Publicité en ligne : opération rédemption
Pour éviter une vie en enfer
Le 16 octobre 2015 à 17h00
12 min
Internet
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Petit à petit, les différents acteurs du marché publicitaires semblent commencer à comprendre leurs erreurs, et à accepter de les assumer. Une étape nécessaire sur la longue route qui attend le marché, face à une situation qui ne convient à personne, et va demander des efforts à chacun.
C'est la nouvelle tendance du moment, motivée par les récents mouvements autour des bloqueurs de publicité et de leur arrivée au sein d'iOS 9 : la publicité se veut éthique, responsable et respectueuse de l'internaute. Bientôt elle sera sans doute aussi labellisée « Bio ». Chaque acteur y va de sa série de règles de bonne conduite, plus ou moins pertinente et intéressée, afin d'assurer qu'il fait de la publicité de la bonne manière, et que l'utilisation d'outils comme AdBlock n'est plus nécessaire.
Publicité en ligne : la longue descente aux enfers
Car voilà, avec les différents abus cumulés ces dernières années, que ce soit en terme de tracking, de pratiques détestables ou de multiplications des espaces publicitaires, le taux d'équipement des internautes continue de grimper en flèche. Cela attaque désormais la vidéo et le mobile, qui étaient destinés à renflouer les caisses des éditeurs. Ceux-ci commencent aussi à comprendre que les fameuses « native ads » ne vont pas les sauver, puisqu'elles peuvent être bloquées au même titre que le reste.
Il reste bien des formats « Premium » et autres contenus sponsorisés à vendre aux annonceurs avant ou après leur écriture, mais cela entame sérieusement la perception de l'indépendance des rédactions, surtout lorsqu'elles sont composées de journalistes. Elles restent néanmoins pour le moment bien plus lucratives que la publicité classique et bien moins compliquées à mettre en œuvre que les politiques d'abonnement, qui nécessitent une communauté forte et une image de marque de plus en plus irréprochable.
La situation est donc mauvaise, pour tout le monde, il faut trouver des solutions.
La tentation du blocage des bloqueurs
Comme rien ne se débloque sur le terrain juridique, on a vu la tentative de bloquer les bloqueurs émerger. Via des solutions comme celle de Secret Media, ou Goyave Lab, les éditeurs ont tout d'abord décidé de forcer la main des internautes, sans forcément chercher à comprendre ou à prendre en compte l'origine du problème. Cette semaine, Axel Springer est même allé plus loin, et a tout simplement décidé de bloquer l'accès au site de Bild à ceux qui n'affichent pas la publicité. En échange, ils se voient proposer un abonnement réduisant le volume des campagnes à 2,99 euros par mois.
Si aucun chiffre de conversion n'est donné sur les premières initiatives, et si la plus récente va sans doute demander du temps avant de pouvoir être analysée, on peut trouver qu'il manque un volet à une telle « répression », alors qu'il s'agit d'un problème où les éditeurs ont une grande part de responsabilité.
Certes, les bloqueurs de publicité ne sont pas une solution, ils ont même sans doute participé à renforcer le problème en alimentant un cercle vicieux, mais ils sont de plus en plus considérés comme une solution d'hygiène numérique, face à des pages capables d'imposer une centaine de tracker sans réel consentement éclairé (malgré les règles imposées par la CNIL).
Chacun cherche à laver plus blanc que blanc
Rassurer l'internaute, et établir un nouveau « contrat moral » avec lui semble donc une bonne alternative. Mais comme souvent dans ce genre de cas, il faut que cela vienne d'un acteur légitime, assez large, et surtout assez neutre sur la question pour ne pas établir des règles qui l'arrangent bien. Et c'est tout le problème.
Ces dernières semaines, on a vu que cette volonté de « morale-washing » avait touché tous les maillons de la chaîne. Nos confrères d'Arrêts sur images évoquaient ce matin le cas de Rue 89 (groupe Le Monde), mais nombreux sont les éditeurs qui commencent à vouloir sensibiliser leur lectorat sur cette problématique qui ne date pas d'hier, de manière plus ou moins adroite.
Les régies sont aussi en première ligne et certaines se bougent dans ce sens. Comme nous l'avons déjà indiqué, c'est par exemple le cas de Teads, qui propose notamment le format vidéo InRead. Celui-ci est d'ailleurs habilement épargné par les dix règles proposées par la société, montrant la nécessité qu'un acteur plus généraliste, et donc plus légitime, s'en charge. Firefox a bien tenté ce difficile rôle de médiateur, mais cela semble pour le moment sans trop d'effet, sans doute parce qu'il est plus un acteur du monde logiciel qu'un regroupement d'éditeurs ou de publicitaires.
Du besoin d'un discours responsable de la part des grands acteurs
En France, on peut donc attendre de tels discours de la part d'organismes comme le Syndicat des Régies Internet (SRI), mais il communique encore assez peu sur le sujet publiquement. Cela peut aussi être le rôle d'un syndicat comme le GESTE, qui regroupe de nombreux géants de la presse en ligne.
Son secrétaire général, Emmanuel Parody, nous a d'ailleurs confirmé que des discussions étaient en cours depuis quelques mois : « Nous avons un principe, ne pas gêner la lecture de l'internaute. Il ne doit pas y avoir de son déclenché automatiquement, pas de recouvrement des articles, c'est le minimum. Nous discutons de règles supplémentaires, notamment de la durée des spots accompagnant les vidéos, mais cela intègre des problématiques techniques. Nous soutenons aussi les travaux de l'IAB et du SRI pour préciser les règles techniques et fonctionnelles en la matière ».
Désormais, c'est donc du côté de l'IAB que les yeux sont tournés. Pour rappel, l'Interactive Advertising Bureau est une association internationale qui regroupe les acteurs du monde de la publicité, et qui établit par exemple les standards en la matière. Ses positions sur la question des bloqueurs de publicité ont historiquement été très tranchées, mais là encore, le ton semble en train de changer.
L'IAB monte au front
Dans une interview publiée récemment par Viuz, le directeur délégué à la stratégie de contenus d'Orange et président de l'IAB France, David Lacombled, a tenu un discours bien plus mesuré que celui que l'on avait pu entendre précédemment. « Face à une situation inédite et radicale, il faut penser profondément notre marché. Je crains qu'on ne soit déjà dans le mur, puisqu'aujourd'hui, la courbe de développement des adblockers va plus vite que celle du développement de l'audience » déclare-t-il. Une manière de rappeler que la surface où placer des publicités visibles va avoir tendance à se raréfier, alors qu'elle est déjà surexploitée.
Mais il semble opposé aux pratiques visant à culpabiliser les internautes : « on ne va pas aller pointer du doigt les utilisateurs, en leur disant « Ouh la la, ce n'est pas bien ce que vous faites ! » parce que de toutes façons on sait très bien que cela ne marchera pas. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire œuvre de pédagogie, qu'il ne faut pas leur dire comment fonctionne l'économie, et les inciter à avoir une utilisation plus respectueuse aussi de l'internet et des contenus ».
Il reste néanmoins attaché à la présence de la publicité, même dans les offres payantes : « il faut veiller en tant qu'éditeur à ne pas faire de la publicité le grand méchant loup en disant « Si vous payez, vous n'aurez pas de publicité », dans une offre Premium il est aussi légitime d'avoir de la publicité ». Une manière de légitimer la reproduction du modèle de la presse papier, où les éditeurs font payer l'accès au contenu tout en plaçant des publicités au sein de leurs pages.
Un modèle que reproduit une bonne partie de la presse généraliste dans ses offres numériques actuelles, limitant juste le volume des espaces publicitaires pour ses abonnés à quelques rares exceptions près (Libération par exemple).
La publicité dans la position de l'industrie du disque ? Le besoin de retrouver un équilibre
Mais pour lui, derrière l'éthique affichée par les bloqueurs de publicité et des sociétés comme Eyeo, il y a bien un « vol » des revenus potentiels des éditeurs et un « racket » organisé via les systèmes de liste blanche. Un discours qui n'est pas sans rappeler celui du monde de la musique à l'apparition du MP3 et du P2P, avant que des solutions permettant de générer des revenus comme iTunes ou les services de streaming ne soient mis en place, pour faire correspondre l'offre numérique à la demande des utilisateurs.
C'est sans doute vers ce consensus qu'il va falloir rapidement aller pour que les choses s'apaisent, d'un côté comme de l'autre. David Lacombled en appelle ainsi à un « contrat de lecture ». Pour lui, il s'agit d'un contrat dans lequel « le lecteur ou le consommateur n'a pas le sentiment d'être enseveli par de la publicité ». Lui aussi évoque le cas des mobiles ou des vidéos avec du pre-roll parfois plus long que le contenu lui-même.
L.E.A.N. : des paroles...
L'IAB vient d'ailleurs de publier une tribune plus générale signée Scott Cunningham, responsable de l'IAB Tech Lab. Celle-ci a fait énormément parler depuis sa publication, notamment en raison de sa phrase d'accroche : « nous avons merdé ». Assez réaliste, elle est surtout l'occasion d'un retour en arrière, et d'un constat amer de l'évolution du web et de la publicité, celle-ci ayant évolué sans trop de contrôle, les différents acteurs étant poussés par la volonté de sans cesse gagner plus sur un marché que certains pensaient infini.
Et ce, au risque même de voir les tarifs du CPM (coût pour mille affichages) s'effondrer alors que les audiences et le nombre d'internautes ne cessaient de croître. Le tout étant accompagné d'innovations technologiques comme le tracking, le programmatique et autres places de marché où les espaces publicitaires se vendent à la tonne, sans toujours un grand discernement. Une folie qui a mené à la situation actuelle, et aux défenses mises en place par les internautes qui seront sans doute difficiles à réconcillier avec des éditeurs et un marché publicitaire sur la voie de la rédemption.
Mais pour faciliter cela, l'IAB Tech Lab a lancé le programme L.E.A.N., qui repose comme son nom l'indique sur quatre axes principaux, qu'il entend ériger comme des piliers indispensables à une remise à plat et à la construction du fameux contrat moral désormais évoqué par tous :
- Light
- Encrypted
- Ad choice supported
- Non-invasive ads
Là aussi, le but est donc de proposer une offre publicitaire plus acceptable et bien plus responsable, ce qui est surtout sur le fond l'occasion d'éviter que cette initiative ne dépende que des sociétés comme Eyeo, éditrice d'Adblock Plus, qui veulent s'ériger en juge des bonnes pratiques via la mise en place d'un comité d'éthique qui serait chargé de juger de ce qui est acceptable ou non... tout en continuant de faire payer les gros éditeurs qui veulent se retrouver sur liste blanche. Une liste qui est utilisée par un nombre croissant de bloqueurs de publicités, Eyeo allant même jusqu'à payer certains développeurs pour que ce soit le cas selon le Wall Street Journal.
... et des actes ?
Le programme L.E.A.N. n'est pas contraignant, mais établit des règles que peuvent suivre les acteurs du marché pour proposer des espaces publicitaires légers, et donc faciles à charger, exploitant HTTPS afin de pouvoir être délivrés même dans un environnement chiffré, prenant en compte le choix de l'utilisateur concernant le ciblage et n'étant pas invasifs.
Ce dernier point n'est malheureusement pas encore précisé, on ne sait donc pas à quoi il correspond exactement. Il aurait pourtant été appréciable de savoir s'il englobait ou non les formats vidéo en lecture automatique qui débarquent dans les contenus, les éléments affichés sur l'ensemble de l'écran, ceux qui n'ont pas de croix visible pour les fermer, etc.
Cunningham précise que deux autres points doivent être traités : celui du capping (le nombre de fois limite qu'un même internaute doit voir une publicité), notamment dans le cas du retargeting, afin de s'assurer qu'un internaute n'est pas noyé par des publicités pour un même produit toute la journée, et surtout ne plus lui proposer s'il a acheté ce produit.
Le second point concerne la volumétrie des publicités par page, qui pose de toutes façons de nombreux problèmes, de la question de la visibilité de ces espaces à la tarification de la publicité en passant par son efficacité.
La route va encore être longue, mais chacun (ou presque) va dans la bonne direction
Mais si cette déclaration d'intentions est appréciable, et qu'il est sans doute sain qu'un organisme tel que l'IAB arrive enfin à tenir un discours sur l'expérience de l'internaute et l'utilisateur « qui est en demande de ces actions, exigeant que nous fassions mieux, nous devons lui répondre ». On regrettera le manque de décisions ou d'actions concrètes.
Car comme à la grande époque de la crise de la musique en ligne, si éditeurs et internautes savent que la situation n'est bonne pour personne, et que les choses doivent changer, pour le moment chaque « camp » se regarde en chien de faïence dans l'attente du premier pas.
Maintenant que tout ou presque est sur la table, il n'y a donc plus qu'à se relever les manches et à agir, et ce sera sans doute cela le réel défi des mois à venir. Une période qui sera sans doute cruciale pour l'évolution d'Internet, son modèle économique et les contenus qui y sont accessibles. Espérons donc que chacun œuvrera pour le bien commun.
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Commentaires (148)
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Abonnez-vousLe 17/10/2015 à 20h47
je serais toujours plus attiré par une belle pub statique qu’une pub animée envahissante
Le 17/10/2015 à 21h02
Malheureusement, ce n’est pas ce que les études sur notre cerveau disent :-).
Plus ça bouge, plus il y a de couleur et plus le message t’es répété, et mieux tu retiendras et tu auras envie d’acheter le produit pour peu que tu soit dans la cible.
Aujourd’hui, le vrai problème des publicitaire, c’est la cible, pas le message (ça ils savent faire).
Le 18/10/2015 à 06h54
Effectivement, plus ça attire l’attention et plus le message est répété, plus l’individu l’intègre comme une idée ou une émotion personnelle.
C’est parfois fatiguant ou énervant car on essaie de lutter contre ce message qui ne correspond pas toujours aux valeurs qui anime ses actions ou aux émotions qu’on vit sur le moment. Mais si le message ne peut être évité ou zappé, on n’a pas le choix autre que de l’accepter.
Un exemple autre que la publicité sur le web, la publicité urbaine : rétro-éclairage, système mécanique pour diffuser 2 ou 3 affiches publicitaires en alternance toutes les 5 à 10 secondes.
Le 18/10/2015 à 07h06
Le 18/10/2015 à 07h23
C’est bien ce que je dit, aujourd’hui, le problème n’est plus le message, mais l’acceptation de sa diffusion, et pour que celle-ci passe crème, il suffirait qu’il s’adapte totalement au support. Sur internet, cela consiste à s’inspirer de l’esprit du site sur lequel on fait la pub.
Le 18/10/2015 à 07h25
Détrompes toi, je ne te connais pas, mais si tu es du genre à aimer le matos informatique, je peux t’assurer qu’inconsciemment, tu es allé te renseigner sur des produits dont tu avais vu la publicité. De plus, la pub prends des formes très variées. Par exemple le principe de “conférence spectacle” type apple, ne sont que des pub d’une heure trente.
Le 18/10/2015 à 07h44
Le 18/10/2015 à 07h57
Le 18/10/2015 à 08h57
Un monde sans pub serait génial. On pourrait payer que le concret. Tout le monde est fautif dans cette histoire. Les annonceurs en oubliant de se mettre à la place du consommateurs. Les webmasters qui se laissent prendre au jeu de la surenchère. L’internaute qui s’empresse de tout bloquer d’office. Il reste quelques annonceurs qui parfois font des pubs dont les gens s’empressent d’aller les voir car elles sont bien faites. Ils ont cas prendre exemple dessus. En tout cas c’est pas moi qui vais pleurer sur leur sort. Ils ont eu ce qu’il méritait.
Le 18/10/2015 à 09h17
a force de vouloir nous imposer de la pub à tous les étages et de façon de plus en plus intrusive, il est plus que normal que l’internaut finisse par se rebeller non ?
Le 18/10/2015 à 10h34
Le 18/10/2015 à 11h32
Dernièrement tu en as souvent nettement plus pendant le film qu’avant " />
Entre les blockbusters où tu as du placement produits 1 plan sur 2 et les films pratiquement ouvertement publicitaires (pour des gammes de jouets pour gamins souvent) on se demande pourquoi la place de ciné est encore payante, et de plus en plus cher en plus, alors que si on suit la logique des régies publicitaires du Web la pub permet justement de garantir la gratuité d’accès. " />
Le 18/10/2015 à 11h51
Et y’a des chaînes payantes du câble/ADSL qui diffusent de la pub.
Le 18/10/2015 à 13h10
Quant on fait un travail qui emmerde les gens, on assume ! " />
Le 18/10/2015 à 14h36
Ah je suis pas le seul à me dire que ce truc va rien changer ? Rassurant " />
Le 18/10/2015 à 14h44
Quelques gros ont peut-être réussi à se remettre en question. Contrairement à certains qui veulent éduquer pour conserver le modèle économique de la publicité, d’autres sont en embuscade pour un web payant: GAFA Pays qui permettra de débloquer du contenu en 1 click, et déjà les applications mobiles payantes ou gratuites ou encore ce que tente de faire Amazon Underground.
La publicité ne doit plus se sentir si invincible que ça.
Le 18/10/2015 à 15h10
Le 18/10/2015 à 15h48
Euh nan je regrette mais on a encore le droit de refuser de se voir pourrir sa boite à lettres plusieurs fois par semaine avec une montagne de cochonneries dont on se fout royalement.
De plus aujourd’hui que de plus en plus de communes commencent à facturer le ramassage d’ordures au poids pour moi c’est même tout à fait normal de refuser de payer pour éliminer toutes ces saletés non sollicitées. (de la même façon que ceux qui payent leur accès WEB au quotas ont raison d’utiliser des adblocks pour ne pas se faire piller leur BP par les pubs)
Idéologiquement parlant on peut également refuser de cautionner le gigantesque gaspillage que représente ces centaines(milliers?) de tonnes de papier jetées à la poubelle tous les ans et la pollution que ça implique.
Accessoirement aujourd’hui La Poste assurant le service pour un prix cassé par rapport à ceux qui faisaient ça avant pour s’assurer un petit revenu complémentaire il n’y a plus aucun remords à avoir.
Le 18/10/2015 à 17h28
Le 18/10/2015 à 19h50
Tout à fait. Aussi, moi, je jète mes déchets dans la rue. Cela donne du travail à ces pauvres qui sont employés par la mairie. Et ils ne me remercient pas les ingrats.
(" />)
Le 19/10/2015 à 08h37
La pub est un fléau. Il faut simplement la supprimée, non seulement elle ne sert a rien, elle culpabilise (ça c’est quand même un comble), mais en plus elle trouve le moyen de déformer la culture et de faire croire que sans elle rien n’ira plus.
C’est la pire malhonnêteté qui puisse exister.
Le 19/10/2015 à 08h47
Si tu me dis que l’ensemble des produits que tu as acheté jusqu’à ce jour, il n’y en a aucun “d’inutile ou de futile” alors, je suis près à te croire quand tu dis que tu n’es pas sensible à la publicité.
Dans le cas contraire, je suis au regret de t’apprendre que tu es comme tout le monde.
La publicité n’a pas pour but de t’empêcher de comparer, mais de te faire acheter. A partir du moment où tu achètes un produit du même type que celui promu par la pub, alors que celui ci ne t’es pas d’une nécessité absolue, sache que tu es rentré dans le système. Puisque le but finale était de te faire acheter ce type de produit (et encore mieux, si c’est celui de la pub).
Rassures toi, ce n’st pas grave, on est tous pareil. Mais ne fait pas l’erreur de croire que tu es “plus malin” que le système. De plus je ne sais pas quel âge tu as, si tu es encore chez tes parents ou si tu es indépendant. Dans le premier cas, tu n’as pas idées de ce qui t’attends " /> et dans le second, tu dois vivre comme un moine pour ne jamais avoir succombé à la tentation de la publicité.
Pour finir je te rappel que la publicité commence dès que tu rentre dans un magasin. Avec le facing par exemple, qui correspond à la façon dont sont remplis les rayons de ton magasin, les tetes de gondole, etc.
Le 19/10/2015 à 09h07
Le 19/10/2015 à 09h49
Qu’il y ait une remise en cause, c’est une bonne chose ….Malheureusement, elle n’intervient pas sur le terrain espéré !
Déjà, il y a deux problèmes distinctes : la publicité proprement dite, et le fait d’être “traqué” (on peut techniquement être traqué sans afficher une seule publicité). Les bloqueurs agissent sur les deux…
Si on considère uniquement le problème de la pub (le problème du tracking étant un autre débat), je trouve assez hypocrite un méa culpa sur fond d’utilisation massive d’adblock !! Sérieusement, je n’utilise pas adblock, que je trouve non seulement hypocrite, mais en plus “mafieux” dans son fonctionnement (dans sa particularité de laisser passer certaines pub sur liste blanche…ahem)…
Un site ne vous plait pas ? trop de pub? Envahissement de votre espace visuel? Ça tombe bien, contrairement à l’espace urbain, il y a des alternatives ! Des sites sans pub, ou avec des pubs non envahissante. Des sites de passionné. Il faut certes les chercher, mais ça vaut le coup….
Alors bien sur qu’avec un bloqueur de pub, les publicitaire comprennent le message…mais lequel? On bloque toutes les pubs et on s’en fout si elle n’est pas envahissante? On veut du gratuit, point barre? Parce que bon, si certains utilisateurs ont quand même une éthique , du genre “payer quand c’est possible pour un site sans pub”…ou “laisser passer les pubs sur les sites qui valent le coup”, c’est loin d’être une majorité ! (ou alors il faut rafraîchir mes source - si quelqu’un a un article sur le sujet ) . Je revendique moi même la généralisation d’un double modèle Gratuit/payant(noPub&noTracking)….mais c’est à condition que les gens veulent bien jouer le jeu ! On est encore dans un monde ou c’est “normale” de choisir la façon de se financer, et désolé, contrevenir à cette façon, ça n’est pas une option ! Je ne suis pas toujours d’accord avec les marges que se font les constructeurs, sur les coûts cachés…pour autant, si je n’aime pas ça, je n’achète pas, tout simplement ! Si tout le monde suivait la même “éthique” face aux sites webs qui sont “pourrie” par la pub, ça fait longtemps que ces sites qui abusent auraient périclité (faute de ROI). Là, en utilisant un bloqueur et en mettant tout le monde dans le même panier , je ne suis pas sur qu’on envoi le bon message ! En plus, même en se rachetant une “éthique”, les gens ne vont abandonner leur bloqueur pour autant : pourquoi se farcir une pub éthique quand on peut tout avoir gratuit ??
Alors comme le prophétise NextImpact ou d’autres articles, la pub va se métamorphoser, et prendre des formes plus insidieuses : publireportage, placement publicitaire (c’est déjà le cas chez beaucoup de youtubeur) , etc…Finalement, elle va continuer à exister mais de manière encore plus chiante pour les utilisateurs qui jouaient le jeu jusqu’alors et va rendre les journalistes plus dépendant qui ne peuvent pas se permettre de vivre des dons/modèles payant. Ça concentrera aussi les média (les seuls pouvant survivre étant ceux grassement subventionné ou supporté par de gros mécènes …ahem)…. Désolé, mais c’est loin d’être une panacée, ni une victoire des consommateurs, au contraire !
Après, il y aura toujours certains puristes pour appeler à un monde sans pub, pour des raisons économiques et/ou d’influence des marques…
C’est bien beau les utopies, mais d’une part, la réclame a toujours existé (essayer de vous lancer dans un marché ou vous ne faites que compter sur le bouche à oreille….on rigolera bien).
D’autre part, on en fait un peu trop avec les “méfaits de la pub” : Sauf à vouloir être un zombie lobotomisé, on peut reconnaître l’influence de la pub (qui est parfois nécessaire), sans pour autant lui attribuer nos comportements consuméristes !
La pub s’inscrit dans des stratégies de communication permettant aux consommateurs de trouver rapidement ses marques, pas de décider à sa place ! Dans un monde ou on a le choix entre X produits, le consommateur se retrouve de plus en plus soumis à l’angoisse du choix , et la stratégie communicative (packaging, couleur, nom du produit, pub) vise avant tout à donner au cerveau humain des “marques” (qu’est ce qui fait la différence d’un produit avec un autre? Quel valeur est associé à ce produit? Etc…).
Il n’empêche, on a beau être soumis à certains gros annonceurs publicitaire : si on a pas de besoin, si on ne partage pas les “valeurs”, si on ne reconnait pas la “différenciation” du produit, si on a déjà acheter et qu’on n’a pas aimé le produit, on achètera pas …
Bref, vouloir un monde sans “influence” des marques, ça serait certes un monde sans pub, et mais c’est aussi un monde ou tout les produits d’un supermarché serait de même forme, blanc et sans nom différenciateur ….et sauf à vouloir simplifier le processus de décision des acheteurs sur des critères génériques et forcément subjectif (comme les pastilles accolé aux vins dans l’article que j’ai mis en lien), il n’y a pas de solution miracle au besoin “humain” d’avoir des repère et des informations rapides !
Le 19/10/2015 à 09h49
afin d’assurer qu’il fait de la publicité de la bonne manière, et que l’utilisation d’outils comme AdBlock n’est plus nécessaire.
ça pique tellement les yeux que ça donne plus envie de lire le reste de l’article
Le 19/10/2015 à 09h49
Je repense à “Internet tue les journaux papier”.
C’est faux. C’est la pseudo-gratuité des journaux du web qui tue le format payant sur papier.
Si les journaux étaient restés sur un modèle payant en ligne, le modèle physique aurait mieux résisté (pendant un temps).
En revanche, on a actuellement des journaux numériques bourrés de pubs, avec un paiement obligatoire pour dépasser le 1er paragraphe ou pour pouvoir commenter. Les gens ont donc pris l’habitude du “tout gratuit”, en revanche on supporte de moins en moins la masse publicitaire.
On se retrouve donc avec des journaux qui ont du mal à se financer selon ce modèle, pendant que des sites se disant “gratuit pour toujours” (poke fb) se gavent eux de ce modèle publicitaire.
Le 19/10/2015 à 09h51
Le 19/10/2015 à 09h56
Oui, enfin, comme je venais de l’expliquer dans mon précédent paragraphe, on a beau être influencé par notre “inconscient”, le conscient domine toujours ! Alors non, je peux t’affirmer que je n’ai jamais rien acheté de “futile” dans le sens ou, même quand le produit acheté est futile, mon choix reste raisonné !
ça n’est pas être “plus malin” que le système que d’admettre son influence sans la rendre prépondérante ! Tout au plus, il faut en connaitre les ressorts pour éviter les pièges (du genre, l’utilisation des odeurs dans un magasin, histoire de te faire saliver et te pousser à un achat …..=> Ne jamais aller faire des achats le ventre vide)….
Le 19/10/2015 à 10h24
Le 19/10/2015 à 10h47
Le 17/10/2015 à 07h39
Le 17/10/2015 à 07h43
Le 17/10/2015 à 08h22
Le 17/10/2015 à 08h26
Le 17/10/2015 à 08h55
Comme rien ne se débloque sur le terrain juridique, on a vu la tentative de bloquer les bloqueurs émerger.
Cette phrase semble inverser la flèche de causalité : c’est parce que les tentatives de faire interdire les bloqueurs ont échoué, qu’on peut affirmer que “rien ne se débloque sur le terrain juridique”.
Rassurer l’internaute, et établir un nouveau « contrat moral »
Il n’existe pas de “contrat moral” même entre guillemets quand on parle de marché (où l’on s’intéresse plus aux termes et garanties du contrat) : comme dans tout domaine économique nouveau, la phase actuelle n’est qu’un processus de création, découverte et d’ajustement des intérêts respectifs des différents agents économiques en lice, qu’il est intéressant d’observer au ralenti et en direct pour le côté éducatif (émergence bottom-up d’une ou plusieurs organisations décentralisées de marché avec leurs propres règles et codes) mais qui n’a rien d’original en soi tellement ce processus est ubiquitaire.
Le 17/10/2015 à 09h10
Le 17/10/2015 à 09h12
Le 17/10/2015 à 09h16
rien de plus énervant que de chercher un objet quelconque et ensuite voir danser à longueur de journée des publicités devant les yeux
sans parler des sites qui mettent un panneau sur leur marchandises si on ne désactive pas adblock
ils sont catalogués aussi sec, pas besoin de leur pistage
Le 17/10/2015 à 09h51
Une manière de légitimer la reproduction du modèle de la presse papier, où les éditeurs font payer l’accès au contenu tout en plaçant des publicités au sein de leurs pages.
Je remarque surtout une grosse différence entre la pub sur média papier et sur media web : le papier est inanimé, on peut donc lire son article sans se faire agresser par un pavé qui gigote dans tous les sens pour attirer l’attention.
Je vois la pub sur le journal papier, et j’y prête même parfois attention, mais sur le web, tant que ça sera pas des images statiques, je continuerais à les filtrer : je n’aime pas être détourné de ce qui a attiré mon attention en premier lieu. Et comme l’image statique est loin d’être la norme…
Le 17/10/2015 à 10h01
Autant le bloqueur de pub c’est bien autant afficher “pas de pub” sur sa boite aux lettres c’est très mal.
Il faut penser aux gens qui sont payés pour distribuer, ils ont un quota à passer, il doivent faire plus de distance à cause de cela.
L’idéal est de mettre la poubelle à côté de la boite aux lettres.
Le 17/10/2015 à 10h25
Utilisateur de bloqueurs (Adblock puis uBlock Origine + noscript + cookie monster…) depuis longtemps, je ne suis pas près de changer de pratiques.
Les quelques fois où je surfe depuis un ordi sans, je trouve l’expérience terrifiante et atterrante : envahissant à la fois l’écran et la vie privé (le fait de prévoir des pub qui “savent” que vous acheter un produit pour ne plus afficher la pub correspondante me fait bondir !!! ).
Je ne fais aucune confiance aux publicitaires. D’autant que ces leur métiers de d’enrober de sucre et de détourner le regard pour vendre leur trucs. Le “LEAN” est une opération de pub de plus, pour vendre de la pub, encore… Si Eyeo devenait une association à but non-lucratif (une sorte d’ONG du web), je pense que ça passerai déjà mieux.
Je me suis abonné à NXI pour soutenir un site que j’apprécie et dont j’apprécie la démarche : pas de pub pour les abonnés si on veut, tout le contenu n’est pas réservé aux abonnés. C’est dommage qu’il n’existe pas des regroupement de sites où un abonnement commun serait possible. Ca faciliterais pas mal les choses pour ne pas avoir à gérer avec plusieurs abonnements (et une option avec par exemple “abo 2 sites pour 1 an + 10 pages réservés abonnés sur les autres sites de l’association de sites” pour avoir accès ponctuellement à un article intéressant d’un site associé).
Par contre, je ne suis pas encore prêt à m’abonner à des site 100% réservé aux abonnés non plus, car je n’ai pas envie non plus de favorisé un web où l’information serait privatisée.
Si je devais faire un cahier des charges rapide de la pub que je serai près à accepter ça ressemblerai à ça:
1 - auto-héberger par le site qui affiche (pas sur un domaine tier)
2 - pas de son, pas de vidéo, ni d’animation abusive
3 - pas de javascript
4 - bonne intégration graphique avec le site (pas un truc tout flashy sur un site sobre)
5 - pas de tracking : si je vais sur un site d’informatique, on peut se douter que mettre de la pub pour du matériel ou des service informatique est pertinent. Pas la peine de track mes habitudes pour ça
6 - identifiée clairement et sans ambigüité comme publicité
En répondant aux points 1, 2, 3 et 5 déjà, il y a de bonne chance que ça contourne mes bloqueurs tel qu’ils sont réglés. 4 et 5 m’inciteront a ne pas trop râler et ne pas blacklister mentalement le produit ou carrément ajouter une nouvelle règle à adblock.
Et oui, ça demandera du boulot aux sites et annonceurs.
Le 17/10/2015 à 10h26
Le 17/10/2015 à 10h36
En arrivant sur l’article j’ai eu droit à une pub plein écran pour lidl… (Version mobile)
Comme vous dites : y encore du boulot.
Le 17/10/2015 à 10h47
Le 17/10/2015 à 11h08
Le 17/10/2015 à 11h17
Le 17/10/2015 à 16h22
Le 17/10/2015 à 16h27
Le 17/10/2015 à 16h28
Le 17/10/2015 à 16h33
Le 17/10/2015 à 16h41
Le 17/10/2015 à 16h47
Le 17/10/2015 à 16h50
J’utilise Purify , ça marche niquel , plus de pubs sur Safari " />
Le 17/10/2015 à 16h54
Et pourtant… Les choses ne sont pas si compliquées pour les publicitaires. La seule facon d’avoir un système incontournable et apprécié (en tout cas pas rejetté) des utilisateurs, intégrer complètement la publicité au site en question. Que soit au niveau du code, du thème ou de l’esprit, tout en le signalant clairement dans le design. Si il s’agit d’un site de vidéo humoristique, et bien on glisse une vidéo humoristique pour la nouvelle vw. S’il s’agit d’un site de presse, on fait un publi redactionnel, et s’il s’agit d’un site de presse spécialisé comme nxi, on parle des techno mise en oeuvre dans la nouvelle vw.
C’eest sur que c’est plus dur à faire qu’un popup video javascript qui se lance automatiquement volume à fond. Mais c’est tellement plus agréable pour tout le monde.
Quand à l’indépendance des médias, il s’agit d’une question de confiance et de ligne éditorial. Et même comme ça, les sites on leur propre philosophie. Je me souviens d’un commentaire sur NXi qui disait qu’un long article détaillait toute les nouveauté de iOS 9, mais que ce n’était pas le cas pour android 6. Est ce que que pour autant NXi est soumis à la pomme, je ne crois pas. Par conséquent la pub n’a en réalité presque rien à voir.
Le 17/10/2015 à 17h12
Avec d’autres, je résiste contre le système publicitaire car considère qu’il est vecteur de consumérisme, de sexisme, de problèmes de santé publique, de bêtise, la liste est malheureusement encore longue.
Notre revendication principale est la reconnaissance d’un droit à la liberté de non réception de la publicité, autrement dit, que chaque personne qui le souhaite puisse être libre de ne pas recevoir de message publicitaire.
Historiquement, cette lutte s’est particulièrement portée dans l’espace public où des grands panneaux s’imposent à nous pour nous vendre tout et n’importe quoi par n’importe quel moyen.
Le web est un espace mal défini, est-il public ? privé ?
En tout cas, c’est un espace partagé et auquel quiconque doit pouvoir accéder. La particularité du web, c’est qu’on navigue, on explore, on est souvent dans la recherche. Ainsi, aujourd’hui, si on veut pouvoir se servir de cet outil tout en faisant le choix de ne pas recevoir de publicité, les bloqueurs constituent une réponse facile d’accès à cette revendication légitime. Au passage, je rappelle que tous les bloqueurs ne sont pas à mettre dans le même panier. À ma connaissance, uBlock origin remplit cette fonction sans avoir la duplicité de certains autres.
Le 17/10/2015 à 17h27
Le 17/10/2015 à 17h45
Je suis contre la publicité quelle qu’elle soit, c’est du vomi aussi bien sur les murs du métro que sur un site Internet " />
Le 17/10/2015 à 17h46
Le 17/10/2015 à 18h14
Le 17/10/2015 à 18h39
D’un coté, le futur contrat moral hypothétique des annonceurs:
Light, Encrypted, Ad choice supported, Non-invasive ads
De l’autre, l’actuelle réalité tangible des bloqueurs de pub:
No additional data, No additional connection, No tracking, No Ad
#LetMeThink
Le 17/10/2015 à 19h14
Le 17/10/2015 à 20h29
Dans le temps, les gens ne disaient rien quand ils voyaient une belle plaques nacrées avec “Dunlop ” “Castrol”
Le 16/10/2015 à 18h03
Si youtube sur mobile pouvait arrêter de me mettre 50 fois la même pub d’affiler " /> je serais déjà moins tenté de la bloquer " />
Le 16/10/2015 à 18h03
Assez drôle de lire ce gars qui voudrait mettre de la publicité dans les offres premium, le beurre et l’argent du beurre en somme.
Les principes de l’information c’est d’être factuelle et aussi objective que possible. Ou tout du moins de ne pas être tenue à telle ou telle réserve vis à vis des annonceurs.
C’est pour ça que de plus en plus de gens sont prêts à payer, pour ne pas se faire enfiler des pages et des pages de publi-redactionnel…aussi c’est vrai pour soutenir une équipe, et leur donner les moyens de travailler.
Quand ils auront compris ça ils auront “tout compris” !
L’information qui repose sur la publicité pour vivre, c’est un business modèle comme un autre, rien de plus. Et certains titres (Médiapart, le monde diplomatique) montrent que c’est n’est pas le seul business modèle viable…
Le 16/10/2015 à 18h10
Quel plaisir de surfer avec IOS9 sans pub!
Meme malgré ça , certains site arrivent encore a nous la faire a l’envers , style tu scrolle vers le bas avec ton doigt et t’es quasi obligé d’effleurer une vidéo qui se lance en full screen a plein volume " />
Super quand tu es dans une salle d’attente , et une raison de plus de les maudire et de souhaiter un blocage encore plus impitoyable de leur saloperies.
Le 16/10/2015 à 18h22
« dans une offre Premium il est aussi légitime d’avoir de la publicité »
Et puis quoi encore ? Si je paye Netflix et Nextinpact, c’est pour ne pas avoir de saleté de pubs moisir le contenu.
Déjà que dans le cas de Netflix, il y a effectivement bel et bien de la pub dans le contenu via les placements produits… Un adblock pour ce genre de truc serait pas mal également ! Je me souviens d’un épisode d’HIMYM entièrement sponsorisé par Microsoft, c’était horrible car pas de scénar uniquement de la pub…
Et que dire du fait du service public, où on paye une redevance, mais on a quand même droit à une quantité astronomique de pub.
Le 16/10/2015 à 18h34
perso si toute les régie pub pouvaient creuver ce serait cool " /> autant dire que si je dois payer pour un site sans pub je ne veux plus voir AUCUNE pub
internet a existé sans la pub et c’etait très bien, on surfait pour de vrais d’un site a l’autre en suivant des liens aujourd’hui cette pratique n’existe presque plus car pour avoir du revenu publicitaire il ne faut pas montrer un lien vers un site ‘concurrent’ du coup pas de lien vers d’autres sites car cela ne permettrait pas de garder captif le lecteur pour l’abreuver de pubs ou autre contenus rémunérateurs.
bref pour moi la pub et la monétisation du contenu a tué internet tel qu’il a été crée.
je pleurerais pas si addblock ou un autre outil trop bien permetant de bloquer encore plus la pub signe la fin de ce système :)
Le 16/10/2015 à 18h40
Le 16/10/2015 à 19h01
L’Interactive Advertising Bureau va se prendre un procès par Toyota pour parasitisme du terme “lean”: Wikipedia
Le 16/10/2015 à 19h05
Y aurait-il eu un Mea culpa si la CJUE n’avait pas bloqué le Safe Harbour ? (malgré que addblok soit utilisé par des internautes)
Je me le demande
Le 16/10/2015 à 19h13
« Il reste néanmoins attaché à la présence de la publicité, même dans les offres payantes : «
il faut veiller en tant qu’éditeur à ne pas faire de la publicité le
grand méchant loup en disant « Si vous payez, vous n’aurez pas de
publicité », dans une offre Premium il est aussi légitime d’avoir de la
publicité » »
Mais oui, la publicité est le système par défaut " />
Et ils s’étonnent qu’on les conchie " />
Le 16/10/2015 à 19h13
Le 16/10/2015 à 19h18
Le 16/10/2015 à 20h03
la morale de l’histoire c’est qu’il faut toujours avoir en tête la notion de “respect de l’utilisateur”.
Le 16/10/2015 à 20h51
En tout cas merci a NXi de permettre d’avoir un site sans pubs; je prends premium et rajoute même un peu, car j’apprécie grandement la chose.
Le 16/10/2015 à 21h03
Le 16/10/2015 à 21h09
Salut à tous.
La pub sur internet se résume à quoi ?
Sur les sites d’info, c’est souvent un copier/coller d’un dépèche AFP ou un résumé du boulot d’un autre site.
Qui voudrait payer pour ça ou se taper 180 Mo de pub pour 1 ko de “rédactionnel”.
Pour les sites “hébergeurs” (youbute, daymolition, facebook, etc…) le contennu est fourni par les visiteurs. On voudrait faire payer les véritables rédacteurs ?
Pour la formule premium (nextimpact, par exemple), comment peut-on dire la vérité (toute la vérité) sur un fabricant de matériel qui diffuse des pub sans ses colonnes ? Trouvez-vous fiable que le Figaro (propriété de Dassault) dise le plus grand bien des avions Rafale (fabriqués par Dassault Aviation) ?
La pub, c’est le serpent qui se mort la queue.
J’ai une certaine idée du journalisme : un journaliste enquête et diffuse en toute indépendance. Les journeaux payants et sans pub existent : le Canard Enchaîné, Mediapart, par exemple. Leur secret : les scoops !!! De tout temps, le scoop a été le meilleur argument pour “vendre du papier”.
Si des organes d’informations se contentent de se copier/coller les uns les autres, ils vont mourrir et c’est tant mieux. D’une mort darwinienne.
Je suis un fidèle lecteur de netxtimpact, en encore plus fidèle utilisateur de bloqueurs de pub. Si vous ne voulez pas de moi, vous n’avez qu’à me bloquer vous aussi, c’est de bonne guerre.
Je refuse de payer pour une info bridée par les annonceurs.
Le jour où nextimpact sera 100 % payant et sans pub, à un tarif abordable, payable en bitcoin, avec résiliation possible à tout moment, je serais le premier à m’abonner (à condition que vous fassiez moins de tests matériel et un peu plus d’investigation).
Le 16/10/2015 à 21h27
Le 17/10/2015 à 13h25
Le 17/10/2015 à 13h26
Le 17/10/2015 à 13h31
Tous les anti-pub pourrais avoir leur propre liste blanche mais aussi donnée l’option d’utilisé d’autre liste blanche et non juste celle inclu , un peu comme le dnsbl.
De plus pour entré dans c’est liste pour affiché de la publicité , il devrais y avoir des régles clair que lèutilisateur peux consulter aussi
des régles tel que l’interdiction du tracking , de flash , de script , de popup , de video , de son, de trop de ressource machie.
Je garde actif mon anti-pub car même une bonne machine a de la difficulté avec certaine pub mal optimisé ,et de toutes les raison que j’ai donnée
-Pour ceux qui ne savent pas se que c’est le dnsbl. Cela permet de filtrer les ip qui ont été détecté comme des proxy et vpn public , serveur de mail a spam et tous se qui permet de faire du spam ou de géré des robot mal intentionné
Le 17/10/2015 à 13h32
Le 17/10/2015 à 13h59
La pub à la tv, on zappe ou on va uriner. Sur le web, nous sommes, internautes, acteurs de ce que nous permet la technologie logicielle. Il n’y a aucune solution viable pour les publicitaires. Ils toucheront de moins en moins leurs cibles parce que les gens s’informent de plus en plus sur la manière de contourner l’invasion.
Le 17/10/2015 à 14h06
c’est le gros bug de youtube mobile " />
Le 17/10/2015 à 14h54
Le 17/10/2015 à 15h23
Ça me fait marrer tous ces mecs qui veulent du tout gratuit mais qui se paient des smartphones à 600 € et plus parce que le leur qui fonctionne toujours très bien ne peut pas être mis à jour avec la toute dernière version de l’OS machin/truc qui souvent n’amène rien mais que si tu l’as pas t’es has-been complet … " />
En gros vous râlez à mort contre un système dont vous êtes (dont nous sommes tous plus ou moins) le principal moteur…
Il y a un décalage énorme entre les discours et les comportements, certes pas pour tout le monde mais en tous cas pour beaucoup de monde.
Maintenant si vous voulez mettre en l’air le système économique actuel où seul compte le profit surtout ne vous gênez pas, je suis pour !! " />
En attendant arrêtez un peu de croire que tout vous est dû et que plein de gens ne devraient avoir d’autres préoccupations que de satisfaire tous vos désirs et bien sûr gratuitement, ça va de soi…
Le 17/10/2015 à 15h28
Apple et Google ont vraiment un pouvoir effrayant sur le net !..
Vous l’effleurez dans l’article, mais une autre nuisance est le “tracking”.
De ce côté là, NextInpact est “presque” propre (il reste encore une poignée de “saletés” dans les pages !)… mais hélas pour vous, même en mettant votre site en liste blanche sur uBlock Origin, RequestPolicy Continued bloque votre régie (Horyzon) puisqu’elle est servie à partir d’un autre domaine que la page hôte (nextimpact.com).
Du coup, j’ai l’encart de publicité sans publicité… bref le web “propre” n’est pas pour demain, même si vous faites des efforts.
Vous citez aussi Orange qui parle de l’internet et des contenus… Et la ça ramène au problème des DRM. Par exemple, je pourrais trouver des solutions comme Netflix très sympa et même économiquement concurrentielles par rapport au fait de payer en entretenir un NAS… mais le problème est que cela ne répond pas à certains de mes usages, comme de pouvoir emporter des vidéos sur mon PC pour les regarder dans le train (bien évidemment sous Linux).
C’est un autre débat, mais la “valorisation” du web et ses contenus ramera tant que cela ne sera pas compris et que les DRM demeureront.
Pourtant Apple a bien donné l’exemple avec iTunes, c’est sans DRM pour la musique (que je sache) et iTunes fait pourtant plein de bénéfices non ?
Le 17/10/2015 à 15h35
Le 17/10/2015 à 15h38
Le 17/10/2015 à 15h40
Le 17/10/2015 à 15h48
Le 17/10/2015 à 16h07
Le 17/10/2015 à 16h19
Si tu es sur Android, Xposed Framework: module Youtube Adaway
Le 17/10/2015 à 16h20
la publicité se veut éthique, responsable et respectueuse de l’internaute.
" />" /> " />
La situation est donc mauvaise, pour tout le monde, il faut trouver des solutions.
Du besoin d’un discours responsable de la part des grands acteurs
En bloquant les pubs vous préservez la planète et votre santé de la racaille industrielle.
Le 17/10/2015 à 11h19
Ici, comme sur d’autres sites, la pub n’est ni envahissante, ni “braillarde”.
Qu’en ai-je à faire d’entendre un crétin vanter une bagnole qu’il n’a certainement jamais approchée de sa vie
ou de supporter une musique débile pour une merde quelconque ?
Quand un site me bloque à cause d’Adblock, je passe sur un autre et point barre.
Si ce dernier me bloque, c’est qu’il a certainement une politique de pub agressive donc pourquoi y aller ?
Les sites qui n’abusent pas de la pub ne manquent pas et si cela fait couler les autres, tant pis pour eux.
Le 17/10/2015 à 11h40
Davis Lacombled, éleveur de vaches à lait!
Educons!
Ou en bon libertaire on laisse l’économie s’adapter à la réalité…
Le 17/10/2015 à 11h43
Bel article.
Pour ma part, j’ai associé un bloqueur de publicité, avec un bloqueur de Flash!
Car les vidéos en Flash qui se lancent automatiquement sans qu’on les y autorise, même si ce n’est pas de la pub, et qui apparaissent sur de nombreux sites , sont une véritables agression et un fléau, tout autant que les pubs.
D’autant plus que le Flash est une véritable passoire de vulnérabilités en matière de sécurité.
Maintenant, surfer sur le net devient déjà un peu plus supportable.
Le 17/10/2015 à 11h58
Tu en appelles à un modèle 100 % réservé aux abonnés. Même si je ne suis pas sûr que ce soit la bonne solution (mais sur ce sujet, personne ne détient LA vérité), ta façon de voir les choses est sans doute un peu problématique pour un site existant.
Déjà tu évoques de nombreux critères, que l’on respecte tous (bitcoin, facilité à se désabonner, modèle sans pub, etc.). Mais voilà, il faudrait que le site soit fermé et sans publicité. D’expérience, quand on fait face à ce genre de remarque, on aura toujours en face une exigence qui sera revue à la hausse de manière constante, pour justifier un non-abonnement. C’est sans doute l’un des problèmes du modèle payant et de la réaction des utilisateurs dans la phase actuelle “moi je veux bien payer mais…”.
C’est d’autant plus contre-productif car la conversion d’un modèle n’est pas possible si les abonnés ne viennent pas. Selon toi, il faut faire un saut dans le vide, soit. Mais tu le finances comment ton saut dans le vide. L’indépendance de NXi c’est aussi un auto-financement. L’abonnement finance 20⁄25% du CA, on vire donc 75 % de l’équipe en espérant pouvoir faire un aussi bon journalisme le temps que les abonnés débarquent en masse suite à la fermeture de l’accès et l’abandon de la pub ? Je doute que ce soit la meilleure voie à suivre.
Enfin, tu évoques le besoin d’investigation et l’impact positif sur l’abonnement. C’est un poncif classique, mais assez faux. On le remarque d’ailleurs assez nettement sur les sujets lourds (voir le cas avec Orange et le plan France THD vis-à-vis de l’Europe). Par contre ce sont les éléments qui demandent le plus de temps, parfois le plus d’investissement. Mais même dans un modèle payant, un lecteur reste humain, et ce n’est pas toujours l’investigation qui l’intéresse en majorité, même si ce modèle favorise l’analyse de fond et la prise de recul.
Même si je partage pas mal de ton analyse sur le fond, je pense que tu fais l’erreur classique de ceux qui ont une vision trop extérieure au problème. Parce qu’à trop exiger la pureté pour la pureté, à confondre l’exigence et l’intransigeance bornée, on se retrouve avec l’effet inverse de ce que l’on appelle de nos vœux. Les sites qui tentent une conversion vers un modèle plus sain de manière indépendant sont fragiles, à ne pas les soutenir, on les condamne. D’autres prendront leur place, ceux qui ont les fonds nécessaire pour tenir sur la durée, et les actionnaires qui vont avec ;)
C’est donc à nous de trouver les manières de faire partie de ceux qui tiennent le choc, et de faire perdurer ce modèle qui nous tient à cœur, qui nous permet à la fois d’informer au quotidien, mais aussi de prendre le temps lorsque cela est nécessaire, sans crainte pour notre survie et notre rentabilité. Et de le faire évoluer avec le temps. Et ce, même si certains préfèrent se contenter d’expliquer pourquoi ce n’est encore pas suffisant pour eux " />
Le 17/10/2015 à 11h59
En fait c’est plutôt les sites qui abusent qui font couler ceux qui n’abusent pas, justement du fait d’AdBlock et ses dérivés ;)
Le 17/10/2015 à 12h01
La pub est elle réellement le débat ?
J’ai vu quelqu’un dire qu’on ne peut pas avoir un internet gratuit et sans pub. Et pourquoi pas ?
Personnellement quand j’ai commencé à avoir des pubs sur youtube ou que le débit a été impacté pour les abonnés free j’ai simplement cessé d’utiliser le site. Ca ne m’a pas manqué outre mesure.
Je n’ai aucune envie de payer des abonnements fragmentés de 1 à 5€ par mois pour chaque mini service que j’utilise en ligne. Je paye déjà mon FAI un prix plus qu’honnête. En revanche je suis tout à fait disposé à payer un hébergement quelques dizaines d’euros pour y diffuser ce dont j’ai envie. Gratuitement.
Si notre vie n’était plus autant régie par une logique commerciale, consumériste, quelle fraction de l’internet tel qu’on le connait aujourd’hui continuerait d’exister ?
Si les journalistes et autres employés des sociétés qui produisent cette logique publicitaire n’avaient pas besoin de connecter leur revenu à ce système pour vivre, quel contenu produiraient-il ?
Nous sommes tellement enfermés dans la logique du profit que nous en devenons incapables de penser qu’il existe d’autres modèles. Ce débat sur la publicité n’est à mon sens qu’une manifestation d’un problème bien plus profond.
Le 17/10/2015 à 12h24
Le 17/10/2015 à 12h30
Le 17/10/2015 à 12h32
Le 17/10/2015 à 12h47
Le 17/10/2015 à 12h51
au bout de combien de 2 euros par mois le compte compte bancaire de l’internaute est vide ??
Le 17/10/2015 à 12h58
Le 17/10/2015 à 13h10
Ce qui est “acceptable” ou non dépend de chacun. je refuse tout média qui m’impose quoi que ce soit. On peut proposer, et à chaucn d’accepter ou pas. Je ne ferais pas plus confiance à un soit disant “groupement de publicitaires vertueux” qu’à n’importe quel régie anonyme.
Le 17/10/2015 à 13h12
Parfois on se demande si le mal de l’époque c’est la publicité, les bloqueurs ou la boulimie de contenu. Ou peut être un mélange de tout ça ;)
Le 17/10/2015 à 13h15
Une fois qu’on a dit ça, on a tout et rien dit. Et le problème reste entier ;)
Le 16/10/2015 à 17h06
vous devriez vous renouveler dans l’utilisation de vos photos
toujours les mêmes qui reviennent. C’est lassant !
Le 16/10/2015 à 17h07
à commenter trop vite… ;)
Le 16/10/2015 à 17h12
la publicité, quelque soit sa forme, sa pratique, etc… sera toujours dans le système actuel (soit système consumériste), qu’une réclame dont le message est dans le fond : achetez moi !
Alors, les publicitaires et autres régies pourront bien présenter (soit envelopper de différents revêtements possible) de N manières, leur réclame restera réclame.
Le 16/10/2015 à 17h14
je suis en train de le lire " />
Mais les photos sont souvent les mêmes et on le voit en premier et c’est pour cela que je n’ai parlé que de cela
" />
Le 16/10/2015 à 17h15
Etrangement, il a deux ou trois jours, on me traitait de troll en disant que c’était moi qui payait les flux abusifs des annonceurs. Et bien aujourd’hui, ils font leurs “méa culpa” d’ avoir trop abusé. j’en suis ravis " />
Le 16/10/2015 à 17h16
Même si je n’aime pas les méthodes Eyeo (c’est peu de le dire) je me demande si c’est finalement pas la seule solution viable pour faire changer les méthodes des régies publicitaires…
Les acteurs du web devrait former un comité chargé de filer les bons points, une sorte de “permis de faire de la pub”, si t’as pas l’autorisation, les navigateurs n’affichent pas la pub (comme s’il s’agissait d’un certif lambda).
Le 16/10/2015 à 17h22
Du coup pourquoi laisser les autres exister ? ;) Après, toute la problématique est de ne pas laisser un acteur comme Eyeo s’ériger en seul juge via sa liste. La décision doit être plus large, prendre en compte les différentes parties, et ne surtout pas être à l’avantage financier de tel ou tel ;)
Eyeo dispose d’un avantage : il exerce une pression sur les éditeurs via ABP et les autres bloqueurs. Mais c’est la seule chose qui légitime sa position, et ça peut vite devenir un avantage mineur si tout le monde arrive à se mettre d’accord pour proposer une alternative viable (ce qui n’est pas gagné)
Le 16/10/2015 à 17h34
Justement, je parle bien du principe (tout bloquer, et avoir une liste “acceptable”), évidemment que le côté mafieux d’Eyeo est détestable mais ils sont les seuls à proposer un tel système au final.
Et leur position est en train de faire bouger les choses (avec ou sans eux, on verra “à la fin”), si on en était resté aux bloqueurs classiques (bloquage unilateral) pas certain que cette actu ait existé.
Un mal pour un bien comme dirait l’autre ;)
Le 16/10/2015 à 17h36
La liste des publicité acceptable existe depuis un moment, ce qui a fait bouger les lignes, c’est Apple ;) (et tout ce qui a été entraîné par la suite, mais le timing était aussi favorable)
Le 16/10/2015 à 17h50
Qu’est ce que les publicitaires veulent ? Tuer leur hôte (les pages web) comme ils l’ont fait avec les revues papier où l’espace publicitaire est supérieur au contenu ? Noyer l’auditeur sous une avalanche de messages comme à la radio ? Pilonner le téléspectateur ?
Pourquoi croient-ils que les usagers ont quitté ces plateformes pour Internet ? D’abord à cause d’eux.
Et maintenant ils veulent reproduire leur comportement en espérant une conclusion différente ? Ils sont fous (voir citation).
Le 16/10/2015 à 18h01
Je n’ai qu’une chose à dire.
LOL
Le 16/10/2015 à 21h59
C’est en partie vrai, cependant, sur YouTube par ex. il n’y a des pubs que si l’auteur de la vidéo le souhaite, et les revenus sont partagés entre l’auteur et Google. L’écrasante majorité des utilisateurs n’envoient pas de contenu qui rapporte de l’argent.
Le 16/10/2015 à 23h25
Je me demande s’il n’est pas possible d’ester en justice contre certains publicitaires
pratiquant la pub intrusive à outrance
(recouvrement des documents en cour de lecture, film de 30s au démarrage…)
par un “groupaction” et ce au motif d’abus de position dominante.
Le 16/10/2015 à 23h45
Le 17/10/2015 à 03h57
Le 17/10/2015 à 04h02
Le 17/10/2015 à 04h39
Le 17/10/2015 à 05h18
Ce qui est quand même drôle, c’est le moment choisi par Microsoft en mettre une couche sur tracking/télémétrie/suggestions(=pub!) directement intégrés à l’OS:
Juste au firmament du rejet des utilisateurs de ces pratiques, que même des pubeux traditionnellement sous coke commencent à voir (faut dire qu’avec le tarif au gramme, quand la fraîche ne rentre plus le sevrage est brutal)!
Ils n’ont décidément pas encore fini de nettoyer 10 ans (au moins) de merde dans les yeux…
Le 17/10/2015 à 05h28
Je rêve ou l’analogie place sur le même plan la pub et les lois qui régissent la société ? Jusqu’à présent il n’y a heureusement pas d’obligation légale de regarder la pub, ni aucun “droit” à lessiver les cerveaux.
La pub est prédatrice, au détriment exclusif de celui qui la regarde. S’ en passer quand c’est possible est salvateur, quel que puisse être le moyen : un réflexe d’auto-défense, ni plus ni moins.
Le 17/10/2015 à 05h33
Le 17/10/2015 à 05h35
Le 17/10/2015 à 06h00
Le 17/10/2015 à 06h03
Le 17/10/2015 à 06h41
Mettre un autocollant “non à la pub” sur sa boite à lettre, c’est être un citoyen éco-responsable. Utiliser un add-blocker c’est être un voyou ? :/
Le 17/10/2015 à 06h47
Le 17/10/2015 à 07h13
Le 19/10/2015 à 11h00
Si on tente une définition de la publicité du point de vue du lecteur, auditeur ou télé(spectateur)
on aurait :
“La publicité est un contenu NON SOLLICITÉ ou un pointeur/une invitation à une contenu NON SOLLICITÉ,
occupant un certain espace visuel et/ou audio et/ou une certaine durée, au sein même d’un autre contenu, payant ou pas, qui lui, était sollicité par le demandeur. ”
Le consommateur (de contenu) n’a que faire des tenants et aboutissants économiques inhérents à la production de ce contenu. Cela ne l’intéresse pas.
Il est souvent d’accord, et c’est bien normal, de payer pour en obtenir (acheter un album, une place de concert, payer des abonnements de streaming , un ticket de cinéma, un journal, un magazine, un livre). Mais ça s’arrête là.
Tout contenu on contenant non-sollicité est vu comme une POLLUTION du désir ou de la demande originelle ( de s’informer, de se divertir, de se cultiver … )
Ce n’est pas avec un début d’éthique que vous allez changez cette constatation universelle que beaucoup ont fait ou simplement ressentent, sans l’expliciter de la sorte.
ça tient du pléonasme mais c’est à redire apparemment :
Les contenus non sollicités, personne n’en veut ! Point à la ligne.
Quand j’emporte le magazine gratuit que mon supermarché édite, c’est un choix, je le veux, parce qu’ils donne de bonnes idées de recettes et amène de la variété dans mes assiettes. Cela peut être considéré comme une grosse pub, car c’est un incitant à l’achat chez eux. Mais c’est un contenu sollicité, lu avec un regard critique.
Le 19/10/2015 à 11h04
Le 19/10/2015 à 11h08
Le 19/10/2015 à 11h22
Encore un exemple du :
“on s’en fout de nos utilisateurs fréquents nous on veut de la MASSSSEEE, du Chiffre, de la croissance à deux pourcents” (aka vision court terme)
Et au bout de X années :
“Ah ben nos premiers utilisateurs nous chient dessus parce qu’on a abusé ?
Comment ça les nouveaux font pareils ?
Ah et on en gagne plus parce qu’on a atteint le seuil maximum ? Donc on a plus de croissance ?”
Le problème est que les régies publicitaires ont une dette énorme a payé s’ils veulent faire un mea culpa. les utilisateurs n’ont plus du tout envie de voir de la pub de partout.
Le 19/10/2015 à 11h22
Le 19/10/2015 à 11h25
Donc on gaspille du papier et on brûle du carburant tout ça pour aller mettre dans la boite aux lettres des gens de la paperasse qui ira directement à la poubelle. Mais on continue parce que…. ? Parce que chantage à l’emploi.
C’est sûr que c’est bon pour l’économie, ça alimente le PIB du pays, ça donne du boulot aux gens. Mais en pratique c’est une activité artificielle, du vent.
Le 19/10/2015 à 11h50
Le 19/10/2015 à 12h59
Le 19/10/2015 à 13h24
Le 19/10/2015 à 13h37
Comme tu le dis le bouche à oreille, c’est de la pub. Et ça suffit. On peut se contenter de ça. Si tu as peur de ne pas connaître les produits, on peut imaginer un journal des sorties de produits pour en connaître leur existence. La personne qui est dans une démarche d’achat pourra s’y retrouver. Celui qui n’a pas l’intention d’acheter des produits pourra profiter pleinement et librement du contenu essentiel.
Le 19/10/2015 à 14h23
Je suis aussi totalement opposé aux excès et je pense même que le tracking devrait être interdit par une loi et il devrait y avoir des poursuites judiciaires contre ceux qui l’utilisent et les sites qui acceptent de les héberger.
Et là on voit l’effet pervers des bloqueurs de pubs car avec eux même les sites qui usent et abusent de la pub monstrueusement intrusive et du tracking font quand même de l’audience puisqu’avec un bloqueur on planque la merde sous le tapis.
On sait que tel site est pourri par la pub mais on y va quand même puisqu’on ne la voit pas et tant pis si ces bloqueurs font du tort aux sites qui n’abusent pas…
C’est une aberration totale qui me fait penser qu’on a un peu le web qu’on mérite…
Honnêtement je ne crois pas une seconde que les internautes (moi compris) soient totalement innocents de ce qui se passe sur le web, ils ne sont pas que des pauvres victimes mais aussi des acteurs plus ou moins actifs.
Le 19/10/2015 à 15h12
Le 22/10/2015 à 10h28
Il est temps, la pub est en train de tuer le web: pages extrêmement alourdies, chute de la productivité, etc…
Y a t il des études francophones de l impact de la pub sur le cout du trafic?
Ici un article anglophone qui reférence une étude comme quoi utiliser AdBlockPlus permet de réduire le trafic de 25% à 40% en video.
http://venturebeat.com/2015/07/08/blocking-ads-can-cut-network-traffic-25-to-40-…