Le tabou du chômage et de la précarité dans le secteur informatique

Le paradis imaginaire

Le tabou du chômage et de la précarité dans le secteur informatique

Le tabou du chômage et de la précarité dans le secteur informatique

Trop rarement abordé dans la presse, le chômage dans l'informatique existe pourtant bel et bien. Il faut dire que le secteur bénéficie d'une image d'un marché vivant, qui sait s'adapter, avec une demande forte constante, où l'autodidactisme est roi, où les salaires sont très élevés quel que soit le poste, et où les missions données sont enrichissantes. Un tableau idyllique évidemment faux.

Une vidéo parodique qui n'est pas de notre fait, mais qui correspond assez bien à cet édito

Des problèmes multiples

Avec la montée du chômage dans bon nombre de secteurs d'activités en France, l'informatique (au sens large) n'est pas épargnée, avec près de 8 % de chômeurs de catégorie A, et même près de 10 % en rajoutant les catégories B et C. Il faut dire que certaines grosses sociétés continuent de licencier tandis que d'autres ont freiné leur recrutement. Mais à cette situation se mêlent de nombreux problèmes : l'externalisation vers les pays aux salaires bien plus faibles, les formations pas toujours adaptées aux réalités du marché ou le manque de formation au sein des entreprises, la trop grande importance des commerciaux, certains types d'emplois sous-valorisés par les clients, des pressions psychologiques pour faire du chiffre, des conditions de travail déplorables, des missions sans intérêt, des heures à n'en plus compter, etc.

 

Bien qu'elles ne représentent en aucun cas tout le secteur informatique, les sociétés de services en ingénierie informatique (SSII ou SS2I) attirent tous les regards. Il faut dire qu'elles représentent un très grand nombre d'emplois en France et qu'elles recrutent massivement des jeunes diplômés du fait d'un renouvellement de l'effectif extrêmement élevé. Elles sont ainsi incontournables pour de très nombreux ingénieurs informaticiens. Mais s'il convient évidemment de ne pas faire de généralité de certains cas extrêmes rencontrés au sein des SSII, il n'empêche que les retours négatifs sont particulièrement fréquents. 

« J’ai vu des employés en intercontrat qui n’avaient plus d’électricité ! »

En 2009, Rue 89 décrivait déjà très durement ces sociétés. Un employé, dont le patron souhaitait le voir partir à tout prix, expliquait ainsi sa situation de l'époque : « Je suis au placard. J’ai eu trop de clients et maintenant on me reproche d’être en intercontrat. (...) On dit clairement au salarié “tu me coûtes trop cher”. J’ai vu des employés en intercontrat qui n’avaient plus d’électricité ! Vous entrez dans votre bureau, vous n’avez plus d’ordinateur ni de lumière. »

 

L'intercontrat, cette période entre deux placements, deux contrats, deux missions, peut être très courte voire inexistante lors des bonnes périodes ou si l'employé est compétent. Si cela dure, cette période peut servir à se former.  Tout du moins en théorie. Comme le notait Le Monde il y a deux ans, de nombreux employés se plaignent que pour obtenir une formation, il faut réclamer avec insistance. Un constat déjà relevé en 2005 par 01Business, qui consacrait un article complet au parcours du combattant pour la formation en SSII.

 

Mais la formation est loin d'être le principal problème des SSII. Ces dernières sont par exemple souvent critiquées pour « louer » leurs employés, comme si elles étaient des sociétés d'intérim, sans pour autant l'être officiellement. Une ambiguïté qui implique des conditions de travail médiocres et des gestions du personnel catastrophiques. Une situation problématique telle que le journaliste Nicolas Séné a sorti en 2010 un livre nommé « Derrière l'écran de la Révolution Sociale », avec comme sous-titre : « Quand le monde de l'informatique et des SSII sert de laboratoire social et induit une précarisation par le haut ».

« Dans les faits, certaines grosses SSII sont devenues de géantes boîtes d’intérim » 

Dans un papier publié dans l'Humanité il y a trois ans, ce même journaliste expliquait que le secteur de l’informatique est « passé maître dans le moins-disant social », et en particulier les SSII. Et de préciser que ces dernières basent toute leur économie sur l'illégalité de la mise en régie. « Quand une SSII décroche un contrat, ses salariés sont le plus souvent placés chez le client pour développer un projet précis. Cela s’appelle du prêt de main-d’œuvre et est rigoureusement encadré par la loi. Un seul secteur peut prêter légalement son personnel : l’intérim. Dans les faits, certaines grosses SSII sont devenues de géantes boîtes d’intérim. »

 

Une affirmation évidemment niée par le Syntec Numérique, qui représente les entreprises high-tech présentes en France. Néanmoins, cette situation conduit inévitablement à séparer régulièrement l'employé de son entreprise, ce qui l'éloigne de son évolution et induit une pression importante afin de remplir les objectifs. En 2007, le MUNCI, l'association professionnelle des informaticiens, décrivait d'ailleurs aussi cette problématique : « un grand nombre de SSII sont en réalité de simples sociétés de placement de main d’œuvre et non de vrais fournisseurs de services, c’est-à-dire de véritables sociétés d’expertise. Ce sont là de faux sous-traitants qui se rendent coupables avec leurs clients de prêts illicites de main-d’œuvre (généralement à titre exclusif) et délits de marchandage dans les prestations d’assistance technique (régie). »

« Quand votre supérieur hiérarchique est un commercial... »

Le journaliste Nicolas Séné a aussi abordé dans son livre la fameuse trop grande importance du volet commercial dans certaines entreprises. « Quand votre supérieur hiérarchique est un commercial, vous représentez alors une charge pour son portefeuille de salariés. (...) Le meilleur moyen pour lui de vous rentabiliser est donc de vous trouver à tout prix une nouvelle mission. Ou, plus radical, de vous pousser à partir. Et sur fond de crise, les arguments sont tout trouvés. »

 

Là encore, le MUNCI faisait le même constat il y a six ans, expliquant que la toute-puissance des commerciaux était catastrophique, du fait du « rattachement hiérarchique à des managers/commerciaux faisant office de responsables RH (visions de rentabilité court-termistes, manque de compétences en législation sociale, décalage entre les politiques RH et leur application sur le terrain par méconnaissance des accords signés avec les IRP…). »

 

Plus intéressant encore, toujours dans le cadre des conditions de travail et du niveau de l'emploi, le journaliste notait les rapports très ambigus entre le monde informatique et celui de l'automobile. Que l'on parle de l'externalisation et de la sous-traitance, ou encore des pressions imposées aux salariés, les points communs sont parfois troublants. Il faut dire que le patronat utilise ces deux secteurs pour réaliser des tests qui pourront être ensuite appliqués ailleurs. Le chômage partiel, appliqué aujourd'hui aux usines automobiles, pourrait arriver dans l'informatique (voire les jeux vidéo), ceci dans le but de s'adapter aux variations de la demande. Et dans le domaine, la SSII est un « véritable laboratoire social du patronat » note Séné, qui rappelle qu'Ernest-Antoine Seillière, ancien patron du MEDEF, a très tôt investi dans Capgemini.

 

Bien entendu, toutes les SSII ne sont pas des cauchemars et les salaires dans l'informatique sont parfois très élevés. Toutefois, nous aurions pu parler des administrateurs réseaux et systèmes, des développeurs, des infographistes, etc. qui ont eux aussi leurs problèmes spécifiques, notamment de considération, de salaires et de conditions de travail.

Commentaires (256)




Trop rarement abordé dans la presse, le chômage dans l’informatique existe pourtant bel et bien. Il faut dire que le secteur bénéficie d’une image d’un marché vivant, qui sait s’adapter, avec une demande forte constante, où l’autodidactisme est roi, où les salaires sont très élevés quel que soit le poste, et où les missions données sont enrichissantes. Un tableau idyllique évidemment faux.



C’est pas forcement faux. En tout cas pour moi.



Je suis dans l’informatique et je trouve du boulot en CDI quand je veux, en claquant des doigts. Et c’est loin d’être des conneries.

Bon, je suis jeune, sur Paris et simple technicien/admin système, réseau et sécurité. peut-être que ça aide.



En tout cas pour ma part, je confirme, je n’ai aucun mal à trouver du boulot et je suis payé correctement.


+1 pour taralafifi. La travail ce n’est vraiment pas ce qui manque (en tout cas dans mon secteur : Développeur logiciel TR embarqué)… Tu postes ton CV et le lendemain tu as plus de 2 appels par heure… Après pour le salaire il ne faut pas être trop exigent et savoir être un minimum mobile.


J’ai quitter les SSII il y a plus de dix ans maintenant.

Mais apparemment rien n’a changé.

<img data-src=" />


Très bon édito, sans parler :




  • du sourcing,

  • des offres d’emploi fantômes,

  • des boîtes qui envoient ton CV sans prévenir,

  • la sous traitance en cascade,

  • les entretiens de recrutement qui ne servent qu’à récupérer les noms de tes anciens responsables pour les relancer,

  • le CV truqué,

  • le CV factice (on propose volontairement dans un appel d’offre une personne moins compétente pour vendre la plus chère),

  • les appels d’offres pipés (déjà décidés),

  • les boîtes de conseil qui sont des SSII déguisées,

  • les grosses boîtes qui externalisent leur DSI non pas à l’étranger mais dans une nouvelle filiale sous la convention Syntec,

  • le fait que passé 35 ans, si tu n’es pas manager, t’as raté ta vie,

  • les stagiaires recrutés et vendus comme des consultants expérimentés à 650€ j/h,

  • les clients finaux qui ont profité de la crise pour casser le prix de la prestation (la première est une très grosse banque, les autres ont suivi),

  • les achats qui prennent une prestation non sur les compétences mais uniquement sur le prix, etc…



    Il y a sûrement d’autres points dont je n’ai pas parlé, mais tout ce qui est décrit plus haut est du vécu <img data-src=" />








benjarobin a écrit :



+1 pour taralafifi. La travail ce n’est vraiment pas ce qui manque (en tout cas dans mon secteur : Développeur logiciel TR embarqué)… Tu postes ton CV et le lendemain tu as plus de 2 appels par heure… Après pour le salaire il ne faut pas être trop exigent et savoir être un minimum mobile.







On en trouve du boulot oui ! quand à la mobilité je trouve ça bof, on est considéré comme des jeunes dynamique qui n’ont pas de vie et peuvent bouger partout….



Niveau salaire

35K€ fixe brut pour un bac+5 c’est correct sur Lyon par exemple mais pas quand on fait 60 heures par semaine ( ou 4heure de transport par jour).



vive le contrat cadre…









dfiad77pro a écrit :



vive le contrat cadre…



Ah, je n’ai pas dit le contraire… Ma remarque tournait plus dans le sens : Le travail ce n’est pas ce qui manque. Je n’ai personnellement jamais travaillé dans une SSII pure, donc je ne critiquerai pas les conditions de travail.



j’ai l’impression, mais ce n’est peut-être qu’une impression, qu’il est plus simple de trouver un taf dans le domaine de l’administration réseau / système / sécurité, qu’en tant que développeur (du moins, en province. je suis allergique à Paris).



personnellement, je suis de formation développeur, et j’ai été confronté à une multiplicité d’annonces sans queue ni tête, du style :





  • vous êtes spécialiste d’un progiciel propriétaire absolument inconnu en dehors des portes de notre entreprise

  • vous êtes jeune, dynamique, et avez 20 ans d’expérience sur nos outils

  • vous avez des compétences poussées dans tous les domaines informatiques connus y compris ceux qui ne nous intéressent pas

  • vous êtes prêt à sacrifier toute vie personnelle et à tenir des délais impossibles vendus par des commerciaux qui n’y connaissent absolument rien

  • vous avez un doctorat en développement, car il est communément admis qu’il faut au moins un tel niveau d’étude pour déclarer plus de deux variables



    vous êtes celui que nous cherchons. nous vous proposons un poste d’assistant de développeur assistant, au sein de notre équipe de développeurs assistants. selon votre motivation, de fortes possibilités d’évolution sont envisagées, il n’est pas rare que nos assistants d’assistants deviennent à leur tout assistant ! pas de mutuelle, pas de tickets repas, pas de participation, pas de véhicule de fonction, mais un exceptionnel salaire de 1400€ brut / mois.



    j’en ai vu et j’en vois encore à la pelle… et c’est franchement pénible. dans le développement web, puisque c’est surtout ce qui m’intéressait à l’époque, la concurrence est complètement folle : de l’agence de communication à l’agence web spécialisée, des étudiants (dans le domaine, mais pas que), et des gosses de 14 ans qui parfois font des projets bien plus aboutis que de grosses structures bien implantées, le tout pour 150€ car ils ont juste besoin d’une nouvelle paire de pompes…



    bref, j’ai abandonné depuis longtemps les recherches dans ce secteur, et désormais je suis tellement dépassé qu’il me faudrait plusieurs mois pour arriver à retrouver un niveau correct.



    et puis il y a les annonces extrêmement intéressantes, publiées chaque année depuis 15 ans, relayées par les médias : Tataouine cherche 3000 ingénieurs informatiques payés une fortune pour 3h de boulot par mois, mais aussi étonnant que cela puisse paraitre, ils ne trouvent pas ! quels cons ces informaticiens qui refusent des places en or comme celles-ci. et chaque année, les remarques de la famille et des amis : “mais t’as vu, ils cherchent des ingénieurs informaticiens là bas, et en plus c’est super bien payé ! pourquoi tu n’y vas pas ? quitte ton job bordel et fais toi des couilles en or !”. mais malheureusement, je n’ai jamais réussi à trouver ces exceptionnelles annonces…



    bref, l’article remet bien en perspective la réalité du marché et la fiction qu’on nous sert partout… aujourd’hui, quand on me demande si il faut se lancer dans l’informatique, je réponds systématiquement : certainement pas <img data-src=" />








tAran a écrit :









Le placement de la paye des salariés en produits financiers court terme, et les retards de salaires pour optimiser les rentrées sur ceux qui sont les plus intéressants du moment

Les retards d’entretiens annuels à rallonge et parfois sans réels objectifs.

Le gel des salaires même quand la boite dépasse ses objectifs.

Les relevés d’activité au 20 du mois, avec procédures extrêmement complexes pour faire une correction, décourageant les employés à prendre des congés pour urgences.

Les embauches uniquement basées sur un petit projet, et licenciements en fin de période d’essai (même si renouvelée et que la compétence est avérée) dés le premier interco.

L’obligation de poser des droits individuels à la formation pour des formations techniques; vidant la réserve pour des projets plus à cœur pour le salarié (perfectionnement en langues etc)



Il y a vraiment de tout dans le domaine.




On ne dit plus SS2I mais entreprises de services du numérique (ESN).

Donc tout va mieux.<img data-src=" />



http://www.usine-digitale.fr/article/ne-m-appelez-plus-ssii.N194981


Un beau portrait réquisitoire des SSII quand même. Néanmoins, je trouve que les comparer à de l’intérim, c’est faux. Quand on est en intercontrat, on reste payé par la boîte, là où en intérim, tu bosses pas, tu manges pas <img data-src=" />

Evidemment, selon les SSII, l’intercontrat est plus ou moins relou… Perso j’ai la chance de ne pas être obligé de faire de permanence à l’agence dans ces cas là. (en même temps, en 6 ans j’ai cumulé 2 semaines d’intercontrat)



Par contre le principe reste le même, les employés sont envoyés en mission chez le client.



Après je ne dis pas que tout est rose là bas, puisque je suis moi-même employé en SSII (vous l’avez presque citée dans l’article), il est clair que les salaires ne sont pas mirobolants et qu’on préfère plus te fournir une formation à distance via des cours en ligne qu’une formation système IBM à 3k€ (allez comprendre, p’tet parce que le turn over est tellement élevé en SSII qu’on préfère éviter de trop capitaliser les employés ?). Mais comme de nos jours la majorité des grosses entreprises externalisent à mort, voire pire maintenant avec la délocalisation dans les pays de l’Est (quelque chose que je suis en train de vivre là où je suis, moins 50% sur toute la DSI !), il devient difficile de trouver un poste dans une autre entreprise qui ait besoin d’un admin système par exemple.



Mais bon, si j’avais chié à la gueule de ma boîte à l’époque à laquelle ils m’ont recruté parce que le salaire pour un débutant n’était pas top, je serais p’tet encore au chômage aujourd’hui et j’aurais eu difficilement les moyens de changer de région en un claquement de doigts comme j’ai pu faire il y a quelques années.

J’espère qu’un jour je pourrai faire mon trou chez un client et m’y stabiliser tout en faisant les activités qui me plaisent (admin système), mais pour le moment c’est de la SF vu que ça externalise ou licencie de partout. Alors je me contente de ma bétaillère <img data-src=" />








Kivlov a écrit :



aujourd’hui, quand on me demande si il faut se lancer dans l’informatique, je réponds systématiquement : certainement pas <img data-src=" />





Tout dépend du secteur informatique, c’est tellement vaste… Mais c’est sûr que le secteur Web est peut être trop chargé… Dans la boite ou je suis on a beaucoup de mal à embaucher, par exemple chef de projet… (Domaine électronique et je travail dans le TR embarqué)…









dfiad77pro a écrit :



35K€ fixe brut pour un bac+5 c’est correct sur Lyon par exemple mais pas quand on fait 60 heures par semaine ( ou 4heure de transport par jour).











  • de 2300,00€ net pour du bac +5 y’a pas a dire la discrimination positive et le galvaudage des titres commencent a porter ses fruits. <img data-src=" /> il y a des secteurs d’activités ou l’on gagne la même chose avec un CAP en poche faut pas des études mais juste du courage <img data-src=" />



    Dans moins de 10 ans toute l’activité IT aura été externalisée, tout sera délocalisé ou presque



J’ai l’impression de voir ma boite Atos.



Pour un poste, il vont jusqu’a prendre deux personnes en alternance qui “alterneront le poste” une semaine sur deux. Donc pas besoin de payer deux personnes, pas besoin de deux bureau et qu’un seul PC.








Idiot Proof a écrit :





  • de 2300,00€ net pour du bac +5 y’a pas a dire la discrimination positive et le galvaudage des titres commencent a porter ses fruits. <img data-src=" /> il y a des secteurs d’activités ou l’on gagne la même chose avec un CAP en poche faut pas des études mais juste du courage <img data-src=" />



    Dans moins de 10 ans toute l’activité IT aura été externalisée, tout sera délocalisé ou presque







    T’a raison<img data-src=" /> , perso j’ai réussi à me rendre indispensable donc on est beaucoup mieux payé ensuite , mais je suis pas dans une ss2i..



Je vous bats !!! Je ne suis même pas à 2k€/an !!! Mon salaire est gelé, si je veux évoluer, il faut que je passe un concours… bon mon emploi est supposé être garantie en revanche. Vous l’aurez compris, je suis dans le public…








Idiot Proof a écrit :



Dans moins de 10 ans toute l’activité IT aura été externalisée, tout sera délocalisé ou presque





Même certaines banques, sociétés d’une inertie rare, ont perdu l’idée du “tout délocalisé”.

L’offshore dans notre domaine ne devrait plus s’étendre beaucoup dans les prochaines années, je pense.









nothanks a écrit :



Je vous bats !!! Je ne suis même pas à 2k€/an !!! Mon salaire est gelé, si je veux évoluer, il faut que je passe un concours… bon mon emploi est supposé être garantie en revanche. Vous l’aurez compris, je suis dans le public…





2k€/an, tu pèses 12 kg tout mouillé ? <img data-src=" />









Z-os a écrit :



2k€/an, tu pèses 12 kg tout mouillé ? <img data-src=" />







Ne me lance pas sur le terrain du régime, je suis diabétique <img data-src=" />



Il est vrai que tous les secteurs ne sont pas roses. Cependant, chez les gros intégrateurs réseau/sécu, on trouve encore facilement du boulot ;-) Il faut dire qu’en plus, c’est pas évident d’externaliser à l’étranger ce type de boulot…



Apres niveau salaire, ils vont plus vanter le “package complet” (voiture, tickets, intéressement, …) que le salaire brut qui demeure plutot bas.








nothanks a écrit :



Je vous bats !!! Je ne suis même pas à 2k€/an !!! Mon salaire est gelé, si je veux évoluer, il faut que je passe un concours… bon mon emploi est supposé être garantie en revanche. Vous l’aurez compris, je suis dans le public…









Et j’espère qu’a l’avenir tu auras a cotiser pendant 44 ans et que ta retraite sera calculée sur tes 25 meilleures années <img data-src=" /> égalité devant l’impôt = égalité devant les droits CQFD <img data-src=" />



Le coté “dirigé par des commerciaux”, je vois ca depuis que je bosse (une douzaine d’années). Et je pense que ce phénomene s’accelerer avec la mode du cloud.



Prenez une grosse boite industrielle. Avant, si une branche de cette boite voulait un nouveau tool par exemple, elle contactait la DSI qui se chargeait de faire des recherches, de choisir, d’implementer (y compris l’infra) et de maintenir.



Aujourd’hui, cette meme branche n’a plus besoin de la DSI - Elle achete du software-as-a-service a l’exterieur et il n’y a plus rien a gérer que les couts / licenses.



Les DSI perdent de l’importance. AMHA les metiers IT d’avenir sont soit dans les boites a cloud, soit dans l’outsourcing.


J’ai travaillé dans 2 SSII, le contenu de l’article est globalement exact :




  • le responsable est un commercial qui ne comprend rien au métier et nous prend pour des cons

  • les formations : je n’ai pas eu de formation depuis des années. Mes collègues qui ont réussi à en obtenir sont passés par un bras de fer de plusieurs mois. Quand la formation a lieu, c’est dans le centre de formation de la SSII et la qualité est loin d’être toujours au rendez-vous. Coté SSII, elle empoche le DIF, une manière de transformer un coût en revenu.

  • l’inter-contrat : j’ai eu la chance de passer relativement peu de temps en inter-contrat , mais je confirme l’article : les collaborateurs étaient placés dans une pièce vide et sans ordinateur. Par contre, il y avait l’électricité. La SSII leur confiait des taches fantaisistes pour ensuite les utiliser pour des licencier pour insuffisance professionnelle. Ça peut aussi passer par des menaces et des pressions dans le bureau d’un manager.

  • conjoncture : quand l’entreprise cliente réduit les coûts, les externes consultants en SSII dégagent en premier. L’avantage est que ça ne se voit pas dans les chiffres de l’entreprise cliente, c’est d’ailleurs tout l’intérêt.

  • légalité : de mon point de vue, la plupart des contrats de prestation sont des délits de marchandage, mais je ne suis pas expert. Ça arrange tout le monde : le client s’achète de la flexibilité, la SSII encaisse l’argent.



    C’est sûr que tout n’est pas à jeter, mais le secteur est loin d’être idyllique. Il est sauvé par une conjoncture moins défavorable qu’ailleurs, ce qui n’a pas de prix par les temps qui courent.








benjarobin a écrit :



+1 pour taralafifi. La travail ce n’est vraiment pas ce qui manque (en tout cas dans mon secteur : Développeur logiciel TR embarqué)… Tu postes ton CV et le lendemain tu as plus de 2 appels par heure… Après pour le salaire il ne faut pas être trop exigent et savoir être un minimum mobile.





ça dépend clairement des régions et des domaines. :/



Dans ma région ça fait 56 ans que je regarde, ce sont toujours les mêmes offres qui tournent et toujours pour les grosses boites. :/



Après si t’es mobile oui on en retrouve. Après encore une fois il ne faut pas généraliser, l’informatique est ultra rare, même dans une branche (développement) selon les langages ça n’a plus rien avoir. (et comme à chaque offre ils demandent de l’expérience dans le domaine visé ben… <img data-src=" /> )



Bref clairement de mon côté je trouve aussi que ça a pas mal diminué. Surtout au support à l’entreprise, les petites boites qui embauchaient avant ne le font plus. Voir débauche. :/









Idiot Proof a écrit :



Et j’espère qu’a l’avenir tu auras a cotiser pendant 44 ans et que ta retraite sera calculée sur tes 25 meilleures années <img data-src=" /> égalité devant l’impôt = égalité devant les droits CQFD <img data-src=" />







Bah logiquement oui, du moins pour la durée de cotisation (d’autant que je ne suis fonctionnaire que depuis l’an dernier et que j’ai 33 ans). Ils sont en train de nous aligner pour les cotisations sur le privé et je trouverais normal que nous ayons 3 jours de carences en cas de maladie (pour info, je n’ai pas bénéficié du soit disant jours de carence aboli qui ne semble pas l’être, malade, j’ai posé en congé).



En revanche, j’aimerais que pour la retraite et le reste on tienne vraiment compte des primes sans lesquelles nous serions presque au smic alors quelles comptent pour la déclaration de revenu <img data-src=" /> … faut pas croire que c’est le pays des bisounours (quoique j’avoue dans certains cas…) et d’ailleurs je n’ai pas envie que ça le soit…









Kivlov a écrit :



bref, l’article remet bien en perspective la réalité du marché et la fiction qu’on nous sert partout… aujourd’hui, quand on me demande si il faut se lancer dans l’informatique, je réponds systématiquement : certainement pas <img data-src=" />







Il y’a encore plein de trucs a faire dans “l’informatique”. Tu décris la situation bouchée dans le web development, certes, mais il y’a d’autres secteurs ou ca embauche encore. Si on me demande si il faut se lancer dans l’infromatique. je réponds : Oui si tu choisis une branche porteuse et si tu es pret a commencer en bas.



On m’a toujours dit qu’aujourd’hui pour être sur d’avoir du taf, il y a 2 branches :



Soit bosser dans l’informatique

Soit s’occuper des vieux (car la population vieillie)



<img data-src=" />








Fouiky a écrit :



Oui si tu choisis une branche porteuse et si tu es pret a commencer en bas.





Pourquoi commencer en bas?



C’est justement ça la connerie: si tu veux pas te faire enc* dans le monde des SS2I, commence en haut.<img data-src=" />









SebGF a écrit :



J’espère qu’un jour je pourrai faire mon trou chez un client et m’y stabiliser tout en faisant les activités qui me plaisent (admin système), mais pour le moment c’est de la SF vu que ça externalise ou licencie de partout. Alors je me contente de ma bétaillère <img data-src=" />





Méfie-toi quand même: après 8 ans de presta en SSII, je me suis fait “acheter” par un client. C’est au premier abord plutôt cool comme situation: bonne augmentation de salaire, tickets restau et primes en plus…



5 ans plus tard, les actionnaires se retirent et la boîte (qui faisait pourtant de bons chiffres) ferme.



Je n’ai pas encore à me recaser en une semaine (licenciement économique de tous les employés vendredi dernier).

J’ai passé ma semaine en entretien, et je me suis rendu compte que je n’avais fait aucune “veille technologique”: les technos évolunet constamment dans le domaine.



Bon, je ne m’inquiète pas trop, je devrais assez vite (Dev C++/C#), mais ça m’a semblé plus difficile qu’il y a 6-7 ans, où j’avais à peine besoin de chercher pour trouver en 1 ou 2 jours. (Peut-être aussi parce que j’étais un peu moins “cher” à l’époque).



Bref, le risque de se faire acheter par le client (et des missions trop longues en général), c’est qu’on reste souvent sur la même “vielle” techno, alors qu’en changeant tous les 18 moins en SSII, la veille technologique pour se mettre à niveau se fait souvent toute seule, pratiquement sans effort personnel.









nothanks a écrit :



Je vous bats !!! Je ne suis même pas à 2k€/an !!! Mon salaire est gelé, si je veux évoluer, il faut que je passe un concours… bon mon emploi est supposé être garantie en revanche. Vous l’aurez compris, je suis dans le public…





Ça fait quoi d’avoir à gérer les bugs de logiciels pourris, codés avec les pieds et achetés à prix d’or par des politiques incapables de faire un marché public sincère?



<img data-src=" /> C’est de la fiction, bien entendu <img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Pourquoi commencer en bas?



C’est justement ça la connerie: si tu veux pas te faire enc* dans le monde des SS2I, commence en haut.<img data-src=" />







Jamais bossé dans une SSII. Je les évite comme la peste. J’me suis meme cassé a l’etranger pour ne pas avoir a faire avec eux.



La vidéo <img data-src=" />





L’intercontrat, cette période entre deux placements, deux contrats, deux missions, peut être très courte voire inexistante lors des bonnes périodes ou si l’employé le commercial est compétent.





<img data-src=" />



Merci Nil d’évoquer le caractère à la limite de la légalité du statut des SSII. Pour moi, les SSII et les batteries de requins en cravate parasitent le marché, en empêchant le client et le technicien d’être directement en rapport. Ils imposent leur présence, soi-disant par leur expertise de la connaissance du marché et des besoins du client, mais au final ils ne font que compliquer la mise en relation, parce qu’ils ne connaissent pas le métier (java et javascript c’est pareil non ?), et imposent leur loi en blacklistant les candidats qui ne jouent pas le jeu à fond.



Dernièrement je me suis fâché avec un commercial parce que je n’ai pas accepté de fournir le fameux “CV au format Word”, car je sais que cette boîte le modifie et le rediffuse sur d’autres jobboards sans ma permission. Sauf qu’en plus d’être falsifié (j’ai vu sur mon CV des technos dont j’ignorais même le nom), ils ne sont pas mis à jour. Résultat, quand on a 5 ans d’XP mais que le CV diffusé présente 2 ans, on loupe des missions. J’ai encore eu cette semaine 2 personnes qui m’ont contacté sur une adresse e-mail que je n’utilise plus depuis 2009… Et cela contribue à la difficulté de trouver l’adéquation entre le besoin et les compétences du candidat.



Mais je doute que tout ce marché soit un jour remis à plat : au moindre changement législatif, la fronde se lèvera, et le pouvoir laissera tomber, une fois de plus le lobby gagnera même si cela jour en défaveur de l’emploi.



La seule façon de se passer de ces parasites est de pouvoir passer en direct avec les clients. Mais rares sont ceux qui se donnent la peine et/ou ont les moyens de prendre en charge ce recrutement, pourtant ils sont les plus qualifiés pour connaître leurs propres besoins ! Mais ils préfèrent le confier à des incapables qui dupent tout le monde et empochent le jackpot à chaque signature de contrat.








RisingForce a écrit :



Méfie-toi quand même: après 8 ans de presta en SSII, je me suis fait “acheter” par un client. C’est au premier abord plutôt cool comme situation: bonne augmentation de salaire, tickets restau et primes en plus…



5 ans plus tard, les actionnaires se retirent et la boîte (qui faisait pourtant de bons chiffres) ferme.



Je n’ai pas encore à me recaser en une semaine (licenciement économique de tous les employés vendredi dernier).

J’ai passé ma semaine en entretien, et je me suis rendu compte que je n’avais fait aucune “veille technologique”: les technos évolunet constamment dans le domaine.



Bon, je ne m’inquiète pas trop, je devrais assez vite (Dev C++/C#), mais ça m’a semblé plus difficile qu’il y a 6-7 ans, où j’avais à peine besoin de chercher pour trouver en 1 ou 2 jours. (Peut-être aussi parce que j’étais un peu moins “cher” à l’époque).



Bref, le risque de se faire acheter par le client (et des missions trop longues en général), c’est qu’on reste souvent sur la même “vielle” techno, alors qu’en changeant tous les 18 moins en SSII, la veille technologique pour se mettre à niveau se fait souvent toute seule, pratiquement sans effort personnel.







C’est aussi une des raisons pour lesquelles je préfère rester en SSII (enfin, celle où je suis en tous cas vu que je n’ai pas forcément à me plaindre), j’ai un profil relativement passe partout au niveau admin système Unix/Linux et middleware qui fait qu’ils arrivent à me retrouver des missions facilement (et je m’adapte vite aux contextes clients).



D’expérience d’anciens collègues, beaucoup ont préféré se recycler et changer de métier que de quitter une SSII en se faisant débaucher au final.









Jarodd a écrit :



La seule façon de se passer de ces parasites est de pouvoir passer en direct avec les clients. Mais rares sont ceux qui se donnent la peine et/ou ont les moyens de prendre en charge ce recrutement, pourtant ils sont les plus qualifiés pour connaître leurs propres besoins ! Mais ils préfèrent le confier à des incapables qui dupent tout le monde et empochent le jackpot à chaque signature de contrat.



Rien que cela… Tu ne trouves pas que tu exagères pas un peu. C’est beaucoup plus compliqué que cela, certaines boites ne peuvent tout simplement pas se passer de SSII pour la seule bonne raison c’est qu’ils n’ont pas le droit d’embaucher car il n’ont pas le droit d’augmenter la masse salariale, les prestataires ne sont pas comptés dedans…



Pour la partie CV c’est malheureusement trop souvent le cas…









linkin623 a écrit :



Ça fait quoi d’avoir à gérer les bugs de logiciels pourris, codés avec les pieds et achetés à prix d’or par des politiques incapables de faire un marché public sincère?



<img data-src=" /> C’est de la fiction, bien entendu <img data-src=" />







Bon, nous sommes majoritairement sous windows, mais chez nous, il n’y a pas de marché foireux et on déploie Open Office en masse par exemple (pour le pare-feu bien sur <img data-src=" /> ), pas de licence d’office achetée depuis longtemps ( depuis quand je l’ignore mais ça date, le plus récent est un 2007). Bon après les bsod… <img data-src=" />

Après, je ne suis que technicien, pas décisionnaire mais la volonté générale est d’utiliser du libre (et/ou du gratuit)… mis à part l’os. Et tu peux me croire, on fait tout pour économiser l’argent public et nous diminuons nos dépenses chaque année.









taralafifi a écrit :



On m’a toujours dit qu’aujourd’hui pour être sur d’avoir du taf, il y a 2 branches :



Soit bosser dans l’informatique

Soit s’occuper des vieux (car la population vieillie)

<img data-src=" />







On ne me l’a jamais dit, mais j’ai vite compris que la meilleure façon de gagner sa vie est de travailler pour soi-même.









nothanks a écrit :



Bon, nous sommes majoritairement sous windows, mais chez nous, il n’y a pas de marché foireux et on déploie Open Office en masse par exemple (pour le pare-feu bien sur <img data-src=" /> ), pas de licence d’office achetée depuis longtemps ( depuis quand je l’ignore mais ça date, le plus récent est un 2007). Bon après les bsod… <img data-src=" />

Après, je ne suis que technicien, pas décisionnaire mais la volonté générale est d’utiliser du libre (et/ou du gratuit)… mis à part l’os. Et tu peux me croire, on fait tout pour économiser l’argent public et nous diminuons nos dépenses chaque année.







T’as bien de la chance, je connais bien une institution départementale qui pratique ce genre de chose. <img data-src=" />



Pas de projet pour passer sous libreOffice? OOo commence vraiment à dater.



Il est clair que pour moi les SS2I sont des interim qui ne disent pas leur nom. Effectivement que on es payé en intercontrat, mais on te fais bien sentir que tu es un poids. Ah oui, des fois c’est pas au commercial de chercher un mission (ce qui est censé être son rôle), mais à toi…

En régis (c’est à dit chez client…), c’est comme si tu avais 2 chefs (le client, la boite). Enfin ça c’est le cas normal. J’ai durant une période 3 chefs différents…



Attirer les jeunes en informatique permet de maintenir les prix bas et les marges hautes. Ceux qui ont déjà une expérience veulent être plus payé, ont une vie (mobilité), et sont moins malléables qu’un jeune sans expérience.



Ne parlons pas du noyautage des clients par les SSII, ainsi les SII font passé des décisions pour que le client utilise des SSII “référencées”. un beau petit monopôle dans son petit coin….



J’ai travaillé dans une ssII (premier emploi à 1400€net), j’étais en dessous des 1800k€ net au bout de 4 ans & quelque mois… Faut être négociateur et savoir mettre la pression lorsque l’on est en position de force en SSII (genre vous êtes dans le poste indéboulonnable ou que personne ne veut).











SebGF a écrit :



C’est aussi une des raisons pour lesquelles je préfère rester en SSII (enfin, celle où je suis en tous cas vu que je n’ai pas forcément à me plaindre), j’ai un profil relativement passe partout au niveau admin système Unix/Linux et middleware qui fait qu’ils arrivent à me retrouver des missions facilement (et je m’adapte vite aux contextes clients).



D’expérience d’anciens collègues, beaucoup ont préféré se recycler et changer de métier que de quitter une SSII en se faisant débaucher au final.











benjarobin a écrit :



Rien que cela… Tu ne trouves pas que tu exagères pas un peu. C’est beaucoup plus compliqué que cela, certaines boites ne peuvent tout simplement pas se passer de SSII pour la seule bonne raison c’est qu’ils n’ont pas le droit d’embaucher car il n’ont pas le droit d’augmenter la masse salariale, les prestataires ne sont pas comptés dedans…



Pour la partie CV c’est malheureusement trop souvent le cas…





En fait, les SSII ne sont pas des entreprises de conseil, mais bien d’intérim, en moins bien.



Comprends pas comment on peut autant ne rien faire contre ce genre d’activités hors cadre légal…









Jarodd a écrit :



(…)







Jarodd, c’est que tu as eu affaire à la mauvaise boîte.

Perso, je ne suis pas dans l’informatique, mais dans l’industrie, et on a des marchands de viande aussi. Je suis d’ailleurs salarié de l’un d’eux, qui me donne pleine satisfaction. Il faut aussi les approvisionner régulièrement avec un CV mis à jour, ce que je fais une fois par an. Et il faut aussi savoir leur dire “tu me donnes la job description, et c’est moi qui fais le cv”.

Mais je connais des concurrents (toujours dans l’industrie, hein, suivez les gars, sinon on s’en sort pas), qui sont des vrais requins prêts à tout juste pour décrocher un rdv avec la RH et les Achats.

D’ailleurs, il ne faut pas oublier qu’entre le client opérationnel et le marchand de viande, pardon, l’ENmachin-là, il y a les services Achats qui tirent les prix vers le bas. Dans mon domaine, les prix ont baissé de 20 à 40% en quelques années à cause d’eux.









SebGF a écrit :



C’est aussi une des raisons pour lesquelles je préfère rester en SSII (enfin, celle où je suis en tous cas vu que je n’ai pas forcément à me plaindre), j’ai un profil relativement passe partout au niveau admin système Unix/Linux et middleware qui fait qu’ils arrivent à me retrouver des missions facilement (et je m’adapte vite aux contextes clients).





Je prends en effet la voie du “retour à la SSII”: toutes mes demi-journées de cette semaine étaient occupées par des RV avec des commerciaux de SSII, à part 2 entretiens “client” ratés parce qu’ils demandaient une expertise dans des langages/frameworks même pas mentionnés dans les appels d’offre.







SebGF a écrit :



D’expérience d’anciens collègues, beaucoup ont préféré se recycler et changer de métier que de quitter une SSII en se faisant débaucher au final.





Se recycler ?



J’y pense parfois, mais en ayant été un peu plus de 10 ans “pisseur de code”, donc ayant acquis une certaine expérience dans le domaine, et ayant un peu acquis cette “identité”, je me vois mal devenir jardinier-paysagiste ou boulanger…



Je pense plus à approfondir et diversifier un peu plus mon expertise dans le domaine.



Mais d’un autre côté, c’est bien en prenant le taureau par les burcornes qu’on évolue, plutôt qu’en se “reposant” sur ses acquis, à ne faire “que” ses 80 heures de dev hebdomaraires sous-payées…



Eh beh putain, je suis bien contant de bosser dans l’industrie aéro. Les SSII que vous décrivez font froid dans le dos. <img data-src=" /> Mon contrat (d’apprenti) se termine dans un an, tout le monde autour de moi me conseille de tenter les SSII, j’ai du mal à comprendre pourquoi quand je lis ça…


Perso, je suis sys-admin dans une start-up au Luxembourg.Je suis un autodidacte avec un BTS et je ne suis pas trop mal payé. Je dirais qu’il est possible de travailler dans l’informatique, mais qu’il faut trouver la bonne boite.








benjarobin a écrit :



Rien que cela… Tu ne trouves pas que tu exagères pas un peu. C’est beaucoup plus compliqué que cela, certaines boites ne peuvent tout simplement pas se passer de SSII pour la seule bonne raison c’est qu’ils n’ont pas le droit d’embaucher car il n’ont pas le droit d’augmenter la masse salariale, les prestataires ne sont pas comptés dedans…







Pas le droit d’embaucher ? Exemples ?



Et même dans ce cas, ça n’infirme pas ce que j’ai dit sur l’utilité des commerciaux. Au final, presta ou interne, le client fait passer un entretien. Donc il peut très bien faire les recherches lui-même, ou passer commande pour qu’on lui livre les candidats déjà filtrés en amont.









RisingForce a écrit :



J’y pense parfois, mais en ayant été un peu plus de 10 ans “pisseur de code”, donc ayant acquis une certaine expérience dans le domaine, et ayant un peu acquis cette “identité”, je me vois mal devenir jardinier-paysagiste ou boulanger…







Après c’est aussi un choix personnel, j’en connais qui se sont recyclés dans l’immobilier, ou autre domaine peut-être plus profitable en ce moment. Perso c’est sûr que je préfère mon actuel métier que d’aller élever des chèvres dans le Larzac <img data-src=" />







Anozer a écrit :



Eh beh putain, je suis bien contant de bosser dans l’industrie aéro. Les SSII que vous décrivez font froid dans le dos. <img data-src=" /> Mon contrat (d’apprenti) se termine dans un an, tout le monde autour de moi me conseille de tenter les SSII, j’ai du mal à comprendre pourquoi quand je lis ça…







C’est comme tout, on entend plus les gens se plaindre de leur boîte que de dire qu’ils en sont satisfaits.

Pour moi, une SSII c’est un bon moyen de se forger de l’expérience quand on est débutant, ça permet de voir des environnements différents et donc des gestions différentes. Je suis passé par des clients où j’aurais préféré me couper une couille à la cuillère que d’être embauché par eux tellement le terme “valoriser l’expérience” était une insulte là bas par exemple <img data-src=" />



Les SSII ne sont pas toutes roses, surtout les grosses. Par contre celles de plus petit gabarit sont à la limite de l’entreprise familiale donnent moins l’impression d’être une marchandise vendue au client et valorisent mieux leurs salariés. Ceux dont beaucoup se plaignent sont surtout les très grands groupes comme Atos, Cap/Sogeti, etc du fait qu’ils brassent beaucoup d’employés différents et que le turn over est très grand dans ces entreprises.









Anozer a écrit :



Eh beh putain, je suis bien contant de bosser dans l’industrie aéro. Les SSII que vous décrivez font froid dans le dos. <img data-src=" /> Mon contrat (d’apprenti) se termine dans un an, tout le monde autour de moi me conseille de tenter les SSII, j’ai du mal à comprendre pourquoi quand je lis ça…





Dans l’aéro, tu as du taf pour 15 ans au moins vu les dernières annonces, et encore plus si tu te trouves dans la région toulousaine <img data-src=" />







SebGF a écrit :



Après c’est aussi un choix personnel, j’en connais qui se sont recyclés dans l’immobilier, ou autre domaine peut-être plus profitable en ce moment. Perso c’est sûr que je préfère mon actuel métier que d’aller élever des chèvres dans le Larzac <img data-src=" />







Les fameuses chèvres dans le Larzac.. <img data-src=" /> <img data-src=" />



J’ai connu un mec directeur d’une agence d’assurance qui l’a réellement fait (certes il en a eu marre au bout de deux ans) mais le fait est que.. <img data-src=" />









Jarodd a écrit :



Pas le droit d’embaucher ? Exemples ?





Tu comprends bien que l’on ne peut pas donner de nom, sachant que certaines boites gardent plus de 3 ans les prestataires… Cela arrange les 2 parties, mais ce n’est pas légal…









benjarobin a écrit :



Tu comprends bien que l’on ne peut pas donner de nom, sachant que certaines boites garde plus de 3 ans les prestataires… Cela arrange les 2 parties, mais ce n’est pas légal…





Certaines seulement? J’aurai dit toutes…<img data-src=" />



j’ai mon diplôme dans 2ans, et vous me fait peur <img data-src=" />

et j’ai pas l’impression que tout est si noir que ça…

perso, quand je regarde les offres d’emplois, je vois plutôt du 2500 net.








tAran a écrit :



Dans l’aéro, tu as du taf pour 15 ans au moins vu les dernières annonces, et encore plus si tu te trouves dans la région toulousaine



Attention aux annonces faites par les politiques… C’est sûr que le travail va être plus facile à trouver, mais pour qui ? Et pour réellement combien de temps ?









Tumeconnais a écrit :



j’ai mon diplôme dans 2ans, et vous me fait peur <img data-src=" />

perso, quand je regarde les offres d’emplois, je vois plutôt du 2500 net.





En débutant, à Paris, avec une bonne école, tu peux espérer 2500. Mais comme déjà dit plus haut, un plombier gagne aussi bien sa vie.<img data-src=" />









benjarobin a écrit :



Tu comprends bien que l’on ne peut pas donner de nom, sachant que certaines boites garde plus de 3 ans les prestataires… Cela arrange les 2 parties, mais ce n’est pas légal…







Non je demandais des exemples de situation qui explisueraient d’on n’ait pas le “droit” d’embaucher, pas des noms concrêts. Je n’avais jamais entendu qu’on n’avait pas le droit d’embaucher pour ne pas augmenter la masse salariale… En plus au final, le presta coûte plus cher, avec la marge de la SSII…









Tumeconnais a écrit :



j’ai mon diplôme dans 2ans, et vous me fait peur <img data-src=" />

… quand je regarde les offres d’emplois, je vois plutôt du 2500 net.



Hors région parisienne il va falloir cravacher pour obtenir 2500 net/mois









benjarobin a écrit :



Tu comprends bien que l’on ne peut pas donner de nom, sachant que certaines boites gardent plus de 3 ans les prestataires… Cela arrange les 2 parties, mais ce n’est pas légal…







Ajoute à ça ceux qui font des heures supp à la pelle ou des astreintes sur tout un mois voire plus,…









Jarodd a écrit :



Non je demandais des exemples de situation qui explisueraient d’on n’ait pas le “droit” d’embaucher, pas des noms concrêts. Je n’avais jamais entendu qu’on n’avait pas le droit d’embaucher pour ne pas augmenter la masse salariale… En plus au final, le presta coûte plus cher, avec la marge de la SSII…





Je me suis surement mal exprimé, certaines boites évitent d’embaucher et préfèrent utiliser des prestataires, ainsi le seuil du nombre d’employé n’est pas dépassé. Le dépassement de certain seuil impose certaines règles qui coutes beaucoup plus cher que d’embaucher des prestataires.









Alucard63 a écrit :



En débutant, à Paris, avec une bonne école, tu peux espérer 2500. Mais comme déjà dit plus haut, un plombier gagne aussi bien sa vie.<img data-src=" />





Effectivement, se dire que faire un Bac+5 pour toucher le salaire d’un BEP ça fout les boules





benjarobin a écrit :



Hors région parisienne il va falloir cravacher pour obtenir 2500 net/mois







Je suis pas dans la région parisienne, mais dans les alpes Maritime (Nice, Monaco, Sophia Antipolis)

une boite me fait envie c’est Amadeus, après Atos embauche beaucoup, et si c’est comme l’article, j’ai bien peur que ce sera sans moi.









benjarobin a écrit :



Attention aux annonces faites par les politiques… C’est sûr que le travail va être plus facile à trouver, mais pour qui ? Et pour réellement combien de temps ?





Là ce ne sont pas des annonces de politique mais du concret <img data-src=" />



Bien sûr, les gens qui ont une formation en aéro partent avec un avantage certain mais j’ai quand même l’impression que les postes sont vraiment ouvert pas forcément informatique à toutes sortes de profil (pour peu que les boites se donnent les moyens de former si besoin).



Ce n’est pas un non sens à mes yeux de faire plus confiance à un syndicat comme l’IUMM plutôt que le Syntec <img data-src=" />



SSII, c’est bien l’endroit ou je ne mettrai jamais les pieds pour demander un emploi. Je préfère 100 fois aller voir les entreprises moi mêmes en ayant vu une demande de leur part qui m’intéresserait.



Et il est vrai que je ne ‘ai pas de soucis à trouver un emploi, bien au contraire, sans même claquer des doigts on se fait chasser (pour info, diplôme Epitech, et développeur). Je suis aussi à Paris et risque de partir à l’étranger donc ça aide pas mal je pense pour avoir le bon salaire malgré tout.



Bon par contre on est de plus en plus nombreux dans le domaine et sans vanter tel diplôme ou cursus, j’ai fais des entretiens à des développeurs orienté web qui ont voulu me vendre du rêve ‘(moi j’ai fais ci, et ça et patati, tu leur poses une / 2 questions techniques, et plus personne…). Les mecs avaient fait des IUT ou je ne sais quel autre cursus se ressemblant que je trouve en carton (pour notre domaine) _SI_ l’élève ne s’auto intéresse pas à coter pour monter des projet perso et autre chose qui l’aiderai à devenir bien meilleurs.



(D’ailleurs je cherche un binôme, bon délire, compétent, expérience symfo 2 tout ça quoi :))


C’est marrant, quand j’ai lu le titre RSS de l’article, je ne m’attendais pas à voir les SSII en prendre un coup….



Et pourtant, de ma triste expérience dans ce système d’intérim masqué, ça ne m’étonne même pas.



Dans mes recherches, un petit constat simple : Du travail, il y en a probablement…On a d’un côté les jeunes sociétés qui ne recrutent pas forcément et de l’autre, les grosses structures qui ne recrutent pas non plus mais qui utilisent massivement les SSII (passé une 20 d’entretiens dernièrement…17 SSII, 3 en poste interne parmi lesquels aucun n’a donné suite.). Pour moi, quand j’entends dire “L’informatique, y’a du taff”, je répondrais “Oui, il est juste voilé par un système de distributeur de viande qui évite aux entreprises de se mouiller”. C’est particulièrement décevant de constater ça.


Pour avoir été ces 3 dernières années, technicien puis admin sys/reseaux … les salaires sont proportionnels à la reconnaissance du métier (cad : pas grand chose).



Je suis en voie de reconversion vers la MOA et/où MOE, j’espere que l’herbe y sera plus verte.








Tumeconnais a écrit :



Je suis pas dans la région parisienne, mais dans les alpes Maritime (Nice, Monaco, Sophia Antipolis)

une boite me fait envie c’est Amadeus, après Atos embauche beaucoup, et si c’est comme l’article, j’ai bien peur que ce sera sans moi.





Ah, Amadeus (Sophia Antipolis), en effet il paye un peu mieux que la moyenne, mais attention le cout de la vie la bas est plus cher.

Je me rappel lorsque j’avais posté mon CV il y a quelques années sortant de l’école, j’ai eu plus de 10 appels pour Amadeus dans la matinée…









benjarobin a écrit :



Hors région parisienne il va falloir cravacher pour obtenir 2500 net/mois





Même à Paris: 2500 euros net ça fait 38-39K grosso modo…en débutant c’est faisable mais c’est pas si évident( va falloir avoir une jolie ligne sur le CV pour ça)…<img data-src=" />



Surtout, fait attention à ce qu’on te vend. On te parle souvent de 36 ou 37K mais on te parle du package pas du fixe.



Les avantages peuvent être très intéressants, mais il faut savoir ce qu’on négocie. Quand l’entreprise te parle de 37K en incluant dedans le remboursement de la carte Orange…voila quoi…



Ah oui dernière chose: les SS2I se comportent comme des connards avec leurs employés…n’hésitez pas à en faire autant de votre côté: Ca fait partie du jeu.<img data-src=" />









sdevilcry a écrit :



(…)





Il y a beaucoup de vrai dans ce que tu dis, si tu es jeune et que tu en as la possibilité, n’hésite surtout pas à partir à l’étranger !! <img data-src=" />



Là où je ne suis pas d’accord, c’est que c’est bien d’être diplômé de l’Epitech, mais tout le monde n’a pas la chance de pouvoir se payer une école privée (et c’est bien là dessus que Niel veut capitaliser).









tAran a écrit :



Il y a beaucoup de vrai dans ce que tu dis, si tu es jeune et que tu en as la possibilité, n’hésite surtout pas à partir à l’étranger !! <img data-src=" />

.





Le top pour le pognon: garder son contrat FR et partir à l’étranger.



J’ai presque doublé mon salaire pour l’année qui vient et en plus ça me fait une bonne expérience…mais c’est pas si évident que ça à trouver( et je suis dans un pays bien merdique…mais bon… ).<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Le top pour le pognon: garder son contrat FR et partir à l’étranger.



J’ai presque doublé mon salaire pour l’année qui vient et en plus ça me fait une bonne expérience…mais c’est pas si évident que ça à trouver( et je suis dans un pays bien merdique…mais bon… ).<img data-src=" />





Moi qui pensait que tu étais à Clermont <img data-src=" />









tAran a écrit :



Il y a beaucoup de vrai dans ce que tu dis, si tu es jeune et que tu en as la possibilité, n’hésite surtout pas à partir à l’étranger !! <img data-src=" />



Là où je ne suis pas d’accord, c’est que c’est bien d’être diplômé de l’Epitech, mais tout le monde n’a pas la chance de pouvoir se payer une école privée (et c’est bien là dessus que Niel veut capitaliser).







Ouais 26 ans :) Je compte partir l’année prochaine.



Pour l’école, je suis bien d’accord avec toi, malheureusement pas tout le monde peut se le permettre, pour dire, cette année je fini enfin de payer mes crédit car pour certain “malchanceux” comme moi n’ont pas des parents / autre blindé, très dur de tenir, mais après c’est plaisant ;)



Le 29/06/2013 à 11h04







sdevilcry a écrit :



SSII, c’est bien l’endroit ou je ne mettrai jamais les pieds pour demander un emploi. Je préfère 100 fois aller voir les entreprises moi mêmes en ayant vu une demande de leur part qui m’intéresserait.



Et il est vrai que je ne ‘ai pas de soucis à trouver un emploi, bien au contraire, sans même claquer des doigts on se fait chasser (pour info, diplôme Epitech, et développeur). Je suis aussi à Paris et risque de partir à l’étranger donc ça aide pas mal je pense pour avoir le bon salaire malgré tout.



Bon par contre on est de plus en plus nombreux dans le domaine et sans vanter tel diplôme ou cursus, j’ai fais des entretiens à des développeurs orienté web qui ont voulu me vendre du rêve ‘(moi j’ai fais ci, et ça et patati, tu leur poses une / 2 questions techniques, et plus personne…). Les mecs avaient fait des IUT ou je ne sais quel autre cursus se ressemblant que je trouve en carton (pour notre domaine) _SI_ l’élève ne s’auto intéresse pas à coter pour monter des projet perso et autre chose qui l’aiderai à devenir bien meilleurs.



(D’ailleurs je cherche un binôme, bon délire, compétent, expérience symfo 2 tout ça quoi :))







du bon gros troll comme on en trouve par palette à la sortie de ces écoles où tu achètes ton diplôme. Ca regarde de haut les autres formations mais ça fait 5 ans d’études hors de prix pour finir dev web…



Oui certains étudiants de l’Epitech se croient supérieurs (papa et maman on pu payer …).





Y’a de bonnes surprises dans toutes les écoles/fac/IUT ( qui n’est pas en carton dans l’informatique, pour les gens qui s’y passionnent)




Dans les faits, certaines grosses SSII sont devenues de géantes boîtes d’intérim





Dans les faits, certains informaticiens sont devenus des utilisateurs d’IDE/framework, devenant ainsi parfaitement interchangeables.





On retrouve a peu près la même évolution que dans le secteur du batiment, avec une fracture entre la maitrise d’oeuvre et la main d’oeuvre. Comme dans le batiment, ceux qui s’en sortent bien sont les maitres d’oeuvre et les ouvriers spécialisés. Les autres sont malheureusement interchangeables.








morecube a écrit :



du bon gros troll comme on en trouve par palette à la sortie de ces écoles où tu achètes ton diplôme. Ca regarde de haut les autres formations mais ça fait 5 ans d’études hors de prix pour finir dev web…







Pas d’accord avec toi, clairement..









127.0.0.1 a écrit :



Dans les faits, certains informaticiens sont devenus des utilisateurs d’IDE/framework, devenant ainsi parfaitement interchangeables.





On retrouve a peu près la même évolution que dans le secteur du batiment, avec une fracture entre la maitrise d’oeuvre et la main d’oeuvre. Comme dans le batiment, ceux qui s’en sortent bien sont les maitres d’oeuvre et les ouvriers spécialisés. Les autres sont malheureusement interchangeables.







HEureusement qu’on utilise des IDE… ça facilite la vie





Après c’est sur si le projet c’est afficher des données brutes, c’est un peu soulant car répétitif et non inventif









Tumeconnais a écrit :



Effectivement, se dire que faire un Bac+5 pour toucher le salaire d’un BEP ça fout les boules





J’ai envie de dire: quelle mentalité de merde en France de penser que le diplôme fait le salaire… de penser qu’un travail manuel ne vaut pas un travail de cadre, etc…



Le plombier, tu es heureux de le voir arriver quand tu l’appelles, et tu rales s’il te dit qu’il n’est pas dispo avant 2 jours.

Je suis informaticien, et je suis très heureux qu’un plombier gagne plus que moi: il le mérite largement.









dfiad77pro a écrit :



Oui certains étudiants de l’Epitech se croient supérieurs (papa et maman on pu payer …).





Y’a de bonnes surprises dans toutes les écoles/fac/IUT ( qui n’est pas en carton dans l’informatique, pour les gens qui s’y passionnent)







Tout est résumé



Je ne peux qu’acquiescer <img data-src=" />

Et c’est encore pour ce genre d’édito que je suis content d’être premium !



Pour le coté boîte d’interim c’est surtout vrai en IDF.



Personnellement à Nantes je travail dans un gros CSP. Il n’y a que l’Agence qui envoi les salariés chez le Client.








Alucard63 a écrit :



Le top pour le pognon: garder son contrat FR et partir à l’étranger.



J’ai presque doublé mon salaire pour l’année qui vient et en plus ça me fait une bonne expérience…mais c’est pas si évident que ça à trouver( et je suis dans un pays bien merdique…mais bon… ).<img data-src=" />







j’ai quatriplé le mien, Afrique du Sud / Cameroun depuis 6 ans. Et la chance ces deux pays sont vachement agréable <img data-src=" /> ( un pti peu moins pour le pays de Nelson Mandela<img data-src=" />)



Les SSII en Afrique c’est un peu différent car les PME n’ont pas assez de cash pour investir sur des solutions genre Oracle. Les grands comptes préfèrent embaucher une bonne partie vu le poids des salaires versus les SSII. Le truc là dedans c’est qu’il faut surtout maîtriser des solutions qui marchent et qui ont fait leur preuves contrairement en occident où le premier truc à la mode est le bienvenu. Normal aussi car les coût de dev seront plus bas mais ça me laisse le temps de maintenir ma veille technologique monter tranquillement ^^ .



Là je viens juste de me mettre à utiliser dans le dev Web bootstrap et autre framework HTML 5, je commence à laisser petit à petit à quitter les langages bas niveaux comme ASM pour me taper les derniers truc utiliser sur les automates ( ça à vachement évoluée), je commences à utiliser la machine LLVM ( beau bijou en passant ce truc là) et surtout vu les calculs de structures et autres nous apprenons l’OpenCL ( pas de CUDA car ayant du mal avec les CPU). Bref j’ai le temps de maîtriser avant qu’un client ne viennent me pomper l’air avec des gros noms ^^









Faith a écrit :



J’ai envie de dire: quelle mentalité de merde en France de penser que le diplôme fait le salaire… de penser qu’un travail manuel ne vaut pas un travail de cadre, etc…



Le plombier, tu es heureux de le voir arriver quand tu l’appelles, et tu rales s’il te dit qu’il n’est pas dispo avant 2 jours.

Je suis informaticien, et je suis très heureux qu’un plombier gagne plus que moi: il le mérite largement.







J’ai presque envie de te remercier pour ton commentaire.

Je ne suis pas plombier, mais baser un salaire sur un niveau d’étude est franchement stupide.

J’ai, pour ma part, un niveau équivalent au BEP mais j’ai galéré des années durant pour trouver un taf et acquérir des compétences.

Au final je gagne quasi autant qu’un BAC+5 maintenant et je n’en ai clairement pas honte.









Faith a écrit :



Je suis informaticien, et je suis très heureux qu’un plombier gagne plus que moi: il le mérite largement.







Sauf que si c’est pour gagner moins qu’un plombier, plus rien ne justifie des études jusqu’à 23 à 26 ans, gagner sa vie avec 5 ans de retard pour un salaire qui va mettre 20 ans à compenser la perte initiale si on se démerde pas mal… un départ en retraite plombé par la hausse des durées de cotisation (les études supérieures n’étant pas prises en compte), des perspectives de se mettre à son compte bien moindres… et de délocalisations partout ou un réseau est disponibles croissantes.



Bref, mieux vaut foutre les mains dans la merde qq années (ensuite, on y mets les apprentis et on se fait le côté alimentations plutôt que l’évacuation).



Si on continue, toute les fonctions de dev/support communes finiront d’être délocalisées en europe de l’est(Roumanie…)/maghreb(Maroc)/asie (Inde/Philippines…). Sauf les secteurs un peu critiques (liés à la défense…).



En dev, ne restera qu’un peu d’embarqué, soft critique (aéro…) en particulier.



Je ne conseillerais à personne actuellement de s’engager dans le secteur. Et au autres d’en être sorti avant 35 ans, tout dernier carat, age a partir duquel les étiquettes deviennent trop bien collées.



d’ailleurs, si jamais vous connaissez une boite vers toulon qui cherche un sysadmin ou un helpdesk, pensez a moi <img data-src=" />








linkin623 a écrit :



T’as bien de la chance, je connais bien une institution départementale qui pratique ce genre de chose. <img data-src=" />



Pas de projet pour passer sous libreOffice? OOo commence vraiment à dater.







Pour le moment non, il faudrait que j’en reparle avec mon chef mais moi même je ne m’y suis pas beaucoup penché sur libre office ces derniers temps, pas mal de boulot et des trucs perso. J’ignore ou en est le projet mais lorsqu’ils dégagerons pour de bon java, je porterais le truc. Si ça n’est pas déjà fait mais je n’ai pas fait beaucoup de veille techno ces derniers temps, vraiment pas le temps.









Faith a écrit :



J’ai envie de dire: quelle mentalité de merde en France de penser que le diplôme fait le salaire… de penser qu’un travail manuel ne vaut pas un travail de cadre, etc…



Le plombier, tu es heureux de le voir arriver quand tu l’appelles, et tu rales s’il te dit qu’il n’est pas dispo avant 2 jours.

Je suis informaticien, et je suis très heureux qu’un plombier gagne plus que moi: il le mérite largement.





Donne moi 2 mois et je sais faire le boulot d’un plombier( surtout qu’on n’a pas pour habitude d’appeler le plombier pour nettoyer un siphon dans la famille… ), donne 2 mois au plombier, si il sait faire mon boulot je veux bien me mordre une boule.



Ceci dit tu as totalement raison dans un sens: le plombier mérite autant son salaire, tout simplement parce que le salaire ne représente pas le niveau de compétence d’un individu.<img data-src=" />



Je te donne un autre exemple: Je bosse avec des italiens ces temps ci. Les mecs sont tous un grade au dessus de moi dans la hiérarchie de mon entreprise: pas un seul ne gagne autant que moi( le salaire d’un débutant FR est supérieur au salaire de certains italiens avec 6 ans d’XP ).<img data-src=" />









yl a écrit :



Sauf que si c’est pour gagner moins qu’un plombier, plus rien ne justifie des études jusqu’à 23 à 26 ans, gagner sa vie avec 5 ans de retard pour un salaire qui va mettre 20 ans à compenser la perte initiale si on se démerde pas mal…





Si c’est ton avis, tu ne dois pas trop aimer l’informatique…





Je ne conseillerais à personne actuellement de s’engager dans le secteur. Et au autres d’en être sorti avant 35 ans, tout dernier carat, age a partir duquel les étiquettes deviennent trop bien collées.



Perso, je conseille aux gens de s’orienter vers ce qu’ils aiment du moment que ça permet de vivre. Et surtout à ne pas dire aux enfants que les jobs manuels sont à fuir, ça pourrit pas mal du marché de l’emploi en France.









Faith a écrit :



Perso, je conseille aux gens de s’orienter vers ce qu’ils aiment du moment que ça permet de vivre. Et surtout à ne pas dire aux enfants que les jobs manuels sont à fuir, ça pourrit pas mal du marché de l’emploi en France.





Ça par contre je suis totalement d’accord.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Donne moi 2 mois et je sais faire le boulot d’un plombier( surtout qu’on n’a pas pour habitude d’appeler le plombier pour nettoyer un siphon dans la famille… ), donne 2 mois au plombier, si il sait faire mon boulot je veux bien me mordre une boule.





Et pourtant, je pense qu’il y a plus d’informaticiens que de plombiers en France !



Pour ma part, si quelqu’un veut bien me filer un job comme technicien informatique, je suis preneur.








Alucard63 a écrit :



Donne moi 2 mois et je sais faire le boulot d’un plombier( surtout qu’on n’a pas pour habitude d’appeler le plombier pour nettoyer un siphon dans la famille… ), donne 2 mois au plombier, si il sait faire mon boulot je veux bien me mordre une boule.





Mais il y a plombier salarié et plombier indépendant…



Celui qui gagnera bien sa vie c’est l’indépendant, et pour cela il te faut constituer un réseau et gagner en notoriété, ça ne se fait pas en 2 mois. Et, il n’est pas aux 40 heures par semaine.









Z-os a écrit :



Celui qui gagnera bien sa vie c’est l’indépendant, et pour cela il te faut constituer un réseau et gagner en notoriété, ça ne se fait pas en 2 mois. Et, il n’est pas aux 40 heures par semaine.





Il y a quelqu’un qui est à 40h par semaine dans l’info?



Si tu veux gagner 2500 euros net/mois en débutant, faut pas rêver, tu fais pas 40h.<img data-src=" />



Sinon pour le réseau c’est comme partout: il suffit de connaitre les bonnes personnes pour sauter cette étape.<img data-src=" />



je viens d’être diplômé, et cet éditorial me fait bien flipper !








nateriver a écrit :



je viens d’être diplômé, et cet éditorial me fait bien flipper !







Oublis pas une chose savoir se vendre et négocié, ça aide pour pas avoir un salaire bof.

Les ss2i vont te rabaisser en te faisant croire que tu n’a aucune expérience, alors faut tenir tête









kwak-kwak a écrit :



Pour ma part, si quelqu’un veut bien me filer un job comme technicien informatique, je suis preneur.



Oui, moi aussi… <img data-src=" />



En recherche depuis +2 ans maintenant, ayant diplômes + BEAUCOUP d’XP (14 ans juste dans le hardware, 7 ans dans des postes commerciaux info).



J’ai vu le marché changer certes mais aussi évoluer pas toujours dans le bon sens (il reste combien de revendeurs en France ? 1000 à 3000 maxi, au lieu de +10 000 en 2000 par exemple).



J’ai une bonne 10 éne d’amis qui ne trouvent plus rien même avec délocalisation (et même sur Panam) et pas toujours facile à vivre comme situation (t’es + que compétent, t’as de l’XP, t’es mobile mais ça suffit pas).



Pour les offres, vu le peu de réponses (je fais 250 à 300 annonces/ mois) dans les 10% maxi, sans compter les offres délirantes parfois (exemple : bac +5, 22 ans d’age maxi, 5 à 6 langues pour 1600 brut / mois) c’est parfois désespérant.



Ne parlons même pas des SSII, j’ai donné aussi, maintenant c’est : “t’es placé là, t’es jeté demain quand c’est terminé” et surtout t’es pas cher hein, sinon c’est pas la peine.


Je me suis inscris pour répondre à cet article.



Dans mon cas je suis un jeune développeur front-end / PHP, avec seulement un CDD d’un an comme expérience. J’ai donc encore mes armes à faire, mais pas moyen de trouver un poste dans ma province.



J’habite une ville dont l’agglomération représente environ 400.000 hab., je suis prêt à me déplacer jusqu’à 80km de distance pour un boulot, ce qui m’offre quelques autres plus ou moins grandes villes à portée, mais malheureusement rien n’y fait. Développeur informatique chez nous, ça n’existe pas.



Je suis au chômage depuis septembre dernier, je commence à trouver le temps long. Et si je réunis tout les sites d’emplois que je consulte (P-E, Alsacreations, Monster, RemixJobs, Indeed, etc.) je dois avoir relevé environ cinq offres correspondant réellement à mon choix de carrière. Cinq offres en 10 mois, un seul entretien et c’était pour une boite à stagiaire. Sic.



Cinq offres… C’est ce qui tombe en une heure sur Paris. C’est pitoyable. Mais j’ai sincèrement horreur de la capitale, pas moyen d’y déménager, je ne souhaite pas vivre comme un rat dans 9m². La seule solution qu’il me resterait ce serait d’y travailler et de rentrer chez moi le soir, mais ça représenterait des semaines de plus de 75 heures dans le cas d’un simple 35h…



Ne m’étant pas encore résolu à franchir ce cap, je me suis donc déclaré comme indépendant, en espérant sous-traiter avec des agences de communications et autres…


merci pour le conseil dfiad77pro.. tiens en passant, qu’est ce qu’un développeur java junior peut espérer comme salaire/mois ?








nothanks a écrit :



Pour le moment non, il faudrait que j’en reparle avec mon chef mais moi même je ne m’y suis pas beaucoup penché sur libre office ces derniers temps, pas mal de boulot et des trucs perso. J’ignore ou en est le projet mais lorsqu’ils dégagerons pour de bon java, je porterais le truc. Si ça n’est pas déjà fait mais je n’ai pas fait beaucoup de veille techno ces derniers temps, vraiment pas le temps.







De mémoire, presque tout java a été viré. D’ailleurs, le site ne propose pas de l’installer pour utiliser LO (PCI a fait une news je crois).



PErso j’ai testé en entreprise il y a peu, les progrès sont assez énorme. La rénovation de l’interface est discrète mais ça se sent par rapport à OOo.









SPetis a écrit :







Il n’y a pas qu’a Paris pour avoir du travail. En fonction de ce que tu cherches à faire, il faut choisir les bons coins de la France. Par exemple région Rhône-Alpes, ou Toulouse pour de l’Areo… Ce ne sont que des exemples… Lorsque j’étais sorti de l’école, mes conditions étaient toutes la France sauf la région parisienne…









Kivlov a écrit :



j’ai l’impression, mais ce n’est peut-être qu’une impression, qu’il est plus simple de trouver un taf dans le domaine de l’administration réseau / système / sécurité, qu’en tant que développeur (du moins, en province. je suis allergique à Paris).



etc …







Merci j’ai bien ri ! C’est tellement vrai. Les annonces du style “si vous maîtrisez les frameworks suivants : [7 Frameworks Java] [3 C++] [17 JavaScript] [C# / VB / .NET (si possible MFC)] alors ce poste est fait pour vous !



Salaire indicatif : 24 - 24,3 k€ / an” <img data-src=" />










benjarobin a écrit :



Je me suis surement mal exprimé, certaines boites évitent d’embaucher et préfèrent utiliser des prestataires, ainsi le seuil du nombre d’employé n’est pas dépassé. Le dépassement de certain seuil impose certaines règles qui coutes beaucoup plus cher que d’embaucher des prestataires.







Ok j’ai saisi. Mais ça ne change rien à mon propos, ils peuvent prendre des prestas sans passer par les SSII, en les recrutant directement. C’est pas le nombre qui manque… Ainsi ils n’augmentent pas leur masse salariariale, mais ils payent même moins cher (entre 20 et 25% de marge pour la SSII et le commercial).









Jarodd a écrit :



ils peuvent prendre des prestas sans passer par les SSII, en les recrutant directement.





Je ne te suis pas, si tu ne passes pas par une SSII c’est une embauche classique (CDI ou CDD) et donc cela compte dans la masse salariale. Ou alors la personne qui se fait embaucher doit travailler en indépendant, chose que peut de personne ne fait…



En lisant quelques commentaires, on dirait qu’il y en a beaucoup qui se font pigeonner par les SSII.

J’ai été un morceau de viande chez une SSII plutot connue, j’ai fais ca 3 ans, et j’ai compris : plus jamais.

Toute personne que j’apprécie un minimum reçoit ce conseil de ma part.



Ensuite concernant les spécialités, désolé d’être cru, mais faire du web, c’est pas vraiment se rendre utile et rare. certes c’est utile, mais c’est à la portée de toute personne s’intéressant à l’informatique…








doctor madness a écrit :



En lisant quelques commentaires, on dirait qu’il y en a beaucoup qui se font pigeonner par les SSII.

J’ai été un morceau de viande chez une SSII plutot connue, j’ai fais ca 3 ans, et j’ai compris : plus jamais.



Une SSII est pratique quand on est jeune car :





  • On a peut d’attache et assez mobile

  • Emploi très simple à trouver

  • Permet de monter en expérience facilement

  • La plupart des autres boites demandent au moins 3 ans d’expériences, c’est plus compliqué…









    doctor madness a écrit :



    Ensuite concernant les spécialités, désolé d’être cru, mais faire du web, c’est pas vraiment se rendre utile et rare. certes c’est utile, mais c’est à la portée de toute personne s’intéressant à l’informatique…



    Alors la je suis 100% d’accord… C’est un domaine “trop simple” et “trop chargé”









nateriver a écrit :



je viens d’être diplômé, et cet éditorial me fait bien flipper !







L’article est quand même très limité, le monde professionnel de l’informatique n’est pas cantonné qu’aux SSII. Même si c’est précisé dedans, s’attarder uniquement sur leur cas est un point de vue qui porte des œillères.



Et si les plus grosses sont souvent critiquables, celles de plus petit envergure respectent mieux leurs employés et capitalisent mieux leur carrière, là où les grosses préfèrent compter sur un turn over permanent et donc éviter de trop dépenser pour un technicien tout en le rentabilisant le mieux possible car sachant qu’au bout de X années il va se barrer car coopté dans une autre boite.



Ce que l’article n’évoque pas non plus, c’est le fait que l’externalisation est également de plus en plus délocalisée. Les métiers “basiques” tels que la supervision (ou pilotage), ou même l’exploitation sont délocalisés en Europe de l’Est, les helpdesk ont tendance à partir en Inde, et compagnie. Ca provoque quand même la perte de postes que ce soit en interne, ou pour les sociétés de services. Au final, le seul qu’on pourra difficilement délocaliser, c’est le technicien itinérant.

Mais pour avoir fait ce boulot, perso je préfèrerais me tirer une balle que de refaire ça. C’est ingrat, fatigant, dévalorisé, on passe 90% de son temps de travail dans une bagnole, le champ d’intervention est limité, les évolutions de poste inexistantes, très peu pour moi.



Taper sur les SSII pourquoi pas, mais les entreprises qui ne cherchent pas à valoriser l’expérience de leurs employés au sein de leurs propres DSI sont aussi fautives de la situation actuelle. Elles préfèrent au final externaliser et derrière, la connaissance se barre au moment où le contrat est fini, le nouveau presta doit tout reconstruire de zéro, la qualité baisse, et c’est un cercle sans fin. Mais bon, entretenir une DSI, ça coûte aussi très cher… On peut comprendre que les dirigeants voient toujours ça comme une perte qu’un réel bénéfice. Alors qu’un SI bien géré, c’est une source d’incidents moindres et donc une entreprise qui roule bien.

Je pense par exemple au rituel qu’un client que j’ai connu pratique souvent : quand on va bien, il déstaff, la qualité commence à tomber car les derniers presta en poste sont débordés, on reconstruit une équipe qui doit être formée et remonte le niveau pour fiabiliser les infras, et une fois que c’est fait, on redéstaff…



Bref, c’est un sujet qui devrait faire l’objet d’une véritable étude approfondie, on ne peut pas se concentrer juste sur l’un des éléments de la chaine (ici, les sociétés de service) en ignorant le reste, ça nécessite une vue plus globale.



@mastermatt désolé je n’sais pas citer les msg via la version mobile de pci. mdr ton commentaire, n’empêche c’est précisément à cause de ce genre d’annonce que je cherche pas de boulot pour le moment, mais que je m’efforce de m’auto-former aux 15 framework java pour espérer être engagé qq part un jour. deja que j’ai eu bcp de mal à trouver un stage (me rappelle une fois, j’ai eu droit à une leçon de 2h sur la complexité et sur les design pattern par un employeur pour un stage, j’en suis sorti en me disant que j’étais qu’une merde et qu’il valait mieux que j’aille conduire un bus ou tirer des chariots) et ma gueule de dromadaire n’aidant pas beaucoup, j’ai mis un an pour trouver un stage dans le public. une fois mon diplôme en poche j’ai directement ouvert un bouquin et je bosse 7 jours sur 7. mais c’est vrai que pour se vendre, je suis pas terrible, et il faudrait que je bosse cela. Je n’ai personnellement jamais trouvé d’offre correspondant à mon niveau actuel (“vous êtes junior avec au moins 5 ans d’expérience en javaEE, spring, struts, pytjon, javascript, cobol, fortran, c++,.. wtf o_o j’ai même vu une fois “vous maîtrisez une technologie avant même sa sortie” retour vers le futur)


la clause de mobilité n’a pas été évoqué dans l’article, et quand je parle de mobilité de ne pense pas à devoir passer du nord de Paris au sud de Paris.

Je suis toulousain, et je suis actuellement en mission sur Paris jusqu’a début août <img data-src=" /> Heureusement qu’ils me paient l’avion les week end pour allez voir mon fils et ma copine…



Quand au managers/commercials se sont de vrai chiensproxénètes, on me dit que je vais faire tel type de travail pour me faire dire oui mais quand j’arrive sur place on me raconte que l’on m’attendait pour un autre type de travail (après vérif le manager avait sciemment menti) <img data-src=" /><img data-src=" />



monde de merde


Pour mémoire, en 1995, le salaire de débutant d’un ingénieur était de 30k€.



Cela me rappelle aussi un maçon, qui pensait qu’en tant qu’ingénieur ayant plus de 5 ans d’expérience, je devais gagner 5 ou 6 k€/mois.



Les chinois ont des salaires de 600/800€/mois avec une productivité à moitié d’un français. Mais avec +20%/an de salaire, ils mettront moins de 10 ans à devenir plus chère que nous



Il faut voir aussi qu’en France contrairement au US, les “sellers” sont beaucoup mieux payé que les “makers”.70 k€/an n’a rien d’execptionnel là-bas (avec sécu incluse, et 500$ de loyer pour une maison).








benjarobin a écrit :



Il n’y a pas qu’a Paris pour avoir du travail. En fonction de ce que tu cherches à faire, il faut choisir les bons coins de la France. Par exemple région Rhône-Alpes, ou Toulouse pour de l’Areo… Ce ne sont que des exemples… Lorsque j’étais sorti de l’école, mes conditions étaient toutes la France sauf la région parisienne…



Et hop,encore une idée reçue, si tu veux être dans l’aéro soit câbleur, les autres postes sont pris…









sdevilcry a écrit :



Bon par contre on est de plus en plus nombreux dans le domaine et sans vanter tel diplôme ou cursus, j’ai fais des entretiens à des développeurs orienté web qui ont voulu me vendre du rêve ‘(moi j’ai fais ci, et ça et patati, tu leur poses une / 2 questions techniques, et plus personne…). Les mecs avaient fait des IUT ou je ne sais quel autre cursus se ressemblant que je trouve en carton (pour notre domaine) _SI_ l’élève ne s’auto intéresse pas à coter pour monter des projet perso et autre chose qui l’aiderai à devenir bien meilleurs.







Juste pour réagir, étant justement entrain de passer un DUT en informatique, tu comprendra que ça me choque un peu.

Non, je ne crois pas que ce soit un diplôme en carton. Je peut t’assurer que beaucoup rame dur pour y arriver <img data-src=" /> .

Oui,effectivement, ceux qui en sorte n’ont pas le même niveau, tout

comme ceux qui sortiront d’epitech n’auront pas le même niveau.



Quand aux histoires de question technique, je ne suis pas sur qu’on puisse sérieusement comparer une école comme épitech, à un DUT.

Le DUT se veut assez généraliste et pas trop spécialisé justement. Cela lui permet d’être utilisable pour faire des études supérieur, comme une licence (pro ou non) voir une école d’ingénieur. Bref c’est pas vraiment la même optique qu’un Epitech j’aurai tendance à dire.

Et puis c’est qu’un Bac +2.



Bref je crois que compare des truc pas comparable. J’ai l’impression que Epitech sert plutôt à sortir des «pisseurs de code» (c’est pas péjoratif), quelque chose plus accés sur la pratique, plus proche de ce qu’on attend d’un technicien, alors que le DUT combine le théorique (donc beaucoup de math <img data-src=" /> ) et la pratique, pour justement permettre un éventail plus large (technicien,ingénieurs,chercheurs,etc…).









fullsun a écrit :



Et hop,encore une idée reçue, si tu veux être dans l’aéro soit câbleur, les autres postes sont pris…



Désolé, je fait en parti de l’Areo : DO-178B et eu aucun souci pour l’embauche… Après tout dépend ce que tu met dans la section Areo









Jarodd a écrit :



Non je demandais des exemples de situation qui explisueraient d’on n’ait pas le “droit” d’embaucher, pas des noms concrêts. Je n’avais jamais entendu qu’on n’avait pas le droit d’embaucher pour ne pas augmenter la masse salariale… En plus au final, le presta coûte plus cher, avec la marge de la SSII…









Jarodd a écrit :



Non je demandais des exemples de situation qui explisueraient d’on n’ait pas le “droit” d’embaucher, pas des noms concrêts. Je n’avais jamais entendu qu’on n’avait pas le droit d’embaucher pour ne pas augmenter la masse salariale… En plus au final, le presta coûte plus cher, avec la marge de la SSII…







Toutes les banques si ce n’est des entreprises. Ma société (qui n’est donc pas une SSII) actuelle a un quota précis de nombre d’emploi par département, voire par équipe en fait.

Notre boite mère (car on est une filiale) vient de nous sucrer une place suite à un arrêt maladie long d’un collègue (plus d’un an) et à une rupture du contrat avec lui (amicale ? qui sait …).



Notre maman <img data-src=" /> (société mère pour ceux qui suivent) a dit “ on vous propose un VIE … et plus tard, on rediscutera d’un changement possible du VIE en salarié <img data-src=" />mais en attendant -1 sur le “head count” ou nombre de salarié dans la team” <img data-src=" /> … bilan on prend tout ce qui n’a pas valeur sur le compteur de masse salariale … et … on croise les doigts et plus <img data-src=" />



Sinon je confirme tout l’article pour avoir vécu ça et je dirais toutes les petites SSII n’ont malheureusement pas le bon côté … on est de la viande .. et on le reste … qu’en on a plus besoin de nous (interco, trop de salarié car trop de contrat qui ne sont pas venu) …



on nous accuse de pas se former seul …

de pas trouver du taf …

de pas contacter nos anciens clients <img data-src=" />

on nous accuse de pas être dans les locaux (oui pas le droit d’aller au chiote au moment où on vient te chercher soit disant … <img data-src=" />)

et on nous pousse à la porte … de grés ou de force …









Jeru a écrit :



la clause de mobilité n’a pas été évoqué dans l’article, et quand je parle de mobilité de ne pense pas à devoir passer du nord de Paris au sud de Paris.

Je suis toulousain, et je suis actuellement en mission sur Paris jusqu’a début août <img data-src=" /> Heureusement qu’ils me paient l’avion les week end pour allez voir mon fils et ma copine…



Quand au managers/commercials se sont de vrai chiensproxénètes, on me dit que je vais faire tel type de travail pour me faire dire oui mais quand j’arrive sur place on me raconte que l’on m’attendait pour un autre type de travail (après vérif le manager avait sciemment menti) <img data-src=" /><img data-src=" />



monde de merde







Tiens j’ai connu ça ?! Le pire entretien client … on passe pour des cons car le commercial a raconté des c…. et on nous accuse alors de pas jouer le jeu (au passage mon CV dans ce cas a été changé sans mon accord <img data-src=" />)



Mobilité … on me proposait d’aller au Luxembourg ! <img data-src=" /> par contre pas de frais pr rentrer chaque semaine, c’était 1 fois par mois ou moins … soit disant pour le bien de la société !<img data-src=" />



J’ai eu aussi le cas durant les grèves où on me demandait de payer l’hotel et dormir près du bâtiment du client afin de garantir “la bonne marche du projet” ! (pas de remboursement bien entendu ! <img data-src=" /> faut pas trop demander hein <img data-src=" />)









nateriver a écrit :



Je n’ai personnellement jamais trouvé d’offre correspondant à mon niveau actuel (“vous êtes junior avec au moins 5 ans d’expérience en javaEE, spring, struts, pytjon, javascript, cobol, fortran, c++,.. wtf o_o j’ai même vu une fois “vous maîtrisez une technologie avant même sa sortie” retour vers le futur)







Aussi bien en France qu’où je suis actuellement ! Rofl ! Ca continu ce genre de bétises ! ahahahah



Vous avez 8 ans d’exp. de travail (<img data-src=" />) mais vous avez 15 ans d’expérience sur le logiciel X et 20 ans sur le language Y voire mieux 5 ans d’expérience sur le framework Z (qui vient de sortir il y a 2 semaines) … <img data-src=" />









nateriver a écrit :



merci pour le conseil dfiad77pro.. tiens en passant, qu’est ce qu’un développeur java junior peut espérer comme salaire/mois ?









Grosso modo

Sur Lyon c’est entre 28 et 35K fixe + prime si possible. En dessous de 30K tu refuse systématiquement. Sur paris c’est un peu plus…



Sur Besançon entre 25 et 33K



bon c’est pas précis mais ça fais une idée.



Pour .net (ASP ou WPF) c’est généralement mieux payé car beaucoup demandé par rapport au nombre de candidat









Tumeconnais a écrit :



Effectivement, se dire que faire un Bac+5 pour toucher le salaire d’un BEP ça fout les boules





Tu m’excuseras mais les informaticiens sont beaucoup trop payés : Déjà c’est un boulot de fainéant (beh oui, ça consiste à automatiser des tâches répétitives), ensuite je pense que tu fais ce métier là par passion, et pas parce que “ça embauche”, et enfin, il y a des millions de logiciels du commerce qui coûtent très très cher et qui ne fonctionnent pas. Bref pour moi les informaticiens sont des escrocs.



À coté de ça, il y a Monique, femme de ménage, qui vit seule avec ses deux gosses à élever. Elle fait un métier terriblement stimulant, elle nettoie la merde des autres. En plus, c’est gratifiant comme boulot, personne te reconnait, te dit bonjour, t’es pas invisible, t’es TRANSPARENT. Et Monique elle travaille très tôt le matin, très tard le soir, payée au lance pierre (probablement sans ticket resto, sans intéressement) et elle se plaint pas elle, elle fait son boulot dignement sans jamais rien demander à personne.



Donc si ça t’emmerde d’avoir à faire des études pour avoir un métier qui te botte, tu n’as qu’à changer ta place avec Monique qui elle, aurait aimé faire des études.



Je suis dans l’agricole je peux t’en parler, des éleveurs laitier qui font la traite deux fois par jour, 365 jours par an et qui touchent difficilement 1 400€/mois en fin de carrière avant d’avoir une retraite à genre 800€, eux oui, ils ont les boules. <img data-src=" />









mmp35h a écrit :



Tu m’excuseras mais les informaticiens sont beaucoup trop payés : Déjà c’est un boulot de fainéant (beh oui, ça consiste à automatiser des tâches répétitives), ensuite je pense que tu fais ce métier là par passion, et pas parce que “ça embauche”, et enfin, il y a des millions de logiciels du commerce qui coûtent très très cher et qui ne fonctionnent pas. Bref pour moi les informaticiens sont des escrocs.



À coté de ça, il y a Monique, femme de ménage, qui vit seule avec ses deux gosses à élever. Elle fait un métier terriblement stimulant, elle nettoie la merde des autres. En plus, c’est gratifiant comme boulot, personne te reconnait, te dit bonjour, t’es pas invisible, t’es TRANSPARENT. Et Monique elle travaille très tôt le matin, très tard le soir, payée au lance pierre (probablement sans ticket resto, sans intéressement) et elle se plaint pas elle, elle fait son boulot dignement sans jamais rien demander à personne.



Donc si ça t’emmerde d’avoir à faire des études pour avoir un métier qui te botte, tu n’as qu’à changer ta place avec Monique qui elle, aurait aimé faire des études.



Je suis dans l’agricole je peux t’en parler, des éleveurs laitier qui font la traite deux fois par jour, 365 jours par an et qui touchent difficilement 1 400€/mois en fin de carrière avant d’avoir une retraite à genre 800€, eux oui, ils ont les boules. <img data-src=" />







Pour toi quel serai le salaire raisonnable pour un ingénieur dans l’informatique ?



On sais tous que l’usine et le monde agricole sont autrement plus difficile…

Cela dit c’est un peu exagérer de dire qu’on est des excro…



Pour l’automatisation de taches répétitives, c’est vrai dans beaucoup de cas et ça supprime des emplois, mais bon sans ça on aurait internet…. et tout le reste



D’autre part l’informatique, ça a beau pas être physique mais ça casse le cerveau









dfiad77pro a écrit :



Pour toi quel serai le salaire raisonnable pour un ingénieur dans l’informatique ?



On sais tous que l’usine et le monde agricole sont autrement plus difficile…

Cela dit c’est un peu exagérer de dire qu’on est des excro…





J’ai fait de l’informatique avant de me reconvertir, et j’ai vu 12 niveaux de if à la place d’une boucle + tableau, si ça c’est pas une escroquerie….



Mais c’était la même chose quand les militaires étaient pas payé à cause d’un logiciel de compta pourri : c’est la faute aux vents solaires. <img data-src=" />



Edit : quant aux prix d’un ingénieur, je n’en sais rien. Moi ça me choque pas de bien payer un mec qualifié (ou de lui offrir d’autres prestations en nature), mais dire que les informaticiens sont sous payés, c’est faire une insulte à l’intelligence.









mmp35h a écrit :



J’ai fait de l’informatique avant de me reconvertir, et j’ai vu 12 niveaux de if à la place d’une boucle + tableau, si ça c’est pas une escroquerie….



Mais c’était la même chose quand les militaires étaient pas payé à cause d’un logiciel de compta pourri : c’est la faute aux vents solaires. <img data-src=" />



Edit : quant aux prix d’un ingénieur, je n’en sais rien. Moi ça me choque pas de bien payer un mec qualifié (ou de lui offrir d’autres prestations en nature), mais dire que les informaticiens sont sous payés, c’est faire une insulte à l’intelligence.







Les 12 boucles ça ressemble plus au travail d’un imbécile qui fait un code chiant à lire pour être le seul a pouvoir toucher a son logiciel et garder son boulot….



je vois aussi des ingénieurs faire ce genre de trucs, genre mettre à jour un calcul complexe pendant le déplacement de la souris (1000x plus lent au moins) au lieu de le mettre à jour une seule foi a la fin du déplacement.



Bref comme tout il yva des gens qui sont incompétent, mais beau parleur…










dfiad77pro a écrit :



Bref comme tout il y’a des gens qui sont incompétent, mais beau parleur…









Beh ils ont l’air d’être nombreux en informatique. J’ai un copain qui lui, a continué l’informatique, il m’a assuré qu’optimiser le code ne servait à rien “ça coutera toujours moins cher d’acheter de la RAM que de payer un ingénieur une journée de plus”









mmp35h a écrit :



J’ai fait de l’informatique avant de me reconvertir, et j’ai vu 12 niveaux de if à la place d’une boucle + tableau, si ça c’est pas une escroquerie….



Mais c’était la même chose quand les militaires étaient pas payé à cause d’un logiciel de compta pourri : c’est la faute aux vents solaires. <img data-src=" />



Edit : quant aux prix d’un ingénieur, je n’en sais rien. Moi ça me choque pas de bien payer un mec qualifié (ou de lui offrir d’autres prestations en nature), mais dire que les informaticiens sont sous payés, c’est faire une insulte à l’intelligence.







C’est beau de généraliser, mais y’a aussi des postes à responsabilités dans l’informatique qui nécessitent de savoir extrêmement bien gérer son stress. Ca s’appelle être du côté de la prod, et c’est mon boulot.



Quand tu es responsable d’infrastructures qui permettent à une grande entité commerciale d’échanger avec ses propres magasins et ses fournisseurs, qui fait transiter les commandes, les factures, les avis d’expédition, qui permet à un camion sorti de son entrepôt de logistique de savoir à qui et quoi livrer et en quelle quantité, etc, t’as intérêt à être tout sauf un gros flemmard quand ce petit bordel commence à se gripper.

Ce n’est qu’un simple exemple.



L’informatique, c’est pas que des développeurs et des installateurs de postes de travail, c’est aussi des admins qui font en sorte que le système d’information fonctionne, qui le fiabilisent et le font évoluer. Quand tu passes une nuit blanche parce que des entrepôts de logistique sont paralysés et doivent tourner en dégradé (donc à rythme largement moindre, entrainant retards et pénalités) parce qu’un serveur se viande ou une appli se plante et que t’as plein de responsables qui te gueulent dessus, tu sais ce que c’est que d’avoir une partie du CA de ton client entre tes mains. <img data-src=" /><img data-src=" />



Mais bon, être admin en informatique, c’est comme être bassiste dans un groupe. Personne ne te voit ou t’entend, mais dès que tu fais une fausse note, tout le monde se pointe vers toi et te tue du regard. <img data-src=" />



(je dois être maso à faire ce métier + jouer [très mal <img data-src=" />] de cet instrument)









mmp35h a écrit :



Tu m’excuseras mais les informaticiens sont beaucoup trop payés : Déjà c’est un boulot de fainéant (beh oui, ça consiste à automatiser des tâches répétitives), ensuite je pense que tu fais ce métier là par passion, et pas parce que “ça embauche”, et enfin, il y a des millions de logiciels du commerce qui coûtent très très cher et qui ne fonctionnent pas. Bref pour moi les informaticiens sont des escrocs.



À coté de ça, il y a Monique, femme de ménage, qui vit seule avec ses deux gosses à élever. Elle fait un métier terriblement stimulant, elle nettoie la merde des autres. En plus, c’est gratifiant comme boulot, personne te reconnait, te dit bonjour, t’es pas invisible, t’es TRANSPARENT. Et Monique elle travaille très tôt le matin, très tard le soir, payée au lance pierre (probablement sans ticket resto, sans intéressement) et elle se plaint pas elle, elle fait son boulot dignement sans jamais rien demander à personne.



Donc si ça t’emmerde d’avoir à faire des études pour avoir un métier qui te botte, tu n’as qu’à changer ta place avec Monique qui elle, aurait aimé faire des études.



Je suis dans l’agricole je peux t’en parler, des éleveurs laitier qui font la traite deux fois par jour, 365 jours par an et qui touchent difficilement 1 400€/mois en fin de carrière avant d’avoir une retraite à genre 800€, eux oui, ils ont les boules. <img data-src=" />







Je suis étudiant, je bosse a coté, j’ai fait caissier, serveur dans les grand hotel, et plein d’autre métier sous payé et oui c’est métier ne sont pas passionnant, et chaque centime gagné c’est une goutte de sueur sur le front.

Oui je fait c’est étude car je suis passionnée par l’informatique, mais aussi des étude longue pour bien gagné ma vie et donc profiter.

Je suis fils de femme de chambre, ma mère devrait gagné plus qu’un PDG, bah oui, le PDG ça reste le cul sur une chaise a faire des réunions et mangé du foie gras, alors que ma mère nettoie la merde des autres.

sauf qu’en France et dans le reste du monde plus tu a de responsabilité, plus t’es payé, normal car plus t’es haut, et plus de monde dépend de tes décision.

beaucoup de chose me plaise, mais j’ai choisi l’informatique, par passion, et pour les salaires (le nerf de la guerre).

et avec mes études longue, j’ai perdu au moins 5 ans de cotisation, alors que le plombier non.

je pense que en 5ans d’étude j’ai plus de corde a mon arc que le plombier qui à fait un bep.

on est sensé payer les gens a leur compétence.









benjarobin a écrit :



Je ne te suis pas, si tu ne passes pas par une SSII c’est une embauche classique (CDI ou CDD) et donc cela compte dans la masse salariale. Ou alors la personne qui se fait embaucher doit travailler en indépendant, chose que peut de personne ne fait…







C’est tout-à-fait ça : s’ils ne veulent pas embaucher, ils prennent quelqu’un qui ne veulent pas être embauché, donc un indépendant. Il fait sa mission, et c’est fini. S’ils veulent embaucher, ils prennent quelqu’un qui veut se faire embaucher, et lui proposent un CDI.



Dans les deux cas, le recrutement peut se faire directement par le client, s’il s’en donne les moyens : dès lors pas besoin de commercial qui complique le rapprochement des deux parties, qui peuvent très bien se débrouiller sans lui. Mais malheureusement, le clientl préfèrera la plupart du temps payer quelqu’un d’autre pour faire la sale besogne, en plus ça lui permet de ne pas payer la RH qui ferait ça à plein temps.



Et au contraire, il y a pas mal d’indépendants dans ce milieu (dont moi). Le problème est que là aussi les commerciaux sévissent, et bloquent l’accès aux missions. Pour les mêmes raisons que celles que j’ai décrites au dessus. Donc je maintiens : pour moi ce sont des parasites qui entretiennent un chômage plus élevé que ce qu’il devrait être. On peut ne pas être d’accord avec cette opinion, mais dans mon entourage, et sur toutes les missions (indép ou pas), c’était ce ressenti qui primait, de loin. Mais faute de mieux, on fait avec, en attendant de pouvoir faire autrement (avoir un réseau pour se passer d’eux), et on fait perdurer cette situation.



Le 29/06/2013 à 15h51







clws990 a écrit :



Aussi bien en France qu’où je suis actuellement ! Rofl ! Ca continu ce genre de bétises ! ahahahah



Vous avez 8 ans d’exp. de travail (<img data-src=" />) mais vous avez 15 ans d’expérience sur le logiciel X et 20 ans sur le language Y voire mieux 5 ans d’expérience sur le framework Z (qui vient de sortir il y a 2 semaines) … <img data-src=" />





Ce genre d’offres devrait être sanctionné pénalement.



Il y aussi le paradoxe de l’autodidaxie: on idolâtre les autodidactes quand ils sont devenus célèbres, mais on veut un bac +5 mini exigé pour faire du dev web pour html/css/jquery (a 20K€ brut car c’est que du dev web apres tout) !!!








Tumeconnais a écrit :



sauf qu’en France et dans le reste du monde plus tu a de responsabilité, plus t’es payé, normal car plus t’es haut, et plus de monde dépend de tes décision







Justement c’est un peu con comme principe je trouve car il y a pas vraiment de «contrôle» en fait. Le type en haut, il prend peut être plus de risques, mais des risques que tout les salariés devront assumé, si l’entreprise ferme, c’est pas juste le patron qui devra assumé ,mais surtout tout les salariés, qui tomberont au chômage.

Donc c’est une logique foireuse.

Le jour ou le patron sera élu, on en reparlera mais je trouve que la différence salariale du fait de «tu a des responsabilité» est une grosse escroquerie pour nous faire accepter une certaine soumission comme normale, comme si la relation dominant/dominé est le seul système viable…









yl a écrit :



Sauf que si c’est pour gagner moins qu’un plombier, plus rien ne justifie des études jusqu’à 23 à 26 ans, gagner sa vie avec 5 ans de retard pour un salaire qui va mettre 20 ans à compenser la perte initiale si on se démerde pas mal…





A tes yeux il vaut mieux passer les mains dans la merde (littéralement parfois) toute la journée pour gagner un peu plus et partir en retraite cinq ans plutôt (enfin… je connais deux plombiers et tous deux gagnent moins que tous les dévs +5 que je connais) ? Et ces cinq années d’études que la plupart d’entre nous ont passé à se pochetronner sont-elles si méritantes ?



J’adore ceux qui parlent de leurs études comme d’un calvaire qu’ils ont dû subir par rapport aux petits chanceux qui sont partis bosser dans des boulots exaltants comme opérateur à la chaîne ou ouvrier du BTP (avec son espérance de vie courte, son taux élevé d’invalidité, ses salaires franchement pas mirobolants et autres joyeusetés).



Je viens d’une famille ouvrière. Je m’estime drôlement chanceux. SI tu n’es pas d’accord une formation de plombier ne dure que deux ans, n’hésite pas à en profiter !









Tumeconnais a écrit :



Effectivement, se dire que faire un Bac+5 pour toucher le salaire d’un BEP ça fout les boules







Désolé de vous dire ça mais au risque de me faire incendier, je connais certains Bac + 5 qui dans le domaine web (html+css+php+jquery, je vais parler de ce que je connais) sont quasiment aussi mauvais que moi, amateur depuis moins d’un an formé à coup de siteduzéro.

D’après ce que je vois (j’ai déjà travaillé avec un plombier) les plombiers sont mieux formés pour bien accomplir ce qu’ils font.

N’importe quel amateur peut acquérir un niveau meilleur en “informatique” que certains de ces gars d’une formation généraliste, mauvais en tout et bon en rien.

Est-ce que n’importe qu’elle amateur peut acquérir un bon niveau en plomberie? Je ne pense pas…



Ensuite, c’est vrai que du côté des annonces il y a des incohérences. L’autre jour je regardais des annonces pour le fun et on recherchait un jeune community manager fb/twitter avec 8 ans d’expérience…









Venomp a écrit :



J’ai quitter les SSII il y a plus de dix ans maintenant.

Mais apparemment rien n’a changé.

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AntonyToku a écrit :



Désolé de vous dire ça mais au risque de me faire incendier, je connais certains Bac + 5 qui dans le domaine web (html+css+php+jquery, je vais parler de ce que je connais) sont quasiment aussi mauvais que moi, amateur depuis moins d’un an formé à coup de siteduzéro.

D’après ce que je vois (j’ai déjà travaillé avec un plombier) les plombiers sont mieux formés pour bien accomplir ce qu’ils font.

N’importe quel amateur peut acquérir un niveau meilleur en “informatique” que certains de ces gars d’une formation généraliste, mauvais en tout et bon en rien.

Est-ce que n’importe qu’elle amateur peut acquérir un bon niveau en plomberie? Je ne pense pas…



Ensuite, c’est vrai que du côté des annonces il y a des incohérences. L’autre jour je regardais des annonces pour le fun et on recherchait un jeune community manager fb/twitter avec 8 ans d’expérience…







Tu n’a pas tout a fait tord<img data-src=" />, des études sans passions, sans curiosité ne menent pas à grand chose en informatique.



Il faut toujours se remettre en question pour évoluer. Cela dis pour moi la fac ou école peu permettre d’échanger et de se confronter au milieu de la recherche avant d’intégrer l’entreprise ( qui n’est pas friande de chercheur)



ou un dev node. js avec 5 ans d’xp j’ai vu aussi. et certaines annonces sont bourrées de fautes d’orthographe. pour la formation généraliste, je suis plutôt d’accord. l’école m’a donné des bases en programmation et en java. le reste, j’ai dû apprendre par moi-même. de là à dire que les devs sont feignants et qu’ils devraient se contenter de ce qu’ils ont pcq monique femme de ménage gagne moins et trime dur, bah j’ai envie de dire que c’est une réaction typique de patron.. qui écrase monique et qui écrase l’agriculteur et le petit dev, tout en payant ses taxes au Luxembourg ou pas du tout. si un dev écrit de la merde, j’ai tendances à penser que c’est plus parce qu’on lui laisse 10 min pour écrire un algorithme qu’il aurait fallu écrire en 30… ou que pcq il est payé comme un bep avec un diplôme de master . qu’est ce que ca rapporte de dev de la merde ?? l’escroc c’est celui qui te paie 1100€ par mois pour un programme qu’il va vendre des millions.








nateriver a écrit :



l’escroc c’est celui qui te paie 1100€ par mois pour un programme qu’il va vendre des millions.







On dirait plutôt un gars qui a préféré le confort d’être salarié, mais qui est jaloux du succès du patron. <img data-src=" />



lol c’est les salariés qui créent la valeur, le patron encaisse en général. j’ai rien contre les entrepreneurs qui partent de zéro et qui réussissent, mais j’aime pas bien les patrons qui me disent que je suis un feignant en me parlant de monique. c’est un peu comme Copé et ses pains au chocolat. mettre tout sur le dos du travailleur, c’est de la lutte des classes toussa








Tumeconnais a écrit :



sauf qu’en France et dans le reste du monde plus tu a de responsabilité, plus t’es payé, normal car plus t’es haut, et plus de monde dépend de tes décision.









Il n’empêche que j’ai du mal à comprendre pourquoi on paye Monique au SMIC à temps partiel pour récurer la merde laisser par les autres et que dans le même temps, on va payer dignement un mec qui s’éclate sur son ordinateur. <img data-src=" />



Petite remarque pour PCi : C’est INteressant et il faut en parler, toussa. … mais ressasser les problèmes du boulot le week end, je préfère éviter … Donc je garde ca au chaud pour lundi . <img data-src=" />








mmp35h a écrit :



Tu m’excuseras mais les informaticiens sont beaucoup trop payés : Déjà c’est un boulot de fainéant (beh oui, ça consiste à automatiser des tâches répétitives), ensuite je pense que tu fais ce métier là par passion, et pas parce que “ça embauche”, et enfin, il y a des millions de logiciels du commerce qui coûtent très très cher et qui ne fonctionnent pas. Bref pour moi les informaticiens sont des escrocs.



À coté de ça, il y a Monique, femme de ménage, qui vit seule avec ses deux gosses à élever. Elle fait un métier terriblement stimulant, elle nettoie la merde des autres. En plus, c’est gratifiant comme boulot, personne te reconnait, te dit bonjour, t’es pas invisible, t’es TRANSPARENT. Et Monique elle travaille très tôt le matin, très tard le soir, payée au lance pierre (probablement sans ticket resto, sans intéressement) et elle se plaint pas elle, elle fait son boulot dignement sans jamais rien demander à personne.



Donc si ça t’emmerde d’avoir à faire des études pour avoir un métier qui te botte, tu n’as qu’à changer ta place avec Monique qui elle, aurait aimé faire des études.



Je suis dans l’agricole je peux t’en parler, des éleveurs laitier qui font la traite deux fois par jour, 365 jours par an et qui touchent difficilement 1 400€/mois en fin de carrière avant d’avoir une retraite à genre 800€, eux oui, ils ont les boules. <img data-src=" />







Mais quel ramassis de préjugés…



Alors je prends l’exemple de ton éleveur et je le compare à d’autres travailleurs beaucoup plus exploités dans les pays du tiers monde pour dire qu’ils ne devraient pas se plaindre et qu’ils font un travail de nanti surpayé et patati et patata…



C’est précisément ce genre de raisonnement qu’utilisent tous les exploiteurs de la terre face aux employés qui se plaignent. Et qu’en partant de ce raisonnement personne ne devrait jamais dénoncer les mauvaises conditions de travail ou l’exploitation sous prétexte qu’on peut toujours trouver soit disant pire.



Parfois on entends même dire, mais quel toupet de se plaindre quand on vit dans le “pays des droits de l’homme” qui dispose du “meilleur système de santé du monde”, du “meilleur système social” et bien sûr des politiques les plus intelligents du monde. Tu ira dire ça au chômeur en fin de droit qui se retrouve à la rue et partant de la, une espérance de vie extrêmement faible.



Ensuite, le fait d’opposer la pénibilité manuelle et la pénibilité intellectuelle en préjugeant de la supériorité de l’une sur l’autre, c’est tout sauf pertinent. L’exploitation peut briser autant les hommes dans un métier intellectuel que dans un métier manuel.



Enfin, je ne connaît absolument aucun informaticien qui trouve “amusant” de passer 60 heures par semaine à pisser des lignes de code dans une ambiance stressante, avec un contrat précaire, voir en déplacement permanent loin de sa famille tout en devant passer un temps non négligeable sur son temps personnel à lire de la doc technique pour espérer durer. Tout ça pour se retrouver souvent au chômage de longue durée après 40 ans.



Enfin, les statistiques montrent que c’est un des métier intellectuel parmi les moins payé et les plus pénible à diplôme égal. Le nombre d’informaticien qui quittent le métier serait en lui même suffisant pour démontrer que c’est tout sauf un métier de nanti.



Et le fait de prétendre que les informaticiens seraient des escrocs parce qu’il y a parfois des dysfonctionnement dans des logiciels qui comptent des millions de lignes de code et qui tournent sur l’objet le plus complexe jamais inventé par l’humanité, c’est comme de dire que les agriculteurs seraient des charlots parce qu’il y aurait une seule pomme véreuse sur la production d’une année. C’est juste risible.



Pour conclure, je ne trouve pas très pertinent d’opposer différents métiers qui subissent finalement les mêmes logiques d’exploitation et de dumping pour être finalement réduit au rang d’individus jetables.



Parce qu’on ne combat pas l’exploitation humaine en opposant les exploités.










mmp35h a écrit :



Il n’empêche que j’ai du mal à comprendre pourquoi on paye Monique au SMIC à temps partiel pour récurer la merde laisser par les autres et que dans le même temps, on va payer dignement un mec qui s’éclate sur son ordinateur. <img data-src=" />





Peut être parce que Monique elle connait rien au SI ni à la programmation alors que l’ingénieur il sait récurer la merde, ça t’a pas traversé l’esprit?



Trouver quelqu’un qui sait récurer des chiottes c’est pas très dur( oui ça choque mais c’est pourtant la vérité ). Trouver quelqu’un qui a des connaissances particulières en informatique non plus…mais c’est déjà un peu plus compliqué: le marché est donc plus limité.<img data-src=" />









mmp35h a écrit :











<img data-src=">



+1 sr17








HarmattanBlow a écrit :



A tes yeux il vaut mieux passer les mains dans la merde (littéralement parfois) toute la journée pour gagner un peu plus et partir en retraite cinq ans plutôt (enfin… je connais deux plombiers et tous deux gagnent moins que tous les dévs +5 que je connais) ? Et ces cinq années d’études que la plupart d’entre nous ont passé à se pochetronner sont-elles si méritantes ?



J’adore ceux qui parlent de leurs études comme d’un calvaire qu’ils ont dû subir par rapport aux petits chanceux qui sont partis bosser dans des boulots exaltants comme opérateur à la chaîne ou ouvrier du BTP (avec son espérance de vie courte, son taux élevé d’invalidité, ses salaires franchement pas mirobolants et autres joyeusetés).



Je viens d’une famille ouvrière. Je m’estime drôlement chanceux. SI tu n’es pas d’accord une formation de plombier ne dure que deux ans, n’hésite pas à en profiter !







Personnellement, pour avoir mis “les mains dans la merde” à une époque de ma vie, je peux vous dire que ça n’est pas aussi pénible que certains l’imaginent.



Mais d’une manière générale, je trouve que d’opposer différents métiers n’est pas pertinent.



La pénibilité d’un travail, ce n’est pas simplement une question de métier. Tous les métiers peuvent tourner au cauchemar et à l’esclavage si on laisse les employeurs imposer n’importe quoi.



Au contraire, un métier manuel réputé pénible peut être agréable au quotidien s’il est pratiqué dans de bonnes conditions.



Tout le problème du métier d’informaticien, c’est que les conditions de travail se sont progressivement dégradées avec le temps pour devenir exécrables.



Et il faut appeler un chat un chat, si on en est arrivé la, c’est parce que les gens ont accepté de faire n’importe quoi et que les informaticiens, contrairement à d’autres professions n’ont pas défendu leur métier.



Quel que soit le métier, la pénibilité n’est pas une fatalité.









Fouiky a écrit :



Jamais bossé dans une SSII. Je les évite comme la peste. J’me suis meme cassé a l’etranger pour ne pas avoir a faire avec eux.





En allemagne après un tour en finlande, nan?

Mais je confonds peut être :)









Tumeconnais a écrit :



Effectivement, se dire que faire un Bac+5 pour toucher le salaire d’un BEP ça fout les boules







Pourquoi ? Cela s’appelle l’offre et la demande. Vu qu’il y a une pénurie d’artisans et que 95% des habitants ne sont pas capables de faire de la plomberie, alors l’artisan peut demander n’importe quel prix. Ça n’a rien à voir avec une quelconque compétence. Quant à devenir plombier du jour au lendemain, quelle ignorance et quel dédain du travail manuel pour affirmer ça…



Ensuite, tous ceux qui disent “J’ai un Bac+5, je ne comprends pas que je ne touche pas 40k€” me font bien rire. Toutes les formations ne se valent pas… <img data-src=" /> Dans les 30 dernières années, on a vu fleurir tout un tas d’écoles d’ingénieurs qui sont à mille lieux de fournir des ingénieurs de la qualité du top 10 (qui sont toutes publiques par ailleurs et post prépa…). Il suffit de voir les différences de salaires pour se rendre compte que les entreprises ne sont pas dupes.



Enfin, si vous êtes si bons, postulez à l’étranger et vous n’aurez aucun problème à obtenir un très très bon salaire et des conditions de travail et de reconnaissance sociale bien meilleures.



Le problème c’est qu’ils cherchent toujours des gens qui ont de l’expérience dans quelque chose de très précis du coup les gens restent au chômage.



Les annonces sont souvent très pointilleuses genre si sur le CV il est marqué expérience dans un logiciel version 1.1 et que l’entreprise veut de l’expérience sur la version 1.0 les employeurs considèrent que la personne n’a aucune expérience.








jrbleboss a écrit :



Pourquoi ? Cela s’appelle l’offre et la demande.







Il a dit que ca foutait les boules, pas que c’etait illogique…

Faire 7 années d’étude contre deux pour gagner le meme salaire, ca fout les boules, point.



(aucun dénigrement vis à vis du BEP, j’en ai un…)









jrbleboss a écrit :



“J’ai un Bac+5, je ne comprends pas que je ne touche pas 40k€”







Tiens, je t’invite à lire la grille des salaires des maitre de conférence (ou enseignant chercheurs, car c’est pareil) ^^ sur wikipedia (elle est correcte) : même avec un doctorat en poche, soit BAC+8, (et même avec un diplome d’ingé derrière, des écoles du top 10), il faut très très très longtemps pour passer les 40k !



Le 29/06/2013 à 19h06







benjarobin a écrit :



Il n’y a pas qu’a Paris pour avoir du travail. En fonction de ce que tu cherches à faire, il faut choisir les bons coins de la France. Par exemple région Rhône-Alpes, ou Toulouse pour de l’Areo… Ce ne sont que des exemples… Lorsque j’étais sorti de l’école, mes conditions étaient toutes la France sauf la région parisienne…







La même, Paris ça pue









vloz a écrit :



Il a dit que ca foutait les boules, pas que c’etait illogique…

Faire 7 années d’étude contre deux pour gagner le meme salaire, ca fout les boules, point.





C’est de votre faute. Si après 5 ans d’études tu ne gagnes pas plus qu’un mec avec un BEP, ça veut peut-être dire que les 5 ans d’études ne valent pas grand chose. Encore une fois, tous les Bac+{3,5} ne se valent pas. On fait croire aux gens que tout le monde peut devenir ingénieur, mais on sait très bien ce que certaines écoles valent et ce que d’autres ne valent pas…









ff9098 a écrit :



La même, Paris ça pue





+10



Le niveau de vie est franchement déplorable, avec un une perte immense de temps dans les transports.









ff9098 a écrit :



La même, Paris ça pue





A paris ça pue mais même si t’es une grosse brêle tu trouves du boulot bien payé.



C’est aussi ça l’avantage de la RP.<img data-src=" />



On l’a déjà dit le salaire ne représente pas ta valeur ajoutée, donc la RP a aussi parfois de gros avantages:




  • Marché de l’emploi absolument pas tendu( un peu plus depuis 2 ans…mais c’est pas violant ). Tu peux envoyer chier ton employeur comme tu veux, tu retrouveras du boulot. Il te tient pas par les couilles comme en province.

    -Opportunités de carrière( A paris tu peux skipper la case dev esclave par exemple )

    -Salaire supérieurs qui permettent de mettre beaucoup de côté( si on fait pas la connerie d’acheter sa résidence principale… )



    Bref en début de carrière ça peut être un bon moyen de rapidement se constituer un capital et avoir des expériences intéressantes sur le CV.<img data-src=" />









DayWalker a écrit :



Tiens, je t’invite à lire la grille des salaires des maitre de conférence (ou enseignant chercheurs, car c’est pareil) ^^ sur wikipedia (elle est correcte) : même avec un doctorat en poche, soit BAC+8, (et même avec un diplome d’ingé derrière, des écoles du top 10), il faut très très très longtemps pour passer les 40k !





Pourquoi me parles-tu de maîtres de conférence ? Je faisais mention des gens qui se plaignaient d’avoir un diplôme d’ingénieur et de ne pas toucher 40k€ tout en ne considérant pas qu’une partie des ces écoles d’ingénieurs ne valent pas les plus prestigieuses.



http://www.usinenouvelle.com/comparatif-des-ecoles-d-ingenieurs-2013









jrbleboss a écrit :



Pourquoi me parles-tu de maîtres de conférence ? Je faisais mention des gens qui se plaignaient d’avoir un diplôme d’ingénieur et de ne pas toucher 40k€ tout en ne considérant pas qu’une partie des ces écoles d’ingénieurs ne valent pas les plus prestigieuses.



http://www.usinenouvelle.com/comparatif-des-ecoles-d-ingenieurs-2013





INSA de Lyon devant Centrale Paris, UTC devant les Mines de Paris…j’ai toujours aimé le classement de l’usine nouvelle…mais bref.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



INSA de Lyon devant Centrale Paris, ISAE et UTC devant les Mines de Paris…j’ai toujours aimé le classement de l’usine nouvelle…mais bref.<img data-src=" />





Oui, c’est vraiment n’importe quoi, j’ai mis ce lien pour avoir le classement par salaires <img data-src=" />









jrbleboss a écrit :



Pourquoi me parles-tu de maîtres de conférence ? Je faisais mention des gens qui se plaignaient d’avoir un diplôme d’ingénieur et de ne pas toucher 40k€ tout en ne considérant pas qu’une partie des ces écoles d’ingénieurs ne valent pas les plus prestigieuses.



http://www.usinenouvelle.com/comparatif-des-ecoles-d-ingenieurs-2013







Parce que le doctorat, est, me semble t’il, un cran au dessus du diplome d’ingé… et même avec ca, rien n’empêche d’être sous ton seuil ! (et au passage, de nombreux docteurs ont aussi un diplome d’ingé… du top 10)



Ceci dit, je suis d’accord : les pseudo écoles d’ingé, ca pourrit le diplome d’ingénieur.









Alucard63 a écrit :



A paris ça pue mais même si t’es une grosse brêle tu trouves du boulot bien payé.



C’est aussi ça l’avantage de la RP.<img data-src=" />



On l’a déjà dit le salaire ne représente pas ta valeur ajoutée, donc la RP a aussi parfois de gros avantages:




  • Marché de l’emploi absolument pas tendu( un peu plus depuis 2 ans…mais c’est pas violant ). Tu peux envoyer chier ton employeur comme tu veux, tu retrouveras du boulot. Il te tient pas par les couilles comme en province.

    -Opportunités de carrière( A paris tu peux skipper la case dev esclave par exemple )

    -Salaire supérieurs qui permettent de mettre beaucoup de côté( si on fait pas la connerie d’acheter sa résidence principale… )



    Bref en début de carrière ça peut être un bon moyen de rapidement se constituer un capital et avoir des expériences intéressantes sur le CV.<img data-src=" />









    Donc faut savoir ce qu’on veut, soit travailler en IdF avec de très bon salaires, le choix de l’employeur et de perspectives d’avenir, ou bosser dans en province, dans une boite beaucoup moins contraignante, avec peu être moins de possibilités d’évolutions et des salaires plus faible….mais un cadre de vie bien meilleur. Mais globalement, les informaticiens ont le choix, de là où travailler, chez qui, et à quel prix.<img data-src=" />









jrbleboss a écrit :



Pourquoi ? Cela s’appelle l’offre et la demande. Vu qu’il y a une pénurie d’artisans et que 95% des habitants ne sont pas capables de faire de la plomberie, alors l’artisan peut demander n’importe quel prix. Ça n’a rien à voir avec une quelconque compétence.







Je suis d’accord sauf avec la dernière phrase, ça a avoir avec la compétence. Quand un bac +5 avec 3 années d’expérience (il a son entreprise) se permet de proposer des wordpress sur lesquels il a déposé un CSS tu te sens baisé (pour la modique somme de 1000€ le site vitrine à 1 page sans formulaire de contact)…

Quand pour 50€, un camarade de collège de mon petit frère en 3ème fait un site propre visuellement, et que quand je le passe dans le truc du W3c le site est propre dans le code je crois qu’il y a un foutage de gueule quelque part…









jrbleboss a écrit :



Oui, c’est vraiment n’importe quoi, j’ai mis ce lien pour avoir le classement par salaires <img data-src=" />







C’est clair, mais bon, quelques soit l’ordre des écoles sérieuses, elles se retrouve quand même plutôt en haut ^^









jrbleboss a écrit :



C’est de votre faute. Si après 5 ans d’études tu ne gagnes pas plus qu’un mec avec un BEP, ça veut peut-être dire que les 5 ans d’études ne valent pas grand chose. Encore une fois, tous les Bac+{3,5} ne se valent pas. On fait croire aux gens que tout le monde peut devenir ingénieur, mais on sait très bien ce que certaines écoles valent et ce que d’autres ne valent pas…







Dans tous les domaines, on connaît des écoles plus cotées que d’autres.



Mais le fait que les salaires baissent et que les conditions de travail se dégradent doit faire penser à d’autres causes : Un marché du travail sensiblement déséquilibré entre l’offre et la demande.



C’est le fait que les employeurs n’ont aucun mal à trouver beaucoup de gens qui font baisser les salaires et les conditions de travail.










DayWalker a écrit :



Parce que le doctorat, est, me semble t’il, un cran au dessus du diplome d’ingé… et même avec ca, rien n’empêche d’être sous ton seuil !





A part pour faire de la recherche assez pointue, le docteur n’a pas énormément de plus-value comparé à un ingénieur (de qualité) pour la plupart des entreprises. C’est assez évident vu les salaires dans le privé, en France. A l’étranger ce n’est pas excessivement différent, 95% des doctorants que je connais veulent devenir prof à l’université. Il faut dire que là-bas, c’est bien payé (U.S.A.).



http://fr.wikipedia.org/wiki/Doctorat_(France)#Les_docteurs_dans_les_entreprises







DayWalker a écrit :



(et au passage, de nombreux docteurs ont aussi un diplome d’ingé… du top 10)





Je n’arrive pas à trouver de statistiques là dessus mais j’en doute.









sr17 a écrit :



C’est le fait que les employeurs n’ont aucun mal à trouver beaucoup de gens qui font baisser les salaires et les conditions de travail.







Hélas, je suis assez d’accord. En période de fort chomage, avoir un boulot mal payé, c’est malheureusement mieux que toucher le chomage un temps… puis plus rien.









jrbleboss a écrit :



Je n’arrive pas à trouver de statistiques là dessus mais j’en doute.







Humm, hélas, je suis pas trop mal placé pour le savoir… Parmi les docteurs, vu que le doctorat est difficile à comparer entre un candidat et un autre, une partie importante de la sélection des enseignant chercheur se fait sur leur “passé”… et donc s’ils ont un diplome d’ingé d’une bonne école, c’est un très bon point … Sortir de la FAC ou d’une mauvaise ecole est assez similaire dans la pratique (alors que la FAC est sensée fournir les rangs en chercheurs… et ont une formation qui est sensée être la voie royale !)



Disons que c’est de plus en plus vrai pour les jeunes recrues.








DayWalker a écrit :



Humm, hélas, je suis pas trop mal placé pour le savoir… Parmi les docteurs, vu que le doctorat est difficile à comparer entre un candidat et un autre





Ah ? Quid des publications, de leur impact (citation et importance du journal) et recommandation du tuteur (reconnu ou non).




Le 29/06/2013 à 19h56







Alucard63 a écrit :



A paris ça pue mais même si t’es une grosse brêle tu trouves du boulot bien payé.



C’est aussi ça l’avantage de la RP.<img data-src=" />



On l’a déjà dit le salaire ne représente pas ta valeur ajoutée, donc la RP a aussi parfois de gros avantages:




  • Marché de l’emploi absolument pas tendu( un peu plus depuis 2 ans…mais c’est pas violant ). Tu peux envoyer chier ton employeur comme tu veux, tu retrouveras du boulot. Il te tient pas par les couilles comme en province.

    -Opportunités de carrière( A paris tu peux skipper la case dev esclave par exemple )

    -Salaire supérieurs qui permettent de mettre beaucoup de côté( si on fait pas la connerie d’acheter sa résidence principale… )



    Bref en début de carrière ça peut être un bon moyen de rapidement se constituer un capital et avoir des expériences intéressantes sur le CV.<img data-src=" />







    Salaire supérieur mais coût de la vie supérieur (quand tu vois l’immobilier). Au final ça doit être équivalent niveau pouvoir d’achat.

    Donc si je suis ton comm, cest à paris que ce regroupe les incompétents ? Une raison de plus d’éviter, surtout quand on a pas de mal à trouver ailleurs









DayWalker a écrit :



Parce que le doctorat, est, me semble t’il, un cran au dessus du diplome d’ingé… et même avec ca, rien n’empêche d’être sous ton seuil ! (et au passage, de nombreux docteurs ont aussi un diplome d’ingé… du top 10)



Ceci dit, je suis d’accord : les pseudo écoles d’ingé, ca pourrit le diplome d’ingénieur.







Le soucis c’est qu’on forme plus des ingénieurs, dans les écoles d’ingénieurs. On forme des managers.



Ca n’a aucune logique, car les meilleurs en prépa ne sont pas toujours les meilleurs humainement/socialement. Ce sont des brutes en math et en physique, point. Rien à voir donc avec le fait de manager des gens, prendre des décisions vis à vis de deadline, gérer des budgets…



Le raccourcis facile de dire : ce sont des génies, ils sauront s’adapter à tout, blablabla, est archi-faux.



Et pourtant, à chaque promo de l’X tu forme de nouveaux managers, alors que ces mecs là sont des génies en ingénieurie, et une bonne partie ne fera jamais vraiment ce pour quoi il est sensé être formé. Pourquoi ? Parce que c’est bien mieux payé d’être manager que d’être ingénieur.



Si on arrêtait de croire que les formations de manager et d’ingénieur étaient interchangeables, ça serait bien (enfin, dans un sens uniquement). On peut aller plus loin et souligner le fait que même dans les écoles de commerce on apprend pas vraiment à manager, ce qui est vrai (j’ai fait les 2), mais ça reste au dessus d’une formation d’ingénieur.



Il faudrait re-considérer ces métiers (dont celui de développeur) dans la psyché générale, et alors on pourra avancer









jrbleboss a écrit :



Ah ? Quid des publications, de leur impact (citation et importance du journal) et recommandation du tuteur (reconnu ou non).





Effectivement, la production scientifique est un indicateur, c’est vrai.



Mais dans certains domaines, tu ne publieras jamais dans un Nature ou presque.

Vu que les post doc sont à la mode, il est par exemple facile d’avoir son nom sur un article lorsqu’on arrive plutôt en fin de projet de recherche et que des résultats tombent, que le contraire.



Du coup, on en est presque à faire du “management de publication” pour faire la différence avec son voisin. C’est lamentable, mais plus ca va, et plus il faut soigner sa visibilité, se débrouiller pour être cité… ce qui n’a rien à voir avec des aptitudes à comprendre le monde qui nous entoure !












AntonyToku a écrit :



Je suis d’accord sauf avec la dernière phrase, ça a avoir avec la compétence. Quand un bac +5 avec 3 années d’expérience (il a son entreprise) se permet de proposer des wordpress sur lesquels il a déposé un CSS tu te sens baisé (pour la modique somme de 1000€ le site vitrine à 1 page sans formulaire de contact)…

Quand pour 50€, un camarade de collège de mon petit frère en 3ème fait un site propre visuellement, et que quand je le passe dans le truc du W3c le site est propre dans le code je crois qu’il y a un foutage de gueule quelque part…







La différence, c’est que l’un il doit payer une entreprise, un loyer, des charges sociales, des frais de prospection alors que l’autre il est encore chez papa-maman et qu’il n’a quasiment rien à payer.



Dans n’importe quel métier, un amateur soigneux peut faire le Ba-ba d’un métier en se renseignant un minimum. Faire sa vidange ou changer ses plaquettes de frein n’a rien de sorcier, pourtant les garages facturent assez cher pour cela.



Si un jour tu montes une entreprise, tu comprendra que 1000€, c’est très peu d’heures de travail : devoir trouver le client, faire des devis, passer du temps avec le client pour comprendre son problème, rentrer un peu de contenu, gérer l’hébergement, répondre à ses questions au téléphone dans les mois qui suivront, cela suffit largement à épuiser les quelques heures couverts par une aussi petite somme.



J’ajouterais qu’en informatique, le diable est dans les détails. Un site propre en apparence ne fait pas tout, loin de la. Dans tous les métiers, la différence qui fait la qualité n’est que rarement perceptible par un profane. Et le mauvais investissement n’est pas forcément celui qu’on pourrait croire.










sr17 a écrit :



J’ajouterais qu’en informatique, le diable est dans les détails. Un site propre en apparence ne fait pas tout, loin de la. Dans tous les métiers, la différence qui fait la qualité n’est que rarement perceptible par un profane. Et le mauvais investissement n’est pas forcément celui qu’on pourrait croire.







Tiens, c’est bien tourné, ca !

Le code, personne ne le voit… pourtant, c’est le coeur même d’un programme/application qui fonctionne bien (sûr, performant, facile à faire évolué, documenté…), et pas seulement son interface “humain/machine”.









sr17 a écrit :



La différence, c’est que l’un il doit payer une entreprise, un loyer, des charges sociales, des frais de prospection alors que l’autre il est encore chez papa-maman et qu’il n’a quasiment rien à payer.



Dans n’importe quel métier, un amateur soigneux peut faire le Ba-ba d’un métier en se renseignant un minimum. Faire sa vidange ou changer ses plaquettes de frein n’a rien de sorcier, pourtant les garages facturent assez cher pour cela.



Si un jour tu montes une entreprise *



J’ajouterais qu’en informatique, le diable est dans les détails. Un site propre en apparence ne fait pas tout, loin de la. Dans tous les métiers, la différence qui fait la qualité n’est que rarement perceptible par un profane. Et le mauvais investissement n’est pas forcément celui qu’on pourrait croire.







Je suis en train de monter mon entreprise… Et la paperasse qui te prend plus de temps que les heures travaillées, les gens qui ne voient qu’un côté des heures de travail je connais.



Là je te parle d’un manque de respect, d’un wordpress lourd et mal habillé (puisque voyant que quelque chose était bizarre j’ai eu le réflex ctrl+u) pour un site fait par une agence qui ne fait qu’une page…

Si le client se sent enculé, il ne reviendra pas sauf s’il aime ça… ( excusez moi). Mon oncle est un ébéniste, et quand il annonce ces prix, les gens font des têtes qui pourraient devenir des memes… Mais lui il ne prend pas du contreplaqué pour faire ces meubles de cuisine…

Ce ne sera pas le 1er entrepreneur Web que je verrai maquiller des wordpress…









Tumeconnais a écrit :



Effectivement, se dire que faire un Bac+5 pour toucher le salaire d’un BEP ça fout les boules









J’espère que tu n’as pas fait des études uniquement pour gagner plein de pognon. Si c’est le cas, autant dealer de la drogue, c’est encore le meilleur rapport effort/revenus…



Je connais plein de gens qui ont fait 10 ans d’étude pour gagner moins d’argent qu’un stagière d’école d’ingé. Et pourtant, je ne les vois jamais s’en plaindre ; en tout cas moins que les jeunes diplômés.









ff9098 a écrit :



Salaire supérieur mais coût de la vie supérieur (quand tu vois l’immobilier). Au final ça doit être équivalent niveau pouvoir d’achat.

Donc si je suis ton comm, cest à paris que ce regroupe les incompétents ? Une raison de plus d’éviter, surtout quand on a pas de mal à trouver ailleurs





L’immobilier est cher à l’achat à Paris, la location ça reste raisonnable, surtout en petite couronne. J’épargne plus en louant dans le 92 qu’en vivant chez mes parents et travaillant en province…



Après c’est vrai que je connais plein de pigeons endettés sur 25 ans à la limite du tolérable pour acheter 30 m² dans le 19°…



Ces gens là mourront dans leur logement ou ne le rentabiliseront jamais…mais tu sais quoi: c’est pas mon problème si ils se font plumer.<img data-src=" />









lorinc a écrit :



J’espère que tu n’as pas fait des études uniquement pour gagner plein de pognon. Si c’est le cas, autant dealer de la drogue, c’est encore le meilleur rapport effort/revenus…





Il manque un facteur : le risque… <img data-src=" />







lorinc a écrit :



Je connais plein de gens qui ont fait 10 ans d’étude pour gagner moins d’argent qu’un stagière d’école d’ingé. Et pourtant, je ne les vois jamais s’en plaindre ; en tout cas moins que les jeunes diplômés.





(curiosité) Quel genre d’études ?









AntonyToku a écrit :



Si le client se sent enculé, il ne reviendra pas sauf s’il aime ça… ( excusez moi). Mon oncle est un ébéniste, et quand il annonce ces prix, les gens font des têtes qui pourraient devenir des memes… Mais lui il ne prend pas du contreplaqué pour faire ces meubles de cuisine…





Du contre plaqué, mais il est fou, ça coûte bien trop cher. De l’aggloméré sera bien suffisant pour un meuble de cuisine <img data-src=" />



<img data-src=" />









A-D a écrit :



Du contre plaqué, mais il est fou, ça coûte bien trop cher. De l’aggloméré sera bien suffisant pour un meuble de cuisine <img data-src=" />



<img data-src=" />







A la vue de vos compétences nous vous proposons un emploi (en CDD de 6mois renouvelable). Votre objectif sera de réduire grandement les coûts de production tout assurant une qualité égale ou inférieur à la gamme actuelle. Dans l’espoir d’une réponse positive… bla bla bla









DayWalker a écrit :



Humm, hélas, je suis pas trop mal placé pour le savoir… Parmi les docteurs, vu que le doctorat est difficile à comparer entre un candidat et un autre, une partie importante de la sélection des enseignant chercheur se fait sur leur “passé”… et donc s’ils ont un diplome d’ingé d’une bonne école, c’est un très bon point … Sortir de la FAC ou d’une mauvaise ecole est assez similaire dans la pratique (alors que la FAC est sensée fournir les rangs en chercheurs… et ont une formation qui est sensée être la voie royale !)







Heu, non. Ou alors pas dans les domaines que je connais bien. Le critère numéro 1 sur les 3 derniers comités de sélection auxquels j’ai participé a été la qualité de publication. En un mot, si tu as des jounraux avec des gros impact factor, c’est good, sinon, ben c’est galère.



La lettre de recommendation sympa, elle est quasi obligatoire.



Bref, si tu n’es pas resté en bon termes avec ton directeur de thèse, et que tu n’as pas publié grand chose durant ta thèse, c’est mort pour une carrière académique. Et ceci peu importe la qualité des travaux scientifiques ou presque.



Bref publiez, et dans de bons journaux.









jrbleboss a écrit :



(curiosité) Quel genre d’études ?







À peu près n’importe lesquelles. Un poste d’ATER, c’est 1600 euros par mois. Et c’est un contrat précaire pour 1 an…



Ça va chez moi… grosse boite, gros salaires mais personne semble heureux <img data-src=" />



Bon moi perso l’informatique ma rendu un légume, donc le concept heureux, épanouis dans son travail peux difficilement me correspondre <img data-src=" />



Non mais sérieux, une fois que ta coder pendant x années, on tourne en rond en tant que développeur, ta tout vu tout fait, tout tester niveaux frameworks outils et méthodes de travail… après sa reste du ctrl+c + ctrl+v de code…



…Apres faut voir coté chef de projet ou par exemple on part a l’étranger encadrer une team de développeur: ma boite fait l’outsourcing et y a toujours besoin d’un ou 2 gars qui ponctuellement se déplacent. Ceci par contre, ça peux être moins chiant…



Mais bon, l’informatique c’est pas pire qu’un boulot de caissier ou éboueur… on a un bureau, au chaud (ou frais) et chômage de courte durée car dans ce domaine, malgré la crise, des dev / admin réseau / experts db / experts en décisionnel / chef de projet / … / ca ne manque pas !








AntonyToku a écrit :



A la vue de vos compétences nous vous proposons un emploi (en CDD de 6mois renouvelable). Votre objectif sera de réduire grandement les coûts de production tout assurant une qualité égale ou inférieur à la gamme actuelle. Dans l’espoir d’une réponse positive… bla bla bla





Non merci <img data-src=" />









AntonyToku a écrit :



Je suis en train de monter mon entreprise… Et la paperasse qui te prend plus de temps que les heures travaillées, les gens qui ne voient qu’un côté des heures de travail je connais.

Là je te parle d’un manque de respect, d’un wordpress lourd et mal habillé (puisque voyant que quelque chose était bizarre j’ai eu le réflex ctrl+u) pour un site fait par une agence qui ne fait qu’une page…

Si le client se sent enculé, il ne reviendra pas sauf s’il aime ça… ( excusez moi). Mon oncle est un ébéniste, et quand il annonce ces prix, les gens font des têtes qui pourraient devenir des memes… Mais lui il ne prend pas du contreplaqué pour faire ces meubles de cuisine…

Ce ne sera pas le 1er entrepreneur Web que je verrai maquiller des wordpress…







En même temps, si un client paye juste le prix d’un meuble en aggloméré, il ne faut pas s’attendre à avoir du bois massif.



Le tarif de 1000€ dans le site, c’est vraiment le bas de gamme. Donc par définition, il ne faut pas s’attendre à des miracles.



Le simple fait de traiter avec un client coûte énormément d’argent à une entreprise. Le coût par client est malheureusement quasi incompressible.



Donc en dessous d’un certain montant, même avec 0 temps de travail, une entreprise perdra de l’argent à traiter une affaire.



1000€ c’est une fortune pour un particulier, ce n’est pas grand chose pour une entreprise.
























Folgore a écrit :



Ça va chez moi… grosse boite, gros salaires mais personne semble heureux <img data-src=" />



Bon moi perso l’informatique ma rendu un légume, donc le concept heureux, épanouis dans son travail peux difficilement me correspondre <img data-src=" />



Non mais sérieux, une fois que ta coder pendant x années, on tourne en rond en tant que développeur, ta tout vu tout fait, tout tester niveaux frameworks outils et méthodes de travail… après sa reste du ctrl+c + ctrl+v de code…



…Apres faut voir coté chef de projet ou par exemple on part a l’étranger encadrer une team de développeur: ma boite fait l’outsourcing et y a toujours besoin d’un ou 2 gars qui ponctuellement se déplacent. Ceci par contre, ça peux être moins chiant…



Mais bon, l’informatique c’est pas pire qu’un boulot de caissier ou éboueur… on a un bureau, au chaud (ou frais) et chômage de courte durée car dans ce domaine, malgré la crise, des dev / admin réseau / experts db / experts en décisionnel / chef de projet / … / ca ne manque pas !







Le problème, c’est que ça ne dure qu’un temps.



Il y a seulement 6% de seniors dans la profession, un taux parmi les plus bas toutes professions confondues.



C’est un métier dans lequel on est considéré comme “obsolète” à un age beaucoup plus jeune que dans d’autres professions.



C’est la vraie grande arnaque du métier d’informaticien.










sr17 a écrit :



Le problème, c’est que ça ne dure qu’un temps.



Il y a seulement 6% de seniors dans la profession, un taux parmi les plus bas toutes professions confondues.



C’est un métier dans lequel on est considéré comme “obsolète” à un age beaucoup plus jeune que dans d’autres professions.



C’est la vraie grande arnaque du métier d’informaticien.





Donc il faut vite se reconvertir en plombier.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Donc il faut vite se reconvertir en plombier.<img data-src=" />







Ou en réparateur de photocopieuses <img data-src=" />









lorinc a écrit :



Heu, non. Ou alors pas dans les domaines que je connais bien. Le critère numéro 1 sur les 3 derniers comités de sélection auxquels j’ai participé a été la qualité de publication. En un mot, si tu as des jounraux avec des gros impact factor, c’est good, sinon, ben c’est galère.



La lettre de recommendation sympa, elle est quasi obligatoire.



Bref, si tu n’es pas resté en bon termes avec ton directeur de thèse, et que tu n’as pas publié grand chose durant ta thèse, c’est mort pour une carrière académique. Et ceci peu importe la qualité des travaux scientifiques ou presque.



Bref publiez, et dans de bons journaux.







Je suis tout à fait d’accord sur tes conseils, car ce sont des conditions nécessaires du point de vue des candidats. Viser le max de publications, et les plus prestigieuses possibles (attention à la métrique, ceci dit), d’où ce que je disais avec le “management de publications”, mais aussi le choix des post doc en fonction des avancements des projets sur lesquels on va travailler…



Ceci dit, il y a des domaines pour lesquels et il y a souvent deux clans : ceux qui sont proches des industriels, avec une teinte “applicative” avec brevets et des papiers moins “sensationnels” avec un savoir faire technologique qui diffère de ceux qui sont bien plus vers le fondamental… et donc pour des candidatures qui visent des activités médianes pour valoriser de “nouveaux matériaux ou concept”, ce n’est pas évident de comparer les candidats. Je ne sais pas trop dans quels comités tu as pu intervenir, mais dans mon cas, c’est en micro-électronique-photonique, et les profils sont extrêmement variés pour ces activités entre deux eaux.



Et hélas, ce sont les gens qui sortent de la FAC qui sont alors souvent dévalorisés. Du moins, c’est mon expérience personnelle où je suis le seul parmi mes proches à avoir un “gros diplôme” d’ingé en plus, et les autres sortent de la FAC. Même avec leur meilleur h-factor (pour parler métrique) pour certains d’entre eux (pas tous ^^) avec des journaux plus prestigieux, une activité bien dans le profil mais plutôt orientée vers le fondamental, et sur les mêmes candidatures, l’expérience les a placé la plupart du temps moins bien. Et après 5 ans de post-doc & concours on finit par leur dire : “mais pourquoi vous ne candidatez pas CR1, vu votre dossier ?”, ce qui a priori, montre qu’ils ne sont pas trop mauvais…



Mais bon, on sort peut-être du sujet qui concerne les informaticiens (un peu par ma faute), bien que ce sont certainement pas les seuls pour lesquels la plupart des gens ont des idées préconçues complètement à coté de la plaque.



PS : ca ne veut pas dire que je fuis la discussion, bien au contraire, mais certains risquent de nous trouver fortement hors sujet avec nos histoires d’enseignant-chercheur… même si la multiplication des post doc place les docteurs dans une précarité anormale en France ^^.




  • Computer languages: C++, Java, (Python is an asset)



    • Operating Systems: LINUX

    • Methods: UML, (SOAML is an asset)

    • Technical aspects: Eclipse RCP, XML, SQL

    • Languages: French and English

    • Willing to work abroad

    • The detention of a military certification (confidential level) or a NATO clearance is an asset.



      Le poste d’Edward Snowden est vacant les gars, faut postuler ! <img data-src=" />



      Edit : c’est une offre d’emploi pour dev java junior sur toulouse









Folgore a écrit :



Non mais sérieux, une fois que ta coder pendant x années, on tourne en rond en tant que développeur, ta tout vu tout fait, tout tester niveaux frameworks outils et méthodes de travail…





<img data-src=" /> Tourner en rond ? Au même poste peut-être, sinon c’est tellement vaste que tu n’auras pas assez de 2 vies pour tout essayer : embarqué, temps réel, web client, web back-end, réseau, dév noyau, dév GPGPU, etc…









AntonyToku a écrit :



Ensuite, c’est vrai que du côté des annonces il y a des incohérences. L’autre jour je regardais des annonces pour le fun et on recherchait un jeune community manager fb/twitter avec 8 ans d’expérience…







<img data-src=" /> Si tu retrouves, je serai heureux de lire ça!



Franchement, les RH demandent pas aux opérationnels avant de faire les annonces?





Oh wait <img data-src=" />









Folgore a écrit :



Ça va chez moi… grosse boite, gros salaires mais personne semble heureux <img data-src=" />



Bon moi perso l’informatique ma rendu un légume, donc le concept heureux, épanouis dans son travail peux difficilement me correspondre <img data-src=" />



Non mais sérieux, une fois que ta coder pendant x années, on tourne en rond en tant que développeur, ta tout vu tout fait, tout tester niveaux frameworks outils et méthodes de travail… après sa reste du ctrl+c + ctrl+v de code…



…Apres faut voir coté chef de projet ou par exemple on part a l’étranger encadrer une team de développeur: ma boite fait l’outsourcing et y a toujours besoin d’un ou 2 gars qui ponctuellement se déplacent. Ceci par contre, ça peux être moins chiant…







Vous êtes vraiment dans des boîtes de merde les gars…

Il vous suffit de retourner dans des boîtes de taille plus humaines, genre PME/PMI en pleine expension et, dans certains cas, vous verrez que vous serez mis à contribution à tout niveau… que ce soit veille technologique, organisation de projet et recrutement.

Bon c’est sûr que ça paye un peu moins mais après faut savoir ce qu’on veut. <img data-src=" />









clws990 a écrit :



Tiens j’ai connu ça ?! Le pire entretien client … on passe pour des cons car le commercial a raconté des c…. et on nous accuse alors de pas jouer le jeu (au passage mon CV dans ce cas a été changé sans mon accord <img data-src=" />)



Mobilité … on me proposait d’aller au Luxembourg ! <img data-src=" /> par contre pas de frais pr rentrer chaque semaine, c’était 1 fois par mois ou moins … soit disant pour le bien de la société !<img data-src=" />



J’ai eu aussi le cas durant les grèves où on me demandait de payer l’hotel et dormir près du bâtiment du client afin de garantir “la bonne marche du projet” ! (pas de remboursement bien entendu ! <img data-src=" /> faut pas trop demander hein <img data-src=" />)







comme quoi, a chaque fois que l’on pense avoir touché le fond on arrive encore a creuser…



je pense que l’offre et la demande sont deux ennemis dans notre jours, c’est pour cette raison qu’il y a bcp de chômage, au débit j’ai bien aimé être une développeuse; mais après ce qu’ai entendu à ce propos j’ai arrêté ces études, le problème c’est que j’ai payé énormément d’argent pour mes premiers années <img data-src=" />








Jeru a écrit :



petit souvenir







Pas sûr que ça ait changé…









taralafifi a écrit :



On m’a toujours dit qu’aujourd’hui pour être sur d’avoir du taf, il y a 2 branches :



Soit bosser dans l’informatique

Soit s’occuper des vieux (car la population vieillie)



<img data-src=" />







A Sophia Antipolis tu pourras faire les 2 ! <img data-src=" />









cyrano2 a écrit :



Il faut voir aussi qu’en France contrairement au US, les “sellers” sont beaucoup mieux payé que les “makers”.70 k€/an n’a rien d’execptionnel là-bas (avec sécu incluse, et 500$ de loyer pour une maison).







C’est très vrai et pas assez dit.

En France un des salaires les plus élevés c’est directeur du marketing

Aux US c’est directeur R&D









mmp35h a écrit :



Tu m’excuseras mais les informaticiens sont beaucoup trop payés : Déjà c’est un boulot de fainéant (beh oui, ça consiste à automatiser des tâches répétitives), ensuite je pense que tu fais ce métier là par passion, et pas parce que “ça embauche”, et enfin, il y a des millions de logiciels du commerce qui coûtent très très cher et qui ne fonctionnent pas. Bref pour moi les informaticiens sont des escrocs.



À coté de ça, il y a Monique, femme de ménage, qui vit seule avec ses deux gosses à élever. Elle fait un métier terriblement stimulant, elle nettoie la merde des autres. En plus, c’est gratifiant comme boulot, personne te reconnait, te dit bonjour, t’es pas invisible, t’es TRANSPARENT. Et Monique elle travaille très tôt le matin, très tard le soir, payée au lance pierre (probablement sans ticket resto, sans intéressement) et elle se plaint pas elle, elle fait son boulot dignement sans jamais rien demander à personne.



Donc si ça t’emmerde d’avoir à faire des études pour avoir un métier qui te botte, tu n’as qu’à changer ta place avec Monique qui elle, aurait aimé faire des études.



Je suis dans l’agricole je peux t’en parler, des éleveurs laitier qui font la traite deux fois par jour, 365 jours par an et qui touchent difficilement 1 400€/mois en fin de carrière avant d’avoir une retraite à genre 800€, eux oui, ils ont les boules. <img data-src=" />







L’informaticien il fait un robot pour virer monique. Et puis des agriculteurs comme tu le mentionnes il y en a TRES TRES peu. Je connais BEAUCOUP d’agriculteurs TRES riches.









DayWalker a écrit :



Effectivement, la production scientifique est un indicateur, c’est vrai.



Mais dans certains domaines, tu ne publieras jamais dans un Nature ou presque.

Vu que les post doc sont à la mode, il est par exemple facile d’avoir son nom sur un article lorsqu’on arrive plutôt en fin de projet de recherche et que des résultats tombent, que le contraire.



Du coup, on en est presque à faire du “management de publication” pour faire la différence avec son voisin. C’est lamentable, mais plus ca va, et plus il faut soigner sa visibilité, se débrouiller pour être cité… ce qui n’a rien à voir avec des aptitudes à comprendre le monde qui nous entoure !







J’ai fait une thèse après avoir fait la fac et bossé entre temps. Niveau professionnel, les boites ne reconnaissent pas ça comme 3 ans d’expérience (et c’est normal je trouve contrairement à certain de mes collègues), par contre le sujet d’étude, les publications, les résultats, et les rapports que tu garde avec tes anciens chefs sont super important. Chefs qui si ils font bien leurs taff te poussent à publier dans les confs/journaux à fort impact factor. Chefs qui seront consultés en cas d’embauche, hors pas mal de thésards s’engueulent avec leurs chefs donc après ils se font casser.



La multiplications des post-doc devient dangereuse, surtout que les entreprises n’en veulent pas pour le coup après, thésards fuyez les post-doc!



J’ai déjà eu en entretien des mecs qui ont imprimés tout tes papiers et te posent plein de questions dessus.



Par contre mon cursus universitaire ne gène pas trop, j’ai trouvé du taff plus vite que pas mal de ma promo qui avait fait des écoles d’ingé reconnues, ça c’est joué à la compétence brute, au relationnel, enfin comme dans n’importe quelle embauche.









chambolle a écrit :



L’informaticien il fait un robot pour virer monique. Et puis des agriculteurs comme tu le mentionnes il y en a TRES TRES peu. Je connais BEAUCOUP d’agriculteurs TRES riches.





… sans parler des subventions européennes.. <img data-src=" />



merci pour cet article ! c’est vrai que les SSII c’est vraiment pas le top








Jeru a écrit :



petit souvenir





<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

Trop vrai !

Tout est exact, ce n’est même pas de la caricature…



(10 de SSII dev INfo dans les pattes)









chambolle a écrit :



L’informaticien il fait un robot pour virer monique. Et puis des agriculteurs comme tu le mentionnes il y en a TRES TRES peu. Je connais BEAUCOUP d’agriculteurs TRES riches.





Il y a deux types d’agriculteurs:





  1. Ceux qui ont peu de terres: très pauvres et en voie de disparition

  2. Les grands propriétaires terriens qui sont, en effet, très riches





    Ceci dit si tu veux te lancer dans l’agriculture: c’est le moment, les terres agricoles sont au plus bas( contrairement au reste de l’immobilier qui est au plus haut ).<img data-src=" />



    <img data-src=" />









RisingForce a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

Trop vrai !

Tout est exact, ce n’est même pas de la caricature…



(10 de SSII dev INfo dans les pattes)





Bonjour Monsieur Bézé!<img data-src=" />



Comme disent certain, c’est vrai qu’on peut comparer les SSII à des boites d’intérim de luxe où tu es payé(peu et en te cassant les *) en inter contrat.

Je trouve que c’est à la limite de la légalité car en faite c’est une technique pour contourner la rigidité du système d’emploi français et la rendre plus proche du modèle américain.

En soit c’est pas le problème, mais je trouve dommage qu’on laisse des intermédiaires se graisser sur ce marché. Je ne vois pas la différence avec le fait de proposer un autre type de contrat avec une cotisation chômage plus élevée qui assure une période “d’inter contrat” au personne sous se type de contrat. Certain diront que c’est une perte des avantages sociaux, ce qui est vrai, mais c’est exactement ce que font les SSII. Tu as beau être en CDI en SSII, si ils veulent te foutre à la porte(plutôt que tu démissionnes ça les arrange), ils feront le nécessaire pour.








tAran a écrit :



Très bon édito, sans parler :




  • du sourcing,

  • des offres d’emploi fantômes,

  • des boîtes qui envoient ton CV sans prévenir,

  • la sous traitance en cascade,

  • les entretiens de recrutement qui ne servent qu’à récupérer les noms de tes anciens responsables pour les relancer,

  • le CV truqué,

  • le CV factice (on propose volontairement dans un appel d’offre une personne moins compétente pour vendre la plus chère),

  • les appels d’offres pipés (déjà décidés),

  • les boîtes de conseil qui sont des SSII déguisées,

  • les grosses boîtes qui externalisent leur DSI non pas à l’étranger mais dans une nouvelle filiale sous la convention Syntec,

  • le fait que passé 35 ans, si tu n’es pas manager, t’as raté ta vie,

  • les stagiaires recrutés et vendus comme des consultants expérimentés à 650€ j/h,

  • les clients finaux qui ont profité de la crise pour casser le prix de la prestation (la première est une très grosse banque, les autres ont suivi),

  • les achats qui prennent une prestation non sur les compétences mais uniquement sur le prix, etc…



    Il y a sûrement d’autres points dont je n’ai pas parlé, mais tout ce qui est décrit plus haut est du vécu <img data-src=" />





    Je confirme.









fumoffu a écrit :



La multiplications des post-doc devient dangereuse, surtout que les entreprises n’en veulent pas pour le coup après, thésards fuyez les post-doc!







Sauf si tu veux faire une carrière académique, auquel cas le post-doc est aujourd’hui obligatoire.









Venomp a écrit :



J’ai quitter les SSII marchands de viande il y a plus de dix ans maintenant.

Mais apparemment rien n’a changé.

<img data-src=" />





<img data-src=" />









lorinc a écrit :



Sauf si tu veux faire une carrière académique, auquel cas le post-doc est aujourd’hui obligatoire.







exact, mais la tendance n’est pas au recrutement massif en ce moment, donc les postes sont très rare et dur à obtenir. Et comme dit avant, si tu as 5 post doc tout le monde va te regarder bizarre.









Alucard63 a écrit :



Il y a deux types d’agriculteurs:





  1. Ceux qui ont peu de terres: très pauvres et en voie de disparition

  2. Les grands propriétaires terriens qui sont, en effet, très riches





    Ceci dit si tu veux te lancer dans l’agriculture: c’est le moment, les terres agricoles sont au plus bas( contrairement au reste de l’immobilier qui est au plus haut ).<img data-src=" />



    <img data-src=" />







    Je connais pas mal d’agriculteurs et de près (je vais même dépanner l’électronique des tracteurs/informatique chez certains…)



    Même en habitant dans une région peu peuplé, les terres se font rares…



    Pour le reste c’est pas faux, il y’a ceux qui vivent très bien (céréaliers etc…) et ceux qui en chient pas mal (producteurs laitiers par exemple…) et là croyez moi c’est VRAIMENT un métier mal payé.

    Étant donné que ce métier c’est pas de dimanche, les 35h sont faites en 3 jours etc…

    Tout ça pour avoir un gros smic en fin de mois



    Quand je vois certains se plaindre car ils ne touchent “que 2000€” net par mois en fesant du travail de bureau…

    Certes je conçoit que certaines boites prennent les employés pour des cons, ne font jamais faire de formations, demandent des cv ahurissants, des diplômes “achetés”..





    Bref à lire la plupart des coms, on croit que l’informatique et le pire des métiers du monde



    Mais croyez moi, il y’a beaucoup de métiers plus difficile, autant stressants (clients c*ns, patrons qui demandent l’impossible, contraintes physiques ou on fini à 45ans à l’hosto..) et bien moins payés…



    Je vous conseille de “tester” certains autres métiers et après on se dira…. en fait c’est pas si mal notre taff…



j’ai la flem de cité, mais j’ai l’impression qu’en France, c’est une honte de vouloir bien gagné sa vie.

Oui je fait 5 ans d’étude, c’est pour bien gagner ma vie, et en prime, avoir un métier qui me passionne.

Informaticien c’est pas le métier le plus difficile du monde, soit.

mais ça nécessite beaucoup de compétence et une grande capacité adaptation.









Koubiacz a écrit :



Mais croyez moi, il y’a beaucoup de métiers plus difficile, autant stressants (clients c*ns, patrons qui demandent l’impossible, contraintes physiques ou on fini à 45ans à l’hosto..) et bien moins payés…



Je vous conseille de “tester” certains autres métiers et après on se dira…. en fait c’est pas si mal notre taff…





Le problème , c’est que c’est pas vraiment quantifiable la difficulté d’un travail.

C’est en fait très très personnel. Autant il est évident qu’un métier manuelle paraîtra particulièrement difficile à quelqu’un qui fait un métier plutôt intellectuel, l’inverse ne sera pas faux non plus.

Bref, à part l’espérance de vie, je vois pas trop de facteur, qui peuvent donner une information un peu fiable sur ça.









Tumeconnais a écrit :



j’ai la flem de cité, mais j’ai l’impression qu’en France, c’est une honte de vouloir bien gagné sa vie.

Oui je fait 5 ans d’étude, c’est pour bien gagner ma vie, et en prime, avoir un métier qui me passionne.







Ça ne t’a pas réussi sur le français, en tout cas. <img data-src=" />









lorinc a écrit :



Ça ne t’a pas réussi sur le français, en tout cas. <img data-src=" />







LOL



Ceci dit, il est vrai que ce n’est pas “parce qu’il y a pire” qu’on doit aligner tout vers le bas. Les salaires sont de plus en plus tassés vers le bas, en France. Bientôt, ca ne servira plus à rien de faire des études, car le smicard @ 35h qui fait un boulot “pas forcément bandant” aura un taux de salaire horaire très nettement plus intéressant que celui qui gagne un peu plus grâce à ses études plus longues, mais ne compte pas trop ses heures.









DayWalker a écrit :



LOL



Ceci dit, il est vrai que ce n’est pas “parce qu’il y a pire” qu’on doit aligner tout vers le bas. Les salaires sont de plus en plus tassés vers le bas, en France. Bientôt, ca ne servira plus à rien de faire des études, car le smicard @ 35h qui fait un boulot “pas forcément bandant” aura un taux de salaire horaire très nettement plus intéressant que celui qui gagne un peu plus grâce à ses études plus longues, mais ne compte pas trop ses heures.







D’un autre côté, les études c’est pas forcément voulu comme un investissement qui doit être rentabilisé par un haut salaire.

Ça ne me gênerais pas forcément de gagner autant qu’un smicard en ayant fait de longue étude, si celui ci gagne correctement sa vie (ce qui est loin d’être le cas actuellement).

Je serait plutôt par un alignement par le haut en fait <img data-src=" />



Je ne suis pas vraiment d’accord avec cet edito :



Du bouleau en informatique il y en a, les seuls qui galèrent ce sont les personnes qui ne savent pas s’adapter aux changements technologiques (c’est quand même la base pourtant dans ce genre de métiers), et les pipeauteurs de CV qui gangrènent les SSII.



Un gars avec un minimum de motivation et de compétences enchaînera les missions sans soucis, et se fera embaucher en interne tôt ou tard par un client.








DayWalker a écrit :



Bientôt, ca ne servira plus à rien de faire des études, car le smicard @ 35h qui fait un boulot “pas forcément bandant” aura un taux de salaire horaire très nettement plus intéressant que celui qui gagne un peu plus grâce à ses études plus longues, mais ne compte pas trop ses heures.





C’est déjà le cas malheureusement <img data-src=" />



À part faire des écoles d’Ingénieurs (les vraies) ou des écoles privées, les autres formations sont mal vues (lorsqu’elles sont considérés).



Il faut mieux de l’expérience.

Tout cela à cause des SC2I ou autres, avec lesquelles il faut vendre un “profil de rêve”.

La technique avec eux <img data-src=" />



Et pire que cela, l’expérience à outrance ne suffit même plus <img data-src=" />

Il faut le nom de la boîte qui va bien, le projet qui brille et des références techniques.



Lorsque je vois les commentaires d’un posteur qui sort d’Epitech pour un métier Bac +2 ( oui le Web et le réseau sont Bac+2), il devrait s’excuser <img data-src=" />



Et je pense comme un autre posteur, la différence entre Bac + 2 et Bac + 5, c’est qu’à Bac +5, tu es considéré comme manager (et tu dois être cadre).



C’est pour cela qu’à 35-40 ans tu dois être soit chef de projet soit manager soit architecte parce que si tu as un BAC +2 tu dois avoir au moins 10-12 ans d’XP et si tu es BAC +5 tu es formé pour <img data-src=" />









Jeru a écrit :



petit souvenir





oh c’est marrant :)



Le 30/06/2013 à 19h55







Tyneth a écrit :



Je ne suis pas vraiment d’accord avec cet edito :



Du bouleau en informatique il y en a







et même des sequoias









Tyneth a écrit :



Je ne suis pas vraiment d’accord avec cet edito :



Du bouleau en informatique il y en a, .





C’est de la langue de bois ? <img data-src=" />



edit : grilled









Tyneth a écrit :



Je ne suis pas vraiment d’accord avec cet edito :



Du bouleau en informatique il y en a, les seuls qui galèrent ce sont les personnes qui ne savent pas s’adapter aux changements technologiques (c’est quand même la base pourtant dans ce genre de métiers), et les pipeauteurs de CV qui gangrènent les SSII.



Un gars avec un minimum de motivation et de compétences enchaînera les missions sans soucis, et se fera embaucher en interne tôt ou tard par un client.







A partir d’un certain age, les recruteurs estimeront que tu est hors profile. Point à la ligne.



Et cela quel que soit les efforts que tu aura fait pour t’adapter aux changements technologiques.



Se caser chez un client ? Pas une mauvaise idée. Mais pas une solution miracle non plus.









Jarodd a écrit :



Non je demandais des exemples de situation qui explisueraient d’on n’ait pas le “droit” d’embaucher, pas des noms concrêts. Je n’avais jamais entendu qu’on n’avait pas le droit d’embaucher pour ne pas augmenter la masse salariale… En plus au final, le presta coûte plus cher, avec la marge de la SSII…







Déjà, les administrations.

Les SS2I c’est une des deux techniques principales des administrations pour diminuer le nombre de fonctionnaires. Il s’agit donc de remplacer des fonctionnaires “non remplacés“ par des prestas.

La 2ème technique c’est de remplacer des fonctionnaires “non remplacés“ par des contractuels.



<img data-src=" />









yl a écrit :



Sauf que si c’est pour gagner moins qu’un plombier, plus rien ne justifie des études jusqu’à 23 à 26 ans, gagner sa vie avec 5 ans de retard pour un salaire qui va mettre 20 ans à compenser la perte initiale si on se démerde pas mal… un départ en retraite plombé par la hausse des durées de cotisation (les études supérieures n’étant pas prises en compte), des perspectives de se mettre à son compte bien moindres… et de délocalisations partout ou un réseau est disponibles croissantes.



Bref, mieux vaut foutre les mains dans la merde qq années (ensuite, on y mets les apprentis et on se fait le côté alimentations plutôt que l’évacuation).



Si on continue, toute les fonctions de dev/support communes finiront d’être délocalisées en europe de l’est(Roumanie…)/maghreb(Maroc)/asie (Inde/Philippines…). Sauf les secteurs un peu critiques (liés à la défense…).



En dev, ne restera qu’un peu d’embarqué, soft critique (aéro…) en particulier.



Je ne conseillerais à personne actuellement de s’engager dans le secteur. Et au autres d’en être sorti avant 35 ans, tout dernier carat, age a partir duquel les étiquettes deviennent trop bien collées.







Je ne connais pas le métier, mais je serais étonné que le grouillot de base, embauché par un patron plombier gagne 2000 €/mois.



Et puis accessoirement, tes études te permettent surtout, une fois que tu as passé quelques années les mains dans la m… comme tu dis, dans l’informatique, à évoluer vers d’autres postes où là, tu auras un meilleur salaire, d’autres responsabilités, bref une vraie évolution.

Je suis ne suis pas persuadé par exemple qu’un mec employé dans une boite de plomberie double son salaire (étant salarié) en 10 ans…



Je crois aussi (après avoir discuté avec quelqu’un dans le métier) est que trop de dév pensent que la finalité est d’être chef d’équipe… Tout le monde ne pourra pas être chef d’équipe et si c’est une évolution possible ça ne devrait pas être un but.

Il m’expliquait aussi que parmi les mecs qui deviennent chef d’équipe certains oublient (“d’où ils viennent” et) de se mettre à niveau. Ils deviennent donc déconnectés de la réalité (comme les commerciaux qu’ils méprisaient en tant que dév…).


Pour comparer à Tokyo dans mon cas :

-Développeur web “polyvalent” mais plus sur du front-end (c’est en gros ma place)<img data-src=" />. J’édite les templates, le CSS tout ça… J’ai 2 ans d’études en école technique (équivalent à un BTS de 2 ans).

-Salaire : 180 000 yens bruts (je connais pas encore le salaire net mais ça devrait être 150 000).

-Bonus annuel : 180 000 yens.

-Loyer : 40 000 yens payés si domicile près de l’entreprise. Sinon seul le transport est payé.

-Temps de travail : de 11h du matin à 20h.








romjpn a écrit :



J’édite les templates, le CSS tout ça… J’ai 2 ans d’études en école technique (équivalent à un BTS de 2 ans).

-Salaire : 180 000 yens bruts (je connais pas encore le salaire net mais ça devrait être 150 000).

-Bonus annuel : 180 000 yens.

-Loyer : 40 000 yens payés si domicile près de l’entreprise. Sinon seul le transport est payé.

-Temps de travail : de 11h du matin à 20h.





Pour traduire:

Salaire 1200€ nets sur 13 mois

Loyer 320€ remboursés

9h de travail



Sachant que la vie à Tokyo n’est pas réputée bon-marché.



PS: tu n’aurais pas une place pour un mec qui ne parle pas japonais (mais a tenté d’apprendre,.. plusieurs fois <img data-src=" /> )









sr17 a écrit :



A partir d’un certain age, les recruteurs estimeront que tu est hors profile. Point à la ligne.



Et cela quel que soit les efforts que tu aura fait pour t’adapter aux changements technologiques.





Les clients ont généralement besoin de deux profils : Soit un profil faible compétence mais grosse motivation pour répondre à un besoin pas forcément bien défini, soit un profil expert pour répondre à un besoin précis.



Alors à partir d’un certain âge, soit tu passes expert dans un ou plusieurs domaines, soit tu te cases chez le client. C’est aussi ça savoir s’adapter.









Faith a écrit :



Pour traduire:

Salaire 1200€ nets sur 13 mois

Loyer 320€ remboursés

9h de travail



Sachant que la vie à Tokyo n’est pas réputée bon-marché.



PS: tu n’aurais pas une place pour un mec qui ne parle pas japonais (mais a tenté d’apprendre,.. plusieurs fois <img data-src=" /> )







Merci j’avais la flemme de tout mettre en euros <img data-src=" />.

Si j’avais pas le loyer remboursé ce serait vraiment juste, mais avec ça, ça devrait largement aller, je ne suis pas un gros dépensier et j’ai pas beaucoup de vacances pour dépenser en voyages ^^. Au Japon prendre une semaine de congés payés c’est… difficile comme ils disent tout le temps <img data-src=" />

Beaucoup de jour fériés par contre et j’ai de la chance : mon entreprise met tout le monde une semaine en vacances en Août quand même. J’ai aussi quelques jours en hiver. Ce qui fait qu’en tout j’ai bien 4 semaines de vacances mais je peux pas les prendre à la suite ou vraiment quand je veux… Snif. Bon en-dehors de ça, ça va.

Je pense que Tokyo a de meilleurs plans bon marché que Paris. Les parisiens avec qui je discute ici disent qu’en tout cas, tout ce qui est bouffe et boisson sont bien moins chers qu’à Paris.



Avec des jeux sociaux tout en japonais et une équipe qui parle pas anglais, ça va être dur ^^.









romjpn a écrit :



Les parisiens avec qui je discute ici disent qu’en tout cas, tout ce qui est bouffe et boisson sont bien moins chers qu’à Paris.





C’est ce que j’avais constaté aussi…





Avec des jeux sociaux tout en japonais et une équipe qui parle pas anglais, ça va être dur ^^.



C’est pas jussttteee ‘-(



<img data-src=" />









Tyneth a écrit :



Je ne suis pas vraiment d’accord avec cet edito :



Du bouleau en informatique il y en a, les seuls qui galèrent ce sont les personnes qui ne savent pas s’adapter aux changements technologiques (c’est quand même la base pourtant dans ce genre de métiers), et les pipeauteurs de CV qui gangrènent les SSII.



Un gars avec un minimum de motivation et de compétences enchaînera les missions sans soucis, et se fera embaucher en interne tôt ou tard par un client.







Outre la question de l’âge, comment tu fais pour “t’adapter aux changements technologiques” quand t’es au chômage ?

Les formations en informatique pour les demandeurs d’emploi sont minables la plupart du temps et décalées des principaux besoins du marché du travail.

Tout le problème est là…



Autre chose, j’ai lu pas mal commentaires où certains s’étonnent qu’il y ait du chômage dans l’informatique alors qu’ils reçoivent sans arrêt des coups de fil de SSII (ce qui n’est pas le cas de tout le monde, mais passons…), ils devraient méditer sur ces lignes :



http://munci.org/Informatique-des-offres-d-emplois-bidons-au-mirage-des-emplois-… :





Voici les principales raisons qui expliquent le fort décalage entre le (sur-)nombre d’offres d’emplois et le nombre de recrutement finalement réalisés dans l’informatique :





  • sourcing permanent de candidats (constitution de CV-thèques, c’est à dire des viviers de CVs) : beaucoup d’offres ne correspondent pas à un besoin immédiat mais à un besoin futur, en effet la plupart des SSII embauchent sur mission et rencontrent donc les candidats en anticipation de leurs futurs contrats ( “entretiens exploratoires”).

    Problème : lorsqu’un candidat est appelé pour une mission longtemps après un 1er entretien, il est fréquent de recommencer à nouveau la série d’entretiens…



  • offres démultipliées dans la perspective d’un contrat de prestation (réponses à un appel d’offre) : il n’est pas rare de trouver sur les jobboards des offres de SSII au contenu (quasi-)identique. Ces offres sont en fait diffusées par les SSII pour répondre au même appel d’offre d’un client.

    Parallèlement, une pratique courante (à la limite de la légalité) consiste à faire passer au candidat un entretien avec le client avant le recrutement effectif par la SSII.

    Il s’en suit logiquement l’abandon des recrutements par toutes les SSII non retenues in fine par le client.



    Ces stratégies de sourcing et de réponses multiples aux appels d’offres amènent les SSII à contacter régulièrement les informaticiens en poste pour de nouvelles missions potentielles. Mais, pour les raisons expliquées ci-dessus, les nombreux appels téléphoniques ne débouchent pas pour autant sur des recrutements systématiques, loin s’en faut…









chambolle a écrit :



L’informaticien il fait un robot pour virer monique. Et puis des agriculteurs comme tu le mentionnes il y en a TRES TRES peu. Je connais BEAUCOUP d’agriculteurs TRES riches.





Vivement que l’informaticien fabrique un robot qui le vire lui, comme ça on aura libérer l’homme du travail, on vivra dans les arbres et on sera copain avec les oiseaux.









Tumeconnais a écrit :



j’ai la flem de cité, mais j’ai l’impression qu’en France, c’est une honte de vouloir bien gagné sa vie.

Oui je fait 5 ans d’étude, c’est pour bien gagner ma vie, et en prime, avoir un métier qui me passionne.

Informaticien c’est pas le métier le plus difficile du monde, soit.

mais ça nécessite beaucoup de compétence et une grande capacité adaptation.





Ce qui est honteux, c’est de juste vouloir gagner du fric, quitte à faire un boulot de merde, mais bien payer (banquier, trader, markéteux etc.)



On dévalorise les métiers manuels (encore que, pour faire proprement de la mécanique, faut un peu de jugeote ) alors qu’ils sont foncièrement utiles.



On devrait mieux valoriser ces métiers là, et ceux qui y travaillent, ça élèverait le niveau de la société, bénéfique pour tout le monde.



Je l’ai dit plus haut, je suis pas contre le fait de bien payer un type, mais je vois pas pourquoi certaines professions sont dénigrés ET sous payés.









chksi a écrit :



Outre la question de l’âge, comment tu fais pour “t’adapter aux changements technologiques” quand t’es au chômage ?

Les formations en informatique pour les demandeurs d’emploi sont minables la plupart du temps et décalées des principaux besoins du marché du travail.

Tout le problème est là…





C’est pas pour rien que l’autodidactisme est très répandu et reconnu dans ces métiers.

Il y a ceux qui cherchent par tous les moyens à renforcer leurs expériences, quite à le faire eux même, et il y a les attentistes qui vont pas chercher bien loin au delà de la mauvaise qualité des formations …









nateriver a écrit :











‘Faut pas hésiter à te lancer, même si les profils demandés sont hallucinants.

Au pire ça reste intéressant de rencontrer les gens, d’aller voir les locaux… d’agrandir ta collection de cartes de visites.

Au mieux le profil abusé permet de faire le filtre.

Entre les 2, bah tu as une petite chance qu’à l’issue de l’entretien la RH se dise qu’il doit y avoir moyen de te mettre sur un autre poste.









benjarobin a écrit :



Hors région parisienne il va falloir cravacher pour obtenir 2500 net/mois





+1 <img data-src=" />









lorinc a écrit :



Ça ne t’a pas réussi sur le français, en tout cas. <img data-src=" />







Ah le gros commentaire bien nul. La critique de l’orthographe quand on n’a rien d’autre à dire … Lamentable <img data-src=" />









fumoffu a écrit :



exact, mais la tendance n’est pas au recrutement massif en ce moment, donc les postes sont très rare et dur à obtenir. Et comme dit avant, si tu as 5 post doc tout le monde va te regarder bizarre.







En informatique ce n’est pas vrai actuellement.

Il y a pas mal de MCF qui deviennent prof et qui libèrent des postes. Par ailleurs, il y a peu de thésards compétents. On en cherche des bons thésards. En ce moment un bon thésard a de grande chance de trouver un poste.



Un post-doc est quasi nécessaire









Tyneth a écrit :



C’est pas pour rien que l’autodidactisme est très répandu et reconnu dans ces métiers.







Là tu raisonnes comme si on était 10 ans en arrière… désolé mais ce temps là est en grande partie révolu.

L’autodidactisme est beaucoup plus difficile maintenant (en tout cas pour les salariés, sans doute moins pour les freelance) : non seulement à cause du diplôme (bac+5 exigé 9 fois sur 10) mais aussi pcq il est de plus en plus difficile de se former soi-même sur les principales technos marché (hors langages de développement).

Essaie donc de trouver et d’installer SAP sur ton PC, ou bien encore de faire du cloud computing et du big data, sans parler des mainframe (où il y a tj de la demande)… etc etc etc









taralafifi a écrit :



On m’a toujours dit qu’aujourd’hui pour être sur d’avoir du taf, il y a 2 branches :



Soit bosser dans l’informatique

Soit s’occuper des vieux (car la population vieillie)



<img data-src=" />







pareil <img data-src=" />



à voir dans 10-15 ans si c’est toujours valable.









dfiad77pro a écrit :



On en trouve du boulot oui ! quand à la mobilité je trouve ça bof, on est considéré comme des jeunes dynamique qui n’ont pas de vie et peuvent bouger partout….



Niveau salaire

35K€ fixe brut pour un bac+5 c’est correct sur Lyon par exemple mais pas quand on fait 60 heures par semaine ( ou 4heure de transport par jour).



vive le contrat cadre…





oui enfin des fois ca tourne plus proche des 20k que des 35k …









spidy a écrit :



pareil <img data-src=" />



à voir dans 10-15 ans si c’est toujours valable.





La deuxième option sera plus que valable d’ici 15 ans avec tous les baby boomers qui vont se rajouter se rajoutent à la liste des retraités <img data-src=" />



C’est clair <img data-src=" />








chksi a écrit :



Essaie donc de trouver et d’installer SAP sur ton PC, ou bien encore de faire du cloud computing et du big data, sans parler des mainframe (où il y a tj de la demande)… etc etc etc





Les technos à forte formation nécessaire sont loin de constituer la plus grosse partie du marché.

Il y a toujours une forte demande du côté du simple développement, et ça n’importe qui de motivé (et de pas forcément diplomé) peut s’y former tout seul et se trouver une mission.









Tyneth a écrit :



Les technos à forte formation nécessaire sont loin de constituer la plus grosse partie du marché.

Il y a toujours une forte demande du côté du simple développement, et ça n’importe qui de motivé (et de pas forcément diplomé) peut s’y former tout seul et se trouver une mission.





C’est un petit peu nombriliste comme raisonnement non ?

Parceque toi tu as réussi à te former tout seul et à trouver des missions, tout le monde peut le faire ? J’en doute… <img data-src=" />









jppb a écrit :



oui enfin des fois ca tourne plus proche des 20k que des 35k …







En ingénieur?? Perso le plus bas que j’ai vu était a 25k



[quote:4649795:RisingForce]



Se recycler ?



J’y pense parfois, mais en ayant été un peu plus de 10 ans “pisseur de code”, donc ayant acquis une certaine expérience dans le domaine, et ayant un peu acquis cette “identité”, je me vois mal devenir jardinier-paysagiste ou boulanger…



/quote]



Voici un extrait du parcours d’un ex-collègue:




  • Dev (logiciel télécom bas niveau, avec pas mal d’assembleur car sinon perf. insuffisante)

  • Ingénieur technico-commercial (même société, service tout à fait différent)

  • Pur commercial (même société encore)

  • Propriétaire de son point de vente pain et viennoiseries bien placé (une gare ou qchose comme ça), payé avec les indemnités de licenciement (assez élevées vu l’ancienneté et la convention collective qui n’était pas syntech).



    Comme quoi…



    À mettre en rapport avec une réflexion à laquelle j’au eu droit:

    «Vous les informaticiens vous avez un atout, c’est que vous êtes très forts en organisation» (l’idée de la personne qui m’a dit ça étant que cette force vient de l’habitude de devoir décrire leur travail à des machines qui ont besoin qu’on leur explique tout).



    Pour conclure, prendre le temps de se poser pour comprendre vraiment quelles sont ses propres compétences, forces et faiblesses…








Jarodd a écrit :



Ok j’ai saisi. Mais ça ne change rien à mon propos, ils peuvent prendre des prestas sans passer par les SSII, en les recrutant directement. C’est pas le nombre qui manque… Ainsi ils n’augmentent pas leur masse salariariale, mais ils payent même moins cher (entre 20 et 25% de marge pour la SSII et le commercial).







Faux pour mon cas, je travaille en SSII depuis 2006, j’en suis à ma 3ème SSII, j’ai travaillé chez différents clients dans le secteur de l’énergie et à chaque fois c’est le même constat, impossible de se mettre en indépendant pour court-circuité les SSII.

La politique des grosses boites est de ne travailler uniquement qu’avec des SSII qui ont pignon sur rue …









tAran a écrit :



Parceque toi tu as réussi à te former tout seul et à trouver des missions, tout le monde peut le faire ? J’en doute… <img data-src=" />





Parce que j’évalue très régulièrement des profils de développeurs et que c’est pas forcément les plus diplômés / formés qu’on garde le plus longtemps en mission …









DayWalker a écrit :



+10



Le niveau de vie est franchement déplorable, avec un une perte immense de temps dans les transports.







Tout dépend d’où tu vis et où se trouve ton lieu de travail …



J’ai choisi d’habiter en région parisienne plutôt que sur Paris même, histoire de vivre dans une maison avec un jardin. Je suis à une heure de trajet pour aller bosser et ça me convient très bien, la carte orange étant prise en charge à 50%, ça me fait que 50 euros à débourser chaque mois pour aller bosser.



Je préfère largement utiliser les transports en commun (avec tous les inconvénients que ça peut engendrer) plutôt que de faire 4 pleins d’essence par mois et de passer des heures dans les bouchons.



Le 01/07/2013 à 10h16

J’ai vu du 2 ans avec sursis (pour la boite de prestation ET le client) pour du prêt de main d’œuvre.








RisingForce a écrit :



Bref, le risque de se faire acheter par le client (et des missions trop longues en général), c’est qu’on reste souvent sur la même “vielle” techno, alors qu’en changeant tous les 18 moins en SSII, la veille technologique pour se mettre à niveau se fait souvent toute seule, pratiquement sans effort personnel.





Tiens c’est effectivement un argument qui me manquait pour justifier mon choix d’être en SSII <img data-src=" />







Jarodd a écrit :



Merci Nil d’évoquer le caractère à la limite de la légalité du statut des SSII. Pour moi, les SSII et les batteries de requins en cravate parasitent le marché, en empêchant le client et le technicien d’être directement en rapport. Ils imposent leur présence, soi-disant par leur expertise de la connaissance du marché et des besoins du client, mais au final ils ne font que compliquer la mise en relation, parce qu’ils ne connaissent pas le métier (java et javascript c’est pareil non ?), et imposent leur loi en blacklistant les candidats qui ne jouent pas le jeu à fond.



Dernièrement je me suis fâché avec un commercial parce que je n’ai pas accepté de fournir le fameux “CV au format Word”, car je sais que cette boîte le modifie et le rediffuse sur d’autres jobboards sans ma permission. Sauf qu’en plus d’être falsifié (j’ai vu sur mon CV des technos dont j’ignorais même le nom), ils ne sont pas mis à jour. Résultat, quand on a 5 ans d’XP mais que le CV diffusé présente 2 ans, on loupe des missions. J’ai encore eu cette semaine 2 personnes qui m’ont contacté sur une adresse e-mail que je n’utilise plus depuis 2009… Et cela contribue à la difficulté de trouver l’adéquation entre le besoin et les compétences du candidat.





Eh bien clairement tu bosses dans une mauvaise boîte. Il y a des sociétés qui n’ont pas ce genre de de pratiques et il ne faut pas se gêner pour les dénoncer.







Alucard63 a écrit :



Certaines seulement? J’aurai dit toutes…<img data-src=" />





Mmmh pas d’accord… depuis 2-3 ans je constate quand même que certaines boîtes mettent sur un piédestal la sacro-sainte règle du “pas plus de 2 ans en mission”. Donc en clair, même si tu es devenu indispensable sur un projet, ils te dégagent (et sans même te proposer un poste en interne… mais bon la logique des achats n’est pas la logique de la DSI…)









hurd a écrit :



Juste pour réagir, étant justement entrain de passer un DUT en informatique, tu comprendra que ça me choque un peu.

Non, je ne crois pas que ce soit un diplôme en carton. Je peut t’assurer que beaucoup rame dur pour y arriver <img data-src=" /> .

Oui,effectivement, ceux qui en sorte n’ont pas le même niveau, tout

comme ceux qui sortiront d’epitech n’auront pas le même niveau.



Quand aux histoires de question technique, je ne suis pas sur qu’on puisse sérieusement comparer une école comme épitech, à un DUT.

Le DUT se veut assez généraliste et pas trop spécialisé justement. Cela lui permet d’être utilisable pour faire des études supérieur, comme une licence (pro ou non) voir une école d’ingénieur. Bref c’est pas vraiment la même optique qu’un Epitech j’aurai tendance à dire.

Et puis c’est qu’un Bac +2.



Bref je crois que compare des truc pas comparable. J’ai l’impression que Epitech sert plutôt à sortir des «pisseurs de code» (c’est pas péjoratif), quelque chose plus accés sur la pratique, plus proche de ce qu’on attend d’un technicien, alors que le DUT combine le théorique (donc beaucoup de math <img data-src=" /> ) et la pratique, pour justement permettre un éventail plus large (technicien,ingénieurs,chercheurs,etc…).







Yep, je suis d’accord avec toi, c’est pour ça que j’ai mis un gros SI au milieu de ma phrase ;)

Mais pour rebondir, et de mes derniers entretiens que j’ai donné, les mecs “pisse du code” sans savoir ce qu’ils font vraiment et comment fonctionne les mécanismes derrières, c’est ce qui me gêne un poil :) ‘poh bah j’écris ça car ça marche comme ça et basta” - hum ok et l’opti dans tout ça ? brghgh :p









fumoffu a écrit :



En allemagne après un tour en finlande, nan?

Mais je confonds peut être :)





mmmh non, tu ne confonds pas, bien que je ne dois pas etre le seul.. :)









spidy a écrit :



pareil <img data-src=" />



à voir dans 10-15 ans si c’est toujours valable.







Ils ont oublié les métiers autour de l’auditif. Je vois les gens dans la rue, dans les transports en commun, à 5 mètres j’entend clairement leur musique… Dans 5-10ans , ce sera un marché très porteur.









AntonyToku a écrit :



Ils ont oublié les métiers autour de l’auditif. Je vois les gens dans la rue, dans les transports en commun, à 5 mètres j’entend clairement leur musique… Dans 5-10ans , ce sera un marché très porteur.





<img data-src=" /> c’est pas faux.









Fouiky a écrit :



mmmh non, tu ne confonds pas, bien que je ne dois pas etre le seul.. :)







Le nick me disait qque chose :)

j’étais arrivé à evtek avec simon quand vous partiez 2 mois plus tard en 2004.









lololasticot a écrit :



Faux pour mon cas, je travaille en SSII depuis 2006, j’en suis à ma 3ème SSII, j’ai travaillé chez différents clients dans le secteur de l’énergie et à chaque fois c’est le même constat, impossible de se mettre en indépendant pour court-circuité les SSII.

La politique des grosses boites est de ne travailler uniquement qu’avec des SSII qui ont pignon sur rue …







Oui pour les grosses boîtes. Mais ces grands comptes sont loin d’avoir la majorité dans les offres d’emploi, du moins dans ma branche. La plupart sont dans les PME, les pure players, et même la fonction publique (ma mission actuelle est un organisme d’Etat). On m’a aussi proposé de rebosser chez mes anciens clients (quand j’étais en SSII), donc même eux ne sont pas réticents. Ils préfèrent avoir un indép’ que personne si leurs SSII habituelles n’a personne à proposer.



J’ai aussi fait plusieurs SSII depuis 2009, et je suis passé indép’ l’année dernière. Je suis même resté chez le même client en changeant de statut ! J’ai eu droit aux menaces et à l’intimidation de la SSII, mais ils savent bien que les clauses de confidentialité ne tiennent pas devant un tribunal. Et quand j’ai proposé à mon client mon changement de statut, il a de suite dit oui, car même sans baisser le TJM, il préférait traiter directement avec moi qu’avec le commercial qui impose ses conditions (et qui menace de retirer les prestas au moindre problème).







maxxyme a écrit :



Eh bien clairement tu bosses dans une mauvaise boîte. Il y a des sociétés qui n’ont pas ce genre de de pratiques et il ne faut pas se gêner pour les dénoncer.







Mais justement, je n’ai pas bossé avec eux, mais je dénonce ce comportement, car je l’ai rencontré plusieurs fois. Mais je filtre ces commerciaux, je préfère passer par d’autres qui ont une déontologie.









chambolle a écrit :



Ah le gros commentaire bien nul. La critique de l’orthographe quand on n’a rien d’autre à dire … Lamentable <img data-src=" />







Si tu avais suivi, tu aurais vu que j’ai déjà exprimé mon point de vue sur le fond. C’est d’ailleurs pourquoi monsieur répondait avec cette expression toute exemplaire.



Les étudiants qui font leur études sans passion juste pour avoir un taff où ils gagnent du fric, ça me désole. Ça remplit les cours de fainéants à qui on arrive pas à mettre quoi que ce soit dans le crâne. Bref, c’est du temps de perdu pour les enseignants (temps qu’on pourrait passer à s’occuper des gens motivés, ou à faire de la recherche), et de l’argent de perdu pour l’état. Et en plus, c’est nuisible pour la société en mettant sur le marché un paquet d’incompétents notoires qui feront illusion dans l’industrie avec leur bout de papier.



Quant-à la forme, j’en ai ma claque de devoir corriger des paquets de copies illisibles parce que ces messieurs n’ont jamais été foutus de se mettre trois règles de français dans la tronche depuis qu’ils sont gamins (alors des maths, on rigole). Et quand tu penses que tout ça va te servir du “moi-je manager” avec condescendance derrière, laisse moi rire…









lateo a écrit :



‘Faut pas hésiter à te lancer, même si les profils demandés sont hallucinants.

Au pire ça reste intéressant de rencontrer les gens, d’aller voir les locaux… d’agrandir ta collection de cartes de visites.

Au mieux le profil abusé permet de faire le filtre.

Entre les 2, bah tu as une petite chance qu’à l’issue de l’entretien la RH se dise qu’il doit y avoir moyen de te mettre sur un autre poste.







T’as raison, c’est ce que je vais faire.









mmp35h a écrit :



J’ai fait de l’informatique avant de me reconvertir, et j’ai vu 12 niveaux de if à la place d’une boucle + tableau, si ça c’est pas une escroquerie….



Mais c’était la même chose quand les militaires étaient pas payé à cause d’un logiciel de compta pourri : c’est la faute aux vents solaires. <img data-src=" />



Edit : quant aux prix d’un ingénieur, je n’en sais rien. Moi ça me choque pas de bien payer un mec qualifié (ou de lui offrir d’autres prestations en nature), mais dire que les informaticiens sont sous payés, c’est faire une insulte à l’intelligence.





Parcourir un tableau selon le langage c’est parfois lourd alors que sur du if ça passe que là où ça doit. Quand tu as plein de cas particuliers tu as pas forcément le choix mais c’est le truc qui est mal pensé à la base (il devrait pas y avoir un bout de code qui serve à faire plein de trucs différents) mais faut bien router les cas.

Un algo avec une boucle a un niveau de complexité et de temps d’éxécution supérieur (surtout si tu dois en imbriquer d’autres…) à de l’évaluation de cas. Mais c’est plus dur à maintenir surtout si c’est mal fait.



Le manque d’honnêteté intellectuelle c’est valable pour tous les tafs et pour tout le monde à partir du moment où tu maîtrises pas la base de ce dont tu parles en prenant en compte tous les tenants et aboutissants (dire non on ne veut pas faire de la réplication parce que le lien WAN est tout petit et qu’on veut pas le saturer mais que du coût tu tapes systématiquement dans le dit lien … ) :)









lololasticot a écrit :



Tout dépend d’où tu vis et où se trouve ton lieu de travail …



J’ai choisi d’habiter en région parisienne plutôt que sur Paris même, histoire de vivre dans une maison avec un jardin. Je suis à une heure de trajet pour aller bosser et ça me convient très bien, la carte orange étant prise en charge à 50%, ça me fait que 50 euros à débourser chaque mois pour aller bosser.



Je préfère largement utiliser les transports en commun (avec tous les inconvénients que ça peut engendrer) plutôt que de faire 4 pleins d’essence par mois et de passer des heures dans les bouchons.







Au moins, tu es déjà un citoyen responsable envers l’écologie.



Passer 2h/j dans les transports, ca me rend chèvre : c’est un temps énorme de ma vie, que je préfère utiliser autrement que “bêtement” dans les transports. 20 min à pied (voire moins), c’est déjà très nettement plus appréciable, bon pour la santé, pas trop long, pratique pour faire le point de la journée à venir ou passée.




Je repasse par ici pour poursuivre mon autobiographie de provincial : pour fêter mon dixième mois de chômage, je viens officiellement de décrocher un premier entretien pour un poste sérieux ! (le précédent et unique entretien était pour une exploitation de stagiaire avec des tarifs prohibitifs, je vous laisse rire par vous même :http://goo.gl/phPLb )



Rendez-vous crucial jeudi prochain, très stressé car vu la rareté du poste par chez nous, j’ai pas les moyens (ni l’envie) de repartir pour une autre année de chômage…


Bonjour,



J’ai lu beaucoup de choses concernant les dev web, pénurie ou sous payé.

Pour information, je suis sorti d’un iut info couplé à une licence pro il y a 5 ans de cela.



Je n’ai jamais connu le chômage. Mon premier taf, vu en agence web, sur du langage flex / php, salaire bas (1300 net), mais bon faut bien de l’expérience.



S’en ai suivi un changement de boite après 6 mois, ou j’y suis resté 4 ans (une startup) où mon salaire à augmenter jusqu’à 1950 net.



Finalement j’ai changé dernièrement, où je suis actuellement à 2100 net et statut cadre, toujours dans une startup ( de 6 ans).



A chaque fois que je voulais potentiellement changé, je n’ai jamais eu de mal à passer des entretiens et qui n’étaient pas en SS2I. J’imagine que dans diverses régions, il y a peu d’offres, mais en tout cas, dans la mienne (région toulousaine), les postes en dév web avec des connaissances sup et pas du simples php / css, sont légions.


En 2 ans dans ma précédente SS2i j’ai vécu pratiquement tout ce qui a été écrit dans l’article.



Ayant été en interco, outre les journées au bureau à rien foutre et sans ordinateur, on m’a proposé en même temps déplacement à Lilles, Nantes et Marseille, sachant que je les refuserais. On m’a reproché un “manque de motivation” devant le client lorsqu’il s’agissait de postuler pour travail en Cobol alors que je n’avais aucune connaissance ni dans le milieu bancaire ni dans tout ce qui est MVS. Revenu d’un entretien, je me suis fait demandé de “prendre mes responsabilités” (voyant que je faisais mine de ne pas comprendre, on m’a dit que cela voulait dire démissionner / que “cela ne présentait aucune différence pour moi avec un licenciement”, etc)… 2 jours après le client appelait et disait compter sur ma présence en régie et mon patron me demandait d’annuler des vacances qu’il m’avait forcé à prendre quelques jours auparavant…



Les grosses SS2I sont le royaume des exagérations de tous bords. Je revois encore mon commercial, la queue entre les jambes, me dire qu’il comprenait pourquoi je “notais mon entreprise” à raison de 720 tout en évitant soigneusement la question épineuse de la revalorisation salariale. Et toutes les fois où ils nous “demandaient promptement” de venir aux soirées de merde annuelles de lancés de fléchettes ou de pétanque ou à leur garden party, histoire de jouer au volley ball avec le gars qui t’a menacé de licenciement la veille alors que c’est lui, précisément, qui ne sait pas vendre ses profils…



Un oubli dans l’article : vous ne mettez pas suffisamment en avant le fait que les commerciaux ont plus d’aisance à vendre des profils candidats (non encore embauchés) que des profils employés (en intercontrat). Quand ils ont 20 cv sous la main et aucun risque, ils sont forts mais lorsqu’ils en ont un et qu’ils doivent lui trouver une mission, c’est la fin…








SPetis a écrit :



je vous laisse rire par vous même :http://goo.gl/phPLb )





“Les prix sont libres, on est pas un URSS”<img data-src=" />



Je n’ai jamais dis qu’ils ne l’étaient pas, juste que c’était une grosse arnaque :)


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