Connexion
Abonnez-vous

Musique Lossless et Hi-Res : enfin le retour du bon son (même en streaming)

Spotify est demandé à l'accueil

Musique Lossless et Hi-Res : enfin le retour du bon son (même en streaming)

Le 05 avril 2022 à 08h30

Spotify, Deezer, Qobuz et consorts vantent leurs services à grand coup de lossless, Hi-Res, Audio HD, Hi-Fi et autres arguments peut-être abscons pour certains d’entre vous. La musique numérique a beaucoup progressé ces dernières années, il est temps de faire un point sur ces formats et le matériel pour en tirer la substantifique moelle.

Pour comprendre les formats audio d’aujourd’hui, il est indispensable de remonter dans le passé, en 1982 pour être précis, année où le CD est proposé au grand public. Le passage de l’analogique du vinyle au numérique du compact disc, établi autour du théorème de Nyquist-Shannon sur le traitement du signal, impose une quantification binaire et une fréquence d’échantillonnage de 16 bits, 44,1 kHz.

Voyage dans le temps : du CD au MP3

La fréquence d’échantillonnage est le nombre de fois par seconde où une mesure du signal analogique est effectuée (44 100 pour le CD). Chaque échantillon est ici décrit en 16 valeurs binaires (0 ou 1). Mais la qualité tient aussi au mastering et au travail des ingénieurs du son.

Ce nouveau format séduit surtout par sa compacité et sa solidité, mais les puristes lui trouvent un manque de chaleur et de grain par rapport à son ancêtre en PVC. On ne saurait leur donner tort tant ce support imposait quelques manipulations sur le signal au moment de la production, notamment par le moyen de filtres inhibant une partie du spectre sonore. Mais les progrès sont vite arrivés.

Hi-Res audio

Continuons notre voyage dans le passé, direction les années 90. Les CD s’invitent dans nos PC et la tentation de la copie est grande. Malheureusement nos disques durs n’ont pas les capacités actuelles. L’institut Fraunhofer met au point un algorithme de compression capable de largement réduire le poids des morceaux par le biais de la destruction d’une partie du signal jugé inaudible. Le MP3 est né.

En ces temps reculés, peu d’utilisateurs branchent leur chaine hi-fi à la sortie de leur PC. Entasser de la musique dans nos machines était un petit miracle en soi et nous faisions peu de cas de la médiocre qualité. Il suffisait toutefois de connecter un casque pour se rendre compte combien la scène sonore était réduite, les basses et les aigus moins dynamiques. Un pas en avant pour la praticité et deux en arrière pour la qualité.

SACD, DSD, FLAC, Lossless... vous avez les bases ?

Les audiophiles ayant déjà peu apprécié le compact disc font grise mine. Sony et Philips, à l’origine du CD, s’attirent leurs bonnes grâces avec le Super Audio CD (SACD). Sortie en 1999, cette galette proche de celle d’un DVD dans les capacités de stockage proposait un taux d’échantillonnage 64 fois supérieur au CD et un son multicanal.

Le format audio numérique utilisé est le DSD ou Direct Stream Digital sur lequel nous reviendrons plus tard. Le catalogue restreint de ce nouveau support et le prix du matériel en font un succès très relatif. En d’autres mots : un échec.     

Continuons à parcourir notre frise temporelle. On doit à l’essor du MP3 la multiplication des modèles de baladeurs et notamment l’arrivée du fameux iPod. Dans le même temps, nos disques durs gagnent en capacité et les auditeurs commencent à revoir leurs exigences à la hausse.

Le MP3 monte à un débit de 320 kb/s (contre 128 kb/s à ses débuts) et devient plus écoutable même s'il reste loin derrière les 1 411 kb/s du CD audio. Les mélomanes commencent à s’intéresser aux codecs FLAC et l’ALAC, tous deux beaucoup plus lourds, mais préservant le signal original du CD. On parle ainsi de Lossless (sans perte).

Entre-temps, l’augmentation du débit des réseaux de communication permet à la musique compressée d’être envoyée en streaming. Spotify et Deezer échafaudent une nouvelle façon de consommer nos morceaux préférés.

De nouveau la qualité est sacrifiée sur l’autel de la praticité, mais très vite des Qobuz ou Tidal rassurent les audiophiles en proposant un catalogue doté d’un meilleur échantillonnage. La musique est à minima en Lossless qualité CD, mais dépasse aussi cette norme. Bienvenue dans le monde de la Hi-Res !

Trois critères de qualité à retenir    

L’histoire de la musique numérique s’est donc façonnée autour des progrès technologiques et de la praticité des formats pour plaire au grand public. Maintenant que de nombreuses barrières matérielles sont tombées, trois formats simples sont à retenir :

  • Le format Lossy ou compressé avec en tête de liste le MP3, l’AAC chez Apple ou Ogg Vorbis chez Spotify. Le rendu est au-dessous de celui du CD. Amené à tranquillement disparaitre des plateformes de streaming et de téléchargement, son avantage reste son poids.
  • Le format Lossless ou sans perte est l’équivalent d’un CD audio, soit 16 bits, 44,1 kHz. Les fichiers utilisés sont le plus souvent au format FLAC, ALAC chez Apple. Il y a bien compression, mais elle restitue l’ensemble des données du support CD. C’est en quelque sorte l’équivalent d’un « .zip ». On dit aussi du Lossless qu’il est non destructif.
     
  • Le format audio HD ou Hi-Res, pour faire simple, regroupe tout ce qui est au-dessus du Lossless. Le signal doit au moins être en 24 bits, 96 kHz selon le Japan Electronics and Information Technology Association (JEITA). Mais il va souvent bien au-delà. Les fichiers peuvent aussi être en FLAC ou ALAC puisqu’il s’agit de formats conteneurs dont la qualité dépend de la façon dont ils ont été encodés. On retrouve aussi dans le Hi-Res le fameux DSD, soit le format de SACD sorti en 1999, ainsi que le DxD ou le MQA (master quality audio).

Le logo Hi-Res audio est un label payant dont certains constructeurs se passent au profit du terme Audio HD. D’autres arborent le Lossless qualité CD, ou Lossless haute qualité pour définir l’audio haute définition. Tout cela est affaire de rhétorique et/ou de marketing, tout ce qui doit vous intéresser tient dans la quantification binaire (les bits) et la fréquence d’échantillonnage (les kHz).

Les sites pour le Lossless et la Hi-Res

La musique se consomme de plus en plus en streaming pour son côté pratique. Il est toutefois possible d’acheter ses albums à l’unité dans des qualités dépassant celle du streaming. Il n’y a pas de mauvais ou bon service, et vous pouvez tous les essayer gratuitement. Vous jugerez ensuite en fonction de leur ergonomie, de votre matériel, et de la façon dont sont représentés vos artistes préférés.

Streaming avec du Lossless a minima :

  • Apple Music : ALAC jusqu’à 24 bits/ 192 kHz - 9, 99 euros par mois – Dolby Atmos
  • Qobuz : FLAC jusqu’à 24 bits/ 192 kHz - 12,50 euros par mois
  • Amazon Music : FLAC jusqu’à 24 bits/ 192 kHz - 9.99 euros par mois – Son Spatial
  • Deezer : FLAC – 16 Bits/ 44,1 kHz - 10,99 euros par mois - 360 Reality Audio
  • Tidal : FLAC et MQA (Master Quality Audio)- jusqu’à 24 bits, 352 kHz – 19,99 euros par mois - Dolby Atmos

En février de l'année dernière, Spotify avait annoncé qu'elle proposerait du Lossless via une fonctionnalité baptisée HiFi. Depuis, nous n'avons eu aucune nouvelle et personne chez Spotify, pas même le CEO, ne semble pouvoir donner une date même approximative. 

À l’achat :

  • Pro Studio Master : AIFF, FLAC, MQA jusqu’au 24 bits, 352kHz et DSD
  • Native DSD : WAV, FLAC jusqu’au 32 bits, 384 kHz DSD et DxD  
  • Qobuz : FLAC jusqu’à 24 bits/192 kHz

DSD et DxD sont des formats concurrents, mais au rendu similaire. Ces initiales sont parfois suivies d’un chiffre (256, 512) informant sur le taux d’échantillonnage. Plus il est élevé, meilleure est la qualité. Ils sont encore le Graal des audiophiles, mais le catalogue est réduit et reste concentré sur la musique classique ou le jazz.

Il est bien difficile de vanter un service plutôt qu’un autre, car tout dépend de votre profil. Déjà, bonne nouvelle, il n’y a pas de mauvais choix. Sur un seul point de vue technique, Tidal se place devant les autres, mais tout leur catalogue n’est pas enregistré dans les plus hautes fréquences. Les sons spatialisés (notamment le Dolby Atmos) ne sont pas non plus un argument suffisant pour craquer. En réalité, il reste un point crucial à aborder et qui cette fois ne dépend que de vous (et de vos moyens) : le matériel !  

Le matériel pour profiter de l’audio HD

Sachez déjà qu’il n’est pas nécessaire de dépenser une fortune pour commencer à se montrer audiophile. Il faut toutefois s’équiper d’un matériel précis.

Un convertisseur analogique ou DAC. Sa fonction est de convertir un signal numérique en analogique. C’est un outil indispensable pour aborder la Hi-Res, car seul un DAC opérera une conversion en 24 bits. Inutile de craquer votre PEL pour s’équiper. Par exemple, la clé Audioquest Dragonfly qui se branche à la sortie d’un PC restitue un son 24 bits/96 kHz pour moins de 120 euros.

Attention, le seuil donné est sa capacité maximum, même si vous mettez un son de meilleure qualité, il sera restitué en 24 bits/96 kHz. Un DAC à raccorder à un amplificateur tel que le Cayin IDAC-6 MK2 encaisse lui des signaux 32 bits/768 kHz et DSD 512. Nous sommes là sur du matériel de haut niveau, bien au-delà des attentes de la très grande majorité des auditeurs et nous restons encore sous la barre des 1 000 euros.  

Hi-Res audio

Inutile de craquer pour un DAC compatible avec le 32 bits si vous n’avez pas les fichiers idoines. Considérez toutes les étapes lorsque vous achetez du matériel : du fichier jusqu’à vos oreilles, car le rendu souhaité dépend aussi de votre perception.   

Casque Bluetooth ou filaire, ampli, enceintes

Nous allons décevoir les fans de musiques qui ont investi dans un casque Bluetooth hors de prix. Cette technologie sans fil NE peut PAS restituer un son Hi-Res plein pot. Il existe toutefois des codecs tels que l’aptX HD ou le LDAC capables d’offrir des débits de 576 kb/s pour le premier, 990 kb/s pour le second (rappelons que le CD a un débit de 1 411 kb/s). Ils peuvent ainsi recevoir du Lossless qualité CD voire audio HD, mais appliquent une compression avec perte de données. Évidemment, ça ne signifie pas que le son est mauvais, très loin de là, mais il ne sera pas à son plein potentiel.     

Vous l'aurez compris, pour réellement profiter de la Hi-Res en matière de casque, une seule option, le filaire. Dans ce cas, il n’y a pas de casque Hi-Res en opposition à tous les autres du marché qui, s’ils n’ont pas cette estampille, sont forcément « low res ». Ce sont la qualité des composants et de l’assemblage qui améliorent la restitution du signal. Sur la fiche technique, ce sont l’impédance, la sensibilité et la réponse en fréquence qui sont à analyser.

L’impédance est la capacité du casque à résister au passage du signal. Retenez surtout qu’il est préférable d’être sous les 64 ohms pour une utilisation mobile. Jusqu’à 100 et au-delà, vous rentrez dans la Hi-Fi, mais le prix s’en ressent !

La sensibilité, mesurée en décibels (dB), renseigne sur le niveau sonore par rapport à une puissance donnée. Sous les 90 dB, le casque est peu sensible et l’inverse est au-delà des 110 db.

La réponse en fréquence, ou bande passante, indiquée en Hz, est l’étendue du spectre de fréquence que peut restituer le casque. L’oreille humaine, dans son meilleur, est capable de percevoir de 20 Hz à 20 000 Hz.

Hi-Res audio

Avec un casque Sennheiser HD 660 s (150 ohms, 104 dB, 10 à 41 000 Hz) vous goutez déjà largement au plaisir de l’audio HD sans dépenser une fortune (moins de 400 euros). Les casques très haut de gamme dépassent les 4 000 euros.  

Pour l’amplification et les enceintes, nous pourrions refaire un texte de la longueur de ce qui vient de précéder. Il faut toujours regarder l’impédance, la bande passante et la sensibilité. Certains incluent un DAC capable de décoder les musiques audio HD, sinon il faut l’ajouter. Ensuite vous devrez trouver les enceintes adaptées aux caractéristiques de l’amplificateur et ainsi vous approcher au mieux de ce que vous souhaitez atteindre en termes de son.

Là, vous rentrez de plain-pied dans le monde de l’audiophile avec des prix grimpant très vite ! Alors certes, un bon amplificateur et des enceintes sont l’achat d’une vie, mais soyez déjà bien certain du son que vous souhaitez avant de craquer et, pour cela, habituez-vous à l’audio HD avec un casque de qualité.

Et tant pis pour le son un peu moins bon si, pendant quelque temps, vous utilisez encore, en plus du casque, une enceinte Bluetooth ou l’ampli home cinéma du foyer. On ne passe à l’audio HD d’un coup sans connaître son affinité avec certaines musiques, couleur de son et tout le matériel le mieux adapté à ces critères. Prenez votre temps !  

Comment opérer sa mue vers Lossless et la haute définition

La passion audiophile est aussi ancienne que la Hi-Fi et l’électronique grand public. Pourtant, tout le monde n’avait pas du matériel haut de gamme au moment du « sacrosaint » vinyle. De plus, beaucoup d’entre nous ont malheureusement habitué leurs oreilles au son sans envergure des formats compressés, et nous serions bien incapables de faire la différence entre du MP3 à 320 kHz et du Lossless qualité CD sur du matériel bas de gamme.

Une bonne entrée en matière peut être de commencer sur des smartphones proposant une compatibilité avec l’Aptx HD ou le LDAC si vous disposez d’un casque Bluetooth (Sony Xperia, Samsung Galaxy S, etc.). Sinon connectez un DAC mobile et un bon casque filaire pour que le rendu soit déjà remarquable. À domicile, un DAC garantissant au moins l’audio HD 24 bits/96 ou 192 kHz raccordés à un casque filaire ou un bon combo ampli enceinte vous initiera à l’audiophile sans faire une saignée dans le portefeuille.

Retenez surtout que tous les maillons de la chaine sont importants. Regardez l’encodage de vos albums favoris et sachez que l’on peut être un très bon mélomane en écoutant du Lossless qualité CD qui, avec les masterings d’aujourd’hui, propose déjà d’excellents rendus.

Hi-Res audio

Cobalt est le DAC haut de gamme de la série Dragonfly (moins de 330 euros). Couplé à un PC portable ou un mobile et raccordé au Sennheiser HD660 s décrit plus haut, il sera une excellente entrée en matière pour l’audio HD.

D’ailleurs, pour finir sur une petite polémique, ne tombez pas dans le piège du vinyle pour de mauvaises raisons. Le Lossless et l’audio HD égalent la chaleur, le grain, et tout ce que l’on accorde aux galettes de PVC si le travail de l’ingénieur du son et le master sont bons. En revanche, acheter l’album de son artiste favori pour profiter de l’objet, le poser sur sa platine, regarder les photos et les textes pendant l’écoute, oui, ce sont d’excellents arguments.

De manière générale, garder en tête que le plus important reste votre plaisir, et qu’il n’est pas nécessaire de dépenser une fortune pour cela.

Commentaires (226)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

On ne parle pas des cordons secteur à contacts dorés ? :D

votre avatar

Je part sur un terrain glissant, mais pour avoir déjà fait le test une fois j’ai déjà entendu la différence en deux câbles d’alim d’ampli (et j’ai pas une oreille de dingue)



Sinon, pour ce qui est du LDAC, c’est limité à 990kb/s, mais en Flac (CD) le débit dépasse rarement le 900kbit/s et est même souvent compris entre 500 et 600kbit/s. Donc pas de problème à ce niveau là :)



Je suis content d’entendre ça sur le vinyle car j’en ai marre de toujours entendre les m^mes truc faux dessus. Je comprends qu’on puisse aimer, et lui trouver un charme, mais ça n’a pas un meilleur son. D’ailleurs ce qui fait ça chaleur et son timbre et un défaut du vinyle, les aigu disparaisse des sillons qui se creuse. Ce qui donne un sont chaud. En fait le vinyle n’est pas haute fidélité au sens propre.



Sinon pour l’éternel débat de “on entend pas la différence”, faut pas s’attendre à ce que le matos fasse tout. Etre audiophile ou mélomane c’est une attitude. Déjà c’est écouter dans de bonne condition, et pas en bruit de fond, il faut réellement écouter la musique. Puis surtout, une oreille ça s’éduque. C’est comme le palet ou les goût cinéphile, au début on voit pas le problème avec McDo et Mickael Bay (encore pire pour les MCU et Disney), mais à force de gouter à autre chose on s’en rend de plus en plus compte.



Et puis dire “j’entend pas la différence, donc du matériel HDG ne sert à rien” sur des enceintes PC Hercule à 20€, c’est sur. Plus le matériel est bon, plus la différence se fera. Et je pense vraiment pas que du MP3 passe sur du matos HDG, ça doit crachouiller de partout. Des fichier de qualités se bonifient avec du bon matériel, et le bon matériel se bonifie avec des bons fichiers. Et le plus important reste d’ouvrir ses oreilles :D

votre avatar

Ouh la la.
Festival en vue dans les commentaires :




  • passé le VBR320 plus personne ne sait faire la différence

  • ceux qui achètent des câbles à 1000 euros sont des idiots

  • kikalaplugrosse c’est pour les kékés

  • saserari1




Perso, moi je ressens la différence au dessus du FLAC, et j’ai du matos moyenne gamme Hifi : un assez bon DAC (MusicalFidelity), un bon ampli classe A pur Hifi, des bonnes enceintes Klipsch, etc.
C’est subtil mais ca s’entend sur certains morceaux en écoutant bien et en vraie immersion

votre avatar

Reste donc la grande question pour ceux qui hésitent à s’équiper : puisque c’est subtil, pourquoi payer 1000+€, avoir un équipement qui pollue et consomme en plus, et se prendre la tête à trouver les bon fichiers pour en profiter ?

votre avatar

Parce que c’est une passion. Perso, je suis mort sans musique. Après, je fais dans la collectionnite d’amplis, mais d’occasions et âgés, du style 40 ans, c’est pareil avec les enceintes. C’est donc finalement du recyclage, et j’ai uniquement investit dans un DAC moderne USB, qui doit aller déjà sur ses 8 ou 10 ans. Tout est possible, on peut rester écolo.

votre avatar

Ca ne pollue pas plus si dans tous les cas tu as acheté du matériel pour écouter, ce ne sont pas les pouillèmes de Watts en plus ou moins qui feront la différence. Je compare plutôt ça à l’écoute avec un casque ou des écouteurs classiques qu’on a souvent pour les déplacements, ou bien des petites enceintes connectées tout en un, qui sont en général plus petits et ont demandé moins de ressources pour leur fabrication.



Cela dit tu as raison il faut prendre en compte la durée de vie, je me doute qu’un casque bluetooth avec une batterie va durer moins longtemps qu’un DAC haut de gamme.



Et je ne cherche pas à convaincre les passionnés, ma question s’adresse plutôt à la cible “néophytes qui hésitent à s’équiper”. J’ai trop souvent chercher à acheter du bon matériel sans me poser la question de la pertinence pour mon usage et pour le regretter après, si je peux permettre à une ou deux personnes de ne pas faire la même connerie, tant mieux.

votre avatar

Copain Klipsch :)



C’est surtout le MP3/pas MP3 qu’on différencie, avec l’écrasement des basses/aigus….

votre avatar

Tu entends au dessus du FLAC ?



Est-ce que tu as déjà fait une écoute en aveugle pour confirmer ? C’est simple : quelqu’un prépare une playlist pour toi, mélangeant des morceaux en FLAC et en HD, et toi tu écris ce que tu reconnais. À la fin, on corrige et on voit si tu as plus de 50% de réussite.



Honnêtement, on est beaucoup à entendre une différence nette ou subtile quand on a le format de fichier sous les yeux. Mais quand on doit le faire juste avec les oreilles, là tout de suite c’est beaucoup plus dur. Personnellement, j’ai fait l’expérience, et depuis je suis un peu plus humble sur ce que je suis capable d’entendre ou pas.

votre avatar

Attention, le MQA n’est pas à proprement parler un format lossless. Si ses performances atteignent ou améliorent celles du CD, il est un format hybride dont une partie est lossless et l’autre lossy. Par ailleurs l’échantillonnage est ramené à 48 kHz, soit l’équivalent à son époque du DAT.



Utile surtout pour le streaming.

votre avatar

Sympas cette petite actu pour rappeler un peu ce que c’est du vrai son.
Et effectivement ça ne passe pas (encore) par un casque Bluetooth.
Mais à chacun ses besoins.



Par contre, si vous voulez un vrai DAC Hi-Res pour moins de 500€, il y a le SMSL M500.
Pas mieux rapport qualité/prix.



En casque les Beyerdynamic ne sont pas à LED, mais solides et très bons au niveau son.

votre avatar

En effet, les Beyerdynamic DT 990 PRO et références proches sont des casques qu’on trouve souvent en studio. Fortes impédances par contre.
Sinon, pour prendre moins de place dans les petits espaces, on peu s’orienter vers des enceintes de monitoring auto-amplifiées, ça économise un ampli (type EVE SC207 ou des Neumann). C’est pas donné et en écoute, c’est spécial si on n’a pas l’habitude ;-)
On entends tout, le bon mix comme le mauvais, aucune coloration au son, brut de mixage. Mais c’est comme tout, il faut écouter avant et prendre ce qui correspond le plus à son plaisir auditif.

votre avatar

Trop long pour lire en buvant un café :) Ce sera pour ce soir, mais ca semble intéressant.
En quelques lignes j’ai déjà compris que Spotify était pas top sur le sujet, bizarre vu le nombre d’adeptes quand même !



Faudrait que Cyril se fasse un petit avatar qu’on reconnaissent en un coup d’œil l’auteur ;)

votre avatar

NeoET a dit:


Par contre, si vous voulez un vrai DAC Hi-Res pour moins de 500€, il y a le SMSL M500. Pas mieux rapport qualité/prix.


Le V90-DAC de MusicalFidelity est à moins de 300€ et fait aussi très bien le job.

votre avatar

Un peu moins bien en perf quand même.
V90
M500

votre avatar

ErGo_404 a dit:


Reste donc la grande question pour ceux qui hésitent à s’équiper : puisque c’est subtil, pourquoi payer 1000+€, avoir un équipement qui pollue et consomme en plus, et se prendre la tête à trouver les bon fichiers pour en profiter ?


Question de durabilité je dirais. Les bons amplis durent en général bien plus longtemps que les moyenne gamme. Idem pour les bonnes enceintes, ca dure des decennies. Mon DAC a 15 ans, il ronronne encore Nickel.
Ensuite que ca pollue plus, pas certain : j’ai remarqué qu’avec du bon matos, on a tendance à ecouter moins fort pour se faire plaisir, ou dit autrement, le mauvais matos restitue en général assez mal à faible volume, donc on a tendance à le pousser. Donc à consommer plus.



Edit : Et puis bon, on pourrait dire ca de tout. L’audio c’est une passion pour certains, on a un peu le droit de se faire plaisir. Et pendant que j’ecoute du bon son, je ne suis pas sur Netflix à faire tourner une TV, un systeme de son, des datacenters, un réseau, etc. Qui polluent bien plus à mon avis.

votre avatar

iridium77 a dit:


Sinon, pour prendre moins de place dans les petits espaces, on peu s’orienter vers des enceintes de monitoring auto-amplifiées, ça économise un ampli (type EVE SC207 ou des Neumann). C’est pas donné et en écoute, c’est spécial si on n’a pas l’habitude ;-)


Les monitoring, ce n’est pas “spécial”, c’est juste fidèle. Parce que la hifi, malgré son nom, c’est souvent très coloré et pas du tout fidèle.

votre avatar

C’est ce que je voulais dire, mais pour ainsi dire, c’est une exception dans le monde de la hifi. La règle dans le monde du studio… Je préfère largement la deuxième option, même si j’écoute souvent sur des enceintes colorées parce que le son me plaît. Mais je sais à quoi m’attendre dans ce cas.

votre avatar

(quote:2064802:alex.d.)
Tu entends au dessus du FLAC ?


Oui. J’aurais plutôt dû dire “au dessus du lossless 16bits” comme décrit dans l’article.




Honnêtement, on est beaucoup à entendre une différence nette ou subtile quand on a le format de fichier sous les yeux. Mais quand on doit le faire juste avec les oreilles, là tout de suite c’est beaucoup plus dur. Personnellement, j’ai fait l’expérience, et depuis je suis un peu plus humble sur ce que je suis capable d’entendre ou pas.


J’ai aussi fait l’expérience, chez un pote qui a du bon matos ET une pièce calme. ET avec du son qui s’y prete bien, genre classique ou metal. C’est sûr que ca doit être moins flagrant avec Olivia Rodrigo.



Edit : j’en ai profité pour vérifier si des années de pignole altéraient l’audition : réponse non. :D. L’âge oui, par contre. Si je le refaisais aujourd’hui, ca ne serait plus pareil je pense.

votre avatar

NeoET a dit:


Un peu moins bien en perf quand même. V90 M500


2x moins cher aussi :D

votre avatar

mais mais pourquoi personne ne parle du codec OPUS :craint:
Il est libre et open source, et bien meilleur que d’autre :





bien sur c’est du lossy mais plusieurs groupe n’ont pas réussi a faire la différence avec du Lossless :/

votre avatar

”[ DSD et DxD sont des formats concurrents ] Ils sont encore le Graal des audiophiles”


Ben non, le Graal des audiophiles, c’est tout simplement le CD, avec un bon convertisseur et un bon ampli + enceintes (ou casque). C’est juste n’importe quoi ces formats “HD” pour l’audio, vraiment, ne payez pas pour ça (même pour du classique), ne cautionnez pas ça.



Le CD est déjà “overkill” pour la plupart des besoins, et même pour le classique la dynamique est énorme (96 dB), et c’est indistinguable des formats qui dépassent 44 kHz ou 16 bits, tout simplement parce que c’est de la physique et le théorème de Nyquist-Shannon, sans parler de l’oreille humaine. Il faut aussi un ampli avec un rapport signal/bruit supérieur à 96 dB, si on voulait profiter de toute la dynamique.



L’échantillonnage à 44 kHz a été choisi car laissant un peu de marge avec les ~20 kHz max de l’oreille humaine (fréquence qui diminue après 20 ans), et au début du CD la restitution se faisait avec des DAC à fréquence simple et des filtres abrupts (ce qui a donné au début la réputation de son moins agréable côté aigus), ensuite le passage à du 4x a permis des filtrages faciles et sans impact sur la qualité.



Quant à l’échantillonnage sur 16 bits, il permet de minimiser les erreurs de quantification et d’avoir un rapport signal/bruit élevé, et il est surtout nécessaire pour encaisser les différences de niveau dans un morceau (~ la dynamique), un cas typique étant la 9e symphonie de Beethoven (si on met le pianissimo bien audible, le fortissimo fait trembler les murs - c’est puissant un orchestre symphonique important). On peut faire l’essai, sur de la musique simple avec peu de dynamique (“variété” ou jazz ou orgue), même en 8 bits le son est déjà assez bien reproduit (si ça a été bien numérisé, avec dithering tout ça).



PS : l’enregistrement à plus de 44 kHz / 16 bits a un intérêt pour le studio, pour pouvoir faire d’éventuels traitements en évitant les pertes (meilleure précision avec 24 bits et avec 176 kHz), avant conversion au format CD.

votre avatar

(quote:2064802:alex.d.)
Tu entends au dessus du FLAC ?



Est-ce que tu as déjà fait une écoute en aveugle pour confirmer ? C’est simple : quelqu’un prépare une playlist pour toi, mélangeant des morceaux en FLAC et en HD, et toi tu écris ce que tu reconnais. À la fin, on corrige et on voit si tu as plus de 50% de réussite.



Honnêtement, on est beaucoup à entendre une différence nette ou subtile quand on a le format de fichier sous les yeux. Mais quand on doit le faire juste avec les oreilles, là tout de suite c’est beaucoup plus dur. Personnellement, j’ai fait l’expérience, et depuis je suis un peu plus humble sur ce que je suis capable d’entendre ou pas.


Personnellement, j’entends la différence sur des morceaux que je connais.
Par exemple, parfois Tidal se met sur la qualité mini, donc moins bien que du Flac.
Ben là je me dis “ouai il y a un truc qui cloche” et je vois que je ne suis pas sur la qualité max du fichiers. :D




Drepanocytose a dit:


2x moins cher aussi :D


ui effectivement, et même au niveau fonctionnalité ce n’est pas tout à fait le même produit.
Mais pour quelques euros de plus, tu te trouves vraiment avec un appareil “haut de gamme” mais avec un prix très sérré.
Enfin c’est mon avis.

votre avatar

Drepanocytose a dit:


Perso, moi je ressens la différence au dessus du FLAC


N’est-ce pas un placebo ? Le FLAC est déjà un format de compression sans perte, avec l’avantage d’être léger. C’est comme ceux qui pensent qu’un câble plus chère change le son, ou qu’un DAC fait de même alors qu’il n’est utile que si le volume maximum est trop faible en raison d’une impédance très élevée, tout dépends de l’environnent, mais sur PC la plupart des cartes mères ont un DAC intégré, enfin c’est l’équivalent, la mienne l’a.



Le problème du monde de l’audio, c’est qu’il est rempli de fausses déclarations et d’un marketing trompeur qui vous fait vite tomber dans le trou du lapin, des passionnés peuvent dépenser des tonnes d’argent sans réellement savoir pourquoi. La plupart des critiques de casques, hormis provenant de sources fiables comme diyaudioheaven, sont payés pour vous vendre leurs camelotes, principalement sur Youtube (comme par hasard), en fait, la majorité des casques vendues dans le commerce, même de catégories “audiophile” sont affreusement mauvais avec des réglages à la ramasse.




Avec un casque Sennheiser HD 660 s (150 ohms, 104 dB, 10 à 41 000 Hz) vous goutez déjà largement au plaisir de l’audio HD sans dépenser une fortune


Je conseille de ne pas tomber dans le piège du marketing, j’ai eu le HD 660S et il ne vaut pas son prix, il était à 500€ au départ. Jetez plutôt un œil sur le Sennheiser HD 58X de Massdrop, il fait presque aussi bien pour beaucoup moins chère, c’est le successeur du HD 580 Jubilee sortie en 1995 qui donna 2 ans plus tard le HD 600.



Si le budget est plus large, envisagez le HD 600, c’est mon préféré parce que je préfère sa neutralité et son timbre naturel, le son est claire comme de l’eau de roche, apparemment, le seul vrai upgrade serait le Focal Elex, il a seulement des problèmes majeurs : Il n’est dispo qu’aux US, les pièces de rechanges sont excessivement chères (et rares), et il a subi un nombre impressionnant de retours à cause de disfonctionnement et d’un contrôle terrible de la qualité, ça n’en fait donc pas nécessairement un meilleur achat, pour la petite info, c’une marque française.




Les casques très haut de gamme dépassent les 4 000 euros.


Les casques à ce prix, on entre purement dans le subjectif et dans l’effet placebo, ça n’a plus de sens.

votre avatar

J’ai un HD600 et un focal Elear (qui a servi de base au Elex) et j’ai l’impression que le Elear est un poil plus dynamique que le Sennheiser, mais c’est vrai que le son est très proche (testé sur un Schiit Audio Jotunheim 2). J’ai aussi un Clear MG qui coûte 900 euros de plus que le Elear, et j’avoue que la différence est minime. C’est sans doute un poil plus fin, masi rien qui justifie la différence de tarif, selon moi.

votre avatar

Faudra que je m’y mette un jour. Toujours en mp3 depuis le temps :oops:

votre avatar

J’ai fait le premier pas l’an dernier, avec du “petit matériel” car c’est encore un monde que je découvre. Avec un DAC Topping E30 et une paire d’enceintes Edifier pas mauvaises, je m’en suis tiré avec un budget raisonnable d’environ 300€. Dans l’absolu c’est une somme, mais pour un premier pied dans le monde des audiophiles c’est vraiment correct. Et pour le coup en qualité sonore ça fait une véritable différence… Même une oreille non entrainée comme la mienne fait de suite la différence entre un MP3 320kbps et un FLAC

votre avatar

Il faut éviter les pièges et les gourous maintenant. Ce qui compte, c’est le type de rendu sonore que toi tu aimes, pas spécialement ce que tout le monde dit être génial ;).

votre avatar

Il ne faut pas oublié que l’écoute de la musique n’est pas que de la technologie. On parle de plus en plus de psycho-acoustique.
Pour certains, les rituels - sortir de vinyle, s’assoir dans un fauteuil confortable, être fier de son installation,… - jouent sur la sensation d’écoute. C’est pour ça qu’il est très difficile de parler de ces expériences d’écoute.



Au niveau du matériel et de la qualité, j’ai remarqué que les premiers apports d’une meilleure qualité de fichiers audio et de matériel sont une diminution de la fatigue.
Après, les différences remarquées par son oreil dépend de l’entraînement. Au début on n’entend presque pas de différence et à force d’écoutes sur du bon matériel avec de bons enregistrements, il suffit de peu de temps d’écoute pour entendre les défauts de fichiers mp3 ou du matériel audio premier prix.



Après, pour le choix du matériel, j’aime bien la petite phrase à ce sujet. Je trouve vraiment que c’est un cheminement personnel par rapport à ses goûts, l’entrainement de son oreille, les discussions et la chance !

votre avatar

sephirostoy a dit:


Faudra que je m’y mette un jour. Toujours en mp3 depuis le temps :oops:


Dépend de ton age et de ton “entraînement” auditif.
Si t’as dépassé la quarantaine et/ou que tu n’as pas l’habitude d’entraîner ton oreille (soit à la musique, soit aux bruits de la nature, etc.), le jeu peut ne pas valoir la chandelle.
Enfin si, passer du mp3 à du FLAC pour les morceaux que tu aimes et que tu connais, ca peut valoir le coup même dans ce cas là.

votre avatar

NeoET a dit:


Sympas cette petite actu pour rappeler un peu ce que c’est du vrai son.


Oui, c’est du son qualité CD. À écouter avec du bon matériel.




Par contre, si vous voulez un vrai DAC Hi-Res pour moins de 500€, il y a le SMSL M500. Pas mieux rapport qualité/prix.


Aucun intérêt, aucune différence audible avec un bon lecteur CD (ou convertisseur si c’est depuis un fichier).




ErGo_404 a dit:


Reste donc la grande question pour ceux qui hésitent à s’équiper : puisque c’est subtil, pourquoi payer 1000+€, avoir un équipement qui pollue et consomme en plus, et se prendre la tête à trouver les bon fichiers pour en profiter ?


Pollue et consomme plus, je ne pense pas.
C’est surtout que c’est complètement inutile d’acheter des trucs de “son HD”. Le CD c’est déjà du son HD.




(quote:2064791:dvr-x)
Trop long pour lire en buvant un café :) Ce sera pour ce soir, mais ca semble intéressant.


Note que, même pour ceux qui écoutent en streaming, et surtout vu ce qui est généralement écouté en streaming, de bons flux “lossy” sont déjà très bien.




(quote:2064802:alex.d.)
Tu entends au dessus du FLAC ?



Est-ce que tu as déjà fait une écoute en aveugle pour confirmer ?


Les études menées à chaque fois (et correctement car c’est subtil) montrent que personne ne fait la différence avec un CD. Il faut bien sûr que les enregistrements soient les mêmes, aux 2 formats, avec le même niveau sonore, car un son plus fort a tendance à sembler meilleur.




Mais quand on doit le faire juste avec les oreilles, là tout de suite c’est beaucoup plus dur. Personnellement, j’ai fait l’expérience, et depuis je suis un peu plus humble sur ce que je suis capable d’entendre ou pas.


:chinois:

votre avatar

Suis resté sur du FLAC 16bits 44 100Hz; au-delà mes oreilles ne font pas la différence.

votre avatar

Idem ici. La plus part du temps le facteur limitant est l’écoute et la sensibilité auditive.
La claque auditive est d ‘avoir une paire d’écoute qui restitue (c’est le bon terme lorsque qu’on parle de son), l’ampleur, l’espace, la dynamique et la couleur des timbres compatible avec sa propre qualité auditive.
Le reste est superflu.

votre avatar

L’oreille humaine ne peut pas entendre au dessus de 24 fps. Donc tout ce qui est au dessus du MP3 56k c’est pour la frime.

votre avatar

NeoET a dit:


Personnellement, j’entends la différence sur des morceaux que je connais. Par exemple, parfois Tidal se met sur la qualité mini, donc moins bien que du Flac. Ben là je me dis “ouai il y a un truc qui cloche” et je vois que je ne suis pas sur la qualité max du fichiers. :D


Oui, bien sûr. Faire la différence entre du mp3 128kbps et du 16 bits 44.1kHz, tout le monde en est capable.
Mais au-delà de 16 bits 44.1kHz, je ne connais personne. J’en connais qui prétendent en être capables, mais aucun n’y arrive en pratique.

votre avatar

“impose une quantification binaire et une fréquence d’échantillonnage de 16 bits, 44,1 kHz. :”


Rien n’est “imposé”, c’est juste que le théorème de Nyquist dit qu’il faut une fréquence d’échantillonnage au moins double de la fréquence maximale du signal à échantillonner (pour pouvoir le reproduire exactement ensuite).



Comme on considère qu’on entend plus un son de fréquence supérieure à environ 20 kHz, le choix pris à l’époque était “d’assurer” une reproduction du signal original jusqu’à 22 kHz (44.1 kHz / 2), histoire de prendre une marge.



Quant au choix de 16 bits, cela avait à voir avec la plage dynamique recherchée. 16 bits permettent une plage dynamique du signal de 96 dB, contre une plage dynamique max de l’ordre de 60 dB avec les technos analogiques de l’époque (33 t, k7).



Pour une écoute “normale”, 96 dB, c’est déjà de l’overkill.

votre avatar

QTrEIX a dit:


Le problème du monde de l’audio, c’est qu’il est rempli de fausses déclarations et d’un marketing trompeur qui vous fait vite tomber dans le trou du lapin, des passionnés peuvent dépenser des tonnes d’argent sans réellement savoir pourquoi.


Il y a ceux qui pensent que des câbles onéreux peuvent changer la qualité ; il y a aussi ceux qui pensent que si à l’oeil un signal carré est moins mal reproduit à 192 kHz qu’à 44, c’est que le son est plus fidèle (¹). Pour une chauve-souris sans doute, mais pour un humain ça ne rime à rien, en plus les amplis et les haut-parleurs ont également des bandes passantes limitées. Ils ne comprennent pas le principe de fréquence de coupure ni que les fréquences jusqu’à 22 kHz sont parfaitement reproduites avec un échantillonnage à 44 KHz (et un bon convertisseur), et qu’il n’y a pas besoin d’avoir des “points” en plus.



(¹) : j’avais vu ça sur une page Wikipedia et j’ai eu du mal à faire corriger ça ainsi que le graphique fallacieux.




Les casques à ce prix, on entre purement dans le subjectif et dans l’effet placebo, ça n’a plus de sens.


Oui, surtout qu’un casque à prix comparable est bien meilleur qu’une enceinte HiFi, je me vois mal mettre plus de 800-900 E dans un casque.

votre avatar

Drepanocytose a dit:


Oui. J’aurais plutôt dû dire “au dessus du lossless 16bits” comme décrit dans l’article.


Tu entends des différences entre le 16 bits 44.1kHz et au-dessus ? Très bien. L’AES attend ta publication. Ça sent le best paper quelque part. Cool.




J’ai aussi fait l’expérience, chez un pote qui a du bon matos ET une pièce calme. ET avec du son qui s’y prete bien, genre classique ou metal. C’est sûr que ca doit être moins flagrant avec Olivia Rodrigo.


Comment as-tu fait la conversion entre la version HD et le version 16 bits 44.1kHz ? Parce qu’attention, ce que tu as entendu, c’est peut-être tout simplement les artefacts de conversion.
Pour info :
https://src.infinitewave.ca/




Edit : j’en ai profité pour vérifier si des années de pignole altéraient l’audition : réponse non. :D. L’âge oui, par contre. Si je le refaisais aujourd’hui, ca ne serait plus pareil je pense.


Ah, ça… Je me suis testé récemment. J’en suis à 17kHz, ce qui est plutôt très honorable à mon âge.

votre avatar

OlivierJ a dit:


Aucun intérêt, aucune différence audible avec un bon lecteur CD (ou convertisseur si c’est depuis un fichier).



Vraiment pas d’accord, sans entrer dans les détails, il y a plusieurs qualités de convertisseurs et tous ne sont pas équivalents.


Faites-vous votre propre opinion sur votre qualité et capacité d’écoute :
https://www.npr.org/sections/therecord/2015/06/02/411473508/how-well-can-you-hear-audio-quality

votre avatar

intéressant
testé avec le portable du boulot et des vieux intra à pas cher (thompson, ça devait être entre 10 et 20 y’a peut-être 10 ans ou un truc dans le genre)
3 parfaits
2 à l’ouest en prenant le 128 (neil youg & coldplay)
1 “normal” vu le matos en prenant le 320 (jay z)
d’après le site :
Depending on the quality of your headphones, you might be able to distinguish between the two MP3s, but you’re unlikely to do better without an amplifier or a digital audio converter.



entre la sortie casque d’un ordi portable et mes intra “de base” je me dit que je m’en sort pas mal :p

votre avatar

mais les puristes lui trouvent un manque de chaleur et de grain par rapport à son ancêtre en PVC.


Autant la chaleur je comprends, autant les défauts d’un vinyle avec le son qui craque ca me fait toujours marrer d’en parler comme d’un avantage :D
C’est exactement comme s’ils aimaient acheter un pull en laine déjà bouloché…

votre avatar

Pour ceux qui veulent creuser le sujet, on peut aussi parler de la qualité du master. Trop de CD audio on été mixés avec une compression dynamique abusive qui dégrade la qualité sonore.



Faites quelques cherches avec les mots clés “Loudness War”. Ce site : https://www.dr.loudness-war.info/ recense les différents supports audio et attribue une note selon le niveau de compression dynamique.



A mon avis c’est encore plus important que d’avoir du matos de bonne qualité. Même avec des petites enceintes d’entrées de gamme on entend la différence entre un morceau avec un master audio non compressé et un CD mal mixé.

votre avatar

Tu as tout dit, certains mixages sont inaudibles à fort volume malgré mon matos de qualité (je pense à Muse notamment), et je ne parle même pas au casque… Et là pas besoin de HiRes ou même de qualité CD.



Et pour ce.ll.eux qui voudraient tenter le Hires sans se ruiner, je recommande le DAC Topping D10s, à peine plus de 100€ pour une qualité sans concession.

votre avatar

ElMarcassin a dit:


J’ai un HD600 et un focal Elear (qui a servi de base au Elex) et j’ai l’impression que le Elear est un poil plus dynamique que le Sennheiser, mais c’est vrai que le son est très proche (testé sur un Schiit Audio Jotunheim 2).


Merci de ton retour d’expérience, je ne connaissais pas le Focal Elear.




J’ai aussi un Clear MG qui coûte 900 euros de plus que le Elear, et j’avoue que la différence est minime. C’est sans doute un poil plus fin, masi rien qui justifie la différence de tarif, selon moi.


Oui, à un moment, faut se demander si c’est vraiment justifier. Par ailleurs, le son va aussi dépendre de la forme de nos oreilles et de notre canal auditif. Oluv’s Gadgets a fait une expérience où il a prouvé que différents casques peuvent sonner pareille ou du moins très similaires après avoir utilisé un EQ, alors qu’au départ, on entends très clairement les différences. J’ai fait son test et je ne pouvais entendre que de légères nuances, elles sont si subtiles qu’elles ne font pas une différence significative, cela supprime tout ce qui est de l’ordre du subjectif et c’est très intéressant, bien sûr, cela ne prends pas en compte d’autre facteur important comme le confort.

votre avatar

Nikoap a dit:


Rien n’est “imposé”, c’est juste que le théorème de Nyquist dit qu’il faut une fréquence d’échantillonnage au moins double de la fréquence maximale du signal à échantillonner (pour pouvoir le reproduire exactement ensuite).
[..]
Pour une écoute “normale”, 96 dB, c’est déjà de l’overkill.


:chinois: pour toutes tes explications.




(quote:2064840:alex.d.)
Tu entends des différences entre le 16 bits 44.1kHz et au-dessus ? Très bien. L’AES attend ta publication. Ça sent le best paper quelque part. Cool.


:bravo:




Comment as-tu fait la conversion entre la version HD et le version 16 bits 44.1kHz ? Parce qu’attention, ce que tu as entendu, c’est peut-être tout simplement les artefacts de conversion. Pour info : https://src.infinitewave.ca/


Une bonne conversion devrait être inaudible, mais en effet pour faire des comparatifs c’est rarement le cas.




Ah, ça… Je me suis testé récemment. J’en suis à 17kHz, ce qui est plutôt très honorable à mon âge.


En principe, il faudrait indiquer les dB correspondants (par rapport à l’audition d’un son de 1 kHz, typiquement).



Pas mal ici n’auront presque pas connu les tubes cathodiques, je me souviens qu’à 15 ans j’entendais très bien le 15,6 kHz typique (lié au balayage du faisceau et aux bobinages autour du tube, qui devaient un peu vibrer comme un transfo), et je savais si la télévision était allumée même à environ 10 m sans la voir ni entendre le son de l’émission.
Passé à l’âge adulte je n’entendais plus ce son que d’assez près.




igguk a dit:


Vraiment pas d’accord, sans entrer dans les détails, il y a plusieurs qualités de convertisseurs et tous ne sont pas équivalents.


Ben ça a été rappelé par d’autres, le son CD est déjà une tuerie en terme de qualité.
Bien sûr qu’il existe des différences entre convertisseurs, pour les (lecteurs) CD, c’est pour ça qu’on fait des comparatifs. Cela dit de nos jours, le moindre lecteur CD pas bas de gamme est déjà excellent, par exemple les Marantz à ~400 E.



Pour tester ses capacités d’écoute, il faut un test bien conduit, en double aveugle, avec des enregistrements parfaitement maîtrisés.

votre avatar

Patch a dit:


Autant la chaleur je comprends, autant les défauts d’un vinyle avec le son qui craque ca me fait toujours marrer d’en parler comme d’un avantage :D C’est exactement comme s’ils aimaient acheter un pull en laine déjà bouloché…


[ma vie] Mon père avait une chaîne HiFi assez haut de gamme et on n’écoutait que du classique (et on joue des instruments dans la famille), et le jour où on a acheté notre premier lecteur CD (un qui faisait déjà du 4x), on a été bluffé par la qualité du son ; non seulement l’absence de souffle et de craquements, mais aussi la pureté sur des voix solos, ainsi que la qualité des aigus, nettement mieux reproduits que sur un vinyle, surtout quand on arrive vers le centre. [/mavie]

votre avatar

Oula, y’a déjà de perles idiophiles dans l’article mais on a de l’idiophile en chef dans les commentaires. A fuir.




Les audiophiles ayant déjà peu apprécié le compact disc font grise mine.


:facepalm:



Cadeau : http://desguin.net/audio/Les%20shadoks%20idiophiles.pdf

votre avatar

OlivierJ a dit:


il y a aussi ceux qui pensent que si à l’oeil un signal carré est moins mal reproduit à 192 kHz qu’à 44, c’est que le son est plus fidèle (¹). Pour une chauve-souris sans doute, mais pour un humain ça ne rime à rien


Et ben, y en a qui vont sacrément loin et je ne suis pas sûr d’avoir compris :D




en plus les amplis et les haut-parleurs ont également des bandes passantes limitées. Ils ne comprennent pas le principe de fréquence de coupure ni que les fréquences jusqu’à 22 kHz sont parfaitement reproduites avec un échantillonnage à 44 KHz (et un bon convertisseur), et qu’il n’y a pas besoin d’avoir des “points” en plus.


Je m’y connais beaucoup moins en ampli, enceintes et haut-parleurs, sur PC, j’ai des modestes Logitech z120 acheté 20-30 euros, c’est de l’entrée de gamme, mais en fait, elles sont loin d’êtres mauvaises, elles sont même étonnamment bonnes pour le prix et je ne m’en sers pas pour écouter de la musique.




Oui, surtout qu’un casque à prix comparable est bien meilleur qu’une enceinte HiFi, je me vois mal mettre plus de 800-900 E dans un casque.


Je me vois mal le faire aussi, même si j’avais le budget, j’aurais le sentiment de m’être fait pigeonner et d’avoir fait une bêtise. Je suis très heureux de mes HD 600 + HD 58X qui me conviennent dans 99% de mes cas d’utilisation, le HD 600 est un classique et une valeur sûre depuis plus de 20 ans.

votre avatar

Drepanocytose a dit:


Perso, moi je ressens la différence au dessus du FLAC, et j’ai du matos moyenne gamme Hifi : un assez bon DAC (MusicalFidelity), un bon ampli classe A pur Hifi, des bonnes enceintes Klipsch, etc. C’est subtil mais ca s’entend sur certains morceaux en écoutant bien et en vraie immersion


Tu entends une diff’ avec des formats au-dessus du FLAC, c’est plus une oreille d’Or mais une oreille Pipo !

votre avatar

Tu as parfaitement raison mon grand.
Bonne journée

votre avatar

(reply:2064810:Oby-Moine)


+1 Pour le codec Opus. j’y ai passé la totalité de ma librairie audio, et j’en suis très content. Mais j’ai l’air d’avoir des oreilles moins sensible que la plupart des autres commentateurs.

votre avatar

Un autre point important, la qualité d’enregistrement, j’ai déjà écouté des musiques en FLAC ou WAV où le son est mauvais parce que l’enregistrement d’origine est foireux, et avec un casque neutre (plus ou moins parce que c’est un peu subjectif là aussi) ça s’entends très bien.

votre avatar

La musique se consomme de plus en plus


Alors non, on ne “consomme” pas de la musique, on l’écoute. Et il y a une très grande différence. Quand tu consommes une banane, elle n’existe plus après. Quand t’écoutes de la musique, elle n’est pas détruite, elle existe toujours.
Dans la consommation il y a cette notion de destruction matérielle, par exemple les “consommables” d’une imprimante que tu jette après usage.
De fait, on ne peux pas “consommer” de l’immatériel (musique, videos…). Cette rhétorique de “consommation” est d’ailleurs poussée par les ayant-droits pour enfumer tout le monde et rattacher artificiellement un élément immatériel (une chanson) à un objet physique que tu dois payer, posséder, taxer et impossible à copier.



Écouter la musique de son voisin, même avec un DRM, ça n’est pas du vol !

votre avatar

J’écoute de la musique en permanence (au taff, chez moi, en voiture) mais je n’ai jamais eu un grand intérêt pour la qualité audio. Cela fait de très nombreuses années que je n’écoute que du mp3 sur ma vieille chaîne hifi (que je me traine depuis que je suis gosse, je vous laisse imaginer la qualité des enceintes) couplée à un Raspberry+hifiberry et ça me convient.
Après j’ai toujours écouté la musique en mode “fond sonore”, ce qui fait que la qualité du rendu audio a très peu d’importance pour moi. Pour dire, j’écoute aussi régulièrement la musique via la sortie audio de mon smartphone lorsque je suis trop loin de ma chaîne hifi (je pense que c’est dur de faire pire qu’un haut-parleur de smartphone entrée de gamme niveau rendu audio :transpi: )
Du coup j’ai toujours eu beaucoup de mal à comprendre le monde des audiophiles qui vont mettre plusieurs centaines d’euros dans une paire d’enceinte ou dans un ampli.

votre avatar

“Un convertisseur analogique ou DAC. Sa fonction est de convertir un signal analogique en numérique.”
C’est à partir de là dans l’article que vous m’avez perdu.
Avant ce passage vous faites une longue liste de sources numériques.
Quelle source analogique proposez vous de mettre dans ce convertisseur ?



“Inutile de craquer pour un DAC compatible avec le 32 bits si vous n’avez pas les fichiers idoines.”
Donc vous proposez de mettre du numérique dans un appareil dont la “fonction est de convertir un signal analogique en numérique.”



“Certains incluent un DAC capable de décoder les musiques audio HD”
Ooooooh, les musiques audio HD sont assimilées à de l’analogique.
J’ai appris quelque chose, merci.

votre avatar

Drepanocytose a dit:



Edit : j’en ai profité pour vérifier si des années de pignole altéraient l’audition : réponse non. :D. L’âge oui, par contre. Si je le refaisais aujourd’hui, ca ne serait plus pareil je pense.


Malheureusement l’âge fait des ravages, j’en ai fait l’expérience… Bon l’avantage, c’est des économies dans le matériel :D



Sinon, très intéressant dossier :yes:

votre avatar

smanu a dit:


Malheureusement l’âge fait des ravages, j’en ai fait l’expérience… Bon l’avantage, c’est des économies dans le matériel :D


Oui.
Mais les ORL disent que c’est quand même mieux, même si la tuyauterie defaille avec le temps, de continuer à entraîner son audition. La plasticité neuronale compense un peu.
C’est simple à faire : on se concentre sur de la musique, sur le chant des oiseaux, etc.

votre avatar

C’est sur, je le prends au pied de la lettre. C’est comme tout le reste, il faut entretenir…
Et donc même si je sens bien que j’ai un peu plus de mal à discerner certaines subtilités, cela n’empêche pas de prendre mon pied sur de bons petits morceaux de Metal et/ou classique à volume modéré et de profiter des sons de la nature surtout maintenant. :ouioui:
De toute façon pas besoin d’être “vieux” pour cela quand on voit comme on peut se détruire l’audition en ne prenant pas suffisamment de précaution (concerts, volume casque trop élevé, etc.).

votre avatar

fate1 a dit:


J’écoute de la musique en permanence (au taff, chez moi, en voiture) mais je n’ai jamais eu un grand intérêt pour la qualité audio.


Chacun son truc. Moi j’aime bien “creuser”, j’écoute de la musique en fond sonore mais j’ai besoin “d’aller au bout”.
Les musiques que j’écoute le plus sont celles dans lesquelles j’ai découvert des sons, des ambiances, parfois au bout de plusieurs écoutes (Tears for fears, les pogues, Oldelaf, même meat loaf - bien que là c’est dommage: je n’ai trouvé aucun enregistrement correct).



Avec du bon matériel, j’apprécie énormément - par contre du coup, c’est difficile d’apprécier sur du matériel “classique”: on sent, voire on entend qu’il manque des choses.
Le MP3 a tendance à gommer énormément de choses. Mais le FLAC ne suffit pas si il n’est pas accompagné du bon matériel.
Les formats amazon music, apple me semblent exagérer la dynamique, notamment des basses: je ne retrouve pas cela avec l’enregistrement CD, et ça nuit à l’équilibre musical auquel je suis habitué.



Bref, c’est une question d’habitude…



Pour le matos, le mien a 17 ans, mais j’utilise encore celui de mon père qui doit être quelque part entre 40 et 50ans…

votre avatar

C’est vrai que plus tu écoutes sur du bon matos, ça veut pas dire à 10 k€, plus tu as du mal à écouter/profiter sur du matos “standard”.



Après on peut vraiment bien s’équiper en audio dans sans dépenser des milliers d’€.



Personnellement j’ai une audition qui a du mal à entendre certaines fréquences.
Bon ben avec un bon matos, je n’ai pas besoin de forcer l’écoute pour apprécier une musique.



Et en montant un peu le volume, on la ressent.
Je ne sais pas si c’est le bon terme, mais c’est le mot que je mets dessus. :D

votre avatar

fate1 a dit:


Du coup j’ai toujours eu beaucoup de mal à comprendre le monde des audiophiles qui vont mettre plusieurs centaines d’euros dans une paire d’enceinte ou dans un ampli.


Notons aussi que la communauté audiophile est toxique, le marketing n’arrange pas l’affaire. A la fin le plus important est essentiellement, est-ce que tu aimes porter un casque et est-ce que tu apprécie la musique que tu écoutes. Il n’y a rien d’anormal à vouloir écoutez du MP3 sur une vieille chaîne hi-fi, en fait, un MP3 avec un taux de compression de 256 kbit/s à 320 kbit/s reste très correcte, il a été prouvé que les différences avec des format sans pertes comme le FLAC sont faibles voir sont du placebo, ce n’est qu’en descendant dans les 192 kbit/s et 128 kbit/s qu’on commence à entendre une différence de qualité, du moins c’est le cas me concernant.

votre avatar

igguk a dit:


Vraiment pas d’accord, sans entrer dans les détails, il y a plusieurs qualités de convertisseurs et tous ne sont pas équivalents.



Faites-vous votre propre opinion sur votre qualité et capacité d’écoute : https://www.npr.org/sections/therecord/2015/06/02/411473508/how-well-can-you-hear-audio-quality


Je me suis fait une opinion : ce site est apparemment incapable de me démontrer une quelconque différence entre les formats proposés.



Alors que je sais pertinemment que mes oreilles font la différence entre du FLAC et du mp3, je ne sais pas ce qui cloche avec moi dans ce test. Peut être parce que les musiques choisies ne sont pas celles auxquelles je suis habitué.

votre avatar

Avec quoi tu l’écoutes aussi ce test ?
Avec ton Dac Realtek, et casque Boulanger ? :D

votre avatar

Je ne saurais trop conseillé le visionnage de ces 2 vidéos de Xiph (fondation à l’origine de Vorbis et Opus entres autres) pour mieux comprendre ce qu’est l’encodage numérique d’une source audio (et notamment ses paramètres de sampling et de bit-depth) : https://xiph.org/video/

votre avatar

QTrEIX a dit:


Un autre point important, la qualité d’enregistrement, j’ai déjà écouté des musiques en FLAC ou WAV où le son est mauvais parce que l’enregistrement d’origine est foireux, et avec un casque neutre (plus ou moins parce que c’est un peu subjectif là aussi) ça s’entends très bien.


Oui, j’ai des CD qui sont pitoyable sur l’enregistrement. Madonna (bon, là c’est la musique qui semble calibrée FM, ne rend rien sur un ampli), le CD de Tycoon (souffle d’enfer), du Elvis (fait d ela pire manière qui soit)… Meat loaf avec le larsen dans l’intro de la 1ère chanson…

votre avatar

Winderly a dit:


“Un convertisseur analogique ou DAC. Sa fonction est de convertir un signal analogique en numérique.” C’est à partir de là dans l’article que vous m’avez perdu.


Dans l’article je ne retrouve pas ce passage, je lis la phrase suivante pour le DAC, ce qui est correct : “Sa fonction est de convertir un signal numérique en analogique”.



Concernant la phrase “Un convertisseur analogique ou DAC”, elle me paraît correcte, car ça convertit vers de l’analogique.

votre avatar

Effectivement je ne retrouve plus ce que j’ai copié-collé.
Le début de paragraphe que j’ai cité dit maintenant l’inverse de ce que j’ai cité.



Du coup l’article me semble plus logique qu’à la première lecture.

votre avatar

L’article a été rectifié (peut-être suite à un signalement).

votre avatar

Oui j’ai signalé l’erreur et elle a été corrigée. DAC = Digital to Analog Converter (et non l’inverse, comme écrit à l’origine).

votre avatar

INtom59 a dit:


Je ne saurais trop conseillé le visionnage de ces 2 vidéos de Xiph (fondation à l’origine de Vorbis et Opus entres autres) pour mieux comprendre ce qu’est l’encodage la conversion numérique d’une source audio (et notamment ses paramètres de sampling et de bit-depth) : https://xiph.org/video/


:cap:



Ces vidéos sont bien en effet. J’avais pensé à les indiquer.

votre avatar

N’oublions pas cet article, des mêmes ingénieurs qui nous ont pondu le FLAC, et qui nous explique que la musique HD/Hi-Res, au mieux, ça gaspille inutilement de la place, et au pire, ça réduit la qualité sonore. Oui, il est bien écrit que ça diminue la qualité ! Des histoires d’intermodulation de fréquence, notamment. L’article explique et fourni même des fichiers pour tester…

votre avatar

sujet évoqué dans ces vidéos : https://xiph.org/video/

votre avatar

J’aurais tendance à faire un parallèle avec la photographie quant aux priorités budgétaires : mieux vaut un bon objectif que tout mettre dans le boitier. Pour la musique je pense que le casque a aussi un rôle essentiel à jouer.
Par exemple je prends un plaisir dingue avec un casque intra filaire Earsonic ES3 (2019) branché sur un simple Shanling M0. J’ai eu par le passé un Pioneer XDP 100, bien plus haut de gamme, et oui cela s’entendait à l’oreille…mais pas autant qu’en optant pour un caque bien plus haut de gamme (et sans être dingue non plus).
Après un iBasso DC02 (49€) connecté à mon smartphone permet d’avoir aussi une très bonne source audiophile, sans craquer son épargne ou s’endetter sur 10 ans.

votre avatar

Une chaîne Youtube musicale que je conseille : My Analog Journal. Bien sûr tout dépends aussi des styles recherchés.

votre avatar

J’aurais dû préparer une grille de bingo avant de lire les commentaires d’un article sur l’audiophilie. Et un paquet de popcorn.



Perso je suis chez Spotify et j’écoute la musique principalement en travaillant, en faisant le ménage, etc. mais jamais pour la musique elle-même, alors les détails… Je retiens surtout le prix. Par contre je suis surpris d’apprendre que Spotify utilise Ogg Vorbis.



Quand je veux monter en qualité, je passe par un DAC iFi Nano au lieu de la sortie casque, et la différence est flagrante. Quand Spotify adoptera le lossless, j’y passerai sûrement, mais je ne serai pas plus attentif. Quand je veux une expérience sonore, je mets un vinyle (et je peste parce qu’il faut que j’aille retourner le disque :D )

votre avatar

NeoET a dit:


Avec quoi tu l’écoutes aussi ce test ?


Je me suis rendu compte que je prendrais ce genre de commentaire à l’instant où j’ai cliqué sur envoyer. Tant pis pour moi et il est vrai que je n’ai plus de carte son depuis que j’ai monté mon dernier ordi. Je rectifierai ça dés que possible.




Avec ton Dac Realtek,


Tu brûles, c’est la carte mère Gigabyte X570 Gaming X. Je ne retrouve pas la description exacte du chipset audio. Le site de gigabyte dit Realtek ALC 887 codec et High Definition Audio.
J’ai remarqué lorsque je suis passé de l’ancienne machine avec carte son à la nouvelle machine sans une baisse de qualité mais j’estime que ça reste tolérable pour mon audition qui de toute façon est bien loin de la perfection.




et casque Boulanger ? :D


Là tu te trompes, c’est un Sennheiser HD598 Cs.
C’est pas ultime, mais ça me suffit.

votre avatar

Ah oui, j’ai ce realtek aussi sur ma CM, ça fait très bien le taff de base, mais maintenant il est désactivé dans le bios.



Mais c’est dommage qu’avec le casque tu as, de le brancher à ce “simple” DAC.
Un ptit truc externe avec une puce XMOS, tu verrais/entendrais/sentirais la différence, j’en suis sûr.



Après niveau solidité, Sennheiser ce n’est plus comme avant. :‘(

votre avatar

Dans l’ordi précédent j’avais une X-Meridian 7.1 2G
Le nom est horrible, mais le son était clairement supérieur à ce realtek.

votre avatar

(reply:2064810:Oby-Moine)


Pour tout dire je croyais que c’était un format optimisé pour la voix, donc il y aurait vraiment un effort à faire côté marketing ! :D

votre avatar

Les casques très haut de gamme dépassent les 4 000 euros
heu…
:eeek2:

votre avatar

Par exemple celui-ci :).

votre avatar

de mieux-en-mieux !!!

votre avatar

Bon je triche un peu, il y a un ampli avec. Mais quand même.

votre avatar

L’unique commentateur dit :




Ce casque n’es pas à la portée de n’importe quel bourse et son prix est justifié, même si j’aurai mis le prix un peu en dessous de 50 000


On ne peut qu’acquiescer, il deviendrait alors plus abordable et moins




exorbitant pour les gens de classe moyenne


votre avatar

Merci pour cette franche rigolade . :chinois:



La lecture du commentaire (le seul avis sur ce casque) est à pleurer de rire.
60 000 € pour un casque, un ampli à tubes et surtout un socle en marbre !!
Et oui, du marbre ça change tout mais ça c’est un truc qu’un pékin moyen ne peut pas comprendre bien sûr… :reflechis:



C’est là qu’on voit à quel point certains ne savent vraiment pas quoi faire de leur fric.
Et ça se trouve le mec il écoute du MP3 128 K ou des vieux vinyles bien “craquants” avec cette merveille… :mdr:

votre avatar

ElMarcassin a dit:


Bon je triche un peu, il y a un ampli avec


En marbre de Carrare ! On reviendra sur l’utilité pour l’audio 🙄

votre avatar

darkweizer a dit:


En marbre de Carrare ! On reviendra sur l’utilité pour l’audio 🙄



Chaque matériau de prestige a cependant une utilité bien précise : le marbre assure une inertie maximale et une absence totale de vibration aux composants électroniques, l’or offre les meilleurs contacts possibles entre tubes et socles par exemple, l’argent permet une transmission optimale du signal au travers du câble de modulation du casque, tandis que le platine qui recouvre les diaphragmes de chaque oreillette favorise une circulation parfaite du courant électrique.


Médisant, va

votre avatar

fry a dit:


intéressant testé avec le portable du boulot et des vieux intra à pas cher (thompson, ça devait être entre 10 et 20 y’a peut-être 10 ans ou un truc dans le genre) 3 parfaits 2 à l’ouest en prenant le 128 (neil youg & coldplay) 1 “normal” vu le matos en prenant le 320 (jay z)…


Pareil, 50% d’échec, je l’ai fait au bureau, au casque.



L’idée étant vraiment de se faire sa propre opinion, voici l’étape suivante, quittons le mp3 et le blindtest basique du précédent exemple. Si vous possédez le matériel (et que les formats proposés sont supportés par votre DAC), voici certains enregistrements issus de sources HiRes disponibles sous différents formats : flac (max 24352), dsd (64/128/256) et mqa.
http://www.2l.no/hires/



Si en plus, dans ce lot (classique) il y a quelques morceaux que vous aimez habituellement, c’est plus intéressant comme expérience.
Plus rigolo, si vous le pouvez, avec Roon ou un de ses équivalents, faites-vous une petite playlist de toutes les variantes, lancez en aléatoire et essayez de retrouver à l’aveugle les déclinaisons HiRes.

votre avatar

faut que je garde ça sous le coude, j’ai un pote qui vient ce WE qui avait fait un test (y’a ~ 10 ans) avec son père en compressant en différents niveaux de mp3 un unique morceau en partant d’un cd, et à tour de rôle ils avaient essayé de les ranger “dans l’ordre” (chacun à l’aveugle et l’autre notait l’ordre de passage …)
lui s’était raté au-delà de 196 de mémoire, son père avait eu tout dans l’ordre
ça peut l’amuser de re-tenter l’expérience
me reste à savoir comment tester tout ça, au casque sur le portable du boulot ou sur mon fixe ? au casque via l’ampli home-cinema (onkyo, censé pas être trop naze coté dac) ? ou sur les enceintes ? (focal, même si c’est la gamme home cinema ça devrait être aller), mais reste à vérifier que c’est bien le dac de l’ampli qui va faire le décodage, et pas l’ordi qui va vouloir envoyer du pcm :(

votre avatar

Drepanocytose a dit:


Médisant, va


Je ne sais pas si c’est ironique ! Si oui, ok. Si non, le service marketing a encore gagné sur le coup :craint:

votre avatar

darkweizer a dit:


Je ne sais pas si c’est ironique ! Si oui, ok. Si non, le service marketing a encore gagné sur le coup :craint:


Evidemment que c’est ironique.
Remplacer le marbre par du granit pour la vibration ca l’aurait tout aussi bien fait

votre avatar

Moi j’irais beaucoup plus loin : remplacer le marbre par rien du tout ne changerait rien. Déjà, les vibrations sur l’ampli, il n’est pas prouvé que ça ait une quelconque influence sur le son, mais même sans marbre, l’ampli ne va pas se mettre à vibrer tout seul, comme par magie.



Là où les vibration peuvent avoir une influence, c’est sur le support du transducteur, évidemment.



C’est les oreillettes qu’il faut faire en marbre, pas l’ampli. Le confort n’est toutefois pas le même.

votre avatar

ElMarcassin a dit:


Par exemple celui-ci :).


ah la vache :eeek:

votre avatar

Nikoap a dit:


Rien n’est “imposé”, c’est juste que le théorème de Nyquist dit qu’il faut une fréquence d’échantillonnage au moins double de la fréquence maximale du signal à échantillonner (pour pouvoir le reproduire exactement ensuite).


Non. Déjà c’est empirique, ensuite à 2 fois l’échantillonnage, une sinusoïde devient au mieux au carré. Donc pour la reproduction, c’est bof.
Toutefois, 44kHz, c’est 10 fois les fréquences des notes utilisées (au doigt mouillé). Mais cela ne couvre pas les fréquences “autour” de la note, le timbre de l’instrument.



Mais bon, 44kHz, c’est déjà très bon! Mais ça ne fait pas tout si c’est “chargé”.




Pour une écoute “normale”, 96 dB, c’est déjà de l’overkill.


Si l’enregistrement est bon! Mais il ne l’est pas toujours!
Il suffit de passer le même fichier en 15 bits pour voir que le dernier bit est utile. Donc un peu plus (genre 2022), c’est plus confortable. 24 pour arrondir à l’octet près.

votre avatar

(quote:2064940:brice.wernet)
Non. Déjà c’est empirique, ensuite à 2 fois l’échantillonnage, une sinusoïde devient au mieux au carré. Donc pour la reproduction, c’est bof.


Tu ne comprends visiblement pas le théorème de Nyquist. Il s’applique à un signal qui est borné en fréquences (c’est pour ça qu’on utilise un filtre anti-repliement avant la numérisation). Le signal numérique contient tout ce qu’il faut pour reproduire parfaitement le signal analogique dans cette bande de fréquence. C’est une vision erronée que de croire qu’après numérisation, tout devient carré.



D’ailleurs, en pratique le vrai signal carré n’existe pas, ou alors il faut une bande passante infinie.

votre avatar

ElMarcassin a dit:


Par exemple celui-ci :).


Et le premier de cette gamme était le Orpheus HE90 sortie en 1991 et qui coûtait 15 000$. Jamais écouté, mais de toute manière, on entre dans des achats pour célébrités, pour ultra niche où il faut un énorme niveau de snobisme. Un classique HD 600 convient toujours parfaitement si on veut de la qualité, même les casques à plus de 700€, c’est essentiellement pour le marketing et l’image “prestige”.




(reply:2064942:yannickta) Merci pour ton lien.


votre avatar

(quote:2064940:brice.wernet)
Non. Déjà c’est empirique


Non : c’est théorique.

votre avatar

Les DACs, c’est pas les machins totalement inutiles à partir du moment où on passe par un ampli qui mange du numérique (HDMI par hasard ?) depuis des sources déjà numériques (PC / DVD/ BR ?) ? Ah si.. il ne faut pas oublier des fiches dorées pour les cables véhiculant du numérique, ou les fiches dorées sur les fibres optiques ;)

votre avatar

Généralement quand il y a le nom Meridian, ça va :D

votre avatar

Patch a dit:


Autant la chaleur je comprends, autant les défauts d’un vinyle avec le son qui craque ca me fait toujours marrer d’en parler comme d’un avantage :D C’est exactement comme s’ils aimaient acheter un pull en laine déjà bouloché…


Pour ma part, le seul avantage technique que je vois dans le vinyle se trouve dans l’ingénieur du son qui fait rentrer au forceps une symphonie dans 60dB de dynamique, c’est la mise en oeuvre d’une compression audio… Après, faut travailler l’équilibre des fréquences, pour éviter d’avoir plus que 2 faces nécessaires (le grave, ça prends plus de place que l’aigu), etc… Toutes ces contraintes implique donc un travail de haute volée pour faire rentrer tout ça dans une galette. Par contre, on peut être beaucoup plus simpliste niveau travail pour faire rentrer la même chose sur un cd. Après, il existe aussi des vinyle juste bon à accrocher au mur ! Comme il peut en exister pour le CD.

votre avatar

igguk a dit:


Pareil, 50% d’échec, je l’ai fait au bureau, au casque.



L’idée étant vraiment de se faire sa propre opinion, voici l’étape suivante, quittons le mp3 et le blindtest basique du précédent exemple. Si vous possédez le matériel (et que les formats proposés sont supportés par votre DAC), voici certains enregistrements issus de sources HiRes disponibles sous différents formats : flac (max 24352), dsd (64/128/256) et mqa. http://www.2l.no/hires/



Si en plus, dans ce lot (classique) il y a quelques morceaux que vous aimez habituellement, c’est plus intéressant comme expérience. Plus rigolo, si vous le pouvez, avec Roon ou un de ses équivalents, faites-vous une petite playlist de toutes les variantes, lancez en aléatoire et essayez de retrouver à l’aveugle les déclinaisons HiRes.


Là on peut télécharger les fichiers avant de les écouter.
Je préfère cette méthode à l’autre site plus haut.

votre avatar

(quote:2064950:Jonathan Livingston)
Non : c’est théorique.


Non, il ne me semble pas que ce “théorème” existe, d’autant plus qu’il est faux, si tu ne considères pas le système de restitution.



De plus, cette condition n’est vraie que si tu connais le type de signal en entrée et que tu restitue le même type (carré/carré, sinus/sinus, triangle/triangle …).



Le théorème qui existe porte sur les fréquences multiples de la fréquence d’échantillonnage ou les écarts de fréquences. (ok, je n’ai plus le cours sous la main).
On en déduit par application cette limite de “2x”.



Mais si tu échantillonnes n’importe quel signal de 22kHz à 44kHz, tu ne peux pas le restituer avec les échantillons à moins de connaître sa forme initiale.
D’ailleurs, si tu es exactement à la moitié de la fréquence, tu peux ne pas voir le signal et sampler un 0 pointé…



Et le 44kHz n’a pas été choisi au hasard: il est effectivement bien plus élevé que le 20kHz, mais surtout, il est divisible par 2, 3, 5, 7 - mais alors je ne sais plus vraiment pourquoi :).

votre avatar

vous devriez vraiment regarder ces 2 vidéos : https://xiph.org/video/

votre avatar

N’oubliez pas ce super logiciel pour lire vos morceaux en mode “exclusif” sous Windows.

votre avatar

(quote:2064802:alex.d.)
Tu entends au dessus du FLAC ?



Est-ce que tu as déjà fait une écoute en aveugle pour confirmer ? C’est simple : quelqu’un prépare une playlist pour toi, mélangeant des morceaux en FLAC et en HD, et toi tu écris ce que tu reconnais. À la fin, on corrige et on voit si tu as plus de 50% de réussite.



Honnêtement, on est beaucoup à entendre une différence nette ou subtile quand on a le format de fichier sous les yeux. Mais quand on doit le faire juste avec les oreilles, là tout de suite c’est beaucoup plus dur. Personnellement, j’ai fait l’expérience, et depuis je suis un peu plus humble sur ce que je suis capable d’entendre ou pas.


Oui, moi aussi… ca fait des années que j’ai tenté de comparer du CD et MP3 320 kbps, pour peu qu’il ait été obtenu directement depuis le CD, en prenant le temps de bien laisser converger la compression (quitte à ce que ce soit un peu plus long à encoder… et de toute façon, je ne le fais qu’une fois)… et je n’ai pas été capable de faire la différence. Là où j’ai vraiment perçu la différence, c’était au passage du 5.1 analogique entre la carte son créative de mon PC et mon ampli et actuellement le “tout numérique en HDMI”. Là, ok, tout faire en numérique a été une très nette amélioration de l’expérience audio. Après, coté ampli, entre un ONKYO ou YAMAHA, ou je ne sais quelle marque convenable, normalement, un ampli, ca amplifie point barre. Et depuis qu’ils sont en classe D, là aussi, la marque joue peu (pour ne pas dire “pas du tout” et ne froisser personne) : les rendements sont excellents et les performances aussi. Reste le dernier élément encore “analogique” qui peut avoir son impact : les enceintes, dont leurs filtres passifs, et leur environnement.



Pareil avec les formats : échantilloner > 41 kHz ou avec >16 bits (dynamique de 95 dB), si on utilise déjà correctement les possibilités du CD, on est largement au delà de que l’oreille du commun des mortels peut percevoir. Mais voilà un tas de CD (et autres supports ?) est mal encodé et ne profite pas de la plage totale dynamique qu’offre le format choisi avec des saturations de tous les cotés, alors forcément, on perçoit la différence avec un support “encore mieux” (qu’on va encore “massacrer” ?)



Coté analogique, je dois avoir des oreilles pourries, mais je ne perçois pas de différence entre les différentes codecs derrière le BT. Pour peu que la bande passante ne soit pas partagée avec un micro (qui se réserve une partie de la bande passante sur le canal de communication), c’est généralement impeccable.

votre avatar

Je te confirme que si tu n’entends pas la différence SBC/AptX, tu ne feras pas la différence CD/MP3 hihihi



Le MP3 écrase, détruit la dynamique. D’autres codecs tout autant compresseurs sont apparus avec le temps, genre OGG, et sont moins méchants: il devient plus compliqué de les distinguer du Lossless.



Mais perso, mes morceaux fétiches, je fais bien la différence… Au point que je suis en train de me faire un raspberrypi+spotify+ios serial control+dac pour la voiture :D

votre avatar

(quote:2064810:Oby-Moine)
mais mais pourquoi personne ne parle du codec OPUS :craint: Il est libre et open source, et bien meilleur que d’autre :





bien sur c’est du lossy mais plusieurs groupe n’ont pas réussi a faire la différence avec du Lossless :/


Il se compare à du MP3 128kbits / AAC 128kbits. D’après la courbe, il est meilleur à moins de 128kbits, mais 128kbits, ce n’est pas toujours assez avec un dispositif d’écoute correct.



Le 128kbits, c’est pour la voiture, à la rigueur les casques sony (et encore, ils peuvent révéler des “manques”), mais difficilement sur des enceintes.



D’après l’article, Amazon Music est en “son spatial”, c’est peut-être ça qui me perturbe. Le son me paraît “forcé”, pas naturel, mais avec un côté “pour plaire” si je le compare au CD. Mais ça ne me convient pas (exemple: Dire Straits - ça paraît plus dynamique via Amazon, mais un peu trop “ambiance”, un peu comme un film, et sur mon casque sony, c’est vraiment comme un son ciné, loin de ce que j’aime en musique)

votre avatar

(quote:2064940:brice.wernet)
Non. Déjà c’est empirique, ensuite à 2 fois l’échantillonnage, une sinusoïde devient au mieux au carré. Donc pour la reproduction, c’est bof.


:mdr:
Rassure-moi, tu t’amuses là ?




Si l’enregistrement est bon! Mais il ne l’est pas toujours! Il suffit de passer le même fichier en 15 bits pour voir que le dernier bit est utile. Donc un peu plus (genre 2022), c’est plus confortable. 24 pour arrondir à l’octet près.


OK d’accord, on est dans la blague :D




(quote:2064947:alex.d.)
Tu ne comprends visiblement pas le théorème de Nyquist. Il s’applique à un signal qui est borné en fréquences (c’est pour ça qu’on utilise un filtre anti-repliement avant la numérisation). Le signal numérique contient tout ce qu’il faut pour reproduire parfaitement le signal analogique dans cette bande de fréquence. C’est une vision erronée que de croire qu’après numérisation, tout devient carré.



D’ailleurs, en pratique le vrai signal carré n’existe pas, ou alors il faut une bande passante infinie.


:chinois:
Je parlais justement de ça plus haut (ta dernière phrase).
Et bonne remarque sur le filtre anti-repliement.




(quote:2064950:Jonathan Livingston)
Non : c’est théorique.


C’est aussi tout à fait pratique, il y a même des vidéos qui le montrent pour les sceptiques (passage par la numérisation puis conversion inverse et on retrouve exactement le même signal).




DayWalker a dit:


Les DACs, c’est pas les machins totalement inutiles à partir du moment où on passe par un ampli qui mange du numérique (HDMI par hasard ?) depuis des sources déjà numériques (PC / DVD/ BR ?) ?


Et par quelle “magie” à ton avis ce son numérique devient des ondes sonores qui arrivent à ton oreille ?
Un indice : ça commence par “DA” et ça finit par “C”.




(quote:2064959:brice.wernet)
Non, il ne me semble pas que ce “théorème” existe, d’autant plus qu’il est faux, si tu ne considères pas le système de restitution.
De plus, cette condition n’est vraie que si tu connais le type de signal en entrée et que tu restitue le même type (carré/carré, sinus/sinus, triangle/triangle …).


Houla… Non désolé de le dire (quoique) mais tu dis n’importe quoi et tu n’as pas compris le théorème de Shannon-Nyquist.
Pour rappel, un échantillonnage à 2x permet de reproduire toutes les fréquences jusqu’à 1x. Ça se démontre et surtout ça fonctionne.



Théorème qui s’applique également à la numérisation des images, au passage.




Et le 44kHz n’a pas été choisi au hasard: il est effectivement bien plus élevé que le 20kHz, mais surtout, il est divisible par 2, 3, 5, 7 - mais alors je ne sais plus vraiment pourquoi :).


:mad2:
C’est délirant…

votre avatar

Super article !
J’aime écouter de la musique, mais sans être audiophile.



Et cet article confirme que pour mon utilisation, j’ai peu d’intérêt à me passer de Spotify et de mes AirPods 😄

votre avatar

(quote:2064959:brice.wernet)
Mais si tu échantillonnes n’importe quel signal de 22kHz à 44kHz, tu ne peux pas le restituer avec les échantillons à moins de connaître sa forme initiale.


Un signal de 22kHz échantillonné à 44kHz a une seule forme possible : une sinusoïde. N’importe quelle autre forme contiendrait des harmoniques, donc des fréquences supérieures.

votre avatar

(quote:2064940:brice.wernet)
ensuite à 2 fois l’échantillonnage, une sinusoïde devient au mieux au carré. Donc pour la reproduction, c’est bof.


Cette simple phrase montre l’ampleur de la méconnaissance du sujet. Le fait que la sinusoide en question prenne “une forme carré” n’a aucune importance. Puisqu’au final, ce que tu aura à la fin est la sinusoïde de départ. Pour avoir un carré à la fin, il faudrait une bande passante infinie, ce qui n’est le cas ni de ton ampli, ni de tes enceintes, et encore moins de tes oreilles. Il est vrai que pour bien comprendre ce qu’il ce passe, il faut avoir compris les concepts de transformée de Fourrier, et quelques base en traitement du signal ne sont pas superflues, ce qui n’est pas le cas chez la majorité des gens. Pour une démonstration pratique, plus accessible, la deuxième des vidéos indiquée par OlivierJ est parfaite (des sous-titres en français sont disponible dans la vidéo)

votre avatar

OlivierJ a dit:


Et par quelle “magie” à ton avis ce son numérique devient des ondes sonores qui arrivent à ton oreille ? Un indice : ça commence par “DA” et ça finit par “C”.


Ben, un ampli, ca fait le boulot tout seul de nos jours… pas besoin de passer par un “DA” et ça finit par “C” et ajouter des étapes analogiques avant même d’amplifier le signal pour le restituer. Véhiculer du numérique, c’est s’assurer qu’il n’y a aucune altération possible avant l’ampli.

votre avatar

DayWalker a dit:


Ben, un ampli, ca fait le boulot tout seul de nos jours… pas besoin de passer par un “DA” et ça finit par “C” et ajouter des étapes analogiques avant même d’amplifier le signal pour le restituer. Véhiculer du numérique, c’est s’assurer qu’il n’y a aucune altération possible avant l’ampli.


En fait, dans ton ampli il y a une puce de DAC. A un moment la conversion numerique vers analogique doit bien se faire qq part.

votre avatar

DayWalker a dit:


Ben, un ampli, ca fait le boulot tout seul de nos jours… pas besoin de passer par un “DA” et ça finit par “C” et ajouter des étapes analogiques avant même d’amplifier le signal pour le restituer. Véhiculer du numérique, c’est s’assurer qu’il n’y a aucune altération possible avant l’ampli.


L’ampli amplifie un signal analogique, il ne convertit pas du numérique en analogique par magie, et le matériel qui s’occupe de cette conversion s’appelle un CNA en français et un DAC en anglais, et il est situé en amont de l’étage d’amplification.

votre avatar

Ce casque n’es pas à la portée de n’importe quel bourse et son prix est justifié
même si j’aurai mis le prix un peu en dessous de 50 000



je me demande :




  • dans QUEL Monde vivent-ils ?

  • et combien, par mois, faudrait-il gagner pour s’offrir ce genre de joujou ?

votre avatar

vizir67 a dit:


Ce casque n’es pas à la portée de n’importe quel bourse et son prix est justifié même si j’aurai mis le prix un peu en dessous de 50 000



je me demande :




  • dans QUEL Monde vivent-ils ?

  • et combien, par mois, faudrait-il gagner pour s’offrir ce genre de joujou ?


Si j’ai bien compris, il ne l’a pas acheté ! Mais tester dans la boutique son-video à paris 🙂

votre avatar

OlivierJ a dit:


C’est aussi tout à fait pratique, il y a même des vidéos qui le montrent pour les sceptiques (passage par la numérisation puis conversion inverse et on retrouve exactement le même signal).


Je disais “théorique” surtout en opposition au “empirique” de l’ignorant. Et aussi parce que en pratique ce n’est pas aussi simple : déjà il faudrait un filtre parfait avant d’échantillonner, et pour bien faire un autre après avoir reconstruit le signal analogique.



(NB : je suis ingénieur en traitement du signal)

votre avatar

OlivierJ a dit:


L’ampli amplifie un signal analogique, il ne convertit pas du numérique en analogique par magie, et le matériel qui s’occupe de cette conversion s’appelle un CNA en français et un DAC en anglais, et il est situé en amont de l’étage d’amplification.


Ce n’est pas tout à fait vrai ; sur un classe D, le gros de la puissance est transmis via un signal sur deux états, mais en amont, c’est une commande considérée comme numérique (deux états dont on maitrise le rapport cyclique), et en sortie, c’est ambiguë, car c’est de la PWM (même signal donc encore sur deux états). Suite à cela, il y a un peu de filtrage (passe bas) avant d’attaquer les enceintes, mais le gros de la puissance de l’alimentation est déjà transmis en direction de l’application.

votre avatar

Je pense que tu fais référence à un convertisseur N->A de type sigma-delta, qui ressemble à ce dont tu parles. Effectivement, indépendamment de l’amplification, ce genre de convertisseur a remplacé la plupart des convertisseurs linéaires d’avant, pour les 2 sens (le sens A->N s’appelle delta-sigma sauf erreur de ma part), car on arrive à avoir des performances considérables à moindre coût.



Pour du sigma-delta en conversion N->A on n’a pas forcément besoin de filtre en sortie car la modulation est dans des fréquences d’au moins un ordre de grandeur par rapport à la bande passante audio.

votre avatar

(reply:2064982:Jonathan Livingston)


J’aurais dû préciser que je ne critiquais pas du tout ton commentaire mais que je tentais de le compléter :-) .



Tu dois connaître les études qui ont été faites sur le type de “bruit de dithering” (je ne sais plus le terme précis) appliqué aux numérisations (bruit en triangle, autre) pour minimiser le bruit de quantification (ou l’égaliser) et améliorer le rapport signal/bruit (ça va avec). J’avais même lu que quand c’est bien fait, tu arrives à reconnaître un morceau à presque -96 dB codé sur seulement le dernier bit. Faudrait que je retrouve l’article.

votre avatar

À titre tout à fait personnel. J’ai les oreilles tellement pourries par du MP3 merdique que j’entends presque pas la différence 😂

votre avatar

Nan mais faut faire des tests scientifiques !

Prenons un MP3 320kbps, et du FLAC, faisons les sortir par un DAC haute qualité, et comparons les courbes analogiques.

Là on pourra vraiment juger.



Sinon, y’a une étude qui montrait que les gens trouvaient meilleur un vin qu’ils payaient plus cher. Moi je dis ça…

votre avatar

Cqoicebordel a dit:


Nan mais faut faire des tests scientifiques !

Prenons un MP3 320kbps, et du FLAC, faisons les sortir par un DAC haute qualité, et comparons les courbes analogiques.


En fait on ne fait pas comme ça (même si ça serait bien plus simple), car notre oreille n’est pas un ordinateur. On fait justement à l’oreille avec des tests en double aveugle, et avec des auditeurs entraînés, si possible.



Pour une partie des gens, le MP3 320 kb/s est indistinguable du FLAC/CD, mais bien évidemment le signal restitué n’est pas tout à fait identique, du fait de la légère perte de la compression MP3.

votre avatar

Je suis globalement d’accord. C’est juste que ça crée des biais d’objectivité, d’où ces débats.



Je suis personnellement pas convaincu que je puisse entendre la différence au-delà du mp3 320, même si je pense que certains le peuvent.

Mais au-delà ? En dehors des formats spécifiques (spatialisation par exemple), je doute franchement que quiconque puisse entendre une différence, au delà de la différence de masterisation.



D’où ma recherche d’un test objectif.

votre avatar

Je suis abonné Deezer et pas de FLAC, c’est réservé à l’offre Deezer HI-FI. J’ai testé cette offre HI-FI et il y a clairement une différence, mais est-ce du au format ou à un traitement différent du son ?



J’ai testé Amazon Music, et à part un morceau, aucune différence à l’écoute entre les morceaux FLAC et les autres, aucune différence non plus avec le Deezer 320Kbps.

votre avatar

Pour moi il n’y a plus d’offre HI-FI, elle est incluse dans l’offre premium, voir leur comparatif en millieu de page : https://www.deezer.com/fr/offers

votre avatar

(quote:2064940:brice.wernet)
Non. Déjà c’est empirique, ensuite à 2 fois l’échantillonnage, une sinusoïde devient au mieux au carré. Donc pour la reproduction, c’est bof.


Absolument rien d’empirique dans le théorème de Nyquist. Et la reproduction est exacte.




Toutefois, 44kHz, c’est 10 fois les fréquences des notes utilisées (au doigt mouillé). Mais cela ne couvre pas les fréquences “autour” de la note, le timbre de l’instrument.


La, je ne comprends pas ce que tu dis. 44 kHz, c’est deux fois 22 kHz, ça permet donc de reproduire fidèlement un son avec des fréquences comprises entre 0 et 22 kHz, sachant qu’au delà de 20 kHz, y’a plus grand monde qui entend.




Mais bon, 44kHz, c’est déjà très bon! Mais ça ne fait pas tout si c’est “chargé”.


Plus que très bon.




Si l’enregistrement est bon! Mais il ne l’est pas toujours! Il suffit de passer le même fichier en 15 bits pour voir que le dernier bit est utile. Donc un peu plus (genre 2022), c’est plus confortable. 24 pour arrondir à l’octet près.


Je ne comprends pas non plus cette remarque : il est certain que le signal échantillonné/quantifié ne peut pas être de meilleur qualité que l’enregistrement original ! Ensuite, le nombre de bits joue sur la dynamique du signal. 96 dB pour 16 bits, c’est déjà trop pour l’immense majorité des cas.



15 bits, ça fait encore plus de 90 dB de dynamique de signal, ça reste top.



24 bits, ça ne sert à rien pour écouter un son, la dynamique (plus de 120 dB) dépasse largement celle de l’oreille humaine.



Mais une prise de son en 24 bits a son intérêt pour permettre un traitement du signal ultérieure (prod, mixage, ou que sais-je).

votre avatar

Une idée du format utilisée sur Apple AirPlay ? D’ailleurs pourquoi leur super casque fait uniquement du Bluetooth ?

votre avatar

Pour pouvoir sortir une nouvelle version plus tard ;)



Apple est devenu spécialiste de cette technique, par exemple, ils ont pris de nombreuses années pour améliorer la résolution de l’écran de certains iPad et iPhones pour se garder des nouveautés en stock pour les générations suivantes.



Et quand un produit marche bien, si la compétition n’est pas trop rude, ils n’hésitent pas à repousser la sortie de la génération suivante pour maximiser les marges sur la génération actuelle.

votre avatar

Parce que le public visé a toujours été celui qui s’équipe au maximum Apple. Dans ce contexte pas de carte son externe, ampli Hifi etc… Et dans ce contexte, le filaire n’a aucun sens car cela voudrait dire passer par un signal analogique pas au top (pour un casque à ce prix).



L’intérêt du bluetooth c’est que le dac se trouve directement dans le casque, tu as donc en tant que fabricant le contrôle total sur la qualité du signal émis par le casque.

votre avatar

(quote:2064810:Oby-Moine)
mais mais pourquoi personne ne parle du codec OPUS :craint: Il est libre et open source, et bien meilleur que d’autre


Merci pour la mention de Opus, le meilleur format de compression audio actuel :chinois:



Pour le débat 24bits/96kHz, je pense que presque tout a été dit : l’oreille huimaine ne peut pas faire la différence avec du 16bits/48kHz.



MAIS: pourquoi utilise-t-on du 24bits/96kHz ou mieux en studio ?



Pour pouvoir modifier le signal sans perdre de qualité audible.



Donc pour un audiophile avec un simple ampli haut de gamme et des haux-parleurs stéreo de qualité ça ne fera aucune différence.



Mais aujourd’hui, presque tous les appareils audio grand-public transforment le signal d’une manière ou d’une autre !



Un bon example est l’“audio spatial”, quand le signal audio est n’est pas représenté par haut-parleur, mais par source de son positionnée dans un espace virtuel. C’est alors au système de son de transformer le signal, en fonction de ses capacités et des caractérisiques de l’environnement.



Quand le signal audio est transformé, remixé etc avant d’être joué, ce qui est aujourd’hui souvent le cas, il peut être bénéfique d’avoir une qualité d’origine supérieure aux capacités humaines.



Pour la même raison que les photographes préfèrent travailler sur le format “RAW” et pas sur le fichier JPEG.

votre avatar

(quote:2064982:Jonathan Livingston)
Je disais “théorique” surtout en opposition au “empirique” de l’ignorant. Et aussi parce que en pratique ce n’est pas aussi simple : déjà il faudrait un filtre parfait avant d’échantillonner, et pour bien faire un autre après avoir reconstruit le signal analogique.


Pourquoi il “faudrait” ? En pratique il y est, le filtre. Bon, en vrai le filtre analo a une pente assez faible, on fait de l’oversampling, puis on réapplique un filtre plus raide en numérique, mais au final, ce n’est pas un conditionnel : le filtre y est vraiment.

votre avatar

(quote:2065010:alex.d.)
Pourquoi il “faudrait” ? En pratique il y est, le filtre. Bon, en vrai le filtre analo a une pente assez faible, on fait de l’oversampling, puis on réapplique un filtre plus raide en numérique, mais au final, ce n’est pas un conditionnel : le filtre y est vraiment.


Le mot important c’était “parfait”…
J’aurais peut-être dû écrire “il faudrait que le filtre soit parfait”.

votre avatar

Drepanocytose a dit:


En fait, dans ton ampli il y a une puce de DAC. A un moment la conversion numerique vers analogique doit bien se faire qq part.


Quand vous parlez de DAC dédié (l’appareil donc, pas juste la puce), quels sont les formats d’entrée et de sortie ?



En sortie je suppose que c’est de l’analogique qui part dans un ampli posé à côté ou dessus. Mais en entrée, est-ce que c’est des échantillons bruts non compressés (par exemple à 192 kHz 24 bits), ou est-ce que c’est plus haut niveau comme des formats compressés, voire des fichiers son directement lus par l’appareil par USB, Ethernet, WiFi, Bluetooth ?



J’essaie de comparer avec ma modeste installation (non audiophile) où la partie lecture et décodage des fichiers se fait sur le PC, qui envoie ensuite les échantillons bruts (stéréo 192 kHz 24 bits) par la sortie optique de la carte son, et un ampli au bout avec DAC intégré mais qui ne comprend pas tous les formats son du monde ? L’ensemble me permet de lire n’importe quel format stéréo même si les supports et les formats changent avec le temps.



Si chez vous, c’est votre DAC se charge du décodage, voire de l’accès au support, est-ce qu’il ne devient pas un peu trop facilement obsolète, surtout quand on doit le payer un certain prix ? Par exemple mon ampli/DAC d’un certain âge sait décoder l’AC3 et le DTS, mais sur certains fichiers il n’y arrive pas et c’est le PC qui doit réencoder à la volée, soit en un AC3 ou DTS qui plaît plus à l’ampli, soit en stéréo brut.




Cqoicebordel a dit:


Nan mais faut faire des tests scientifiques !

Prenons un MP3 320kbps, et du FLAC, faisons les sortir par un DAC haute qualité, et comparons les courbes analogiques.

Là on pourra vraiment juger.


C’est pas aussi simple car sinon un ampli classe D aurait de très loin le pire résultat du monde, or ils s’installent de plus en plus en HiFi. Il faut prendre en compte les filtres qui s’appliquent au niveau des enceintes (pas si facile à mesurer), puis au niveau des oreilles (impossible à mesurer mais c’est bien le propre des techniques de compression de jouer là-dessus). Les comparaisons sont donc forcément un minimum subjectives, même avec l’aide de modèles mathématiques de l’oreille humaine.

votre avatar

Deux erreurs dans l’article, qui ont été signalées mais n’ont pas été corrigées:




Un convertisseur analogique ou DAC. Sa fonction est de convertir un signal analogique en numérique.


C’est l’inverse, le DAC (Digital to Analog Converter) converti un signal numérique (“digital”) en analogique.




Le MP3 monte à un débit de 320 kb/s (contre 128 kb/s à ses débuts) et devient plus écoutable même s’il reste loin derrière les 1 411 kb/s du CD audio.


Comparer le débit binaire d’un format compressé avec un format brut non compressé n’a aucun sens et n’est pas pertinent.

votre avatar

OlivierJ a dit:


En fait on ne fait pas comme ça (même si ça serait bien plus simple), car notre oreille n’est pas un ordinateur. On fait justement à l’oreille avec des tests en double aveugle, et avec des auditeurs entraînés, si possible.



Pour une partie des gens, le MP3 320 kb/s est indistinguable du FLAC/CD, mais bien évidemment le signal restitué n’est pas tout à fait identique, du fait de la légère perte de la compression MP3.


Gros +1

votre avatar

Inodemus a dit:


Quand vous parlez de DAC dédié (l’appareil donc, pas juste la puce), quels sont les formats d’entrée et de sortie ?


Normalement un DAC on lui fourni de l’audio “brut” (les échantillons 16 bits d’un CD, ou ceux d’une source 24 bits) et il sort du son (analogique).
Si on veut lire des formats autres, c’est via un autre circuit (ou ordi) qui fera le décodage/décompression et qui fournira le flux au DAC.
Dans le cas d’un DAC qui fonctionne en sigma-delta en interne (on lit parfois “convertisseur 1bit), il y a un circuit juste avant qui fait la conversion des échantillons vers un flux de bits adapté (on parle de bitstream aussi).




mais sur certains fichiers il n’y arrive pas et c’est le PC qui doit réencoder convertir à la volée


:cap:




C’est pas aussi simple car sinon un ampli classe D aurait de très loin le pire résultat du monde


Pourquoi donc ?

votre avatar

Non, réencoder c’est correct, car le PC décompresse le DTS en 6 canaux bruts puis les réencode en DTS. Et si je choisis plutôt de le passer en stéréo on dit remixer.




OlivierJ a dit:


Pourquoi donc ?


Car un ampli classe D sort à la base des signaux carrés à haute fréquence, et même s’ils vont être filtrés en partie avant de sortir de l’ampli, le filtre le plus important c’est l’enceinte elle-même. Donc si on met un oscillo à la sortie comme c’était proposé, le signal va être bien plus bruité et plein d’harmoniques haute fréquence qu’avec un ampli classe A ou B. Ca ne veut pas dire pour autant que le résultat audible sera moins bon.

votre avatar

Ça a longtemps été le cas (la qualité moindre), le classe D était beaucoup utilisé dans les auto-radios ou autres dispositifs mobiles, pour sortir beaucoup de puissance audio malgré une puissance électrique faible, l’arrivée du classe D en hifi / hc a en gros une quinzaine d’années. Il y a eu des progrès, et aussi beaucoup de marketing pour expliquer que D voulait dire digital, ce qui n’est pas le cas.



À titre personnel, je préfère le son de mon vieil ampli stéréo (A/B) à mon ampli multicanal en classe D, quelque soit la paire d’enceintes connectées. Je ne sais pas lequel est le plus « juste », par contre, c’est peut-être juste que j’ai eu mon ampli stéréo avant, et que j’y suis habitué.



Sinon, un point que je n’ai pas encore vu dans les commentaires, c’est que le matos hifi hors de prix (et notamment les câbles à 1000€ pièce) serait un vecteur de blanchiment d’argent (ce qui est assez logique quand on voit la marge qu’il doit y avoir sur un tel produit).

votre avatar

(quote:2064967:alex.d.)
Un signal de 22kHz échantillonné à 44kHz a une seule forme possible : une sinusoïde. N’importe quelle autre forme contiendrait des harmoniques, donc des fréquences supérieures.


Oui, si on considère qu’on connait la forme d’onde de départ (une sinusoïde) et son amplitude. Et sauf pour le cas extrême: une sinusoïde à 22kHz, échantillonnée à 44kHz: tu as 2 points par période. Malheureusement, tu peux tomber sur les 2 zéros -> dommage, tu n’a donc aucun signal.



C’est ce qui est illustré à 7 min 20 de la vidéo: oui, en connaissant d’avance la fréquence et l’amplitude de la sinusoïde, il n’en existe qu’une.



Mais là on parle de sampler un signal complexe, pas juste une sinusoïde!



Donc les échantillons illustrés à 7mn20, si on a plusieurs sinusoïdes superposées et de fréquences et amplitudes différentes, ça donne d’autres réponses possibles…



Attention: je ne remets pas en cause le choix de 44kHz qui a été à mon avis très inspiré à la fois des limites de l’oreille et de considérations d’implémentation: même si on dit que l’oreille humaine peut entendre jusqu’à 20kHz, déjà dans les 10/12kHz dans une musique, on est dans le grain.



Pour moi, c’est bien ce “grain” là qui manque après du MP3, y compris du VBR320. C’est là qu’on trouve tout plein de petites richesses qui sont “tassées” dans la plupart des encodages (triangles, petites percus) et qu’on décèle plus qu’on entend sur l’autoradio ou le téléphone, mais que dans de bonne conditions on entend bien sur un ampli (et avec le CD).

votre avatar

(quote:2065024:brice.wernet)
Oui, si on considère qu’on connait la forme d’onde de départ (une sinusoïde) et son amplitude. Et sauf pour le cas extrême: une sinusoïde à 22kHz, échantillonnée à 44kHz: tu as 2 points par période. Malheureusement, tu peux tomber sur les 2 zéros -> dommage, tu n’a donc aucun signal.


Je m’auto commente.



Quand on échantillone, et contrairement à ce que j’ai écris dans la précipitation, ce n’est pas de l’échantillon “statistique”: la valeur n’est pas un point, c’est plutôt une surface, c’est la “valeur moyenne” sur la période d’échantillonage en gros.



Il ne faut éviter d’illustrer un échantillonage avec une suite de points séparés: le diagramme bâton est plus proche de la réalité.

votre avatar

Ce sujet me rappelle cette définition qui apparaît de temps en temps dans fortune.




audiophile, n:



Someone who listens to the equipment instead of the music.


votre avatar

Quand je lis les commentaires je me considère comme chanceux d’avoir des oreilles en carton :francais:

votre avatar

(quote:2065015:Jonathan Livingston)
Le mot important c’était “parfait”… J’aurais peut-être dû écrire “il faudrait que le filtre soit parfait”.


Bah justement, grâce à l’oversampling et au filtre numérique, le filtre n’est pas très loin d’être parfait. Il n’y a même pas besoin d’une réjection complète, il suffit d’être à -96dB (en 16 bits) à la fréquence de Nyquist.

votre avatar

(quote:2065024:brice.wernet)
Mais là on parle de sampler un signal complexe, pas juste une sinusoïde!



Donc les échantillons illustrés à 7mn20, si on a plusieurs sinusoïdes superposées et de fréquences et amplitudes différentes, ça donne d’autres réponses possibles…


Eh non, justement. Il y a une seule solution possible dans la bande de fréquences donnée à partir d’un ensemble de points. Et c’est le théorème de Nyquist-Shannon qui te le dit.

votre avatar

(quote:2065024:brice.wernet)
Oui, si on considère qu’on connait la forme d’onde de départ (une sinusoïde) et son amplitude. Et sauf pour le cas extrême: une sinusoïde à 22kHz, échantillonnée à 44kHz: tu as 2 points par période. Malheureusement, tu peux tomber sur les 2 zéros -> dommage, tu n’a donc aucun signal.


NON, ça ne fonctionne pas comme ça.




Mais là on parle de sampler un signal complexe, pas juste une sinusoïde!


Mais un signal complexe est décomposable en une somme de sinusoïdes (cf la transformée de Fourier) !



Tu es têtu, on est plusieurs à te dire que ça fonctionne, dont un qui est dans le traitement du signal. :windu:

votre avatar

Ca fait de nombreuses années que j’expérimente différentes configs plus ou moins low cost et que je tâtonne pour obtenir du bon son avec un Mac. J’ai trouvé assez frustrant de ne pas savoir comment commencer… alors je partage ma petite expérience subjective (et elle diffère un peu - mais pas trop - de ce qui est écrit dans l’article :)



Je ne suis pas un super audiophile… En écoute aveugle je distingue un fichier MP3 d’un HD avec un score de 100 % sur différents styles, mais uniquement au casque, pas sur enceintes (même avec un bon système). Par contre même au casque je suis toujours incapable de différencier entre différentes qualités de HD… et de dire quelle plateforme est meilleure. Bon je n’ai peut-être pas une excellente oreille.



Sur les éléments de la chaîne, j’ai plusieurs casques et écouteurs filaires ou non et je confirme qu’en dehors du filaire point de salut, et que jusqu’à 1000 € les différences de prix sont justifiées (après je ne sais pas… j’ai pas le budget !)



En écoute casque j’ai trouvé qu’un ampli casque même basique fait une très grosse différence (par ex. le MyZic). La différence avec l’ampli intégré au Mac s’entend tout de suite, même avec du MP3, et elle améliore immédiatement grandement l’expérience.



J’ai testé différents DAC et je trouve que ça ne vaut pas le coup d’y mettre beaucoup d’argent. A vrai dire le DAC interne du Mac me convient même assez bien à condition d’avoir un logiciel qui by-passe le traitement core audio de Mac OS (je ne sais pas pourquoi… mais il n’est pas bon et ça je l’entend !). Sinon en DAC externe pas (trop) cher, mais dont la qualité est très bonne je conseille les Schiit (mais qu’il faut importer des US… c’est galère) ou plus près de chez nous le petit Henry Audio ou encore le MyDAC.



Donc en résumé si c’était à refaire, je mettrais mes sous dans du matériel dans cet ordre de priorité
achat n°1 : 1 bon casque filaire
achat n°2 : 1 ampli casque basique
achat n°3 : 1 abonnement à une plateforme HD
achat n°4 : 1 dac basique



Je ferais les achats dans cet ordre, car cela correspond à des améliorations décroissantes de la qualité audio perçue. Chaque nouvelle amélioration va éduquer l’oreille à de nouvelles subtilités et permettre d’apprécier plus facilement l’étape suivante.



Donc par rapport au message de l’article, je dirais : si vous avez une oreille moyenne comme moi, n’espérez pas apprécier la HD sans casque, et achetez un ampli casque dès le début.

votre avatar

(quote:2065030:alex.d.)
Eh non, justement. Il y a une seule solution possible dans la bande de fréquences donnée à partir d’un ensemble de points. Et c’est le théorème de Nyquist-Shannon qui te le dit.


Il y a une seule SINUSOIDE.



Et ce n’est pas forcément la bonne car l’échantillonnage fait passer du signal analogique à un signal discret.




Mais un signal complexe est décomposable en une somme de sinusoïdes (cf la transformée de Fourier) !


Dans le domaine continu avec des fonctions périodiques, oui!



Ici la fonction n’est pas prouvée d’être périodique (on dira qu’elle est continue car la vitesse d’échantillonage et la résolution le permettent) et on fait l’équivalent d’une transformée discrète, pas continue.



Du coup, les écarts avec la fonction d’origine sont d’autant plus importants que la fréquence du signal est élevée quelles que soient tes fenêtres d’analyse.

votre avatar

(quote:2065038:brice.wernet)
Il y a une seule SINUSOIDE…


Merci d’avoir posé ça, qui résume assez bien ta maîtrise du domaine sonore et qui confirme ce que disait un autre inpactien à propos des inpactiens : ils sont souvent intéressants sur certains sujets, pas sur d’autres.

votre avatar

Winderly a dit:


Merci d’avoir posé ça, qui résume assez bien ta maîtrise du domaine sonore et qui confirme ce que disait un autre inpactien à propos des inpactiens : ils sont souvent intéressants sur certains sujets, pas sur d’autres.


Après cela, je vais m’arrêter là, je crois que je ne suis pas clair:




  • Shannon, Nyquist, Fourrier = domaine du continu



  • On a étendu cela à un domaine discontinu -> il y a des écarts
    -> Il ne faut pas prendre les théorèmes vrais mathématiquement comme des vérités quand on a échantillonné des signaux non répétitifs, comme parfaitement vrais sur tout le domaine de l’échantillonage car l’erreur est présente.



  • Techniquement, quand on échantillonne on échantillon une espèce de moyenne sur 1/44kHz, on n’a pas un point précis comme c’est le cas dans le théorème. Notamment, on perd la phase…



  • Oui, je sais que techniquement, quand on restitue le signal, on ne fait pas un carré. Faire un carré et réfléchir sur un carré en électronique, c’est masquer tous les effets de bords et penser qu’on peut délivrer une énergie infinie



  • Je ne remets pas en cause l’échantillonage, le choix du 44100, … je souligne juste qu’il y plus d’infos perdues qu’on le penserait si on se dit que le théorème existe et s’applique tel que dans le domaine discret…


votre avatar

OlivierJ a dit:


Tu es têtu, on est plusieurs à te dire que ça fonctionne, dont un qui est dans le traitement du signal. :windu:


J’ai bien lu, mais oui, je suis têtu. Je peux écrire ok je suis convaincu j’avais tort j’abandonne, mais vous saurez que c’est faux :)



Donc ok, je suis convaincu j’avais tort j’abandonne - de toutes façons, c’est vraiment dans le “bruit du signal”



Celui qui échantillonnera un signal quelconque à un peu plus que 2 fois la fréquence attendu et se retrouvera avec des abhérations ou un mal de chien à reproduire/restituer/analyser le signal pourra chercher pourquoi.

votre avatar

spidermoon a dit:


Je suis abonné Deezer et pas de FLAC, c’est réservé à l’offre Deezer HI-FI. J’ai testé cette offre HI-FI et il y a clairement une différence, mais est-ce du au format ou à un traitement différent du son ?
Alors là, tout dépend avec quoi tu écoutes!



J’ai testé Amazon Music, et à part un morceau, aucune différence à l’écoute entre les morceaux FLAC et les autres, aucune différence non plus avec le Deezer 320Kbps.


-> C’est là que l’audiophile hurle: “à part un morceau”? C’est inadmissible.
Dans ce que j’écoute, Amazon music me paraît “coloré”. Impossible de dire si c’est l’appli ou le signal. Je dirais suite à l’article que ça doit être une spatialisation.



Ceci dit, je me ballade avec 2 casques: un “généraliste” (un sony avec réduction de bruit, un peu trop porté sur la basse”) et un JBL qui rend mieux les sons clairs que je garde pour certains morceaux de guitare/piano.

votre avatar

Inodemus a dit:


Non, réencoder c’est correct


Non c’est moche et c’est un anglicisme, en bon français on “code”, on n’encode pas. D’ailleurs ici il ne s’agit pas d’un codage car on parle d’une compression avec perte. Donc il s’agit d’une conversion ou compression. (NB : on ne dit pas qu’on “code” en JPG, on dit qu’on sauve en JPG ou qu’on convertit en JPG).



Donc ton PC il décode le DTS et fait je ne sais quoi avant reconversion en DTS.




Car un ampli classe D sort à la base des signaux carrés à haute fréquence, et même s’ils vont être filtrés en partie avant de sortir de l’ampli, le filtre le plus important c’est l’enceinte elle-même. Donc si on met un oscillo à la sortie comme c’était proposé, le signal va être bien plus bruité et plein d’harmoniques haute fréquence qu’avec un ampli classe A ou B. Ca ne veut pas dire pour autant que le résultat audible sera moins bon.


Tu es sûr que le filtre de sortie de l’ampli laisse passer les hautes fréquences (> 20 kHz) ? En général il y a un filtre pour épargner les tweeters, qui eux pourraient souffrir (ou moins bien restituer).

votre avatar

(quote:2065043:brice.wernet)




  • Shannon, Nyquist, Fourrier = domaine du continu

  • On a étendu cela à un domaine discontinu -> il y a des écarts


Les écarts existants sont constitués par les erreurs de quantification, pas par la conversion dans l’autre sens. Et ces erreurs on sait très bien les noyer au niveau du bruit, et c’est en quelque sorte indépendant du Shannon-Nyquist.





  • Techniquement, quand on échantillonne on échantillon une espèce de moyenne sur 1/44kHz, on n’a pas un point précis comme c’est le cas dans le théorème. Notamment, on perd la phase…


Mais non.





  • Je ne remets pas en cause l’échantillonage, le choix du 44100, … je souligne juste qu’il y plus d’infos perdues qu’on le penserait


Mais non.
D’ailleurs s’il y avait tant d’information perdue, on ne pourrait pas faire de Hifi. Et tu peux prendre n’importe quel signal d’entrée, une sinusoïde ou un signal plus complexe, tu obtiens la même chose à la sortie, comme sur l’exemple de xiph.org .




(quote:2065046:brice.wernet)



Celui qui échantillonnera un signal quelconque à un peu plus que 2 fois la fréquence attendu et se retrouvera avec des abhérations ou un mal de chien à reproduire/restituer/analyser le signal pourra chercher pourquoi.


Eh non. Rhalala… :sm:




Winderly a dit:


Merci d’avoir posé ça, qui résume assez bien ta maîtrise du domaine sonore et qui confirme ce que disait un autre inpactien à propos des inpactiens : ils sont souvent intéressants sur certains sujets, pas sur d’autres.


Je me suis dit pareil. En général je lis Brice avec intérêt, mais là il se plante avec constance.

votre avatar

Les articles et commentaires audiophiles me font toujours rire

votre avatar

(quote:2065038:brice.wernet)
Il y a une seule SINUSOIDE.



Et ce n’est pas forcément la bonne car l’échantillonnage fait passer du signal analogique à un signal discret.



Dans le domaine continu avec des fonctions périodiques, oui!



Ici la fonction n’est pas prouvée d’être périodique (on dira qu’elle est continue car la vitesse d’échantillonage et la résolution le permettent) et on fait l’équivalent d’une transformée discrète, pas continue.



Du coup, les écarts avec la fonction d’origine sont d’autant plus importants que la fréquence du signal est élevée quelles que soient tes fenêtres d’analyse.


Ah. Je pense que tu as dû rater quelque chose si tu penses que le théorème de Nyquist-Shannon ne s’applique qu’à du périodique. Le théorème va au-delà d’une simple décomposition en séries de Fourrier. Je pense que ce qui te manque, c’est toute la partie sur le peigne de Dirac.
Sérieusement, retourne voir la vraie démonstration avant de raconter ces absurdités.

votre avatar

white_tentacle a dit:


Ça a longtemps été le cas (la qualité moindre),


Justement je n’ai pas critiqué leur qualité sonore, juste que si on regarde le signal à l’oscillo on verra des artefacts haute fréquence qu’on pourrait interpréter à tort comme de la mauvaise qualité.




Il y a eu des progrès


Oui, à mon avis c’est principalement (mais pas uniquement) sur la fréquence du PWM qui est bien plus haute qu’avant et sort de très loin du domaine audio puisqu’on parle au minimum de centaines de kHz, voire forcément des MHz pour ceux s’il y en a qui sont prévus pour accepter des fréquences d’échantillonnage de centaines de kHz. Ce n’était pas le cas avant ce qui les réservait comme tu le dis aux applications où la qualité n’était pas le seul critère, et qui étaient prévus pour être connectés à des haut-parleurs large bande qui ne craignent rien si on leur envoie des harmoniques à 50-60 kHz.




et aussi beaucoup de marketing pour expliquer que D voulait dire digital, ce qui n’est pas le cas.


Bon je ne sais pas comment ça a été marketé, mais pour moi cette affirmation est plutôt juste, car l’avantage d’un ampli classe D c’est qu’il n’a pas besoin de DAC. Ou dit de manière plus juste, le DAC est uniquement logiciel et convertit les échantillons en temps d’activation pour le PWM et les transistors de puissance tout ou rien (on reste dans le domaine du numérique), là où un DAC matériel convertit les échantillons en amplitude à l’aide de composants électroniques analogiques.




OlivierJ a dit:


Non c’est moche et c’est un anglicisme


Ah OK, c’est ça qui te gêne, je n’avais pas compris.




Donc ton PC il décode le DTS et fait je ne sais quoi avant reconversion en DTS.


Il ne fait rien, c’est juste que le DTS dans lequel il réencode est mieux compris par mon ampli. Je ne connais pas le DTS mais je suppose qu’il doit y avoir plusieurs versions, et comme mon ampli est vieux, il ne les supporte pas toutes.




Tu es sûr que le filtre de sortie de l’ampli laisse passer les hautes fréquences (> 20 kHz) ? En général il y a un filtre pour épargner les tweeters, qui eux pourraient souffrir (ou moins bien restituer).


Je parle des harmoniques engendrées par la fréquence de découpage du PWM (voir au-dessus), c’est minimum des centaines de kHz, voire des MHz, avec des petites amplitudes une fois l’enceinte branchée (son inductance participe au filtrage). Donc je pense que même les tweeters n’en ont rien à faire de ces fréquences, il est donc peu utile de les filtrer avant la sortie et même si c’est quand-même fait plus ou moins suivant la qualité de l’ampli, il en restera toujours qui seront visibles à l’oscillo, comme sur les alims à découpage qui fonctionnent selon le même principe.

votre avatar

(quote:2064940:brice.wernet)
Non. Déjà c’est empirique, ensuite à 2 fois l’échantillonnage, une sinusoïde devient au mieux au carré. Donc pour la reproduction, c’est bof. Toutefois, 44kHz, c’est 10 fois les fréquences des notes utilisées (au doigt mouillé). Mais cela ne couvre pas les fréquences “autour” de la note, le timbre de l’instrument.


Le théorème de Nyquist-Shannon n’est pas empirique, il est démontré mathématiquement !



Et ça ne devient pas carré mais triangulaire.



Ensuite, avec l’inductance électrique et l’inertie mécanique de tout système d’écoute, ça va forcément arrondir le signal et donc le rapprocher d’un sinus (moins pour les fréquences le plus basses, mais bon).

votre avatar

Mihashi a dit:


Et ça ne devient pas carré mais triangulaire.


Je précise, au cas où, mais c’est si on reliait bêtement les points de l’échantillonnage.



En réalité, on reconstruit le signal comme une somme de signaux sinusoïdaux.

votre avatar

Inodemus a dit:


Bon je ne sais pas comment ça a été marketé, mais pour moi cette affirmation est plutôt juste, car l’avantage d’un ampli classe D c’est qu’il n’a pas besoin de DAC. Ou dit de manière plus juste, le DAC est uniquement logiciel et convertit les échantillons en temps d’activation pour le PWM et les transistors de puissance tout ou rien (on reste dans le domaine du numérique), là où un DAC matériel convertit les échantillons en amplitude à l’aide de composants électroniques analogiques.


Ton paragraphe ne veut pas dire grand chose. Que ce soit un DAC classique ou un système PWM ou sigma-delta, ça reste de l’analogique avec des transistors (qui sont toujours de l’analogique même si on s’en sert comme commutateur en informatique).
Parler d’ampli numérique n’a pas trop de sens car un signal numérique c’est juste 2 tensions différentes représentant 1 ou 0 (pour ce dernier tension nulle en général), ça ne sert à rien de l’amplifier, car ce qui doit être amplifié est le signal qui est envoyé vers le haut-parleur.



Après, on peut parler d’ampli qui prend directement du numérique, cela dit entre le signal CD à 44 kHz/16 bits et ce qui est envoyé dans le circuit d’un ampli de classe D (en général du PWM), il y a des circuits additionnels.




Il ne fait rien, c’est juste que le DTS dans lequel il réencode convertit est mieux compris par mon ampli.


Je n’y connais pas grand chose à ces trucs Dolby, pour un audiophile ça ne rime à rien il faut dire, tout ce qu’on veut c’est de la stéréo de la meilleure qualité possible, le signal pur tel qu’enregistré.
En effet il doit y avoir des variantes.




Je parle des harmoniques engendrées par la fréquence de découpage du PWM (voir au-dessus), c’est minimum des centaines de kHz, voire des MHz, avec des petites amplitudes une fois l’enceinte branchée (son inductance participe au filtrage). Donc je pense que même les tweeters n’en ont rien à faire de ces fréquences, il est donc peu utile de les filtrer avant la sortie


Alors peut-être que quand le PWM est sur du MHz, on peut se dispenser de filtrer, mais j’ai lu plus d’une fois que quand un signal dans les 20-100 kHz risque d’être envoyé au haut-parleur, on filtre car ça peut perturber le rendu audible.




Mihashi a dit:


Je précise, au cas où, mais c’est si on reliait bêtement les points de l’échantillonnage.



En réalité, on reconstruit le signal comme une somme de signaux sinusoïdaux.


:chinois:
Une histoire de filtre “sinc” si je ne dis pas de bêtise, comme ici : en.wikipedia.org Wikipedia.

votre avatar

OlivierJ a dit:



Après, on peut parler d’ampli qui prend directement du numérique, cela dit entre le signal CD à 44 kHz/16 bits et ce qui est envoyé dans le circuit d’un ampli de classe D (en général du PWM), il y a des circuits additionnels.


Il y a effectivement une différence entre ce qu’ils appellent les « full digital amplifier » et juste les classe D (il me semble que les FDA sont aussi en classe D). J’ai pas regardé la circuiterie des premiers en question. Pour les seconds, c’est très classique de les relier en sortie d’un dac, comme on le ferait pour un classe A/B. C’est l’ampli classe D qui sort une PWM, en entrée classiquement le signal est propre (mais ce n’est peut-être plus le cas pour les FDA, si quelqu’un a plus d’infos là-dessus je suis preneur).




Je n’y connais pas grand chose à ces trucs Dolby, pour un audiophile ça ne rime à rien il faut dire, tout ce qu’on veut c’est de la stéréo de la meilleure qualité possible, le signal pur tel qu’enregistré. En effet il doit y avoir des variantes.


Discutable. Ce qu’on veut c’est la meilleure restitution possible, compte tenu de l’équipement et des caractéristiques acoustiques du lieu de restitution. D’où le succès de trucs comme dirac live ou dolby (qui modifient effectivement le son, après, à chacun d’estimer si ça lui convient ou pas).




Alors peut-être que quand le PWM est sur du MHz, on peut se dispenser de filtrer, mais j’ai lu plus d’une fois que quand un signal dans les 20-100 kHz risque d’être envoyé au haut-parleur, on filtre car ça peut perturber le rendu audible.


Oui. De manière générale, quand on envoie une haute fréquence, il y a un risque de résonance sur une fréquence diviseur. Donc c’est pas la meilleure idée du monde, mieux vaut mettre un passe-bas.

votre avatar

OlivierJ a dit:


Ton paragraphe ne veut pas dire grand chose. Que ce soit un DAC classique ou un système PWM ou sigma-delta, ça reste de l’analogique avec des transistors (qui sont toujours de l’analogique même si on s’en sert comme commutateur en informatique). Parler d’ampli numérique n’a pas trop de sens car un signal numérique c’est juste 2 tensions différentes représentant 1 ou 0 (pour ce dernier tension nulle en général), ça ne sert à rien de l’amplifier, car ce qui doit être amplifié est le signal qui est envoyé vers le haut-parleur.


Tout est analogique, même le numérique. Ce qu’on appelle numérique est une manière de penser et de fonctionner qui consiste à réduire le nombre d’états d’un système à un nombre fini (généralement une puissance de 2), quel que soit le phénomène physique chargé de représenter ces états. Un peu comme en analogique on peut raisonner en temporel ou en fréquentiel pour pourtant décrire le même phénomène physique, un signal sinusoïdal aura un nombre d’états infini en temporel, et un seul état en fréquentiel.



Je ne classe pas les transistors utilisés en commutateur comme de l’analogique, et pour cause, ils ont un nombre d’états fini (2), et tous les circuits dits “numériques” sont construits à base de transistors commutateurs. Dans un ampli classe D, on raisonne en numérique jusqu’aux transistors de puissance inclus, qui n’ont chacun que 2 états possibles. Il y a bien amplification car le signal de commande est tout petit en amplitude et courant, et le signal de puissance passé les transistors est de même forme mais bien plus gros. Le résultat de l’amplification est bien un signal à 2 états de tension (donc numérique) de forte amplitude et haute fréquence, et c’est ça qui permet d’obtenir un bon rendement. Ensuite il n’y a que du filtrage pour arrondir le signal, mais plus d’amplification.



Après tu pourrais arguer que le rapport cyclique du PWM est analogique car il n’a effectivement pas d’obligation de s’aligner sur un nombre fini d’états, mais en pratique je doute que ce soit le cas car il est calculé par un processeur qui ne dispose que d’un nombre fini d’états pour coder cette durée, même si ce nombre peut-être plus grand que le nombre d’états possibles des échantillons d’entrée, il reste fini.



Sur un ampli classe A ou B, les transistors (ou lampes) de puissance sont utilisés en mode linéaire, et autant le signal qui y rentre que celui qui en sort peuvent prendre un nombre infini d’états, ce qui les classe dans la catégorie analogique, il faut donc un placer DAC avant. A l’inverse, mettre un DAC avant un ampli classe D n’a aucun sens car l’ampli classe D va devoir échantillonner le signal (avec son inverse, un ADC) pour piloter le PWM.




cela dit entre le signal CD à 44 kHz/16 bits et ce qui est envoyé dans le circuit d’un ampli de classe D (en général du PWM), il y a des circuits additionnels.


Tout à fait, mais je dirais plutôt du logiciel que des circuits, dont le but est d’interpoler pour augmenter la fréquence d’échantillonnage. C’est pour ça que je parle de “DAC logiciel”, parce que c’est aussi ce que fait un vrai DAC dédié à l’audio, interpoler pour éviter de sortir un signal en escalier, sauf qu’il le fait avec des composants électroniques de filtrage analogique, alors que sur un ampli classe D, c’est du logiciel (des filtres numériques dans un DSP).




Je n’y connais pas grand chose à ces trucs Dolby, pour un audiophile ça ne rime à rien il faut dire, tout ce qu’on veut c’est de la stéréo de la meilleure qualité possible


Je n’ai pris cet exemple que pour illustrer le fait que je me posais la question de la pérennité d’un DAC en tant qu’appareil dédié et cher, face à l’évolution des protocoles. Je me doute bien que la recompression à la volée d’un signal compressé avec pertes vers un autre signal compressé avec pertes est propice à donner des boutons à n’importe quel audiophile. Et de toute façon je regarde mes films en stéréo.




Alors peut-être que quand le PWM est sur du MHz, on peut se dispenser de filtrer, mais j’ai lu plus d’une fois que quand un signal dans les 20-100 kHz risque d’être envoyé au haut-parleur, on filtre car ça peut perturber le rendu audible.


C’est sûrement vrai, c’est pour ça qu’il faut augmenter la fréquence du PWM pour ne pas l’entendre. Sauf que faire ça sur des petits signaux c’est facile (ampli casque, téléphone, petits autoradios), mais le faire sur des plus gros signaux avec une grosse inductance connectée (l’enceinte) c’est une autre affaire, et je pense que c’est là qu’ont été fait les progrès qui permettent maintenant d’utiliser cette technologie en Hi-Fi.

votre avatar

white_tentacle a dit:


Discutable. Ce qu’on veut c’est la meilleure restitution possible, compte tenu de l’équipement et des caractéristiques acoustiques du lieu de restitution. D’où le succès de trucs comme dirac live ou dolby (qui modifient effectivement le son, après, à chacun d’estimer si ça lui convient ou pas).


Comme tu dis, ça modifie le son, et quand on est audiophile et qu’on écoute du classique, on n’a pas envie que le son soit modifié, on veut juste le son original bien enregistré. Pour moi j’ai jamais compris l’intérêt de ces trucs, même au cinéma (pas besoin de Dolby pour avoir du multicanal).




Inodemus a dit:


Tout est analogique, même le numérique. Ce qu’on appelle numérique est une manière de penser et de fonctionner qui consiste à réduire le nombre d’états d’un système à un nombre fini [..]


Oui ça on sait, quand même :-) .




Dans un ampli classe D, on raisonne en numérique jusqu’aux transistors de puissance inclus, qui n’ont chacun que 2 états possibles. Il y a bien amplification car le signal de commande est tout petit en amplitude et courant, et le signal de puissance passé les transistors est de même forme mais bien plus gros. Le résultat de l’amplification est bien un signal à 2 états de tension (donc numérique) de forte amplitude et haute fréquence, et c’est ça qui permet d’obtenir un bon rendement. Ensuite il n’y a que du filtrage pour arrondir le signal, mais plus d’amplification.


Vu comme ça, OK.
L’intérêt de ce genre de fonctionnement est qu’on a soit le transistor bloqué, soit complètement passant, ce qui permet de minimiser les pertes et d’avoir de hauts rendements (comme dans les alim de PC d’ailleurs).




[..] A l’inverse, mettre un DAC avant un ampli classe D n’a aucun sens car l’ampli classe D va devoir échantillonner le signal (avec son inverse, un ADC) pour piloter le PWM.


C’est pas un DAC au sens classique mais t’as un convertisseur pour passer des échantillons classiques sur 16 bits vers une modulation PWM (ça fait penser au sigma-delta sans être tout à fait la même chose).




Tout à fait, mais je dirais plutôt du logiciel que des circuits, dont le but est d’interpoler pour augmenter la fréquence d’échantillonnage.


Je vois ce que tu veux dire mais c’est fait avec des circuits relativement simples, c’est pas vraiment du logiciel.




C’est pour ça que je parle de “DAC logiciel”, parce que c’est aussi ce que fait un vrai DAC dédié à l’audio, interpoler pour éviter de sortir un signal en escalier


Le DAC n’interpole pas, même si je vois ce que tu veux dire. Cf le filtre “sinc”.

votre avatar

Sympa cet article.



J’ai pas lu tous les commentaires, mais comme il fallait s’y attendre, plus on avance plus on retombe dans la routine de guéguerre sur l’intérêt du format de compression. J’invite ceux qui ont des préjugés à tester, et tester sur du matériel plus haut de gamme que le leur (magasin hifi, salon). Y a toujours des différences. Par contre, définir si ça a un intérêt ou non c’est purement subjectif (oreille, plaisir et porte-monnaie) et tous les avis peuvent s’affronter. Perso, la qualité CD me va très bien (avec du matos chéros). Mais dire qu’on ne peut pas entendre au-delà c’est se limiter à des lois physiques très simplistes.



Je vais donc aller dans une direction orthogonale : pour ceux qui ont une chaîne stéréo chez eux et qui veulent améliorer le son en dépensant peu, essayez de décaler les enceintes du mur et de trouver la position idéale pour agrandir la scène stéréo. Avec 1-2h devant vous, vous verrez que vous pouvez faire ressortir plein de choses que vous n’aviez jamais ressenties sur vos morceaux favoris.
Comme dit plus haut, ça dépend de la qualité de mastering. Désolé pour les fans de Metallica !
Dans tous les cas, quand vous écoutez des enceintes, vous écoutez aussi votre pièce, car une bonne partie du son arrivant à nos oreilles est du son réfléchi par les parois. Un peu comme le son salle de bain, mais en moins marqué. On est très habitué donc on remarque pas au quotidien, mais quand on arrive à diminuer cet effet, on entre beaucoup plus dans le son enregistré, et ça peut être très grisant ! À ceux qui veulent creuser, le monde de l’acoustique est passionnant. Le casque permet quant à lui de se débarrasser de toutes ces questions (mais perso j’aime beaucoup moins chez moi).



Pour ceux qui veulent creuser ces sujets avec des Youtubeurs honnêtes, regardez les vidéos (anglophones) de DarkoAudio, a British Audiophile, ou de New Record Day. Et pour ceux qui ne veulent pas dépenser beaucoup, CheapAudioMan est pour vous !




Drepanocytose a dit:


Ensuite que ca pollue plus, pas certain : j’ai remarqué qu’avec du bon matos, on a tendance à ecouter moins fort pour se faire plaisir, ou dit autrement, le mauvais matos restitue en général assez mal à faible volume, donc on a tendance à le pousser. Donc à consommer plus.


Je rebondis juste sur ton commentaire : malheureusement pour toi, et si j’ai bien compris, les ampli classe A consomment plus à faible volume qu’à fort volume en raison de leur architecture (à volume zéro, du courant passe). Mais beaucoup d’audiophiles ne jurent que par eux !



(Je viens de capter le nombre de commentaires. J’ai vraiment l’impression de rentrer dans une arène…)

votre avatar

Allons au plus simple.
bluetooth = mde
MP3 = Torchon
PCM = Velours
DSD/DSF/DxD = Soie

votre avatar

OlivierJ a dit:


Comme tu dis, ça modifie le son, et quand on est audiophile et qu’on écoute du classique, on n’a pas envie que le son soit modifié, on veut juste le son original bien enregistré. Pour moi j’ai jamais compris l’intérêt de ces trucs, même au cinéma (pas besoin de Dolby pour avoir du multicanal).


Le problème est que le son qui parvient à nos oreilles n’est pas le son de l’enceinte uniquement mais aussi en grande partie le son réverbéré par la pièce. Dirac Live (je ne me prononce pas sur Dolby, qui sont des codecs il me semble) permet d’adapter le signal envoyé à l’enceinte pour rapprocher le son restitué au point d’écoute (ce dernier élément est très important) du signal original numérique. C’est un cas où la modification d’un signal intermédiaire sert à diminuer les effets d’un autre filtre qui lui est physique (l’acoustique de la pièce d’écoute).
Je n’ai pas encore proprement écouté avec Dirac Live, mais les retours de nombreux audiophiles qui ne succombent pas nécessairement aux hypes sont assez parlant sur la qualité du rendu. D’ailleurs, ce que fait Dirac Live c’est offrir au plus grand nombre les outils dont disposent les studios d’enregistrement ou son masterisé les CDs qu’on écoute (on cherche donc bien à s’approcher du signal original).

votre avatar

UnContemplateur a dit:


Je rebondis juste sur ton commentaire : malheureusement pour toi, et si j’ai bien compris, les ampli classe A consomment plus à faible volume qu’à fort volume en raison de leur architecture (à volume zéro, du courant passe). Mais beaucoup d’audiophiles ne jurent que par eux !


Oui c’est le principe du classe A : c’est toujours chargé, même sans “demande” (sans son). De cette facon, quand le son est demandé, le jus est dispo de suite, il est envoyé “plus rapidement” aux enceintes. Dans les autres amplis, dès qu’il y a la demande, le son n’est envoyé qu’après que le circuit se soit chargé.
Donc oui, ca consomme plus (y’a qu’à voir la chaleur de l’ampli quand il tourne à vide), mais en même temps vu que je le sais, je ne l’allume que quand j’écoute, je ne le laisse jamais allumé à vide.
Mais bon, effectivement, en terme “d’attaque” du son je dirais (je ne sais pas comment le dire autrement), ca s’entend carrement bien, même face un classe B.

votre avatar

patos a dit:


Je te confirme que si tu n’entends pas la différence SBC/AptX, tu ne feras pas la différence CD/MP3 hihihi



Le MP3 écrase, détruit la dynamique. D’autres codecs tout autant compresseurs sont apparus avec le temps, genre OGG, et sont moins méchants: il devient plus compliqué de les distinguer du Lossless.



Mais perso, mes morceaux fétiches, je fais bien la différence… Au point que je suis en train de me faire un raspberrypi+spotify+ios serial control+dac pour la voiture :D


Ah oui, dans la voiture avec le bruit de la route, du moteur, et des autres automobilistes ? :D

votre avatar

Avoir une bonne voiture récente change dramatiquement vis à vis de l’insonorisation de mon vieux cabriolet :incline:

votre avatar

Dyfchris a dit:


Allons au plus simple.
bluetooth = mde MP3 = Torchon PCM = Velours ~~DSD/DSF/DxD = Soie
~~


Comme dit par à peu près tout le monde, ça ne sert à rien de dépasser le PCM du CD, c’est déjà “overkill” et indistinguable à l’oreille.




UnContemplateur a dit:


Le problème est que le son qui parvient à nos oreilles n’est pas le son de l’enceinte uniquement mais aussi en grande partie le son réverbéré par la pièce. Dirac Live (je ne me prononce pas sur Dolby, qui sont des codecs il me semble) permet d’adapter le signal envoyé à l’enceinte pour rapprocher le son restitué au point d’écoute


J’ai entendu parler de ce genre de système déjà dans les années 80-90, effectivement ça semble intéressant. Je n’ai jamais essayé / écouté.




Drepanocytose a dit:


Oui c’est le principe du classe A : [..] Mais bon, effectivement, en terme “d’attaque” du son je dirais (je ne sais pas comment le dire autrement), ca s’entend carrement bien, même face un classe B.


Bon courage pour distinguer un ampli classe A d’un bon ampli classe B ; la différence est surtout lié à la distorsion de croisement (et son niveau), et les mesures techniques atteignent des niveaux très élevés sur un classe B de qualité.

votre avatar

OlivierJ a dit:


Alors peut-être que quand le PWM est sur du MHz, on peut se dispenser de filtrer, mais j’ai lu plus d’une fois que quand un signal dans les 20-100 kHz risque d’être envoyé au haut-parleur, on filtre car ça peut perturber le rendu audible.


En effet, et c’est même pour ça que le 96kHz peut être de plus mauvaise qualité que du 44.1kHz.

votre avatar

Inodemus a dit:


Tout est analogique, même le numérique.


Non, tout est physique, même le numérique.



La différence entre analogique/numérique se fait sur la manière dont est « encodée » l’information.
Analogique : l’information est sur une valeur directe du signal (amplitude, fréquence).
Numérique : l’information est sur les bits représentés par des valeurs hautes/basses du signal.

votre avatar

Pour les casques Bluetooth l’article propose de commencer avec les codecs Aptx HD ou le LDAC, c’est une façon de faire.
Il en existe une autre, utiliser des codec directement supportés par le casque bluetooth, cela évite une conversion intermédiaire. Et à ce jeu là, le AAC est souvent meilleur car il reste inchangé de la source (Apple ou Google Music, jusqu’au casque avec une seule compression AAC), alors que chez les concurrents par exemple spotify il y aura deux compressions destructives, Ogg puis Aptx (cette dernière Aptx est en temps réel, elle ne doit/peut pas être aussi bonne que celles peaufinées et lentes à la source).



Note : cette approche n’est pas Hi-Res, c’est indiqué dans l’article, c’est juste dans le cadre d’une transition, une mue vers la qualité.

votre avatar

OlivierJ a dit:



Bon courage pour distinguer un ampli classe A d’un bon ampli classe B ; la différence est surtout lié à la distorsion de croisement (et son niveau), et les mesures techniques atteignent des niveaux très élevés sur un classe B de qualité.


Oui peut-être, mais avec un classe A même normal tu ne te trompes pas, par son design même.
Ton classe B de qualité, il faut le chercher, et tu as des chances de tomber sur un classe B de merde.
Mon classe A (MusicalFidelity A1) je l’avais eu en super promo (comme mon DAC d’ailleurs) : juste bien.

votre avatar

Ça n’existe pas vraiment les amplis purement classe B, c’est quasiment toujours du AB
Après sur la question de l’efficacité énergétique on sait faire sans soucis du classe D qui fonctionne extrêmement bien, c’est ce qui équipe les dernières Genelec par exemple qui sont par bien des aspects ce qui se fait de mieux en terme d’enceinte de monitoring (et donc d’enceinte tout court hmhm)

votre avatar

Personne ne peut faire de différence entre du 44 khz et au dessus, de plus il n’y a aucune valeur à avoir un DAC cher, si il ne grésille pas c’est bon ^^

votre avatar

game1337 a dit:


Personne ne peut faire de différence entre du 44 khz et au dessus, de plus il n’y a aucune valeur à avoir un DAC cher, si il ne grésille pas c’est bon ^^


Rien ne sert d’acheter un bouteille de vin cher. Tant que ça ne fait pas vomir, c’est bon !
(Et oui, on aura les mêmes envolées lyriques dans le monde audiophile que celui de la dégustation du vin. Mais ta remarque n’en sera pas plus pertinente pour autant !)

votre avatar

auberjine a dit:


Après sur la question de l’efficacité énergétique on sait faire sans soucis du classe D qui fonctionne extrêmement bien


Oui je sais, l’ampli qui est dans mon bureau est un classe D, qui fonctionne très bien, avec des bonnes enceintes type bibliothèque.
Un peu léger quand même pour faire fonctionner les enceintes colonne, toutefois.

votre avatar

UnContemplateur a dit:


Rien ne sert d’acheter un bouteille de vin cher. Tant que ça ne fait pas vomir, c’est bon ! (Et oui, on aura les mêmes envolées lyriques dans le monde audiophile que celui de la dégustation du vin. Mais ta remarque n’en sera pas plus pertinente pour autant !)


je t’invite à lire cet article : https://people.xiph.org/~xiphmont/demo/neil-young.html



Pour l’écoute de la musique, il n’est pas utile d’allez au delà du 44,1khz / 16 bits, qui est la qualité CD, le 24 bits sert seulement pour l’enregistrement et la production. La musique “HD” qui dépasse la norme standard du 44,1 khz / 16 bits, c’est du marketing, pire, tu obtiens à la fin une moins bonne fidélité de lecture pour plus d’espace utilisé.

votre avatar

Drepanocytose a dit:


Oui peut-être, mais avec un classe A même normal tu ne te trompes pas, par son design même. Ton classe B de qualité, il faut le chercher, et tu as des chances de tomber sur un classe B de merde.


Du Accuphase des années 70, c’est pas franchement de la merde (faut dire que c’est pas donné).




auberjine a dit:


Ça n’existe pas vraiment les amplis purement classe B, c’est quasiment toujours du AB.


C’est ce que j’ai lu aussi. Il faudrait que je regarde les caractéristiques du Accuphase de mon père pour voir si c’est du B ou du AB.




QTrEIX a dit:


je t’invite à lire cet article : https://people.xiph.org/~xiphmont/demo/neil-young.html



Pour l’écoute de la musique, il n’est pas utile d’allez au delà du 44,1khz / 16 bits, qui est la qualité CD, le 24 bits sert seulement pour l’enregistrement et la production. La musique “HD” qui dépasse la norme standard du 44,1 khz / 16 bits, c’est du marketing, pire, tu obtiens à la fin une moins bonne fidélité de lecture pour plus d’espace utilisé.


:chinois:
(bon article)

votre avatar

Dites, pour toutes ces théories sur l’inutilité de certaines fréquences/échantillonnage “parce que l’oreille ne la capte pas”, c’est quand même une approche un peu limité de ce que nos corps subissent lors du passage de sons. il n’y a pas que les oreilles qui “écoutent” la musique. D’ailleurs, me sembe-t-il, il me semble concevable d’apprécier de la musique, même sans oreilles fonctionnelles.

votre avatar

Dans la mesure où le caisson de basses du 2.1 de mon PC (un vénérable ensemble Creative de bientôt 20 ans) me sert de repose pieds. Quand dans un jeu il y a des basses assez fortes, je confirme, pas besoin des oreilles pour les ressentir. :francais:

votre avatar

QTrEIX a dit:


je t’invite à lire cet article : https://people.xiph.org/~xiphmont/demo/neil-young.html



Pour l’écoute de la musique, il n’est pas utile d’allez au delà du 44,1khz / 16 bits, qui est la qualité CD, le 24 bits sert seulement pour l’enregistrement et la production. La musique “HD” qui dépasse la norme standard du 44,1 khz / 16 bits, c’est du marketing, pire, tu obtiens à la fin une moins bonne fidélité de lecture pour plus d’espace utilisé.


Je réagissait à la seconde partie de la phrase sur le DAC (qui n’a pas comme unique caractéristique les format décodés). N’importe qui sans aucune habitude hifi entend la différence entre un DAC de téléphone (qui peu être plus ou moins bon) et un DAC type Dragonfly cité dans l’article, qui ne coûte pas une fortune. Ça ne veut pas dire que ça ait un intérêt pour n’importe qui.



Merci pour le lien, c’est intéressant. Perso, j’ai aucun intérêt à écouter au-delà de 44 kHz donc je défends pas le sujet high-res. Y a trop d’éléments qui ont plus d’importance que ça dans la restitution du son. Mais j’ai juste tendance à aussi croire certains audiophiles qui disent entendre des différences sur des versions HD avec leurs systèmes tout en disant que c’est minime par rapport à bien d’autres facteurs. Peut-être le biais de confirmation, mais certains disent qu’ils font de l’ABX chez eux. Je n’ai pas lu les articles scientifiques sur le sujet, mais un des points que je creuserais est la qualité du système et de son installation pour les tests. Vraiment, avec un même système le son peut changer très fortement en bougeant une enceinte de 10cm. (mais je suppose qu’il sont en chambre anéchoïque)

votre avatar

https://www.homecinema-fr.com/forum/general-haute-fidelite/kangourou-abx-6-21-11-dac-oh-dac-t29924787-105.html



“Aucune différence auditive entre deux DAC a même niveau d’écoute.
Et ce sur un casque Stax avec son ampli dédié classe A, résultat décevant ? Pas du tout, a chacun donc de réfléchir sur l’importance de ce que représente des niveaux réglés a 0.2 dB près.



Dès que tu as un DAC externe non lié à l’horloge du pc il n’y a pas de diff entre un dac à 30 ou 5000 euro.

votre avatar

UnContemplateur a dit:


N’importe qui sans aucune habitude hifi entend la différence entre un DAC de téléphone (qui peu être plus ou moins bon) et un DAC type Dragonfly cité dans l’article, qui ne coûte pas une fortune. Ça ne veut pas dire que ça ait un intérêt pour n’importe qui.


C’est une histoire d’impédance, si je branche mon HD 600 qui a une impédance de 300 ohms sur mon smartphone, le volume est trop faible à mes oreilles même avec le son au maximum, ce n’est pas d’un DAC dont j’ai besoin, mais d’un autre casque avec une impédance beaucoup plus faible, généralement les casques Bluetooth. Il y a les casques à 150 ohms, mais c’est un peu du marketing parce que c’est toujours trop élevé pour les appareils mobiles. Les DAC externes sont essentiellement de l’huile de serpent (snake oil), ils font parties de ses gadgets audiophiles qui ne font pas une différence significative, les DAC peuvent également faire ampli, l’ampli peut avoir un intérêt dans certains cas, tout dépends de l’environnement, ma carte mère gère nativement l’audio boost pour les casques à forte impédance, la plupart des CM modernes le font.



Il convient aussi de noter qu’une personne peux très bien se contenter d’un certains niveau de volume tandis que pour un autre, il sera trop faible.




Mais j’ai juste tendance à aussi croire certains audiophiles qui disent entendre des différences sur des versions HD avec leurs systèmes tout en disant que c’est minime par rapport à bien d’autres facteurs. Peut-être le biais de confirmation.


Oui c’est très probablement un biais. Achetez du matériel hyper couteux peut aussi créer un biais, on a besoin de justifier son achat. Si je prends des exemples comme ressentir les vibrations, les détails, la clarté, la profondeur, la scène sonore, l’imagerie etc, tout ceci est réel, mais tu n’as pas besoin d’un son en “haute définition” pour en profiter, tu as juste besoin d’un bon casque, (de préférence neutre pour plus de fidélité), ou de bonnes enceintes et surtout, un signal d’origine de qualité.

votre avatar

L’aspect le plus important dans le son d’un casque audio est la réponse en fréquence , en utilisant un EQ (equalizer), il est possible de faire sonner des casques très différents au départ plus ou moins identiques (ceci ne tient pas compte d’autres facteurs comme le confort et la force de serrage).



L’avenir de l’audio devrait se pencher sur le https://fr.wikipedia.org/wiki/Hrtf#:~:text=La%20fonction%20de%20transfert%20relative,qui%20permettent%20%C3%A0%20l’%C3%AAtre">HRTF personnalisé, l’idée en résumé très rapide, est de mesurer son propre canal auditif pour obtenir le son neutre et “juste” qui convient le mieux pour vous, c’est beaucoup de travail et cela nécessite du matériel, mais c’est possible.

votre avatar

QTrEIX a dit:


L’avenir de l’audio devrait se pencher sur le https://fr.wikipedia.org/wiki/Hrtf#:~:text=La%20fonction%20de%20transfert%20relative,qui%20permettent%20%C3%A0%20l’%C3%AAtre">HRTF personnalisé, l’idée en résumé très rapide, est de mesurer son propre canal auditif pour obtenir le son neutre et “juste” qui convient le mieux pour vous, c’est beaucoup de travail et cela nécessite du matériel, mais c’est possible.


Je ne vois pas l’intérêt car quand on écoute des instruments réels, le son passe également par son canal auditif. Il faut donc que la chaîne Hifi soit la plus fidèle possible, et ça vaut tout particulièrement pour l’écoute au casque. Et concernant les défauts de la pièce où on écoute la musique, en fait l’oreille s’y adapte assez rapidement, tant que c’est raisonnable.
Par exemple, on se fait à l’acoustique d’une église en quelques minutes (j’y ai récemment écouté du piano et un quatuor).

votre avatar

Il est dommage de ne pas citer Bandcamp dans les plateformes qui permettent d’acheter de la musique Lossless. Par défaut j’achète là-bas c’est plus avantageux pour les artistes

votre avatar

Tout d’abord merci pour cet article. Ca permet de mieux comprendre. Et merci pour vos commentaires ca permet d’avoir des points de vue.
Dans mon cas vue ma capacité auditive ca serait mettre un pansements sur une jambe de bois. Mais j’ai bien aimé les remarques sur l’effet placebo et psychologique mais surtout sur le fait que c’est une passion et au final si c un moyen d’avoir du plaisir pourquoi s’en privé(si on peu se le permettre financièrement…) ?

votre avatar

Je ne sais pas si ça a été posté, mais y’a ce site pour faire un test entre les différentes compressions et le lossless
https://www.npr.org/sections/therecord/2015/06/02/411473508/how-well-can-you-hear-audio-quality?t=1620566414010&t=1620629461680&t=1620629576637&t=1649315542153
Honnêtement entre du MP3 320 et du lossless c’est pas évident

votre avatar

Je pense que j’ai pas une super bonne oreille, quelqu’un pourrait me recommander où est ce qu’on peut aller essayer une installation Hi-Res sur Paris pour tester la différence ?



Naïvement, j’ai l’impression qu’avoir une installation audio plus fidèle changerait pas grand chose pour la plupart des gens.

votre avatar

Je ne peux pas te donenr d’adresses en particulier, masi si tu vas sur le site de son-video.com, ils ont la liste de leurs boutiques.

votre avatar

OlivierJ a dit:


JEt concernant les défauts de la pièce où on écoute la musique, en fait l’oreille s’y adapte assez rapidement, tant que c’est raisonnable. Par exemple, on se fait à l’acoustique d’une église en quelques minutes (j’y ai récemment écouté du piano et un quatuor).


Notre cerveau est très plastique pour filtrer l’information qui va au cerveau et se concentrer sur ce qui l’intéresse (rythmique, mélodie, etc.). Ce qui explique que pour beaucoup de monde, entendre sa pièce n’est pas un problème.
Mais pour reprendre l’exemple de l’église : si tu écoute un enregistrement de chant / d’orgue dont la prise de son est faite dans une église, et que tu le joue chez toi, à n’importe quel moment si tu fermes les yeux tu sauras que tu es chez toi et pas dans l’église, car au-delà de la musique, une partie de ton cerveau va écouter la réverbération de la pièce, aussi minime soit-elle. C’est une capacité qu’on a tous et qui est très développée par les aveugles. En s’entendant marcher, on connaît à peu près la taille d’une pièce et les obstacles les plus proches. D’ailleurs, quand on ferme les yeux en milieu ouvert (dehors), c’est bien plus dur de s’orienter même vers des objectifs simples. Pour en revenir à l’écoute musicale : si on “gomme” les effets de la pièce par un traitement acoustique (l’étape ultime étant le studio Blackbird) ou qu’on compense par DSP en amont, on peut limiter fortement l’effet de la pièce (au niveau d’1 dB plutôt que de 30 dB à certaines fréquences dans une pièce standard) et on “efface” ainsi la pièce. Quand on ferme les yeux, on a l’impression d’être dans l’église, comme l’ingé son qui a fait le mastering (dans son studio). S’il a bien fait son boulot, bien sûr.

votre avatar

doublon

votre avatar

(reply:2065334:OlivierJ) J’imagine que ça pourrait avoir un intérêt pour les casques, parce que grossomerdo, tu pourrais vraiment régler un casque (même un mauvais, en particulier un mauvais) d’une manière qui te convient vraiment, alors que peut-être, c’est un casque de supermarché que t’as payé 30 euros au départ, les hauts parleurs avec un acoustique (comme dans une église) oui là c’est différent. Comme je l’ai écrit dans un autre commentaire, l’aspect le plus important pour un casque est la réponse en fréquence, j’ai fait le blindtest de Oluv et ç’a m’a bluffé, je ne pouvais pas faire les différences entre 5 casques pourtant bien différents au départ, parce que les différences sont si minimes donc à l’aveugle, à moins peut-être d’avoir des oreilles en or, tu ne les remarques pas. Même en ayant les noms des casques que tu écoutes sous les yeux, je pense qu’il faudrait une bonne dose de mauvaise foi pour affirmer, la A correspond à ce casque ci, le B à ce casque là etc.



f1oren a dit:


Il est dommage de ne pas citer Bandcamp dans les plateformes qui permettent d’acheter de la musique Lossless. Par défaut j’achète là-bas c’est plus avantageux pour les artistes


Oui il faut citer Bandcamp, j’achète aussi dessus, c’est la seule plateforme que j’utilise.

votre avatar

Je ne sais pas si ça a été déjà dit mais il me semble que le type de musique écoutée est aussi très important.
De la musique classique avec un orchestre symphonique composé de plein d’instruments très différents nécessite forcément bien plus de nuances dans la reproduction que de la musique électronique dont certaines ne sont qu’une répétition de boucles sans grandes différences de nuances.
Je précise que cela n’est pas une critique (à chacun ses goûts) mais un simple constat…



Par contre j’ai du mal à comprendre que l’on puisse trouver un vinyle meilleur qu’un CD. Je comprends la nostalgie et l’attachement à l’objet vinyle mais en terme de qualité musicale (notamment le rapport signal/bruit et la dynamique), un vinyle est à des années lumière d’un bon CD. Je dis bien “bon CD” car il y en a qui sont vraiment pourris… :D
Et je ne parlerais même pas de la durée de vie…



Je possède un CD de très bonne qualité d’enregistrement que m’avait offert un gars à qui j’avais acheté des enceintes d’occasion, il est très vieux (parmi les tous premiers CD). C’est la symphonie fantastique de Berlioz et à l’écoute, il est comme neuf malgré ses presque 40 ans. Il suffit juste d’en prendre soin.

votre avatar

C’ets vrai et faux : je sais que certains morceaux en musique électronique ont une très grande dynamique, donc un bon système est intéressant pour ce style aussi. Il est par contre vrai qu’un certains nombre de musiques pop “grand pulbic” (je n’aime pas ce terme, mais on va faire avec) sont / étaient calibrées pour ne pas trop souffrir de la compression du AAC / MP3.



cocnernant le Vynile, certes, quelques fans trouvent que le son est plus fidèle, masi en général, c’ets le côté plus chaleureux du son et le plaisir d’avoir l’objet qui ressort. En ce qui me concerne, je déteste ça, mais c’est un argument tout à fait compréhensible.



Et comme dit par plusieurs personens avant, effectivement, la qualité d’enregistrement et du mastering joue grandement. Certains disques sont ignobles, d’autres magnifiques. Rajoute à ça la “loudness war” également évoquée plus haut, et tu as tous les ingrédients pour conforter tous les camps dans leurs avis :).

votre avatar

je pense que pour les vinyles il y a en partie un biais du au fait que pour obtenir qqch de correct sur un tel support, il y a forcément un boulot de mastering conséquent, sinon le rendu est inaudible.
alors que le cd restitue tout ce qu’on lui balance, donc le travail de mastering peut être fait à l’arrache, ça reste audible.
du coup, à partir d’un même enregistrement, on peut se retrouver avec un vinyle qui a été fait “aux petits oignons” par un ingé son méticuleux, et avec un cd fait sans aucun traitement avec directement la source originale, donc sans le boulot de l’ingé son qui aurait pu donner toute sa “couleur” au morceau.
et je pense que ce genre de cas est suffisamment fréquent (ou l’a été) pour que certains en viennent à dire “vinyle >>> CD”, car techniquement je pense qu’on peut dire que c’est faux, mais à l’utilisation et à l’oreille on peut sans problème avoir l’inverse.



j’y vois le même genre de souci qu’en dev’, maintenant on a des machines de guerre, même les smartphones ont des go de ram, donc plus personne s’occupe d’optimiser, et du coup “internet est lent” ou “mon ordi rame”, alors que non, c’est juste codé avec les pieds …

votre avatar

UnContemplateur a dit:


Pour en revenir à l’écoute musicale : si on “gomme” les effets de la pièce par un traitement acoustique (l’étape ultime étant le studio Blackbird) ou qu’on compense par DSP en amont, on peut limiter fortement l’effet de la pièce (au niveau d’1 dB plutôt que de 30 dB à certaines fréquences dans une pièce standard) et on “efface” ainsi la pièce. Quand on ferme les yeux, on a l’impression d’être dans l’église, comme l’ingé son qui a fait le mastering (dans son studio).


Autant j’étais plus que sceptique sur l’histoire de l’adaptation au canal auditif (qui n’a pas de sens pour les raisons évoquées), autant pour le traitement DSP pour s’adapter à une pièce, ça existe depuis longtemps mais je n’ai jamais essayé. Il faut dire que même des audiophiles et mélomanes avertis ne le font pas (dans mon entourage), ils jugent sans doute que ça ne serait pas fondamentalement mieux.




gavroche69 a dit:


en terme de qualité musicale (notamment le rapport signal/bruit et la dynamique), un vinyle est à des années lumière d’un bon CD. Je dis bien “bon CD” car il y en a qui sont vraiment pourris… :D Et je ne parlerais même pas de la durée de vie…


En effet ; je crois que j’en ai parlé au début, en plus sur un microsillon (= vinyle) les aigus sont moins bien reproduits quand on arrive au centre du disque, pour des raisons physiques (le défilement du sillon est bien plus lent qu’à l’extérieur du disque). Mon père a acheté ses premiers disques vers 1965 et certains sont un peu usés en plus, malgré son grand soin.
J’ai eu un CD (Deutsche Grammophon) qui s’est dégradé et que j’ai dû jeter après 20 ans, sinon j’en ai d’autres qui sont impeccables après plus de 30 ans.

votre avatar

gavroche69 a dit:


Je ne sais pas si ça a été déjà dit mais il me semble que le type de musique écoutée est aussi très important.


Oui c’est important, je l’ai constaté, bien qu’avec un casque polyvalent, donc bon dans à peu près tout comme un HD 600 qui a l’avantage d’être bien accordé par défaut, ça passe, quel que soit le style de musique, même le son de mauvaise qualité comme beaucoup de chansons Black Metal du milieu 80-90. Cela dit, tout dépends aussi des préférences.




Par contre j’ai du mal à comprendre que l’on puisse trouver un vinyle meilleur qu’un CD. Je comprends la nostalgie et l’attachement à l’objet vinyle mais en terme de qualité musicale (notamment le rapport signal/bruit et la dynamique), un vinyle est à des années lumière d’un bon CD. Je dis bien “bon CD” car il y en a qui sont vraiment pourris… :D Et je ne parlerais même pas de la durée de vie…


Il y quelques années, j’écoutais les amateurs de vinyle, qui disaient que la qualité est mieux que celui du CD, mais hormis le charme du support (comme le charme du support cassette), mes recherches m’ont montrés que apparemment, c’est une nouvelle fois un mythe.




Je possède un CD de très bonne qualité d’enregistrement que m’avait offert un gars à qui j’avais acheté des enceintes d’occasion, il est très vieux (parmi les tous premiers CD). C’est la symphonie fantastique de Berlioz et à l’écoute, il est comme neuf malgré ses presque 40 ans. Il suffit juste d’en prendre soin.


Moi c’est l’inverse, j’ai des CD de bonnes qualité, mais j’en ai aussi avec un pressage très bas de gamme haha, tu le vois au dos du CD.

votre avatar

Intéressant article d’un domaine que j’ai effleuré il y a quelques années.
Pour ma part, les albums sont passés en FLAC il y a déjà 1015 ans et j’ai rapidement acheté une carte son et un casque correct.
Sacrée différence même avec du matos audiophile d’ “entrée de gamme” par rapport au MP3 dégueulasse sur un casque à 10 balles.



La plus grosse différence je l’ai entendu instantanément sur la musique metal (les cymbales en particulier.



Et le TL,DR de l’article pour moi ce serait : “Retenez surtout que tous les maillons de la chaine sont importants.”
Mieux vaut investir de manière équilibrée sur l’ensemble de la chaine que de se saigner sur un élément en particulier au risque que le reste ne soit pas à la hauteur…

votre avatar

Delqvs a dit:


Dites, pour toutes ces théories sur l’inutilité de certaines fréquences/échantillonnage “parce que l’oreille ne la capte pas”, c’est quand même une approche un peu limité de ce que nos corps subissent lors du passage de sons. il n’y a pas que les oreilles qui “écoutent” la musique. D’ailleurs, me sembe-t-il, il me semble concevable d’apprécier de la musique, même sans oreilles fonctionnelles.


Non, ce sont les basses fréquences que l’ont ressent avec tout le corps. Les ultrasons (au-delà de 20kHz, donc) déplacent trop peu d’air et ont une longueur d’onde bien trop courte pour que l’on ressente quoi que ce soit avec notre sens du toucher.
Or ici personne ne parle de couper le bas, mais uniquement le haut.



En revanche, le bas est en général coupé au mixage ou au mastering. Les très basses fréquences, pas très éloignées d’un offset DC, font consommer beaucoup d’énergie aux amplis, ce qui nuit à la restitution des autres fréquences (que l’on entend, elles) et ne sont de toute façon pas restituées par les hauts-parleurs.

votre avatar

ElMarcassin a dit:


C’ets vrai et faux : je sais que certains morceaux en musique électronique ont une très grande dynamique, donc un bon système est intéressant pour ce style aussi.


La musique électronique a souvent un niveau relativement constant, je serais curieux de voir un morceau électronique avec une dynamique importante, avec des pianos et des fortés.




cocnernant le Vynile, certes, quelques fans trouvent que le son est plus fidèle, masi en général, c’ets le côté plus chaleureux du son et le plaisir d’avoir l’objet qui ressort.


Le côté plus chaleureux du son est dû à une modification du signal, il y a une histoire d’harmoniques impaires qui sont favorisées ou l’inverse (je ne sais plus). En fait c’est facile à reproduire avec un ampli à DSP et une source quelconque :-) .

votre avatar

OlivierJ a dit:


La musique électronique a souvent un niveau relativement constant, je serais curieux de voir un morceau électronique avec une dynamique importante, avec des pianos et des fortés.


Je te proposerais ça :
youtube.com YouTubemais en fait je ne suis certain que ça corresponde à ce que tu cherches (c’est électronique, et bien dynamique pour moi).

votre avatar

Delqvs a dit:


Dites, pour toutes ces théories sur l’inutilité de certaines fréquences/échantillonnage “parce que l’oreille ne la capte pas”, c’est quand même une approche un peu limité de ce que nos corps subissent lors du passage de sons. il n’y a pas que les oreilles qui “écoutent” la musique. D’ailleurs, me sembe-t-il, il me semble concevable d’apprécier de la musique, même sans oreilles fonctionnelles.


Ce sont les basses fréquences qu’on ressent avec le corps. Pour elles, le traitement électronique n’est pas vraiment le facteur limitant, notamment en numérique, quelle que soit la fréquence d’échantillonage, la résolution ou la compression. Tout ce qu’il faut, c’est un (bon) ampli puissant, de (bonnes) grosses enceintes… et des voisins tolérants.

votre avatar

Hmm, je mets en doute le fait que seules les basses fréquences fassent de l’effet… ce n’est pas parce qu’elles sont imperceptibles par nos sens qu’elles n’ont pas un effet sur les corps. Les ultrasons sont capables d’induire de l’échauffement cellulaire, des cavitations, des nausées, … Elles ont un effet biologique, c’est étudié et étudiable.



Oui, je sais, je suis perché en disant cela, mais qui sait, c’est tout un pan musical de sensations inaudibles qu’on enlève aux créateurs en coupant les basses et hautes fréquences. Peut-être que les morceaux pourraient être bien plus thérapeutique ou destructeur en ajoutant ce lexique sonore amputée pour des raisons technologiques ou de praticité.

votre avatar

la partie haute du spectre audio ne peux pas fournir la puissance nécessaire pour ce que tu dis je pense, ou alors c’est un équipement spécifique pour ça, mais on sort totalement du champ (lol) de l’audio



de toute façon, même un forcené qui joue du triangle ne peut pas générer beaucoup de puissance, et je vois pas trop quel instrument existant pourrait générer de la puissance dans la partie haute du spectre.
donc même si techniquement et dans l’absolu on “perd” des choses, en fait c’est des choses qui ne peuvent pas y être de manière naturelle à des niveaux que l’humain pourrait ressentir (si on parle toujours de musique)

votre avatar

Effectivement, il faudrait des haut-parleurs non-standard pour parvenir à des résultats dans les ultrasons.
Depuis l’ère de la musique assistée par ordinateur, il n’y a plus besoin d’avoir de joueur de triangle forcené pour créer des ultrasons :transpi: La limite devient dorénavant le matériel qui rejoue les sons et le physique de l’auditeur qui les reçoit.

votre avatar

en partant à l’extrême du coup, on pourrait dire qu’il manque des HP radiant (dans les IR), ça donnerait immédiatement plus de “chaleur” au son, on enlève cette possibilité aux créateurs en limitant les HP “hifi” au spectre audible ;)



blague à part, je comprend ton idée que le matériel de restitution peut limiter la création, vu que la création n’est plus limitée à ce qui est physiquement faisable et enregistrable.
mais on sort du domaine de la musique, et il reste toujours les performances “live” avec des effets pyrotechniques (qui existent depuis longtemps, mais n’ont jamais été reproduits en studio / dans un salon, sauf incident technique et intervention en urgence des pompiers XD :s)

votre avatar

Winderly a dit:


Je te proposerais ça : youtube.com YouTubemais en fait je ne suis certain que ça corresponde à ce que tu cherches (c’est électronique, et bien dynamique pour moi).


J’ai parcouru plusieurs pistes de l’album mais il n’y guère de variation de niveau sonore, ou alors donne un lien vers un morceau et un passage précis.



Les dynamiques importantes se retrouvent quasiment exclusivement en classique, déjà avec du piano solo (selon les morceaux), mais aussi avec un orchestre symphonique ou la différence entre les pianissimos et fortissimos est parmi les plus élevées (peut-être 60 dB), et où ça n’exploite quand même pas celle du CD (96 dB).

votre avatar

Je comprend mieux, tu cherche de l’électronique qui imiterait la dynamique d’un orchestre.
Je n’en connais pas.

votre avatar

Winderly a dit:


Je comprend mieux, tu cherche de l’électronique qui imiterait la dynamique d’un orchestre.


Comment ça, qui “imiterait la dynamique d’un orchestre” ??



N’importe quelle chaîne HiFi potable est capable de reproduire correctement (la dynamique d’) un CD d’un orchestre symphonique.



Bon en revanche il ne faut pas avoir de voisins si on veut bien entendre les pianissimos, vu ce que ça donne aux fortissimos :-) (oui j’ai testé mais en maison, on a tendance à baisser le volume sur les fortissimos, alors que dans une salle de concert ça “choque” moins)



NB : beaucoup de gens ne comprennent pas le sens de la dynamique au point de vue physique, et confondent ça avec le côté dynamique/pêchu de la musique (un morceau de “pop” peut être très péchu et entraînant, avec un côté très dynamique, mais du point de vue physique la dynamique est assez faible, 8 bits suffiraient largement).

votre avatar

OlivierJ a dit:


Comment ça, qui “imiterait la dynamique d’un orchestre” ??


Je ne m’étais pas rendu compte de la bêtise que j’ai écrite. Je voulais dire :



de la musique électronique qui imiterait la dynamique d’une musique d’orchestre.
Je ne parlais pas du matériel pour écouter.

votre avatar

Flock va pouvoir faire le dessin d’un mec avec un casque et un gros DAC qui regarde un débat politique. “Toujours aussi inaudible chef, la seule dynamique est dans les bas coups”



Je viens de commander un DAC portable ibasso dc05. Avant de céder à la praticité du streaming j’avais subsonic avec 250 albums en FLAC.
Écoutant du classique à 60% j’avais bien senti une dégradation quand je suis dans une pièce calme.
Je vais probablement changer de fournisseur de streaming.

votre avatar

OlivierJ a dit:


Autant j’étais plus que sceptique sur l’histoire de l’adaptation au canal auditif (qui n’a pas de sens pour les raisons évoquées), autant pour le traitement DSP pour s’adapter à une pièce, ça existe depuis longtemps mais je n’ai jamais essayé.


J’en ai essayé 2:




  • du traitement en quadriphonie sur les Maxisound 64 de l’époque (ça marchait bien sur moi pour le positionnel: en stéréo ils arrivaient à me faire sentir les sons en haut et en bas, et en quadriphonie un vrai positionnement) + des filtres simples “anti réverb” avec plus ou moins de résultats (bon, la puissance de calcul était naine par rapport à maintenant)

  • La barre de son Yamaha des mes parents: elle se calibre par rapport à la pièce et effectivement la différence entre sans et avec calibration est impressionnante. Encore plus impressionnant est le mode “sourdine” ou seul la personne en face entends clairement le son, et les deux personnes à gauche et à droite sur le canapé l’entendent en sourdine pour continuer à causer. Mais je crois qu’il y a plus de 20 HP dans la barre pour cela, et si sur le cinéma c’est intéressant, musicalement elle n’est pas dans mon top.

votre avatar

Lorendil a dit:


Je part sur un terrain glissant, mais pour avoir déjà fait le test une fois j’ai déjà entendu la différence en deux câbles d’alim d’ampli (et j’ai pas une oreille de dingue)


La différence que tu as entendu est psychologique. Je ne nie pas que tu est sincèrement entendu une différence. Juste son existence réelle. Pour vérifier qu’elle existe belle et bien, rien ne vaut un test en double aveugle.
Imagine sinon : Tu achète un câble d’alim audiophile. C’est bien, mais entre le compteur électrique et la prise ? Faut aussi changer ce câble. Et entre le compteur et la centrale nucléaire ? Le bobinage de l’alternateur de la centrale a-t-elle été fait avec du cuivre qualité audiophile ?

votre avatar

yannickta a dit:


La différence que tu as entendu est psychologique. Je ne nie pas que tu est sincèrement entendu une différence. Juste son existence réelle. Pour vérifier qu’elle existe belle et bien, rien ne vaut un test en double aveugle. Imagine sinon : Tu achète un câble d’alim audiophile. C’est bien, mais entre le compteur électrique et la prise ? Faut aussi changer ce câble. Et entre le compteur et la centrale nucléaire ? Le bobinage de l’alternateur de la centrale a-t-elle été fait avec du cuivre qualité audiophile ?


Et bien ça s’expliquerai du fait que l’appareil ne reçois pas l’électricité, mais qu’il l’a pompe. Ce qui explique pourquoi un câble de meilleur qualité améliore le “pompage, indifféremment du circuit électrique. En fait ces câbles n’améliore pas le matériel, mais ils limitent leurs bridage. Ça évite le goulot d’étranglement comme le ferait une petite durite entre le moteur et le réservoir.



D’ailleurs y’a des gars qui tirent une ligne dédié direct depuis le compteurs pr pas que ce soir “pollué”. Mais c’est les jusqu’au-boutistes comme les japonais.



J’ai testé qu’une fois, sur du matos que je ne connaissais pas, donc ça m’intéresserais de pouvoir refaire le test. Mais comme me l’avait le gars, c’est vraiment le dernier truc dans lequel t’investis.

votre avatar

Pour ma part j’ai résolu tous les problèmes de matériel.
J’ai mon propre orchestre. 3 en fait : un philharmonique pour le classique, un big-band, et un électro.



Je couvre ainsi tous mes besoins, avec un son parfait que rien ne déforme.

votre avatar

yannickta a dit:


Imagine sinon : Tu achète un câble d’alim audiophile. C’est bien, mais entre le compteur électrique et la prise ? Faut aussi changer ce câble. Et entre le compteur et la centrale nucléaire ? Le bobinage de l’alternateur de la centrale a-t-elle été fait avec du cuivre qualité audiophile ?


:bravo:




Lorendil a dit:


Et bien ça s’expliquerai du fait que l’appareil ne reçois pas l’électricité, mais qu’il l’a pompe. Ce qui explique pourquoi un câble de meilleur qualité améliore le “pompage, indifféremment du circuit électrique.


Énorme :mdr:




HipsR a dit:


Pour ma part j’ai résolu tous les problèmes de matériel. J’ai mon propre orchestre. 3 en fait : un philharmonique pour le classique, un big-band, et un électro.



Je couvre ainsi tous mes besoins, avec un son parfait que rien ne déforme.


:D
En plus t’as raison, il n’y a pas mieux.

votre avatar

HipsR a dit:


Pour ma part j’ai résolu tous les problèmes de matériel. J’ai mon propre orchestre. 3 en fait : un philharmonique pour le classique, un big-band, et un électro.



Je couvre ainsi tous mes besoins, avec un son parfait que rien ne déforme.


Attention à l’acoustique de la salle ! Celle-ci peut déformer le son.

votre avatar

Je me permets de vous partager mon expérience sur ce sujet : Les progrès sont considérables depuis les années 1960 mais on ne sait toujours pas encore construire des circuits capables de restituer toutes les fréquences sans distorsion à tous les niveaux d’amplification. L’électronique pour y tendre ne tient pas dans une seule boite, même en multipliant les boites cela reste un compromis entre la qualité de restitution et le prix.
A mon avis, l’écoute au casque permet d’atteindre à moindre coût un bon niveau de détails, mais au détriment de l’espace de la scène sonore. Personnellement je n’ai jamais bien ressenti la musique au casque, il me manque quelque chose. J’ai opté pour un système qui me permet d’écouter la musique en oubliant la pièce où je suis :




  • Un lecteur de fichier qui lit et met en tampon les flux Qobuz HD ou locaux.

  • Les flux sont suréchantillonnés et envoyés vers 8 DACs pilotés par logiciel.

  • Chaque sortie DAC est reliée à 1 amplificateur de puissance.

  • Chaque amplificateur de puissance est dédié à 1 HP (4 HP / enceinte).
    Au niveau des DACs, un traitement logiciel est appliqué :

  • Traitement de la plage de fréquence couverte par le HP (renseigné par N° de série, dont la courbe de fréquence a été testée en usine par le constructeur)

  • Application de filtre pour limiter les effets de résonnance des enceintes et de la pièce dont la dimension est renseignée.

  • Application de retard pour que toutes les fréquences arrivent en même temps et en phase au point d’écoute.
    L’alimentation électrique a également été traitée :

  • Disjoncteur et ligne dédiée.

  • Câbles d’alimentation spécifiques.

  • Etant en appartement je n’ai pas pu faire une ligne de Terre dédiée, donc utilisation d’une Terre virtuelle pour éliminer les courants de fuite parasitent provenant des équipements (HIFI et autres).
    Chaque élément a été acheté après avoir été écouté à l’aveugle en Auditorium, ils ont tous leur rôle. Le niveau de détails, leurs précisions, la facilité à passer d’un pianissimo à un forte, la pièce qui parait si grande, le chanteur qui semble être là juste pour nous… Toutes les oreilles passées à la maison le confirment.
    Le résultat ? Le we dernier des amis sont venus prendre un verre, j’ai passé en fond sonore un album qu’ils connaissent bien, rapidement ils se sont arrêtés de parler en étant étonnés de la richesse des détails qu’ils entendaient et de la musicalité. On est passé d’albums en albums jusqu’à tard sans dire grand-chose, on a tous passé une très bonne soirée.
    On peut se convaincre théorème à l’appui que tout se vaut, que rien ne justifie un tel écart de prix. Je me permettrais juste un conseil : Allez écouter du matériel en auditorium, les gens qui y travaillent sont des passionnés qui se feront un plaisir de vous exposer la philosophie de telle ou telle marque. Et si ces constructeurs font toujours autant de R&D, c’est qu’il y a une différence entre une boite tout en un et un système à 30K€.
    Cette différence induit également une exigence quant aux enregistrements : il y a beaucoup de CD dont l’ingénieur du son a reçu pour consigne que le mix doit pouvoir être écouté distinctement dans une voiture. Lire les fichiers Studio Master permet (pas toujours malheureusement) d’avoir des enregistrements avec toute la dynamique des artistes.

votre avatar

La vraie question étant, est-ce qu’on peux venir écouter ton setup? :D

votre avatar

Si tu n’as pas peur de t’aventurer en Bretagne Sud et de braver le COVID (j’ai pris l’option longue durée), ça peut s’envisager…

votre avatar

Je remarque depuis un moment que le casque Beyerdynamic DT-770 Pro est visible un peu partout chez les youtubeurs et streamers, et surtout à la radio.



Est-ce qu’il est si bien que ça ?

votre avatar
Voici un lien pour un "blind test" pour ceux qui souhaitent :)
128/320/Uncompressed

https://www.npr.org/sections/therecord/2015/06/02/411473508/how-well-can-you-hear-audio-quality
votre avatar
Désolé de raviver un vieux poste (c'est pas de ma faute, c'est https://next.ink/123431/le-son-binaural-ou-comment-ne-pas-se-faire-avoir-en-7-1/ qui fait un renvoie sur cet article 😅).

Vous passez directement du Bluetooth au filaire, et vous dites que "pour réellement profiter de la Hi-Res en matière de casque, une seule option, le filaire". Mais quid des casques sans-fil avec dongle USB, et donc une plus grande bande passante (i.e. 2.4GHz)? Comme ce casque de Turtle Beach par exemple: https://fr.turtlebeach.com/products/black-stealth-gen-2-xbox-700-max.

J'avais compris que aptX et LDAC sont des normes de Bluetooth, mais elles ne devraient donc pas s'appliquer lors d'une connexion sans-fil avec dongle USB, non?
votre avatar
du MP3 à 320 kHz
320 kHz lol

J’en reviens pas que ce ramassis de désinfo et approximations soit encore en ligne. Surtout sur un site tel que NextInpact qui se veut un tant soi peu sérieux…

Un article sur les bases du traitement du signal et sur le suréchantillonnage des DAC aurait été plus approprié que ceci.

Musique Lossless et Hi-Res : enfin le retour du bon son (même en streaming)

  • Voyage dans le temps : du CD au MP3

  • SACD, DSD, FLAC, Lossless... vous avez les bases ?

  • Trois critères de qualité à retenir    

  • Les sites pour le Lossless et la Hi-Res

  • Le matériel pour profiter de l’audio HD

  • Casque Bluetooth ou filaire, ampli, enceintes

  • Comment opérer sa mue vers Lossless et la haute définition

Fermer