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À l’Assemblée, une proposition de loi pour expérimenter un « revenu de base »

RSA c'est vraiment toi

À l’Assemblée, une proposition de loi pour expérimenter un « revenu de base »

Le 04 janvier 2019 à 08h00

L’Assemblée nationale examinera prochainement une proposition de loi permettant aux départements volontaires d’expérimenter un « revenu de base », qui serait versé automatiquement à ses bénéficiaires, en lieu et place notamment du RSA et de la prime d’activité.

« Contre la pauvreté, nous n’avons pas encore tout essayé » lancent les députés du groupe socialiste en appui d’une proposition de loi déposée fin décembre devant le Palais Bourbon. Alors que la crise des gilets jaunes a fait resurgir de nombreuses revendications en lien avec le pouvoir d’achat, les élus PS en appellent à « repenser en profondeur nos dispositifs de solidarité dans un esprit d’innovation et de justice ».

Plus précisément, il conviendrait selon eux d'instaurer un « revenu de base » dans certains territoires, à titre expérimental, « pour en évaluer l’efficacité ainsi que ses effets sur le comportement des bénéficiaires ». Une sorte de premier pas avant d’envisager, en cas de retours positifs, une généralisation au niveau national. Fin 2017, au travers d’une tribune, huit départements avaient d’ailleurs demandé à pouvoir tester un tel dispositif.

Fusion RSA/prime d’activité, et éventuellement aides au logement

« Le RSA échoue à vaincre la pauvreté, qui frappe près de 9 millions de personnes en France, et suscite la stigmatisation de ceux qui le perçoivent », écrivaient ces présidents de conseils départementaux. Ceux-ci dénonçaient dans le même temps la « complexité » du successeur du RMI – dont ils ont la gestion –, à l’origine de problématiques bien connues de non-recours et, inversement, de versements indus.

Les députés PS affirment désormais que des « travaux exploratoires, nourris de l’ingénierie sociale des départements et d’une enquête citoyenne qui a rassemblé près de 15 000 réponses, ont conduit à simuler des modèles, afin de mettre en place une expérimentation audacieuse socialement, soutenable financièrement et crédible scientifiquement ». Les objectifs se veulent ambitieux : « réduire la pauvreté, soutenir les travailleurs à bas revenus, émanciper les jeunes, sécuriser les parcours, favoriser l’insertion sociale et professionnelle, reconnaître la pluriactivité et simplifier le système de prestations sociales ».

Leur proposition de loi vient ainsi fixer le cadre de cette expérimentation. Le texte autorise les départements volontaires à instaurer une prestation sociale « unique » et « inconditionnelle », dont le versement serait « automatique » (c’est-à-dire sans qu’il soit nécessaire d’effectuer une demande).

Présenté comme un « revenu minimal garanti », ce revenu de base se substituerait à plusieurs aides d’ores et déjà perçues par certaines personnes : RSA, prime d’activité, et même APL (pour les seuls départements qui le souhaiteraient). Son montant ne pourrait toutefois pas être inférieur aux prestations touchées précédemment par les bénéficiaires concernés.

Il appartiendrait d’ailleurs au gouvernement de définir les modalités exactes de calcul de ce revenu de base, par décret, en prévoyant « une incitation à la reprise d’emploi » (probablement sous forme de dégressivité en fonction des revenus, comme pour la prime d’activité).

Chaque bénéficiaire pourrait néanmoins refuser de participer à l’opération, « sur simple demande ».

Une aide malgré tout soumise à conditions

Tous les habitants d’un département participant à l’expérimentation n’auraient cependant pas vocation à percevoir un revenu de base. La proposition de loi prévoit en effet un versement au profit uniquement – si l’on peut dire – des personnes âgées de dix-huit ans minimum, éligibles au RSA, à la prime d’activité ou aux aides au logement. Les travailleurs et retraités ayant des revenus plutôt élevés en seraient de ce fait exclus.

L’initiative s’éloigne ainsi du revenu totalement inconditionnel prôné par certains, et auquel aurait droit chaque citoyen tout au long de sa vie, quel que soit son âge ou ses revenus.

Ces expérimentations seraient en outre limitées à certains « territoires » au sein des départements volontaires.

Création d'un fonds dédié, alimenté par l’État et les départements volontaires

Les députés socialistes souhaitent que ces expérimentations débutent « au plus tard le 1er juillet 2020 », pour une durée de trois ans.

Pour financer l’opération (dont le coût n’est pas précisé), la proposition de loi prévoit la création d’un fonds alimenté par l’État et les départements participants. Des conventions seraient signées localement, en lien notamment avec les CAF, afin de préciser entre autres « les engagements des collectivités territoriales volontaires en matière de suivi de l’expérimentation ».

Six mois avant la fin des différentes expérimentations, un comité scientifique réaliserait un « rapport d’évaluation » de la mise en place du revenu de base, lequel serait adressé au Parlement.

Le texte des élus PS devrait être examiné en commission des affaires sociales dans les semaines (ou mois) à venir. Certains parlementaires pourraient alors rappeler que lors du quinquennat précédent, la gauche, alors au pouvoir, n’avait pas spécialement œuvré en faveur de ces expérimentations locales (pourtant réclamées par différents élus PS, notamment au Sénat).

Manifestement, les députés socialistes entendent malgré tout presser la majorité à mettre en œuvre le « revenu universel d’activité » annoncé en septembre dernier par Emmanuel Macron, et qui devrait notamment conduire à une fusion du RSA, de la prime d’activité et des aides au logement. Un projet de loi doit être examiné à cet effet par le Parlement, mais en 2020.

Il y a quelques semaines, suite à la crise des « gilets jaunes », le gouvernement a néanmoins promis une « automatisation » du versement de la prime d’activité dès 2020, afin de lutter contre le phénomène du non-recours. Un échange de données entre organismes sociaux a d’ailleurs d’ores et déjà été mis sur les rails au travers de la récente loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019 (voir notre article).

Commentaires (180)

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Je ne dis pas que tout le monde il est beau et gentil.

Je dis juste qu’il faut essayer de prendre ce qui est bon partout où ça se trouve sans rester ancré dans des idéologies.

Il y a du bon et du mauvais dans tous les systèmes, le problème étant que par idéologie on va se fixer sur un système unique en acceptant tout y-compris le pire.



Je l’ai déjà dit plusieurs fois, pour moi la plus grosse tare des humains c’est ce besoin d’avoir des leaders à suivre aveuglément, ce catastrophique culte de la personnalité et cette catastrophique croyance en des hommes ou femmes providentiel(le)s.



Aucun dictateur ne pourrait exister s’il n’y avait pas une foule pour le suivre et même pour le mettre “démocratiquement” au pouvoir.



L’histoire démontre bien que les plus ignobles dictateurs du passé récent ont été largement suivis par les peuples (URSS et Allemagne entre autres) et tout récemment, il suffit de voir ce qui s’est passé au Brésil…



En cela, l’espèce humaine n’a pas du tout évolué et reste très proche des autres espèces animales qui ont quasiment toutes cette notion de clan et de “chef” à suivre.



Je trouve ça triste mais je n’ai pas la prétention d’avoir une solution à ça, d’autant qu’avec l’arrivée des réseaux sociaux n’importe quel connard ou connasse peut maintenant devenir une “idole” aux yeux de plein de monde.

Cette idolâtrie est souvent assez éphémère mais reste néanmoins très dangereuse.


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Je rappelle aussi ce que tant de gens semblent oublier ou ne pas savoir :



Tous les acquis sociaux sous des régimes divers ont été conquis de haute lutte, rien n’a été spontanément “offert” aux gens modestes.



A noter que bien des gens si prompts à râler contre la moindre grève ne sont pas du tout hostiles au fait de bénéficier des éventuels avantages liés à ces grèves.



Ça m’a toujours amusé ce magnifique “bal des faux culs”. <img data-src=" />

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combien de grèves / manifestations utiles / par rapport à l’arrêt des procédures à l’AN ? Depuis 2005



&nbsp;



Et sans être contourné .. ou repoussé tout simplement.



Sachant que beaucoup de coups fourbes arrivent le 3112 de la part de l’AN et en juillet aout



Pour les grèves d’entreprises SNCF type ou autre c’est du profit pour les propres salariés de ces derniers .

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Ouais… <img data-src=" />

En gros, quoi qu’il arrive il faut fermer sa gueule puisque de toutes façons ça ne sert à rien de l’ouvrir…



Avec un tel état d’esprit, nul doute qu’on verrait encore chez nous des gosses de 10 ans (voire moins) bosser 10 heures/jour comme ça se fait encore de nos jours dans pas mal de pays.

Je le répète, sur le plan social, rien n’a jamais été offert spontanément par pure “grandeur d’âme”.



Un exemple tout con mais bien réel : Quoi qu’on pense de ce mouvement (je n’en pense pas que du bien), les “Gilets Jaunes” ont quand même obtenu (entre autres) que soit supprimée cette CSG supplémentaire sur les petites retraites qui était quand même un magistral foutage de gueule jupitérien, à fortiori après la suppression de l’ISF.



Si on peut effectivement regretter les excès de violence de certains abrutis dans ce mouvement (probablement des gus de toutes idéologies qui n’ont rien à foutre de tout ça mais qui adorent casser et profitent de la moindre contestation pour se défouler), on ne peut nier totalement les aspects positifs de ces revendications.



Qui ne tente rien n’a rien, c’est bien connu… <img data-src=" />

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Considérer la chose politique sans procéder au préalable à la définition de l’Humain, de l’Humanité, de sa destiné et de son Histoire revient à chercher à cuisiner un plat sans en connaitre la finalité gustative, en mettant des ingrédients suivant leurs noms ou leurs formes.



Si personne n’engage de réflexions critiques sur l’Humain et son avenir comment définir les concepts qui devrait régir notre avenir?

Comment aborder le sujets économiques sans définir au préalable la place de l’Humain dans l’économie suivant qu’il en est la finalité ou le moyen?

Comment parler d’écologie sans aborder la question du rapport de l’Homme avec la nature?

Bref, je pense qu’il nous faut redéfinir comme les penseurs du 18e et du 19e l’ont fait, l’Humain, son humanité et sa place dans la Nature au XXIe siècle comme préalable à toute définition politique.

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ca passera tot ou tard ton truc de csg , juste reporté en 2020, comme la taxe carbu

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Ricard a écrit :



Remplacer une aide sociale par une autre, et essayer de faire passer ça pour un revenu de base…bravo les socialos. Fallait oser.<img data-src=" />







Faut voir les députés Godillot de Macron qui se justifient de faire du social: “Nous on a fait le chèque énergie”… alors que c’est juste le nouveau nom de l’ ancien “tarif social d’électricité”, du même montant qui représente pitoyablement une baisse d’à peu près 10% de la facture annuelle… brasser du vent et mentir est leur métier <img data-src=" />


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Possible mais pas sûr car le président a quand même passé de sales moments avec tout ça et je doute qu’il ait envie d’y replonger en supposant que ça se calme d’ici là ce qui n’est pas garanti non plus.

Et si jamais ça se met à partir réellement en vrille personne ne peut dire jusqu’où ça ira et ce n’est pas souhaitable.



L’avenir nous le dira…

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Quand on entend le président du groupe LREM à l’A.N dire qu’ils ont probablement été trop intelligents et trop subtils pour être compris on voit bien à quel point ces guignols nous prennent pour des arriérés et à quel point ils se croient supérieurs.



Si ce monsieur veut voir un vrai “connard” je lui conseille de se mettre devant un miroir, il sera servi… <img data-src=" />



Mais bien sûr, comme macron il va sûrement dire que ce n’est pas ce qu’il voulait dire… <img data-src=" />

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Un sujet pur politique, quoi que David en dise. Et pas un commentaire

qui traite de ce qui pourrait éventuellement approcher de près ou de

loin le numérique, évidemment. Qui dit politique dit déluge assuré de

réactions/commentaires absolument contre productif. Des articles comme celui-ci, j’aimerais ne pas en revoir sur NXI, vraiment. Si je veux me renseigner sur l’actu politique je sais où aller, mais pas ici.

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Oui, c’est ca. C’est cette étape de dictature du prolétariat qui a opposé Marx a Proudhon et donc les communistes et les anarchistes par la suite.

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gavroche69 a écrit :



le vide sidéral de ton argumentation fait penser à de la pure propagande de ta part.







Ce qu’il ne faut pas lire.

Ce sont des raisonnements de base, dis-moi si un seul point est faux, qui se basent sur la déclaration universelle des droits de l’homme.

Pour moi c’est un texte à prendre ou à laisser.

Ce n’est pas « on cherche ce qui est bon et mauvais dedans », ce n’est pas un menu de restaurant à remplir.

C’est la base.







  • Quand je dis qu’il faut prendre ce qui est bon de part et d’autre tu en déduis que je souhaite la fin des droits de l’homme…





    Souhaites-tu également prendre ce qui est bon dans le nazisme ?





  • Je parle de la situation mondiale et toi tu t’acharnes à ne voir les choses que pays par pays, difficile d’avoir une vision plus étroite des choses.





    Parce que c’est extrêmement simplificateur.

    La « planète » est endettée, cela suppose que les martiens existent, ou bien que ce qui est vraiment important ce sont les interactions à l’intérieur de celle-ci par exemple ?







    n’adoptent pas ton système





    Quand tu dis « mon système », tu sous-entends que tu es toi-même opposé à la propriété privée et donc aux droits de l’homme ?





    et où ça va effectivement mal en omettant de citer ceux qui ont adopté ton système et qui vont pourtant mal aussi…





    Je t’écoute, quel pays a subi des conséquences néfastes à long terme à accepter l’économie de marché ?





    Moi je n’ai aucun problème à mettre maduro et trump dans le même sac bon à jeter à la poubelle, en es-tu capable ?





    Combien de millions d’Américains ont fuit l’Amérique de Trump en mourrant de faim ? Combien d’opposants politiques à Trump ont été jetés en prison ? Quand Trump a perdu les midterms, a-t-il convoqué une assemblée constituante pour passer outre ?

    etc.

    Trump a beau être un tocard, je ne le mets pas dans le même sac que Maduro.





    Mais bien sûr tu as forcément raison





    Prouve-moi que j’ai tord. En cours de mathématiques ça m’arrive de me tromper, il suffit de m’indiquer l’erreur.





    tous ceux qui ne “pensent” pas comme toi ne sont que des vilains communistes avides de dictature.





    Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas pareil et qui ne sont pas avides de dictature : il y a des libéraux, des conservateurs, des socio-démocrates, des beveridgiens, des bismarchiens, etc.

    Mais tous reconnaissent les droits de l’homme. Au contraire donc des communistes.





    Discussion impossible et c’est tout simplement consternant. <img data-src=" />





    Dans une discussion, on amène des arguments. J’attends les tiens.


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tpeg5stan a écrit :



…Souhaites-tu également prendre ce qui est bon dans le nazisme ?…



Rien que ça démontre à quel point tu n’as aucun argument valide et donc il est inutile de reprocher aux autres de ne pas avoir ce qui te manque si cruellement.

Donc pour toi nazisme, communisme et “enculisme” sont les seuls choix possibles ?

L’enculisme c’est le “tout pour ma gueule et RAF des autres”. C’est un néologisme qui convient parfaitement à cette mentalité.

Et si le mot est nouveau, la mentalité qu’il désigne est vieille comme le monde. <img data-src=" />



Idem pour cette obsession de vouloir faire des droits de l’homme et de la propriété privée une association inconditionnelle.

Quel rapport entre ces 2 notions ?

Une totale aberration quand un système permet que certains possèdent à ne plus savoir qu’en faire tandis que d’autres ne possèdent parfois même pas le minimum vital.

Tu sais qu’en France, chaque année, des centaines de gens sans abri meurent dans la rue ?

Apparemment il y en a beaucoup moins en Belgique mais il y a aussi beaucoup moins d’habitants, ceci explique peut-être cela…



Mais bien sûr, tu vas sûrement me dire que c’est pire au Venezuela et que donc tout va bien et qu’il n’y a pas lieu de se plaindre… <img data-src=" />



Comme pour trump, qu’importe que ce type soit très dangereux puisqu’il y a pire ailleurs…

Tiens je vais m’adapter à ton “art” de tout mélanger :

Un mec qui viole et tue une seule gamine c’est pas si grave, puisqu’il y en a qui en violent et en tuent plusieurs… <img data-src=" />

C’est débile hein ?



Quelle magnifique argumentation n’est-ce pas… <img data-src=" />



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tpeg5stan a écrit :



…….



Je pense qu’il vaut mieux en rester là…



Je n’ai rien contre toi personnellement (il y a pire <img data-src=" />) mais on a des idées qui semblent vraiment incompatibles et je ne crois pas qu’ici soit le meilleur endroit pour les confronter jusqu’à saturation. <img data-src=" />


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tpeg5stan a écrit :



« Une fantaisie pleine de beaux principe »

Belle définition de la déclaration universelle des droits des l’homme.





La fantaisie pleine de beaux principes c’est un monde ou posséder son slip permet d’investir et où il n’y a donc pas de pb d’inégalités de naissance ni de soeuil de possessions permettant de s’enrichir.

Ce monde n’existe pas, la propriété privée des moyens de production est bien une injustice et une absence de démocratie.





tpeg5stan a écrit :



Sa seule spécificité est son échelle. L’esclavage ça a existé partout. C’est même le développement industriel qui a en grande partie permis d’y mettre fin





Sauf qu’être esclave des romain, grecs, celte ou arabe n’était pas comparable de ce qu’on en connait avec l’exploitation du commerce triangulaire. C’était un statut social dans ces sociétés alors que l’esclave du monde industriel est un outil de production comme un autre, au même titre qu’un bâteau ou un cheval.





tpeg5stan a écrit :



1-durée de vie d’un agriculteur à la même période ?





10 à 15 ans de plus.





tpeg5stan a écrit :



2-dans les usines communistes, c’était pareil, voire pire.





Non, ça n’a jamais été pire qu’au début du 19e à part dans les camps de concentration nazis ou staliniens éventuellement.





tpeg5stan a écrit :



3-personne ne les forçait à travailler à la mine





Si bien entendu, et quand les gens se révoltaient l’état leur faisait tirer dessus…







tpeg5stan a écrit :



Les usines appartenaient au privé (Renault, Wendel, Citroën, Peugeot), et les grands industriels avaient des contrats avec l’État.





L’armée française a forcé toute la production à être standardisée en termes de matériaux, de pièces de rechange, de conception globalement et a également géré les approvisionnements en matières premières depuis les colonies en lien avec la marine. On n’était plus du tout dans du capitalisme privé “de libre initiative” comme tu dis et si schneider ou renault s’étaient avisés de vouloir fabriquer des coupés sport au lieu des obus, moteurs et blindages leurs usines auraient été saisies.







tpeg5stan a écrit :



Ils ont même été appelés « profiteurs de guerre » pour cela. C’est curieux d’ailleurs que tu prennes cet exemple, d’habitude les communistes disent « on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les intellectuels ».





1 - je ne suis pas communiste

2 - J’ai pris cet exemple pour démonter l’idée selon laquelle tout le charabia de liberté d’entreprendre etc. serait la meilleurs manière d’avoir une économie performante. C’est faux, j’aurais pu prendre le développement du japon et de la corée (et plus récemment de la chine) avec l’intervention massive de l’état dans le développement économique ou rappelé qu’énormément de grandes compagnies occidentales (genre elf en France) ont été créées sur des initatives des états et pas du tout par de “l’initiative individuelle”.







tpeg5stan a écrit :



Là c’est du négationnisme. Le grand bond en avant est un échec monumental, responsable de dizaines de millions de morts.



C’est uniquement avec la libéralisation de la Chine que l’agriculture a commencé à décoller





Le grand bon en avant cesse au début des années 60. On parle de révolution verte en asie qui intervient fin 60 debut 70 sur initiative des gouvernements et avec des moyens étatiques. Es tu bien certain que c’est moi qui ai un pb avec l’histoire?

Pour le reste les zones franches en Chine (je suppose que c’est ça la “libéralisation” parce qu’il n’y a absolument rien de libéral en Chine sur quelque sujet que ce soit selon moi) apparaissent à la fin des 70’s et se développent vraiment dans les années 80. On est 20 ans après la révolution verte sud asiatique…









tpeg5stan a écrit :



Le capitalisme était plus qu’embryonnaire dans les deux cas. C’était un système féodal et archaïque.





C’est faux, l’économie était capitaliste déjà en dehors des manufactures royales. Les communs sauf exception n’existaient plus dans les campagnes, l’industrie était déjà développée et concentrée avant l’arrivée de la vapeur (moulins à vent et à eau). Là encore il y a relative unanimité des historiens, c’est une vision d’idéologue de considérer que les grands capitaines d’industrie de la fin 19e début 20 correspondent au modèle du début du capitalisme et que avant c’était “le moyen age” obscurantiste et économiquement nul. Les technologies ont progressé continuellement et dans des systèmes économiques différents durant durant le moyen âge, la modernité et l’ére contemporaine.

L’europe s’est industrialisée progressivement et a changé son agriculture progressivement globalement, il n’y a pas de point de rupture lié à la forme de la possession du capital, les points de rupture sont technologiques avec la vapeur, les carburants et nouveaux matériaux issus des colonies (caoutchouc etc.).







tpeg5stan a écrit :



Je t’ai cité Fritz Haber, après lui on n’a plus de problème par ici.





Les dernières famines en europe sont un siècle avant Haber…

fr.wikipedia.org Wikipediatpeg5stan a écrit :



Alors je t’invite à te renseigner un peu plus sur l’agriculture soviétique. Leur productivité était déplorable (4 à 5 fois moindre qu’un ricain), les parcelles privées tolérées par le régime faisaient 3 % des terres et le quart de la production. Les pénuries étaient régulières, et l’URSS importait des dizaines de millions de tonnes de blé malgré des terres extrêmement fertiles.





Une source là dessus? Une période de temps un peu précise?

A ma connaissance leur dernière famine est celle là







tpeg5stan a écrit :



On a des rapports et des photos satellites, tu veux quoi de plus ?

fr.wikipedia.org WikipediaLà encore ce sont de petites parcelles privées et le marché noir qui viennent en aide à la population :fr.wikipedia.org WikipediaCe que je veux c’est des choses fiables, que personne n’a a ma connaissance (peut être pas même les nord coréens eux même…).

Siles gens sur place les plus compétents pour produire de l’info dessus disent qu’ils ne savent pas c’est que personne ne sait.

Ceux qui savent sont les idéologues de corée du sud, associations religieuses etc.

Il est très clair que ce régime politique est une catastrophe maintenant prétendre qu’on en connait l’ampleur, et généraliser dessus que tous les régimes à drapeau rouge sont du même niveau est foireux. Les famines en Afrique n’ont jamais eu cours sous des régimes communistes à ma connaissance mais étaient, au moins pour certaines liées au capitalisme qui achetait la nourriture des gens pour nourrir le bétail occidental (genre l’éthiopie des années 80), il ne me viendrait pas à l’idée d’annoncer péremptoirement que l’ensemble du capitalisme crée des famines et privilégie la bouffe des occidentaux sur la survie basique des gens même si on en a des exemples.

Les généralisations abusives sont un sophisme.


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Philippe_1664 a écrit :



JE pense que c’est une question d’équilibre, il n’y a pas un méchant libéralisme d’un coté et un gentil étatisme de l’autre, et que cet équilibre il varie au cours du temps.





Ce n’est pas non plus ce que j’indique. J’indique juste que les pays nordiques sont un contre exemple par rapport aux thèses défendues par les libéraux.

Les sociaux démocrates ne sont pas “gentils”.

Je ne pense pas avoir dit ça, juste si on cherche des exemples de pays qui se sont “construits” par le libéralisme économique type école de Chicago il faut chercher du côté du Chili de Pinochet ou de la Nouvelle Zélande des années 80 et le moins qu’on puisse dire c’est que les effets de bord sont considérablement plus nocifs pour les populations que la social démocratie. Ceci sans parler des pays qui se sont effondrés (comme l’Angleterre qui ne s’est toujours pas relevée de Thatcher) économiquement sous l’influence du libéralisme.

Ce n’est pas parce que le libéralisme est pire que la sociale démocratie est “gentille”.







Philippe_1664 a écrit :



La Suède s’est libéralisé dans les 90’s pour cause d’échec économique déficit dettes et chômage qui augmentent.





Et ça ne s’est pas amélioré colossalement ainsi… pas sans effets de bord en tous cas dans le transport etc.

Et ça reste des pays ou la moitié du PIB est générée par l’état providence (au lieu de 60% avant… ).

Dire que l’état providence a des ratés de gestion c’est clair, c’est le cas de toutes les organisations pérènes et monopolistiques, ça s’encroute, ça gâche etc. Dire que la suède est un pays libéral ou que le libéralisme l’aurait sauvé c’est aller vite en besogne et c’est juste ça que j’ai contesté au départ.







Philippe_1664 a écrit :



Je ne défends un désengagement total de l’état, il est nécessaire ne serai ce que pour empêcher les monopoles, mais un équilibre “dynamique” entre l’intervention de l’état et la liberté individuelle.

Une bon exemple





J’ai pas les vidéos au boulot…

Et les états n’empêchent pas les monopoles, les états y ont intérêt aussi, je ne vois pas en quoi les états sont un contre poids quelconque à la concentration capitaliste à part à quelques moments sinon les accords de libre échange, la défense militaire de l’accès aux matières premières, les concessions monopolistiques pendant des décennies sur des infrastructures etc. ce sont les états qui les organisent.

Il n’y a quasi que l’Allemagne avec son économie de PMEs qui présente un ordolibéralisme un peu crédible. Partout ailleurs ce sont les grandes multinationales qui décident et les états accompagnent et rassurent/communiquent/sponsorisent.



Des boites comme Microsoft, Oracle, Intel… auraient du tomber sous les lois anti trust à un moment ou un autre de leur histoire par ex. pour rester sur de l’informatique. On parle d’ailleurs de “champions nationaux” sans trop de complexes pour désigner les monopoles. Les états et les riches marchent main dans la main.


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Et en quoi faire du DEV n’est pas innovant et donc de la recherche?

Une équipe technique invente sur super procédé. Un DEV pond un soft (allez, disons même un soft simpliste) qui permet d’exploiter ce procédé. Pourquoi est que ce qu’il fait n’est pas considéré comme inclus dans la solution innovante? Une solution ce n’est pas une techno uniquement, c’est tout le process et le produit. Surtout si sans ton DEV le projet industriel ne peut être réalisé.



En revanche, le CIR est une blague. Enfin du moins, les critères sur lequel il est accordé est une blague. Il faudrait que ce soit donné avec beaucoup moins de facilité.

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D’une part je n’aime pas les vidéos, je préfère le texte. Surtout au boulot.



D’autre part je ne parle pas de revenu universel, je parle du « salariat à la Friot » qui n’est autre chose que du communisme est est fort différent du revenu universel. C’est ce truc là si je ne m’abuse :https://fr.wikiversity.org/wiki/Recherche:Salaire_à_vie



Son idée est de capter toute la richesse créée et de donner à chacun un salaire selon son poste. Ça s’appelle le communisme chez moi, et ça a fait 100 millions de morts.

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tpeg5stan a écrit :



Ça s’appelle le communisme chez moi, et ça a fait 100 millions de morts.





Le vrai communisme n’a jamais été essayé&nbsp; <img data-src=" />


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Si le vrai communisme a existé au début du christianisme.



Saint Basile de Césarée écrit au IVe siècle : « Comment s’enrichissent les possédants, sinon en accaparant les choses qui appartiennent à tous ? Si chacun ne prenait que selon ses besoins, laissant le reste aux autres, il n’y aurait ni riches ni pauvres ».

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tpeg5stan a écrit :



…Ça s’appelle le communisme chez moi, et ça a fait 100 millions de morts.



Ce dont tu parles n’est pas du communisme mais du totalitarisme et que ce dernier soit de gauche ou de droite c’est la même merde. Aucune différence à mes yeux entre staline et hitler.

On peut cependant noter que le totalitarisme de droite qui a aussi très largement démontré sa nocivité dans le passé récent est très à la mode et revient au grand galop un peu partout dans le monde.



Il faudrait cesser d’agiter les fantômes du passé et se soucier un peu plus de ce qui se passe actuellement.

Des mecs comme trump, erdogan, el-assad, bolsonaro, orban, salvini, poutine et tant d’autres du même style sont bien bel et bien là et sont tous très dangereux, d’autant qu’ils sont souvent plébiscités par la populace qui semble n’avoir rien compris ni rien appris de l’histoire.

Alors oui bien sûr, il y a encore des dictatures dites “de gauche” comme la Corée du Nord avec son lamentable kim jong-machin (que trump admire) et autres mais je ne pense pas que ce soit le plus inquiétant actuellement même si ça serait très bien que ça disparaisse enfin.



PS : L’absence de majuscule aux noms que je cite est purement volontaire, je ne mets jamais de majuscule aux noms dont j’estime qu’ils ne sont pas propres du tout… <img data-src=" />


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tpeg5stan a écrit :



Ça s’appelle le communisme chez moi, et ça a fait 100 millions de morts.





Tu dois confondre avec le capitalisme d’état. Système économique qui ne fait que reproduire les divisions de classes du capitalisme : une classe prolétaire qui loue sa force de travail à une bourgeoisie politique qui contrôle les moyens de production.

Bref du capitalisme et de l’exploitation à la mode totalitaire.

fr.wikipedia.org Wikipedia


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https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/communisme-100-millions-de-morts-168690



Et si tu as du temps chez toi :youtube.com YouTubeOui encore du USUL, mais au moins, il démonte bien ton argument, c’est une sorte de point godwin version coco

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Un peu de lecture :https://threadreaderapp.com/thread/1032126984418205696.html c’est très court et très compréhensible.



Oui, ce qui est responsables des millions de morts des régimes communistes, c’est bien l’idéologie marxiste d’abolition de la propriété privée. Désolé si ça fait mal, mais c’est un fait.


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Le lien agoravox liste des dictateurs non-communistes qui ont aussi fait des millions de morts.

Tu justifies des morts par d’autres morts, des massacres par d’autres massacres, des dictateurs par d’autres dictateurs ? Je ne soutiens pas l’idéologie de Soeharto ou de la dictature brésilienne.



D’ailleurs l’article a mal vieilli, il encense le Venezuela <img data-src=" />



Ce qui sort les hommes de la misère c’est le capitalisme. Le communisme, pour abolir la propriété privée, doit avoir recours à la force et l’extermination des opposants, c’est factuel.



C’est du négationnisme que nier les crimes communistes.

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Je comprends pas trop ton argument. Inclure le coût de la recherche à perte dans les applications industriels, ça marche lorsque l’organisme qui finance c’est un État. Mais tous les investisseurs privés, ils s’en balancent. Eux ce qu’ils veulent c’est le brevet, le ROI (comme tu dis). Pour un investisseur privé, si un projet de recherche n’aboutit pas, je suis sur qu’il voit ça comme une perte sèche. Au final, avec ce raisonnement de compenser les pertes de projets qui aboutissent pas par les revenus des projets qui aboutissent… Et ben on arrive dans une logique de coût/avantage. L’investisseur malin supprime les domaines de recherche risqués et favorisent les domaines de recherche avantageux.



Pour moi, idéalement, il faut complètement décorréler la recherche du domaine applicatif justement par ce que la recherche (du moins une partie) ne doit pas avoir d’objectif économique. Dire que la recherche c’est de la “recherche et applications” c’est faire le même glissement que font les groupes industriels en ce moment de renommer leurs pôles de recherches des pôles “d’innovation”. Si on ne voit la recherche que via ce prisme de ROI, d’application industriels, de course à l’innovation, etc. On passe à côté (à mon humble avis de jeune rêveur) ce que peut nous apporter la recherche.

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gavroche69 a écrit :



Ce dont tu parles n’est pas du communisme mais du totalitarisme







Ce dont je parle c’est du communisme ET du totalitarisme. Les deux sont indissociables.



Serais-tu négationniste toi aussi ?





Il faudrait cesser d’agiter les fantômes du passé





Le Venezuela c’est du présent. La Corée du Nord aussi.


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Comment démonter une démonstration pourrie :



fr.wikipedia.org Wikipedia“ visant à l’instauration d’une société sans classes sociales.” Le communisme c’est la “collectivisation des moyens de production”



fr.wikipedia.org Wikipedia“système de caste en Corée du Nord qui existe depuis les années 1950 […] classifie les citoyens afin de déterminer les ressources et privilèges auxquels ils auront accès.



En fait la Corée du nord est tout sauf Communiste … Je dirais plutôt&nbsp; aristocratie totalitaire …



“Ce qui sort les hommes de la misère c’est le capitalisme. ”

&nbsp;

lefigaro.fr Le Figaro

http://www.institutschiller.org/Misere-et-pauvrete-le-triste-palmares-de-la-Gran…



Un article de 1985 qui le décrit déjà :https://www.monde-diplomatique.fr/1985/07/BEAUGE/38658



36% des etudiants américains ne mangent pas&nbsp; à leurs faims :http://www.slate.fr/story/159844/etats-unis-etudiants-faim



“La guerre à la pauvreté dans l’amérique d’abondance ” :https://www.persee.fr/doc/arss_0335-5322_1978_num_19_1_2586



Et je peux te faire une liste longue comme le bras, et on parle de pays qui sont juste à côté …

Ou tu veux chez nous ? pas de soucis ? on applique quoi depuis 30 ans ? les recettes néo libérales et le résultat ?



https://www.europe1.fr/societe/lextreme-pauvrete-progresse-en-france-2542517



https://www.france24.com/fr/20180911-france-pauvrete-secours-populaire-barometre…



https://www.alimenterre.org/l-insecurite-alimentaire-pour-raisons-financieres-en…

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Il l’a dit, et alors? De très nombreux penseurs aujourd’hui disent la même chose.

Le communisme est envisageable avec soit un altruisme universel, soit la violence étatique. Ceux qui le proposent essaient de mettre en avant le premier mais l’histoire en a montré le côté utopique et instauré systèmatiquement le second.

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romainsromain a écrit :



Ou tu veux chez nous ? pas de soucis ? on applique quoi depuis 30 ans ? les recettes néo libérales et le résultat ?





Chez nous, avec 57% du PIB en dépense publique? Comment peut-on associer le mot “libéral” à une telle politique. Aucun parti notoire en France ne prône le libéralisme et la fuite en avant de la taxation et de la dépense publique suffit à réfuter ces afirmations.


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Tu n’es pas obligé de poser un brevet sur ton innovation pour en sortir de l’argent. C’est la mentalité américaine qui s’exporte de plus en plus chez nous mais certaines boites n’ont pas du tout cette logique.



Regarde comment se fait la recherche en entreprise. Des tonnes de projets sont abandonnés car au final ils aboutissent sur des résultats théoriques intéressants mais impossibles à industrialiser. Pourtant ce cout est porté par l’entreprise, pas l’état.

Une entreprise qui refuse de faire de la recherche à perte, elle n’en fera pas. Elle se fera manger au premier saut technologique majeur. La logique économique n’arrive qu’une fois que l’on a quelque chose: on se pose la question de ce que cela peut apporter. L’an dernier j’ai bosé sur plusieurs projets. Deux ont abouti à des super trucs en labo, mais mis au placard car cela n’est pas rentable à industrialiser et le client refuse de le payer. Pourtant, on y a dépensé de l’argent. On sait juste qu’on le récupèrera sur les autres projets dont eux les clients veulent bien. C’est d’ailleurs pour cela qu’une entreprise doit dégager de la marge, pour faire sa recherche sur fonds propres.

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réduire la pauvreté, soutenir les travailleurs à bas revenus, émanciper les jeunes, sécuriser les parcours, favoriser l’insertion sociale et professionnelle, reconnaître la pluriactivité et simplifier le système de prestations sociales





En effet… rejeté, Macron, son parti, et ses électeurs se battent chaque jours pour éviter ça: rendre le plus dépendant possible le bétail aux héritiers rentiers, c’est s’assurer qu’aucuns héritiers rentiers n’aient à se salir à travailler dans le futur <img data-src=" />

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D’autres avaient du pétrole ou une agriculture puissante… et ont copieusement merdé.



En fait ce n’est pas la question, le but était d’indiquer que la barbarie policière type soviétique ou autres “révolutions culturelles” n’étaient pas forcément un passage obligatoire.

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yvan a écrit :



on est soumis aux règles du marché mondial ce qui implique que baisser le coût du travail est le seul moyen d’en garder chez nous.







Pas tout à fait. L’autre levier des États est la monnaie (d’où les multiples dévaluations pendant les 30 glorieuses).

Pas de bol, on n’a plus de monnaie propre mais l’€uro(-DM).



Pour les allemands une dévaluation s’apparente à une faute. C’est mal. En outre leur système (àmha) peu enviable est parfaitement taillé pour une monnaie forte.

Il résisteront jusqu’au bout à toute dévaluation, et donc oui, il ne reste que le levier du coût du travail pour améliorer notre compétitivité (bref, on aura une chance de réduire notre déficit commercial avec l’Allemagne… quand on proposera gaiement des salaires de l’ordre de 5€ de l’heure).



Le chemin de l’UE est tout tracé, le programme est assez clair ; reste à voir combien de temps les peuples le suivront.


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Juste pour reprendre le cas du spacial, SpaceX l’a fait car la NASA a commencé à s’ouvrir, mais dans ce domaine, tout est contrôlé par les états. Donc l’innovation est forcément poussée par eux. Ariane Groupe par exemple, c’est l’état qui décide ce qu’on y fait plus que Airbus et Safran à proprement parler.

C’est le manque d’ambition des états qui pénalise la recherche plus que le privé.



Les recherches culturelles et sociologiques sont à part, mais pour tout ce qui est technique, c’est toujours le prévi qui a poussé le plus… sauf dans des domaines où l’état veut garder le monopole mais là, ce n’est pas par choix. Et encore, beaucoup de labos sont subventionnés par des entreprises pour avoir la primeur des résultats souvent via des partenariats.



Le modèle à l’opposé du brevet, c’est de tout faire en secret.

Publier un brevet, c’est donner sa techno. Avec un minimum de changements et cela peut se copier assez facilement. Le choix inverse c’est de faire quelque chose et de ne rien dire à personne sur comment c’est fait. Au final, le concurrent pourra acheter le produit et essayer de comprendre comment c’est fait… mais quand tout est dans la technique de fabrication, voire la technique de contrôle qui elle sera totalement invisible, bon courage à lui.

Souvent, tu brevette sans trop réfléchir ce qui est facileà reproduire en décortiquant l’objet. Et pour le reste, à toi de peuser le pour et le contre.

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Pourtant la théorie veut que la dictature du prolétariat, et donc sa répression, mène a un homme nouveau qui accomplira la société communiste.

&nbsp;

La particularité de Cuba c’est qu’elle a une compétence a louer les autres justes des matières première a vendre.

La démarche des pays communistes vis-a-vis de la connaissance/compétence n’était pas très différentes de celle des pays libéraux, c’était une nécessité.

&nbsp;Encore aujourd’hui les système d’éducation hérité du communisme continu a former des personnes très compétente dans les pays de l’est.

C’est la collectivisation de la production qui a échoué, et donc de la production de matières premières.

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Ah, l’autre avantage d’agir sur la monnaie via la dévaluation c’est de faire fondre le capital, et donc de limiter la concentration du pognon (et donc du pouvoir) et les dérives inévitables qui vont avec : pressions, connivence… pour le dire un peu rudement et sans faire dans le détail : une trop grande concentration de capitaux ça tourne immanquablement à l’oligarchie.

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tpeg5stan a écrit :



La belle victoire, c’étaient juste des dictatures <img data-src=" />





Des dictatures sans état et où les gens organisent l’économie de manière démocratique… faut juste pas dire n’importe quoi.







tpeg5stan a écrit :



Makhno n’a pas eu le temps de voir son échec,





Il l’a vu puisqu’il n’a pas fait partie des kosaques assassinés par Trotski et a fini sa vie en France à bosser chez Renault.





tpeg5stan a écrit :



l’Espagne républicaine partait en vrille et exécutait les prêtres avant que Franco arrive, et pendant la guerre civile c’était la terreur rouge. Quant à la Yougoslavie et Cuba ce sont deux belles dictatures pauvres.





On était à des niveaux très très inférieurs à ce qu’a produit le Franquisme, a ma connaissance les assassinats de religieux et de fascistes ont commencé après la prise des armes par Franco et les prètres s’ils n’étaient pas combattants étaient partie prenante du conflit. On ne reproche pas à des belligérants de détruire l’appareil logistique ou de propagande de l’armée ennemie généralement. Pourquoi spécialement dans ce cas là?

Et ça n’a pas été valable pour tous les religieux puisque certains étaient engagés côté républicain.







tpeg5stan a écrit :



Tu sais qu’avant la révolution cubaine Cuba avait un niveau de vie comparable à l’Espagne ou l’Italie ? C’est le meilleur pays pauvre d’Amérique, mais ça reste un pays pauvre. En plus d’être une dictature.





C’était le las vegas de l’époque. Mafia, corruption etc. Effectivement c’est rentable d’être un paradis fiscal encore aujourd’hui. Je ne connais pas assez la situation quand Cuba était sous la coupe de la mafia américaine mais a priori si ça a tenu c’est qu’au delà des réfugiés en Floride la population n’était pas exactement extatique et nostalgique de la période d’avant.







tpeg5stan a écrit :



Le communisme est contre la propriété privée

La propriété privée est un droit de l’homme (article 17 de la DUDH)

Donc le communisme est contre les droits de l’homme.





Contre la propriété privée des moyens de production uniquement. La propriété d’usage est tout à fait reconnue et dans aucun régime communiste même les plus pourris tout un chacun ne pouvait disposer des biens des autres.

A noter que si on connait encore les grandes firmes russes sous le nom de leurs fondateurs (Illiouchine Tupolev etc. c’est que l’initiative individuelle existait même dans le grand épouvantail…







tpeg5stan a écrit :



Ça c’est les mouvements réformistes. Les communistes se désespéraient de voir des avancées accordées aux ouvriers qui n’auront plus envie de faire la révolution prolétarienne après ça.





La CGT est crée par des anarchistes, les mutuelles de protection sociale également, les bourses du travail et les mouvements d’éducation populaire également, je doute fortement qu’on puisse relier l’anarchisme du 19e au socialisme réformiste type louis blanc etc. mais toutes les innovations en révision historique sont possibles probablement <img data-src=" />







tpeg5stan a écrit :



Le capitalisme c’est la propriété privée et l’initiative individuelle.





Le capitalisme c’est la possibilité d’accumuler le capital. Dans des systèmes très inégalitaires il n’y a pas d’initiative individuelle possible. Dans la plupart des cas, quelle que soit l’époque du capitalisme que tu prends les investissements sont faits aussi collectivement, les sociétés des indes, les compagnies de transport, les business angels etc.

Ce sont des raccourcis de réthorique de petit soldat.







tpeg5stan a écrit :



Si tu n’aimes pas le capitalisme, soit tu n’aimes pas les droits de l’homme, soit tu n’aimes pas les êtres humains (d’oû vient l’initiative).





Ce n’est pas le capitalisme qui est garant des droits de l’homme. Ce sont des décisions politiques.

L’ensemble du monde est régi par ce système économique aujourd’hui quasiment et a priori ceux ci régressent alors que pourtant il y a moins de guerres et un niveau technologique globalement très supérieur aux années 80 lors de l’effondrement du bloc de l’est qui devrait donc selon ta logique permettre à la prospérité économique de balayer le racisme, l’homophobie, la traite humaine, les attaques contre les journalistes, les violences religieuse non?

Étonnamment ça n’a rien à voir que de très loin…







tpeg5stan a écrit :



Il existe de multiples formes de capitalisme, il faut savoir que ce n’est pas une idéologie ou un type de gouvernement, c’est juste le système économique qui s’impose naturellement.





Et?

Ce qui s’impose naturellement c’est la loi du plus fort. Et les plus forts généralement veulent posséder plus que les autres. Ca n’en fait pas un système économique positif, fonctionnel ou qui alimente un fonctionnement harmonieux des sociétés.

En l’occurrence de ce que j’en vois actuellement ça alimente la quatrième extinction de masse d’espèces vivantes par ex.

Sans garantie que d’autres systèmes eussent fait mieux mais aller prétendre que l’actuel est performant, adapté et porteur de conséquences politiques positives c’est avoir des oeuillères de la taille d’un plateau repas.


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Y’en aura pas moins, juste des différents, avec des contraintes différentes de celles d’aujourd’hui le 8-17h du lundi au vendredi, c’est finit, c’est l’uberisation de la société avec un accent sur l’entrepreneuriat et le freelance, et donc pour ca faut des protections sociales adéquates, prise en charge du revenu actuel par example.



Pourquoi je reçois des APL si je travaille et gagne bien ma vie ? ah parce que j’etait étudiant y’a 2 ans ? ca n’a pas de sens du tout

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Ah, le secret. Bon pour être honnête j’espérais que tu avais autre chose. Pour le coup, je supporte pas du tout cette pratique. Le dernier petit morceau d’altruisme qu’il y a dans le brevet, c’est de partager les connaissances liées à l’invention. Petit le morceau, par ce que les brevets américains faut se lever tôt pour les lire.



Pour le coup, je suis plutôt partisan du logiciel libre, des publications librement accessibles, de la culture libre. J’admire les chercheurs qui choisissent de se limiter aux conférences qui laisse libre accès aux publications. Typiquement ce mec qui me surprend de jours en jourshttps://desfontain.es/privacy/personal-open-access-policy.html (d’ailleurs il bosse chez Google, c’est coquasse dans le cadre de notre échange).



Mais bon, ça c’est une posture militante, je comprends qu’on puisse ne pas y être sensible.



Sinon, tu confirmes dans ta réponse ce que je dis : « pour tout ce qui est technique ». C’est justement tout mon propos, si c’est le privé qui est à l’avant-garde dans le technique, c’est justement par ce le domaine s’y prête bien.

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Dévaluer détruit le pouvoir d’achat aussi… effectivement ça ajustait les choses différemment mais au final ça appauvrissait ceux qui n’avaient pas de patrimoine, pas mieux que de baisser ou faire stagner les bas salaires selon moi.

C’est juste mieux pour les politiciens qui peuvent se financer via la planche à billet.

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tpeg5stan a écrit :



Ce dont je parle c’est du communisme ET du totalitarisme. Les deux sont indissociables.



Serais-tu négationniste toi aussi ?







Le Venezuela c’est du présent. La Corée du Nord aussi.



Je n’ai aucun mal à dire que pour moi “staline et hitler c’était la même merde”, il semble que ce soit plus difficile pour toi de comparer une dictature d’extrême droite et une d’extrême gauche car tu fais une fixation sur le communisme.



Oui la Corée du Nord (que j’ai d’ailleurs cité), oui le Venezuela et ?…



Dans le monde actuel, que tu le veuilles ou pas les extrémistes d’extrême droite et souvent ultra-libéraux sur le plan économique ainsi que plus ou moins psychopathes sont de plus en plus présents y-compris en Europe et tout le monde sait (ou devrait savoir) où ça peut mener.



Ça va peut-être t’étonner mais je pense qu’un mec comme trump est bien plus dangereux pour le monde que ne l’est le guignol kim-jong-truc qui est surtout nuisible pour son pays. Peut-être qu’un jour il aura enfin la place qu’il mérite au bout d’une corde, on peut toujours rêver…



Et il faut bien noter que ces mecs semblent bien s’apprécier entre eux, ainsi trump ne tarit pas d’éloges sur kim-chose, sur bolsonaro et sur le prince d’Arabie Saoudite, que des gens très biens donc…

Et bien sûr ces gus aiment bien trump, entre psychopathes on sait s’apprécier. <img data-src=" />



Curieusement ça ne semble pas trop t’émouvoir, serais-tu un négationniste toi aussi ? <img data-src=" />



D’autre part tes louanges sur le capitalisme sont assez cocasses car tu occultes volontairement tous les ravages causés par l’ultra libéralisme qu’il est devenu avec cette poignée d’ultra nantis qui se gavent littéralement sur le dos du reste du monde.



Bref, comme déjà dit on ne sera jamais d’accord… <img data-src=" />





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Chez Marx/Engel uniquement et encore. Ca fait longtemps que j’ai lu en partie leurs écrits mais l’émergence d’un homme nouveau est de mémoire plus censé venir de l’éducation que de la répression.

Ils se sont trompés sur le fonctionnement des humains et donc leur propositions stratégiques/militaires mais ce n’étaient ni des idiots ni des gens qui voulaient mal faire hein… ce serait très étonnant qu’ils aient soutenu qu’il fallait torturer les gens pour améliorer la société.



La particularité de cuba sinon n’est absolument pas si particulière que ça. Ils pourraient avoir des médecins partout et être d’horribles tortionnaires emprisonnant des journalistes comme dans les pays d’économie libre et bonne et juste où l’on peut capitaliser de Russie, Turquie etc. <img data-src=" /> La particularité de Cuba c’est que contre toute attente ils tiennent encore militairement et qu’on aie sous les yeux le résultat d’un certain niveau de communisme appliqué alors que leur pays n’a quasi aucune ressource minière, agricole etc. d’importance et concurrentielle (ils font du bio).

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Le 100% libre ce n’est pas envisageable à grande échelle.

Si tout ce que tu fais en innovation est libre, demain n’importe qui monte une startup pour faire la même chose que toi, sans tes frais de fonctionnement et sans le handicap de ce que tu as du financer pour l’élaborer. Du coup pour moins cher… et il ne sera pas compliqué de savoir vers qui se tournera le client.



En revanche, publier librement certaines choses pour qu’une communauté en profite et l’enrichisse et que tu tire partie de cet enrichissement est un modèle bien plus intéressant. C’est pour cela que cela marche dans le logiciel car tu vas vendre du service ou une version premium avec des fonctions avancées. Mais dans l’industrie manufacturière, c’est bien plus compliqué.



En deux ans on a monté un framework de DEV qu’on va publier en open source dans les mois à venir. C’est pas notre coeur de métier, on n’avait rien trouvé quand on a commencé à réinternaliser nos DEVs et à les standardiser… et on sera content de ne pas être les seuls à y contribuer. Cela améliore notre efficacité opérationelle mais ce n’est que le framework, pas ce qu’on fait avec. Par contre expliquer comment on fait pour être bon sur notre produit fini, no no no.

Et du coup, on a fait 2 ans de recherche, on va la publier. C’est ça aussi la R&D d’un groupe du CAC40. Par contre on a pas fait de dossier CIR… on devrait peut être :)

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yvan a écrit :



Des dictatures sans état et où les gens organisent l’économie de manière démocratique… faut juste pas dire n’importe quoi.







Tu parles de Cuba là ? Rien de démocratique là-dedans





Il l’a vu puisqu’il n’a pas fait partie des kosaques assassinés par Trotski et a fini sa vie en France à bosser chez Renault.





Je parle de l’échec de la Makhnovchtchina, pas du peï en particulier.





On était à des niveaux très très inférieurs à ce qu’a produit le Franquisme





Ce n’est pas une justification. Je suis en train de lire actuellement La guerre d’Espagne et ses lendemains de Bartomlomeo Benassar et les couvents brûlaient avant 36.





Je ne connais pas assez la situation quand Cuba était sous la coupe de la mafia américaine





Eh bien… Renseigne-toi au lieu de balancer des a prioris ? Elle avait un puissant secteur agroalimentaire et un secteur industriel naissant.





Contre la propriété privée des moyens de production uniquement. La propriété d’usage est tout à fait reconnue et dans aucun régime communiste même les plus pourris tout un chacun ne pouvait disposer des biens des autres.





Une distinction artificielle inventée par les communistes et qui ne repose sur rien.

Exemple : j’ai des vêtements sur moi. Ce sont des biens d’usage. Pourtant des sociétés proposent de louer des vêtements (je tombe sur lecloset.fr je n’ai même pas ouvert l’URL). Donc c’est un moyen de production de richesse.

Toute propriété est potentiellement un moyen de production selon comment tu la mets en valeur.





Ce n’est pas le capitalisme qui est garant des droits de l’homme.





Effectivement, ce sont les droits de l’homme qui sont le garant du capitalisme.





a priori ceux ci régressent





Mais c’est faux, le monde n’a jamais été aussi riche et aussi sûr.





balayer le racisme, l’homophobie, la traite humaine, les attaques contre les journalistes, les violences religieuse non?





Compare le niveau actuel à ce que c’était à l’époque. Ce n’est pas parce que la situation est peu glorieuse que ça ne s’est pas amélioré





En l’occurrence de ce que j’en vois actuellement ça alimente la quatrième extinction de masse d’espèces vivantes par ex.





La fameuse extinction Trias-Jurassique d’il y a 200 millions d’années <img data-src=" />

Ça ressemble à un « j’ai plus d’argument » : l’homme mange enfin à sa fin, du coup on va chercher le problème ailleurs.





Dans des systèmes très inégalitaires il n’y a pas d’initiative individuelle possible.





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Dans la plupart des cas, quelle que soit l’époque du capitalisme que tu prends les investissements sont faits aussi collectivement, les sociétés des indes, les compagnies de transport, les business angels etc.





Et ? Ça reste du capitalisme


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yvan a écrit :



Chez Marx/Engel uniquement et encore. Ca fait longtemps que j’ai lu en partie leurs écrits mais l’émergence d’un homme nouveau est de mémoire plus censé venir de l’éducation que de la répression.&nbsp;



En fait c’est les deux l’éducation et la répression.

C’est comme le code de la route tu l’apprends mais quand tu ne respectes pas la prune tombe.



Et il n’y a pas qu’eux qui se sont trompés quand je vois nos économistes qui basent leur théories sur un supposé homo economicus, j’en ai jamais rencontré ni d’homme nouveau d’ailleurs, juste des homo sapiens.


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Comme je l’ai dis, la question du libre c’est une posture militante, en aucun cas un modèle économique. Là dessus pas de soucis. De plus pour le logiciel c’est encore pire puisque le brevet ne s’applique pas en Europe. Le choix est vite fait pour une entreprise.



Encore une fois, je n’ai rien contre l’innovation et la R&D, mais pour moi les enjeux sont pas les même que pour de la recherche.

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yvan a écrit :



Le capitalisme c’est la possibilité d’accumuler le capital. Dans des systèmes très inégalitaires il n’y a pas d’initiative individuelle possible. Dans la plupart des cas, quelle que soit l’époque du capitalisme que tu prends les investissements sont faits aussi collectivement, les sociétés des indes, les compagnies de transport, les business angels etc.&nbsp;



Les bussiness angels sont de bon spéculateur ils cherchent avant tout la plus value.


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tpeg5stan a écrit :



Je t’ai déjà expliqué comment, il me semble.

Tu as Alzheimer ?



Tu m’excuseras ne ne pas être perméable aux explications de quelqu’un qui semble vouer une admiration sans borne et inconditionnelle aux “très riches” aussi nommés récemment les “premiers de cordée”… <img data-src=" />



Ça aussi je te l’ai déjà dit, notamment que ce ne sont pas les personnes ultra-riches que je critique mais surtout le système qui permet qu’elles puissent devenir ultra-riches.



Tu as Alzheimer ? <img data-src=" />


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Philippe_1664 a écrit :



Les violences éducatives, l’égalité homme femmes ça relèvent de la Justice qui est une mission régalienne.







euh…

Donc si ma rémunération est « injuste », c’est régalien et l’état peut libéralement tordre le bras des employeurs ?

Une sorte de collectivo-libéralisme ? peut être à tendance laïco-chrétienne communo-nazi d’extrême centre ?



<img data-src=" />


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tpeg5stan a écrit :



Mais le cas échéant est libre de le faire.

Tout ce qui s’achète, se vend ou se loue est un moyen de production de richesse, par définition.

Cette distinction entre propriété d’usage et moyen de production est de la poudre aux yeux destinée à masquer l’opposition frontale du communisme avec les droits de l’homme.





Je parle du monde réel, pas d’une fantaisie pleine de beaux principes. Si la propriété privée des moyens de production a été contestée c’est qu’elle pose des pb de concentration du pouvoir donc de droits de l’homme…

Après on peu picoler sa bière des heures en brassant des concepts abstraits à base de micro transactions et se gargariser qu’on est vachement plus libres ainsi mais ce n’est pas très sérieux.







tpeg5stan a écrit :



Euh quoi ? Déjà l’esclavage existait déjà avant, et le développement du capitalisme c’est d’abord et avant tout en Europe (et aux États-Unis si on chipote). Les plantations de coton c’étaient des esclaves, mais les usines c’étaient surtout des blancs libres.





L’esclavage à l’échelle industrielle et avec comme destination finale d’être un mouroir est quand même très spécifique du commerce triangulaire et du système de plantation et est spécifique dans son échelle et dans sa mortalité moyenne (même si ça s’arrange vers la fin sur ce point).

Pour les “blancs libres” l’age moyen de mort d’un ouvrier du début 19e doit te donner une idée du pb de droits de l’homme que posait le capitalisme industriel…







tpeg5stan a écrit :



L’organisation des filières économiques, ce n’est pas du capitalisme ?





Ben non, quand l’état français réquisitionne l’or des privés et les entreprises pour organiser la guerre de 14 on est au sommet de l’efficacité économique française et on n’est plus du tout dans du capitalisme mais dans de l’économie planifiée et normalisée par l’état par exemple. Tu mélanges tout.

La chine a fait sa révolution verte sous forme d’économie planifiée et l’a réussie.







tpeg5stan a écrit :



L’agriculture communiste est un échec partout. Les famines, disettes et rationnements qu’on avait pendant tout le moyen âge n’ont été éradiquées que dans quels pays ?





L’europe de l’ouest capitaliste connaissait encore largement les famines. Les grandes famines d’Irelande, les famines qui ont entrainé la révolution française ça te parle ou bien?

Pour le reste l’URSS était exportatrice de matières agricoles, c’est plus une question de ressources du pays. N’importe quel système même le plus pourri prospèrerai au niveau agricole en Ukraine ou dans la vallée du mississipi…







tpeg5stan a écrit :



Tu sais quelle est la différence de taille entre Corée du Nord et du Sud ?Lequel des deux pays crève la faim ?

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/04/02/famine-larmee-nord-coreenne-revoit-…



Quelle différence entre les deux pays ? Le capitalisme.





Ce que je sais c’est qu’on ne sait pas grand chose de ce qui se passe en Corée du nord et s’il y a des famines apocalyptiques. D’ailleurs vu la proximité du régime avec la chine, même s’ils étaient ineptes au niveau agricole le plus crédible est que la Chine les nourrirait non? Sur la corée du nord je prend des pincettes. Sur l’URSS où on a plus de matériel déclassifié, passé les années 50 il n’y a plus eu de famines à ma connaissance.









tpeg5stan a écrit :



Je n’ai jamais dit que le capitalisme était « moral », et je n’ai rien dit des qualités personnelles des gens. Mais pour qu’une entreprise existe, il faut la lancer. C’est ça aussi le capitalisme.





Il y a eu des entreprises crées depuis que l’humain vit dans des villes.

L’industrie chinoise a 3000ans…


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Pas mal de citer Friedman, qui défendait l’impôt négatif comme outils d’émancipation.

Un parlement a été élu il légifère et la justice applique ça ressemble beaucoup a une démocratie libérale.

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Sauf que quand ce fut fait l’état était omniprésent et c’étaient des sociaux démocrates au pouvoir. Ce que tu décris est juste une démocratie représentative, ça n’a rien de spécifiquement libéral.



La suède s’est libéralisée (un peu) depuis les années 90 et son niveau de syndicalisation est passé sous les 90% certes.



Donc tout ce qui a marché avant relève du libéralisme économique désormais?

C’est absurde selon moi.



Autour de l’an 2000 leur syndicat spéfiquement anarchiste (équivalent de la CNT) syndiquait 12000 personnes, l’équivalent des effectifs de la CGT en France à l’époque à population égale.

Ce qui fait la caractéristique de la suède c’est le poids de son extrême gauche historiquement et sa culture politique du consensus certainement son gout pour lécole de chicago.

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Justice dans le sens application de la loi décidé par un gouvernement élu.

Si ton salaire ne te convient démissionne et trouve mieux ailleurs

&nbsp;

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JE pense que c’est une question d’équilibre, il n’y a pas un méchant libéralisme d’un coté et un gentil étatisme de l’autre, et que cet équilibre il varie au cours du temps.

La Suède s’est libéralisé dans les 90’s pour cause d’échec économique déficit dettes et chômage qui augmentent.

Je ne défends un désengagement total de l’état, il est nécessaire ne serai ce que pour empêcher les monopoles, mais un équilibre “dynamique” entre l’intervention de l’état et la liberté individuelle.

Une bon exemple&nbsp;

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gavroche69 a écrit :



Tu m’excuseras ne ne pas être perméable aux explications de quelqu’un qui semble vouer une admiration sans borne et inconditionnelle aux “très riches” aussi nommés récemment les “premiers de cordée”… <img data-src=" />







Argumentum ad hominem.



Tu as tort sur le fond, du coup tu m’attaques personnellement.





Ça aussi je te l’ai déjà dit, notamment que ce ne sont pas les personnes ultra-riches que je critique mais surtout le système qui permet qu’elles puissent devenir ultra-riches.





Je t’ai déjà expliqué comment le système le permettait. Un mois de SMIC français c’est plus de 80 ans de SMIC vénézuélien, et Maduro refuse l’aide internationale. Alors on fait comment ? Le problème c’est le système français ou le système vénézuélien ?


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yvan a écrit :



Je parle du monde réel, pas d’une fantaisie pleine de beaux principes.







« Une fantaisie pleine de beaux principe »

Belle définition de la déclaration universelle des droits des l’homme.





L’esclavage à l’échelle industrielle et avec comme destination finale d’être un mouroir est quand même très spécifique du commerce triangulaire et du système de plantation et est spécifique dans son échelle et dans sa mortalité moyenne (même si ça s’arrange vers la fin sur ce point).





Sa seule spécificité est son échelle. L’esclavage ça a existé partout. C’est même le développement industriel qui a en grande partie permis d’y mettre fin





Pour les “blancs libres” l’age moyen de mort d’un ouvrier du début 19e doit te donner une idée du pb de droits de l’homme que posait le capitalisme industriel…





1-durée de vie d’un agriculteur à la même période ?

2-dans les usines communistes, c’était pareil, voire pire.

3-personne ne les forçait à travailler à la mine





Ben non, quand l’état français réquisitionne l’or des privés et les entreprises pour organiser la guerre de 14 on est au sommet de l’efficacité économique française et on n’est plus du tout dans du capitalisme mais dans de l’économie planifiée et normalisée par l’état par exemple. Tu mélanges tout.





Les usines appartenaient au privé (Renault, Wendel, Citroën, Peugeot), et les grands industriels avaient des contrats avec l’État.



Ils ont même été appelés « profiteurs de guerre » pour cela. C’est curieux d’ailleurs que tu prennes cet exemple, d’habitude les communistes disent « on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les intellectuels ».





La chine a fait sa révolution verte sous forme d’économie planifiée et l’a réussie.





Là c’est du négationnisme. Le grand bond en avant est un échec monumental, responsable de dizaines de millions de morts.



C’est uniquement avec la libéralisation de la Chine que l’agriculture a commencé à décoller







L’europe de l’ouest capitaliste connaissait encore largement les famines. Les grandes famines d’Irelande, les famines qui ont entrainé la révolution française ça te parle ou bien?





Le capitalisme était plus qu’embryonnaire dans les deux cas. C’était un système féodal et archaïque.



Je t’ai cité Fritz Haber, après lui on n’a plus de problème par ici.





Pour le reste l’URSS était exportatrice de matières agricoles, c’est plus une question de ressources du pays. N’importe quel système même le plus pourri prospèrerai au niveau agricole en Ukraine ou dans la vallée du mississipi…





Alors je t’invite à te renseigner un peu plus sur l’agriculture soviétique. Leur productivité était déplorable (4 à 5 fois moindre qu’un ricain), les parcelles privées tolérées par le régime faisaient 3 % des terres et le quart de la production. Les pénuries étaient régulières, et l’URSS importait des dizaines de millions de tonnes de blé malgré des terres extrêmement fertiles.





Sur la corée du nord je prend des pincettes.

.



On a des rapports et des photos satellites, tu veux quoi de plus ?

fr.wikipedia.org WikipediaLà encore ce sont de petites parcelles privées et le marché noir qui viennent en aide à la population :fr.wikipedia.org Wikipedia


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tpeg5stan a écrit :



Un mois de SMIC français c’est plus de 80 ans de SMIC vénézuélien, et Maduro refuse l’aide internationale. Alors on fait comment ? Le problème c’est le système français ou le système vénézuélien ?





la différence entre pays fausse la donne, faudrait plutôt voir à “confort égal” pour comparer, par exemple:

&nbsp;- quel salaire faut-il au Vénézuéla pour pouvoir manger [définir une quantité/qualité d’aliments] et se loger [définir le type d’habitation/environnement]




  • même question en France avec les mêmes critères d’alimentation et de logement

    &nbsp;

    la valeur faciale de la monnaie et les taux de change perturbe trop pour cette comparaison à mon avis.



    là où je rejoins gavroche69, c’est comment justifier, entre deux personnes “comparables” (californien vs étiopien c’est pas comparable, mais 2 français issus de la même ville avec accès a une éducation similaire ça l’est) puissent avoir des écarts de salaire de facteurs 50, 100, 1000 ou plus ? l’un à fini à l’usine, l’autre parce qu’il à des relations/héritage/… en étant commercial/lobyiste/pdg (sans avoir “construit” la boite en question) ?



    j’estime gagner ma vie suffisamment (petit appart à crédit sur 20 ans hors centre d’une grande ville, une réserve en cas de coup dur (racheter une bagnole d’ocase)) et je pourrai changer régulièrement de smartphone (il date de 2012), je peux concevoir que certains gagnent 10 fois plus que moi, à 20 fois plus je commence à me dire que c’est absurde ou qu’il faudrait vraiment une explication béton, alors certains qui sont à 100, à 1000 ou encore au-dessus, ben en aucun cas je peux trouver ça normal.


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tmtisfree a écrit :



Partout où cela a été expérimenté, on a (re)découvert la même chose : payer les gens à ne rien faire les incite vraiment à ne rien faire. Autant l’appeler par son vrai nom : revenu universel d’inactivité, ce qu’il est.







+1 et il faut etre cinglé ou socialo pour penser le contraire. Y a bien qu en france qu on peut avoir des idées pareil, pauvre pays…


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tpeg5stan a écrit :



Argumentum ad hominem.



Tu as tort sur le fond, du coup tu m’attaques personnellement…



La puissance de tes arguments me laisse pantois… <img data-src=" />







tpeg5stan a écrit :



Je t’ai déjà expliqué comment le système le permettait. Un mois de SMIC français c’est plus de 80 ans de SMIC vénézuélien, et Maduro refuse l’aide internationale. Alors on fait comment ? Le problème c’est le système français ou le système vénézuélien ?



Tu n’as rien expliqué du tout, tu te contentes juste de répéter que ce système est le seul possible et que c’est ça ou le chaos.



L’exemple du Venezuela est un peu facile alors qu’il est juste la preuve que la connerie est universelle et que le fait d’être anti-libéral n’empêche pas d’être con, pas plus que le fait d’être pro-libéral d’ailleurs.



La notion du “juste milieu” semble être un truc qui t’échappe complètement. <img data-src=" />


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gavroche69 a écrit :



Tu n’as rien expliqué du tout, tu te contentes juste de répéter que ce système est le seul possible et que c’est ça ou le chaos.







J’ai prouvé qu’en dehors du capitalisme, les droits de l’homme ne sont pas respectés. Pas forcément le chaos, c’est d’ailleurs plus souvent la dictature. Et le système actuel saurait aussi bien être fort différent tout en respectant les droits de l’homme.





L’exemple du Venezuela est un peu facile





Le Venezuela est un bel exemple, car les bolchéviques ont joué et ils ont perdu.

Vous avez léché les bottes de Chavez et Maduro pendant que ça allait bien, maintenant ça se pète la gueule vous faites semblant d’oublier.



Déso pas déso





le fait d’être anti-libéral n’empêche pas d’être con, pas plus que le fait d’être pro-libéral d’ailleurs.





N’hésite surtout pas à confondre libéralisme et capitalisme.





La notion du “juste milieu” semble être un truc qui t’échappe complètement. <img data-src=" />





Quel est le juste milieu entre « les chambres à gaz n’existent pas » (Faurisson) et « La Shoah a fait 6 millions de victimes » ?

Quel est le juste milieu entre « Les communistes n’ont pas de sang sur les mains » et « Environ 100 millions de personnes sont morts du communisme » ?

Quel est le juste milieu entre « la transition agricole chinoise dans les années 1970 a été une réussite » (supra) et « Le grand bond en avant a fait 30 à 50 millions de morts » ?



C’est du négationnisme, il n’ y a pas de juste milieu à avoir.


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Stel a écrit :



+1 et il faut etre cinglé ou socialo pour penser le contraire. Y a bien qu en france qu on peut avoir des idées pareil, pauvre pays…



En effet, c’est tellement plus intelligent de préférer vouloir que ces pauvres crèvent dans la merde <img data-src=" />

Je te souhaite sincèrement de connaître cette situation. Pour voir ensuite ce que tu dis de ces aides… (L’autre c’est une cause perdue, quoiqu’on fasse il ne comprendra pas)


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Bon, en vrac :



Je n’ai jamais léché les bottes de qui que ce soit, contrairement à toi je ne suis un adorateur de personne ni d’aucun système.

Cette notion de “fan attitude” pour qui ou quoi que ce soit m’a toujours profondément agacé.

Et arrête un peu de me gonfler avec le communisme, je n’ai rien à foutre du communisme et je n’ai jamais été encarté dans aucun parti.



D’une façon générale les politiciens qui se croient supérieurs à tout le monde m’emmerdent profondément quelle que soit leur orientation politique.

J’en viens même à me demander s’il ne serait pas bon de fermer certaines “grandes écoles” qui semblent surtout servir à fabriquer des abrutis à l’ego démesuré.

La fréquentation des ces “grandes écoles” étant souvent le point commun de ces “jesaistout” tous bords confondus.



Pour le juste milieu tu racontes vraiment n’importe quoi !!

Quel rapport il y a entre nier des faits historiquement établis et le fait de trouver anormal que des gens puissent encore crever de faim à notre époque ? <img data-src=" />



Tu sembles faire partie des gens qui pensent que seuls les excès du système qu’ils adorent sont capables d’empêcher les excès des systèmes qu’ils abhorrent.

En langage courant on appelle ça des extrémistes…



Le juste milieu c’est justement d’essayer de prendre ce qu’il y a de bon là où ça se trouve sans rester bloqué sur des idéologies débiles et souvent d’un autre âge, toutes idéologies confondues.



Le juste milieu c’est un truc où il n’y aurait ni multimilliardaire ni gens qui vivent dans une grande misère voire crèvent carrément de faim. Car oui, ne t’en déplaise il y a encore des gens qui crèvent de faim dans ce monde.



Mais je suppose qu’un monde sans multimilliardaire est un truc que tu ne peux même pas imaginer… <img data-src=" />

Un monde réel où des gens crèvent de faim semble moins te déranger qu’un monde hypothétique sans multimilliardaire.



Bref, à la lecture de certains commentaires il ne faut pas s’étonner que ce soit un tel bordel dans ce monde !! <img data-src=" />

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tmtisfree a écrit :



Partout où cela a été expérimenté, on a (re)découvert la même chose : payer les gens à ne rien faire les incite vraiment à ne rien faire. Autant l’appeler par son vrai nom : revenu universel d’inactivité, ce qu’il est.





C’est juste complètement factuellement faux.


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Le RU a toujours son problème de financement qui est énorme (500G€/an pour la France). Déjà il faut un compte mensuel et non annuel, l’argent tourne plus vite, c’est bien plus simple à mettre en place que de bloquer l’argent un an. Piketty trouvait idiot de prélever l’argent pour ensuite le rendre avec plus ou moins de retard.



&nbsp;

Des américains ont proposer une taxe de salaire proportionnel et mensuel : un revenue de 1000\( impliquait une taxe de 40% sur le revenue.



En gros, chaque mois, on a +1000\)
-(40% de revenue).

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tpeg5stan a écrit :



…le principe reste le même : abolition de la propriété privée et contrôle administratif sur tout.Le principe du communisme, quoi.







Le principe du communisme de Marx est: les entreprises appartiennent à leurs travailleurs qui ont donc le pouvoir de décider du partage des bénéfices de leur travail, et le moins d’état possible <img data-src=" />



Tout le contraire de ce que ces dictatures ont fait, relis mieux Marx <img data-src=" />


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Chim a écrit :



Et je pense aussi que, aussi parfait que soit ce choix, la mise en place serait autoritaire car, pour passer à cette société communiste au sens idéal, une partie des gens vont y perdre et il faudrait donc leur imposer de partir ou de se “convertir” à cette nouvelle organisation….







Parce qu’aujourd’hui, le capitalisme n’ impose pas à 95% des gens de consacrer la majorité de leur vie au travail (et de leur enfance à l’école de ce travail)? Ce n’est pas autoritaire ça? Le chasseur cueilleur ne travaillait que quelques heures par semaine pour se nourrir et se loger, il ne perdait pas son temps de vie à enrichir plus riches que lui, on régresse depuis <img data-src=" />


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tpeg5stan a écrit :



La belle victoire, c’étaient juste des dictatures <img data-src=" /> …



Le capitalisme c’est la propriété privée et l’initiative individuelle.

Si tu n’aimes pas le capitalisme, soit tu n’aimes pas les droits de l’homme, soit tu n’aimes pas les êtres humains (d’oû vient l’initiative).







Alors pourquoi dans les entreprises capitalistes où j’ai travaillé, les règles sont:




  • surtout JAMAIS aucune initiative individuelle.

  • le plus riche décide de tout, les autres ferment leur gueule et obéissent, sinon ils sont remplacés par des plus soumis.



    Si ce n’est pas de la dictature, ça y ressemble fortement <img data-src=" />


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ProFesseur Onizuka a écrit :



Alors pourquoi dans les entreprises capitalistes où j’ai travaillé, les règles sont:




  • surtout JAMAIS aucune initiative individuelle.

  • le plus riche décide de tout, les autres ferment leur gueule et obéissent, sinon ils sont remplacés par des plus soumis.







    Parce que tu choisis mal les entreprises où tu travailles, ce qu n’est pas surprenant à te lire et à voir comment tu tires facilement des conclusions erronées.


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ProFesseur Onizuka a écrit :



Alors pourquoi dans les entreprises capitalistes où j’ai travaillé, les règles sont:




  • surtout JAMAIS aucune initiative individuelle.

  • le plus riche décide de tout, les autres ferment leur gueule et obéissent, sinon ils sont remplacés par des plus soumis.



    Si ce n’est pas de la dictature, ça y ressemble fortement <img data-src=" />





    Change tes critères (typiquement évite les grands groupes) ou montre ta propre boîte


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en lieu et place notamment du RSA et de la prime d’activité.





Remplacer une aide sociale par une autre, et essayer de faire passer ça pour un revenu de base…bravo les socialos. Fallait oser.<img data-src=" />

Le revenu de base c’est pas ça du tout.

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fred42 a écrit :



Parce que tu choisis mal les entreprises où tu travailles, ce qu n’est pas surprenant à te lire et à voir comment tu tires facilement des conclusions erronées.







Parfois, tu n’as pas le choix de l’entreprise où tu travailles. Souvent c’est ça où rien, en attendant mieux.

Surtout maintenant avec l’autre psychopathe et son offre sérieuse d’emploi qui tefera radier des assedics.


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gavroche69 a écrit :



Un monde réel où des gens crèvent de faim semble moins te déranger qu’un monde hypothétique sans multimilliardaire.







Le monde réel est celui où les gens qui meurent de faim vivent dans des pays avec le moins de multimilliardaires.

Les pays qui réussissent le mieux à lutter contre l’extrême pauvreté sont aussi ceux où les gens s’enrichissent, et fatalement deviennent riches. Tant mieux !





Le juste milieu c’est justement d’essayer de prendre ce qu’il y a de bon là où ça se trouve sans rester bloqué sur des idéologies débiles et souvent d’un autre âge, toutes idéologies confondues.





Tu inclues la déclaration universelle des droits de l’homme dans les « idéologies débiles et souvent d’un autre âge » ?



Tu veux respecter ses principe ou bien la brûler ?

Le marxisme a choisi l’option 2, il n’ y a pas de juste milieu à avoir avec.

Comme il n’y a pas de juste milieu à avoir avec les nazis, les racistes ou les pédophiles.



Le reste, c’est baratin et pipo.


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ProFesseur Onizuka a écrit :



Alors pourquoi dans les entreprises capitalistes où j’ai travaillé, les règles sont:




  • surtout JAMAIS aucune initiative individuelle.

  • le plus riche décide de tout, les autres ferment leur gueule et obéissent, sinon ils sont remplacés par des plus soumis.







    Ce que tu décris est justement le système communiste où tu remplaces « le plus riche » par « le représentant du parti » avec des productions d’usines totalement absurdes pour répondre à un plan inadapté.



    Dans la mienne ça ne se passe pas comme ça. Et si une entreprise tourne comme ça, j’ai tendance à dire qu’elle va rapidement échouer et se faire rattraper/dépasser/manger par une autre plus dynamique.





    Si ce n’est pas de la dictature, ça y ressemble fortement <img data-src=" />





    La Chine est une dictature et s’est tournée vers l’économie de marché depuis un bout de temps, de même pour le Chili à l’époque de Pinochet ; ce n’est pas incompatible.


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Tu as toujours le choix.

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tpeg5stan a écrit :



Ce que tu décris est justement le système communiste où tu remplaces « le plus riche » par « le représentant du parti » avec des productions d’usines totalement absurdes pour répondre à un plan inadapté.



Tu décris le socialisme, pas le communisme.

D’ailleurs c’est même marqué dans le nom que tu ne cites pas mais prends en exemple : URSS. Union des Républiques Socialistes Soviétiques.







fred42 a écrit :



Tu as toujours le choix.



Il reste toujours celui de choisir le RSA, en effet <img data-src=" />


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Ne retenir de ce que tu lis uniquement ce qui peut servir à combler le vide sidéral de ton argumentation fait penser à de la pure propagande de ta part.





  • Quand je dis qu’il faut prendre ce qui est bon de part et d’autre tu en déduis que je souhaite la fin des droits de l’homme…



  • Je parle de la situation mondiale et toi tu t’acharnes à ne voir les choses que pays par pays, difficile d’avoir une vision plus étroite des choses.

    Surtout en ne citant que les pays qui n’adoptent pas ton système et où ça va effectivement mal en omettant de citer ceux qui ont adopté ton système et qui vont pourtant mal aussi…

    Moi je n’ai aucun problème à mettre maduro et trump dans le même sac bon à jeter à la poubelle, en es-tu capable ?

    Simplement de par la place de son pays dans le monde, trump est bien plus dangereux que maduro mais ce sont bien 2 nuisibles parmi tant d’autres, en fait il faudrait un très grand sac…



    Mais bien sûr tu as forcément raison et tous ceux qui ne “pensent” pas comme toi ne sont que des vilains communistes avides de dictature.



    Discussion impossible et c’est tout simplement consternant. <img data-src=" />

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lateo a écrit :



Depuis presque 30 ans d’€uro, as-tu le sentiment que notre population s’enrichit ?





20, pas 30 (tu m’a fait peur et j’ai cru avoir loupé mes 10 dernières années ^^)


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Patch a écrit :



Tu décris le socialisme, pas le communisme.

D’ailleurs c’est même marqué dans le nom que tu ne cites pas mais prends en exemple : URSS. Union des Républiques Socialistes Soviétiques.



Il reste toujours celui de choisir le RSA, en effet <img data-src=" />





tout comme le parti NAZI


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T’oublie l’élément de base dans tes coms. L’anthropologie , ou psychologie humaine animale. C’est bien beau de dire tout le monde beau est gentil no border no dictator. Mais bon ça n’existera jamais au niveau mondial . Et ca se passe mal la ou ca existe

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Partout où cela a été expérimenté, on a (re)découvert la même chose : payer les gens à ne rien faire les incite vraiment à ne rien faire. Autant l’appeler par son vrai nom : revenu universel d’inactivité, ce qu’il est.

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Ce sous-titre magique! Aller je retourne lire l’article. 😁

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Dès qu’on est éligible à une prestation sociale on aura droit à la totalité ?

Le calcul dépendra des situations de chacun ?



Malheureusement, la simplicité d’un revenu garanti et égal à tous se transformera en usine à gaz comme d’habitude, avec ses exceptions soumis aux algorithmes complexes.

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windfrip a écrit :



Dès qu’on est éligible à une prestation sociale on aura droit à la totalité ?

Le calcul dépendra des situations de chacun ?



Malheureusement, la simplicité d’un revenu garanti et égal à tous se transformera en usine à gaz comme d’habitude, avec ses exceptions soumis aux algorithmes complexes.





Ça a effectivement l’air compliqué, puisque les députés PS souhaitent une sorte de dégressivité (sur le modèle de la prime d’activité), pour inciter à la reprise d’un emploi. Mais le montant du revenu de base serait malgré tout supérieur à celui des aides fusionnées cumulées…


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Autant en général je comprends qu’on analyse la législation car elle est lié à l’informatique, que traditionellement on parle d’avancées scientifiques car on est sur un site de tech. Mais là… Pas de tech, pas de science, que de la pure politique mise en avant.

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Ce sujet est un vrai changement de société dont, je crois, toutes les conséquences n’ont pas été appréhendées.&nbsp; <img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;Il y a certes un coût mais aussi beaucoup d’économies par la fusion des allocations et la simplification des procédures. Il faut maintenant mettre tout cela en balance. Dans ses voeux, notre président semblait fier de notre taux de prélèvement à 46% (environ) : à ce niveau de dépenses, le financement d’un revenu universel (ou l’autre nom qui lui sera donné) est tout à fait envisageable. Ceux qui ont à craindre sont les administrations qui vivent de la complexité de notre système actuel.



Dans ma jeunesse (lointaine) j’avais lu des ouvrages de SF qui évoquaient un système analogue : c’est tout à fait intéressant et le sujet mérite d’être creusé. Un vrai débat devrait être ouvert car le sujet est complexe !

&nbsp;

&nbsp;

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L’algorithme sera intéressant à regarder.

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La question du revenu de base est notamment liée à la façon dont est perçue et traitée la question du travail au sein d’une société. Un sujet qui est lui même lié à des questions tech, comme la montée en puissance des plateformes de travail à l’acte, la robotisation, le traitement de tâches par l’IA, etc.&nbsp;

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Son montant ne pourrait toutefois pas être inférieur aux prestations touchées

précédemment par les bénéficiaires concernés.



je ne vois pas….où, serait le problème ?




  • au lieu de toucher (comme actuel.) par exemple : 900 Euros, versés par 3 Caisses différentes

    là…1 seule et même Caisse (et en +…c’est autom. = sans démarches) !

    “que veut le Peuple” !!! <img data-src=" />

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RSA,apl, rsa activité sont déjà verser par la même caisse.<img data-src=" />

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tmtisfree a écrit :



Partout où cela a été expérimenté, on a (re)découvert la même chose : payer les gens à ne rien faire les incite vraiment à ne rien faire. Autant l’appeler par son vrai nom : revenu universel d’inactivité, ce qu’il est.





Je ne trouve que des sources disant le contraire, tu as des sources de ce que tu avances ?


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Et pour compléter ce qu’a déjà dit David, la mise en place d’un tel “revenu de base” conduira nécessairement à des développements informatiques que certains pourraient juger intrusifs (fichier rassemblant les

revenus, comme c’est déjà en train d’être fait pour l’automatisation de la prime d’activité).

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Je sais qu’il ne faut pas nourrir les gros troll libéraux dans ton genre. Mais tans pis, tu m’énerves tellement avec ta bave, je sais pas si tu es riche à Millions ou juste un idiot qui a vraiment tout gobé au discours des néo liberaux…



Le revenu de base est une mesure de droite, qui va permettre de ne plus payer les cotisations aux entreprises, elles paieront juste un “complément”, et exit la retraite, le chomage, ….



Ca sera “on vous file 800€ par mois alors fermez vos ”, et evidemment le cout de la vie va s’aligner sur ce revenu de base, et ca sera plus que difficile de vivre avec sans trouver un travail … alors un revenu universel d’inactivité ? laisse moi rire !! Ca va juste pemettre aux entreprises de se gaver



&nbsp;&nbsp; on sent bien le petit pourri gaté qui n’a pas eu besoin de galérer dans la vie … l’autre profil dangereux est que tu es un de ces transclasses qui pensent qu’il s’est construit tout seul…



Si des gens veulent vraiment avoir une vision plus profonde du débat :

https://comptoir.org/2016/04/25/le-revenu-de-base-un-faux-ami-du-progres-social/

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Cette réflexion est nourrie à l’idée que les gens n’auront plus de travail à cause de la tech, peur qui est ressortie à chaque révolution technologique depuis l’invention de l’imprimerie.



De plus, il manque un certain recul dans ce genre d’article et celui-ci n’y fait pas exception:

Sur 3 paragraphes qui se suivent, on parle de prestation sociale «&nbsp;unique&nbsp;» et «&nbsp;inconditionnelle&nbsp;», dont le versement serait «&nbsp;automatique&nbsp;». On dit que son montant ne pourrait toutefois

pas être inférieur aux prestations touchées précédemment par les

bénéficiaires concernés.

Déjà là, on se pose la question du financement si on doit verser à tout le monde ce qui aujourd’hui n’était versé qu’aux gens sous un certain seuil. La question est furtivement abordée en fin d’article en parlant de “l’état”, entitée magique au budget infini a priori, mais nulle part on parle de qui va être prélevé pour financer cela. On sent juste qu’on va encore augmenter la dépense publique avec au pire de la dette, au mieux encore un impôt.

Mais on découvre au final que cela n’aura rien d’universel:&nbsp; en prévoyant «&nbsp;une incitation à la reprise d’emploi&nbsp;» (probablement sous forme de dégressivité en fonction des revenus, comme pour la prime d’activité).



Donc au final, rien ne change, on a juste renommé un minimum social ou alors on a parlé dans le vide car on parle de revenu universel sans rien n’en expliquer clairement.

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Ami-Kuns a écrit :



RSA,apl, rsa activité sont déjà verser par la même caisse.<img data-src=" />





Je pense qu’un seul versement calculé intégralement par la même division doit couter moins cher <img data-src=" />


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Je pense qu’à la base se doit déjà être calculé par les mêmes (mais ne connait pas le fonctionnement interne des caf).

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tmtisfree a écrit :



Partout où cela a été expérimenté, on a (re)découvert la même chose : payer les gens à ne rien faire les incite vraiment à ne rien faire. Autant l’appeler par son vrai nom : revenu universel d’inactivité, ce qu’il est.





Source ?&nbsp; Car moi ce que je trouve dit tout l’inverse :



Désincitation au travail salarié



Une proportion plus ou moins grande de la population déciderait que l’allocation universelle leur suffit et cesserait de chercher un emploi ou quitterait son emploi, favorisant ainsi le temps libre, les activités artistiques, philosophiques voire scientifiques, ainsi que le bénévolat. Cela permettrait également, puisque travailler est une contrainte moins forte, une réduction du temps de travail pour ceux qui le souhaitent et une mise en valeur des horaires réduits.



Certaines activités (la recherche par exemple) n’étant pas souvent rentables à court terme en termes de production pour une entreprise, mais étant bénéfiques pour la société à long terme, elles ne sont pas stimulées par la loi de l’offre et la demande. Selon les partisans de l’allocation universelle, la société aurait tout intérêt à parier sur la participation des individus à son progrès en leur libérant du temps pour leurs activités personnelles et en leur garantissant les moyens de subsister, considérant que l’activité salariée n’est pas la seule à contribuer au progrès de la société. Certains partisans arguent également que dans l’histoire de l’humanité, on n’a quasiment jamais vu de grands groupes d’êtres humains totalement inactifs.



Dans le programme Mincome au Canada, seuls 1 % des hommes, 3 % des femmes mariées et 5 % des femmes non mariées ont arrêté de travailler après la mise en place de l’allocation. Dans un sondage en Allemagne 60 % des personnes interrogées disent qu’elles ne changeraient rien à leur mode de vie si elles touchaient le revenu de base ; 30 % travailleraient moins, ou feraient autre chose ; et 10 % répondent : « D’abord dormir, ensuite on verra. » En revanche, 80 % se disent persuadées que les autres ne travailleront plus.

&nbsp;

Source :fr.wikipedia.org Wikipedia


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Donc c’est juste un changement d’« emballage » ?



La montagne, la souris, toussa.



Ne crachons pas dans la soupe cependant, la France a besoin de rationaliser ses aides qui sont particulièrement chibresques à obtenir (pour l’avoir vécu).


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_Quentin_ a écrit :



Certaines activités (la recherche par exemple) n’étant pas souvent rentables à court terme en termes de production pour une entreprise, mais étant bénéfiques pour la société à long terme, elles ne sont pas stimulées par la loi de l’offre et la demande.





C’est sérieux ça? C’est pas sourcé sur l’article Wikipédia et bossant dans l’industrie, ça me désole de lire de telles bétises.

Une entreprise qui ne fait pas de R&D c’est une entreprise vouée à disparaitre. Tout industriel sérieux le sait, il suffit de voir les budgets alloués à la R&D dans les entreprises.

&nbsp;La recherche ce n’est pas qu’une question de temps mais aussi de moyen. Dégager du temps pour que les gens ne “travaillent pas” mais fassent de la recherche, c’est ridibule. Ils ont également besoin d’un budget en général. Il n’y a que lorsque l’on produit une réflexion qu’on ne consomme rien de plus que son salaire.



&nbsp;


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Et combien on a donné aux entreprises contre la promesse d’un million d’embauches que l’on a toujours pas vu ? 40&nbsp;milliards d’allègements de charges après des hausses d’impôts par an.

Maintenant le mdedef nous dit que pour retrouver le plein emploi il faudrait 3% de croissance grand dieu faut arrêter la picole.



Le plein emploi de toute manière on ne le retrouvera jamais car de toute manière la zone euro restera au mieux à 2% et on est plus dans les années 5060. Donc il faut ré-inventer un nouveau système pour permettre aux gens avec emploi ou sans emploi d’exister et de vivre correctement.



Edit depuis Chirac on a un crédit d’impot sur le R&D sans compter les pôles de compétitivité pour les PME.



&nbsp;



&nbsp;

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Je ne suis pas d’accord avec toi.



Ce qui incite à ne rien faire c’est les « trappes à pauvreté » avec les effets de seuil qu’ont les aides. Selon la façon dont est combiné le revenu de base, ça peut remédier en partie à la situation actuelle.

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Tu as des sources?

De celles que j’ai c’est plutôt l’inverse, avec un boom des créations d’entreprises parce que le minimum vital des personnes est sécurisé donc c’est moins angoissant.



Encore dans l’idéologie j’ai l’impression là dessus….

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tmtisfree a écrit :



Partout où cela a été expérimenté, on a (re)découvert la même chose : payer les gens à ne rien faire les incite vraiment à ne rien faire. Autant l’appeler par son vrai nom : revenu universel d’inactivité, ce qu’il est.





Suite à mes propres recherches je dis l’inverse à mes connaissances, tu pourrais partager tes sources que je nuance mes propos la prochaine fois?


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Il y a une grosse différence entre “Recherche” et “Recherche & Développement”. Je bosse aussi dans le milieu et de ce que j’ai vu, en effet, le retour sur “investissement” dans la Recherche est bien moindre que dans la R&D.



Après bien sur, c’est à nuancer, je dis ce que j’ai vu et j’ai pas exploré un nombre statistiquement significatif de labos.

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Le débat droite/gauche <img data-src=" />

Le néant intellectuel.



Je relativiserai ce que tu indiques déjà parce que la droite a déjà mis en place des mesures sociales en taxant les entreprises (genre les allocations familiales qui sont à l’initiative du patronat, l’éducation des filles etc.) présenter la droite comme des salauds inhumains est idiot.

Ensuite je relativiserai tout cela dans le sens où il n’y a plus personne à gauche qui porte sérieusement une alternative anticapitaliste (soit ils disent mais ne font pas, soit ils veulent juste être élus et réguler) et donc on est soumis aux règles du marché mondial ce qui implique que baisser le coût du travail est le seul moyen d’en garder chez nous. Qu’on soit de gauche ou de droite c’est idem comme logique, on est dans un système totalitaire.



Je relativiserai également sur le côté “arnaque” de la mesure car elle va permettre de protéger tous les jeunes issus de la protection de l’enfance qui n’ont droit à rien aujourd’hui sauf exceptions locales à leur 18 ans et ça va permettre de financer les enfants dont les parents sont trop à la ramasse pour réclamer le RSA aujourd’hui.

Il y a donc bien des aspects très positifs socialement/humainement à cette démarche.



Pour le reste taxer les entreprises n’est pas spécialement un but en soi. Personnellement je préfèrerai qu’on les taxe moins et qu’on soit payés plus afin qu’on finance nous même nos protections dans un système mutuelliste…

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Très officiellement je fais de la R&D, dans l’innovation tellement innovante que mon travail bénéficie du CIR. En pratique je fais pas de recherche du tout, je fais du dev pour un projet industriel.



Je n’ai pas vérifié mais vu les intitulés je dois compter comme du budget R&D.

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C’est surtout à une échelle de temps et de mise en application très différente.



Certaines découvertes en physique théorique à elles seules impliquent l’ensemble de l’industrie informatique par ex. mais quand on a financé les recherches sur les particules et le monde subatomique à partir de la fin du 19e il était impossible de prédire qu’un jour un achat sur trois se ferait via internet…



Et sinon je rejoins le commentaire initial, pour faire de la recherche il faut des budgets.

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Je comprend pas la position du PS la, en fait c’est pas un revenu universel mais un impôt négatif (coucou Friedman).

&nbsp;

En plus fusionner toutes les aides sociales et rendre leur attribution automatique c’est le programme à Macron, ça veut pas dire qu’il fera, mais c’est dans son programme.

&nbsp;

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romainsromain a écrit :



Je sais qu’il ne faut pas nourrir les gros troll libéraux dans ton genre. Mais tans pis, tu m’énerves tellement avec ta bave, je sais pas si tu es riche à Millions ou juste un idiot qui a vraiment tout gobé au discours des néo liberaux…



Idiot oui ce n’est pas nouveau, qui a tout gobé, ca dépend : quand ca le touche personnellement, là étrangement il préfère l’Etat providence…



Pour la suite, je ne suis pas du tout d’accord avec toi. Ce n’est pas vraiment une mesure de droite, ni le meilleur moyen de supprimer chômage et retraite (du moins pas dans le sens que tu exprimes). Mais ca serait trop long à développer ici…


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Philippe_1664 a écrit :



Je comprend pas la position du PS





Tu pouvais t’arrêter là


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tpeg5stan a écrit :



Donc c’est juste un changement d’« emballage » ?





+10

C’est un changement d’emballage sur lequel on appose un nom qui n’a rien à voir avec le principe du revenu universel tel qu’il a été théorisé (par Bernard Friot notamment).



Je renvoie au très explicatif épisode d’Usul sur le salaire à vie , qui permet de se faire une idée de l’intérêt de la chose.



L’idée est très bonne et sa mise en place ne pourrait être que positif pour notre société.

Par contre, ça nécessite de changer de paradigme économique et la vision du travail (celui-ci ne devant plus être subi mais choisi)

&nbsp;

Malheureusement, les expérimentations que l’on nous propose sont très loin de cette idée , ça n’en effleure même pas le principe.

Bien évidemment, ça ne peut que donner lieu à un échec et les politiques s’en serviront pour dire qu’ils ont essayé et que ça n’a pas marché, ceci sans avoir testé une micro-seconde ce principe. (un peu à la manière du réparateur qui&nbsp; dit qu’il faut changer une voiture alors qu’il n’a même pas mis la clé sur le contact)



&nbsp;


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Aussi mais faire un commentaire juste pour dire ce que tout le monde sait déjà c’était pas terrible.

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On est d’accord, les chercheurs du 19e prennent pas un pourcentage des ventes (en mode TVA) des achats en ligne. La pertinence économique de certains travaux de recherche ne se ressentent que bien plus tard et possiblement pas par les mêmes gens, ni par les mêmes entreprises.



L’objectif (grosso modo) d’un département de R&D c’est le brevet. C’est pas tellement le cas dans la Recherche où l’objectif c’est plutôt la publication. Ne me faites pas dire ce que j’ai pas dis hein : je dis pas dis que les mecs en R&D publient pas ni que les labos de recherches ne posent pas de brevets. C’est une question d’objectif et de priorité.



Je précise aussi que je défend pas le point de vu de _Quentin_ (sur l’offre et la demande), puisque le financement de la recherche se fait en grande partie en fonction de possibles retours. Typiquement, quand on est un mathématicien spécialisé en économie, le financement, c’est pas trop dur à trouver. Par contre un archéologue spécialisé en poterie du paléolithique des peuplades du bassin Mauriennait va bien plus galérer a financer ses travaux. Justement par ce qu’il y a un déséquilibre d’offre (les chercheurs) et de demande (les financeurs).

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Pour faire court ( et on peut en débattre ailleurs : si salaire de base, alors plus de cotisations aux différentes branches …&nbsp; : retraites, maladie, … ) c’est un peu le même principe que la CSG plutôt que la cotisation chômage ..



Avec une cotisation, le chômage est un droit ( je cotise =&gt; j’ai des droits , c’est le principe assurantiel ). Alors que financé par un impôt, qui par nature ne peut financer une chose précise ( sinon c’est une taxe ), tu peux facilement moduler le niveau, le baisser, ….



Bah la pareil : avec un revenu universel, pour le financer les entreprises diront “ok mais plus de cotisations alors”. Et boum.

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Pas une mesure de droite, mais une mesure libérale, la droite peut être conservatrice et étatiste tout le contraire du libéralisme.

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“les allocations familiales qui sont à l’initiative du patronat”



Plutôt à l’initiative de quelques patrons chrétiens démocrates et ca n’a pas été&nbsp; sans faire grincer de nombreuses dents. De plus,



http://www.slate.fr/story/137699/emile-romanet-inventa-allocations-familiales



Et je cite l’article : “Depuis 1870, le déficit de natalité de la France vis-à-vis de

l’Allemagne hante de nombreux esprits. Il n’est pas sans intérêt de

constater que c’est au cœur du conflit que la famille est devenue un

enjeu national. Et la généralisation des allocations familiales en 1932

s’explique aussi par la démographie en chute libre au lendemain de la Grande Guerre.”



Encore dans l’article&nbsp;



“Pour “paternalistes” qu’ils soient, ces patrons, pour la plupart

issus et ancrés dans le courant “catholique militant” de cette époque,

n’étaient pas moins préoccupés du rendement de leurs entreprises. Le

rendement nécessitait bien sûr des hommes, des ouvriers disponibles à

l’emploi et qui puissent échapper aux fléaux créés par l’exode rural,

l’habitat insalubre, la surpopulation dans les logements, l’alcoolisme,

la tuberculose et la déchéance humaine qui s’ensuivait.”



&nbsp;Donc, oui tout n’est pas noir est blanc, mais je ne peux pas entendre que “La droite a déjà mis en place des mesures sociales en taxant les entreprises”.. non, elle a mis en place des mesures qui soutenaient la famille, valeur chrétienne importante mais aussi pour fabriquer de la futur chair à canon contre l’Allemagne ….



Quand à “ il n’y a plus personne à gauche qui porte sérieusement une alternative anticapitaliste” … J’ai envie de dire, c’est bien beau de parler de projet anticapitaliste, mais on en arrive pas là du jour au lendemain, c’est toute une construction de la société qui est à revoir avant de parler de ca… Déjà une révolution fiscale, une plannification écologique et de nouvelles institutions ca sera un bon début …



Le capital n’est fort que parce qu’il a mis en place un système d’aristocratie elective … Bien pour ca qu’un RIC est moqué et vu de haut, même si ce n’est qu’une réponse partielle à une crise démocratique … bref, tu as raison, on va arrêter de se bouffer et de parler de ça, je préfère NXI pour autre chose …



et à part tmsfree ( qui me désole ), je suis désolé si j’ai semblé un peu agressif avec toi et bonne année à toi :)

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Je peux te confirmer que tu n’es pas le seul.



Dans une des entreprises que j’ai fréquenté, les “projets de recherche” étaient fait à l’arrache en mode “Poc qui fait semblant de tourner” pour toucher l’argent mais dont à peu près rien n’était réutilisable en l’état. Du coup les gens bossaient à 80% sur des projets clients.

Dans une autre, l’idée de départ était plus “noble”, il s’agissait effectivement de pousser la connaissance dans le cadre de projets subventionnés en essayant ensuite d’industrialiser les produits pour les exploiter commercialement. En théorie c’est du “win win” pour tout le monde. Dans la pratique, ce sont des objectifs diamétralement opposés à moins d’avoir des moyens considérables (recherche = prototype rapide, beaucoup de temps “perdu” à tester/expérimenter VS produit = stabilité, fiabilité, performances). Donc on finit par revenir au cas précédent.

Bref…

&nbsp;

Côté “pile” le CIR est une escroquerie généralisée puisqu’une minorité absolue affecte réellement les subventions à leur destination prévue.

Côté “face” le CIR est un moyen plus ou moins discret pour l’État d’aider les entreprises dans un contexte de concurrence internationale (les mauvaises langues diront “garder&nbsp; sous perfusion des entreprises intrinsèquement incapables de subsister par elles-mêmes”) sans encourir les foudres de la Commission Européenne ou des États tiers.



Est-ce bien au final ? J’aurais tendance à répondre négativement perso rien que sur le fait que l’on emploie l’argent à une autre destination que celle pour laquelle il a été touché. D’un autre côté, il est indéniable que ça paie des salaires donc c’est bénéfique pour le tissu social en général donc difficile d’avoir un avis pertinent. :)

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js2082 a écrit :



rien à voir avec le principe du revenu universel tel qu’il a été théorisé (par Bernard Friot notamment).







Euh non, ce que propose Bernard Friot c’est du communiste repeint en habits neufs, rien à voir avec le revenu universel.





L’idée est très bonne et sa mise en place ne pourrait être que positif pour notre société.





On a déjà donné au XXème siècle. Je t’invite à étudier le sujet et comprendre pourquoi ça échouera pareil.


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Pas de souci, je n’ai pas eu la sensation d’être agressé.



Pour le reste de gauche comme de droite les conquêtes sociales passent toujours dans la loi avec une main sur le portefeuille et l’autre sur le fusil.



La fin du travail des enfants c’est la droite mais tout autant par eugénisme pour ne pas que les pauvres fassent des enfants pour les faire bosser et parce que l’armée gueulait sur les malformations que pour éviter aux enfants de grandir en poussant des chariots de mine.

L’éducation nationale par la gauche c’est tout autant pour saper les écoles socialistes anarchisantes naissantes et former les futurs cadres de la colonisation et préparer la revanche sur l’Allemagne que par volonté d’élever intellectuellement le peuple et de l’affranchir de l’église catholique.

Les congés payés de 36 c’est la gauche mais le couteau sous la gorge à cause de grèves et en étant du côté du patronat pour faire cesser les occupations d’usines et éviter à tout prix la grève générale expropriatrice. Donc de gauche mais pas déjà plus socialiste ni démocratique.

La légalisation de l’avortement c’est tout autant pour maintenir le corps des femmes dans le domaine public au travers du monopole des médecins et des délais légaux (les techniques de l’époque permettaient déjà de faire à domicile) et éviter que les réseaux d’avortement clandestin indiquent à chaque avortée que si elle vivait en URSS elle pourrait avorter légalement que par souci pro liberté des femmes ou sanitaire etc.



L’ensemble de ce qu’on voit comme des améliorations sociales, issues de la droite ou de la gauche ont des motivations gestionnaires de continuité du système étatique et capitaliste quand elles passent dans la loi (et selon moi l’idée de faire autrement, en écologie comme ailleurs sans avoir comme préalable de faire cesser l’état ne permet pas de sortir de ces logiques militaires, pro riches etc. d’ailleurs et donc ne permet pas de faire autre chose que du capitalisme étatique. Présenter des réformes comme un “bon début” tient de la réthorique, ça n’a jamais existé les “bon début”, ce n’est pas matériellement possible selon moi d’aller au delà de ce qu’acceptent les plus riches et puissants dans ce cadre).



Il n’en reste pas moins que c’est bien que l’éducation soit gratuite, que les enfants ne travaillent plus et qu’on ait des vacances et la sécu même si ce serait mieux dans un cadre non étatique et que je troquerai volontiers mes congés payés pour la démocratie économique à titre personnel…

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Citan666 a écrit :



Est-ce bien au final ? J’aurais tendance à répondre négativement perso rien que sur le fait que l’on emploie l’argent à une autre destination que celle pour laquelle il a été touché. D’un autre côté, il est indéniable que ça paie des salaires donc c’est bénéfique pour le tissu social en général donc difficile d’avoir un avis pertinent. :)





Argent qui pourrait être utilisé pour la recherche publique et permettre l’embauche d’enseignants-chercheurs.

Le cout du CIR, c’est de 5 à 6 milliards d’euros par an.



Je te laisse deviner les effets positifs sur l’emploi et le fonctionnement des universités si cette somme était intégralement dédiée à la recherche publique.

&nbsp;

Des fois, la solution la plus pertinente consiste à privilégier le bien commun plutôt que les intérêts financiers de certains.


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Tout d’abord, les allègements de charge sont de 20 mlliards et non 40. La différence, c’est le CICE de l’an dernier.



Ensuite, quel rapport avec le fait que l’article dit que la R&D n’est pas intéressant pour les entreprises?



&nbsp;Tu sers la soupe d’extrême gauche, c’est bien. Mais au final, ça avance à quoi? Supprimons les entreprises, soyons tous fonctionnaires. Si au moins cela nous épargne ce refrain qu’on entent tous les jours, partout, ça me va. J’en ai tellement assez d’entre de telles âneries.

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Je ne partage pas cette vision. Pour moi c’est la même chose.

La recherche débouche derrière sur des applications quand il y a des avancées théoriques. Et cette recherche a aussi besoin de budget.



D’ailleurs, changer la “Recherche” en “Recherche et applications” seraient surement plus bénéfique pour son image. Car une société qui cherche, trouve, et mets au placard ne sera pas bien avancée.



Dans une société, la recherche se fait à perte. Mais en sachant qu’on trouvera quelque chose que derrière on pourra industrialiser et on inclut le pris de la recherche à perte dans le prix du produit. Du coup la notion de ROI se fait au global mais ne peut se faire projet par projet. Sinon en effet, certains auront des des ROI = 0 et d’autres = 1000%. C’est un peu ridicule et impossible à calculer à l’avance.

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Manifestement, tu n’as pas vu la vidéo donnée en lien: il semble que tu aies quelques à priori sur ce principe et que tu le confondes avec le communisme, ce qui n’est pas du tout l’idée développée.

Je t’invite à regarder la vidéo d’Usul, tu comprendras que ça n’a rien à voir.





Par contre, je suis curieux de savoir où et quand ce revenu universel a bien pu être mis en place au 20e siècle, et ce qui te permet de dire que ça a été un échec. Si tu as un lien, merci de partager.

Si tu parles du régime communiste, encore une fois, ça n’a rien à voir. Et encore moins les régimes du 20e siècle qui n’avaient de communiste que le nom que des dictateurs se sont empressés de monopoliser.

&nbsp;

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gavroche69 a écrit :



il semble que ce soit plus difficile pour toi de comparer une dictature d’extrême droite et une d’extrême gauche car tu fais une fixation sur le communisme.







Effectivement, il me semble que personne ne défende sérieusement le nazisme ou le fascisme de nos jours. Par contre le communisme a droit de cité. C’est pour ça que c’est un problème.





Dans le monde actuel, que tu le veuilles ou pas les extrémistes d’extrême droite et souvent ultra-libéraux sur le plan économique ainsi que plus ou moins psychopathes sont de plus en plus présents y-compris en Europe et tout le monde sait (ou devrait savoir) où ça peut mener.





Définis ultra-libéral ? C’est libertarien, anarcho-capitaliste, ou bien un sophisme de l’homme de paille. Te connaissant, c’est le 3, mais tu es libre de préciser le contraire le cas échéant.



Parce que Marine Le Pen n’a rien de libéral économiquement. La fermeture des frintières, le protectionnisme, l’État dirigste sont aux antipodes du libéralisme.





Ça va peut-être t’étonner mais je pense qu’un mec comme trump est bien plus dangereux pour le monde que ne l’est le guignol kim-jong-truc qui est surtout nuisible pour son pays. Peut-être qu’un jour il aura enfin la place qu’il mérite au bout d’une corde, on peut toujours rêver…





Je ne souhaite la mort de personne.



Oui, le monde est dangereux. Oui, des gens sont cons. Et ?





Curieusement ça ne semble pas trop t’émouvoir, serais-tu un négationniste toi aussi ? <img data-src=" />





1-Ai-je dit quelque part que j’admirais Kim-Jong-Un ? Non, donc sophisme de l’homme de paille

2-Trump ou Bolsonaro ne nient pas la responsabilité du nazisme dans la Shoah. Dans ce fil de commentaires il existe des gens qui nient le rôle du communisme dans ses millions de morts. Ça est un problème.





D’autre part tes louanges sur le capitalisme sont assez cocasses car tu occultes volontairement tous les ravages causés par l’ultra libéralisme qu’il est devenu avec cette poignée d’ultra nantis qui se gavent littéralement sur le dos du reste du monde.





1-Tu utilises la définition marxiste du capitalisme.

Comme dit supra, le capitalisme n’est rien d’autre que la propriété privée et l’initiative individuelle.

C’est juste la base. Il existe sous de nombreuses formes dans de nombreuses pays, avec de nombreux choix de régulation ou de dérégulation. Mais le capitalisme en lui-même c’est juste un système économique.



2-c’est quoi cet « ultra-liéralisme » dont tu parles ? Comme dit supra, la France est loin, très loin d’être un des pays les plus libéraux.



Et un autre sophisme est celui de la masse fixe de travail : si quelqu’un s’enrichit, ce n’est PAS aux détriments de quelqu’un d’autre. Le fait qu’il y ait des très riches ne cause pas qu’il y ait des très pauvres, c’est même souvent le contraire : la création de richesse permet de financer des programmes sociaux et de trouver du travail.





Bref, comme déjà dit on ne sera jamais d’accord… <img data-src=" />





On peut ne pas être d’accord sur des opinions.

Mais ne pas être d’accord sur des faits, surtout sur une matière aussi grave, c’est du négationnisme.


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Philippe_1664 a écrit :



Et il n’y a pas qu’eux qui se sont trompés quand je vois nos économistes qui basent leur théories sur un supposé homo economicus, j’en ai jamais rencontré ni d’homme nouveau d’ailleurs, juste des homo sapiens.







Tu connais vraiment le sujet ou tu parles par a priori ?



Parce que de ce que je vois, cette notion d’homo œconomicus a été critiquée aussi bien par Menger de l’école autrichienne (les « ultra-libéraux ») que par Keynes, Stiglitz ou plus récemment Jean Tirole.



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gavroche69 a écrit :



…D’autre part tes louanges sur le capitalisme sont assez cocasses car tu occultes volontairement tous les ravages causés par l’ultra libéralisme qu’il est devenu avec cette poignée d’ultra nantis qui se gavent littéralement sur le dos du reste du monde…



Pour revenir là-dessus c’est simplement la preuve que n’importe quel système économique ou social devient nocif dès lors qu’il ne respecte plus aucune règle et que l’individu est considéré comme du bétail et/ou de la marchandise.



Faut juste accepter de l’admettre et il semble que ce soit assez difficile pour certains et même le bétail et la marchandise ont souvent du mal à l’admettre… <img data-src=" />


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Un peu d’a priori mais homo economicus implique des décisions totalement rationnelle dans une recherche d’un optimum économique, je me trompe ?



Ce que j’aurai du dire c’est que la micro-économie devrait intégrer a plus grande échelle, des discipline comme la sociologie, la psychologie cognitive, neuroscience …&nbsp;

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On n’a pas la même notion de capitalisme je crois.



Le capitalisme est le système dans lequel la propriété privée est respectée et où les individus ont le droit de commercer et de créer des entreprises.



Il peut être régulé (un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout), libéral ou protectionniste, de copinage (en anglais crony) ou désengagé de l’État, etc.



Tout ça sont des différentes formes de capitalisme.

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Comme d’habitude, les arguments qui tuent…

Sophisme, homme de paille, etc… <img data-src=" />



Et tu te trompes lourdement en disant que personne ne se revendique sérieusement du fascisme et du nazisme, il y en a de plus en plus et ils sont de moins en moins complexés.



Je n’ai jamais nié les ravages causés par le communisme alors que toi tu nies farouchement les ravages causés par l’ultra libéralisme. Ce dernier n’est peut-être qu’une forme du capitalisme mais il est la forme qui se répand de plus en plus.



Et même ce sacro-saint “droit à la propriété” est catastrophique quand il est sans limite comme il l’est pour une poignée de gus.

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Oui, c’est l’idée de l’homo œconomicus : une personne qui « saurait tout » de l’économie et maximiserait son profit. Bien évidemment, on se rend vite compte, dit comme ça, de ses limites.



Je ne suis pas économiste, je ne sais pas si tu en connais, tu peux tenter d’en contacter un, ils ont parfois un blog, pour parler des recherches qui sont faites actuellement en économie, et de la prise en compte de différents paramètres dans leurs modèles.

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yvan a écrit :



Dévaluer détruit le pouvoir d’achat aussi… effectivement ça ajustait les choses différemment mais au final ça appauvrissait ceux qui n’avaient pas de patrimoine, pas mieux que de baisser ou faire stagner les bas salaires selon moi.

C’est juste mieux pour les politiciens qui peuvent se financer via la planche à billet.







Dévaluer détruit surtout la rente et le capital.

Les salaires ne sont absolument pas impactés s’ils sont indexés sur l’inflation.

La dévaluation crée un appel d’air pour les affaires puisque tout est subitement moins cher vu de l’étranger.



Au final, les français s’enrichissaient malgré des dévaluations pouvant aller jusqu’à 15% par an.

Inversement, depuis la politique du Franc fort et à fortiori depuis l’€uro, le seul objectif est de luter contre l’inflation (donc d’empêcher la monnaie de perdre trop de valeur).



Depuis presque 30 ans d’€uro, as-tu le sentiment que notre population s’enrichit ?



Dernier point sur LA planche à billets.

Oui, c’est vrai. Mais.

C’était généralement utilisé pour des projets concrets sensés bénéficier au pays (infrastructures, etc.). L’inflation contribuait d’ailleurs à faire baisser la facture de l’état sensiblement (dettes moins chères à rembourser).



Aujourd’hui ça existe encore cette histoire de planche à billets, ça a simplement changé de nom et de bénéficiaires : l’assouplissement quantitatif (émission lourde de monnaie numérique) atterrit directement dans la poche des banques et ne bénéficie pas à grand monde.


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tpeg5stan a écrit :



Tu parles de Cuba là ? Rien de démocratique là-dedans





Je parle de l’Ukraine kosaque et de l’espagne républicaine dans les endroits ou les communistes libertaires ont organisé le pays (Catalogne, asturies…) qui sont des exemples de communisme en pratique.

J’y ai ajouté la Yougoslavie et Cuba puisque ça a des aspects communistes malgré tout et que ce n’étaient pas des prisons à ciel ouvert où les gens ne peuvent voyager etc. et qui sont donc également les pays qui ne collent pas à la réthorique “communisme = satan”







tpeg5stan a écrit :



Je parle de l’échec de la Makhnovchtchina, pas du peï en particulier.





Eh bien il l’a vu…







tpeg5stan a écrit :



Ce n’est pas une justification. Je suis en train de lire actuellement La guerre d’Espagne et ses lendemains de Bartomlomeo Benassar et les couvents brûlaient avant 36.





Et les mineurs des asturies se faisaient assassiner par l’armée… Surprise une guerre civile n’apparait pas magiquement du jour au lendemain. On n’est néanmoins pas sur des niveaux de violences comparables.

Et si tu prends juste le niveau d’abus sur les enfants dans le monde catholique actuel il n’est pas étonnant que dans un monde qui change trop vite pour le faire doucement et où la parole anti cléricale commence à faire jour certains veuillent se venger au sang.







tpeg5stan a écrit :



Eh bien… Renseigne-toi au lieu de balancer des a prioris ? Elle avait un puissant secteur agroalimentaire et un secteur industriel naissant.





Je ne balance pas des a prioris, c’était un pays rural principalement en dehors de sa grande ville. Comme aujourd’hui. Après il y avait probablement une petites bourgeoisie, une classe moyenne etc. oui qui vivait au niveau de vie européen possiblement. Pas Cuba dans son ensemble. Si c’était si évident, la propagande us appuierai tellement lourdement dessus que tout le monde connaitrait par coeur le nom de toutes les industries ravagées par les méchants rouges.

Je connais mal mais j’ai quand même un sens du vraisemblable qui me fait largement douter de ce que tu avances.







tpeg5stan a écrit :



Une distinction artificielle inventée par les communistes et qui ne repose sur rien.

Exemple : j’ai des vêtements sur moi. Ce sont des biens d’usage. Pourtant des sociétés proposent de louer des vêtements (je tombe sur lecloset.fr je n’ai même pas ouvert l’URL). Donc c’est un moyen de production de richesse.

Toute propriété est potentiellement un moyen de production selon comment tu la mets en valeur.





Tu joues sur les mots de manière stérile.

Il y a des définitions a peu près claires et précises de ce qu’est la possession d’un moyen de production. En occident tu es d’ailleurs imposé là dessus.

Alors que personne ne m’impose sur les slips ou sur le matelas que je possède <img data-src=" />







tpeg5stan a écrit :



Effectivement, ce sont les droits de l’homme qui sont le garant du capitalisme.





C’est pour ça qu’il a émergé via la colonisation et l’esclavage au nouveau monde et les déportations massives et violentes d’écossais ruraux lors du mouvement des enclosures?

Là encore c’est ridicule d’idéologie. Je ne suis pas historien de l’économie mais le sujet de l’émergence du capitalisme fait plus que consensus… et n’a rien à voir avec les droits de l’homme qui sont une digestions légale des théories du siècle des lumières apparues plus d’un siècle après les enclosures et Gorée qui mettront ensuite plus de 150 ans à figurer dans le socle du droit d’une majorité de pays.







tpeg5stan a écrit :



Mais c’est faux, le monde n’a jamais été aussi riche et aussi sûr.





Etre riche ne fait pas partie des droits de l’homme. Globalement la déclaration universelle ne fait à aucun moment mention de confort matériel.

D’égalité en dignité et en droits par contre oui. Et ça, ça régresse.

Quant à la sécurité des personnes c’est une question complexe puisque ce sont à la fois les états qui la garantissent mais aussi qui maltraitent les gens. Le million de musulmans en camps en chine à lui tout seul permet d’affirmer que non, les droits de l’homme ne progressent pas avec l’économie capitaliste.







tpeg5stan a écrit :



Compare le niveau actuel à ce que c’était à l’époque. Ce n’est pas parce que la situation est peu glorieuse que ça ne s’est pas amélioré





Je suis né dans les années 70, des amis de mes parents, de tous sexes et couleurs de peau ont fait des tours du monde (en évitant l’URSS) le pouce levé. Ce n’est plus possible aujourd’hui sans faire un parcours d’obstacles géopolitique.







tpeg5stan a écrit :



La fameuse extinction Trias-Jurassique d’il y a 200 millions d’années <img data-src=" />





Là encore, il y a un large consensus actuel sur la destruction des ressources renouvelables, je ne vais pas argumenter avec quelqu’un visiblement de mauvaise foi et possiblement encore moins compétent que moi sur le sujet.





tpeg5stan a écrit :



Ça ressemble à un « j’ai plus d’argument » : l’homme mange enfin à sa fin, du coup on va chercher le problème ailleurs.





L’homme mange à sa faim grace à des découvertes techniques dans les engrais. Découvertes qui ont autant eu lieu dans le monde communiste (la chine pré 70’s) que dans le monde capitaliste (l’inde de la même époque). Ca n’est pas un manque d’arguments du tout.







tpeg5stan a écrit :



Et ? Ça reste du capitalisme





Oui mais plus de l’initiative individuelle. Tu définissait le capitalisme comme la combinaison propriété privé et l’initiative individuelle. Ce n’est ni l’un ni l’autre. Juste la possibilité d’accumuler du capital.


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gavroche69 a écrit :



Et tu te trompes lourdement en disant que personne ne se revendique sérieusement du fascisme et du nazisme, il y en a de plus en plus et ils sont de moins en moins complexés.







Tu m’inquiètes honnêtement, là. À part Alain Soral, Dieudonné et des gens barjo sur reddit ou jeuxvideo.com, des gens nient la Shoah et font les louanges d’Hitler comme ça ?

J’ai bien vu des relents d’antisémitisme avec certains « gilets jaunes », mais pas au point de voir des néo-nazis défiler dans la rue comme en Grèce ou en Ukraine.





tu nies farouchement les ravages causés par l’ultra libéralisme





Je t’ai déjà demandé de définir ce terme. Je ne suis pas anarcho-capitaliste ni libertarien, loin de là.



Évidemment l’économie a besoin de régulation. Je suis d’accord qu’existent des défaillances de marché, que les externalités (dont la pollution) doivent être intégrés dans les calculs économiques, et je suis pour un rôle important des autorités de régulation.





Et même ce sacro-saint “droit à la propriété” est catastrophique quand il est sans limite





Il existe des limites au droit de propriété. Exemple : céder un terrain pour construire une route ou une voie ferrée. Mais il faut que ce soit fait clairement et il y a une condition de « juste et préalable indemnité »



Par contre j’aimerais que tu me détailles ce « catastrophique » droit « sans limite » ?


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Non je ne connais pas d’économiste, je ne le suis pas, mon opinion de profane est que les comportement individuels sont trop complexes pour construire un modèle qui ferai de l’économie une science “dure”.

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gavroche69 a écrit :



Je n’ai jamais nié les ravages causés par le communisme alors que toi tu nies farouchement les ravages causés par l’ultra libéralisme. Ce dernier n’est peut-être qu’une forme du capitalisme mais il est la forme qui se répand de plus en plus.



L’ultra/néo-libéralisme ça n’existe pas il y a des libéraux, pour qui doit l’état doit être fort sur les fonction régaliennes (certains ajoutent l’éducation et la santé aux fonctions régaliennes) et des libertariens ( pour qui tout problèmes peut se résoudre par un contrat entre les parties prenantes).

&nbsp;

L’ultra/néo est une dénomination péjorative rien d’autre.


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Concernant la renaissance du fascisme et du nazisme je parle au niveau mondial, pas au niveau d’un pays…

Les excès catastrophique de la propriété sans limite ?

Ben comme tout ce qui est sans limite, une petite minorité possède sans limite au détriment d’une majorité.

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lateo a écrit :



Dévaluer détruit surtout la rente et le capital.





Pas dans une économie mondialisée.

Pas le capital non monétaire.





lateo a écrit :



Les salaires ne sont absolument pas impactés s’ils sont indexés sur l’inflation.





Sauf que dans un pays dépendant énergétiquement et agicolement ce n’est pas ce qui arrive quand on dévalue.





lateo a écrit :



La dévaluation crée un appel d’air pour les affaires puisque tout est subitement moins cher vu de l’étranger.





A condition d’avoir une économie basée sur l’export uniquement. Ce n’est plus le cas de la France, même la Suisse a plus d’industrie que nous désormais.

Ce sont des raisonnements qui sont restés possibles jusqu’aux années 70, plus aujourd’hui.





lateo a écrit :



Au final, les français s’enrichissaient malgré des dévaluations pouvant aller jusqu’à 15% par an.

Inversement, depuis la politique du Franc fort et à fortiori depuis l’€uro, le seul objectif est de luter contre l’inflation (donc d’empêcher la monnaie de perdre trop de valeur).





Parce que c’est ça la garantie de notre pouvoir d’achat en tant que pays riches…





lateo a écrit :



Depuis presque 30 ans d’€uro, as-tu le sentiment que notre population s’enrichit ?





On est la 7eme économie mondiale alors qu’on est minuscules. Je ne suis pas prospectiviste mais au moins à court terme oui. Est ce que c’est bien réparti? non (cf niveau de pauvreté qui repart à la hausse). Est ce que c’est durable? Probablement non plus puisque la richesse c’est avant tout la production mais pour l’instant l’ordolibéralisme a plutôt eu des conséquences positives même si on commence à voir les limites du système.







lateo a écrit :



Dernier point sur LA planche à billets.

Oui, c’est vrai. Mais.

C’était généralement utilisé pour des projets concrets sensés bénéficier au pays (infrastructures, etc.). L’inflation contribuait d’ailleurs à faire baisser la facture de l’état sensiblement (dettes moins chères à rembourser).





Ca servait à masquer des décisions politiques de merde surtout (typiquement les guerres) et à diluer la dette qu’elles produisaient sur toute la population sauf les très riches qui pouvaient acheter de l’or ou avaient un patrimoine en dur. L’inflation ce n’est pas la panacée non plus.

Juste changer les règles fiscales sur l’héritage et réguler l’évasion fiscale serait plus juste et moins hasardeux dans la France de 2018.







lateo a écrit :



Aujourd’hui ça existe encore cette histoire de planche à billets, ça a simplement changé de nom et de bénéficiaires : l’assouplissement quantitatif (émission lourde de monnaie numérique) atterrit directement dans la poche des banques et ne bénéficie pas à grand monde.





La planche à billets n’a jamais bénéficié qu’aux appareils d’états et éventuellement aux industries de pays ayant des ressources naturelles en propre.

Jamais à la population du pays pour ce qui est de la France post coloniale selon moi. On a l’impression avec les baby boomers qui ont payé les intérêts de leurs prêts avec de l’inflation mais en fait ça peut surtout se résumer au fait qu’ils ont vécu à crédit et que c’est aux générations d’après de payer, pas au fait que ça ait profité à la population.


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yvan a écrit :



malgré tout et que ce n’étaient pas des prisons à ciel ouvert où les gens ne peuvent voyager etc.







Ben…

Si



Les boat-people qui fuient Cuba, les interdictions de quitter le pays c’est factuel.





Tu joues sur les mots de manière stérile.

Il y a des définitions a peu près claires et précises de ce qu’est la possession d’un moyen de production. En occident tu es d’ailleurs imposé là dessus.

Alors que personne ne m’impose sur les slips ou sur le matelas que je possède <img data-src=" />





Je ne joue pas sur les mots. Si je loue mon matelas ou mon slip, je devrai facturer la TVA. C’est un moyen de production.





C’est pour ça qu’il a émergé via la colonisation et l’esclavage au nouveau monde et les déportations massives et violentes d’écossais ruraux lors du mouvement des enclosures?





Le capitalisme s’est développé dès le moyen-âge avec les cité-états comme Venise.

Son véritable développement c’est la révolution industrielle, et c’était en Europe sans lien avec l’esclavage ou la colonisation.





Le million de musulmans en camps en chine à lui tout seul permet d’affirmer que non, les droits de l’homme ne progressent pas avec l’économie capitaliste.





Je ne le prétends pas. Je dis que le respect des droits de l’homme protège également le capitalisme.





L’homme mange à sa faim grace à des découvertes techniques dans les engrais. Découvertes qui ont autant eu lieu dans le monde communiste (la chine pré 70’s) que dans le monde capitaliste (l’inde de la même époque). Ca n’est pas un manque d’arguments du tout.





Quoi ? Le grand bond en avant a mené à la famine. les engrais chimiques c’est en Europe vers la fin du XIXème siècle. cf. Fritz Haber (d’ailleurs, un drôle de bonhomme).





Oui mais plus de l’initiative individuelle. Tu définissait le capitalisme comme la combinaison propriété privé et l’initiative individuelle. Ce n’est ni l’un ni l’autre. Juste la possibilité d’accumuler du capital.





OK, on peut être à plusieurs pour l’initiative individuelle, si c’est la seule chose qui te gêne.


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Ouais enfin appelez ça comme vous voulez, ultra-libéraux ou libertariens ou “tout pour ma gueule à moi”, ça ne change rien à la nuisance de ce système. <img data-src=" />

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Tout à fait, si à 18 ans j’avais eu un revenu de base, j’aurai créé une entreprise. Et c’est exactement pour ça que les conservateurs capitalistes au pouvoir feront tout pour que ça n’arrive pas <img data-src=" />

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Ces communautés abandonnant leur bien matériel ont réellement existé et sans massacre.

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romainsromain a écrit :



En fait la Corée du nord est tout sauf Communiste … Je dirais plutôt  aristocratie totalitaire …







La Corée du Nord est soutenue par tous les partis communistes du monde (qui ont léché les bottes de Staline et Mao avant ), le PCF entre autres. Qu’ils aient des bricolages de forme ne change rien au fond : pas de propriété privée, tout aux mains de l’État, pas de liberté. La recette de la misère.





Et je peux te faire une liste longue comme le bras, et on parle de pays qui sont juste à côté …





Des pauvres et des gens qui ont faim, ça existe. Mais ça existait déjà avant au temps où on chassait le mammouth.



Regarde la réduction de cette extrême pauvreté plutôt :https://ourworldindata.org/wp-content/uploads/2017/01/share-world-population-in-…



La pauvreté dont tous les articles que tu cites parle est une pauvreté relative, avec un seuil en pourcentage du revenu médian. On est bien plus riche en étant pauvre en Europe que riche au Venezuela par exemple.





on applique quoi depuis 30 ans ? les recettes néo libérales et le résultat ?





En France ?

Un système fortement étatisé et mâtiné de capitalisme de connivence. Le poids des prélèvements obligatoires est le plus élevé de l’OCDE, la part de l’État dans le PIB idem.

Je ne vois pas grand chose de libéral (au fait, la différence entre néolibéral et libéral ?) là-dedans .



L’indice de liberté économique de la France range ce pays septante-et-unième mondial, derrière le Bruneï, l’Indonésie, le Monténégro, l’Azerbaïdjan…


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raaah les préjugés…



Je vois que pas mal de personnes t’ont donné les liens pour que tu cesses de confondre un peu tout et n’importe quoi avec le communisme.



Encore une fois, je te conseille de regarder la vidéo d’Usul, elle te permettra de déconstruire certains de tes préjugés (notamment sur la richesse “créée”).

Elle te permettra aussi de corriger les a priori que tu as sur le salaire à vie.







&nbsp;

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tpeg5stan a écrit :



Ça s’appelle le communisme chez moi, et ça a fait 100 millions de morts.







Et chez moi ça s’appelle des dictatures qui ont fait du capitalisme d’état <img data-src=" />



Et aujourd’hui, dans un monde globalement à l’idéologie capitaliste, le capitalisme ça fait 10 millions de morts de faim/an, plus 1 milliard qui souffrent de la faim… alors qu’on est en surproduction massive (la moitié du pain fabriqué dans les pays riches finit à la poubelle… car on produit pour remplir des rayons et faire de l’argent plutôt que pour répondre aux besoins des gens) <img data-src=" />


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Je me trompe peut-être mais la dictature du prolétariat (capitalisme d’état) est, selon Marx, une étape transitoire mais obligatoire avant l’avénement de l’homme nouveau qui bâtira le communisme réel.

Donc pour obtenir une société communiste il faut d’abord le goulag afin de créer cet homme nouveau a coup de latte.

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Bon pour revenir sur le sujet.

C’est bien beau de fusionner RSA, prime d’activité, et même APL mais si on ne rajoute rien derrière comme plus de thunes pour mieux vivre/se déplacer/accéder aux services basique et des formations (attention je parle de formations utiles en rapport avec le demandeur d’emploi pas les conneries qui sont vendues à Pole Emploi) ;&nbsp; on ne va pas aller très loin.

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ProFesseur Onizuka a écrit :



Et aujourd’hui, dans un monde globalement à l’idéologie capitaliste, le capitalisme ça fait 10 millions de morts de faim/an, plus 1 milliard qui souffrent de la faim…







Si tu t’intéresses plus en détails au « globalement », c’est les pays « très » (?) capitalistes qui mangent à leur faim, c’est le Venezuela et la Corée du Nord (socialisme) qui ont faim, ou bien le Sud-Soudan et le Yémen (guerre).





Et chez moi ça s’appelle des dictatures qui ont fait du capitalisme d’état





Tu peux appeler ça du capitalisme d’État ou du supercalifragilistiquexpialidocisme, le principe reste le même : abolition de la propriété privée et contrôle administratif sur tout.

Le principe du communisme, quoi.





‘on est en surproduction massive (la moitié du pain fabriqué dans les pays riches finit à la poubelle…





C’est 30 %, pas 50 le gâchis de nourriture.

Et oui, on a un système qui permet de produire beaucoup plus que nos besoins.

C’est pas l’URSS qui importait le blé américain qui pourrait s’en vanter.

On a bien essayer de distribuer de l’aide alimentaire aux pays en difficulté, mais ça n’arrive jamais dans les bouches de ceux qui en ont besoin.


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C’est assez marrant quand vous parlez du communisme, vous semblez parler de quelque chose de parfait, d’utopique. Vous pensez vraiment qu’il n’y aura plus de castes ? Plus de moyen de sortir du lot ? Plus de personne pour s’investir plus dans la société et donc trouver normal d’avoir plus en retour ? On parle d’humains là, pas de fourmis. Savoir qui a “a plus grosse” ou qui est “la plus belle”, quelque soit ce qu’il y a à comparer, semble, de mon point de vue,&nbsp; être une des activités les plus vieilles du monde. D’autant qu’il faudra aussi changer la mentalité des gens pour les “obliger” à faire les efforts nécessaires pour cette société sans en passer par le salaire/niveau social/considération/…



Et je pense aussi que, aussi parfait que soit ce choix, la mise en place serait autoritaire car, pour passer à cette société communiste au sens idéal, une partie des gens vont y perdre et il faudrait donc leur imposer de partir ou de se “convertir” à cette nouvelle organisation. Après, si le système est aussi bon, peut être que ce serait souhaitable mais j’ai des doutes.



Et, pour finir, autant les idées de base peuvent être acceptables, autant leurs mises en œuvre par les humains finissent souvent par dévier tragiquement de la cible initiale que ce soit par prise d’intérêt ou autre (communisme devenu dictature, révolutionnaires Français qui finissent par se couper la tête les uns les autres pour prendre le pouvoir, …). Il nous faudrait une IA qui prennent le pouvoir et nous impose sans dévier de la cible la mise en place de ce système <img data-src=" />

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Yup, ça reste de « l’emballage » pour moi.

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js2082 a écrit :



Encore une fois, je te conseille de regarder la vidéo d’Usul, elle te permettra de déconstruire certains de tes préjugés (notamment sur la richesse “créée”).







Il y a une version texte ? Les vidéos c’est en général 4 fois plus court quand on lit le texte.





Elle te permettra aussi de corriger les a priori que tu as sur le salaire à vie.





Ce sont des a posteriori.


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Si si en partie en Ukraine kosaque/maknoviciste, dans l’espagne républicaine ou en Yougoslavie/cuba dans une moindre mesure.

Ca n’a pas fait 100 millions de morts.



Et si tu regardes Cuba aujourd’hui qui est une dictature nationaliste avec certains aspects communistes (à l’échelle locale) je pense que c’est le pays pauvre d’Amérique qui s’en sort le mieux et d’assez loin en termes de mortalité ou d’à peu près tout autre indicateur de développement à part le revenu par habitant forcément…



Il faut donc être un peu précis dans ce qu’on qualifie de communiste et voir dans quels pays ça a pris corps : Le système soviétique était la suite direct du système tzariste, déjà d’une grande brutalité avec sa population par ex. Idem en Chine, ça a un drapeau rouge et ça a emprunté certaines valeurs aux communisme sur l’éducation des femmes par ex. ou le goût pour l’industrie mais c’est un fonctionnement impérial assez classique au final.



La principale conclusion qui ressort selon moi c’est que le communisme qui est un projet d’abolition de l’état et de la propriété privée au profit d’une démocratie économique et du mutualisme ne parvient pas à sortir de son étape “dictature du prolétariat” (dictature tout court) pour les régimes politiques influencés par Marx. Et que pour les régimes politiques influencés par Bakounine il y a une réelle fragilité militaire qui empêche le communisme d’être pérène

(Fragilité liée en grande partie au fait que l’ensemble du “monde libre” à chaque fois se ligue pour détruire les gens qui veulent fonctionner de manière libertaire fédéraliste mais disserter sur la schyzophrénie des discours politiques démocratico-républicains par rapport aux orientations politiques réelles demanderait plusieurs dizaines de milliers de signes <img data-src=" />)



En déduire pour autant que tout est à jeter dans le communisme c’est avoir des oeuillères, ne serai-ce que parce qu’énormément d’évolutions sur les moeurs ou de structures de protections sociales (mutuelles, syndicats…) sont dues au mouvement socialiste et en déduire que c’est soit le capitalisme et ses démocraties privatives soit la mort par centaine de millions tient du raccourci pour ne pas se poser de questions politiques et être toujours du côté du plus fort.

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Bon, c’est trop long là.



Je dis pas que le coût de la recherche en entreprise est porté par l’état. Je dis que le modèle économique que tu décris favorise les projets de recherches qui ont manifestement des chances d’aboutir et défavorise tous les projets de recherche qui n’ont à priori (à première vue) pas d’application économique ou dont l’intérêt économique est trop incertain, risqué : la recherche littéraire, la recherche historique, l’archéologie, etc. C’est un modèle qui par définition entraîne les laboratoires dans une course à l’innovation que je ne trouve pas saine du tout.



Quand je dis qu’il faut décorréler recherche et application, c’est précisément pour ça. Même sans parler de littérature et d’histoire. Il y a le domaine du spatial comme exemple. Depuis Space X ça va un peu mieux, mais avant ça, c’était à pas de fourmis que ça avançait. Précisément par ce que les risques et les coûts sont gigantesques et par ce que l’horizon de rentabilité est très lointain.



Du coup, l’effet pervers c’est que les labos privés en contrat avec les agences spatiales ne font pas de la recherche sur le spatial, mais de l’innovation sur des bouts du spatial. On améliore des composants. On change des matériaux. Je ne dis pas que c’est inintéressant, mais je pense que ça ramène la recherche au niveau du sol, à des questions industrielles.



À part les labos universitaires, personne ne veut se fader le débroussaillage. Alors oui, des gros groupes peuvent le faire, mais c’est pas par grandeur d’âme. C’est juste qu’à leur échelle, ils peuvent plus facilement amortir n’importe quel projet de recherche. L’exemple typique c’est Monsanto, qui choppe des prix et distinctions sur l’écologie de temps en temps, justement par ce qu’ils ont tellement de labo que statistiquement, des résultats finissent par sortir. Pour une PME c’est inenvisageable.



Et même ces gros groupes peuvent être sanctionnés s’ils se montrent trop nébuleux. L’exemple typique c’est les Google Glass, tout le monde considère ça comme un échec. Mais c’est un échec industriel, d’un point de vue de la recherche, c’est plutôt une réussite.



Bon par contre, question qui m’intéresse, c’est quoi les autres modèles économiques d’exploitation de résultats de recherche qui n’implique pas un brevet ? Je suis probablement pas assez calé dans le domaine par ce que je vois pas et je dis ça sans aucune malice ou sarcasme.

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yvan a écrit :



Et si tu regardes Cuba aujourd’hui qui est une dictature nationaliste avec certains aspects communistes (à l’échelle locale) je pense que c’est le pays pauvre d’Amérique qui s’en sort le mieux et d’assez loin en termes de mortalité ou d’à peu près tout autre indicateur de développement à part le revenu par habitant forcément…





&nbsp;Cuba a quelque chose de bien particulier ses médecins très qualifiés que Cuba loue aux régimes amis en échange de matières premières.

Tous les pays ayant fait la révolution n’ont pas cet atout.


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Cuba, le plus riche des pauvres. Sérieusement? La France le plus pauvre des riches? Bref.



Je retiendrai deux point: le communisme qui est un projet d’abolition de l’état et de la

propriété privée au profit d’une démocratie économique et du mutuellisme.




  • L’état étant la communauté, abolir propriété collective et privée à la fois n’a pas de sens. A qui sont les choses?



    La démocratie économique revient à la nationalistion totale. Outre le fait que c’est se torcher avec l’article 2 de la DDHC, c’est ce qui a mené au déclin économique des tous ceux qui l’ont tenté et ont du remettre un minimum de privatisation pour éviter le déclin politique. Pourquoi Cuba que tu cite en exemple est revenu justement sur ce nationalisme total et justement va mieux depuis? Pourquoi la Chine a une économie qui n’a plus rien a voir avec le communisme? etc.

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yvan a écrit :



Si si en partie en Ukraine kosaque/maknoviciste, dans l’espagne républicaine ou en Yougoslavie/cuba dans une moindre mesure.

Ca n’a pas fait 100 millions de morts.







La belle victoire, c’étaient juste des dictatures <img data-src=" />



Makhno n’a pas eu le temps de voir son échec, l’Espagne républicaine partait en vrille et exécutait les prêtres avant que Franco arrive, et pendant la guerre civile c’était la terreur rouge. Quant à la Yougoslavie et Cuba ce sont deux belles dictatures pauvres.





Et si tu regardes Cuba aujourd’hui qui est une dictature nationaliste avec certains aspects communistes (à l’échelle locale) je pense que c’est le pays pauvre d’Amérique qui s’en sort le mieux et d’assez loin en termes de mortalité ou d’à peu près tout autre indicateur de développement à part le revenu par habitant forcément…





Tu sais qu’avant la révolution cubaine Cuba avait un niveau de vie comparable à l’Espagne ou l’Italie ? C’est le meilleur pays pauvre d’Amérique, mais ça reste un pays pauvre. En plus d’être une dictature.





En déduire pour autant que tout est à jeter dans le communisme





Le communisme est contre la propriété privée

La propriété privée est un droit de l’homme (article 17 de la DUDH)

Donc le communisme est contre les droits de l’homme.





structures de protections sociales (mutuelles, syndicats…) sont dues au mouvement socialiste





Ça c’est les mouvements réformistes. Les communistes se désespéraient de voir des avancées accordées aux ouvriers qui n’auront plus envie de faire la révolution prolétarienne après ça.





soit le capitalisme et ses démocraties privatives soit la mort par centaine de millions





Le capitalisme c’est la propriété privée et l’initiative individuelle.

Si tu n’aimes pas le capitalisme, soit tu n’aimes pas les droits de l’homme, soit tu n’aimes pas les êtres humains (d’oû vient l’initiative).



Il existe de multiples formes de capitalisme, il faut savoir que ce n’est pas une idéologie ou un type de gouvernement, c’est juste le système économique qui s’impose naturellement.


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Si tu as le temps de regarder des vidéos, il y avait une bonne émission de la tronche en biais sur l’économie :youtube.com YouTubeSi comme moi tu préfères lire, le livre l’économie du bien commun de Jean Tirole est intéressant, et apprend beaucoup de choses. Attention, par contre c’est pas loin de 600 pages de mémoire.

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Ca change tout justement les pays scandinave sont bien plus libéraux que la France et ont des services publics meilleurs, un meilleur bilan en termes d’inégalités.

Le libéralisme c’est pas l’anarchie ni le “tout pour ma gueule” c’est un état restreint mais fort sur ses compétences.&nbsp;

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Je verrai ça, je supporte pas les vidéos d’information je préfère lire les vidéos sont toujours incomplètes.

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Globalement d’accord : c’est une question de contexte et aucune solution n’est magique et indolore.



Il me semblait néanmoins important de rappeler que si,




  • il y a d’autres voies (même si nous les avons fermées nous même pour ne garder comme horizon que celui des bas salaires).

  • les voies fermées n’étaient pas nécessairement les plus dures pour le peuple.

  • les voies fermées finiront par se rouvrir car l’UE même peinte en rose ne saurait cacher l’égoïsme profond des peuples qui la compose.

    Parce que c’est naturel, l’humain lambda s’intéresse plus à ses enfants qu’à ses voisins (oh mon dieu, des fachos partout <img data-src=" />)

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Heuuu, les pays scandinaves sont loin d’être libéraux. <img data-src=" />



Pour exemple, la Suède dispose d’un généreux système social avec des taxes et cotisations qui enverraient direct P. Gattaz au cimetière. Sans oublier que 80% du pays est syndiqué (triple crise cardiaque de P. Gattaz du coup)



Et les rares privatisations en cours passent très mal aux yeux de la population, notamment la privation du rail que beaucoup estiment être une erreur.



Bref, libéral, c’est vite dit…

&nbsp;

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David_L a écrit :



La question du revenu de base est notamment liée à la façon dont est perçue et traitée la question du travail au sein d’une société. Un sujet qui est lui même lié à des questions tech, comme la montée en puissance des plateformes de travail à l’acte, la robotisation, le traitement de tâches par l’IA, etc.&nbsp;





+1



Et sur ces sujets, on est très très très loin d’être avant-gardiste. Non seulement au gouvernement, mais une simple discussion en famille sur ce sujet suffit à montrer l’étendu du fossé.



Ma propre conviction est que c’est aussi lié à la culture profondément judéo-chrétienne de nos sociétés, dans laquelle le péché originel fait de l’oisiveté quelque chose de négatif.



(Même si, ensuite, la définition du travail a été restreinte - par exemple pour beaucoup le bénévolat n’est pas un “travail”).

&nbsp;


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tpeg5stan a écrit :



Ben…

Si



Les boat-people qui fuient Cuba, les interdictions de quitter le pays c’est factuel.





Les boat people c’était en asie. Je pensais à la yougoslavie. Sinon cuba est un pays en guerre donc effectivement sous loi martiale concernant les déplacements, les moyens de communication et les contacts avec les étrangers… leurs médecins circulent néanmoins mondialement là où en corée du nord ça ne circule pas par exemple. Mais oui c’est une dictature nationaliste.







tpeg5stan a écrit :



Je ne joue pas sur les mots. Si je loue mon matelas ou mon slip, je devrai facturer la TVA. C’est un moyen de production.





Comparable à propriété d’un constructeur automobile, d’un champ ou d’un hôtel… personne ne loue des sous vêtements ou son matelas en en faisant une activité économique rentable.







tpeg5stan a écrit :



Le capitalisme s’est développé dès le moyen-âge avec les cité-états comme Venise.

Son véritable développement c’est la révolution industrielle, et c’était en Europe sans lien avec l’esclavage ou la colonisation.





La plupart des historiens le lien aux enclosures et à la découverte de l’amérique qui est aussi la fin du moyen âge et le début de la modernité et de la possibilité d’une croissance énorme pour laquelle le système capitaliste est très efficace.

Qu’il y ait eu des formes de marché à monnaie capitalisable dans des micro zones ou en Babylone antique, sur la route de la soie etc. n’est pas la question. Ce qu’on appelle capitalisme est ce qui s’est mis en place lors de l’époque moderne en Europe et est indissociable du commerce international et donc de l’esclavage.



La colonisation n’arrive que bien plus tard au 19e et n’a rien à voir avec la choucroute à part être le SAV de l’esclavage en Afrique éventuellement puisque c’est un phénomène des états/armées, pas économique.







tpeg5stan a écrit :



Je ne le prétends pas. Je dis que le respect des droits de l’homme protège également le capitalisme.





Tu te contredis d’un commentaire à l’autre surtout… les deux n’ont pas grand chose à voir.







tpeg5stan a écrit :



Quoi ? Le grand bond en avant a mené à la famine. les engrais chimiques c’est en Europe vers la fin du XIXème siècle. cf. Fritz Haber (d’ailleurs, un drôle de bonhomme).





Ce qui fait que l’humanité mange à sa faim ce n’est pas juste la découverte scientifique c’est l’éducation des agriculteurs, l’organisation de fillières économiques etc. A l’échelle de l’humanité on peut dire que les grandes famines ont cessé avec les révolutions vertes en asie du sud est qui arrivent à peu près au même moment en inde et chine.

Et sinon le premier pays pauvre à se lancer dans la révolution verte c’est le mexique avec son président socialiste partenaire de l’URSS dans le soutien aux républicains espagnols. Pas un turbo capitaliste donc…



Dans tous les cas lier développement du capitalisme et meilleure alimentation des populations est au mieux spécieux. Et factuellement complètement faux même si la fondation ford y a joué un rôle de premier plan.







tpeg5stan a écrit :



OK, on peut être à plusieurs pour l’initiative individuelle, si c’est la seule chose qui te gêne.





Y compris au sein du bloc de l’est donc en fait c’est pareil et tout même si c’est pas pareil.

Ca ne me gène pas dans l’absolu que tu le penses mais c’est juste faux. Le capitalisme c’est la propriété privée des moyens de production et la possibilité d’échanger relativement librement cette production.

fr.wikipedia.org WikipediaDonc ni des qualités personnelles des gens, ni des qualités morales d’un système.


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Je pense que ce qu’il veut dire c’est que leur système n’est pas basé sur la taxation des entreprises mais des particuliers.



Maintenant les particuliers gagnent aussi bien plus en salaires dans le monde scandinave donc au final ça revient a peu près au même sauf symboliquement donc ça plait aux libéraux de reprendre le monde scandinave en exemple même si c’est limite l’état qui te fournit tes vêtements…

Alors que leur système est majoritairement issu de la gauche politique qui négocie avec l’extrème gauche syndicale issue de l’anticapitalisme à partir des années 50 pour la suède ou lié à une monarchie pétrolière pour la Norvège (donc 100% le libéralisme) mais bon, quand on est libéral économiquement c’est qu’on n’a pas trop le gout du détail et qu’on est facile à convaincre <img data-src=" />

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Ça reste néanmoins une tendance très nette en ce moment.

A tel point que même le FMI trouve que “trop c’est trop” et s’inquiète du manque de répartition.



Comme je l’ai déjà dit, il est normal que certains gagnent plus d’argent que d’autres, que ce soit pour des compétences supérieurs ou simplement parce que c’est leur ambition de gagner le plus d’argent possible.

Mais là où ça coince c’est quand ces différences deviennent complètement dingues et souvent totalement injustifiées.



Que certains puissent gagner en un mois (voire moins) ce que d’autres ne gagneront pas en toute une vie de travail même en bossant jusqu’à l’âge de 80 ans et plus est un total non-sens que rien ne peut justifier à part un système débile qui le permet.



Et ce d’autant plus que les moins bien payés ont de plus en plus de mal à s’en sortir malgré le fait qu’ils travaillent, contrairement à certains qui se sont contenter de naître pour être très riches.



Comme je l’ai déjà dit, si tout le monde pouvait vivre décemment de son travail et que personne ne crevait de faim dans certaines régions du monde ça serait tout au plus pathétique tous ces “pauvres”gus qui ne conçoivent pas de vivre ailleurs que sur une montagne de fric mais c’est très loin d’être le cas même dans des pays dits “riches”.



Et donc je persiste à penser que le fait de pouvoir devenir multimilliardaire dans un monde où subsiste encore tant de réelle misère est une totale aberration car personne au monde ne peut faire quoi que ce soit tout seul et surtout personne n’a besoin de ça pour bien vivre.

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C’est pas le niveau des impôts ou des cotisations qui font ou non le libéralisme, c’est le niveau de liberté individuelle et la non-intervention de l’état dans les domaines qui ne sont pas de son ressort.

Il n’y a pas d’impôt sur les succession en Suède par exemple.

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romainsromain a écrit :



Le revenu de base est une mesure de droite, qui va permettre de ne plus payer les cotisations aux entreprises, elles paieront juste un “complément”, et exit la retraite, le chomage, …. &nbsp;



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J’avais lu que le “revenu de base”, à l’origine n’était pas vu comme une mesure sociale mais comme un moyen de répartir le fruit de la création monétaire à tous les citoyens à la place de la laisser aux banques centrales.

Dans cette logique ça implique que la masse monétaire continue de croître indéfiniment (ce qui n’est pas un problème, vu que ce n’est que des chiffres dans un ordinateur), et qu’elle varie périodiquement (jusqu’a 0 si nécessaire).

Ca pose d’autres problèmes d’ordre pratique (non-prévisibilité notamment) mais surtout implique _forcément_ d’autres sources de revenus pour un foyer.

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letter a écrit :



Cette réflexion est nourrie à l’idée que les gens n’auront plus de travail à cause de la tech, peur qui est ressortie à chaque révolution technologique depuis l’invention de l’imprimerie.



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Ce que la tech amène, ce sont des emplois qualifié, qui ne sont pas substituable aux emplois non qualifié qu’ils remplacent (même si la formation pourrait atténuer en partie cet effet).



Accessoirement, les intermédiaires , avec encore moins de charges salariales, voient leurs revenu exploser&nbsp; , même si il faut admettre que le risque augmente aussi (ex: Uber).



Pour ce cadre-là, le revenu de base est une simple “redistribution des richesses”, à l’ancienne. D’autres idées ont été avances , comme par exemple “payer” les robots (dont les “salaires” iraient remplir une cagnotte), des taxes&nbsp; (bien sur), ….



Je pense que la différence avec “avant”, c’est la vitesse à laquelle ça se passe: L’électricité n’a pas remplacé les allumeurs de réverbères en 5ans, c’est venu suffisamment lentement pour que les générations s’adaptent (et en plus les guerres redistribuaient les cartes assez souvent).



La formation+++++ est une autre voie de sortie par le haut. Rappelez vous, ce sujet était une promesse de campagne phare de LREM … :-(



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Ben justement, énormément de libéraux sont opposés à la possibilité d’héritage ?!?

Et les libertés individuelles là bas sont garanties par leur état justement qui historiquement intervient beaucoup dans les sphères économiques et privées (les campagnes contre la violence éducative des 70’s, pour l’égalité hommes femmes, contre la vente de saab…).

Une bonne part de leur économie a été crée par leur gouvernement.



C’est plutôt un contre exemple.

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L’exemple de la succession c’était pour dire que ce n’est pas une question de fiscalité mais bien de liberté individuelle avec la France en contre-exemple.

Les violences éducatives, l’égalité homme femmes ça relèvent de la Justice qui est une mission régalienne.

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yvan a écrit :



personne ne loue des sous vêtements ou son matelas en en faisant une activité économique rentable.







Mais le cas échéant est libre de le faire.

Tout ce qui s’achète, se vend ou se loue est un moyen de production de richesse, par définition.

Cette distinction entre propriété d’usage et moyen de production est de la poudre aux yeux destinée à masquer l’opposition frontale du communisme avec les droits de l’homme.





est indissociable du commerce international et donc de l’esclavage.





Euh quoi ? Déjà l’esclavage existait déjà avant, et le développement du capitalisme c’est d’abord et avant tout en Europe (et aux États-Unis si on chipote). Les plantations de coton c’étaient des esclaves, mais les usines c’étaient surtout des blancs libres.





Ce qui fait que l’humanité mange à sa faim ce n’est pas juste la découverte scientifique c’est l’éducation des agriculteurs, l’organisation de fillières économiques etc.





L’organisation des filières économiques, ce n’est pas du capitalisme ?

L’agriculture communiste est un échec partout. Les famines, disettes et rationnements qu’on avait pendant tout le moyen âge n’ont été éradiquées que dans quels pays ?





Dans tous les cas lier développement du capitalisme et meilleure alimentation des populations est au mieux spécieux.





Eppur si muove <img data-src=" />

Tu sais quelle est la différence de taille entre Corée du Nord et du Sud ?Lequel des deux pays crève la faim ?

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/04/02/famine-larmee-nord-coreenne-revoit-…



Quelle différence entre les deux pays ? Le capitalisme.





Donc ni des qualités personnelles des gens, ni des qualités morales d’un système.





Je n’ai jamais dit que le capitalisme était « moral », et je n’ai rien dit des qualités personnelles des gens. Mais pour qu’une entreprise existe, il faut la lancer. C’est ça aussi le capitalisme.


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gavroche69 a écrit :



Que certains puissent gagner en un mois (voire moins) ce que d’autres ne gagneront pas en toute une vie de travail même en bossant jusqu’à l’âge de 80 ans et plus est un total non-sens que rien ne peut justifier à part un système débile qui le permet.







Je t’ai déjà expliqué comment, il me semble.

Tu as Alzheimer ?


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Philippe_1664 a écrit :



Les violences éducatives, l’égalité homme femmes ça relèvent de la Justice qui est une mission régalienne.





Pas le fait que l’état intervienne dans l’activité économique pour sanctionner les discriminations sexistes ni le fait que l’état intervienne dans le cercle famillial.



Le libéralisme c’est un mouvement d’hommes anglo saxons blancs et aucun n’aurait jamais défendu ça comme étant du libéralisme!?!



Déjà dès la fin du 19e la quasi totalité des libéraux sont déjà anti syndicaux et depuis friedman quasi tous sont proches de l’extrême droite alors l’égalité homme femme ou l’intervention de l’état dans l’éducation des futurs petits agents économiques libres et non astreints <img data-src=" />…


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tpeg5stan a écrit :



la déclaration universelle des droits de l’homme…Pour moi c’est un texte à prendre ou à laisser.







“Vous êtes avec moi ou contre moi !” on dirait lire le grand criminel de guerre Georges W bush en personne <img data-src=" />



La déclaration universelle des droits de l’homme a aussi des critiques hein: écrite suite à une révolution de la bourgeoisie sur la noblesse, et donc écrite par les bourgeois pour garantir leurs nouveaux privilèges: propriété privé = droit naturel <img data-src=" />



Et quant tu fais le plein de ta bagnole avec du pétrole d’Arabie Saoudite, ou que tu achètes des gadgets chinois on ne t’entends plus réciter les droits de l’Homme là <img data-src=" />


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tpeg5stan a écrit :



Je t’écoute, quel pays a subi des conséquences néfastes à long terme à accepter l’économie de marché ?







Euh tous? T’es au courant du rôle de la crise capitaliste de 1929 dans l’arrivé au pouvoir d’Hitler, et donc dans la seconde guerre mondiale? <img data-src=" />


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gavroche69 a écrit :



Idem pour cette obsession de vouloir faire des droits de l’homme et de la propriété privée une association inconditionnelle.

Quel rapport entre ces 2 notions ?







L’article 17 de la déclaration universelle des droits de l’homme protège la propriété privée

L’article 2 et l’article 17 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 protègent également la propriété





Je pense qu’il vaut mieux en rester là…





Totalement, si on est pas d’accord sur les droits de l’homme, on ne sera d’accord sur rien qui en découle.


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tmtisfree a écrit :



Partout où cela a été expérimenté, on a (re)découvert la même chose : payer les gens à ne rien faire les incite vraiment à ne rien faire. Autant l’appeler par son vrai nom : revenu universel d’inactivité, ce qu’il est.





C’est pas si simple que ça, il ne suffit pas de donner un revenu inconditionnel à des individus et pendant une durée limitée, pour en mesurer des effets positifs.



Le but d’un revenu de base c’est également de questionner la question de la place de l’individu dans l’entreprise et la notion de travail au sein de la société. Le bénéficiaire ne travaille plus pour obtenir un simple gagne pain mais pour faire quelque chose qu’il aime. Et face à la robotisation, la plupart des boulots “pénibles” sont voués à disparaître. Que reste t’il pour des individus non diplômés? Rien, et c’est les générations précédentes qui en paient le prix.



Ce genre de changement nécessite un travail de tout bord, qu’il soit économique, social, politique et sanitaire et qui nécessite plusieurs années à se mettre correctement en place. On parle ici d’un changement au plus profond de notre société.



Il y a un peu plus de 2 ans j’ai eu la chance de rencontrer les principaux responsables de plusieurs expérimentations (Finlande, Allemagne, Inde) fonctionnant sur un système différents mais donnant des résultats identiques : quand les gens peuvent arrêter de penser à leur survie, ils pensent à leur avenir, leur santé, leur entourage, leur communauté. Je passerais les détails sur tous les points positifs que ça a amené.&nbsp;



Une question intéressante avait était posé aux protagonistes lors de l’une des conférences : qu’en est-il des gens qui ce sont mis à acheter de l’alcool et des produits stupéfiants avec ce revenu? Les statistiques l’ont prouvées : il y en avait, mais ils n’étaient en rien représentatif car ils représentaient moins de 1% des individus bénéficiaires (en Inde).&nbsp;



Une autre question intéressante : en Allemagne, les bénéficiaires étaient plus enclins à faire des boulots “chiants” dont personne ne voulait, avec des horaires contraignantes ou à temps partiel, et c’était uniquement dû au fait qu’ils gagnaient déjà un revenu de base en parallèle de ce boulot. Idem pour le bénévolat : ils étaient plus impliqués dans leur communauté (en Inde également).



On peut avoir le même discours avec le RSA : beaucoup profitent des prestations sociales pour s’offrir des téléphones et des TV hors de prix au lieu de s’acheter le nécessaire. Mais là on parle plus d’une gestion de l’argent, d’une éducation, de valeurs, plutôt que d’un système qui “incite vraiment à ne rien faire”.&nbsp;



&nbsp;Le système fonctionne, mais il nécessite d’être adapté selon les cultures, les pays, en plus de nécessiter également un travail considérable d’éducation de la population. Je n’ai aucun doute qu’un système de revenu de base, arrivé à maturation, soit après 10-20 ans, sera des plus bénéfiques à nos sociétés. Ce seront justement les générations futures qui seront amenés à en prendre possession de la bonne façon.&nbsp;


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tpeg5stan a écrit :



…Totalement, si on est pas d’accord sur les droits de l’homme, on ne sera d’accord sur rien qui en découle.







Ce qui est curieux c’est de faire une fixation sur les “droits de l’homme” alors que rien que le premier article de ces droits est aux antipodes de la réalité :



“Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.”



Or, selon l’endroit où tu nais et où tu vis elles sont où l’égalité et la liberté ?

Il y a un monde (voire un univers) entre la théorie “bisournous” et la réalité.

Elle est où la fraternité quand on laisse crever des milliers de gens en Méditerranée sous prétexte que chaque pays déclare ne pas pouvoir accueillir toute la misère du monde ? <img data-src=" />

C’est bien beau d’avoir soi-disant la liberté de faire quelque chose mais si tout est fait pour t’empêcher de le faire, ça sert à quoi ?

Et là on parle bien “d’êtres humains” en général, pas de pays particuliers.



Et justement, le capitalisme pur et dur tel qu’il est majoritairement exercé ne me semble pas être ce qu’il y a de mieux pour corriger ça… <img data-src=" />



D’autant que plein de pays capitalistes n’hésitent pas à commercer avec des dictatures avérées car le fric n’a pas d’odeur, vendre des armes à des dictateurs ne dérangent pas grand monde et la France (l’Europe en général) ne fait pas exception à ça, loin de là.



La version de Coluche me paraît plus proche de la réalité : “Tous les hommes naissent libres et égaux mais il y en aura qui seront plus libres et plus égaux que les autres” <img data-src=" />

Et aussi :

“On ne vendra pas d’armes aux dictatures… Sauf si elles paient comptant”.



Ça c’est la réalité !! <img data-src=" />


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fred42 a écrit :



Tu as toujours le choix.







La phrase préfrée des petits bourgeois qui ont toujours le ventre plein. J’adore.<img data-src=" />


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Je maintiens et les mesures récentes sur pôle emploi sont faciles à contourner. Il n’y a rien de plus facile que de ne pas se faire embaucher en envoyant une lettre de (dé-)motivation ou en entretien en posant des questions sur les congés et les avantages (tickets restaurant ou autre) ou parlant syndicat.



De plus, il n’y a pas que le salariat, surtout quand comme l’autre auquel je répondais on n’aime pas les patrons.

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Il faut être un peu sérieux, à partir du moment où tu as une famille, un conjoint et un emprunt immobilier tu n’as plus le choix de bouger d’entreprise comme tu veux. A part peut être dans les grands capitales européennes mais du coup ça concerne 5 à 10% des gens seulement et c’est une sacré contrainte en termes de qualité de vie. Et si ce n’est pas le cas (l’accès à la propriété, la famille) tu as généralement une pauvre vie de merde et qui ne va pas s’arranger en vieillissant (solitude, pauvreté…).



Et quand tu as en France 5 à 6 millions de pas ou mal employés ça fait un paquet de gens qui ne sont libres de rien du tout. Il faut cesser de se regarder le nombril quand on parle pour l’ensemble d’une société. Ca fait deux trois ans que le marché de l’informatique est reparti à recruter, je t’assure qu’en 2002-2007 tu n’étais pas du tout dans ce genre de conjecture



Globalement nier que la gouvernance des entreprises est autoritaire, verticale et que les relations de travail ne sont absolument pas solidaires est du délire dissociatif.

L’entreprise c’est le monde où on vire les femmes enceintes, les plus de 50ans, les gens qui ont des pb d’alcool au lieu de les aides, où sont pratiquées les pires discriminations à l’embauche, raciales, sexuelles.

Les valeurs du monde de l’entreprise sont celles du front national tendance Algérie Française, c’est un concentré de fascisme théorique comme pratique, c’est une véritable horreur en termes de socialisation des personnes et de mentalité. Il suffit de chronométrer les temps de parole par niveau hiérarchique à la machine à café ou de comparer les fiches de paie par sexe, couleur de peau etc.



Après si tu as trouvé une entreprises où les femmes sont payées autant que les hommes, où il n’y a pas de discrimination fonctionnelle à leur égard, ou 20% des employés y compris dans les postes à responsabilité n’a pas la peau blanche, où des gens sont recrutés passés 55ans et où les actionnaires sont à l’écoute des initiatives du petit personnel et acceptent de les financer je veux bien les références parce que même les entreprises de la tech bourrées de pognon et sans aucun stress de couts de fonctionnement -car sur des secteurs rares/monopolistiques- et qui tentent de fonctionner en entreprises libérées en ne recrutant que des HPI sont très (très) loin de ça.

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gavroche69 a écrit :



…Elle est où la fraternité quand on laisse crever des milliers de gens en Méditerranée sous prétexte que chaque pays déclare ne pas pouvoir accueillir toute la misère du monde ? <img data-src=" />…



Concernant ce point, ça fait maintenant 17 jours qu’un bateau d’une ONG Allemande ayant récupéré 49 migrants naufragés est en attente au milieu de diverses tempêtes car personne ne veut les accueillir en Europe.

Ces gens sont dans un état lamentable mais ça ne semble pas déranger grand monde parmi tous les vertueux “droitsdel’hommistes”..



Alors cette déclaration universelle des droits de l’homme c’est certes très beau sur le papier mais c’est juste du blabla.



Un peu comme les religions (toutes) qui, depuis qu’elles existent, ont été à l’origine de massacres de milliers de gens orchestrés par des “gentils croyants” au nom d’un dieu “d’amour”… <img data-src=" />



L’humanité dans toute sa splendeur… <img data-src=" />


À l’Assemblée, une proposition de loi pour expérimenter un « revenu de base »

  • Fusion RSA/prime d’activité, et éventuellement aides au logement

  • Une aide malgré tout soumise à conditions

  • Création d'un fonds dédié, alimenté par l’État et les départements volontaires

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