#Le brief du 13 décembre 2024

Yahoo a licencié 25 % de ses responsables cybersécurité, et toute sa « red team »

Yahoo a licencié 25 % de ses responsables cybersécurité, et toute sa « red team »

Le 13 décembre 2024 à 16h13

Plusieurs employés de Yahoo, actuels et anciens, ont confié à TechCrunch, sous couvert d'anonymat (« Yahoo est la société mère de TechCrunch », précise notre confrère), que l'entreprise avait « licencié ou perdu par attrition » 40 à 50 personnes sur un total de 200 employés de son équipe de cybersécurité, connue sous le nom de The Paranoids, depuis le début de l'année.

La « red team » des Paranoids, composée d'experts en cybersécurité offensive chargés de simuler des cyberattaques afin d'identifier les faiblesses du réseau de l'entreprise avant que des pirates externes ne puissent le faire, « a été entièrement supprimée cette semaine ». Et ce, alors que l'équipe de cybersécurité avait déjà connu « au moins trois séries de licenciements » cette année.

« Le programme de sécurité de Yahoo a considérablement évolué au cours des sept dernières années et est largement reconnu comme à la pointe de l'industrie. Dans le cadre de cette évolution, nous avons procédé à des ajustements stratégiques, y compris la transition des opérations de sécurité offensives vers un modèle externalisé », a déclaré Brenden Lee, porte-parole de Yahoo, à TechCrunch.

L'année dernière, l'entreprise dans son ensemble a licencié plus de 1 600 employés, soit environ 20 % de son effectif total, comme l'avait rapporté Axios à l'époque.

Jim Lanzone, directeur général de Yahoo depuis 2021 après avoir été celui de Tinder, avait déclaré à Axios que les licenciements seraient « extrêmement bénéfiques pour la rentabilité de Yahoo dans son ensemble » et que l'entreprise allait « passer à l'offensive » et investir dans d'autres secteurs d'activité.

Le 13 décembre 2024 à 16h13

Yahoo a licencié 25 % de ses responsables cybersécurité, et toute sa « red team »

Google arrête son test des « liens bleus » et conclut qu’il faut assouplir le DMA

Le 13 décembre 2024 à 10h24

Le test de Google aura duré moins de trois semaines. L'entreprise voulait prouver que le nouveau règlement européen Digital Markets Act (DMA) n'est pas toujours pertinent dans les obligations qu'il impose aux moteurs de recherche.

Google a donc lancé un test le 25 novembre dernier. Celui-ci consistait à supprimer certaines fonctionnalités de Google Search concernant les hôtels pour les utilisateurs d'Allemagne, de Belgique et d'Estonie. « Le test supprimera certaines des fonctionnalités qui ont fait l'objet d'un débat, notamment la carte qui indique la localisation des hôtels et les résultats de recherche d'hôtels qui se trouvent en dessous » expliquait Google.

Page d'accueil de google

L'entreprise ajoutait : « à la place, nous afficherons une liste de liens individuels vers des sites web, sans aucune des fonctionnalités supplémentaires, un peu comme notre ancien format "dix liens bleus" d'il y a quelques années. Les résultats reviendront à la normale une fois le test terminé ».

Google a publié un billet de blog ce jeudi 12 décembre expliquant qu'elle avait fini le test. Celui-ci va dans le sens de l'entreprise qui ne partage pas les données brutes, mais ses conclusions :

  • Les gens étaient nettement moins satisfaits des résultats de leur recherche et il leur fallait plus de temps pour trouver un hôtel, notamment en effectuant davantage de recherches. Un plus grand nombre de personnes ont également abandonné et n'ont pas trouvé ce qu'elles cherchaient.
  • Dans l'ensemble, le trafic vers les hôtels et les sites intermédiaires a diminué.
  • Ce sont les hôtels qui ont perdu le plus de trafic (plus de 10 %), ce qui a affecté des centaines de milliers d'hôtels européens.
  • Le trafic vers les sites intermédiaires est resté stable.

Pour Google, « les résultats de ce test montrent que [la situation imposée par le DMA] serait perdante à la fois pour les utilisateurs et pour les entreprises européennes. Nous sommes impatients de discuter de ces résultats avec la Commission européenne et de travailler à la recherche d'une solution plus équilibrée ».

Le 13 décembre 2024 à 10h24

Google arrête son test des « liens bleus » et conclut qu’il faut assouplir le DMA

« Appel vidéo amélioré » : aux États-Unis, du slicing 5G pour le grand public

Le 13 décembre 2024 à 09h30

En France, la 5G StandAlone est une réalité pour le grand public depuis le mois de septembre avec Free qui a sauté le pas au niveau national en septembre, mais uniquement sur les fréquences de 3,5 GHz pour l’instant. Contrairement à la 5G NSA (Non StandAlone), la 5G SA fonctionne sans avoir besoin d’un cœur de réseau en 4G et permet donc de nouveaux usages. Certains parlent de « vraie 5G » ou de 5G+.

« Vraie 5G » en France : comment profiter de la 5G StandAlone

Au-delà de l’effet d’annonce, cela n’a pas de conséquences pour le moment sur les usages. Aux États-Unis par contre, la 5G SA commence à faire la différence chez Verizon. L’opérateur propose une fonctionnalité baptisée « Enhanced Video Calling » à ses clients Unlimited Ultimate, son forfait haut de gamme à 90 dollars par mois, rappelle The Verge.

5G

Cette fonctionnalité fait ce que l’on peut attendre d’elle : « Les appels vidéo améliorés proposent une qualité vidéo et audio optimisée sur les applications de communication (FaceTime, WhatsApp, Zoom, etc.), en particulier en période de congestion du réseau ». Pour cela, la 5G SA est mise à contribution et plus précisément le slicing qui permet de découper le réseau en tranche avec des optimisations en fonction des tranches.

Elle s’active automatiquement lorsque les conditions sont remplies : « Votre iPhone affiche une notification lors de la première utilisation […] "Améliorer la 5G pour les applications" », ajoute l’opérateur. Il faut un iPhone 14 ou plus récent avec iOS 18.2 pour en profiter. Les Samsung Galaxy à partir du S23 et les Google Pixel 9 seront pris en charge en 2025.

C’est un premier exemple de slicing pour le grand public, mais d’autres arriveront certainement dans les prochains mois, quand les réseaux 5G SA seront en place. Chez Verizon, 150 zones métropolitaines sont pour le moment couvertes. En France, SFR Business propose depuis peu des options Slice Entreprise et Plus à ses clients professionnels.

Le 13 décembre 2024 à 09h30

« Appel vidéo amélioré » : aux États-Unis, du slicing 5G pour le grand public

Test d’audition et bug de volume pour les AirPods Pro 2 d’Apple

Le 13 décembre 2024 à 08h28

Apple a annoncé jeudi la disponibilité officielle, en France, du « Test d’audition » réalisé par l’intermédiaire de ses écouteurs sans fil haut de gamme, les AirPods Pro 2.

Intégré à la mise à jour 18.2 d'iOS pour iPhone et iPad, ce test respecte, selon Apple, les principes cliniques de l'audiométrie tonale. Pendant quelques minutes, l'utilisateur est invité à écouter des sons dont l'intensité et la fréquence varient, et à toucher l'écran dès qu'il entend une séquence.

« Une fois le test terminé, les résultats s’affichent sous forme d'un résumé très clair, avec notamment un chiffre représentant la perte d’audition pour chaque oreille, une classification et des recommandations », indique Apple. La société prend soin de souligner que les données restent privées, stockées uniquement au niveau du téléphone ou de la tablette, via l'application Santé intégrée au système d'exploitation. Le rapport peut cependant être exporté pour être transmis à un professionnel de santé.

Annoncé en septembre dernier, ce test était présenté comme le prélude d'une autre fonctionnalité, Appareil auditif, grâce à laquelle Apple espère faire de ses écouteurs sans fil une aide pour les utilisateurs souffrant de pertes d'audition.

« En raison de restrictions réglementaires, Apple n’est pas en mesure de proposer la fonctionnalité Appareil auditif en France pour le moment », justifie l'entreprise, qui dit par ailleurs collaborer avec les autorités de santé et espérer un agrément prochain.

Un bug de volume entre AirPods Pro et Macbook

Hasard du calendrier, un lecteur de Next nous a signalé mercredi la découverte d'un problème technique lié à la façon dont le firmware actuel des AirPods Pro 2 (7B21) gère le niveau du volume lors de la reconnexion avec un ordinateur Mac.

Le Bluetooth dispose en effet d'un système de gestion de profils qui permet en théorie à des écouteurs de retrouver le réglage précédemment utilisé lors de la reconnexion avec un appareil. Mais entre une paire d'AirPods Pro 2 et un Macbook, la reconnexion se fait, dans certains cas, à un volume de 50 %, même s'il était initialement réglé plus bas.

« Tout dépend de la source sonore, mais sur Apple Music par exemple, le son avoisine les 80 dBa, ce qui commence à devenir préoccupant dans la répétition des blasts auditifs sur la santé auditive des utilisateurs. Il faut donc penser systématiquement à réduire le son à la connexion des AirPods sans quoi on se rappelle du problème de manière douloureuse », nous écrit Alexandre R.

Nous avons effectivement pu reproduire le problème entre un Macbook Pro M2 et une paire d'AirPods Pro 2. Il n'intervient cependant qu'en cas de séparation franche entre les deux appareils (coupure du Bluetooth sur l'ordinateur, puis reconnexion par exemple).

Le 13 décembre 2024 à 08h28

Test d’audition et bug de volume pour les AirPods Pro 2 d’Apple

  • Un bug de volume entre AirPods Pro et Macbook

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