Dans le futur, des droits et des devoirs pour les robots ?
Mais bon, commençons déjà par les voitures autonomes
Le 19 juillet 2014 à 08h00
8 min
Droit
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Et si les robots avaient des droits ? Remis en avant cette semaine par l'avocat Alain Bensoussan, le sujet a maintes fois été traité dans diverses fictions, mais aussi par des spécialistes. Kate Darling, chercheuse au MIT , aborde ainsi la question depuis quelques années, tout comme Davy Levy, grand joueur d'échec et auteur de « Love and Sex with Robots ». Une folie ?
Les humains, les animaux, et bientôt les robots
Les droits des robots ou des androïdes ont été particulièrement traités le siècle dernier par des auteurs tels qu'Isaac Asimov ou encore Philip K. Dick. Plus récemment, il y a une dizaine d'années, le mangaka Naoki Urasawa, auteur de Monster et 20th Century Boys, a relancé le sujet au grand public en dévoilant Pluto, une œuvre inspirée d'Astro, le petit robot, du maitre Osamu Tezuka. Dans Pluto, les robots vivent avec les Hommes (pas toujours en harmonie), ont des droits, travaillent comme tout le monde et ressemblent à s'y méprendre à des êtres humains.
Mais il ne s'agit là que de fictions. Donner des droits à des robots, même humanoïdes, parait inconcevable pour la plupart des gens. Aujourd'hui, les machines nous assistent de plus en plus. Bientôt, notre véhicule nous conduira où nous le voudrons, pendant qu'un robot fera notre ménage et qu'un autre accompagnera nos enfants à l'école et encore un autre fera la conversation à nos parents ou grands-parents. Dépassant le cadre de la simple utilité, certains robots auront ainsi des « relations » avec l'être humain, qu'elles soient sociales voire sexuelles.
Préparez la robe de mariée
En 2007, le Britannique David Levy a ainsi proposé une thèse pour son doctorat à l'Université de Maastricht et traitant des relations intimes avec des partenaires artificiels (résumé en « Love and Sex with Robots »). Le joueur d'échec estime ainsi que dans un futur proche (d'ici 2050), les relations homme-robot arriveront à un tel niveau que des êtres humains tomberont amoureux de robots, au point de pourquoi pas se marier. Une situation possible du fait de la ressemblance importante qui existera entre les robots et les humains, que ce soit physiquement mais aussi mentalement, que ce soit au niveau de la personnalité ou encore des expressions et des « émotions », même si ces dernières sont factices.
La logique utilisée par David Levy se fonde sur l'évolution même des Hommes. Auparavant centrés sur eux-mêmes, ils ont développé au fur et à mesure des liens avec des animaux de compagnie, et certains ont déjà des « relations » fortes avec des êtres virtuels, à l'instar de Tomohiro Shibata. Internet a qui plus est montré qu'il est possible de tomber amoureux sans même rencontrer la personne, uniquement via des échanges sous format texte. Alors pourquoi pas des robots ?
Quand on torture des robots
En 2012, Kate Darling a pour sa part publié une étude sur « l'extension des droits légaux aux robots sociaux ». Son raisonnement est le suivant : les Humains, du fait de leurs relations de plus en plus poussées avec les robots, comment à les anthropomorphiser sur le plan social, ceci à l'instar des animaux domestiques. Le projet technologique aidant, les robots sociaux se perfectionnent et se multiplient, au point de « générer des attaches psychologiques fortes que nous expérimentons avec les objets du quotidien. Cette différence dans la façon dont nous percevons les robots sociaux pourrait avoir des implications juridiques. »
Estimant que les droits aux animaux ouvrent une porte aux droits aux « non-humains », Kate Darling explique que sans atteindre un niveau technologique digne de Blade Runner, les technologies actuelles (même si limitées) poussent déjà à se poser la question des droits aux robots. Notre aptitude à protéger ce à quoi nous tenons devrait même nous pousser à demander des droits pour les robots, même s'ils ne ressentent pas la douleur, contrairement aux animaux.
Dans son étude, Darling prend l'exemple concret d'un forum consacré aux chiens de Sony Aibo et où les membres dudit forum étaient consternés après avoir appris qu'une personne avait jeté son Aibo à la poubelle. Dans le même esprit, de nombreuses personnes ont été choquées de voir d'autres gens « torturer » Pleo... le robot-dinosaure de la société Ugobe. Au point que certains commentateurs des vidéos ont accusé les auteurs des « tortures » de faire preuve de cruauté.
Bien entendu, pour le moment, à l'instar des animaux, les discussions actuelles sur les droits des robots n'impliquent pas un mimétisme avec les droits des humains. Ils seront logiquement adaptés aux robots, comme c'est le cas pour les animaux. Car si l'Homme a des droits mais aussi des devoirs, la logique est différente pour les non-humains. Interrogée par Le Monde en février 2013, Kate Darling a d'ailleurs tenu à préciser ces différentes :
« Je pense que les projections que nous faisons sur les robots sociaux et les liens que nous créons avec eux pourraient nous amener à vouloir leur donner une forme de protection juridique. Je ne parle pas d'une sorte de droit à la vie, qu'on n'ait pas le droit de les éteindre, etc. Je parle plutôt de quelque chose comme les lois qui protègent les animaux. À eux non plus, on n'accorde pas le droit à la vie, mais on a édicté des lois pour les protéger contre la maltraitance. À mon avis, pas tant à cause de la douleur qu'ils peuvent ressentir qu'en raison de la réaction que leur douleur suscite chez nous. »
Des droits et même des devoirs pour les robots ?
Sur le même sujet, l'avocat Alain Bensoussan va plus loin. Créateur d'un département consacré aux droits des robots, l'avocat a même rédigé un projet de charte de droits et devoirs des robots. Ce dernier point est important dès lors que l'avocat estime que l'on peut s'attaquer directement au robot, et non à son concepteur. « Imaginez un humanoïde, dans la rue, qui est en autonomie, il va bien falloir comme pour une voiture l'identifier. Donc pour moi ce robot il a un nom » a-t-il ainsi expliqué au micro de France Info la semaine dernière.
« Il faut créer un droit des robots » (Avocat A... par FranceInfo
« Comme aujourd'hui, la personnalité robot, c'est comme la personnalité morale. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous pouvez vous en prendre à une société, et même une société a bien honneur, considération, or vous n'avez jamais marché sur une société, vous n'avez jamais écrasé la main d'une société, et ça ne vous dérange pas d'avoir des droits et obligations, parce qu'elle est dotée de la personne morale... Derrière, vous avez des individus. Avec les robots, c'est la même chose. » L'avocat précise toutefois qu'il y aura des responsabilités en cascades, c'est-à-dire avec le robot et ses concepteurs après coup. Il propose toutefois des droits sur le respect et à la dignité du robot, du fait des informations dont il sera propriétaire sur des humains, et des relations qu'il créera au fur et à mesure.
Concernant les devoirs du robot, Bensoussan souhaite donc aller plus loin que les trois lois de la robotique d'Asimov qui impliquent notamment qu'il ne peut blesser un humain. Il estime ainsi qu'ils devront avoir une responsabilité propre, comme les entreprises, et que des sanctions pourront être imposées. Le fait que certains robots pourront « apprendre » pourrait ainsi entrainer une nouvelle logique où l'erreur ne sera finalement plus humaine.
Reste que toutes ces spécialistes oublient un point essentiel : la définition du robot. Quand une machine n'est-elle qu'une machine et quand devient-elle un robot ? Les droits seront-ils d'ailleurs limités aux robots ou d'autres objets du quotidien pourraient-ils être concernés ? Qui plus est, fournir des droits aux robots implique un autre risque, celui de raboter la responsabilité de leur concepteur, ce qui n'est pas sans danger. Il faudra ainsi répondre à bien des questions avant de réellement légiférer sur le sujet. D'ailleurs est-ce nécessaire ? Le droit actuel, celui de la vie privée, de la protection des données personnelles, de la responsabilité contractuelle ou délictuelle, n'est-il déjà pas suffisant pour couvrir les risques générés par les robots ?
Notez enfin que la Corée du Sud travaille depuis plusieurs années sur une idée de charte éthique des robots. Il y a ainsi de fortes chances que la Corée et son voisin nippon soient les pionniers en la matière.
Dans le futur, des droits et des devoirs pour les robots ?
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Les humains, les animaux, et bientôt les robots
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Quand on torture des robots
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Des droits et même des devoirs pour les robots ?
Commentaires (169)
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Abonnez-vousLe 20/07/2014 à 17h41
Le 20/07/2014 à 17h51
Le dernier procès en date pour un robot tueur retient la responsabilité du fabricant source au motif de l’absence de sécurité ce qui permet de comprendre les enjeux financiers en cause.
Ce à quoi j’ai répondu:
1 un robot tueur pourrait parfaitement être autonome , renvoyer la faute sur son créateur, n’enlève rien aux crimes et à la nature criminel de la machine Bien au contraire. Est ce que pour autant le créateur sera reconnu coupable de complicité de crimes? j’en doute. Ou alors autant faire un procès aussi aux marchands d’armes et aux ingénieurs!
2 Si un lion dévore un enfant, le responsable c’est le lion , pas l’enfant.
Le 20/07/2014 à 18h14
Au premier crash d’un véhicule autonome (et il y en aura), qui sera poursuivi ? Dans le cadre actuel il s’agira de définir les accidents évitables et qui ne l’ont pas été, et ceux causés par le système. Dans les deux cas, la détermination de responsabilité sera difficile, mais in fine, le constructeur sera retenu, parce qu’une société dispose d’une personnalité juridique.
Ben je vais te le dire, en cas d’accident, le responsable ce sera soit le concepteur, le technicien, le propriétaire, ca peut aussi être la route et surtout la voiture notamment pour des raisons techniques.
Pour autant cela ne veut pas dire que la voiture serait reconnu coupable et que ce “serait” de sa faute au niveau juridique.
Le 20/07/2014 à 22h20
Le 21/07/2014 à 00h18
Le 21/07/2014 à 05h16
Le 21/07/2014 à 06h46
Le 21/07/2014 à 06h50
Le 21/07/2014 à 08h28
Le 21/07/2014 à 09h17
Le 21/07/2014 à 10h29
Le 21/07/2014 à 10h41
Le 21/07/2014 à 11h48
Le 21/07/2014 à 12h19
Le 21/07/2014 à 12h39
Le 21/07/2014 à 12h50
En pratique, il sera simplement abattu pour éviter qu’il recommence, ce qui n’aura aucune conséquence puisqu’il n’a aucun droit
et pourquoi on abat la bête? C’est parce qu’elle n’a pas de droits ou tout simplement que la bête est jugé responsable des actes.
Si les lions n’ont pas de droit car ce sont des bêtes sauvages alors expliquez moi pourquoi la chasse est reglementé et on protége certaines espèces à l’état naturel? Pourquoi condamner la torture sur les animaux de compagnie?
Le 19/07/2014 à 09h50
Bon, je vais envoyer mon galaxy Y chez le psy….
Pis suivant le résultat j’irais l’inscrire à l’état-civil.
Après pour la naturalisation::, ça va être galère……." />
Le 19/07/2014 à 09h53
Le 19/07/2014 à 09h54
Le 19/07/2014 à 09h58
Le 19/07/2014 à 10h01
Le 19/07/2014 à 10h02
Le 19/07/2014 à 10h09
Le 19/07/2014 à 10h12
Le 19/07/2014 à 10h18
“Je parle plutôt de quelque chose comme les lois qui protègent les animaux. À eux non plus, on n’accorde pas le droit à la vie, mais on a édicté des lois pour les protéger contre la maltraitance.”
Y a un paquet de newbies qui vont se retrouver en taule… " />
Le 19/07/2014 à 10h22
Le 19/07/2014 à 10h27
Le 19/07/2014 à 10h38
A tous ceux qui défendent l’idée de robots capables de conscience et d’être supérieurs aux hommes : c’est le futur que vous souhaitez au fond de vous pour vos enfants ?
Etre remplacés ?
Le 19/07/2014 à 10h39
Le 19/07/2014 à 10h41
“Special police squads - BLADE RUNNER UNITS - had orders to shoot to kill, upon detection, any trespassing Replicant.
This was not called execution. It was called retirement.”
Le 19/07/2014 à 10h42
La lecture d’Isaac Asimov ça ferait beaucoup de bien à pas mal de monde ici :)
Le 19/07/2014 à 10h46
Le 19/07/2014 à 08h35
Le 19/07/2014 à 08h35
Le 19/07/2014 à 08h39
Le 19/07/2014 à 08h39
Le 19/07/2014 à 08h41
La notion d’accorder des “droits” et “devoirs” aux robots est une idiotie. Déjà le droit, c’est essentiellement des obligations. On impose des obligations aux êtres humains, et c’est parce que certains humains ont des obligations que d’autres ont des droits. Si vous avez le droit au respect de votre vie privée, c’est uniquement parce que les autres ont l’obligation de respecter votre vie privée ; si vous avez un droit de créance, c’est uniquement parce que votre débiteur a l’obligation de vous payer, etc., vous pouvez vérifier ça fonctionne pour n’importe quel “droit”.
Aujourd’hui on est dans une société qui tourne exclusivement autour des droits subjectifs. “J’ai le droit de”, “j’ai le droit à”, mais le Droit, techniquement, est constitué d’obligations, le droit subjectif vient dans un second temps, parce qu’il y a dans un premier temps une obligation.
Mettre une obligation (ou un devoir, un devoir-être, appelez ça comme vous voulez) à la charge d’une entité qui ne serait pas un être humain n’aurait aucun sens… Les romains rendaient responsables les pierres qui avaient causé un dommage, on voit bien l’absurdité de la chose aujourd’hui, il en irait de même pour les robots…
La norme juridique c’est un comportement rendu obligatoire sous peine de sanction. La fonction de la norme juridique, c’est de provoquer un comportement conforme à la norme. En cas de violation de la norme, il y a sanction, et on suppose que ça dissuadera la plupart des gens de violer la norme et, de facto, la plupart des gens adoptent en général un comportement conforme à la norme pour éviter la sanction.
On voit bien que poser une norme juridique dont l’adressataire serait un robot n’aurait aucun sens, car le robot ne sera jamais “dissuadé” de violer cette norme par le fait qu’une sanction juridique lui est attachée. Le robot fait ce pour quoi il a été programmé par les êtres humains, point. Toute norme qui viserait un robot aurait en réalité pour adressataire les êtres humains responsables de ce robot.
Il en va de même pour la personnalité morale. Il s’agit d’une fiction juridique, derrière la personnalité morale il y a toujours des personnes physiques, et c’est en réalité elles qui sont visées in fine par les normes juridiques (quand une société est sanctionnée, c’est au final ses associés qui sont pénalisés en voyant la valeur de leurs parts sociales diminuer, voire en voyant leur responsabilité engagée dans les sociétés à responsabilité illimitée).
Accorder la personnalité morale aux robots, dès qu’on y réfléchit deux secondes on réalise que ce serait une grosse connerie avec beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages. Qui dit personnalité morale dit patrimoine, ce serait une belle usine à gaz de reconnaître que chaque robot serait titulaire d’un patrimoine… Les robots n’ont, en l’état actuel de la science, besoin d’aucun droit (M. Bensoussan a sans doute trop regardé Terminator, Matrix ou Battlestar Galactica). A partir de là il est beaucoup plus simple (et c’est sans doute l’état actuel du droit français) de désigner un “gardien” du robot qui sera responsable des dommages qu’il cause…
La loi de 1985 sur l’indemnisation des accidents de la circulation reconnaît déjà que le responsable d’un accident de la circulation est le conducteur ET/OU le gardien du véhicule. Dès lors s’il y avait un accident de la circulation impliquant une voiture sans conducteur (type Google Car) on peut facilement imaginer que la responsabilité du gardien du véhicule serait engagée (reste à savoir qui serait reconnu gardien du véhicule, probablement son propriétaire ou celui qui a entré la destination dans l’ordinateur de bord et qui était à bord du véhicule au moment de l’accident).
Pour les choses autre que les véhicules, on a l’article 1384 alinéa 1er du Code civil… Le gardien d’une chose est responsable du fait de cette chose. Le robot est une chose, le robot cause un dommage à autrui, le gardien du robot est responsable de ce dommage, le problème est réglé.
Les lois d’Asimov & co ce sont bien sûr des normes purement techniques qui n’ont rien de juridiques.
Précisons enfin qu’un “droit des robots” et “accorder des droits aux robots” sont deux choses bien différentes. Pourquoi pas pour le premier, le second est une absurdité totale en l’état des connaissances techniques. Le terme “autonome” employé par M. Bensoussan est encore une fois une absurdité juridique. L’autonomie, c’est le fait de poser ses propres normes, or un robot ne peut pas, en l’état actuel des connaissances scientifiques, être programmé pour poser ses propres normes. Le robot ne fait qu’exécuter des portions de code écrites par un être humain, s’il peut générer de nouvelles portions de code lui-même ces nouvelles portions sont générées en exécution des portions de code écrites initialement par un être humain, il n’y a donc aucune autonomie, le comportement du robot est régit par des règles hétéronomes, définies par des êtres humains.
Le 19/07/2014 à 08h47
Le 19/07/2014 à 08h48
Le 19/07/2014 à 08h48
Le 19/07/2014 à 08h50
Le 19/07/2014 à 08h51
Le 19/07/2014 à 08h52
Le 19/07/2014 à 08h53
Le 19/07/2014 à 08h55
Le 19/07/2014 à 08h55
Le 19/07/2014 à 08h58
Je trouve ça complètement débile. Enfin pour l’heure actuelle. On n’a pas encore de robots intelligents et doués de sensibilité, alors franchement ces gens qui se touchent la nouille sur une problématique inexistante avant 10, 20 ou 30 ans, ça me fait glousser…
Contrairement à un humain, un robot, s’il déconne, on peut le réinitialiser…
Quels glandus…
Le 19/07/2014 à 08h59
Le 19/07/2014 à 17h32
L’UMPS propose que les robots paient des impôts pour payer leurs salaires/retraites " />
Le 19/07/2014 à 18h01
Ils seront logiquement adaptés aux robots, comme c’est le cas pour les animaux.
Je partage pas cet avis.
Sauf erreur les animaux sont considérés comme des objets, c’est juste génial.
Pour les robots je pense qu’il faut faire attention à pas fixer les limites trop au doigt mouillé puis ne pas les dépasser (on me répondra que c’est déjà fait).
Le 19/07/2014 à 18h06
Déjà qu’il existe certaines personnes qui refusent de donner les mêmes droits qu’eux aux “étrangers”… qui ne sont en fait que des êtres humains ayant quelques différences par rapport à eux…
Alors je n’imagine même pas qu’on puisse vouloir donner des “droits” à des robots… Remarquez comme cela l’étranger “voleur de boulot” ne sera plus le voisin qui ne nous ressemble pas mais le robot…
Le 19/07/2014 à 18h17
Le 19/07/2014 à 18h31
Le 19/07/2014 à 18h57
Faudrait deja differencier robot et intelligence artificielle, ce n’est pas du tout pareil. Ces dernieres sont souvent representees par des robots humanoide mais rien ne nous dit que c’est sous cette forme que l’on verra une IA digne d’etre qualifiee de “forme de vie”.
Un robot qui ne ressent rien n’a pas a avoir de droit puisque ce n’est qu’un objet au final au meme titre qu’une cafetiere …
Enfin, sinon j’attend le jour ou ma cafetiere me fera un proces parce que je lui aurais mis du cafe bas de gamme a la place de son arabica prefere " />
Le 19/07/2014 à 21h43
Le 19/07/2014 à 22h04
Le 19/07/2014 à 22h43
Le 19/07/2014 à 22h54
Le 19/07/2014 à 23h49
Le 20/07/2014 à 07h18
Le 20/07/2014 à 08h07
Le 20/07/2014 à 08h54
Le 20/07/2014 à 09h29
Le 20/07/2014 à 09h46
Le 19/07/2014 à 11h46
Le 19/07/2014 à 11h47
Le 19/07/2014 à 11h48
Le 19/07/2014 à 11h50
Le 19/07/2014 à 11h51
Le 19/07/2014 à 11h56
Le 19/07/2014 à 12h01
Le 19/07/2014 à 12h01
Le 19/07/2014 à 12h05
Le 19/07/2014 à 12h12
Le 19/07/2014 à 12h29
Pas étonnant que ce monde parte en cacahuète…
Qu’est-ce que je risque si je démonte mon grille pain ?" />
Le 19/07/2014 à 12h37
Le 19/07/2014 à 12h41
Le 19/07/2014 à 12h42
Le 19/07/2014 à 12h45
Le 19/07/2014 à 12h50
Le 19/07/2014 à 13h03
Le 19/07/2014 à 13h11
Le 19/07/2014 à 14h15
Le 19/07/2014 à 14h23
Le 19/07/2014 à 14h27
Le 19/07/2014 à 14h30
Le 19/07/2014 à 14h46
Le 19/07/2014 à 14h49
Je vois beaucoup de monde parler des lois d’Asimov ici… Mais est-ce que vous êtes conscients dans ses mêmes œuvres, Asimov prouve que ses lois ne sont pas viables et ne doivent pas être appliquées ?
Le 19/07/2014 à 14h56
Le 19/07/2014 à 15h01
Il me semble qu’il serait plus urgent de fabriquer de l’intelligence pour les humains car la plupart (pour ne pas dire tous) en manque cruellement il me semble.
Reste à définir ce qu’est l’intelligence et c’est loin d’être évident.
Car comme disait Coluche en citant “je ne sais plus qui” :
L’intelligence est la chose la mieux répartie au monde parce que quoi qu’il en soit pourvu l’individu estime toujours en avoir assez puisque c’est avec ça qu’il juge…
A méditer pour ceux qui en ont les moyens… " />
Le 19/07/2014 à 15h10
Le 19/07/2014 à 15h18
Je crois pas du tout à un robot capable de conscience, pas en 2050 en tout cas. C’est pas parce qu’on sait faire un algorithme qui apprend de ses expériences, et qu’on sera bientôt capable de fabriquer un ordinateur avec la puissance de calcul théorique d’un cerveau humain qu’on saura reproduire une intelligence complète.
Simplement au niveau du langage, le son n’est qu’une petite partie de ce qu’on exprime ou perçoit. Si on rajoute les gestes et les expressions du visage, on a déjà un échange un peu plus complet, mais l’odorat, même si c’est inconscient, a une part énorme. Or on ne sait déjà pas faire un nez artificiel performant, alors en faire un miniature qui tienne dans un robot… Sans parler de l’émetteur d’odeurs/phéromones si on veut qu’il puisse lui aussi communiquer.
Mais ça, ce n’est qu’une limitation directement visible, qui ne concerne qu’une partie infime du fonctionnement du cerveau, le langage. On est très loin de tout comprendre sur son fonctionnement, alors arriver à en concevoir un qui tienne dans une machine mobile, c’est pas pour tout de suite…
Le 19/07/2014 à 15h20
Mais du coup je me pose une question, est ce que C3PO est doté d’une conscience ?
Le 19/07/2014 à 15h22
Le 19/07/2014 à 15h52
Tiens mon aspirateur m’a posé un RTT après avoir lu cet article
Le 19/07/2014 à 17h25
Déjà, va falloir commencer à arrêter de considérer ces entités dont on parle comme des “robots”.
Le terme est un peu impropre.
Le mixeur dans la cuisine, c’est un robot au sens classique.
Ensuite, faudra aussi être soigneux quant à différencier un humanoïde artificiel réellement doué d’intelligence au même titre qu’un être humain, et un “simple” automate doué d’une intelligence factice et limitée au coût technologique bien inférieur et qu’on va sans doute voir émerger beaucoup plus tôt et beaucoup plus largement, à cause de ce coût inférieur.
Ce serait comme donner des droits et devoirs à une marionnette parce qu’elle ressemble à et se comporte comme un être humain en apparence.
Le 20/07/2014 à 09h50
Le 20/07/2014 à 10h00
YouTube YouTube
Le 20/07/2014 à 10h07
Quelle sera la religion de ces robots ?
" />
Le 20/07/2014 à 10h10
Le 20/07/2014 à 10h13
Je parle ici de robot parfaitement autonome mais sans vraiment de conscience. On peut imaginer des robots au service de l’homme mais aussi des machines autonomes programmés a vivre de manière autonome comme dans matrix.
Le 20/07/2014 à 10h25
Dans ce film, le robot tueur tue son propre créateur
YouTube
Le 20/07/2014 à 10h28
Le 20/07/2014 à 10h50
L’utilisation des robots … esclavagisme du 22ème siècle ?
Le 20/07/2014 à 11h21
Le 20/07/2014 à 12h18
Il me semble qu’il y a aussi une reglementation sur la peche et la chasse notamment sur les espèces protégées. Il existe également des lois qui visent a reconnaitre la souffrance animale.
Le 20/07/2014 à 12h51
Le 20/07/2014 à 13h47
Pour le moment, on est encore loin du robot qui ressent des émotions.
En revanche, et à la lecture de l’article, on ressent que ce sentiment est déja émis par les humains vis à vis de robots n’ayant aucune conscience de leur existence.
Mais ces concepts n’existent t’ils pas déjà depuis très longtemps.
Notamment un bijou de famille, un livre ancien, …Tout objet ayant un fort passé sera préservé et entretenu par ceux ou celui qui le possède.
/ On pourraient aller plus loin. il y a des civilisation qui mettent en avant la vie de la nature (arbre, animaux), d’autres de certains objets.
Et dire qu’a coté de ça je bichonne ma voiture et je passe pour un grand malade ^^
Le 20/07/2014 à 13h49
La question se pose même pas. Si une IA atteint le degré de conscience , de facto elle s’étendra et évoluera de manière qu’elle puisse affirmer son individualité , ses droits et ses devoirs…
Le 20/07/2014 à 14h32
Le 20/07/2014 à 14h41
Le 20/07/2014 à 16h29
Le 19/07/2014 à 08h11
Être au service des citoyens ;
Protéger les innocents ;
Faire respecter la loi.
Le 19/07/2014 à 08h17
Le 19/07/2014 à 08h18
Il y a aussi l’excellente série Akta Manniskor ( Real Humans) passée sur Arte qui traite du sujet.
Sinon, des droits pour les robots…. mouais… qu’on s’applique déjà plutôt à faire appliquer les droits des animaux.
De plus, parler de personne morale pour une entité programmée me paraît quelque peu excessif.
Le 19/07/2014 à 08h21
Je sais pas pourquoi,mais j’ai une soudaine envie de regarder Ghost in the Shell ce soir. " />
Le 19/07/2014 à 08h24
+1
Sinon les lois d’Asimov sont à mon sens déjà très bien.
Je reviens juste sur l’article qui dit que les émotions des robots sont factices.
Autant que les nôtres.
Dans le sens où nous ne sommes que chimie, il est tout à fait possible de recréer un système reproduisant ce schéma, une fois compris.
A ceux qui s’offusqueront, sans vous plongez dans la biochimie, lisez juste l’homme neuronal, un petit essai.
Le 19/07/2014 à 08h27
Le 19/07/2014 à 08h28
Et dans le cas de modèles de plaisir, s’ils ont des droits similaires aux humains, ce serait regrettable, ils n’aurait alors aucune plus-value par rapport à un rapport humain " />
Le 19/07/2014 à 08h29
Le 19/07/2014 à 08h31
Le 19/07/2014 à 08h31
Je pense que sa sera un genre mix des 4 loi d’Asimov, des droits et devoirs des personnes morales et celle qu’on s’applique entre humains. Le problème va être de trouver le juste milieux satisfaisant. Mais ils ont déjà plus ou moins un droit identique à nous, celui de mourir.
Le 19/07/2014 à 08h32
Le 19/07/2014 à 08h32
Le 19/07/2014 à 08h34
Le 21/07/2014 à 13h29
Le 21/07/2014 à 13h36
Le 21/07/2014 à 13h40
Le 21/07/2014 à 14h03
Le 21/07/2014 à 14h26
Le 21/07/2014 à 20h58
Le 21/07/2014 à 21h04
Le 22/07/2014 à 09h40
Le 23/07/2014 à 03h46
Le 23/07/2014 à 12h26
Le 23/07/2014 à 15h44
Le 23/07/2014 à 17h52
Le 19/07/2014 à 10h58
Le 19/07/2014 à 11h00
Folie qui va de pair avec l’obsession de rendre les robots plus humains que les humains.
Qu’on arrête de se toucher à l’idée d’implémenter des (pseudos ou pas) sentiments aux machines ; si les machines n’ont pas de sentiments elles n’ont pas à avoir de droits et restent les outils esclaves qu’on a créé précisément dans ce but, et on n’en parle plus.
Bon, admettons que l’homme est fou et que ça n’arrivera pas, que la tentation est trop forte pour l’homme (de jouer à Dieu, de pouvoir infliger de la «souffrance» aux machines, etc.)… Il ne serait alors pas idiot de réfléchir à cette «problématique»… pour quoi faire ou décider? Des règles qui ne seront pas respectées? On tourne en rond.
Le 19/07/2014 à 11h01
Le 19/07/2014 à 11h12
Le soucis c’est que l’implémentation de la “conscience”, ou au moins la recherche, est un autre vecteur pour chercher à comprendre le fonctionnement de “l’âme humaine”. Ce qui fait qu’on veut créer des machines intelligentes, comme des prototypes/cobaye (des pseudo- sous-humains/humains/humains incomplets).
Ensuite, ce qui est dangereux, c’est toute la philosophie qui vient autour qui, en plus ne sait pas définir réellement ce qui différencie une machine “pensante” d’un être humain (puisqu’on aborde pas du tout les aspects mécaniques/chimiques/scientifiques des sentiments humains) et c’est pour ça qu’on arrive à des abberrations de donner des droits à des robots…
De plus, j’ai du mal à voir un robot suivre deux indications contradictoires alors qu’un humain à l’air de le faire très facilement (hypocrisie)
J’espère qu’on aura pas droit à un soulèvement de machines qui va mener à un Jihad Butlérien dans l’histoire de l’humanité…
Le 19/07/2014 à 11h13
The Cylons were created by man.
They rebelled.
They evolved… " />
Le 19/07/2014 à 11h14
Le 19/07/2014 à 11h17
Le 19/07/2014 à 11h19
Aucun intérêt, si l’on construit des machines c’est pour nous servir d’outils, nous débarrasser du travail répétitif, ou tout simplement pour nous amuser, mais certainement pas pour penser a notre place, pour ça on en a pas besoin, on est assez nombreux.
Le 19/07/2014 à 11h23
Le 19/07/2014 à 11h25
Le 19/07/2014 à 11h26
Le 19/07/2014 à 11h28
Pas de douleur.
Pas de conscience de soi ou des autres.
Pas de capacité à évoluer tout seul au-delà de sa seule programmation.
Pas de sentiments.
Un robot n’a rien de tout ça.
Et le jour où il aura tout ça, ce ne sera plus au robot.
Tant qu’il n’y aura pas tout ça, pas besoin de tortiller du cul à se poser des questions inutiles.
Bref, débat stérile et inutile à l’heure actuelle. " />
Le 19/07/2014 à 11h32
Le 19/07/2014 à 11h36
Le 19/07/2014 à 11h37
Le 19/07/2014 à 11h45
Le 19/07/2014 à 08h59
Le 19/07/2014 à 09h02
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Le 19/07/2014 à 09h16
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Le 19/07/2014 à 09h19
Le 19/07/2014 à 09h20
Le 19/07/2014 à 09h22
Le 19/07/2014 à 09h23
Le 19/07/2014 à 09h26
Je me suis cru sur Legorafi " />
Le 19/07/2014 à 09h44
en meme temps si on prend en compt la douleur au niveau des etre humains. ce sont juste des informations electriques qui arrivent au cerveau .
donc a partur du moment ou on implémentera ca dans les calculateurs des robots… pourra t’on lea traiter differement de nous…
vous avez 4 heures :p