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Liam

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Bio

Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?

2102 commentaires

Le 20/04/2024 à 01h 13

Toujours la méthode habituelle: dire qu'ils l'ont bien cherché et renverser les roles de victimisation.

Si les filles se font harceler dans la rue, c'est de leur faute parcequ'elles s'habillent trop sexy.
Si les internautes se font cyber-harceler, c'est de leur faute car ils ont osé donner leur avis.

Selon le point de vue, on peut se demander de quel côté est l'inversion accusatoire... On pourrait te rétorquer que l'inversion accusatoire, elle commence peut-être quand les employés d'une entreprise décident de harceler le représentant d'un mouvement de consommateurs légitime (car quelles que soient leurs raisons, bonnes ou mauvaises, des consommateurs ont droit de refuser de faire affaire avec une entreprise et de s'informer mutuellement des produits dans lesquels elle est présente), avant de se mettre à crier au harcèlement quand ils reçoivent un retour de flamme pour ce comportement.

La technique typique des cry-bullies.

Pour être clair, je pense que faire de Sweet Baby un genre de croque-mitaine du jeu vidéo est puéril, passablement délu, probablement l'action d'un post-ado avec beaucoup trop de temps à perdre, et que le boycott est totalement risible. N'empêche que c'est leur problème, s'ils ont envie de boycotter les jeux auxquels Sweet Baby ont participé, d'expliquer pourquoi ils le font, et de faire la liste des jeux à boycotter, ils ont le droit de le faire sans que la boîte ou ses employés tente de prendre des mesures de rétorsion du type "faire sauter son compte Steam via un mass-report non justifié". Je trouve que la mesure de rétorsion envers un particulier relève beaucoup plus du harcèlement ciblé que le groupe Steam qui a entraîné cette réaction rageuse.

Et franchement, défendre le droit d'une boîte à utiliser des techniques de mafieux contre un mouvement de consommateurs et contre un particulier sous prétexte que ladite boîte se la joue Grands Chevaliers du Progressisme™, c'est vraiment pas la hot take de gauche que tu crois que c'est.

logo apple en devanture de boutique

Le 15/04/2024 à 18h 06

La citation complète est :

The GBA4iOS codebase is distributed under the GNU GPLv2 license. That being said, I explicitly give permission for anyone to use, modify, and distribute my original code for this project without fear of legal consequences — unless you plan to submit your app to Apple’s App Store, in which case written permission from me is explicitly required.


Et c'est là que les problèmes commencent ! Le texte en plus de celui que tu as cité est mal foutu.

1) il commence par autoriser ce que la GPL V2 autorise déjà : utilisation, modification et distribution.

2) il met une limite à la distribution sur l'Apple App Store qui est d'avoir son autorisation écrite.

Mais la GPL V2 est plus permissive que cette restriction et il a dit que son code était distribué sous GPL V2. Donc sa restriction est en contradiction avec la première phrase. Cette restriction me semble inefficace. Elle l'aurait été s'il avait faite dans la même phrase et encore, je n'en suis pas sûr. Voilà ce que c'est quand un développeur, lycéen qui plus est, joue avec les licences logicielles, il se plante.

C'est effectivement mal rédigé, mais sur le principe, il me semble que le principe de double-licence ne pose pas de problème.

La GPL interdit les restrictions, mais encore faut-il que tu possèdes une licence sous GPL du code source. Or, si tu prévois de mettre sur l'App Store, il ne t'octroie pas de licence GPL. Trolltech fait ça avec Qt depuis une éternité par exemple.

Fibre optique

Le 18/03/2024 à 00h 56

Non, non, au début de free mobile il y avait vraiment certains sites mobiles qui étaient en souffrance (j’imagine que le but était uniquement de couvrir).
Le truc c’est que ça date d’il y a tellement longtemps que je ne retrouve plus d’articles.

Si ma mémoire est bonne ce n'était pas de l'ADSL mais du SDSL (et ils n'étaient pas les seuls à le faire). Je sais pas pourquoi mais je crois me souvenir d'une histoire de 4 liens SDSL 5Mbps par antenne (soit un débit de 20Mbps symétrique). Et côté radio c'était de la 3G, pas de la 4G.

Le 18/03/2024 à 00h 47

Les 300, c'est juste une limitation commerciale bas prix pour Orange, pas du tout une limitation technique de l'infrastructure, pareil pour les 400 chez Bouygues et les 500 chez Drahi.

C'est vrai mais pas vraiment un argument. L'ADSL était du haut-débit à 512kbps en son temps alors que la technologie permettait de monter jusqu'à 8Mbps, la limite à 512 était une limitation commerciale (et avant le dégroupage, il fallait payer quasiment le double pour du 1024).

Je pense qu'il est plus pertinent de regarder les usages. Qu'est-ce qu'on peut faire avec une connexion 512kbps ? 5Mbps ? 10Mbps ? 30Mbps, 100Mbps, 1Gbps, 8Gbps ?

Le 07/02/2024 à 20h 48

C'est justement là que le dosage va avoir son importance. Il faut effectivement oublier tout de suite un remplacement entier ou de le faire sur des éléments trop "critiques" du scénario, mais des petits placements bien sentis peuvent s'avérer judicieux. On verra bien ce qu'ils nous sortent avec ça...

Oui s'il s'agit d'avoir des variations de "Que puis-je faire pour vous ?" de la part du marchand d'armes, ça peut faire l'affaire, ce serait sans doute mieux que le truc répétitif du PNJ marchand qui répète la même phrase à l'identique sur le même ton chaque fois que tu vas lui parler. Mais pour des dialogues susceptibles d'avoir une quelconque importance scénaristique, je pense que ce serait un recul plutôt qu'un progrès par rapport à des dialogues bien écrits.

Le 07/02/2024 à 18h 15

L'exemple que tu donnes dans ton deuxième paragraphe ça me semble au contraire vraiment pas terrible. Parce que tu vas remplacer des dialogues bien écrits et mémorables par des trucs génériques, souvent écrits avec le cul (franchement GPT est un très mauvais auteur de fiction, tout ce qu'il écrit est tarte au possible), je suis pas sûr que l'immersion y gagne. Les PNJ vont perdre en personnalité et la narration s'en trouvera affaiblie plutôt que renforcée.

Le jeu vidéo d'aventure ou le RPG, c'est, à mon sens, profondément une œuvre littéraire. Et pour l'instant les IA n'ont pas démontré du tout leur capacité à écrire de meilleures œuvres littéraires que les humains dotés d'un minimum de talent.

Le 07/02/2024 à 18h 09

C'est le problème d'une gigahype, tout le monde veut coller de l'IA partout, même quand c'est pas pertinent et avec des technos pas mûres.

illustration d'une personne manipulée comme une marionnette par une IA

Le 23/01/2024 à 02h 26

En fait la problématique est bien plus à rapprocher des anciens "made for adsense".

Pour rappel, il s'agissait de sites conçus exclusivement pour générer du trafic pour afficher des pubs adsense en faisant un minimum d'effort. Une solution courante était de pomper allègrement des articles d'un peu partout et, pour berner l'algo anti-duplication de contenu de Google, utiliser un algo qui remplaçait des mots à l'aide d'un dictionnaire des synonymes.

Ça faisait du contenu qui n'avait aucun sens pour un humain (car les synonymes ne sont que rarement des correspondances parfaites, par ex. "les clients dénoncent une pratique honteuse" pouvait devenir "les prospects mouchardent une routine embarrassée") mais ce n'était pas vraiment le but de toute façon. Il s'agissait juste de générer beaucoup de trafic très vite, d'imprimer beaucoup de pubs, puis de disparaître et d'être remplacé par un autre site bidon. D'où le terme "made for adsense" (par opposition à "made for humans").

Ce qu'on voit là c'est une resurgence un peu modernisée et un peu plus subtile de ces pratiques.

L'ennui c'est qu'avec suffisamment de subtilité, ces sites bidons sans valeur ajoutée peuvent devenir plus difficiles à distinguer d'un site ayant une vraie démarche journalistique pour un œil non averti. Il y a donc un "vol de valeur" qui peut effectivement mettre en péril la santé financière déjà fragile (NXI en sait quelque chose) des organes de presse en ligne, en détournant du trafic.Car il suffit pas de grand chose pour couler la presse en ligne en ce moment. La rentabilité se joue souvent à quelques pourcents de CA de plus ou de moins.

Logo de Google sur un ordinateur portable

Le 18/01/2024 à 19h 15

L'entreprise va devoir y intégrer les résultats d'autres sites de comparaisons de prix :


Le retour du Prixdunet ? :D

un caddie dans un supermarché.

Le 18/01/2024 à 19h 14

Le terme de caisse auto est de base une arnaque... ces caisses ne sont pas tellement plus automatiques qu'une caisse standard. C'est juste que vous faites le boulot à la place de la caissière. En France, les seules caisses qui peuvent se vanter d'une certaine automaticité sont celles de Décathlon, et encore. Sinon, il faut scanner les articles manuellement, valider le total manuellement, payer manuellement... comme sur une caisse normale. La seule raison pour laquelle ça permet d'économiser des salaires de caissière, c'est que c'est le consommateur qui devient la caissière.

Et du coup c'est pas plus rapide, parce que vous êtes bien moins entraîné qu'elle à scanner vite. Elle en voit tellement passer qu'elle sait exactement où trouver le code barre de chaque objet, elle a même pas besoin d'y réfléchir, c'est un automatisme. Vous retournez 5 fois le produit pour retrouver le code barre. Donc non, on gagne pas de temps. Par contre la grande surface y gagne un peu de marge, mais probablement même pas tant que ça vu que ça favorise pas mal certains types de vols.

Le 17/01/2024 à 06h 09

Même avis. L'article précise bien que la crispation n'est pas aussi élevée côté droit des marques que côté artistique mais passe un peu vite sur le point, alors que la distinction est majeure à mon sens. Une photo de sac à main n'est pas une contrefaçon de sac à main. Au pire elle peut servir à vendre des contrefaçons, mais jveux dire... prendre une photo d'un sac Hermès pour vendre des imitations aussi. Alors qu'une image peut être une contrefaçon d'une autre image.

Le 17/01/2024 à 06h 06

"les deux juristes estiment peu probable"

Pas vraiment la même connotation. "Peu probable" insiste sur la fait que la probabilité est faible, alors que "pas improbable" insiste sur le fait que la probabilité, sans être ultra élevée, reste quand même significative.

La proposition de GruntZ "estiment possible" me semble meilleure. Ou "estiment plausible".

Le 17/01/2024 à 06h 05

Parce qu'il y a une différence entre une chose pas improbable (=elle peut arriver même si la probabilité peut être faible voire quasi nulle) et une chose probable (=elle a de fortes chances d'arriver).

Le terme "improbable" exprime déjà une probabilité faible ou quasi nulle (sinon on utilisera plutôt le terme "impossible"). "Pas improbable" signifie une probabilité un peu plus élevée que juste faible, mais pas non plus nécessairement une probabilité élevée. C'est un terme un peu flou pour dire "je sais pas trop jusqu'à quel point c'est plausible, c'est loin d'être certain mais c'est loin d'être négligeable aussi" je dirais.

Le 17/01/2024 à 05h 32

C'est différent : iStockPhoto met des œuvres à disposition du public, pas Midjourney (ou quand il le fait, c’est sous le statut d'hébergeur).

En plus, je ne suis pas sûr de ce que tu affirmes. S'ils ont le statut d'hébergeur (je ne sais pas dire si c'est le cas), ils ne sont responsable pénalement que s'ils ne réagissent pas quand on leur indique que l'œuvre appartient à quelqu'un d'autre que celui qui leur a soumise.

Je pense que ni l'un ni l'autre n'ont le statut d'hébergeur. Les hébergeurs sont des intermédiaires techniques ayant pour seule mission le stockage de données fournies par des tiers utilisateurs. Ce n'est a priori ni le rôle (principal) d'iStockPhoto, ni celui de Midjourney. Ils seront au maximum hébergeur de leur propre site "boutique" ou vitrine, mais ça s'arrêtera là.

Le 10/01/2024 à 18h 53

La ressemblance imparfaite avec l'original, c'est un problème vieux comme la contrefaçon. Mais globalement, le fait qu'il y ait des différences à la marge ne suffit pas à échapper à la contrefaçon. Si le produit supposé contrefait reprend les principales caractéristiques de l'original, c'est généralement considéré comme de la contrefaçon même s'il y a des différences. C'est pas parce que tu changes le sens de la moustache de Mario et que tu lui mets une salopette jaune que tu as le droit de vendre des peluches "Super Ramio Bros".

Voir, dans un domaine tangent, ce jugement de la cour de cassation : https://www.nomosparis.com/la-contrefacon-sapprecie-au-regard-des-ressemblances-entre-les-oeuvres-et-non-des-differences/

EDIT: Help comment on fait des liens dans le nouvel éditeur.

Le 10/01/2024 à 18h 47

Cela n'empêche pas qu'ils vendent un service et pas des œuvres.

iStockPhoto dit pareil mais ça n'empêche que si les photos proposées sont volées, ils seront responsables pénalement.

Le 10/01/2024 à 18h 45

Quid des SaaS ? Vu que ton office ou photoshop va tourner dans le cloud, tu ne fais alors que donner des ordres à une machine distante (ex: dessiner une vague blanche sur un fond rouge), donc les machines d'Adobe ou crosoft vont te générer ce contenue qui peut enfreindre le copyright, et tu paye bien ce service... Je ne vois pas de grandes différences, des cliques souris pour ton outils ou du texte pour ton IA ça reste des directives...

A priori, tu exécutes, seul, les manipulations arrivant au résultat final.

Si tu fais toi-même les calculs statistiques/probabilistes de débruitage de l'image sur une machine distante, la machine distante ne sera vraisemblablement pas coupable de contrefaçon juste parce qu'elle t'a fourni une calculatrice en ligne. Mais là, c'est bien Midjourney qui choisit, seul, de faire les calculs aboutissant au résultat. A priori sans même que tu lui ais donné l'ordre d'arriver à un résultat contrefait (le prompt utilisé étant beaucoup plus générique que cela). Ça va être difficile d'invoquer une "jurisprudence SaaS" dans ce contexte àmha.

Le 05/01/2024 à 20h 54

Comme je l'ai dit plus haut (#12), pour bien comprendre ce qu'il s'est passé, il faudrait avoir les prompts ayant généré ces images. Je les ai demandés mais je n'ai pas (encore) eu de réponse. C'est pourtant facile de les fournir ici puisque c'est Next qui a fait générer les images.

J'ai demandé à Google image "animated toy" et la 17 ème image est une image correspondant à Toy Story : https://resize-europe1.lanmedia.fr/r/622,311,forcex,center-middle/img/var/europe1/storage/images/europe1/culture/trois-raisons-qui-prouvent-que-toy-story-a-revolutionne-le-film-danimation-3471521/44791538-1-fre-FR/Trois-raisons-qui-prouvent-que-Toy-Story-a-revolutionne-le-film-d-animation.jpg

Les images précédentes sont pour beaucoup des images de jouets de cartoon (dessins animés). Comme animated correspond aussi au sens animé de film d'animation, c'est assez cohérent.

J'en conclus que sans connaissance précise du prompt, il est difficile de conclure, mais avec un prompt très court, on peut probablement tomber sur des jouets de dessin animés ou des jouets animés.

Le créateur de l'image est normalement celui qui fournit le prompt. Mais avec un prompt trop court, on ne maîtrise plus la sortie et il ne sort que des trucs proches des plus "vus" lors de l'entraînement.

Le créateur de l'image est normalement celui qui fournit le promp


C'est peut-être ce que dit Midjourney pour se défendre, mais en droit ça me paraît archi-contestable. C'est pas parce que tu donnes les ordres que c'est pas leurs machines qui produisent l'image en faisant les calculs. Le prompt, c'est juste une consigne. Un producteur de contrefaçon peut difficilement se défausser sur le commanditaire au motif que c'est le commanditaire qui a donné la consigne de produire le truc. A fortiori si commanditaire a juste demandé "une peluche mignonne" et que tu as produit un pikachu de ta propre initiative.

Le 05/01/2024 à 20h 47

Midjourney ne vend pas l'image qui viole le copyright, juste l'outil. Encore une fois, aucune violation de droit de la part de midjourney, c'est seulement rendu possible à l'utilisateur.
C'est un outil.

Une usine aussi est un outil, n'empêche que si une usine se met à fabriquer des casquettes pikachu sans licence Nintendo, même si c'est toi qui les a commandées, et même si tu as fourni le design, elle risque de menus ennuis, et c'est bien normal.

À part pour stable-diffusion exécuté en local sur ton PC, faut pas oublier que c'est pas toi qui possède l'outil et fabrique les contrefaçons : c'est Midjourney, Stability AI et OpenAI qui les fabriquent sur leurs machines, et ensuite te les transmettent. Ce qui en soi représente d'ailleurs probablement une contrefaçon, en tant que "reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur".

Le 05/01/2024 à 20h 39

Je ne cherche pas à défendre midjourney ou consort, mais il s'agit d'outil ni plus ni moins, Si je copie chez moi Pikachu avec un stilo "bic" et que je vends mon "oeuvre" la Pokemon m'attaquera moi pas "BIC".

Si tu fais tourner l'algo en local sur ta machine, la comparaison est pertinente. C'est possible avec stable-diffusion. Mais pour Midjourney et Dall-E c'est pas vraiment toi qui produit le truc avec ton outil, tu te contentes de donner une consigne et ce sont OpenAI et Midjourney qui produisent le truc pour toi, avec leur outil.

Si tu veux faire une comparaison, qui sera toujours imparfaite mais se rapprochera déjà un peu plus de la situation, c'est comme si tu faisais fabriquer des casquettes Pikachu par une usine, qui sait pertinemment que ni elle, ni toi ne possédez la licence pour faire des casquettes Pikachu. Est-ce que l'usine est au moins complice de la contrefaçon ? À vue de nez je dirais oui, en tout cas en France ce serait a priori de la complicité par fourniture de moyens.

Le 04/01/2024 à 20h 56

Midjourney ne vend pas le résultat. Il vend un service (ou l'offre pour certains). En terme commercial, c'est assez différent.

C'est très clair dans leurs ToS : https://docs.midjourney.com/docs/terms-of-service

Ils disent clairement que les créations que tu as générées t'appartiennent.
Ils sont très clairs aussi sur le fait que c'est à toi de faire attention à certains points dans leur guidelines. En particulier, c'est à toi de voir si tu utilises une image pour toi-même (usage privé du copiste) ou si tu peux la diffuser au public (ce qui signifie que tu as des droits dessus).

Ce que je dis n'est pas incompatible avec le fait qu'ils aient peut-être eux-mêmes violés une propriété intellectuelle dans leur processus d'entraînement si les images sorties sont trop proches d'images appartenant à d'autres, mais cela reste à démontrer. Ce sera probablement un juge qui tranchera ce sujet et suivant le pays, la décision ne sera pas forcément la même. Et il y a des cas où l'utilisation d'une œuvre dont on n'a pas les droits est licite, là encore, c'est variable suivant le pays.
Par exemple, Next a le droit de publier des images potentiellement sous droit d'auteur comme ici pour illustrer son information.

Même si elle ne vend pas directement chaque image individuellement, elle vend bien un service de fourniture d'images. Images que soit dit en passant elle produit, donc possède en interne à un instant T, et envoie (voir diffuse publiquement sur son Discord, selon le choix du commanditaire).

Pas sûr que le disclaimer "non mais l'image appartient au commanditaire" suffise à convaincre un juge, d'autant qu'en pratique, aux US au moins, il semble que l'image n'appartienne en fait à personne : d'après la jurisprudence américaine, une image générée par IA ne peut pas être copyrightée.

Le 04/01/2024 à 18h 24

Les fanarts sont techniquement illégaux mais, soyons francs, tant que ça reste bon enfant et non-commercial, un truc de "fans" justement, les propriétaires de droits d'auteur s'en cognent généralement, et c'est tant mieux. Par contre dès que ça commence à vouloir devenir commercial, c'est surtout là qu'on rentre dans d'autres bails et que ça commence à montrer les dents.

Nintendo s'en fiche que j'aie généré Mario qui joue du trombone sous stable-diffusion pour rigoler et mettre sur mon blog "J'aime les chiptunes". Mais si je commence à vouloir en faire des magnets que je vends sur un stand à Japan-Expo là ça va potentiellement gueuler.

Midjourney et cie. sont par nature commerciaux. Leur utilisation est payante. Pour stable-diffusion je pense que c'est surtout la crainte que certains s'en servent pour des plagiats à usage commercial.

Le 04/01/2024 à 17h 58

Pour la canette de coca je sais pas, mais pour les personnages de Toy Story, bah désolé mais ça a beau être populaire, tu peux pas vendre des produits qui réutilisent l'œuvre de quelqu'un d'autre.

De la même manière que tu as pas le droit de vendre des casquettes Pikachu sans autorisation de la Pokémon Company, tu as pas le droit de vendre des images de personnages de Toy Story, même si c'est un algo qui a produit l'image plutôt qu'un copiste humain. Or, c'est exactement ce que fait Midjourney, qui est je le rappelle un service commercial.

Je veux bien qu'on soit critique d'une extension excessive du droit d'auteur mais faut pas charrier : s'agissant d'un service commercial, c'est quand même plus que limite de faire du pez avec le travail des autres.

L'inspiration n'est pas la question : ce qui est reproché à Midjourney ici n'est pas de "générer des nouveaux personnages en 3D, dans le style de Pixar" (ça, ce serait de l'inspiration). Il lui est reproché de générer des copies conformes de personnages existants. Ça, c'est du plagiat.

Les seuls qui ont un argument à faire valoir pour moi, c'est Stability AI parce que le modèle est téléchargeable et peut être exécuté en local : on pourrait estimer que c'est celui qui fait tourner le modèle sur sa machine qui est responsable de la contrefaçon. Mais Midjourney, vu qu'ils font tourner eux-même leur modèle, ils ont pas d'excuse. Dall-E non plus.

Le 04/01/2024 à 17h 49

Y a une différence entre "dessiner dans le style de Peyo" et "dessiner des Schtroumpfs".

Dessiner dans le style de Peyo, ça peut se considérer comme une simple inspiration, jusqu'à un certain stade du moins. Dessiner des Schtroumpfs, c'est du plagiat. Alors si tu le fais pour toi pour l'accrocher dans ta chambre ça pose pas de soucis, mais si tu le fais dans un contexte commercial pour vendre le résultat tu vas te faire taper sur les doigts et c'est compréhensible.

Visage flouté

Le 04/01/2024 à 20h 41

Où est le revirement du Conseil d'État concrètement ? J'ai peut-être loupé quelque-chose.
Le droit à l'oubli n'est pas un droit absolu, c'est clairement expliqué dans l'article. Quelqu'un peut avoir honte de son passé, ça ne constitue pas un harcèlement ou une diffamation de traiter le sujet si ça favorise l'information du public. Chacun est responsable de sa propre réputation, ce serait malheureux de rendre responsable le messager.

Disons que jusqu'à maintenant, le CE était très protecteur du droit à l'oubli. La jurisprudence en reconnaissait une vision assez large, surtout du droit au déréférencement. Il reconnaissait que le fait de vouloir se réinsérer sans être poursuivi par son passé, aussi critiquables qu'il fut, était en soi un motif suffisant pour faire valoir le déréférencement d'articles de journaux, même s'agissant de condamnations pénales. Je trouve donc un peu étonnant que pour des faits même pas illégaux, il ne fasse pas droit au souhait évoqué par le plaignant de tourner la page et d'être laissé tranquille avec son passé.

Le 04/01/2024 à 18h 38

Après, le mec semble avoir cessé ses activités politiques, qu'il veuille tourner la page sur ce passé et se faire oublier se conçoit. On a inventé le "droit à l'oubli" un peu pour ça. De mémoire le Conseil d'État avait jusqu'à maintenant été beaucoup plus favorable au droit à l'oubli que ça (y compris pour les articles de presse relatant d'anciennes condamnations judiciaires, alors que là le type est apparemment accusé de rien d'illégal). Je suis un peu surpris du revirement du CE sur ce plan.

Je trouve d'ailleurs un peu dommage que Next choisisse de jouer la carte de l'effet Streisand sur ce monsieur, quelle que soit l'antipathie que j'ai pour son bord politique (a priori je suis pas le seul).

Next, un pacte : nos changements et engagements pour la suite

Le 24/10/2023 à 23h 00


Ferdi a dit:


J’ai l’impression qu’il y a plein de moyens de parler de la société dans la presse par exemple, sous l’angle des inégalités (et pas seulement hommes/femmes), de l’environnement, de l’éducation, et j’en oublie probablement quelques-uns.




Il y aurait, mais en pratique, la grille de lecture que je qualifierais, pour résumer, de “inégalités selon un angle intersectionnel” est ultra-hégémonique dans la presse non seulement française mais occidentale au sens large, chez les généralistes comme chez les spécialisés. Soit que l’organe de presse en question s’en serve allègrement, soit, chez les généralistes, qu’elle fasse de sa dénonciation une part importante de sa ligne éditoriale (Le Point, Marianne…). L’adhésion ou non à une grille intersectionnelle d’analyse de la société est devenu LA frontière de “culture war” sur tous les sujets de société. Et ce même quand on parle d’éducation ou d’environnement.



Il n’y a donc rien de particulièrement original ou audacieux à adopter cette grille de lecture aujourd’hui contrairement à ce que sous-entend carbier.



Et oui, ça existe aussi dans la tech, même si c’est moins systématique tout simplement parce qu’une partie de la presse tech ne parle pas de sujets de société. Mais quand elle en parle, la grille a tendance à arriver sur le tapis.



Il semble que NXI ne fasse plus tout à fait exception depuis quelques mois, même si je le redis, le sujet est pas rabaché jusqu’à l’indigestion pour le moment.




D’ici là, vous êtes tout à fait libre de ne pas renouveler, je le déplore, mais je ne peux que m’incliner. Là où je suis moins consentant, c’est quand vous me prêtez un agenda ou des intentions prosélytiques cachées. Je ne souhaite qu’une chose, que Next soit un lieu où l’on parle de choses variablement intéressantes mais intéressantes tout de même, et que ce soit dans le respect. Oui, votre post manquait aussi un peu de respect, mais je ne suis que l’actionnaire après tout, mes sentiments ne comptent guère, n’est-ce pas ?




Je ne t’accuse pas d’avoir un agenda prosélyte, le changement de ligne éditoriale a commencé avant même que Teuf commence à parler de vendre NXI. Nous avions été quelques uns d’ailleurs à avoir déjà fait l’essentiel de ces remarques à l’époque de ses posts, lorsqu’il a commencé à parler de la situation critique de NXI et de l’éventualité de trouver un repreneur. Ce n’est donc pas toi qui a apporté cette ligne éditoriale.



Maintenant, je t’avoue franchement que quand Lyzz exprime sa détestation des gens qui “ne voient pas les couleurs” (un point de vue qui pourtant est pas d’une subversion ou d’une inconvenance démesurée il me semble) et que tu lui réponds “tiens bon, la cavalerie arrive”, après avoir annoncé de manière tonitruante que la modération allait changer significativement en la matière, je m’attends à ce qu’on arrive dans une situation que j’ai déjà vu ailleurs, où les tenants de la ligne intersectionnelle pourront se lâcher et exprimer avec des mots crus leur détestation des non-tenants de cette ligne, tandis que les non-tenants devront faire preuve d’une infinie diplomatie et de mille précautions dans l’expression pour échapper à la modération.



Non parce que si l’idée c’est d’interdire les insultes et les attaques personnelles, honnêtement le boulot était déjà fait et quoi qu’on en dise, les débats sur ces sujets dans les commentaires de NXI étaient globalement de très bonne tenue. Je ne vois donc pas quels changements il pourrait y avoir qui ne suppose pas, en pratique, un parti pris. Et tes réponses ici même me confortent dans cette crainte.



J’ai déjà vu ce genre d’ambiance ailleurs, et c’est pas pour moi.


Le 24/10/2023 à 16h 10


carbier a dit:


Ils sont relativement peu abordés dans les domaines scientifiques et techniques et moi aussi j’ai été agréablement surpris de les retrouver sur NXi.




Je ne suis pas d’accord avec ça. Cette grille de lecture de la société est aujourd’hui la grille la plus tarte à la crème de tout le paysage médiatique. C’est devenu l’unique grille qui existe en fait, que ce soit pour la défendre ou pour la critiquer (dans la tech au sens large: quasi exclusivement pour la défendre), il n’existe juste plus d’autre moyen de parler de société dans la presse, y compris dans les domaines scientifiques et techniques.



Dans la tech, cette ligne est portée depuis des années par des journalistes comme Erwan Cario chez Libé. En spécialisé, Numérama est à fond sur cette ligne depuis très longtemps aussi (on se rappellera de leur participation au naufrage médiatique qu’a été le traitement de l’affaire de la “ligue du LOL”).



NXI s’est tenu à l’écart de cette “mode de la décennie” pendant longtemps. Ça a changé depuis quelques temps, et je fais partie de ceux qui le regrettent, même si ces thématiques et cette grille sont, il faut bien le reconnaître, loin de prendre toute la place dans la production quotidienne de NXI.



Je note néanmoins que, jusqu’à maintenant, les débats pouvaient aller bon train dans les commentaires, le lectorat de NXI ayant une forte culture du débat (ce que je considère être une survivance de la culture newsgroup des années 90), et que même si les débats étaient parfois énergiques, il était exceptionnel que ça dégénère en flamewar.



Je note que le nouvel actionnaire souhaite que ces débats ne se tiennent plus, et qu’on s’en tienne à la ligne du parti. Les messages de type “la cavalerie arrive” laissent peu de doute à ce sujet.



Dont acte. NXI se choisit une ligne politique et souhaite que ceux qui ne la partagent pas ne se sentent pas chez eux. C’est bien noté. En ce qui me concerne, cela confirme mon intention de ne pas renouveler mon abonnement.


Ubuntu 23.10 est disponible, les Raspberry Pi 5 et SiFive HiFive Pro P550 (RISC-V) sont supportés

Le 14/10/2023 à 14h 57

À propos de traduction,ce serait mieux d’utiliser “pris en charge” ou “compatible” plutôt que “supporté”, qui est un anglicisme pas vraiment nécessaire (même si courant dans l’informatique on va pas se mentir).


OpenAI lance sa troisième version de DALL·E, qui exploite désormais ChatGPT

Le 23/09/2023 à 15h 53


SebGF a dit:


C’est pas trop leur genre chez OpenAI. C’est plutôt accessible sous forme d’instances managées comme celles chez Azure.




Pour moi ça pose toujours des problèmes de confidentialité la production en ligne. Et les tarifs sont souvent un peu dissuasifs pour apprendre et tâtonner (et donc réessayer beaucoup de fois pour un seul résultat potable).


Le 21/09/2023 à 14h 17

J’espère que ça finira dispo en local, comme stable-diffusion.


C’est terminé pour les Pages Perso d’Orange

Le 08/09/2023 à 03h 22


(quote:2151247:consommateurnumérique)
«Néanmoins l’URL de l’ancien gérant Alice (webmail.aliceadsl.fr) offrirait la possibilité d’accéder aux comptes et courriers de libertysurf.fr.» https://fr.wikipedia.org/wiki/Liberty_Surf



Je ne sais pas ce que ça vaut ?




Ça fait bieeeeeen longtemps que je n’ai plus le mot de passe. Et je pourrais même pas me le faire renvoyer par courrier vu que mes parents n’habitent plus à leur ancienne adresse (c’était leur compte, j’étais encore minot à l’époque).


Le 07/09/2023 à 00h 41


gouge_re a dit:


Par curiosité du coup :




  • qui héberge ces pages aujourd’hui ?

  • quel eat le nom de domaine qu’ils utilisent ? Un .libertysurf.fr ou quelque chose du genre ?




L’adresse d’origine perso.libertysurf.fr/ (typiquement le nom de famille) fonctionne toujours, elle a pas bougé depuis au moins 1999.



C’est effectivement Iliad qui héberge. Un traceroute fait réapparaître des noms que j’avais pas vu depuis looongtemps (multimania.isdnet.net)



J’aimerais vraiment récupérer un accès FTP au serveur voir si j’aurais pas des vieux fichiers persos qui traînent dessus, ce serait une madeleine de Proust extraordinaire. Si quelqu’un a une idée…


Le 05/09/2023 à 19h 38

Fun fact : ma page perso Libertysurf de 1999-2000 est toujours en ligne. Mais je n’ai jamais pu retrouver mes identifiants pour accéder au FTP et récupérer tout le contenu. Je l’ai aspiré pour la prospérité, mais s’il y a des fichiers restés sur le FTP et linkés nulle-part sur le site lui-même, je n’ai pas moyen de les récupérer.


IA : un nombre croissant de sites web bloquent les robots d'indexation d'OpenAI

Le 05/09/2023 à 19h 29


SebGF a dit:


C’est ce que j’avais noté une fois ici. Même si la finalité diffère, ça remet quand même en cause des points fondamentaux du Web : son ouverture et l’indexation des contenus.




Les bots d’OpenAI ne se contentent pas d’indexer du contenu. Ils l’exploitent, pour un usage autre.


Les intelligences artificielles pourraient créer plus d'emplois qu'elles n'en détruiront

Le 29/08/2023 à 17h 19


OB a dit:


Pour moi le problème c’est la proportion. Quelqu’un qui possède un outil de production surpuissant, il ne le possède pas : Il a juste des tas d’esclaves (employés) qui eux aussi participent à cette possésion. Quelque part, les ouvriers possèdent aussi l’outil productif par le simple fait que leur absence empêche le fonctionnement. C’est les concepteurs, mais aussi ceux qui amènent les matières premières, l’énergie…




C’est justement le sens de ma remarque : si tout est automatisé (entre robots et IA), alors ce tas d’esclaves n’existe plus. Il en restera sûrement toujours un peu, parce qu’il y aura toujours des tâches qu’on n’arrivera pas à automatiser, mais s’ils ne représentent plus que 10% des adultes, ça va quand même poser un problème.



J’ai un peu peur qu’on se retrouve dans un système moyen-âgeux, ou t’as 1% de la population qui appartient à la Noblesse (les possédeurs de machines et d’IA), p’tèt 10% qui appartient à la bourgeoisie (ceux qui ont encore un emploi - et qui en tant que privilégié spécialisé dans un emploi non-automatisable seront sûrement très bien payés), et le reste qui se retrouve dans la pauvreté, dépendant de la charité des deux premières catégories.




D’autre part , à qui les riches vendront-ils leurs produits & services si ils sont de moins en moins nombreux ? Aujourd’hui ce sont les retraités qui concentrent, en France, la plus grosse masse d’argent disponible si l’on exclue les ultra-riches , peu nombreux.




C’est un peu la dernière chose qui nous restera. Mais note qu’historiquement, les ultra-riches ont rarement été séduit par l’argument du “partagez la richesse, ça vous fera des clients”.


Le 28/08/2023 à 21h 16


OB a dit:


Pour moi si un job peux être réalisé aussi bien par une IA (ou un robot) que par un humain, alors c’est que ce job n’est pas fait pour un humain et devrait être fait par une machine.



Le problème pour moi c’est le partage de la valeur qui en découle , et l’acceptation du principe selon lequel le salaire ne dépends pas uniquement de la quantité d’heures de travail effectué. J’entends encore les cris d’orfraie quand Sandrine rousseau défendait le ‘droit à la paresse’ … c’est exactement le sujet ici.



Coluche disait “Y a trois millions de personnes qui veulent du travail. C’est pas vrai : de l’argent leur suffirait.”




Je suis partagé là-dessus. Le droit à la paresse, oui, mais faut pas que ça devienne un devoir de paresse, au sens où tu as pas d’autre choix que d’être inactif parce qu’il y a juste pas de boulot pour toi - ou un boulot qui n’apporte pas la motivation et l’intérêt du “je bosse pour moi, pour m’apporter quelque chose de plus” (typiquement de la rémunération).



Il y a des gens qui s’épanouissent très bien sans activité professionnelle, mais d’autres qui ne le vivent pas très bien, pour des tas de raisons.



Pour donner un exemple, franchement, à l’époque où je suis tombé en dépression, heureusement qu’il y avait le boulot pour m’occuper l’esprit et m’éviter de trop cogiter et de sombrer totalement. Et tu vas me dire “non mais ce dont tu avais besoin c’est d’une activité, pas forcément d’un boulot au sens où on l’entend”, mais c’est plus compliqué que ça : les activités de loisir sont pas comparables à un boulot. Tout un tas de gens ont besoin d’une motivation pour se lever du lit le matin.



Le boulot est aussi souvent un lieu de socialisation (statistiquement c’est même l’endroit où se forment la majorité des couples), et un moyen de garder une hygiène de vie (basiquement : ça oblige à se doucher, s’habiller, avoir des horaires de sommeil semi-régulières)



Du reste, je suis un peu inquiet du concept de gens qui possèderaient un appareil productif surpuissant, mais à qui on prélèverait 90 ou 95% de la richesse créée par leurs machines pour les redistribuer à la population. Il va falloir le faire accepter auxdits possédants, et s’ils refusent de jouer le jeu, je vois un tas de moyens par lesquels ils pourraient essayer de s’y soustraire en tout ou partie, avec plus ou moins de succès (faire jouer la concurrence entre pays, notamment).



Déjà aujourd’hui, on a un peu de mal à forcer la main aux très très riches, alors qu’on a encore un peu de levier de négociation : ça reste nous, les “pouilleux”, qui bossons pour eux et permettons à leur richesse de se créer. Si on se retire cet élément dans le rapport de force, j’ai un gros doute sur le fait que les choses s’arrangent pour nous en la matière.


Le 28/08/2023 à 20h 33


TheKillerOfComputer a dit:


L’IA à la façon ChatGPT et similaires est encore trop jeune pour offrir une efficacité telle qu’elle pourrait remplacer tout le monde. Il faut passer derrière, donc je peux croire à l’idée que la destruction d’emploi ne se fera pas…




Il peut y avoir de la destruction d’emploi au sens où on engagera un gars pour passer derrière l’IA au lieu d’avoir trois gars qui faisaient le boulot de zéro. On en est pas encore là, mais ça bouge vite.



À mon avis, il est de toute façon impossible de faire marche arrière, on remettra pas le dentifrice dans le tube, tout est déjà dehors et c’est irréversible. Maintenant, pour continuer à avoir du boulot, il va falloir savoir s’en servir. Je pense que dans 10 ou 15 ans, ne pas savoir se servir de l’IA placera dans la même situation professionnelle que l’illectronisme il y a 10 ou 20 ans.



Il y a 10-20 ans, dans les services, dans les bureaux, il y avait ceux qui étaient à l’aise avec l’ordinateur, et ceux qui l’étaient pas. Et ceux qui l’étaient avaient un avantage certain. Ne pas savoir se servir d’un ordi était handicapant - et ça concernait pas mal de monde, notamment chez les moins jeunes.



Je pense qu’on s’oriente vers la même logique avec les IA.


Windows 11 : Microsoft a laissé fuiter son propre outil d'activation des fonctions cachées

Le 05/08/2023 à 15h 37

Je pense en effet que forcer tout le monde sur un Windows cloud est pas pour tout de suite. En revanche, un Windows365 sur abonnement, avec une revalidation à faire tous les 6 ou 12 mois, ça me semble pas exclu.


Le remplacement des travailleurs par l'IA, un récit peu nuancé

Le 27/07/2023 à 18h 31


ragoutoutou a dit:


Ce qui est intéressant, c’est qu’à un moment, on se reposera peut-être tellement sur l’I.A. qu’on ne produira presque plus de contenu digne d’entraîner des I.A.



Je pense surtout aux langages de programmation où l’émergence de nouveaux langages sera encore plus difficile qu’avant car faute d’humains pour adopter un nouveau langage, les I.A. n’auront presque rien à imiter.



L’I.A. est peut-être un moment où notre espèce va plafonner, faute d’ambition…




À mettre en lien avec cette actu. On peut envisager que ce problème constaté sur la génération d’image se produise aussi sur les grands modèles de langage et autres domaines de l’IA générative.


Le 26/07/2023 à 16h 56

Et j’ajoute que si tu as pu/dû corriger l’IA dans une langue qui pour toi est une langue étrangère, c’est qu’elle a été plutôt mauvaise. Parce que s’il y a un truc pour lequel l’humain est pas à l’aise, c’est ça. Il y a une raison pour laquelle les traducteurs professionnels traduisent vers leur langue maternelle. Tu n’as probablement pas vu le quart des erreurs (même si tu considères avoir un anglais courant), et en particulier la plupart des erreurs de type “c’est grammaticalement correct, c’est bien des mots en anglais, mais c’est pas une tournure naturelle en anglais, ça sonne comme du français traduit” nous échappent totalement, même quand on se considère à peu près bilingue.



C’est d’ailleurs peut-être pour ça que les IA ont tendance à avoir le même défaut : entraînées sur un corpus qui comprenait probablement son lot de traductions humaines de qualité discutable, par exemple faites par des traducteurs peu scrupuleux ayant traduit depuis leur langue maternelle vers une langue étrangère, elles en imitent peut-être aussi les défauts.


Le 26/07/2023 à 16h 44


SebGF a dit:




Mais je te rejoins aussi sur ce point et j’en ai fait l’expérience avec DeepL pour traduire l’histoire d’un petit jeu que j’ai bricolé. Je l’ai écrite en français par facilité, puis je l’ai traduite en anglais avec DeepL. De prime abord, le résultat était bon, mais en grattant un peu j’ai dû corriger quelques tournures ou mauvaises interprétations du moteur.





Connaissant bien DeepL, je ne dirais pas qu’il est très bon. Il est suffisant pour comprendre le sens d’un texte mais pas pour obtenir un résultat professionnel. Le problème n’est pas seulement celui des mauvaises interprétations, c’est un problème plus général de style : il a une fâcheuse tendance à garder le style de la langue source, ce qui produit un résultat peu naturel. C’est très visible, par exemple, sur le choix des temps, avec sa foutue tendance à foutre du passé composé absolument partout dans le sens anglais=>français.



J’ai eu récemment à faire du “MTPE” sur un projet : c’est-à-dire prendre le texte traduit par une IA et devoir le corriger… j’y ai passé un temps fou, presque aussi long que si je l’avais traduit moi-même, pour un résultat final probablement moins bon. Là encore, le problème n°1 était le style vraiment dégueulasse. Le souci est qu’une fois que tu as lu une traduction, fut-elle dégueulasse, il est très long et difficile de la “dé-lire” et de trouver la formule la plus naturelle en français. Ton cerveau a été comme “conditionné” par la proposition de la machine, même si tu sais qu’aucun français ne s’exprimerait ainsi dans sa langue maternelle.



Les IA ont tendance à vouloir coller de très près au texte, notamment dans la nature et la fonction des mots. ou dans la répartition des idées d’une phrase en différentes propositions. Mais souvent, pour obtenir un bon résultat, il faut reformuler les phrases. Répartir différemment les concepts dans les propositions, changer un sujet en complément,



À l’heure actuelle je dirais que DeepL reste meilleur que GPT, mais ça ne durera peut-être pas parce que c’est l’un des éléments sur lesquels l’IA générative a une carte à jouer à mon avis : elle sait déjà reformuler quand on lui demande explicitement, elle a une certaine capacité à traiter les concepts, les idées, indépendamment de leur formulation. Il est donc pas exclu qu’elle apprenne assez vite à traduire des idées dans un style vraiment naturel dans n’importe quelle langue qu’elle maîtrise. J’ai l’impression que les DeepL et cie. sont arrivés à une impasse de ce côté là. Le style de DeepL n’a quasiment pas progressé depuis son lancement en 2017.


Le 25/07/2023 à 19h 14


SebGF a dit:




Tout au mieux, l’IA génératrice est une assistante. Elle est capable de produire du contenu en très peu de temps avec, en principe, une bonne cohérence avec le besoin.
(…)
Personnellement, la façon dont je travaille avec les outils basés sur l’IA génératrice est qu’elle me sert à dégrossir de manière rapide un sujet (comparaison de solutions / choix techniques / matrice pour et contre, maquetter rapidement quelque chose / etc) et derrière j’affine et approfondi le résultat.





J’ai une expérience assez similaire à toi, l’IA est bien pour :




  • Dégrossir et donner un plan sur lequel se baser pour faire son travail

  • Proposer des pistes de réflexion auxquelles on n’aurait pas pensé spontanément

  • Occasionnellement, nous débloquer sur un problème très spécifique en apportant une réponse à une question très précise.



Cela est vrai même dans l’un des domaines où l’IA est réputée la plus à l’aise aujourd’hui, comme la traduction. Ça peut t’aider à dégrossir avec un premier jet crade, ça peut aussi répondre à des questions très spécifiques quand tu butes sur un mot ou une expression en particulier. Ça peut aussi te donner des pistes de réflexion par exemple en te proposant des expressions idiomatiques dans un contexte donné. Mais ça fait pas le boulot à ta place non plus. En tout cas pas correctement.



Ceci étant, il y a deux raisons de penser que l’IA va faire disparaître pas mal de jobs :




  • Gains de productivité obligent, le boulot qui était fait avant par 10 personnes, pourra être fait demain par 1 ou 2 personnes assistées de l’IA. De fait, les 8 ou 9 autres devront se trouver une autre activité, sauf à ce que cela entraîne une explosion de la demande sur ce type d’activité (les gains de productivité permettent de baisser les prix, la baisse de prix permet de faire appel à ce type de service pour des besoins auxquels on l’envisageait pas avant, parce que trop cher).



  • L’un des problèmes de l’IA est qu’elle est très impressionnante au premier abord. Il y a un espèce de principe de pareto qui s’applique dans les tâches qu’on lui confie : elle fait, au moins en apparence, 80% du boulot… mais ces 80% du boulot ne représentent que 20% du temps de travail. C’est très visible dans la traduction : elle fait un “premier jet”, une traduction naïve, et on a l’impression que le boulot est “presque” fait : “reste plus qu’à corriger un peu les tournures, vérifier les erreurs de terminologie, reformuler ici ou là, trouver la bonne formule qui fait mouche en français”… Sauf que cette traduction naïve, c’est tout au plus 20% du temps de travail pour un traducteur. C’est quelque chose qu’il fait quasiment en temps réel, quasiment aussi vite qu’il est capable de taper au clavier. “Corriger un peu les tournures, vérifier la terminologie, reformuler, trouver la formule qui fait mouche”, c’est ce qui occupe 80% du temps de travail…
    … reste donc à savoir si les donneurs d’ordres seront prêts à payer l’humain à 80%, alors que de son point de vue l’humain ne fait que 20% du boulot. M’est avis que c’est pas gagné.



Quoi de neuf à la rédac #3

Le 19/07/2023 à 14h 31


Trooppper a dit:


LOOOOOOLLLLL



“gauchiste” ca veut dire “personne de gauche”, ni plus ni moins. Va falloir arrêter les oin-oin à un moment. Quant à ton “toute personne qui réfléchit”, c’est tellement absurde et ridicule que ca prouve justement l’inverse dans ton cas..




Bof. “Gauchiste” a quand même toujours eu une certaine connotation péjorative. Personne à gauche ne l’utilise à part de façon semi-ironique en se réappropriant le terme. Il vaut mieux utiliser le terme “de gauche” si tu veux pas donner l’impression de vouloir être désobligeant.




pierreonthenet a dit:


Au fait, concernant la ligne éditoriale de NXi :




  • PC Inpact n’est-il pas justement devenu Next Inpact pour s’ouvrir à d’autres horizons que juste la tech’ ?




Je peux me tromper, mais le sentiment que j’en ai eu est que NXI a choisi, non pas de “s’ouvrir à d’autres horizons que juste la tech”, mais à traiter davantage la tech sous l’angle de ses interactions avec la société. S’ouvrir carrément à d’autres sujets, comme l’espace, c’est une évolution vraiment récente pour le coup il me semble.



Pour moi, NXI essaye peut-être un peu trop fort d’être un journal qu’on lit dans les bureaux des ministères. C’est une ligne éditoriale de qualité mais peut-être un peu trop… “élitiste” ? Après, c’est sans doute aussi un moyen de se démarquer des Tom’s Hardware, Clubic, Cowcotland etc. La niche du “les nerds parlent aux nerds” est sans doute déjà amplement saturée.


Le 18/07/2023 à 23h 12


(quote:2143326:Ler van keeg)
Négatif, l’ami limité explique que l’immense majorité du temps, ce sont les complotistes misogynes nationalistes pro-poutine/trump qui qualifient de “gauchistes” ou “woke” tous ceux qui ne sont pas dans leur délire. Il ne faut pas inverser la situation.




Je pense que le raisonnement est quelque peu circulaire. Tu as décrété que si des gens émettaient des critiques ou des réserves à l’encontre de la gauche c’étaient nécessairement des misogynes-nationalistes pro-poutine. Dès lors, quand tu vois quelqu’un émettre une telle critique ou réserve, tu le ranges immédiatement dans la case “misogyne-nationaliste-pro-poutine”. Ergo, il n’y a que des misogynes-nationalistes-pro-poutines qui émettent des réserves. Par conséquent quiconque émet une réserve est un misogyne-nationaliste-pro-poutine. Et ainsi de suite.



Alors que, ça va paraître dingue, mais on peut avoir des réserves sans être un facho-troll-poutinien. On peut même avoir des réserves… en se considérant soi-même de gauche. :eeek2:



Je me considère comme de gauche. Je constate aussi que NXI a une ligne éditoriale de gauche sur les sujets de société, donc plus elle parle société, plus son caractère “de gauche” sera présent. À titre perso en soi ça me convient (comprendre : “je suis d’accord avec le contenu de la plupart des articles”), mais faut arrêter de se cacher derrière son petit doigt. Et je peux comprendre que ce soit pas la came de tout un tas de gens (ce qui en fait pas automatiquement des vilains fachos, le monde est un peu plus nuancé que ça).



Par ailleurs, si je me considère comme de gauche, ça ne m’empêche pas d’être critique vis-à-vis de certaines dérives qui peuvent survenir dans mon camp, comme dans celui d’en face. Je n’aime pas le sectarisme, je déteste qu’on prétende “faire de la pédagogie” sur moi (je ne suis plus un enfant, désolé), je n’aime pas la rentre-dedans militant en dehors des espaces de militantisme (si vraiment j’ai envie de lire des tracts y a déjà ce type qui tient la jambe aux passants dans le centre piétonnier pour répondre à ce besoin quoi)…



Je trouve que NXI a toujours assez bien évité ces écueils (même s’il y a pu avoir des erreurs - nul n’est parfait), mais j’ai dit et je répète que je crains beaucoup que ces écueils ne soient pas évités encore longtemps au vu de l’évolution des sujets abordés et des plumes choisies pour aborder ces sujets. Et si moi, à gauche, je peux être gêné ou inquiet de ça, j’imagine que pour une personne plus conservatrice, ça doit être encore plus gênant ou inquiétant. Et non, ça n’en fait pas nécessairement une caricature de Zemmouriste en phase terminale pour autant.


Le 18/07/2023 à 04h 50

J’ai un peu de mal à comprendre comment on peut faire semblant de ne pas voir en quoi la ligne éditoriale du site est de gauche de longue date, ne serait-ce que parce que sa partie “société et numérique” (qui représente aujourd’hui l’essentiel) s’est construite en opposition à un gouvernement UMP à l’époque qui tentait de mettre Internet sous contrôle (HADOPI, DADVSI, etc.)



Et puis c’est sociologique, cet Internet-là qui a été défendu depuis le début par NXI est gentiment libertaire, plutôt progressiste, plutôt méfiant des grosses multinationales… rien que le librisme, c’est quand même un peu de gauche, en ce que ça s’oppose à l’accaparement d’une ressource économique qu’est le logiciel.



C’est pas une insulte, c’est un constat. Et je vois vraiment pas l’intérêt de le nier de façon ultra-agressive (par des gens qui sont eux-même franchement marqués à gauche en plus). Honnêtement, l’impression que me donnent les personnes qui partent au quart de tour et s’énervent comme si on avait insulté leur mère dès qu’on donne un nom à leur idéologie, c’est qu’ils ont pour arrière-pensée “s’ils peuvent pas me nommer, ils pourront pas me critiquer”.



Pour en revenir à NXI, récemment, il a été choisi de faire appel à des plumes encore bien marquées à gauche, dont Martin qui non seulement a un “historique” sur Internet qui me semble extrêmement difficile à classer comme apolitique ou de droite, mais qui de surcroît a une activité sur les réseaux sociaux qui montre un sectarisme militant extrêmement poussé.



Si Nextinpact a toujours eu, à mon sens, un “biais” de gauche, je trouve qu’il n’a jamais versé dans le sectarisme. En tout cas pas de la part de l’équipe. Je trouve que NXI avait ce petit côté où on pouvait s’engueuler politique, mais où à la fin on pouvait boire des coups ensemble quand même, malgré nos divergences.



Mais je me demande à quel point ce temps-là est compté au vu de l’équipe actuelle, et de l’ambiance politique pourrie en France qui pousse tout le monde à se raidir et à voir les idées autres que les siennes comme des menaces.



J’ai déjà eu l’occasion de le dire mais dans ces conditions, je n’envisage pas à l’heure actuelle de renouveler mon abonnement (qui court quand même pour encore 9 mois).


Microsoft-Activision, cette fois-ci c’est bon ?

Le 18/07/2023 à 04h 53


misocard a dit:


Sinon, ma remarque était sur les jeux récents (10 dernières années).




Ces infos mettent longtemps à sortir. On commence à peine à avoir une vue un peu réaliste de ce qu’a été le milieu dans les années 80 et 90, et encore, souvent de façon très parcellaire, notamment parce que les Japonais sont de grands taiseux (et on n’a donc souvent que les versions des américains). Ce qui s’est passé ces 10 dernières années est peut-être aussi sale, c’est difficile à dire, on ne le saura sûrement que dans 10 ou 20 ans.


Le 16/07/2023 à 20h 48


misocard a dit:


J’ai l’impression que Sony et Nintendo ont atteint leur position par ce qu’ils ont réussi à faire de bons jeux (contrairement à Microsoft).




C’est un peu plus compliqué que ça. Nintendo et, peut-être encore plus, Sony, ont bâti leur empire sur des pratiques de requins assez terribles.



Il faut voir comme Nintendo a bâti son succès sur des pratiques anti-concurrentielles en interdisant aux éditeurs de développer sur d’autres consoles, ou comme Sony a été débaucher des partenaires historiques de Nintendo à grands coups d’argent gratuit.



Le jeu vidéo est un milieu sale comme les autres en terme de pratiques d’affaires.


Mise à jour majeure de Steam, avec accélération graphique pour macOS et Linux

Le 21/06/2023 à 04h 30


ashlol a dit:


écran 4k ici avec mise à l’échelle à 100% et cela fonctionne parfaitement en désactivant l’option l’interface redeviens aussi petite qu’avant sauf dans le systray ou le menu deviens aussi plus petit mais pas aussi petit qu’avant.




Possiblement une fonctionnalité liée au HighDPI alors ? En tout cas sur mon 1080p avec mise à l’échelle à 100% j’ai pas constaté de différence selon que j’active ou que je désactive la fonction.


Le 17/06/2023 à 15h 34


marba a dit:


Ah parce que le menu du systray qui doit être ouvert au maximum 3 secondes tu as absolument besoin qu’il soit plus petit pour voir autre chose ? Il est éclaté ton argumentaire. Et oui, si j’ai des problèmes de vu, c’est ma faute et je dois subir des interfaces pas accessibles parce qu’il y a des vieux réactionnaires qui supportent pas le changement et se plaignent pour rien ?




Je suis malvoyant aussi : je rappelle donc que Windows possède tout le nécessaire pour permettre d’agrandir les interfaces selon les besoins de l’utilisateur via la Mise à l’échelle de l’interface et des textes.



Cela présente de surcroît l’avantage d’augmenter réellement la taille des textes pour les malvoyants, parce que malgré toute la taille supplémentaire utilisée par le menu du systray de Steam, la taille des textes n’est même pas supérieure à celle de l’interface par défaut de Windows. Donc le gain de lisibilité pour les malvoyants est inexistant.



Accessoirement, respecter l’accessibilité, ça commence par respecter les choix de l’utilisateur en terme de mode contraste élevé, au lieu d’avoir Steam qui fait sa sauce dans son coin en choix des coloris - d’autant que Steam ne propose à ma connaissance même pas de mode clair pour ceux qui en auraient besoin (en tout cas j’ai pas trouvé).



Autant le fait que le menu du systray soit un peu plus gros que nécessaire me semble être un pinaillage sans grand intérêt, autant l’argument de l’accessibilité me semble donc être d’une totale mauvaise foi ici.




ashlol a dit:


avant de cracher ton venin et être aussi agressif regarde dans les options et désactives échelonner texte et icône selon les paramètres de l’écran et là miracle toute l’interface redeviens petite comme avant…. https://ibb.co/FzCMjbX je croyais que tu utilisais ton cerveau ?




Je viens d’essayer, je n’ai constaté aucune différence ni dans l’interface du systray ni dans celle de la fenêtre principale de Steam. Je soupçonne que ceci n’ait d’effet que sur ceux qui ont choisi une Mise à l’échelle Windows supérieure à 100%.