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Accusés à tort de pédophilie pour des photos faites à la demande de médecins

Pedo barred

Accusés à tort de pédophilie pour des photos faites à la demande de médecins

Le 23 août 2022 à 07h10

Deux pères de famille américains ont été soupçonnés, à tort, de pédophilie, pour avoir pris en photographie, à la demande de médecins, le sexe de leurs enfants. Google a bloqué leurs comptes, et entend bien les supprimer définitivement, quand bien même les deux pères ont depuis été innocentés par la police.

Alors que le projet de règlement CSAM (pour « Child sexual abuse material », ou « Matériels d’abus sexuels d’enfants », expression qui a vocation à remplacer le terme erroné de « pédopornographie ») veut obliger les « fournisseurs des services » à signaler les abus sexuels potentiels sur mineurs (voir notre explication ligne par ligne), le New York Times raconte l'histoire kafkaïenne vécue par deux pères de famille soupçonnés, à tort, par Google, de pédophilie : 

« Google dispose d'un outil automatisé pour détecter les images abusives d'enfants. Mais le système peut se tromper, et les conséquences sont graves. »

Mark, qui a demandé à ne pas être identifié pour éviter tout risque de dommage réputationnel du fait de cette mésaventure, avait constaté que le pénis de son fils avait gonflé.

Il l'avait donc pris en photo, pour pouvoir suivre et documenter l'évolution du problème. En prévision d'une téléconsultation vidéo (l'histoire remonte à février 2021, en plein confinement), l'infirmière demanda à sa femme d'envoyer des photos au médecin, pour tenter d'identifier les symptômes du problème.

Ce qu'elle fit, avec le portable de son mari, envoyant plusieurs gros plans par MMS : « sur l'une d'elles, la main de Mark était visible, ce qui permettait de mieux visualiser le gonflement », précise le New York Times : 

« Avec l'aide des photos, le médecin a diagnostiqué le problème et prescrit des antibiotiques, qui l'ont rapidement guéri. Mais cet épisode a laissé à Mark un problème bien plus important, qui lui a coûté plus d'une décennie de contacts, d'e-mails et de photos, et qui a fait de lui la cible d'une enquête de police. »

Google pense probablement que je suis pédophile

Mark, dont le téléphone Android stockait les photos dans le nuage de Google, reçut deux jours plus tard une alerte sonore lui indiquant que son compte avait été désactivé en raison d'un « contenu préjudiciable » qui constituait « une violation grave des règles de Google et pouvait être illégal ». 

Un lien « en savoir plus » le renvoyait à une liste de raisons possibles, dont « abus et exploitation sexuels d'enfants ».

Mark, qui est par ailleurs ingénieur logiciel, et qui avait en outre été amené à travailler sur un outil automatisé destiné à traiter les contenus vidéo signalés par les utilisateurs comme problématiques, fit rapidement le lien avec les photos du pénis de son fils : « Oh mon Dieu, Google pense probablement que c'était de la pornographie enfantine », raconte-t-il au New York Times.

Il fit appel de la suspension de son compte, expliquant les problèmes de santé de son fils, mais quelques jours plus tard, Google lui notifia une fin de non-recevoir : 

« Mark ne le savait pas, mais l'équipe de révision de Google avait également signalé une vidéo qu'il avait réalisée et la police de San Francisco avait déjà commencé à enquêter sur lui. »

Deux gouttes d'eau dans un grand seau

Dans le même temps, Mark n'avait plus accès à ses courriels, son carnet d'adresses, ses photos stockées dans le cloud, son numéro de téléphone (il était abonné à Google Fi, l'opérateur mobile virtuel du groupe Alphabet), et découvrait « l'effet domino d'avoir été rejeté par Google ».

Faute de pouvoir accéder à son adresse email et à son numéro de téléphone, il ne pouvait plus non plus obtenir les codes de sécurité lui permettant de se connecter à ses autres comptes, « le privant d'une grande partie de sa vie connectée ».

Kashmir Hill, la journaliste du New York Times, raconte avoir identifié au moins un autre cas similaire. À la demande d'un pédiatre, Cassio avait, lui aussi, pris en photo les parties intimes de son enfant, elles aussi sauvegardées dans Google Photo.

Sauf que Cassio était en parallèle en passe d'acheter une maison, et que la brusque fermeture de son compte Google a transformé en « véritable casse-tête » l'obtention de son emprunt immobilier.

« En 2021, Google a enregistré à lui seul plus de 600 000 signalements de matériel pédopornographique et a désactivé les comptes de plus de 270 000 utilisateurs en conséquence », précise le New York Times : « les expériences de Mark et de Cassio étaient des gouttes d'eau dans un grand seau ».

29 millions de rapports, 4 260 nouvelles victimes potentielles

Google a en effet développé un outil reposant sur l'intelligence artificielle afin d'identifier les images d'abus et d'exploitation d'enfants. Rendu public en 2018, il permet non seulement de reconnaître les empreintes d'images d'enfants abusés d'ores et déjà identifiées par les autorités, mais également celles qui ne l'ont pas encore été.

Et c'est cet outil, par ailleurs utilisé par Facebook et d'autres entreprises, qui a identifié les photos de Mark et de Cassio comme potentiellement problématiques. Elles auraient ensuite été transmises à un modérateur, afin qu'il confirme qu'elles relèveraient bien de « la définition fédérale de matériel pédopornographique » :

« Lorsque Google fait une telle découverte, il verrouille le compte de l'utilisateur, recherche d'autres contenus abusifs et, comme l'exige la loi fédérale, fait un rapport au CyberTipline du National Center for Missing and Exploited Children. »

Google API Content Safety

Cette organisation à but non lucratif est devenue le centre d'échange d'informations sur les abus, explique le New York Times. L'an passé, elle a ainsi reçu plus de 29 millions de rapports, soit environ 80 000 par jour.

La plupart ont déjà été signalées, mais continuent à circuler. Ses 40 analystes se concentrent donc plutôt sur les nouvelles victimes potentielles, afin de pouvoir alerter les autorités, identifier les enfants et les mettre hors de danger.

Ils rajoutent également les nouvelles images à la base de données des empreintes de celles qui ont d'ores et déjà été identifiées. Ce qui pourrait entraîner les médecins ayant demandé les photos, ainsi que les mères des enfants concernés, à pouvoir, eux aussi, être ainsi qualifiés d'abuseurs potentiels, et voir leurs comptes fermés.

Le New York Times raconte d'ailleurs que la femme de Mark s'est empressée d'effacer les photos du pénis de son fils de son iPhone, alors qu'Apple a, lui aussi, annoncé l'an passé qu'il prévoyait d'analyser les photos sur iCloud.

En 2021, le CyberTipline explique avoir alerté les autorités sur « plus de 4 260 enfants nouvelles victimes potentielles », dont ceux de Mark et Cassio, précise le New York Times.

Quelques jours pour être dénoncés, des mois pour être innocentés

En décembre 2021, soit 10 mois après avoir pris les photos litigieuses, Mark recevait un courrier du département de police de San Francisco l'informant qu'il avait fait l'objet d'une enquête : 

« Un enquêteur, dont les coordonnées étaient fournies, avait demandé tout ce que contenait le compte Google de Mark : ses recherches sur Internet, l'historique de sa localisation, ses messages et tout document, photo et vidéo qu'il avait stocké auprès de la société. »

Mark contacta l'enquêteur, qui lui confirma que l'enquête était close, tout en précisant qu'il avait tenté, en vain, de le contacter sur son numéro de téléphone et via l'adresse email qui avaient donc été bloqués par Google.

Mark lui demanda à son tour de contacter Google afin de l'informer qu'il était innocent de ce dont il avait été soupçonné, et de sorte de récupérer ses comptes. « Il n'y a rien que je puisse faire », lui opposa l'officier.

Après avoir de nouveau fait appel, Mark reçut deux mois plus tard, soit un an après le début de l'affaire, une nouvelle fin de non-recevoir de la part de Google, l'informant que son compte serait définitivement supprimé.

Après en avoir discuté avec son avocat, Mark a finalement estimé que cela ne valait pas les 7 000 dollars qu'une telle procédure risquait de lui coûter.

Convoqué par la police, Cassio a pu montrer au policier qui enquêtait sur lui que les photos avaient été réclamées par le pédiatre, et a, lui aussi, été innocenté quelques mois après le signalement de Google.

Mais lui non plus n'a pu récupérer l'accès à son compte « vieux de 10 ans, et bien qu'il soit un utilisateur payant des services Web de Google ».

Ne prenez pas de photos des parties génitales de vos enfants

Kate Klonick, professeure de droit à l'université St. John's, qui a travaillé sur la modération de contenu et la gouvernance privée de la liberté d'expression en ligne, explique au New York Times que les faux positifs, où des personnes sont signalées par erreur « sont inévitables étant donné les milliards d'images scannées » : 

« Ce serait problématique s'il ne s'agissait que de modération de contenu et de censure. Mais c'est doublement dangereux dans la mesure où cela aboutit également à ce que quelqu'un soit signalé aux forces de l'ordre. »

Mais cela aurait pu être pire, précise-t-elle, évoquant le risque de perdre la garde de son enfant, ou encore l'instrumentalisation que pourrait en faire une mère découvrant que son conjoint est accusé d'avoir abusé de leur enfant : « Vous pouvez imaginer comment cela pourrait dégénérer ».

Le docteur Suzanne Haney, présidente du Conseil de l'Académie américaine de pédiatrie sur la maltraitance et la négligence envers les enfants, déconseille pour sa part fortement aux parents de prendre des photos des parties génitales de leurs enfants, « même sur les conseils d'un médecin » : 

« Un enfant ne peut et ne doit pas se sentir à l'aise avec quelqu'un qui photographie ses organes génitaux. Si vous devez absolument le faire, évitez de les télécharger sur le cloud et supprimez-les immédiatement. »

Si seulement nous avions dormi en pyjama...

Le New York Times rappelle qu'en matière d'apprentissage automatique, les algorithmes d'intelligence artificielle sont entraînés à reconnaître les « bonnes » informations et à discriminer les « mauvaises », de sorte d'éviter les « faux positifs » et « faux négatifs » : 

« Pour éviter de signaler des photos de bébés dans le bain ou d'enfants courant nus dans des jets d'eau, l'IA de Google chargée de reconnaître les abus a été entraînée à la fois avec des images de matériel potentiellement illégal trouvées par Google dans le passé dans des comptes d'utilisateurs, ainsi qu'avec des images qui n'indiquaient pas d'abus, afin de lui donner une idée plus précise de ce qu'il fallait signaler. »

Kashmir Hill, qui a vu les photos que Mark avaient prises de son fils, estime que « la décision de les signaler était compréhensible : ce sont des photos explicites des organes génitaux d'un enfant. Mais le contexte est important : elles ont été prises par un parent inquiet pour son enfant malade ». 

« Nous reconnaissons qu'à l'ère de la télémédecine et en particulier dans le contexte du Covid, il a été nécessaire pour les parents de prendre des photos de leurs enfants afin d'obtenir un diagnostic », reconnaît Claire Lilley, responsable des opérations de sécurité des enfants chez Google. 

L'entreprise a d'ailleurs consulté des pédiatres, précise-t-elle, afin que ses modérateurs puissent reconnaître les caractéristiques qui pourraient apparaître sur des photos prises pour des raisons médicales.

Mais Lilley explique que les modérateurs de Google n'ont pas identifié d'éruption cutanée ou de rougeur sur les photos du pénis du fils de Mark, mais également que l'examen de son compte leur avait permis d'identifier une vidéo d'un jeune enfant couché dans son lit avec une femme dévêtue, et elle aussi considérée comme problématique.

« Nous nous sommes réveillés un matin. C'était une belle journée avec ma femme et mon fils et je voulais enregistrer le moment », précise Mark : « Si seulement nous avions dormi en pyjama, tout cela aurait pu être évité ».

Une porte-parole de Google a déclaré au New York Times que la société maintenait ses décisions, même si les forces de l'ordre avaient innocenté les deux hommes. Tout ne serait peut-être pas perdu, conclut cela dit le New York Times : 

« Mark a toujours l'espoir de pouvoir récupérer ses informations. La police de San Francisco a conservé le contenu de son compte Google sur une clé USB. Mark essaie maintenant d'en obtenir une copie. Un porte-parole de la police a déclaré que le département était impatient de l'aider. »

Cassio, lui, a depuis pris l'habitude de sauvegarder régulièrement ses données.

Des millions de messages faussement signalés

Réagissant à l'article du New York Times, l'Electronic Frontier Foundation estime que des centaines, « voire des milliers » d'autres utilisateurs des services de Google pourraient eux aussi avoir ainsi été accusés, à tort.

L'ONG relève en outre qu'une étude de Facebook portant sur 150 comptes ayant été signalés aux autorités pour CSAM présumé a révélé que 75 % des comptes envoyaient des images « non malveillantes ». LinkedIn a de son côté découvert que seuls 31 des 75 comptes signalés aux autorités de l'UE au cours du second semestre 2021 avaient réellement partagés des contenus CSAM confirmés.

Citant un récent billet de la commissaire européenne Ylva Johnasson affirmant que les scanners de CSAM ont des taux de précision « nettement supérieurs à 90 % », l'EFF souligne que « si des milliards de messages privés dans l'UE sont scannés avec un taux de faux positifs "supérieur à 90 %", cela se traduira par des millions de messages faussement signalés » : 

« Cette avalanche de faux positifs sera un désastre humanitaire, même dans les démocraties riches dotées d'un État de droit, sans parler des autocraties et des démocraties rétrogrades, qui exigeront des systèmes similaires. Les défenseurs de ces systèmes soulignent les méfaits très réels du CSAM, et certains soutiennent que les faux positifs – ceux qui entraînent des rapports erronés comme ceux de l'article – sont des dommages collatéraux acceptables.  »

De la banalisation du partage de sextos entre ados

Dans la note adressée à la Commission européenne au sujet de la surveillance et de la notification des abus sur mineurs, Google évoquait de son côté le « risque d'inciter les entreprises à prioriser la suppression au détriment de l'exactitude, et pourrait effectivement équivaloir à une obligation de filtrer tout le contenu » : 

« Lorsque les plateformes doivent examiner chaque mot publié par les utilisateurs et qu'elles sont incitées à le supprimer, on peut s'attendre à ce que le nombre de suppressions inutiles augmente. »

Google se disait également « tout à fait conscient » du volume croissant de contenus potentiellement problématiques mais « auto-généré » par les mineurs eux-mêmes, et sans que cela ne relève pour autant de la pédocriminalité.

Next INpact avait d'ailleurs déjà souligné que 65 % des 62 234 pages Web identifiées par l'Internet Watch Foundation (IWF) dans les 6 premiers mois de 2020 relevaient d'ailleurs de cette catégorie. 

« Les chiffres que nous voyons, en particulier ceux des matériaux auto-générés, sont fous. Le matériel auto-généré est désormais le problème prédominant pour l'IWF », expliquait Susie Hargreaves OBE, directrice générale de l'IWF.

Près de 60 % des policiers déclaraient que la catégorie la plus courante était celle des images autoproduites volontairement, et près de 90 % des policiers que ce type de matériel était en augmentation.

40 % des adolescents américains estiment qu'il est « normal » de partager des nudes entre ados, et 19 % pensent qu'il est légal de le faire s'il s'agit de ses propres photos ou vidéos.

11 % des garçons de 13 à 17 ans, et 19 % des filles du même âge, ont d'ailleurs déjà partagé des photos d'eux dénudés. Ceux qui s'identifient comme LGBTQ+ seraient même deux fois plus nombreux à le faire.

Ce ne sont donc pas seulement les seuls parents qui risquent, à l'instar de Mark et Cassio, d'être ainsi suspectés de pédocriminalité, mais de plus en plus de mineurs eux-mêmes.

Une situation que connaissent d'ores et déjà les mineurs aux États-Unis. À la fin des années 2000, une adolescente de 17 ans avait ainsi été « fichée à vie pour une fellation librement consentie » : le garçon allait avoir 16 ans 3 semaines plus tard, elle avait donc été condamnée à 5 ans de prison avec sursis, et fichée en tant que « pédophile ».

Commentaires (132)

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En gros, s’il ne les avaient pas stocké sur le cloud, il ne se serait rien passé…

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Les photos ne sont pas automatiquement stockées sur le cloud quand on les envoie par MMS ?
Je n’ai pas de téléphone android mais sur ma tablette dédiée à la musique, régulièrement google m’informe qu’il n’a pas pu enregistrer mes données sur le cloud alors que je ne lui ai rien demandé.

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Sauf qu’on y pense pas toujours… ayant Dropbox et Google Photos configurés pour automatiquement uploader mes photos des répertoires DCIM et Screenshots des fois que le téléphone soit perdu ou HS (en moyenne une fois par an, chute dramatique ou averse torrentielle)…

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N’importe quel modérateur aurait effectivement pas pris le risque de garder la photo, surtout quand il doit y passer 30sec maximum et qu’il en voit passer 50 à la journée (voir les reportages à ce sujet des modérateurs de Facebook qui enchainaient les vidéos décapitations…), mais les conséquences liées à ce blocage sont franchement disproportionnées, et l’absence de recours même en étant innocenté est assez gênante.



C’est tout le problème quand on demande à une organisme privé de réguler et d’appliquer une loi sans l’expliciter clairement, d’autant plus quand cet organisme privé est un de ces GAFAM où personne n’est disponible, qu’aucun échange “one to one” ne peut être fait pour solliciter “le bon sens” et que tout passe par des listes fermées pour faire l’objet d’un traitement le plus mécanique possible. Dans une moindre mesure, ça me rappelle la discothèque (ou le site porno ?) qui doit vérifier la majorité de son client sans vraiment avoir l’habilitation de lui demander sa pièce d’identité et qu’on fini par accuser de laxisme…



Et personnellement, dans une telle affaire, je trouve particulièrement stupide de verrouiller le compte en préventif avant l’intervention de la justice, qui au contraire pourrait vouloir surveiller les activités du compte à des fins d’enquête. C’est un signal d’alerte envers le suspect qui pourrait s’avérer dommageable.

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Ton exemple me fait penser à la délivrance d’une contraception d’urgence.
Elle est prise en charge pour les mineures mais on ne peut pas demander de pièces d’identité pour vérifier.



La justice n’a rien tranché du tout…
Il y a juste une enquête qui n’a débouché sur rien.
Google ne fait qu’appliquer (surement abusivement) ses CGU et comme dit dans l’article, ce monsieur peut tenter d’engager une procédure judiciaire à l’encontre de Google mais c’est couteux et sans certitude de victoire.

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Alors, ça ne me choque pas de prendre une photo du pénis de son enfant, le médecin le demande, il y a le covid etc, c’est justifié.



Après, laisser les photos sur le cloud, mais putain, c’est tellement inconscient!



C’est des photos à supprimer direct, imagine une personne tombe dessus?



Après, l’enquête me semble normal, même si ça prend tellement de proportions, et Google qui refuse de ré ouvrir le compte…sans commentaire. Les GAFAM sont vraiment une des plaie du 21e siècle.

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Si une personne physique tombe dessus, ca ne va pas changer la phase du monde surement…
Le gars utilise Android, le Cloud google et utilise aussi Google comme opérateur.



Ce qui est dingue, c’est pas de ne pas avoir supprimé la photo. Elle a été surement synchro rapidement, et la supprimé n’aurait rien changé, surtout si c’est pour la balancer par MMS via Google Fi ensuite. Ce qui est fort, c’est qu’après enquête, et après avoir été innocenté, google ne veut rien lui remettre en service…

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On n’est plus présumé innoncent, mais présumé coupable. C’est beau. Ca donne envie de gerber

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C’est le système US qui veut ça.



Quand à Google qui ne veut pas réouvrir son compte, peut-être qu’il y a moyen de faire un procès à Google. Après tout, on parle des US le pays où tu peux gagner un procès contre un fabricant de micro-onde car il n’était pas explicitement marqué de ne pas mettre son hamster/chat/bébé lors que le four est en fonctionnement.

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dylem29 a dit:


Après, laisser les photos sur le cloud, mais putain, c’est tellement inconscient!


Que ce soit sur Android ou sir iOS, les photos partent dans le cloud toutes seules, sans qu’on ait rien à faire. Je ne pense même pas qu’il ait eu conscience que la photo allait se retrouver sur un serveur de Google…

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Bah tu désactive l’envoi des photos, ou tu la supprime du cloud, les gens ont un smartphone, mais ils ne s’intéressent pas du tout à son fonctionnement basique, ça me tue.

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Ouais, sauf que ce réglage est pas dans l’appli photo. Faut manuellement désactiver la synchro des photos dans les options du compte google sur le téléphone. Quand ton enfant est malade, c’est bien le dernier truc auquel tu vas penser. L’exemple avec l’ingénieur logiciel, c’est d’ailleurs exactement ça. Le type a oublié et a fait le rapprochement quand c’était déjà trop tard.
Oui, sur mon tel, la synchro des photos est désactivée, mais Google t’encourage tellement à l’activer que je suis clairement l’exception, faut pas attendre des autres personnes qu’elles le fassent d’elles mêmes.
Bref, tant qu’ils mettront pas une option photo privée dans l’appli photo de Google, ça continuera à se produire.

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Déjà, nous sommes tous un peu “fainéant” et clairement, la synchronisation rend beaucoup de service pour une majorité de personnes. Après, il y a ceux que la technologie intéresse. Certains sont aussi “dépassé”. Bref, il ne faut pas jeter la pierre, il est classique de se faciliter la vie et ça convient à beaucoup de personnes.



Personnellement, j’ai désactivé beaucoup d’éléments synchronisés, et lors d’un reset du téléphone ou d’un changement, je me “complique” la vie à tout reconfigurer à la main, alors qu’avec la synchro du compte Google, tout se remet tout seul :).



Par rapport à l’article, j’avoue que la personne aurait pu penser à supprimer la photo, mais a-t-elle seulement pensé à la synchro, pas pris le temps de supprimer le fichier, ou s’est dit : “elle est dans le cloud si besoin”.



Fabuleux ce passage : “qu’il avait tenté, en vain, de le contacter sur son numéro de téléphone et via l’adresse email qui avaient donc été bloqués par Google.”.

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Ici tu blâmes quand même la victime.



“Les gens” peuvent aussi trouver pratique le cloud. Même si ça rend le flicage possible techniquement, ça ne le rend pas acceptable moralement. Perso j’ai même un abonnement à iCloud tellement c’est pratique alors que je connais bien les risques. Mais même en connaissant les défauts d’un cloud propriétaire, c’est être sain d’esprit que de ne pas, avant de prendre une photo quelle quelle soit, se demander si ça ne va pas t’envoyer en taule.



Alors je sais que “the cloud is only someone else’s computer”. Mais ce qui est anormal (moralement), ce n’est pas de stocker tes données ailleurs, mais qu’elles soient utilisés par autrui (et à fortiori contre toi même). Si tu ouvres un coffre en banque, tu sais que celle ci a les moyens d’ouvrir le coffre sans ton accord, mais tu peux tout de même légitimement t’attendre à ce que ton banquier ne vienne pas feuilleter l’album photo que tu y as déposé pour chercher des photos de zguegues.

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C’est tout à fait ça. J’ai découvert avant-hier depuis des années les photos prises avec mes smartphones Android sont uploadées automatiquement et sans que je le sache sur Google Photos.

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Qu’on demande à une entité de respecter la loi me parait normal (la loi est la loi, même si on n’est pas d’accord).



Qu’une entité endosse d’elle-même le rôle de l’exécutif ET du judiciaire est complètement anormal, qui plus est sans recours possible, y compris pour la justice elle-même !



Il serait temps que les législateurs interviennent pour limiter tout cela, surtout vu les conséquences que cela peut avoir sur la vie des gens.

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Judge Dredd:



Lui il a les 3 pouvoirs en 1:



Joseph Dredd est le plus célèbre des juges de rue qui patrouillent dans Mega-City One, habilité à enquêter, condamner et parfois exécuter instantanément les contrevenants.

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Impossible :




  • ce serait beaucoup trop de boulot pour les flics et la Justice (en sous-effectif constant pour la seconde)

  • et puis les Etats ont depuis longtemps renoncé à judiciariser réellement la lutte au quotidien contre les contenus en ligne illicites.

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Ah ben c’est les joies du “laissez-nous tout”, comme ils disent dans w10 !
C’est un beau cas d’école, mais est-ce que ça réveillera les imbéciles qui ne jurent que par le cloud, et qui ne voient toujours que la facilité immédiate ?
Les mêmes qui oublient que leur messagerie est également scrutées par des robots, et dans le même but final : un crédit social à l’américaine qui ne dit pas son nom.
Et ça se prétend “démocratique” et “libre”. J’en ris encore.

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Donc le mec est un développeur ayant travaillé sur des méthodes de reconnaissance automatique et il synchronise les photos du penis de son enfant dans le cloud ?



Ensuite toutes les autres raisons invoquées comme étant problématiques sont au contraire des conséquences positives. Plus ce genre d’affaires seront médiatisées plus les gens se rendront compte qu’il ne faut pas tout échanger sur le net.
Que le net n’est pas et ne sera jamais un lieu d’échange privée. Que toutes photos et documents stockés sur le net sont potentiellement hackables et diffusables au monde entier.



On peut donc y stocker des choses mais dont une diffusion publique ne pose pas de problème

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:chinois:

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commentaire tout à fait en ligne avec le discours que tu tiens ici depuis quelques années. Et à mon sens parfaitement valide ! Tu as raison, si cette mésaventure permet à certains de prendre conscience des dangers à confier toute sa vie numérique à son téléphone ou à un unique fournisseur (c’est vrai que c’est plus pratique… mais à quel prix ?), ça ne sera pas inutile.



Google ne t’offre pas “gratuitement” la synchro de tes 100Go de photos, mais le faisait sans limite jusqu’à il y a un ou deux ans. Et maintenant, google t’offre “gratuitement” la synchro de tes photos en “basse résolution”.
Où “gratuitement” s’entend : “sans participation financière”, bien sûr, rien de plus, connaissant Google.

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Pas faux mais tout le monde n’as pas de SAN. La question la plus critique concerne la place (et le quasi-monopole) que les plateformes comme Google ont pris dans la vie numérique des gens au sens large du terme.
La chose publique doit reprendre le contrôle.



ps: je suis d’accord que l’ingé logiciel ayant agit si légèrement cela pose question sur sa naïveté et/ou ses compétences.

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fdorin a dit:


Qu’on demande à une entité de respecter la loi me parait normal (la loi est la loi, même si on n’est pas d’accord).



Qu’une entité endosse d’elle-même le rôle de l’exécutif ET du judiciaire est complètement anormal, qui plus est sans recours possible, y compris pour la justice elle-même !



Il serait temps que les législateurs interviennent pour limiter tout cela, surtout vu les conséquences que cela peut avoir sur la vie des gens.


Google dans l’histoire ne joue pas le role du judiciaire: c’est une entité privée qui n’est en RIEN garante de quoi que ce soit et qui a des CGU. Point.
Si les CGU de Google ne plaisent pas, tout le monde a le loisir de ne pas utiliser ses services.

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carbier a dit:


Google dans l’histoire ne joue pas le role du judiciaire: c’est une entité privée qui n’est en RIEN garante de quoi que ce soit et qui a des CGU. Point. Si les CGU de Google ne plaisent pas, tout le monde a le loisir de ne pas utiliser ses services.


Bien sur que si elle a un rôle judiciaire. Elle banni la pédopornographie (je n’ai rien contre).



Elle dit que c’est de la pédopornographie et banni le compte AVANT que la justice n’ait pris une décision (bye bye la présomption d’innocence).



La justice a dit non, ce n’est pas de la pédopornographie, mais Google persiste dans sa décision. Cela va donc au delà du simple respect de CGU.

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Tu ne comprends pas ce qu’est un “role judiciaire” ou alors tu te trompes de termes.

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L’autorité judiciaire fait appliquer la loi en jugeant (afin de trancher les litiges et de déterminer la sanction).



La justice a tranché en faveur des personnes en disant non, ce n’est pas de la pédopornographie.



Google a dit non, j’en ai rien à faire de l’avis de la justice et pour moi c’est de la pédopornographie (jugement). Donc je coupe et point barre (sanction).



Si ce n’est pas s’octroyer un pouvoir judiciaire, je ne sais pas ce que c’est…

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bien que je sois entierement d’accord avec le raisonnement.
En fond la justice n’a rien décidé. Il n’y a eu aucun jugment. C’est l’enquêteur surement avec l’avis du procureur qui ont décidé qui n’avait pas matière à poursuite. Mais le procrureur même si il fait parti de l’institut judiciaire n’ai pas juge et donc son avis peut être remis en cause.
Au Etat-unis, pour que Google soit reconnu en tord sur le sujet avec un 1er jugment, puis comme il serait en tord et pourait être poursuit avec des dommages et interets ferait appel, puis s’il est a nouveau condamné, pourterait le jugment au cours suprement de l’état puis au juge supreme féréral … soit + de 15 ans de procédure au bas mot et avec plusieurs centaines de milliers de dollard de frais



Welcome to USA (la France en terme de coût est un peu mieux mais pas en terme de délais : le même type d’affaire predrait facile 10 ans de plus.

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Tu n’as rien contre la pedopornographie ? C’est bien ce qu’il faut lire ?

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Non, il faut lire qu’il n’a rien contre le fait de bannir la pédopornographie (et que google le fasse avant la décision de la justice).



Il dit aussi que si la justice juge que ce n’est pas de la pédopornographie (après signalement il n’y a pas eu de poursuites) il faut que google revienne en arrière dans sa décision de blocage.

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Bien sur que je suis contre la pédopornographie. Je n’ai rien contre le fait qu’elle soit banni (d’autant plus que c’est illégal dans nombre de pays)



Tout à fait ! Merci ! :chinois:

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Mouwawawawa !

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J’avoue ne pas comprendre ta réaction…

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Juste que ça m’a fait plaisir d’utiliser une tournure de phrase où existait une ambiguité pour créer une pointe de genance.
#unespritsimpledansuncorpssimple



En tout cas ça montre bien que d’avoir des photos de soi bébé, peut poser des suspicions de pédophilie avec Google.
Cela semble indiquer que bien que connaissant les limites de leurs algorithmes d’evaluation des photos, ils ont décidé de garder une politique de tolérance zéro pour s’assurer un message clair à l’intention des pedophiles :“n’utilisez pas nos services !”.

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damaki a dit:


Ouais, sauf que ce réglage est pas dans l’appli photo. Faut manuellement désactiver la synchro des photos dans les options du compte google sur le téléphone. Quand ton enfant est malade, c’est bien le dernier truc auquel tu vas penser. L’exemple avec l’ingénieur logiciel, c’est d’ailleurs exactement ça. Le type a oublié et a fait le rapprochement quand c’était déjà trop tard. Oui, sur mon tel, la synchro des photos est désactivée, mais Google t’encourage tellement à l’activer que je suis clairement l’exception, faut pas attendre des autres personnes qu’elles le fassent d’elles mêmes. Bref, tant qu’ils mettront pas une option photo privée dans l’appli photo de Google, ça continuera à se produire.


Ah bon ? Tu veux dire que Google m’offre gratuitement la synchronisation des mes 100 Go de photos et de vidéos qui sont stockées sur mon smartphone ?

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Non mais il va lancé automatiquement la synchronisation et te dire qu’il n’a pas pu la mener complètement à bien. Et ce sans te demander ton avis.

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“reconnaître les « bonnes » informations et à discriminer les « mauvaises », de sorte d’éviter les « faux positifs » et « faux négatifs »”



Du coup cela ne reconnaît aucun faux et tout est vrai… :D

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Xandr0s a dit:


Fabuleux ce passage : “qu’il avait tenté, en vain, de le contacter sur son numéro de téléphone et via l’adresse email qui avaient donc été bloqués par Google.”.


Heureusement il y a l’adresse physique, qu’a utilisé la suite de la procédure en envoyant un courrier postal pour l’informer que l’enquête était close et donner les coordonnées de l’enquêteur.

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Elle n’avait pas été bloquée aussi celle-là ? :mad2: :D



Cela m’a sidérer que le numéro de téléphone soit également bloqué en plus du compte.

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dylem29 a dit:


Après, laisser les photos sur le cloud, mais putain, c’est tellement inconscient !


Je pense que dès que tu envois une photo sur le cloud même si tu la supprime une copie ou des metas doivent rester quelque part et tu est quand même baisé, surtout dans ce genre de domaine.

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Avec les intégrations des cloud : la plupart des utilisateurs sont incapable de savoir ou les photos prises sont stockées… Donc il n’y a pas que de “l’inconscience” a stocké sa sur le cloud, mais souvent une ignorance.
Et en utilisant les cloud sciemment, ils sont indiqué comme tellement sécurisé aux utilisateurs qu’ils sont en droit de penser que c’est le meilleur lieu de stockage à leur disposition (et ca l’est surement dans une bonne partie des cas).
Après il y a aussi l’ignorance du traitement fait sur ce qui y est stocké, c’est présenté comme des “cloud personnel” sa aide pas a sensibiliser.



Moi ce qui me choque, c’est que la justice à rendu un verdict sur le dossier, mais que Google n’en tienne pas compte pour rendre le compte à nouveau disponible. Ils font tout pour gérer la vie des gens : un blocage ou suppression c’est pas juste un geste informatique : c’est la suppression d’une partie de la vie des personnes !



Moi-même j’essais de ne pas les utiliser, et de temps en temps, en contrôlant, je retrouve des PJ ou autre stocké sur les cloud de mes BAL, envoyé en stockage là suite à des mauvais clics/mauvaise manip…

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carbier a dit:


Tu ne comprends pas ce qu’est un “role judiciaire” ou alors tu te trompes de termes.


Copie des CGU Google Photos :
Il est interdit de créer, d’importer ou de diffuser des contenus conçus à des fins d’exploitation ou d’abus d’enfants, tels que des images présentant des abus sexuels sur des mineurs/enfants.



La justice a tranché, ce n’est pas un abus sexuel d’enfant. Google persiste dans la fermeture du compte. Pourquoi ? Selon quelle clause des CGU ? N’est-ce pas parce que Google sait, mieux que la justice, qui est coupable d’abus sexuel sur mineur ?

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Non.
Google est libre dans son interprétation.
Encore une fois, toute personne n’étant pas d’accord peut ne pas utiliser le Cloud de Google (ce que je ne fais pas).




Tandhruil a dit:


Non mais il va lancé automatiquement la synchronisation et te dire qu’il n’a pas pu la mener complètement à bien. Et ce sans te demander ton avis.


Tu dis que tu n’as pas de smartphone Android mais tu sais mieux que les autres ?
A minima à chaque changement de téléphone les utilisateurs d’Android sont confrontés à la synchro des données.
C’est pourquoi la plupart des constructeurs ont développé leur appli maison pour les synchroniser directement entre téléphones.



Si les gens ne lisent pas ce qui leur est demandé, c’est LEUR problème.



C’est pourquoi la médiatisation de cette affaire et d’autres du même style est importante: pour faire rentrer dans la tête des gens que quand on met des photos sur le cloud, elles ne sont jamais privées.

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Je pense surtout que Google ne peut techniquement pas rouvrir le compte. Un compte fermé ou bloqué est supprimé après 3 mois. Vu que la décision de justice a mis 10 mois, le compte a disparu corps et âme depuis belle lurette !

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Et dans le cas contraire, si cela avait abouti à un procès pour pédophilie, le compte aurait été supprimé automatiquement au bout de 3 mois pour inactivité alors qu’il contiendrait des preuves?? J’en doute!
J’imagine que dans ce genre de cas, le compte est gelé en attendant une demande de la justice.



Et la Justice ne s’est pas prononcé, la police a juste enquêté et conclu que le soupçon n’est pas valide/ assez étayé.



Ce qui manque dans la procédure de Google s’est une restitution du compte gelée (avec éléments de la police/justice).

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Ce serait plutôt une erreur de débutant.
Le compte doit juste être flaggué en off, surtout vu le nombre de service qu’utilisent le type.



Etant donné que l’enquête était en cours, je vois mal Google supprimer des preuves (même si une copie du compte a été fourni à la police).



Je pense qu’on n’a pas toute les billes de l’affaire, genre Google n’a pas reçu le formulaire du laissez-passer A38 qui ouvre la procédure pour débloquer le compte.

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carbier a dit:


le net n’est pas et ne sera jamais un lieu d’échange privée. Que toutes photos et documents stockés sur le net sont potentiellement hackables et diffusables au monde entier.


Pas nécessairement moins que des photos sur un stockage privé “local” mais connecté à Internet. On ne peut pas demander à Mme Michu d’avoir un système déconnecté du net avec airgap pour ses données perso.



D’ailleurs là, ce n’est pas du tout le problème. Les données n’ont pas été hackées ni diffusées au monde entier. C’est un prestataire de service de stockage qui a fait du zèle (et pourrait s’y retrouver obligé de plus en plus) et refuse de corriger une erreur évidente. Ça n’a rien de spécifique au net, un cas similaire aurait pu se produire avec un service de développement de pellicules photos (mais là les conséquences sont bien pires).



Ces photos n’avaient rien d’illégal et leur accès était suffisamment protégé. La situation dans laquelle ces personnes se sont retrouvés est anormale et n’aurai pas dû se produire.



Ce cas montre bien un problème avec la nouvelle législation européenne.

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Le problème de la synchronisation des documents dans le cloud c’est que l’écrasante majorité des gens ne voit aucun problème à ce que leurs photos soit stockées sur les serveurs de Google, Samsung, etc, car pour eux le cloud c’est un truc un peu incompréhensible qui sauvegarde les documents, sans vraiment savoir comment ça marche mais qui est bien pratique.
Si toutes ces personnes comprenaient que leurs photos, y compris des photos de eux et leurs gosses en maillot de bain, sont juste copiées sur le PC de Google (je simplifie), qu’une partie des employées de Google peut potentiellement y accéder et qu’un hacker peut arriver à avoir accès à toutes leurs photos (y a qu’à voir toutes les fuites de photo des célébrités via des piratage de compte Google, Apple et compagnie, même s’il y a largement moins de risque pour une personne lambda), je ne sais pas si autant de monde utiliserait le cloud pour synchroniser ses photos.



Étrangement, quand j’ai expliqué à ma mère ce qu’était le cloud et comment ça fonctionnait, elle a voulu que je le lui désactive :D



Avant l’époque des photophone, les gens avaient des appareils photo numérique, il n’y avait pas de cloud et ils savaient qu’il fallait copier leurs photos sur leur PC. Avec un smartphone faut juste faire pareil quand on prends des photos (ou plus les plus geeks automatiser le processus). Ça évite de confier toutes ses photos à un tier.

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carbier a dit:


Tu dis que tu n’as pas de smartphone Android mais tu sais mieux que les autres ?


Tu ne peux pas t’empêcher de commenter en utilisant des subterfuges grossier ?



J’ai une tablette android, et je sais bien qu’elle me notifie régulièrement qu’elle n’a pas réussi à synchroniser mes données (inexistantes en dehors des fichiers audios) dans le cloud alors que je ne lui ai rien demandée.

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Tandhruil a dit:


Les photos ne sont pas automatiquement stockées sur le cloud quand on les envoie par MMS ?


De toute façon les MMS ne sont pas chiffrés lors du passage dans le réseau de l’opérateur, comme les SMS.

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carbier a dit:


Non. Google est libre dans son interprétation.


C’est là que tu te trompes. Il y a des CGU, et le paragraphe “Suspendre ou bloquer votre accès aux services Google” énumère de façon limitative les cas où Google peut fermer ton compte. Or le cas présent ne correspond à aucun des cas énuméré dans les CGU.

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Pour moi quand j’y réfléchi, ça pose un problème même au-dela de Google.



Là, comme l’ont dit plusieurs personnes, Google n’est pas une “obligation” : Le choix de TOUT centraliser par un prestataire unique est une facilité mais aussi, et on le sait depuis longtemps, un risque. C’est exactement pareil avec Amazon, Apple, et Microsoft (mais aussi chez nous les FAI qui nous “offrent” des addresses mail).



Et dans le cas précis de l’article ce flagging peux avoir des conséquences même au-dela : imaginons que Google renvoi une réponse automatique à ceux qui contacte la personne en leur disant “ce compte a été désactivé pour pédophilie” , par exemple - ce serait possible si c’est dans les CGU…
Alors bien sur ce serait attaquable en justice, moyennant apparement $7000 (au mieux).
Mais on se retrouve dans une situation de renversement de charge de preuve et 0 conséquence pour Google.



Moi par contre ce qui m’inquiète réellement c’est quand l’état non seulement fait la même chose (cf les articles précédents) mais aussi confient aux GAFAM la prestation technique par souci d’économie.
Le problème c’est que pour un état (et aussi une grosse société), l’individu n’existe pas. Seul compte l’agrégat. Pourrir la vie d’un seul individu, pour ces entités c’est complètement acceptable, et en plus même en cas de procès le pire qui puisse arriver c’est d’avoir à payer un tout petit peu après 15 ans de procès. Risque largement acceptable pour une “personne morale”.



Quand ciotti veux des caméra de vidéosurveillance “à base d’AI” , c’est exactement de ça qu’on parle. Idem quand la CAF veulent croiser les données en masse.
L’aspect humain n’est pas idéal (il y a des humains qui sont je pense encore plus insensible que des IA) mais au moins il y a une possibilité de discuter. Pas avec un ordinateur.



Et là la tendance est nettement que l’ostratisation aille bien plus vite que la réhabilitation.
Ca rappelle beaucoup les époques de chasse aux sorcières.

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C’est le problème de toute la dérive sécuritaire depuis +20 ans… une philosophie de ta tolérance zéro qui préfère voir des innocents en prison que des coupables en liberté, et qui est calibrée de plus en plus pour ne pas devoir s’excuser, que ce soit via des règlements, des contrats, de la délégation administrative.



“Tu t’es fait punir injustement? Tu n’avais qu’à pas avoir l’air si coupable et nous faire perdre du temps.”



Sous prétexte que c’est sur internet, on charge des intermédiaires de censurer, d’exclure, et on leur met une pression calibrée pour qu’ils ne travaillent qu’à charge et non à décharge.



Avec une sanction de 6% du chiffre d’affaire mondial, le nouveau règlement européen va pousser les entreprises à taper dur et vite sur tout ce qui pourrait mener à une telle sanction.

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OB a dit:


Mais on se retrouve dans une situation de renversement de charge de preuve et 0 conséquence pour Google.


La diffamation est punie par la loi en France. Google ne pourrait donc pas s’éviter cette conséquence au pénal qui ne concerne ainsi pas son service sur lequel ses clients n’ont (et c’est bien dommage) aucun droit civilement garantis par avance.




Et là la tendance est nettement que l’ostratisation aille bien plus vite que la réhabilitation. Ca rappelle beaucoup les époques de chasse aux sorcières.


Délit de diffamation encore une fois. Chasser des prétendus “fachos” est aussi une forme de jugement sur la base de faits imaginaires. Il suffit de présenter les archives du compte le cas échant. Et, comme cela a été rappelé, Google ou X sont pénalement complices du délit ou du crime si ils font disparaitre les preuves.
Exemple : Untel a des propos négationnistes, le site supprime le compte mais cela n’empêche pas de condamner précisément la societé pour entrave à la justice.
D’où qu’au deumeurant, Google n’a pas seulement lésé ces parents, mais aussi tous les autres en ne gérant pas son service. Il y a donc négligence sur l’aspect règlementaire de conservation des données et tromperie sur la dénomination du service de stockage.

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L’illustration de l’article c’était VRAIMENT pas nécessaire.

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Vous avez raison, merci de nous l’avoir signalée, nous l’avons modifiée.

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Pays de fous.

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Lequel? Vu que ça s’est passé aux USA et que l’Europe se précipite dans cette direction, c’est quoi le pays de fous?

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Le pire c’est quand la “ google life ” sera absolument totale : Le mail est bloqué, le téléphone est bloqué, la boite au lettre est bloqué, la voiture est bloqué, le compte en banque est bloqué. Et cerise sur le gâteau une petite notification au gens qui vont bien et petite foule qui ira bruler la maison.

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durthu a dit:


La justice n’a rien tranché du tout…
Il y a juste une enquête qui n’a débouché sur rien.
Google ne fait qu’appliquer (surement abusivement) ses CGU


Non. Il n’y a pas eu de procès, pas de condamnation, donc cette clause des CGU ne s’applique pas, point barre. La justice a tranché : elle a choisi de ne pas poursuivre. Comme aucune autre clause des CGU ne s’applique pour expliquer la fermeture de son compte, on ne peut pas dire que Google applique abusivement ces CGU, on doit plutôt dire que Google a fermé son compte abusivement, en contradiction avec ses propres CGU.



Il est donc clair que Google n’applique pas les CGU, et que si le monsieur fait un procès, il est sûr de gagner. Mais il n’est pas prêt à engager les $7000 d’avocat pour faire valoir ses droits, c’est tout.

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C’est exactement ce que j’ai dit sauf que tu joues un peu sur les mots.
La justice n’a pas tranché car elle n’a rendu aucune décision.
Si ce monsieur ne peut ou ne veut pas se lancer dans une procédure judiciaire longue et couteuse, tant pis.
Si les CGU sont abusives, il faut les faire annuler via la justice mais malheureusement ça coute…

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RuMaRoCO a dit:


bien que je sois entierement d’accord avec le raisonnement.
En fond la justice n’a rien décidé. Il n’y a eu aucun jugment.


Sauf que les CGU de Google ne disent pas : s’il n’y a aucun jugement, on peut fermer arbitrairement le compte.
Les CGU disent : s’il y a un jugement pour pédopornographie, alors on peut fermer.
En l’occurrence, il n’y a pas de jugement, donc la fermeture du compte n’a pas de base légale.

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Les CGU, que tu as toi-même citées, ne mentionnent à aucun moment un jugement ni l’absence de jugement ; elles ne définissent pas qui décide ni comment décider de ce qui est acceptable ou non.

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(quote:2089819:alex.d.)
Mais il n’est pas prêt à engager les $7000 d’avocat pour faire valoir ses droits, c’est tout.


Il est ingénieur logiciel, tu sais combien ça gagne au US ?!



A moins d’être dans la partie gauche de la gaussienne, il a largement les moyens de faire un procès à Google. Et comme l’affaire est devenu médiatique, il est possible que Google cherche un arrangement “amical” en lieu et place d’un procès qui le fera les choux gras des journaux, avec comme effets de bords de désenfumer partiellement le rêve du cloud.

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BlackLightning a dit:


Il est ingénieur logiciel, tu sais combien ça gagne au US ?!



A moins d’être dans la partie gauche de la gaussienne, il a largement les moyens de faire un procès à Google.


Disons que 7000$ semble très sous-évalué et que aux usa, le système est que chacun paye son propre avocat. En cas de victoire, la partie adverse ne paie pas les frais de justice du plaignant, donc en cas de gain de cause, il devra tout de même s’acquitter de tous ses frais légaux.



Une boîte comme Google peut faire trainer la procédure et la faire encore trainer en appel, ce qui peut assécher rapidement les finances du plaignant sans espoir de recouvrement.

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Je suis d’accord avec toi que c’est un risque. Mais avec la médiatisation de l’affaire, c’est pas dit que Google veut jouer à ce petit jeu. Et s’il gagne, il est possible qu’il rapporte n fois sa mise (bon sur ce point, je m’avancerai pas trop).

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Il faudrait relire l’EULA… si l’EULA spécifie un truc comme “vous ne pouvez pas nous attaquer en justice en cas de terminaison du service” ou “vous ne pouvez pas prétendre à une indemnisation de plus de 50$ en cas de terminaison du service”, il ne peut pas gagner grand-chose…

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Je ne sais pas pour les US, mais en France ce genre de clause ne tiendrait pas 2 secondes devant un juge.

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L’idée même que la photo d’un bébé puisse être considéré comme de la pornographie par défaut est hautement malsain et incarne bien une forme de puritanisme pervers typique des anglo saxons. Personne ne devrait avoir à se justifier d’avoir pris la photo d’un nouveau né ou de bébé dans son bain (hors de tout contexte médical).



Ce genre d’affaire pourrait arriver à n’importe qui. Et avec le nouveau texte européen, on peut être certain que ces cas vont exploser.



Ceux qui disent qu’il suffit de ne pas utiliser Google ou un service cloud n’ont pas compris que l’étape suivante, c’est les OS qui scannent les photos localement (comme souhaitait le faire Apple sur iOS et macOS) et des lois qui obligeront tous les OS à le faire.

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C’est exactement mon avis sur le puritanisme actuel de la société qui arrive des usa.

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(quote:2089800:Idiogène)
La diffamation est punie par la loi en France. Google ne pourrait donc pas s’éviter cette conséquence au pénal qui ne concerne ainsi pas son service sur lequel ses clients n’ont (et c’est bien dommage) aucun droit civilement garantis par avance.


Je viens de regarder :
service-public.fr Service PublicJe ne suis pas sur que ça s’applique au cas présent (sauf si Google publie le fait lui-même, et encore).



Je pense qu’on serait plutôt dans un cadre de dénonciation calomnieuse:
legifrance.gouv.fr République Française



La vrai question est - quand c’est une personne morale qui dénonce, automatiquement (sur “algorithme” qu’il soit “intelligent” ou pas , qu’est ce que Google risque ? 45k€ d’amende ? Et toi t’y gagne quoi ?




D’où qu’au demeurant, Google n’a pas seulement lésé ces parents, mais aussi tous les autres en ne gérant pas son service. Il y a donc négligence sur l’aspect règlementaire de conservation des données et tromperie sur la dénomination du service de stockage.


Sauf que Google s’arroge le droit (via ses CGU) de fermer le compte & séquestrer les données de n’importe qui sous n’importe quel motif sans même dévoiler ce motif à l’utilisateur, y compris si l’utilisateur est un client : C’est un contrat de droit privé, et si t’es pas content tu peux aller ailleurs - le reste n’est qu’un rapport de force.
Si assez de gens sont furieux de cela, ben ils peuvent aussi aller placer leurs données chez Amazon, voire acheter un Synology et répliquer les services de Google et ainsi Google perdra son marché (je sais bien que c’est utopique, c’est pour l’absurde).




BlackLightning a dit:


A moins d’être dans la partie gauche de la gaussienne, il a largement les moyens de faire un procès à Google. Et comme l’affaire est devenu médiatique, il est possible que Google cherche un arrangement “amical” en lieu et place d’un procès qui le fera les choux gras des journaux, avec comme effets de bords de désenfumer partiellement le rêve du cloud.


A mon avis aux USA c’est le genre de chose qui ne peux se résoudre que via une association (genre EFF) ou en collectif genre class action , parce que pour google la sanction pécuniaire est tellement ridicule qu’elle n’existe même pas. La partie publique touche la pédoporno donc médiatiquement compliqué.



C’est le même problème d’ailleurs avec les “robots de dénonciation” sur youtube pour les droits d’auteurs : Si CHAQUE faux positif était sanctionné de 5% du chiffre d’affaire de la boite qui accuse à tord on aurais pas ces problèmes. Mais là il est bcp plus rentable de créer un robot qui dénonce 100% des vidéos vu que c’est pas toi qui gère la merde derrière et que tu n’est pas impacté.




wagaf a dit:


Ceux qui disent qu’il suffit de ne pas utiliser Google ou un service cloud n’ont pas compris que l’étape suivante, c’est les OS qui scannent les photos localement (comme souhaitait le faire Apple sur iOS et macOS) et des lois qui obligeront tous les OS à le faire.


Du coup , sous Linux tu implémentes ça comment (surtout si c’est censé être fiable et donc non modifiable par l’utilisateur) ?
Et si c’est pas implémenté tu “ban” Linux comment ? Tu chasses en regardant l’OS de chaque PC de chaque personne ?



Pour moi il y a la volonté des politicien illuminé, et la réalité.
Ou alors on considère que ça ne touche pas tout le monde mais seulement une masse de gens ignare en informatique. Dès qu’on touche un peu (cas capable d’installer linux , quoi , ou de trouver quelqu’un pour le faire) on est plus concerné ? Un peu comme pour hadopi ?



Dans ce genre de loi il faut l’adhésion de la population, que ce soit via le MacCarthisme ou via le changement de “moralité” des gens. Ca peux aller vite, mais ça ne peux pas passer que par les lois.

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durthu a dit:


Si les CGU sont abusives, il faut les faire annuler via la justice mais malheureusement ça coute…


Je répète : les CGU ne sont pas abusives, c’est juste que Google ne respecte pas ses propres CGU.

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Je n’arrive pas à avoir la réponse dans les CGU de Google France mais si Google estime que le contenu est pédopornographique, il coupe l’accès au compte.
Le fait que Google envoie bouler ce monsieur, même après appel de la décision, ne change rien. L’entreprise Google estime qu’il a trouvé du contenu illicite donc il bloque le compte. Google pense respecter ses CGU.
Pour avoir le fin mot de l’histoire et surement faire bouger les choses, il faudrait que ce monsieur, pourquoi pas avec l’aide d’une association) aille en justice et fasse un bad buzz pour Google.
Ça permettre peut être de faire changer les choses et de mettre un peu de transparence dans les procédures de blocages de comptes.



Je termine juste en disant que je suis d’accord avec toi que Google devrait lui rendre accès au compte après l’absence de poursuite judiciaire.

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ragoutoutou a dit:


Il faudrait relire l’EULA… si l’EULA spécifie un truc comme “vous ne pouvez pas nous attaquer en justice en cas de terminaison du service” ou “vous ne pouvez pas prétendre à une indemnisation de plus de 50$ en cas de terminaison du service”, il ne peut pas gagner grand-chose…


Eh bien oui, il faudrait lire. Lisons donc :
Si vous pensez que votre compte Google fait l’objet d’une suspension ou d’une clôture due à une erreur, vous pouvez faire appel de cette décision.

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Par faire appel, ils veulent dire ‘dans leur processus interne’



sinon, va voir le contrat utilisateur pour la section Liabilities



En gros, en tant qu’utilisateur “gratuit”, tu n’as droit à rien,



et si tu es un utilisateur “business” (version EU du texte):




Google’s total liability arising out of or relating to these terms is limited to the greater of (1) €500 or (2) 125% of the fees that you paid to use the relevant services in the 12 months before the breach



Donc contractuellement, tu accepte de ne pas demander plus…

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(quote:2089821:alex.d.)
Sauf que les CGU de Google ne disent pas : s’il n’y a aucun jugement, on peut fermer arbitrairement le compte. Les CGU disent : s’il y a un jugement pour pédopornographie, alors on peut fermer. En l’occurrence, il n’y a pas de jugement, donc la fermeture du compte n’a pas de base légale.


Les CGU ne disent pas cela: c’est ton interprétation.




wagaf a dit:


L’idée même que la photo d’un bébé puisse être considéré comme de la pornographie par défaut est hautement malsain et incarne bien une forme de puritanisme pervers typique des anglo saxons. Personne ne devrait avoir à se justifier d’avoir pris la photo d’un nouveau né ou de bébé dans son bain (hors de tout contexte médical).


Ce n’est pas l’idée de prendre la photo qui est jugée, mais le fait de la mettre sur le Cloud et donc de potentiellement pouvoir la partager.



Je ne sais pas si tu as des enfants: mais tu as posté des photos d’eux nus sur le Net ?

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Synchroniser des photos sur un service de stockage privé n’a strictement rien a voir avec le fait de partager ces photos.



Et même si ces photos étaient partagées avec de la famille proche, (ou un médecin pour un contexte médical) je ne vois pas le problème. Mamie pourrait être bien contente de voir le nouveau né si elle habite loin.

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(reply:2089866:john san)


Tu veux dire que tu as gardé ses photos en souvenir dans ton “album” ?




(reply:2089865:doc herbst)


Sans que tu le saches ? A aucun moment Android ne t’as demandé ce que tu voulais synchroniser ou pas ? Ou as tu passé ces demandes rébarbatives en acceptant tout sans lire ?



Ben si vu qu’on peut partager ses photos depuis un compte Cloud.
Mais tu n’as pas répondu à ma question: tu stockes donc des photos de tes enfants nus dans le cloud ?

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Certainement pas “en souvenir”, mais si j’ai besoin de comparer dans le temps (comme pour un grain de beauté par exemple), pourquoi supprimer quelque chose qui n’est de toute façon pas partagé publiquement?
J’ai tellement de photos sur le téléphone (6000+ photos/vidéos - 21Go) je ne sais même pas si j’arriverai facilement à la retrouver….

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(reply:2089811:skankhunt42 )


Très bien illustré dans l’épisode 8 de Black Mirror “Nosedive” où toute la vie des gens est basée sur leur score “Social Média” et tous les aspects quotidiens de leur vie sont liés à ce “métascore”… Terrifying & Terrific

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En tant que parent, j’ai été amené à prendre des photos de la zone pubienne de ma fille de 4 ans pour:




  • demander avis illico presto à ma mère (la grand-mère donc)

  • les montrer au pédiatre qui suivait notre fille depuis sa naissance lors d’un rendez-vous pris très rapidement après.



Il s’avérer que c’est un phénomène fréquent chez les jeunes enfants (hernie inguinale), rien de grave au final.



J’ai mon équipement chez Apple, et j’utilise WhatsApp, peut-être qu’étant en Europe j’ai été épargné pour l’instant, peut-être que lors de mon prochain passage aux USA pour le taf ou en vacances, je serais arrêté aux frontières…



Mais entre Covid, et les consultations en ligne en forte augmentation, va falloir remédier à ce bordel, parce que ça ne va qu’empirer.

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Comme je le notais dans mon commentaire sur le précédent article concernant CSAM, cette histoire témoigne bien des dangers induits par l’automatisation à outrance et le traitement de l’information sans son contexte.



Se faire accuser à tort va extrêmement vite, et même en cas de non lieu, le mal est fait et la personne est marquée au fer rouge car ce sont des sujets pour lesquels le rationnel est effacé au profit de l’émotionnel.



Perso c’est pas ma conception de l’Etat de droits ce genre de chose. Et j’ai du mal à comprendre qu’on veuille créer une société de surveillance et d’accusation automatisée sous prétexte de protéger ses enfants, quand les-dit enfants risquent de subir les effets de ces moyens mis en oeuvre pour les “protéger”. Si la cause est justifiée, la logique de la mise en oeuvre m’échappe.

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dylem29 a dit:


Alors, ça ne me choque pas de prendre une photo du pénis de son enfant, le médecin le demande, il y a le covid etc, c’est justifié.



Après, laisser les photos sur le cloud, mais putain, c’est tellement inconscient!


En quoi est-ce génant ? Le stockage dans le cloud n’implique pas nécessairement une diffusion/partage publique.



On nous parle de plus en plus de télémédecine mais par définition ça ne peut que générer beaucoup de données/photos « problématiques » qui peuvent être stockés sur le cloud soit par automatisme, soit même parce qu’il n’y a pas le choix (smartphone bas-de-gamme avec peu d’espace local). Les algorithmes ou Google vont devoir prévoir une solution durable à cela.

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Mettre des photos sur le PC de quelqu’un d’autre implique forcément + de risque de le laisser sur sa machine.



La solution est de chiffrer les données.

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TheKillerOfComputer a dit:


En quoi est-ce génant ? Le stockage dans le cloud n’implique pas nécessairement une diffusion/partage publique.


Tu fais donc partie de ceux qui croit que même sans partage actif les documents stockés dans le cloud ne risquent jamais d’être diffusés ?




On nous parle de plus en plus de télémédecine mais par définition ça ne peut que générer beaucoup de données/photos « problématiques » qui peuvent être stockés sur le cloud soit par automatisme, soit même parce qu’il n’y a pas le choix (smartphone bas-de-gamme avec peu d’espace local). Les algorithmes ou Google vont devoir prévoir une solution durable à cela.


Une fois que tu as envoyé la photo en télémédecine, tu l’effaces. En quoi c’est compliqué à comprendre ?
Tu as envie que des photos de toi ou de parties de ton anatomie soient diffusées car hackées sur ton compte ?



C’est dingue quand même.



Il y a quelques années, des comptes privés de “stars” avaient été piratées et toutes leurs photos persos avaient été diffusées.
Visiblement cela n’aura pas servi de leçon à tout le monde.

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esver a dit:


En gros, s’il ne les avaient pas stocké sur le cloud, il ne se serait rien passé…


Le contrôle des données…
Un serveur sur lequel vous n’avez pas le contrôle et juste la machine de quelqu’un d’autre…
Stockeriez-vous des documents importants/sensibles chez vos voisins ? …
“Si c’est gratuit, c’est toi le produit”…



Réflexion d’il y a 15 ans, aux réponses évidentes, mais “c’est plus simple” d’aller consommer du produit tout fait & gratuit.



Solutions (non ça n’est pas “compliqué” : derrière cet argument se cache une absence d’envie) :




  1. reprendre le contrôle de ses machines/son infrastructure au maximum

  2. auto-héberger ses données (dépend du point précédent)

  3. toujours s’inquiéter de ceux pouvant avoir accès aux données, autant dans l’espace que dans le temps

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dylem29 a dit:


Mettre des photos sur le PC de quelqu’un d’autre implique forcément + de risque de le laisser sur sa machine.



La solution est de chiffrer les données.


Ben si tu chiffre et qu’ensuite du déchiffre pour montrer sur le pc de l’autre, t’as rien gagné…



Reste que le problème est avant tout un problème droits humains avant même d’être un problème de sécurité…



mais en tant que problème de sécurité autour des communications interpersonnelles, l’U.E. devient un adversaire des citoyens ( les gafam l’étaient déjà)

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durthu a dit:


Pour avoir le fin mot de l’histoire et surement faire bouger les choses, il faudrait que ce monsieur, pourquoi pas avec l’aide d’une association) aille en justice et fasse un bad buzz pour Google.


Bah pour le bad buzz, c’est fait.

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ragoutoutou a dit:


sinon, va voir le contrat utilisateur pour la section Liabilities



En gros, en tant qu’utilisateur “gratuit”, tu n’as droit à rien,



et si tu es un utilisateur “business” (version EU du texte):



… Google’s total liability arising out of or relating to these terms is limited to the greater of (1) €500 or (2) 125% of the fees that you paid to use the relevant services in the 12 months before the breach …



Donc contractuellement, tu accepte de ne pas demander plus…


Non, ça ce sont les pénalités contractuelles. Aucun rapport avec les dommages et intérêt que l’on peut obtenir avec une procédure au civil. Et heureusement.

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carbier a dit:


Tu fais donc partie de ceux qui croit que même sans partage actif les documents stockés dans le cloud ne risquent jamais d’être diffusés ?


Il y a toujours un risque lié à un piratage de Google, le vol des identifiants chez l’usager et d’autres trucs du même acabit. Mais en usage normal, ce n’est pas publique de base.



Après… le seul fichier personnel que je stocke dans le cloud est mon fichier keepass, doublement chiffré, au cas où il arriverait quelque chose à mon domicile. Tout le reste dans le cloud sont des élements relatifs aux jeux vidéos. Les autres données personnelles sont chez moi, car au pire ça peut se reconstruire.

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carbier a dit:


Tu fais donc partie de ceux qui croit que même sans partage actif les documents stockés dans le cloud ne risquent jamais d’être diffusés ?


Tu fais donc parti de ceux qui croient que même avec toutes les promesses de sécurisation les documents stockés par un “tiers de confiance” après leur envoi et sans passage sur ton cloud personnel ou ton équipement ne risquent jamais d’être accédés frauduleusement et diffusés ?

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(quote:2089881:alex.d.)
Non, ça ce sont les pénalités contractuelles. Aucun rapport avec les dommages et intérêt que l’on peut obtenir avec une procédure au civil. Et heureusement.


Au civil, pour une rupture de contrat, on va te renvoyer aux clauses de rupture…

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carbier a dit:


Ben si vu qu’on peut partager ses photos depuis un compte Cloud.


:mad2:



Je ne sais pas vraiment pourquoi tu persistes dans ta confusion un peu absurde entre synchronisé sur le cloud et partagé au public.



On peut partager des photos stockées sur le cloud, et alors ? On peut aussi partager des photos quelque soit le support, imprimées sur papier, sur clé USB, par mail etc etc. Le fait que les photos puissent être partagées est complètement hors sujet ici. Google scan toutes les photos synchronisées sur le cloud, qu’elles soient partagées à des tiers ou pas.
De même, la question du risque de piratage (qui peut avoir lieu en local aussi) est complètement hors sujet.

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durthu a dit:


il faudrait que ce monsieur, pourquoi pas avec l’aide d’une association) aille en justice et fasse un bad buzz pour Google. Ça permettre peut être de faire changer les choses et de mettre un peu de transparence dans les procédures de blocages de comptes.


Si la seule chose que les utilisateurs ont comme recours c’est le “bad buzz” contre les GAFAM, je suis pas sur que ça suffise….
Faut des procédures judiciaires faite par des associations de défense de consommateur, du lobbying politique et citoyen, des propositions de loi porté par des congressistes ….
La seule chose qui peux faire peur aux dirigeants & actionnaires de telles boites c’est des lois qui viendraient impacter leurs profits.



C’est un rapport de force.

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Je vous propose d’explorer une autre facette de cette histoire: ce qui me choque est la quantité de données que les gens laissent trainer sans faire de sauvegardes.



Perso, je ne synchronise pas avec google mais sur mon cloud privé et je fais le ménage au fil de l’eau en plus des sauvegardes pour éviter d’avoir à gérer des données parfaitement inutiles.



Pour le coup, le mec est un pro de l’informatique et ne possède aucune copie de ses données. Il faudrait lui proposer un abonnement à NXI d’urgence :D

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Perso la remarque que je me suis faite, c’est “tiens, encore une bonne raison de ne pas confier un truc aussi important que les mails à Google”
Je suis toujours étonné que des gens dont le métier est l’informatique utilisent gmail pour en adresse perso principale. D’autant qu’avec le compte Google qui fait tout, l’étendue des actions qui pourraient ‘justifier’ un bannissement est grande.

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Dans le monde associatif, il y a eu depuis de nombreuses années un mouvement “dégoogelisons internet”, mais avec un cadre législatif de plus en plus contraignant, on va finir par tuer complètement les initiatives libres et éthiques émanant d’associations ou de coopératives.



Un autre problème qui se pose maintenant, avec la culture “cloud” qui s’impose, c’est le SSO… combien de personnes utilisent maintenant leur compte google pour se connecter aux services x y z … avec la dépendance à cet acteur, une suppression de compte dépasserait largement la perte éventuelle des données dont on ne possède pas un backup: c’est l’accès à des services tiers qui est en danger.

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Je ne pense pas qu’il soit pertinent d’orienter le débat sur les compétences de la personne. De mon expérience, ceux qui essayent de se passer des géants de la Tech et qui ont une forte sensibilité à leurs données et vie privée sont des marginaux dont je fais partie.



Accabler la victime comme j’ai pu lire ici avec les remarques du style “il n’avait qu’à pas”, c’est moche en fait je trouve. Le gros mot qui semble être oublié par ces remarques est le mot : “contexte”. Si la personne est préoccupée (au hasard, par la santé de son enfant), va-t-elle forcément penser à tous les tenants et aboutissants de l’impact que cette photo aurait pu avoir à cet instant ?

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wagaf a dit:


:mad2:



Je ne sais pas vraiment pourquoi tu persistes dans ta confusion un peu absurde entre synchronisé sur le cloud et partagé au public.


Un fichier synchronisé sur le cloud Google peut être partagé à des tiers.

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Par défaut, tout fichier envoyé sur un service de cloud comme Google est privé, si je ne m’abuse. Partant de là, l’algo d’analyse de Google n’a pas à y fourrer son nez.



Ceci dit, l’article est révélateur de la confiance qu’on peut avoir envers les GAFAM, juges, jurés et bourreaux… Je garde mon NAS !

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wagaf a dit:


Ça n’a rien de spécifique au net, un cas similaire aurait pu se produire avec un service de développement de pellicules photos (mais là les conséquences sont bien pires).


Ce qu’il faut noter est la demande du médecin d’avoir des photos de l’organe de l’enfant. Cette demande me parait illustrer deux points:




  • la méconnaissance de l’usage des outils numériques dans la médecine notamment en matière de confidentialité

  • les limites du services de consultation en ligne d’un médecin



Ce qui est dans le cadre d’une consultation doit (devrait) rester dans le cabinet du médecin.

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Ces affirmations me paraissent bien hasardeuses sans savoir quel moyen de transfert a été suggéré par le médecin ni son propre environnement technique. Et la limite d’une consultation en ligne ne me paraît pas du tout atteinte tant qu’il est possible de juger sur photo, quel que soit son contenu.



SebGF a dit:


Accabler la victime comme j’ai pu lire ici avec les remarques du style “il n’avait qu’à pas”, c’est moche en fait je trouve. Le gros mot qui semble être oublié par ces remarques est le mot : “contexte”. Si la personne est préoccupée (au hasard, par la santé de son enfant), va-t-elle forcément penser à tous les tenants et aboutissants de l’impact que cette photo aurait pu avoir à cet instant ?


C’est clair, déjà qui ne fait jamais d’erreur surtout dans la précipitation, et aussi on ne sait rien des autres possibilités de consultations à ce moment, si c’était le moyen le plus rapide d’avoir une réponse que de transmettre la photo par un moyen peu sécurisé, vaut-il mieux risquer que la photo finisse sur le net (avec aucun moyen d’identifier l’enfant) ou risquer de laisser une infection se répandre ?

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Ce n’est pas mon affirmation, c’est celle de la news:




Deux pères de famille américains ont été soupçonnés, à tort, de pédophilie, pour avoir pris en photographie, à la demande de médecins, le sexe de leurs enfants.


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Un médecin généraliste échange beaucoup pour soigner son patient lors d’une consultation :




  • laboratoire pour les analyses biologiques

  • les spécialistes

  • l’hôpital

  • les infirmières

  • les pharmacies

  • etc



Certains ont des canaux sécurisés et dédiés (laboratoire d’analyse, Paaco-globule pour certains IDE) mais beaucoup utilise Gmail ou hotmail pour envoyer l’ECG au cardio ou les photos au dermato. Mais si une alerte sonnait Google, l’employé verrait vite que c’est un médecin en structant les courriels.



Je pense que ton affirmation que cela “devrait rester au cabinet” ne tient pas devant la réalité du métier de médecin généraliste et l’usage actuel des outils numérique dans la société (médical ou pas).

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(reply:2089862:Erwan123) Cet épisode est en effet très bon !


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ragoutoutou a dit:


Au civil, pour une rupture de contrat, on va te renvoyer aux clauses de rupture…


On te renvoie aux clauses de rupture pour savoir si la rupture est abusive ou non.
Mais pour les dommages et intérêts, on ne s’en tient pas aux pénalité contractuelles, et heureusement. Intenter une action au civil, c’est justement pour avoir une réparation du préjudice qui corresponde à la réalité et ne pas s’en tenir à ce que le contrat prévoit, parce que sinon, il n’y a pas besoin d’aller en justice. Surtout aux US.
Pour celui qui a obtenu un million de dollars de la part de MacDo parce qu’il avait glissé sur une frite, le tribunal ne s’est pas arrêté à ce que les CGU de MacDo prévoient (il me semble ;-) ).
Le non-respect du contrat (donc dépendant des clauses du contrat) constitue le préjudice ; mais pour évaluer les conséquences de ce préjudice, le tribunal est souverain.

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(quote:2089910:alex.d.)
On te renvoie aux clauses de rupture pour savoir si la rupture est abusive ou non. Mais pour les dommages et intérêts, on ne s’en tient pas aux pénalité contractuelles, et heureusement.


On est dans un contexte américain, les contrats sont généralement pris très au sérieux de sorte que de nombreux contrats de nos jours peuvent même incorporer des clauses de renoncement de droit à poursuivre en justice, par exemple via une action de classe.



Ensuite, même en Europe, les contrats comportent souvent des limitations sur la responsabilité des parties prenantes entre-elles. Le montant pouvant être réclamé en dédommagement est généralement validé par les cours (à part en cas de fraude, de mort ou de blessure pour ce qui est de l’Europe en tout cas)




Intenter une action au civil, c’est justement pour avoir une réparation du préjudice qui corresponde à la réalité et ne pas s’en tenir à ce que le contrat prévoit, parce que sinon, il n’y a pas besoin d’aller en justice.


Les contrats sont généralement utilisés effectivement pour ne pas aller en justice inutilement. Si un contrat prévoit un montant de dédommagement maximal pour une rupture unilatérale d’une des parties, il est peu probable que la justice (surtout aux USA), décide d’un autre montant à part en cas de fraude dans le processus contractuel lui-même.




Surtout aux US. Pour celui qui a obtenu un million de dollars de la part de MacDo parce qu’il avait glissé sur une frite, le tribunal ne s’est pas arrêté à ce que les CGU de MacDo prévoient (il me semble ;-) ). Le non-respect du contrat (donc dépendant des clauses du contrat) constitue le préjudice ; mais pour évaluer les conséquences de ce préjudice, le tribunal est souverain.


Breaking News: Je n’ai jamais signé de CLUF pour acheter un burger, même aux USA. Ce fait divers n’a absolument aucun lien avec la discussion.

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Un élément que j’ai oublié dans mon précédent commentaire…




Ce ne sont donc pas seulement les seuls parents qui risquent, à l’instar de Mark et Cassio, d’être ainsi suspectés de pédocriminalité, mais de plus en plus de mineurs eux-mêmes.


Ce point démontre quel niveau d’hystérie irrationnelle ce sujet peut atteindre. Si un mineur peut être suspecté de pédocriminalité (après j’ignore la définition aux USA - si je me base sur la française on est à moins de 18 ans et plus de 15 ans pour le consentement), on en revient presque à interdire les relations sexuelles consenties. Ce qui est là aussi un non sens.



Un autre exemple de volonté de protéger qui peut se retourner contre la population qu’on souhaite protéger en gros.

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OB a dit:


Je viens de regarder : service-public.fr Service PublicJe ne suis pas sur que ça s’applique au cas présent (sauf si Google publie le fait lui-même, et encore).


Si, dans un premier temps le client peut répliquer de cette manière.




Je pense qu’on serait plutôt dans un cadre de dénonciation calomnieuse: legifrance.gouv.fr République Française


Oui, marche aussi.




La vrai question est - quand c’est une personne morale qui dénonce, automatiquement (sur “algorithme” qu’il soit “intelligent” ou pas , qu’est ce que Google risque ? 45k€ d’amende ? Et toi t’y gagne quoi ?


Une personne morale est pénalement reponsable, cela ne pose aucune difficulté.
Moi rien ! Je n’utilise pas le cloud de Google.
En revanche le gain pour un client est évident : il ne perd aucun droit et s’assure qu’à l’avenir ses gosses auront à minima les mêmes droits à ester que lui.
Le slogan du canard enchainé résume bien l’idée : “la liberté d’expression ne s’use que lorsqu’on ne s’en sert pas” ! :D




Sauf que Google s’arroge le droit (via ses CGU) de fermer le compte & séquestrer les données de n’importe qui sous n’importe quel motif sans même dévoiler ce motif à l’utilisateur, y compris si l’utilisateur est un client : C’est un contrat de droit privé, et si t’es pas content tu peux aller ailleurs - le reste n’est qu’un rapport de force. Si assez de gens sont furieux de cela, ben ils peuvent aussi aller placer leurs données chez Amazon, voire acheter un Synology et répliquer les services de Google et ainsi Google perdra son marché (je sais bien que c’est utopique, c’est pour l’absurde).


Un contrat doit répondre à certaines normes pour ne pas être considéré comme nul.
Indépendamment des actions en justice des associations de consommateurs pour prévenir cette nullité, elle reste évidente pour tous si la societé est condamnée. Donc même si l’affaire ne porte pas formellement sur les CGU, elle aura logiquement pour conséquence d’entrainer leur modification.



Ce que tu indiques ne fonctionne qu’à condition qu’il y ait d’autres “services” au sens du droit à la consommation. Le droit civil ne s’y limite pas et il est facile de clarifier les faits contractuels : huissiers, assistance juridique d’un assureur, dépot de plainte etc.



La limite à l’existence d’un contre-pouvoir judiciaire face au cloud provient seulement de la connivence des politiques et administrations. Une convocation au tribunal ça ne marche pas en télétravail… il faudrait donc arrêter de dénoncer des “zones ne non-droit” pour s’enfoncer dedans ensuite IRL hein ! :fumer:




A mon avis aux USA c’est le genre de chose qui ne peux se résoudre que via une association (genre EFF) ou en collectif genre class action , parce que pour google la sanction pécuniaire est tellement ridicule qu’elle n’existe même pas. La partie publique touche la pédoporno donc médiatiquement compliqué.


Car les médias sont eux-mêmes dépendants… entre deux charlots tout le monde fait du ski.




C’est le même problème d’ailleurs avec les “robots de dénonciation” sur youtube pour les droits d’auteurs : Si CHAQUE faux positif était sanctionné de 5% du chiffre d’affaire de la boite qui accuse à tord on aurais pas ces problèmes. Mais là il est bcp plus rentable de créer un robot qui dénonce 100% des vidéos vu que c’est pas toi qui gère la merde derrière et que tu n’est pas impacté.


Oui mais là encore, ce n’est pas car c’est plus simple qu’une societé ne peut se substituer aux conséquences de la technique qu’il utilise : on ne met le pistolet sur la tempe de personne pour construire des data-centers et y mettre en exergue par des recettes de devanture et publicitaire, des vidéos endémiques de chatons mélomanes. :ouioui:

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SebGF a dit:



Un autre exemple de volonté de protéger qui peut se retourner contre la population qu’on souhaite protéger en gros.


L’anamnèse politique est souvent tragi-comique.



Version longue

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SebGF a dit:


Un élément que j’ai oublié dans mon précédent commentaire…



Ce point démontre quel niveau d’hystérie irrationnelle ce sujet peut atteindre. Si un mineur peut être suspecté de pédocriminalité (après j’ignore la définition aux USA - si je me base sur la française on est à moins de 18 ans et plus de 15 ans pour le consentement), on en revient presque à interdire les relations sexuelles consenties. Ce qui est là aussi un non sens.



Un autre exemple de volonté de protéger qui peut se retourner contre la population qu’on souhaite protéger en gros.


Clair qu’éviter de mettre des photos de nus dans le cloud et/ou directement sur le Net revient à interdire les relations consensuelles consenties.



Ces photos pouvant être piratées, copiées, diffusées et/ou ressortir des années après. Clair que prévenir les gens c’est une perte de temps et une atteinte à la liberté.



On atteint des sommets…

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Je pense que tu n’as pas lu ou compris mon propos et ce à quoi il réagissait.

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Cette information est inquiétante sur l’évolution de nos sociétés.
La violence qui se déverse sur cet homme est totalement démesurée.

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Je trouve que dans cette histoire, pas mal de gens s’en lavent les mains de leurs responsabilités notamment la police, quand l’ex accusé innocenté demande à l’agent de police de contacter Google (un émail ou un coup de main téléphone, c’est quand même pas grand chose et surtout niveau impact chez Google, ça aurait sûrement eu plus d’effet que si c’est la personne qui leur dit qu’il est innocenté. Et l’hypocrisie totale c’est quand on pense au slogan de la plupart des polices US : “To protect and To Serve.”…Du flan oui…
Quand à l’attitude de Google après clôture de l’enquête, c’est juste lamentable…

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carbier a dit:


On atteint des sommets…


Des sommets d’entrave au traitement des éléments matériels oui.
Des sommets de modération à la chaine déconnectée du contexte.
Des sommets de mauvaise foi en matière de droit et devoir d’un éditeur.
Des sommets de clauses abusives en matière de censure teintée de mielleuse bienveillance.
Des sommets d’organisation sociale ayant aucunes conséquences humaines mesurables par aucun des acteurs par d’autres prismes que le profit financier.



Un âne a un régime alimentaire varié. Chercher ainsi la carotte partout ne rend donc pas aimable pour autant ! Encore faut-il la trouver pour ensuite la censurer… les recettes de tri de google sont donc littéralement “pédophiles”. A-t-on alors le droit de contester le travail des vrais enquêteurs pour le même motif ? Google a-t-il un mandat pour exercer la recherche des infractions pénales ?



Procédures irrégulières = faux positifs en masse !



Une fois de plus Carbier achète un âne dans un sac par cynisme déguisée en scepticisme.

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carbier a dit:


Ces photos pouvant être piratées, copiées, diffusées et/ou ressortir des années après.


Comme déjà expliqué, pas moins que sur un support local.



Dans de nombreux cas, les sécurités du compte Google protégeront mieux ces données qu’en utilisant un autre système de stockage




On atteint des sommets…


En effet… ton argumentaire a déjà été démontré comme faux mais tu persistes à mettre la responsabilité sur des victimes qui n’ont rien à se reprocher, sur la base de possibilités non pertinentes dans ce cas et non spécifiques au “cloud” (piratage, partage au publique etc).

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Paupiette5000 a dit:


En tout cas ça montre bien que d’avoir des photos de soi bébé, peut poser des suspicions de pédophilie avec Google. Cela semble indiquer que bien que connaissant les limites de leurs algorithmes d’evaluation des photos, ils ont décidé de garder une politique de tolérance zéro pour s’assurer un message clair à l’intention des pedophiles :“n’utilisez pas nos services !”.


C’est surtout que comme l’Europe et les USA préparent des législations pour forcer les hébergeurs de services de courrier électronique et de messagerie instantanée à détecter et dénoncer les contenus liés à des abus sexuels d’enfants. Google préfère sans-doutes régler le risque de faux positif par l’exclusion des utilisateurs de ses services. Ce n’est pas un message à l’attention des pédophiles mais un message à l’attention du reste. C’est du marquage de territoire destiné à pousser les utilisateurs à s’auto-censurer pour faciliter le boulot des filtres.



A imposer la surveillance dans la sphère privée, on force les gens à se censurer, à changer leur comportement et souvent à ne plus exercer leurs droits fondamentaux de peur d’une sanction arbitraire.

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Rien que ça ?



Tu veux donc dire que ne pas utiliser la synchronisation automatique des photos de son téléphone c’est une forme d’autocensure et pas de bon sens ?



Ce qui est amusant c’est de voir les mêmes personnes qui hurlent au solutionnisme technologique dans certaines news, venir nous dire droit dans les yeux que ne pas héberger des photos de nus dans le cloud c’est une atteinte aux droits fondamentaux… oui oui fondamentaux, rien de moins que ça.



Pour finir on va rappeler que les GAFAM sont des entreprises privées destinées à faire des bénéfices qui ont des CGU qu’on accepte ou pas mais qui ne sont garant en rien de quoi que ce soit, à part suivre le cadre législatif.
Si on n’est pas d’accord avec leurs CGU, on va voir ailleurs ou on fait différemment.

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ragoutoutou a dit:


A imposer la surveillance dans la sphère privée, on force les gens à se censurer, à changer leur comportement et souvent à ne plus exercer leurs droits fondamentaux de peur d’une sanction arbitraire.


Entièrement d’accord. Et le dernier mot est en effet très important à noter : il s’oppose complètement à la notion d’Etat de droits.

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Soriatane a dit:




  • laboratoire pour les analyses biologiques

  • les spécialistes

  • l’hôpital

  • les infirmières

  • les pharmacies

  • etc



Certains ont des canaux sécurisés et dédiés (laboratoire d’analyse, Paaco-globule pour certains IDE) mais beaucoup utilise Gmail ou hotmail pour envoyer l’ECG au cardio ou les photos au dermato. Mais si une alerte sonnait Google, l’employé verrait vite que c’est un médecin en structant les courriels.



Je pense que ton affirmation que cela “devrait rester au cabinet” ne tient pas devant la réalité du métier de médecin généraliste et l’usage actuel des outils numérique dans la société (médical ou pas).


Comparé un éléments de la chaine médical avec un employé de Google me parait hasardeux. En quoi Google et ses employés sont liés au secret médical?
Sil y un besoin d’échange de document électronique entre un patient et son médecin, ce n’est pas Google qui doit être utilisé, c’est un canal d’échange approprié pour ce type d’échange.



Ton affirmation ne tient donc pas devant la nécessité de confidentialité lié au secret médical qui prime et doit être appliquée à tous les moyens de consultation médicales.

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Je suis globalement d’accord mais les professionnels de santé n’ont pas culture informatique (ils ne sont pas différents de la population générale). Ils utilisent un outil grand public pour usage professionnel (première erreur).
Donc oui, la loi demande et les rend responsable de confidentialité des informations médicales mais je ne connais personne qui s’est fait condamné pour avoir utilisé Gmail ou hotmail.



Regarde le nombre d’ordonnance ou c’est noté @gmail.com, @hotmail.fr ou @orange.fr C’est rarement mss.sa.te.fr (et dans ce cas ce n’est alors pas utilisé).



Les Ordres, les syndicats médicaux n’ont pas réussi à sensibiliser et à pousser les professionnels de santé sur ce sujet. Il y a des iniatives locales comme apicrypt mais c’est loin d’être la majorité.

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Soriatane a dit:


Regarde le nombre d’ordonnance ou c’est noté @gmail.com, @hotmail.fr ou @orange.fr C’est rarement mss.sa.te.fr (et dans ce cas ce n’est alors pas utilisé).


En même temps, les adresses MSS (en mssante.fr) ne peuvent pas communiquer avec des adresses e-mails “classiques” (gmail, hotmail, orange, free, nextinpact, etc…). Ce sont des adresses pour les professionnels de santé pour communiquer avec d’autres professionnels de santé. Pas avec les patients.



Pour les patients, on est en attente de la MSS patient, qui se fera sur la base du NIR a priori

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Hmm, il faudrait que je vérifie mais il me semble que l’on peut envoyer à @mss.santé.fr mais cela ne sera pas chiffré.



En tous cas, avec l’espace de santé, un patient peut recevoir un courriel de son médecin puis engager une discussion par la suite (testé).

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Soriatane a dit:


Hmm, il faudrait que je vérifie mais il me semble que l’on peut envoyer à @mss.santé.fr mais cela ne sera pas chiffré.


Non non. Le mécanisme de base de la MS-Santé, c’est une liste blanche de domaines autorisés. Quasiment tous les domaines sont des sous-domaines de .mssante.fr, sauf apicrypt (dont la v2 est compatible MSS sans être un sous-domaine de mssante.fr).




En tous cas, avec l’espace de santé, un patient peut recevoir un courriel de son médecin puis engager une discussion par la suite (testé).


Oui, l’espace de santé est fait pour ça (entre autre) :)

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SebGF a dit:


Entièrement d’accord. Et le dernier mot est en effet très important à noter : il s’oppose complètement à la notion d’Etat de droits.


Ben, l’état de droit, on voit bien qu’il y a une volonté assez forte de s’en passer… quand tu vois que Macron avait mis dans ses promesses électorales la généralisation des AFDs (amendes forfaitaires délictuelles) aux délits non-passibles de peines de prison…



Rien ne ressemble plus à un cri d’amour pour l’état de droit qu’une sanction imposée unilatéralement par la police avec inscription au casier judiciaire accompagnée d’un renversement de la charge de la preuve pour se faire innocenter?



Ah, plus de problèmes de lenteurs de la justice… il n’y en aura simplement quasi plus.

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Attention à ne pas aller trop loin en extrapolation. Dans un Etat de droits, une sanction reste en principe contestable. Même si je n’apprécie guère non plus les dispositifs qui renversent indirectement la charge de la preuve. Sachant qu’ils restent tout de même attaquables devant diverses juridictions compétentes.



Là où les recours contre les sociétés privées comme le cas de cet article sont de parfaits exemples des risques de la dérive arbitraire avec des recours beaucoup plus difficiles.

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SebGF a dit:


Je ne pense pas qu’il soit pertinent d’orienter le débat sur les compétences de la personne…


J’ai orienté le débat sur un fait généralisé en tout premier lieu.




SebGF a dit:


Accabler la victime comme j’ai pu lire ici avec les remarques du style “il n’avait qu’à pas”, c’est moche en fait je trouve. Le gros mot qui semble être oublié par ces remarques est le mot : “contexte”. Si la personne est préoccupée (au hasard, par la santé de son enfant), va-t-elle forcément penser à tous les tenants et aboutissants de l’impact que cette photo aurait pu avoir à cet instant ?


Le type s’est délibérément rendu totalement captif de l’univers google. Ce n’est pas le “contexte” des photos de son enfant qui a causé cela mais une grosse paresse intellectuelle du type qui a fait tout les mauvais choix possible en faisant taire la petite voix qui lui suggérait de faire autrement.



Vu son métier, il ne pouvait pas ne pas savoir quelles pouvaient être les conséquences potentielles de ne faire aucune sauvegarde de ses données. En tant que pro, il ne pouvait pas ne pas savoir non plus qu’être dépendent de trop peu de fournisseurs met une boîte en danger.



Donc, je le plaint pour s’être fait accuser à tord de pédophilie, je le plaint pour l’atteinte à son image de la part de Google mais je ne le plaint pas pour la perte de ses données. C’est juste une victime de la sélection naturelle.



C’est la version moderne de la fable de la cigale et de la fourmis qui s’est jouée et je ne plaint pas les cigales qui sont en permanence en train de se moquer de ceux qui font des choix plus sérieux mais moins confortables.

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De mon expérience, les “pro de l’informatique” qui s’inquiètent réellement de leurs données personnelles et des outils qu’ils utilisent, j’en connais très peu. La majorité de ces pro de l’informatique n’en a au mieux rien à faire. Comme je disais dans mon message, ce sont des marginaux comme moi qui vont chercher à se protéger le plus possible des géants de la Big Tech.



Donc cette “sélection naturelle” pour le coup elle marche pas top vu que les cas jugés défaillants par la minorité restent majoritaires (Facebook a quasi 3 milliards d’utilisateurs si j’ne crois Wikipedia… malgré les scandales limite trimestriels quant à leur gestion catastrophique des données de ceux-ci, la censure arbitraire, et les doigts d’honneur adressés aux utilisateurs dans ces cas là).



Et de mon point de vue, j’estime que blâmer l’utilisateur plutôt que le système arbitraire qui l’a accusé à tort (et refuse tout recours), c’est du même niveau que de dire “elle avait qu’à pas se fringuer comme une putain” dans une affaire de viol ou encore “ils avaient qu’à pas se tenir la main” quand un couple homosexuel se fait tabasser. Mais bon, je suis peut être trop adepte des libertés, je sais que ça aussi c’est marginal.



Là où je suis d’accord, c’est que ce genre d’affaire est toujours un bon rappel pour dénoncer les pratiques des géants de la Big Tech. Mais globalement, ça va faire du bruit 3 secondes parmi les utilisateurs de ces mêmes Big Tech. Donc sélection naturelle… Nope.

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Soriatane a dit:


Regarde le nombre d’ordonnance ou c’est noté @gmail.com, @hotmail.fr ou @orange.fr C’est rarement mss.sa.te.fr (et dans ce cas ce n’est alors pas utilisé).



Les Ordres, les syndicats médicaux n’ont pas réussi à sensibiliser et à pousser les professionnels de santé sur ce sujet. Il y a des iniatives locales comme apicrypt mais c’est loin d’être la majorité.


Je pense que cela devrait changer après un procès ou deux. Malheureusement, tant qu’il n’y a pas un exemple sacrifié pour la communauté, rien ne change.



Pourquoi changer ses habitudes de merde tant que l’on ne risque rien ?

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SebGF a dit:


Attention à ne pas aller trop loin en extrapolation. Dans un Etat de droits, une sanction reste en principe contestable. Même si je n’apprécie guère non plus les dispositifs qui renversent indirectement la charge de la preuve. Sachant qu’ils restent tout de même attaquables devant diverses juridictions compétentes.


Dans l’état de droit, tu as droit à un procès équitable et à la présomption d’innocence.



Généraliser les AFD, c’est rejeter cela complètement. La police est juge et jury, et si tu ne t’exécutes pas, le montant grimpe immédiatement, et avant même que tu n’ait pu commencer la procédure de recours, tu auras déjà les faits inscrits à ton casier, ce qui peut avoir un impact non négligeable sur ta vie professionnelle ou sur un dossier de garde d’enfant.



Enfin, en l’absence de jugement ou d’enquête, il te faudra contester les déclarations de personnel de police assermenté, et tu as intérêt pour ça a avoir des preuves car les témoins, ça ne marche pas face à un policier, même s’il n’a eu que dix jours de formation avant d’être lâché dans la nature avec une arme (https://rmc.bfmtv.com/actualites/police-justice/armes-apres-10-jours-de-formation-les-reservistes-de-la-police-vont-patrouiller-des-la-fin-de-l-ete_AV-202208090277.html)



Appeler ça état de droit, c’est mettre la barre très, mais vraiment très bas.

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carbier a dit:


Tu veux donc dire que ne pas utiliser la synchronisation automatique des photos de son téléphone c’est une forme d’autocensure et pas de bon sens ?



La synchronisation automatique vers un espace de backup privé est une fonction utile. Maintenant, il est clair que les options proposées par tous les acteurs majeurs ne remplissent sans-doutes pas les critères d’un espace de backup privé. Et à terme, avec la turgescence législative, même les services qui pouvaient être qualifiés comme tel ne le seront plus.


Donc oui, il faut s’autocensurer et, en l’absence de synchronisation sélective ou d’espace vraiment privé, réfléchir si appuyer sur le déclencheur risque de ne pas déclencher autre-chose.



Pareil pour les courriels et les messageries instantanées… on va devoir se poser 5x la question si on ne tient pas des propos ou si on envoi pas des contenus susceptibles d’être mal interprétés par une IA.




Ce qui est amusant c’est de voir les mêmes personnes qui hurlent au solutionnisme technologique dans certaines news, venir nous dire droit dans les yeux que ne pas héberger des photos de nus dans le cloud c’est une atteinte aux droits fondamentaux… oui oui fondamentaux, rien de moins que ça.



Ce qui est intéressant, c’est à quel point tu transforme les propos pour donner l’illusion d’une capacité au débat.


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Paupiette5000 a dit:


Cela semble indiquer que bien que connaissant les limites de leurs algorithmes d’evaluation des photos, ils ont décidé de garder une politique de tolérance zéro pour s’assurer un message clair à l’intention des pedophiles :“n’utilisez pas nos services !”.


Je n’avais pas pensé à ça, mais effectivement, créer et médiatiser de tels faux positif est peut-être stratégique tant sur le plan contractuel (comme tu le dit) et ptet aussi en terme de relation avec les autorités.

Accusés à tort de pédophilie pour des photos faites à la demande de médecins

  • Google pense probablement que je suis pédophile

  • Deux gouttes d'eau dans un grand seau

  • 29 millions de rapports, 4 260 nouvelles victimes potentielles

  • Quelques jours pour être dénoncés, des mois pour être innocentés

  • Ne prenez pas de photos des parties génitales de vos enfants

  • Si seulement nous avions dormi en pyjama...

  • Des millions de messages faussement signalés

  • De la banalisation du partage de sextos entre ados

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