dans les roues d’une évolution strictement logique du commerce. Les libraires s’adapteront à l’époque et puis c’est tout. Bien sûr une partie mourront dans le processus, mais encore une fois c’est logique dans toute transformation.



À côté de chez moi il y a une librairie très old school, à l’ambiance chaleureuse et détendue. Elle fédère tout un groupe de gens qui se connaissent, qui organisent des trucs, qui viennent lire façon bibliothèque, etc. Ils font même des soirées jusqu’à 3 heures du mat’ parfois !



Amazon ne pourra jamais concurrencer ce pourquoi les gens vont là-bas et y retournent. Ce sont deux choses tellement opposées qu’elles ne font même pas partie du même monde en quelque sorte. Et attention, c’est dans une toute petite ville de 8000 bouseux, pas à Paris ou Lyon.



C’est comme ça que doit se transformer le petit commerce, revenir à ce qui est vraiment sa raison d’être profonde. Ils ne rivaliseront plus jamais sur les aspects purement commerciaux avec internet, ils doivent renforcer les autres aspects et notamment celui de la chaleur humaine bien sûr.







Ben, +1. Si le libraire de quartier fait rien de plus que ce qu’on peut avoir avec Amazon, quelle est son utilité ?



Affronter un tank avec un lance-pierre, c’est suicidaire. Autant ne pas se battre et trouver un terrain d’entente. Amazon et consorts sont excellents en vente de masse, pourquoi essayer de faire comme eux quand on est une librairie de quartier ?


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Z-os a écrit :



La librairie indépendante, je ne sais pas. Mais les magasins de la FNAC, je sais. Je peux découvrir des ouvrages au hasard de mes tribulations, le feuilleter quelques pages de ci de là avant de décider de l’acheter ou pas. Découvrir un auteur à succès parce qu’il y a beaucoup de livres à son nom sur une des étagères… Bon, c’est clair je suis consommateur de livres ce qui n’est pas le cas de tout le monde. ;-)

Les livres via internet c’est surtout quand j’ai besoin d’un ouvrage précis (truc trop technique pour être en rayon par exemple, ou pour un cadeau quand je sais que la qualité est au rendez-vous).



[Vais-je pécher les moutons anti-systèmes ? <img data-src=" />]





On peut également parcourir les catégories d’un cyber-marchand, avec en plus la possibilité de voir directement l’avis d’autres lecteurs. Et avec plus de chances de trouver des livres méconnus. Le choix sur le net est presque illimité. Surtout en comparaison des indépendants.



La possibilité de lire des extraits n’est pas toujours disponible, même si elle tend à se développer. Et c’est à mon avis l’un des seuls avantages restant aux vendeurs physiques.


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« Du point de vue d’Amazon, Internet est un média qui facilite l’accès aux livres, y compris l’accès aux livres rares, ceux qu’on ne trouve plus forcément en librairie. C’est à ce titre un moyen de distribution complémentaire aux librairies traditionnelles ».





Hé, les gars d’Amazon, c’est pas le genre de truc à dire ! Nos (très) chers hommes politique sont capables de nous pondre une chronologie des médias pour le livre ! <img data-src=" /> <img data-src=" />





NB : En parlant de livre rare, je recherche l’Évangile du Monstre en Spaghetti Volant, sous tout format <img data-src=" />

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tazvld a écrit :



Tu ne comprend pas, c’est une mesure PSYCOLI.. heu SYCOL… heu… c’est dans la tête des gens.





<img data-src=" /> Voila la démonstration de ce qui nous attend à vouloir priver le peuple de lecture.

Une belle génération de michu ne sachant plus que s’exprimer par onomatopée qui nous attend. <img data-src=" />


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Mme_Michu a écrit :



Ils parlent vraiment de “loi anti-amazon” à l’Assemblée, ou c’est juste vous qui lui donnez ce nom ?? <img data-src=" />





C’est le nom commun donné à une loi faite sur mesure pour contrer une entreprise bien ciblée.

… comme le décret anti-free si tu te souviens bien.



Après un tel manque d’imagination de la part de nos élu, ils s’étonnent que beaucoup ne prennent plus la peine d’aller à l’isoloir. <img data-src=" />


Les réactions d’Amazon et de la Fnac suite à l’adoption de la loi anti-Amazon

  • Amazon respectera la loi dès lors qu'elle sera promulguée

  • La Fnac pourrait contourner l'obligation grâce à ses boutiques

  • Vers un recours sur le terrain du droit européen ?

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