Pour son plan « Filles et Maths », Élisabeth Borne propose d’utiliser des rôles modèles
De quoi casser le cercle vicieux ?

Elisabeth Borne veut que toutes « les jeunes filles prennent toute leur place dans les métiers de l'ingénieur et du numérique ». Elle dévoile pour cela un « Plan Filles et Maths » avec huit mesures. On y retrouve notamment des rôles modèles, dont les bénéfices sont déjà démontrés par la chercheuse Magalie Ochs que nous avions rencontrés.
Le 09 mai à 15h39
6 min
Sciences et espace
Sciences
Ce n’est pas un secret. Dans les sciences, les stéréotypes de genre sont « une réalité alarmante ». C’était la conclusion d’un rapport demandé par l’association Elles Bougent et l’occasion de rappeler que, « en France, seulement un quart des ingénieurs en activité sont des femmes, et parmi les étudiants en sciences, seulement 30 % sont des femmes ».
Aujourd’hui encore, « les stéréotypes de genre continuent d'influencer négativement l'orientation des filles et des femmes », qui sont « découragées de faire des études scientifiques ». « Les biais et les stéréotypes ne reculent pas voire se renforcent. Les filles ont moins confiance en elles », affirme Elisabeth Borne sur France Inter, comme le rapporte le Café pédagogique.
Former et sensibiliser les personnels
Cette semaine, Élisabeth Borne a lancé « un plan d’actions pour mobiliser la communauté éducative et les parents afin d’inciter les jeunes filles à se former aux sciences de l’ingénieur et du numérique ». Trois axes sont mis en avant, tous en place à partir de la rentrée 2025 : former et sensibiliser les personnels, renforcer la place des filles dans les enseignements qui ouvrent vers les filières d’ingénieur et du numérique, et enfin ouvrir les horizons des jeunes filles afin de susciter des vocations.
Dans le premier cas, cela passera notamment par « une sensibilisation aux biais de genre » de 2 h pour l’ensemble des professeurs de l’éducation nationale. « Elle sera animée par le directeur d’école, le chef d’établissement ou le référent égalité filles-garçons, qui auront bénéficié eux-mêmes d’une formation dispensée par le ministère ». Pas de précision sur qui sera chargé de former les formateurs du ministère.
« Les référent.es égalité-filles garçons existent déjà dans les collèges et les lycées […] Ces référent.es sont souvent bénévoles dans leur action et peuvent se sentir seul.es », rappelle le Café Pédagogique. Nos confrères se font aussi l’écho d’une enseignante impliquée dans ce travail depuis trois ans : « Tout le monde est convaincu de l’utilité de la chose mais les coups de main donnés par les collègues sont rares ».
Ensuite, « un plan de formation pluriannuel permettra de former tous les professeurs des écoles et les professeurs de mathématiques du second degré ». Le but ? Faire « prendre conscience des risques de reproduction involontaire qui apparaissent par exemple dans la gestion des prises de parole en classe ou dans les appréciations portées sur les bulletins scolaires ».
Des classes à horaires aménagés
Pour le second axe, « le plan "Filles et Maths" a pour objectif que 30 000 filles de plus en 2030 choisissent l’enseignement de spécialité de mathématiques en classe de première et le conservent en terminale, soit 5 000 filles de plus par an à compter de la rentrée 2025 ».
La ministre veut des « classes à horaires aménagés en 4e et en 3e en mathématiques et en sciences », avec au moins 50 % de filles. Des expérimentations seront lancées dans plusieurs académies avec une dizaine de classes, avec l’objectif de passer à une classe par département à la rentrée 2026. Mais qu’en est-il alors de la répartition des filles restantes dans les autres classes ? Ce n’est pas précisé.
Pour les études supérieures, « en 2030, chaque classe préparatoire scientifique devra compter au moins 30 % de filles dans son effectif, et pas moins de 20 % de filles dès la rentrée 2026 ». Ces écoles devront en plus proposer une « représentation équilibrée entre les femmes et les hommes professeurs en classe préparatoire scientifique ».
Des rôles modèles pour « améliorer les performances des filles en math »…
Enfin pour le troisième point, la ministre veut mettre « en place des rencontres systématiques avec des rôles modèles de la 3e à la terminale ».
Assez peu de détails sont donnés, si ce n’est que cela passera par « un réseau d’associations, d’étudiants ou de branches professionnelles » pour que des femmes, « rôles modèles, puissent présenter leur parcours à des jeunes filles ».
Un « programme d’éducation à l’orientation » sera présenté par Élisabeth Borne à la fin du mois. Des académies volontaires pourront se lancer à la rentrée 2025, puis une généralisation est prévue en 2026.
Les rôles modèles sont des femmes ou jeunes filles qui ont réussi en maths, comme nous l’expliquait Magali Ochs, à l'occasion d'une présentation intitulée « Comment l'IA peut être utilisée pour lutter contre les inégalités, pour plus d'inclusion et en particulier pour lutter contre les inégalités femmes-hommes ».
… qui peuvent aussi passer par des personnages virtuels
C’est la théorie, mais en pratique, « c'est assez difficile d'avoir des rôles modèles à disposition dans les classes à présenter aux jeunes filles. Donc, on a créé des personnages virtuels qui pourraient représenter des rôles modèles et, de fait, de pouvoir réduire cette menace de stéréotypes et donc d'améliorer les performances des filles en maths », ajoutait la chercheuse.
Elle affirmait que cela marchait : « On a pu montrer que ces personnages virtuels étaient réellement perçus comme des modèles et l'expérimentation à grande échelle faite auprès de neuf collèges (soit au final 326 élèves), a montré qu'effectivement ces rôles modèles féminins permettaient d'améliorer les performances des filles en math ».
Pour son plan « Filles et Maths », Élisabeth Borne propose d’utiliser des rôles modèles
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Former et sensibiliser les personnels
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Des classes à horaires aménagés
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Des rôles modèles pour « améliorer les performances des filles en math »…
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… qui peuvent aussi passer par des personnages virtuels
Commentaires (58)
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Abonnez-vousLe 09/05/2025 à 15h45
Le 10/05/2025 à 14h25
C'est surement la faute au 'systémique'.
/s
Modifié le 11/05/2025 à 10h48
Si je devais caricaturer en prenant mes souvenirs de pubs pour jouets à la TV (aucune idée de maintenant, je ne regarde pas la tv), à l'époque on vendait aux garçons d'être des pompiers ou des super soldats va-t-en-guerre tandis que les filles devaient savoir se faire belles ou s'occuper d'une poupée qui passe son temps à pisser.
C'est ni plus ni moins que du conditionnement à mes yeux.
Des gens arrivent à dépasser ce biais, d'autres non.
Perso j'ai su dépasser l'avenir qu'on me vendait où j'avais qu'à faire carrossier ou plombier alors que j'aspirais à aller dans l'audiovisuel dans mes choix post bac, et au passage l'informatique c'était pas pour moi. Je me demande ce que diraient ces imbéciles en voyant mon CV.
Remarque, ils trouveraient à redire. Ca me fait penser à un meme vu une fois :
- You're using teleportation
- Haters would say : "he can't afford a car"
Le 11/05/2025 à 14h37
Mais fixer des quotas jusqu'à atteindre un ratio idéal ?
Quand Trump le fait sur les taxes douanières pour égaliser la balance commerciale, tout le monde dit que ce n'est pas une bonne idée. Et ça le deviendrait dans la formation professionnelle pour égaliser le ratio H/F ?
Le 11/05/2025 à 16h06
Le 13/05/2025 à 08h03
Modifié le 13/05/2025 à 09h19
- Mettre en place des quotas => obligation d'obéir.
Je suis libertaire dans l'âme, et je m'en excuse auprès de tous ceux qui veulent mettre en place un régime dictatorial pour le bien du peuple. /s
Le 11/05/2025 à 19h11
Modifié le 11/05/2025 à 19h30
Perso j'ai pas les infos, mais j'imagine qu'il doit y avoir des études qui en parlent.
Il n'est pas rare que les secteurs concernés cherchent à créer des vocations, comme par exemple toute la comm' autour des missions de Thomas Pesquet.
(Source 1, Source 2, Source 3 )
À voir pour les domaines que tu cites.
Ou peut-être pas, je ne pense pas que ce soit une loi.
Le 11/05/2025 à 20h23
1. le concours d'entrée est ouvert à tous et toutes.
2. le domaine intéresse moins les hommes.
(et c'est même pas une blague)
Moralité, pour qu'il y ait davantage de femmes dans les maths faut dissuader les hommes de s'y intéresser.
Le 11/05/2025 à 21h35
Bah écoute, j'aime pas les maths, je laisse volontiers ma place.
De toute façon je n'ai pas fait d'études dans ce domaine, j'ai fait STT. Les stats que je pouvais en faire montraient les affinités aussi : commerce, majorité des mecs, administratif, que des nanas. Compta, relativement mixte. Cette répartition s'observait aussi dans les terminales des sections générales où il n'y avait qu'un seul gars en L, trois filles en S, et équilibré en ES.
À une époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
Blague à part, l'article que tu cites mentionnes aussi dans le cas de la magistrature un intérêt des hommes pour le droit des affaires car plus rémunérateur a priori.
Le 09/05/2025 à 16h27
Eh bah, non, parce qu'on s'en fout pas mal au final. Et c'est bien le cœur du problème qu'on ne soulève jamais dans cette atmosphère nauséabonde du discours féministe.
Le 09/05/2025 à 16h38
Modifié le 10/05/2025 à 11h05
Élisabeth Borne propose de la discrimination positive pour des professions confortables, pas pour maçon, éboueur ou d'autres métiers difficiles plutôt masculins.
Il y a des professions prestigieuses ou avec un gros impact sur la société qui sont devenue rapidement très féminines (si on écarte le stock des generations précédentes)
On compte une grande majorité de femmes chez les nouveaux médecins, avocats, juge ou par exemple RH.
Le 11/05/2025 à 19h37
Les jeunes femmes sont notamment très nettement majoritaires en médecine (70%) et en droit (74%), pas exactement deux domaines connus pour leurs salaires ridicules. En sciences, elles sont quand même de l'ordre de 44%, mais plutôt concentrées en SVT/Bio.
Les femmes ne sont pas du tout les grandes perdantes de l'enseignement supérieur que tu peux avoir en tête. Les sciences de l'ingénieur, c'est limite le dernier bastion d'études prestigieuses à être majoritairement prisé par les garçons. Partout ailleurs, c'est soit la quasi-parité, soit une domination colossale de la gent féminine, qui étrangement ne dérange, mais alors, PER-SONNE.
Le 11/05/2025 à 20h09
Le 11/05/2025 à 20h21
Le 12/05/2025 à 10h59
Oh wait...
Le 09/05/2025 à 21h12
Assistant maternel, aide soignant en ehpad, homme de ménage, infirmier, aide à domicile, travailleur à la chaîne en agro-alimentaire, prostitué, puériculture...
Promis personne n'aura de préjugé sur tes capacités à nettoyer les fesses des incontinents, ou s'occuper de leurs organes sexuels, sauf peut être ton entourage ou toi même qui te penserai valoir mieux que ça.
Encore un ignorant qui ne sais où ne veut rien savoir de ce que nous apprennent les sciences sociales...
Le 11/05/2025 à 19h56
Et bon, le misérabilisme sur les métiers pénibles moi je veux bien mais tu les as vu, toi, les programmes pour démultiplier le nombre de femmes qui se cassent le dos à porter des sacs de ciment ou qui font des métiers littéralement mortels (15x plus d'accidents mortels du travail chez les hommes que chez les femmes).
Les hommes sont plus exposés aux sollicitations physiques. Ils sont davantage présents dans les métiers les plus soumis à la pénibilité physique, et ils y sont aussi plus confrontés que les femmes exerçant ce type de métier. (Source: INSEE/DARES). Les hommes sont surreprésentés en matière notamment d'exposition aux : bruits intenses, charges lourdes, déplacements pénibles, postures pénibles, vibrations, produits dangereux/fumées/poussières, saleté/humidité/courant d'air/température inadaptée, absence de vue sur l'extérieur, peur pour la sécurité, rythmes imposés.
C'est d'ailleurs culotté de venir nous parler des "travailleurs à la chaîne en agro-alimentaire", sans doute le seul métier de travail à la chaîne que tu ais trouvé où les femmes sont majoritaires, alors que les hommes sont très nettement surreprésenté dans le travail à la chaîne.
J'ai entendu très très peu de féministes se battre pour la parité dans tous ces domaines. Tout comme j'entends très peu de féministes se battre pour des quotas d'hommes en médecine ou en droit.
Tout ça, c'est des sciences sociales. Alors je sais pas ce que t'ont "appris" les sciences sociales mais je soupçonne que t'as pas beaucoup écouté, ou seulement ce qui allait dans le sens de tes préjugés...
Le 11/05/2025 à 20h50
Bref je peux te retourner la remarque sur le cherry packing...
Et s'il n'y a pas de revendication particulière, sauf peut-être sur l'avancement et les niveaux de rémunération, de la part des féministes dans le droit ou en médecine, c'est peut être justement que ça marche bien, déjà pour les femmes ou les hommes.
Tu ne serais pas sous couvert de faux égalitarisme en train d'essayer de nous expliquer que les hommes sont moins bien lotis que les femmes dans le monde professionnel quand même ???
Tu es conscient, j'espère pour toi, que tordre la réalité, ne transforme pas la réalité. Toutes les sciences sociales montrent que les boulots mal payés, découpés, à temps partiel subis, sont majoritairement occupés par les femmes, que les salaires des femmes à diplômes et expériences équivalents sont plus faibles que les hommes. Cesse de prendre les lecteurs pour des ignares ou si tu es ignorant de ces faits, je t'invite à consulter l'état de la science avant de venir raconter n'importe quoi.
Le 11/05/2025 à 22h26
Marrant ça. "30% de filles, ça marche pas pour les filles. 26% de garçons, ça marche bien pour les filles et les garçons." J'adore. C'est formidable les sciences sociales.
Je le répète : les femmes sont surreprésentées dans la globalité des études supérieures. C'est pas le cherry-picking d'un ou deux domaines, c'est le contraire : il n'y a qu'un ou deux domaines d'études supérieures où les hommes sont nettement surreprésentés (et l'un de ces domaines, c'est la formation pour devenir prof de sport). Partout ailleurs, soit les femmes dominent nettement (la majorité des cas), soit c'est +/- la parité (le reste du temps).
Réclamer que les femmes arrivent à parité dans les rares domaines d'études supérieures où les hommes sont devant sans toucher au reste, c'est de facto réclamer une domination encore plus large des femmes dans les études supérieures.
Le 12/05/2025 à 12h43
Moi je dirai plutôt simplement que les femmes sont plus scolaires que les hommes, et que les femmes, faut arrêter de les prendre pour des débiles, savent qu'à niveau d'études équivalent, elles gagnent moins que les hommes, donc elles vont plus loin dans les domaines autorisés socialement. Peut-être se poser la question du courage des hommes dans les études plutôt que de fustiger la discrimination positive là où elle est nécessaire...
Le 13/05/2025 à 06h52
Après ça va prétendre sans rire que le féminisme c'est pour tout le monde.
Modifié le 10/05/2025 à 10h25
Le 11/05/2025 à 20h12
Les hommes suivent surtout des formations courtes, notamment de niveau secondaire. Les femmes sont désormais majoritaires dans les professions libérales (et ça va ne faire qu'augmenter vu le pipeline en cours), tandis que les hommes sont majoritaires chez les ouvriers (80%) et les artisans (77%), pas exactement les métiers les plus confortables. Après oui, un bon plombier à son compte palpe mieux qu'une assistante sociale sortie d'une fac de psycho, mais de là à parler de métier plus confortable...
Le 09/05/2025 à 16h43
Le 09/05/2025 à 17h29
Le 09/05/2025 à 18h37
Le 09/05/2025 à 21h15
Modifié le 09/05/2025 à 22h01
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Ah ben non, c'est Sébastien qui s'y est collé à cette news
PS: je participe en tant que bénévole au lycée du coin pour une activité STEM ludique de robotique, la journée de la science aussi.
C'est un biais à corriger, autant du côté politique qu'individuel.
Modifié le 10/05/2025 à 01h36
Je suis d’accord avec cela. Pas de problème.
Par contre je ne comprends absolument pas leur méthodologie pour y arriver.
Point 1 :
On va donc « former » des gens pendant deux heures à … j’ai pas vraiment compris quoi.
Ces gens seront formés par des personnes qui seront au préalable formés (pendant aussi deux heures ?) par ? Le ou la petit nouveau franchement sortie de l’école ou la personne qu’on a sortie du placard ? J’espère que la formation se fera par vidéoconférence (Teams) comme ça ils et elles pourront faire autre chose en même temps.
Non mais ça va être très bien cette formation. Résultats garantis !
Et dans cette formation il sera précisé aux profs que dire et/ou écrire que l’élève n’a pas le niveau pour faire prepas et que donc il rate sa vie n’est pas très constructif ?
De même que toutes les remarques sexistes, *phobe etc.
Même chose pour les profs qui s’adressent à la classe entière 3èmeB = 3eme Bheuuu (Boeuf), 3eme Bené
Mais il me semblait que cela coulait de source non ?
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Je découvre l’existence des « référents égalité filles-garçons ». Ca sert à quoi exactement ? A t on des témoignages de ces personnes bénévoles ?
Si harcèlement il y a… c’est du harcèlement, c’est donc aux parents/professeurs, CPE (si ca existe encore), directeurs de régler ca. Pas besoin de créer un poste HapynessManager bis pour cela.
Point 2 :
Là pour moi c’est le flou total !
Des classes à horaires aménagés avec au moins 50 % de filles… ok.
Mais pour faire quoi ? Horaires aménagés en quoi ?
Ils ont déjà des objectifs chiffrés avant de savoir ce qu’ils vont vraiment faire !
Tiens en passant, depuis au moins 10 ans il y a un peu plus de 4 % de garçon qui naissent que de filles. Ils en ont tenu compte dans leur calcule ? (4 % … à la fois c’est peu … mais sur plus de 10 ans ? Ou je me suis gouré dans mes calculs? source )
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Et si pour faire simple, on mettait un peu plus en avant les femmes « scientifiques » dans les manuels scolaires, ca serait pas déjà bien ? Grace Hopper, les figure de l’ombre (le film), les époux Kraft ( oui elles peuvent même travailler avec leurs époux et être connue!) (attention coulée pyroclastique = danger !), ...
Point 3 :
Heu ça s’appelle du tutorat ça non ? A-t-on besoin de réinventer la roue et la saupoudrer de boulshit ?
Après oui, il est quand même préférable ne serait-ce que pour éviter certains «««« désagréments »»»» de vérifier qui on met avec qui. Mettre en tuteur une personne qui à passée sa scolarité à persécuter ses petites ou petits camarades n’est pas l’idée du siècle. Mais a-t-on vraiment besoin de le préciser ?
Modifié le 12/05/2025 à 11h15
Le reste... On pourrait être autonome en énergie avec l'éolien, tant ils brassent d'air...
Modifié le 10/05/2025 à 22h24
On attendait certainement le patron des costumes de la "chenille" dans les milieux nécessaires !
Bon, plus sérieusement :
« c'est assez difficile d'avoir des rôles modèles à disposition dans les classes à présenter aux jeunes filles. Donc, on a créé des personnages virtuels qui pourraient représenter des rôles modèles et, de fait, de pouvoir réduire cette menace de stéréotypes et donc d'améliorer les performances des filles en maths »
Il est vrai que durant les cours de S.V.T, on ose pas se demander si la mamelle de souris coupée produit encore du lait !
De mémoire, les matières découpées en cases c'est tout aussi fendard que de vomir du lait dans des ministères mais moins salissant pour les autres élèves... surtout en Maternelle, donc.
Les matriochki ne sont pas un modèle compatible avec la liberté de parole mais la liberté parentale de l'ourvier, il est dangereux d'en transformer les principes et de les jetter à l'intérieur des enceintes comme des plaisanteries inoffensives au nom du bien vivre entre pollueurs.
Dans ce dernier cas, il serait plus utile d'apprendre aux enfants l'histoire et l'évolution de l'enseignement, passant de systèmes non-mixtes à des classes mixtes. Le pourquoi et son histoire sauve des vies. L'amphoreús et son irresponsable crépine, non.
Enfin, dans le monde des réalités scolaires alternatives, on peut cependant remarquer que le slogan de la Playelf* c'est "retour vers l'en avant". Edition limitée je suppose.
*Playmobil
Playshell
Playmotul
Platotal
Vous avez lu intervalle
de vidangearrivant trop tard dans le cursus ?Je vais finir par croire que l'entretien du malheur technico-juridique Français a pour finalité de supprimer la lecture d'un manuscrit qu'on devrait aussi chanter chaque 14 Juillet pour se détendre entre deux projectiles du même "modèle" ou plus simplement "calibre" !
Ne serait-ce pas là un rôle non écrit, celui de l'ouvrière maniant les munitions ?
https://classiques.uqam.ca/classiques/la_boetie_etienne_de/discours_de_la_servitude/discours_servitude.html
"Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres"
Qu'ont-ils tous contre les sports individuels comme le tir à l'arc ?
Le 10/05/2025 à 15h54
Très peu de filles préféreront un après midi GTA, EA FC ou Call Of à un après-midi shopping.
Le 10/05/2025 à 16h46
Le 10/05/2025 à 20h15
Le 10/05/2025 à 21h52
On fait les classes les plus équilibrées possible fille garçon, ey on se retrouve en ce moment chez nous à toujours à 60% garçons au minimum.
Globalement, on a plus de filles en réussite au collège que les gars. Pourquoi ensuite elles ne choisissent pas de filières scientifiques ?
Pour celles qui ne choisissent pas la filière générale, là , les métiers stéréotypés féminin jouent a plein par contre... C'est fort dommage, et c'est pas faute de communiquer la dessus de façon non genré....
C'est une question compliquée, mais tout ce que je sais, c'est quand il y avait les sections s, es, l à l'époque, on avait plus de filles en S qu'actuellement avec le jeu des options. Bon, L, c'était 80% de filles...
Le 10/05/2025 à 22h34
Alors, coïncidence ou Ruse préméditée dont la "menace" [de Madame] se terre dans des logiciels qu'on renomme IA ou octets ?
Je suppute bien que l'école made in BCT a des droits extra-enceintes : serait-ce pourtant encore les mêmes Familles qu'on déshabille par habilités, et qui va devoir ramasser leurs détritus dans les rues de Paris à la prochaine révolte ? C'est bolderiz !
Le 10/05/2025 à 23h35
Donner un modèle c'est bien, ça dit aux jeunes filles : "c'est possible, vous avez le droit et la capacité de le faire" je trouve ça bien.
Ça montre aussi aux jeunes hommes exactement la même chose. Ça rend l'idée plus commune, partagée.
Le 11/05/2025 à 10h03
Modifié le 11/05/2025 à 19h28
Et il reste encore beaucoup de domaine où les femmes ne sont que très peu représentées, j'enseigne en filière industrielle professionnelle, mais c'est moins "tendance" que ingénieur (en quoi d'ailleurs) ou informaticienne.... alors pourquoi faire un effort dans ces domaine, l'inverse est vraie aussi d'ailleurs, il n'y a qu'à faire un tour dans les sections tertiaires...
Quand au formations dans l'éduc pour le personnel heu quoi, je laisserai la caméra éteinte ;) ...
Le 12/05/2025 à 08h50
Le 12/05/2025 à 09h26
Un ingé vaudrait mieux qu'un maçon, une infirmière, un éboueur ou une femme de ménage. Plutôt que de se battre pour des quotas, il ferait mieux de valoriser les métiers comme ceux-ci, qui en ont besoin.
Homme ou femme peu importe, tant que le salaire est le même a job égal.
Le 12/05/2025 à 11h50
Hors, il faudra nécessairement admettre la pyramide des âges pour modérer l'ensemble afin de ne pas heurter les parents d'élèves.
Le titre, le "Le grand détournement [de l'Insee]", n'est pas un manuel scolaire !
Le 12/05/2025 à 20h22
Le 13/05/2025 à 07h49
Faudrait juste des mécanismes plus intelligents que juste le SMIC.
Le 13/05/2025 à 08h31
C'est un levier qui est loin d'être évident à utiliser.
Le 12/05/2025 à 10h44
Ces gentils commentateurs masculins n'ont jamais du entendre parler des effets de groupe et autres "petites cases" de nos sociétés.
Les ados de première et terminale sont fortement influencés par la vision des autres. Cela a toujours été le cas, mais nos chers commentateurs masculins ont certainement oublié leur adolescence.
En ce qui concerne les jeunes femmes, le fait que la société considère la science comme "masculine" est simplement un CONSTAT. Dans l'inconscient collective une fille/femme qui fait de la science est forcément moche, sans ami ET est "bizarre".
Un autre point à soulever, c'est que pour beaucoup d'"hommes", une femme plus intelligente et qui gagne plus qu'eux est un repoussoir car les pauvres chérubins voient leur "virilité' remise en cause.
Et je suis sur qu'inconsciemment pas mal de nos commentateurs masculinistes récurrents sont consciemment ou pas dans le même cas.
Bref, revoir la vision de nos sociétés et éviter qu'on dérive vers une vision MAGA des femmes est absolument nécessaire pour la moitié de l'humanité.
Le 12/05/2025 à 10h50
Modifié le 12/05/2025 à 11h39
L'intelligence ne se s'assoçiant que rarement avec le haut salaire, j'ai du mal à comprendre cette remarque.
Mais ce débat n'est pas nouveau : https://www.francetvinfo.fr/societe/prostitution/cinq-ans-apres-quel-bilan-de-la-loi-qui-penalise-les-clients-de-prostituees_4370337.html
Le 12/05/2025 à 12h11
C'est pas une question d'intelligence.
Le 12/05/2025 à 15h48
Mais si c'est la seule chose que tu as retenu de mon commentaire, c'est que tout va bien.
Le 12/05/2025 à 16h05
https://www.cnrs.fr/fr/presse/chez-les-mammiferes-sauvages-aussi-les-femelles-vivent-plus-longtemps
Je vais finir par croire qu'on devrait crucifier quelques Loups !
Au moins, on ne pourra pas dire que l'empire "Natura" est bloqué en l'an 2000 !
Modifié le 13/05/2025 à 02h40
Et on va dire que j'aimerais bien savoir à si c'est en partie moi que tu pointes.
Car oui, il ya quelques "trucs" qui me déranges.
Mais avant tout chose, je ne critique pas cette décision car émanant de madame Borne (et de ces conseillés et conseillères), je la critique car elle est vide de sens. Ce n'est pas en, et je force le trait, créant des "écoles pour filles (scientifique)" que ça va comme par miracle faire venir plus de femmes dans ses filières.
Ensuite oui, j'ai un problème avec l'étude citée et sa conclusion.
Je ne suis pas persuadé que le problème ( si il en est un ) qu'il y ai moins de femmes dans les filières technologiques soit forcément dû à leur scolarité.
Vision des autres certes, mais si mes souvenirs sont bon à cette age là on tape sur "la petite grosse" comme sur le "petit binoclard façons sourire d'enfer".
Peux importe le sexe des victimes et les filles et le garçons peuvent être des harceleurs ou harceleuses.
Et oui tu vas, peut être perdre confiance en toi, mais au globale, pas que pour les carrières scientifiques.
Pour les remarques des prof dans les bulletins, même chose, je me souviens d'un prof qui considérait que toute notre classe n'aura jamais le niveau pour faire Prepa Math, 1) Mais qu'est ce qu'on s'en ... de ta prépa ? 2) oui toute la classe, pas juste dame X.
"le fait que la société considère la science comme "masculine" est simplement un CONSTAT", je suis pas forcément d'accord avec la formulation mais oui on est d'accord il y a moins de femmes dans les filières scientifiques, et sexisme aidant il y a beaucoup moins de femme prix Nobel que d'homme (par exemple).
Par contre je comprends pas :
forcément moche
tu voulais dire ... incongru/ pas possible ?sans ami ET est "bizarre"
sans ami ? Capte pas, qu'est ce que ca vient faire là ?Je m'en fou royalement.
"une vision MAGA des femmes" ? MakeAmericaGreatAgain ? Cape pas,
Et quelle moitié de l'humanité ?
Les hommes car sont tous des gros qui même si il émettent le moindre désaccord sur "la chose" sont catégorisé ?
Ou les femmes car oui le problème du sexisme et de la place de la femmes dans notre société de peut être forcément être régler que par des femmes ?
Comme dans pleins d'autres sujets, est-ce qu'on pourrait pas arrêter d'être catégorisé de manière binaire (t'es pour ou contre ) à la moindre remarque ?
Et est ce qu'on pourrait pas se mettre hommes et femmes autour de la tables pour essayer de régler cela ?
Et pour revenir à mon: "le problème ( si il en est un ) qu'il y ai moins de femmes dans les filières technologiques"; est-ce que c'est réellement un problème ?
Je veux dire par là le problème n'est pas plutôt les remarques, les actes physiques, les actes non physiques du style 'pour le poste, à compétence strictement égale je vais choisir un homme' ?
Je veux dire, j'ai pas été vérifier mais est-ce que on s'en f un peu qu'il est plus de femmes dans les filières dites sociales ? Oui, donc pourquoi on fait tout un foin pour le nombre de femmes dans les filières technologique ?
Si à la lecture de ça on me catégorise en tant que sexiste ou que j'ai rien à en dire car je suis un homme ... bha vu l'heure je vais aller me coucher et croyez bien que c'est pas cela qui va pas m’empêcher de dormir !
PS: déjà mentionné, mais la réponse la plus rapide et qui coûte pas si chère que ça: mettre un peu plus en avant des figures féminine de l'histoire.
Le 13/05/2025 à 08h59
Il ne t'es jamais venu à l'idée que l'orientation des femmes dans les études supérieures n'était pas entièrement dictée par leur compétence ou leur appétence.
Au collège et en seconde, ce sont les filles, et de loin, qui ont les meilleures notes (en général) dans les matière scientifiques.
Pourquoi est-ce que leur nombre decroit si soudainement dans les spécialités scientifiques au lycée puis dans le supérieur ?
Pourquoi en faire un foin ? Peut être simplement parcequ'on a BESOIN de leur vision, de leurs capacités. Pourquoi se passer de leur expertise simplement parceque pour certains la place des femmes n'est pas dans les sciences... C'est RIDICULE.
Petit rappel en France:
- La 1ere femme en France à avoir eu le BAC c'est en 1861, et encore c'était porté par des hommes qui croyaient en elle, sinon elle n'aurait pas eu le droit
- 1924: le droit des femmes à accéder officiellement au bac et aux études supérieures (oui c'était il y a seulement 100 ans)
- Exemple: Polytechnique n'est mixte que depuis 1972 (50 ans)
Rien n'est acquis pour les femmes: il n'y a qu'à voir le discours MAGA aux US qui veut les voir repartir au foyer.
Rien que le fait que tu ne vois pas le problème montre bien qu'il y a encore BEAUCOUP de chemin à parcourir.
Le 13/05/2025 à 17h10
Par ailleurs, les bonnes notes et le fait que les femmes soient plus diplômés ne démontrent pas que le système en place a rectifié les inégalités ?
Modifié le 13/05/2025 à 02h21
Ce que j'aime, dans la définition que j'ai retenu, c'est que l'on insiste sur l'humanité d'une référence, sans qu'elle soit nécessairement une autorité (que l'on associera à un référence factuelle).
L'idée d'une figure de référence est de s'y connecter humainement, empathiquement, car on apprécie la personne, sa démarche, et/ou l'on s'y reconnait.
… et c'est là ou le bât blesse : comme on cherche des figures de référence en masse, ce qui est contraire à la rareté intrinsèque de la qualité de telles figures, dans le temps et dans l'espace, on va éhontément artificiellement les créer un peu partout… jusqu'à littéralement les virtualiser.
On détruit donc, dans ce processus, la grandeur de la notion de figure de référence, on casse le lien empathique en le forçant, et on déshumanise la notion de figure en en créant des ersatz virtuels.
Que cela "fonctionne" devrait-il nous rassurer ou au contraire nous inquiéter d'autant plus sur les dégâts moraux sournoisement engendrés ?