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Berbe

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Bio

Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?

568 commentaires

Drapeau de l'Europe

Hier à 00h 26

Merci carbier pour ce marchepieds, puisque nous sommes attendus, nous les gentils, je performe volontiers en premier, et de manière exhaustive, s'il-vous-plait :

1. une invention de la part des politiques français -> c'est vieux comme la politique de prétendre que ton opposant politique est de mèche avec l'ennemi et ainsi le faire taire, voire le lyncher publiquement. Il y a risque ici que tout pensée non-conforme à l'anti-russie soit censurée; alors que beaucoup, la majorité j'espère, souhaitent que notre avenir inclut une pacification avec la russie, et cela passera par des politiques d'opposition et/ou de rapprochement et non pas de silence. Il faut être vigilant sur les rapaces qui veulent profiter de la géographie politique actuelle pour imposer leur parti en pointant du doigt ceux qui ne pensent pas conformément. Malheureusement, j'en vois déjà quelques-uns voler au-dessus de nos sociétés "libres de devenir" pour s'approprier notre avenir. Ici on constate que ce n'est pour l'instant qu'une alarme annoncée, donc vigilence sur les actes qui suivront ces relevés.

2. les news pro russes répandues dans les réseaux sociaux doivent faire réfléchir -> quand Papi-tati demandera à son petit-fils militaire pourquoi il ne s'est pas engagé pour l'ukraine, il lui répondra qu'il n'y a pas de mobilisation, ce sont des fausses infos. Mami aura ainsi de quoi réfléchir et atteindre l'émerveillement de ce qu'est la réalité des réseaux sociaux. Si on filtre en amont, les peuples incrédules croiront que toutes ces news sont comme des vérités, puisque validé par nos autorités. Imaginez les dégats à terme si l'autorité venait à manipuler ces infos pour son propre intérêt.

3. Apprendre à penser par nous mêmes -> ces travers sont tout autant d'opportunité d'améliorer la communication nationale et internationale. S'il y a des militaires qui demandent à leur supérieur pourquoi ils n'ont pas été mobilisés en Ukraine, ou pire, qui s'engagent, c'est l'occasion de lle leur apprendre et de leur expliquer leur devoir d'identification de la source des ordres. Ce que je préfèrerai constater sur une "simple" mobilisation que sur un ordre de feu. Et c'est pareil pour toutes les fausses infos, la vérification de la source est une nécessité intellectuelle et ces infos nous entrainent à l'entretenir et à identifer quel pan de notre société est en défaut sur ce point.

Allez, je rajoute un bonus, puisque je suis toujours convaincu de l'erreur de l'interdication de rt.com : quand on ferme des sites pseudo-journalistique pro-russe, ce qui est dommageable, ce n'est pas de savoir si les russes sont gentils ou méchants, c'est de n'avoir plus qu'un seul point de vue sur les actions militaires, alliés ou ennemis, sans pouvoir jauger de la véracité de ce point de vue, sur la concordance de la description des faits.

Sur ce, je retourne dans mon bungalow en russie qui sent bon l'encens de poudre.

1. Je ne vois pas en quoi filtrer de la propagande nationaliste mensongère ayant pour but le seul contrôle de la population russe, son éventuel embrigadement, en tous cas leur maintien sous cloche pour la pérennité du pouvoir politique paranoïaque local implique quoi que ce soit au futur, quand/si le pouvoir se normalise là-bas.
Il suffira d'adapter le filtrage à l'évolution. En attendant, rien à y prendre.

2. Le mensonge n'est pas un terreau fertile à une quelque réflexion, sauf à aimer jouer avec des étrons.
On peut tout à fait réfléchir sur le mensonge sans disserter sur son contenu : sa forme, sa provenance et sa raison d'être, les meta-informations en somme, suffisent largement.

3. Parler de réflexion en l'illustrant par des militaires est cocasse. Sais-tu seulement ce qu'un militaire est prié de (ne pas) faire ?
Il est effectivement important d'apprendre à réfléchir, encore une fois une démarche d'un ordre supérieur, sans nécessité de se taper tous les étrons dans la face.
Cet apprentissage se fait dans un environnement contrôlé (l'école, le collège, voire le lycée), et est assisté au quotidien par des professions dont le métier est de décortiquer le discours, que ce soit des spécialistes des sciences sociales, des journalistes, des experts en relation internationales (chercheurs spécialistes de pays/région ou anciens diplomates par exemple).
L'important est de ne pas être seul, car personne ne rassemble un tel ensemble de qualités sans biais suffisamment peu grave pour entacher/parasiter le tout.

Bonus. Une erreur de fermer des canaux qui éclatent toutes les probabilités de n'être que des relais de propagande ennemie ?
Encore une fois, on peut parler de leur point de vue sans leur laisser les clés du camion. Et cela est fait.
Croire le contraire revient à affirmer le point de vue conspirationniste d'une information contrôlée, censurée, par chez nous.

Dans ce dernier cas, il y a peut-être un bungalow, au moins mental. Involontaire ? Inconscient ? L'essentiel est de le ramener dans le conscient, pour ensuite réaliser qu'un accès direct à une propagande hostile ne produira jamais rien de mieux (mais pourra produire pire) que de la laisser être décortiquée par ceux qui, chez nous, nous aideront à la démonter, et la combattre.

Un ordinateur avec un drapeau pirate sur fond rouge

Le 25/04/2024 à 19h 13

Windows en serveur, c'est assez dégueulasse oui ...

L'idée-même de "serveur Windows" est à hurler de rire pour qui prend un peu de recul, avec un minimum de compétences & de pragmatisme.

Mais comme tout ce qui tombe sous l'évidence, tu trouveras toujours un "plus malin que les autres" qui te demander "Ben pourquoi ?" parce qu'ignare de sa propre cage.
Et on te dira que ça n'est que ton opinion, tout aussi valable que les autres.

Les entreprises sont noyautées par des utilisateurs biberonnés aux technologies Microsoft qui ne savent plus ne serait-ce qu'imaginer s'en départir sans suer à grosse gouttes et bégayer de peur… qui ils ne sont tout simplement pas incapable d'apprendre autre chose, de remettre en question leur syndrome de Stockholm, ou même ne serait-ce que réaliser qu'ils sont malades.

La levée de bouclier des prisonniers à l'ego touché est rapide & violente. Perdant toute notion de vérité, ils se lancent alors dans une contre-attaque, à laquelle tous les prisonniers se raccrochent.

Et l'idée d'un SI sain, la question difficile d'une dé-Microsoftisation des entreprises, ne peut alors même plus être posée, car le constat initial de l'infection à long-terme n'est alors plus possible.
Ces ignares qualifient alors cela de "gué-guerre Windows/Linux" (sans GNU), car, encore une fois, pour (j'avais écrit "peur", lapsus révélateur) eux, ce n'est qu'une opinion, aussi valable que la leur. Cela serait un vrai problème, ils seraient alors coupables, ce qui ne leur est pas possible d'accepter.

On ne soulignera donc jamais assez les dangers et les conséquences sociétales à long-terme de l'embrigadement actuel, ayant court depuis des lustres, dès le plus jeune âge, des enfants/adolescents/étudiants aux technologies propriétaires & privatrices, en leur faisant utiliser et ainsi les habituant à ces piles/pelles de merde technologique.

Logo de Google sur un ordinateur portable

Le 20/04/2024 à 16h 40

Le texte en lien sur Medium dit la même chose. Mais la source est la même parce qu'il est évident que ce n'est pas Google qui l'a dit et parce que les 2 textes parlant de sit-ins ont une partie identique.

On a donc 2 parties opposées qui disent des choses différentes. Aujourd'hui, avec ces données, on ne peut pas savoir qui a raison.

Je pense que la vérité doit être quelque part entre les 2.

D'expérience de ce genre de cas, avec un employeur qui licencie des employés opposés à sa politique, il faut grossir le trait.

La vérité est certainement moins du côté de l'employeur que du côté de ceux qui ont mis en danger leur emploi (qui est maintenant sacrifié) dans un environnement tertiaire, qui plus est au cœur de la Silicon Valley, soit littéralement le nid du libéralisme économique, qui ne veut pas entendre parler de droit du travail.

Le 19/04/2024 à 16h 18

L'article cité par Myifee parle de sit-ins.

Le 19/04/2024 à 16h 16

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient.

Windows 11

Le 20/04/2024 à 03h 16

« Format propriétaire et privateur »… Ouais, c’est quand même un format texte balisé comme le HTML ou le TeX, donc facile à lire, même sans logiciel adéquat (et de toute façon, tous les traitements de textes sont capables de le lire). C’est pas comme les vieux formats binaires d’Office pré-2007 (ils circulent encore, ceux-là ?) et des autres logiciels de bureautique de MS (coucou, Works !).

Mais je suis d’accord sur le fait qu’il faille privilégier les formats ouverts, sur le principe. Par chance, le RTF l’est (humainement parlant, à défaut de l’être par sa licence).

RTF n'a jamais rien eu d'attractif par rapport à d'autres formats : sont adoption n'est pas celle d'une proposition meilleure que les autres, simplement d'un éditeur qui a choisi de faire sa sauce dans son coin.

Les adopteurs du RTF y ont juste été exposés par les outils du même éditeur, infiltrés au plus profond de tous types d'organisations. Il n'y a même certainement pas eu de réflexion sur son adoption : le format de l'outil a été utilisé.
Un autre standard/Une autre norme aurait été proposée, il/elle aurait été adopté exactement de la même manière.

Et une fois que l'on a le doigt dans l'engrenage, que l'on commence à s'habituer à un format et/ou à obtenir ou créer des outils autour (un écosystème), on s'habitue.
Jusqu'au jour où, puisque c'est un format non-standard, l'éditeur décide de s'en débarrasser.

On se retrouve bien prisonnier d'un format sur lequel un éditeur a tout pouvoir.
Propriétaire & privateur, CQFD.
J'ai l'impression de répéter un récit séculaire.

Recommence-t-on une autre itération sur un autre format du même type ?

Le 29/03/2024 à 13h 42

RTF est un format inventé par Microsoft à côté d'autres normes/standards qui le remplaçaient avantageusement.

Ceux qui seront gênés seront ceux qui auront adapté un format propriétaire, privateur, d'un éditeur spécifique.
J'espère qu'ils auront appris donc que lorsque ce même éditeur décide d'en arrêter le support, apparaissent enfin les murs de la prison dans laquelle ils sont rentrés volontairement.
Généralement, ces profils n'apprennent pas de leurs erreurs. J'aimerais cependant tant avoir tort.

En définitive, cela ne coûtera qu'à ceux qui ont fait (ou à qui on a imposé) les mauvais choix.
S'ils ne sont pas sourds, ils connaissent les critères pour ne plus retomber dans le panneau : c'est alors une leçon apprise pour progresser. Sinon, tant pis pour eux.

Le Central Security Service de la NSA

Le 20/04/2024 à 03h 01

Ça ne va pas de balancer des liens comme ça ! Moi qui ne regarde/écoute quasiment jamais de vidéos !
J'y ai passé 2h36 avec un grand plaisir. J'adore ce mec (je le connaissais déjà, hein).

Et j'aime assez ce qu'il dit sur l'IA : statistiques, une façon de fonctionner que l'on ne comprend pas. Les IA génératives, c'est très bien ... pour s'amuser. Etc.

Donc merci.

Oui ce sont des processus statistiques, car à la base, ce sont des réseaux de neurones.
On apprenait (apprend encore ?) les réseaux de neurones en école à l'époque. Je ne sais à quel point une population non-technologique saisit ce que c'est.

Il évoque les algorithmes génétiques dans son entretien, et j'en suis tombé amoureux quand je les ai découvert, mais je n'ai jamais su réellement en trouver un usage : ça peut permettre effectivement d'optimiser un problème très spécifique, mais je ne manipule jamais dans ma vie de problème qui nécessite une débauche d'énergie pour la recherche d'une solution ultra-spécifique à un cas extrêmement précis…
Et je me demande bien qui a besoin de cela, hors champs spécialisés (et quand bien même ?). Une solution trop spécifique a généralement peu voire pas de valeur. Les minimum/maximum locaux sont d'ailleurs en général à éviter, et donc évités.

Un outil vis-à-vis d'un usage : encore et toujours.

Le 19/04/2024 à 13h 27

La meilleure source de sécurité est l'analyse de la pertinence de l'emploi d'un outil vis-à-vis de l'usage envisagé.

La majorité des emplois aujourd'hui envisagés pour les mécanismes dits d'"intelligence" artificielle générative de texte sont inadaptés.

Une pas trop vieille (2024-04-04) ressource sur le sujet : Intelligence artificielle, bullsh*t, pipotron ? Benjamin Bayart

Un ordinateur avec un drapeau pirate sur fond rouge

Le 20/04/2024 à 02h 54

Encore un peu plus loin dans l'article :
"Notez que le kit ne semble pas être prévu pour gérer des moyens d’authentification plus sophistiqués comme la biométrie ou les clés d’accès (passkeys). Ces dernières ont justement été conçues pour éviter ce genre de problème."

J'ai hâte de lire un récit où des utilisateurs utilisant une authentification par clé copieraient leur clé privée dans un formulaire Web.

une Tesla model S bordeaux en mouvement

Le 18/04/2024 à 03h 27

Toutes ces réactions gobant le discours officielle du licenciement pour cause d'un trop plein de croissance (ce qui n'a, vous l'accorderez, aucun sens) !
Très amusant ! Merci pour cette petite gaussade, les amis !

Les dernières communications de Tesla montraient pour la première fois des ventes non-honorées ainsi que, pour la première fois, une baisse comparative des ventes par rapport à l'année précédente.
Le cours de l'action a baissé, car la confiance a baissé, ce qui est éminemment problématique pour des entreprises très fortement financées sur la base de leur capitalisation boursières (assimilable à "endettées" ?), comme c'est le cas ici.

Et alors, autre tranche de rire, merci à tous ceux qui nous font tout un discours axés sur de l'efficience, gobant l'autre partie du discours sur des "redondances de postes" subitement sorties de nulle part !
Ce genre de cas se présente lorsqu'une fusion entre entreprises a lieu, et chacun l'explique alors naturellement, mais cela n'a jamais été le cas pour Tesla : pensez-vous donc les recruteurs à ce point incompétents et aveugles pour avoir ainsi laissé proliférer une telle situation, dans une entreprise dont la gestion est sans cesse basée sur l'avarice ?
Qu'ils osent tout niveau narration : ils sont dans leur rôle, et c'est à ça qu'on les reconnaît. Mais que vous gobiez, cela me fascine toujours autant.

Aux chantres de l'efficience supposée du secteur privée : quand laisserez-vous enfin la réalité infuser votre esprit, et quand abandonnerez-vous l'adhésion aveugle au discours libéral qui aime considérer le secteur privé comme la panacée (accessoirement face à un supposé mammouth glouton que serait le secteur public) ? Ne soyons plus des enfants récitant aveuglément un conte, et sachons regarder paisiblement, dépassionnément, la bien moins reluisante réalité non-fantasmée.

Vitrée brisée

Le 13/04/2024 à 05h 16

Le standard sur lequel s'appuie Rust est celui de GNU C, pas "Linux" (qui est un noyau). Rien de bien nouveau, et qui à défaut d'être une norme, est un standard d'interopérabilité.

Qui plus, un vieux standard : on ne parle pas de dernière fraîcheur.

Pour être plus précis, le standard derrière s'appelle Posix (et pas GNU C). Sauf que l'API Windows existe 1985, POSIX depuis 1988. Windows ne respecte donc pas un standard qui n'existait tout simplement pas l'époque des premières versions du système d'exploitation.
Les langages doivent donc adopter un comportement particulier pour ce système d'exploitation particulier. D'aucuns dirait que c'est bien le système d'exploitation le problème.


C'est le principe de la bibliothèque standard de chaque langage. Quand tu as un langage dont l'API est proche de Posix, c'est plus simple à développer sur un système Posix que sur un système non Posix.

Le fait que plusieurs personnes se sont cassées les dents et qu'il y ait une faille à ce sujet aujourd'hui montre 2 choses :
- écrire une implémentation d'une API standard, ce n'est pas quelque chose de trivial
- un manque de documentation de l'API Windows.

Mais cela ne signifie pas que l'API présent une faille comme beaucoup le pense.

Le problème aujourd'hui touche uniquement Windows car :
- les systèmes à base de Linux (distribution classique, Android, etc.) respectent plus ou moins le standard POSIX
- les BSD respectent plus ou moins POSIX
- MacOS (basé sur BSD) respect plus ou moins POSIX

En fait, Windows est le seul système d'exploitation "grand publique" qui ne soit pas Posix de nos jours.
Une n-ème démonstration que l'habitude de M$ de produire du non-standard crée un/des risque(s) pour les utilisateurs de leurs produits


Comme dit plus haut, le standard n'existait pas à l'époque des premières versions de Windows.

[…] le standard n'existait pas à l'époque des premières versions de Windows.


Cela n'aurait rien changé qu'il existe, par l'habitude constante précédemment mentionnée de l'entreprise éditrice… problème systématique étant la véritable cause racine de la faille sujet de l'article.

Le 12/04/2024 à 20h 46

J'ai regardé l'article de blog cité pour plus de détails techniques.

Alors non, le problème ne vient pas de Windows. Le problème vient de la différence de comportement entre le monde Unix et le monde Windows (plus particulièrement, les caractères d'échappement à utiliser lors de la création d'un processus, où, sous Linux les spawn, popen, etc. utilise le backslash tandis que CreateProcess (l'API WIndows donc) utilise le caret (^).

Le fait que la même erreur ait été faite par plusieurs équipes distinctes dans plusieurs langages n'en fait pas un problème de Windows. Quand on appelle mal une API, il ne faut pas rejeter la faute sur l'API.

Des comportements Unix ont été calqués sur Windows, et après on vient dire que c'est de la faute de Windows. Le problème aurait tout aussi bien pu être dans l'autre sens, et là, personne n'aurait remis en cause Linux.

Comme expliqué dans l'article, on peut regretter que la communication soit axée sur Rust alors que la faille touche de nombreux langages. C'est juste que la faille a été découverte via Rust en premier.

Le fait que la même erreur ait été faite par plusieurs équipes distinctes dans plusieurs langages n'en fait pas un problème de Windows. Quand on appelle mal une API, il ne faut pas rejeter la faute sur l'API.


Vraiment ? L'argument serait valide pour un petit nombre de personnes, ou sur un langage unique.
Ce n'est pas le cas ici.

Le standard sur lequel s'appuie Rust est celui de GNU C, pas "Linux" (qui est un noyau). Rien de bien nouveau, et qui à défaut d'être une norme, est un standard d'interopérabilité.
Qui plus, un vieux standard : on ne parle pas de dernière fraîcheur.

La vieillerie cmd.exe contient une manière très particulière (comme personne d'autre) de fonctionner, et ce depuis donc bien trop longtemps.
Une n-ème démonstration que l'habitude de M$ de produire du non-standard crée un/des risque(s) pour les utilisateurs de leurs produits.

Les langages doivent donc adopter un comportement particulier pour ce système d'exploitation particulier. D'aucuns dirait que c'est bien le système d'exploitation le problème.

Cf. https://blog.rust-lang.org/2024/04/09/cve-2024-24576.html

Des coches bleues à foison

Le 12/04/2024 à 10h 52

Twitter n'est jamais apparu si optionnel, superfétatoire que depuis quelques années.

Les publicitaires ne s'y trompent pas non plus.

Je ne saurais dire pourquoi.

Un magasin Hubside.Store

Le 11/04/2024 à 01h 48

Sauf qu'à ne faire que ceci permettra au véreux en chef de recommencer plus tard & ailleurs.

"Bien mal acquis profite différemment", en somme.

Portrait de Ross Anderson par Flock

Le 09/04/2024 à 02h 21

Je n'ai jamais été gros consommateur de gros ouvrages "piliers" dans des domaines, les seuls exemplaires en ma possession issus de ma scolarité.

J'avoue avoir passé commande de la 3e édition de son ouvrage, car il n'y a jamais de mal à se rafraichir le regard sur les fondamentaux. Cela aidera peut-être à tenter de faire face à et contrer l'inculture citoyenne sur le sujet de la sécurité.

The Human Machine Couverture du livre Team

Le 09/04/2024 à 01h 45

Je pense que vous devriez lire l'histoire des guerres. Ça vous fera détester peut-être plus les guerres que les israéliens à proprement dit.

La guerre n'oblige pas à mentir sur ses intentions.

Par ailleurs, si contre-attaque envers un groupe particulier était réellement le moteur, cela n'aurait pas été une guerre de cette ampleur ni même forcément de cette forme car l'entité désignée comme adversaire n'est pas présente sur l'ensemble des territoire impactés.

Et au passage était bien évoqué le gouvernement responsable de l'opération, pas la population.

P.S. :
Comment fait-on avec le nouveau moteur du site pour réaliser des citations avec auteur en ne sélectionnant qu'une partie du message ?
Les commandes sous le bloc de rédaction sont limitées.
La prévisualisation n'aide pas, en ne montrant même pas la citation lorsque l'on rédige une réponse après avoir utilisé la fonction "Répondre".
Sévères régressions UX par rapport à l'ancienne interface.

Le 02/04/2024 à 21h 53

À quel endroit sont disponibles ces informations sur leur site ?

Es-tu chaud pour faire une p'tite étude sur un an ? :D

Free Speech Free Assange

Le 01/04/2024 à 04h 37

N'est-ce pas là tout simplement le message recherché du DoJ à quiconque d'autre s'aventurerait à participer à un processus de fuite d'informations incriminant les États-Unis ?

Ces cartes illustrées sont les dos d'un jeu de cartes original assemblant 56 mots A et I et des diagrammes d'échecs, faisant partie d'une expérimentation plus large de jeux analogiques sur l'I.A. Il explore une redéfinition alternative de l'I.A. en tant qu'unités d'un langage social avant une construction mathématique. Son but est d'examiner certains des principes de l'apprentissage automatique comme l'interprétation, la classification, la priorisation, en tant que composants de l'interaction humaine, avant son encodage. Les mains, les bouches et les caractères manuscrits sont choisis comme imagerie pour visualiser les sources et les choix humains exprimés à travers nos architectures techniques. La modularité associative et générative d'un jeu de cartes ouvre une représentation plus intemporelle de l'I.A., pour envisager différemment notre relation à la technologie.

Le 30/03/2024 à 17h 22

Non contraignant, et bien accueilli par les professionnels du secteur : en creux ça signifie que l’initiative ne sert à rien.


Tout à fait. Des belles lapalissade qui font se sentir les participants bien, valorisants, valorisés.
Des sortes de comités Théodule qui se paluchent mutuellement.

Cela rejoint le sous-titre :
"Don't be evil", again[pas d'espace]?


Cela s'opposerait à un "Be evil", absurde.
Et pourtant à l'époque, tout le monde soulignait cette phrase comme positive _a priori_, sans réellement souligner ni même saisir son absurde vacuité.

Personne n'a jamais de mauvaise intention de son point de vue.
Personne n'est jamais un "méchant" objectif, car cela n'existe pas.

Il n'y guère quand dans les mondes manichéens, les fictions immatures, que des "méchants" transpirent la méchanceté dans leurs attitudes, paroles, actes, et jusqu'à leur physiologie.

L'ONU a parfois des cartes à jouer, mais comme elle ne fonctionne que lorsqu'elle n'est pas empêchée, et qu'elle l'est rapidement dès qu'il n'y a pas consensus général (donc mou & vide), cette institution n'existe que sur des voies de garage.
Ses programmes les plus connus compensent des problèmes d'États sans s'attaquer à ceux-ci… et il y a peu ou pas de contrôles/sanctions envisagées, car pas de pouvoir.

Cette institution peut-elle structurellement produire autre chose que du consensus mou, du vide & compenser l'inaction d'États ou leurs torts à l'échelle internationale ? Vous avez 2 heures.

Supercalculateur Jean Zay, nommé ainsi en l'honneur du ministre de l'Éducation nationale qui fut l'artisan, avec Jean Perrin, de la création du CNRS. Capable d'effectuer 13,9 millions de milliards d'opérations par seconde dans sa configuration initiale installée à l'été 2019, ce supercalculateur convergé permet d'étendre les modes d'utilisation classiques du calcul de haute performance (HPC) à de nouveaux usages pour l'intelligence artificielle (IA). En plus de ses 1 528 noeuds de 40 coeurs Intel Cascade Lake à 2,5 GHz, il comprend 261 noeuds "convergés hybrides accélérés" composés chacun de 40 coeurs à 2,5 GHz et de 4 GPUs NVIDIA V100. Chaque noeud dispose de 192 Go de mémoire et chaque GPU de 32 Go. Conçu par Hewlett Packard Enterprise, ce supercalculateur HPE SGI 8600 a été acquis en 2019 par le Genci (Grand équipement national de calcul intensif) et est opéré par l'IDRIS, localisé sur le plateau de Saclay. UPS851 Institut du Développement et des Ressources en Informatique Scientifique 20190051_0007

Le 29/03/2024 à 16h 38

Et la raison d'être des partitions logiques est d'obtenir in fine une homogénéité des ressources/capacités de traitement & stockage.

Les chercheurs font des calculs spécialisés et cherchent à maximiser la parallélisation des traitements exécutés sur une grappe de calculs via différents cadres d'application (MPI, OpenMP, OpenCL, quand je trainais encore mes savates dans le monde académique).
Contrairement à une grappe dans une entité plus lambda qui peut se permettre cette hétérogénéité, ici elle risquerait de provoquer un goulot d'étranglement : dans un schéma classique de parallélisation (map) vient toujours une étape d'aggrégation (reduce). Si cette étape attend après des nœuds moins performants, c'est la capacité de traitement globale qui s'effondre, car c'est la vitesse de calcul du nœud le moins performant qui sera limitante.

Cela permet donc de faire évoluer une grappe sur le temps long, en tolérant son hétérogénéité, et permet aussi à des traitements tolérant cette hétérogénéité de théoriquement bénéficier d'une capacité de calcul maximum augmentée.
Cependant, en réalité, chaque évolution crée donc une partition de capacité de calcul généralement unitairement plus grande qu'aucune autre, qui sera bien souvent unitairement utilisée.

Le 20/03/2024 à 16h 15

Et nous continuons d'accepter que des choses nous soient imposées "pour notre bien" sans exiger de justification pragmatiques/concrètes.
Vous baignez dans ces comportement autoritaires voire potentiellement les produisez vous-même. Peut-être même sans vous en rendre compte.

L'éthique informatique, qui se retrouve dans la loi de 1978, et évidente dans les cercles open-source, consiste à ne collecter que ce qui est strictement nécessaire, en exigeant des justifications positives.
C'est une bonne pratique dans la vie de manière générale, non ? Ça permet le respect des vies privées, des individualités, rationalise/rend plus efficient les mécanismes de sollicitation d'aide et l'aide apportée. Qu'est-ce que ça réduit l'entropie et la débauche d'énergie, que ce soit des humains ou des machines !

Le logo de Cap Emploi, l'agence chargée d'améliorer l’accès ou le retour à l’emploi de tous les demandeurs d’emploi en situation de handicap

Le 20/03/2024 à 12h 06

J'espère que ça ne sera un scoop ni pour toi, ni pour personne, mais il y a rarement un problème d'efficacité individuelle.
Quant à l'efficience, quand on la cherche au niveau individuelle, c'est qu'on veut ignorer celle systémique.

Le problème de toute entité qui ne travaille pas "assez bien" est en général à chercher dans les moyens, qui in fine aboutissent tous à 5 choses très différents : l'oseille, la maille, le flouz, les pépettes & le pognon.

À titre d'exemples :
* Plusieurs décennies de lois sécuritaires sont avenues au prétexte d'inefficacité des renseignements, de la police & de la justice, alors que les outils existaient (moyens techniques & légaux), juste pas les moyens humains… car pas les moyens financiers
* L'inefficience supposé de l'Éducation Nationale est à mettre en miroir de décennies de "signaux d'alarme" (qui prête encore attention à une alarme qui sonne en continu ? c'est paradoxal, mais bien humain) sur le sous-effectif, devenu chronique, auquel on s'est habitué jusqu'à le trouver normal
* L'inefficience de la fonction publique en général (reprenant les deux exemples précédents) est à mettre en miroir de toutes ces administrations sans personnel, car sans moyens, de tous ces guichets fermés au non d'une "rationalisation de la dépense", aka coupure de la dépense car budget déséquilibré recette/dépense. Il est "amusant" que l'angle d'attaque soit encore et toujours celui de la "dépense trop élevée" quand personne ne semble donc vouloir adresser la recette qui n'a jamais été suffisante et qui s'est amoindrie. Y aurait-il donc des entités qui ne versent pas au pot commun ? Comment appelle-t-on le pot commun auquel toutes les entités d'une Nation contribue ? Comment pourrait-on donc appeler des entités qui ne versent pas ou trop peu au pot en fonction de leur capacité ? Si seulement nous avions des réponses… Ces réflexions doivent certainement être trop avant-gardistes.

Jensen Huang Blackwell

Le 19/03/2024 à 21h 19

Un unique GPU Blackwell a ainsi une puissance de […] 2 500 TFLOPS en FP16, quand H100 est à […] 1 979 TFLOPS en FP16. On descend à 624 TFLOPS sur A100 en FP16.

A100 -[300 %]-> H100 -[130 %]-> B100

On comprend tout de suite mieux pourquoi le graphique mélange les unités afin de fabriquer de toutes pièces l'exponentielle : la réalité est bien plus tristoune, derrière le H100. Mais il faut vendre.

On comprend par-là même le doublement du processeur.

Et par le doublement du processeur, on comprend aussi que le prix va piquer.

Tout est dit, dans les non-dits : Ça pigeonne sec.

Le logo Wikipédia version Yin et Yang

Le 17/03/2024 à 12h 39

Sur la forme, ce réflexe de se précipiter à utiliser des termes (pseudo-)anglais ou même à en inventer des néologismes est inquiétant.
Toujours cette impression que les adultes ne sont que des adolescents attardés qui veulent "faire classe" en faisant semblant de savoir ce qu'est l'anglais (américain, d'ailleurs).

Sur le fond, la question de la mémoire du nom est la même pour ceux qui changent d'identité, quelle que soit la raison.
Peu importe ce que ces personnes veulent individuellement, les règles de société doivent être établies pour le bien commun : y a-t-il donc des inconvénients à ne pas retenir une ancienne identité/un ancien nom ? Quel(s) risque(s) cela pose-t-il pour le groupe ?

Le 14/03/2024 à 20h 10

Ne sommes-nous pas moins de 70 millions en France, incluant les enfants ?
43 millions de comptes, en partant du postulat qu'une personne ne dispose que d'un seul compte, n'est-ce pas juste la quasi-intégralité des personnes en âge d'y avoir un compte ?

Windows 11

Le 14/03/2024 à 20h 09

On pourrait trouver normal de ne pas rechigner face à la régulation.
Après tout, faut-il récompenser un enfant qui respecte les règles ou punir ceux qui ne le font pas ? Toute action porte un message sur le camp adverse…

Ceci-dit, dans ce monde de faible régulation, de dérégulation massive, même, il faut faire aveu de faiblesse et féliciter ceux qui jouent le jeu, donc : Bravo Microsoft pour ce petit pas dans le bon sens.

Allez, enclenchons la vitesse supérieure et :
* Qualifions la zone grise de l'"optimisation fiscale" en évasion fiscale & sanctionnons-la
* Qualifions les écosystèmes privateurs enfermant les utilisateurs en abus de position dominante & sanctionnons-les

Des personnages effondrés : WTF ?!

Le 07/03/2024 à 20h 10

Encore ?!

Des personnages effondrés : WTF ?!

Le 24/02/2024 à 13h 38

Pourrait-on encapsuler les termes "piratage", "pirate" et autres dérivés systématiquement dans des guillemets ?

Je sais que la propagande consistant à qualifier le partage de ressources culturelles, à force d'être répétée, a embrumé nos esprit et modifié notre fenêtre d'Overton sur ces notions, mais il s'agit bien à la base d'un champ lexical inventé pour lutter contre ces échanges.
Souvenez-vous qu'au début, c'était le champ lexical du vol qui était utilisé, mais qui n'a pas résisté à sa définition légale, qui consiste à déposséder : cela ne tenait pas face à) une copie de fichier qui ne dépossède pas.

"Piratage" est donc arrivé pour connoter négativement l'acte, pour tuer dans l’œuf toute possibilité de débat sur la positivité ou la négativité de l'acte.
Par extension, cet usage a aussi tué dans l’œuf dans les débats autour de la rémunération des artistes (car c'est, au fond, bien de cela dont il est question) toutes les options qui remettaient en cause le fonctionnement actuel (et la notion même de "propriété intellectuelle", inventé dans la même veine que le "piratage"), et qui proposaient des approches plus globales permettant aux artistes d'être rémunérés sans empêcher le partage des œuvres.
Adossées à ces réflexions se trouvaient d'ailleurs des études démontant le discours consistant à affirmer que le partage d’œuvres était antinomique avec la volonté de rémunération des artistes, et que les plus gros partageurs étaient statistiquement aussi les plus gros consommateurs.

Faisons attention au vocabulaire employé : les mots ne sont pas neutres, et l'imprégnation perfide de discours manipulateurs est si facile, inconsciemment, dans notre plastique cervelle, qu'une vigilance permanente est malheureusement nécessaire.

Apple vs EU : le bras de fer

Le 19/02/2024 à 19h 36

Reste qu'au delà du fantasme, c'est exactement le même raisonnement.

Je pense qu'Apple sait très bien qu'une partie de ces règles ne tiendra pas dans le temps. Mais c'est ce qu'ils veulent : du temps. Si ça tient assez longtemps, les stores alternatifs feront un flop (trop compliqué pour les uns, pas rentable pour les autres) et plus personne ne cherchera à y aller.

D'ailleurs, le limiter à l'Europe est aussi une stratégie en ce sens : quel éditeur US ou Chinois ira s'embêter à suivre des règles supplémentaires pour économiser quelques milliers d'euros sur le seul marché européen ? Pas d'éditeur US ou Chinois = des stores vides = des gens désintéressés = un flop.

D'ailleurs, le limiter à l'Union européenne est aussi une stratégie en ce sens : quel éditeur US ou Chinois ira s'embêter à suivre des règles supplémentaires pour économiser quelques milliers d'euros sur le seul marché européen ? Pas d'éditeur US ou Chinois = des stores vides = des gens désintéressés = un flop.


C'est clairement tout à fait l'attrition leur stratégie : cantonner le respect de la réglementation au sol européen.

Sauf que… l'Union européenne fait la même chose que les États-unis et affirme l'extra-territorialité de ses lois, tant qu'elles concernent des citoyens européens. Le RGPD l'a bien rappelé.
Ce qui pourrait donc permettre à l'Union européenne de tout de même sanctionner Apple au motif qu'un citoyen européen utilisant un téléphone dit intelligent acheté à l'autre bout du monde subirait l'autre fonctionnement… en violation des règlements européens !

Mesure exposition aux ondes

Le 07/02/2024 à 18h 30

De ce que je comprends, et tel que semble le montrer l'image des spécifications techniques d'un module RFID, certains modules semblent vendus internationalement, supportant alors plusieurs bandes de fréquences.
Cela signifierait donc que la bande de fréquence utilisée est pilotable logiquement, par paramétrage de l'appareil.
De plus, il semblerait bizarre qu'un équipement fixe installé par un professionnel ne soit pas aux normes européennes, exigeant qu'il supporte alors les bonnes bandes de fréquences.

De ce fait, je pense ce serait moins l'achat d'un mauvais équipement qui serait la cause, mais l'absence de sa configuration pour les bandes de fréquence européennes.
J'aimerais confirmation, évidemment, mais ça n'est pas précisé dans l'article de l'ANFR. :o)

Capture d'écran du site web de la CIA

Le 07/02/2024 à 18h 17

Qu'importe que la divulgation des données ait été faite pour de bonnes ou de mauvaises raison, à partir du moment où la personne n'en profite pas personnellement ?

En rédigeant ceci :

Une vengeance qui va donc lui coûter 40 années de prison.


, l'article semble justifier la sanction au regard des mauvaises justifications derrière l'acte, et qui en serait une conséquence.
C'est oublier un peu vite que cette sanction aurait de toutes façons été prononcée, même avec les meilleurs intentions. Avez-vous déjà oublié Assange & Snowden ?
Lors de la divulgation des données, cette personne n'était plus employée de la CIA : elle n'est donc, au regard de la loi États-unienne, pas une lanceuse d'alerte, et est donc condamnable.

Par ailleurs, la motivation n'importe ici à mon sens que peu, puisqu'il ne s'agit pas d'un cas de profit personnel (dans lequel tomberait par exemple des agissements sous corruption).

Votre soif (légitime) de morale vous fait être incohérent.

Photo d'un immeuble troué de part en part

Le 07/02/2024 à 13h 46

Une recette pour démonter un tas d'étrons :
Dans toute phrase synthétisant une posture en première proposition, suivie de la conjonction de coordination "mais", ignorer celle-ci et ne s'intéresser qu'à la proposition suivant la conjonction.

Exemple :

nous avons toujours clairement indiqué que nous soutenions l’innovation technologique et les technologies de communications privées et sécurisées, y compris le chiffrement de bout en bout, mais cela ne peut pas se faire au détriment de la sécurité publique


peut être simplifié en :
[l’innovation technologique et les technologies de communications privées et sécurisées] ne peu[ve]t pas se faire au détriment de la sécurité publique


Vous pouvez maintenant vomir confortablement.

CNIL Logo

Le 06/02/2024 à 18h 46

On dirait le système de tickets d'une entreprises lambda :
* "M'en fous pas lu" -> Jamais traité
* "On verra le mois prochain" -> Ouvert depuis 2 ans
* "Problème toujours d'actualité ?" -> La fausse relance permet la fermeture en absence de réponse quelques jours après
* "Ça marche chez moi" -> Clôture pour les statistiques de réponse

Par ailleurs :

Nous avons évidemment contacté la CNIL sur ce sujet et nous lui avons au passage demandé combien de plaintes elle recevait par semaine, mois ou année.


Métriques, niveau de service… ils en sont très loin vu qu'il ne semblent pas faire le boulot sur le fond, déjà, mais boudiou que ça les motiverait eux-mêmes ! S'ils aimaient leur fonction.

La planète Terre vue d'un satellite

Le 05/02/2024 à 00h 07

Quand il est démontré que ce n'est pas la passion ni les qualifications qui manquent, et que la seule réponse à la faiblesse ou l'absence de possibilité de dégager des revenus c'est "z'ont qu'à changer de métier", on est au niveau zéro de tentative de compréhension du problème, non ?

La critique destructive (encourageant la destruction) sans proposer de solution positive (qui basculerait alors comme constructive) est toujours inutile.

Home sweet home (1874) by Currier & Ives

Le 04/02/2024 à 17h 24

On va donc faire fuiter à l'extérieur les noms de machines du réseau local.
Excellent vecteur d'analyse d'un attaquant qui n'aura plus qu'à écouter le trafic DNS sortant pour énumérer des cibles de sa (future) victime.

Quelle bêtise de vouloir résoudre des adresses d'un réseau non-routable sur un système hiérarchique de domaines…
.local ne peut par construction pas sortir du réseau, tout comme les adresses IP associée : qu'il y a-t-il donc là-dedans qui n'est pas compréhensible ?!

Un passeport ouvert avec plusieurs tampons sur les pages

Le 01/02/2024 à 12h 39

Cet article ne cite pas ses sources.
(Qu'est-ce que je me suis pris cette remarque, sur mes copies, à l'école !)

On pourrait lier, notamment :
* L'actualité/Le communiqué de la CNIL
* La délibération dont des extraits sont pourtant cités

Par ailleurs, la limite d'exercice de la CNIL, brièvement soulignée dans le chapeau ("Faute de pouvoir prononcer une amende contre l'État"), et retrouvable dans la délibération à l'alinéa №64 (citée ci-après), mériterait une section à part entière, ou un renvoi vers une analyse ultérieure sur un sujet qu'il est toujours bon de rappeler : les limites de l'indépendance des autorités de contrôle, notamment face à leur géniteur/propriétaire, l'État.

La formation restreinte, à défaut de pouvoir prononcer une amende administrative, le traitement étant mis en œuvre par l'Etat, considère que les manquements précités justifient le prononcé d’un rappel à l’ordre à l’encontre du MI et du MEAE pour les motifs suivants.

Le 30/01/2024 à 19h 53

Le 30/01/2024 à 19h 52

Ben… Tagada media : il n'y avait pas loin à chercher… si ? :windu::D

Le Cheval de Troie installé dans la ville de Canakkale, en Turquie

Le 28/01/2024 à 14h 05

On peut apprécier aussi l'idée d'une structure centralisée, cachée derrière d'innombrables vitrines, donnant l'impression que les mêmes informations n'aboutissaient pas entre les mêmes mains.
Un fonctionnement mafieux, à la dissimulation intentionnelle.

Encore une démonstration qu'un système centralisé remontant des informations à la base décentralisées (visite de sites) permet traçage, recoupement & autres tentations.
Cette mécanique est au cœur du traçage publicitaire (tout est dans le nom), que l'on accepte car le seul modèle économique dont il semble que nous soyons médiocrement capable, soit le financement par la publicité de systèmes que l'on souhaite obscurs ("propriété intellectuelle", "secret des affaires" & autres bêtises).

Le 26/01/2024 à 13h 21

C'est donc les journalistes, enquêtant sur un comportement nocif, qui sont responsables des conséquences de ce comportement nocif.
C'est donc bien le simple fait que ce comportement soit dorénavant connu publiquement qui gêne cette personne; aucune réalisation, aucun regret, aucune excuse d'avoir espionné toutes ces personnes.

Même analyse côté Google, où c'est bien la connaissance publique de la chose qui les a fait bouger, les alertes initiales n'ayant rien produit.

54e vol d’Ingenuity

Le 26/01/2024 à 13h 18

Bravo.

Adriano Balbi et André-Michel Guerry (1829). Statistique comparée de l’état de l’instruction et du nombre des crimes dans les divers arrondissements des académies et des cours royales de France, Jules Renouard, Paris.

Le 24/01/2024 à 19h 19

Je pense que l'on peut s'arrêter à, synthétiser l'article & généraliser son idée sous-jacente à la confusion entre corrélation & causalité.
Cette médiocrité statistique, provenant d'une constante baisse des capacités mathématiques basiques de la population, permet aux absurdités de se répandre sous couvert de "bon sens" & autres biais.
L'absurdité mène au danger, façon idiocratie, où une apparence d'intelligence suffit à en être qualifié. L'apparence, encore & toujours.

Nous sommes collectivement tellement nuls en mathématiques (outils statistiques) & en philosophie (outils de réflexion & d'analyse de biais) que la montée des extrémismes, de la xénophobie, de l'accablement de minorité créées sur des motifs absurdes (généralement reliés à de l'apparence, physiques ou supposés - idées, idéologie, valeurs), du repli sur soi et par la somme des composants, de la violence, n'est finalement pas une si grande surprise, pour qui veut voir.

iPhone 15

Le 22/01/2024 à 19h 32

Ta position est tout à fait pertinente.
On dit parfois que "faute avouée, à moitié pardonnée", ce qui encourage les aveux… mais encourage aussi les abus.

Concernant les structures privées, c'est encore pire : d'aveux, ces enfants capricieux attendent (exigent ?) que les fautes soient effacées.
Vous ne rêvez pas : dans les tractations judiciaires ou réglementaires, ces structures négocient âprement leur pardon intégral, comme si c'était une monnaie d'échange, alors que la décence (l'éducation ? de genres… parentale et nationale ?) appellerait à ce qu'elles la bouclent, au risque d'aggraver leur cas.

Face à des politiques (dans les sens du terme féminin comme masculin) et/ou discours lénifiants, cela fonctionne.
Cela crée bien une justice à plusieurs vitesse, dans laquelle les entreprises ne sont au final pas traitées de la même manière que les individus.
Pire, alors même que les individus physiques ont une légitimité d'existence naturelle, ils sont moins bien considérés que des "personnes morales", construction artificielle d'une "personne" qui n'existe pas, n'étant qu'un bout de papier dans un registre.

Je rêve d'un monde qui fonctionne à l'endroit, mais les années passant, l'expérience s'accumulant, il semble que l'on ait définitivement décidé de se saborder collectivement, façon suicide.

Un drapeau américain flotte dans un ciel gris.

Le 20/01/2024 à 14h 33

Un jour, peut-être, arrivera-t-on à faire sortir du giron États-unien les instances pilotant les ressources d'Internet.

En attendant, les beaux discours omettent de souligner que la neutralité d'Internet est loin d'être garantie aux États-unis, et qu'ils restent les chantres d'une dérégulation systématique.

Sans compter les diverses attaques au noms de la sécurité, que ce soit du DoJ ou de leurs différentes agences de renseignement/espionnage, qui agissent de manière extra-territoriales pour leur seuls intérêts.
Tout cela a déjà dûment été démontré par de nombreuses enquêtes journalistiques, parfois sur la base de révélations d'anciens participants.

Arrêtons de nous acoquiner avec des pays qui sont en premier lieu en guerre (sans l'assumer) avec leurs alliés.

Drapeau de l'Europe

Le 18/01/2024 à 17h 14

Beaucoup de paradis fiscaux dans la liste, non ?

un caddie dans un supermarché.

Le 18/01/2024 à 13h 39

C’est un exemple un peu extrême mais l’évolution technologique se fait souvent par petites touches.
La caisse automatique peut être vue comme un état intermédiaire avant la caisse full rfid par exemple.
Et si le seul motif est de réduire la charge salariale tant que le service est équivalent ça se défend aussi, si le consommateur s’y retrouve sur le prix.
On pourrait arguer que l’actionnaire récupérera le profit, c’est probable transitoirement, mais ça reste un marché de compétition, un concurrent finira par restituer la marge récupérée.
Encore une fois, il FAUT se préoccuper de retrouver un rôle social utile au personnes qui perdront leur job. Ce sont les deux faces de la même pièce, celle de l’évolution permanente de nos sociétés, et pas seulement sur le volet technologique d’ailleurs

Les chantres du technologisme ont toujours vite fait de nous expliquer qu'il faut accueillir l'évolution comme bonne, et qu'y résister est rétrograde.

Effectivement, ce type de projet (remplacement de caissiers par des automates) n'a qu'un seul & unique but : l'augmentation des profits des employeurs, tout en éliminant la gestion de contrats de travail humain, et tous les coûts directs & indirects, ainsi que la complexité de leur gestion dans un pays qui protège encore un peu les salariés, que cela implique.
Considérer cette évolution comme étant celle du rapport au travail est un rêve éveillé de ceux qui les prennent pour réalité.

Je suis surpris de lire qu'il faille faire disparaître les emplois alimentaires. Nous sommes en pleine idéologie brutale ! Ceux qui occupent ces postes n'ont aujourd'hui pas accès à mieux, et je ne lis/vois/constate rien de mieux qui leur soit proposé.
À pousser le technologisme comme des ânes avec des œillères, vous expliquez ainsi aux personnes concernées qu'elles doivent accepter qu'on leur saborde leur (souvent ?) seule source de revenus.

En lisant "il FAUT se préoccuper de retrouver un rôle social utile au[x] personnes qui perdront leur job (sic)", alors on verse carrément dans la condescendance brutale.

Le début, déjà : "il FAUT" en majuscules. Comme pour souligne l'impuissance, le vide, le silence assourdissant de solution. "'y a qu'à, 'faut qu'on" à son paroxysme. Dérobons le sol sous les pieds de ces personnes, et quelqu'un viendra bien en reconstruire un. Le Secours Populaire ? Les Restos du Cœur ?

"retrouver un rôle social", car leur travail n'en avait pas. C'est sûr que mamie qui tape la discute avec la caissière pendant 10 minutes au magasin du village, c'était pas du rôle social.
C'est vrai que cela existe moins, car les effectifs tournent de plus en plus rapidement à ces postes, et les patrons mettent la pression à la productivité sur l'ensemble des emplois (même à plus hautes qualifications). Ils font la chasse à ceux qui "perdent" du temps à justement être social.
Et puis les carrières sont de fait plus courte, face aux cadences toujours plus élevées, sans compter que les carrières trop longues poussent à des salaires plus élevés. Les p'tits jeunes se font plus facilement manipuler, sont moins payés, et se remplacent plus facilement & rapidement au moindre doute.
C'est bien l'idéologie cachée (de moins en moins, pourtant) dans notre système économique qui nous abrutit et nous rend animaux; pas les individus. Et il n'y a aucun travail de proximité qui ne soit pas social.

Je crois me reconnaitre il y a 15 ans. Diantre, que j'étais arrogant & inhumain.

Je vous invite collectivement à réfléchir à l'objectif principal de la société : est-ce une toujours plus grande efficience ? Dans ce cas la société sera inhumaine.
Ne voyez-vous donc déjà pas l'évolution glaçante des interactions de ces dernières dizaines d'années ?
C'est en observant ce que nous appliquons aux plus faibles que l'on sait qui nous sommes.

Fibre optique

Le 16/01/2024 à 01h 26

« Tous les opérateurs ne sont pas présents sur tous les câbles, un opérateur va préférer travailler sur ceux sur lesquels il a investi […] Les droits d’accès coûtent assez cher, certains vont donc éviter de se positionner sur chacun des câbles »


Comment une économie de marché non-régulée appauvrit le bien commun (ici en empêchant de saines redondances pour les utilisateurs) par gloutonnerie et/ou avarice.
Encore une démonstration. Mais ne changeons surtout rien.

Un pingouin brise une fenêtre (Windows)

Le 05/01/2024 à 19h 26

La fin d'init, c'était surtout la chance de pouvoir enfin dire aux connards illettrés d'IBM, CA et autres naufrages intellectuels de se conformer à un système de démarrage des services unique et fortement normé au lieu de faire du hors piste dégueulasse comme ils pouvaient le faire.

J'ai vu trop d'horreurs dans les scripts init dans des solutions commerciales et des solutions développées en interne pour accepter l'argument que la flexibilité d'init est un avantage...

flexible, ça veut trop souvent dire: on implémente le start, le stop, pas le status, le restart ou le reload, on laisse les codes de retour pour plus tard ou on renvoie les mauvais codes, on n'utilise évidemment pas de pidfile pour détecter un service mort, et on ne fait pas une gestion correcte de l'environnement et tant pis si le script marche pas via sudo ... et encore ça c'est quand c'est un script... j'ai aussi eu le coup du binaire dans /etc/init.d/, dans /etc/rc.d/rc3.d ... et puis il reste le classique du script "init" top feignasse qui n'est qu'un one-liner invoquant le binaire dans /usr/bin

Heureusement qu'il existe encore des implémentations d'init qui répondent encore à la philosophie UNIX et qui permettent d'éviter l'hydre systemd.

J'utilise pour ma part Devuan, dérivé Debian dont la raison d'être est simplement l'éviction de l'infection systemd.
Si vous désirez Debian sans systemd, c'est Devuan qu'il vous faut !
Et si vous êtes curieux de rentrer en contact avec les barbus derrière la proposition, il y a tout un tas de canaux, d'IRC au courriel, avec bien sûr la possibilité de contribuer via Git.

Dommage que certaines grandes distributions, notamment Debian, ait oublié leur raison d'être en y basculant.
Par conception, ce machin fourrant ses dépendances partout, le remplacer devient progressivement impossible, à mesure que le temps passe.

Il reste quelques Mohicans barbus permettant de faire tourner des fork plus confidentiel, mais sans retour à la raison d'une distribution majeure, l'avenir est bien sombre pour un PID 1 respectable.
L'exercice permet au moins d'illustrer la réalité de l'hydre, le fort couplage de tout un tas de mécanismes tiers à un machin qui veut à la fois être l'hyperviseur principal et le gestionnaire d'à peu près tout (et surtout n'importe quoi). Le tout codé avec l'arrière-train.

Photo partagée sur LinkedIn d'une fête organisée par NSO

Le 05/01/2024 à 18h 25

Ah oui, c'est top !

Leur production, c'est du logiciel d'espionnage, mais osef : il font des ateliers pour l'inclusion !