Les promesses non remplies des caisses automatiques
Le 18 janvier à 06h26
2 min
Société numérique
Société
Elles n’ont pas réussi à réduire les files d’attente, elles se sont accompagnées de nouvelles problématiques qui courent du bug informatique à l’augmentation des vols… les caisses automatiques sont un « spectaculaire échec », selon la BBC.
Elles ont pourtant un double argumentaire de vente susceptible de convaincre à la fois les supermarchés – auxquels elles permettraient de réduire leurs coûts en réduisant le nombre d’embauches en caisse – et les acheteurs – en leur permettant d’aller plus vite. Dans la réalité, l’équipement est cher, autour des 125 000 dollars pour le lot classique de quatre caisses automatiques, et les clients se retrouvent souvent à attendre, que ce soit pour faire vérifier leur âge, parce qu’ils ne parviennent pas à scanner un objet, ou parce que la machine plante.
Côté consommateurs, si 60 % des 1 000 états-uniens consultés dans une étude de 2021 se déclaraient en faveur de ces caisses automatiques, 67 % déclaraient avoir déjà été confrontés à un problème technique avec ces outils.
Résultat des courses, de grandes enseignes états-uniennes comme Target, Walmart ou la britannique Booth commencent à réduire la voilure : elles réduisent le nombre de produits qu’un client peut scanner à l’usage des caisses automatiques, voire réemploient un nombre croissant de caissiers.
Le 18 janvier à 06h26
Commentaires (96)
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Abonnez-vousModifié le 18/01/2024 à 07h27
En deux ans si on part du principe que la caisse classique est deux fois plus efficace.
Et il y à nécessairement des frais en plus sur du personnel (rh, locaux, conventions collectives…).
Je ne suis pas certain que l’argument financier tienne la route, ou alors il nous manque des éléments.
Le 18/01/2024 à 07h53
Le 18/01/2024 à 10h57
Est-ce qu'il aurait fallu maintenir tous les jobs manuels qui ont été remplacés par des innovations technologiques de ces 200 dernières années ?
Est-ce que c'est vraiment malin d'avoir des allumeurs de réverbère aujourd'hui ?
Le monde évolue, et le rapport à l'emploi aussi.
Évidemment qu'il faut donner à tout le monde un job, mais je ne pense pas que la réponse optimale à cette question pour la société en général sur le long terme soit le maintien artificiel de boulots alimentaires et devenus obsolètes.
Ca ne répond évidemment pas à la question du comment, comment replacer dans des conditions dignes l'ensemble des employés de caisse à des postes utiles et idéalement plus intéressants ?
Le vrai sujet est là, pour moi.
Le 18/01/2024 à 11h11
La vrai évolution aurait été de généraliser le rfid, tu charges ton panier, tu passe le portique qui calcul automatiquement, tu paies.
Le 18/01/2024 à 12h01
La caisse automatique peut être vue comme un état intermédiaire avant la caisse full rfid par exemple.
Et si le seul motif est de réduire la charge salariale tant que le service est équivalent ça se défend aussi, si le consommateur s’y retrouve sur le prix.
On pourrait arguer que l’actionnaire récupérera le profit, c’est probable transitoirement, mais ça reste un marché de compétition, un concurrent finira par restituer la marge récupérée.
Encore une fois, il FAUT se préoccuper de retrouver un rôle social utile au personnes qui perdront leur job. Ce sont les deux faces de la même pièce, celle de l’évolution permanente de nos sociétés, et pas seulement sur le volet technologique d’ailleurs
Modifié le 18/01/2024 à 13h25
Donc OSEF que des journalistes perdent leur job.
Ça marche aussi....
Le 18/01/2024 à 13h45
Le 18/01/2024 à 16h04
Ensuite, je vais te faire une confidence : je passe mes nuits à me demander si je vais survivre.
A nos prochaines échéances financières, à la concurrence, à notre indépendance, à moi-même et mes idées de merde (comme racheter NXI par exemple).
Je vis dans la peur permanente de perdre mon job, et pire, ce que j’essaye de construire depuis 15 ans - et l’enjeu grossit à mesure que le temps passe.
Je ne dis pas que c’est souhaitable, mais je pense qu’on a tous à nos niveaux ce genre de peur, c’est consubstantiel à l’existence.
Si une IA arrive un jour à remplacer favorablement des bons journalistes, la révolution risque fort de ne pas s’arrêter là, et tout le tertiaire sera à genoux, le modèle social sera à reconstruire totalement - si la cohésion de cette société y survit.
Au demeurant, j’ai des doutes sur le fait que ce soit possible d’arriver à ce niveau de finesse, mais peut-être que j’ai tort.
Le 18/01/2024 à 16h25
Pas besoin de justification, on est bien d'accord.
Et pourtant, la plupart des journalistes sont vent debout contre l'IA ; eux qui malgré toute leur finesse ne parviennent pas à prendre le recul suffisant face à cette consubstantialité de l'existence... (ou du moins ne parviennent pas à l'exprimer sans une mauvaise foi carabinée). il s en appelleront à la "finesse", mettront en avant leur singularité face à la machine, le côté "humain", etc. Exactement ce que font les caissières avec le côté social, en somme.
Pour moi c'est même combat, et Berbe l'a exprimé de très belle facon ici : l'évolution technologique n'est pas une fin en soi, elle sert des intérêts. Nous sommes nombreux à penser qsue les intérêts qu'elle doit servir sont le bien être de l'humanité en premier lieu, et pas le pognon. Ici, avec les caisses automatiques, c'est le pognon qui est servi. Donc, ca ne va pas.
Sinon à mon avis tu as tort, et même carrément tort : l'IA remplace déjà des ingénieurs moyens, alors des journalistes même excellents ce n'est qu'une question de temps.
Le 18/01/2024 à 16h27
C'est pour que je dorme ce soir.
Le 18/01/2024 à 16h31
Je ne vous le souhaite absolument pas, au contraire, et je te l'ai dit plusieurs fois. Quand bien même je désapprouve votre ligne, ce n'est pas une raison : même les pires des crapules ont droit à un job décent et à des conditions sociales décentes
Par contre, ne chérissez pas les causes (solutionnisme technologique à tout crin) qui ont toutes les chances d'entrainer votre malheur. Soyez cohérents.
Le 18/01/2024 à 16h35
C'est dire si je suis une crapule de bas étage.
Le 18/01/2024 à 16h38
La protection des faibles doit être la priorité : tout ce qui entache ca doit être combattu, et pas simplement accepté comme une fatalité ou pire, promu comme un bienfait.
Le 18/01/2024 à 16h47
Le problème c’est que vous pensez que c’est à l’entreprise de porter ces valeurs, là où moi je pense que c’est à l’état.
Ce qui n’empêche nullement l’employeur d’avoir des logiques sociales, mais le système est global.
La redistribution doit l’être aussi.
Le 18/01/2024 à 16h54
C'est à tout le monde de porter ces valeurs. A l'Etat évidemment, mais aussi aux personnes (d'où la non-assistance à personne en danger comme délit, par exemple, ou toutes les législations qui empêchent les particuliers de nuire à leurs semblables).
Or, les entreprises ont inventé le statut de PERSONNE morale pour bénéficier des droits des personnes physiques : qu'elles héritent donc aussi, de par ce statut de personnes, des devoirs des personnes physiques. Ceci inclue les devoirs moraux.
L'entreprise c'est pas un truc lunaire et vaporeux qui serait exempt de toute responsabilité sociale par magie.
Modifié le 18/01/2024 à 17h15
A la fin, si on ne se comprend pas, on prend collectivement le risque d'être tous baisés d'ailleurs, en tant que corps social.
Dans l'absolu, je suis d'accord avec toi, l'entreprise doit être socialement positive.
Très largement elle l'est, l'essentiel du chiffre d'affaires ne part pas en dividendes, c'est généralement une part minoritaire, quand elle n'est pas marginale la plupart du temps.
Elle génère de l'emploi (idéalement sur de longues durées, et dans lequel les gens s'épanouissent), de la valeur pour ses clients, pour ses sous-traitants, pour les collectivités, pour l'état, et pour ses actionnaires.
L'entreprise, c'est une somme folle de contraintes, ce n'est pas forcément clair vu de l'extérieur, mais c'est éreintant.
Si on doit lui coller une responsabilité sociale, c'est selon quelle tendance idéologique ?
Elle doit être verte ? Générer un max d'emploi ? Être polie ? Bien propre ? Parler 17 langues ? Accueillir des gens en situation de handicap ou éloignés de l'emploi ?
Elle peut, l'entreprise, mais elle ne peut pas tout faire l'entreprise.
Elle ne peut pas en même temps, générer de l'emploi, de la valeur pour ses clients, pour ses sous-traitants, pour les collectivités, pour l'état, pour ses actionnaires, être parfaitement verte, parfaitement sociale, et parfaitement inclusive.
Je n'ai aucun problème avec cette réalité, il faut composer avec les contraintes du vrai monde, avec ses vraies limites.
Tant que l'entreprise n'est pas un moteur de déséquilibre de la société (notamment par un impôt injustement faible, des normes permissives qui soient au détriment du bien-être des personnes ou de l'environnement).
C'est l'impôt, qui doit, in fine, rééquilibrer le tout.
Parce qu'aucune entreprise ne le peut - et ça serait inquiétant d'ailleurs.
Et oui, c'est très compliqué pour sa gueule à l'état, oui.
Modifié le 19/01/2024 à 09h44
Pour continuer sur le sujet des caisses automatiques et du travail de caissier (je fais exprès de le mettre au masculin alors que c'est un boulot où les femmes sont très majoritaires).
Ce métier a plein d'inconvénient : mauvais pour la santé (troubles musculo-squelettiques), c'est souvent du temps partiel en plusieurs fois par jour en plus, il est exposé à la mauvaise humeur ou pire des clients et il est peu payé (même si dans les grands groupes c'est mieux car 13ème mois et intéressement/participation).
Franchement, si ce n'était pas un job alimentaire, presque personne n'aurait envie de le faire.
Donc, si l'on pouvait l'automatiser complètement, ça serait un bien si les personnes qui le font actuellement avaient un revenu au moins égal sans faire ce travail.
C'est pour cela qu'il faut un revenu universel. Il pourrait être en partie financé par le gain lié à l'automatisation (c'est l'idée de l'impôt sur les robots (au sens le plus général de machin automatisé)).
Et les personnes qui n'auraient plus ce travail pourraient en avoir un autre qui leur plairait même si peu payé, puisque le problème du revenu serait déjà résolu ou au contraire choisir de faire une passion (sport, art, etc.), de s'investir dans une association (là, il y aurait bien le côté social qui a fait s'insurger certains) ou même ne rein faire du tout si c'est ça qui leur plaît, mais ce serait probablement une minorité).
Le 19/01/2024 à 08h55
Une partie des lecteurs ont pour patron exactement ce stéréotype tout en étant conscients que tous les patrons ne sont pas comme ça. Certains ont même été aux manettes et comprennent très bien la difficulté de la charge.
Le 19/01/2024 à 09h50
Mais je veux bien que tu expliques le piège que tu y vois.
Si tu as aussi d'autres solutions pour ceux qui vont avoir leur emploi supprimé par l'automatisation, c'est encore mieux.
Modifié le 19/01/2024 à 10h38
Les entreprises en profiterait pour offrir des salaires plus faibles et ce revenu pourra par la loi (et donc selon l’idéologie des gouvernants en place) être conditionné à un travail minimum comme pour le rsa aujourd'hui par exemple.
Un revenu minimum pour les plus modestes serait plus approprié.
Le revenu universel est donc l'unique solution ?
Le 19/01/2024 à 13h49
Ton revenu minimum, s'il n'est pas distribué automatiquement, il ne sera pas réclamé par une bonne partie de ceux qui en ont besoin. C'est donc plus simple d'avoir un revenu universel et de récupérer ce revenu (ou une partie suivant le revenu autre) par l'impôt pour tous ceux qui dépassent certains seuils progressifs et qui n'en donc pas (complètement) besoin.
Ta solution de revenu minimum me semble plus complexe, même si tu n'as pas expliqué comment c'était mis en place.
Modifié le 19/01/2024 à 14h10
Le revenu universel pourrait augmenter les revenus pas les salaires. Les stés pourront prétexter de revenus suffisants pour baisser les salaires à poste donné.
Quant au revenu minimum c'est quelque chose qui pourrait être mis en place pour tout le monde à partir de 18 ans et révisable selon l'évolution des revenus. Mais le piège du conditionnement est aussi possible. Là je sèche quant à la solution à apporter pour éviter ce genre de dérive.
Le 19/01/2024 à 14h20
Le 19/01/2024 à 14h23
Le 19/01/2024 à 14h36
Donc, oui, un article de loi peut appeler revenu universel un revenu conditionné à une activité, mais il ne sera pas universel puisque pas inconditionnel. Universel veut dire ici : pour tout le monde.
Le 19/01/2024 à 13h33
Modifié le 18/01/2024 à 13h47
Effectivement, ce type de projet (remplacement de caissiers par des automates) n'a qu'un seul & unique but : l'augmentation des profits des employeurs, tout en éliminant la gestion de contrats de travail humain, et tous les coûts directs & indirects, ainsi que la complexité de leur gestion dans un pays qui protège encore un peu les salariés, que cela implique.
Considérer cette évolution comme étant celle du rapport au travail est un rêve éveillé de ceux qui les prennent pour réalité.
Je suis surpris de lire qu'il faille faire disparaître les emplois alimentaires. Nous sommes en pleine idéologie brutale ! Ceux qui occupent ces postes n'ont aujourd'hui pas accès à mieux, et je ne lis/vois/constate rien de mieux qui leur soit proposé.
À pousser le technologisme comme des ânes avec des œillères, vous expliquez ainsi aux personnes concernées qu'elles doivent accepter qu'on leur saborde leur (souvent ?) seule source de revenus.
En lisant "il FAUT se préoccuper de retrouver un rôle social utile au[x] personnes qui perdront leur job (sic)", alors on verse carrément dans la condescendance brutale.
Le début, déjà : "il FAUT" en majuscules. Comme pour souligne l'impuissance, le vide, le silence assourdissant de solution. "'y a qu'à, 'faut qu'on" à son paroxysme. Dérobons le sol sous les pieds de ces personnes, et quelqu'un viendra bien en reconstruire un. Le Secours Populaire ? Les Restos du Cœur ?
"retrouver un rôle social", car leur travail n'en avait pas. C'est sûr que mamie qui tape la discute avec la caissière pendant 10 minutes au magasin du village, c'était pas du rôle social.
C'est vrai que cela existe moins, car les effectifs tournent de plus en plus rapidement à ces postes, et les patrons mettent la pression à la productivité sur l'ensemble des emplois (même à plus hautes qualifications). Ils font la chasse à ceux qui "perdent" du temps à justement être social.
Et puis les carrières sont de fait plus courte, face aux cadences toujours plus élevées, sans compter que les carrières trop longues poussent à des salaires plus élevés. Les p'tits jeunes se font plus facilement manipuler, sont moins payés, et se remplacent plus facilement & rapidement au moindre doute.
C'est bien l'idéologie cachée (de moins en moins, pourtant) dans notre système économique qui nous abrutit et nous rend animaux; pas les individus. Et il n'y a aucun travail de proximité qui ne soit pas social.
Je crois me reconnaitre il y a 15 ans. Diantre, que j'étais arrogant & inhumain.
Je vous invite collectivement à réfléchir à l'objectif principal de la société : est-ce une toujours plus grande efficience ? Dans ce cas la société sera inhumaine.
Ne voyez-vous donc déjà pas l'évolution glaçante des interactions de ces dernières dizaines d'années ?
C'est en observant ce que nous appliquons aux plus faibles que l'on sait qui nous sommes.
Le 18/01/2024 à 13h50
Modifié le 18/01/2024 à 14h55
Pour moi ce genre de discours est symptomatique de nos années : le social "pur et dur" a été éclipsé des débats, et donc des mentalités, en particulier par les gauchistes dont c'était pourtant l'ADN il y a encore de ca 10 ans.
Ce n'est plus les défavorisés sociaux qui sont considérés comme opprimés (et donc ceux qu'IL FAUT défendre en priorité -pour le coup la majuscule est de rigueur ici-) de nos jours...
Le 18/01/2024 à 16h08
Tu appliques un joli filtre idéologique à mon message, tu me fais dire des choses que je n’ai absolument pas dites, et tu finis en m’insultant, et le tout en prenant la posture d’un vieux sage redresseur de torts.
Franchement, j'espère ne pas finir comme ça dans 15 ans.
La société est organique, comme le monde qui nous entoure.
Tout ne fonctionne pas bien, l’ascenseur social est cassé, et la redistribution des richesses est inégalitaire.
On explique que le problème c’est que les employeurs ne veulent pas faire de social pour faire du social.
Mon point de vue sur la question, c’est qu’il ne faut pas tout mélanger.
Si l’état redistribue mal, qu’il taxe mieux - particulièrement les riches.
Qu'il forme mieux. Qu'il régule mieux.
Je n’ai jamais dit que le rôle social actuel des employés de caisse était nul, jamais, c’est une mauvaise interprétation de ta part.
Accessoirement, ce n’est pas le thème central de l’article du tout, c’est toi qui nous emmènes sur ce pan du débat, pour te faire mousser et montrer à mes dépens à quel point tu es un chic type.
Je ne suis ni un spécialiste de la grande distrib, ni un patron qui a des jobs automatisables, ni un politique qui a une quelconque influence sur les choses, dans un sens comme dans l’autre.
J’exprime juste mon avis de citoyen, et tu me tombes dessus comme si j'étais responsable de tous les maux de la Terre.
Et à la fin, tu nous sors une diatribe sortie de nulle part, en opposant efficience et humanité, comme si l’un supprimait l’autre, depuis un ordinateur qui a demandé des milliers de millénaires de temps homme de recherche de l’efficience dans des milliers de domaines.
Chapeau l’artiste.
Le 18/01/2024 à 13h43
Le 18/01/2024 à 19h40
Celui-ci est censé bénéficier d'une "récompense" sous la forme de temps gagné, mais cette promesse n'est pas tenue. De fait, quel intérêt pour le client à se fatiguer plus sans aucun avantage pour lui ? Seul le commerçant y gagnerait alors.
Le 18/01/2024 à 13h54
Quant à trouver du boulot moins ou pas pénible pour les personnes qui doivent changer, si on pousse le raisonnement au bout, on arrive sur un revenu universel/inconditionnel/à la personne.
Et puis, vu la raréfaction des ressources (minerais, énergie), il va falloir retourner à la terre dans pas si longtemps que ça.
Le 18/01/2024 à 11h43
Ou sinon l'argument c'est de réduire la pénibilité des tâches.
Le 18/01/2024 à 07h57
Le 18/01/2024 à 10h59
Le 18/01/2024 à 11h06
La caisse auto, je ne crois pas (en tout cas pas encore 😅).
Le 18/01/2024 à 11h09
Et c'est à intégrer dans le schéma de coût total, par exemple si un caissier protège 10 euros par jour en moyenne avec cette technique, à l'année ça ne fait "que" 2 400 euros, à mettre en perspective avec les coûts du dispositif. Il faudrait qu'on ait un lecteur qui connaisse un peu le métier pour nous éclairer.
Le 18/01/2024 à 16h37
Pour le moment elle me dit "oh tu aurais pas oublier quelques articles ?", et quelqu'un vient vérifier... La question que je me pose est : est-ce que la validation que j'ai rien oublié sert à entraîner l'IA. Parce que je passe avec un caddy plein d'articles, dont je scanne juste la moitié....
Le 18/01/2024 à 14h29
Le 18/01/2024 à 08h05
Modifié le 18/01/2024 à 09h57
Par ailleurs le personnel des caisses peut quitter sa caisse et ranger les rayons lors des périodes creuses.
Du coup je pense que 1 pour 1 est trop optimiste :)
Le 18/01/2024 à 11h00
La réalité doit être quelque part entre les deux.
Le 18/01/2024 à 10h12
Modifié le 18/01/2024 à 11h50
Chez nous les magasins, c'est 4 caisses auto souvent. Ca remplace juste les caisses "moins de 10 articles" qui existaient avant. Souvent il y a un agent pour les 4 caisses + scan du ticket de caisse pour sortir, et c'est souvent interdit aux caddy, donc pas pour des gros volumes d'achat.
Aux US tu as pas mal de magasins ou les caisses auto sont nombreuses et pas spécialement surveillées.
Le 18/01/2024 à 13h07
Ce ne sont clairement pas les mêmes méthodes.
Le 18/01/2024 à 12h51
Le coût total d'une caissière annuel c'est environ 32k€ pour un 35h (ça peut paraitre élevé mais elles sont dans des grandes entreprises avec des avantages sociaux qui font monter la note) avec trois caissières il est possible d'assurer 4 caisses en permanence sur l'année. Pour assurer la même disponibilité avec des caisses classiques il en faudrait au moins le triple en théorie et dans la pratique il en faudra à minima une quinzaine car elles seront à temps partiels sur des horaires tendus. C'est d'ailleurs cette raison qui pousse le développement des caisses automatiques, la difficulté à trouver du personnel pour faire ce travail.
Le 18/01/2024 à 07h58
J'avais pris le scanner portatif pour scanner les articles en amont :
- arrivé à la caisse auto : panier non reconnu
- 2min après le temps que l'employé finisse de discuter avec ses copains => à ben faut déposer le scanner dans la fille d'attenteet non à la caisse
- une fois ça fait : de nouveau obligé d'attendre l'employé car relecture demandée
- une fois ce dernier point : de nouveau à attendre l'employé car j'avais un bon de réduction
Résultat : 10min pour passer alors qu'il n'y avait personne
ps: en temps normal je scan à la caisse et ça se passe bien même s'il y a de temps en temps des relecture demandée
Mais là, il fallait être certain du montant du pannier pour pouvoir utiliser le bon qui périmait 1-2 jours après
Le 18/01/2024 à 08h15
En dehors de ça, sur un an où j'ai du vivre ceci trois ou quatre fois, c'est vraiment rapide pour le coup.
Le 18/01/2024 à 08h24
Le 18/01/2024 à 08h26
Le 18/01/2024 à 10h53
Modifié le 18/01/2024 à 13h29
Le 18/01/2024 à 16h29
Je vais pouvoir tester ma théorie : j'ai eu une relecture partielle récemment avec une erreur (mauvais article scanné par moi : chou machin au lieu de chou bidule). Du coup, relecture complète et, peut-être, marquage "faire qq relecture compètes pour voir s'il est honnête ou pas..."
Ah, si je voulais voler, ce serait simple : les relectures partielles, les caissières (rarement un homme) ne relisent que des articles sur le dessus. Il suffit de mettre l'article à oublier de scanner au fond, on est tranquille.
Modifié le 18/01/2024 à 16h55
Le 19/01/2024 à 12h51
Je ne me rappelle plus les chiffres, mais ça disait en gros plusieurs relectures sans problème = moins de relecture, sinon plus de relectures.
Le 18/01/2024 à 08h21
Déjà avec un lot de 4 caisses automatiques il faut quand même une caissière pour superviser et débloquer les cas problématiques, et 1 vigile. On ne parle pas de la surcharge à l'accueil pour les réclamations non plus. Ni du fait que le dimanche aprèm il n'y a que ce moyen, aucun employé à part la sécurité.
Après tu as la mamie du Cantal qui a besoin de parler, ça fait partie du rôle social que joue l'enseigne, parce qu'elle y gagne aussi.
Je ne vais pas aborder ceux qui ont des scanettes parce qu'ils ont déjà accepté de faire le boulot de caissière.
Et pour la fraude à mon avis il y a déjà tellement de caméras dans les rayons et dans cette zone qu'à mon avis ils vont vite trouver l'équilibre entre vigiles et équilibre financier.
Moi je vois à la boulangerie le côté hygiénique de ne pas toucher les pièces et la bouffe en même temps, mais des fois la boulangère bypasse la caisse auto, ça va plus vite.
Pour les grandes enseignes c'est complémentaire à mon avis, à voir dans quel ratio :
Pour 1 article l'acte de paiement c'est 50% du temps, valider la transaction.
Pour ceux qui veulent une facture c'est en minutes que ça se compte.
Le 18/01/2024 à 16h31
Modifié le 18/01/2024 à 19h06
Si les scanettes servaient uniquement à donner du travail en plus au client je pourrais entendre l'argument, mais elles apportent l'utilité de voir la facture en temps réel, et de passer beaucoup moins de temps à la caisse (ce qui peut être très utile quand on a du surgelé notamment – et j'ai quand même des choses plus intéressantes à faire un samedi que de faire 20 minutes de queue à la caisse d'un Carrefour)
Le 18/01/2024 à 19h15
Dans une société où l'on valoriserait le travail et qu'on accepterait de payer plus cher parce que "un autre" fait le boulot, ça aurait du sens. Mais comme on est dans une société où chacun veut payer le moins possible tout en en voulant plus, ça ne marche pas et donc on automatise ou donne des taches au client.
Ou celui du domestique qui est chargé de faire ces taches.
Tout comme si tu conduits ta voiture, tu a accepté de faire le boulot du chauffeur.
En te garant sur le parking, tu as accepté de faire le boulot du voiturier.
En mettant tes courses dans un sac, tu as accepté de faire le boulot du remplisseur de sac (qui était d'ailleurs un métier aux USA dans les magasins).
Ca fait déjà 4 SMIC à payer juste pour servir un client.
Tout comme à une époque il y avait bien des serviteurs qui étaient chargés de torcher le Roi. Mais je pense qu'ils n'étaient pas chers payés.
Le 18/01/2024 à 20h05
Le 18/01/2024 à 20h50
En fait il y a le côté fidélité- points- bête captive que je refuse avant l'avantage de la caisse privilège scanette.
" Je ne vais pas aborder ceux qui ont des scanettes parce qu..."
en fait ils ont déjà la carte de fidélité, ils ont accepté d'être trackés dans leurs achats nominativement.
Quelque part, la trace que tu laisses est énorme avec cet outil.
Dédé vient 2x/semaine en moyenne, passe 10' au rayon fringues, scanne et repose une 10aine d'article, puis...
Aujourd'hui on a augmenté de 2€ sa bière préférée, il l'a scannée et n'en a pris que 3, alors que Alphonse lui il a pris ses 5 comme d'hab.
Remarque que maintenant qu'ils ont mis des webcams tous les 10m dans certains rayons, avec un peu d'IA ils doivent plus ou moins pouvoir faire la même chose en masse.
Le 18/01/2024 à 21h03
Mais concernant la notion de carte de fidélité, oui là je comprends mieux l'idée.
Sachant que dans tous les cas, l'analyse des tickets et le recoupement reste parfaitement réalisable sans carte de fid pour identifier un client. Pas nominativement certes, mais c'est proche d'un fingerprinting comme pour un navigateur web.
Me concernant, disons que j'ai un peu pratiqué le domaine du retail en matière d'IT...
Le 18/01/2024 à 23h19
Puis je me suis souvenu que je payais mes courses avec ma carte bleue... et donc qu'on pouvait facilement retenir le numéro de ma CB pour tout passage en caisse. (Enfin, c'est peut-être interdit en vertu du RGPD, mais est-ce vraiment ça qui va en arrêter certains ?)
Le 18/01/2024 à 08h22
A titre personnel, je ne ressens pas l'attente car j'utilise les scanners portatifs et ça tourne plutôt bien sauf quand on tombe dans les cas où il n'y a qu'une personne pour gérer 20 caisses auto, ça c'est stupide. Surtout avec la variété de population qui va forcément avoir ses petits problèmes (ah mais mon bon de réduc passe pas", etc). En hyper et super en tous cas.
En petit concept type magasin de ville, déjà les caisses auto sont plus rares (celles du carrefour city qui était à côté de chez moi n'étaient jamais ouvertes), et le personnel étant au four et au moulin, l'attente était prononcée. A noter aussi d'autres moyens de gérer l'attente, comme Match par exemple qui utilise le principe de file unique pour les caisses normales. De mon expérience, ça va plus vite que les caisses auto et permet de fluidifier l'attente. Pour peu qu'il y ait assez de caisses ouvertes cela dit.
Car dans tous les cas, revenir à la caisse traditionnelle n'aurait aucune valeur ajoutée de mon expérience. Il suffit de se rappeler de l'état des lignes de caisse d'un hyper : 40 caisses, 10 d'ouvertes. La réponse n'est pas technique, comme toujours, mais organisationnelle.
Le 18/01/2024 à 08h31
D'un point de vue surface, 4 caisses automatiques prennent à peu près autant de place que 2 caisses classiques. Donc augmentation du nombre de caisse pour une même superficie -> bon pour fluidifier.
D'un point de vue de l'utilisateur, en général, c'est plus long car : il faut déballer ses articles et les scanner un à un, les poser sur le plateau, payer, et ensuite ranger ses courses (rien n'est parallélisable). Avec un hôte de caisse, on peut déballer pendant qu'on est dans la file d'attente, et remballer pendant qu'il scanne. Les mêmes actions, mais qui peuvent être faite "en même temps".
Le sentiment de "rapidité" vient, pour moi, d'un effet de ressenti :
- une queue unique pour 4 caisses automatiques, forcément, ça avance plus vite qu'une seule queue pour une seule caisse.
- on est actif tout le long du processus, et pas actif/passif comme dans le cas d'une caisse classique.
Là où je perds du temps parfois en caisse auto, c'est lors du paiement. Je fais beaucoup de sans contact. Et dans certains enseignes (pas toutes, je le précise !), si le sans contact échoue, il faut attendre l'employé, qui doit biper son badge pour permettre un retour en arrière. Alors que dans d'autres, pas de souci, le retour en arrière se fait directement par le client, qui peut choisir un autre moyen de paiement, rechoisir carte bancaire et l'insérer à l'ancienne.
A noter aussi que le temps le plus long en caisse, c'est le paiement. Donc permettre aux petits paniers d'y aller et de tout gérer eux-mêmes permet de fluidifier les caisses classiques, en limitant la queue aux caisses classiques et en limitant le nombre de caisses -10 articles (j'en vois beaucoup moins qu'avant).
Par contre, je fustige aussi certains centres qui continuent d'imprimer un ticket de sortie même si on ne prend pas de ticket. Je ne suis pas certains que cela soit vraiment efficace pour la lutte contre le vol, car :
- je pense que le vol c'est plus un article pas scanné qu'un panier entier
- les 3/4 du temps, je n'ai pas besoin de scanner le ticket pour sortir : je profite du client qui me précède ! (et l'hôte de caisse qui gère les caisses automatique de me souhaiter une bonne journée)
Le 18/01/2024 à 09h17
- Les caisses automatiques : le client scanne seul à la fin, paye et s'en va (dans l'idéal) => on recherche la rapidité pour les petits achats.
- Les 'scanners' portatifs : le client scanne au fur et à mesure, et on est contrôlé de façon 'aléatoire' => on recherche à suivre le budget et à contrôler les prix affichés.
Et comme chaque enseigne dispose de matériels et de logiciels différents...
Sur ma zone, à ma connaissance, seuls Auchan et Carrefour permettent de mixer les deux (règlement en caisse automatique d'un 'panier' pré-scanné) avec une limite du nombre d'article (via l'interdiction des caddies sur ces caisses chez Auchan).
Et si chez le premier, les deux systèmes sont efficaces et fluides, chez le second, c'est compliqué et laborieux (et leur taux effarant d'erreurs de prix affichés n'arrange rien !)
Chez Leclerc, les deux systèmes s'excluent mutuellement, mais ils sont tout aussi efficaces et rapide.
Chez Casino et Intermarché (je n'ai pas de "Carte" pour prendre le scanner portatif, et j'y vais rarement vu les prix...) les logiciels de caisses automatiques sont plus alambiqués, voire complexes, et moins ergonomiques que chez Auchan ou Leclerc.
Quant à l’algorithme qui gère l'aspect 'aléatoire' du contrôle manuel, s'il est évident qu'il tient compte du taux d'erreurs du clients aux passages précédents, il est probable qu'il soit en mesure de détecter les achats inhabituels, de tenir compte des suppressions, et même de l'heure (taux d'affluence).
Un avis qui ne vaut que compte tenu de mes propres habitudes, sur ma zone de chalandise (ce n'est pas une enquête IPSOS )
Le 18/01/2024 à 08h41
Le 18/01/2024 à 09h20
Quand il y a autant de caisses pas automatiques ouvertes que des automatiques, ce résultat n'a rien d'étonnant.
Ah pardon c'est aux US. Mais ça doit pas être tellement différent.
"voire réemploient un nombre croissant de caissiers"
Mais si.
Le 18/01/2024 à 09h21
Les salariés de ces enseignes ne les utilisent pas eux-mêmes, c'est pas possible autrement.
Le 18/01/2024 à 09h42
Ce genre de petites caisses automatiques semble aussi offrir un gros avantage sur la surface utilisée par rapport à sa capacité à faire passer un grand nombre de clients avec un petit nombre d'achats. Si c'est effectivement le cas, c'est du coup très pertinent pour des moyennes surfaces en ville et ça permet de débiter pas mal de clients lors du rush de 17h30-19h.
Ensuite, le système de la scannette ne parait pas abordé dans l'article. Perso, en tant qu'utilisateur, quand c'est associé à des caisses adaptées (similaire à une zone de caisses automatique avec une caisse normal pour des relectures complètes), ça permet de débiter pas mal de client. Cependant, je suis allé dans un magasin qui utilise des caisses normales pour ça, et c'est très sous-optimal.
Le 18/01/2024 à 16h31
Walmart a aussi des caisses automatiques sans mention de limite et prevues pour les caddies.
Mais j'ai souvent vu des gens passer avec leur caddies sur les autres caisses sans pour autant qu'on les arrete.
Modifié le 18/01/2024 à 09h47
Comment vous expliquez la dureté de l'article de la BBC, du coup ?
Edit : perso si je peux éviter, j’évite. Même le scanner.
Déjà pour filer du boulot aux pauvres, ca me parait la moindre des choses d'investir 5 minutes de ma vie par semaine pour que d'autres aient un taf. Ensuite je suis lucide, si avantage financier il y a, il va uniquement dans la poche des enseignes, jamais de répercussion sur le client qui pourtant fait le boulot lui même.
Donc c'est niet.
Modifié le 18/01/2024 à 10h46
Raison pour laquelle je disais en #4 qu'il faudrait la même étude en France. Les modes de consommation US ne sont pas les mêmes.
Le 18/01/2024 à 10h23
Le temps perdu à cause des soucis est tellement compensé par la rapidité des autre occurrences. Les files sont plus rapides et c’est beaucoup plus facile de contrôler le prix à chaque scan. Avec la caissière je dois prendre 1 min pour scanner la liste des yeux à chaque fois car il y a de plus en plus d’erreurs de prix.
Le 18/01/2024 à 10h48
Caisse en libre-service ou caisse à scannette ?
Le 18/01/2024 à 11h04
Le 18/01/2024 à 11h17
Le 18/01/2024 à 11h22
Modifié le 18/01/2024 à 11h35
Aux USA (contexte de l'article), je ne sais pas.
Le 18/01/2024 à 20h13
Par contre de mémoire il disait que c'était pas un problème côté données personnelles que ça soit pas censuré du moment que la vidéo est pas accessible à tout le monde. Ce qui m'a étonné.
Le 18/01/2024 à 20h21
Modifié le 18/01/2024 à 11h37
Dans les hypermarchés, que ce soit les caisses auto ou les caisses avec scanettes, c'est un enfer, il y a toujours des problèmes.
Chez Auchan, pour un gros caddie dépassant un certain montant, c'est re-scan de tout le caddie systématiquement (c'est un caissier qui me l'a dit car trop de vols). et quand la caisse est trop petite pour contenir tous les articles, t'es obligé de trouver un autre caddie pour basculer les articles d'un caddie à l'autre.
Chez Carrefour et Leclerc, même bordel, scanettes défectueuses, re-scan, bugs à répétitions etc ...
Je sais que c'est pas cool pour les personnes handicapées ou pour les clients ayant une carte pass, mais je ne me prend plus la tête, je vais direct aux caisses réservées (pass ou handicapés) pour gagner du temps.
Le 18/01/2024 à 11h41
Donc rien n'empêche d'utiliser ces caisses, par contre il faut regarder régulièrement derrière soi et laisser passer ceux et celles qui sont prioritaires.
Le 18/01/2024 à 16h14
Je sors à l'instant de chez Carrefour et la caissière demandait systématiquement aux clients s'ils avaient leur carte (de handicap ?), j'avais jamais vu ça avant (excès de zèle peut-être).
Le 18/01/2024 à 13h37
Le 18/01/2024 à 16h16
Le 18/01/2024 à 13h53
Il dit qu'il voit pas le rapport entre les deux statistiques, sauf à sous-entendre une causalité (= les 40% qui sont contre c'est à cause des problèmes techniques).
Or on peut être en faveur de qqc qui présente des inconvénients. Les deux stats ne sont pas antagonistes.
Ex: une centrale nucléaire ou une éolienne.
Le 18/01/2024 à 14h36
De mon point de vue client, la caisse auto est un bienfait: disponible, rapide pour les petits achats.
En même temps, ça ne me concerne pas pour les grosses courses de la semaine: le tapis roulant ne suffit parfois plus.
Bref, c'est surtout un bienfait potentiel pour les gens pressés. Et je trouve que ça marche (côté service client).
Côté technique: la plupart des problèmes surviennent avec les promos - si on évite les promos, on évite les problèmes. Et c'est surtout un problème des managers de rayon/magasin qui saisissent les promos et/ou étiquettent n'importe comment.
Dans tous les cas: ça ne concerne que les hyper, où je traîne rarement. Une caisse "classique" chez Aldi va aussi vite qu'une automatique chez carrefour - et j'y ai moins de problèmes de promo, et j'y passe 3x moins de temp à faire les courses.
Enfin, les ciasses auto sont arrivées à peu près en même temps que le drive et peu avant les scanettes. Le périmètre a un peu changé.
Pour le bilan sur la fauche: la démarque inconnue augmente avec les montées de prix brusques. Ca n'a pas changé.
Le 18/01/2024 à 19h14
Et du coup c'est pas plus rapide, parce que vous êtes bien moins entraîné qu'elle à scanner vite. Elle en voit tellement passer qu'elle sait exactement où trouver le code barre de chaque objet, elle a même pas besoin d'y réfléchir, c'est un automatisme. Vous retournez 5 fois le produit pour retrouver le code barre. Donc non, on gagne pas de temps. Par contre la grande surface y gagne un peu de marge, mais probablement même pas tant que ça vu que ça favorise pas mal certains types de vols.
Le 18/01/2024 à 19h56
Le 18/01/2024 à 20h16
Le 19/01/2024 à 18h10
Le 18/01/2024 à 21h51
Le 18/01/2024 à 23h32
Le 24/01/2024 à 17h52
Et en considérant qu'il faut aussi 1 autre employé pour la MCO plus avancée.
Tu ne gagnes pas 4 salaires en moins, mais plutôt entre 2 et 2,5 pour 4 caisses auto.