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LeSmurf

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1 commentaires

Le tabou du chômage et de la précarité dans le secteur informatique

Le 29/06/2013 à 09h 31

J’ai travaillé dans 2 SSII, le contenu de l’article est globalement exact :




  • le responsable est un commercial qui ne comprend rien au métier et nous prend pour des cons

  • les formations : je n’ai pas eu de formation depuis des années. Mes collègues qui ont réussi à en obtenir sont passés par un bras de fer de plusieurs mois. Quand la formation a lieu, c’est dans le centre de formation de la SSII et la qualité est loin d’être toujours au rendez-vous. Coté SSII, elle empoche le DIF, une manière de transformer un coût en revenu.

  • l’inter-contrat : j’ai eu la chance de passer relativement peu de temps en inter-contrat , mais je confirme l’article : les collaborateurs étaient placés dans une pièce vide et sans ordinateur. Par contre, il y avait l’électricité. La SSII leur confiait des taches fantaisistes pour ensuite les utiliser pour des licencier pour insuffisance professionnelle. Ça peut aussi passer par des menaces et des pressions dans le bureau d’un manager.

  • conjoncture : quand l’entreprise cliente réduit les coûts, les externes consultants en SSII dégagent en premier. L’avantage est que ça ne se voit pas dans les chiffres de l’entreprise cliente, c’est d’ailleurs tout l’intérêt.

  • légalité : de mon point de vue, la plupart des contrats de prestation sont des délits de marchandage, mais je ne suis pas expert. Ça arrange tout le monde : le client s’achète de la flexibilité, la SSII encaisse l’argent.

    C’est sûr que tout n’est pas à jeter, mais le secteur est loin d’être idyllique. Il est sauvé par une conjoncture moins défavorable qu’ailleurs, ce qui n’a pas de prix par les temps qui courent.