[Édito] Parler féminisme n’est pas l’apanage des femmes, parler réseaux sociaux celui des « jeunes »

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[Édito] Parler féminisme n’est pas l’apanage des femmes, parler réseaux sociaux celui des « jeunes »

Oui, dans notre société, les stéréotypes de genre sont une réalité, notamment pour les femmes dans les nouvelles technologies. Oui, les conséquences sont réelles et il faut en parler. Non, il n’est pas nécessaire de toujours tout comparer à la situation des hommes.

Le 30 septembre à 17h17

Commentaires (140)

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Le sous-titre :chant:
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Je te rejoins sur la seconde partie de ton édito à un détail près. Déjà tu as osé dire que tu avais un compte Facebook donc t'es forcément un vieux machin. Et tu n'as que des garçons...

Ayant une demoiselle de 15 ans à la maison, je peux t'assurer que les réseaux sociaux sont une plaie a suivre "en mode par dessus son épaule en toute discrétion". Ça change a toute heure et la moindre critique fait qu'une garde-robe flambant neuve est à changer dans la seconde parce qu'une parfaite inconnue (qui fait partie des cercles de la gamine) a fait une remarque... 😅
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Je dois bien avouer que cette partie là, en effet, je passe totalement à côté, et je m’en plaint pas en effet. Mes trois gars sur le côté vêtement ils sont comme quoi : les premiers sur la pile c’est parfait ^^
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Je ne pensais pas que nous avions des profils de vie aussi proche :)
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Ça ne me rassure pas ce que tu dis labdam :stress:

Bon, il me reste environ 15 ans pour me préparer psychologiquement, ça me laisse un peu de marge :transpi:
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D'ici là les réseaux sociaux auront été remplacé par d'autres choses. Pire ou mieux... Ça, je ne sais pas...
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Je crains que ça ne soit pire hélas :craint:
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Merci pour l'article !

De mon point de vue, ne pas pratiquer des actions dégradantes pour la gente féminine n'est certainement pas la cause d'un manque de légitimité pour en parler.

Après tout, tout être humain est légitime à avoir une opinion !

Pour faire un parallèle au sujet de l'article de mon propre vécu, là où les sujets qui traitent du féminisme, des régimes alimentaires particuliers comme le veganisme, peuvent dérailler c'est lorsque les discours deviennent extrêmes. J'avais été très mal perçu au sein d'une communauté de vegan en ayant dit simplement que je n'etais pas moi même vegan, sans jugement particuliers pour les choix qui étaient les leurs. Je me suis limite fait agressé pour ca et il a fallut expliqué longuement mon approche en détaillant qu'à mes yeux le boycott complet et généralisé de certaines activités agricoles pouvait être plus négatif pour leur cause que le fait de consommer intelligemment, auprès de personnes qui travaillent bien et localement.

Pour en revenir au sujet de l'article, s'il est évident que tous les hommes ne sont pas acteurs de discrimination (à minima volontaires), ce n'est manifestement pas l'évidence pour toutes les personnes qui tiennent des discours féministes. Les discours extrêmes ont tendance à déservir la cause initiale...

Après, homme ou non, nous vivons dans cette société et sommes donc de fait concerné par les sujets de discrimination et légitimes à en parler de manière constructive.
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Il est temps de prendre le taureau par les cornes. C’est un vrai problème de société qui nous concerne tous. Mathilde n’a pas vocation à descendre seule dans l’arène face aux hordes de commentaires qu’elle se prend à chaque fois ou presque sur la question des stéréotypes et du sexisme dans le numérique.
J'aime toujours votre conception d'équipe.
Mais c’est aussi ça être un journaliste du numérique : se faire « mal » et ne pas laisser de côté des sujets au prétexte que ...
Une évidence, qui est catastrophiquement absente aujourd'hui dans votre profession.
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Je trouve très positive la direction assumée par cet édito. Bon courage.
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Merci pour cet article nécessaire vu les commentaires que je vois passé sous certains articles dès que ça parle vaguement de discriminations, et surtout vu le milieu auquel vous vous adressez.
J'ajouterais aussi que si en tant qu'homme on a pas l'impression d'être sexiste ou misogyne ... ce n'est qu'une impression que même votre pire collègue raciste a, avec la même conviction. En ayant été élevé dans une société toujours patriarcale (même si moins qu'à certaines époques bien sûr), on en a forcément intégré en partie les biais, les manières de pensées.
L'idée n'est pas là de se flagellé mais bien de prendre du recule, sur soit même et sur les autres. Et surtout, comme le dit bien l'article, d'écouter, d'apprendre et de mettre son égaux de côté.
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Merci pour cet édito engagé et cette volonté de vous emparer des sujets inconfortables !
En tant qu'homme blanc cis hétéro (aussi) je trouve également que c'est important de soutenir et de ne pas invisibiliser ces problématiques.
Quant à celles et ceux qui trouvent que certains discours féministes sont trop extrêmes, j'aime beaucoup l'argument que face à un système profondément inégal, il faut parfois faire pencher du côté très opposé pour pouvoir rétablir un (semblant) d'équilibre. Au final quand on se met à la place des premières victimes plutôt que de se regarder le nombril, on se rend compte que les discours ne sont peut-être pas si extrêmes que ça ;-)
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Être objectif et juste, c'est se rapprocher d'un équilibre sain, aller d'un extrême à l'autre, c'est générer de nouvelles discriminations.

La haine ne fait qu'engendrer la haine.

Je n'entends pas par là que les problèmes ne sont pas réels et profondément intégrés et violents. Simplement, et d'autant plus que le point de départ est négatif, aller vers l'extrême opposé ne fait pas "qu'equilibrer une balance" elle ajoute aux discriminations simplement sur une cible supplémentaire.
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Pourquoi certain.e.s féministes ou personnes LGBT+ ont un discours extrême ?

Que peut-il bien se passer :

Quand une personne subit durablement un état ou une situation ?
Lorsqu'au lieu de progresser n'apparaît qu'une stagnation délétère ?
Quand on ne parvient pas à se faire entendre ?
Quand certains ramènent constamment la couverture à eux ou tente de minimiser les faits ? (C-à-d réduire au silence les femmes ou étouffer leurs voix)

Moins les choses changent, moins les concernées se sentent entendues. Plus la situation où l'état problématique a perduré, plus la tension est élevée.

Par exemple, quand je sors, je ne suis totalement à l'aise que dans des bars FLINTA ou Queer.

Dans un bar Flinta, mon verre peut demeurer sans surveillance sans que j'ai peur d'être droguée.

Sauf exception, un homme cis qui va dans un bar classique ne fait pas ATTENTION à ce genre de choses. Il n'a pas besoin d'être sur le qui vive.

Ton propos est en décalage avec la réalité de celles qui vivent cela, depuis longtemps déjà.
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Je n'ai jamais exposé ne pas comprendre la profondeur colère et les propos extrêmes qui en découlent.

Les discriminations et les dangers auxquels sont exposés certaines personnes (femmes, trans, etc.) ne devraient pas exister.

Mais il n'est pas normal, au même titre que pour les personnes citées précédemment, qu'un homme hetero standard qui ne souhaite faire de mal à personne subisse des pressions telles qu'il puisse avoir peur de dire bonjour à sa voisine
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Si par « avoir peur de dire bonjour à sa voisine », il faut entendre « prendre des précautions oratoires et comportementales face à une personne en situation de vulnérabilité », il est donc évident d'avoir peur de dire boujour maladroitement à sa voisine. On marche forcément sur des oeufs, on adapte constamment son comportement, sans ça on devient dérangeant (si ce n'est pire).
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Non, j'entends littéralement avoir peur de dire un simple bonjour, sans prétentions aucune. Je me suis déjà fait agressé après une simple salutation, je n'ai pas fait un regard de travers, rien. Juste, bonjour comme tout gars d'un village paumé fait quand il croise quelqu'un...
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Ton propos ne me parait pas déraisonnable.
Le problème est qu'on vit dans une société dysfonctionnelle.
Nombreuses sont celles qui ne vont pas présumer les bonnes intentions.
Un simple sourire ou un bref regard, et certains deviennent plus lourd qu'un A380 complet.
Reconfiguration du cerveau : sourire = problème ; solution = pokerFace || fakeCheckSmartphone.

Rajoute à ça l'usage toxique des réseaux sociaux, qui amplifie l'effet sandbox des individus et des communautés, et la perte ou l'absence de compétences relationnelles dans le réel qui en découle ; cela n'habitue pas aux échanges spontanés, imprévus et fluides, donc sans gênes... #LectureDAmbiance

J'ai zéro réseaux sociaux donc ce n'est pas mon cas mais je tenais à souligner ces points "hors sujets", pour le coté multifactoriel des barrières à l'interaction et à la compréhension, donc pas spécifique au sujet traité.
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Tu soulignes parfaitement ce que je souhaitais exprimer.

En effet, la société est telle qu'il peut tout à fait y avoir des raccourcis sécuritaires pris pour éviter les problèmes.

Mais est-ce une solution ? J'entends que c'est bien facile à dire... Je suis le premier à vouloir vivre dans un monde façonné bien différemment de celui qui est le nôtre aujourd'hui...
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Le monde d'aujourd'hui n'est que la sédimentation des évolutions passées, et celui d'hier était une sacrée merde.

En démographie, une génération c'est entre 22 et 32 ans.

Il y a un temps de génération complet (32 ans, 1992 donc), si mon géniteur restait plus de 30 minutes au même endroit, les gens appelaient les gendarmes et il se faisait contrôler. Et ce, alors qu'il est né français par son père, qui s'est battu dans l'armée coloniale lors de la WW2.

À l'échelle de l'humanité, 30 ans, c'est hier (pour un elfe dans le seigneur des anneaux).

Il y a eu certainement des évolutions. Pour autant, ce n'est pas parce que c'était pire avant, qu'on doit tolérer le bullshit actuel. Il faut poursuivre le "combat", car rien de ce qui a été obtenu ne l'a été de bonne grâce.

Bref, il faut contribuer au niveau individuel, afin que la toile de fond collective mène à des changements générationnels, en temps utile (point de bascule). Le meilleur des mondes ne se manifestera pas passivement de lui-même.

Raison pour laquelle la prise de position de Next est importante, c'est une pierre de plus à l'édifice d'une évolution positive.
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Merci 💙
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Je ne sais plus vraiment pourquoi, mais je suis tombé sur ce podcast intéressant : [Les couilles sur la table]
Ça m'a été utile pour améliorer / changer mes aprioris sur pas mal de choses, en tant que mâle hétéro. Je vous le recommande. :)
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Je plussoie fortement : ce podcast est quasiment indispensable.
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Plus ça va et plus j'adore le tournant pris par Next.

Merci pour l'édito et la prise de position.
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Je me souviens des premiers articles écrits par @MathildeSaliou et les réactions très vives (de mecs) dans les commentaires ... Personnellement, j'ai apprécié (et continue d'ailleurs) ces articles car ils sont bons et enrichissent Next et nos connaissances. Next avait vraiment besoin de sujets sociétaux et c'est plus que bienvenu. Donc, merci 💜. J'espère pouvoir te lire encore longtemps ici Mathide.

Et également merci à @SébastienGavois pour cet édito salutaire.
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Merci ! :love:
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Merci ! :8
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Je confirme pour Mathilde. Elle a apporté de la fraîcheur et de la nouveauté en plus d'une touche féminine bienvenue. Et comme c'est une femme ET qu'elle est féministe, forcément, ca en dérange certains...
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Et, ce qui dérange certains, me convient très bien 😉. Va falloir s'y faire les mecs : les Femmes sont à minima aussi compétentes que nous (et bien souvent autrement plus rigoureuses).
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Plus rigoureuses, heu... C'est vraiment au cas par cas :transpi:
Rien que parmi mes collègues féminines, je vois vraiment de tout : ca va de l'ultra-rigide à 2 doigts de pousser une gueulante si tu ne respectes pas une procédure à la virgule près, à presque je-m'en-foutiste-de-toute-manière-ca-passera.
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En fait, les femmes, c’est un peu comme les hommes, quoi. :transpi:
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@SébastienGavois
Est-ce que cet article, que je considère d'intérêt public, pourrait être en libre accès ? Il mériterait d'être lu par le plus grand nombre, j'aimerais bien le partager.
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Ben voilà, comme les autres au-dessus, je vais dire un grand MERCI !, et surtout d'avoir relayé cette phrase essentielle d'"Elena Sans H" :
« En fait, ce hashtag détourne le débat : plutôt que de s’intéresser à ce que disent les femmes, on va s’intéresser (encore une fois) aux hommes. »
Je crois que tout est là : tous ces détournements du sujet ne sont là que pour souligner notre surdité et notre manque d'empathie (et personne ne dit ni ne suppose ici qu'il ne faut pas avoir d'empathie pour les hommes, c'est même tellement stupide d'écrire ça ! Encore un détournement de sujet !), et c'est vrai que ces sujets dérangent, on n'aime pas l'idée que notre voisin de palier est peut-être un harceleur ou un violeur...

Vous savez comment je suis devenu féministe ? Un jour, dans les années 80, j'ai lu dans un magazine féminin un reportage très courageux (et très détaillé) sur les violences faites aux femmes, essentiellement à base de témoignages vécus. Il y avait même un témoignage sur un phénomène dont on ne parlait pas du tout à l'époque : les pervers narcissiques.

Je n'en ai pas dormi pendant des nuits. A l'époque, encore totalement immature, j'ignorais tout de cette problématique, qui me semblait aussi étrangère qu'une rencontre du centième type.

Je n'ai pas fait de généralité, j'ai juste compris d'où vient le féminisme, et pourquoi il est essentiel à l'avancement du monde.
Pourquoi il concerne tout le monde. Pourquoi atteindre l'équilibre nous rendra plus forts et plus éveillés, si nous prenons le temps de transmettre cela autour de nous, si nous intégrons cela dans l'éducation de nos enfants.

Personne n'accuse "tous les hommes", il s'agirait juste, pour une fois, de lire, d'écouter avec ses deux oreilles, son coeur et sa Raison.
Juste écouter, et juste comprendre.

Les victimes ne demandent pas en retour une opinion personnelle (dont elles n'ont pas grand-chose à faire, car cela ne résout rien).

Ce que demandent toutes les victimes, quelque soit leur genre et leur sexualité, c'est : RECONNAISSEZ MA SOUFFRANCE. Reconnaissez-moi en tant que victime. Examinez les faits, les vécus, les contextes. Dites juste : "Oui, je reconnais que tu as été victime d'une agression, que tu as souffert et que tu en souffre encore." Ou, plus simplement : « Je te reconnais. »
.
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Juste sur le côté "pervers narcissique", le youtubeur Penseur Sauvage fait tout un cycle de vidéos sur le sujet actuellement. C'est fouillé, recherché, et clairement pas adapté à ceux qui zappent une vidéo au bout de 2 minutes, je sais pas trop combien il a publié de chapitres mais il en a quelques-uns à 30/40 minutes chacun. C'est à regarder ici, pour les personnes intéressées.
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50 ANS ?!?? :troll:
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61 ici, game over ! :santa_flock:
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Petit joueur 74
Coulé :phiphi:
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" Nous, les hommes, des fois, on est face à des discours féministes musclés qui ne sont pas agréables à entendre parce qu’on se sent visés. Entendre que le viol, c’est un phénomène massif, c’est inconfortable, car on n’a pas envie d’être associés à ça. Sauf que, on a le privilège, pour la grande majorité d’entre nous, de ne pas nous faire violer, de ne pas nous faire agresser, de ne pas avoir à affronter des regards dégradants. "
J'ai la même fatigue a vrai dire… Je suis né homme, j'ai pas demandé à être associé a ce que tout les autres font. C'est pesant. Mais, je suis d'accord, il faut continuer a sensibiliser, continuer a dénoncer les inégalités, la furie des réseaux sociaux, continuer a bâtir cette égalité. Courage à tous.

P'tit anecdote : J'ai reçu des mains au fesses aussi, et j'ai poussé des gueulantes.
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Juste pour être clair : qu’est-ce qui est pesant et à quel point c’est pesant ?
Tu n’en dors pas la nuit ?
Tu es ralenti dans ta vie professionnelle ?
Tu n’oses plus sortir le soir ?
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C'est plus une question de charge mentale, disons. Ou souhaites-tu en venir ?
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Je veux en venir au fait que trouver "pesant" d'être "associé à tout ce que les autres font" est légèrement exagéré. A moins que tu m'expliques en quoi c'est pesant, quelle charge mentale cela t'amène.
En face, tu as des femmes qui se font agressées, violées ou "juste" dévalorisées par des hommes à cause de leur genre. C'est exactement la phrase extraite de la vidéo de l'Esprit critique : l'association à tout ce que font les autres n'est rien comparé à ce que subissent les femmes. Alors ne nous plaignons pas.
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Chaque homme n'est pas « (associé) à tout ce que font les autres ». Seulement, chacun se débrouille avec son petit égo (qui gonfle un peu trop quand il se sent inconfortable) et chacun se débrouille avec sa propre capacité à se remettre en question pendant un examen de conscience que chacun est libre de faire ou de ne pas faire.

Mais il est sûr que chaque homme va devoir s'habituer à écouter des femmes parler sérieusement de la chose publique et de tout un tas de questions décisives. Et ça, il y a des égos masculins qui n'y sont toujours pas prêt (même si les femmes ont le droit de vote, les femmes¹ peuvent devenir ingénieure, pilote de chasse ou Présidente de la République).

¹ j'ai bien écrit les femmes, pas toutes les femmes 😉
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Je vais te répondre car j'ai la même fatigue, et même si c'est ce que vivent beaucoup de femmes.
Je suis une personne avant tout. Physiquement je suis un homme. Dans l'éducation et la culture, je suis un "homme" (de ceux qu'on choisi en dernier en sport au collège, mais qui ont leur revanche au lycée et adulte s'il faut préciser quelque chose).
Et pour ce que j'en sais, il y a très peu de personne dont le fait qu'elles soient "homme" ou "femme" m'intéresse.

Mais ces articles récurrents partout sur la condition de la femme me renvoient en permanence au fait que je suis un "homme", une espère stupide et inutile à abattre qui ne sait rien faire qu'oppresser les autres.

Voilà la fatigue que m'inspirent ces articles. Et je pense que ces articles m'inspirent cela parce que chez moi, dans ma famille, il n'y a pas tant que cela de place de l'homme ou de la femme, il y a la place de chacun, selon ses envies et ses compétences.
De plus, ces combats c'est une redite d'il y a 40 et 20 ans.

Et pourtant, statistiquement je reconnais que si une femme postule en logistique, j'aurai en tête de jauger si elle fait le poids, si elle a la taille et les muscles pour. Si un mec postule en informatique, je testerais plus son côté méticuleux/organisé.

Mais j'assume totalement avoir des a priori (mais si ça peut rassurer: je n'ai aucun à priori sur le fait que l'un ou l'autre soit meilleur en math ou en couture, c'est plus sur les façons d'être), ça ne change pas que mon avis final n'en dépend pas forcément!

Enfin, j'entends d'autres sons de cloches, de la part de la gente féminine (dont je suis proche, eh ouais): le discours féministe est trop catégorique, il dérange aussi des femmes (en couple).

En résumé: pas la peine de me culpabiliser, je le fais déjà par moi-même et je le gère. Cette ambiance aurait plutôt tendance à me radicaliser contre tout propos féministe que je relève dans la vie de tous les jours avec un certain humour grinçant (et que ma femme résume en: bizarrement les femmes ne manifestent pas pour le droit de sortir les poubelles ou déboucher les toilettes).
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C'est cocasse de se dire fatigué par des articles sur des combats qui ne seraient qu'"une redite d'il y a 40 et 20 ans". C'est donc que les problèmes dénoncés sont toujours présents. Imagine donc la fatigue des personnes qui se battent encore pour des problèmes qui perdurent depuis 40 ans et 20 ans ...
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Tout à fait conscient du paradoxe. Et toujours au combat à casser du comportement de "mec" quotidiennement.

J'exprimais juste mon ressenti - et le fait que maintenant c'est partout qu'on me rappelle que je suis un mâle blanc.

Et ce ressenti est certainement une partie du "plan": harceler les harceleurs. Mais il y a des dommages collatéraux. Dans mon cas, ça me donne juste envie de dire "merde, et puis zut, si on s'en prend à moi et à mes gamins, je vais céder à mes instincts, oublier mes principes et mon éducation, riposter et devenir leur pire cauchemar".
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Effectivement, cette position peut te sembler désagréable. Et tu ne fais qu'effleurer du bout du doigt ce que peuvent ressentir des femmes et des personnes racisées depuis tellement plus longtemps ...
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L'idée est que ce que subissent les hommes dans l'espace public et dans la sphère intra-familiale est sans commune mesure avec ce que peuvent subir les femmes au quotidien, dans la répétition. Il n'est pas question d'individualiser les choses, ce sont des faits sociologiques. Et la segmentation genrée de la population est pertinente à cet égard.
S'il est besoin de le dire : il existe des hommes harcelés, des hommes battus, c'est une évidence, c'est pas la peine de le rappeler à chaque instant. Concernant les hommes, c'est surtout de l'inceste (violences familiales) et de la pédophilie dont il faudrait parler (mais là encore désolé de le rappeler, ce sont des hommes qui agressent généralement, pas tous les hommes mais des hommes plutôt que des femmes).
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Ce n'est pas la peine de le rappeler à chaque instant mais je pense que c'est requis car à l'image bien que moindre de ce que vivent les femmes, il y a des logiques foireuses qui persistent. J'en ai vu des tas sur les réseaux sociaux.

Du genre : des hommes battus, bah... ils devraient avoir honte, ce sont vraiment des hommes ? Des hommes harcelés, bah... ils devraient se sentir honorés en fait. Un gosse violé par une prof, putain la chance qu'il a le petit coquin !

Euh... mouais.

Le problème dans tous les cas est surtout la forme, des deux côtés. La radicalité est devenue la norme et à mon avis crée une logique de groupe, et chaque groupe veut défendre ses intêrets, alors que l'on devrait tenter de rassembler.
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Perso, je bloque les commentaires problématiques sur mes réseaux sociaux. J'évite les médias pendant les campagnes électorales. Trop de commentaires journalistiques et de commentaires "d'experts". Trop de slogans et d'idées prêtes à penser. J'essaie de suivre des journaux d'enquête ou d'analyse (c'est un peu laborieux parfois)
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J'aime bien l'idée qu'on utilise des au lieux de les. C'est un petit changement sémantique qui réintroduit de la nuance, et évite de stigmatiser tout un groupe sur le compte d'une minorité.
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Oui à condition d'ajouter que les agresseurs sont surtout des hommes parce que c'est de ça dont il s'agit. Personne ne dit que tous les hommes sont des coupables. Si je ressens un sentiment de culpabilité, alors je m'interroge sur mes propres actes au lieu de faire de la sémantique sur ce que disent les autres.

Édit: dans les médias, il y a beaucoup de commentaires, pas souvent d'analyses ou d'enquêtes. On parle beaucoup trop de ce qu'a dit l'autre ou de ce qui s'est passé dans l'actu.
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Dans le "des" à la place du "les", on perd un élément essentiel de cette lute : l'aspect systémique. Oui, "les" est généralisant, oui "des" permet de dire que c'est pas tous. Mais "des" masque l'ensemble de facteurs omniprésents tels que la domination familiale, les revenus, les lois (selon les pays), les stigmatisations. ces phénomènes ramènent la notion de groupe, d'ensemble.

Pour ça, le "les" est justifié. (à mon humble avis)
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Oui, on ne parle pas d'individus, on parle de populations. Ce sont des statistiques.
Et chacun peut remarquer dans sa vie courante des exemples qui illustrent ces phénomènes sociaux. Et heureusement qu'on entre pas forcément dans ces cases, individuellement. D'ailleurs, c'est intéressant de constater que dans la vie courante, ces phénomènes sociaux ne dérangent personne ou presque mais dès qu'on pose des mots et des "chiffres", ça se transforme en une sorte de psychanalyse collective.
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S'il fallait atteindre une certaine légitimité dans X domaines pour pouvoir en parler, en faire la critique voir tenter d'en charger certains pans, on aurait peut être de vrais députés/ministres...
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Je n'avais pas réagi sur ta news précédente les carrières des femmes en sciences parce que... ce n'est pas dans mes habitudes de "boomer" de commenter, et quand je vois les commentaires que tu cites je me dis que j'aurais dû... Parce que j'avais une anecdote parfaite sur le sujet.
Il y a plus de 25 ans, alors en classe de 3eme j'ai eu la surprise d'entendre notre prof principale (une femme) s'étonner que la meilleure élève de notre classe avait choisit en second choix une option pour l'entrée en seconde "techniques et systèmes automatisés" qui orientait vers un bac S option SI au prétexte qu'elle allait devoir se mettre les mains dans le cambouie... Et déjà à l'époque j'avais trouvé cette réaction... stupide (je me retiens de ne pas devenir vulgaire).
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Yup. C'est bien dommage que des professeurs expriment des préjugés sur les carrières de enfants alors qu'ils devraient chercher à être les plus "neutres" possible et juste se concentrer sur la passation du savoir(-faire).

Après, les professeurs étant des humains, et passant 8h par jour avec les élèves pendant une voire plusieurs années, il est difficile de rester totalement détaché, que ce soit dans un sens positif ou négatif d'ailleurs. ^^

De ce point de vue, je ne sais pas ce qu'il en est actuellement, mais j'aimerais que les médias d'information sur l'orientation pro soient non genrés (je parle pas de l'écriture dégueulasse avec des points partout, mais juste l'usage de vocabulaire et tournures de phrases neutres, et/ou en cas de présentation vidéo deux témoignages de praticiens de genre différents pour bien montrer que si t'es motivé et compétent ça le fera).
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Un message d’une lectrice, adressé à Mathilde, nous a aidé à ouvrir les yeux. Plus exactement, elle nous a obligé à voir les choses en face : « ce serait bien que ce soit aussi les sujets des autres journalistes ». C’est vrai, elle a parfaitement raison. Maintenant, il n’y a plus qu’à…
Merci à elle.

Je lis rarement le nom de l'auteur de l'article ou de l'édito avant de lire le contenu, surtout depuis qu'il n'apparaît pas en page d'accueil. J'ai donc pensé au tout début de cet édito que c'était Mathilde qui l'avait écrit et je me suis rendu compte très vite que ce n'était pas le cas (elle est citée très tôt). Et je me suis dit tant mieux, comme je me l'étais dit pour ton article de la semaine dernière. Le fait que tous les journalistes abordent le sujet est une bonne chose. Ça évitera au moins "l'argument" : l'autrice a un parti pris.
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Concernant l'image qui accompagne l'article avec le personnage de Rick Hunter (une scène de La Cité de la Peur, si je ne me trompe pas), j'aime aussi le personnage de The Equalizer, l'homme tourmenté qui tente de mettre sa propre violence au service des victimes de la violence d'autres hommes. Ça reste de la fiction (la rédemption n'est pas toujours de mise dans le monde réel) mais j'aime l'idée de maîtriser ses pulsions et ses emportements autant que faire se peut.
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Merci !!!
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Très bonne initiative. Merci à Mathilde d’avoir lancé ces sujets hyper importants.

J’ai beau être un mec impliqué à la maison quand je vois ce que se prennent les femmes et la chance que j’ai d’être de l’autre côté, je m’inclus quand même dans le genre oppresseur et j’essaye de participer à le changer. Plus les hommes s’assumeront féministe, moins les femmes se feront tacler pour ça et plus vite on avancera. C’est un combat de tous.
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Merci Seb pour cet édito, merci Next de permettre cela ❤️
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Merci Next.

Merci Mathilde.

Merci Sébastien.

Merci aussi le reste de la rédaction.

Mille mercis. Vraiment.
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comme le chante bloodywood, un groupe de métal indien:
"Not all men", yes, all men! need all men for what we're solvin'
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+1 pour la ref :D
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Je suis surement minoritaire mais les thématiques sociétales ne sont pas des thématiques que je souhaite lire ici. A quand un magazine tech qui parle principalement de tech ?

Sur ce, j'arrête de commenter ce genre d'actualité qui n'ont pas d'intérêt pour moi.
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Mais c'est un sujet très tech, éminemment tech ! On ne peut pas séparer "la tech" des êtres humains qui la font, qui la vivent, qui l'utilisent...

Ou sinon on devient soit schizo, soit un robot humanoïde dépourvu d'âme et de coeur....
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A quand un magazine tech qui parle principalement de tech
C'est pas le cas ? Première nouvelle de la journée. Il parle aussi d'autre chose. Parfois. Mais finalement pas souvent. Et cet article est éminemment tech ET sociétal. Il y a une zone de rencontre entre les 2 thématiques, que tu peux facilement représenter sous la forme d'un diagramme de Venn ;)
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Réplique d'une avocate à Mark Zuckerberg dans le film The Social Network :

« Vous n'êtes pas un salaud Mark, mais vous faites beaucoup d'effort pour l'être. »
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Pourtant c'est une façon facile d'exclure des personnes d'un débat: "tu n'es pas X tu ne peux pas comprendre donc ton opinion ne vaut rien".
Vachement pratique pour cliver les communautés.
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En même temps, l'opinion de quelqu'un qui ne connait pas un sujet ne vaut pas grand chose. Comme l'indique Sébastien dans son édito, la première chose à faire est bien de s'informer sur le sujet en question. Après, tu peux exprimer ton opinion.
Je peux donc comprendre les victimes de discrimination qui en ont assez qu'une personne non discriminée donne son avis alors qu'elle ne connait pas le sujet.
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Bien d'accord sur le premier point.
Mais force est de constater que c'était avant.
D’où les discussions de comptoir omniprésentes =/
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Problème, on ne peut même pas y passer une oreille.

Qu'il y ait des zones de confort entre soi, parfait, c'est nécessaire.
Faire germer une idée et ne la faire grandir en communauté, c'est un risque de cultiver une erreur et de s'en persuader.

C'est valable dans énormément de domaines: les ados, les genres, les affaires, les relations sociales, les recherches scientifiques…

Bref, s'exclure soi-même c'est prendre le risque d'un gros retour de manivelle quand on se met à l'ouvrir publiquement.
Gros sujet philosophique sur l'intelligence du militantisme (ou publicité).

«l'opinion de quelqu'un qui ne connait pas un sujet ne vaut pas grand chose»
A un moment donné c'est bien d'avoir un terrain d'échange, on a tous les pieds sur la même planète. Exemple on peut très bien apprécier la présence de quelqu'un quand l'un des deux vient de vivre un traumatisme comme la perdre d'un proche et pas l'autre (dans les 2 sens).

L'exclusion radicale est à mon sens une erreur… volontaire ou non.

PS: Certes dehors je reste ouvert, et chez moi j'apprécie faire l'ermite.
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Exemple on peut très bien apprécier la présence de quelqu'un quand l'un des deux vient de vivre un >traumatisme comme la perdre d'un proche et pas l'autre (dans les 2 sens).
Effectivement. Seulement, dans ce cas, la personne qui n'a pas perdu de proche dit rarement à l'autre "N'en fait pas toute une montagne, toi tu es encore vivant" ou "Des gens meurent tous les jours, c'est pas si grave".
Parce que c'est ce genre de réflexions que se prennent certaines victimes de discriminations.
Comme le disent d'autres commentateurs/trices, il est important d'écouter la parole de l'autre et si on ne comprends pas, se renseigner au lieu de dire "Oui, mais tu vois, moi, je pense ..."
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Avec le fait de parler, il y a le fait d'écouter. Etre curieux de ce qu'en disent les 1ers témoins.
Sinon, c'est facile de donner son avis sur tout. D'ailleurs, les experts autoproclamés qui ont tout vécu, ça court les rues et les plateaux TV.
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Je trouve aussi cet article salutaire. Je reconnais une partie de l'article car je peux aussi me sentir illégitime pour en parler (sauf pour un des thèmes abordés). Mais c'est sûr qu'il faut faire quelque chose. Total soutien aux femmes qui publient sur internet, et qui subissent des torrent de haine. Je ne suis pas depuis très longtemps Next, mais j'ai déjà pu remarqué des commentaires plus critiques sous les articles de Mathilde Saliou que sous d'autres articles. Je pense aussi à Sandrine Rousseau qui se prend des harcèlements et des menaces effrayantes en ligne, ce que j'ai déjà pu constater quelque fois sur Twitter, et sur son interview ici qui explique très bien les enjeux. Peut être qu'on pourra penser que c'est une femme politique et qu'elle a un parti pris, mais voilà, je pense que ça n'a rien à voir. Si une député subi ça sans que personne de son camp ou des autres camp ne disent rien, c'est que le problème est encore plus grave.

Pour revenir dans la tech, il y a déjà eu des remontés (par des femmes) de comportements problématiques chez les dev du noyau Linux, et depuis, il y a un code de conduite d'adopté, c'est plutôt bien. Je ne dis pas qu'il faut n'y voir qu'un moyen répressif, mais plutôt une base commune pour essayer de le respecter à peu près sans pinailler.

Je pense aussi aux problèmes de harcèlement par exemple aux collèges. On en parle aujourd'hui, mais ça existait déjà avant à mon époque on en parlais pas tellement. Je me demande si finalement, c'est toute une culture de la moquerie qui s'est répandue sous couvert "d'humour" et si finalement tout ça n'est pas lié.

Je fait partie des personnes qui ne considèrent pas le sarcasme comme une forme d'humour depuis longtemps. Je peux citer cet article Wikipédia : "Pour Claude Tapia, professeur émérite de psychologie sociale à l'université de Tours, « Une première façon de définir l'humour consiste à l'opposer au sarcasme, au ricanement, au persiflage, « une passion française » (M. Séry) qui trahit la tendance au culte de soi et à la haine de l'autre (A. Demailly) »"

Edit : correction de quelques fautes.
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Il y a vraiment quelque chose que je ne comprends pas dans tous ces articles.

Vous êtes capables de faire de super articles de vulgarisation des biais de perception engendrés par les réseaux sociaux (et il y en a ... beaucoup trop).

Mais dès que l'on aborde un sujet compliqué hors tech, vous vous rapprochez des "données présentes" et immanquablement, vous retombez dans "une étude sur les réseaux sociaux / sur les réseaux sociaux"
(bon rassurez-vous, quasi TOUS les autres journaux font de même)

"Un journaliste n’a pas besoin de tout connaître (ce serait tellement prétentieux de le prétendre), mais il a le devoir de se renseigner, d’évoluer, d’apprendre et de transmettre. Cela doit être un travail collectif de la société, pour la société. "

Et si vous faisiez, juste pour vos articles, l'effort de NE PAS vous baser sur les réseaux sociaux et leur production de merde quotidienne ?

Vous avez quantité d'informations disponibles sur la toile.

Bref, un peu moins de contenu "machin a dit que" et plus d'analyse, comme vous êtes capables de le faire sur les autres sujets.
(les sujets avec les demandes CADA wow !!)

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L'exemple de l'article sur la carrière dans les métiers scientifiques est parfait : « les stéréotypes de genre continuent d'influencer négativement l'orientation des filles et des femmes vers les métiers scientifiques et techniques »

Vous vous basez sur un sondage d'opinion (donc déjà biaisé ...)
Et vous reprenez des conclusions fournies par d'autres, sans plus d'arguments.


A côté, vous avez des rapports factuels et précis
(comme souvent dans les rapports produits par la fonction publique quand on se plonge dedans)

Le rapport de Dress sur l'articulation entre vies familiale et professionnelle est factuel et statistique
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications-communique-de-presse/etudes-et-resultats/larticulation-entre-vies-familiale-et

Axe de journalisme : il n'apporte aucune explication sur le pourquoi ...
Pourquoi la mère décide de "sacrifier" son travail pour ses enfants plus que le père ?
Un choix fait par les 2, par la mère, par le père ?
Un lien avec la relation à l'enfant ?
Une reproduction d'un modèle connu (par les parents/grands-parents, etc) ?

Le rapport sur les inégalités est intéressant et donne plus d'explications :

"Si l’on retire l’effet de la profession exercée et du type d’employeur, les femmes gagnent en moyenne 4,3 % de moins que les hommes pour un même temps de travail et un poste comparable. Cet écart « toutes choses égales par ailleurs », comme disent les statisticiens, reste inexpliqué par l’Insee. Il résulte pour partie de discriminations salariales de la part des employeurs, et peut-être aussi d’autres facteurs non mesurés ici tels que les différences d’expérience, d’ancienneté dans l’entreprise, de niveau de diplôme, chacun de ces facteurs pouvant jouer en faveur ou en défaveur des femmes. Cet écart de 4,3 % « ne peut s’interpréter comme une mesure de la discrimination salariale dans les entreprises », avertit l’Insee, mais c’est celui qui s’en approche au plus près."

Plusieurs éléments connus des équipes RH :
- les femmes négocient moins leur salaire, demandent moins d'augmentations et SI demande, vont demander des augmentations de salaire plus faibles
- la gestion des congés maternité fait que "souvent", cela fait une année "blanche" sur l'augmentation générale (si augmentation générale). Un an d'augmentation étant dans les 3-4%, ça peut aussi expliquer
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J'ai un aveu à vous faire : je ne suis pas forcément complètement d'accord avec ce que je peux lire ici sur ces sujets. Sur certains points, la vision me semble biaisée, ou partiale, vous avez un vrai parti pris qui, parfois, me met mal à l'aise. Cependant, je lis ces articles avec attention précisément pour cette raison : m'ouvrir à des réalités qui ne sont pas celles de mon quotidien, et à des faits qui, s'ils ne me viennent pas à l'esprit, sont le quotidien de certaines personnes. Et tant mieux si ça doit me faire réagir, me bousculer, me faire revoir mes certitudes. Si je veux discuter avec quelqu'un qui est complètement d'accord avec moi, il suffit de me mettre devant un miroir. C'est d'un ch..nt !
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Pourquoi Rick HUNTER et Serge KARAMAZOV)??

Autant le dernier, n'est pas un modèle de courtoisie avec les dames, autant le premier, je n'ai pas souvenir que cela soit un macho.
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Merci, je ne me souvenais plus que Rick HUNTER était cité dans la Cité de la peur.
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A part Rick Hunter l'inspecteur choc, il y avait dans les années 1970-1980 des héros un peu moins machos comme dans la série Les Rues de San Francisco, (je ne compte pas Colombo qui ne patrouillait pas dans les rues) et la série Cagney et Lacey (deux flics femmes). Même si ça a mal vieilli, c'est déjà mieux que Drôles de Dames concernant les scènes d'action et l'esthétique de la série.
D'ailleurs, l'actrice qui joue Lacey dans la série Cagney et Lacey, a joué dans un épisode de l'Inspecteur Harry avec un personnage de femme-flic qui réussit à étonner l'inspecteur Harry, personnage rustique et macho (en apparence puisqu'il déteste les ronds-de-cuir)
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Très bon édito et excellente illustration de Flock <3
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J'adore la référence de l'image ;)
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Question à la rédac : les edito (celui ci en particulier) mériterait pas de se passer du paywall ?
Je peux bien l'offrir à des amiEs, mais la diffusion reste limitée
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« l’objectif de ce hashtag [NotAllMen, ndlr] est de signifier que non, tous les hommes ne sont pas de telle ou telle manière. Il apparaît dès lors qu’une femme témoignera de violences et/ou accusera “les hommes” dans leur ensemble, en tant qu’entité genrée. Sauf que… c’est ÉVIDENT ».

Les réseaux sociaux ont contribué à simplifier le discours, ne serait-ce parfois de part une limitation technique volontaire (nombre de caractères notamment) au point de devenir simpliste.

Car oui ça semble évident. Pourtant, que ne lis-je pas sur les réseaux à propos des hommes en général, quand ce n'est pas spécifique tel les hommes blanc hétéros qui sont devenus si détestables que je me rappele encore d'un article sur le sujet que « les hommes noirs hétéros sont les hommes blancs des noirs » (en anglais). Ça ne s'invente pas.

Le problème est la forme. Des gens ont commencé à agir par la radicalité et adopté un discours ad hoc, mais ça a plutôt crée un fossé entre les groupes concernés qui s'agrandit avec le temps. J'ajouterai avoir l'impression que l'on me demande aussi de faire un travail de nuance de leur propre discours POUR EUX alors que j'ai déjà bien du mal à l'être POUR MOI-MÊME.

Un exemple même si c'est un peu hors-sujet : Jean-Luc Mélenchon indiquant qu'il faut se focaliser sur les jeunes et les quartiers, "tout le reste on perd notre temps". Beaucoup ont commenté en citant la réalité du terrain, qui est que le militantisme dans les zones rurales n'est pas facile tant en moyen humain que financier alors que LFI a justement pas les reins pour cela, donc autant se concentrer là où ça peut le mieux marcher. Alors... j'entends l'argument et c'est évident que militer n'est pas facile, mais c'est un exercice de nuance qu'il aurait dû sortir lui-même au lieu de sortir une telle phrase. Ce n'est pas à moi de faire le travail de nuance pour lui.

Bref, il serait temps de revenir à un discours plus mesuré. La radicalité, ça ne marche pas.
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"Bref, il serait temps de revenir à un discours plus mesuré. La radicalité, ça ne marche pas."

Ouuui, je dis OUI :)
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Autant on peut avoir beaucoup de chose (négatives) à dire sur la radicalité, autant il faut bien avouer que ne pas être radical n'avance pas grand chose et a déjà été essayé sans grand succès.
- le féminisme non radical a mis des centaines d'années à amener l'égalité (théorique) des droits, y a pas beaucoup moins de féminicides, les filles sont toujours critiquées pour leurs choix vestimentaires et leurs droits (reproductifs mais pas que) sont menacés de toute part dans le monde entier.
- l'écologie non-radicale accouche de "croissance verte" et autre ZFE, industrie du lithium, etc... alors que les problèmes qui vont nous arriver nécessitent très concrètement des réponses radicales
- la gauche "non radicale" c'est la sociale démocratie et donc un machin libérale qui continue à donner les clés du pays aux intérêts privés en leur demandant gentiement de pas trop en faire s'il vous plait. (genre Partie Socialiste, pour fixer les idées. on attend tous et toutes avec impatience leur prochain coup de poignard dans le dos).

Donc oui sur le papier la radicalité ça fait suer, ça fait malpoli, etc... et je suis le premier à en critiquer la radicalité dans la FORME. sur le fond, on est bien obligé de voire que c'est nécessaire pour pousser les systèmes de dominations à disparaître.

Je peine à voire ce à quoi aurait ressemblé la Révolution Française non radicale. Ca a failli avoir lieu (ne pas couper la tête du souverain, une monarchie constitutionnelle etc...).
Fun fact : les niveaux d'inégalité économiques qu'on a aujourd'hui (ratios de revenus, capitaux...) sont les mêmes qu'à la veille de la Révolution Française.



Sinon....

Un grand merci à Next pour cette prise de position. J'avais laissé expirer mon abonnement payant à cause de la rudesse des commentaires sexistes à chaque article de Mathilde. De voir ça en édito me fait reprendre de ce pas un abonnement.
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Je n'ai pas cette vision.

Les progrès sociaux étaient rares pendant longtemps pour trois (voir quatre) raisons simples : l'influence de la religion, les moyens de transport, les moyens de communication, avec peut-être en bonus celui du nombre.

Il est difficile d'organiser un mouvement sociétal quand il est difficile de se regrouper, de communiquer/d'informer et si l'on n'est pas assez nombreux (ou sans avoir une vision de ce nombre car on ne se connaît pas), sans compter la non-existence de la presse et autres qui pourraient aider à mobiliser l'opinion publique. La réalité est que beaucoup des progrès sociétaux obtenus sur les deux derniers siècles ont d'abord été le triomphe de la technologie et du quasi-anéantissement de la contrainte géographique, avec au passage le travail de sape contre la religion sur plusieurs siècles. Il n'est donc pas étonnant qu'avant cela, il n'y en avait presque rien.

Pour l'écologie, le problème est que les changements radicaux proposés, je les vois comme une pression contre les pauvres car les riches pourront s'adapter. Il est fréquent de lire qu'il faudrait davantage de transport en commun par exemple et qu'il faudrait restreindre l'usage de la voiture individuelle, mais à part que ces personnes vivent en ville où c'est pertinent à l'inverse des zones rurales, elles ont souvent le moyen de supporter les conséquences. Bref, il n'est pas étonnant que la population se contente du greenwashing. Après... libre à toi de t'organiser pour monter une entreprise concurrençant les autres en étant réelement écologiste. Car oui, je crois que la seule façon de changer le capitalisme passera par le capitalisme.

Ensuite, la gauche radicale donne aussi des clés aux intêrets privés. Le puritanisme en cours est tel qu'il n'est plus possible pour les classes populaires de s'organiser. On m'a déjà rétorqué par exemple que si le voisin homophobe veut aller à une manifestation sur le pouvoir d'achat alors il était hors-de-question pour eux-même d'y aller. Cette division profite forcément toujours aux mêmes, il y a même une théorie du complot sur l'idée que suite à OWS (Occupy Wall Street) les riches ont diffusé l'identity politics pour s'assurer que l'on s'entretue. Le fait est que pendant que des abrutis m'expliquent que la lutte des classes est de la suprémacie blanche, les profits explosent vu qu'on n'a plus temps ou l'envie de lutter contre les riches. C'est peut-être la seule que j'aurai envie de croire.

Accessoirement on peut se prendre un très méchant pushback. Je me rappele avoir lu un article de journal vers 2011 qui expliquait en substance qu'en Inde, les villes avançaient si vite dans les droits humains que la campagne a opposé une réaction de rejet complet et s'est radicalisée. Quelques années plus tard, Narendra Modi était élu. En Occident, si les droits des homosexuels se sont beaucoup améliorés, il a fallu tout de même pas moins de 30 à 40 ans pour parvenir à la légalisation du mariage même s'il y a eu des résistances. A l'inverse, le mouvement trans est allé tellement vite que non seulement il s'est perdu en chemin en changeant la définition de ce terme en route mais il semble se prendre un très méchant retour de bâton depuis deux ans. Je n'ose imaginer si on avait été aussi vite pour les homosexuels dans les 70/80s...

Qu'on le veuille ou non, une société a de l'inertie, même dans notre ère moderne. Si l'on refuse d'en tenir compte et que l'on préfére la radicalité, alors il ne faudra pas s'étonner des conséquences.
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Merci pour cette longue réponse. :) J'ai plein d'éléments que j'aimerais détailler en retour mais il faudrait des heures et pas mal de bières pour échanger là dessus.
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Merci :love:
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Est ce que cela officialise que Next est donc maintenant un media militant radical de gauche ?
Si c'est le cas, ce sera avec regret que je mettrais fin à des années d'abonnement ..
Next a bien sur toujours été militant, concernant a minima les libertés numériques, mais là, ça changerait de dimension. Je ne viens/venais pas ici pour lire la section "technologie" de mediapart ou d'asi. Je me serais directement abonné chez eux si c'était ce que je voulais.
Dommage
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Je trouve cette position assez étonnante. Il me remercie de mon abo, j'ai expliqué que ça vient de son édito (et non de ma supposée radicalité puisque c'est ce terme que tu utilises).
Du coup je vois pas trop le lien.

Je viens pour un ensemble de raisons et tu es libre de venir pour un autre ensemble.
Il se trouve que combattre les systèmes de domination n'est pas réservé à la gauche radicale.
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Tout votre message est un ode à la radicalité , vous en venez même à dénigrer sans aucune subtilité la gauche non radicale. Remercier un message pareil, qui répond à cet édito est pour le moins ambigu: vous le voyez comme un remerciement de votre abonnement, je le vois comme un remerciement d'avoir synthétisé le contenu de l'article
D'où ma demande de clarification.
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Vous comprenez mal mon propos, mais c'est pas grave c'est pas ça le sujet. Vous avez lié Next et sa direction avec mon propos (que vous avez mal interprêté) et en avez déduit le besoin de faire une menace pas trop voilée de résiliation d'abonnement. Je pointe du doigt cette suite pour le moins étonnante.
Il parait évident pour le lecteur lambda de bonne fois que Sébastien Gavois remercie le dernier paragraphe. il ne commente ni ne répond au reste.
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Un édito d'un célèbre journal de gauche* : La Croix - Procès des viols de Mazan : #AllUnited
Extrait : « Dans ce contexte, le hashtag #NotAllMen (#pastousleshommes), brandi par des hommes qui se défendent d’être des agresseurs, peut apparaître comme une fuite en avant. Quelque chose dérange dans cette réaction épidermique. Peut-être parce qu’elle est défensive quand il s’agit d’aller au combat, qu’elle reconduit l’essentialisation des rapports hommes-femmes quand il faudrait trouver un mot d’ordre commun – suggérons à ces hommes si prompts à se dégager de la réflexion le hashtag : #allunited – « tous unis ». »

*je blague à peine en qualifiant La Croix de journal de gauche, car les commentaires de la page facebook du journal La Croix qualifient régulièrement La Croix de "journal de gauche" (peut-être un journal un peu trop sensible aux sciences humaines et sociales, pas assez traditionaliste).
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Voilà, et si c'est La Croix qui le dit, ça doit être vrai.
Je ne vais pas être très original, mais je vous propose un exercice simple: remplaçons "men" par une autre catégorie de personnes comme "black" ou "jews". Est ce que les propos tenus sur AllMen vous sembleraient alors acceptables? Ou bien est ce que cela vous fait réaliser que c'est de l'essentialisation qui doit être combattue, comme doivent l'être toutes les essentialisations ?
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justement on ne remplace pas "Men" par "black" ou "jews" car le premier groupe est un groupe dominant et les deux autres sont opprimés. C'est là l'essentiel du débat. Les avantages systémiques d'appartenir au premier groupe ne sont plus à démontrer comme les désavantages d'appartenir aux deux autres. Sans être original, cette remarque est symptomatique d'une tentative désespérée d'inversion du débat auxquels les dominants se livrent.
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Les fameux "dominants" contre les "opprimés", c'est quand même une sacrée fable. Rappel, qui se prend des coups de couteaux partout en Europe ? Qui subbit une migration de remplacement ? Qui s'entend dire à longueur de journée qu'il est responsable de tous les maux de la Terre, "parce que" ?

La gauche et son aysmétrie habituelle, c'est quand même quelque chose.

Sous prétexte de ce délire, il serait bon ton de pouvoir mettre tous les hommes dans le même panier, mais surtout pas les autres. Pire, dans un "édito" qui parle du "féminisme", l'auteur se sent obligé de dire "homme blanc hétéro". Quel rapport avec la race et l'orientation sexuelle avec le sexe ?

C'est insupportable ce genre de discours, qui vise à créer de la "discrimination positive" pour "réparer" de la discrimination. Tu me diras, vous n'avez rien inventé, vous n'êtes que les enfants du juge Baudot, et qui explique pourquoi la société va de plus en plus mal en France.

Pour faire écho à un commentaire plus bas, je ne renouvelerais pas non plus mon abonnement. J'attendais de Next des articles sur le numérique, pas un compte-rendu d'un atelier de "déconstruction" digne de LFI ou des articles qui citent streetpress ou reporterre.
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Pour faire écho à un commentaire plus bas, je ne renouvelerais pas non plus mon abonnement.
Ta propagande pour Microsoft va nous manquer. :fumer:
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Mais non voyons, tant qu'il restera autant d'approximations et de méconnaissance, il faudra continuer à combattre cet obscurantisme.
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Tant de poncifs de zemmour et de CNews en si peu de mots. C'en est presque une performance en matière d'ignorance.

On ne peut forcer personne à se cultiver et à apprendre, à lire des bouquins , à sortir de son univers parallèle, à tendre la main pour parler au voisin. Donc bon vent!

C'est juste dommage pour la perte de revenus de Next. Tiens c'est marrant, on a là des journalistes indépendants non soumis à des lignes éditoriales dictées par des milliardaires conservateurs.. Est-ce que par hasard il y aurait quelque-chose d'intéressant à apprendre ? Qui fasse réfléchir ? Qui sorte de la zone de confort?
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Tout dans la posture, rien dans le fond, typique.

En effet, on ne peut forcer personne à ne pas se considérer comme le centre du monde, que d'autres personnes peuvent avoir d'autres points de vue, ou encore tout simplement à ouvrir les yeux. Tout comme lire, tu me diras; je n'ai pas dit que je désertais le site. :]

Mais ne t'inquiète pas, mon budget information sera redirigé vers d'autres journalistes indépendants, qui semblent offrir un niveau d'information un peu plus intéressant que cet entre-soi nupes. La littérature est d'ailleurs unanime sur le sujet, il faut combattre l'effet bulle des réseaux sociaux, qui induit ce genre de comportements.
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Cela serait sympathique de nous partager les journalistes "indépendants" qui t'offrent un niveau d'information plus intéressant.
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Comme je l'avais déjà évoqué avec Ferd, je pense me tourner dans un premier temps vers l'Informé. Ils ont l'air d'offrir un travail plus poussé qu'une revue de presse (l'essentiel des articles ici) et d'avoir un angle plus factuel/prise de hauteur.

Je ne suis pas le public de la partie technique poussée par Next, et je ne suis pas aligné avec le traitement des sujets technologiques qui est bien trop militant; ces thématiques sont déjà bien couvertes par l'offre qui existe sur internet, donc pas de problème à ce niveau-là. Ne reste que la partie Légale, qui bien que de plus en plus réduite à sa partie congrue ici, sera plus difficile à remplacer.
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Pas d'article depuis un an de sa part, que doit-on en conclure ? :)

Sinon, je n'ai pas de problème avec la pluralité, au contraire ! Je l'ai appelé plusieurs fois ici, et c'est resté lettres mortes.
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En tout cas, chez l'informé, tu ne pourras pas faire profiter de ta prose les autres lecteurs, tu devras contacter les journalistes par mail. C'est peut-être pour ça que tu restes ici, on n'est pas si mal sur Next finalement.
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On doit en conclure que tu ne t'es pas rendu compte qu'il s'agissait de la page 2...
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L'informé, c'est pas vraiment de la tech/numérique.
Numerama, Le Pavé numérique (Canard PC), Presse Citron, TechTrash, … Next, c'est de la tech.
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Excusez-moi mais l'essentialisation des rapports hommes-femmes est faite par des gens qui ne veulent pas voir les violences sexuelles (c'est ce que dit l'édito La Croix en tout cas). Le hashtag #notallmen est utilisé à cette fin par des gens qui s'expriment comme vous. Libre à vous d'ignorer que les violences sexuelles sont produites en très grande majorité par des hommes, mais votre comparaison avec le racisme, ça s'appelle du confusionnisme ou du whataboutisme (quand on se détourne du sujet pour ne pas avoir à traiter le sujet en question, la question en l'occurrence étant des violences sexuelles, des viols).
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Le sujet n'était pas l'essentialisation des rapports hommes-femmes mais l'essentialisation des hommes en tant que groupe. Considérer acceptable l'expression "AllMen" qui revient à rendre tous les hommes responsables du comportement de certains d'entre eux
Quand à ce dit La Croix, ce n'est pas le sujet, je m'adresse à vous, je ne suis pas en train de faire de l'étude de texte d'un article.
Et oui mais non: le whataboutisme ce n'est pas ça: c'est vouloir se dédouaner sous prétexte que d'autres font pire dans le but donc de diminuer sa responsabilité ou la gravité de celle-ci. Ce n'est pas le cas ici: je vous fait remarquer que ces propos, appliqués à d'autres groupes vous sembleraient inacceptables et sont l'illustration d'un double standard. "essentialiser c'est mal sauf quand on l'applique à un groupe que je combats ou méprise".
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D'ailleurs, je l'avais raté, mais @Citan666 dans le message #36 explique de façon beaucoup plus détaillée que moi le problème avec ce terme AllMen
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Le hashtag #allmen ? J'amais lu nul part
Le commentaire de Citan ? Ce n'est pas le sujet, je parle à vous. Allez, je rigole, je fais comme vous.
Bonne journée, et bonne journée Citan.
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Vous retournez la problématique en faveur des idées qui vous plaisent, comme vous l'a dit Aqua. Bonne journée.
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Comme dit plus haut, on ne peut pas séparer "la tech" des êtres humains qui la vivent, qui y travaillent et qui l'utilisent.
#media #militant #radical #de gauche
C'est facile de coller des étiquettes et des hashtags, ça empêche tout vrai débat, et tout réel échange d'arguments et de vécu...

Le résultat est que la plupart des gens comme toi ne veulent lire que ce qu'ils pensent, et uniquement ce qu'ils pensent, comme un putain de miroir ! C'est comme cela que la pensée s'appauvrit, et que l'on devient de plus en plus obtus, de plus en plus stupides et retranchés dans nos "camps" imaginaires.

En fermant la porte à tout, sans essayer de comprendre, sans aucune curiosité, on se coupe d'une partie du réel, on s'enferme dans un monde bien normé, bien balisé ou aucune contradiction, aucune distance, aucun vrai humour ni aucune fantaisie n'est permise.
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Bien entendu, autant la tech que les journalistes qui font vivre ce site sont des êtres humains, ils ont des opinions politiques, et c'est totalement leur droit, personne ne leur dénie ce droit, et clairement pas moi.
Vous me faites ici un énorme procès d'intention. Je ne suis pas contre la pluralité, j'essaie justement de ne pas rester enfermé dans une bulle qui partage mes idées. Mais comme je le disais plus haut, ce n'est pas sur next que je recherche cette pluralité. J'attendais, et j'attends toujours une information, si pas objective, au moins qui essaie de prendre de la distance et ne relaie pas sans recul des sources très orientées.
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Le sujet du féminisme, autrement dit de l'égalité et de l'équilibre entre les genres, est devenu un sujet universel, et comme dit par ailleurs ce sujet concerne absolument tout le monde.

Je ne vois pas en quoi l'article qui a entraîné ce débat est "orienté" et "pas objectif". J'aime bien l'idée que le journaliste ait choisi un angle personnel pour démarrer son exposé, et qu'il ait posé dès le départ la question de la légitimité.

Qui est légitime pour parler des inégalités, et en particulier de l'inégalité entre les sexes ? La réponse qui s'impose, et qui s'est imposé depuis nombre d'années au vu de l'actualité et de la régression générale des mentalités : tout le monde. Tout le monde devrait être concerné, parce que les inégalités font malheureusement partie de notre réalité quotidienne à tous.

Et donc plutôt que de balancer un discours vu et revu par ailleurs sur "les journalistes" (en citant à chaque fois les mêmes "mauvais exemples" de journaux "orientés", la plupart du temps sans avoir pris le temps de les lire et de se faire sa propre opinion, et donc en partant uniquement sur des a-priori) et donc "les médias de gôôôche", il serait peut-être temps de réagir autrement, moins à l'emporte pièce et de considérer les arguments d'autrui à l'aune de son propre vécu.

Donc plutôt que de sortir toi-même le mêmes discours et les mêmes a-priori que tu as entendu par ailleurs, (discours et a-priori que personnellement je trouve "très orientés"), il vaudrait mieux, lorsque tu réponds à un article quel qu'il soit, d'aller dans les détails et de répondre point par point sur ce qui diverge entre ton expérience, tes infos, ta vision du monde, et celle du journaliste émérite qui je suis sûr n'en attendais pas tant, juste une prise de conscience...
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Dans cette discussion, mon message concernait la presse en général, et pas cet édito en particulier.
Le fait que vous soyez capable pondre un tel pavé sur le peu d'éléments de moi que vous connaissez montre un bel homme de paille. Sans me connaitre, vous savez que "[je n'ai pas] pris le temps de les lire" et "[je ne me suis pas] fait ma propre opinion". Et bien entendu, je ne fais que "sortir [moi même] les mêmes a-priori (..) entendus par ailleurs".
Sur internet, personne ne sait que vous êtes un chien, mais vous, vous savez. Grand bien vous en fasse. Je vais en rester là pour ma part.
En vous souhaitant une bonne journée.
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Vous avez les mêmes a-priori de votre côté, en réagissant (maintenant) sur une entité abstraite qui s’appellerait "la presse en général"... c'est un peu vague !

Dans vos messages précédents, vous visiez pourtant bien ce site, en disant que vous n'avez pas envie de renouveler votre abonnement parce que vous le trouvez trop "militant"... vous ajoutez même, histoire de bien enfoncer le clou "militant radical de gauche"...

Et là je vous disais : attention aux a-priori et aux étiquettes faciles, le débat gagnerai en qualité si vous répondiez point par point à l'article plutôt que de faire des généralités.

Et là vous me dites que je suis un... euh... "chien" ? :mdr2: Je ne vois pas le rapport entre cet article, vos élucubrations et nos amis canins, que je respecte absolument ! :mad2:
Un peu trop de :fume: ou de :tchintchin: aujourd'hui ? :birthday: :smack:
.
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Attention !

Il ne faudrait pas ici alimenter la confusion entre "radical" et "extrême" ou autres attributs caricaturaux que l'on lit un peu partout... "Radical" veut dire : "trouver et s'attaquer à la racine d'un problème".

Un exemple volontairement simpliste, pour que tout le monde comprenne :

Une personne est atteinte d'un cancer du cerveau. Elle se plaint de maux de tête auprès de son médecin.

- La méthode "non-radicale" consisterait à lui filer de l'aspirine, et au-revoir.

- La méthode "radicale" elle, consiste à faire des examens poussés, et à élaborer avec un collège de spécialistes un protocole précis pour diminuer voire éliminer la tumeur au cerveau, qui est la vraie cause du mal de tête.
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Dans « radical », il y a cette notion d’aller jusqu’au bout sans faire de concession. Chez le CRNTL, « Qui va jusqu'au bout de chacune des conséquences impliquées par le choix initial. ». C’est ce qui crée rapidement un lien avec l’extrémisme.

Mais le parti radical, par exemple, en tant que démocrates radicaux, ne sont pas spécialement classés chez les extrémistes, comme tu le soulignes.
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J'étais bien là-dedans. Pas mon interlocuteur, il me semble.

À Noter aussi que l'extrémisme est à géométrie variable en fonction des époques , des groupes sociaux, des cultures, etc...
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Mouif.

Complètement d'accord sur certains points, notamment...
- Le fait que la lutte contre les abus sexistes sont l'affaire de tous.
- L'ignorance actuelle ne justifie pas de ne pas se saisir d'un sujet.
- Il faut être particulièrement vigilant sur l'influence des réseaux sociaux (bien que ce ne soit pas le seul facteur de problème).

Et de ce point de vue je suis très content que Mathilde ne soit plus la seule à pousser des articles sur ces thématiques.

En revanche...

1/ L'insinuation comme quoi le "NotAllMen" c'est bidon parce que "c'est évident qu'une femme ne cible pas tous les hommes".. Non. C'est profondément stupide d'oser prétendre ça.

Il suffit d'ailleurs de remplacer la "cible" et le "qualificatif" par des combinaisons classiquement illégales (du genre "Noirs" ou "Juifs" d'un côté et whatever de l'autre) ou juste des combinaisons formant des préjugés culturels dans lesquels un individu peut tout à fait ne pas se reconnaître ("les Français sont des râleurs", "les Italiens sont des séducteurs") pour le réaliser.
Même une généralité que l'on pourrait qualifier de positive ("les Français sont tous cultivés") pourrait être perçue négativement ou au moins juste à côté de la plaque.

Dire "Tous les hommes" ou "Les hommes" (où le "Tous" est sous-entendu) c'est juste faire preuve d'une flemmardise linguistique et intellectuelle qui va au mieux décrédibiliser le propos, au pire braquer ceux parmi la population concernée qui auraient plutôt par défaut envie d'aider.
Un moyen de "noyer le poisson" qui ne fait que révéler un potentiel manque de solidité du propos de fond.
Il y a bien assez de moyens de s'exprimer posément, explicitement et pourtant rapidement en langue française.

Astuce : "Certains" suffit largement dans la majorité des cas et permet de garder le même degré de concision. Si ça manque d'impact, on peut varier avec "Des" qui est "numériquement flou", ou "Une partie des" qui l'est également mais bizarrement induit tout de même une proportion non négligeable pour une majorité d'interlocuteurs. Le top restant d'avoir des chiffres évidemment. ^^

2/ Réduire (pour décrédibiliser) les commentaires que tu as reçu sur ton article de la semaine dernière, à en bref des commentaires de rageux ou d'égocentriques, c'est contribuer largement à miner le travail que tu affiches mener pour soutenir le féminisme.

Être précis et rigoureux, c'est la base quand on veut faire un argumentaire efficace, et le degré à atteindre est d'autant plus élevé qu'une opposition de principe est forte (ce qui pour rappel est le présupposé de beaucoup de féministes : un machisme patriarcal systémique).

Or comme plusieurs l'ont souligné, l'étude dont tu as parlé est entachée de facilités et biais qui empêchent de donner à sa conclusion la portée qu'elle voulait avoir.
Il eut été bien plus efficace de justement relever ces biais et limitations, quitte à les "compenser" en citant d'autres études plus complètes et factuelles qui viendraient corroborer les hypothèses formulées. Bien entendu cela demande aussi plus de temps, que tu n'avais peut-être pas.

De manière générale, réduire toutes les remarques "qui vont à l'encontre d'une assertion féministe" à "commentaire non constructif de gens immatures ou ignorants" fait partie des pires comportements à avoir si on veut vraiment faire avancer le schmilblick.

L'exemple typique que j'aime à donner en exemple étant le sujet du "problème des inégalités de revenus" (qui existe mais s'explique certes en partie par des facteurs discriminants - typiquement les "risques" de grossesse - mais également en bonne partie par des facteurs non discriminants, notamment les choix de carrière ou de vie, les disparités de conditions de travail selon les secteurs, l'offre et la demande, le dynamisme variant des secteurs etc)...
Que la plupart des gens confondent avec un "problème d'inégalité de salaires" qui n'existe en fait tout simplement pas (mais pour s'en rendre compte il faut faire l'effort de lire dans le détail les études et stats de l'INSEE et les corréler à la vie réelle de l'entreprise, ce que peu de gens font).
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C'est assez amusant de te voir écrire cela, sachant qu'en consultant ton historique JAMAIS tu ne prends de précaution pour décrire le comportement des femmes (certaines femmes plutôt que les femmes).
Cela voudrait donc dire que pour toi, les femmes sont toutes les mêmes ?
Ou comment retourner ton propre argumentaire.

Après on lit en permanence ta prose visant à minimiser les contraintes que subissent les femmes y compris dans nos société occidentales.
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Oui bof, l'opinion d'un mec qui essentialise mes propos en sélectionnant deux trois coms pour préjuger de mon opinion et ma manière d'être...

Ne m'empêchera pas de dormir la nuit, ne t'en fais pas.

Sachant que par ailleurs je ne prétends pas, moi, écrire des articles lus par des milliers de personnes pour traiter un sujet ou propager une opinion, donc il est effectivement possible que je ne sois pas super attentif. En attendant tu dis "JAMAIS" sans donner ni la liste exhaustive, ni même juste un exemple... Typique de tes interventions.

En revanche, c'est un peu triste de révéler ainsi tes tendances au commentaire non-constructif. Mais t'inquiète tu progresseras au fil du temps. :)
Un jour tu cesseras d'être un troll dans une bonne partie de tes commentaires, et tu sauras réagir sans directement passer dans le préjugé moisi.
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Get ready, all you lonely girls
And leave those umbrellas at home.
Alright!

Humidity is rising, barometer’s getting low
According to all sources, the street’s the place to go
Cause tonight for the first time
Just about half-past ten
For the first time in history
It’s gonna start raining men.

It’s Raining Men – Geri Halliwell – 2001
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OK, merci pour les infos. C'est vrai que l'original est sympa à écouter.
Moi, la mélodie me rappelait la chanson "Fame" qui servait de générique à la série tv "Fame".
D'ailleurs, je viens de m'apercevoir que la chorégraphie de Geri Halliwell est dans le film Flashdance
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"Il n'a pas fallu attendre longtemps pour..."

Ça n'a encore une fois pas raté. :bravo:
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Bah si, il a fallu attendre le commentaire 26 et encore, il dit juste ici qu'il n'attend pas ce genre d'articles de Next.
Il y a énormément de commentaires positifs par rapport à cet édito. Arrêtons de voir seulement les quelques discordants.
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Merci pour cet édito !
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Merci pour cet édito, je suis sincèrement ravi de voir Next évoluer sans cesse dans cette direction, vous faites partie des petites lumières de tous mes fils d'actualité globaux, et je me serais pas attendu à en trouver une dans la tech (ou éventuellement CanardPC et quelques autres oiseaux rares).

Me réabonne en novembre.
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C'était bien Next inpact, un site qui parlait d'informatique.
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Next, c'est bien, un site qui parle d'informatique... et de tout ce qui l'entoure !

Sortie de son contexte, la tech ne vaut rien.

Tout cela n'empêche pas de continuer à en parler comme avant (dans d'autres articles et dossiers, plus techniques)... MAIS avec un supplément d'âme. Perso je dis MERCI à la rédaction ! :yes:
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Après je comprends aussi: en tant que mec on est harcelé d'articles/posts de pseudos féministes "fanatiques". Alors un média où on ne se retrouve pas face à cela c'est reposant aussi.
J'y suis d'autant plus sensible que ma femme elle-même a vécu dans un environnement où les hommes n'étaient que des moins que rien - mais en est sortie. Et qu'elle m'a souvent décrit ce milieu.
Que des faits divers continuent dans des proportions toujours aussi alarmantes, c'est un fait, et j'y suis sensible aussi, étant père (et content que ma fille fasse du taekwondo ou de la boxe française, aie de la répartie et ne boive pas), et ayant des proches qui ont eu leur filles confrontées à ce genre de crime.
Je pense toutefois que l'effet principal de cette campagne est surtout de culpabiliser et museler les non coupables.
Voire dans le cas d'un ami: de le rendre coupable aux yeux du public alors que tous les faits ont non seulement été invalidés, mais que les preuves contre lui ont été démontrées comme fausses, ainsi que plusieurs témoignages.
Il n'empêche, pour les femmes du village, il est coupable...

Bref, vive les réseaux (tribunaux) sociaux... (en étant conscient que ce post a la même base que ce quil tente de contrer)
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Et c'est pour cela qu'après avoir pris 2 ans d'abonnements lors du dernier appel au secours, je ne renouvellerais pas cette année. Vous vous êtes trop éloigné de l'ancien journal informatique pour conserver l'intérêt d'investir chez vous.

Je vous souhaite malgré tout bonne chance à vous et vos lecteurs, et le meilleur pour plus tard, quelque soit votre sexe, homme ou femme, votre couleur de peau, ou votre religion non radicale.

Merci pour ces presque 20 années de voyages en commun.
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Perso, c'est exactement "pour cela" que j'ai renouvelé mon abonnement...

J'aime l'idée qu'un journal "pour geeks" (au départ) n'est pas déconnecté du monde ni de la société... Cela n'empêche rien, et ceux qui ne veulent pas lire des articles tels que celui-là - qui ne représentent qu'un petite partie des publications - peuvent toujours lire les autres articles et dossiers qui n'ont pas perdu en qualité, je trouve.

Derrière "L'informatique", il y a des gens, dont certain(e)s vivent de vraies problématiques dont ils aiment lire l'expression dans leur journal préféré, c'est l'occasion ou jamais de se dire et de témoigner de ce qu'on vit.
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Bonjour à toutes et tous,
Bravo pour cet édito et les articles sur ces sujets dans l'égalité F/H, notamment dans un contexte informatique.

Moi, je m'y retrouve. Je me posais beaucoup de question sur la suite chez Next, et notamment sur la masse de commentaires que je ne supporte plus depuis plusieurs années, à l'image de ce qu'il se passe dans le pays. Donc bref, bravo, continuez, et tant que je m'y retrouve et me sens bien, je pourrais renouveler mon abo' en 2025, contrairement à ce que m'étais dit depuis 2 ans.

Ne lâchez rien, bravo.

[Édito] Parler féminisme n’est pas l’apanage des femmes, parler réseaux sociaux celui des « jeunes »

  • Qui suis-je, quelle est ma légitimité ?

  • Message d’une lectrice : « ce serait bien que »…

  • « Merci pour relayer la propagande du féminisme »

  • « Vous en avez assez d’entendre les féministes gueuler […] »

  • On en parle des réseaux sociaux ? Ok boomer…

  • Faire ses flammes en despi, j’suis chokbar des vocaux

  • Les enjeux sont pourtant cruciaux

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