À son tour, Marlène Schiappa veut filtrer l’accès des mineurs aux sites pornos
Porn to be wild
Le 10 septembre 2018 à 08h37
5 min
Droit
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Sur l’antenne de franceinfo, Marlène Schiappa révèle que le gouvernement va exiger un filtrage d’accès des mineurs aux sites pornographiques. « Un sujet de santé publique » pour la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.
Le filtrage d’accès aux sites pornographiques, le retour ! Présenté comme l’une des priorités fixées par le premier ministre, il sera exigé de l’ensemble des sites qui proposent ce genre de contenus réservés aux adultes. C’est en tout cas ce qu’a promis Marlène Schiappa, hier sur l’antenne de franceinfo.
« L’accès précoce à la pornographie est très préoccupant. On ne peut pas laisser des enfants prépubères ou même d’ailleurs des jeunes adolescents avoir comme seule représentation de la sexualité, une représentation de pornographie » prévient la secrétaire d'État. « Aujourd’hui, il n’y a pas de filtre, nous allons exiger de la part de celles et ceux qui produisent et même en ligne en tout cas ces contenus, qu’il y ait des filtres très importants ».
Avec les ministres impliqués, dont Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au Numérique, Jean-Christophe Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé, « nous sommes prêts à aller très loin, à être très fermes pour faire en sorte que ce ne soit pas à la libre disposition des enfants. C’est un sujet de santé publique ».
Une piste ouverte par Emmanuel Macron
Cette voie avait été ouverte en novembre 2017 par le chef de l’État lui-même. Il regrettait le manque de régulation dans l'accès aux contenus pornographiques (mais aussi aux jeux vidéo). « Unissant monde virtuel, stéréotypes, domination et violence, la pornographie a trouvé, grâce aux outils numériques un droit de cité dans nos écoles » analysait Emmanuel Macron.
« Aujourd'hui, ajoutait-il, la pornographie a franchi la porte des établissements scolaires comme naguère l'alcool ou la drogue. Nous ne pouvons pas d'un côté déplorer les violences faites aux femmes et de l'autre, fermer les yeux sur l'influence que peut exercer sur de jeunes esprits, un genre qui fait de la sexualité un théâtre d'humiliation et de violences faites à des femmes qui passent pour consentantes ».
Un droit pénal qui ne demande qu'à être appliqué
Comme nous l’avions expliqué sur le plateau d’Arrêt sur Images, le droit pénal rend déjà punissable « le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger » (article 227 - 24).
Si le problème est si grave, plutôt que de projeter un nouveau véhicule législatif, il ne tient donc qu’aux pouvoirs publics de faire appliquer cette disposition. Il pourrait doubler ses instructions pénales par une campagne d’informations ou de sensibilisation pour rappeler aux parents leur indispensable rôle dans l’éducation des enfants.
Quel filtrage ? Quelle autorité ?
Une certitude, la solution magique du filtrage a ses limites. Sans évoquer la question de leur solidité technologique, quel filtre choisir ? Un contrôle des pièces d’identité pour attester de l’âge ? On imagine mal les internautes révéler leur identité dans un cadre aussi intime. Quid de la sécurisation de ces pièces, dans un traitement touchant des données sensibles ? Un contrôle appuyé sur la carte bancaire ? Cette fois, on peut craindre de belles arnaques pour aspirer quantité de ces informations sensibles. Il suffirait de monter un faux site X, pour attendre patiemment que les internautes fournissent leurs données bancaires en toute confiance…
D’un point de vue opérationnel, qui jaugera la mise en place de ce filtrage, distinguer l’érotique du pornographique ? Il y a certes le juge, mais dans son discours, Emmanuel Macron n’avait d’yeux que pour une extension des pouvoirs du CSA. Là encore, comment l’autorité pourrait-elle réguler l’océan Internet, quand dans le petit monde de l’audiovisuel, elle met des mois à épingler une chaîne de télévision ou une radio pour des infractions à leurs engagements ?
Un sujet riche de propositions
Il demeure que le thème de l’accès pornographique aux mineurs a toujours été très inspirant. Pas plus tard qu’en 2016, le député Jacques Bompard avait imaginé un blocage administratif chez les FAI, décidé sans intervention judiciaire, par le seul ministère de l’Intérieur.
En mars 2017, Laurence Rossignol, alors ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes sous le gouvernement Valls, réfléchissait à une activation par défaut des logiciels de contrôle parental. « Ce serait aux utilisateurs qui n’en ont pas besoin de le désactiver, et pas l’inverse », exposait-elle dans le Figaro.
Un mois plus tôt, la même Rossignol chantait un discours inverse, remettant en cause l’efficacité du contrôle parental : « J’en connais la limite parce que maintenant les gamins ont des smartphones et n’ont pas besoin de contrôle parental ».
Lors d’une réunion au même ministère, des acteurs associatifs, institutionnels et économiques avaient nourri une sorte de boite à idées. Dans le florilège des propositions, fut mise sur la table l’instauration d’un système de scan de carte d’identité, un croisement de ces informations avec une base de données telle TES, le fichier des titres sécurisés ou encore un système de liste blanche….
À son tour, Marlène Schiappa veut filtrer l’accès des mineurs aux sites pornos
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Une piste ouverte par Emmanuel Macron
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Un droit pénal qui ne demande qu'à être appliqué
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Quel filtrage ? Quelle autorité ?
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Un sujet riche de propositions
Commentaires (177)
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Abonnez-vousLe 10/09/2018 à 11h05
Le 10/09/2018 à 11h11
On y vient, carte d’identité pour internet, c’est pour dans quelques années
Le 10/09/2018 à 11h15
Il y en a qui ont testés l’efficacité du filtrage des sites adultes par utilisation d’un serveur DNS qui le fait ?
Le 10/09/2018 à 11h38
Sur la carte bancaire, avc les banques en ligne et la motivation nécessaire, ils sont capables de récupérer les documents nécessaires et de créer un compte pour leurs parents sans qu’ils soient au courant.
Le 10/09/2018 à 11h52
J’adore…“Par les infirmières”…comme si cela relevait d’un problème médical…. ou alors c’est l’infirmière qui devrait faire les travaux pratiques? Mais, si je me rappelle mes jeunes années, bin cela aurait plus tourné au film d’horreur au souvenir de la dite infirmière…..
" />
Le 10/09/2018 à 12h04
Le 10/09/2018 à 12h04
« nous sommes prêts à aller très loin, à être très fermes pour faire en sorte que ce ne soit pas à la libre disposition des enfants. C’est un sujet de santé publique ».
Tu me rends “très ferme” quant tu t’excites comme ça " />
Déjà les enfants ont une sexualité (entre eux et loin des curés que fréquentent Macron), ensuite le côté toujours plus loin, toujours plus crade de l’industrie du porno est causé par le principe de concurrence dans le capitalisme… ce que tu encourages chaque jour avec tes petits copains du gouvernement " />
Le 10/09/2018 à 12h08
Même si l’acteur est consentant, le porno peut mettre en scène des relations qui sont soit explicitement des viols soit des trucs un peu manipulatoire dont la légalité pourrait être débattue.
Et ça, c’est vrai que ça peut déranger : est-ce que la consultation de vidéos de viol / relations borderline peut influencer le spectateur et lui faire croire que ce sont des relations ‘normale’ ou souhaitables? En particulier le spectateur jeune et naïf? Ou bien à l’inverse, est-ce que ces consultations va plutôt avoir tendance à ‘soulager’ des gens qui pourraient être tentés mais savent que c’est pas bien?
Je n’ai pas les compétences pour en juger, j’imagine que des psy ont travaillé sur le sujet. Je me suis posé la même question à propos de la pédo-pornographie, où l’interdiction très claire d’en posséder semble apporter une réponse, même si celle-ci pose en plus le problème du consentement des acteurs (ou plutôt de son absence)
En tout cas, si c’est ça la vraie raison, le travail semble plutôt être du côté de la régulation de ce qui peut être produit et diffusé (pas de mise en scène d’actes illégaux) que d’un blocage complet. Ce qui rejoint d’une certaine façon une mise en avant du porno ‘soft’.
Et le bon côté de cette approche (si on l’approuve), c’est que comme ce qui est illégal est plus où moins similaire dans la plupart des pays, on peut imaginer qu’il y ait collaboration pour chasser les contenus correspondants, comme il y a contre la pédo-pornographie, et que ça aurait du coup une chance d’avoir un effet réel sur le ‘marché’ (chance que n’a pas un bannissement aveugle franco-français, qui ne sera jamais suffisamment suivi).
Accessoirement, mais il faudrait le faire confirmer par quelqu’un d’autre que mon doigt mouillé pilier de PMU, il me semble possible qu’un tel bannissement sélectif renforce le rejet instinctif des pratiques concernées (tellement déguelasse que c’est interdit même en pron!), et donc contribue à l’éducation des spectateurs.
Le 10/09/2018 à 12h10
Le 10/09/2018 à 12h13
Le 10/09/2018 à 12h14
Le filtrage d’accès aux sites pornographiques, le retour
Présenté comme
l’une des priorités fixées par le premier ministre…
et….une priorité de plus….UNE !!!
etc…
bref, TOUT est “priorité” !
[i]
“à vouloir courir TROP de Lièvres à la fois………” ![/i ]" />
Le 10/09/2018 à 12h17
Le 10/09/2018 à 12h17
Encore des restrictions / interdictions… toujours plus efficace que de la sensibilisation / éducation…
Bref, à force de baisser le niveau de scolarité / moralité, on s’étonne que les générations matraquées à coup de télé-réalité / hanouna n’ont plus les mêmes repères que l’on peut attendre d’une société respectueuse d’elle-même.
Faisons des interdictions et pourquoi pas des taxes sur le porno, en France nous ne savons faire que ça.
Le 10/09/2018 à 12h17
Le 10/09/2018 à 12h19
Le 10/09/2018 à 12h22
Le 16/09/2018 à 15h09
Ça existe sur Android et ios déjà, pas de soucis.
Le 10/09/2018 à 12h23
Le 10/09/2018 à 12h28
A mon sens ça n’a pas beaucoup d’importance : si un phénomène est néfaste, le fait de l’avoir négligé par le passé ne justifie en rien le fait de continuer à le négliger.
Pour répondre à la question, quelques pistes au doigt mouillé :
Note que je reste au conditionnel. Je reste très prudent sur la pertinence scientifique de mes élucubrations de comptoir virtuel.
Le 10/09/2018 à 12h29
Vaut-il mieux être un néo-con ou une serpière de gauche qui joue les vers de terre devant les forces de l’ordre, entre autres, lors des “manifs” ? Choix difficile… ou pas. " />
On se demande comme un humain normalement constitué et sain d’esprit peut délibérément s’allonger sur le bitume parisien dégeulasse et se tremoussé contre lui en pensant intimider ceux qui regardent ce spectable affligeant. " />
Les malades mentaux, c’est les autres, pas eux, qu’ils nous disent ces choses la. " />
Le 10/09/2018 à 12h32
Le 10/09/2018 à 12h32
Le 10/09/2018 à 12h33
Euh? c’est du second degré ?
Parceque sinon je te plains…
Edit: je viens de lire rapido tes autres posts, en fait t’as 16 ans, tout s’explique.
Le 10/09/2018 à 12h34
En fait ce sujet là est bien plus ancien : à l’apparition des cinémas pornos on hurlait déjà aux ravages sur la jeunesse.
À l’arrivée du porn sur VHS, idem.
Demain quand ce sera en 3D VR, ce sera pareil.
Donc oui, la chose à faire c’est une série d’études sociologiques carrées, concordantes et reproductibles ; puis une analyse juridique sérieuse du phénomène…
Ensuite seulement, avec des données precises et documentées, on agit si besoin.
Mais là, on tire au hasard en promettant de l’inapplicable, liberticide, sans moyen de mesure, au pif total, et basé sûr de l’idéologie et pas des faits. Et ça fait évidemment plaisir aux moralistes, qui ne voient pas plus loin.
Je trouve ça dangereux, perso.
Le 10/09/2018 à 12h37
Le 10/09/2018 à 12h38
Le 10/09/2018 à 12h39
Le 10/09/2018 à 12h41
Le 10/09/2018 à 12h43
“ On ne peut pas laisser des enfants prépubères ou même d’ailleurs des jeunes adolescents avoir comme seule représentation de la sexualité, une représentation de pornographie” À quand une vidéo officielle tournée par ses soins et diffusée en cours d’éducation sexuelle? " />
Le 10/09/2018 à 12h43
Le porno est il sérieusement néfaste chez les jeunes? Si on passe les débats de comptoirs et les reportages TF1, il reste quoi ?
OK, avec cet angle là, on a l’impression que des centaines de femmes tournent dans les caves des cités chaque jour, avec des jeunes pour qui s’est normal. Ensuite, tu te poses 10 min, et tu te demandes s’il y a plus de pédophilie aujourd’hui que par le passé, plus de meurtres, qu’il y a 20 ans, avant internet.
Et quand tu parles avec des personnes qui ont vécu à ces périodes, tu apprends que c’était bien sale aussi à l’époque. Mais ca restait dans le village, dans la région. Il n’y avait pas internet, pas Facebook, rien pour que tout se sache auprès de millions de personnes en 1h.
Ma vérité à moi (qui n’est pas LA vérité), c’est que COMME ABSOLUMENT TOUT, tu vas trouver une minorité de personnes tordues chez qui ca peut fausser la vision des choses, mais pour la grande majorité des personnes, ça n’est rien de plus qu’une machine à fantasmes. Sauf que, COMME TOUJOURS, on va parler bcp et tout le temps de cette minorité qui “alimente le débat” (aka fait vendre et/ou sert de prétexte à tout et n’importe quoi)
Le 10/09/2018 à 12h43
Je suis du même avis pourtant c’est souvent ce qui est mis en avant sur les sites de ce genre, c’est donc qu’il doit y avoir un publique.
Le 10/09/2018 à 12h43
En France, c’est régulé, et un peu plus qu’au minimum.
Maintenant, il faut faire avec le reste du monde et là il n’y a pas trente-six solutions.
Le 10/09/2018 à 12h44
J’ai quand même le sentiment que c’est de plus en plus facile. Quand j’étais ado, j’aurais jamais osé aller dans un cinéma ou acheter une VHS, trop peur de me faire prendre. Tandis que l’ado d’aujourd’hui, à moins d’avoir un parent geek (ce qui reste une minorité), il peut surfer tranquille depuis son smartphone.
Après ta conclusion est la bonne (et passe mieux sans blague raciste), il faut étudier scientifiquement le sujet.
Mais comme pour bien d’autres sujets, le temps de la science a le défaut de ne pas correspondre au temps politique, et mettre son nom sur une loi semble plus important qu’aboutir à une bonne loi…
Le 10/09/2018 à 18h14
Le 10/09/2018 à 18h25
Le seul circuit d’exploitation du porno après la loi X, c’était les sex-shops et les cabines. Ce qui a réouvert un marché, c’est la vus mais plus sur les productions étrangères qui avaient déjà eût une rentabisation sur un premier marché et canal qui avait un créneau faible au vu de la diffusion limité par les horaires imposés.
Le plus amusant, c’est les super8 des années 70. Un peu comme des vinyles pour les pochettes et d’un emploi totalement contre intuitif. C’est un format qui est chiant pour faire des arrêts sur image avec le risque de brûler la pellicule, chiant pour les indexations de séquences, de pas si mauvaise qualité avec surtout déjà la possibilité des deux pistes audio ( même si c’est bcp allemand et autre).
Par contre c’est assez sympa si tu souhaites voir le film en entier. Il y a quand même des nanards.
Le 10/09/2018 à 18h29
Le 10/09/2018 à 18h58
Bon sang, mais il faut arrêter avec ces usines à gaz.
De 1, ça ne sert à rien, les ados piqueront les codes de papa/maman, pour FranceConnect et les mail (c’est comme ça que je piquais les accès aux chaînes XXX il y a vingt-cinq ans…)
De 2, c’est pas la peine de dépenser une énergie folle pour un résultat nul
De 3, de quoi se mêle le gouvernement. Qu’il gouverne le gouvernement, qu’il arrête de réfléchir à des bêtises par autoanimation et absence de capacité d’agir sur les choses importantes…
Et comme tu le dis, un gamin qui veut du porno, il en aura. J’ai piqué les codes de mon pater, je connaissais ses cachettes pour les K7, j’ai même piqué 2-3 Hot-Vidéo à la Maison de la Presse, on s’échangeais les magazines entre nous. Bref, tout ça est illusoire.
Le 10/09/2018 à 19h05
Bien sûr que non.
Mais ce qui est pénible comme le dit Drépanocytose, c’est que l’on veut faire appliquer des lois sur des bases morales.
En sous-entendant pas ailleurs que les ados qui regardent du porno sont incapables de faire la différence plus tard entre films et réalités.
C’est une transposition du débat sur la relation supposée entre la violence dans les jeux vidéos et la violence dans la réalité.
Bref, j’ai vu du porno tôt, et pas que du truc érotico-amoureux… Ca ne m’empêche pas d’avoir une relation harmonieuse avec ma chère et tendre. C’est quand même un peu prendre les gens pour des débiles de vouloir appliquer ce genre de choses pour limiter la violence aux femmes.
Les sociétés les plus violentes avec les femmes ne sont pas les sociétés pornophiles…
Le 10/09/2018 à 19h29
Il suffit d’installer un filtre open office…
Le 10/09/2018 à 19h45
Le 10/09/2018 à 19h46
Le 10/09/2018 à 19h54
Le 10/09/2018 à 20h04
Le 10/09/2018 à 20h10
Le 10/09/2018 à 22h02
Moi je pense que la seule façon de résoudre le problème, c’est de développer une offre légale, adaptée aux besoins de chacun (les plus inhabituels soient-ils!), et surtout accessible à toutes les bourses.
(ah merde, on me dit dans l’oreillette que ça ne parle pas de musique en ligne, votre article…bon ben euh " /> )
Le 10/09/2018 à 22h37
Heu… tu essaies de noyer le poisson en étalant ta culture ou tu fais exprès de répondre à côté ?
Ton commentaire n’a juste aucun rapport avec ce que j’ai pu dire. On dirait plus un monologue qu’autre chose là…
T’es acteur ou réalisateur de porno ? Avoues " />
Le 11/09/2018 à 05h46
Un porno naturaliste éducation sexuelle n’a aucun intérêt. Même une émission de télé réalité est montée et scriptée pour avoir un rythme et tenir dans le temps d’un film. Et c’est bien le problème, car là où on devrait favoriser la natation pour créer la distance critique avec le film on se retrouve avec de très cours métrages avec une pauvreté en plans pour tenir les contraintes du classement X.
On se retrouve avec une volonté de ne pas traiter les films X comme des œuvres cinématographiques et à devoir les amputer lors des passages TV si ils veulent avoir un vrai public comme pour 50 nuances de grey.
Les experts c’est pas la vraie vie. Il faut plus d’un épisode de série pour traiter une scène de crime, avoir un traitement des échantillons et des empreintes et prendre les dépositions des suspects.
Le problème du porno, c’est cette volonté de non traitement comme une œuvre classique. Un film n’est pas la vraie vie.
Enfin il est amusant de voir que l’on peut emprunter les œuvre de Sade à la bibliothèque à 15 ans sans aucun problème et les délires sur le porno quand on connaît les problématiques de validité des études en psychologie.
Le 11/09/2018 à 06h34
Le 11/09/2018 à 06h44
Le 11/09/2018 à 13h53
Le 11/09/2018 à 13h59
Que ce soit le truc le plus con que tu aies jamais lu, je me permets d’avoir un gros doute. Ou alors tu n’as pas beaucoup trainé sur internet " />
Que tu trouves ça très critiquable, c’est ton droit.
Ma vision est qu’il vaut mieux éviter de lâcher un gosse seul sur internet s’il n’a pas la maturité et le recul de gérer les difficultés qu’il pourrait y rencontrer (c’est d’ailleurs pas vrai que d’internet). Elle est peut-être restrictive / passéiste, mais elle est ‘par définition’ cohérente avec ce qui te fais réagir.
Le fait que d’autres personnes préfèrent abandonner des enfants immatures sur internet plutôt que de les éduquer est certainement un problème, mais n’a pas grand chose à voir avec ma position. D’ailleurs, ma machine à cliché me dit que ces gens-là ne sont pas forcément ceux qui s’intéressent au contrôle parental.
Edit: je confirme l’interprétation de Mihashi
Le 11/09/2018 à 14h11
Le 11/09/2018 à 14h19
Donatien Alphonse François, marquis de Sade.
Le nom était taboo chez les descendants jusqu’à récemment ou un des enfants à été nommé ainsi pour essayer de rompre la malédiction.
On verra à l’usage si c’est une connerie des parents.
Le 11/09/2018 à 15h59
Le 11/09/2018 à 17h58
Le 11/09/2018 à 22h58
Toujours les memes pretextes pour essayer de policer Internet et le rendre compatible avec la moraline de la Republique™.
Ca devient lassant et on connait deja le resultat: Epic fail avec cramage de pognon en route.
Le 12/09/2018 à 08h52
Le 12/09/2018 à 21h17
Je serai curieux (vraiment) de savoir qui parmi les commentateurs a une telle expérience en terme de parentalité avec ado(s) h24 pour balancer autant de yakafokon sur les parents.
PS: pour ceux qui savent tout et qui un gamin (e) de 6 ans qui lecteur et scribe surdoué proche du bac avec mention: Non même à 6 ans et mele en avance sur sa scolarité de 3 jours, ce n’est pas l’adolescence. Ça viendra en son temps, insidieusement et redoutablement.
Le 13/09/2018 à 19h09
C’est provocateur, mais il n’a pas tout à fait tort.
C’est comme de dire “s’il est assez grand pour conduire tout seul, il est assez grand pour gérer l’accident”.
On n’est jamais assez grand pour gérer l’accident…Quel que soit le domaine de “l’accident”, ce n’est pas toujours une question d’âge, de maturité…
Et je trouve qu’il a assez raison sur le fait qu’il soit impossible d’avoir le contrôle en permanence.
Mais je trouve que tu y vas un peu à l’emporte pièce.
Il faut juste être raisonnable.
Le 13/09/2018 à 19h10
+1.
Le lynchage systématique du parent est fatigant.
J’avais de bons parents, et j’ai fait plein de conneries.
Le 13/09/2018 à 19h11
Chacun son truc, chacun son fantasme :-)
Le 14/09/2018 à 08h53
Ah, mais j’ai aucun problème à ce qu’on soit pas d’accord avec moi là-dessus.
Par contre, c’est toujours mieux quand c’est argumenté par quelque chose de plus fin que “pov’con”.
D’ailleurs j’ai tempéré ma position dans mon échange avec CryoGen. En fait ce qui me bloque c’est le fait que le contrôle parental soit souvent présenté comme la solution. Je n’ai rien contre le fait que se soit une partie de la solution, du moment qu’on ne s’y limite pas, et qu’on soit bien conscient qu’il ne bloquera pas un ado motivé. Ca me semble rejoindre ce que tu dis sur le côté ‘sauver les meubles quand on a le dos tourné’.
Par contre je ne suis pas trop d’accord avec toi sur le fait qu’on ne soit jamais assez grand pour gérer un accident dans ce contexte (on ne parle pas d’un accident en général comme un accident de la route par exemple). Ici l’accident c’est tomber sur un porno crade, ce qui est désagréable, mais pas dramatique non plus. Je pense qu’à partir d’un certain age, on a assez de recul pour se dire ‘oula, on va vite quitter cette page’ sans subir de séquelles.
Le 14/09/2018 à 09h07
Le 14/09/2018 à 09h11
Le 14/09/2018 à 13h51
Les tentacles ça existent en vrai aussi " />
Le 10/09/2018 à 10h28
« L’accès précoce à la pornographie est très préoccupant. On ne peut pas laisser des enfants prépubères ou même d’ailleurs des jeunes adolescents avoir comme seule représentation de la sexualité, une représentation de pornographie »
Certes, je n’en disconviens point. Et le filtrage est une solution à cela ? Non.
Sinon, comme dit plus haut, dans une société qui n’est pas une dictature, ce qui fonctionne, c’est l’éducation.
Exemple :
Le 10/09/2018 à 10h30
Le 10/09/2018 à 10h32
Le 10/09/2018 à 10h35
Le 10/09/2018 à 10h37
Le 10/09/2018 à 10h40
Le 10/09/2018 à 10h41
Le 10/09/2018 à 10h44
Le 10/09/2018 à 10h45
Le 10/09/2018 à 10h46
Le 10/09/2018 à 10h46
Je retiens le titre du duc, je vais voir ça DQP.
" />" />" />" />" />
Le 10/09/2018 à 10h53
Je faisait référence au message de Hellmut (je sais pas pourquoi le “en réponse” n’a pas fonctionné), qui parlait du contrôle parental.
Le 10/09/2018 à 10h54
Le 10/09/2018 à 10h58
Il suffit de promouvoir le porno gay, comme ça plus de problèmes d’image de la femme.
Le 10/09/2018 à 11h01
A priori c’est plus facile d’installer des usines à gaz (encore plus lorsqu’il s’agit de porno qui a bon dos) que d’expliquer une fois de plus aux parents qu’il est souhaitable qu’ils s’occupent de leur progéniture…
Je passe sur les arguments fallacieux, les comparaisons et amalgames douteux: c’est pas vraiment original.
Le 10/09/2018 à 11h03
Ce gouvernement est merveilleux. D’un côté 11 vaccins obligatoires dès 3 ans, dont un contre l’hépatite B, juste au cas où… De l’autre cette énième tentative de bloquer l’inbloquable.
A moins bien entendu que le but réel et non avouable de l’opération, soit en fait de filtrer ce que les gens doivent voir et savoir, au nom de la lutte porno, prétexte religieux bien pensant, comme d’habitude.
Mais là, cette simple supposition me rend de fait complotiste et conspirationniste contre notre bien-aimé gouvernement qui ne nous protège du mal absolu qu’est l’internet sataniste.
Merci à toi Ô Marlène pour ta prévenance !
Le 11/09/2018 à 07h03
Le 11/09/2018 à 07h14
lol le mec qui commente les commentaires… l’efficience à son paroxysme xD
Le 11/09/2018 à 07h16
Ok en fait t’es juste un amateur de monologues " />
Si tu peux éviter de me citer à chaque fois du coup, vu que tes réponses n’ont aucun lien avec mes propos et qu’il n’y a pas vraiment d’échange. Ce serait cool, merci " />
Le 11/09/2018 à 08h03
Le problème est que oui, il n’y a pas de discussions.
Qui se rappelle des années 90 avec les psychologues qui non avaient sortis leur dernière éructation. Le problème à l’époque était l’exposition à la violence à le télévision. Il y avait force de phrases choc, comme le fait qu’un enfant de moins de dix ans voyait prés de 1000 meurtres violent. Que ce passe il 25 ans plus tard sur la population qui était exposée dés son plus jeunes age à cette violence télévisuelle. On voit que le nombre homicide est en constante diminution et potentiellement, c’est la population suivante qui a bénéficié des lois passées à l’époque qui est plus violente dans une certaine mesure.
On a aujourd’hui une exposition au porno qui est globalement choisi par les personnes. Pour traiter le problème, on souhaite la remplacer par une exposition forcée et non choisie avec en plus le but de forcer des modifications comportementales pour faire du prosélytisme.
Enfin, on continue de traiter le porno comme quelque chose de non culturel et on souhaite avec le filtrage refaire le coup des sexes shop qui intéressent les producteurs mais qui sont détestable pour la qualité des œuvres.
Il est amusant de se rappeler de l’empire des sens. C’est un cas amusant car c’est une coproduction franco-japonaise qui grâce à cela à évité le classement X car c’était de l’orientalisme. Il a de même évité la censure japonaise car c’était pour eux une oeuvre étrangère. En évitant le classement X, c’est devenue une oeuvre à part entière qui pouvait être diffusée sur arte en début de soirée bien qu’elle montre des actes sexuels réalisés en gros plan et de l’asphyxie érotique.
Le 11/09/2018 à 10h07
Je ne connais pas le fonctionnement précis des contrôles parentaux, mais à moins d’être hyper-intrusifs, je vois mal comment ils peuvent réellement bloquer l’accès au porno. Il faudrait au minimum qu’ils bloquent:
Et je m’arrête au plus évident. Et même si tu arrives à verrouiller parfaitement son smartphone, il utilisera un autre appareil (celui d’un copain dont les parents sont moins technophiles que toi par exemple).
Pour ce qui est de bloquer la consultation ‘accidentelle’ de sites jugés inadéquats, mon point de vue est que si l’enfant est assez grand pour naviguer seul, il est assez grand pour gérer l’accident. Je pense que ça nous est tous arrivé de tomber sur du porno en suivant un lien qui prétendait être autre chose, on a cliqué ‘précédent’ et on s’en est très bien remis. C’est embarrassant si ça arrive en public, mais à mon sens ça ne justifie pas la mise en place de mesures techniques.
Après je ne dis pas que ça n’a aucun intérêt même si personnellement je ne suis pas fan.
Par contre ce qui est dommageable c’est que ce soit souvent présenté comme ‘une solution au problème’ alors que ça n’est qu’au mieux une composante d’une solution plus globale : la vraie éducation est ailleurs d’une part, et l’ado arrivera plus ou moins à le contourner d’autre part.
Le 11/09/2018 à 12h15
Le 11/09/2018 à 12h33
Le 11/09/2018 à 12h44
Le 11/09/2018 à 12h54
Le 11/09/2018 à 12h58
Le 11/09/2018 à 13h05
Pokemon n’existait pas quand j’avais 9 ans " />
Sinon, je faisais référence dans mes commentaires au fait de tenter d’empêcher un ado (~12-18 ans) d’accéder à du porno (c’est ça que je juge voué à l’échec). La gestion des enfants (<10 ans), dont le blocage préventif des consultations accidentelles, c’est une autre histoire.
Mais finalement, on se rejoint sur l’essentiel: quand tu parles de bloquer des consultations accidentelles, tu es bien dans l’esprit d’une solution technique qui accompagne des solutions pédagogiques, puisque ça ne prétend pas traiter les consultations volontaires, cad ça sous-entend que celles-ci sont gérées autrement.
Le 11/09/2018 à 13h12
Le 11/09/2018 à 13h14
Le 11/09/2018 à 13h17
Le 11/09/2018 à 13h28
à aucun moment je n’ai pris une hypothèse pour réalité. Quand je dis que c’est souvent ce qui est mit en avant sur ces sites je parle de fait par rapport a mon expérience personnelle. Ensuite j’émets une hypothèse pouvant justifier ces faits sans pour autant la déclarer vrai.
Le 11/09/2018 à 13h37
Justine est plus amusante d’une certaine façon. De même que la philosophie dans le boudoir.
Après un petit tour chez gallica;
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k723310?rk=150215;2
On serait sur un site du net qui propose le même texte en lecture, potentiellement il devrait demander si le lecteur est majeur. Là c’est en accès direct.
Le 10/09/2018 à 08h48
Franchement à part un contrôle parental, je vois pas de solution efficace qui n’entraine de dérives.
à mon avis ils vont prendre exemple sur le royaume uni.
Le 10/09/2018 à 08h50
Alors qu’il suffit de demander au visiteur s’il est majeur… " />
Le 10/09/2018 à 08h53
Je ne vois que ça aussi. Il faut juste que ça existe sur les smartphones (ça a existé partiellement sur Windows Phone, donc c’est faisable).
De toutes façons, on trouvait déjà avant Internet un copain plus âgé pour nous acheter des magasines, là, il suffira de faire pareil ! Donc aucune protection ne sera vraiment efficace !
Le 10/09/2018 à 08h54
“Nous ne pouvons pas d’un côté déplorer les violences faites aux femmes et de l’autre, fermer les yeux sur l’influence que peut exercer sur de jeunes esprits, un genre qui fait de la sexualité un théâtre d’humiliation et de violences faites à des femmes qui passent pour consentantes ”
Ouai alors la clairement elle parle pas forcément des pornos les plus sympa…
Personnellement une femme qui se fait deepthroater par 3 mecs j’ai jamais trouvé ca très excitant … l’idée pour combattre le porno serait peut être de promouvoir le “bon porno” au lieu de tout cacher au même endroit ?
Le 10/09/2018 à 08h57
Tout à fait d’accord avec toi. Je me demande toujours qui peut aimer le porno “crade”. C’est toujours plus sympa quand il y a de la sensualité, du charme et que c’est la nana qui prend les devants !
Le 10/09/2018 à 08h57
Demander aux parents de faire leur taf? Tu rigoles… Les gens vont te parler d’infantilisation, d’une tentative de contrôle par un gouvernement dictatorial etc. Et au delà de ça, empêcher l’accès au porno, demande de maitriser des outils inconnus de la majorité des parents.
Le 10/09/2018 à 08h59
“Why you think the net was born ?”
Essayer de “filtrer” la pornographie :
Je pense, comme le dit Toorist, qu’il faudrait leur expliquer (même si ça risque encore de déraper…) ce qu’est la pornographie et surtout, leur expliquer que certaines choses qu’ils pourraient voir sont tout bonnement irréalistes, dangereux, ou tout simplement idiots et dégradants.
Le 10/09/2018 à 09h00
En Angleterre, ils ont tenté le truc avec une carte à acheter chez un buraliste qui “vérifierai” l’ID et donc la majorité. La dite carte portant un code d’accès à renseigner sur les site porno. Je vous laisse imaginer.
Certain on pensé à y aller dans un faux taxi " />
Sinon le meilleur filtre reste les parents dans leur éducation et l’éveil qu’ils prodigueront à leur enfants. Vœux pieux je sais. Déjà installer des navigateurs qui vont bien avec des plug-in anti pub, tracker, puis informer et encore informer ses enfants et les accompagner à l’usage du web et SURTOUT de la compréhension que le porno c’est une sexualité faites par un autre, pas la sienne. Que le respect de l’autre et des femmes ne s’en affranchi pas.
Sinon pour le filtrage : LOL
Le 10/09/2018 à 09h07
Le 10/09/2018 à 09h15
On parle de schiappa, l’autrice porno qui fait pas dans la dentelle et qui a fait des viols de simples délits d’atteinte sexuelle. " />
Comme les autres féminazis, qui était une horreur pour elle avant d’être au gouvernement, elle à le cerveau complètement cramé. Et elle éduque ses filles en les foutant devant la TV, faut pas chercher une logique chez cette barjo.
Le 10/09/2018 à 09h36
“Un droit pénal qui ne demande qu’à être appliqué”
Tout est dit, et pourtant comme pour le harcèlement (et bien d’autres textes), on va préférer faire de la mousse en voulant faire passer un “nouveau” dispositif qui viendra juste s’accumuler aux précédents sans jamais rien appliquer.
Et au passage on remettra encore un petit coup au net, ça fait toujours bien dans les diners mondains, euh pardon… sur BFM.
Le 10/09/2018 à 10h08
Le 10/09/2018 à 10h14
Le 10/09/2018 à 10h18
Y’a que moi qu’elle désespère dès qu’elle ouvre la bouche celle-là ? Entre sa façon de parler, mi-djeun’s qui veut faire “IN”(pact), mi-décérebrée qui ne sait que réciter un laïus appris par coeur, et ses positions qui doivent faire bondir beaucoup de féministes…
Nan y’a pas à chercher, elle m’agace trop " />
Pour en revenir au sujet, je pense qu’il n’y a pas 36 solutions faut pas se leurrer. Education. Ou censure totale. N’importe quoi entre les 2 c’est idiot vu le “combat” et où il se déroule.
Par contre j’aimerai bien savoir ce qu’elle en pense la miss, de PornHub qui, aux Etats-Unis, en voyant l’état alarmant des connaissances, désinformations, et leur impact sur leurs vies sentimentales, des jeunes du pays, a voulu monter un programme avec leur équivalent d’Education Nationale, pour intervenir auprès des jeunes dans les école à propos de pleins de sujets allant de l’importance du préservatif, du fait que porno = cinéma donc acteurs, du faux de partout, pas représentatif de la réalité, les sensibiliser aux violences faites au femmes, tout ça… Programme lancé par une femme d’ailleurs. Faut que j’retrouve la source, je sais même pas si ça s’est concrétisé au final.
Ça devrait faire bugguer son cerveau de lire ça xD
Le 10/09/2018 à 10h24
Neofeministe à 2 balles
Respecte un peu le choix qu’ont fait les actrices de tourner ! EVIDEMMENT qu’elles sont consentantes.
Et occupe toi de tes miches.
Le 10/09/2018 à 10h25
Au début, je pensais a un site gouvernemental avec identification FranceConnect, comme ca l’identité est vérifiée. Puis une option permettant d’avoir une clef d’accès aux sites porno. Et une notification mail à chaque utilisation de la clef. Clef qui expire tous les X mois.
Mais ca veut dire que les sites pornos devraient aussi adhérer au mécanisme.
Bref… Au niveau gouvernemental, c’est peine perdu. Aucun filtre ne sera efficace pour contrôler l’accès.
Le filtrage doit se faire au niveau de foyer… C’est aux parents de faire le nécessaire. Les FAI proposent des trucs sympa, sinon il faut installer des applis sur les terminaux…
Mais de toute façon, il ne faut pas se leurrer, ca peut réduire, mais un gamin qui veut regarder du porno y arrivera.
Le 10/09/2018 à 13h18
Le 10/09/2018 à 13h27
Le 10/09/2018 à 13h28
Le 10/09/2018 à 13h32
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Le 10/09/2018 à 13h52
Le 10/09/2018 à 13h55
Pour le coup, pas besoin de 3 ans d’études spécifiques pour réaliser la manipulation dans les média " />
Le 10/09/2018 à 13h56
Le 10/09/2018 à 13h58
Le 10/09/2018 à 13h59
Le 10/09/2018 à 13h59
Le 10/09/2018 à 14h02
Le porno c’est comme les films de ninja hongkongais. Il faut arrêter de croire que cela représente la réalité. Le but d’une histoire n’est pas de représenter la réalité ou alors il y aurait pas mal de films qui ne seraient pas produit comme les Harry poter ou les films tirés de l’univers du seigneur des annaux.
Et oui, on peut éprouver du plaisir à lire un livre ou voir un film qui représente des choses horrible comme la série des Hannibal lecter sans être un tueur sadique.
Enfin, faire attention aux statistiques surtout dans certains domaines. Le viol dépend fortement de la définition du viol et de la prise en charge de la question par les autorités et la justice. Il est aujourd’hui bien plus difficile pour un adolescent de violer qu’il ne l’a été dans les années 70 ou même dans les années 80. Cela se ressent aussi sur les statiques.
Le 10/09/2018 à 14h12
Je suis tout à fait d’accord avec toi. Mais va t’en expliquer ça aux gens qui en ont rien à cirer de ce que font leur enfants sur le net. Si tu leur donnes des conseils, ils vont te répondre que ce ne sont pas des enfants. Et si c’est le gouvernement qui prend des mesures pour les pousser à s’en occuper, ils crieront à la dictature. J’en reviens à ce que j’ai dit.
Le 10/09/2018 à 12h47
Le 10/09/2018 à 12h51
Et vu toutes les conneries que t’écris, toi tu dois être un vieux de 80ans qui pense tout savoir et qui va bientôt claqué ? Tant mieux ça fera un imbécile de moins. " />
Le 10/09/2018 à 12h51
Internet n’est pas arrivé hier non plus. Au bout d’un moment, le contrôle parental il faut s’y mettre. En plus le boulot est quand même pas mal prémâché pour les parents par les opérateurs de nos jours.
Si le gamin veut vraiment y avoir accès, il finira peut-être par y arriver.
Mais tout comme beaucoup de parent ne savent pas régler l’heure du four à micro-ondes, beaucoup d’enfants/ado ne savent pas aller plus loin que les logiciels simples… (et qui piquent facilement les données de vie privée au passage).
Sur smartphone, des MDM efficaces ca existe, et certains avec filtrage/contrôle parental.
Le 10/09/2018 à 12h51
Le 10/09/2018 à 12h56
Sans parler des petits logements où il est possible de tomber sur les parents en train de préparer le prochain.
Le 10/09/2018 à 12h56
Le 10/09/2018 à 12h58
Le 10/09/2018 à 12h59
Le 10/09/2018 à 13h01
Le 10/09/2018 à 13h02
Le 10/09/2018 à 13h03
Le 10/09/2018 à 13h07
Je ne sais pas (il existe probablement des études sur le sujet, mais je reste en mode comptoir)
Ton commentaire appelle tout de même plusieurs remarques:
Personnellement, je suis d’avis que le porno ‘soft’ n’a pas d’effet significatif sur les gens, jeunes ou pas. Au pire ça risque de les décevoir ‘anatomiquement’ quand ils passeront à l’acte, mais ils s’en remettront sans problème.
Je suis beaucoup plus mal à l’aise par rapport au porno mettant en scène des viols, ou pire des situations où le viol n’est pas ‘évident’. Parce que je ne suis pas certain qu’assouvir et entretenir des fantasmes de viols soit si anodins que ça d’une part, et parce que je ne suis pas certain que la mise en scène comme ‘érotique’ de choses qui sont en fait des viols ne contribue pas à la mauvaise appréciation que certains ont de ce qu’est le consentement.
Et autant le premier cas ne recouvre probablement qu’une minorité, autant le second me semble plus pernicieux car concernant potentiellement plus de monde… et en particulier les jeunes.
L’affirmation politique comme quoi c’est mal et qu’il faut tout bloquer, sans justification, est stupide. L’affirmation inverse comme quoi il n’y a aucun problème à étudier n’est pas vraiment fondée non plus.
Le 10/09/2018 à 13h12
Le 10/09/2018 à 13h14
Le 10/09/2018 à 13h15
Le 10/09/2018 à 13h17
Tout cela nécessite des connaissance et un effort de la part des parents qui n’arrivera probablement jamais à grande échelle. Après je suis généralement dans les premiers à râler quand l’état prétend faire le travail des parents :)
D’ailleurs à mon sens l’éducation c’est un élargissement des connaissances (pour notamment avoir un esprit critique), pas des mesures techniques de blocage. Aussi bien à l’échelle des familles que de l’état. Mettre un contrôle parental à ses enfants, c’est à la fois un échec et le début d’une course à l’armement sur laquelle je ne trouve pas souhaitable de s’engager.
Le 10/09/2018 à 14h13
Le 10/09/2018 à 14h15
Il y a aussi le documentaire d’Ovidie : “Pornocratie” qui explique comment est régie la pornographie sur internet.
Déjà, quand on parle de sexualité, il faut savoir que la domination de la religion et du patriarcat ont déjà affaibli et même oppresser la sexualité des femmes (genre les règles sont impures, imputation du clitoris, la non connaissance du sexe féminin etc etc).
Il y a une très bande dessiner qui explique vraiment bien tout cela : “L’origine du monde” http://www.editions-rackham.com/produit/lorigine-du-monde/) .
Déjà, avant parler de filtrage du web concernant la pornographie, il faudrait avant tout ,une éducation sexuel adapté et autre que celle de nous connaissons en ce moment même.
Le 10/09/2018 à 14h21
Le 10/09/2018 à 14h23
Le 10/09/2018 à 14h34
Ah ça, ya juste à lire le twitter de schiappa pour voir qu’elle va pas bien dans sa tête. Tu prends un H qui tue une F et une F qui tue un H.
Dans un cas elle dira que c’est obligatoirement de la légitime défense d’une pauvre victime envers un agresseur et à la justice de prouver le contraire. Dans l’autre ELLE juge, à la place de la justice et sans aucune preuve, qu’étant donner qu’il a un pénis c’est un meutrier qui a fait ça délibérer, et limite pour le plaisir, qui mériterait qu’on réinstaure la peine de mort juste pour lui, et tt les autres H au passage.
Ca ou son revirement sur le fait que le feminisme ne doit pas devenir la nouvelle police de la pensée, ya quelques années, quand maintenant elle est leur porte parole officieux…
Elle fait de beau discours sur la laïcité et tout et à côté elle fout ses gosses dans une école catho pour éviter de les mélangés avec les autres…
Pour une meuf qui à pompé jusqu’à la dernière goutte dans une certaine mairie du 72 et qui a écrit “Les filles bien n’avalent pas”, ça sert à rien de passer son temps à ce poser des questions sur une débile pareil. " />
Niveau excité du bocal schiappa en tient une couche, ça c’est sur.
Le 10/09/2018 à 14h40
Le 10/09/2018 à 14h46
La sexualité c’est très divers. Et vouloir ne la prendre que sous le prisme de la domination masculine fait aussi dire des conneries. Si une femme à écrit 50 nuance de grey et que le public est essentiellement des lectrices, cela montre bien qu’il y a une différence notable entre ce que l’on lit et ce que l’on pratiquera réellement.
Il est amusant de dire que certains veulent que la sexualité soit quelque chose de malsain et décrivent eux même des pratiques sexuelles comme malsaines.
La sexualité, c’est quelque chose de personnel et oui cette chose personnelle qui se fait sur le long cours mérite aussi d’être protégé de personnes qui veulent imposer leur vision. Hier c’était les PD qui étaient des anormaux dans les cours de sexualité et on est en train de vouloir reproduire la même chose en faisant du prosélytisme sur des enfants qui n’ont même pas une sexualité à eux et à qui on souhaite leur imposer une vision d’un sexualité “normale” hygiénique.
Le 10/09/2018 à 14h51
il ne parle pas de la secrétaire d’Etat mais de la loi, dont tu prétends qu’elle requalifie un viol en “simple délit”, ce qui est faux.
ta fixette sur la personne, je crois que personne n’y prête vraiment attention. ^^
Le 10/09/2018 à 14h52
« Un sujet de santé publique » pour la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.
Santé publique ? " />
…pendant ce temps là, chez Monsanto….
Le 10/09/2018 à 15h15
Le 10/09/2018 à 15h15
Non mais je ne prend pas la sexualité sous un seul prisme… A aucun moment je n’ai avancé cela d’ailleurs.
Je dis juste que le milieu du porno EST un milieu majoritairement orienté pour les hommes. Même si les lignes commencent à bouger, timidement, le porno véhicule très majoritairement une sexualité très centrée sur l’homme et non pas sur la femme (et son plaisir). Ce qui fausse ensuite complètement l’idée que se font beaucoup de jeunes sur la sexualité et le rapport entre les deux sexes.
Des exemples je peux t’en sortir à la pelle entre ce que j’ai vu et entendu. Et encore maintenant, et ce de plus en plus jeune… Tout cela parce qu’aucune éducation sexuelle n’est faite et que le porno devient en gros la seule référence.
Après je généralise. Tous les jeunes ou adultes n’ont pas cette vision là. Mais force est de constater qu’elle existe belle et bien et est (trop) répandue…
Le 10/09/2018 à 15h34
Un test de QI et de culture générale pourrait déjà limiter une bonne partie des ados " />
Bon ca limiterait aussi une bonne partie des adultes… ^^
Le 10/09/2018 à 16h30
Deux des plus grandes œuvres sado masochistes sont des œuvres écrites par des femmes. Histoire d’O qui est quand même écrit par une personne qui est loin d’être une ingénue étant quand même largement mieux écrit que 50 nuances de grey même si une partie de l’écriture c’est en partie faite sur le net selon les interactions avec les lectrices.
Une des œuvres les plus féministes est contenue dans les liaisons dangereuse dans une des lettres écrite par la marquise de Merteuil où elle décrit sa vie (qui a toujours était mal traitée dans les films). Par contre elle montre aussi comment la foule renie ou adoube selon le temps du moment avec sa fausse déclaration de viol. Laclos sur cette partie décrit très bien comment la foule peut être utilisée et conditionnée.
Le problème des œuvres est aussi liée à certaines visions du féminisme qui ne veulent pas de pornographie. Car oui, la sexualité est très diverse et se fout complètement du féminisme. Et oui la pornographie ne se contente pas de la sexualité féministe militante qui n’est qu’une petite partie de la sexualité sur terre.
Si tu élimine le problème des actrices, le hentai est très intéressant dans sa façon de montrer la diversité la plus totale des fantasme et comment la censure peut à elle seule créer des genre comme le tentaculaire façon urotsukidoji . C’est une oeuvre qui est née car il était compliqué de mette un homme et une femme dans la même case en représentation de l’acte sexuel.
Il est intéressant de faire attention aux statiques. Il est bcp moins problématique de dire aujourd’hui que l’on pratique la sodomie et la fellation aujourd’hui qu’hier. Cela modifie aussi la façon dont la pratique était sous déclarée hier et peut être comme le bedo sur déclarée aujourd’hui. Après la pratique de la sodomie est très ancienne et liée pendant longtemps à la contraception. Aujourd’hui, elle est plus récréative même si c’est la méthode la plus naturelle de contraception existante dans la mesure ou elles est pratiquée proprement
Le 10/09/2018 à 16h41
Le 10/09/2018 à 16h48
Le 10/09/2018 à 16h51
Le 10/09/2018 à 16h56
Le 10/09/2018 à 16h57
Le 10/09/2018 à 17h06
Le 10/09/2018 à 17h06
Le 10/09/2018 à 17h08
Edit: je me suis planté d’article, vous pouvez supprimer, désolé " />
Le 10/09/2018 à 17h11
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Le 10/09/2018 à 17h18
Le 10/09/2018 à 17h18
Le 10/09/2018 à 17h19
Le 10/09/2018 à 17h26
Le 10/09/2018 à 17h36
Le 10/09/2018 à 17h42
Le 10/09/2018 à 17h49
Tu as un très bon documentaire sur l’âge d’or du porno en France qui monte quand même comment la réglementation X est mauvaise pour les tournages. Globalement avant la réglementation X, un tournage porno avait un budget de moyen-court métrage. L’augmentation des taxes et le circuit de distribution tué ont eût pour effet de réduire encore plus les moyens pour les tournages. Comment alors rémunérer les acteurs et les techniciens.
Même avec le passage au numérique qui est un gain par rapport au 35 mm, cela se retrouve sur le film cette course à l’économie. Sur les acteurs déjà qui sont sous payés et sur les possibilités de plans filmés.
La réglementation X est contre-productive dans le traitement des actrices et la création d’un sous genre leur ferme les possibilités d’évoluer vers d’autres productions comme cela a pu être le cas pour certaines actrices des années 70.
Le but premier de la réglementation X était de tuer le porno. Sans le tuer, cela a fortement joué sur la qualité des œuvres.
Le 10/09/2018 à 17h56
Le 10/09/2018 à 18h08