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Dans le futur, des droits et des devoirs pour les robots ?

Mais bon, commençons déjà par les voitures autonomes

Dans le futur, des droits et des devoirs pour les robots ?

Le 19 juillet 2014 à 08h00

Et si les robots avaient des droits ? Remis en avant cette semaine par l'avocat Alain Bensoussan, le sujet a maintes fois été traité dans diverses fictions, mais aussi par des spécialistes. Kate Darling, chercheuse au MIT , aborde ainsi la question depuis quelques années, tout comme Davy Levy, grand joueur d'échec et auteur de « Love and Sex with Robots ». Une folie ?

Romeo Aldebaran Robotics

Les humains, les animaux, et bientôt les robots

Les droits des robots ou des androïdes ont été particulièrement traités le siècle dernier par des auteurs tels qu'Isaac Asimov ou encore Philip K. Dick. Plus récemment, il y a une dizaine d'années, le mangaka Naoki Urasawa, auteur de Monster et 20th Century Boys, a relancé le sujet au grand public en dévoilant Pluto, une œuvre inspirée d'Astro, le petit robot, du maitre Osamu Tezuka. Dans Pluto, les robots vivent avec les Hommes (pas toujours en harmonie), ont des droits, travaillent comme tout le monde et ressemblent à s'y méprendre à des êtres humains.

 

Mais il ne s'agit là que de fictions. Donner des droits à des robots, même humanoïdes, parait inconcevable pour la plupart des gens. Aujourd'hui, les machines nous assistent de plus en plus. Bientôt, notre véhicule nous conduira où nous le voudrons, pendant qu'un robot fera notre ménage et qu'un autre accompagnera nos enfants à l'école et encore un autre fera la conversation à nos parents ou grands-parents. Dépassant le cadre de la simple utilité, certains robots auront ainsi des « relations » avec l'être humain, qu'elles soient sociales voire sexuelles.

Préparez la robe de mariée

En 2007, le Britannique David Levy a ainsi proposé une thèse pour son doctorat à l'Université de Maastricht et traitant des relations intimes avec des partenaires artificiels (résumé en « Love and Sex with Robots »). Le joueur d'échec estime ainsi que dans un futur proche (d'ici 2050), les relations homme-robot arriveront à un tel niveau que des êtres humains tomberont amoureux de robots, au point de pourquoi pas se marier. Une situation possible du fait de la ressemblance importante qui existera entre les robots et les humains, que ce soit physiquement mais aussi mentalement, que ce soit au niveau de la personnalité ou encore des expressions et des « émotions », même si ces dernières sont factices.

 

 

La logique utilisée par David Levy se fonde sur l'évolution même des Hommes. Auparavant centrés sur eux-mêmes, ils ont développé au fur et à mesure des liens avec des animaux de compagnie, et certains ont déjà des « relations » fortes avec des êtres virtuels, à l'instar de Tomohiro Shibata. Internet a qui plus est montré qu'il est possible de tomber amoureux sans même rencontrer la personne, uniquement via des échanges sous format texte. Alors pourquoi pas des robots ?

Quand on torture des robots

En 2012, Kate Darling a pour sa part publié une étude sur « l'extension des droits légaux aux robots sociaux ». Son raisonnement est le suivant : les Humains, du fait de leurs relations de plus en plus poussées avec les robots, comment à les anthropomorphiser sur le plan social, ceci à l'instar des animaux domestiques. Le projet technologique aidant, les robots sociaux se perfectionnent et se multiplient, au point de « générer des attaches psychologiques fortes que nous expérimentons avec les objets du quotidien. Cette différence dans la façon dont nous percevons les robots sociaux pourrait avoir des implications juridiques. »

 

Estimant que les droits aux animaux ouvrent une porte aux droits aux « non-humains », Kate Darling explique que sans atteindre un niveau technologique digne de Blade Runner, les technologies actuelles (même si limitées) poussent déjà à se poser la question des droits aux robots. Notre aptitude à protéger ce à quoi nous tenons devrait même nous pousser à demander des droits pour les robots, même s'ils ne ressentent pas la douleur, contrairement aux animaux.

 

Dans son étude, Darling prend l'exemple concret d'un forum consacré aux chiens de Sony Aibo et où les membres dudit forum étaient consternés après avoir appris qu'une personne avait jeté son Aibo à la poubelle. Dans le même esprit, de nombreuses personnes ont été choquées de voir d'autres gens « torturer » Pleo... le robot-dinosaure de la société Ugobe. Au point que certains commentateurs des vidéos ont accusé les auteurs des « tortures » de faire preuve de cruauté.

 

Bien entendu, pour le moment, à l'instar des animaux, les discussions actuelles sur les droits des robots n'impliquent pas un mimétisme avec les droits des humains. Ils seront logiquement adaptés aux robots, comme c'est le cas pour les animaux. Car si l'Homme a des droits mais aussi des devoirs, la logique est différente pour les non-humains. Interrogée par Le Monde en février 2013, Kate Darling a d'ailleurs tenu à préciser ces différentes :

 

« Je pense que les projections que nous faisons sur les robots sociaux et les liens que nous créons avec eux pourraient nous amener à vouloir leur donner une forme de protection juridique. Je ne parle pas d'une sorte de droit à la vie, qu'on n'ait pas le droit de les éteindre, etc. Je parle plutôt de quelque chose comme les lois qui protègent les animaux. À eux non plus, on n'accorde pas le droit à la vie, mais on a édicté des lois pour les protéger contre la maltraitance. À mon avis, pas tant à cause de la douleur qu'ils peuvent ressentir qu'en raison de la réaction que leur douleur suscite chez nous. »

Des droits et même des devoirs pour les robots ?

Sur le même sujet, l'avocat Alain Bensoussan va plus loin. Créateur d'un département consacré aux droits des robots, l'avocat a même rédigé un projet de charte de droits et devoirs des robots. Ce dernier point est important dès lors que l'avocat estime que l'on peut s'attaquer directement au robot, et non à son concepteur. « Imaginez un humanoïde, dans la rue, qui est en autonomie, il va bien falloir comme pour une voiture l'identifier. Donc pour moi ce robot il a un nom » a-t-il ainsi expliqué au micro de France Info la semaine dernière.

 


« Il faut créer un droit des robots » (Avocat A... par FranceInfo

 

« Comme aujourd'hui, la personnalité robot, c'est comme la personnalité morale. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous pouvez vous en prendre à une société, et même une société a bien honneur, considération, or vous n'avez jamais marché sur une société, vous n'avez jamais écrasé la main d'une société, et ça ne vous dérange pas d'avoir des droits et obligations, parce qu'elle est dotée de la personne morale... Derrière, vous avez des individus. Avec les robots, c'est la même chose. » L'avocat précise toutefois qu'il y aura des responsabilités en cascades, c'est-à-dire avec le robot et ses concepteurs après coup. Il propose toutefois des droits sur le respect et à la dignité du robot, du fait des informations dont il sera propriétaire sur des humains, et des relations qu'il créera au fur et à mesure.

 

Concernant les devoirs du robot, Bensoussan souhaite donc aller plus loin que les trois lois de la robotique d'Asimov qui impliquent notamment qu'il ne peut blesser un humain. Il estime ainsi qu'ils devront avoir une responsabilité propre, comme les entreprises, et que des sanctions pourront être imposées. Le fait que certains robots pourront « apprendre » pourrait ainsi entrainer une nouvelle logique où l'erreur ne sera finalement plus humaine.

 

Reste que toutes ces spécialistes oublient un point essentiel : la définition du robot. Quand une machine n'est-elle qu'une machine et quand devient-elle un robot ? Les droits seront-ils d'ailleurs limités aux robots ou d'autres objets du quotidien pourraient-ils être concernés ? Qui plus est, fournir des droits aux robots implique un autre risque, celui de raboter la responsabilité de leur concepteur, ce qui n'est pas sans danger. Il faudra ainsi répondre à bien des questions avant de réellement légiférer sur le sujet. D'ailleurs est-ce nécessaire ? Le droit actuel, celui de la vie privée, de la protection des données personnelles, de la responsabilité contractuelle ou délictuelle, n'est-il déjà pas suffisant pour couvrir les risques générés par les robots ?

 

Notez enfin que la Corée du Sud travaille depuis plusieurs années sur une idée de charte éthique des robots. Il y a ainsi de fortes chances que la Corée et son voisin nippon soient les pionniers en la matière.

Commentaires (169)

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jchcaron a écrit :



Les mots sont précis. Tu confonds droit et responsabilité et affirme une chose absolument fausse : que les chose/animaux/idées sont responsables d’eux mêmes ce qui n’est aucunement le cas sur le plan juridique, pénal et financier. C’est ici qu’intervient la notion de personnalité juridique, et c’est elle qui permet de déterminer, ou non une responsabilité, c’est un pivot du droit.



Je n’ai encore jamais vu un consommateur poursuivre son sandwich mayonnaise pour intoxication. Et l’on ne verra pas non plus un procès contre un robot au motif précis qu’il ne dispose pas de personnalité juridique.



Le dernier procès en date pour un robot tueur retient la responsabilité du fabricant source au motif de l’absence de sécurité ce qui permet de comprendre les enjeux financiers en cause.



La responsabilité de l’usage d’une arme repose sur son utilisateur, celui qui décide d’activer un robot armé et autonome est le seul responsable, parce qu’il en connait les potentialités. Ce sont ses dysfonctions qui peuvent être poursuivies.



Au premier crash d’un véhicule autonome (et il y en aura), qui sera poursuivi ? Dans le cadre actuel il s’agira de définir les accidents évitables et qui ne l’ont pas été, et ceux causés par le système. Dans les deux cas, la détermination de responsabilité sera difficile, mais in fine, le constructeur sera retenu, parce qu’une société dispose d’une personnalité juridique.



vous confondez droits des individus et droits en général. D’ou les affirmations absurdes ou les exemples stupides qui consistent a penser qu’on peut porter plainte contre un sandwitch, que les chiens et les chats sont des personnes en tant que telle avec des responsabilités ou par exemple que les robots sont des humains à part entière capables de distinguer le bien et le mal..

C’est pour cela que je dénonce ce raisonnement par l’absurde et fallacieux qui consistait par exemple à conclure que les animaux ou les enfants n’ont pas de droits puisque ce ne sont pas des êtres humains doués d’un libre arbitre.


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Le dernier procès en date pour un robot tueur retient la responsabilité du fabricant source au motif de l’absence de sécurité ce qui permet de comprendre les enjeux financiers en cause.

Ce à quoi j’ai répondu:

1 un robot tueur pourrait parfaitement être autonome , renvoyer la faute sur son créateur, n’enlève rien aux crimes et à la nature criminel de la machine Bien au contraire. Est ce que pour autant le créateur sera reconnu coupable de complicité de crimes? j’en doute. Ou alors autant faire un procès aussi aux marchands d’armes et aux ingénieurs!



2 Si un lion dévore un enfant, le responsable c’est le lion , pas l’enfant.

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Au premier crash d’un véhicule autonome (et il y en aura), qui sera poursuivi ? Dans le cadre actuel il s’agira de définir les accidents évitables et qui ne l’ont pas été, et ceux causés par le système. Dans les deux cas, la détermination de responsabilité sera difficile, mais in fine, le constructeur sera retenu, parce qu’une société dispose d’une personnalité juridique.

Ben je vais te le dire, en cas d’accident, le responsable ce sera soit le concepteur, le technicien, le propriétaire, ca peut aussi être la route et surtout la voiture notamment pour des raisons techniques.

Pour autant cela ne veut pas dire que la voiture serait reconnu coupable et que ce “serait” de sa faute au niveau juridique.

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mimoza a écrit :



L’utilisation des robots … esclavagisme du 22ème siècle ?







J’y compte bien. Quel serait donc l’intérêt de les créer (et donc acheter ou louer) si c’est pour qu’ils soient libres?


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samuele a écrit :



Ce à quoi j’ai répondu:

1 un robot tueur pourrait parfaitement être autonome , renvoyer la faute sur son créateur, n’enlève rien aux crimes et à la nature criminel de la machine Bien au contraire. Est ce que pour autant le créateur sera reconnu coupable de complicité de crimes? j’en doute. Ou alors autant faire un procès aussi aux marchands d’armes et aux ingénieurs!



2 Si un lion dévore un enfant, le responsable c’est le lion , pas l’enfant.







Absolument pas d’accord avec toi, relativement d’accord avec jchcaron. On va supposer qu’on parle de droit français, c’est bien toi qui fait des confusions.



J’ai la flemme de faire long, donc regarde juste pourquoi tu as tort pour ton lion.



A la limite, il est responsable “moralement”, de la même manière que les rats étaient responsables de la peste, mais juridiquement, aucune conséquence pour lui.

Tu me diras que dans ce cas comment fait-on si le lion n’est à personne ? Et bien, c’est là que Mihashi sera content, il ne lui arrivera rien à ce lion, ni au pénal (même si ça aurait de la gueule de faire une cour d’assises pour un lion - dans ma tête le petit est mort), ni au civil (de toute façon, des lions solvables c’est rare et ils ne pourraient pas faire marcher leur assurance pour une faute pénale - assurance qu’il ne peut contracter de toute façon).


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job31 a écrit :



Dans le sens où nous ne sommes que chimie





Ca, personne n’en est certain. Plusieurs biochimistes pensent qu’il y a autre chose de très mal compris, autre que de la chimie pure, derrière la biochimie métabolique.

T’en as même qui parlent d’effets quantiques au niveau des molécules





il est tout à fait possible de recréer un système reproduisant ce schéma, une fois compris.



Possible ne veut pas dire techniquement faisable.

Rien qu’avec ce qu’on sait de la biochimie actuellement, c’est affreusement complexe de recréer un processus métabolique..



Par ex, juste pour recréer un système digestif très primitif mais à peu près fonctionnel, c’est affreusement ardu.


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Drepanocytose a écrit :



Possible ne veut pas dire techniquement faisable.

Rien qu’avec ce qu’on sait de la biochimie actuellement, c’est affreusement complexe de recréer un processus métabolique…







C’est juste une histoire de temps.


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job31 a écrit :



C’est juste une histoire de temps.





Optimiste, je vois…. C’est un point de vue.



Je suis plus pessimiste quant à moi, plus on descend loin dans l’infiniment petit et plus on tombe sur des phénomènes quantiques et/ou stochastiques.

Par définition c’est aléatoire à ce niveau là…


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samuele a écrit :



Ben je vais te le dire, en cas d’accident, le responsable ce sera soit le concepteur, le technicien, le propriétaire, ca peut aussi être la route et surtout la voiture notamment pour des raisons techniques.

Pour autant cela ne veut pas dire que la voiture serait reconnu coupable et que ce “serait” de sa faute au niveau juridique.







Tout l’enjeu est la, dès qu’il s’agit de définir une responsabilité, il n’y a de réalité que juridique. Et dès qu’on utilise les mots, responsabilité, propriétaire, coupable, faute, on est dans cet univers aux contours et définitions particulièrement précises.



On utilise pas le langage juridique et courant en faisant un méli mélo impunément dans l’espoir que cela fasse sens. Au niveau juridique, que l’on invoque, c’est simplement une absurdité d’affirmer que “le responsable çà peut être.. la voiture”.



Une voiture ne peux être poursuivie au motif qu’elle ne dispose pas de personnalité juridique. Donc impossible à poursuivre, encore plus à condamner, pareil pour la route ou la météo, mais pas de ceux qui en sont responsables (=qui eux disposent d’une personnalité juridique) qui sont les individus et sociétés qui l’entretiennent et qui peuvent eux être poursuivi pour une faute ayant conduit à l’accident.



C’est en définissant les responsabilités que l’on peut espérer obtenir à l’avenir des produits plus fiables


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samuele a écrit :



Ce à quoi j’ai répondu:

1 un robot tueur pourrait parfaitement être autonome , renvoyer la faute sur son créateur, n’enlève rien aux crimes et à la nature criminel de la machine Bien au contraire. Est ce que pour autant le créateur sera reconnu coupable de complicité de crimes? j’en doute. Ou alors autant faire un procès aussi aux marchands d’armes et aux ingénieurs!



2 Si un lion dévore un enfant, le responsable c’est le lion , pas l’enfant.







Toujours sur le plan juridique (les mots que tu utilise sont du lexique juridique : criminel, coupable, complicité, procès), c’est faux. Actuellement le robot n’as pas de personnalité juridique (comme un individu ou une société), il n’est donc juridiquement responsable de rien. Même chose pour le lion qui ne peut être ni poursuivi ni condamné. En pratique, il sera simplement abattu pour éviter qu’il recommence, ce qui n’aura aucune conséquence puisqu’il n’a aucun droit.



Pour le robot -autonome-, sur le plan juridique le créateur est responsable, tout autant que la personne qui l’a fabriqué et activé. Il y a tout une partie de la législation qui s’occupe spécifiquement des armes qui ont pour le moment le point commun de nécessiter la présence d’utilisateur sur laquelle repose toute la responsabilité. Cette notion d’autonomie entraine donc inévitablement un accroissement des responsabilités à de multiples niveaux.



Dans l’affaire du vol au dessus de l’ukraine, on pourrait imaginer un procès entre la compagnie aérienne vs le tireur vs le fabricant de l’arme qui n’a pas prévu de discriminer avions civils ou avions militaires.



Si demain un bug affecte une Google Car -autonome- qui se met à ignorer la présence des piétons et en écrase une centaine avant de s’arrêter, on ne poursuivra pas la voiture, mais son propriétaire, les concepteurs, les fabricants et tout autre personne impliquée. Si cette voiture avait une personnalité juridique il suffirait de la poursuivre et de la condamner à la destruction, et hop, plus de procès couteux pour ces sociétés…on comprend mieux pourquoi il faudrait éviter de donner avant très longtemps des droits à des entités complexes et autonomes.


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Drepanocytose a écrit :



Optimiste, je vois…. C’est un point de vue.



Je suis plus pessimiste quant à moi, plus on descend loin dans l’infiniment petit et plus on tombe sur des phénomènes quantiques et/ou stochastiques.

Par définition c’est aléatoire à ce niveau là…







Une IA a quand même réussi le test de Turing récemment, une première…


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job31 a écrit :



Une IA a quand même réussi le test de Turing récemment, une première…







Le resultat etait pas genial quand meme quand on y regarde de pres, mais ceci dit, cela viendra c’est certain, peut etre plus vite qu’on ne le pense.


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job31 a écrit :



Une IA a quand même réussi le test de Turing récemment, une première…



réussi… non pas vraiment.

ils ont sorti que c’était avec l’intelligence d’un gosse de 6 ans uniquement pour ne pas dire qu’ils avaient échoué une fois de plus, et se faire mousser au passage.


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jchcaron a écrit :



Toujours sur le plan juridique (les mots que tu utilise sont du lexique juridique : criminel, coupable, complicité, procès), c’est faux. Actuellement le robot n’as pas de personnalité juridique (comme un individu ou une société), il n’est donc juridiquement responsable de rien. Même chose pour le lion qui ne peut être ni poursuivi ni condamné. En pratique, il sera simplement abattu pour éviter qu’il recommence, ce qui n’aura aucune conséquence puisqu’il n’a aucun droit.



Pour le robot -autonome-, sur le plan juridique le créateur est responsable, tout autant que la personne qui l’a fabriqué et activé. Il y a tout une partie de la législation qui s’occupe spécifiquement des armes qui ont pour le moment le point commun de nécessiter la présence d’utilisateur sur laquelle repose toute la responsabilité. Cette notion d’autonomie entraine donc inévitablement un accroissement des responsabilités à de multiples niveaux.



Dans l’affaire du vol au dessus de l’ukraine, on pourrait imaginer un procès entre la compagnie aérienne vs le tireur vs le fabricant de l’arme qui n’a pas prévu de discriminer avions civils ou avions militaires.



Si demain un bug affecte une Google Car -autonome- qui se met à ignorer la présence des piétons et en écrase une centaine avant de s’arrêter, on ne poursuivra pas la voiture, mais son propriétaire, les concepteurs, les fabricants et tout autre personne impliquée. Si cette voiture avait une personnalité juridique il suffirait de la poursuivre et de la condamner à la destruction, et hop, plus de procès couteux pour ces sociétés…on comprend mieux pourquoi il faudrait éviter de donner avant très longtemps des droits à des entités complexes et autonomes.





D’une tu ne peux pas restreindre les mots a leurs simples définitions juridiques

de deux tu ne peux pas avoir un regard a peu près rationnelle du droit et de la justice si tu te contentes de reprendre les concepts dans leur sens strictojuridique

Cela n’a pas grande valeur , pour preuve, le droit n’a jamais été absolu donc ton approche est complètement faussée alors c’est très bien de citer par exemple éolas qui nous décrit ce que c’est le droit Francais mais en aucune facon sa parole ne peut être interpreté comme quelque chose d’établi et de définitif surtout quand cela touche à des domaines beaucoup plus large. Tu penses peut etre par exemple que la protection de l’environnement ou le droit des animaux voire l’humanité des robots c’est une question qui se règle uniquement d’une facon juridique.

Ce que je constate encore une fois c’est que tu me fais des reproches infondées et que tu mélanges les notions. Quand je parle par exemple de responsabilités tu te fais l’avocat des voitures; des chevaux, des robots et des sandwitch en disant qu’ils ne sont pas coupables or selon moi cette approche est juste ridicule! Je dis également que vous avez une vision subjective et étroite du droit qui selon vous ne concerne que les individus alors que le droit est plus large!


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Patch a écrit :



réussi… non pas vraiment.

ils ont sorti que c’était avec l’intelligence d’un gosse de 6 ans uniquement pour ne pas dire qu’ils avaient échoué une fois de plus, et se faire mousser au passage.





Par contre Watson d’IBM, ça pour le coup c’est quand même impressionnant.



“Comprendre” le langage naturel et battre des humains à Jeopardy!, faire du diagnostic médical, se préparer à l’examen d’entrée à l’université de Tokyo d’ici 2021… tout ça c’était encore du domaine de la SF y’a quelques années.


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En pratique, il sera simplement abattu pour éviter qu’il recommence, ce qui n’aura aucune conséquence puisqu’il n’a aucun droit





et pourquoi on abat la bête? C’est parce qu’elle n’a pas de droits ou tout simplement que la bête est jugé responsable des actes.

Si les lions n’ont pas de droit car ce sont des bêtes sauvages alors expliquez moi pourquoi la chasse est reglementé et on protége certaines espèces à l’état naturel? Pourquoi condamner la torture sur les animaux de compagnie?

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Bon, je vais envoyer mon galaxy Y chez le psy….





Pis suivant le résultat j’irais l’inscrire à l’état-civil.



Après pour la naturalisation::, ça va être galère…….<img data-src=" />

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DarKCallistO a écrit :



Ça reste un être humain,mais un clone ne peut faire la même expérience que l’original,donc l’expérience de la vie qui définie sa conscience sera forcement différente,car trop de facteur environnementale,sociétale et culturel a prendre en compte,il sera identique a l’originale d’un point de vu physique,mais en aucun cas identique sur l’expérience qu’il se fait de sa propre vie et donc du comment sa conscience va se développer au court du temps.



Il ne sera pas définie par autre chose qu’un être humain,surtout par ses semblables,même s’il est conçue de manière artificiel (tout comme les bébés éprouvettes d’ailleurs)





Oui, en fait je disais ça car au delà de la faculté de conscience, on peut considérer qu’un clone est une fabrication humaine, avec l’ADN comme langage de programmation.







DarKCallistO a écrit :



Après il reste un cas très très très particuliers : les jumeaux vivant éloigné mais développant la même expérience,les mêmes choix et la même éducation sans jamais se côtoyer. (donc l’intelligence innée ou acquise ? C’est pas pour demain que l’on aura la réponse)





Ce sont des créatures du Malin <img data-src=" />







Cara62 a écrit :



Des modèles Pr0nstar ? <img data-src=" />





<img data-src=" /> <img data-src=" />


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FelX a écrit :



en meme temps si on prend en compt la douleur au niveau des etre humains. ce sont juste des informations electriques qui arrivent au cerveau .



donc a partur du moment ou on implémentera ca dans les calculateurs des robots… pourra t’on lea traiter differement de nous…





vous avez 4 heures :p









Les examens c’est terminé, c’est les vacances FelX faut te décontracter les neurones. <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



Oui, en fait je disais ça car au delà de la faculté de conscience, on peut considérer qu’un clone est une fabrication humaine, avec l’ADN comme langage de programmation.







Ben,le probléme c’est que l’ADN,c’est effectivement un code en tant que tel,mais l’intelligence,qu’elle soit artificiel ou non,s’pas de la tarte,non seulement a coder,mais déjà a comprendre son origine bonsoir…



Mais j’te conseil vivement ce film si tu veut étudier en détail les enjeux en question. <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



I…Sinon, des droits pour les robots…. mouais… qu’on s’applique déjà plutôt à faire appliquer les droits des animaux.



De plus, parler de personne morale pour une entité programmée me paraît quelque peu excessif.



Oui, s’intéresser aux droits de robots qui n’existent pas encore en tant qu’êtres conscients me paraît être un peu prématuré par rapport au mépris qu’ont beaucoup trop de gens pour les animaux qui eux existent et ont une conscience quoi que puissent en penser certains… <img data-src=" />


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DarKCallistO a écrit :



Ben,le probléme c’est que l’ADN,c’est effectivement un code en tant que tel,mais l’intelligence,qu’elle soit artificiel ou non,s’pas de la tarte,non seulement a coder,mais déjà a comprendre son origine bonsoir…



Mais j’te conseil vivement ce film si tu veut étudier en détail les enjeux en question. <img data-src=" />





Jamais vu, j’irai voir ça <img data-src=" />







gavroche69 a écrit :



Oui, s’intéresser aux droits de robots qui n’existent pas encore en tant qu’êtres conscients me paraît être un peu prématuré par rapport au mépris qu’ont beaucoup trop de gens pour les animaux qui eux existent et ont une conscience quoi que puissent en penser certains… <img data-src=" />



Et puis faut arrêter de donner des droits à tout le monde, les femmes vont finir par en demander après <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



Sinon, des droits pour les robots…. mouais… qu’on s’applique déjà plutôt à faire appliquer les droits des animaux. hommes





Déjà ce serait un minimum, mais ça n’arrivera jamais, alors je suis pas surpris qu’on s’intéresse au droit des animaux ( à quand les plantes ? ) puis des robots (à quand les grille-pains ? ) , histoire de mieux se voiler la face devant son impuissance… <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



…Et puis faut arrêter de donner des droits à tout le monde, les femmes vont finir par en demander après <img data-src=" />



Quelle horreur !! <img data-src=" />



Sérieusement avant de s’occuper des droits futurs de machines, il y a énormément à faire pour s’occuper du droits des humains et quand on voit ce qui se passe un peu partout dans le monde on voit qu’il y a encore du boulot, beaucoup de boulot… <img data-src=" />



A terme un robot coûtant cher à fabriquer (je suppose) sera considéré comme ayant beaucoup plus de valeur qu’un misérable humain crève la faim, c’est déjà le cas d’ailleurs et je crains fort que cela ne fasse qu’empirer…



Et si on commence à classifier des machines, il faudrait peut-être aussi songer à déclassifier de l’espèce humaine certains individus qui n’ont d’humain que l’apparence et l’origine…



Et cela par rapport à ce qu’ils font et non pas bien sûr par rapport à ce qu’ils sont…


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“Je parle plutôt de quelque chose comme les lois qui protègent les animaux. À eux non plus, on n’accorde pas le droit à la vie, mais on a édicté des lois pour les protéger contre la maltraitance.”





Y a un paquet de newbies qui vont se retrouver en taule… <img data-src=" />

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Pr. Thibault a écrit :



, or un robot ne peut pas, en l’état actuel des connaissances scientifiques, être programmé pour poser ses propres normes.







Simple question de temps. On sait déjà faire des réseaux neuronaux qui apprennent par eux même.







Pr. Thibault a écrit :



Le robot ne fait qu’exécuter des portions de code écrites par un être humain, s’il peut générer de nouvelles portions de code lui-même ces nouvelles portions sont générées en exécution des portions de code écrites initialement par un être humain, il n’y a donc aucune autonomie, le comportement du robot est régit par des règles hétéronomes, définies par des êtres humains.







Toi tes actes sont issues de ton vécu, de ton éducation/environnement et autre.

Bien sûr que toutes actions est déterminées. L’acte gratuit n’existe pas.

Est-ce que cela fait-il de toi un robot ?

Ce n’est pas parce qu’il y’a déterminisme qu’il y’a absence de conscience.


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job31 a écrit :



Simple question de temps. On sait déjà faire des réseaux neuronaux qui apprennent par eux même.







Toi tes actes sont issues de ton vécu, de ton éducation/environnement et autre.

Bien sûr que toutes actions est déterminées. L’acte gratuit n’existe pas.

Est-ce que cela fait-il de toi un robot ?

Ce n’est pas parce qu’il y’a déterminisme qu’il y’a absence de conscience.







Tu veux dire consciemment ?


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A tous ceux qui défendent l’idée de robots capables de conscience et d’être supérieurs aux hommes : c’est le futur que vous souhaitez au fond de vous pour vos enfants ?



Etre remplacés ?

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Tarpan a écrit :



A tous ceux qui défendent l’idée de robots capables de conscience et d’être supérieurs aux hommes : c’est le futur que vous souhaitez au fond de vous pour vos enfants ?



Etre remplacés ?







Pourquoi une machine pourvu de conscience devrait se définir obligatoirement comme étant supérieurs a l’homme ? Parce que c’est dans Terminator ?


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“Special police squads - BLADE RUNNER UNITS - had orders to shoot to kill, upon detection, any trespassing Replicant.

This was not called execution. It was called retirement.”

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La lecture d’Isaac Asimov ça ferait beaucoup de bien à pas mal de monde ici :)

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Pr. Thibault a écrit :



La notion d’accorder des “droits” et “devoirs” aux robots est une idiotie. …



Accorder la personnalité morale aux robots, dès qu’on y réfléchit deux secondes on réalise que ce serait une grosse connerie avec beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages. Qui dit personnalité morale dit patrimoine, ce serait une belle usine à gaz de reconnaître que chaque robot serait titulaire d’un patrimoine… Les robots n’ont, en l’état actuel de la science, besoin d’aucun droit (M. Bensoussan a sans doute trop regardé Terminator, Matrix ou Battlestar Galactica). A partir de là il est beaucoup plus simple (et c’est sans doute l’état actuel du droit français) de désigner un “gardien” du robot qui sera responsable des dommages qu’il cause…



La loi de 1985 sur l’indemnisation des accidents de la circulation reconnaît déjà que le responsable d’un accident de la circulation est le conducteur ET/OU le gardien du véhicule. Dès lors s’il y avait un accident de la circulation impliquant une voiture sans conducteur (type Google Car) on peut facilement imaginer que la responsabilité du gardien du véhicule serait engagée (reste à savoir qui serait reconnu gardien du véhicule, probablement son propriétaire ou celui qui a entré la destination dans l’ordinateur de bord et qui était à bord du véhicule au moment de l’accident).







Très bonne réflexion d’ensemble. Une précision tout de même si le gardien du véhicule est retenu comme responsable c’est avant tout par son coté pratique, qui donne toujours une personne vers laquelle se retourner. La détermination de la responsabilité est la clé de l’assurance. Le droit et la détermination de cette responsabilité vont certainement évoluer puisque l’on parle maintenant de robots autonomes ou les intervenants et responsables sont multiples : concepteur du code, fabricant, utilisateur, sous-traitant, formation, maintenance etc. On est déjà dans ce cas de figure lors des accidents aériens. Retenir le propriétaire seul comme base juridique ne suffira donc plus, ce qui promet des procès à rallonge, très couteux aux états unis.



A l’analyse du contexte, cela m’amène à la réflexion suivante : La promotion d’une personnalité juridique (ou seul serait responsable le robot) n’est elle pas justement promue avant tout avec l’intention d’échapper ainsi à ces procès en cascade, qui risquent, le cas échant d’étouffer tout développement industriel ?


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ActionFighter a écrit :



Tout dépend ce que l’on définit par conscience.



Même un système d’apprentissage n’est pas forcément comparable à une conscience.



Un exemple de conscience serait de pouvoir juger des règles morales définies et de pouvoir les outrepasser si besoin. Je vois mal comment un robot dicté par des règles définies pourrait y arriver.







Un enfant passe la plupart de son temps a faire l’expérience de la vie,n’est-ce pas justement notre expérience qui forge notre propre conscience justement ? Si une machine fait ses propres expérience et définie ses propre choix,on est bien dans ce cas de figure,a condition que sa programmation lui permet. <img data-src=" />



Et quand une machine se permet de lire des lignes de code pour exécuter des instructions aussi basique soi cette fonction d’exécution de code ligne par ligne,quel différence avec un humain qui apprend des choses nouvelles a travers un livre en suivant des règles de compréhension déjà définie dans son apprentissage (lecture de gauche a droit,de haut en bas,tourner la page suivante)


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ActionFighter a écrit :



Tout dépend ce que l’on définit par conscience.



Même un système d’apprentissage n’est pas forcément comparable à une conscience.



Un exemple de conscience serait de pouvoir juger des règles morales définies et de pouvoir les outrepasser si besoin. Je vois mal comment un robot dicté par des règles définies pourrait y arriver.





La tu tombe sur une gros difficulté technique.

Mais que ce que la conscience ? Mon tit doigt me dit que si on fait des règles dessus, pas sur que tout les humains aurait des droit après les tests.


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DarKCallistO a écrit :



Je sais pas pourquoi,mais j’ai une soudaine envie de regarder Ghost in the Shell ce soir. <img data-src=" />







“Eve no Jikan”(ou Time of eve) parle comment les humains se comporte avec les robots, ce que je dis est très vague mais je te le conseille. Très bon animé.


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DarKCallistO a écrit :



Un enfant passe la plupart de son temps a faire l’expérience de la vie,n’est-ce pas justement notre expérience qui forge notre propre conscience justement ? Si une machine fait ses propres expérience et définie ses propre choix,on est bien dans ce cas de figure,a condition que sa programmation lui permet. <img data-src=" />





C’est justement le côté programmation qui me laisse à penser que la pleine conscience d’un être programmé est une utopie.







DUNplus a écrit :



La tu tombe sur une gros difficulté technique.

Mais que ce que la conscience ? Mon tit doigt me dit que si on fait des règles dessus, pas sur que tout les humains aurait des droit après les tests.





Justement, les humains sont conscients car ils peuvent outrepasser les règles morales, à bon ou à mauvais escient. C’est ce qui fait notre humanité.



Et je me demande si l’on peut arriver à reproduire la même chose, et même si l’on y a intérêt.

Une entité consciente sur laquelle nous n’aurions aucun moyen de contrôle peut se révéler être une menace.


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La notion d’accorder des “droits” et “devoirs” aux robots est une idiotie. Déjà le droit, c’est essentiellement des obligations. On impose des obligations aux êtres humains, et c’est parce que certains humains ont des obligations que d’autres ont des droits. Si vous avez le droit au respect de votre vie privée, c’est uniquement parce que les autres ont l’obligation de respecter votre vie privée ; si vous avez un droit de créance, c’est uniquement parce que votre débiteur a l’obligation de vous payer, etc., vous pouvez vérifier ça fonctionne pour n’importe quel “droit”.



Aujourd’hui on est dans une société qui tourne exclusivement autour des droits subjectifs. “J’ai le droit de”, “j’ai le droit à”, mais le Droit, techniquement, est constitué d’obligations, le droit subjectif vient dans un second temps, parce qu’il y a dans un premier temps une obligation.



Mettre une obligation (ou un devoir, un devoir-être, appelez ça comme vous voulez) à la charge d’une entité qui ne serait pas un être humain n’aurait aucun sens… Les romains rendaient responsables les pierres qui avaient causé un dommage, on voit bien l’absurdité de la chose aujourd’hui, il en irait de même pour les robots…



La norme juridique c’est un comportement rendu obligatoire sous peine de sanction. La fonction de la norme juridique, c’est de provoquer un comportement conforme à la norme. En cas de violation de la norme, il y a sanction, et on suppose que ça dissuadera la plupart des gens de violer la norme et, de facto, la plupart des gens adoptent en général un comportement conforme à la norme pour éviter la sanction.



On voit bien que poser une norme juridique dont l’adressataire serait un robot n’aurait aucun sens, car le robot ne sera jamais “dissuadé” de violer cette norme par le fait qu’une sanction juridique lui est attachée. Le robot fait ce pour quoi il a été programmé par les êtres humains, point. Toute norme qui viserait un robot aurait en réalité pour adressataire les êtres humains responsables de ce robot.



Il en va de même pour la personnalité morale. Il s’agit d’une fiction juridique, derrière la personnalité morale il y a toujours des personnes physiques, et c’est en réalité elles qui sont visées in fine par les normes juridiques (quand une société est sanctionnée, c’est au final ses associés qui sont pénalisés en voyant la valeur de leurs parts sociales diminuer, voire en voyant leur responsabilité engagée dans les sociétés à responsabilité illimitée).



Accorder la personnalité morale aux robots, dès qu’on y réfléchit deux secondes on réalise que ce serait une grosse connerie avec beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages. Qui dit personnalité morale dit patrimoine, ce serait une belle usine à gaz de reconnaître que chaque robot serait titulaire d’un patrimoine… Les robots n’ont, en l’état actuel de la science, besoin d’aucun droit (M. Bensoussan a sans doute trop regardé Terminator, Matrix ou Battlestar Galactica). A partir de là il est beaucoup plus simple (et c’est sans doute l’état actuel du droit français) de désigner un “gardien” du robot qui sera responsable des dommages qu’il cause…



La loi de 1985 sur l’indemnisation des accidents de la circulation reconnaît déjà que le responsable d’un accident de la circulation est le conducteur ET/OU le gardien du véhicule. Dès lors s’il y avait un accident de la circulation impliquant une voiture sans conducteur (type Google Car) on peut facilement imaginer que la responsabilité du gardien du véhicule serait engagée (reste à savoir qui serait reconnu gardien du véhicule, probablement son propriétaire ou celui qui a entré la destination dans l’ordinateur de bord et qui était à bord du véhicule au moment de l’accident).



Pour les choses autre que les véhicules, on a l’article 1384 alinéa 1er du Code civil… Le gardien d’une chose est responsable du fait de cette chose. Le robot est une chose, le robot cause un dommage à autrui, le gardien du robot est responsable de ce dommage, le problème est réglé.



Les lois d’Asimov & co ce sont bien sûr des normes purement techniques qui n’ont rien de juridiques.



Précisons enfin qu’un “droit des robots” et “accorder des droits aux robots” sont deux choses bien différentes. Pourquoi pas pour le premier, le second est une absurdité totale en l’état des connaissances techniques. Le terme “autonome” employé par M. Bensoussan est encore une fois une absurdité juridique. L’autonomie, c’est le fait de poser ses propres normes, or un robot ne peut pas, en l’état actuel des connaissances scientifiques, être programmé pour poser ses propres normes. Le robot ne fait qu’exécuter des portions de code écrites par un être humain, s’il peut générer de nouvelles portions de code lui-même ces nouvelles portions sont générées en exécution des portions de code écrites initialement par un être humain, il n’y a donc aucune autonomie, le comportement du robot est régit par des règles hétéronomes, définies par des êtres humains.

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Asséo a écrit :



“Eve no Jikan”(ou Time of eve) parle comment les humains se comporte avec les robots, ce que je dis est très vague mais je te le conseille. Très bon animé.







Merci du tuyau. <img data-src=" />







ActionFighter a écrit :



Justement, les humains sont conscients car ils peuvent outrepasser les règles morales, à bon ou à mauvais escient. C’est ce qui fait notre humanité.



Et je me demande si l’on peut arriver à reproduire la même chose, et même si l’on y a intérêt.

Une entité consciente sur laquelle nous n’aurions aucun moyen de contrôle peut se révéler être une menace.







Un problème beaucoup plus complexe que de simplement outrepasser les règles morales par choix, qu’ils soient effectué a bons ou mauvais escient, on peut également le faire en se basant sur l’émotion ou l’instinct de survie, va programmer ça dans une machine, t’a plus de chance de frôler la folie que le génie. <img data-src=" />


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Pr. Thibault a écrit :



Pour les choses autre que les véhicules, on a l’article 1384 alinéa 1er du Code civil… Le gardien d’une chose est responsable du fait de cette chose. Le robot est une chose, le robot cause un dommage à autrui, le gardien du robot est responsable de ce dommage, le problème est réglé.





Je plussoie le reste du propos, mais pour ce passage, il me semble que si le problème vient d’un dysfonctionnement lié à un défaut de fabrication, c’est le fabricant qui est responsable ?


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ActionFighter a écrit :



Justement, les humains sont conscients car ils peuvent outrepasser les règles morales, à bon ou à mauvais escient. C’est ce qui fait notre humanité.





Pas sur, y en a qui sont tellement endoctriner qu’il fait ce qu’on dit sans réfléchir.





ActionFighter a écrit :



Et je me demande si l’on peut arriver à reproduire la même chose, et même si l’on y a intérêt.

Une entité consciente sur laquelle nous n’aurions aucun moyen de contrôle peut se révéler être une menace.





Du genre un gosse que les parent a mal élevé et deviens tueur en séries, dictateur (pour pas attendre le point Godwin, je cite pas de nom XP) ou autre ?


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DUNplus a écrit :



Du genre un gosse que les parent a mal élevé et deviens tueur en séries, dictateur (pour pas attendre le point Godwin, je cite pas de nom XP) ou autre ?







Si c’est bien au même dictateur que tu penses, il a pas été mal élevé que je sache. Bon certes il a avait un père très violent apparemment. (On peut toujours pas le citer? <img data-src=" /> )


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ActionFighter a écrit :



Tout dépend ce que l’on définit par conscience.



Même un système d’apprentissage n’est pas forcément comparable à une conscience.



Un exemple de conscience serait de pouvoir juger des règles morales définies et de pouvoir les outrepasser si besoin. Je vois mal comment un robot dicté par des règles définies pourrait y arriver.





Et comment inculque-t-on une “conscience” à nos enfants?



Y a quand même pas grand chose de base dans un cerveau de bébé… <img data-src=" />


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Cara62 a écrit :



Si c’est bien au même dictateur que tu penses, il a pas était mal élevé que je sache. Bon certes il a avait un père très violent apparemment. (On peut toujours pas le citer? <img data-src=" /> )





Tu fait ce que tu veut, t’a des droit toi.<img data-src=" />


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DUNplus a écrit :



Tu fait ce que tu veut, t’a des droit toi.<img data-src=" />







Bah sans le citer hummm, il était Allemand (Autrichien même à l’origine) et il est devenu dictateur dans les années 30 ? C’est bien celui là ? <img data-src=" />


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Cara62 a écrit :



Bah sans le citer hummm, il était Allemand (Autrichien même à l’origine) et il est devenu dictateur dans les années 30 ? C’est bien celui là ? <img data-src=" />





<img data-src=" />


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DarKCallistO a écrit :



Un problème beaucoup plus complexe que de simplement outrepasser les règles morales par choix, qu’ils soient effectué a bons ou mauvais escient, on peut également le faire en se basant sur l’émotion ou l’instinct de survie, va programmer ça dans une machine, t’a plus de chance de frôler la folie que le génie. <img data-src=" />



Ce n’était qu’un exemple, il est clair que l’on est très loin d’un système autonome sur beaucoup de plans.



Les émotions sont un autre très bon exemple. Comment coder quelque chose qui n’est pas définit et que chacun vit différemment ?







DUNplus a écrit :



Pas sur, y en a qui sont tellement endoctriner qu’il fait ce qu’on dit sans réfléchir.





C’est pas faux. Après faire fonctionner son cerveau est un choix conscient ou inconscient.



D’ailleurs, il n’y a pas que le conscient qui nous guide, et programmer un inconscient, perso, je sais pas faire <img data-src=" />







DUNplus a écrit :



Du genre un gosse que les parent a mal élevé et deviens tueur en séries, dictateur (pour pas attendre le point Godwin, je cite pas de nom XP) ou autre ?





Il serait en effet regrettable de voir un robot s’élever pour clamer la suprématie des robots blonds aux yeux bleus <img data-src=" />







frikakwa a écrit :



Et comment inculque-t-on une “conscience” à nos enfants?



Y a quand même pas grand chose de base dans un cerveau de bébé… <img data-src=" />





Justement, on ne sait pas. Alors ça va être chaud de programmer sans les specs.


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Je trouve ça complètement débile. Enfin pour l’heure actuelle. On n’a pas encore de robots intelligents et doués de sensibilité, alors franchement ces gens qui se touchent la nouille sur une problématique inexistante avant 10, 20 ou 30 ans, ça me fait glousser…

Contrairement à un humain, un robot, s’il déconne, on peut le réinitialiser…



Quels glandus…

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Pr. Thibault a écrit :



La loi de 1985 sur l’indemnisation des accidents de la circulation reconnaît déjà que le responsable d’un accident de la circulation est le conducteur ET/OU le gardien du véhicule. Dès lors s’il y avait un accident de la circulation impliquant une voiture sans conducteur (type Google Car) on peut facilement imaginer que la responsabilité du gardien du véhicule serait engagée (reste à savoir qui serait reconnu gardien du véhicule, probablement son propriétaire ou celui qui a entré la destination dans l’ordinateur de bord et qui était à bord du véhicule au moment de l’accident).



Pour les choses autre que les véhicules, on a l’article 1384 alinéa 1er du Code civil… Le gardien d’une chose est responsable du fait de cette chose. Le robot est une chose, le robot cause un dommage à autrui, le gardien du robot est responsable de ce dommage, le problème est réglé.







Globalement d’accord avec toi, mais.



Le gardien, on sait déjà l’identifier, c’est celui qui exerce les pouvoirs de contrôle/usage/direction, donc faux problème, on aura, comme aujourd’hui avec les sacs à viande la possibilité de l’identifier.



Sur la question de la personnalité juridique des robots, c’est pour moi absurde, mais pour une autre raison.



Tu as les objets/sujets de droit, ce qui fait la différence entre un tracteur et une personne morale/un sac de viande. A ce propos, on peut lire Eolas qui avait fait un billet super pédagogue au moment de la loi sur le statut des animaux qu’un INpactien moins flemmard avait posté ici.



Accorder des droits aux robots, c’est en faire des sujets de droit, donc avec une pleine capacité juidique et ce serait stupide (ohh mince, mon robot porte plainte contre moi parce qu’il estime que …).



Il sera rappelé que l’animal reste un objet de droit, tout sensible soit-il. Si je décide de torturer le Yorkshire de ma mère, il n’a pas la possibilité d’aller porter plainte.



Et Me BENSOUSSAN, aura bien rempli son objectif, passer sur France Inter et faire la pub de son cab’ qui sera identifié comme spécialiste des nouvelles technologies et engranger des clients pour des problématiques d’aujourd’hui. En bonus, il aura entendu le son de sa voix à la radio et ça, RRrrrrr, c’est encore mieux que le sexe avec un robot.


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L’UMPS propose que les robots paient des impôts pour payer leurs salaires/retraites <img data-src=" />

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Ils seront logiquement adaptés aux robots, comme c’est le cas pour les animaux.



Je partage pas cet avis.

Sauf erreur les animaux sont considérés comme des objets, c’est juste génial.



Pour les robots je pense qu’il faut faire attention à pas fixer les limites trop au doigt mouillé puis ne pas les dépasser (on me répondra que c’est déjà fait).

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Déjà qu’il existe certaines personnes qui refusent de donner les mêmes droits qu’eux aux “étrangers”… qui ne sont en fait que des êtres humains ayant quelques différences par rapport à eux…



Alors je n’imagine même pas qu’on puisse vouloir donner des “droits” à des robots… Remarquez comme cela l’étranger “voleur de boulot” ne sera plus le voisin qui ne nous ressemble pas mais le robot…

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carbier a écrit :



Déjà qu’il existe certaines personnes qui refusent de donner les mêmes droits qu’eux aux “étrangers”… qui ne sont en fait que des êtres humains ayant quelques différences par rapport à eux…



Alors je n’imagine même pas qu’on puisse vouloir donner des “droits” à des robots… Remarquez comme cela l’étranger “voleur de boulot” ne sera plus le voisin qui ne nous ressemble pas mais le robot…







Le propre d’un “étranger” est de ne pas faire partie (pas encore du moins) d’une société en particulier. En conséquence il est tout à fait normal d’avoir le droit de restreindre certains droits (et devoirs) uniquement aux membres d’une société donnée.

Une société, dans ce sens large, peut être l’ensemble des citoyens d’un pays comme un cercle de fidélité d’un magasin !

Faut pas tout mélanger.



Quand même, je suis d’accord avec le fond : on va sûrement voir des gros mélanges fourre-tout avec de la xénophobie, du “racisme anti-robot”, du réactionnisme anti-technologie et un tas de revendications au niveau du social et du travail…

Tout en même temps, ce qui va pas être simple pour différencier qui pense quoi <img data-src=" />


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Berri-UQAM a écrit :



Je vois beaucoup de monde parler des lois d’Asimov ici… Mais est-ce que vous êtes conscients dans ses mêmes œuvres, Asimov prouve que ses lois ne sont pas viables et ne doivent pas être appliquées ?





On est déjà pas capables nous mêmes d’appliquer la Loi Zero, alors vouloir la faire appliquer par d’autres entités…





gavroche69 a écrit :



Il me semble qu’il serait plus urgent de fabriquer de l’intelligence pour les humains car la plupart (pour ne pas dire tous) en manque cruellement il me semble.

Reste à définir ce qu’est l’intelligence et c’est loin d’être évident.



Car comme disait Coluche en citant “je ne sais plus qui” :







A méditer pour ceux qui en ont les moyens… <img data-src=" />





Je pense qu’il y a plein de formes d’intelligence (connaissance, calcul, sociabilité, etc) qui combinées selon des proportions variées forment l’intelligence.

Ça pourrait expliquer pourquoi on est tous le con d’un autre.



Mais je pense qu’il y a beaucoup de travail à faire sur les droits des animaux et donc qu’il est un peu tôt pour s’occuper des droits des robots (déjà que pour les droits des humains, on est pas forcément au point).


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Faudrait deja differencier robot et intelligence artificielle, ce n’est pas du tout pareil. Ces dernieres sont souvent representees par des robots humanoide mais rien ne nous dit que c’est sous cette forme que l’on verra une IA digne d’etre qualifiee de “forme de vie”.



Un robot qui ne ressent rien n’a pas a avoir de droit puisque ce n’est qu’un objet au final au meme titre qu’une cafetiere …



Enfin, sinon j’attend le jour ou ma cafetiere me fera un proces parce que je lui aurais mis du cafe bas de gamme a la place de son arabica prefere <img data-src=" />

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Winderly a écrit :



Je partage pas cet avis.

Sauf erreur les animaux sont considérés comme des objets, c’est juste génial.





Euh non… la maltraitance sur animaux est punie par la loi.


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Mihashi a écrit :



Euh non… la maltraitance sur animaux est punie par la loi.





Je crois pas avoir dit le contraire mais je pense que c’est insuffisant (c’est mon avis perso).

Je me basais sur ce qu’a dit blob741 si j’ai correctement compris ce qu’il a dit (mais moi et les textes juridiques…).





blob741 a écrit :



…Il sera rappelé que l’animal reste un objet de droit, tout sensible soit-il. Si je décide de torturer le Yorkshire de ma mère, il n’a pas la possibilité d’aller porter plainte.







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Winderly a écrit :



Je crois pas avoir dit le contraire mais je pense que c’est insuffisant (c’est mon avis perso).

Je me basais sur ce qu’a dit blob741 si j’ai correctement compris ce qu’il a dit (mais moi et les textes juridiques…).





Ah ok, j’avais mal compris.

Qu’est-ce que tu rajouterais comme droits aux animaux ?







Sinon, je vois que beaucoup se focalisent sur les devoirs d’un robot.

Le problème des devoirs d’un robot n’en est pas un : il doit respecter la loi. C’est déjà le cas actuellement : si un robot ne respecte pas la loi, son propriétaire/créateur est responsable. Et ça, je ne pense pas que ça change un jour.



Par contre, ce sont les droits des robots qui seraient nouveaux. Ça les amènerait au même niveau que les animaux.

Et contrairement à ce que dit blob741, les animaux sont des sujets de droits. Même s’ils ne peuvent pas porter plainte eux-même (au même titre que les enfants par exemple), n’importe qui peut le faire pour eux.


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Mihashi a écrit :



Qu’est-ce que tu rajouterais comme droits aux animaux ?





Bonne question, j’ai jamais réfléchi à ça.

Je sais juste que je voudrais en ajouter, mais le(s)quel(s) ?

Je n’en ai pas la moindre idée.


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Mihashi a écrit :



Et contrairement à ce que dit blob741, les animaux sont des sujets de droits. Même s’ils ne peuvent pas porter plainte eux-même (au même titre que les enfants par exemple), n’importe qui peut le faire pour eux.







TIens, convaincu ?





(En espérant réparer le citation/lien) Pour un juriste, il n’existe que deux grandes catégories juridiques : les personnes, et les biens. Les premiers sont sujets de droit, les seconds, objets de droit.

[…]

Le chat n’étant ni une personne physique, faute d’être humain, ni une personne morale, faute de la moindre moralité, c’est nécessairement dans la catégorie des biens qu’il se situe. Attention, le vocabulaire juridique est précis. Un bien n’est pas une chose. Une chose est forcément un bien, mais la réciproque n’est pas vraie
. (…)





Quand tu portes plainte pour ton chat, tu es subrogé, mandataire, … ? Comment ça se passe ?

Je peux engager la responsabilité d’un type qui dégraderait ma voiture, je viens au droit de ma bagnole si je le fais ? Ou j’exerce un droit qui est le mien de la même façon que ma mère le ferais si ledit Yorkshire était torturé ?


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Winderly a écrit :



…Mais je pense qu’il y a beaucoup de travail à faire sur les droits des animaux et donc qu’il est un peu tôt pour s’occuper des droits des robots (déjà que pour les droits des humains, on est pas forcément au point).



Quand on regarde un peu ce qui se passe dans le monde en ce moment avec tous ces massacres dans plein de pays et pour des raisons toutes plus discutables les unes que les autres on ne peut que constater que le droit des humains il y a un sacré paquet de fous furieux de tous bords qui n’en ont strictement rien à foutre.



Des débiles ultra-ceci ou ultra-cela pour qui la seule réponse à tous les problème c’est le massacre en masse d’innocents.



Ça s’est toujours passé comme ça dans notre histoire, on aurait pu espérer que ça évolue, mais non et j’ai même l’impression que ça a tendance à empirer…

La preuve évidente que si les technologies évoluent à grande vitesse, la mentalité des humains n’a guère changé depuis l’âge des cavernes.



Toujours prêts à suivre n’importe quel débile qui gueule plus fort que les autres, toujours ce besoin impérieux d’avoir “un guide” à suivre aveuglément même éventuellement jusqu’au bout de l’horreur.

Toujours cette fierté stupide d’être “né quelque part” ou de vénérer tel ou tel dieu…



Alors oui, dans ce contexte, s’inquiéter de l’éventuel droit des robots c’est assez cynique je trouve.



Quant-aux droits et au respect minimum des animaux n’en parlons même pas, car là on touche carrément le fond… <img data-src=" />


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amikuns a écrit :



Je pense que sa sera un genre mix des 4 loi d’Asimov, des droits et devoirs des personnes morales et celle qu’on s’applique entre humains. Le problème va être de trouver le juste milieux satisfaisant. Mais ils ont déjà plus ou moins un droit identique à nous, celui de mourir.





Oui, les trois premières lois de la robotique plus la loi Zéro dictée par le robot Giskard à sa “mort”

à R.Daneel Olivaw, un autre robot,



Dans le dernier tome de “Fondation” (Terre et fondation), si ma mémoire est bonne, Joie, soupçonnée d’être un robot, pose cette question à Janov Pelorat :





  • Et si on ne peut plus faire la différence entre une humain et un robot ?

  • alors c’est un être humain”, répondit Pelorat



    Bon, je cite cela de mémoire, ça fait des années que j’ai lu ce livre…

    Mais quel régal que de lire cet auteur…


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blob741 a écrit :



Quand tu portes plainte pour ton chat, tu es subrogé, mandataire, … ? Comment ça se passe ?

Je peux engager la responsabilité d’un type qui dégraderait ma voiture, je viens au droit de ma bagnole si je le fais ? Ou j’exerce un droit qui est le mien de la même façon que ma mère le ferais si ledit Yorkshire était torturé ?





Pour les objets (et donc les robots actuellement) je suis d’accord qu’ils n’ont pas de droits. Ce sont leurs propriétaires qui ont des droits sur ces objets et qui peuvent donc porter plainte.



Par contre, les animaux ont des droits propres à eux-mêmes. Comme en ont les enfants ou les personnes n’ayant pas toutes leurs capacités mentales. Dans ce cas, quelqu’un d’autre peux porter plainte à leur place pour faire valoir leur droits. Et ce n’est pas celui qui porte plainte qui a les droits, mais bien l’animal, l’enfant ou la personne handicapée.



Et si le langage juridique ne fait pas cette distinction, alors il est mal fait <img data-src=" />.


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Tarpan a écrit :



alors je suis pas surpris qu’on s’intéresse au droit des animaux ( à quand les plantes ? )





Allons y carrément : il faut un droit du vivant.





Et sans ironie du tout, à Genève, il y a bien un master sur le sujet maintenant. <img data-src=" />


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jchcaron a écrit :



Très bonne réflexion d’ensemble. Une précision tout de même si le gardien du véhicule est retenu comme responsable c’est avant tout par son coté pratique, qui donne toujours une personne vers laquelle se retourner. La détermination de la responsabilité est la clé de l’assurance. Le droit et la détermination de cette responsabilité vont certainement évoluer puisque l’on parle maintenant de robots autonomes ou les intervenants et responsables sont multiples : concepteur du code, fabricant, utilisateur, sous-traitant, formation, maintenance etc. On est déjà dans ce cas de figure lors des accidents aériens. Retenir le propriétaire seul comme base juridique ne suffira donc plus, ce qui promet des procès à rallonge, très couteux aux états unis.



A l’analyse du contexte, cela m’amène à la réflexion suivante : La promotion d’une personnalité juridique (ou seul serait responsable le robot) n’est elle pas justement promue avant tout avec l’intention d’échapper ainsi à ces procès en cascade, qui risquent, le cas échant d’étouffer tout développement industriel ?





Le droit ce ne concerne pas seulement les humains et les individus “responsables” mais aussi les êtres vivants en général, les idées et les choses qui nous entourent.

Votre raisonnement est absurde mais il est faux car il part du principe que le postulat de départ est vrai (à savoir que les robots sont des humains à part entière) or il me semble que ce n’est pas cela le problème qui est soulevé.

Prenons un exemple concret: si je créée un robot tueur et cette machine serait autonome et capable de se recharger. On peut accuser le créateur de crimes, je veux bien mais que je saches, celui qui tue c’est bel et bien le robot conscient ou pas. Et si c’est la police elle même qui créée ce robot et que le role de ce robot est de faire respecter la loi?

Peux tu me dire si je n’aurais pas de devoir vis a vis de ce robot?


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Lyzz a écrit :



La lecture d’Isaac Asimov ça ferait beaucoup de bien à pas mal de monde ici :)





+1



quand au terme Robot, a la base ça viens d’un mot slave qui veut dire travailleur (esclave aussi) hein, on est tous des robots en quelque sorte a un moment de la journée <img data-src=" />



quand aux robots, ou plutôt androides intelligents, je suis très septique, ça peut etre aussi bien que mal (terminator, the matrix, blade runner… Her….) bref, plus un programme est complexe, plus ya de chances d’avoir des bug (et c’est pas aux lecteurs ici qu’on va l’apprendre)



I. Asimov s’était bien amusé à tourner autour de ce thème sur une bonne partie de ses nouvelles, tant bien les 3 règles de la robotique.



Et dernièrement au ciné avec Transcendance, qui laisse aussi un bon chemin de réflexion sur le sujet (et ca va plus loin que la simple programmation d’une IA consciente vu qu’on transfère la conscience d’une personne dans un ordi)


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lateo a écrit :



J’ai tendance à faire un focus sur l’intelligence des machines sans toujours l’exprimer clairement parce que c’est la grande «fierté» de l’homme. <img data-src=" />







Si par fierté tu sous-entend jouer au ping-pong,on peut effectivement être fier. <img data-src=" />


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Tarpan a écrit :



A tous ceux qui défendent l’idée de robots capables de conscience et d’être supérieurs aux hommes : c’est le futur que vous souhaitez au fond de vous pour vos enfants ?



Etre remplacés ?





<img data-src=" />

C’est pas vraiment nouveau…


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Lanthares a écrit :



Parce que tu penses que l’Homme ne voudra pas lui-aussi bénéficier des progrès technologiques qui auront permis l’avènement de telles machines ?

C’est pas le but du transhumanisme ? : améliorer l’être humain.



Je parie qu’à terme la frontière entre humain et machine sera très floue, voire impossible à réaliser, rendant les craintes d’être dépassées par les machines complètement hors-sujet.

Si j’ai raison, ça ne voudrait pas dire qu’aucun problème ne se poserait, bien au contraire, simplement ce ne sont pas ceux auxquels on pense en premier généralement.







Oui enfin je ne pense pas qu’on va naitre avec des extensions. Ni que tout un chacun pourra se les offrir.

Le transhumanisme c’est pour l’élite, pas la plèbe.


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lateo a écrit :



Oui enfin je ne pense pas qu’on va naitre avec des extensions. Ni que tout un chacun pourra se les offrir.

Le transhumanisme c’est pour l’élite, pas la plèbe.





Voilà c’est un des vrais problèmes que j’envisageais. <img data-src=" />


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Tohrnoriac a écrit :



Et dernièrement au ciné avec Transcendance, qui laisse aussi un bon chemin de réflexion sur le sujet (et ca va plus loin que la simple programmation d’une IA consciente vu qu’on transfère la conscience d’une personne dans un ordi)



Non, non, non !

Transcendance ne laisse pas de place à la réflexion… si au moins il introduisait son concept avec intelligence…

Tout ce que dit Transcendance c’est… Les IA c’est le mal parce qu’elles ne pourront jamais percevoir les choses comme des humains (même si l’IA est à la base une intelligence humaine).



Pour avoir de vraies pistes de réflexion sur le sujet il vaut bien mieux regarder Akta Manniskor et Her.


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Lanthares a écrit :



Voilà c’est un des vrais problèmes que j’envisageais. <img data-src=" />







Bref,un p’tit coup d’mou Sarif Industries est là pour vous <img data-src=" />



Et là on parle même pas de discriminations possible entre humains naturel et modifier,parce que c’est certain que ça va péter d’un côté comme de l’autre. <img data-src=" />



J’vois ça d’ici “Va y avoir du pavé dans la gueule mon p’tit monsieur,on va pas s’laisser faire moi et les gars,on a des revendications namého,c’est d’la concurrence déloyale,j’vais pas me faire couper les bras pour être plus productif,j’ai ma dignité !!! Et pourquoi pas ma bip pendant que l’on y est !!!”


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Lyzz a écrit :



Non, non, non !

Transcendance ne laisse pas de place à la réflexion… si au moins il introduisait son concept avec intelligence…

Tout ce que dit Transcendance c’est… Les IA c’est le mal parce qu’elles ne pourront jamais percevoir les choses comme des humains (même si l’IA est à la base une intelligence humaine).



Pour avoir de vraies pistes de réflexion sur le sujet il vaut bien mieux regarder Akta Manniskor et Her.





J’ai pas vu le film mais effectivement il n’a pas reçu de bonnes critiques, seulement 19% actuellement sur Rotten Tomatoes.



Dommage…<img data-src=" />

N’empêche, un de ses trailers m’avait particulièrement plu. <img data-src=" />


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Lanthares a écrit :



N’empêche, un de ses trailers m’avait particulièrement plu. <img data-src=" />



Ah mais moi aussi <img data-src=" />

C’est d’ailleurs pour ça que j’ai été le voir… quelle douche froide TT (quoique par ces temps ci ça peut faire du bien <img data-src=" />)


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Lanthares a écrit :



J’ai pas vu le film mais effectivement il n’a pas reçu de bonnes critiques, seulement 19% actuellement sur Rotten Tomatoes.



Dommage…<img data-src=" />

N’empêche, un de ses trailers m’avait particulièrement plu. <img data-src=" />







Il est pas bon,pas mauvais,mais facilement oubliable,c’est certain…



Sur l’échelle d’un HAL 9000,il est bas,très bas…


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Pas étonnant que ce monde parte en cacahuète…

Qu’est-ce que je risque si je démonte mon grille pain ?<img data-src=" />

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Lyzz a écrit :



Ah mais moi aussi <img data-src=" />

C’est d’ailleurs pour ça que j’ai été le voir… quelle douche froide TT (quoique par ces temps ci ça peut faire du bien <img data-src=" />)





En fait je me doutais que Hollywood plongerait dans un cliché du genre oh my god, on va tous mourir, skynet, terminator bla bla bla, faut bien attirer du monde en salle, mais j’espérais qu’ils parlent aussi de la mémoire et de la connaissance (ça veut dire quoi connaître ou comprendre qch ?), un peu comme Matrix avait abordé en son temps la notion de réalité.



Et qu’ils montrent aussi que comprendre le fonctionnement du cerveau et être capable de l’améliorer, sans allonger nos durées de vies, ça nous permettrait de les vivre malgré tout plus intensément.

On rêve tous d’apprendre et de savoir faire plein de trucs mais on n’a pas forcément le temps qui va avec…



Un peu comme dans Matrix avec Trinity qui apprend à piloter un hélicoptère en quelques secondes. <img data-src=" />



J’imagine bien dans le futur sur les sites genre TPB, les pubs classiques enlarge your penis être remplacées par des enlarge your brain. <img data-src=" />


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Ricard a écrit :



Qu’est-ce que je risque si je démonte mon grille pain ?<img data-src=" />







T’a déjà vu des type habillés en noir avec une oreillette dans l’coin ? Ben ça. <img data-src=" />


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Ricard a écrit :



Qu’est-ce que je risque si je démonte mon grille pain ?<img data-src=" />





Électrocution, brûlure, coupure, obligation d’en racheter un autre, etc.



Comme quoi ils se défendent déjà bien en l’état les robots <img data-src=" />


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Lanthares a écrit :







D’ailleurs je conseille fortement les 2 courts métrages «Seconde renaissance» d’Animatrix qui raconte la genèse de la Matrice.

C’est sans doute ma partie préférée de l’univers Matrix avec le premier film.


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Reznor26 a écrit :



Électrocution, brûlure, coupure, obligation d’en racheter un autre, etc.



Comme quoi ils se défendent déjà bien en l’état les robots <img data-src=" />







<img data-src=" /> <img data-src=" />



J’l’ai toujours dit,c’est fourbe ces trucs là,même a l’état de grille-pain. <img data-src=" />


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DarKCallistO a écrit :



Pourquoi une machine pourvu de conscience devrait se définir obligatoirement comme étant supérieurs a l’homme ? Parce que c’est dans Terminator ?







Parce que les machines seront faites à l’image de l’homme et que l’homme détruit ce qui lui est inférieur.


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darkbeast a écrit :



Parce que les machines seront faites à l’image de l’homme et que l’homme détruit ce qui lui est inférieur.







Donc,si l’on suit ce raisonnement,les machines seront doter des mêmes faiblesse inhérente a l’esprit humain,comme supériorité… c’est pas vraiment la fête du slip pour le coup…


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Lyzz a écrit :



La lecture d’Isaac Asimov ça ferait beaucoup de bien à pas mal de monde ici :)







De Dune aussi.







127.0.0.1 a écrit :



Ah… la nostalgie des champs de coton…





<img data-src=" />









Sur le principe tu m’étonnes !

Pas que des champs de coton d’ailleurs : les grands philosophes sportifs amateurs de jeunes enfants qu’étaient les grecs de l’antiquité c’est pareil.



Après se pose le problème de la moralité d’imposer un traitement cruel à un autre être humain dans le but de rendre son existence plus agréable. Note d’ailleurs que fondamentalement les gros actionnaires font strictement la même chose.



Hors ce problème ne se pose plus quand l’être à qui on inflige le traitement n’est pas sensible. Vouloir donner une conscience aux robots c’est se poser des problèmes qui n’ont pas lieu d’exister…


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ActionFighter a écrit :



Je vois mal comment un robot dicté par des règles définies pourrait y arriver.





Mais aucune intelligence significative ne sera accomplie par un ensemble de règles défini. Ces robots se baseront tous sur des réseau neuraux.





Un exemple de conscience serait de pouvoir juger des règles morales définies et de pouvoir les outrepasser si besoin.



Je ne suis même pas certain que l’on puisse imposer de façon inconditionnelle des règles à un réseau neural. Au mieux peut-on le faire surveiller par un algorithme ou un autre réseau neural. Mais pour faire appliquer des lois complexes il faudrait une autre IA, elle-même faillible.







DarKCallistO a écrit :



Pourquoi une machine pourvu de conscience devrait se définir obligatoirement comme étant supérieurs a l’homme ? Parce que c’est dans Terminator ?





Parce que l’homme lui-même se définit comme supérieur à l’animal.







Lyzz a écrit :



Pour avoir de vraies pistes de réflexion sur le sujet il vaut bien mieux regarder Akta Manniskor et Her.





Et encore: cette série est elle aussi pleine d’invraisemblances techniques, les IA y sont “programmées”, ce qui me semble ridicule. Je ne connais aucune oeuvre de fiction pertinente même si les deux citées sont les plus intéressantes. Quant à Her, l’IA y demeure fondamentalement humaine, ce qui me semble douteux.


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HarmattanBlow a écrit :



Parce que l’homme lui-même se définit comme supérieur à l’animal.









Bah c’est qu’il y a une bonne raison. Dans le règne animal l’homme est ce qu’on peut appeler un super prédateur. Dans des temps moins civilisés il n’en a pas toujours été ainsi.


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Fuinril a écrit :



Bah c’est qu’il y a une bonne raison. Dans le règne animal l’homme est ce qu’on peut appeler un super prédateur. Dans des temps moins civilisés il n’en a pas toujours été ainsi.





Je pense que si : à toute époque je donne l’être humain armé d’un bolas ou d’un arc gagnant sur le lion, la panthère, ou tout ce que tu voudras. Et plus encore une tribu humaine chassant en groupe, contrairement à ces autres prédateurs.


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ActionFighter a écrit :



Il y a aussi l’excellente série Akta Manniskor ( Real Humans) passée sur Arte qui traite du sujet.



Sinon, des droits pour les robots…. mouais… qu’on s’applique déjà plutôt à faire appliquer les droits des animaux.



De plus, parler de personne morale pour une entité programmée me paraît quelque peu excessif.









La meilleure série que j’ai vu de toute ma vie… J’ai hâte de voir la saison 3…



<img data-src=" /> <img data-src=" />



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Je vois beaucoup de monde parler des lois d’Asimov ici… Mais est-ce que vous êtes conscients dans ses mêmes œuvres, Asimov prouve que ses lois ne sont pas viables et ne doivent pas être appliquées ?

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Berri-UQAM a écrit :



Je vois beaucoup de monde parler des lois d’Asimov ici… Mais est-ce que vous êtes conscients dans ses mêmes œuvres, Asimov prouve que ses lois ne sont pas viables et ne doivent pas être appliquées ?





De toute façon ces lois sont stupides. Les lois que devrait vraiment respecter un robot sont les vraies lois. Plus l’obéissance à son maître.


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Il me semble qu’il serait plus urgent de fabriquer de l’intelligence pour les humains car la plupart (pour ne pas dire tous) en manque cruellement il me semble.

Reste à définir ce qu’est l’intelligence et c’est loin d’être évident.



Car comme disait Coluche en citant “je ne sais plus qui” :





L’intelligence est la chose la mieux répartie au monde parce que quoi qu’il en soit pourvu l’individu estime toujours en avoir assez puisque c’est avec ça qu’il juge…





A méditer pour ceux qui en ont les moyens… <img data-src=" />

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gavroche69 a écrit :



“je ne sais plus qui” :







Descartes?


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Je crois pas du tout à un robot capable de conscience, pas en 2050 en tout cas. C’est pas parce qu’on sait faire un algorithme qui apprend de ses expériences, et qu’on sera bientôt capable de fabriquer un ordinateur avec la puissance de calcul théorique d’un cerveau humain qu’on saura reproduire une intelligence complète.



Simplement au niveau du langage, le son n’est qu’une petite partie de ce qu’on exprime ou perçoit. Si on rajoute les gestes et les expressions du visage, on a déjà un échange un peu plus complet, mais l’odorat, même si c’est inconscient, a une part énorme. Or on ne sait déjà pas faire un nez artificiel performant, alors en faire un miniature qui tienne dans un robot… Sans parler de l’émetteur d’odeurs/phéromones si on veut qu’il puisse lui aussi communiquer.



Mais ça, ce n’est qu’une limitation directement visible, qui ne concerne qu’une partie infime du fonctionnement du cerveau, le langage. On est très loin de tout comprendre sur son fonctionnement, alors arriver à en concevoir un qui tienne dans une machine mobile, c’est pas pour tout de suite…

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Mais du coup je me pose une question, est ce que C3PO est doté d’une conscience ?

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lateo a écrit :



Descartes?



Oui, c’est bien de lui, la flegme d’aller vérifier… <img data-src=" />


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Tiens mon aspirateur m’a posé un RTT après avoir lu cet article

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Déjà, va falloir commencer à arrêter de considérer ces entités dont on parle comme des “robots”.

Le terme est un peu impropre.

Le mixeur dans la cuisine, c’est un robot au sens classique.





Ensuite, faudra aussi être soigneux quant à différencier un humanoïde artificiel réellement doué d’intelligence au même titre qu’un être humain, et un “simple” automate doué d’une intelligence factice et limitée au coût technologique bien inférieur et qu’on va sans doute voir émerger beaucoup plus tôt et beaucoup plus largement, à cause de ce coût inférieur.



Ce serait comme donner des droits et devoirs à une marionnette parce qu’elle ressemble à et se comporte comme un être humain en apparence.

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Mihashi a écrit :



[…]







Relis l’intégralité du billet que j’ai péniblement tenté de mettre en lien (faut croire que lien + citation, je ne sais pas faire <img data-src=" /> ).



Pour les enfants par exemple, ils ont une incapacité d’exercice, mais sont titulaires de droits.

Pour un animal, rien de tout ça. Etant une chose, il n’est pas titulaire de droits, n’a pas de patrimoine. C’est pas pour autant qu’on peut y faire n’importe quoi.



C’est quoi pour toi les droits des animaux ?



Et non, c’est pas mal fait, c’est clair et efficace.


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Quelle sera la religion de ces robots ?



<img data-src=" />

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samuele a écrit :



Prenons un exemple concret: si je créée un robot tueur et cette machine serait autonome et capable de se recharger. On peut accuser le créateur de crimes, je veux bien mais que je saches, celui qui tue c’est bel et bien le robot conscient ou pas. Et si c’est la police elle même qui créée ce robot et que le role de ce robot est de faire respecter la loi?

Peux tu me dire si je n’aurais pas de devoir vis a vis de ce robot?







C’est oublier une catégorie de personnes importante: l’utilisateur.



Si une société construit un robot tueur et le met en vente, elle sera d’abord sujette à des législations encadrant ce type d’activité.



Si un utilisateur décide d’utiliser ce robot pour tuer une autre personne ou crée un contexte qui fait que le robot tue, ce sera la responsabilité de l’utilisateur.



Si le robot tue quelqu’un de manière erratique, en dehors des spécifications communiquées aux utilisateurs, ou ne respectant pas la législation sur les robots tueurs ce sera normalement la responsabilité du constructeur.



Un tel robot est à considérer comme quelque-chose entre le “chien méchant” et le piège mortel: il y a d’office préméditation à son usage.



Si met une telle machine en place pour garder un bâtiment, c’est pareil que si j’avais mis un fusil à pompe relié par une corde à la poignée de la porte d’entrée. Au final c’est ma responsabilité.


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Je parle ici de robot parfaitement autonome mais sans vraiment de conscience. On peut imaginer des robots au service de l’homme mais aussi des machines autonomes programmés a vivre de manière autonome comme dans matrix.

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Dans ce film, le robot tueur tue son propre créateur



youtube.com YouTube

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A33 a écrit :



Quelle sera la religion de ces robots ?



<img data-src=" />





Ben, la robotologie, pourquoi ?


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L’utilisation des robots … esclavagisme du 22ème siècle ?









ActionFighter a écrit :



ISinon, des droits pour les robots…. mouais… qu’on s’applique déjà plutôt à faire appliquer les droits des animaux.





Sinon, Le droit des animaux … mouais … qu’on s’applique déjà plutôt à faire appliquer les droits des humains.<img data-src=" />


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blob741 a écrit :



Relis l’intégralité du billet que j’ai péniblement tenté de mettre en lien (faut croire que lien + citation, je ne sais pas faire <img data-src=" /> ).



Pour les enfants par exemple, ils ont une incapacité d’exercice, mais sont titulaires de droits.

Pour un animal, rien de tout ça. Etant une chose, il n’est pas titulaire de droits, n’a pas de patrimoine. C’est pas pour autant qu’on peut y faire n’importe quoi.



C’est quoi pour toi les droits des animaux ?



Et non, c’est pas mal fait, c’est clair et efficace.





Je l’ai lu et j’ai bien compris que dans la législation française les animaux sont considérés comme un bien meuble.

Mais, à mon avis c’est une mauvaise idée, car comme le dit Maitre Eolas c’est une vision très rurale. Et ça a ses limites.

Par exemple seuls les animaux domestiques et les animaux sauvages qui sont apprivoisés ou tenus en captivité, sont protégés (Article L214-3 du Code rural). Les autres animaux on peut leur faire ce qu’on veut.



Donc en effet ma vision était en effet trop idéaliste, seuls les animaux pour lesquels on peut identifier un propriétaire (animal domestique ou sauvage mais apprivoisé ou en captivité) sont protégés.

(Edit) Mais ces animaux ont quand même un droit : celui de ne pas être maltraité. Et ça ce n’est pas un droit de leur propriétaire (puisque lui aussi peut être condamné pour ça).



Avant de regarder plus en détail les textes, je pensais que tous les animaux étaient protégés.

Mea culpa.


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Il me semble qu’il y a aussi une reglementation sur la peche et la chasse notamment sur les espèces protégées. Il existe également des lois qui visent a reconnaitre la souffrance animale.

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matroska a écrit :



La meilleure série que j’ai vu de toute ma vie… J’ai hâte de voir la saison 3…



<img data-src=" /> <img data-src=" />



<img data-src=" />





Tu as Extant qui va arriver… Ep 1 DDL dispo


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Pour le moment, on est encore loin du robot qui ressent des émotions.



En revanche, et à la lecture de l’article, on ressent que ce sentiment est déja émis par les humains vis à vis de robots n’ayant aucune conscience de leur existence.

Mais ces concepts n’existent t’ils pas déjà depuis très longtemps.

Notamment un bijou de famille, un livre ancien, …Tout objet ayant un fort passé sera préservé et entretenu par ceux ou celui qui le possède.



/ On pourraient aller plus loin. il y a des civilisation qui mettent en avant la vie de la nature (arbre, animaux), d’autres de certains objets.



Et dire qu’a coté de ça je bichonne ma voiture et je passe pour un grand malade ^^

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La question se pose même pas. Si une IA atteint le degré de conscience , de facto elle s’étendra et évoluera de manière qu’elle puisse affirmer son individualité , ses droits et ses devoirs…

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Huron a écrit :



La question se pose même pas. Si une IA atteint le degré de conscience , de facto elle s’étendra et évoluera de manière qu’elle puisse affirmer son individualité , ses droits et ses devoirs…





Outch <img data-src=" />

Juste après ça, l’écran devient noir. Le tout premier plan du film est :




  • La terre vue du ciel

  • Une zone résidentielle américaine (jardins sans clôture, chiens, bouteilles de lait et enfants à vélo)

  • Une bataille de titans dans un univers cauchemardesque

    ?


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Huron a écrit :



La question se pose même pas. Si une IA atteint le degré de conscience , de facto elle s’étendra et évoluera de manière qu’elle puisse affirmer son individualité , ses droits et ses devoirs…





Je dirais que la question se posera quand les industriels la poseront…



En attendant on pourrait déjà faire des progrès question droits des animaux, mais je crois que pour celui là le pognon joue contre eux.


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samuele a écrit :



Le droit ce ne concerne pas seulement les humains et les individus “responsables” mais aussi les êtres vivants en général, les idées et les choses qui nous entourent.

Votre raisonnement est absurde mais il est faux car il part du principe que le postulat de départ est vrai (à savoir que les robots sont des humains à part entière) or il me semble que ce n’est pas cela le problème qui est soulevé.

Prenons un exemple concret: si je créée un robot tueur et cette machine serait autonome et capable de se recharger. On peut accuser le créateur de crimes, je veux bien mais que je saches, celui qui tue c’est bel et bien le robot conscient ou pas. Et si c’est la police elle même qui créée ce robot et que le role de ce robot est de faire respecter la loi?

Peux tu me dire si je n’aurais pas de devoir vis a vis de ce robot?







Les mots sont précis. Tu confonds droit et responsabilité et affirme une chose absolument fausse : que les chose/animaux/idées sont responsables d’eux mêmes ce qui n’est aucunement le cas sur le plan juridique, pénal et financier. C’est ici qu’intervient la notion de personnalité juridique, et c’est elle qui permet de déterminer, ou non une responsabilité, c’est un pivot du droit.



Je n’ai encore jamais vu un consommateur poursuivre son sandwich mayonnaise pour intoxication. Et l’on ne verra pas non plus un procès contre un robot au motif précis qu’il ne dispose pas de personnalité juridique.



Le dernier procès en date pour un robot tueur retient la responsabilité du fabricant source au motif de l’absence de sécurité ce qui permet de comprendre les enjeux financiers en cause.



La responsabilité de l’usage d’une arme repose sur son utilisateur, celui qui décide d’activer un robot armé et autonome est le seul responsable, parce qu’il en connait les potentialités. Ce sont ses dysfonctions qui peuvent être poursuivies.



Au premier crash d’un véhicule autonome (et il y en aura), qui sera poursuivi ? Dans le cadre actuel il s’agira de définir les accidents évitables et qui ne l’ont pas été, et ceux causés par le système. Dans les deux cas, la détermination de responsabilité sera difficile, mais in fine, le constructeur sera retenu, parce qu’une société dispose d’une personnalité juridique.


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Être au service des citoyens ;

Protéger les innocents ;

Faire respecter la loi.

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Le-Glod a écrit :



Être au service des citoyens ;

Protéger les innocents ;

Faire respecter la loi.





Et dire qu’on est sensé déjà avoir des personnes pour faire ça…


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Il y a aussi l’excellente série Akta Manniskor ( Real Humans) passée sur Arte qui traite du sujet.



Sinon, des droits pour les robots…. mouais… qu’on s’applique déjà plutôt à faire appliquer les droits des animaux.



De plus, parler de personne morale pour une entité programmée me paraît quelque peu excessif.

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Je sais pas pourquoi,mais j’ai une soudaine envie de regarder Ghost in the Shell ce soir. <img data-src=" />

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+1

Sinon les lois d’Asimov sont à mon sens déjà très bien.



Je reviens juste sur l’article qui dit que les émotions des robots sont factices.

Autant que les nôtres.



Dans le sens où nous ne sommes que chimie, il est tout à fait possible de recréer un système reproduisant ce schéma, une fois compris.

A ceux qui s’offusqueront, sans vous plongez dans la biochimie, lisez juste l’homme neuronal, un petit essai.

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ActionFighter a écrit :



De plus, parler de personne morale pour une entité programmée me paraît quelque peu excessif.





Tout dépend si c’est des robot avec une conscience ou juste des machines.


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Et dans le cas de modèles de plaisir, s’ils ont des droits similaires aux humains, ce serait regrettable, ils n’aurait alors aucune plus-value par rapport à un rapport humain <img data-src=" />

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job31 a écrit :



+1

Sinon les lois d’Asimov sont à mon sens déjà très bien.



Je reviens juste sur l’article qui dit que les émotions des robots sont factices.

Autant que les nôtres.



Dans le sens où nous ne sommes que chimie, il est tout à fait possible de recréer un système reproduisant ce schéma, une fois compris.

A ceux qui s’offusqueront, sans vous plongez dans la biochimie, lisez juste l’homme neuronal, un petit essai.





La tu rendre dans des tabous que les humaines veut pas savoirs… <img data-src=" />


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DUNplus a écrit :



Tout dépend si c’est des robot avec une conscience ou juste des machines.





Tout dépend ce que l’on définit par conscience.



Même un système d’apprentissage n’est pas forcément comparable à une conscience.



Un exemple de conscience serait de pouvoir juger des règles morales définies et de pouvoir les outrepasser si besoin. Je vois mal comment un robot dicté par des règles définies pourrait y arriver.


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Je pense que sa sera un genre mix des 4 loi d’Asimov, des droits et devoirs des personnes morales et celle qu’on s’applique entre humains. Le problème va être de trouver le juste milieux satisfaisant. Mais ils ont déjà plus ou moins un droit identique à nous, celui de mourir.

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ActionFighter a écrit :



Et dans le cas de modèles de plaisir, s’ils ont des droits similaires aux humains, ce serait regrettable, ils n’aurait alors aucune plus-value par rapport à un rapport humain <img data-src=" />





Si ça n’a pas de conscience. ça a autant de droit qu’un mastubateur aujourd’hui.<img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



Et dans le cas de modèles de plaisir, s’ils ont des droits similaires aux humains, ce serait regrettable, ils n’aurait alors aucune plus-value par rapport à un rapport humain <img data-src=" />







Pas porter plainte pour viol. <img data-src=" />



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DUNplus a écrit :



Si ça n’a pas de conscience. ça a autant de droit qu’un mastubateur aujourd’hui.<img data-src=" />





C’est vrai que les branleurs ont des droits. CQFD <img data-src=" />







Cara62 a écrit :



Pas porter plainte pour viol. <img data-src=" />





Encore heureux. Pour un modèle de plaisir, ce serait gênant pour son activité <img data-src=" />


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Lanthares a écrit :



Par contre Watson d’IBM, ça pour le coup c’est quand même impressionnant.



“Comprendre” le langage naturel et battre des humains à Jeopardy!, faire du diagnostic médical, se préparer à l’examen d’entrée à l’université de Tokyo d’ici 2021… tout ça c’était encore du domaine de la SF y’a quelques années.



sacré boulot de la part des dévs/ingés d’IBM!


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Patch a écrit :



réussi… non pas vraiment.

ils ont sorti que c’était avec l’intelligence d’un gosse de 6 ans uniquement pour ne pas dire qu’ils avaient échoué une fois de plus, et se faire mousser au passage.







A 6 ans un enfant est loin d’être con…

Comment peut-on nier cet exploit ?



Bref.


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job31 a écrit :



A 6 ans un enfant est loin d’être con…

Comment peut-on nier cet exploit ?



Bref.



ils ont dit que c’était équivalent à un enfant de 6 ans, nuance.

le pb c’est que pour réussir le test il faut pouvoir prendre la machine pour un adulte.


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blob741 a écrit :



Absolument pas d’accord avec toi, relativement d’accord avec jchcaron. On va supposer qu’on parle de droit français, c’est bien toi qui fait des confusions.



J’ai la flemme de faire long, donc regarde juste pourquoi tu as tort pour ton lion.



A la limite, il est responsable “moralement”, de la même manière que les rats étaient responsables de la peste, mais juridiquement, aucune conséquence pour lui.

Tu me diras que dans ce cas comment fait-on si le lion n’est à personne ? Et bien, c’est là que Mihashi sera content, il ne lui arrivera rien à ce lion, ni au pénal (même si ça aurait de la gueule de faire une cour d’assises pour un lion - dans ma tête le petit est mort), ni au civil (de toute façon, des lions solvables c’est rare et ils ne pourraient pas faire marcher leur assurance pour une faute pénale - assurance qu’il ne peut contracter de toute façon).



C’est ce que j’ai dit : qu’il était stupide de penser que le lion était coupable de crime pénalement , pour autant on le jugera responsable non d’un point de vue moral (car on ne juge pas l’intention) mais l’acte en lui même. Le fait de tuer un enfant est de la responsabilité du lion.


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job31 a écrit :



A 6 ans un enfant est loin d’être con…

Comment peut-on nier cet exploit ?



Bref.





Bref regarde la news et tu verras que le test est un peu bidon, des tonnes de commentaires expliquent tres bien en quoi le test est limite et ne montre pas grand chose, de plus ca restait un gros script au final plus qu’une veritable IA.



Comme dit plus haut, Watson d’ibm est bien plus impressionnant


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lateo a écrit :



J’y compte bien. Quel serait donc l’intérêt de les créer (et donc acheter ou louer) si c’est pour qu’ils soient libres?





J’hésite entre la provoc ou le troll à la dynamite <img data-src=" />

Si tu donne un brin de conscience a ces machines alors leur esclavagisme n’est plus possible, ça ne ferais que répété des schémas déjà trop usé <img data-src=" />


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mimoza a écrit :



J’hésite entre la provoc ou le troll à la dynamite <img data-src=" />

Si tu donne un brin de conscience a ces machines alors leur esclavagisme n’est plus possible, ça ne ferais que répété des schémas déjà trop usé <img data-src=" />







Oui mais dans ce cas là tu ne les achète pas, puisque tu n’en aura aucun usage. Et donc tu ne les construit pas, sauf rares exception, genre pour la recherche (qui respectera ses droits à celui-là?).



Il faut que ça rapporte pour que ça se fasse.

Pour que ça se vende il faut que ce soit des esclaves.

édit : (et ça m’arrange, car l’idée de base de la machine consciente me laisse dubitatif, et celle de la machine sensible ne me plaît pas trop)


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samuele a écrit :



D’une tu ne peux pas restreindre les mots a leurs simples définitions juridiques

de deux tu ne peux pas avoir un regard a peu près rationnelle du droit et de la justice si tu te contentes de reprendre les concepts dans leur sens strictojuridique

Cela n’a pas grande valeur , pour preuve, le droit n’a jamais été absolu donc ton approche est complètement faussée alors c’est très bien de citer par exemple éolas qui nous décrit ce que c’est le droit Francais mais en aucune facon sa parole ne peut être interpreté comme quelque chose d’établi et de définitif surtout quand cela touche à des domaines beaucoup plus large. Tu penses peut etre par exemple que la protection de l’environnement ou le droit des animaux voire l’humanité des robots c’est une question qui se règle uniquement d’une facon juridique.

Ce que je constate encore une fois c’est que tu me fais des reproches infondées et que tu mélanges les notions. Quand je parle par exemple de responsabilités tu te fais l’avocat des voitures; des chevaux, des robots et des sandwitch en disant qu’ils ne sont pas coupables or selon moi cette approche est juste ridicule! Je dis également que vous avez une vision subjective et étroite du droit qui selon vous ne concerne que les individus alors que le droit est plus large!







Il est bien évident que dans un édito qui parle de droit, qui fait intervenir un avocat, qui parle de “personnalité juridique”, on est sur le terrain du droit, pas celui du doigt mouillé, ni celle de l’acception langagière. Quant a l’humanité des robots, elle se traduira un jour de façon juridique, tout comme celle des humains, tout comme la protection de l’environnement (qui repose sur des lois), et le droit des animaux (même combat), elle ne s’y substitue pas, elle l’encadre et la définie, et ses définitions évoluent elles aussi avec notre société.



Quand tu utilise le mot responsabilité, tu le confond avec la cause, quand un lion dévore un enfant, il en est bien la cause, la responsabilité est une notion juridique, précisément encadrée, que l’on utilise pas impunément. Le lion ne peut être ni poursuivi, jugé, et condamné, parce que l’on ne peux pas juger une cause en l’absence de cette responsabilité juridique, c’est donc bien la clef de tout. La responsabilité juridique ne s’applique qu’aux individus et aux sociétés, pas aux choses…



Juger en cette absence entrainerait des absurdités sans nom, comme en effet poursuivre son sandwich avarié en justice pour intoxication et le condamner a de la prison, poursuivre les voitures et leur demander des dommages et intérêts plutôt que leurs conducteurs, etc.



L’arrivée de robots autonomes entraine la nécessité d’élargir la responsabilité juridique à ces derniers, c’est ce qu’affirme Alain Bensoussan, les dotant ainsi de droits et de devoir, et les mettant enfin en capacité d’être jugés et condamnés.


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jchcaron a écrit :



Il est bien évident que dans un édito qui parle de droit, qui fait intervenir un avocat, qui parle de “personnalité juridique”, on est sur le terrain du droit, pas celui du doigt mouillé, ni celle de l’acception langagière. Quant a l’humanité des robots, elle se traduira un jour de façon juridique, tout comme celle des humains, tout comme la protection de l’environnement (qui repose sur des lois), et le droit des animaux (même combat), elle ne s’y substitue pas, elle l’encadre et la définie, et ses définitions évoluent elles aussi avec notre société.





Vous faites une confusion entre le droit francais et le Droit avec tout ce que ca implique: histoire philosophie sémantique morale linguistique. Et c’est encore plus navrant de résumer ceette question en citant un blog d’un avocat qui n’a certainement pas le niveau ni les moyens de répondre à ce genre de question car ce n’est pas son métier ni son intéret!!C’est comme demander à un homme politique d’être honnete et objectif!!



En fait encore comment peut on comprendre le droit en théorie sans en comprendre la pratique et la confronter à la réalité? Une réalité qui est dabord analytique, logique mais aussi concrete et expérimentale.

C’est comme parler de politique sans comprendre l’histoire. C’est une perte de temps!!

Si vous prenez les lois avec les concepts sans en comprendre leur essence, leur esprit. c’est même pas la peine de participer à ce débat.

J’ajoute que je trouve l’argument assez specieux. Pour quelle raison on devrait se contenter de répondre au sujet en droit selon le sens que vous voulez donner au débat en fonction de vos convictoins alors qu’on sait très bien que le droit des robots, des animaux est quand meme un débat qui n’est pas qu’une question exclusivement de Droit.

Vous pensez que je suis hors sujet? Justement non on ne peut réfléchir sur les questions de droit des robots justement qu’en s’écartant du droit au nom de la morale par exemple mais aussi pour d’autres raisons surtout quand il s’agit de définir ce que pourrait être notre propre humanité et notre responsabilité en tant qu’homme vis à vis de dautres especes ou d’autres êtres intelligents!





en fait on ne peut pas se contenter de reprendre le code civil sauf si c’est pur sortir des trucs particulièrement stupides: ainsi les sandwichs et les robots ne peuvent pas avoir de droit puisqu’ils ne sont pas libres!!Et inversement ils ne sont pas libres puisqu’ils ne peuvent pas avoir de droits



Par conséquent si la terre n’est pas carré elle est triangle c’est cela?

Les enfants ne peuvent pas raisonner et parler alors ce ne sont pas des êtres humains?Ce sont des biens!



Mais alors selon ce raisonnement: les enfants n’ont pas de droits et les animaux de compagnie aussi. et les espèces elle sont la propriété de personne? Ben voyons , il suffit pour cela d’énoncer un article qui dit que le patrimoine naturelle est la propriété de tous pour trouver une responsabilité directe lors des marées noires et considérer ensuite que finalement la nature aussi a des droits et que au final elle n’est pas vraiment une personne à savoir un individu qui a sa volonté propre mais elle a aussi sa part de responsabilités et nous aussi vis a vis d’elle! et cette responsabilité est tout autant responsable que la votre bien au contraire surtout quand ce sont des êtres pensants!



Considérer qu’un enfant qui ne pense pas comme les hommes ou qu’un animal qui n’a pas une intelligence célébrale est particulièrement ridicule. C’est une faute grave de discernement et cela s’appelle de l’anthropocentrisme ni plus ni moins.

J’ajoute également qu’un animal ce n’est pas qu’un bien, un objet une chose ni qu’une idée abstraite mais c’est aussi un etre. Donc la comparaison avec un sandwitch est franchement ridicule et montre que vous ne maitrisez pas la question qui nous interpelle ou tout simplement vous trollez en sortant des énormités! Pire vous vous entêtez dans le mensonge en répétant les mêmes idioties.



Alors bien sur le droit ne l”ecrit pas explicitement car en droit les animaux sont des biens, étant donné que le droit individuel concerne dabord les hommes du fait de leur ‘supériorité” en droits mais le droit reconnait tres bien les nuances et on distingue ce qui est un meuble d’un simple chien sinon la justice ne condamnerait pas les mauvais traitement sur les animaux!

Pour ainsi dire, on peut donc conclure que le droit francais reconnait les animaux comme des êtres avec une sensibilité mais aussi une liberté!! une liberté que nous partageons ave ceux!! et qui dit libertés dit responsabilités.



Vous répétez sans cesse qu’ on ne peut pas porter plainte contre un sandwitch ou un chat de compagnie donc les animaux ne peuvent pas avoir de droits! c’est plutot l’inverse qui est vrai et cela s’appelle une lapalissade: un sandiwtich ne porte pas plainte

Mais cet argument est une absurdité sans nom je l’ai déja dit!

en effet, un enfant ne porte pas plainte non plus que je saches et pourtant ils ont bel et bien des droits non?donc des libertés donc des responsabilités!

Vous allez me dire que ce n’est pas indiqué explicitement mais pour autant c’est reconnu implicitement dans le droit justement!

et pourquoi? mais parce que dans notre société de droit, moralement les enfants sont des humains avec des responsabilités!!

Et cest meme une responsabilité individuelle qui est a la base de l’éducation!

vous allez me dire ensuite que les animaux n’ont pas cette capacité a etre responsable contrairement aux enfants.

Et bien je sais pas : demandez leur .

Oui ils ne sont pas responsables en tant qu’individu , en tant qu’homme . car ils n’ont pas une conscience morale!mais ils sont parfaitement responsables de leurs actes que ca vous plaise ou non!

C’est pas inscrit dans le droit dites vous?

mais la encore c’est reconnu implicitement!!!

Pas seulement dans notre société mais en l’homme!!Et c’est pour cette raison que j’ai donné cet exemple car i lfaut prendre conscience que les animaux ont une conscience et sont responsables de leurs actes

Bien sur elle est d’une autre nature que l’homme mais elle existe.

Et je vous garantis que si le lion dévore votre propre enfant, justice sera faite!!

Prenons également l’exemple d’un arbre ou d’une voiture.

Si un arbre tombe sur votre maison. Et bien que vous le vouliez ou non c’est larbre le responsable. même chose si la foudre tombe sur vous EN DEHORS de toutes responsabilités individuelles!

Et quand vous précisez que cest la cause et bien ca n’enleve rien a la responsabilité de l’orage dans cette histoire justement.

Ainsi on dira que c’est a cause de toi si je suis en retard à mon examen et ce sera ta faute si je le rate. Mais alor sil ne faut pas confondre la responsabilité qui nécessite une causalité avec la culpabilité qui implique une volonté propre

l’absence de responsabilité c’est le hasard . c’est à dire ce qui s’oppose au déterminisme : c’est la probabilité.

le lion n’a pas mangé probablement

l’arbre nest pas tombé sur la maison probablement.

C’est une cause et une responsabilité établie pour une raison ou une autre.

Il est aussi imbécile de compare un sandwitch à un animal mais ca marche aussi

si tu meurs intoxiqué ce sera à cause du sandwitch que tu le veuilles ou non!

Mais la différence c’est qu’on sait très bien distinguer une chose , un objet inerte, d’un animal (anima) c’est la base du droit mais surtout de l’étymologie.

Or le droit est lié à la linguistique et c’est avant toute chose une discipline philosophique.

On sait faire aussi la difference entre un acte et un fait.

Un acte implique une responsabilité directe ou indirecte.

Pour le sandwitch ou l’arbre c’est une responsabilité et une causalité indirecte. car évidemment : si l’arbre tombe sur toi, c’est pas uniquement le fait qu’il tombe qui peut blesser, mais le fait qu’il puisse tomber sur toi et te blesser.

Pöur le lion c’est une responsabilité directe. Il y a bel et bien eu agression. On juge l’acte en lui meme sans pour autant qu’il y a intention. (donc sans culpabilité)

Un fait c’est une idée vraie jusqu’a preuve du contraire. et l’acte qui est le fait d’agir.

Si le robot tue: il tue.







Quand tu utilise le mot responsabilité, tu le confond avec la cause, quand un lion dévore un enfant, il en est bien la cause, la responsabilité est une notion juridique, précisément encadrée, que l’on utilise pas impunément. Le lion ne peut être ni poursuivi, jugé, et condamné, parce que l’on ne peux pas juger une cause en l’absence de cette responsabilité juridique, c’est donc bien la clef de tout. La responsabilité juridique ne s’applique qu’aux individus et aux sociétés, pas aux choses…



non un lion qui dévore un enfant, ce n’est pas la cause mais le lien de causalité en le fait de dévorer (la cause) et d’etre dévoré(l’effet), le rapport du sujet a l’objet et de l’agresseur à l’agressé.

Si je balance une bouteille sur la tête de quelqu’un, c’est pas la faute a la bouteille parce qu’a cause de la bouteille!!



Tu confonds des êtres avec deux évenements. Ainsi la cause : c’est le fait de manger, l’effet: est mangé et le responsable c’est le lion.



La cause c’est un ensemble d’évenèment qui implique des conséquences et parfois des responsabilités directes ou indirectes quand on doit juger l’acte en déterminant les auteurs et les responsables.

Encore une fois:

Tu fais la confusion entre la notion responsabilité en tant que culpabilité en droit, ainsi on jugera la volonté , pas seulement l’acte en lui même

Ainsi la responsabilité est une notion plus large que la culpabilité (assassinat : acte prémédité ou crime; meurtre volontaire) car elle peut aussi rendre quelqu’un coupable même en cas d’erreurs ‘involontaire”(homicide sans l’intention de la donner) ou volontaires (homicide: crime passionnel) ou en cas d’accidents!

















Juger en cette absence entrainerait des absurdités sans nom, comme en effet poursuivre son sandwich avarié en justice pour intoxication et le condamner a de la prison, poursuivre les voitures et leur demander des dommages et intérêts plutôt que leurs conducteurs, etc.



C’est fatiguant de se répéter. Je le redis: c’est vous qui faites ce type de raisonnement stupides en partant de ce mauvais postulat!!





L’arrivée de robots autonomes entraine la nécessité d’élargir la responsabilité juridique à ces derniers, c’est ce qu’affirme Alain Bensoussan, les dotant ainsi de droits et de devoir, et les mettant enfin en capacité d’être jugés et condamnés.



oui et moi je dis que c’est d’une absurdité sans nom et quand je parle de robot autonome je parle de robot qui n’ont pas besoin d’assistance de l’homme mais certainement pas d’humanoide!

Or je repète : si vous partez d’un mauvais postulat au départ alors vous raisonnez non pas par l’absurdité mais à l’envers!

Les droits et les devoirs envers les robots n’engage pas forcément leurs responsabilités en tant que telles!!!

Tout comme les droits et la protection des baleines n’engagent pas forcéments leurs responsabilités juridiques en tant que telles!

tant mieux puisqu’ils en sont incapables!!!

Vous voulez mettre les chats en prison? Mais ils le sont déja de toute facon car ils ont des droits qui ne sont pas reconnus a égalité avecles hommes car on les juge inférieur et non en tant qu’etre vivant mammifère avec une sensbilité, non parce qu’ils ne sont pas libres mais tout simplement parce que les lois sont humaines avant toute chose des lois qui sont aux services des hommes.

A l’inverse vous allez en inde, les vaches sont sacrés sans pour autant être considéré comme des etres humains à part entière!

Si bien que je pense qu’il faut cesser d’etre trop anthropocentré et de raisonner a l’envers.

Qu’est ce que l’anthropocentrisme, c’est affirmé que l’animal est un homme comme les autres

alors que c’est l’homme qui est un animal mais pas comme les autres!


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HarmattanBlow a écrit :



Mais aucune intelligence significative ne sera accomplie par un ensemble de règles défini. Ces robots se baseront tous sur des réseau neuraux.



Je ne suis même pas certain que l’on puisse imposer de façon inconditionnelle des règles à un réseau neural. Au mieux peut-on le faire surveiller par un algorithme ou un autre réseau neural. Mais pour faire appliquer des lois complexes il faudrait une autre IA, elle-même faillible.



[/quote]

Je ne connais pas en détail le fonctionnement des réseaux de neurones (mes cours sur le sujet commencent à dater), mais le fait qu’il y ait besoin d’une base d’apprentissage ne peut-il pas influencer le comportement de l’IA ?



Les IA dont il est question dans d’autres posts, comme Watson ou celle qui a passé le test de Turing, sont basées sur des réseaux de neurones ?







mimoza a écrit :



Sinon, Le droit des animaux … mouais … qu’on s’applique déjà plutôt à faire appliquer les droits des humains.<img data-src=" />









Tarpan a écrit :



Déjà ce serait un minimum, mais ça n’arrivera jamais, alors je suis pas surpris qu’on s’intéresse au droit des animaux ( à quand les plantes ? ) puis des robots (à quand les grille-pains ? ) , histoire de mieux se voiler la face devant son impuissance… <img data-src=" />





L’homme est un animal <img data-src=" />



Sinon, oui, j’ai pris un peu trop les droits de l’Homme pour acquis….


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samuele a écrit :



Pour quelle raison on devrait se contenter de répondre au sujet en droit selon le sens que vous voulez donner au débat en fonction de vos convictoins alors qu’on sait très bien que le droit des robots, des animaux est quand meme un débat qui n’est pas qu’une question exclusivement de Droit.





Tout d’abord, il ne s’agit nullement de mes convictions mais de l’illustration de la façon dont le droit fonctionne en vrai, et c’est un terrain glissant sur lequel vous vous aventurez, hélas, avec de fausses informations, définitions, et donc conclusions. Le droit se construit sur une cascade de définitions précises pour définir les possibilités juridiques. Non que cela occulte les discussions en amont (c’est même tout le contraire, il s’en nourrit tous les jours), mais parce qu’a la fin on en arrive à établir des lois, et que celles ci doivent s’inclure -aussi- dans un écosystème existant. Quand Alain Bensoussan affirme qu’une modification du droit serait nécessaire SI on voulait les inclure il ne dit rien d’autre que cela, cela ne préjuge pas du bien fondé d’une position morale différente par ailleurs. Que se soit son intérêt est lui aussi bien évident.







samuele a écrit :



Vous pensez que je suis hors sujet? Justement non on ne peut réfléchir sur les questions de droit des robots justement qu’en s’écartant du droit au nom de la morale par exemple mais aussi pour d’autres raisons surtout quand il s’agit de définir ce que pourrait être notre propre humanité et notre responsabilité en tant qu’homme vis à vis de dautres especes ou d’autres êtres intelligents!





Si vous entendez par la que l’incroyable égoïsme humain ne devrait pas être reflété aussi dans son droit, c’est une cause qui semble perdue. Il en est bien le reflet, humain.



A vrai dire, hors sujet, vous l’êtes d’une certaine façon parce que vous êtes parti sur un terrain sensible qui consisterait à réécrire tout code juridique alors que vous lui portez des intentions qu’il n’a pas. Il faut faire preuve d’une patience infinie pour arriver à vous suivre. Imaginer une seconde que le droit et la morale sont découplés (alors qu’il en est l’essence) est suffisamment énorme en soit, mais ensuite affirmer que les enfants seraient des biens .. bon courage pour trouver ça dans le code civil. C’est factuellement faux. Quand à ne pas comprendre la situation juridique du sandwich, qui démontre pourtant le pourquoi de la définition de la personnalité juridique, malgré toutes les explications, pour la troisième fois, je jette l’éponge. Un indice quand il y a juridique dans l’acception, c’est donc juridique.



Il est bien connu que des mauvaises informations sont synonymes de mauvaises conclusions et que, pire encore, l’absence d’information est synonyme d’absence de conclusions.



Pour en revenir au sujet (et aussi parce que je suis d’accord avec vous), il est bien trop tôt pour légiférer. Mais que cela n’occulte pas nos doutes lorsque l’on considère que nous sommes finalement -aussi- une sorte de machine extraordinairement complexe, rien ne peut présager de l’avenir, que sera cette complexité dans 20, 50, 200 ans appliqué aux machines ?

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ActionFighter a écrit :



Je ne connais pas en détail le fonctionnement des réseaux de neurones (mes cours sur le sujet commencent à dater), mais le fait qu’il y ait besoin d’une base d’apprentissage ne peut-il pas influencer le comportement de l’IA ?





Bien sûr, tout comme ton éducation influence tes perceptions et décisions. Ce qui ne t’empêche pas d’ignorer certaines règles et d’en choisir d’autres, soit durant ton éducation soit après cela.





Les IA dont il est question dans d’autres posts, comme Watson ou celle qui a passé le test de Turing, sont basées sur des réseaux de neurones ?



Non, les agents conversationnels sont basés sur des arbres de décisions (même si en pratique ces arbres peuvent être codés sous une forme ou une autre - algorithmes, propositions logiques, etc).



D’une part je ne considère pas cela comme de l’intelligence (seulement une habile imitation qui ne trompe son monde que dans des conditions restreintes) et je ne considère pas que le test de Turing ait été réussi vu ces conditions. D’autre part nous n’avons de toute façon pas la puissance de calcul pour des réseaux neuraux humanoïdes. Et en plus je ne pense pas que les réseaux neuraux utilisés soient au point dans leur conception, même s’ils rendent déjà de grands services.



Concernant Watson il y a très probablement un réseau neural au centre en revanche, encore que je n’en suis pas sûr. C’est peut-être simplement un algorithme de résolution d’un gigantesque système d’équations. Ou les deux couplés.


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DarKCallistO a écrit :



Pourquoi une machine pourvu de conscience devrait se définir obligatoirement comme étant supérieurs a l’homme ? Parce que c’est dans Terminator ?





Par ce que y a trop d’humains débiles et de mauvais parent.


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Folie qui va de pair avec l’obsession de rendre les robots plus humains que les humains.

Qu’on arrête de se toucher à l’idée d’implémenter des (pseudos ou pas) sentiments aux machines ; si les machines n’ont pas de sentiments elles n’ont pas à avoir de droits et restent les outils esclaves qu’on a créé précisément dans ce but, et on n’en parle plus.



Bon, admettons que l’homme est fou et que ça n’arrivera pas, que la tentation est trop forte pour l’homme (de jouer à Dieu, de pouvoir infliger de la «souffrance» aux machines, etc.)… Il ne serait alors pas idiot de réfléchir à cette «problématique»… pour quoi faire ou décider? Des règles qui ne seront pas respectées? On tourne en rond.

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DarKCallistO a écrit :



Pourquoi une machine pourvu de conscience devrait se définir obligatoirement comme étant supérieurs a l’homme ? Parce que c’est dans Terminator ?







Bah au moins la machine aura bien appris de l’Homme, c’est exactement ce que l’Homme fait.


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Le soucis c’est que l’implémentation de la “conscience”, ou au moins la recherche, est un autre vecteur pour chercher à comprendre le fonctionnement de “l’âme humaine”. Ce qui fait qu’on veut créer des machines intelligentes, comme des prototypes/cobaye (des pseudo- sous-humains/humains/humains incomplets).



Ensuite, ce qui est dangereux, c’est toute la philosophie qui vient autour qui, en plus ne sait pas définir réellement ce qui différencie une machine “pensante” d’un être humain (puisqu’on aborde pas du tout les aspects mécaniques/chimiques/scientifiques des sentiments humains) et c’est pour ça qu’on arrive à des abberrations de donner des droits à des robots…

De plus, j’ai du mal à voir un robot suivre deux indications contradictoires alors qu’un humain à l’air de le faire très facilement (hypocrisie)



J’espère qu’on aura pas droit à un soulèvement de machines qui va mener à un Jihad Butlérien dans l’histoire de l’humanité…

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The Cylons were created by man.

They rebelled.

They evolved… <img data-src=" />

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lapovresse a écrit :



Bon, je vais envoyer mon galaxy Y chez le psy….





Pis suivant le résultat j’irais l’inscrire à l’état-civil.



Après pour la naturalisation::, ça va être galère…….<img data-src=" />





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Cara62 a écrit :



Bah au moins la machine aura bien appris de l’Homme, c’est exactement ce que l’Homme fait.







Précisément,si l’homme créer la machine et / ou l’intelligence artificiel,c’est justement pour répondre a une vieille question de l’existence toujours insoluble : Qui sommes nous ? Ou allons nous ? Quel est notre but ?



Pouvoir dialoguer avec une intelligence d’un niveau équivalent a la notre (s’pas gagné quand on voit ce que ça donne pour l’instant) ,pour la définir,la comprendre et en apprendre aussi bien sur la notre que sur la conception d’une IA



C’est aussi un moyen d’en apprendre beaucoup plus,parce qu’il n’existe rien d’équivalent dans le monde ou même encore dans la galaxie (pour l’instant) permettant d’établir un dialogue de même niveau de compréhension que la notre.



Quand l’homme cherche a résoudre un probléme,il fabrique un outil adapter,concernant l’intelligence,pourquoi cela serait différent ?


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Aucun intérêt, si l’on construit des machines c’est pour nous servir d’outils, nous débarrasser du travail répétitif, ou tout simplement pour nous amuser, mais certainement pas pour penser a notre place, pour ça on en a pas besoin, on est assez nombreux.

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DarKCallistO a écrit :



Pourquoi une machine pourvu de conscience devrait se définir obligatoirement comme étant supérieurs a l’homme ? Parce que c’est dans Terminator ?







Bah pourquoi accepter de se projeter jusqu’à la machine sensible/consciente mais pas jusqu’à la machine «née» après la singularité?

Bien sûr que les machines seront supérieures à l’homme à terme. Infiniment supérieures. Du moins sur certains points. C’est ce qu’on a toujours demandé à nos outils par ailleurs.


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moxepius a écrit :



Aucun intérêt, si l’on construit des machines c’est pour nous servir d’outils, nous débarrasser du travail répétitif, ou tout simplement pour nous amuser, mais certainement pas pour penser a notre place, pour ça on en a pas besoin, on est assez nombreux.







Ça c’est discutable.

Un outil infiniment plus intelligent que nous serait très utile… S’il reste un outil.


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moxepius a écrit :



Aucun intérêt, si l’on construit des machines c’est pour nous servir d’outils, nous débarrasser du travail répétitif, ou tout simplement pour nous amuser, mais certainement pas pour penser a notre place, pour ça on en a pas besoin, on est assez nombreux.







Ah… la nostalgie des champs de coton…





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Pas de douleur.

Pas de conscience de soi ou des autres.

Pas de capacité à évoluer tout seul au-delà de sa seule programmation.

Pas de sentiments.



Un robot n’a rien de tout ça.

Et le jour où il aura tout ça, ce ne sera plus au robot.



Tant qu’il n’y aura pas tout ça, pas besoin de tortiller du cul à se poser des questions inutiles.



Bref, débat stérile et inutile à l’heure actuelle. <img data-src=" />

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lateo a écrit :



Bah pourquoi accepter de se projeter jusqu’à la machine sensible/consciente mais pas jusqu’à la machine «née» après la singularité?

Bien sûr que les machines seront supérieures à l’homme à terme. Infiniment supérieures.







Elles le sont déjà au niveau sensorielle remarque,parce que nos pov’ yeux capable uniquement de voir le spectre visible,on va pas très loin avec… <img data-src=" />



Et je ne parle même pas des nez électronique.



Ça me rappel un truc justement. <img data-src=" />


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Le-Glod a écrit :



Être au service des citoyens ;

Protéger les innocents ;

Faire respecter la loi.







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N’oublions pas la directive 4 : Ne pas [CLASSIFIED]


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DarKCallistO a écrit :



Elles le sont déjà au niveau sensorielle remarque,parce que nos pov’ yeux capable uniquement de voir le spectre visible,on va pas très loin avec… <img data-src=" />



Et je ne parle même pas des nez électronique.



Ça me rappel un truc justement. <img data-src=" />





J’ai tendance à faire un focus sur l’intelligence des machines sans toujours l’exprimer clairement parce que c’est la grande «fierté» de l’homme. <img data-src=" />


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lateo a écrit :



Bien sûr que les machines seront supérieures à l’homme à terme. Infiniment supérieures.





Parce que tu penses que l’Homme ne voudra pas lui-aussi bénéficier des progrès technologiques qui auront permis l’avènement de telles machines ?

C’est pas le but du transhumanisme ? : améliorer l’être humain.



Je parie qu’à terme la frontière entre humain et machine sera très floue, voire impossible à réaliser, rendant les craintes d’être dépassées par les machines complètement hors-sujet.

Si j’ai raison, ça ne voudrait pas dire qu’aucun problème ne se poserait, bien au contraire, simplement ce ne sont pas ceux auxquels on pense en premier généralement.


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ActionFighter a écrit :



Ce n’était qu’un exemple, il est clair que l’on est très loin d’un système autonome sur beaucoup de plans.



Les émotions sont un autre très bon exemple. Comment coder quelque chose qui n’est pas définit et que chacun vit différemment ?



C’est pas faux. Après faire fonctionner son cerveau est un choix conscient ou inconscient.



D’ailleurs, il n’y a pas que le conscient qui nous guide, et programmer un inconscient, perso, je sais pas faire <img data-src=" />



Il serait en effet regrettable de voir un robot s’élever pour clamer la suprématie des robots blonds aux yeux bleus <img data-src=" />



Justement, on ne sait pas. Alors ça va être chaud de programmer sans les specs.





Moi non plus je sais pas faire, mais y auras bien un savant fou qui le fera un jour.



Et puis question émotion, y a beaucoup de simulateur parmi les humains, ils ont aussi des droits ?


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frikakwa a écrit :



Et comment inculque-t-on une “conscience” à nos enfants?



Y a quand même pas grand chose de base dans un cerveau de bébé… <img data-src=" />







Simple,on ne peut pas,un enfant n’est pas un être humain pleinement capable d’affirmer et de reconnaitre sa propre existence et d’être forcement pleinement conscience de ses actes.



Par contre il y a un autre cas de figure plus complexe,qui n’est ni un enfant,ni un adulte et c’est cette période chaotique qui commence a faire germer les prémices d’un individu capable d’affirmer et de reconnaitre sa propre existence tout en étant pas un adulte pour autant. <img data-src=" />



Aucunes machines ne seraient capable de développer cette étapes de l’évolution naturel dans la croissance d’un être humain,mais qui est indispensable dans l’expérience que l’on fait de la vie. <img data-src=" />


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Nozalys a écrit :



Je trouve ça complètement débile. Enfin pour l’heure actuelle. On n’a pas encore de robots intelligents et doués de sensibilité, alors franchement ces gens qui se touchent la nouille sur une problématique inexistante avant 10, 20 ou 30 ans, ça me fait glousser…

Contrairement à un humain, un robot, s’il déconne, on peut le réinitialiser…



Quels glandus…





Travailler en avance de phase c’est toujours mieux que dormir pendant les réunions.


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ActionFighter a écrit :



Justement, on ne sait pas. Alors ça va être chaud de programmer sans les specs.





La faute au grand barbu qui veut pas libérer son code source, obligés de faire du reverse engineering. <img data-src=" />


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Pr. Thibault a écrit :



.







J’ai pensé la même chose <img data-src=" />







Pr. Thibault a écrit :



La loi de 1985 sur l’indemnisation des accidents de la circulation reconnaît déjà que le responsable d’un accident de la circulation est le conducteur ET/OU le gardien du véhicule.





Ah bon ? Moi qui croyait que c’était la faute à la voiture … <img data-src=" />



En tout cas je suis entièrement d’accord avec toi.



Tiens, afin de garder un souvenir de cette actu, j’vais l’entregistrer dans un fichier que j’appelerais robots.txt <img data-src=" />


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DUNplus a écrit :



Travailler en avance de phase c’est toujours mieux que dormir pendant les réunions.





Tu as parfaitement raison. Mais il faut quand même relativiser, l’avance de phase sur 3 ou 5 ans OK, mais l’avance de phase sur un sujet aussi éloigné, à une époque où des milliers de sujets devraient être traités, là c’est de la crétinerie.


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Lanthares a écrit :



La faute au grand barbu qui veut pas libérer son code source, obligés de faire du reverse engineering. <img data-src=" />



Salaud d’éditeur proprio <img data-src=" /><img data-src=" />


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DarKCallistO a écrit :



Aucunes machines ne seraient capable de développer cette étapes de l’évolution naturel dans la croissance d’un être humain,mais qui est indispensable dans l’expérience que l’on fait de la vie. <img data-src=" />



Sauf si la machine est de constitution semblable à la nôtre.



D’ailleurs un robot bionique est un robot, mais dans ce cas, un clone humain est-il un humain ou un robot ?


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ActionFighter a écrit :



Sauf si la machine est de constitution semblable à la nôtre.



D’ailleurs un robot bionique est un robot, mais dans ce cas, un clone humain est-il un humain ou un robot ?







Un cyborg non ? <img data-src=" />


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Nozalys a écrit :



Tu as parfaitement raison. Mais il faut quand même relativiser, l’avance de phase sur 3 ou 5 ans OK, mais l’avance de phase sur un sujet aussi éloigné, à une époque où des milliers de sujets devraient être traités, là c’est de la crétinerie.





Je suis pas sur que c’est si éloigné que ça.



Si on applique le système droit et devoirs au voiture 100% autonome, ça peu tout simplement donne quel que chose comme “Un véhicule autonome qui respect le code de la route et la loi, a le droit de circuler librement sans intervention quel que sois sur la route.” <img data-src=" />


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Cara62 a écrit :



Un cyborg non ? <img data-src=" />





Pas vraiment puisque ce n’est pas un humain qui a des prothèses, mais un humain programmé avec de l’ADN.



Faudrait légaliser le clonage et que les clones aient un droit séparé, ça permettrait d’avoir des modèles de plaisir plus rapidement <img data-src=" />


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amikuns a écrit :



Je pense que sa sera un genre mix des 4 loi d’Asimov, des droits et devoirs des personnes morales et celle qu’on s’applique entre humains. Le problème va être de trouver le juste milieux satisfaisant. Mais ils ont déjà plus ou moins un droit identique à nous, celui de mourir.









La loi zero <img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" />



Elle devrai déjà être imposée à nos politiciens d’ailleurs <img data-src=" />

C’est à se demander si nos politiciens ne sont pas des robots défectueux <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



Pas vraiment puisque ce n’est pas un humain qui a des prothèses, mais un humain programmé avec de l’ADN.



Faudrait légaliser le clonage et que les clones aient un droit séparé, ça permettrait d’avoir des modèles de plaisir plus rapidement <img data-src=" />







Des modèles Pr0nstar ? <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



Sauf si la machine est de constitution semblable à la nôtre.



D’ailleurs un robot bionique est un robot, mais dans ce cas, un clone humain est-il un humain ou un robot ?







Ça reste un être humain,mais un clone ne peut faire la même expérience que l’original,donc l’expérience de la vie qui définie sa conscience sera forcement différente,car trop de facteur environnementale,sociétale et culturel a prendre en compte,il sera identique a l’originale d’un point de vu physique,mais en aucun cas identique sur l’expérience qu’il se fait de sa propre vie et donc du comment sa conscience va se développer au court du temps.



Il ne sera pas définie par autre chose qu’un être humain,surtout par ses semblables,même s’il est conçue de manière artificiel (tout comme les bébés éprouvettes d’ailleurs)



Après il reste un cas très très très particuliers : les jumeaux vivant éloigné mais développant la même expérience,les mêmes choix et la même éducation sans jamais se côtoyer. (donc l’intelligence innée ou acquise ? C’est pas pour demain que l’on aura la réponse)


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Je me suis cru sur Legorafi <img data-src=" />

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en meme temps si on prend en compt la douleur au niveau des etre humains. ce sont juste des informations electriques qui arrivent au cerveau .



donc a partur du moment ou on implémentera ca dans les calculateurs des robots… pourra t’on lea traiter differement de nous…





vous avez 4 heures :p

Dans le futur, des droits et des devoirs pour les robots ?

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