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Le logiciel libre obtient la priorité dans l’enseignement supérieur

Propriétaire vs prioritaire

Le logiciel libre obtient la priorité dans l'enseignement supérieur

Le 10 juillet 2013 à 08h10

C’est une première dans l’histoire parlementaire : les députés et sénateurs ont voté un texte donnant la priorité au logiciel libre dans un secteur bien particulier. Ce vote a eu lieu dans le cadre du projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, adopté hier par l’Assemblée nationale. Le texte attend maintenant sa publication au Journal Officiel.

« Le service public de l’enseignement supérieur met à disposition de ses usagers des services et des ressources pédagogiques numériques. Les logiciels libres sont utilisés en priorité. ». Cet article a finalement été voté dans les mêmes termes par les députés et sénateurs. En consacrant la priorité au logiciel libre dans l’enseignement supérieur, il est accueilli sous les applaudissements par l’April, l’association pour la promotion du libre : « le logiciel libre est l'incarnation informatique de notre devise républicaine, "Liberté, Égalité, Fraternité" » considère Frédéric Couchet, délégué général de l'organisation, pour qui« le libre permet l'appropriation par tous de la connaissance et des savoirs. »

Priorité ou discrimination ?

Ce vote, après passage en commission mixte paritaire, a surtout été l’occasion d’une foire d’empoigne. Durant la procédure législative, ainsi, Jamel Labed, président de l’AFDEL, Guy Mamou-Mani, président du Syntec Numérique et surtout Michel Cosnard, président directeur général de l’Inria, ont adressé un courrier à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche pour l’alerter des risques, selon eux, d’une telle priorité. « Cette rédaction est très problématique pour l'écosystème numérique que nous représentons parce qu'elle introduit une discrimination injustifiée entre les différents acteurs du secteur face à la commande publique, en fonction de leurs modèles d'affaires et du type de licences ou de leurs modes de commercialisation ».

  inria

 

Ce courrier, cosigné par le représentant d’un laboratoire public comme l’Inria, a provoqué un certain émoi en interne. Il a ainsi été adressé à plusieurs rédactions dimanche, accompagné d’une lettre que les syndicats SNCS-FSU, SNTRS-CGT ont eux aussi transmis à la même ministre. « Nous tenons à signaler que cette initiative n'a fait l'objet d'aucune concertation au sein de l'institut et nous sommes choqués par l'implication de notre institut à une telle action de lobbying, écrivent ces syndicats. Nous rappelons que l'INRIA a un rôle d'expertise pour le législateur et le gouvernement, mais n'a pas à prendre parti pour un modèle économique ou un autre, cette question n'étant pas dans le domaine de ses compétences ; L'INRIA est un institut de recherche en informatique et non en économie ou en droit. »

 

inria

 

Mis en cause, Michel Cosnard s’est expliqué sur Twitter et dans une interview à AEF.info (accès payant). Il soutient en substance que cet article donnant priorité au logiciel libre « n’a pas sa place dans une loi générale sur l'Enseignement supérieur et la recherche », ajoutant par ailleurs qu’ « il est important que la diversité des acteurs puisse s'exprimer ». La remarque n'a cependant pas eu d'emprise avec le vote du texte final hier par les députés.

Loi sur l'École, loi sur l'enseignement supérieur

Fait notable : que ce soit l’April ou les signataires de ce courrier, tous constatent une certaine confusion entre ce projet de loi sur l’enseignement supérieur et le projet de loi de refondation de l'École de la République. Là, un amendement du ministre Vincent Peillon a justement gommé la priorité donnée aux logiciels libre dans le futur service public de l’enseignement numérique et de l’enseignement à distance. La version finalement votée dans ce second projet de loi pose mollement que « dans le cadre de ce service public, la détermination du choix des ressources utilisées tient compte de l’offre de logiciels libres et de documents au format ouvert, si elle existe. » On est passé d’une priorité à une simple prise en compte, d'une mise en avant à un simple coup d'oeil.

 

« Nous ne pouvons que déplorer l’incohérence législative qui en résulte, du fait de l’opposition de rédaction entre le texte sur la Refondation de l'École et celui sur l’Enseignement supérieur », regrettent Jamel Labed, Guy Mamou-Mani et Michel Cosnard dans leur lettre. Cette différence devrait selon eux conduire « un même service public à se soumettre à des règles contradictoires : l’un fondé sur la neutralité, l’autre sur la discrimination »

 

Du côté de l’April, on analyse les choses sous un angle plus positif : « au cours des débats autour du projet de loi refondation de l'école, le gouvernement et les parlementaires avaient visiblement subi des manipulations de lobbys, prétendant une impossibilité de donner la priorité au logiciel libre. Saluons l'évolution positive du gouvernement et des parlementaires [dans le projet ESR, NDLR], qui remet l'intérêt général devant l'intérêt particulier de quelques entreprises. Le logiciel libre est un moyen de s'assurer que tout le monde ait accès à l'information, et que les élèves ne soient pas de simples consommateurs de produits numériques. »

Commentaires (182)

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Sythuzuma-Ka a écrit :



Je propose meme qu’on abolisse la notion d’état <img data-src=" />





Une anarchie ferait des heureux (mais potentiellement, encore plus de malheureux)





Sythuzuma-Ka a écrit :



Heureusement que l’état s’occupe de morale, c’est même de ça qu’il est garant pour tout ce qui nous est commun.

Ensuite chez toi le plus important c’est qu’il ne t’empêche pas de faire ce que tu veux.





Bah, je suis pas trop sur de ca.

Les problèmes d’éthiques, qui font intervenir la morale, on les confie aux philosophes parce que ca n’intéresse personne.

Les instances importantes n’en n’ont pas grand chose à faire, de la morale. Leur temps est occupé par des problèmes plus pressants : l’état de l’économie, de l’emploi, de la sécurité, de la santé, etc. Et tous ces problèmes se règlent à coup de bonne vieille réflexion terre-à-terre (comment en faire le max en en déboursant le min) et les impératifs de budget ou de résultats priment sur quelque considération morale que ce soit.



Enfin, on en a assez eu l’exemple : s’il est moral de conserver des emplois mais rentable de faire fermer une usine, le gvt choisira toujours l’option rentable.

Le simple fait de discuter une décision rentable au profit de la morale doit bien les faire marrer, d’ailleurs.


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2show7 a écrit :



Simplement que tu n’as pas le droit de revendre du libre (à moins d’une exception qu’on accorde avec un gros “mais”)





Si tu as le droit. C’est juste que revendre un truc gratuit c’est difficile.


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Tim-timmy a écrit :



ça me chagrine vraiment cette histoire de “priorité” .. dans les fait ça veut dire qu’un appel d’offre, même si plus cher, inférieur en qualité, en services, sera automatiquement selectionné car libre (ben oui, al loi lui donne la “priorité”) ? je ne l’espère pas .. la liberté est un avantage intrinsèque, qu’elle soit prise en compte comme telle, pas de soucis … Que les fichiers, bases de données, et protocoles utilisés soient ouverts et intéropérables, oui, mais imposer ainsi un type de licence, hum ..









  • alors, on a besoin d’un logiciel de PAO. On a le choix entre a) un logiciel proprio A, b) un logiciel proprio B, c) gedit, un éditeur de texte libre

  • le libre est prioritaire

  • bon ben gedit alors. Bon, passons au système d’exploitation …

  • gedit ! libre -&gt; prioritaire !

  • euh, oui. Bon, un outil de dessin ?

  • gedit ! libre -&gt; prioritaire !





    Tu penses réellement que prioritaire signifie que quoiqu’il arrive, la solution doit être choisie même si elle n’est pas pertinente ?

    Non, “prioritaire” ne veut pas dire “obligatoire”, sinon, ils auraient écrit “obligatoire”.

    “prioritaire” signifie, “à examiner obligatoirement et à favoriser en cas de résultats similaires”, pas “à choisir obligatoirement”.

    Donc, ton cas de figure n’est pas réaliste.


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Séphi a écrit :



De plus l’école est sensée t’apprendre ce qu’il se fait entreprise point, que ça soit libre ou non.

Donner l’accent sur les technos libres pourquoi pas, à condition que ça soit pertinent sur le marché du travail.





NON !!!!!

L’école publique et l’entreprise ca n’a rien à voir. En école privée à la limite.

Mais l’école ca t’apprend à t’adapter, ce n’est pas l’annexe des entreprises.


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Konrad a écrit :



C’est peut-être mon expérience personnelle qui est biaisée, mais j’ai entendu pas mal de gens autour de moi (collègues, amis) avoir le préjugé qui «si c’est gratuit c’est forcément moins bien», et sur Internet (y compris ici) on peut lire pas mal de commentaires de haters qui affirment haut et fort que les logiciels propriétaires sont les seuls vrais logiciels professionnels, le libre c’est bien gentil mais ça ne vaut pas un vrai outil pro…



Si les gens essayaient véritablement les logiciels et les jugeaient de façon objective, ça se saurait <img data-src=" />



Mais bon désolé si j’ai fait une trop grande généralité <img data-src=" />







Je vais essayer d’expliquer autrement, je n’ai pas dit que les logiciels libre n’avait pas mauvaise réputation (<img data-src=" />) je dit que cette réputation ne s’est pas bâtit sur le seul fait de leur licence, c’est une nuance assez importante. <img data-src=" />



Personnellement, à part les logiciel les plus connus, je n’ai pas de grande connaissance du marché des logiciels pro et je ne sais pas dans quel proportion, sur ce marché, les logiciels libres ont “mauvaise image”, c’est p-e pas si répandu que ça. C’est sur que les duels très courants MS Office / OO, LO et la suite Adobe / Gimp ne tourne pas en faveur des logiciels qui st libres ici, mais encore une fois cela n’a rien à voir avec la licence.


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j-c_32 a écrit :





  • alors, on a besoin d’un logiciel de PAO. On a le choix entre a) un logiciel proprio A, b) un logiciel proprio B, c) gedit, un éditeur de texte libre



    • le libre est prioritaire

    • bon ben gedit alors. Bon, passons au système d’exploitation …

    • gedit ! libre -&gt; prioritaire !

    • euh, oui. Bon, un outil de dessin ?

    • gedit ! libre -&gt; prioritaire !











      En fait, avec emacs au lieu de gedit ça aurait très bien marché =D

      Comme dit le proverbe : “Emacs is a great operating system, lacking only a decent editor”



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Drepanocytose a écrit :



NON !!!!!

L’école publique et l’entreprise ca n’a rien à voir. En école privée à la limite.

Mais l’école ca t’apprend à t’adapter, ce n’est pas l’annexe des entreprises.







Dans ce cas mettre l’accent sur le libre n’a aucun sens…

Tu leur fais une forma générale que ça soit libre ou proprio afin qu’ils puissent s’adapter à n’importe quel marché.


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Séphi a écrit :



Je suis tout à fait d’accord avec toi. Et ça ne se fera pas sans casse, le problème étant que de nos jours tu ne peux pas forcément t’orienter vers n’importe quelle techno. On doit quand même suivre un minimum le marché. Ensuite dans ton entreprise, libre à toi de prôner telle ou telle appli :)





On essaie mais ce n’est pas facile.

Linux pour eux c’est trop cher (le cout des intervenants spécialisés à chaque manip)

Et apache pour eux c’est pas du tout sécurisé.

Le scripting PHP est interdit sur quelque projet que ce soit (faille de sécurité, d’après eux)





Autant dire que c’est pas gagné …


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Je ne vois pas en quoi les entreprises proposant des logiciels proprios sont discriminées, si elles veulent être choisies, elles n’ont qu’à s’adapter aux critères requis pour ces marchés publics, en publiant le code source de leurs applications, ou en proposant des applications tel que réclamées, libres, tout en proposant un support et du service derrière.



Cette décision est très compréhensible en ces temps ou l’espionnage informatique est partout, je ne serais pas étonné que l’état préfère désormais faire un audit du code, avant d’utiliser massivement un logiciel particulier, d’autant plus s’il est américain.

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Si certains n’ont pas encore trouvé leur voie dans l’enseignement supérieur (et la recherche), c’est grave <img data-src=" />

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Drepanocytose a écrit :



NON !!!!!

L’école publique et l’entreprise ca n’a rien à voir. En école privée à la limite.

Mais l’école ca t’apprend à t’adapter, ce n’est pas l’annexe des entreprises.







D’accord avec toi dans l’absolu, mais pour le supérieur, hors universités, j’aurais tendance à penser qu’il est préférable d’orienter l’enseignement vers les pratiques des entreprises.

L’université pour le Savoir, les écoles pour le business.



Pour tout ce qui est pré-baccalauréat (pour les filières générales) ou pré brevet des collèges (pour ceux qui iront en filière “pro“), par contre, 100% d’accord avec toi. <img data-src=" />


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2show7 a écrit :



Simplement que tu n’as pas le droit de revendre du libre (à moins d’une exception qu’on accorde avec un gros “mais”)





BSD tu as le droit de le revendre (cf OSX) et c’est du libre et open source. Certains considèrent même que c’est la plus libre des licences libres…


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2show7 a écrit :



Si certains n’ont pas encore trouvé leur voie dans l’enseignement supérieur (et la recherche), c’est grave <img data-src=" />







La majorité des français ne travaillent pas dans la filière qu’ils ont suivie pendant leurs études. C’est un fait.


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plumachau a écrit :



Un exemple simple, au lycée de ma fille, ils ont installé LibreOffice, et je suis tout à fait d’accord avec cette politique du libre, surtout si ça permet de faire le même travail.



Mais la première réaction de ma fille a été “c’est tout pourrie leur Word” <img data-src=" />



Bien sur, sur son PC portable, elle a MS Office pré-installé, et elle a pris l’habitude de l’utiliser (même si il est expiré, il est encore fonctionnel).







Pas beaucoup moins que Word 2003 qui doit être encore installé dans pas mal d’établissements scolaires. <img data-src=" />

En tout cas j’ai convaincu ma copine, la prochaine fois elle ne se fera plus avoir avec les bundles laptop+windows+office depuis que je lui ai fait découvrir ce LibreOffice.<img data-src=" />


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Koxinga22 a écrit :



Une anarchie ferait des heureux (mais potentiellement, encore plus de malheureux)





Je voulais surtout dire que si le gouvernement ne pronait pas n’était pas censé proner “Liberté, egalité, fraterinité”, il n’aurait pas de raison d’être. A moins d’être administrateur aveugle des rapports entre citoyens… Bon je dis pas, c’est plutôt ça qu’ils font hein <img data-src=" />







Koxinga22 a écrit :



Bah, je suis pas trop sur de ca.

Les problèmes d’éthiques, qui font intervenir la morale, on les confie aux philosophes parce que ca n’intéresse personne.

Les instances importantes n’en n’ont pas grand chose à faire, de la morale. Leur temps est occupé par des problèmes plus pressants : l’état de l’économie, de l’emploi, de la sécurité, de la santé, etc. Et tous ces problèmes se règlent à coup de bonne vieille réflexion terre-à-terre (comment en faire le max en en déboursant le min) et les impératifs de budget ou de résultats priment sur quelque considération morale que ce soit.



Enfin, on en a assez eu l’exemple : s’il est moral de conserver des emplois mais rentable de faire fermer une usine, le gvt choisira toujours l’option rentable.

Le simple fait de discuter une décision rentable au profit de la morale doit bien les faire marrer, d’ailleurs.





Ca n’est pas parce qu’on vit une époque sans vision qu’un gouvernement n’est pas censé en porter une. Là je vois justement une décision réellement “politique”, un peu plus que juste gérer et taxer les rapports que nous avons les uns aux autres.


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lateo a écrit :



D’accord avec toi dans l’absolu, mais pour le supérieur, hors universités, j’aurais tendance à penser qu’il est préférable d’orienter l’enseignement vers les pratiques des entreprises.

L’université pour le Savoir, les écoles pour le business.



Pour tout ce qui est pré-baccalauréat (pour les filières générales) ou pré brevet des collèges (pour ceux qui iront en filière “pro“), par contre, 100% d’accord avec toi. <img data-src=" />





Quand tu rentres dans une entreprise, tu en fais partie et donc tu influes sur cette entreprise.

Que tu aies une connaissance un peu décalée par rapport à la pratique “courante” de cette entreprise, c’est un bien au contraire : de l’intérieur, tu amènes de la richesse à cette entreprise…



Sans “sang neuf”, “nouvelles pratiques”, etc., les entreprises stagneraient.

C’est au contraire TRÈS BIEN d’y amener de la diversité.







lateo a écrit :



La majorité des français ne travaillent pas dans la filière qu’ils ont suivie pendant leurs études. C’est un fait.





+1. Ce qui conforte d’ailleurs un peu plus ce que je dis plus haut.


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yeagermach1 a écrit :



C’est la ou je suis pas d’accord. L’enseignement supérieur, il est la pour te donner les moyens de faire un boulot. Ok en France, il y a un problème a ce niveau la pour l’université qui considère qu’elle n’est la pour ca.





boulot != entreprise déjà existante.

Un boulot, tu peux te le créer (donc avec tes propres outils), ou tu peux bosser dans le public.


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Sythuzuma-Ka a écrit :



Je voulais surtout dire que si le gouvernement ne pronait pas n’était pas censé proner “Liberté, egalité, fraterinité”, il n’aurait pas de raison d’être. A moins d’être administrateur aveugle des rapports entre citoyens… Bon je dis pas, c’est plutôt ça qu’ils font hein <img data-src=" />





L’autre jour, j’ai vu une pub pour du poulet ayant pour slogan “Qualité, fierté, halalité”, ca montre bien à quelle point la devise est galvaudée.


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Drepanocytose a écrit :



boulot != entreprise déjà existante.

Un boulot, tu peux te le créer (donc avec tes propres outils), ou tu peux bosser dans le public.





Ouais mais pour la majorité des gens, cela sera dans une entreprise ou tu auras pas le choix des outils. Navré mais je trouve con de former des gens a des outils libres quand ils auront a utiliser du proprio en entreprise.


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yeagermach1 a écrit :



C’est la ou je suis pas d’accord. L’enseignement supérieur, il est la pour te donner les moyens de faire un boulot. Ok en France, il y a un problème a ce niveau la pour l’université qui considère qu’elle n’est la pour ca.







Aaah mais tu ne dis plus la même chose là.

Là, je suis d’accord et c’est bien ce que fait l’université : donner les moyens de faire un boulot (et non ce boulot).

Précédemment, tu indiquais orienter les formations en “fonction de ce que les étudiants des dit cursus vont utiliser dans leur futur job” (je te cite).

Nous sommes peut-être finalement d’accord ? Qu’est ce que “donner les moyens pour avoir un boulot’” ? Former à la réflexion, à l’adaptation, à l’ouverture d’esprit, à la compréhension des besoins pour y apporter des solutions… non ?

Ce n’est pas “on va vous faire faire du C#” car c’est comme ça chez Michaud…


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yeagermach1 a écrit :



Ouais mais pour la majorité des gens, cela sera dans une entreprise ou tu auras pas le choix des outils. Navré mais je trouve con de former des gens a des outils libres quand ils auront a utiliser du proprio en entreprise.







L’inverse est encore plus con


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yeagermach1 a écrit :



Ouais mais pour la majorité des gens, cela sera dans une entreprise ou tu auras pas le choix des outils. Navré mais je trouve con de former des gens a des outils libres quand ils auront a utiliser du proprio en entreprise.





Regarde mon post N°75.

Amener de la diversité dans une entreprise, c’est toujours un plus.


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ff9098 a écrit :



Comment peux-tu encore dire ça ?





Ce n’est pas parce que Skype envoie des données persos sur un serveur tiers qu’il faut y mettre également les Photoshop et autres Word dans le même panier au prétexte que le code source ne serait pas accessible. Par ailleurs, de tous ceux qui réclament le code source d’un programme, combien seraient à même de le comprendre sans documentation idoine ?



Ensuite, concernant la qualité des logiciels libres, je linkerai juste un tweet d’un dessinateur connu de la blogosphère :twitter.com Twitter


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Je trouve toujours ça inutile de donner la priorité (au libre ou à autre chose) à ce niveau.

Si l’enseignement supérieur est pas capable de choisir seul ce qui lui convient le mieux, logiquement personne devrait pouvoir choisir.

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malock a écrit :



Aaah mais tu ne dis plus la même chose là.

Là, je suis d’accord et c’est bien ce que fait l’université : donner les moyens de faire un boulot (et non ce boulot).

Précédemment, tu indiquais orienter les formations en “fonction de ce que les étudiants des dit cursus vont utiliser dans leur futur job” (je te cite).

Nous sommes peut-être finalement d’accord ? Qu’est ce que “donner les moyens pour avoir un boulot’” ? Former à la réflexion, à l’adaptation, à l’ouverture d’esprit, à la compréhension des besoins pour y apporter des solutions… non ?

Ce n’est pas “on va vous faire faire du C#” car c’est comme ça chez Michaud…





Ben comment dire, si tu veux faire programmeur dans ta vie, il est plus judicieux que ton ecole/université te forme sous visual studio/eclipse que sous vim ou emacs. Parce que bon l’utilisation des deux derniers est pas très répandu encore.



L’université est la pour te donner la matiere general : ici savoir coder. Mais aussi te former aux outils que tu utiliseras plus tard et pas qu’a ceux que personne utilise.


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240-185 a écrit :



Ensuite, concernant la qualité des logiciels libres, je linkerai juste un tweet d’un dessinateur connu de la blogosphère :twitter.com TwitterQualité ?

Le mec parle “ergonomie” (cre qui est subjectif) tout en avouant qu’il est HABITUÉ (en majuscule dans le texte) à Toshop, ce qui rend sa critique sur l’ergonomie du Gimp encore plus subjective.



Sans compter que la “qualité DES logiciels libres” en argumentant sur un seul exemple (très subjectivemlent en plus), bof quoi.


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nucl3arsnake a écrit :



Je comprend pas ton soucis là. Dans un appel d’offre y’a tjs le cout maintenance etc… a prendre en compte donc ça change rien si c’est libre ou non …







Y’a des limites au ciblages (de mémoire une techno unique ne peux pas etre cité, comme un marque, etc…





1- autre question

2- y’a pas que nux de libre ;)







Non, la loi dit “si les offres sont équivalente tu doit prendre le libre” ;). Tu sais que quand tu fait un appel d’offre puis valide, faut le justifier? Rassure moi … Déjà vu en mairie des appel d’offre foiré (genre ça demandais des grilles pour entouré les aire de jeux), le contrat qu’a du etre pris était un truc degeu genre limite câble de bétaille, justement car le mec avait fait un appel d’offre merdique sans donner plus d’info.





Pas du tout, rien n’empeche la société éditrice de fournir le code sources avec confidentialité etc …

“Le code sources doit être fourni” est une clause qui serai abusive, dire “code source fourni est un plus” n’est pas abusif ^^







sauf que c’est deja un plus, pas besoin de le préciser. Là ils ont rajouté “si le code source est fourni, la solution devient prioritaire”. Dangereux et différent. L’offre est peut être plus chère et avec moins de services, elle est prioritaire, et ce critère là prime … dans quelle mesure ? On ne le sait pas, l’article de loi fait une ligne, qui dit “Les logiciels libres sont utilisés en priorité”… J’espère au moins que les décrets d’application seront assez précis, et que ce sera effectivement un critère de notation comme un autre des offres… ce qu’ils pouvaient deja être, sans rajouter de tel critère dans la loi …







j-c_32 a écrit :





  • alors, on a besoin d’un logiciel de PAO. On a le choix entre a) un logiciel proprio A, b) un logiciel proprio B, c) gedit, un éditeur de texte libre



    • le libre est prioritaire

    • bon ben gedit alors. Bon, passons au système d’exploitation …

    • gedit ! libre -&gt; prioritaire !

    • euh, oui. Bon, un outil de dessin ?

    • gedit ! libre -&gt; prioritaire !





      Tu penses réellement que prioritaire signifie que quoiqu’il arrive, la solution doit être choisie même si elle n’est pas pertinente ?

      Non, “prioritaire” ne veut pas dire “obligatoire”, sinon, ils auraient écrit “obligatoire”.

      “prioritaire” signifie, “à examiner obligatoirement et à favoriser en cas de résultats similaires”, pas “à choisir obligatoirement”.

      Donc, ton cas de figure n’est pas réaliste.







      caricatural oui, mais pas si éloigné que ça, dans le sens où une décision qui va dans le sens du non libre devra être justifiée extrêmement soigneusement, pour éviter toute attaque sur base de “j’ai pas été assez prioritisé, les salauds ont juste pris des critères objectifs pour décider”, ce qui introduit un danger dans le choix non libre, même si justifié (il suffit de voir trois commentaires ici pour voir qu’une justification n’est pas quelque chose d’aisé et universel sur ces domaines hautement sensibles et personnels) .



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240-185 a écrit :



Ce n’est pas parce que Skype envoie des données persos sur un serveur tiers qu’il faut y mettre également les Photoshop et autres Word dans le même panier au prétexte que le code source ne serait pas accessible. Par ailleurs, de tous ceux qui réclament le code source d’un programme, combien seraient à même de le comprendre sans documentation idoine ?







Le but d’un code source dispo est de s’assurer qu’il n’y a rien de suspect, pas besoin de vérifier toi-même.







240-185 a écrit :



Ensuite, concernant la qualité des logiciels libres, je linkerai juste un tweet d’un dessinateur connu de la blogosphère :twitter.com TwitterRempli d’arguments, normal pour un tweet. Je pari que ce type parle du multi-fenêtres qui peux être transformé en unique fenêtre depuis au moins 1 an….

Il porte bien son pseudo


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Du côté de l’April…qui remet l’intérêt général devant l’intérêt particulier de quelques entreprises.



mouarf, ce qu’il faut pas lire…

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Tim-timmy a écrit :



sauf que c’est deja un plus, pas besoin de le préciser. Là ils ont rajouté “si le code source est fourni, la solution devient prioritaire”. Dangereux et différent. L’offre est peut être plus chère et avec moins de services, elle est prioritaire, et ce critère là prime … dans quelle mesure ? On ne le sait pas, l’article de loi fait une ligne, qui dit “Les logiciels libres sont utilisés en priorité”… J’espère au moins que les décrets d’application seront assez précis, et que ce sera effectivement un critère de notation comme un autre des offres… ce qu’ils pouvaient deja être, sans rajouter de tel critère dans la loi …







caricatural oui, mais pas si éloigné que ça, dans le sens où une décision qui va dans le sens du non libre devra être justifiée extrêmement soigneusement, pour éviter toute attaque sur base de “j’ai pas été assez prioritisé, les salauds ont juste pris des critères objectifs pour décider”, ce qui introduit un danger dans le choix non libre, même si justifié (il suffit de voir trois commentaires ici pour voir qu’une justification n’est pas quelque chose d’aisé et universel sur ces domaines hautement sensibles et personnels) .





Autant sur ta partie de réponse à moi je veux bien, autant sur la 2eme partie non.

Je rappel que chaque appel d’offre entraine une réponse ARGUMENTE, auquel toutes les parties ont droit. Donc y’a pas a plus ou moins justifié …


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ff9098 a écrit :



Le but d’un code source dispo est de s’assurer qu’il n’y a rien de suspect, pas besoin de vérifier toi-même.





J’ai accès à ce qui se trouve sous le capot d’une voiture ou d’un programme sous GPL. Ça ne veut pas dire que j’en comprendrai forcément toutes les subtilités.



On en vient donc à un problème récurrent chez les défenseurs hardcores du libre : ils se placent d’un point de vue « développeur », mais absolument pas du point de vue « utilisateur ».


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Tim-timmy a écrit :



ça me chagrine vraiment cette histoire de “priorité” .. dans les fait ça veut dire qu’un appel d’offre, même si plus cher, inférieur en qualité, en services, sera automatiquement selectionné car libre (ben oui, al loi lui donne la “priorité”) ? je ne l’espère pas .. la liberté est un avantage intrinsèque, qu’elle soit prise en compte comme telle, pas de soucis … Que les fichiers, bases de données, et protocoles utilisés soient ouverts et intéropérables, oui, mais imposer ainsi un type de licence, hum ..









lysbleu a écrit :



Actuellement, c’est l’inverse qui est fait, un logiciel propriétaire est choisi même si “plus cher, inférieur en qualité, en services”, donc au pire ça n’améliore pas la situation de ce côté là (bon après dans mon école on utilise déjà presque systématiquement du libre).





Voila, le principe de donner une priorité (peu importe à qui) va à l’encontre de la notion de liberté.


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Fais pas si, fais pas ça et pendant ce temps le Français stagne au niveau mondial pour une bonne éducation informatique. C’est joli le proprio étranger, hein ?

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2show7 a écrit :



Aller à l’école, c’est pour apprendre et ce n’est pas pour être bloqué à cause que des parties de programmes sont propriétaires et inexploitables. C’est comme si des étudiants étudiaient le moteur Diesel, et que on les en empêche du fait que le moteur est scellé <img data-src=" />







Les solutions Microsoft sont elles inexploitables ? J’ai de gros doutes.

De plus l’école est sensée t’apprendre ce qu’il se fait entreprise point, que ça soit libre ou non.

Donner l’accent sur les technos libres pourquoi pas, à condition que ça soit pertinent sur le marché du travail.


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L’idée de la loi c’est de favorisé les logiciels libres quand il corresponde à la demande de manière à gagné en indépendance vis à vis des sociétés privées. Avec des logiciels tu peux changer de fournisseur beaucoup plus facilement.



Il est évident que ce n’est pas les logiciels professionnel utilisé par les étudiants qui sont visé. Mais plus les logiciels utiliser par les administrations de l’éducation nationale comme par exemple le système d’emplois du temps d’une école.

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Tim-timmy a écrit :



sauf que si il ne répond pas exactement à tes besoins, que le service/support/formation proposé avec est peut être largement plus coûteux …. c’est pas forcément le meilleur choix. Et on te l’impose quand même. J’y vois là quelques dérives potentielles…





Je comprend pas ton soucis là. Dans un appel d’offre y’a tjs le cout maintenance etc… a prendre en compte donc ça change rien si c’est libre ou non …









Tim-timmy a écrit :



ouep … donc du coup, comme d’habitude, pour gruger la loi qui ne convient pas, faire un appel d’offre tellement ciblé que le souci saute <img data-src=" /> … autre dérive peu souhaitable.





Y’a des limites au ciblages (de mémoire une techno unique ne peux pas etre cité, comme un marque, etc…







Tim-timmy a écrit :



intéropérable != tourne sous nux … mais c’est une autre question :p





1- autre question

2- y’a pas que nux de libre ;)









Tim-timmy a écrit :



euh, je faisais pas d’argument, je parlais d’un cas qui peut se poser maintenant, un appel d’offre, 3 candidats proprio sérieux, un candidat qui fait du libre venu de nulle part. Ben la loi dit “prenez le libre.” ….





Non, la loi dit “si les offres sont équivalente tu doit prendre le libre” ;). Tu sais que quand tu fait un appel d’offre puis valide, faut le justifier? Rassure moi … Déjà vu en mairie des appel d’offre foiré (genre ça demandais des grilles pour entouré les aire de jeux), le contrat qu’a du etre pris était un truc degeu genre limite câble de bétaille, justement car le mec avait fait un appel d’offre merdique sans donner plus d’info.







Tim-timmy a écrit :



La loi disant qu’il faut donner la priorité au libre, il est très dangereux voire illégal de choisir sur ces critères objectifs, le choix pourrait être attaqué. Elle serait plus détaillée et permettrait de la latitude, pourquoi pas … mais se contenter de dire “La priorité va au libre” est très dangereux





Pas du tout, rien n’empeche la société éditrice de fournir le code sources avec confidentialité etc …

“Le code sources doit être fourni” est une clause qui serai abusive, dire “code source fourni est un plus” n’est pas abusif ^^


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ben5757 a écrit :



Je comprend pas cette fixette sur le logiciel libre.

Perso je choisis un logiciel en fonction du service qu’il me rend et en fonction de mes besoins et du prix ( y compris support). Qu’il soit libre ou pas n’entre pas vraiment en ligne de compte.





Surtout que “libre / proprio” est un choix moral personnel, depuis quand le gvt fait des choix en fonction de valeurs morales ?

Je les soupçonne de ne voir que le coté financier de la chose, pour ensuite se gargariser de compliments sur leur choix éthique.


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Je crois qu’ils faut pas oublier la notion de service “public”, et bien au delà des écoles d’informatique (y’en a partout de l’informatique, mais tous les étudiants ne l’étudient pas <img data-src=" /> ).

Un peu comme préférer (si possible) de l’eau gérée collectivement que celle fournie par véolia 100x plus chère…

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Tim-timmy a écrit :



euh, je faisais pas d’argument, je parlais d’un cas qui peut se poser maintenant, un appel d’offre, 3 candidats proprio sérieux, un candidat qui fait du libre venu de nulle part. Ben la loi dit “prenez le libre.” ….





Dans une situation où les besoins sont très spécifiques (entreprise, service public, etc.), oui ça serait un vrai problème à soulever. Je ne veux pas minimiser le problème, mais là on parle grosso modo d’apprendre la base des bases à des étudiants. Tracer une courbe sous Excel ou sous Libre Office ça ne change pas grand chose, et dans de tels cas je suis d’accord pour que l’appel d’offre privilégie le libre.



Après, comme je l’ai dit plus haut, quand il y a des besoins spécifiques et pointus (souvent associés à un corps de métier particulier), il y a fort à parier que ces besoins ne peuvent pas être couverts par le libre (logiciel spécifique au droit, à l’économie, à la gestion, etc.). Dans de tels cas il n’y a pas d’ambiguïté : on ne peut pas donner priorité au libre puisqu’il n’y a pas de logiciel libre pouvant répondre à l’appel d’offre.



Tu dis qu’il peut y avoir des cas litigieux, peux-tu donner des exemples de besoins qui pourraient être couverts par logiciels proprio ET libres, où le libre serait de moins bonne qualité, ET se retrouverait favorisé par cette loi ?…


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Koxinga22 a écrit :



Surtout que “libre / proprio” est un choix moral personnel, depuis quand le gvt fait des choix en fonction de valeurs morales ?





Je propose meme qu’on abolisse la notion d’état <img data-src=" />

Heureusement que l’état s’occupe de morale, c’est même de ça qu’il est garant pour tout ce qui nous est commun.

Ensuite chez toi le plus important c’est qu’il ne t’empêche pas de faire ce que tu veux.









Koxinga22 a écrit :



Je les soupçonne de ne voir que le coté financier de la chose, pour ensuite se gargariser de compliments sur leur choix éthique.





Ca c’est très possible en effet.


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Konrad a écrit :



C’est peut-être mon expérience personnelle qui est biaisée, mais j’ai entendu pas mal de gens autour de moi (collègues, amis) avoir le préjugé qui «si c’est gratuit c’est forcément moins bien», et sur Internet (y compris ici) on peut lire pas mal de commentaires de haters qui affirment haut et fort que les logiciels propriétaires sont les seuls vrais logiciels professionnels, le libre c’est bien gentil mais ça ne vaut pas un vrai outil pro…



Si les gens essayaient véritablement les logiciels et les jugeaient de façon objective, ça se saurait <img data-src=" />



Mais bon désolé si j’ai fait une trop grande généralité <img data-src=" />







Remarque; il y a pas de mal de libristes qui raisonnent également de la sorte vis à vis du proprio.



Ce raisonnement binaire où tout ce qui est libre ou proprio est mauvais <img data-src=" />



Franchement je raye tous ces termes , et je cherche l’outil le plus efficace soit pour le boulot , soit pour l’usage domestique.. J’en trouve des deux cotés..


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Séphi a écrit :



Les solutions Microsoft sont elles inexploitables ? J’ai de gros doutes.

De plus l’école est sensée t’apprendre ce qu’il se fait entreprise point, que ça soit libre ou non.

Donner l’accent sur les technos libres pourquoi pas, à condition que ça soit pertinent sur le marché du travail.







C’est vrai c’est un peu exagéré. Mais pour créer, les programmeurs sont toujours obligés de tourner autours des brevets de routines propriétaires, pour éviter le plagiat-contrefaçon comme si résoudre une équation possède plusieurs méthodes alternatives <img data-src=" />


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Michel Cosnard : l’arrière petit fils de l’inventeur de la lettre S. <img data-src=" />

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Séphi a écrit :



Les solutions Microsoft sont elles inexploitables ? J’ai de gros doutes.

De plus l’école est sensée t’apprendre ce qu’il se fait entreprise point, que ça soit libre ou non.

Donner l’accent sur les technos libres pourquoi pas, à condition que ça soit pertinent sur le marché du travail.





Moui, si on pouvait changer la mentalité de certains acteurs en entreprise à ce sujet (les responsables des achats et les managers en général) qui ne jurent que par du “c’est cher DONC c’est bien”.



Quand on y pense, le fait que toutes les machines qui existent à l’école sont sous windows, tous les gens qui ont appris l’informatique à l’école l’ont fait sous windows. Seuls quelques d’autodidactes savent qu’il existe autre chose.



Rétablir un peu d’équilibre en distribuant les mêmes cartes au deux camps me semble une bonne idée.


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Un exemple simple, au lycée de ma fille, ils ont installé LibreOffice, et je suis tout à fait d’accord avec cette politique du libre, surtout si ça permet de faire le même travail.



Mais la première réaction de ma fille a été “c’est tout pourrie leur Word” <img data-src=" />



Bien sur, sur son PC portable, elle a MS Office pré-installé, et elle a pris l’habitude de l’utiliser (même si il est expiré, il est encore fonctionnel).


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De ce que j’en ai lu le texte parle de priorité à un “logiciel libre de droits”.

A ma connaissance même les licences libres les plus permissives comme BSD ne sont pas “libre de droits”.

Il est vraiment applicable ce texte? (s’il y a un juriste dans la salle…)

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yvan a écrit :



De ce que j’en ai lu le texte parle de priorité à un “logiciel libre de droits”.

A ma connaissance même les licences libres les plus permissives comme BSD ne sont pas “libre de droits”.

Il est vraiment applicable ce texte? (s’il y a un juriste dans la salle…)







Simplement que tu n’as pas le droit de revendre du libre (à moins d’une exception qu’on accorde avec un gros “mais”)


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Koxinga22 a écrit :



Moui, si on pouvait changer la mentalité de certains acteurs en entreprise à ce sujet (les responsables des achats et les managers en général) qui ne jurent que par du “c’est cher DONC c’est bien”.



Quand on y pense, le fait que toutes les machines qui existent à l’école sont sous windows, tous les gens qui ont appris l’informatique à l’école l’ont fait sous windows. Seuls quelques d’autodidactes savent qu’il existe autre chose.



Rétablir un peu d’équilibre en distribuant les mêmes cartes au deux camps me semble une bonne idée.







Je suis tout à fait d’accord avec toi. Et ça ne se fera pas sans casse, le problème étant que de nos jours tu ne peux pas forcément t’orienter vers n’importe quelle techno. On doit quand même suivre un minimum le marché. Ensuite dans ton entreprise, libre à toi de prôner telle ou telle appli :)







2show7 a écrit :



C’est vrai c’est un peu exagéré. Mais pour créer, les programmeurs sont toujours obligés de tourner autours des brevets de routines propriétaires, pour éviter le plagiat-contrefaçon comme si résoudre une équation possède plusieurs méthodes alternatives <img data-src=" />







Dans un environnement de dèv tu as plusieurs façon d’arriver à tes fins hein <img data-src=" />



De plus les problèmes de brevets ou autres ne sont pas légion au niveau dèv…


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240-185 a écrit :



J’ai accès à ce qui se trouve sous le capot d’une voiture ou d’un programme sous GPL. Ça ne veut pas dire que j’en comprendrai forcément toutes les subtilités.



On en vient donc à un problème récurrent chez les défenseurs du libre : ils se placent d’un point de vue « développeur », mais absolument pas du point de vue « utilisateur ».







Parce que les devs vont le vérifier à ta place. Tu crois que s’il y avait un truc chelou dans firefox, ça passerai inaperçu ?


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yeagermach1 a écrit :



Ben comment dire, si tu veux faire programmeur dans ta vie, il est plus judicieux que ton ecole/université te forme sous visual studio/eclipse que sous vim ou emacs. Parce que bon l’utilisation des deux derniers est pas très répandu encore.



L’université est la pour te donner la matiere general : ici savoir coder. Mais aussi te former aux outils que tu utiliseras plus tard et pas qu’a ceux que personne utilise.







Mais il est aussi largement répandu qu’un travailleur qui débute sur un domaine précis (ici, développeur) risque de ne pas y rester si longtemps… De ce que je connais, informatique et biologie, je ne connais que très peu d’individus qui travaillent dans l’exact champ d’intervention pour lequel ils ont été formé.



L’université est là pour te donner la matière générale : ici savoir coder. Stop.



PS : c’est mon avis aussi, j’ai détiens pas la vérité… Je ne cherche pas non plus à “défendre” l’université plus que ça, elle est largement critiquable.


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after_burner a écrit :



C’est très idiot de se baser uniquement sur la licence pour donner une priorité quand même, surtout dans le supérieur. Je vais me répéter mais c’est justement là que les élèves sont censé être formés pour travailler, et qu’on ne me parle pas là de l’école indépendante des entreprises, les étudiants eux sont bel et bien formés pour un métier, ils ont passé la période du collège…







  • 1


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ff9098 a écrit :



Parce que les devs vont le vérifier à ta place. Tu crois que s’il y avait un truc chelou dans firefox, ça passerai inaperçu ?





Franchement ouais. Y a personne qui passe son temps a verifier que le code s’execute bien de la facon prevu, qu’il y a pas de trap dedans. Surtout qu’en plus il est possible de camoufler quasi parfaitement un code malicieux et de le faire se déclencher a un moment x impossible bien sur a simuler.


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malock a écrit :



Mais il est aussi largement répandu qu’un travailleur qui débute sur un domaine précis (ici, développeur) risque de ne pas y rester si longtemps… De ce que je connais, informatique et biologie, je ne connais que très peu d’individus qui travaillent dans l’exact champ d’intervention pour lequel ils ont été formé.



L’université est là pour te donner la matière générale : ici savoir coder. Stop.



PS : c’est mon avis aussi, j’ai détiens pas la vérité… Je ne cherche pas non plus à “défendre” l’université plus que ça, elle est largement critiquable.





Le probleme dans le fait de ne donner que la matiere generale, c’est que l’entreprise qui t’embauche apres doit te former a leur outils mais aussi a leur boulot plus precis. Mettre la formation aux outils a l’université permet d’eviter ce temps supplémentaire pour l’employeur.


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GruntZ a écrit :



A lire sur le sujet une analyse/réaction plutôt bien documentée :

http://www.pellegrini.cc/2013/07/lobbying-sur-la-loi-esr-mais-quallait-faire-lin…





<img data-src=" />


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240-185 a écrit :



J’ai accès à ce qui se trouve sous le capot d’une voiture ou d’un programme sous GPL. Ça ne veut pas dire que j’en comprendrai forcément toutes les subtilités.



On en vient donc à un problème récurrent chez les défenseurs hardcores du libre : ils se placent d’un point de vue « développeur », mais absolument pas du point de vue « utilisateur ».







Utilisateur, les gamers sont aussi des utilisateurs, tout dépend de ce qu’ils choisissent comme orientation, donner priorité ne veut pas dire que c’est la seule exception qui prévaut.


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yeagermach1 a écrit :



Le probleme dans le fait de ne donner que la matiere generale, c’est que l’entreprise qui t’embauche apres doit te former a leur outils mais aussi a leur boulot plus precis. Mettre la formation aux outils a l’université permet d’eviter ce temps supplémentaire pour l’employeur.







Mais encore une fois, l’université n’est pas là pour éviter à l’employeur de former ses salariés sur les outils qu’il a choisi d’exploiter.

S’il y avait un espèce de consortium où le choix des outils utilisés dans la majorité des sociétés était défini entre dirigeants et universitaires, peut être… C’est juste surréaliste. Pour exprimer cela différemment : pourquoi est-ce à l’université de se caler sur les outils utilisés par les sociétés et non l’inverse ?



L’université, plus généralement, l’enseignement “supérieur”, n’est pas le petit chien des boîtes : ce n’est quand même pas au public de financer les formations sur les outils sélectionnés par un nombre restreint d’entités privées.


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Drepanocytose a écrit :



Qualité ?

Le mec parle “ergonomie” (cre qui est subjectif) tout en avouant qu’il est HABITUÉ (en majuscule dans le texte) à Toshop, ce qui rend sa critique sur l’ergonomie du Gimp encore plus subjective.



Sans compter que la “qualité DES logiciels libres” en argumentant sur un seul exemple (très subjectivemlent en plus), bof quoi.









ff9098 a écrit :



Rempli d’arguments, normal pour un tweet. Je pari que ce type parle du multi-fenêtres qui peux être transformé en unique fenêtre depuis au moins 1 an….

Il porte bien son pseudo



En même temps, vu la réponse on l’a sans doute fait chier 1000 fois avec GIMP alors que ça fait des années qu’il bosse sous toshop.

D’ailleurs il a visiblement fait l’effort d’essayer mais ça ne lui convient pas.



C’est juste l’avis personnel d’un mec qu’on a visiblement emmerdé alors que ça fait des années qu’il bosse sous toshop et qui n’a rien à faire de ces histoires de libre.


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malock a écrit :



Mais encore une fois, l’université n’est pas là pour éviter à l’employeur de former ses salariés sur les outils qu’il a choisi d’exploiter.

S’il y avait un espèce de consortium où le choix des outils utilisés dans la majorité des sociétés était défini entre dirigeants et universitaires, peut être… C’est juste surréaliste. Pour exprimer cela différemment : pourquoi est-ce à l’université de se caler sur les outils utilisés par les sociétés et non l’inverse ?



L’université, plus généralement, l’enseignement “supérieur”, n’est pas le petit chien des boîtes : ce n’est quand même pas au public de financer les formations sur les outils sélectionnés par un nombre restreint d’entités privées.





L’université doit te donner les moyens de trouver un job. Si tu es formé a un outil X libre, et que les boites qui embauchent veulent l’outil Y proprio, tu l’as dans le cul. Au moment de choisir, le patron il verra d’un coté une personne qui maitrise l’outil qu’il va utiliser et de l’autre une personne qui ne le maitrise pas. Le choix il sera vite fait.


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Lyzz a écrit :



C’est juste l’avis personnel d’un mec qu’on a visiblement emmerdé alors que ça fait des années qu’il bosse sous toshop et qui n’a rien à faire de ces histoires de libre.





Exact.

Et donc faire de l’avis personnel d’un mec qui s’en cogne un argument général anti logiciel libre n’a pas de sens. <img data-src=" />


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yeagermach1 a écrit :



Si ton exemple est vrai bien que je ne vois pas en quoi l’Etat n’aurais pas le droit de mettre aussi un péage sur sa route pour se rembourser et se faire des sous ensuite, je vois pas bien le rapport avec la priorité donné au libre.





Sauf que le but de l’État n’est pas de se faire des sous, donc, ils ne mettront pas un péage juste pour augmenter leur bénéfice et satisfaire leur actionnaire.



C’est encore plus visible avec le logiciel proprio: si un logiciel proprio utilise un format fermé difficilement interopérable, c’est que ça leur rapporte de l’argent. Par contre, c’est rare qu’un État développe volontairement un système avec un format fermé pour faire de la capture de client.



Tout ce que je dis, c’est que l’État ne doit pas regarder combien ça coute pour lui, mais combien ça coute pour le citoyen, et choisir en fonction de ça.

Ici, il y a des bénéfices pour le citoyen qui sont inutiles pour l’aspect pratique du service public qui l’utilise (ces bénéfices sont plus subtils que bêtement le coût d’un péage, certes, mais ils existent). C’est donc normal que lors de la recherche d’une solution, les responsables n’aient pas ça en tête.

Ici, il faut donne dire “on donne priorité au libre” pour éviter que le choix se fasse pour la solution la plus “rentable” pour le service public mais qui correspond à une solution “non optimale” pour la société.



C’était l’idée de mon exemple: le choix d’une solution ne doit pas se réduire à celle qui a l’air la plus optimale pour le service public en question, mais celle qui est la plus optimale pour la société.



En soi le libre comme le proprio coute le même cout au lancement : licence pour l’un, support pour l’autre. Il cout aussi le même cout sur le long terme tant qu’on a pas décidé de changer les machines et les logiciels. C’est sur que si on part dans l’optique de changer les versions tous les deux ans, le libre va rapidement devenir moins cher, mais sinon c’est kif kif.



Oui, d’accord avec ça, mais je veux juste insister sur le fait que le raisonnement “il faut qlq chose d’optimal pour le service en question” n’est pas forcément intelligent.

Choisir la solution qui coute le moins cher permettra de faire baisser de 10 euros l’impôt par citoyen. Mais si parallèlement à ça, le citoyen doit payer en moyenne 20 euros parce que une solution libre qui aurait fait concurrence et fait baisser les prix n’existe pas (par exemple), alors, c’était une solution stupide.


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Lyzz a écrit :



En même temps, vu la réponse on l’a sans doute fait chier 1000 fois avec GIMP alors que ça fait des années qu’il bosse sous toshop.

D’ailleurs il a visiblement fait l’effort d’essayer mais ça ne lui convient pas.



C’est juste l’avis personnel d’un mec qu’on a visiblement emmerdé alors que ça fait des années qu’il bosse sous toshop et qui n’a rien à faire de ces histoires de libre.







Et encore, faut-il encore savoir, si il a l’original (de Toshop) (pas une généralité, bien sûr, mais un petit constat)


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Tim-timmy a écrit :



caricatural oui, mais pas si éloigné que ça, dans le sens où une décision qui va dans le sens du non libre devra être justifiée extrêmement soigneusement, pour éviter toute attaque sur base de “j’ai pas été assez prioritisé, les salauds ont juste pris des critères objectifs pour décider”, ce qui introduit un danger dans le choix non libre, même si justifié (il suffit de voir trois commentaires ici pour voir qu’une justification n’est pas quelque chose d’aisé et universel sur ces domaines hautement sensibles et personnels) .





C’est cette vision des choses qui est caricaturale.

Si le choix est justifié, alors, il n’y a pas de raisons de le critiquer. (et si la justification ne convainc pas certains responsables, c’est sans doute que le libre était justement suffisamment bon que pour faire l’affaire)

Croire qu’une simple ligne va transformer les responsables en barbus qui n’ont rien d’autres à faire qu’une chasse au sorcière pour défendre le libre même quand son utilisation est stupide relève du fantasme ou de l’excuse hypocrite.


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j-c_32 a écrit :



Sauf que le but de l’État n’est pas de se faire des sous, donc, ils ne mettront pas un péage juste pour augmenter leur bénéfice et satisfaire leur actionnaire.



C’est encore plus visible avec le logiciel proprio: si un logiciel proprio utilise un format fermé difficilement interopérable, c’est que ça leur rapporte de l’argent. Par contre, c’est rare qu’un État développe volontairement un système avec un format fermé pour faire de la capture de client.



Tout ce que je dis, c’est que l’État ne doit pas regarder combien ça coute pour lui, mais combien ça coute pour le citoyen, et choisir en fonction de ça.

Ici, il y a des bénéfices pour le citoyen qui sont inutiles pour l’aspect pratique du service public qui l’utilise (ces bénéfices sont plus subtils que bêtement le coût d’un péage, certes, mais ils existent). C’est donc normal que lors de la recherche d’une solution, les responsables n’aient pas ça en tête.

Ici, il faut donne dire “on donne priorité au libre” pour éviter que le choix se fasse pour la solution la plus “rentable” pour le service public mais qui correspond à une solution “non optimale” pour la société.



C’était l’idée de mon exemple: le choix d’une solution ne doit pas se réduire à celle qui a l’air la plus optimale pour le service public en question, mais celle qui est la plus optimale pour la société.



Oui, d’accord avec ça, mais je veux juste insister sur le fait que le raisonnement “il faut qlq chose d’optimal pour le service en question” n’est pas forcément intelligent.

Choisir la solution qui coute le moins cher permettra de faire baisser de 10 euros l’impôt par citoyen. Mais si parallèlement à ça, le citoyen doit payer en moyenne 20 euros parce que une solution libre qui aurait fait concurrence et fait baisser les prix n’existe pas (par exemple), alors, c’était une solution stupide.





deux trucs :




  • l’etat devrait bien plus regarder comment gagner de l’argent que ce qu’il fait actuellement. Cela ne me generait pas de payer pour une autoroute publique, si il continue a y avoir une route gratuite a coté. L’autoroute n’est la que pour me fournir une prestation supplementaire.

  • le truc c’est que dans beaucoup de domaine, l’equivalent libre n’existe pas ou en est a ses balbutiements. Developper une solution libre equivalente prend du temps et de l’argent. Temps et argent que l’Etat n’a pas forcement. Je suis par contre pour l’utilisation de format normé qui permette de changer si la possibilité existe de logiciel facilement. Changer pour du libre ou du non libre d’ailleurs.


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Drepanocytose a écrit :



Exact.

Et donc faire de l’avis personnel d’un mec qui s’en cogne un argument général anti logiciel libre n’a pas de sens. <img data-src=" />



Tout à fait.



2show7 a écrit :



Et encore, faut-il encore savoir, si il a l’original (de Toshop) (pas une généralité, bien sûr, mais un petit constat)



@BouletCorp

«Et je veux bien croire aux performances de Gimp, mais il a une ergonomie de Lada des 70s. Et je suis HABITUÉ à Toshop. Et je l’ai ACHETÉ.»


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yeagermach1 a écrit :



Ben comment dire, si tu veux faire programmeur dans ta vie, il est plus judicieux que ton ecole/université te forme sous visual studio/eclipse que sous vim ou emacs. Parce que bon l’utilisation des deux derniers est pas très répandu encore.







<img data-src=" />

Oui t’apprendre à utiliser des IDE qui font tous à ta place sans comprendre grand chose, et où le fonctionnement ou non se résume à “Est-ce que je n’ai pas oublié de cocher quelque chose”. Et où l’utilisateur sera perdu s’il code sans ça.

Non, on peux initier à ce genre d’outil, mais on apprend l’élève à tous faire à la main pour comprendre ce qu’il fait et comprendre comment ça fonctionne.


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yeagermach1 a écrit :



deux trucs :




  • l’etat devrait bien plus regarder comment gagner de l’argent que ce qu’il fait actuellement. Cela ne me generait pas de payer pour une autoroute publique, si il continue a y avoir une route gratuite a coté. L’autoroute n’est la que pour me fournir une prestation supplementaire.





    Mais ? Mais dans ce cas, les citoyens ne dépenseront plus 200’000 euros de péage.

    Je dis: il y a une différence entre le but d’un service public et le but d’une entreprise, et je trouve un exemple pour l’illustrer.

    Et toi, tu reprends mon exemple et tu le modifies de manière à ce qu’il n’illustre plus la différence. Du coup, je ne vois pas trop où tu veux en venir (“contrairement au chat, les chiens peuvent être plus gros, par exemple un labrador”, “oui mais bon, si tu prends un labrador nain, c’est plus le cas”)



  • le truc c’est que dans beaucoup de domaine, l’equivalent libre n’existe pas ou en est a ses balbutiements. Developper une solution libre equivalente prend du temps et de l’argent. Temps et argent que l’Etat n’a pas forcement. Je suis par contre pour l’utilisation de format normé qui permette de changer si la possibilité existe de logiciel facilement. Changer pour du libre ou du non libre d’ailleurs.



    Tu retombes dans mon exemple avec “gedit”: si la solution libre n’est pas applicable, MÊME SI ELLE EST PRIORITAIRE, elle ne sera pas choisie.

    En aucun cas la ligne ajoutée dit “s’il existe une solution libre, alors, vous êtes obligé de prendre celle-là, même si c’est de toutes évidences une mauvaise idée”.


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Drepanocytose a écrit :



J’aime pas bien cet argument de la gratuité pour les étudiants.



De son côté MS joue la gratuité pour les étudiants pour justement les habituer et les “contraindre” par habitude à payer quand ils ne sont plus étudiants.

Et de l’autre côté, l’etat en favorisant le libre à l’école ne vise pas spécifiquement l’école mais plus large.



Le vrai enjeu dans tout ca c’est pas l’école mais en fait “après l’école”. Argumenter sur l’école ne me sembla pas vraiment pertinent.







J’ai eu une fois une réponse à une offre d’emploi avec un fichier d’Office, j’avais l’air bête, je ne savais pas le lire, il m’a fallut aller chez un ami pour pouvoir le lire, mais pas le jour même, ce fichier aurait été standard, j’aurai immédiatement su de quoi il retournait. c’est joli, hein le propriétaire <img data-src=" />


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yeagermach1 a écrit :



http://fr.wiktionary.org/wiki/programmeur





Si le wiktionnaire le dit, ma position est difficilement tenable.

Cela dit, je ne démord pas.



On met dans le même panier le gars qui écrit de l’assembleur sur une puce et celui qui intègre un module silverlight sur un site web ?



Et, bien que ce soit la vérité, aimes-tu que l’on t’appelle “mammifère” ?

Ou mieux : “animal”.


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malock a écrit :



Mais encore une fois, l’université n’est pas là pour éviter à l’employeur de former ses salariés sur les outils qu’il a choisi d’exploiter.

S’il y avait un espèce de consortium où le choix des outils utilisés dans la majorité des sociétés était défini entre dirigeants et universitaires, peut être… C’est juste surréaliste. Pour exprimer cela différemment : pourquoi est-ce à l’université de se caler sur les outils utilisés par les sociétés et non l’inverse ?



L’université, plus généralement, l’enseignement “supérieur”, n’est pas le petit chien des boîtes : ce n’est quand même pas au public de financer les formations sur les outils sélectionnés par un nombre restreint d’entités privées.







J’ai l’impression que ce que je lis là est déconnecté du marché, ou que je sois tombé sur les mauvaises personne p-e… mais le nombre d’écoles qui propose des formations pour être justement “formé” aux outils d’entreprise, c’est pas quelque chose de nouveau, ces écoles sont financées pour ça d’ailleurs.



Et les universités ont bien svt des partenaires en entreprises, pour les stages et autres.


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yeagermach1 a écrit :



Ce qui est un argument en faveur pour l’un peut être un argument en défaveur pour l’autre. Donc les procès on les aura quand même parce que les parties en présence ne seront jamais d’accord. Par exemple, que choisir entre visual studio (et le compilateur C++ MS) et CodeBlocks (avec le compilateur G++) ? Les deux pour les étudiants sont gratuits, les deux compilateurs sont a peu prés équivalent. Reste les IDE. Et la, a mon avis visual studio est clairement supérieur. Si l’université choisit Visual Studio, les libristes râleront que la loi n’a pas été appliqué.





Argument qui tiens aussi lorsque tu as à choisir entre 2 solutions propriétaires: il y a tjrs des gens qui préfèreront A à B et d’autres B à A parce que les 2 logiciels sont différents et ont des avantages et inconvénients différents.

Prétendre que rajouter le fait que la licence libre est un bon point ne va pas changer ça.

Si tu prétends que ça engendrera des procès en chaine jusqu’à provoquer la fin du monde, tu veux bien m’indiquer quels sont les procès qui ont lieu à l’heure actuelle parce que le choix s’est porté sur l’outil A (plus cher mais plus performant) plutôt que l’outil B (moins cher mais moins performant), tout deux proprio, sous prétexte qu’il est aussi inscrit que le produit le moins cher est prioritaire ?


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Koxinga22 a écrit :



Si le wiktionnaire le dit, ma position est difficilement tenable.

Cela dit, je ne démord pas.



On met dans le même panier le gars qui écrit de l’assembleur sur une puce et celui qui intègre un module silverlight sur un site web ?



Et, bien que ce soit la vérité, aimes-tu que l’on t’appelle “mammifère” ?

Ou mieux : “animal”.



D’après le wiktionnaire, programmeur et développeur sont bien 2 catégories distinctes : «À partir d’une analyse détaillée faite par le développeur, le programmeur écrit dans un code approprié le programme contenant les instructions qui seront comprises par la machine et qui permettront à celle-ci de réaliser le travail demandé.»



En gros le développeur pense le programme et le programmeur pisse du code.

C’est un peu la différence entre ingénieur et technicien que certaines écoles essayent d’inculquer.


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ff9098 a écrit :



<img data-src=" />

Oui t’apprendre à utiliser des IDE qui font tous à ta place sans comprendre grand chose, et où le fonctionnement ou non se résume à “Est-ce que je n’ai pas oublié de cocher quelque chose”. Et où l’utilisateur sera perdu s’il code sans ça.

Non, on peux initier à ce genre d’outil, mais on apprend l’élève à tous faire à la main pour comprendre ce qu’il fait et comprendre comment ça fonctionne.





Problème récurrent même à petit niveau dans le cadre professionnel, c’est du pareil au même : la simple secrétaire qui ne sait manipuler (à peu près) qu’UNE interface ou deux au maximum, complètement perdue au moindre accroc, encore plus si l’OS change, parce qu’en fait elle ignore complètement les bases du fonctionnement de son logiciel, comme l’OS lui-même d’ailleurs. Je parle bien des bases, hein, et rien que des bases.



Pour l’anecdote, passer de XP à Seven pour la secrétaire complètement ignare en info révèle du même parcours du combattant que si elle était passée de XP à une distro Linux, valable aussi de Seven à Height, passons.


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Koxinga22 a écrit :



Si le wiktionnaire le dit, ma position est difficilement tenable.

Cela dit, je ne démord pas.



On met dans le même panier le gars qui écrit de l’assembleur sur une puce et celui qui intègre un module silverlight sur un site web ?



Et, bien que ce soit la vérité, aimes-tu que l’on t’appelle “mammifère” ?

Ou mieux : “animal”.





Cela nous définit très bien, j’ai donc aucun problème a ce que l’on m’appèle ainsi.

Mais au passage, Mammifère n’est pas un synonyme d’humain alors que programmeur l’est de développeur.


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yeagermach1 a écrit :



Mais au passage, Mammifère n’est pas un synonyme d’humain alors que programmeur l’est de développeur.



Non. Voir mon message au dessus.



Lyzz a écrit :



D’après le wiktionnaire, programmeur et développeur sont bien 2 catégories distinctes : «À partir d’une analyse détaillée faite par le développeur, le programmeur écrit dans un code approprié le programme contenant les instructions qui seront comprises par la machine et qui permettront à celle-ci de réaliser le travail demandé.»



En gros le développeur pense le programme et le programmeur pisse du code.

C’est un peu la différence entre ingénieur et technicien que certaines écoles essayent d’inculquer.



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yeagermach1 a écrit :



Ce qui est un argument en faveur pour l’un peut être un argument en défaveur pour l’autre. Donc les procès on les aura quand même parce que les parties en présence ne seront jamais d’accord. Par exemple, que choisir entre visual studio (et le compilateur C++ MS) et CodeBlocks (avec le compilateur G++) ? Les deux pour les étudiants sont gratuits, les deux compilateurs sont a peu prés équivalent. Reste les IDE. Et la, a mon avis visual studio est clairement supérieur. Si l’université choisit Visual Studio, les libristes râleront que la loi n’a pas été appliqué.







C’est un mauvais exemple ça car on peut potentiellement mettre les deux vu que les deux sont gratuit aussi bien pour l’université que pour le l’étudiant.



Et après que l’un est supérieur à l’autre n’est pas un critère de sélection ici car le bute de l’étudiant c’est d’apprendre, limite le plus formateur serait de ne peut pas utiliser d’IDE (c’était le choix de mon école).


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Ricard a écrit :



<img data-src=" />



Merci d’avoir lu de _vrai_ arguments, je me sens moins seul <img data-src=" />



Être “Libre” pour un programme n’est pas une affaire de technique, ou d’argent, ou de marque, ou de technologie; non : c’est juste une caractéristique juridique qui protège son utilisateur/client de toute pratique commerciale douteuse de la part de son fournisseur/éditeur.



Rien n’empêche un éditeur “classique” de vendre ses mêmes programmes, aux mêmes prix, selon les mêmes règles juridiques, il lui suffit de changer le contrat commercial qu’il a lui même établi.



Voilà pourquoi il n’y a pas de distorsion de concurrence quand un acheteur demande que le bien qu’il achète soit accompagné de certaines clauses juridiques, comme pour une durée de garantie, ou une GTR, ou … les 4 libertés des FLOSS.



Si des entreprises choisissent de ne pas accorder ces droits, c’est leur problème, pas celui de l’acheteur.


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j-c_32 a écrit :



Argument qui tiens aussi lorsque tu as à choisir entre 2 solutions propriétaires: il y a tjrs des gens qui préfèreront A à B et d’autres B à A parce que les 2 logiciels sont différents et ont des avantages et inconvénients différents.

Prétendre que rajouter le fait que la licence libre est un bon point ne va pas changer ça.

Si tu prétends que ça engendrera des procès en chaine jusqu’à provoquer la fin du monde, tu veux bien m’indiquer quels sont les procès qui ont lieu à l’heure actuelle parce que le choix s’est porté sur l’outil A (plus cher mais plus performant) plutôt que l’outil B (moins cher mais moins performant), tout deux proprio, sous prétexte qu’il est aussi inscrit que le produit le moins cher est prioritaire ?





On pourrait te citer l’affaire des sondes pitots <img data-src=" />



Sinon il y a une nuance quand meme entre un choix fait sur un critere de prix, que l’on difficilement attaquer en justice. Qu’un choix fait sur un critère autre (qualités et defaut du programme) que l’on peut attaquer via cette loi sur le fait que la loi demande une priorisation du libre.



Moi ce qui m’embete avec ce genre de discrimination positive, c’est que pour eviter les emmerdes potentielles, les dirigeants vont choisir le libre plutot qu’un outil equivalent ou plus adapté proprietaire. Peut etre que j’ai tord et que cela va pas se passer ainsi, mais j’ai des doutes.


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yeagermach1 a écrit :



Cela nous définit très bien, j’ai donc aucun problème a ce que l’on m’appèle ainsi.

Mais au passage, Mammifère n’est pas un synonyme d’humain alors que programmeur l’est de développeur.





Si tu savais un peu de quoi tu parles, tu ferais la distinction entre dev et prog

Le fait qu’il existe 2 mots indique qu’il existe une nuance



Mais je préfère ne pas insister, certains ne changent jamais d’avis.



Bonne journée le singe … ou la guenon c’est selon ton sexe.


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edit : double post

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Lyzz a écrit :



Non. Voir mon message au dessus.





Le fait que cela soit un synonyme c’est aussi le wiktionnaire hein.


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ça me chagrine vraiment cette histoire de “priorité” .. dans les fait ça veut dire qu’un appel d’offre, même si plus cher, inférieur en qualité, en services, sera automatiquement selectionné car libre (ben oui, al loi lui donne la “priorité”) ? je ne l’espère pas .. la liberté est un avantage intrinsèque, qu’elle soit prise en compte comme telle, pas de soucis … Que les fichiers, bases de données, et protocoles utilisés soient ouverts et intéropérables, oui, mais imposer ainsi un type de licence, hum ..

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Nous rappelons que l’INRIA a un rôle d’expertise pour le législateur et le gouvernement, mais n’a pas à prendre parti pour un modèle économique ou un autre, cette question n’étant pas dans le domaine de ses compétences ; L’INRIA est un institut de recherche en informatique et non en économie ou en droit.





Et c’est pour cette raison qu’ils ont fait le bon choix, contrairement à vous, économistes et législateurs, qui n’avez pas les compétences nécessaire pour ce qui touche du domaine de la recherche et de l’enseignement supérieur. <img data-src=" />

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C’est évidemment n’importe quoi… De la «discrimination positive» à vomir. <img data-src=" />

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Tim-timmy a écrit :



ça me chagrine vraiment cette histoire de “priorité” .. dans les fait ça veut dire qu’un appel d’offre, même si plus cher, inférieur en qualité, en services, sera automatiquement selectionné car libre (ben oui, al loi lui donne la “priorité”) ? je ne l’espère pas .. la liberté est un avantage intrinsèque, qu’elle soit prise en compte comme telle, pas de soucis … Que les fichiers, bases de données, et protocoles utilisés soient ouverts et intéropérables, oui, mais imposer ainsi un type de licence, hum ..





Actuellement, c’est l’inverse qui est fait, un logiciel propriétaire est choisi même si “plus cher, inférieur en qualité, en services”, donc au pire ça n’améliore pas la situation de ce côté là (bon après dans mon école on utilise déjà presque systématiquement du libre).


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Je comprend pas cette fixette sur le logiciel libre.



Perso je choisis un logiciel en fonction du service qu’il me rend et en fonction de mes besoins et du prix ( y compris support). Qu’il soit libre ou pas n’entre pas vraiment en ligne de compte.








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lysbleu a écrit :



Actuellement, c’est l’inverse qui est fait, un logiciel propriétaire est choisi même si “plus cher, inférieur en qualité, en services”, donc au pire ça n’améliore pas la situation de ce côté là (bon après dans mon école on utilise déjà presque systématiquement du libre).





Mouais pas convaincu la. Actuellement le choix il est fait en fonction de ce qui est utilisé plus tard.


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ben5757 a écrit :



Je comprend pas cette fixette sur le logiciel libre.



Perso je choisis un logiciel en fonction du service qu’il me rend et en fonction de mes besoins et du prix ( y compris support). Qu’il soit libre ou pas n’entre pas vraiment en ligne de compte.







Pas tous les étudiants peuvent se payer Windows + Word + Excel + Powerpoint…


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Rien n’empêche les sociétés proposant des produits fermés de les délivrer aussi dans une version open-source payante restreinte à l’usage de la recherche et de l’éducation de l’état, et avec une licence libre qui convient aux limitations qu’ils souhaitent imposer

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yeagermach1 a écrit :



Mouais pas convaincu la. Actuellement le choix il est fait en fonction de ce qui est utilisé plus tard.





Je pense surtout que le choix est fait par inertie, mais je peux me tromper je ne connais pas le fonctionnement de tout l’enseignement supérieur français.


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Vieux_Coyote a écrit :



Pas tous les étudiants peuvent se payer Windows + Word + Excel + Powerpoint…





Vu que la quasi totalité des étudiants y ont accès gratos via le programme MSDNAA …


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Tim-timmy a écrit :



ça me chagrine vraiment cette histoire de “priorité” .. dans les fait ça veut dire qu’un appel d’offre, même si plus cher, inférieur en qualité, en services, sera automatiquement selectionné car libre (ben oui, al loi lui donne la “priorité”) ? je ne l’espère pas .. la liberté est un avantage intrinsèque, qu’elle soit prise en compte comme telle, pas de soucis … Que les fichiers, bases de données, et protocoles utilisés soient ouverts et intéropérables, oui, mais imposer ainsi un type de licence, hum ..







Je comprends que ça te chagrine mais je pense que c’est une histoire de contre poids, voire qu’il s’agit de forcer les établissements à se pencher sur la question au lieu de céder aux habitudes.

Ceci étant dit, le fait que ce soit gravé dans le marbre est effectivement discutable. Une circulaire n’était peut-être pas assez contraignante?


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yeagermach1 a écrit :



Vu les conditions d’accès a la MSDNAA, les ecoles qui y sont pas, c’est plus par ignorance du programme ou fainéantise qu’autre chose.







Je ne connais pas les conditions, mais le résultat est le même non ?



D’autre part, ça veut dire aussi accepter d’être dépendant de la bonne volonté de Microsoft… Pourquoi faire ?



Pour ce que l’on demande à l’étudiant de faire, les logiciels payants n’apportent rien de plus que les libres : ils n’utilisent pas les fonctionnalités très poussées que peuvent (peut-être) apporté les suites microsoft.



Je parle juste du côté science “dure”, durant mon cursus, libreoffice aurait été suffisant pour les rapports (latex aurait été mieux mais passons), et Scilab aussi plutôt que Matlab, par exemple.


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Mis en cause, Michel Cosnard s’est expliqué. Il soutient en substance que cet article donnant priorité au logiciel libre « n’a pas sa place dans une loi générale sur l’Enseignement supérieur et la recherche », ajoutant par ailleurs qu’ « il est important que la diversité des acteurs puisse s’exprimer »



Il porte bien son nom lui. Il doit avoir peur de devoir rembourser les pots de vin qu’il a déjà touché.<img data-src=" />

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Tim-timmy a écrit :



ça me chagrine vraiment cette histoire de “priorité” .. dans les fait ça veut dire qu’un appel d’offre, même si plus cher, inférieur en qualité, en services, sera automatiquement selectionné car libre (ben oui, al loi lui donne la “priorité”) ? je ne l’espère pas .. la liberté est un avantage intrinsèque, qu’elle soit prise en compte comme telle, pas de soucis … Que les fichiers, bases de données, et protocoles utilisés soient ouverts et intéropérables, oui, mais imposer ainsi un type de licence, hum ..





+1 pour le focus sur les formats ouverts et interopérables, c’est aussi à mon sens là-dessus que la priorité devrait être mise.



Après, il faut reconnaître que les seuls logiciels à véritablement garantir le support de formats ouverts, ET à être interopérable, ce sont les logiciels libres… Par exemple MS-Office n’est dispo que sous Windows et Mac, alors que Libre Office, Open Office, Koffice, sont disponibles sur Windows, Mac, Linux. Pareil pour Photoshop vs GIMP, et à peu près n’importe quel type de logiciel dont les étudiants peuvent se servir lors de leurs études.



L’argument de la «qualité» me paraît peu étayé. D’une part les gens associent souvent logiciel propriétaire payant et qualité, et logiciel libre gratuit et mauvaise qualité. Ces préjugés ne sont fondés sur rien, et même des entreprises comme Microsoft le reconnaissent (citation tirée des documents d’Halloween) :



une qualité commerciale peut être atteinte ou dépassée par des projets Open Source





L’argument de la «quantité de services proposés» peut être pertinente, et doit évidemment être prise en compte dans l’appel d’offre. Cependant il ne faut pas oublier qu’en majorité, dans leurs premières années d’études post-bac, il s’agit de former des étudiants à utiliser un traitement de texte (mise en page, sommaire…), à un tableur (écrire des équations, représenter des données dans des graphes), bref des fonctions basiques que toutes les suites bureautiques proposent ; donc autant utiliser des logiciels libres. Pour des cours ou formations plus spécifiques, alors oui, les besoins seront plus spécifiques et donc d’autres logiciels seront nécessaires.


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after_burner a écrit :



J’aimerais bien quelques exemples…



C’est très idiot de se baser uniquement sur la licence pour donner une priorité quand même, surtout dans le supérieur. Je vais me répéter mais c’est justement là que les élèves sont censé être formés pour travailler, et qu’on ne me parle pas là de l’école indépendante des entreprises, les étudiants eux sont bel et bien formés pour un métier, ils ont passé la période du collège…











yeagermach1 a écrit :



Y en a aussi. Mais l’enseignement supérieur est censé te former au monde de l’entreprise. Donc le choix de logiciel dans les cursus doit être fait en fonction de ce que les étudiants des dit cursus vont utiliser dans leur futur job. C’est d’abord dans les entreprises qu’il faut militer pour des outils libres (et très souvent les concevoir parce qu’ils existent pas).. L’enseignement n’arrivant qu’après. C’est débile de former des personnes a des outils qu’ils utiliseront pas après.







Dans le cas où l’étude en question vise à la formation sur un logiciel, je suis d’accord qu’il faut s’adapter au marché de l’entreprise. Un étudiant-graphiste ne va pas se manger du gimp alors que personne ne l’utilise, un secrétaire va être formé à MSOffice 97 parce que c’est utilisé en entreprise.



Mais la plupart du temps, l’informatique n’est qu’un outil. On ne forme pas à Windows, on ne forme pas aux BDD Oracle, on ne forme pas à l’utilisation d’un portail captif. Ce ne sont que des outils destinés à remplir une tâche (accéder à internet, stocker les identifiants des élèves, sécuriser la connexion, …). Par conséquent, je ne vois pas en quoi ça va handicaper qui que ce soit d’avoir du libre. Après, il y a des avantages et des désavantages qu’on peut discuter, mais personnellement ça me paraît pertinent de promouvoir le libre pour un Etat.


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ben5757 a écrit :



Je comprend pas cette fixette sur le logiciel libre.



Perso je choisis un logiciel en fonction du service qu’il me rend et en fonction de mes besoins et du prix ( y compris support). Qu’il soit libre ou pas n’entre pas vraiment en ligne de compte.





idem, la loi aurait du être faite sur les formats de données dans un premier temps : formats ouverts et portables (donc exit les formats proprios non documentés)


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Konrad a écrit :





L’argument de la «qualité» me paraît peu étayé. D’une part les gens associent souvent logiciel propriétaire payant et qualité, et logiciel libre gratuit et mauvaise qualité. Ces préjugés ne sont fondés sur rien, et même des entreprises comme Microsoft le reconnaissent (citation tirée des documents d’Halloween) :











Dsl mais c’est complètement faux, les gens n’associent justement pas la qualité d’un logiciel à sa licence… Ils s’en moquent éperdument. Les logiciels ont leur réputation mais cela n’a rien à voir avec la licence, si Photoshop passe libre demain ou avait été un logiciel libre, je doute que sa réputation en aurait souffert avec le même degré de qualité qu’ont lui connaît. (Mais bon avec des si… <img data-src=" />)


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Moi je dis s’il y a un logiciel libre à promouvoir dans l’enseignement supérieur c’est bien le logiciel R

Pas parce qu’il est libre, mais surtout parce qu’il est gratuit, infiniment puissant, et surtout très facile de faire ses propres packages ou d’en utiliser des milliers d’autres qui sont directement disponible pour résoudre rapidement certaines taches lourdes.



C’est à pleurer de voir ce que certains, ne connaissant aucune alternative, tentent de faire comme des masos avec Excel/VBA alors qu’il est loin d’être puissant , ni adapté à pas mal de taches <img data-src=" />



Pour, le reste : débat philosophique et cie, ça restera eternellement des discussions de comptoir

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ben5757 a écrit :



Quel rapport entre le libre et la qualité de gestion des releases et des patchs ?



Cette partie gestion des releases et des patchs fait parti du critère de choix non?





Si c’est libre ET gratuit tu peux te barrer sur autre chose sans te dire “merde j’ai payé”.

Si c’est libre ET payant tu peux tenté de dev ce qu’il te manque, voir sur les fofo ou en aide etc …

Si c’est proprio tu prie (ex? hmm le pdf dans les version office, rien qu’ici j’ai 3 patch différent en béta et c’est jamais le même quo fonctionne xD)


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De toute façon entre ce qui est dit et ce qui sera fait, je pense qu’il y aura un gouffre !



Je pense que c’est une bonne chose de proposer du libre dans les écoles, tout le monde ou presque a du Windows chez lui, changer et faire découvrir d’autres produits est une bonne chose.

Beaucoup trop de personnes sont encore formatés à faire que du Windows et ses produits.



Un peu d’ouverture d’esprit peut faire que du bien.

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lysbleu a écrit :



Dans le cas où l’étude en question vise à la formation sur un logiciel, je suis d’accord qu’il faut s’adapter au marché de l’entreprise. Un étudiant-graphiste ne va pas se manger du gimp alors que personne ne l’utilise, un secrétaire va être formé à MSOffice 97 parce que c’est utilisé en entreprise.



Mais la plupart du temps, l’informatique n’est qu’un outil. On ne forme pas à Windows, on ne forme pas aux BDD Oracle, on ne forme pas à l’utilisation d’un portail captif. Ce ne sont que des outils destinés à remplir une tâche (accéder à internet, stocker les identifiants des élèves, sécuriser la connexion, …). Par conséquent, je ne vois pas en quoi ça va handicaper qui que ce soit d’avoir du libre. Après, il y a des avantages et des désavantages qu’on peut discuter, mais personnellement ça me paraît pertinent de promouvoir le libre pour un Etat.







Si cette loi voulait véritablement être équitable, il aurait fallu prendre des mesures pour que par exemple en cas d’utilisation de logiciel payant (qu’il soit proprio ou libre), les élèves puisse se servir d’alternatives gratuites (peu importe la licence) pour leur travaux et dans le cas ou l’alternative existe. Et je parle juger les travaux uniquement, comme ça peu importe les soucis de formats non compatibles etc… D’ailleurs se serait mieux que les écoles soit équipées de systèmes informatiques “compatibles” avec une large gamme de logiciels, tout simplement.


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Aller à l’école, c’est pour apprendre et ce n’est pas pour être bloqué à cause que des parties de programmes sont propriétaires et inexploitables. C’est comme si des étudiants étudiaient le moteur Diesel, et que on les en empêche du fait que le moteur est scellé <img data-src=" />

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ben5757 a écrit :



Je comprend pas cette fixette sur le logiciel libre.



Perso je choisis un logiciel en fonction du service qu’il me rend et en fonction de mes besoins et du prix ( y compris support). Qu’il soit libre ou pas n’entre pas vraiment en ligne de compte.





Malheureusement comme dit lysbleu actuellement c’est l’inverse. Les décideurs ne connaissent que le privateur et payant et ignore sciemment (ou pas) les logiciels libres. Là au mieux ont les obliges à ne pas mettre des nom de logiciel privateur qu’ils connaissent.


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Le libre, ce n’est pas qu’une question idéologique ni d’argent, c’est aussi un enjeu au niveau de la sécurité (cf actualité récente), surtout pour des gens qu’on forme pour la recherche.



Dans la même lignée, on a Maple qui dégage des CPGE au profit de python, bon débarras.

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nucl3arsnake a écrit :



Non pas du tout.



A toi de savoir faire un appel d’offre.

Si tu met (par exemple) “appel d’offre pour traitement de texte simple”, si on te propose Libre Office ou MS Office tu doit prendre Libre Office car il est prioritaire.







sauf que si il ne répond pas exactement à tes besoins, que le service/support/formation proposé avec est peut être largement plus coûteux …. c’est pas forcément le meilleur choix. Et on te l’impose quand même. J’y vois là quelques dérives potentielles…





Si tu met “système d’exploitation compatible dans le temps avec les logiciels métiers X / Y /Z” qu’on te propose du Red Hat, Du Ubuntu ou du MS là tu peux dire “on prend MS car on est sur que notre appli sera compatible dans le temps, sans apsser par Wine etc…”





ouep … donc du coup, comme d’habitude, pour gruger la loi qui ne convient pas, faire un appel d’offre tellement ciblé que le souci saute <img data-src=" /> … autre dérive peu souhaitable.









Konrad a écrit :



Après, il faut reconnaître que les seuls logiciels à véritablement garantir le support de formats ouverts, ET à être interopérable, ce sont les logiciels libres… Par exemple MS-Office n’est dispo que sous Windows et Mac, alors que Libre Office, Open Office, Koffice, sont disponibles sur Windows, Mac, Linux. Pareil pour Photoshop vs GIMP, et à peu près n’importe quel type de logiciel dont les étudiants peuvent se servir lors de leurs études.







intéropérable != tourne sous nux … mais c’est une autre question :p





L’argument de la «qualité» me paraît peu étayé





euh, je faisais pas d’argument, je parlais d’un cas qui peut se poser maintenant, un appel d’offre, 3 candidats proprio sérieux, un candidat qui fait du libre venu de nulle part. Ben la loi dit “prenez le libre.” ….





L’argument de la «quantité de services proposés» peut être pertinente, et doit évidemment être prise en compte dans l’appel d’offre.





La loi disant qu’il faut donner la priorité au libre, il est très dangereux voire illégal de choisir sur ces critères objectifs, le choix pourrait être attaqué. Elle serait plus détaillée et permettrait de la latitude, pourquoi pas … mais se contenter de dire “La priorité va au libre” est très dangereux


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after_burner a écrit :



Dsl mais c’est complètement faux, les gens n’associent justement pas la qualité d’un logiciel à sa licence… Ils s’en moquent éperdument. Les logiciels ont leur réputation mais cela n’a rien à voir avec la licence, si Photoshop passe libre demain ou avait été un logiciel libre, je doute que sa réputation en aurait souffert avec le même degré de qualité qu’ont lui connaît. (Mais bon avec des si… <img data-src=" />)





C’est peut-être mon expérience personnelle qui est biaisée, mais j’ai entendu pas mal de gens autour de moi (collègues, amis) avoir le préjugé qui «si c’est gratuit c’est forcément moins bien», et sur Internet (y compris ici) on peut lire pas mal de commentaires de haters qui affirment haut et fort que les logiciels propriétaires sont les seuls vrais logiciels professionnels, le libre c’est bien gentil mais ça ne vaut pas un vrai outil pro…



Si les gens essayaient véritablement les logiciels et les jugeaient de façon objective, ça se saurait <img data-src=" />



Mais bon désolé si j’ai fait une trop grande généralité <img data-src=" />


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Winderly a écrit :



Voila, le principe de donner une priorité (peu importe à qui) va à l’encontre de la notion de liberté.







mettre en place une loi quelle qu’elle soit va à l’encontre de la liberté (il y a des choses qui deviennent obligatoire ou interdite) : l’argument en soi n’est pas suffisant.



la question c’est plutot de savoir s’il y a une situation présente, un biais qui va à l’encontre de l’intérêt général de manière suffisamment grave pour justifier une (encore) nouvelle loi.


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sr17 a écrit :



Les professionnels utilisent peu les logiciels libres parce qu’ils trouvent trop peu de gens qui sont formés dans leur utilisation.



Donc on peut continuer longtemps comme ça. Les professionnels prennent les logiciels que les gens savent utiliser et les gens apprennent les logiciels que les entreprises utilisent. C’est un cercle vicieux.



Donc si on veut en sortir, il faut bien commencer quelque part.



Bien sûr je rejoins ton avis sur le fait que cela ne va pas changer radicalement la donne du jour au lendemain. Mais c’est déjà un bon début.







Je suis tout a fait d’accord et j’avoue que cette mesure avait vraiment plus de sens pour le ministère de l’éducation nationale en premier lieu.

Je n’ai fait qu’exposé le plus gros problème aujourd’hui, trouvé des formateurs qui utilisent des logiciels libres dans le monde de l’entreprise.



L’Université reste une passerelle pour l’entreprise encore aujourd’hui.

Je prend juste un exemple , j’ai fait mes études en info il y a 15-16 ans , j’ai appris la programmation en pascal, assembleur et C.

Pas sur que mon CV passerait sur un poste de dev Java en Entreprise sachant que le petit jeune est formé dés la première année dessus à l’Université.

C’est exactement la même chose entre celui qui se ramène avec un CV Toshop,Indesign et l’autre ou c’est indiqué GIMP,Inkscape.



Les Universités suivent la demande … Quitte à payer les licences pour former au plus prés des entreprises qui mettent main à la patte.

Oublions pas que les taxes d’apprentissage servent entre autre à payer ce genre d’achats logiciels. Il n’est pas forcément question du budget de l’état, lui il est bouffé par la masse salariale de toute façon.







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Comment on fait quand le budget 2013-2014 de l’enseignement est réduit, on demande aux électeurs de faire un geste pour renflouer les caisses vides avec le sourire ? <img data-src=" />



<img data-src=" />

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Question naïve: un logiciel libre c’est défini comment dans la loi ? Parce que sinon ça vaut rien leur truc si ça ne l’est pas.









ben5757 a écrit :



Je comprend pas cette fixette sur le logiciel libre.



Perso je choisis un logiciel en fonction du service qu’il me rend et en fonction de mes besoins et du prix ( y compris support). Qu’il soit libre ou pas n’entre pas vraiment en ligne de compte.







A partir du moment où le but c’est de mettre à disposition des trucs, se baser sur des logiciels libres a quand même un avantage certain: ils sont à disposition de tous gratuitement et sans limitations d’utilisation.





Rien n’empêche les sociétés proposant des produits fermés de les délivrer aussi dans une version open-source payante restreinte à l’usage de la recherche et de l’éducation de l’état, et avec une licence libre qui convient aux limitations qu’ils souhaitent imposer



Libre c’est différent de open-source.

Le jour ou la société en question décide de révoquer sa version, on l’a dans la baba.

Par ailleurs c’est quoi l’intêret de mettre à disposition des trucs, s’il faut payer pour utiliser…


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Fail

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dam1605 a écrit :



Question naïve: un logiciel libre c’est défini comment dans la loi ? Parce que sinon ça vaut rien leur truc si ça ne l’est pas.







Je ne suis pas certain que ça soit vraiment un problème dans la mesure ou la signification de ce terme est assez bien définie dans le domaine informatique. La loi peut faire référence à un terme d’un métier à partir du moment ou sa signification est suffisamment claire.



Sinon, cela voudrait dire que la loi devrait donner une définition de tous les mots de la langue.





Libre c’est différent de open-source.





Tout à fait.


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Open-source est moins manipulable que l’eau de source (mise en bouteille) <img data-src=" /> <img data-src=" />

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J’aimerais quand meme que les informaticiens m’expliquent en quoi c’est bien de promouvoir les logiciels gratuits et de vouloir faire en sorte que seuls ces logiciels




  • soient biens

  • soient utilisables



    Faudra m’expliquer comment vous allez gagner votre vie ?



    Par ailleurs, je vois dans les défenseurs du libre :

  • des ingé systèmes qui veulent imposer leur point de vue. En général assez sectaires

  • des étudiants qui n’ont aucune idée du monde réel et qui auront bien viré leur veste dans 10 ans quand il feront du technico commercial

  • des employés du publics faisant des logiciels infames (du genre de ceux qu’on trouve dans les universités) et qui ont surtout la volonté de limiter leur interface en en imposant UNE à tout le monde



    Bref, c’est gonflant tout cela.

    Il faut utiliser le logiciel le mieux adapté et que vous préférez. Faite attention au temps perdu (qui coute plein d’argent). Le reste c’est des conneries.



    PS: Comparer CodeBlocks à Visual Studio, faut vraiment pas connaitre grand chose…

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sr17 a écrit :



Les professionnels utilisent peu les logiciels libres parce qu’ils trouvent trop peu de gens qui sont formés dans leur utilisation.







C’est faux. Les boites utilisent les logiciels avec lesquelles elles auront le moins de probleme et qui résolvent leur probleme.

Installer Linux dans une boite de compta c’est aller au devant de problemes par exemple.



Le logiciel coute tres peu cher par rapport au salaire il ne faut pas l’oublier.

Un salaire de 2000€ net par mois coute pratiquement 4000 à l’entreprise. Pour environ 150h de travail, soit 27€ de l’h. Donc une apres midi de perdu ou en formation ca coute vite cher…


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Winderly a écrit :



Voila, le principe de donner une priorité (peu importe à qui) va à l’encontre de la notion de liberté.







+1


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chambolle a écrit :



+1







Faut dire aussi que ce n’est pas la gauche qui avait choisi à orienter le choix de cette soi-disant liberté depuis pas mal d’années <img data-src=" /> (elle aurait pu aussi favoriser Apple entre-temps)


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Pure démagogie…

Les Indiens sont deja morts de rire…. TATA va pouvoir importer en masse des gens competents d’Inde sur le sproduits privés…

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Vieux_Coyote a écrit :



Pas tous les étudiants peuvent se payer tipiak Windows + Word + Excel + Powerpoint…





<img data-src=" />


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Tim-timmy a écrit :



ça me chagrine vraiment cette histoire de “priorité” .. dans les fait ça veut dire qu’un appel d’offre, même si plus cher, inférieur en qualité, en services, sera automatiquement selectionné car libre (ben oui, al loi lui donne la “priorité”) ? je ne l’espère pas .. la liberté est un avantage intrinsèque, qu’elle soit prise en compte comme telle, pas de soucis … Que les fichiers, bases de données, et protocoles utilisés soient ouverts et intéropérables, oui, mais imposer ainsi un type de licence, hum ..





Non pas du tout.



A toi de savoir faire un appel d’offre.

Si tu met (par exemple) “appel d’offre pour traitement de texte simple”, si on te propose Libre Office ou MS Office tu doit prendre Libre Office car il est prioritaire.



Si tu met “système d’exploitation compatible dans le temps avec les logiciels métiers X / Y /Z” qu’on te propose du Red Hat, Du Ubuntu ou du MS là tu peux dire “on prend MS car on est sur que notre appli sera compatible dans le temps, sans apsser par Wine etc…”


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ben5757 a écrit :



Je comprend pas cette fixette sur le logiciel libre.



Perso je choisis un logiciel en fonction du service qu’il me rend et en fonction de mes besoins et du prix ( y compris support). Qu’il soit libre ou pas n’entre pas vraiment en ligne de compte.





Utilisateur final, pas toi qui doit dépanné, gerer 50 versions avec des patch encore en béta ou non fonctionnel.



Tu achète tout les logiciels demandés? Rien qu’ici y’a la suite Adobe, la suite MS de demandé (et encore d’autre)… tout le monde peux pas les acheter =)


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Vieux_Coyote a écrit :



Pas tous les étudiants peuvent se payer Windows + Word + Excel + Powerpoint…







Je ne suis pas sûr que le propos se focalise sur les logiciels des ordis des étudiants. Je pense que c’est plus général que ça.



Puis je vois pas le rapport en faite. Si les salles sont équipés avec des windows et office quel est le rapport avec le budget des étudiants ?


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lysbleu a écrit :



Actuellement, c’est l’inverse qui est fait, un logiciel propriétaire est choisi même si “plus cher, inférieur en qualité, en services”, donc au pire ça n’améliore pas la situation de ce côté là (bon après dans mon école on utilise déjà presque systématiquement du libre).







J’aimerais bien quelques exemples…



C’est très idiot de se baser uniquement sur la licence pour donner une priorité quand même, surtout dans le supérieur. Je vais me répéter mais c’est justement là que les élèves sont censé être formés pour travailler, et qu’on ne me parle pas là de l’école indépendante des entreprises, les étudiants eux sont bel et bien formés pour un métier, ils ont passé la période du collège…


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_Beryl_ a écrit :



Rien n’empêche les sociétés proposant des produits fermés de les délivrer aussi dans une version open-source payante restreinte à l’usage de la recherche et de l’éducation de l’état, et avec une licence libre qui convient aux limitations qu’ils souhaitent imposer





+1


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lysbleu a écrit :



Je pense surtout que le choix est fait par inertie, mais je peux me tromper je ne connais pas le fonctionnement de tout l’enseignement supérieur français.





Y en a aussi. Mais l’enseignement supérieur est censé te former au monde de l’entreprise. Donc le choix de logiciel dans les cursus doit être fait en fonction de ce que les étudiants des dit cursus vont utiliser dans leur futur job. C’est d’abord dans les entreprises qu’il faut militer pour des outils libres (et très souvent les concevoir parce qu’ils existent pas).. L’enseignement n’arrivant qu’après. C’est débile de former des personnes a des outils qu’ils utiliseront pas après.


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yeagermach1 a écrit :



Vu que la quasi totalité des étudiants y ont accès gratos via le programme MSDNAA …





euh pas du tout, en informatique oui, si les écoles paient oui, sinon tu l’as dans l’OS =).



Sans compter que certains confonde MSDNAA et Licence par Volume ;)







Gilgen a écrit :



<img data-src=" />





Moi c’est simple, dépannage d’un PC, si l’étudiant prouvent pa que c’est du légal je touche pas. Déjà qu’il compromet l’intégrité du réseau ….









ben5757 a écrit :



Je ne suis pas sûr que le propos se focalise sur les logiciels des ordis des étudiants. Je pense que c’est plus général que ça.



Puis je vois pas le rapport en faite. Si les salles sont équipés avec des windows et office quel est le rapport avec le budget des étudiants ?





Le fait que l’école utilise une suite office libre permet à l’étudiant d’avoir la même chez lui en tout légalité sans rien déboursé (par exemple).

Mimétisme, format, toussa toussa …


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Tim-timmy a écrit :



ça me chagrine vraiment cette histoire de “priorité” .. dans les fait ça veut dire qu’un appel d’offre, même si plus cher, inférieur en qualité, en services, sera automatiquement selectionné car libre (ben oui, al loi lui donne la “priorité”) ? je ne l’espère pas .. la liberté est un avantage intrinsèque, qu’elle soit prise en compte comme telle, pas de soucis … Que les fichiers, bases de données, et protocoles utilisés soient ouverts et intéropérables, oui, mais imposer ainsi un type de licence, hum ..







Je me risque une analogie peut-être vaseuse qui n’engage que moi, mais c’est un peu comme si dans la recherche tu pouvais savoir que la formule E=mc2 est correct sans avoir le droit de comprendre le cheminement pour arriver à ce résultat.



Le libre te permets de modeler autant sur les fichiers “résultats” (base de donnée, protocoles) que sur les procédures pour les créer.


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after_burner a écrit :



J’aimerais bien quelques exemples…



C’est très idiot de se baser uniquement sur la licence pour donner une priorité quand même, surtout dans le supérieur. Je vais me répéter mais c’est justement là que les élèves sont censé être formés pour travailler, et qu’on ne me parle pas là de l’école indépendante des entreprises, les étudiants eux sont bel et bien formés pour un métier, ils ont passé la période du collège…





Les ENT ou portail captif parfois mis sont payant et merdiques (genre l’adresse MAC dans l’URL par exemple …<img data-src=" />)


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nucl3arsnake a écrit :



Utilisateur final, pas toi qui doit dépanné, gerer 50 versions avec des patch encore en béta ou non fonctionnel.







Quel rapport entre le libre et la qualité de gestion des releases et des patchs ?



Cette partie gestion des releases et des patchs fait parti du critère de choix non?


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yeagermach1 a écrit :



Vu que la quasi totalité des étudiants y ont accès gratos via le programme MSDNAA …







bah, donc, ceux qui ne l’ont pas on s’en pète ? (quasi totalité, c’est pas totalité)







ben5757 a écrit :



Je ne suis pas sûr que le propos se focalise sur les logiciels des ordis des étudiants. Je pense que c’est plus général que ça.







Oui tu as sans doute raison, je me suis arrêté à ce niveau là…







ben5757 a écrit :



Puis je vois pas le rapport en faite. Si les salles sont équipés avec des windows et office quel est le rapport avec le budget des étudiants ?







Les soirs et week-end, quand l’étudiant peut taffer, les salles machine de l’unif sont fermées.

Si on leur demande d’utiliser un logiciel payant, c’est injuste : l’étudiant n’a pas à le payer. Il faudrait alors fournir un MSDN complet mais comme dit yeagermach1, pas tous les étudiants y ont accès, cela dépend de l’unif/école.



C’est sûr aussi, finalement, si l’étudiant n’a pas d’ordi, ça devient chaud tout court pour lui, mais pas la peine de lui rajouter un coup logiciel supplémentaire, qui peut être éviter.


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_Beryl_ a écrit :



Rien n’empêche les sociétés proposant des produits fermés de les délivrer aussi dans une version open-source payante restreinte à l’usage de la recherche et de l’éducation de l’état, et avec une licence libre qui convient aux limitations qu’ils souhaitent imposer





Ben c’est ce qu’ils font, une licence proprio. Cela sert a quoi d’avoir les sources des logiciels utilisé pour l’enseignement ? A part bien sur favoriser l’apparition de fork ?



Une bonne partie des programmes payant utilisés dans l’industrie sont disponible en version gratuite réservé a l’éducation.


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nucl3arsnake a écrit :



euh pas du tout, en informatique oui, si les écoles paient oui, sinon tu l’as dans l’OS =).





Le fait que l’école utilise une suite office libre permet à l’étudiant d’avoir la même chez lui en tout légalité sans rien déboursé (par exemple).

Mimétisme, format, toussa toussa …







Là dessus on est d’accord. Ceci dit une suite office pour un étudiant ce n’est pas si chère. Mais oui pas tout le monde peut se le payer.





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Vieux_Coyote a écrit :



bah, donc, ceux qui ne l’ont pas on s’en pète ? (quasi totalité, c’est pas totalité)







Oui tu as sans doute raison, je me suis arrêté à ce niveau là…







Les soirs et week-end, quand l’étudiant peut taffer, les salles machine de l’unif sont fermées.

Si on leur demande d’utiliser un logiciel payant, c’est injuste : l’étudiant n’a pas à le payer. Il faudrait alors fournir un MSDN complet mais comme dit yeagermach1, pas tous les étudiants y ont accès, cela dépend de l’unif/école.



C’est sûr aussi, finalement, si l’étudiant n’a pas d’ordi, ça devient chaud tout court pour lui, mais pas la peine de lui rajouter un coup logiciel supplémentaire, qui peut être éviter.





Vu les conditions d’accès a la MSDNAA, les ecoles qui y sont pas, c’est plus par ignorance du programme ou fainéantise qu’autre chose.


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Drepanocytose a écrit :



Quand tu rentres dans une entreprise, tu en fais partie et donc tu influes sur cette entreprise.

Que tu aies une connaissance un peu décalée par rapport à la pratique “courante” de cette entreprise, c’est un bien au contraire : de l’intérieur, tu amènes de la richesse à cette entreprise…



Sans “sang neuf”, “nouvelles pratiques”, etc., les entreprises stagneraient.

C’est au contraire TRÈS BIEN d’y amener de la diversité.







Tu auras remarqué que je sépare Université et Écoles. Ça rejoint ton argument sur la nécessaire diversité des profils, non? <img data-src=" />

édit: et pour les filières “pro“ (CAP, BEP & co), le savoir théorique n’est manifestement pas la première préoccupation.


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bingo.crepuscule a écrit :



Je ne vois pas en quoi les entreprises proposant des logiciels proprios sont discriminées, si elles veulent être choisies, elles n’ont qu’à s’adapter aux critères requis pour ces marchés publics, en publiant le code source de leurs applications, ou en proposant des applications tel que réclamées, libres, tout en proposant un support et du service derrière.



Cette décision est très compréhensible en ces temps ou l’espionnage informatique est partout, je ne serais pas étonné que l’état préfère désormais faire un audit du code, avant d’utiliser massivement un logiciel particulier, d’autant plus s’il est américain.





Euh retournons la situation. Le gvt fait passer un texte de loi qui donne la priorité aux logiciel payant dans l’enseignement supérieur. Tu ne crierais pas a la discrimination vis a vis des logiciels libres ?



Et faut arreter avec ces histoires de securités, dans l’ensemble des endroits ou il y a un besoin de securité, que le logiciel utilisé soit libre ou pas, cela changera pas la securité parce qu’elle ne se fait pas avec le dit logiciel mais en amont et aval au niveau de la securisation de l’accés internet et de l’acces physique a ces machines. Si le firewall interdit toute communication entre les postes et le reste du monde, que le logiciel soit verolé ou pas, cela ne changera rien. Aucune communication ne sera possible.


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Ricard a écrit :



Il porte bien son nom lui.



Il y a un “s” de trop à Michel <img data-src=" />





Ricard a écrit :



Il doit avoir peur de devoir rembourser les pots de vin qu’il a déjà touché.<img data-src=" />



Quand quelqu’un censé être intelligent (Président de l’INRIA, quand même!) persiste à dire des con…ies, soit il est devenu sénile (et faut pas se moquer), soit il ne reste effectivement que cette triste alternative.

A lire sur le sujet une analyse/réaction plutôt bien documentée :

http://www.pellegrini.cc/2013/07/lobbying-sur-la-loi-esr-mais-quallait-faire-lin…


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Eh bien, quelle surprise !



Les lobbies jusqu’à présent imposaient le proprio, et ont failli à nouveau réussir ce coup-ci.



Il n’y a que les militaires qui font confiance à MS ces temps-ci, ce qui ne manque pas de sel et prêterait presque à se taper le derrière de rire si tout cela n’était pas payé par nos impôts et si les derniers scandales n’avaient pas éclaté, mais OK, ceci est un autre sujet rebattu.



Le logiciel libre commence à avoir du recul et de l’ancienneté à présent dans pas mal de secteurs, à l’Éducation Nationale comme dans la recherche, dernièrement j’ai rencontré un dev qui bosse dans la sécurité nucléaire, et j’étais surpris d’apprendre qu’il ne bossait que sur Linux.



De là à penser que dans la sécurité militaire, les Renseignements, Linux est en fait très présent mais que cela reste discret, il n’y aurait peut-être en fait qu’un pas.



Mais si on s’en tient strictement au sujet de la news, il est rare de constater que le bon sens, quelques fois, l’emporte.



Et appeler ça de la “discrimination positive” est à la fois réducteur, faux, et insultant pour un pan entier de l’informatique.



Les monopoles ont la vie dure, formatage des esprits toussa… <img data-src=" />


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Au vu des révélations sur PRISM, c’est normal

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paradise a écrit :



De là à penser que dans la sécurité militaire, les Renseignements, Linux est en fait très présent mais que cela reste discret, il n’y aurait peut-être en fait qu’un pas.







Oui et non.

Le fait est qu’avec la montée en puissance de la DIRISI (et l’augmentation de ses prérogatives sur l’ensemble des SI du ministère de la Défense), on a changé d’échelle concernant l’INpact des décisions.


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_Beryl_ a écrit :



Rien n’empêche les sociétés proposant des produits fermés de les délivrer aussi dans une version open-source payante restreinte à l’usage de la recherche et de l’éducation de l’état, et avec une licence libre qui convient aux limitations qu’ils souhaitent imposer





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D’ailleurs, ce n’est pas une mauvaise chose que le code source des systèmes d’information et des logiciels utilisés dans le domaine public soient libérés… Comment se porte Snowden en parlant de ça ?


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Platoun a écrit :



C’est évidemment n’importe quoi… De la «discrimination positive» à vomir. <img data-src=" />





Tu travailles à la NSA ? :)


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ff9098 a écrit :



Au vu des révélations sur PRISM, c’est normal





Ça n’a vraisemblablement rien à voir. <img data-src=" />


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yeagermach1 a écrit :



Ben c’est ce qu’ils font, une licence proprio. Cela sert a quoi d’avoir les sources des logiciels utilisé pour l’enseignement ? A part bien sur favoriser l’apparition de fork ?



Une bonne partie des programmes payant utilisés dans l’industrie sont disponible en version gratuite réservé a l’éducation.







La confiance ça ne te dit rien ? En pleine affaire PRISM c’est pourtant évident qu’ils faut arrêter d’utiliser les logiciels privateurs américains où tu ne sais rien de ce qu’ils font


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Pour rajouter du grain au moulin, je voudrais faire remarquer la chose suivante:

un service public est parfois censé choisir une option plus chère qu’une autre.



Exemple:

Une entreprise propose de construire une route pour 100’000 euros, mais avec un péage, (option A) tandis que la faire construire soi-même couterait à l’état 200’000 euros (option B).

Au bout d’un an, avec l’option A, les citoyens auront dépensé 100’000 euros d’impôt pour financer le coût demandé par l’entreprise + 200’000 euros au total pour utiliser cette route (total: 300’000 euros).

Au bout d’un an, avec l’option B, les citoyens n’auront dépensé “que” 200’000 euros pour le financement de la construction.



En tant que service public, utilisant l’argent du public, l’État devrait choisir la solution B, plus économique.



Voilà pourquoi il faut rendre le logiciel libre prioritaire: le logiciel libre évite les frais supplémentaires pour le public (que ce soit parce que la diffusion est libre, ou que les fonctionnalités spécifiques seront redistribués comme briques logicielles pouvant être utilisées ailleurs ou grâce à l’absence d’emprisonnement technologique). Ce genre de choses n’est pas tenu en compte avec un raisonnement “normal”, il faut donc l’incorporer en donnant la priorité au libre.

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ff9098 a écrit :



La confiance ça ne te dit rien ? En pleine affaire PRISM c’est pourtant évident qu’ils faut arrêter d’utiliser les logiciels privateurs américains où tu ne sais rien de ce qu’ils font





C’est beau la paranoïa.


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yeagermach1 a écrit :



Vu que la quasi totalité des étudiants y ont accès gratos via le programme MSDNAA …





<img data-src=" />. A l’université de La Rochelle, le programme MSDNAA c’est pour la filière informatique et aucune suite Office n’y est disponible (on a posé la question du pourquoi… réponse de l’univ’ : pas d’accord possible avec Microsoft).







yeagermach1 a écrit :



Y en a aussi. Mais l’enseignement supérieur est censé te former au monde de l’entreprise. Donc le choix de logiciel dans les cursus doit être fait en fonction de ce que les étudiants des dit cursus vont utiliser dans leur futur job. C’est d’abord dans les entreprises qu’il faut militer pour des outils libres (et très souvent les concevoir parce qu’ils existent pas).. L’enseignement n’arrivant qu’après. C’est débile de former des personnes a des outils qu’ils utiliseront pas après.













Séphi a écrit :



Les solutions Microsoft sont elles inexploitables ? J’ai de gros doutes.

De plus l’école est sensée t’apprendre ce qu’il se fait entreprise point, que ça soit libre ou non.

Donner l’accent sur les technos libres pourquoi pas, à condition que ça soit pertinent sur le marché du travail.







Je ne suis pas d’accord avec vous, “point”.

L’enseignement supérieur n’a pas vocation particulière à te former spécifiquement pour ton potentiel futur job. Certaines écoles, très souvent privées, les DUT, les BTS le font un peu plus. A moins que je me trompe, c’est à l’université que la majorité des étudiants se retrouvent… L’école d’ingé privé de La Rochelle, c’est 5000 boules à l’année…

L’enseignement supérieur, c’est avant tout distribuer les moyens de réfléchir, de s’adapter, de comprendre et d’intervenir. Ce n’est pas te donner la solution clé en main pour ton futur job (ce qui n’a franchement aucun sens… il y a tant de boulots différents, avec des besoins différents… mais le nombre de filière/parcours est fortement limité lui).

“C’est d’abord dans les entreprises qu’il faut militer pour des outils libres” : mais c’est aussi ces étudiants, avec cette potentielle sensibilité au libre/notions d’échanges non-contraint, qui vont rejoindre les entreprises, devenir décideurs, créer des boîtes…



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j-c_32 a écrit :



Pour rajouter du grain au moulin, je voudrais faire remarquer la chose suivante:

un service public est parfois censé choisir une option plus chère qu’une autre.



Exemple:

Une entreprise propose de construire une route pour 100’000 euros, mais avec un péage, (option A) tandis que la faire construire soi-même couterait à l’état 200’000 euros (option B).

Au bout d’un an, avec l’option A, les citoyens auront dépensé 100’000 euros d’impôt pour financer le coût demandé par l’entreprise + 200’000 euros au total pour utiliser cette route (total: 300’000 euros).

Au bout d’un an, avec l’option B, les citoyens n’auront dépensé “que” 200’000 euros pour le financement de la construction.



En tant que service public, utilisant l’argent du public, l’État devrait choisir la solution B, plus économique.



Voilà pourquoi il faut rendre le logiciel libre prioritaire: le logiciel libre évite les frais supplémentaires pour le public (que ce soit parce que la diffusion est libre, ou que les fonctionnalités spécifiques seront redistribués comme briques logicielles pouvant être utilisées ailleurs ou grâce à l’absence d’emprisonnement technologique). Ce genre de choses n’est pas tenu en compte avec un raisonnement “normal”, il faut donc l’incorporer en donnant la priorité au libre.





Si ton exemple est vrai bien que je ne vois pas en quoi l’Etat n’aurais pas le droit de mettre aussi un péage sur sa route pour se rembourser et se faire des sous ensuite, je vois pas bien le rapport avec la priorité donné au libre.



En soi le libre comme le proprio coute le même cout au lancement : licence pour l’un, support pour l’autre. Il cout aussi le même cout sur le long terme tant qu’on a pas décidé de changer les machines et les logiciels. C’est sur que si on part dans l’optique de changer les versions tous les deux ans, le libre va rapidement devenir moins cher, mais sinon c’est kif kif.


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malock a écrit :



<img data-src=" />. A l’université de La Rochelle, le programme MSDNAA c’est pour la filière informatique et aucune suite Office n’y est disponible (on a posé la question du pourquoi… réponse de l’univ’ : pas d’accord possible avec Microsoft).













Je ne suis pas d’accord avec vous, “point”.

L’enseignement supérieur n’a pas vocation particulière à te former spécifiquement pour ton potentiel futur job. Certaines écoles, très souvent privées, les DUT, les BTS le font un peu plus. A moins que je me trompe, c’est à l’université que la majorité des étudiants se retrouvent… L’école d’ingé privé de La Rochelle, c’est 5000 boules à l’année…

L’enseignement supérieur, c’est avant tout distribuer les moyens de réfléchir, de s’adapter, de comprendre et d’intervenir. Ce n’est pas te donner la solution clé en main pour ton futur job (ce qui n’a franchement aucun sens… il y a tant de boulots différents, avec des besoins différents… mais le nombre de filière/parcours est fortement limité lui).

“C’est d’abord dans les entreprises qu’il faut militer pour des outils libres” : mais c’est aussi ces étudiants, avec cette potentielle sensibilité au libre/notions d’échanges non-contraint, qui vont rejoindre les entreprises, devenir décideurs, créer des boîtes…





C’est la ou je suis pas d’accord. L’enseignement supérieur, il est la pour te donner les moyens de faire un boulot. Ok en France, il y a un problème a ce niveau la pour l’université qui considère qu’elle n’est la pour ca.


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240-185 a écrit :



C’est beau la paranoïa.







Comment peux-tu encore dire ça ?


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lysbleu a écrit :



Dans le cas où l’étude en question vise à la formation sur un logiciel, je suis d’accord qu’il faut s’adapter au marché de l’entreprise. Un étudiant-graphiste ne va pas se manger du gimp alors que personne ne l’utilise, un secrétaire va être formé à MSOffice 97 parce que c’est utilisé en entreprise.



Mais la plupart du temps, l’informatique n’est qu’un outil. On ne forme pas à Windows, on ne forme pas aux BDD Oracle, on ne forme pas à l’utilisation d’un portail captif. Ce ne sont que des outils destinés à remplir une tâche (accéder à internet, stocker les identifiants des élèves, sécuriser la connexion, …). Par conséquent, je ne vois pas en quoi ça va handicaper qui que ce soit d’avoir du libre. Après, il y a des avantages et des désavantages qu’on peut discuter, mais personnellement ça me paraît pertinent de promouvoir le libre pour un Etat.





Même si c’est Office que les entreprises utilisent ce qui compte avant tout ce sont les concepts fondamentaux d’un traitement de texte ou d’un tableur. Donc si sous prétexte qu’on a été formé sous Office on n’arrive pas à utiliser LibreOffice ou la dernière version d’Office (parce que n’oublions pas que MS adore nous changer la GUI à tout bout de champ) il faudra juste un peu de temps pour s’adapter.



Et ça marche bien sûr dans les deux sens libre proprio.


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yeagermach1 a écrit :



L’université doit te donner les moyens de trouver un job. Si tu es formé a un outil X libre, et que les boites qui embauchent veulent l’outil Y proprio, tu l’as dans le cul. Au moment de choisir, le patron il verra d’un coté une personne qui maitrise l’outil qu’il va utiliser et de l’autre une personne qui ne le maitrise pas. Le choix il sera vite fait.







Ok. Tu restes sur ton avis, je comprends bien… (je fais exactement la même chose <img data-src=" />).

Si tu penses vraiment qu’à la suite des formations universitaires ou des écoles d’ingé, on maîtrise les outils, je crois que tu es dans l’erreur… Au pire, on en a une “petite vue”…

Si un patron préfère favoriser un candidat pour la seule raison qu’il “maîtrise” un outil particulier, je crois que ce n’est pas un bon dirigeant…

Moi je bosse sur QtCreator, parfois KDevelop… J’ai déjà prêté main forte pour débugger du programme codé sur Visual Studio : ce qui importe ici, c’est de savoir que j’ai un débuggeur pas à pas, que je devrais avoir une fenêtre m’affichant le contenu de ma pile d’exécution, que, comme les autres, je peux entrer dans chaque méthode ou les sauter, etc…

Je crois que se concentrer sur l’outil, c’est un mauvais réflexe..


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j-c_32 a écrit :



C’est cette vision des choses qui est caricaturale.

Si le choix est justifié, alors, il n’y a pas de raisons de le critiquer. (et si la justification ne convainc pas certains responsables, c’est sans doute que le libre était justement suffisamment bon que pour faire l’affaire)

Croire qu’une simple ligne va transformer les responsables en barbus qui n’ont rien d’autres à faire qu’une chasse au sorcière pour défendre le libre même quand son utilisation est stupide relève du fantasme ou de l’excuse hypocrite.





Ce qui est un argument en faveur pour l’un peut être un argument en défaveur pour l’autre. Donc les procès on les aura quand même parce que les parties en présence ne seront jamais d’accord. Par exemple, que choisir entre visual studio (et le compilateur C++ MS) et CodeBlocks (avec le compilateur G++) ? Les deux pour les étudiants sont gratuits, les deux compilateurs sont a peu prés équivalent. Reste les IDE. Et la, a mon avis visual studio est clairement supérieur. Si l’université choisit Visual Studio, les libristes râleront que la loi n’a pas été appliqué.


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yeagermach1 a écrit :



Ben comment dire, si tu veux faire programmeur dans ta vie, il est plus judicieux que ton ecole/université te forme sous visual studio/eclipse que sous vim ou emacs. Parce que bon l’utilisation des deux derniers est pas très répandu encore.



L’université est la pour te donner la matiere general : ici savoir coder. Mais aussi te former aux outils que tu utiliseras plus tard et pas qu’a ceux que personne utilise.





On programme son magnétoscope ou sa machine à laver.

Les gens qui fabriquent des programmes exécutables sont développeurs.


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Koxinga22 a écrit :



On programme son magnétoscope ou sa machine à laver.

Les gens qui fabriquent des programmes exécutables sont développeurs.





http://fr.wiktionary.org/wiki/programmeur


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yeagermach1 a écrit :



Ce qui est un argument en faveur pour l’un peut être un argument en défaveur pour l’autre. Donc les procès on les aura quand même parce que les parties en présence ne seront jamais d’accord. Par exemple, que choisir entre visual studio (et le compilateur C++ MS) et CodeBlocks (avec le compilateur G++) ? Les deux pour les étudiants sont gratuits, les deux compilateurs sont a peu prés équivalent. Reste les IDE. Et la, a mon avis visual studio est clairement supérieur. Si l’université choisit Visual Studio, les libristes râleront que la loi n’a pas été appliqué.





J’aime pas bien cet argument de la gratuité pour les étudiants.



De son côté MS joue la gratuité pour les étudiants pour justement les habituer et les “contraindre” par habitude à payer quand ils ne sont plus étudiants.

Et de l’autre côté, l’etat en favorisant le libre à l’école ne vise pas spécifiquement l’école mais plus large.



Le vrai enjeu dans tout ca c’est pas l’école mais en fait “après l’école”. Argumenter sur l’école ne me sembla pas vraiment pertinent.


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240-185 a écrit :



J’ai accès à ce qui se trouve sous le capot d’une voiture ou d’un programme sous GPL. Ça ne veut pas dire que j’en comprendrai forcément toutes les subtilités.



On en vient donc à un problème récurrent chez les défenseurs hardcores du libre : ils se placent d’un point de vue « développeur », mais absolument pas du point de vue « utilisateur ».





Ouai mais si tout est verrouillé électroniquement par le constructeur de ta voiture, tu devras aller dans un garage de la marque. Enfin c’était le cas, il me semble que maintenant une loi a été passée pour éviter ce verrouillage. Il est temps que ça saute aussi dans le monde du logiciel.


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Drepanocytose a écrit :



J’aime pas bien cet argument de la gratuité pour les étudiants.



De son côté MS joue la gratuité pour les étudiants pour justement les habituer et les “contraindre” par habitude à payer quand ils ne sont plus étudiants.

Et de l’autre côté, l’etat en favorisant le libre à l’école ne vise pas spécifiquement l’école mais plus large.



Le vrai enjeu dans tout ca c’est pas l’école mais en fait “après l’école”. Argumenter sur l’école ne me sembla pas vraiment pertinent.





On parle de l’enseignement supérieur hein … En boite, c’est pas le petit nouveau qui va imposer ses outils hein, il va utiliser ceux present. Alors oui il pourra argumenter que codeblocks c’est super bien, mais c’est a peu prés tout.


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yeagermach1 a écrit :



L’université doit te donner les moyens de trouver un job. Si tu es formé a un outil X libre, et que les boites qui embauchent veulent l’outil Y proprio, tu l’as dans le cul. Au moment de choisir, le patron il verra d’un coté une personne qui maitrise l’outil qu’il va utiliser et de l’autre une personne qui ne le maitrise pas. Le choix il sera vite fait.





Dans mon rôle de recruteur, si je me trouve face à un type qui n’est pas capable d’utiliser un logiciel X parce qu’il n’a appris que sur la version Y, de toute façon il n’aura pas le job. Et aussi il faut bien se dire qu’un mec qui prend un poste et qui est efficace immédiatement, ça n’arrive quasiment jamais.



Le rôle de l’université est de t’apprendre à te démerder, à être capable d’apprendre de nouvelles choses, à t’adapter, et certainement pas de t’enfermer dans un carcan.


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yeagermach1 a écrit :



On parle de l’enseignement supérieur hein … En boite, c’est pas le petit nouveau qui va imposer ses outils hein, il va utiliser ceux present. Alors oui il pourra argumenter que codeblocks c’est super bien, mais c’est a peu prés tout.





Tu prends l’exemple de Codeblocks, donc tu te mets de facto dans l’optique de l’enseignement supérieur en info.

Dans tous les autres domaines que l’info pure, qui pourtant utilisent des outils infos, au final tu te retrouveras dans des entreprises qui n’utilisent l’info que comme outils également, et là oui, quelqu’un qui connait bien les outils peut influencer les choix.


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Konrad a écrit :



Tu dis qu’il peut y avoir des cas litigieux, peux-tu donner des exemples de besoins qui pourraient être couverts par logiciels proprio ET libres, où le libre serait de moins bonne qualité, ET se retrouverait favorisé par cette loi ?…





en microscopie dans un labos publique : acquisition et formation d’un logiciel de retouche d’image dans le seul but jouer sur les contrastes, séparer les canaux couleurs et quelques autres bricoles comme lire le fichier généré par la station : Photoshop (!) sait le faire, “The Guimp” aussi mais gimp reste cantonné au 8 bits couleur, alors que les images sont en 10bits … Bon d’un autre coté “ImageJ” et surtout “ImageMagik” font déjà tout ça très bien, mais le directeur du labo à l’habitude de photoshop (sic) d’où l’acquisition de “quelques” licences photoshop … Si c’est pas du gachis de l’argent publique !



Tout est là dans cet exemple vécu : le logiciel libre pas adapté, le propriétaire surdimensionné, et le libre qu’on installe sans appel d’offre ni formation pour un thésard qui sait lire une doc …


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ldesnogu a écrit :



Dans mon rôle de recruteur, si je me trouve face à un type qui n’est pas capable d’utiliser un logiciel X parce qu’il n’a appris que sur la version Y, de toute façon il n’aura pas le job. Et aussi il faut bien se dire qu’un mec qui prend un poste et qui est efficace immédiatement, ça n’arrive quasiment jamais.



Le rôle de l’université est de t’apprendre à te démerder, à être capable d’apprendre de nouvelles choses, à t’adapter, et certainement pas de t’enfermer dans un carcan.





Ouais mais si dans ton entreprise, vous utilisez que Y, ben il aura plus de chance d’avoir le job.



Pour reprendre ce que j’avais dis, il y a déjà longtemps dans un autre débat sur le sujet, la meilleur solution est que l’élève soit formé (initié) a toutes les solutions sans en privilégier aucune (enfin toute, les plus courantes et pas les plus obscures). L’utilisation de format interopérable permettrait ce genre de chose.


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Drepanocytose a écrit :



Tu prends l’exemple de Codeblocks, donc tu te mets de facto dans l’optique de l’enseignement supérieur en info.

Dans tous les autres domaines que l’info pure, qui pourtant utilisent des outils infos, au final tu te retrouveras dans des entreprises qui n’utilisent l’info que comme outils également, et là oui, quelqu’un qui connait bien les outils peut influencer les choix.





Ben c’est mon domaine aussi, je parle de ce que je connais.



edit : si choix il a a faire. Les 34 du temps, les choix auront deja été fait.


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240-185 a écrit :



Ensuite, concernant la qualité des logiciels libres, je linkerai juste un tweet d’un dessinateur connu de la blogosphère :twitter.com TwitterOuah ! Le pseudo du blogueur, “Boulet”, porte bien son nom ! <img data-src=" />



Mais tu as raison, la qualité des logiciels libres est parfaitement résumée : Gimp, c’est le seul logiciel libre existant, ça ne marche pas, on ne peut rien faire avec, et le débat est clos.



On voit que tu connais bien Linux et le logiciel libre, sujet maîtrisé, ça c’est de l’analyse approfondie ! <img data-src=" />



Sérieux, moi comme tant d’autres qui ai utilisé des années Windows, et qui ne l’utilise plus du tout, je me demande comment je fais, avec un seul logiciel pourri ?



Quelle est ton expérience Linux ? Aussi importante que la mienne en Windows ?



edit : Mais pourquoi je réponds à ton post ? <img data-src=" />



Non, ne réponds pas, en fait. Bye. <img data-src=" />

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Lyzz a écrit :



Tout à fait.@BouletCorp

«Et je veux bien croire aux performances de Gimp, mais il a une ergonomie de Lada des 70s. Et je suis HABITUÉ à Toshop. Et je l’ai ACHETÉ.»







Ok (j’avais occulté). je disais que je n’en faisais pas une généralité.


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yeagermach1 a écrit :



Ouais mais si dans ton entreprise, vous utilisez que Y, ben il aura plus de chance d’avoir le job.





Très honnêtement, je peux t’assurer que non : on ne prend pas de gens préformatés, on privilégiera le gars dont on sent qu’il va s’adapter. Enfin on est surement un cas particulier et un peu pointu :)


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millman42 a écrit :



(…)



Et après que l’un est supérieur à l’autre n’est pas un critère de sélection ici car le but de l’étudiant c’est d’apprendre, limite le plus formateur serait de ne peut pas utiliser d’IDE (c’était le choix de mon école).





Voilà qui me semble frappé du bon sens.



L’étudiant doit également pouvoir apprendre à s’adapter, et en info l’adaptation à l’interface d’un logiciel est secondaire par rapport à la connaissance du fonctionnement du logiciel et de la gestion dudit logiciel par l’OS.



Rien ne dit que quelques années après son apprentissage il retrouvera forcément le logiciel X sur l’OS Y, le recruteur intelligent et perspicace préférera l’étudiant capable de s’adapter, d’innover, au bourrin formaté.



Du moins il me semble. <img data-src=" />


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Koxinga22 a écrit :



Si tu savais un peu de quoi tu parles, tu ferais la distinction entre dev et prog

Le fait qu’il existe 2 mots indique qu’il existe une nuance



Connaitre un minimum de biologie te permettrait de savoir qu’un mammifère n’est pas forcément un humain (et non, ce ne sont pas des synonymes)



Mais je préfère ne pas insister, certains ne changent jamais d’avis.



Bonne journée le singe … ou la guenon c’est selon ton sexe.





ouais …



Desolé etre qualifié du nom de la famille auquel j’appartient, je n’arriverai jamais a le qualifier comme une insulte. C’est pas plus faux de dire que je suis un mammifere, qu’un etre humain ou qu’un singe. C’est juste plus ou moins precis, c’est tout.


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yeagermach1 a écrit :



On pourrait te citer l’affaire des sondes pitots <img data-src=" />



Sinon il y a une nuance quand meme entre un choix fait sur un critere de prix, que l’on difficilement attaquer en justice. Qu’un choix fait sur un critère autre (qualités et defaut du programme) que l’on peut attaquer via cette loi sur le fait que la loi demande une priorisation du libre.



Moi ce qui m’embete avec ce genre de discrimination positive, c’est que pour eviter les emmerdes potentielles, les dirigeants vont choisir le libre plutot qu’un outil equivalent ou plus adapté proprietaire. Peut etre que j’ai tord et que cela va pas se passer ainsi, mais j’ai des doutes.







Je ne crois pas que les écoles supérieurs en chimie vont utiliser le petit logiciel du chimiste libre <img data-src=" />, alors qu’il y a un plus gros sophistiqué et propriétaire et mieux adapté à ce type d’étude <img data-src=" />


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yeagermach1 a écrit :



ouais …



Desolé etre qualifié du nom de la famille auquel j’appartient, je n’arriverai jamais a le qualifier comme une insulte. C’est pas plus faux de dire que je suis un mammifere, qu’un etre humain ou qu’un singe. C’est juste plus ou moins precis, c’est tout.







Un humaine est un primate comme le singe mais c’est n’est pas un singe.



<img data-src=" />


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2show7 a écrit :



Je ne crois pas que les écoles supérieurs en chimie vont utiliser le petit logiciel du chimiste libre <img data-src=" />, alors qu’il y a un plus gros sophistiqué et propriétaire et mieux adapté à ce type d’étude <img data-src=" />





Ah eh bien je suis bien placé pour t’en parler : grosse erreur.

En chimie on utilise aussi du libre, ca arrive de plus en plus, parce que les logiciels proprios coutent même plus un bras, mais le tronc directement.

Et certains petits labos ne peuvent même pas se les payer.


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Drepanocytose a écrit :



Ah eh bien je suis bien placé pour t’en parler : grosse erreur.

En chimie on utilise aussi du libre, ca arrive de plus en plus, parce que les logiciels proprios coutent même plus un bras, mais le tronc directement.

Et certains petits labos ne peuvent même pas se les payer.







<img data-src=" />



Zut, j’aurais dû choisir une clinique universitaire <img data-src=" /><img data-src=" />


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yeagermach1 a écrit :



On pourrait te citer l’affaire des sondes pitots <img data-src=" />





Sauf que là, ça fonctionne dans l’autre sens: ce sont ceux qui sont défavorisés par la priorité qui ont “attaqué”.



Tu ne fais que prouver mon argument: il y a tjrs des choix qui peuvent être fait selon des critères différents.

Rajouter le critère de la licence libre ne changera RIEN à ce qui se passe aujourd’hui: les gens ne vont pas soudainement devenir des crétins et acheter en masse gedit à la place de MSExcell.



Sinon il y a une nuance quand meme entre un choix fait sur un critere de prix, que l’on difficilement attaquer en justice. Qu’un choix fait sur un critère autre (qualités et defaut du programme) que l’on peut attaquer via cette loi sur le fait que la loi demande une priorisation du libre.



Pourquoi peut-on plus attaquer en justice sur le critère de la licence que du prix ?

Tu penses réellement qu’une entreprise libre va dépenser de l’argent pour un procès qui a 95% de chance de foirer ?

Tu penses réellement que les autres critères dans un marché public ne sont pas infiniment plus facilement attaquable que le fait qu’il soit marqué “priorité”, un truc hautement subjectif de la part du décideur.

Il lui suffit de dire: “pour moi, priorité signifie qu’on lui a rajouté 0.5 point, ce qui n’était pas encore suffisant”, et le dirigeant gagne son procès.



Moi ce qui m’embete avec ce genre de discrimination positive, c’est que pour eviter les emmerdes potentielles, les dirigeants vont choisir le libre plutot qu’un outil equivalent ou plus adapté proprietaire. Peut etre que j’ai tord et que cela va pas se passer ainsi, mais j’ai des doutes.



Au contraire, comme tu le soulignes avec l’affaire des sonde Pitots, c’est justement ceux qui sont qui sont défavorisés par la priorité qui ont tendance à attaquer. On attaque rarement pour “non prise en compte de la priorité: notre produit était légèrement moins bon, mais comme on avait priorité, on aurait du remporter le marché”. On attaque plus souvent pour “abus de prise en compte de la priorité: notre produit était largement meilleur, mais le décideur ne s’est basé que sur le critère de la priorité pour faire son choix et pas sur les autres comme il l’aurait du”.

Donc, non, si les décideurs veulent se protéger, ils continueront à préférer le proprio.



Et je rappelle que ce n’est PAS une discrimination positive.

Comme je l’ai expliqué, le choix du libre se justifie parce qu’un service public ne doit pas prendre en compte uniquement ses besoins propres, mais également ce qui est le mieux pour la société en général même si cela n’est pas optimal pour ses besoins propres.

Imaginons un service que se contre-fout du prix parce quoi qu’il choisisse, c’est le citoyen qui paie. Dans ce cas, il y aura une note “on vous rappelle qu’il faut donner la priorité aux produits qui ne sont pas trop couteux”.

Ce n’est PAS une discrimination positive: le but n’est pas de ré-équilibrer le status des pauvres produits pas-trop-couteux, le but est de tenir compte de TOUT les critères que le service doit prendre en compte pour satisfaire sa mission.


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paradise a écrit :



Eh bien, quelle surprise !



Les lobbies jusqu’à présent imposaient le proprio, et ont failli à nouveau réussir ce coup-ci.



Il n’y a que les militaires qui font confiance à MS ces temps-ci,







pas tous, regarde les gendarmes


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Cypus34 a écrit :



Michel Cosnard : l’arrière petit fils de l’inventeur de la lettre S. <img data-src=" />





<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


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yeagermach1 a écrit :



L’université doit te donner les moyens de trouver un job. Si tu es formé a un outil X libre, et que les boites qui embauchent veulent l’outil Y proprio, tu l’as dans le cul. Au moment de choisir, le patron il verra d’un coté une personne qui maitrise l’outil qu’il va utiliser et de l’autre une personne qui ne le maitrise pas. Le choix il sera vite fait.





il est surtout bon de maîtriser le domaine où tu postules, afin de passer de l’outil proprio X de la boite A à l’outils proprio Y de la boite B … Que tu ais appris sur l’outils proprio Z ou libre T n’a finalement que peu d’importance; sauf que l’outils T, tu l’as sur ta machine perso et tu peux continuer à t’entretenir ; ensuite s’il existe des incontournables, “Pole Emplois” “offre” des formations quand elles se justifient, ce qui te permettra d’appréhender rapidement le nouveau truc à la mode, étant donné que ta formation était pertinente sur tout le domaine d’expertise et pas seulement sur la vision de l’outils Z sur ce domaine …


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after_burner a écrit :



J’ai l’impression que ce que je lis là est déconnecté du marché, ou que je sois tombé sur les mauvaises personne p-e… mais le nombre d’écoles qui propose des formations pour être justement “formé” aux outils d’entreprise, c’est pas quelque chose de nouveau, ces écoles sont financées pour ça d’ailleurs.



Et les universités ont bien svt des partenaires en entreprises, pour les stages et autres.







Ici, je parle avant tout des universités. Des écoles (privées ? pour lesquelles il faut donc payer, cher ?) qui forment à des besoins très spécifiques, bien sûr qu’il y en a !

L’université a également des partenaires avec le monde socio-économique, tout à fait (mon master à l’univ’ La Rochelle est “définie” avec l’APROGED (on en a entendu parlé sur les news copie-privée)). Elle s’adapte au marché… Seulement, je crois qu’elle ne se concentre pas sur le marché “nous voulons du développeur qui utilise Visual Studio” mais plutôt “nous voulons su développeur bas niveau” ou “de progiciel de gestion”, etc…

L’université tente de former les étudiants sur les besoins généraux des entreprises et non sur de l’outil spécifique.


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plumachau a écrit :



Un exemple simple, au lycée de ma fille, ils ont installé LibreOffice, et je suis tout à fait d’accord avec cette politique du libre, surtout si ça permet de faire le même travail.



Mais la première réaction de ma fille a été “c’est tout pourrie leur Word” <img data-src=" />



Bien sur, sur son PC portable, elle a MS Office pré-installé, et elle a pris l’habitude de l’utiliser (même si il est expiré, il est encore fonctionnel).







C’est surtout que Office &gt;2007 est quand meme 100 fois plus moderne et agréable que libre office, et je ne parles pas de la réactivité.



Après oui pour ce qu’ils en font les gamins libreoffice est parfait.


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240-185 a écrit :



Ensuite, concernant la qualité des logiciels libres, je linkerai juste un tweet d’un dessinateur connu de la blogosphère :twitter.com TwitterÇa se discute franchement, certain ont franchi le pas avec brio <img data-src=" />

et en sont content :

http://www.davidrevoy.com/article170/the-choice-of-open-source

Tout dépend de tes besoins/tes habitudes/etc…

Les logiciels libres ont encore des lacunes, mais ils sont très loin d’être mauvais.


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Je suis absolument pour ce texte de loi , néanmoins celui-ci ne changera rien dans les faits.

La plupart des Universités utilisent déjà les logiciels libre comme LO,Gimp ou Blender et certaines se contentent même d’Emacs .

Le problème c’est aussi de trouver des professionnels pour pouvoir enseigner sur ces logiciels qui sont carrément absent du monde de l’entreprise.

L’effectif des Universités c’est aussi les professionnels , énormément même.

On trouvera plus facilement un pro toshop qu’un pro gimp, et la valeur n’est pas la même à la sortie.

En gros ça ne changera rien du fonctionnement actuel .

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Tim-timmy a écrit :



ça me chagrine vraiment cette histoire de “priorité” .. dans les fait ça veut dire qu’un appel d’offre, même si plus cher, inférieur en qualité, en services, sera automatiquement selectionné car libre (ben oui, al loi lui donne la “priorité”) ? je ne l’espère pas .. la liberté est un avantage intrinsèque, qu’elle soit prise en compte comme telle, pas de soucis … Que les fichiers, bases de données, et protocoles utilisés soient ouverts et intéropérables, oui, mais imposer ainsi un type de licence, hum ..







Je ne suis pas d’accord.



La licence d’un produit fait partie intégrante de ses qualités et défaut car elle affecte de manière importante les intérêts de l’utilisateur.



Et c’est encore plus vrai quand on forme les étudiants parce que l’on crée par la formation une dépendance à long terme. Par la formation, on affecte la liberté de choix future des gens.



D’une manière générale, il est évident qu’un pays comme la France fera un meilleur investissement à long terme en mettant son argent dans le libre plutôt que de continuer à financer des grandes industries hégémoniques.



Et rien qu’en terme de retombées économiques, il faut rappeler qu’il y a sur notre sol bien plus de développeurs du monde libre que de grands produits propriétaires.



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statoon54 a écrit :



Je suis absolument pour ce texte de loi , néanmoins celui-ci ne changera rien dans les faits.

La plupart des Universités utilisent déjà les logiciels libre comme LO,Gimp ou Blender et certaines se contentent même d’Emacs .

Le problème c’est aussi de trouver des professionnels pour pouvoir enseigner sur ces logiciels qui sont carrément absent du monde de l’entreprise.

L’effectif des Universités c’est aussi les professionnels , énormément même.

On trouvera plus facilement un pro toshop qu’un pro gimp, et la valeur n’est pas la même à la sortie.

En gros ça ne changera rien du fonctionnement actuel .







Les professionnels utilisent peu les logiciels libres parce qu’ils trouvent trop peu de gens qui sont formés dans leur utilisation.



Donc on peut continuer longtemps comme ça. Les professionnels prennent les logiciels que les gens savent utiliser et les gens apprennent les logiciels que les entreprises utilisent. C’est un cercle vicieux.



Donc si on veut en sortir, il faut bien commencer quelque part.



Bien sûr je rejoins ton avis sur le fait que cela ne va pas changer radicalement la donne du jour au lendemain. Mais c’est déjà un bon début.



Ps : Il ne faut pas croire que toutes les entreprises ont forcément les moyens d’acheter des dizaines de soft propriétaires ultracouteux. Une entreprise qui ne fait que du graphisme n’aura pas de mal à rentabiliser photoshop. Mais une entreprise dont 50 employés peuvent être amenés à traiter des photos de manière marginale serait bien contente que les gens sachent se servir de Gimp. L’image n’est aujourd’hui plus le domaine réservé des graphistes pro. C’est particulièrement vrai dans les PME.





Le logiciel libre obtient la priorité dans l’enseignement supérieur

  • Priorité ou discrimination ?

  • Loi sur l'École, loi sur l'enseignement supérieur

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