C’est pas pour rien que l’autodidactisme est très répandu et reconnu dans ces métiers.
Là tu raisonnes comme si on était 10 ans en arrière… désolé mais ce temps là est en grande partie révolu.
L’autodidactisme est beaucoup plus difficile maintenant (en tout cas pour les salariés, sans doute moins pour les freelance) : non seulement à cause du diplôme (bac+5 exigé 9 fois sur 10) mais aussi pcq il est de plus en plus difficile de se former soi-même sur les principales technos marché (hors langages de développement).
Essaie donc de trouver et d’installer SAP sur ton PC, ou bien encore de faire du cloud computing et du big data, sans parler des mainframe (où il y a tj de la demande)… etc etc etc
Le
01/07/2013 à
05h
43
Tyneth a écrit :
Je ne suis pas vraiment d’accord avec cet edito :
Du bouleau en informatique il y en a, les seuls qui galèrent ce sont les personnes qui ne savent pas s’adapter aux changements technologiques (c’est quand même la base pourtant dans ce genre de métiers), et les pipeauteurs de CV qui gangrènent les SSII.
Un gars avec un minimum de motivation et de compétences enchaînera les missions sans soucis, et se fera embaucher en interne tôt ou tard par un client.
Outre la question de l’âge, comment tu fais pour “t’adapter aux changements technologiques” quand t’es au chômage ?
Les formations en informatique pour les demandeurs d’emploi sont minables la plupart du temps et décalées des principaux besoins du marché du travail.
Tout le problème est là…
Autre chose, j’ai lu pas mal commentaires où certains s’étonnent qu’il y ait du chômage dans l’informatique alors qu’ils reçoivent sans arrêt des coups de fil de SSII (ce qui n’est pas le cas de tout le monde, mais passons…), ils devraient méditer sur ces lignes :
Voici les principales raisons qui expliquent le fort décalage entre le (sur-)nombre d’offres d’emplois et le nombre de recrutement finalement réalisés dans l’informatique :
sourcing permanent de candidats (constitution de CV-thèques, c’est à dire des viviers de CVs) : beaucoup d’offres ne correspondent pas à un besoin immédiat mais à un besoin futur, en effet la plupart des SSII embauchent sur mission et rencontrent donc les candidats en anticipation de leurs futurs contrats ( “entretiens exploratoires”).
Problème : lorsqu’un candidat est appelé pour une mission longtemps après un 1er entretien, il est fréquent de recommencer à nouveau la série d’entretiens…
offres démultipliées dans la perspective d’un contrat de prestation (réponses à un appel d’offre) : il n’est pas rare de trouver sur les jobboards des offres de SSII au contenu (quasi-)identique. Ces offres sont en fait diffusées par les SSII pour répondre au même appel d’offre d’un client.
Parallèlement, une pratique courante (à la limite de la légalité) consiste à faire passer au candidat un entretien avec le client avant le recrutement effectif par la SSII.
Il s’en suit logiquement l’abandon des recrutements par toutes les SSII non retenues in fine par le client.
Ces stratégies de sourcing et de réponses multiples aux appels d’offres amènent les SSII à contacter régulièrement les informaticiens en poste pour de nouvelles missions potentielles. Mais, pour les raisons expliquées ci-dessus, les nombreux appels téléphoniques ne débouchent pas pour autant sur des recrutements systématiques, loin s’en faut…
“Je n’ai pas une semaine sans avoir une demande de “disponibilité” pour des postes dans toute la France”
A vérifier : on est nombreux à recevoir des appels de SSII mais cela ne veut absolument pas dire qu’il y a une mission certaine à la clé (sourcing, réponses multiples aux appels d’offres…)
Le
27/06/2013 à
17h
01
Pour revenir au sujet de fond,l’article sur le site de la munci a 2 liens dont je recommande la lecture (surtout le 2eme)
Le chômage des informaticiens en France est actuellement au plus haut depuis 2005 avec 36 000 demandeurs d’emploi dans la profession, soit environ 7% de taux de chômage (sources : DARES), un nombre qui a DOUBLE depuis le début de la crise en 2008 ! Faites une petite recherche sur Google et auprès des sources qualifiées (ex. Pôle Emploi et syndicats, pas seulement les sources patronales n’est ce pas…) et vous verrez bien.
Il n’y a que les illuminés comme Xavier Niel (qui n’est plus qu’un magnat de la com), les “marchands de viande” (SSII qui recrutent de façon hyper sélective - JEUNES bac+5 moutons à 5 pates - et leur lobby le Syntec…), certaines écoles privées (qui ont tout intérêt à avoir un maximum de candidats…) et les “journalistes” incompétents (qui ne savent que répéter les bobards patronaux…) pour parler de pénurie d’informaticiens en France !!!
Le chômage des informaticiens en France est actuellement au plus haut depuis 2005 avec 36 000 demandeurs d’emploi dans la profession, soit environ 7% de taux de chômage (sources : DARES), un nombre qui a DOUBLE depuis le début de la crise en 2008. Faites une petite recherche auprès des sources qualifiées (ie. SYNDICALES et pas seulement patronales n’est ce pas…) et vous verrez bien.
Il n’y a que les illuminés comme Xavier Niel (qui n’est plus qu’un magnat de la com), les “marchands de viande” (SSII qui recrutent de façon hyper sélective : jeunes bac+5 moutons à 5 pates…) et les “journalistes” incompétents (qui ne savent que répéter les bobards patronaux…) pour parler de pénurie d’informaticiens en France !!!
En mai 2012, le MUNCI avait contesté la qualité du réseau Free Mobile (et pas seulement pour la 3G…) pour certains abonnés dans les zones d’itinérance (Paris en particulier)
La grande question est de savoir qui seront les membres de la société civile : d’illustres inconnus ou bien des représentants d’associations CITOYENNES (assos d’utilisateurs, professionnelles…) du numérique ?
Les associations sont beaucoup trop dévalorisées dans notre pays alors qu’elles représentent en démocratie le maillon essentiel entre la société civile et le pouvoir.
Aussi, il serait logique que des associations telles que l’APRIL et le MUNCI notamment (qui sont les deux plus grandes communautés du numérique en France avec chacune plusieurs milliers d’adhérents) soient représentées, que çà soit dans le CNN ou dans le CSF STIC, mais c’est hélas très peu probable (…) si bien qu’au final nous n’aurons probablement que des représentants patronaux et d’autres… qui ne représentent qu’eux mêmes !
Et puis quand on voit les élucubrations régulières du patronat (et notamment de l’ancien CNN) sur les sujets qui concernent en particulier l’emploi et la formation dans le numérique, il y a vraiment de quoi s’inquiéter et déplorer l’absence d’un vrai dialogue social dans ce secteur.
Rappelons en effet que le président de la Commission Emploi de l’Observatoire du Numérique n’est autre que… Guy Mamou Mani, pdt du Syntec Numérique (la chambre des SSII, pas besoin d’en rajouter…) et co-président de la SSII Groupe Open (particulièrement décriée par les informaticiens… voir :http://munci.org/+-Groupe-Open-+), en d’autres termes ce n’est sans doute pas le meilleur représentant pour ces sujets-là !
8 commentaires
Le tabou du chômage et de la précarité dans le secteur informatique
29/06/2013
Le 01/07/2013 à 08h 04
Le 01/07/2013 à 05h 43
Le chômage chez les informaticiens approche les 10 % toutes catégories
27/06/2013
Le 27/06/2013 à 19h 43
“Je n’ai pas une semaine sans avoir une demande de “disponibilité” pour des postes dans toute la France”
A vérifier : on est nombreux à recevoir des appels de SSII mais cela ne veut absolument pas dire qu’il y a une mission certaine à la clé (sourcing, réponses multiples aux appels d’offres…)
Le 27/06/2013 à 17h 01
Pour revenir au sujet de fond,l’article sur le site de la munci a 2 liens dont je recommande la lecture (surtout le 2eme)
http://munci.org/IMG/doc/CP-MUNCI-26062013.doc (le communiqué)
http://munci.org/IMG/pdf/MUNCI-emploi-informatique.pdf (dossier sur les difficultés de recrutement)
faut avouer que c’est plutôt bien argumenté " />
Born2Code : 42.fr, le centre de formation gratuit de Xavier Niel en détail
26/03/2013
Le 28/03/2013 à 08h 25
Le chômage des informaticiens en France est actuellement au plus haut depuis 2005 avec 36 000 demandeurs d’emploi dans la profession, soit environ 7% de taux de chômage (sources : DARES), un nombre qui a DOUBLE depuis le début de la crise en 2008 ! Faites une petite recherche sur Google et auprès des sources qualifiées (ex. Pôle Emploi et syndicats, pas seulement les sources patronales n’est ce pas…) et vous verrez bien.
Il n’y a que les illuminés comme Xavier Niel (qui n’est plus qu’un magnat de la com), les “marchands de viande” (SSII qui recrutent de façon hyper sélective - JEUNES bac+5 moutons à 5 pates - et leur lobby le Syntec…), certaines écoles privées (qui ont tout intérêt à avoir un maximum de candidats…) et les “journalistes” incompétents (qui ne savent que répéter les bobards patronaux…) pour parler de pénurie d’informaticiens en France !!!
Born2code : suivez le lancement de 42, l’école gratuite de Xavier Niel
26/03/2013
Le 28/03/2013 à 06h 55
Le chômage des informaticiens en France est actuellement au plus haut depuis 2005 avec 36 000 demandeurs d’emploi dans la profession, soit environ 7% de taux de chômage (sources : DARES), un nombre qui a DOUBLE depuis le début de la crise en 2008. Faites une petite recherche auprès des sources qualifiées (ie. SYNDICALES et pas seulement patronales n’est ce pas…) et vous verrez bien.
Il n’y a que les illuminés comme Xavier Niel (qui n’est plus qu’un magnat de la com), les “marchands de viande” (SSII qui recrutent de façon hyper sélective : jeunes bac+5 moutons à 5 pates…) et les “journalistes” incompétents (qui ne savent que répéter les bobards patronaux…) pour parler de pénurie d’informaticiens en France !!!
Free Mobile : la qualité de l’itinérance Orange mise en cause
10/01/2013
Le 11/01/2013 à 07h 53
En mai 2012, le MUNCI avait contesté la qualité du réseau Free Mobile (et pas seulement pour la 3G…) pour certains abonnés dans les zones d’itinérance (Paris en particulier)
=> tollé des communautés de freenautes !!!
http://munci.org/Free-mobile-non-les-problemes-ne-sont-pas-totalement-resolus
Le nouveau CNNum se dévoile, rattaché à Matignon
10/10/2012
Le 11/10/2012 à 08h 04
La grande question est de savoir qui seront les membres de la société civile : d’illustres inconnus ou bien des représentants d’associations CITOYENNES (assos d’utilisateurs, professionnelles…) du numérique ?
Les associations sont beaucoup trop dévalorisées dans notre pays alors qu’elles représentent en démocratie le maillon essentiel entre la société civile et le pouvoir.
Aussi, il serait logique que des associations telles que l’APRIL et le MUNCI notamment (qui sont les deux plus grandes communautés du numérique en France avec chacune plusieurs milliers d’adhérents) soient représentées, que çà soit dans le CNN ou dans le CSF STIC, mais c’est hélas très peu probable (…) si bien qu’au final nous n’aurons probablement que des représentants patronaux et d’autres… qui ne représentent qu’eux mêmes !
Et puis quand on voit les élucubrations régulières du patronat (et notamment de l’ancien CNN) sur les sujets qui concernent en particulier l’emploi et la formation dans le numérique, il y a vraiment de quoi s’inquiéter et déplorer l’absence d’un vrai dialogue social dans ce secteur.
Rappelons en effet que le président de la Commission Emploi de l’Observatoire du Numérique n’est autre que… Guy Mamou Mani, pdt du Syntec Numérique (la chambre des SSII, pas besoin d’en rajouter…) et co-président de la SSII Groupe Open (particulièrement décriée par les informaticiens… voir :http://munci.org/+-Groupe-Open-+), en d’autres termes ce n’est sans doute pas le meilleur représentant pour ces sujets-là !