Partenariat Microsoft – Éducation nationale : premier recours avant les tribunaux
Fenêtre de tir
Le 01 février 2016 à 09h40
4 min
Droit
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Le contesté accord de « partenariat » entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale continue de faire des vagues. Un collectif d’associations de promotion du logiciel libre vient de tenter un recours gracieux auprès de la Rue de Grenelle, dans l’espoir que celui-ci soit annulé.
La convention conclue le 30 novembre dernier entre le géant américain du logiciel propriétaire et le gouvernement français est-elle illicite ? C’est ce que laissent entendre les avocats du collectif EduNathon (Conseil national du logiciel libre, associations La mouette et Ploss-RA...), pour qui ce fameux accord pourrait se révéler contraire au droit de la concurrence ainsi qu’au Code des marchés publics. Au travers d’un courrier transmis le vendredi 29 janvier au cabinet de la ministre Najat Vallaud-Belkacem, ceux-ci estiment même qu’ « au-delà du risque d’annulation de la convention, le fait de s’abstenir de respecter la procédure de marchés publics pourrait être susceptible de constituer un délit de favoritisme ».
Un « partenariat » aux airs de marché public déguisé selon EduNathon
Et pour cause. « Bien que cet accord soit qualifié de « partenariat », la nature des prestations proposées par Microsoft France au sein de celui-ci conduisent à penser qu’il aurait en réalité du être qualifié de marché public, et qu’il aurait du être conclu à l’issue de la procédure normale relevant du Code des marchés publics. » Les avocats du collectif font valoir que les solutions et services proposés gratuitement par Microsoft (suites Office 365 Education, formations pour les enseignants...) « n’auraient pas du être attribués autrement que par une procédure de mise en concurrence », d’autant qu’il existe de nombreux produits aux fonctionnalités similaires : LibreOffice, Linux Mint, GIMP, etc.
« Vous savez par ailleurs que le Conseil d’État n’hésite pas à requalifier de marché public certains contrats passés à titre non onéreux mais qui peuvent être considérés comme donnant lieu à une rémunération indirecte ou en nature » prévient au passage le courrier, soulignant que l’entreprise américaine a publiquement déclaré que 13 millions d’euros seraient « investis » dans le cadre de cet accord « pour le développement du numérique éducatif ».
Le collectif prêt à se tourner vers les tribunaux
Si les conseils juridiques d’EduNathon demandent au ministère de revenir sur sa décision et d’engager les « procédures adéquates » pour les prestations prévues par cet accord, les membres du collectif ne cachent pas qu’il s’agit d’une première étape avant de « porter l'affaire en justice ».
Les reproches sont encore très nombreux à l’encontre du partenariat conclu avec Microsoft. Ils touchent tout d’abord à ses conséquences sur les élèves et professeurs : « La contrepartie informelle de cette offre apparemment généreuse est que la majorité des acteurs de l’éducation va désormais commencer à devoir s’équiper en technologies Microsoft, soit parce qu’ils y auront été formés, soit parce qu’ils auront été incités à utiliser le cloud et les autres services de Microsoft. » Le collectif s’inquiète d'autre part des implications économiques d’un tel accord, dans la mesure où « les nombreuses entreprises françaises qui proposent des services concurrents dans le domaine de la formation, du cloud, des logiciels bureautiques, etc. se retrouvent brutalement exclues de ces marchés en raison du dumping mis en place par le ministère ».
Des critiques qui avaient déjà été émises début décembre par des syndicats d’enseignants et des militants du logiciel libre (voir notre article), mais auxquelles Microsoft avait répondu le 15 janvier. La firme soulignait notamment que « cet accord ne comprend aucune obligation visant à imposer l’utilisation des technologies Microsoft », et que n'en profiteraient donc que les enseignants et établissements volontaires. Elle rappelait également ses engagements « à soutenir la filière e-éducative française, les éditeurs et les développeurs d’applications, ainsi que les fabricants de tablettes français, et ce, quel que soit leur modèle économique ».
Partenariat Microsoft – Éducation nationale : premier recours avant les tribunaux
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Un « partenariat » aux airs de marché public déguisé selon EduNathon
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Le collectif prêt à se tourner vers les tribunaux
Commentaires (148)
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Abonnez-vousLe 01/02/2016 à 10h35
Le 01/02/2016 à 10h37
Il faut bien faire attention, ils s’imaginent peut-être que si on re-qualifie le partenariat en marché public, qu’ils ont plus de chances alors que l’état peu très bien rédiger une demande de marché public que le libre ne serait capable de respecter.
Une bande de vieux barbu qui s’imaginent encore que linux à une chance sur le desktop en 2016.
Ca sera super marrant d’avoir initié à linux et LO et une fois sorti de l’école les bacheliers seront inaptes à se servir basiquement de windows et mso car ils n’auront aucun repères.
Les entreprises se plaignent déjà du manque de formation en fin d’étude.
Tout ca par ce que le parlement a dit qu’il faut s’orienter vers le libre. Mais ne soyons pas dupe, ce n’est que par soucis économique, pas par volonté de former et d’apprentissage qu’ils le font.
Le 01/02/2016 à 10h38
Le 01/02/2016 à 10h42
Le 01/02/2016 à 10h43
Mais rejouissez-vous…. Bientôt tous les gosses apprendront sur Minecraft ! " />
Le 01/02/2016 à 10h44
De mon experience perso, en tout cas ça leur pose aucun problème… Après il faut juste dire que writer et word, c’est pareil et en avant !
Le 01/02/2016 à 10h45
Le 01/02/2016 à 10h46
Tu parles de programme MSDNAA ? Que ça soit dans ma formation ou bien sur les apprentis que je vois maintenant dans mon entreprise ça ne les a clairement pas empêché de partir sur des technologies/outils non Microsoft.
Le 01/02/2016 à 10h48
Je ne vois pas en quoi ce n’est pas un argument.
Le 01/02/2016 à 10h49
Le 01/02/2016 à 10h51
c’est un peu ça….
J’ai juste écrit ma thèse avec LaTeX !!! " />
Le 01/02/2016 à 10h52
Le 01/02/2016 à 10h52
Pas savoir se mettre au boulot pour découvrir le(s) logiciel(s) utilisé(s) dans la société où on arrive c’est faire preuve de peu de compétences.
(Certes il reste la difficulté de passer l’éventuelle barrière RH qui fonctionne aux mots-clés, mais soit on se dit que finalement ce filtre permet déviter une société où on aurait été mal considéré, soit on apprend comment transformer sans mentir le CV de la manière «qui va bien».)
Le 01/02/2016 à 10h53
Le 01/02/2016 à 10h55
Le 01/02/2016 à 13h28
Le 01/02/2016 à 13h29
Quand je parle d’un acteur, je parle de Microsoft en tant qu’éditeur d’OS et de logiciel.
A la fac (désolé mais je ne peux parler que de ce que je connais), une grosse partie de ma promo ne connaissais/savais pas qu’il existe des alternatives à la suite Office.
Je ne vais pas revenir sur la situation monopolistique de Microsoft ni la façon dont ils y sont parvenus.
Le 01/02/2016 à 13h29
Le 01/02/2016 à 13h30
Le 01/02/2016 à 13h31
Le 01/02/2016 à 13h31
Le 01/02/2016 à 13h34
Le 01/02/2016 à 13h40
Le 01/02/2016 à 13h58
Le 01/02/2016 à 14h36
Le plus important, ce n’est pas l’outil utilisé, mais plutôt les formats de fichiers, non ? C’est sur cela qu’il faut se battre ! Que la suite bureautique soit de telle entreprise ou tel fondation, on s’en balance. L’important est d’éduquer les élève sur les dérives des formats propriétaires.
Le 01/02/2016 à 14h37
De quoi tu parles Oxml strict est normé et en pure XML (utilisé par défaut dans Office 2010 et +), et Oodoc est aussi dispo dans office c’est au choix au premier lancement de word & co.
Au fait les formats hors Oxml ne sont pas des formats de document ,mais des blocs de données sérialisé ^^
Le 01/02/2016 à 14h39
Comme dab c’est reparti pour le listing des logiciels libre et blablabla. Quand les mecs auront compris que le problème ne viens pas des logiciels, mais des à coté (formation, installation, maintenance, SAV).
Et comme dit par quelqu’un d’autre, faut vraiment être idiot pour croire qu’un marché public change quelque chose. Ils ont juste à mettre comme condition formation, installation et SAV dans l’intégralité des établissements scolaires du pays et au final le seul à pouvoir répondre à l’offre sera MS.
Le 01/02/2016 à 14h50
Le 01/02/2016 à 14h51
Le 01/02/2016 à 14h56
Du tout ^^
Le 01/02/2016 à 14h59
A part faire un coup de com et dépenser du pognon dans le vide je vois vraiment pas comment ils pensent aboutir à quelque chose.
Rappel d’un marché public:
Contrat entre un entité publique et un ou des prestataires/partenaires privés.
Le contrat respecte le code des marchés publique qui décrit les différentes procédures et les seuils existant (ce code est continuellement mis à jour).
La base des marchés public se fonde sur les principes de liberté d’accès à la commande publique,
d’égalité de traitement des candidats et de transparence des procédures.
Ce code permet d’assurer la transparence de la commande publique
et la bonne utilisation des deniers publics.
En gros pour faire très simple pour attribuer un marché à un candidat on doit mettre en concurrence des prestataires. Selon un ratio entre technicité (ration annoncé dans un document du marché :le règlement de la consultation) on décide d’attribuer le marché à celui qui à la meilleure note.
Ici deux choses à préciser pour ce cas là:
Impossible de proposer la même chose que Microsoft en utilisant du libre pour 0€.
Le libre malheureusement pour une entité publique ou privé c’est certes pinuts à acquérir mais ça revient vite 3 bras et demi …et les bijoux de famille à intégrer, maintenir et former les utilisateurs.
Le 01/02/2016 à 12h00
Formons-les à Numbers alors si Office c’est le mal. " />
Je ne vois pas en quoi il est “crucial” de faire du libre pour apprendre la bureautique. Ca ne me choque pas qu’une institution prenne la solution la plus adaptée pour répondre à ses besoins. Il faut apprendre aux élèves à taper une lettre, Word, Pages ou Writer font tous très bien l’affaire. Pareil pour faire un tableau ou une petite base de données. Interdire Microsoft c’est une idéologie malsaine à mon sens.
Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas interdire un accord enfreignant les lois, bien au contraire. C’est juste que dans le cas d’un appel d’offre normal, il me paraît raisonnable de choisir les produits Microsoft s’ils sont mieux adaptés. Ou Google, ou Apple, ou libres.
Et chez moi j’ai une version d’Office sur mac qui ne renvoie pas grand-chose chez Microsoft, je ne vois pas en quoi le contenu de mes documents est traqué. Il existe des sources là-dessus ?
Le 01/02/2016 à 12h00
Les questions que nous nous posons et que nous devons resoudre, je ne viens pas les poster sur NXI…
Le 01/02/2016 à 12h01
Le 01/02/2016 à 12h05
Mais pour apprendre à conduire, tu as bien été obligé d’utiliser un modèle de voiture spécifique.
Or que je sache la gestion des phares, des essuie glaces, des outils intégrés (GPS, autoradio, bluetooth, régulateur, etc.) n’est pas la même.
Par contre la gestion des pédales, des clignotants et de la boite de vitesse ne change pas (sauf pour la marche arrière).
Et ben c’est la même chose pour un traitement de texte: les principes fondamentaux de l’outil ne changent pas, c’est juste le cosmétique (l’enrobage) qui change…
Le 01/02/2016 à 12h06
Le 01/02/2016 à 12h06
Le 01/02/2016 à 12h10
Alors, dans ce cas, pourquoi former les élèves à une solution payante (qu’ils devront acheter pour pouvoir faire leurs devoirs à la maison) quand ils ont tout pour apprendre les bases dans une solution gratuite qu’ils pourront télécharger légalement sur leurs PC ?
Le 01/02/2016 à 12h22
Ce qu’il faudrait, c’est que le MEDEF transmette directement à l’Éducation Nationale la liste des matières et logiciels auxquels les élèves doivent être formés, comme ça, plus de débat, les élèves seront tous prêts pour le marché du travail.
Le 01/02/2016 à 12h33
Les logiciels libres sont déjà dans les établissements scolaires, le problème là, c’est plutôt de voir le ministère aller à l’encontre de toutes les politiques mise en place par les rectorats depuis 10 ans.
Le 01/02/2016 à 12h47
Bien sur que cela me gene…. je me bas pour que nos sociétés soient privilégiées….. mais par principe idéologique… simplement parce qu’on leur a donné les moyens d’être au moins aussi bien ! ET compte tenu des daubes proposées sur le marché, on a de quoi faire mieux….
faudrait pas non plus qu’on crée une nouvelle race d’assistés qui prospèrent sur les marchés publics Français !
Quant aux administrations, passer au libre, bien sur …. mais cela ne doit pas les empêcher de se reformer ! En ce moment certaines passent au libre comme une dernière chance de ne pas touches à leurs petits privileges
Le 01/02/2016 à 12h53
Merci pour ce coup de vieux " />" />
Le 01/02/2016 à 13h01
Le 01/02/2016 à 13h11
Le 01/02/2016 à 13h16
Rejoins une association de commentateurs de commentaires alors, épargne-toi le mal de poster ici (et nous de te lire) …
Le 01/02/2016 à 13h24
Ils portent plaintes pour obtenir le marché ??
Ouais, c’est une façon de voir les choses… Une stratégie comme une autre
Le 01/02/2016 à 13h25
Le 01/02/2016 à 21h28
Former à Word Excel, c’est vraiment le fond du fond. Aucune entreprise ne requière de connaître Word ou Excel dans des postes un peu sérieux.
L’éducation national devrait faire apprendre le SQL, l’algorithmique, la théorie des ensembles, les maths appliqués, mais word excel, pitié, on est déjà assez médiocre.
Le 01/02/2016 à 22h00
Le 01/02/2016 à 22h14
Le 01/02/2016 à 22h54
Le 02/02/2016 à 09h30
Non tu es sérieux ?… Les menus sont identiques entre les 3 versions, il n’y a que le design des icônes qui a changé.
Le 02/02/2016 à 10h19
Pourquoi migrer vers le libre ? Si la réponse n’est pas évidente pour toi, ça ne sert à rien que j’argumente, mais les raisons les plus courantes sont le fait de ne pas se fermer au reste de l’univers informatique, de garder la main sur le code source, économies sur le moyen terme etc…
Tu as raison quand tu dis que migrer n’est pas un fin en soit, mais comme tout projet il faut prévoir l’avant, le pendant et surtout l’après : pérennisation du projet et viabilité, éducation des utilisateurs, etc…
Le 02/02/2016 à 10h46
Le 02/02/2016 à 10h51
Le 02/02/2016 à 12h20
Microsoft est prêt à tout pour imposer ses produits : corruption, soutien aux dictatures
http://techrights.org/2016/02/01/microsoft-infiltrates-us-politics/
http://rue89.nouvelobs.com/2011/03/18/tunisie-microsoft-complice-de-la-censure-n…
Le 02/02/2016 à 12h27
je ne parle pas d’un utilisateur final mais d’une institutrice. Une personne qui n’est pas sensée nivelée par le bas.
A+
Le 02/02/2016 à 12h33
Le 02/02/2016 à 12h56
Le 02/02/2016 à 14h03
Oui, ce n’est pas mon propos. Je me suis peut être mal exprimé…
Je rebondie sur le “les profs s’en fichent de ce qui se fait en entreprise”… Je ne pense pas que ce soit si stricte.
Rien à voir avec la qualité des formations dispensées en Univ
Le 02/02/2016 à 14h10
Le 02/02/2016 à 16h11
Tu as lu mes commentaires ? Visiblement non…
Je ne conteste pas l’idée de migrer vers du libre, je critique l’amateurisme général autour de cette volonté de migration… qui n’aboutira qu’à un échec !
Le 04/02/2016 à 09h57
Le 01/02/2016 à 10h05
Bien partisans les p’tits gars du collectif….
Et puis, ils cherchent eux aussi à faire du business et sauver leur job non ?
Alors le coté “vertueux, liberté, p’tites fleurs et bon sentiments…..” Bref.
Concernant Apple, ils tentent par pas mal de moyen de faire entrer les jolipad dans les cartables. C’est discret, mais le lobbying existe.
Le 01/02/2016 à 10h06
Le 01/02/2016 à 10h10
Le 01/02/2016 à 10h11
Le 01/02/2016 à 10h11
Je travaille avec La Mouette. Ils ont des solutions pour migrer vers le libre. Donc ce genre de collectif n’est pas là que pour se plaindre.
Le 01/02/2016 à 10h13
Le 01/02/2016 à 10h15
Ca reste néanmoins possible. C’est chaud d’installer Linux sur un iPad, mais c’est possible aussi (http://www.appsystem.fr/129869/installer-linux-sur-un-ipad-air-2-cest-possible/).
Après la rentabilité ça se discute (même un bon MBPr reste moins cher qu’une Surface pro " />).
Le 01/02/2016 à 10h22
Je me souviens, en CE1, on avait un cours d’informatique sur des Thomson MO5, avec le logiciel Logo. C’était du libre.
Voilà, je voulais partager ça :)
Le 01/02/2016 à 10h22
C’est vraiment une bonne idée d’initier les jeunes avec openoffice sachant que l’immense majorités des entreprises sont sous office…
Le 01/02/2016 à 10h23
Cette plainte n’a aucune chance d’aboutir vu que le partenarial signé avec Microsoft
Pour info, l’école et le collège près de chez moi n’utilisent que des solutions open source pour la formation des élèves: ils n’ont jamais été “obligés” d’utiliser du Crosoft…
Parfois ce genre d’“associations” m’exaspèrent (pour être poli): si seulement ils mettaient autant d’ardeur à proposer des solutions clés en main aux écoles ET à faire autant de com’ autour de cela, ce serait autrement plus productif…
Le 01/02/2016 à 10h26
Une chose étrange, est qu’on prend souvent le problème d’un seul côté, mais a-t-on déjà demandé aux utilisateurs qui sont dans les écoles ce qu’ils veulent? Ma mère étant institutrice, et ayant un usage très limité du matériel technologique (pourtant c’est une des plus compétentes de son école), n’utilisera le matériel à sa disposition que si elle retrouve exactement ce qu’elle a à la maison. Pourquoi parce que malgré les beaux discours, la formation est inexistante.
Un exemple simple, quand les ordinateurs ont commencé à être livrés avec OpenOffice au lieu d’Office, on ne leur a rien dit, du coup ils ont passé 5min à chercher Word, ne l’ont pas trouvé et ont arrêté d’utiliser les ordinateurs de l’école de manière régulière. Alors oui, ils pourraient chercher, sauf qu’ils ne sont pas geeks, ça ne les intéresse pas (accessoirement ils n’ont pas que ça à faire). Même après que je lui aie expliqué que les noms changeaient, mais qu’au final pour l’usage qu’ils ont c’est identique, ça n’a rien changé. Étonnamment quand Office est revenu sur une machine ça a été tout seul.
Alors, certes ont peut déplorer le manque de logiciel libre, le monopole de Microsoft… mais au final ce qui compte, c’est les utilisateurs non? Et on aura beau essayer de les convaincre, ce qu’ils veulent c’est garder leurs repères.
Le 01/02/2016 à 10h26
Le 01/02/2016 à 10h28
C’est surtout une bonne idée d’initier les élèves à un logiciel alors qu’on peut leur apprendre des concepts sur des logiciels libres.
A la fac, on avait des cours de “bureautique” et non des cours de word, excel ou autre.
Le 01/02/2016 à 10h29
Pareil… Le collège et maintenant le lycée où est ma fille n’utilise que du logiciel libre… (libre office etc…). Après les enseignants ont souvent tendance à utiliser du google aussi…
D’ailleurs ça a posé un léger problème à certains quand ils ont fait leur stage découverte en Entreprise de se retrouver devant du Microsoft… Après les gosses s’adaptent très vite
Sinon si on a des produits Apple dans l’Éducation Nationale en Corrèze…http://rue89.nouvelobs.com/2014/11/21/correze-ipads-tous-a-lecole-allez-voir-son… " />
Le 01/02/2016 à 10h31
Le 01/02/2016 à 10h33
D’où l’utilité de pas laisser Microsoft marabouter nos enfants à l’école pour qu’il ait le même environnement à la maison.
Microsoft a tout compris, c’est exactement comme l’industrie du tabac.
Le 01/02/2016 à 11h38
Il faut surtout une réelle volonté des utilisateurs de sortir de leur confort. Or il ne faut pas oublier que 95% des gens ne sont pas technophiles, ils utilisent ce qui est le plus simple pour eux, et comme à la maison ils ont Windows + Office (vu que c’est ce qu’on trouve à la fnac et chez Darty) ils ne veulent pas s’embêter à devoir utiliser un deuxième système et finiront par amener leur portable en classe, qu’au moins ils maitrisent à peu près.
Le 01/02/2016 à 11h41
To7 que du bonheur en logo.
Le 01/02/2016 à 11h42
Depuis qu’ils ont compris qu’il faut leur trouver du boulot et plus former des brouettées de psychologues ?
Le 01/02/2016 à 11h42
Le 01/02/2016 à 11h42
Le 01/02/2016 à 11h44
Vous oubliez de publier la réponse de la ministre :
Le ministère [de l’Education Nationale] est neutre technologiquement, travaille avec le libre, éditeurs, n’hésitez pas à proposer.
Twitter
Le 01/02/2016 à 11h45
Le 01/02/2016 à 11h51
Le 01/02/2016 à 11h53
Dans l’education nationale ???? Va voir dans les poches et à la maison de tous les profs / instits bobos …. que de l’Apple…. ca fait tellement cool post 68tard….
Ils voudraient du libre pour quoi ? ne pas payer de licences et demander des augmentations pour s’acheter des iPhone…. ?
C’est toujours le problème dans les administrations, on pressure les fournisseurs pour ne pas avoir à se remettre soit meme en question !
Question, offre, laisse moi rire…. des produits souvent pas finis,, faussement libre, et j’en passe !
L’idéologie ne construit pas une offre !
Le 01/02/2016 à 11h54
Les élèves font du Microsoft chez eux, il est crucial de leur montré des alternatives. LibreOffice n’envoie pas tes usages détaillé dans des bases de données et promouvoir des outils comme Office365 qui traquent tout y compris le contenu des documents c’est moyen non ?
Le 01/02/2016 à 11h55
Mais qu’importe que ce soit ‘Open Source’ ou pas. Là n’est pas le problème. On m’a appris à conduire une voiture, pas a utiliser telle ou telle marque avec ses spécificités propres.
Le 01/02/2016 à 11h58
mais punaise, migrer pour quoi faire ?
Le problème c’est que migrer vers le libre n’est pas une fin en soit ! faut construire la suite….. et plus personne….
On fait appel aux bonnes volontés…. c’est à dire dans 1 an plus personne…
Comment garder nos talents dans du libre/ Français.. ? personne n’a de réponse …..
Le 01/02/2016 à 11h58
Le 01/02/2016 à 11h59
Le 01/02/2016 à 11h59
Le 01/02/2016 à 12h00
Le 01/02/2016 à 16h16
Je viens de lire l’accord et j’ai des doutes sur la capacité du libre a proposer une solution équivalente et crédible. Cela dépasse de très loin le simple choix de logiciels à utiliser dans l’éducation.
Ce qui serait vraiment crédible c’est de répondre à l’accord de partenariat sur les 5 points cités.
J’ai élaboré des cahiers des charges assez complexes pour savoir que 1 ou 2 points précis peuvent éliminer une bonne partie des acteurs qui vont y répondre. Honnêtement je pense pas qu’il y est un seul acteur du libre en France pour proposer ce package et quand bien même à ce tarif.
Le 01/02/2016 à 16h29
“Ouin… Ouin… Ouin… Ils ont pas voulu accrocher mon dessin au mur.”
Mathis. 5 ans.
Futur défenseur du logiciel libre.
Le 01/02/2016 à 16h30
Le 01/02/2016 à 17h31
Le 01/02/2016 à 17h35
Le 01/02/2016 à 17h37
Le 01/02/2016 à 17h56
Le 01/02/2016 à 18h05
Le 01/02/2016 à 18h10
Cool,
La bonne nouvelle c’est qu’il y a encore des gens qui sentent que le sujet est important, et qui s’en emparent. Et qui, cerise sur le gâteau, savent se regrouper (ce qui est impératif face à un mastodonte comme MS)….
Par contre, tentative de recours gracieux…. Non, non, non… Moi je dis : plainte, direct.
A un moment ca suffit les caresses et les bisous : il faut frapper. Fort.
Le 01/02/2016 à 19h06
Cet accord entre Microsoft et le Ministère de l’Education nationale est surtout une parfaite illustration de ce qu’il ne faut pas faire en matière de lutte contre la corruption et en matière de lobbying : comme toute multinationale qui se respecte, Microsoft a ses entrées à l’Elysée et dans les différents ministères. Microsoft en profite donc et les hauts-fonctionnaires du Ministère ne souhaitent pas gonfler leur agenda en procédures administratives rébarbatives. Pourtant, c’est pour palier à ce genre de facilité contraire à l’intérêt plublic qu’ont été inventées les procédures de marchés publics.
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Le 01/02/2016 à 19h11
Le 01/02/2016 à 19h55
Faux, ooxml strict n est le format par défaut d aucune version, même pas 2016. Déjà confirmé sur nxi
Le 01/02/2016 à 19h58
Ce qui est marrant c’est qu’on en parle pour les collèges lycée, mais pour les FAC et les domaines techniques, on voit surtout du mathlab/Labview….
Et quand les profs ne connaissent que Nationnal intrument (et que Labview en plus), ça la fou mal en entreprise qui elle utilise au mieux du CVi, sinon du delphi avec des appareils des concurrents, et c’est la moitiés de ta formation logicielle est bonne à jetée….
Le 01/02/2016 à 21h13
Le 01/02/2016 à 09h46
Le problème de ce genre de collectif est d’apporter des plaintes mais pas des réponses, …. on veut des logiciels libres…. lesquels, comment sont ils installés, quel support, pour qui, à quel cout, quelle couverture fonctionnelle, etc.
Bref tout le monde est d’accord mais personne n’a de réponse vraiment credible. Construisons la…. en profitant des exigences ANSSI plutôt que de jouer aux baba cools post 68tards
Sinon, cela finira encore et toujours par un grand n’importe quoi Franco Français…. cf. Thomson
Et puis Microsoft est comme toujours la seule cible….. quid de Google et d’Apple ? Google le faux libre et Apple le verrou absolu….. ?
Le 01/02/2016 à 09h53
J’espère vraiment que cela aboutira à quelque chose.
Ce collectif n’a pas vocation à donner des réponses du type “quel coût, quel support, …”. D’ailleurs, ils ne pourraient pas car aucun appel d’offre n’a été fait. Pas de besoins annoncés, pas d’offres à proposer.
Il faudrait un grand mouvement de fond et une vrai volonté politique pour ne pas se faire bouffer par Microsoft. Ça fait longtemps que je n’y crois plus au vu de nos politiques…
Le 01/02/2016 à 09h55
Par pure curiosité, en quoi un écosystème Apple est-il plus un verrou qu’un écosystème Microsoft ?
Le 01/02/2016 à 09h56
Le 01/02/2016 à 09h57
verrou hardware en plus du software ?
Le 01/02/2016 à 09h58
On est certes obligé d’acheter du matériel Apple pour utiliser les logiciels Apple, mais on peut utiliser le matériel Apple pour installer d’autres OS si on veut aussi.
Le 01/02/2016 à 10h02
Le 01/02/2016 à 10h58
Le 01/02/2016 à 11h00
Le 01/02/2016 à 11h02
Le 01/02/2016 à 11h05
Le 01/02/2016 à 11h08
pour qui ce fameux accord pourrait se révéler contraire au doit de
Lapsus revelateur. Il faut passer a l’action.
En taule Hollande, en taule Valls et toute cette bande organisee.
Le 01/02/2016 à 11h12
Les petites fleurs je ne crois pas, il est sain de s’opposer à se type démarche de la part de Microsoft surtout sur le fond. On parle ici d’éducation et des valeurs que l’on veut transmettre à nos enfants. Le savoir c’est le pouvoir, et il me semble qu’habitué les élèves a utilisé des clicodromes commerciale n’est pas la bonne direction pour l’éducation nationale.
L’ avenir étant tourné vers l’informatique il est important que les élèves se réapproprient ces technologies et ne subissent pas ce qu’on leurs imposent. Microsoft est dans une première phase d’incitation, dont les dommages et le signal envoyé risque de rendre les alternatives beaucoup plus difficile à mettre en place.
Le 01/02/2016 à 11h14
et qui apprendra aux profs/instits à utiliser leurs nouveaux logiciels? Vu que ce ne sera aps le ministère (ça n’a pas été le cas jusqu’à maintenant, et ça ne changera pas), c’est perdu d’avance (sauf pour les “2%” de profs geeks, mais ça représente une infime minorité).
Le 01/02/2016 à 11h16
Apprendre le tableur en utilisant Excel ça ne rend pas incompatible l’utilisation d’autres tableurs par la suite. Tout comme apprendre à programmer avec Visual Studio n’empêche pas l’usage de gcc.
S’il est plus simple pour l’éducation nationale d’acheter/maintenir/utiliser des produits propriétaires, le savoir final pour les élèves reste le même. Ca n’est pas parce qu’il y a marqué “copyright Microsoft 1532-2016” au lancement du tableur ou du traitement de texte que l’on va être bloqué à vie chez Microsoft.
Le 01/02/2016 à 11h22
Mon propos est un peu provocateur et je ne dénigre pas du tout les produits Microsoft. Je n’aime pas leur position monopolistique.
Je suis utilisateur de leurs logiciels mais aussi de logiciels libres. Je prends ce qui correspond le mieux à mes besoins.
Je suis tout à fait d’accord avec ta dernière phrase.
Ce que je déplore, c’est le non appel d’offre pour ce “partenariat”. La concurrence n’a pas pu proposer de solutions (même si elles sont moins bonnes ou ne conviennent pas aux besoins).
Nos profs d’info à la fac ont eu une approche intelligente je trouve. On avait des cours de bureautiques et des TP sur des ordis avec OpenOffice mais tout était fait pour être le plus générique possible afin de pouvoir passer d’un logiciel à un autre.
Le 01/02/2016 à 11h22
Le 01/02/2016 à 11h24
Ça me fait penser à ma femme quand elle regardait mon écran quand je rédigeais. Elle trouvait que ça ne ressemblait à rien.
C’est important de comprendre qu’il faut séparer le fond et la forme.
Le 01/02/2016 à 11h26
Je ne dis pas que ça va être facile en cas de changement. Si ce changement ne s’accompagne pas d’un réelle volonté politique de changer les choses et de moyens pour ce faire, comme tu le dit, c’est perdu d’avance.
Le 01/02/2016 à 11h30
Le 01/02/2016 à 11h32
Je ne connais pas les capacités d’adaptation des jeunes d’aujourd’hui.
J’aimerai juste qu’on leur montre qu’il n’existe pas qu’un acteur. Je suis sûr et Microsoft joue la dessus qu’une partie non négligeable de ses jeunes ne change leurs habitudes par méconnaissances, habitudes et fainéantises.
Le 01/02/2016 à 11h35
Il est vrai que ta réponse est fort constructive… J’essaie juste d’avoir une vue pratique du problème, vu que je connais un peu la situation dans une grande partie des écoles (notamment primaires, où le support informatique est presque inexistant).
Je ne suis pour ou anti rien, j’utilise en général les outils qui me conviennent le mieux, en fonction de mon cahier des charges. Je ne suis effectivement pas un défenseur catégorique du libre, j’en utilise autant (peut-être plus, j’en sais rien) que du propriétaire, mais j’ai horreur des sectes en général…
Les idéologies c’est bien, mais il faut les confronter à des situations réelles. Relis ton commentaire, vu le ton que tu emploies, comment veux-tu espérer intéresser les gens au libre, l’agressivité fait en général fuir…
Si un jour on me dit que des gens viennent montrer aux profs (pas des grandes confs hein, des choses concrètes) pourquoi utiliser du libre sera identique (au changement d’icones près) à utiliser Windows + office, je reverrai ma position. Mais pour l’instant, c’est juste du rêve (qui ressemble de temps en temps plus à celui d’attaquer Microsoft que de promouvoir le libre)
Le 01/02/2016 à 11h36
Question: Compte tenu de la voracité de Microsoft en matière de collecte de données, n’est ce pas tendancieux (dangereux ?) de laisser nos enfants utiliser des outils qui collectent du Big Data sur eux sans qu’ils aient vraiment connaissance et conscience de que cela implique ??
Le big data + le formatage a long terme des générations futures. Bon investissement ( pas si cher au final ) pour MS
Le 01/02/2016 à 15h00
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Le 01/02/2016 à 15h45
Le 01/02/2016 à 15h49
Le 01/02/2016 à 15h53
Oui, c’est ce que je sous-entendais : MS Office propose des formats de documents ouverts, donc il y a pas de quoi débattre.
Le 01/02/2016 à 15h58